N° 122 – mai 2011
Magazine de la Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines
l’Apprentissage,
un vivier de compétences pour l’entreprise
PDIE :
Roissy ouvre des pistes International :
un dispositif renforcé
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Formation continue, es n li e v Y / e is ’O d la V s CCI de Versaille
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ement lité - Environn Sécurité - Qua gistique n - Achats - Lo Lean - Productio auration ôtellerie - Rest Commerce - H tences Bilan de compé ce) ecif Île-de-Fran (Partenaire Fong
os spécialités.
Nous en avons fait n
ÉDITO
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Financement du « Grand Paris Express » : la solidarité francilienne à deux vitesses ! YVES FOUCHET Président de la CCI de Versailles Val-d’Oise/Yvelines yfouchet@versailles.cci.fr
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our prospérer et assurer la compétitivité de votre entreprise, vous avez besoin d’un environnement aux moyens de transport adaptés et diversifiés. Vous devez pouvoir garantir à vos salariés les meilleures conditions de transport pour une meilleure efficacité au travail. Vous devez avoir la garantie, grâce à des infrastructures fluides et fonctionnelles, de pouvoir au quotidien livrer vos clients et être livré par vos fournisseurs dans des délais optimums respectant vos plannings de fabrication et vos engagements à l’égard de votre clientèle. La Chambre de commerce et d’industrie de Versailles s’emploie au quotidien à défendre vos intérêts en ce sens. Ainsi, en collaboration étroite avec les associations d’entreprises de parcs industriels et les collectivités territoriales, elle travaille à la mise en œuvre des Plans de déplacement interentreprises (PDIE). Elle participe également, en lien étroit avec les associations et les groupements patronaux, aux grands débats publics qui portent sur la création et l’amélioration des infrastructures de transport. Elle y défend vos intérêts avec le souci de permettre à la Région de préserver sa place de leader européen pour les investissements d’entreprises. La région Île-de-France est encore un nœud stratégique de communication, une plate-forme logistique de premier rang qui permet à nos entreprises de garantir leur rayonnement. Forte de ce constat, la CCI ne pouvait que soutenir le projet du « Grand Paris Express » qui doit faire de notre capitale un modèle de métropole durable. Si nous sommes absolument convaincus que de nouvelles infrastructures sont nécessaires pour garantir en particulier des dessertes
supplémentaires grâce au métro automatique, projet acté par l’État et la Région, la CCI n’accepte pas l’augmentation sans précédent de la contribution fiscale des entreprises qui participent au financement du « Grand Paris Express », moins encore le mode de répartition de cette augmentation. La réforme de la redevance pour la création de bureaux et de la taxe sur les bureaux existants coûtera 5,8 milliards d’€ supplémentaires d’ici à 2025. Si la solidarité francilienne peut nous paraître légitime, il est injuste que les entreprises de Paris et de la petite couronne, qui sont les principales bénéficiaires du métro automatique, voient leur contribution n’augmenter que de 40 % quand les entreprises des Yvelines et du Val-d’Oise supportent, par le jeu d’un nouveau zonage, un accroissement de leur contribution de 180 %. Une telle mesure met en péril le marché de l’immobilier d’entreprise et risque non seulement d’entraîner des délocalisations mais aussi de freiner l’accueil de nouveaux projets d’investissement porteurs d’emploi en grande couronne. Cette mesure vient impacter aujourd’hui nos territoires qui souffrent déjà d’un déficit de renouvellement de leur parc tertiaire. Nous demandons à nos élus une minoration ou une révision de cette répartition et nous porterons, aux côtés des collectivités territoriales, la voix des entreprises afin que l’économie des Yvelines et du Val-d’Oise et en conséquence les emplois ne pâtissent de ces décisions qui portent lourdement atteinte au développement de nos territoires. Vous pouvez compter sur notre détermination.
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SOMMAIRE
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ACTUS LOCALES
24/Propriété industrielle
La CCIV vous guide
Des ateliers pour mieux se protéger à l’international
17/Alternance
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ACTUS COMMERCE
6/Apprentissage
Un vivier de compétences pour les métiers d’aujourd’hui et de demain 9/Tremplin Entreprises
Des entrepreneurs rencontrent des investisseurs 10/PDIE
Roissy ouvre des pistes
La génération Y fait débat
L’ESSENTIEL
Recherche et innovation : deux dispositifs avantageux pour les PME
18/Mercure et Panonceau d’or
ACTUS
33/Plato :
Des commerçants se distinguent
Pour une reprise en douceur 36/Formation continue
27/Le Bourget
Les entreprises franciliennes en « pôle position »
20/Commerce non sédentaire
35/École des managers
Zoom sur les stages à venir
À la CCIV, un guichet unique pour vos formalités
BAROMèTRE
Agenda, rencontres du créateur
ACTUS INDUSTRIE
RÉSEAUX
JURI-INFOS
37/Pratique 30/Tableau de bord économique
32/COAXION Yvelines :
22/International
des échanges prometteurs
La CCIV renforce son dispositif d’accompagnement
38/La distribution des dividendeS
15/Immobilier d’entreprise
Un observatoire pour les Yvelines et le Val-d’Oise
8 N° 122 mai-juin 2011
N° 122 – mai 2011
Magazine de la Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines
APPRENTISSAGE
UN VIVIER DE COMPÉTENCES POUR L’ENTREPRISE
PDIE :
ROISSY OUVRE DES PISTES INTERNATIONAL :
UN DISPOSITIF RENFORCÉ
Le Courrier économique, journal bimestriel d’information et d’action de l’opinion socio-économique • Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines • 21, avenue de Paris, 78021 Versailles Cedex (Tél. : 01 30 84 78 78)
Directeur de la publication : Michel Delamaire
de Fontenioux, Pierre Seisson
• Directeur de la rédaction : Karine Michel
• Publicité : HSP Christian Delarette Tél. : 01 55 69 31 00.
• Rédacteur en chef : Frédéric Gaudichon
• Conception : samourai.fr
• Rédaction : Nicolas Demare, Martine Bousquet, Stéphane Marcovik, Agnès Noël, Patricia Coignard,Christine Cornevin, Alexis
• Réalisation : Scoop Communication • Impression : ETC, avenue des lions,
Sainte-Marie-des-Champs, B.P. 198, 76196 Yvetot Cedex. Tél. : 02 35 95 06 00. • N° ISSN : 0752-1855 • Crédits photos : Getty Images, Renault, Fred Gaodi, Paris Nord 2, ADP, Air France, Philips, CRIF, PSA, ARIV, Fotolia, Presse sport ASO, Dominique Martinelli
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6 ACTUS
Renaud Nadjahi, vice-président Yvelines de la CCIV, président de la commission Formation initiale : « L’apprentissage est un investissement pour l’ensemble des acteurs : entreprises, centres de formation, compagnies consulaires. Pour qu’ensemble, nous continuions d’avancer, nous restons vigilants face aux nouvelles mesures de financement. »
APPRENTISSAGE
UN VIVIER DE COMPéTENCES POUR LES MéTIERS D’AUJOURD’HUI ET DE DEMAIN La rentrée de septembre 2011 approche et c’est l’heure pour de nombreux jeunes qui ont choisi la voie de l’alternance de trouver une entreprise d’accueil. Un mode de formation et d’embauche qui présente de nombreux avantages aussi bien pour l’apprenti que pour l’employeur. Décryptage.
N
«
ous sommes, précise Renaud Nadjahi, vice-président de la CCIV et président de la commission Formation initiale, le premier formateur d’Île-de-France en termes d’apprentissage avec plus de 6 000 jeunes en formation chaque année. Forts de notre connaissance du tissu économique et de notre adhésion aux besoins des entreprises, nous proposons une grande diversité de cursus. Une entreprise a l’assurance de trouver chez nous la compétence métier qu’elle recherche. » Au sein de ses écoles, la CCIV forme en apprentissage du CAP au bac + 5 dans pratiquement toutes les fonctions : tertiaire, industrie, marketing, développement durable, vente, BTP, travaux publics, écoconstruction… « De plus, souligne Renaud Nadjahi, nous sommes dans une logique d’innovation pédagogique. Nous ouvrons, mettons en veille ou réactivons nos programmes en fonction des besoins des marchés. Ainsi, nous avons récemment créé des formations dans les domaines
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de l’environnement, du développement durable, de l’informatique et de l’électronique embarquées… »
L’apprentissage, de vraies compétences en jeu Le rôle de la CCIV est là : faciliter l’adéquation entre les profils d’apprentis proposés et ceux recherchés par les entreprises. Responsable de l’apprentissage pour ERDF au sein de l’unité Réseau Électricité Îlede-France Ouest, Dorothée Bruckert s’apprête à accueillir 34 nouveaux alternants à la rentrée 2011, soit environ 6,9 % de l’effectif de l’unité. « Mon unité, précise-t-elle, a depuis longtemps recours à l’alternance car l’apprentissage est un excellent moyen de formation à nos métiers. Ces jeunes sont en prise directe avec le terrain sachant qu’être électricien chez ERDF nécessite des savoir-faire particuliers. Nous recherchons essentiellement des bac pro ELEEC et des BTS électrotechniques pour former aux métiers
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de techniciens intervention réseau et de techniciens exploitation réseau. Nous avons nos propres CFA mais travaillons également avec des CFA externes. L’apprentissage n’est qu’une première étape car la formation professionnelle se déroule tout au long de la carrière. Il existe de véritables opportunités de parcours professionnel chez ERDF. » L’apprentissage est également au cœur des préoccupations de Marchal Technologies, un groupe spécialisé dans des offres de logistique globale intervenant à l’échelle européenne. « Notre société, explique Brigitte Marchal, directrice de cette entreprise, a été créée en 1981 et dès 1986 nous prenions des apprentis dans notre école interne. Pour 2011, nous comptons embaucher plus d’une dizaine d’apprentis. Nous avons développé des compétences pointues dans les domaines du transport et de la manutention, regroupées dans le concept novateur de la “manutique”. Notre objectif à terme est l’embauche de ces jeunes. »
De nouvelles mesures supplémentaires Cependant, avec 1/3 des jeunes formés en alternance en France (contre 2/3 en Allemagne), ce mode de recrutement peine à trouver sa place dans notre pays. Le gouvernement cherche à favoriser le recours à l’apprentissage visant 800 000 alternants en 2015 contre un peu moins de 600 000 actuellement. En décembre dernier, il a annoncé des mesures incitatives dont les décrets d’application devraient sortir prochainement. Les principales nouveautés portent sur le relèvement du quota d’alternance et l’exonération des charges sociales. Ainsi, les entreprises de 250 salariés et plus ont désormais une obligation d’embaucher un quota de 4 % d’alternants parmi leur effectif moyen annuel (contre 3 % précédemment). Celles qui dépasseront ce quota, et dans la limite d’un quota de 6 % maximum, se verront accorder pour toute nouvelle embauche une prime de 400 € par contrat et par an. A contrario, celles qui n’atteignent pas le quota seront pénalisées d’un malus modulable en fonction de l’effectif atteint. Les entreprises de moins de 250 salariés bénéficieront également d’une exonération de charges pendant 1 an.
Le recrutement, une étape clé de la réussite Mais, au-delà des apports financiers, l’importance pour l’entreprise est de recruter le bon apprenti au bon poste. « Nous disposons, souligne Renaud Nadjahi, dans nos écoles de chargés de relations
entreprises qui jouent le rôle d’interface entre les jeunes et les entreprises et, dans le cadre du plan de développement de l’apprentissage du gouvernement, la CCIV a recruté trois développeurs de l’apprentissage chargés de promouvoir l’apprentissage auprès des entreprises. » Par ailleurs, chaque année, la Chambre invite ses entreprises partenaires à rencontrer les apprentis sélectionnés dans le cadre de Forums Emploi Apprentissage (voir encadré). Un service apprécié qui permet aux recruteurs de gagner du temps. « Je compte participer à ces forums pour présenter notre groupe, affirme Brigitte Marchal . Jusqu’à maintenant, nous avons travaillé avec des écoles axées sur le transport, or nous nous ouvrons sur des métiers plus pointus, plus technologiques et nous avons besoin d’apprentis aptes à migrer vers ces nouvelles missions. Partenaire de la CCIV, j’attends que tout le monde joue le jeu : les apprentis par leur motivation à accompagner notre évolution, la CCIV par sa capacité à adapter ses écoles à notre développement, notre entreprise par son aptitude à offrir des perspectives d’avenir. » Une projection dans le temps partagée par Dorothée Bruckert : « Le recrutement est une étape délicate aussi pour les candidats qui ne sont pas toujours bien formés aux entretiens d’embauche. On ne peut que les inviter à mieux se préparer. De plus, nous essayons que nos recrutements reflètent la diversité de la société dans laquelle nous évoluons. Nous nous heurtons à des filières techniques où les filles manquent à l’appel. Avis aux candidates ! » ■
Les écoles de la CCIV en chiffres : - 16 écoles - 400 métiers - 200 formations dont 25 nouvelles proposées à la rentrée 2011 - 87 % des apprentis embauchés dans les 6 mois qui suivent l’obtention de leur diplôme - 86,2 % de réussite aux examens
Contact CCIV : Patrick Le Bihan au 01 39 23 70 68 ou plebihan@versailles.cci.fr
Forums Emploi Apprentissage En mai et juin, la CCIV organise dans ses écoles des journées de rencontres entre les apprentis et les entreprises, dédiées au recrutement. Dates des prochains forums : • 26 mai : IFA de Gonesse • 27 mai : IFA Pierre Salvi • 6 juin : IFA Adolphe Chauvin • 9 juin IFA Robert Delorozoy, IFA de Rambouillet, CFA d’Alembert, ITIN/ESCIA, ITEVEC • 16 juin : CFA UPMC • 24 juin : Groupe ISIPCA • 30 juin : Sup de V • 8 juillet : Spécial environnement - IFA Robert Delorozoy, IFA de Rambouillet et CFA d’Alembert. Date à déterminer pour l’IFABTP. Le courrier économique • N° 122 mai 2011 • www.versailles.cci.fr
8 ACTUS
L’ALTERNANCE À L’UNIVERSITÉ
UNE FORMULE QUI FAIT ÉCOLE
L’apprentissage à la fac : petit à petit, l’idée a fait son chemin. Fruit d’un mariage réussi entre le monde universitaire et le monde de l’entreprise, le CFA UPMC (Université Pierre et Marie Curie) qui vient de fêter ses 20 ans d’existence en est la parfaite illustration.
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n 1991, L’Université Pierre et Marie Curie (UPMC-Paris VI) cherche un partenaire pour développer l’apprentissage au sein de son établissement. La Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines, forte de son expérience dans ce domaine, n’hésite pas à franchir le pas et à s’impliquer dans ce projet. Créer un CFA intégré dans une université : l’idée était pourtant plutôt audacieuse à l’époque. Une initiative pionnière que tous les protagonistes ont tenu à rappeler, le 24 mars dernier, à l’occasion de la commémoration du 20e anniversaire de l’école. Plus de 200 personnes, élus, responsables d’entreprises, enseignants, jeunes, se sont retrouvés dans un climat festif autour de l’ensemble des présidents et des directeurs depuis son origine. L’événement méritait d’être marqué. Comme l’ont rappelé Jean-Charles Pomerol, président de l’Université Pierre et Marie Curie, et Yves Fouchet, président de la CCIV, dans leurs allocutions, le défi était de taille, le rapprochement novateur et ambitieux : proposer aux étudiants une offre de formation en alternance leur permettant d’acquérir une expérience professionnelle en préparant un diplôme universitaire.
Le CFA UPMC forme plus de 350 apprentis dans 17 formations universitaires de bac + 2 à bac + 5.
L’alternance : une autre voie pour réussir Cette innovation au sein de l’université a permis de développer, au fil des années, des filières d’excellence. 20 ans plus tard, le CFA UPMC forme plus de 350 apprentis dans 17 formations universitaires de bac + 2 à bac + 5 avec des taux d’insertion professionnelle remarquables : plus de 97 % de réussite aux examens ; plus de 90 % d’insertion professionnelle 6 mois après l’obtention du diplôme. Le CFA a favorisé le développement de synergies
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entre le monde de l’entreprise et celui de l’université et créé un bel esprit de partenariat. « L’objectif que nous nous sommes fixé tout du long de ce projet, souligne Guy Champagne, président du Comité d’orientation du CFA UPMC, est de respecter les spécificités de chacun, afin de parvenir à créer un véritable ascenseur social pour les jeunes apprentis de nos filières. Un partenariat équilibré et respectueux s’est mis en place. Tout ce qui est pédagogique et adaptation des enseignements est du ressort de l’UPMC, tandis que la CCI prend en charge l’ensemble de la partie “relations avec les entreprises”. Tout au long de ces années, nous nous sommes efforcés de prendre le meilleur chez les deux partenaires, dans un contexte de dialogue permanent, chacun cherchant à s’enrichir des forces de l’autre. »
Ascenseur social Guy Champagne se félicite également que ce partenariat ait pu contribuer efficacement au fonctionnement de l’ascenseur social : « C’est le cas notamment au travers des licences professionnelles mais surtout de l’IFITEP (Institut de formation d’ingénieurs en techniques électroniques de Paris), aujourd’hui devenu spécialité E2I et rassemblé au sein de Polytech. Cette formation d’ingénieurs hors normes, première filière créée dans le cadre du CFA, a réussi le challenge de ne recruter que des bacheliers technologiques et d’en faire, en cinq ans, des professionnels reconnus, recherchés par les entreprises, tant par les grands groupes que par les PME, premières créatrices d’emplois. » Mission réussie donc pour ce CFA universitaire, et porte ouverte à de nombreux projets dans les années à venir. ■
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Tremplin Entreprises
Des entrepreneurs rencontrent des investisseurs Dans le cadre de sa stratégie d’accompagnement en matière de financement, la CCIV s’associe à Tremplin Entreprises, manifestation qui met en contact des entreprises à fort potentiel et les principaux acteurs français du capital-risque.
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rganisé depuis 1999 par l’ESSEC et le Sénat avec le concours de la CCIV, Tremplin Entreprises permet à des entrepreneurs de présenter leurs projets et leurs besoins de financement à des investisseurs susceptibles de les accompagner. Plusieurs centaines de dossiers ont encore été déposés cette année par des entreprises à la recherche de fonds pour financer leur démarrage opérationnel, le développement et la commercialisation de leurs produits ou encore pour élargir leur tour de table et, par exemple, s’ouvrir à l’export. Tous les projets innovants, qu’ils comportent ou non une forte composante technologique, ont pu concourir.
Le 4 juillet prochain, une vingtaine de lauréats seront ainsi invités à se présenter, dans les locaux du Sénat, devant un parterre de plusieurs centaines d’investisseurs. Ils disposeront alors de quelques minutes pour exposer la nature de leur projet, convaincre de son potentiel et exprimer leurs besoins de financement. Tout au long de la journée, les chefs d’entreprise bénéficieront, en outre, d’espaces pour rencontrer, en tête à tête, leurs potentiels financeurs. Quatre grands prix dotés d’un montant de 10 000 € récompenseront enfin les entreprises les plus prometteuses dans les domaines « énergies, matériaux et composants », « logiciels et systèmes », « sciences de la vie » et « Internet et services ». La CCIV assure la coprésidence du comité de sélection de cette dernière catégorie.
entreprise lauréate du Grand Prix Sciences de la Vie 2010. « Des opérations comme Tremplin Entreprises ou les rencontres Finance Innov, créées à l’initiative des CCI franciliennes pour aider des entreprises à franchir le cap de l’amorçage, répondent à des besoins exprimés par les porteurs de projet et les PME », explique Gérard Bachelier, vice-président de la CCIV. Le partenariat noué avec Tremplin Entreprises s’inscrit donc clairement dans la stratégie d’accompagnement développée par la CCIV qui dispose désormais d’un savoir-faire reconnu pour orienter les porteurs de projet vers les offres de financement les mieux adaptées. Par ailleurs, pour faciliter le parcours des entrepreneurs, la Communauté des Financeurs des Yvelines a mis en place des outils accessibles en ligne comme des fiches présentant les différents acteurs du financement et leurs prestations. Une structure similaire devrait être créée au cours des prochains mois dans le Val-d’Oise. ■ Contact CCIV : gfrobert@versailles.cci.fr
Tremplin Entreprises se conçoit comme un lieu de rencontre où se bâtissent des projets d’avenir. « Tremplin nous a apporté de la visibilité mais aussi des contacts qui en ont eux-mêmes initié d’autres dans la sphère des investisseurs », nous confiait d’ailleurs Sébastien Perrin, l’un des fondateurs de MA.I.A Woundcare, société spécialisée dans la conception de pansements thérapeutiques et
Internet : Tremplin Entreprises : www.tremplin-entreprises.senat.fr/ Communautés de financeurs des Yvelines : www.versailles.cci.fr/ Communaute-des-financeurs-Yvelines-18336045
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10 ACTUS
PDIE
Roissy ouvre des pistes Les distances parcourues en Île-de-France en voiture individuelle ont augmenté de 77 % en 25 ans, jusqu’à atteindre 100 millions de km/ jour (distances à vol d’oiseau) : la moitié font moins de 3 km, les deux tiers moins de 5 km.
5 entreprises, avec le soutien de la CCIV, ont donné naissance à « R’Promobilité », le 1er Plan de déplacement interentreprise du bassin aéroportuaire de ParisCharles de Gaulle.
L
es entreprises signataires de la charte (Aéroports de Paris, Air France, CIF Keolis, FedEx et Le Groupe La Poste avec le Hub-Courrier de Roissy et la PIC Paris Nord) représentent environ 50 % des effectifs de la plate-forme aéroportuaire de ParisCharles de Gaulle, un territoire dynamique et multimodal sur lequel la mobilité est perçue comme une qualité primordiale au développement des espaces,
PDE et PDIE en bref Un Plan de déplacement d’entreprise (PDE) conçoit et coordonne un ensemble de mesures visant à optimiser les déplacements liés aux activités professionnelles et aux déplacements domicile-travail. Le principe directeur : favoriser l’usage des modes de transport alternatifs à la voiture individuelle comme les transports en commun, le vélo, le covoiturage, les véhicules propres, voire la marche à pied ; proposer des formations à la sécurité routière et l’écoconduite ; valoriser l’usage de la visioconférence, du télétravail, des bureaux de passage. Les Plans de déplacements interentreprises (PDIE) permettent une réflexion collective, globale, et un dialogue constructif avec les différentes parties prenantes d’un territoire. La mutualisation des efforts des entreprises a pour ambition de répondre de manière plus efficace aux enjeux majeurs pour ce territoire en matière de mobilité.
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au bien-être des salariés et des voyageurs ainsi qu’à la compétitivité des entreprises. « Aujourd’hui, c’est globalement 90 000 personnes qui travaillent directement sur la plate-forme de Roissy-CDG, demain ils seront 120 000, sans compter les fournisseurs et les clients. Air France a lancé, dès 2007, un Plan de déplacement d’entreprise afin de proposer de nouveaux services de mobilité à ses collaborateurs, souligne Pierre Caussade, directeur Environnement et Développement durable chez Air France. D’autres entreprises du bassin étaient aussi engagées dans une démarche similaire. La nécessité de regrouper nos actions, de mutualiser nos efforts et d’avoir une démarche collective s’est vite imposée. » Dès l’origine du projet, les partenaires ont souhaité associer la CCIV pour coordonner leur action. « La problématique des transports est une constante dans notre détermination à apporter aux entreprises les meilleures conditions pour exercer leur activité, souligne Frédéric Vernhes, 1er vice-président de la CCIV et président de la délégation du Val-d’Oise. En effet, des conditions d’accès difficiles, des embouteillages et des dysfonctionnements des infrastructures de transports en commun constituent un frein à l’accès à l’emploi des populations, pénalisent le recrutement des entreprises et pèsent sur leur productivité. Et je ne parle pas des coûts, du temps perdu, des risques d’accident, des nuisances en matière de pollution… Autant de raisons qui justifient une recherche active de solutions. Notre Chambre, il est
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vrai, avait déjà une bonne expérience sur le sujet. Elle accompagne depuis 2007/2008 cinq PDIE sur Vélizy et Saint-Quentin-en-Yvelines. Ils comptent parmi les plus importants de la région, en nombre d’entreprises impliquées (1 400) et de salariés concernés (environ 70 000). »
Un diagnostic et un plan d’actions sur 3 ans Au cours de l’année 2010, un diagnostic a été construit avec le concours des entreprises et de la Chambre de commerce et d’industrie. Principaux éléments d’enseignement de cette enquête établie à partir d’un panel de 38 000 salariés : plus de 70 % des salariés résident dans les départements adjacents à la plate-forme (Val-d’Oise, Seine-et-Marne, Seine-Saint-Denis, Oise) et seulement 13 % sur Paris. Par ailleurs 65 % des effectifs travaillent en horaires décalés ce qui donne une caractéristique particulière à la plate-forme Roissy-CDG et influe fortement sur les logiques de déplacement. L’étude souligne également que les zones PDIE prédéfinies sont inégalement pourvues en offre de transport en commun et que la qualité moyenne de cette offre n’est pas satisfaisante. À titre d’exemple, la ligne structurante du RER B desservant la plate-forme aéroportuaire draine environ 300 000 usagers (section nord de la ligne) par jour. Cette ligne est arrivée à saturation, ce qui impacte significativement le confort des voyageurs aux heures de pointe. La Charte « R’Pro Mobilité » signée le 7 avril dernier et le plan d’action sur 3 ans qui lui est associé s’inscrivent dans la droite ligne de ce diagnostic. Développer la mutualisation des moyens interentreprises, renforcer l’attractivité des transports collectifs, réduire les déplacements inutiles, encourager l’usage des « circulations douces » et un emploi raisonné de l’automobile…, telles seront les principales pistes d’orientation de ce plan d’action. « La mise en place d’un PDE, et, à plus forte raison, d’un PDIE, répond à une logique de développement durable : si les bénéfices sont d’ordre économique – l’entreprise peut, par exemple, diminuer les coûts imputés aux transports, optimiser son fonctionnement à travers ses déplacements et donc augmenter sa productivité –, la démarche, à la fois responsable et citoyenne, est un plus en termes d’image, précise Frédéric Vernhes. Le nom de R’Promobilité
fait d’ailleurs référence au dispositif mis en œuvre par le Conseil régional Île-de-France et l’ADEME pour favoriser une mobilité responsable dans les entreprises et les collectivités locales. Je crois que nous pouvons tous nous féliciter aujourd’hui de la volonté qui a présidé à l’élaboration du PDIE du bassin aéroportuaire de Paris-Charles de Gaulle. » Loin de vouloir se cantonner à un « club des cinq », la charte R’Promobilité est ouverte à toutes les entreprises de la zone aéroportuaire qui souhaiteraient améliorer la vie et le transport de leurs collaborateurs et l’accessibilité de leur lieu de travail et élargir leurs possibilités de recrutement. ■ Contact CCIV : Anna Pautard, chargée de mission Aménagement-Transport : 01 30 84 79 46 ; apautard@versailles.cci.fr
Le bassin aéroportuaire Paris-Charles de Gaulle, c’est : - le premier aéroport européen par le trafic fret et le second aéroport européen pour le trafic passager, - le point de convergence d’un réseau autoroutier et routier important, d’une ligne TGV, d’un réseau RER et de bus, - p rès de 90 000 emplois - e t environ 650 entreprises fonctionnant pour un bon nombre en 24 h / 24.
Autour de Frédéric Vernhes, Pdt de la délégation du Val-d’Oise (au centre sur la photo), les cinq signataires de la Charte « R’Promobilité » : Didier Hamon, Directeur de l’environnement et du développement durable (Aéroports de Paris), Bertrand Lebel, Directeur général adjointOrganisation et développement durable (Air France), JeanOlivier Ehkirch, Directeur (Courriers d’Îlede-France), Marc Menant, Directeur général des opérations pistes (FedEx Express), et Yves Xemard, Directeur général adjoint, Directeur Industriel-Courrier (La Poste).
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12 ACTUS
Aménagement du Grand Roissy
Quel avenir pour le territoire ? Quelles grandes orientations retenir pour les vingt ans à venir afin de mettre en cohérence le développement du Grand Roissy ? C’est tout l’objet du débat mené par le comité de pilotage constitué dans le cadre de l’élaboration du schéma d’aménagement de ce territoire. Synthèse des premiers débats.
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ans le cadre de la mission qui lui a été confiée par le gouvernement, le préfet de la région Île-de-France a réuni en 2009 et en 2010 les différents acteurs du territoire du Grand Roissy pour mettre en œuvre collectivement les orientations du rapport DERMAGNE *. L’objectif : concevoir un développement durable du territoire, conforme au souhait du président de la République. Les commissions qui se sont réunies ont permis de faire entendre la voix des élus et autres représentants territoriaux du Grand Roissy. Des mesures importantes notamment sur les thématiques « nuisances sonores » et « transports - déplacements » ont été obtenues.
Plus de cohérence : un impératif Ces différents échanges ont également fait ressortir un manque de cohésion des différents projets de développement et études lancées par les territoires, notamment celles inhérentes au Grand Paris, autour des futures gares du projet de métro automatique. Pour apporter davantage de cohérence, la Préfecture de région a lancé en septembre 2010 une « étude d’orientations et schéma d’aménagement durable du grand territoire de Roissy ». Pour cette étude, c’est le groupement d’urbanistes et d’architectes « ACADIE, Güller et Güller et Portzamparc » qui a été retenu. Pour suivre l’avancée des réflexions, un comité de pilotage a été mis en place et se réunit régulièrement. Frédéric Le courrier économique • N° 122 mai 2011 • www.versailles.cci.fr
Vernhes, le président de la délégation du Val-d’Oise à la CCIV, en est membre. Après une première phase portant sur la description et les caractéristiques de ce grand territoire dans toutes ses composantes, les urbanistes travaillent désormais à l’élaboration d’un scénario prospectif dit « scénario jouable ». Celui-ci s’articule autour de quatre orientations stratégiques : organiser un système territorial pluriel et ouvert, répondre aux défis de la performance métropolitaine, de l’efficacité fonctionnelle et de la qualité urbaine, prendre place dans la métropole capitale, instaurer une méthode capable de mettre en œuvre un projet partagé. De manière plus pragmatique, des principes d’aménagement traitant du développement de la polarisation autour des nœuds de transport en commun, de la densification de l’habitat, de la valorisation des espaces ouverts, de la requalification de la ville et des zones d’activités ont été esquissés. « La CCIV suit de près cette étude et réaffirme l’importance de la prise en compte des besoins des entreprises, notamment en matière de qualité des zones d’activités et d’accessibilité, en insistant sur l’élaboration d’un projet routier d’ampleur pour désengorger le trafic », indique Frédéric Vernhes. Prochaine étape : validation du scénario prospectif en juin. ■ * Du 4 février 2008.
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14 ACTUS
Liaison Nouvelle Paris-Normandie (LNPN)
À la recherche de la meilleure voie
Quel est le meilleur tracé possible pour la future ligne ferroviaire à grande vitesse ? L’ARDIES Val-d’Oise, appuyée par la CCIV et la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise a mené l’enquête.
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elier Paris-Le Havre en 1h15, soit un gain de 45 minutes par rapport à aujourd’hui, pour doter la capitale d’un port, à l’instar d’Anvers et de Rotterdam : le projet présenté par l’architecte Antoine Grumbach, dans le cadre du Grand Paris, fait écho à l’idée lancée au début du XIXe siècle par Napoléon. Le Grenelle de l’Environnement a ancré ce désir dans une réalité, assortie d’une échéance de mise en service entre 2017 et 2025. Cette nouvelle ligne à grande vitesse (LGV) Paris-Nanterre-MantesRouen, avec la gare Saint-Lazare comme terminus, requière une modernisation et une fiabilisation des liaisons entre Paris et Mantes. « Le mélange des flux routiers, ferrés et fret interrégionaux et franciliens, ajouté à l’ancienneté des infrastructures, aboutit à une situation parmi les plus déqualifiées et dégradées de la région parisienne, confirme François Bellini, vice-président de la CCIV. La solution passe par une séparation des flux. Et la nouvelle ligne Paris-
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Normandie ne peut pas faire abstraction de cette nécessité d’améliorer le RER E. »
Étude conjointe sur le tracé de la LGV : quelles conclusions ? Le tracé actuel passant par Mantes, bien que structurant pour les territoires, oublie Cergy-Pontoise. Pour soutenir les différents arguments en faveur d’un raccordement à ce pôle économique et universitaire incontournable de l’Île-de-France, l’ARDIES Val-d’Oise, appuyée par la CCIV, la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise et la FRTP a mené une étude consacrée au potentiel et à la performance d’un tracé alternatif sur le développement de ce secteur. « Une infrastructure de transport, par sa capacité à interconnecter de plus en plus de personnes dans un temps donné, crée de la valeur et de la richesse. Nous avons donc décidé de faire “tourner” les trois hypothèses de tracés, celui du gouvernement qui passe par la rive gauche de la Seine avec un embranchement vers Caen, et ceux que nous défendons, à savoir soit Le Havre-Rouen-Cergy-Pontoise, Paris-Charles de Gaulle avec un décrochage vers La Défense, soit un tracé mixte, qui propose de completer la rocade LGV francilienne au nord par une liaison au départ de Mantes vers l’aéroport Charles de Gaulle via Cergy-Pontoise connectant ainsi la LNPN au réseau des TGV. Nous avons pour ce faire utilisé une méthodologie reprenant une directive de 2004 du ministère du Transport », explique François Bellini. Les résultats, attendus courant juin, feront l’objet d’une importante communication. ■
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dans les Yvelines et le Val-d’Oise
Un observatoire de l’immobilier d’entreprises La CCIV souhaite fournir une analyse du marché de l’immobilier d’entreprises aux collectivités locales et aux professionnels du secteur.
L
e Val-d’Oise et les Yvelines ont traversé en 2010 une période difficile en matière d’immobilier d’entreprises à l’instar d’ailleurs d’autres territoires franciliens. Afin de préciser la situation et donner des éléments d’aide à la décision aux acteurs locaux, et notamment aux communes et aux communautés d’agglomération, la CCIV a mis en place un observatoire de l’immobilier d’entreprises, lequel est adossé au Club des acteurs de l’immobilier et à la bourse des locaux, un service en ligne d’offres de bureaux et de locaux d’activités disponibles. « La note de conjoncture que nous produisons porte non seulement sur l’immobilier de bureaux mais aussi sur les locaux d’activités et les entrepôts, un domaine peu étudié jusqu’ici », souligne PierreJean Baudey, élu de la CCI en charge de l’immobilier et de l’implantation d’entreprises auprès de la CCIV. D’autre part, l’analyse est menée au niveau de territoires finement circonscrits, douze au total sur l’ensemble des deux départements. « Nous répondons ainsi aux demandes des collectivités qui disposaient jusque-là d’informations partielles sur des secteurs comme le Vexin ou le Sud Yvelines », précise Pierre-Jean Baudey. Les grandes lignes de cette analyse établie au niveau de « micro-territoires » mettent d’ailleurs en évidence des points communs, une conjoncture peu porteuse, mais aussi des diversités de situations. « Les collectivités locales pourront s’emparer de l’information qualifiée que nous leur fournissons afin d’observer ce qui se passe sur les différents secteurs et s’interroger sur les actions à mener pour favoriser l’attractivité de leur propre territoire », poursuit Pierre-Jean Baudey. La CCIV compte par ailleurs approfondir son partenariat avec les professionnels de l’immobilier et les collectivités locales sur des thématiques comme l’offre de services aux entreprises ou l’immobilier Haute Qualité Environnementale. Des visites de
bâtiments remarquables devraient ainsi être organisées prochainement.
Conjoncture : vieillissement du parc et insuffisance de production neuve Depuis 2008 et le début de la crise, les investisseurs se montrent frileux et aucune opération n’a été engagée en blanc sur nos deux départements. La capacité de nos territoires à renouveler leur offre de bureaux devient sensible d’autant plus que la réglementation issue du Grenelle de l’Environnement accentue l’obsolescence du parc existant. Les taux de vacance relevés sur les principaux marchés que sont Vélizy, Saint-Quentin-en-Yvelines et surtout Cergy-Pontoise sont en augmentation. À contrecourant du contexte général, 65 000 m2 de bureaux neufs ont trouvé preneurs sur le secteur Argenteuil/ Bezons, une offre adaptée à la demande et rendue d’autant plus séduisante que le tramway est attendu prochainement. Le marché des locaux d’activités et des entrepôts est plus dynamique notamment dans l’est du Val-d’Oise où la qualité de l’offre logistique attire de nouvelles entreprises. Pour les bâtiments d’activités et les entrepôts, le Mantois, SaintQuentin-en-Yvelines et Cergy-Pontoise conservent une réelle attractivité. Notons enfin que la demande est partout orientée vers de petites surfaces. ■ Contact : Direction de l’Urbanisme et de l’Aménagement de la CCIV. Tél. : 01 30 84 79 43
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16 ACTUS
Apprentis en cuisine comme à l’écran Dans le cadre de l’opération régionale « Lycéens et apprentis au cinéma », plusieurs apprentis d’une école de la CCIV, l’Institut de formation par alternance de la restauration (Saint-Gratien), ont organisé le 29 avril une soirée « 7e art » intitulée « L’IFA fait son cinéma » sur le thème de « la quête d’identité ». Au menu de la soirée, des visionnages, des débats et au final des petits fours préparés comme il se doit par les apprentis de l’école. La région a salué cette initiative et a récompensé les 20 élèves et leurs 3 formateurs en leur offrant un séjour de 3 jours au festival de Cannes. C’est la première fois qu’une classe de CFA est ainsi primée dans le cadre de cette opération !
© Dominique Martinelli
31e Festival d’Auvers-sur-Oise Le 31e festival international de musique d’Auvers-sur-Oise se déroulera du 4 juin au 7 juillet 2011. En ouvrant les pages de sa quatrième décennie avec le grand pianiste Nelson Freire, ce festival reste toujours attentif à l’exigence, l’audace et l’excellence dans les lignes qu’il s’est fixé : création, diffusion, formation déclinées à travers la voix, le piano et la musique de chambre de Bach à Richard Dubugnon qui devient ainsi le 10e compositeur invité du Festival.
S’implanter dans les Yvelines et/ou le Val-d’Oise : suivez le guide !
V
ous êtes un créateur ou une jeune entreprise ? Vous cherchez un lieu adapté pour vous implanter sur le territoire ? Pour vous aider dans votre recherche, la CCIV vient de rééditer deux guides départementaux consacrés aux incubateurs, pépinières, hôtels d’entreprises, sociétés de domiciliation, centres d’affaires et ateliers locatifs dans les Yvelines et le Val-d’Oise. ■ Vous pouvez télécharger ces guides à partir du site Internet de la CCIV : Yvelines : www.versailles.cci.fr/documents/21312044/PEPINIERES_CCIV78.pdf Val-d’Oise : www.versailles.cci.fr/documents/21312047/PEPINIERES_CCIV95.pdf
Contact et information : amenagement@ versailles.cci.fr
À vos clubs !
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e 95e Open de France se déroulera du 30 juin au 3 juillet au Golf national de SaintQuentin-en-Yvelines. Après une magnifique édition 2010 qui a vu la victoire de l’expérience avec l’Espagnol Miguel
Information et réservation : Tél. : 01 30 36 77 77 billetterie@festival -auvers.com Web : www.festival-auvers.com
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Angel Jiménez en play-off, l’Alstom Open de France, toujours installé parmi les plus gros tournois du circuit professionnel, s’annonce brillant. Des offres à destination des entreprises sont disponibles durant toute la
durée du Tournoi. Elles vous permettront d’exposer au sein des Arcades auprès d’un public de plus de 45 000 amateurs de golf, ou d’inviter vos clients ou collaborateurs dans des conditions privilégiées au sein du Club de l’Open. ■ Contact : A.S.O. Fabrice OLIVIER Responsable Commercial Tél. : 01 41 33 46 30 folivier@aso.fr Golf National 2, avenue du Golf 78280 Guyancourt Toutes les infos sur www.opendefrance.fr
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Recruter en alternance
la CCIV vous accompagne La Chambre de commerce et d’industrie de Versailles vient de publier un guide pratique sur l’alternance destiné aux employeurs.
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dapté aux besoins de recrutement des entreprises du territoire, ce mode de formation exigeant se veut avant tout en phase avec la réalité du terrain. L’apprentissage – voie d’excellence – permet à un jeune d’acquérir une qualification professionnelle sanctionnée par un diplôme ou par un titre certifié inscrit au Répertoire National des Certifications Professionnelles afin de faciliter son insertion professionnelle. C’est aussi pour l’employeur l’opportunité de : • transmettre son savoir-faire et pérenniser son expertise, • former un jeune aux métiers de l’entreprise, • recruter différemment les compétences dont vous avez besoin.
L’ouvrage édité par la CCIV présente de manière synthétique tout ce qu’il faut savoir sur le contrat d’apprentissage et le contrat de professionnalisation (public, rémunération, formalités…), le dispositif d’accompagnement mis en place par la Chambre et les différentes formations proposées dans ses écoles du CAP à bac + 5. La CCIV a fait depuis plus de 35 ans le choix clair de l’alternance et dispose, par l’ampleur de son dispositif, d’une expertise unique en matière d’apprentissage. ■ Vous pouvez télécharger ce guide à l’adresse suivante : www.versailles.cci.fr/documents/22586046/GuideEntreprises2011_CCIV.pdf
YVELINES : un DÉPARTEMENT PILOTE POUR L’ÉLECTRIQUE Coup d’envoi pour le projet test Seine Aval Véhicule Électrique (SAVE) qui verra la mise en exploitation d’une centaine de Renault électriques en Région Île-de-France.
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ne centaine de véhicules électriques Renault et Nissan (berlines et véhicules utilitaires légers) seront expérimentés par des clients particuliers et professionnels, sur le territoire de l’Opération d’Intérêt National Seine Aval, dans les Yvelines (51 communes et 5 intercommunalités). Ils disposeront d’une infrastructure de charge, aussi bien à domicile qu’en entreprise, et dans les parkings ou sur la voie publique. Le projet Seine Aval Véhicules Électriques (dit « SAVE »), qui regroupe Renault Nissan, EDF,
Schneider, Total, l’EPAMSA, l’ADEME, la Région Île-de-France et le Conseil Général des Yvelines, est la plus grande expérimentation sur les véhicules électriques de France. Les tests dureront jusqu’en juillet 2012 et représentent 23 millions d’€ de budget, dont 5 M€ apportés par l’ADEME, 0,7 M€ par le Conseil Général et le solde par la Région. L’analyse des retours d’expérience du projet servira au déploiement des infrastructures de recharge publiques et privées à venir. ■
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18 ACTUS COMMERCE
DES COMMERCANTS QUI SE DISTINGUENT À Conflans-Sainte-Honorine jusqu’au pays du Soleil-Levant, Jean-Marie Osmont conjugue avec succès tradition familiale et innovation. À Herblay, Johann Ros appuyé par une cinquantaine d’adhérents multiplie les initiatives de son union commerciale pour redonner du « peps » au commerce de centre-ville. Le Challenge national du commerce et des services les met tous les deux à l’honneur cette année.
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rganisé chaque année par l’Assemblée des Chambres Françaises de Commerce et d’Industrie (ACFCI), le Challenge du commerce et des services récompense et distingue les meilleurs commerçants et unions commerciales de France, sélectionnés sur les résultats financiers, l’innovation, la communication et la création d’emplois. Ce concours est placé sous le haut patronage du ministère de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi et du groupe Banque populaire. Cette année et pour sa 36e édition, deux candidats présentés et accompagnés par la CCIV, Jean-Marie Osmont (Conflans-Sainte-Honorine) et Johann Ros (Herblay), ont obtenu respectivement le « Mercure d’or » et le « Panonceau d’or ». Ces deux distinctions leur ont été décernées le 24 janvier dernier, à Paris, dans les locaux de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris.
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Jean-Marie Osmont : un air de famille « Je suis fils et petit-fils de boulanger pâtissier », souligne avec fierté Jean-Marie Osmont, fondateur de la chocolaterie-pâtisserie « Osmont » à Conflans-Sainte-Honorine comme pour mieux souligner sa fidélité à une certaine tradition familiale. Reconnu meilleur ouvrier de France à l’âge de 26 ans, il fait par la suite ses classes chez Marcel Derrien puis comme chef pâtissier au sein du prestigieux hôtel Ritz. « J’ai très vite cherché à créer ma propre entreprise, précise le lauréat du Mercure d’or. En septembre 1987, nous avons ouvert avec mon épouse la pâtisserie “Osmont” à ConflansSainte-Honorine, et en 2009 nous avons lancé une nouvelle boutique à Saint-Germain-en-Laye. » Osmont, c’est d’abord et avant tout une histoire de famille. En passant à la boutique, vous pourrez croiser non seulement Jean-Marie Osmont mais aussi son épouse Françoise et sa fille Claudia qui vous accueilleront d’un sourire, sans oublier Vincent, le fils qui gère le laboratoire de fabrication en attendant la reprise du flambeau familial. Le chocolatier-pâtissier compte à ce jour 18 salariés dont deux enfants du fondateur et a formé déjà plus de 50 apprentis. La maison se distingue par son savoir-faire et sa capacité de création. Un talent reconnu au-delà de nos frontières. En accueillant un stagiaire japonais, Jean-Marie Osmont ne se doutait pourtant pas que cela allait lui offrir un nouveau débouché international. Aujourd’hui et pour le compte d’une grande entreprise agroalimentaire nippone, Jean-Marie Osmont teste et améliore des pâtisseries « made in Japan ». Cerise
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sur le gâteau, les produits sont commercialisés au Japon sous l’appellation « Petite France » à son effigie et avec la mention : « Meilleur ouvrier de France ». Une belle reconnaissance !
Herblay : des commerçants décomplexés « Résiste, prouve que tu existes… » Cette phrase vient immédiatement à l’esprit lorsque l’on évoque l’action de l’Association des commerçants de centre-ville Herblay Boutiques récompensée cette année d’un Panonceau d’or. Créée en décembre 2002 et présidée par Johann Ros, directeur de l’agence immobilière « Cappeville Immobilier », l’association forte d’une cinquantaine d’adhérents a réussi à insuffler un réel dynamisme aux commerces du centre-ville et met régulièrement en place de nombreuses animations autour du commerce tout au long de l’année (marché de Noël, auto rétro, la foire à tout, concours de la plus belle vitrine, Téléthon, bal costumé des enfants…).
Et pour sortir des sentiers battus, les adhérents savent aussi parfois donner littéralement de leur personne. En 2010, l’association a ainsi créé l’événement en éditant un calendrier baptisé « Dieux et déesses du commerce », à l’image du célèbre calendrier des rugbymen du 15 de France. Les commerçants n’ont pas hésité à se mettre « à nu » sur un mode très humoristique. Vendu 5 € pièce, la totalité des bénéfices était reversée à une association d’aide à l’enfance. L’initiative a marqué les esprits. Toujours dans l’air du temps, l’association soutient Citébus, une action environnementale et écocitoyenne menée par la commune, qui incite les clients à utiliser une ligne de bus desservant le centre-ville. « Nous avons d’ailleurs récompensé le 1000e passager il y a quelques mois », précise le président de l’association Herblay Boutiques.
L’association offre aussi à ses clients des places de stationnement gratuites (30 min gratuites + 0,30 € la demi-heure supplémentaire), elle procède à un suivi régulier des problématiques d’urbanisme commercial, de sécurité et d’accessibilité en appui avec ses partenaires habituels : police, CCIV, mairie, pompiers… « Depuis la remise du prix, de nombreux commerçants souhaitent venir s’installer à Herblay, mais malheureusement nous n’avons plus de place pour le moment. Et je suis bien placé pour en parler ! » insiste Johann Ros.
Le rôle capital de la Chambre de commerce Tous les commerçants peuvent concourir à ce challenge (attention toutefois à certaines exceptions) mais seuls les plus solides ont une chance d’être soutenus par la CCIV. Peuvent se présenter ceux qui ont, sur le « papier », tous les atouts, notamment une bonne santé financière accompagnée d’un professionnalisme à toute épreuve (qualité des prestations, implication dans l’apprentissage, originalité commerciale…). Dès lors, « le candidat est soutenu personnellement pour le montage de son dossier, sa présentation, sa rédaction, par les personnels de la CCIV qui se transforment, en quelque sorte, en conseil en communication et vont mettre en valeur le candidat. Tout est bon pour attirer l’attention du jury national », souligne Guy Blanchart, vice-président de la Chambre de commerce. Le dossier est ensuite présenté au jury national, composé de techniciens du commerce, d’expertscomptables et de financiers. Celui-ci privilégie l’originalité, la réussite exceptionnelle de l’entreprise et le parcours de son dirigeant. Les deux lauréats 2011 sont unanimes. Sans le soutien et le professionnalisme des équipes de la CCIV, ils n’auraient sans doute pas pris part à ce Challenge. « Ils ont fourni un travail phénoménal », souligne Johann Ros. « J’ai été soufflé par les compétences de mes interlocuteurs. Ils m’ont demandé de leur fournir tous les documents nécessaires au dossier et se sont ensuite occupés de tout, bravo ! » précise, quant à lui, Jean-Marie Osmont. n
« Le candidat sélectionné est soutenu personnellement par la CCIV pour le montage de son dossier, sa présentation et sa rédaction », souligne Guy Blanchart, viceprésident de la Chambre de commerce.
Contact CCIV : Valérie Raffalli Conseillère commerce - hôtellerie - restauration - tourisme au 01 30 84 79 11 ou vragueneau@versailles.cci.fr
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20 ACTUS COMMERCE
Commerce non sédentaire
À LA CCIV, un guichet unique pour vos formalités Délivrées auparavant par les préfectures, les cartes de commerçants non sédentaires sont désormais attribuées par les Centres de formalités des entreprises (CFE). Une simplification administrative bienvenue.
L
a carte de commerçant non sédentaire est le sésame indispensable pour exercer une activité ambulante. Elle est obligatoire pour pouvoir être accepté par un placier sur un marché. Jusqu’à l’année dernière, les commerçants devaient réaliser leurs démarches dans deux lieux différents : ils obtenaient la carte à la préfecture et s’enregistraient au Registre du commerce dans les CFE. Maintenant, les CFE servent de guichet unique.
Limiter les abus Le précédent système pouvait laisser la porte ouverte à certains abus. Les préfectures délivraient en effet des attestations provisoires d’un mois pour permettre aux commerçants d’exercer, en attendant leur nouvelle carte. Quelques-uns ont pu s’installer sur les marchés sans s’être inscrits au Registre du commerce et donc sans être déclarés. Désormais, la délivrance de cette attestation est conditionnée soit par l’obtention de l’immatriculation au Registre du commerce et des sociétés (RCS), soit pour les auto-entrepreneurs par l’obtention du numéro SIREN. En plus de l’aide aux démarches administratives dispensée par le CFE, la CCIV propose aux commerçants ambulants les services de son Espace entreprendre. Les aspects réglementaires de l’activité, la structure juridique, les conséquences fiscales et sociales, les aides à la création…, toutes ces questions peuvent être abordées lors de réunions d’information gratuites « Vendre sur les marchés » qui ont lieu le mercredi dans le Val d’Oise. « Après être passés par cette réunion d’information, les commerçants sont prêts pour venir nous voir au CFE et se lancer dans l’activité », conclut Philippe Machado. ■ Le courrier économique • N° 122 mai 2011 • www.versailles.cci.fr
En pratique Il existe trois manières d’obtenir sa carte auprès du CFE : Physiquement : vous vous rendez directement à la CCIV pour déposer votre dossier. Vous pourrez y rencontrer un conseiller qui le diffusera auprès des organismes comme le greffe du tribunal, le service des impôts ou l’URSSAF. En ligne : rendez-vous sur www.cfenet.fr pour procéder à votre inscription en ligne. Par la poste : remplissez puis transmettez au CFE le formulaire Cerfa accessible sur le site de la CCIV (www.versailles.cci.fr rubrique formalités d’entreprises - la carte de marchand ambulant). Si vous souhaitez joindre l’Espace entreprendre : Par e-mail Pour les Yvelines : creation78@versailles.cci.fr Pour le Val-d’Oise : creation95@versailles.cci.fr Par téléphone Pôle info contact : 0820 078 095
Carte sécurisée Un décret du 18 février 2009 entré en vigueur depuis le 10 mars 2010 attribue désormais la délivrance de la carte de commerçant non sédentaire aux CFE. Parallèlement, la forme de la carte a été modifiée pour limiter les contrefaçons. Les nouvelles cartes sont désormais sécurisées, ce qui entraîne un surcoût et nécessite le versement de 15 euros. La durée de validité passe de 3 à 4 ans. En 2010, la CCI de Versailles Val-d’Oise/Yvelines a délivré 1 322 cartes de commerçants ambulants pour les deux départements.
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La santé et la beauté par les plantes C’est ce que propose Litsée, une jeune entreprise valdoisienne de vente en ligne. Pauline Dumail, sa fondatrice, a été récemment mise à l’honneur par la CCIV lors d’une soirée de la création d’entreprise.
«
L
itsée » est le nom botanique de l’huile essentielle de verveine yunan. C’est aussi le nom qu’a choisi Pauline Dumail lors de la création officielle de sa société en octobre 2010, cela après avoir testé son activité dans le cadre d’une auto-entreprise. « J’ai commencé par tester mon activité dans le cadre d’une autoentreprise, précise-t-elle. Pendant un an et demi, j’ai prospecté les comités d’entreprise pour la vente de produits de bien-être à base de plantes et puis, comme les
résultats étaient bons, j’ai décidé de franchir le pas », explique la jeune créatrice. C’est son choix pour une médication naturelle pratiquée en famille depuis une dizaine d’années qui l’a conduite, après une expérience au sein des Laboratoires DARPHIN et leurs cosmétiques aux plantes et essences aromatiques, à réaliser son projet de vente en ligne. Au catalogue : des produits naturels autour de la beauté, du bien-être et de la santé : huiles essentielles, fleurs de Bach, cosmétiques,
maquillage, compléments alimentaires... « Je propose également des ateliers à thèmes (cosmétiques, maquillage et huiles essentielles) au sein de mon showroom. » Couleur Caramel et Pranarom sont quelques-uns des fournisseurs de cette société déjà bien référencée sur la Toile et qui sera présente à la Fête de la Campagne les 21 et 22 mai prochain à Champagne-sur-Oise. ■
Pauline Dumail, créatrice de la société de vente en ligne « Litsée ».
www.litsee.com
Concours ARIV 2011
Les apprentis à l’honneur
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rganisé cette année en partenariat avec la Chambre de métiers et de l’artisanat du Val-d’Oise, le concours du meilleur binôme salle-cuisine de l’ARIV (Association des Restaurateurs Indépendants du Val-d’Oise) s’est déroulé le 21 mars dernier à l’Institut des Métiers de l’Artisanat (CFA) de Cergy. Présidé par Jean-Luc Pouteau, meilleur sommelier du monde en 1976 et 1983, ce concours est destiné à promouvoir l’apprentissage et à mettre en valeur les apprentis cuisiniers et serveurs en salle, ainsi que leurs maîtres d’apprentissage. Sept binômes ont ainsi participé à l’épreuve. Ils devaient concocter
un repas (entrée, plat et dessert) autour du thème du printemps et à base de produits locaux (fromage de chèvre de Chauvry, bière du Vexin, etc.). Le prix du meilleur binôme a été attribué à Maxime Sibilli et Antoine Toffin, tous deux apprentis au restaurant Le Cabouillet, à L’Isle-Adam, et formés à l’Institut de formation par alternance Adolphe Chauvin. Les deuxième et troisième prix dans cette même catégorie ont récompensé respectivement James Lala et Vincent Vallet, du restaurant Au Pavé de la Roche (Pontoise), et Romain Miranda, du restaurant Vin sur Vin (Ermont), et Rémy Phelpin,
de La Bonne Entente (Pontoise). Dans la catégorie meilleur cuisinier, c’est Alexandre La Fleur, apprenti à La Ferme d’Argenteuil, qui l’a emporté. Enfin, créé pour la première fois cette année dans le but de promouvoir davantage les métiers de service en salle, le prix du meilleur apprenti serveur est revenu à James Lala, du restaurant Au Pavé de la Roche. ■ ARIV : www.ariv.asso.fr/
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22 ACTUS INDUSTRIE International
La CCIV renforce son dispositif d’accompagnement La CCIV intensifie son engagement auprès des entreprises des Yvelines et du Val-d’Oise avec la création depuis février 2011 d’un nouveau rendez-vous : les permanences internationales. « Les CCI d’Île-de-France mutualisent leurs efforts pour aiguiller les entreprises sur les partenaires de la région intéressants pour elles (Commerce extérieur de la France, Conseil régional, COFACE, Ubifrance). De plus, nous communiquons un programme commun des actions de toutes nos CCI. » Bruno Didier, vice-président et trésorier de la CCIV, et coprésident du groupe de travail international de la CRCI Paris Île-deFrance.
A
vec seulement 24 % des PME françaises qui projettent un développement international et 4 000 exportatrices dans les Yvelines et le Vald’Oise, les entrepreneurs français sont à la traîne en matière de commerce à l’export. Un constat qui a poussé la CCIV à créer un nouveau service : les permanences internationales. Ouvertes tous les premiers mardis du mois, elles invitent les entrepreneurs à venir rencontrer dans un entretien individuel les conseillères de la CCIV. « Nos PME sont pénalisées par leur taille, précise Bruno Didier, vice-président et trésorier de la CCIV, et coprésident du groupe de travail international de la CRCI Paris Île-de-France. Elles ne sont pas outillées sur les plans humain et financier pour partir à la conquête de marchés étrangers. Or, l’enjeu est vital, les marchés porteurs sont entre autres américains, indiens et chinois. » Deuxième handicap : les entreprises françaises manquent de méthodologie. Comment choisir son marché de destination ? Comment s’appuyer sur un réseau de distributeurs efficaces ?... Pour Mathilde Bendler, responsable du pôle international à la CCIV, « il faut que les PME intègrent une démarche internationale d’autant qu’elles ont beaucoup à apporter : des produits à forte valeur ajoutée, des technologies de pointe… Il faut juste savoir les vendre. La CCIV aide les PME à se structurer pour aborder, avec les meilleures armes et sereinement, les marchés étrangers ».
sur 12 mois. Une fois que l’entreprise possède sa feuille de route, elle peut, de plus, être parrainée par un conseiller du commerce extérieur de la France, qui choisit d’accompagner l’entreprise dans son projet en fonction de sa propre expérience du secteur d’activité et/ou de la zone géographique visée. « J’ai noué beaucoup de contacts avec des professionnels lors du salon “Art de vivre à la française” à Moscou, explique Delphine Efira, décoratrice et architecte d’intérieur. Cependant, je ne savais pas comment transformer mes prospects en contrats. La connaissance du marché russe de ma conseillère m’aide beaucoup dans l’organisation et le décryptage des voyages que j’effectue. Par exemple, elle m’a alertée sur le fait qu’en hiver, beaucoup de Russes quittent leur pays, il ne se passe donc pas grandchose en janvier. »
Permanences Internationales Pontoise 7 juin, 6 septembre, 8 novembre Versailles 5 juillet, 4 octobre, 6 décembre
Exporter ne s’improvise pas
Réunions thématiques, géographiques et sectorielles
Et pour aider les entreprises à analyser leur problématique, leurs atouts et intégrer les spécificités du terrain (réglementation, culture…), la CCIV propose un dispositif complet d’information et de conseil en 3 phases : 1. Des Permanences Internationales pour une première prise de contact (voir encadré). 2. Un audit complet de l’entreprise (trois jours ½) réalisé par une conseillère avec élaboration d’un plan d’actions à l’international structuré. 3. Un suivi personnalisé à raison de 6 rendez-vous
19 mai : Journée Russie (Pontoise) Biens de consommation + focus Cosmétiques (Intercharm 2011) 24 mai : Contrats à l’international (Versailles) 21 juin : Marquage CE (Pontoise) 5 juillet : Journée Inde (Versailles) 5, 9 décembre : S emaine « Faites de l’international en Île-de-France » Inscription : Catherine Pouchard au 01 30 75 35 81 ou international@versailles.cci.fr
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La mutualisation des forces « Pour être fort à l’international, insiste Bruno Didier, il est impératif que les entreprises se rapprochent. Seule, une PME peut difficilement participer à un salon ou organiser un voyage de prospection. L’objectif de la CCIV est de faciliter le rapprochement des entreprises, de les fédérer dans des réseaux, par filières et par territoires, mais aussi dans des forums, des réunions thématiques ou des missions internationales… » Ainsi, en prévision du prochain salon Intercharm 2011, une journée sur le marché russe se déroulera le 19 mai à Pontoise. Une rencontre au cours de laquelle Delphine Efira fera part de son expérience : « Lors de mon séjour en septembre, je vais rencontrer, au cours d’un voyage d’affaires avec une quinzaine d’entrepreneurs, des gouverneurs et des dirigeants d’entreprises des régions russes. Je souhaite ouvrir prochainement un showroom dans ce pays. » « Notre action, ajoute Mathilde Bendler, se veut avant tout qualitative, tournée vers et pour la PME. Elle vise à aller dans le sens des besoins de l’entreprise, à s’assurer que le marché visé est pertinent, en adéquation avec sa structure, ses moyens, ses ressources. » Une approche très concrète appréciée également par David Cohen, directeur de l’entreprise Sersa, spécialisée dans la conception et la production de cartes électroniques. « Nous avons décidé de nous développer auprès des équipementiers en cuisine professionnelle en Espagne, en Allemagne et en Grande-Bretagne... Nous étions sûrs de notre stratégie mais dans le brouillard pour sa mise en œuvre. Comment prospecter ? Faut-il embaucher une per-
sonne dédiée à l’export ? La CCIV nous a apporté des réponses claires. Elle nous a conseillé de nous concentrer dans un premier temps sur le marché espagnol et mis en contact avec la CCI de Barcelone. Celle-ci nous a fourni une étude détaillée du marché espagnol et nous a organisé quatre rendez-vous. Nous sommes depuis en négociation sur un contrat. De plus, notre investissement a été très raisonnable car la CCIV nous a pilotés pour obtenir des aides de la COFACE au développement à l’export et d’Ubifrance pour les déplacements. » ■ Contact : Mathilde Bendler au 01 30 75 35 74 Ou mbendler@versailles.cci.fr
La CCIV propose un dispositif complet d’information et de conseil en 3 phases : permanences internationales, audit complet de l’entreprise avec plan d’action à l’international puis suivi sur 12 mois.
Les événements à ne pas manquer Missions Internationales 22-28 mai : Brésil mission découverte / Mécanique 24-27 oct. : Intercharm Moscou / Cosmétiques 28-29 oct. : Pollutec Maroc, Casablanca / éco-activités 7-12 nov. : Vietnam mission découverte / Mécanique Les Conventions d’affaires en Europe 20-26 juin : L e Bourget Paris Air Show – Paris / aéronautique, Défense, Spatial 7-9 sept. : Convention Biomarine à Nantes 9-13 sept. : IBC Amsterdam / Broadcast 18-21 oct. : Milipol – Paris / Défense, sécurité 29 nov.-2 déc. : Pollutec – Paris / environnement Le courrier économique • N° 122 mai 2011 • www.versailles.cci.fr
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24 ACTUS INDUSTRIE
PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE
DEUX ATELIERS POUR MIEUX SE PROTÉGER À L’INTERNATIONAL « Le Conseil en propriété industrielle bénéficie d’une double compétence, juridique et technique. Avoir recours à ses services est fortement recommandé et permet d’optimiser la protection et de réduire les coûts. »
Comment y voir clair dans les procédures d’extension des dépôts de marques et de brevets à l’étranger ? Comment optimiser et réduire les coûts de protection ? Pour sensibiliser les entreprises sur ce thème, la CCIV lance deux nouveaux ateliers d’information.
U
ne marque, comme un brevet, constitue pour une entreprise un capital précieux, porteur de son image et de sa capacité novatrice. Mais, le saviez-vous ?, le dépôt d’un brevet auprès de l’INPI ne protège qu’en France et vous n’avez qu’un an pour étendre sa protection à l’étranger. Pour sensibiliser et donner les clés de la protection hors de nos frontières, la CCIV vous propose deux ateliers : « Étendre une marque française à l’étranger » et « Étendre un brevet français à l’étranger ».
« Étendre une marque française à l’étranger » Ce premier atelier, qui se déroulera le 16 juin à Versailles et le 23 juin à Pontoise, présentera les différents moyens de protection des marques à l’étranger. Après un bref rappel de la procédure de dépôt en France, l’atelier se concentrera sur les différents types de dépôts de marque à l’étranger : la marque nationale (un dépôt par pays), la marque communautaire (un dépôt pour l’ensemble des pays de l’Union européenne) et la marque internationale (procédure de dépôt unique et centralisée qui permet de donner naissance à une série de marques nationales). Les procédures de protection des marques ne sont pas totalement harmonisées et comportent des subtilités selon les pays. Les États-Unis développent un principe de protection très spécifique : il faut par exemple fournir des intentions d’usage ou preuves d’usage de votre marque. À noter une évolution de la Chine par rapport à la propriété industrielle : les Chinois sont désormais les premiers à déposer des marques dans le monde.
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« Étendre un brevet français à l’étranger » Organisé le 15 novembre à Versailles puis le 22 novembre à Pontoise, ce deuxième atelier dressera un panorama des différents moyens de protection des brevets à l’étranger. Après un bref rappel sur le dépôt d’un brevet en France, l’atelier se concentrera sur les trois scénarios de dépôt de brevet possibles : le brevet national (par pays), le brevet européen (procédures de dépôt et de délivrance centralisées auprès de l’Office européen du brevet et qui couvrent une trentaine de pays limitrophes), le brevet international (procédure de dépôt unique et centralisée en vue d’obtenir des brevets nationaux ou régionaux). Le contexte mondial évolue en la matière et notamment en Chine, où le fonctionnement de l’office de propriété industrielle est désormais calqué sur le modèle de l’Office européen des brevets. Une entreprise seule a du mal à y voir clair dans la protection à l’étranger de son nom ou de ses produits ; aussi, un Conseil en propriété industrielle qui connaît parfaitement les procédures spécifiques à chaque pays interviendra dans chaque session. Le volet financier sera également abordé avec un point sur les différentes aides et subventions qui existent pour décaler ou réduire les dépenses. ■ Contact : Myriam Laurent au 01 30 75 35 14 ou mlaurent@versailles.cci.fr
25 Crédit d’Impôt Recherche / Jeune Entreprise Innovante
Deux dispositifs avantageux et cumulables !
Vous êtes une PME de moins de huit ans et vous investissez dans la recherche et le développement ? Profitez des mesures fiscales du Crédit d’Impôt Recherche (CIR) et de celles corrélées au statut de Jeune Entreprise Innovante (JEI), qui vous donnent accès à des exonérations et des avantages fiscaux. À combiner ensemble pour un vrai coup de pouce à l’innovation.
CIR : au moment de la déclaration d’impôts Mesure fiscale créée en 1983, pérennisée et améliorée par la loi de finances 2004, puis à nouveau modifiée par celle de 2008, le CIR vise à réduire les coûts de recherche et de développement des sociétés. Un soutien à l’innovation qui contribue à accroître leur compétitivité. Qui peut bénéficier de ce dispositif figurant à l’article 244 quater B du Code général des impôts ? Les entreprises industrielles, commerciales et agricoles soumises à l’impôt sur le revenu ou à l’impôt sur les sociétés quel que soit leur taille, leur effectif et leur forme (individuelle, société artisanale, société à responsabilité limitée, société anonyme), ainsi que les associations de loi 1901 ayant mené des activités de recherche (à caractère fondamental, appliqué ou expérimental). Si une entreprise souhaite avoir la confirmation que ses dépenses sont éligibles, il est recommandé qu’elle fasse une demande de rescrit fiscal auprès du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, des DRRT (Délégations régionales à la recherche et à la technologie) dans les régions, de l’ANR (Agence nationale de la recherche) ou d’Oséo. À défaut de réponse dans un délai de trois mois, l’avis est considéré favorable. Adossé au volume annuel de R&D déclaré par les entreprises, le taux du CIR accordé s’élève à 30 % des dépenses pour une première tranche jusqu’à 100 millions d’euros et à 5 % au-delà de ce seuil. Pour les entreprises primoaccédantes, le taux de la première tranche est de 40 % l’année d’entrée dans le dispositif puis de 35 % la deuxième année et 30 % les suivantes.
JEI : un régime pour passer le cap des premières années Nouveau régime social et fiscal, créé par la loi de finances 2004 en faveur des jeunes entreprises innovantes, ce statut concerne les PME de l’Union européenne de moins de huit ans, employant
moins de 250 salariés et réalisant un chiffre d’affaires inférieur à 50 millions d’euros ou disposant d’un total de bilan inférieur à 40 millions d’euros. Qu’entend-on par innovante ? L’entreprise ne doit pas avoir été créée dans le cadre d’une concentration, d’une restructuration, d’une extension d’activité préexistante ou d’une reprise d’une telle activité. Par ailleurs, elle doit être indépendante au sens de l’article 44 sexies du Code général des impôts et avoir réalisé, à la clôture de chaque exercice, des dépenses de recherche représentant au moins 15 % des charges fiscalement déductibles au titre de ce même exercice. Les avantages du statut ? Différentes exonérations sociales, ainsi que plusieurs exonérations fiscales sur les bénéfices, sur le montant total d’imposition forfaitaire annuelle (IFA), de la taxe professionnelle, de la taxe foncière sur les propriétés bâties pendant 7 ans sur délibération des collectivités territoriales (aides plafonnées à 200 000 €). ■ Plus d’information : schaumet@versailles.cci.fr
Arnaud Curet, responsable innovation de la société Jacret SA qui fabrique des solutions de collage sur mesure pour, notamment, l’industrie automobile et l’aéronautique. « Le CIR permet de maintenir et développer nos capacités de recherches et verrouiller des positions de marché avec de l’innovation. Grâce à ce dispositif, nous avons pu mener à bien nos recherches, déposer plusieurs brevets puis leurs extensions et leurs traductions à l’étranger. Le CIR représente en moyenne un montant de 60 000 € par an. C’est aussi une véritable aide à l’investissement d’équipements de R&D pour les PME. Nous avons bénéficié par ailleurs de financements de projets R&D par Oséo, ce qui a permis d’accélérer et faire aboutir nos recherches beaucoup plus rapidement. » Le courrier économique • N° 122 mai 2011 • www.versailles.cci.fr
26 ACTUS INDUSTRIE
De l’automobile aux éco-industries
une passerelle de compétences pour favoriser l’employabilité Créé en 2006 à l’initiative du Réseau automobile Val-d’Oise Yvelines, le passeport RAVY, avait pour objectif de favoriser l’employabilité des salariés intérimaires sur les chaînes de production ou de logistique de la filière automobile. Il permet aujourd’hui à ses bénéficiaires de proposer leurs compétences au secteur des éco-industries.
Sur 253 entreprises des secteurs liés à l’eau, à l’énergie, aux déchets ou à la logistique interrogées par la CCIV, un tiers se déclarent prêtes à recruter des bénéficiaires du Passeport RAVI.
Sécurisation des parcours et employabilité, un dispositif aux bénéfices partagés
Une passerelle possible vers les éco-industries pour amplifier la dynamique
1 200 salariés ont été formés depuis 5 ans grâce à l’initiative du Réseau automobile Val-d’Oise Yvelines. Le passeport, soutenu aujourd’hui par la CCIV, le Conseil Général des Yvelines et par l’État jusqu’au 30 juin 2011, contribue à l’accès à l’emploi des salariés temporaires ou permanents du secteur automobile. Ce parcours professionnel offre aux collaborateurs n’ayant pas de qualification particulière dans l’industrie un label reconnu par les employeurs (ETT, constructeurs, équipementiers…). La mission en entreprise de 6 mois minimum au sein de la filière automobile qui complète la formation peut rentrer dans le cadre d’une démarche VAE pour l’obtention du titre professionnel de niveau V « agent de fabrication », sous condition d’une durée totale de 3 ans d’expérience obligatoire en lien avec ce titre. Les objectifs d’employabilité semblent être pleinement atteints. Les réponses d’une enquête menée en 2010, sur les bénéficiaires du Passeport RAVY de 2008, révèlent que sur 86 répondants (20 % des bénéficiaires du passeport), 91 % des répondants ont retrouvé un emploi, dont 85 % en intérim. Cette catégorie de salariés du secteur, souvent issue d’une situation de précarité, reprend ainsi goût aux formations et voit ses compétences valorisées. Les employeurs quant à eux bénéficient de salariés impliqués et engagés dans une démarche de progrès. Les entreprises de travail temporaire (ETT), enfin, ont la possibilité de proposer du personnel qualifié et immédiatement opérationnel à leur client.
Les compétences acquises durant les 35 heures de formation et les 6 mois de mission en entreprise sont aisément transposables à d’autres filières et secteurs industriels. La sécurité et la qualité, le respect des consignes, les capacités de dextérité, qui sont à la base du label délivré, permettent d’envisager de nouveaux champs d’application et de répondre à de nouveaux cahiers des charges. Les éco-industries peuvent offrir ainsi un prolongement naturel à l’employabilité des salariés de la filière automobile. Sur 253 entreprises des secteurs liés à l’eau, à l’énergie, aux déchets ou à la logistique interrogées par la CCIV, un tiers se déclarent ainsi prêtes à recruter des bénéficiaires du Passeport RAVI et 4 entreprises proposent d’ores et déjà 9 postes en CDI ou en CDD. Ces « passerelles de compétences » offrent ainsi aux salariés du secteur automobile une reconnaissance de leurs aptitudes professionnelles et de réelles chances d’évolution dans de nouvelles filières.
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Une dimension désormais régionale pour prolonger l’expérience Fort du soutien des entreprises de la filière automobile, le RAVY est devenu depuis le mois de septembre 2010 le RAVI – Réseau Automobilité et Véhicules en Île-de-France. Le réseau est maintenant une ARIA (Association Régionale de l’Industrie Automobile) active sur l’ensemble de l’Île-de France. La notoriété acquise par le Passeport RAVI et le succès qu’il a rencontré permettent désormais une réflexion plus large sur les déclinaisons possibles de la formation avec des variantes spécifiques par secteur industriel. Le Passeport RAVI pourrait également faire des émules, car la région Bretagne manifeste son intérêt pour ce dispositif novateur. ■ Contact CCIV Sandrine Loisil, chargée de mission Passeport RAVI au 06 24 34 41 43 ou sloisil@versailles.cci.fr
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Salon international du Bourget
Les entreprises franciliennes en « pôle position » Le prochain Salon international de l’aéronautique et de l’espace (SIAE) de Paris Le Bourget se tiendra du 20 au 26 juin prochain. Les entreprises accompagnées par l’ensemble des CCI d’Îlede-France seront regroupées dans le même espace sous la bannière du pôle de compétitivité ASTech Paris Région.
A
vec une surface de 1 170 m2, l’espace Île-deFrance installé dans le hall 4 réservé aux PME françaises ne devrait pas passer inaperçu dans les allées du salon. Les CCI de Paris, de Seine-etMarne, de Versailles Val-d‘Oise/Yvelines et l’Agence de développement Seine-Saint-Denis Avenir se sont réunies pour offrir avec le pôle de compétitivité ASTech encore plus de services aux entreprises de leurs territoires. « Nous travaillons de manière coordonnée avec le pôle de compétitivité Astech dans le cadre du plan filière régional Perform’Aero. Notre ambition est de faire naître sur le secteur aéronautique et spatial francilien une dynamique nouvelle de croissance en termes de marchés, de création d’emplois et de développement économique durable. Avec des stands aménagés à l’identique et sur un emplacement privilégié, les entreprises que nous accompagnons au salon du Bourget mettent toutes les chances de leur côté pour profiter de manière optimum de ce rendez-vous. » précise Yves Fouchet – Président de la CCIV.
Identifier les acteurs du secteur « Nous travaillons déjà pour des sociétés comme Dassault ou Air France qui utilisent nos équipements afin d’assurer la maintenance des avions dans les hangars, explique David Fliderbaum, gérant d’AB Safety, une entreprise de cinq personnes basée à Saint-Ouen-l’Aumône. Mais l’aéronautique reste un marché qu’il nous faut encore prospecter. L’offre de la CCIV permet à une petite entreprise comme la nôtre de profiter pleinement du Salon du Bourget, et ce à moindre coût. »
Service clés en main La Chambre propose un service clés en main aux exposants. Les stands de 6 à 30 m2 sont équipés de la signalétique et du mobilier. Un catalogue, présentant l’ensemble des entreprises d’Île-deFrance présentes sur l’espace est également édité à 3 000 exemplaires. Durant toute la durée du salon,
la CCIV reste mobilisée aux côtés des entreprises. Elle sert ainsi d’intermédiaire avec les organisateurs en cas de demandes spécifiques. Les entreprises qui le souhaitent peuvent par exemple disposer d’un lieu d’accueil pour recevoir leurs clients. De plus, les entreprises accompagnées par la CCIV peuvent bénéficier d’une aide financière régionale attribuée sous certaines conditions.
Emplacement stratégique Le coup de projecteur proposé par la CCIV ces dernières années, et sous la bannière ASTech Paris Région aujourd’hui, constitue un véritable avantage « concurrentiel ». « Auparavant, nous exposions en direct, avec notre propre stand, souligne Yannick Abgrall, responsable marketing de Getelec, une PME située à Buc qui fabrique et commercialise des joints silicones conducteurs dédiés à des applications de blindage hyperfréquences d’équipements électroniques. Mais, quand vous êtes seul, on vous place dans un coin. C’est beaucoup moins efficace. L’espace ASTech Paris Région dispose au contraire d’un emplacement stratégique sur le salon. C’est donc un plus pour nous ! » ■
27 entreprises nous font confiance cette année : AB-SAFETY, AÉRO GÉNÉRALE INTERVENTION, AERO NEGOCE INTERNATIONAL, AMDP, ASTRO MED SNC, ATELIER MÉCANIQUE DE DEUIL, AVIATEC, BIGOT MÉCANIQUE, BOULLAND SAS, BRONZAVIA INDUSTRIE, COMPTOIR GÉNÉRAL DES MÉTAUX SA, ELAPSE, ERPRO, EUROMIP, GETELEC, JIB, LAROCHE SA, LEGRANDCUB, METAVIA BRAMI, MITSUI SEIKI KOGYO CO-LTD, PROTEC INDUSTRIE / DECORS, RA RODRIGUEZ GMBH France, SARL VUE & SEMMIP, SCILAB ENTERPRISES, SDI, SIREMBALLAGE, TECMATEL.
Retrouvez leurs profils détaillés sur www. espace-aeronautique.com
Contact CCIV : Eva Bla - Tél. : 01 30 75 35 65.- ebla@versailles.cci.fr
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28 ACTUS INDUSTRIE
Simplifier les relations entre les PME et l’administration Les Assises nationales du 29 avril devraient déboucher sur un nouveau train de réformes en matière de simplification des obligations administratives PME.
L
e processus de simplification des relations entre l’administration et les entreprises est engagé depuis plusieurs années déjà. Toutefois, l’État a souhaité franchir une nouvelle étape et recueillir pour cela les témoignages et les propositions des entrepreneurs. Cent « correspondants PME », un par département, ont été installés le 26 janvier dernier au sein des Directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (DIRECCTE). Leur mission est d’être à l’écoute des dirigeants de PME, de leurs projets et de leurs difficultés.
Les entrepreneurs considèrent qu’ils dépensent trop d’énergie à répondre aux demandes des diverses administrations.
Afin qu’ils appréhendent pleinement les contraintes qui pèsent sur les entrepreneurs, ces correspondants ont partagé leur quotidien au cours de stages d’immersion dans une dizaine d’entreprises chacun. « Cette démarche fut riche d’enseignements, souligne Marie Masfayon, correspondante PME pour les Yvelines. Les chefs d’entreprise comprennent la nécessité et la raison d’être des administrations mais ils souhaitent que les relations entre l’administration et les entreprises reposent davantage sur la confiance. La complexité de certaines procédures est ainsi perçue comme une forme de suspicion à leur égard. »
organismes de recouvrement de cotisations sociales représente une charge de travail excessive selon une majorité de chefs d’entreprise », note Marie Masfayon. Les démarches à accomplir pour recruter du personnel sous statut particulier, travailleurs handicapés, travailleurs étrangers, apprentis…, leur apparaissent exagérément complexes. De nombreux dirigeants de PME hésiteraient également à répondre aux appels d’offres publics en raison de la lourdeur des procédures. Enfin, s’ils ne nient pas l’utilité des statistiques, les chefs d’entreprise estiment consacrer trop de temps à remplir les questionnaires qui leur sont soumis. Les Assises régionales de la simplification administrative, organisées le 29 mars dernier, ont été l’occasion d’échanges fructueux entre les représentants des entreprises et les principales administrations franciliennes. Une douzaine de propositions concrètes ont été examinées parmi lesquelles l’instauration d’interlocuteurs référents au sein des administrations, la simplification des procédures d’embauche des apprentis et des travailleurs handicapés, la mise en place d’un coffre-fort électronique pour les PME permettant aux administrations de venir piocher les informations dont elles ont besoin plutôt que de les demander plusieurs fois, ou encore l’extension de la dématérialisation.
Procédures chronophages
Ces propositions ont alimenté les Assises nationales organisées le 29 avril. Et les mesures retenues donneront lieu à des réformes concrètes dans les prochains mois. Quant au dispositif des correspondants départementaux des PME, il sera pérennisé et exercera un rôle de force de proposition continue en matière de simplification administrative. ■
Surtout, les entrepreneurs considèrent qu’ils dépensent trop d’énergie à répondre aux demandes des diverses administrations. « L’établissement des fiches de paie et des déclarations adressées à divers
Vos correspondants départementaux PME : Val-d’Oise : Olivier Biltz, olivier.biltz@direccte.gouv.fr Yvelines : Marie Masfayon, marie.masfayon@direccte.gouv.fr
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Un « coach d’affaires » dans le moteur de votre entreprise
I
l vous aide à débloquer des situations pour trouver un équilibre et à développer votre entreprise sur le long terme. Si Philippe Cormier n’est ni médecin généraliste et encore moins psychiatre, il se compare volontiers à un « ostéopathe d’entreprise ». « J’interviens auprès des TPE, PME, et leur apporte un regard extérieur. Beaucoup de patrons ont le nez dans le guidon et n’ont pas le temps de prendre du recul. Je les aide à y voir plus clair pour maximaliser leur potentiel et développer leurs affaires. » Après avoir travaillé pendant 20 ans dans le management d’une entreprise américaine spécialisée dans l’électronique, Philippe Cormier s’est reconverti fin 2009 en coach d’affaires. Son entreprise, installée à Poissy, bénéficie d’un accompagnement NACRE et d’un prêt AFACE. « Je souhaitais utiliser mon savoir-faire acquis dans une grande entreprise. Le réseau ActionCOACH m’apporte ses infrastructures et une expérience de 17 ans dans ce secteur. C’est le premier groupe
de coaching d’affaires avec 1 200 intervenants dans le monde », précise le créateur. Chaque année, il examine à la loupe plus d’une dizaine d’entreprises pour des missions de 6 à 12 mois. « J’aide l’entreprise à optimiser ses ressources pour gagner en rentabilité et avoir des équipes plus performantes. En lui apprenant à mieux déléguer et à mieux gérer son temps, j’incite également l’entrepreneur à améliorer par lui-même sa qualité de vie. C’est donc une démarche à la fois collective et individuelle », souligne Philippe Cormier. ■ Contact www.actioncoach.com/philippecormier
Fraude sur la TVA Intracommunautaire La CCIV alerte les entreprises des Yvelines et du Val-d’Oise sur une fausse proposition d’enregistrement à la TVA intracommunautaire de l’organisme EURO REG.
U
n certain nombre d’entreprises nouvellement créées, ou en voie de l’être, ont récemment reçu un courrier d’une entité EURO REG. Ce courrier leur explique qu’en vertu de la directive 2006/112/C2 l’entreprise est assujettie à la TVA et doit donc procéder à son enregistrement au sein du « TVA intracom registery ». EURO REG prétend détenir et gérer ce registre supposé regrouper l’ensemble des numéros de TVA intracommunautaires et permettant de rechercher les informations relatives à un assujetti à la TVA intracommunautaire enregistré dans l’un des 27 états membres de l’Union européenne. EURO REG demande aux entreprises une somme pouvant aller jusqu’à 300 euros pour procéder à leur enregistrement dans ce registre.
La CCIV alerte les entreprises : • Cet enregistrement n’est en rien une obligation légale et les entreprises peuvent vérifier la validité du numéro de TVA intracommunautaire de leur client gratuitement sur le site mis en place par la Commission européenne : http://ec.europa.eu/ taxation_customs/vies/ Certains partenaires français de la CCIV dans le cadre du réseau européen d’appui aux entreprises « Enterprise Europe Network » ont d’ores et déjà signalé que plusieurs de leurs entreprises avaient été approchées par EURO REG. ■
Enterprise Europe Network a vocation à informer les entreprises sur les réglementations européennes applicables à leur activité, les aider à développer des partenariats européens et les soutenir dans leur démarche d’innovation et leur participation aux projets européens.
Contact CCIV : Adelita AULLET, conseillère affaires européennes Tél. : 01 72 03 29 67 / aaullet@versailles.cci.fr
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30 BAROMÈTRE
EN CHIFFRES
Intérêts des comptes courants d’associés (taux maximum des intérêts déductibles pour les exercices de 12 mois)
DATE DE CLÔTURE
TAUX DÉDUCTIBLES
À partir du 31/05/2011 À partir du 30/04/2011 À partir du 31/03/2011 À partir du 28/02/2011
3,77 % 3,76 % 3,76 % 3,78 %
Taux d’intérêt légal : 0,38 % pour l’année 2011
Taux Refi (ou Repo) : 1 % au 13 mai 2009
Taux d’usure
Découverts en compte
3 e trim. 2010
4 e trim. 2010
1 er trim. 2011
13,39 %
13,59 %
13,77 %
2 e semestre 2010 : 5,38 %
Taux de base bancaire : 2011 : 6,60 %
Indice national BT01 Indice
Décembre 2011 Novembre 2011 Octobre 2011 Septembre 2010
834,6 830,6 829,7 828,3
L’activité fluviale en Île-de-France a poursuivi sa croissance en 2010 avec une augmentation globale de 3,3 % du trafic et de 13,5 % pour le transport de conteneurs. Des nouveaux bateaux plus respectueux de l’environnement sont régulièrement mis en service dans les secteurs du transport de marchandises, de passagers ou des loisirs. En 2011, Ports de Paris continue d’investir dans de nouveaux projets : aménagement d’Achères, ouverture d’un 5e terminal à Bruyères-sur-Oise ou encore la création d’un port urbain de fret à Triel-sur-Seine.
Fret : Aéroports de Paris bat des records et conserve sa place de leader européen en 2010
Crédit gratuit :
Mois
L’activité fluviale francilienne continue sa croissance
Avec 2,4 millions de tonnes transportées en 2010, soit une progression de 16,8 % par rapport à l’année 2009, l’activité fret de Paris-Charles de Gaulle a battu son record en termes de volume transporté. Ces bons chiffres permettent à Aéroports de Paris de conserver sa place de leader européen en la matière selon le classement préliminaire 2010 de l’ACI (Airports Council International).
Sources : service financement et assistance juridique de la CCIV
Frais professionnels Limite d’exonération de charges sociales et fiscales 2011
Frais de nourriture
Indemnités de grand déplacement
Sur le lieu de travail........................................ 5,80 _
De 4 à 24 mois
En cas de déplacement................................... 17,10 _ par repas
Nourriture............................................................................................................................... 14,50 _ par repas Logement région IdF...................................................................................................... 52 _ Logement autres départements. ........................................................................... 38,60 _
Hors locaux. ........................................................... 8,30 _
De 25 à 72 mois Indemnités forfaitaires de grand déplacement Nourriture................................................................... 17,10 _ par repas Logement région IdF.................................... 61,20 _ Logement autres départements. ......... 45,40 _
Nourriture............................................................................................................................... 12 _ par repas Logement région IdF...................................................................................................... 42,80 _ par jour Logement autres départements. ........................................................................... 31,80 _ par jour Indemnité logement et nourriture durée > 9 mois. ........................................ 67 _ par jour Indemnité pour frais d’installation dans un nouveau logement.................................. Limite de 1 361,10 _ majorée de 113,40 _ par enfant à charge dans la limite de 3 enfants
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social
Indice du coût de la construction (publié par l’Insee – base 100 en 1953)
Variation de l’indice du coût de la construction
Trimestre
1 er trim. 2 e trim. 3e trim. 4 e trim.
Sur 1 an
Sur 3 ans
1991 972 992 996 1992 1 006 1 002 1 008 1993 1 022 1 012 1 017 1994 1 016 1 018 1 020
1002 1 005 1 016 1 019
2005
1 2 e 3e 4e er
(révision)
3,67 % 9,58 % 0,71 % 9,72 % 0,47 % 9,23 % 4,96 % 13,65 %
1995 1 023 1 024 1 013 2006 1er 7,24 % 15,13 % Taux1 011 d’usure 1996 1 038 1 029 1 046 La réglementation de l’usure1 030 n’est plus applicable aux prêts sociétés 13,64 % consentis 2e aux 7,05 % et aux entreprises individuelles. 1997 1 047 1 060 1 067 1 068 3 e 8,06 % 14,80 % e 2009 5,56 % 3 trim. 15,82 % 1998 1 058 1 058 1 057 1 0741er trim. 2009 24trim. 2009 1999 1 071 1 074 1 080 1 065 er 1,69 % 13,45 % 13,06 % Découverts en compte 14,55 % 2007 114,13 % e 2 5,05 % er Crédit gratuit. semestre 1 093 2009 : 6,69 %. 2000 1 083 1 1 089 1 127Taux de base bancaire 2009 : 6,60 % 13,26 % 3 e 4,49 % 13,44 % 2001 1 125 1 139 1 145 1 140 4 e 4,84 % 16,15 % 2002 1 159 1 163 1 170 1 172 er 2003 1 183 1 202 1 203 1 214 2008 1 8,09 % 17,87 % 2004 1 225 1 267 1 272 1 269 2 e 8,85 % 22,41 % 3e 10,46 % 24,73 % 2005 1 270 1 276 1 278 1 332 4e 3,32 % 14,34 % 2006 1 362 1 366 1 381 1 406 e
2007 2008 2009 2010
1 385 1 497 1 503 1 508
1 435 1 562 1 498 1 517
1 443 1 594 1 502 1 520
1 474 1 523 1 507 1 533
Rappel : calcul d’un loyer commercial par la variation de l’indice Insee du coût de la construction : Ancien loyer x nouvel indice = nouveau loyer Ancien indice
e
2009
1 2 e 3e 4e
2010
1 2 e 3 e 4 e
er
er
0,40 % 10,35 % 4,10 % 9,66 % -5,77 % 8,76 % -1,05 % 7,18 % 0,33 % 1,27 % 1,20 % 1,73 %
8,88 % 5,71 % 5,34 % 4,00 %
Plafond de la Sécurité sociale 2011 Plafond annuel : ........................... 35 352 _ Plafond trimestriel : ...................... 8 838 _ Plafond mensuel : .......................... 2 946 _
Smic À compter du 1er janvier 2011 : Smic horaire : 9 _
Smic mensuel (entreprises employant plus de 20 salariés) Horaire hebdo
Smic mensuel
35 heures 36 heures 37 heures 38 heures 39 heures 40 heures 41 heures 42 heures 43 heures 44 heures
1 365,03 _ 1 413,74 _ 1 462,46 _ 1 511,28 _ 1 559,99 _ 1 608,71 _ 1 657,53 _ 1 706,24 _ 1 754,96 _ 1 813,55 _
Minimum garanti À compter du 1er janvier 2011 = 3,36 €
Régime complémentaire de retraite des cadres Plafond mensuel 2010 Tranche A Tranche B Tranche C
de 0 à 2 946 _ de 2 946 à 11 784 _ de 11 784 à 23 568 _
Indice des loyers commerciaux (Ilc) 1
Évaluation kilométrique des frais de voiture Prix de revient kilométrique 2010
Révision des loyers / baux commerciaux
Applicable pour la déclaration des revenus perçus en 2010
(1) L’Ilc peut être choisi par les parties d’un commun accord pour remplacer l’indice Insee du coût de la construction.
Puissance fiscale
Jusqu’à 5 000 km
De 5 001 à 20 000 km
Au-delà de 20 000 km
3 CV et moins
0,405 € x d
(0,242 € x d) + 818 €
0,283 € x d
4 CV
0,487 € x d
(0,274 € x d) + 1 063 €
0,327 € x d
5 CV
0,536 € x d
(0,3 € x d) + 1 180 €
0,359 € x d
6 CV
0,561 € x d
(0,316 € x d) + 1 223 €
0,377 € x d
7 CV
0,587 € x d
(0,332 € x d) + 1 278 €
0,396 € x d
8 CV
0,619 € x d
(0,352 € x d) + 1 338 €
0,419 € x d
9 CV
0,635 € x d
(0,368 € x d) + 1 338 €
0,435 € x d
10 CV
0,668 € x d
(0,391 € x d) + 1 383 €
0,46 € x d
11 CV
0,681 € x d
(0,41 € x d) + 1 358 €
0,478 € x d
12 CV
0,717 € x d
(0,426 € x d) + 1 458 €
0,499 € x d
13 CV et plus
0,729 € x d
(0,444 € x d) + 1 423 €
0,515 € x d
d = distance parcourue dans l’année 2010, à titre professionnel.
Trimestre
Indice Progression
4e trim. 2010 102,92
1,83 %
3 trim. 2010 102,36
1,14 %
2 trim. 2010 101,83
-0,22 %
e e
1 trim. 2010 101,36
-1,33 %
4 trim. 2009 101,07
-1,88 %
3 trim. 2009 101,21
-1,22 %
2 trim. 2009 102,05
0,84 %
er
e
e
e
1 trim. 2009 102,73
2,73 %
4 trim. 2008 103,01
4,16 %
3 trim. 2008 102,46
4,48 %
2 trim. 2008 101,20
3,85 %
er
e
e
e
1 trim. 2008 100,00 er
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32 ACTION TERRITORIALE & RÉSEAUX Réseau COAXION Yvelines
Des échanges prometteurs
Trois ans après sa création, le réseau des présidents d’association de parcs d’activités des Yvelines, COAXION 78, organisait en mars dernier, dans les locaux d’EADS, sa première convention d’échange interassociations. Une rencontre fructueuse. À noter : la prochaine rencontre interassociations de COAXION 95 se déroulera le 26 mai prochain dans les locaux de la CCIV à Pontoise.
L
ancé en 2008 à l’initiative de la CCIV, le réseau COAXION Yvelines fédère aujourd’hui 11 associations représentant plus de 400 entreprises. À l’instar de son homologue valdoisienne (COAXION 95), COAXION 78 souhaite favoriser les échanges entre les présidents d’associations de parcs d’activités et les entreprises qui y sont implantées. Partage d’expérience, mutualisation de certaines actions, échange de bonnes pratiques, contribuent à faire de ce réseau un véritable outil d’animation du territoire. Comme COAXION 95, COAXION 78 a souhaité à son tour rassembler, le temps d’une soirée, les entreprises membres des associations fédérées par le réseau. Une centaine d’entre elles participaient à ce rendez-vous exceptionnel organisé dans les locaux d’EADS Astrium aux Mureaux. Le réseau a dressé à cette occasion un bilan de son action. « Nous avons répondu aux besoins clairement exprimés par les Présidents : l’allègement des tâches administratives et une meilleure prise en compte des attentes des entreprises de leurs territoires. Depuis juillet 2010, une assistante a rejoint l’équipe de COAXION Yvelines pour proposer aux associations un secrétariat mutualisé. Ce nouveau support répond à un problème récurrent des associations qui peinent à trouver le temps de se consacrer aux différentes tâches administratives et logistiques », souligne Michel Lecapitaine, élu de la CCIV. « L’enquête menée au cours du premier trimestre 2010 auprès des adhérents d’associations et d’entreprises non membres implantées sur les parcs d’activités a permis également de mieux cerner leurs attentes et les missions confiées aux associations. »
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Laurent Legendre, Président de DELTAS SQY, précise : « Des besoins comme le transport ou le logement ont été réaffirmés. De nouvelles attentes ont aussi été exprimées : service de gardiennage, haut débit, hôtellerie, restauration interentreprises… » Toujours en 2010, COAXION a créé des outils de communication pour chaque association afin d’améliorer leur visibilité et étendre leur réseau.
Élargir son propre réseau Après la visite du hall d’intégration du lanceur Ariane 5, les chefs d’entreprise ont pu ensuite dialoguer, lors d’un dîner carrousel. « On approche de près des chefs d’entreprise et dirigeants de grands groupes qui ont des visions différentes et parfois complémentaires des nôtres… » se réjouit Christian Vial, dirigeant de CVELEC (une PME d’électricité générale) et membre du Groupement des entreprises de la boucle de la Seine (GEBS). Même satisfaction pour Stéphane Windsor, directeur général de Pilkington, une entreprise de vitrage automobile : « Je suis reparti avec 3 contacts de dirigeants dont une PME qui appartient au club des entreprises de Limay-Porcheville et une autre dont les produits spécifiques m’intéressent. J’apprécie aussi l’appui de la CCIV qui permet d’encadrer ce réseau avec des permanents, ce qui est rare et très appréciable. » ■ Contact : Andréa Zorrilla-Tafur Animatrice des parcs d’activités des Yvelines 01 39 29 23 45 - 06 23 33 41 52 azorrilla@versailles.cci.fr
33
La génération Y
Ils en débattent au sein du réseau Plato Par leurs aspirations et leurs attitudes, les jeunes nés au tournant des années 1980 bousculent les codes dans l’entreprise. Dans le cadre des ateliers mensuels des groupes de travail Plato, les chefs d’entreprise se sont penchés sur la problématique du management de la génération Y (prononcer « why »).
I
ls ont autour de trente ans et s’interrogent sur l’intérêt de leur travail et la pertinence de l’organisation et/ou des outils (y compris les outils technologiques) préconisés par leurs managers. Ce besoin de sens s’ajoute à la certitude que l’épanouissement professionnel n’est qu’une facette dans la quête du bonheur personnel. Autonome, adaptable, toujours prêt à participer mais enclin à tout négocier, le Y accepte l’exigence de mobilité mais, en contrepartie, gère sa carrière et sa vie personnelle comme il l’entend.
« Les malentendus intergénérationnels ont toujours existé mais le phénomène s’est accéléré. On peut aujourd’hui ressentir un décalage avec un collaborateur âgé d’à peine dix ans de moins que soi », remarque Hervé Druais, consultant en management chez « HOM&SENS », convié à répondre aux interrogations des chefs d’entreprise membres du réseau Plato. Comment motiver ces salariés ? Comment les fidéliser ? Et finalement comment les gérer ? « Rassurons les entrepreneurs, car il existe des solutions, poursuit Hervé Druais, mais il convient de faire preuve de créativité et certainement de consacrer le temps nécessaire aux questions du management et du lien au sein des équipes. » Depuis 2001, plus de 370 entreprises ont participé à un réseau Plato dont le fonctionnement se base sur l’accompagnement des dirigeants de PME par les cadres de grandes entreprises implantées sur un même secteur géographique. Plato leur permet d’échanger et de partager leurs expériences, de rompre leur isolement, de renforcer leurs compétences, de bénéficier de solutions concrètes directement applicables dans l’entreprise et même de développer des coopérations et des courants d’affaires. « C’est l’enceinte idéale pour aborder une
thématique comme le management de la génération Y, commente Hervé Druais, les chefs d’entreprise réalisent que leurs préoccupations sont communes et développent ensemble une vision de l’organisation qu’ils souhaitent mettre en place. » Afin de poursuivre le maillage des grandes entreprises et des PME des Yvelines et du Val-d’Oise, la CCIV a lancé deux nouveaux programmes Plato sur les territoires de la Seine Aval et de Saint-Quentinen-Yvelines.
La méthode Plato Le contenu du programme est élaboré par les participants en fonction de leurs besoins et attentes. Des ateliers mensuels, animés par des cadres de grandes entreprises, traitent d’une thématique définie par le groupe et faisant appel à : - d es études de cas d’entreprises membres du réseau, - des apports d’expertise proposés par des consultants spécialistes des PME et sélectionnés par les cadres des grandes entreprises et l’animateur du réseau, - d es échanges de bonnes pratiques et d’outils entre les membres, - des séances de travail collaboratif. ■ Contact : Brigitte SALLES, responsable des réseaux Plato CCIV Tél. : 01 39 29 23 35 ou bsalles@versailles.cci.fr
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DÉV ELO PPE MEN T INN OVA TIO N FOR MA TIO N TRA NSM ISS ION RÉS EAU X CRÉ ATI ON INF ORM ATI ON
34 L’ESSENTIEL
Information, conseil, formalités : la CCIV plus proche de vous Les créateurs et les chefs d’entreprise n’ont plus obligatoirement besoin de se déplacer à la CCI pour obtenir un renseignement ou réaliser une formalité. La Chambre de commerce met localement à leur disposition des « Points contact CCI » pour faciliter leurs démarches, et ceci en partenariat avec les collectivités locales.
Un service convivial et efficace Les Points contact CCI existent depuis plus de deux ans et rencontrent un vif succès auprès des entrepreneurs avec 95 % de taux de satisfaction. Implantés chez des partenaires (Maisons de l’emploi et de l’entreprise, villes et communautés d’agglomération…), ils permettent aux chefs d’entreprise et aux créateurs de dialoguer en direct et à distance avec un consultant spécialisé, sur des problématiques sociales, économiques ou réglementaires. L’ergonomie du service qui s’appuie sur une technologie développée par Orange permet au moyen de visioentretiens le partage et la visualisation des documents et donnent l’impression à l’utilisateur de suivre un réel entretien en face à face. « Si, au départ, les porteurs de projets peuvent être intimidés face à la borne, le contact se crée facilement et l’appropriation se fait naturellement », souligne Fabienne Le Corre, assistante de direction à la Maison de l’entreprise et de l’emploi Centre et Sud Yvelines à Rambouillet. Le Point contact CCI, c’est plus de réactivité, d’efficacité, moins de déplacements et plus de services de proximité !
Une priorité : la disponibilité des conseillers Cinq conseillers en information de la CCIV sont en permanence à la disposition des utilisateurs, orientent le cas échéant les demandes vers les interlocuteurs appropriés et organisent les rendezvous nécessaires. Ainsi, les chefs d’entreprise et les créateurs peuvent disposer de toute l’information utile pour remplir les formalités administratives relatives aux immatriculations ou modifications de statut, aux déclarations ACCRE, aux modalités de déclaration des auto-entrepreneurs, etc. « La
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disponibilité est pour nous une exigence, rappelle Jean-François Pépin, chargé de projet à la Maison de l’emploi du Haut Val-d’Oise, les créateurs ne veulent pas perdre de temps, il leur faut des réponses précises et rapides. »
De nouveaux sites et de nouveaux services Le succès du dispositif a conduit la CCIV à ouvrir ce service sur de nouveaux sites et à élargir ses prestations. Ainsi, après Rambouillet, Ablis, Mantes et Beaumont-sur-Oise, une nouvelle installation s’est ouverte à la Maison de l’entreprise de SaintQuentin en-Yvelines. D’autres implantations sont envisagées à Saint-Germain-en-Laye, Soisysous-Montmorency et Les Mureaux. La CCIV propose également un service novateur de conseil et d’information aux formalités internationales. Les activités d’export impliquent des procédures administratives variées, l’obtention de visas, de certificats d’origine ou de carnets ATA pour faciliter les formalités douanières. Pour Jean-François Pépin, « c’est une occasion supplémentaire pour rapprocher la CCIV du public et démystifier les contraintes de formalités administratives ». ■
Pour toute information : Pôle info contact : 0820 078 095 (centre d’information de la CCIV) Contact CCIV Chef de projet « Point contact CCI » : Marielle PRIOUX Tél. : 01 30 84 78 07 - mprioux@versailles.cci.fr
35
école des managers
Pour une reprise en douceur L’École des managers a pour but d’accompagner les repreneurs dans leur parcours semé d’embûches. Cyril Singeot qui a suivi cette formation prendra dans quelques mois la direction de l’entreprise familiale à Saint-Ouen-l’Aumône. Retour sur son expérience. «
Q
uand on reprend une entreprise, on est attendu au tournant. Les clients, les salariés, tout le monde vous compare avec l’ancien dirigeant. C’est encore plus vrai quand vous êtes son fils. » Cyril Singeot est en train de reprendre, progressivement, la société Mécaloc TP fondée par son père à SaintOuen-l’Aumône il y a près de 30 ans. Il devrait en prendre les rênes à la fin de l’année. À l’origine, Cyril Singeot ne se destinait pas à une telle carrière. Informaticien, il n’avait jamais envisagé d’intégrer l’entreprise familiale spécialisée dans la location de matériel de travaux publics et qui emploie aujourd’hui 16 personnes. « Finalement, il y a quatre ans, mon père m’a proposé de prendre sa suite. Et ça s’est imposé comme une évidence », se souvient le jeune dirigeant.
Prendre confiance en soi Peu de temps après son entrée dans l’entreprise, Cyril Singeot est contacté par la CCIV qui l’informe de l’existence de l’École des managers, une offre adaptée à son profil (voir encadré). « Je connaissais le métier de loin, rappelle le chef d’entreprise. Je débutais dans la reprise et dans les travaux publics. J’ai dû tout apprendre cette année-là. Pendant un an, chaque vendredi, j’ai assisté aux séances organisées par la CCIV. Le reste du temps, je suivais mon père qui me présentait ses clients, sa manière de travailler. En tant que responsable d’une petite entreprise, il faut savoir tout faire, être polyvalent : établir une stratégie d’entreprise, mais aussi savoir investir correctement dans du matériel parfois très cher, prévoir son amortissement, connaître parfaitement son positionnement sur le marché face à la concurrence, comprendre les demandes de ses salariés, savoir dire les bons mots au bon moment
pour motiver les troupes… L’École des managers permet de prendre confiance en soi, de découvrir quel type de dirigeant nous sommes et d’éviter certaines grosses erreurs au départ. »
Partage d’expériences Au-delà de la formation, l’École des managers permet également aux futurs dirigeants de rencontrer leurs pairs et d’échanger les bonnes pratiques. L’année dernière, certains anciens « élèves », dont Cyril Singeot, ont décidé de poursuivre l’aventure en se regroupant pour partager leurs expériences : « Nous nous réunissons autour d’un thème. Cela nous permet de rester en contact avec les autres promotions, de faire connaissance. Nous nous apercevons que nous avons de nombreuses problématiques communes. »
Prochaine promotion en septembre La 7e promotion de l’École des managers débutera fin septembre 2011. Chaque cycle compte 55 jours de formation, à raison d’une journée par semaine. La formation s’adresse uniquement à des personnes déjà en activité. Elle délivre désormais un titre équivalent à une licence, inscrit au Registre national de certification professionnelle (RNCP). Assurée par des intervenants professionnels, elle se déroule en trois phases : acquisition des connaissances, autodiagnostic et plan d’action. ■
L’École des managers permet de prendre confiance en soi, de découvrir quel type de dirigeant nous sommes.
Inscriptions et renseignements : Antoine Tricot Tél. : 01 30 84 79 66 e-mail : atricot@versailles.cci.fr Site Internet : www.reseau-edm.com/
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36 L’ESSENTIEL
ZOOM SUR LES STAGES À VENIR en
BUREAUTIQUE Internet et messagerie Montigny Outlook Cergy Excel - Prise en main Roissy PN2 Cergy Montigny Excel - Intermédiaire Roissy PN2 Cergy Montigny Excel - Base de données et tableaux croisés dynamiques Poissy Roissy PN2 Cergy Excel - Outils avancés et simulations Poissy Roissy PN2 Cergy Excel - Macro-commandes Poissy Excel - VBA Poissy Word - Prise en main Montigny Word - Présentation de documents attractifs Montigny Word - Mailing et formulaires Montigny Word - Gestion de documents longs Montigny PowerPoint - Prise en main Roissy PN2 PowerPoint - Complément Roissy PN2 Photoshop - Prise en main Cergy Poissy Photoshop - Complément Cergy Poissy Access - Perfectionnement Roissy PN2 Acrobat Cergy In Design Poissy Project Cergy
LEAN / PRODUCTION / ACHATS / LOGISTIQUE
6 juin 10 juin 23, 24 mai 6, 7 juin 20, 21 juin 30 mai 14 juin 27 juin
320 € 320 € 630 € 630 € 630 € 320 € 320 € 320 €
23 mai 6 juin 20 juin
320 € 320 € 320 €
24 mai 7 juin 21 juin 14 juin 6, 7, 8 juin 9, 10 juin 17 juin 23 juin 24 juin 9 juin 10 juin 23 mai 20 juin 24 mai 21 juin 27, 28 juin 25 mai 15, 16, 22 juin 19, 20 mai
320 € 320 € 320 € 390 € 1 170 € 630 € 320 € 320 € 320 € 320 € 320 € 390 € 390 € 390 € 390 € 720 € 390 € 1 170 € 780 €
COMPTABILITÉ / GESTION / FINANCE / FISCALITÉ Pratique de la TVA Montigny Pratique de la paie : la fiche de paie Cergy Fondamentaux de la comptabilité Montigny Travaux comptables quotidiens Montigny Pratique de la paie : perfectionnement Cergy Gestion des absences Poissy L’essentiel de la gestion Cergy Pratique de l’analyse financière Cergy Travaux d’inventaire et états de synthèse Cergy
21, 23 juin
945 €
6, 7, 14 juin 17, 19, 24 mai 7, 9, 14 juin
1 205 € 1 205 € 1 205 €
27, 28 juin 20, 21 juin 24, 25, 26 mai 20, 21, 30 juin
900 € 945 € 1 265 € 1 265 €
6, 7, 8 juin
1 265 €
SÉCURITÉ / QUALITÉ / ENVIRONNEMENT Habilitation électrique pour personnel non électricien H0-B0 Cergy Habilitation électrique pour personnel électricien H1-B1 / H2-B2 / Br Poissy Roissy PN2 Sauveteur Secouriste du Travail (SST) Cergy Poissy Recyclage Sauveteur Secouriste du Travail (R.SST) Poissy Roissy PN2 Cergy Montigny Poissy Roissy PN2 Cergy Sécurité incendie Cergy Gestes et postures Cergy Pratique et fonctionnement du CHSCT (établissement < 300 salariés) Montigny
Consultez notre guide interactif www.formationcontinue.versailles.cci.fr
15 juin
320 €
30, 31 mai 9, 10 juin
605 € 605 €
30, 31 mai 9, 10 juin
460 € 460 €
23 mai 30 mai 6 juin 10 juin 16 juin 21 juin 27 juin 7 juin 22 juin
255 € 255 € 255 € 255 € 255 € 255 € 255 € 360 € 320 €
15, 16, 17 juin
980 €
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Initiation à la méthode Six Sigma Poissy Maîtriser les techniques d’achat Poissy
19, 20, 26 mai 19, 20, 27 mai
1 495 € 1 310 €
COMMUNICATION / EFFICACITÉ PROFESSIONNELLE Développer l’efficacité de vos écrits Cergy Développer son potentiel créatif Cergy Améliorer ses capacités relationnelles dans le travail Cergy Réaliser des présentations convaincantes Poissy Prise de notes et compte-rendu Cergy
24, 25 mai 30, 31 mai 9, 10, 17 juin 14 juin 23, 24 juin
895 € 895 € 1 295 € 460 € 895 €
DIRECTION D’ENTREPRISE ET MANAGEMENT Le management de proximité Cergy Développer son leadership Cergy Dynamiser et développer l’autonomie de son équipe Cergy Le management de proximité Montigny
26, 27 mai 23, 24 juin
1 010 € 1 010 €
30 juin, 1er juill. 30 juin, 1er juill.
1 010 € 1 010 €
MARKETING / VENTE / ACHATS / RELATIONS CLIENTS E-mailings Cergy Réussir votre accueil en face à face et au téléphone Cergy La relation client au téléphone Montigny Cergy Vaincre les objections Cergy Vendre et fidéliser par téléphone Poissy Les techniques de vente Poissy Le management commercial Cergy Marketing communautaire Cergy Réussir ses négociations commerciales Poissy
23, 24 mai 23, 24 mai 26, 27 mai 20, 21 juin 30, 31 mai 30, 31 mai 6, 7 juin 6, 7, 14 juin 23, 24 juin 27, 28 juin
895 € 895 € 895 € 895 € 895 € 895 € 895 € 1 310 € 895 € 895 €
COMMERCE / HÔTELLERIE / RESTAURATION Valoriser l’accueil client et fidélisation Poissy 24, 25 mai Cergy 16, 17 juin Sécurité : les risques professionnels Poissy 27 mai La vente en commerce, hôtellerie, restauration Cergy 9, 10 juin Le guide de bonnes pratiques d’hygiène et la qualité alimentaire en restauration Cergy 14 juin Gérer l’agressivité en CHR Poissy 22, 23 juin
895 € 895 € 360 € 895 € 360 € 895 €
DÉVELOPPEMENT INTERNATIONAL Approche interculturelle et relation client Cergy Gérer une commande export Roissy PN2 TVA intracommunautaire et Déclaration d’Échanges de Biens (DEB) Roissy PN2 Sélectionner les paiements à l’international Roissy PN2 Crédit documentaire Poissy Les incoterms Poissy
20 mai 23, 24, 31 mai
495 € 1 370 €
6, 7 juin
980 €
14 juin 20, 21 juin 23 juin
495 € 980 € 495 €
GESTION DES RESSOURCES HUMAINES ET DES COMPÉTENCES Entretien annuel et professionnel Montigny Gérér et mettre en œuvre son plan de formation Poissy La retraite : mode d’emploi Poissy Se préparer à bien vivre sa retraite Poissy Construire son plan de formation avec un SIRH Poissy La fonction tutorale Montigny Le fonctionnement du comité d’entreprise Cergy Harcèlement et discrimination au travail Poissy
30, 31 mai
920 €
6, 7 juin 9 juin
925 € 390 €
10 juin
390 €
24 juin 27, 28 juin
610 € 920 €
28, 29 juin, 7 juill.
980 €
30 juin
535 €
37 PERMANENCES « PROPRIéTé INDUSTRIELLE »
L’AGENDA DU CRÉATEUR/REPRENEUR Formations, stages et séminaires
5 jours pour entreprendre Accompagnement à la création d’entreprise, acquisition des fondamentaux, liés à la création d’une entreprise. • Pontoise, du 20 au 24 juin 2011 • Versailles, du 4 au 8 juillet 2011
5 jours pour reprendre Acquisition des fondamentaux pour la reprise d’une entreprise, comprendre les mécanismes et les enjeux de la reprise d’une entreprise (en partenariat avec le réseau Passer le relais). • Versailles, du 23 au 27 mai 2011. Contact : pdesilans@versailles.cci.fr ou fmaleama@versailles.cci.fr ou au 01 72 03 29 62 (Fabienne Maléama) www.versailles.cci.fr, rubrique créateur-repreneur, se former, création ou reprise
Réunions d’information
Soirée de la création/reprise d’entreprise (à partir de 16h) • à Pontoise, le 17 mai et le 27 septembre 2011 • à Versailles, le 21 juin 2011
Après-midi d’information De 14h à 17h - inscription préalable obligatoire • les 26 mai, 9 et 23 juin à Versailles et à Pontoise.
Ateliers auto-entrepreneur 4 heures pour professionnaliser les candidats à l’auto-entreprise. Animés par des experts, ces ateliers entendent répondre à toutes les questions que peuvent se poser les candidats à l’entrepreneuriat ou déjà en activité. Ils permettent ainsi d’apprendre les règles de base pour gérer son activité, de comprendre le fonctionnement d’une auto-entreprise. Prochaine session : le 16 juin et le 21 septembre à Pontoise et à Versailles, de 14h à 18h. Coût : 60 € Contact : L’Espace Entreprendre • Val-d’Oise, au 01 30 75 35 98 ou creation95@versailles.cci.fr • Yvelines, au 01 30 84 73 90 ou creation78@versailles.cci.fr
Les matinées de la reprise Réunions d’information sur la reprise d’entreprise (de 9h30 à 11h30, dans les locaux de la CCI). • à Versailles, le 13 mai et le 16 septembre 2011 • à Pontoise, le 17 juin 2011 Contact : Luce Aouad, au 01 30 75 35 61 ou laouad@versailles.cci.fr
Ces permanences, gratuites, organisées par la CCIV en partenariat avec l’Institut national de la propriété industrielle (Inpi) permettent lors d’un entretien individuel de 45 minutes de s’informer sur les enjeux et les démarches de la propriété industrielle. Prochaines dates : • les 7 juin, 5 juillet et 6 septembre 2011, à Pontoise • les 24 mai, 21 juin, 12 juillet et 20 septembre 2011, à Versailles. Inscription : au 01 30 75 35 85 ou agirodroux@versailles.cci.fr
PERMANENCES À L’INTERNATIONAL
Ces permanences permettent à toutes les entreprises qui souhaitent se développer à l’international de rencontrer les experts de la CCIV pour : • attaquer les nouveaux marchés à l’étranger, • obtenir les premières informations nécessaires à l’élaboration d’un projet export, • être mis en relation avec les partenaires de la CCIV, • connaître l’offre d’accompagnement à l’international de la CCIV. Organisées alternativement à Versailles et à Pontoise, tous les premiers mardis du mois de 9h à 13h, elles se dérouleront : • le 7 juin 2011, à Pontoise • le 5 juillet 2011, à Versailles. Contact : Catherine Pouchard, au 01 30 75 35 91 ou cpouchard@versailles.cci.fr
ACCOMPAGNEMENT DES JEUNES ENTREPRENEURS
Ateliers « compétences » Piloter une entreprise afin de la développer et la rendre pérenne nécessite d’avoir une vue d’ensemble de son activité et d’en maîtriser toutes les fonctions. Mensuels et d’une durée d’une demi-journée (14h - 18h), les ateliers « compétences », résolument pratiques, mis en place par la CCIV proposent des outils et des méthodes pour parfaire la connaissance du chef d’entreprise dans tous les secteurs de la gestion d’entreprise, de la finance au commercial, en passant par les ressources humaines. Les trois prochaines sessions se dérouleront dans les locaux de la CCIV, à Versailles (23, avenue de Paris), sur les thèmes : • « Outils de suivi et prévision de trésorerie », le 23 mai 2011 • « Monter un plan marketing », le 24 juin 2011 • « Prospecter par téléphone », le 12 juillet 2011 Informations et inscription : Laurent Guyonvarch, au 01 30 75 63 50 ou lguyonvarch@versailles.cci.fr En ligne sur : www.versailles.cci.fr, rubrique agenda.
Les petits déjeuners du CIP Yvelines * Organisée par le Centre d’information sur la prévention des difficultés des entreprises des Yvelines (CIP Yvelines), la prochaine réunion aura pour thème : Comment négocier avec son banquier, comprendre les cotations de la Banque de France, comment s’organiser pour prévenir les conséquences d’un problème de financement. Ce petit déjeuner aura lieu le 23 juin 2011 de 8h30 à 10h30 à la CCI de Versailles Val-d’Oise/Yvelines - 23, avenue de Paris à Versailles. Contact et inscription : CIP Yvelines : 01 30 84 73 83 - fax : 01 39 67 00 43 courriel : cipyvelines@versailles.cci.fr * Le CIP Yvelines a pour objectifs de sensibiliser les dirigeants d’entreprise sur la prévention et le traitement des difficultés, de les accueillir, de les informer et de les orienter vers les dispositifs, organismes, institutions ou juridictions des Yvelines. Association créée à l’initiative de l’association des juges consulaires du Tribunal de Commerce de Versailles, les Commissaires aux comptes, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat des Yvelines, l’Ordre des Avocats du Barreau des Yvelines, l’Ordre des Experts-Comptables de la Région Paris Île-de-France et la Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines.
Le courrier économique • N° 122 mai 2011 • www.versailles.cci.fr
38 JURIS-INFOS
Deux systèmes d’imposition cohabitent : l’imposition au barème progressif et le prélèvement forfaitaire libératoire.
PARTAGE DES BéNéFICES
QUELLE IMPOSITION ? Beaucoup d’entreprises s’apprêtent dans le mois qui vient à faire le point sur leurs résultats et peut-être à envisager la distribution d’un bénéfice aux associés.
L
e chef d’entreprise, à l’origine des propositions d’affectation de ce résultat, doit connaître les choix ouverts aux associés et les conséquences en terme d’imposition. En effet, le bénéfice à distribuer, une fois payé l’impôt sur les sociétés, est taxé entre les mains de l’associé attributaire à l’impôt sur le revenu. Deux systèmes d’imposition cohabitent : l’imposition au barème progressif et le prélèvement forfaitaire libératoire. Un calcul est nécessaire au préalable pour aider l’associé à choisir le système le plus approprié. Le choix va dépendre d’une part du montant distribué et d’autre part de la tranche d’imposition dans laquelle se trouve le contribuable.
L’imposition au barème progressif de l’impôt sur le revenu Cette imposition est celle de principe : les produits
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encaissés sont déclarés au moment de l’établissement de la déclaration d’impôt sur le revenu annuelle. Rappelons que le barème progressif de l’impôt sur le revenu comprend 4 tranches. À chaque tranche est appliqué un taux d’imposition : 5,5 %, 14 %, 30 % et 41 %. Ce dernier taux est le taux marginal appliqué à la tranche supérieure du revenu. Cette notion est importante. Les dividendes sont ainsi imposés après un abattement de 40 %, la déduction des frais et charges puis un abattement annuel de 1 525 euros pour un contribuable célibataire ou 3 050 euros pour un couple. À partir du moment où le contribuable est imposé dans la tranche marginale de 41 %, et que le montant des dividendes perçus dépasse 20 000 € (ou 40 000 € selon la situation du contribuable), il aura intérêt à choisir l’option du prélèvement forfaitaire libératoire.
DÉV ELO PPE MEN T INN OVA TIO N FOR MA TIO N TRA NSM ISS ION RÉS EAU X CRÉ ATI ON INF ORM ATI ON
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Le prélèvement forfaitaire libératoire Comme son nom l’indique, le paiement de l’impôt est réalisé immédiatement par la société distributrice au taux uniforme de 19 % auquel il convient d’ajouter les prélèvements sociaux. Ce taux global de 31,3 % s’applique au montant brut perçu par l’associé, sans déduction de frais ou de charges. Ce prélèvement est dit libératoire puisqu’une fois l’impôt versé, les sommes ne sont plus assujetties à l’impôt. Mais le contribuable doit tout de même reporter les sommes perçues dans sa déclaration d’impôt annuelle, pour permettre le calcul du revenu fiscal de référence. L’option pour le prélèvement forfaitaire libératoire est irrévocable : si elle est choisie dès le premier encaissement de dividende, le contribuable ne peut plus soumettre ses autres distributions de l’année au barème progressif. Le dirigeant de l’entreprise distributrice doit déposer une déclaration accompagnée du paiement des prélèvements sociaux et de l’impôt sur le revenu au plus tard le 15 du mois suivant le versement, auprès du service des impôts des entreprises. Un versement supérieur à 1 500 € est obligatoirement effectué par virement. L’administration fiscale exerce son contrôle sur l’imposition des dividendes grâce à l’imprimé fiscal unique que les sociétés distributrices doivent produire chaque année au plus tard le 15 février de l’année suivante.
noter : chef d’entreprise veillera à établir, pour mai:MiseÀen page 1le 18/04/11 15:23 Page2
les versements en numéraire au capital de sociétés (à la constitution ou lors d’une augmentation de capital), l’état individuel de souscription. Cet état
doit être établi par la société qui a bénéficié de ses versements. Le dirigeant doit par conséquent veiller à y faire figurer : le motif du versement, la raison, l’objet et le siège de la société, l’identité et l’adresse du souscripteur, le nombre de titres souscrits, la date et le montant des versements effectués (la société doit remplir des conditions précises : notamment être soumise à l’impôt sur les sociétés, ne pas avoir ses titres admis aux négociations sur un marché réglementé français ou étranger, avoir son siège social dans un État membre de l’Union européenne, employer au moins 2 salariés à la date de clôture de son premier exercice ou au moins 1 salarié pour les entreprises artisanales…). Ces versements permettent au contribuable de bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu, voire d’impôt sur la fortune. ■ Contact : Agnès Noël au 01 30 75 35 31 ou anoel@versailles.cci.fr
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