Le Courrier écononomique - magazine CCI Val d'Oise/Yvelines- n° 123- octobre 2011

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N° 123 – octobre 2011

Magazine de la Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines

Versailles no 18 vembre 2011

Axe Seine

les CCI se mobilisent

FISAC

vous connaissez ? Développement durable

un levier pour la croissance des entreprises


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ÉDITO

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L’Axe Seine territoire d’un bel avenir YVES FOUCHET Président de la CCI de Versailles Val-d’Oise/Yvelines yfouchet@versailles.cci.fr

C

’est une évidence qu’il faut sans cesse rappeler, le moral et la confiance sont des facteurs clés de croissance économique et de bonne santé des entreprises.

L’actualité de cette rentrée économique sur fond de crise monétaire et financière, ajoutée à des incertitudes internationales, a un effet négatif sur l’optimisme des entrepreneurs. Pour autant, avec de fortes convictions, des idées novatrices et des projets à développer, nous pouvons construire un bel avenir. La Région Île-de-France dispose d’atouts considérables pour être le moteur d’une croissance future et le projet du Grand Paris constitue un formidable vecteur de développement qui permettra d’inscrire durablement la Région Capitale dans le concert des métropoles mondiales en développant ses transports, ses infrastructures et sa logistique.

Au-delà, s’inscrit un projet complémentaire : celui de l’Axe Seine. Relier Paris, Rouen et le Havre et, de ce fait, ouvrir l’Île-de-France à la mer est une nécessité et un challenge extraordinaire. C’est donc un vrai et très grand projet ! Avec 13,5 millions d’habitants, 4,54 millions d’emplois pour 1 million d’établissements, avec la présence d’entreprises innovantes et de filières d’excellence telles que l’énergie, les éco-activités, la mobilité, la logistique, le portuaire, avec une réserve foncière de 14 000 hectares et, de ce fait,

un potentiel d’accueil de nouvelles entreprises important, avec actuellement 128 millions de tonnes de trafics maritimes et fluviaux et l’opportunité de développer le mode de transport le plus écologique et le moins couteux qui soit, l’Axe Seine doit nous faire rêver pour les 25 ans à venir. Il doit consolider notre moral et notre confiance en l’avenir. Ce territoire aux multiples facettes est au cœur d’un des plus formidables projets de développement économique et territorial qui ait été imaginé. Les CCI de l’Axe Seine l’ont bien compris et travaillent dès à présent avec les entreprises, l’État, les collectivités pour faire émerger la vision économique qui permettra le développement de ce territoire et de ses entreprises pour les prochaines décennies. Afin de partager avec vous cette vision et ce projet, afin d’identifier ensemble les synergies entre les filières économiques du territoire, afin de nous inscrire ensemble dans un grand projet porteur d’opportunités économiques, nous organisons, le 18 novembre prochain au Palais des Congrès de Versailles, « les 1res rencontres des acteurs économiques de l’Axe Seine ». Chefs d’entreprise, venez nombreux, nous comptons sur votre présence pour élaborer, avec vous et pour vous, un projet efficace, constructif et donner ensemble du sens à notre rêve ! Ensemble construisons la région capitale du 21e siècle !

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5 DÉV ELO PPE MEN T INN OVA TIO N FOR MA TIO N TRA NSM ISS ION RÉS EAU X CRÉ ATI ON INF ORM ATI ON

SOMMAIRE

ACTUALITÉS LOCALES 14/ Val d’Oise

Les CCI se mobilisent 8/ Création ou développement d’activité

Vous connaissez ?

28/Jordanie et Liban

21/ Accessibilité

Des marchés à prospecter

Mov’n go passe à la vitesse supérieure

2e édition de la convention d’affaires européenne

Valoriser le « fait maison »

10/ Développement du territoire

23/ Contrat d’avenir dans la restauration

La coopération intercommunale se dessine dans les Yvelines et le Val-d’Oise

Un avenant pour prolonger et amplifier une dynamique

BAROMÈTRE

Dix ans d’échanges Le réseau des éco-industries fait sa révolution

L’ESSENTIEL 36/ FORMATION CONTINUE

Zoom sur les stages à venir

31/ Pollutec horizons

22/ Maîtrerestaurateur

Trouver le bon financement

35/ Environnement

26/ International

Anticiper pour réussir la mise en conformité de son établissement

6/ Axe Seine

Un levier pour la croissance des entreprises

34/ Réseau Plato

ACTUALITÉS COMMERCE 18/ FISAC

ACTUALITÉS GENERALES

RÉSEAUX

24/ Développement durable

Port-Cergy fête ses vingt ans

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ACTUALITÉS INDUSTRIE

32/ TABLEAU DE BORD ÉCONOMIQUE

37/ PRATIQUE

Rendez-vous, agenda du créateur

JURI-INFOS 38/ Délais de paiement

La réglementation évolue

12/ Ateliers compétences

Un dispositif pragmatique pour aider les jeunes créateurs

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N° 120 – novembre 2010

Magazine de la Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines

Versailles 18 novembre 2011

Axe Seine

leS CCi Se mobiliSent

FISAC

vouS ConnAiSSez ? Développement DurAble

un levier pour lA CroiSSAnCe deS entrepriSeS

Le Courrier économique, journal bimestriel d’information et d’action de l’opinion socio-économique • Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines • 21, avenue de Paris, 78021 Versailles Cedex (Tél. : 01 30 84 78 78)

Directeur de la publication : Michel Delamaire • Directeur de la rédaction : Karine Michel • Rédacteur en chef : Frédéric Gaudichon • Rédaction : Nicolas Demare, Martine Bousquet, Stéphane Marcovik, Agnès Noël, Patricia Coignard, Alexis de Fontenioux

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6 ACTUS

Axe Seine

les CCI se mobilisent Structuré autour d’une offre logistique performante et notamment de la future ligne ferroviaire à grande vitesse Paris-Le Havre, le projet Axe Seine, composante majeure du Grand Paris pourrait s’avérer favorable à la compétitivité des entreprises de l’Ouest francilien.

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rojet phare en matière d’aménagement du territoire, Axe Seine vise à doter la région capitale d’une façade maritime et d’un grand port de commerce, à l’instar d’autres métropoles européennes. L’idée est de déployer sur ce territoire un système performant et cohérent de distribution appelé « Gateway » qui permettra au port du Havre de conquérir des parts de marché et au Grand Paris de rayonner de par le monde. Pour cela, il convient d’intensifier l’organisation portuaire, logistique, industrielle de la vallée de la Seine et de structurer ainsi l’ouverture maritime de la capitale. Les élus normands et franciliens, désireux de porter ensemble le développement équilibré de ce projet, ont mandaté leurs agences d’urbanisme afin qu’elles leur soumettent des propositions en matière de transport, de logement ou de logistique. Les CCI du Havre, de Rouen, de Versailles, de Paris et les CCI régionales de Haute-Normandie et d’Îlede-France se sont, pour leur part, mobilisées afin de porter les attentes des entreprises et d’élaborer ensemble un projet économique à l’échelle de l’Axe Seine. « L’Axe Seine peut, en effet, être un corridor de développement économique propice au renouveau industriel en vallée de Seine pour autant que l’on appréhende son avenir de manière globale et que l’on recherche des synergies » estime Yves Fouchet, président de la CCIV. Mais il convient en premier lieu d’analyser les attentes des entreprises et Le courrier économique • N° 123 octobre 2011 • www.versailles.cci.fr

les obstacles qu’elles rencontrent. « Pour beaucoup d’entreprises des Yvelines et du Val-d’Oise, l’Axe Seine ne représente pas véritablement une réalité au quotidien » note Yves Fouchet. Nombre d’entre elles, par exemple, éprouvent toujours des difficultés à acheminer leurs marchandises par le port haut-normand. Les CCI de l’Axe Seine se sont donc employées à interroger leurs ressortissants tout au long des boucles de la Seine afin d’identifier les opportunités que ce projet d’aménagement pourrait engendrer. Un rapport interconsulaire dressant un tableau de bord des besoins exprimés par les acteurs économiques sera ainsi remis à l’automne. Le 18 novembre prochain se tiendront également au Palais des Congrès de Versailles, les premières rencontres des acteurs économiques de l’Axe Seine au cours desquelles les chefs d’entreprise pourront s’informer, exprimer leurs préoccupations concernant ce projet et rencontrer d’éventuels partenaires.

Une opportunité de développer des courants d’affaires Certaines filières économiques puissantes et complémentaires sont particulièrement bien représentées le long de l’Axe Seine, qu’il s’agisse de l’énergie, de l’automobile, du transport et de la logistique, de la valorisation des déchets ou des éco-activités… « Nous réfléchissons aux plans d’action que nous pourrions mettre conjointement en place en faveur de ces filières » commente Yves Fouchet. Cet appui prendra des formes variées de partenariat, d’accompagnement à l’international et de diagnostic ; sa mise en oeuvre se fera en lien avec les pôles de compétitivité, Movéo pour la mobilité ou Nov@log pour la logistique, par exemple. Les retombées potentielles du développement de l’Axe Seine sont considérables pour la Normandie.


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Le port du Havre, dont l’activité est aujourd’hui inférieure au trafic traité par les grands ports du nord de l’Europe, est destiné à devenir la porte d’entrée de l’Europe, une position plus en rapport avec sa situation avantageuse. Mais les enjeux propres à nos départements sont également déterminants (voir encadré).

Les entreprises franciliennes de l’Axe Seine directement concernées Tout d’abord, avec ses spécificités, ses atouts et son positionnement stratégique, Seine Aval Île-deFrance est un territoire productif majeur. Le tissu industriel, automobile, aéronautique et celui des éco-industries y sont particulièrement denses et en pleine mutation. Accueillant 400 000 habitants et 130 000 emplois, Seine Aval est un territoire d’ores et déjà mobilisé autour d’un projet de développement et d’aménagement ambitieux, coordonné depuis 2006 par une opération d’intérêt national (OIN). Mais Seine Aval Île-de-France constituera également, avec l’ouverture du canal Seine-Nord Europe, l’espace de confluence entre la vallée de la Seine et l’Europe du Nord. C’est donc un territoire stratégique dans l’organisation portuaire, fluviale et logistique de l’Axe Seine et le dernier espace avant l’accès aux consommateurs franciliens. Le port de Limay, aujourd’hui premier port fluvio-maritime d’Île-de-France, verra la superficie de son terminal à conteneurs portée à 25 000 m² dès 2012. En outre, une grande plateforme multimodale sera créée à Achères, au débouché du canal Seine-Nord Europe, et une infrastructure portuaire plus modeste sera également développée à Triel-sur-Seine, comme port d’appoint destiné à soutenir le développement des activités liées à l’éco-construction. La future ligne nouvelle Paris-Normandie (LNPN), qui reliera par le train Le Havre à la capitale en 1 h 15 et Rouen en 45 minutes, représente également un atout pour nos territoires. Il y a cent ans, la ligne Paris-Le Havre, qui permettait de rejoindre les navires transatlantiques à destination de l’Amérique et des colonies françaises, était la plus performante de l’hexagone ; ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui. Proposant un arrêt à Mantes, la LNPN offrira de nouvelles opportunités d’attractivité économique et de nouveaux services aux habitants du Mantois. La CCIV étudie précisément les différents tracés envisagés et remettra prochainement ses conclusions.

La réalisation de la LNPN présente en outre l’avantage de libérer des faisceaux sur les lignes actuelles aujourd’hui en limite de capacité. La saturation du réseau concerne tant le transport de voyageurs que celui des marchandises, grevant la qualité de vie des habitants de l’Axe Seine et freinant le développement économique des territoires. Le prolongement d’Eole (RER E) jusqu’à Mantes-la-Jolie devrait ainsi améliorer la desserte de nombreuses communes de l’Ouest francilien. Le fret ferroviaire pourrait également bénéficier d’une qualité de service et d’une fiabilité enfin renforcées. ■

Quelles retombées pour le territoire ? • Un accès rapide à la Normandie par la ligne à grande vitesse et une gare de desserte (LNPN-débat public lancé en octobre) ; • u ne amélioration du trafic ferroviaire passager (qui s’ajoutera à l’amélioration apportée par EOLE) ; • u ne amélioration du trafic fret (par libération de sillon et remise en chantier d’un itinéraire spécifique sur la rive droite) ; • u n nouveau port majeur (Achères) et un port complémentaire (Triel) ; • une valorisation du territoire renforcée qui servira notamment l’Opération d’intérêt national (OIN) Seine Aval ; • e t donc, a priori, de nouveaux marchés de réalisations, l’arrivée de nouveaux investisseurs et entreprises et des opportunités d’affaires multipliées.

Le 18 novembre prochain, de 9 h à 13 h, se tiendront au Palais des Congrès de Versailles, les premières rencontres des acteurs économiques de l’Axe Seine. Les chefs d’entreprises pourront s’informer, exprimer leurs préoccupations concernant ce projet et rencontrer d’éventuels partenaires. Pour en savoir plus et vous inscrire à l’événement, rendez-vous sur : www. axeseine-cci.fr (site en ligne début octobre)

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8 ACTUS

Création ou développement d’activité

trouver le bon financement Vous êtes à la recherche de fonds pour lancer ou développer votre activité ? Pour vous aider dans votre démarche, la communauté des financeurs des Yvelines vous donne rendez-vous le 13 décembre à l’occasion d’une soirée « création-reprise » spécial financement organisée par la CCIV.

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Nous travaillons actuellement à la mise en place d’un pool d’experts. Beaucoup de financeurs sont en effet demandeurs d’expertise technique sur des projets qu’ils ne peuvent pas juger euxmêmes. Gérard Bachelier,

vice-président de la CCIV

ls ont pour point commun de financer les entreprises, et souhaitent mieux se connaître. Banques, business angels, plateforme de financement, collectivités locales… Tous se sont réunis, il y a près de deux ans, au sein de la Communauté des financeurs des Yvelines (CFY) à l’initiative de la CCIV. « Nous nous sommes rendu compte que les différents opérateurs avaient peu de relations entre eux, explique Gérard Bachelier, vice-président de la CCIV. Quand un dirigeant ou un porteur de projet n’entrait pas dans les critères d’un financeur, ce dernier n’avait pas forcément la capacité à l’orienter vers une autre structure, plus adaptée ».

Pool d’experts Pour permettre à chacun d’avoir une idée précise du rôle de chaque organisme, la CCIV a mis en place une cartographie du financement accessible sur son site, grâce à des mots-clés (amorçage, garantie…). Ce site contient de précieux conseils pour bien sélectionner un projet ou monter un business plan. « Nous travaillons actuellement à la mise en place d’un pool d’experts, poursuit Gérard Bachelier. Beaucoup de financeurs sont en effet demandeurs d’expertise technique sur des projets qu’ils ne peuvent pas juger eux-mêmes ».

Des besoins différents selon les projets La Communauté des financeurs des Yvelines a programmé deux rendez-vous d’envergure. L’un réservé à la création-reprise et l’autre consacré au développement et à l’innovation. « Les besoins ne sont pas les mêmes, explique Gérard Bachelier. Les financeurs non plus. Pour accompagner une création ou une reprise, le futur chef d’entreprise peut bénéficier de dispositifs tels que des prêts d’honneur ou des garanties bancaires. Dans ce cas-là, ce sont les banques ou les organismes comme l’Aface qui sont concernés. Dans le cadre d’une levée de fonds, sous forme d’emprunt ou de rentrée dans le capital, le dirigeant aura plutôt intérêt à s’adresser à un business angel ou un capital-risqueur ». La CFY sera , en cette fin d’année 2011, l’invitée spéciale de la prochaine soirée de la création-reprise d’entreprise organisée par la CCIV le 13 décembre prochain à Versailles. Deux heures avant cette rencontre, des porteurs de projet pourront rencontrer les membres de la communauté lors d’entretiens personnalisés ; une façon d’être orienté et de revoir, ou non, un business plan. Ensuite, lors de la soirée elle-même, les membres de la communauté animeront un atelier financement. Un re n d e z - v o u s «   l e v é e d e fonds » est également en préparation pour début 2012. À noter : une structure comparable à la Communauté des financeurs des Yvelines devrait être lancée dans les prochains mois dans le Val-d’Oise. ■ Contact CCIV : Géraldine Frobert Tél. : 01 30 84 79 20 Courriel : gfrobert@versailles.cci.fr

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Création ou reprise

se lancer sur de bonnes bases Le dispositif Aface Yvelines Initiative permet de renforcer sa trésorerie lors d’une création ou d’une reprise. Il représente souvent un coup de pouce précieux dans une période délicate, comme ce fut le cas pour l’entreprise Akiléa engineering à Chatou.

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omment se constituer une trésorerie lors d’une création quand la masse salariale représente 90 % des dépenses de l’entreprise et que les banques refusent de financer cet aspect de l’activité ? C’est l’équation à laquelle était confronté Daniel Benayoun, il y a trois ans, lors de la création d’Akiléa Engineering, entreprise aujourd’hui basée à Chatou. « Nous sommes prestataires de services dans le domaine de l’énergie, pétrole et gaz, explique-t-il. Nous détachons du personnel auprès des sous-traitants des grandes compagnies pétrolières. Construire et installer une plateforme pétrolière, par exemple, nécessite le travail de 300 à 500 ingénieurs pendant 24 mois. Les sociétés n’ont pas forcément les ressources nécessaires. Nous leur fournissons des personnes formées pour développer leurs grands projets. Depuis 2008, nous avons embauché une soixantaine de personnes. Nous vendons avant tout notre savoir-faire ».

Trois fois le chiffre d’affaires estimé La moitié des salariés de l’entreprise est aujourd’hui détachée chez des clients en France. Un quart se trouve à l’étranger et le reste des effectifs est situé à Chatou. « Quand on se lance dans une telle activité, le plus difficile est de se constituer une trésorerie, poursuit Daniel Benayoun. Il faut embaucher beaucoup dès le départ. L’affacturage offre une solution, mais il génère des frais importants. De plus, il n’est pas toujours bien vu par les clients de faire racheter ses factures pour avoir du cash. J’ai alors rencontré un conseiller à l’Aface Yvelines. Je lui ai montré un business plan très précis. Il m’a posé de nombreuses questions puis il m’a proposé de rencontrer les partenaires de l’Aface ».

À l’issue de son parcours d’environ deux mois, le dirigeant a obtenu un prêt de 60 000 euros remboursable sur 5 ans. « Le conseiller de l’association m’avait « challengé » sur mon chiffre d’affaires la première année, se souvient Daniel Benayoun. Nous avons fait trois fois mieux ! »

Accompagnement bénévole L’Aface Yvelines Initiative propose deux types de financements pour renforcer les fonds propres des porteurs de projets et de dirigeants pour des créations ou des reprises d’entreprise. Le premier est un prêt d’honneur entre 25 000 et 50 000 euros sans caution et sans intérêts. La seconde aide se présente sous la forme d’une garantie bancaire pour un prêt pouvant aller jusqu’à 100 000 euros. « L’Aface Yvelines Initiative a ainsi participé l’année dernière au financement d’une trentaine d’entreprises pour un montant moyen de 60 000 euros. L’accompagnement de l’association ne s’arrête pas aux prêts, puisque le dispositif prévoit aussi un accompagnement par un tuteur bénévole » souligne Guy Blanchart, vice-président de la CCIV. « Nous avons accueilli à plusieurs reprises un ancien directeur de banque, explique Daniel Benayoun. J’ai pu lui poser des questions-clés pour bien négocier avec ma banque. Ce suivi a été très positif ». ■ Contact CCIV Frédéric Dassonville ou Brigitte Raffo au 01 30 84 79 69 ou aface78@versailles.cci.fr

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10 ACTUS

La coopération intercommunale

se dessine dans les Yvelines et le Val-d’Oise D’ici le 1er juin 2013, toutes les communes de France devront être rattachées à une communauté de communes ou d’agglomération. Ces structures intercommunales, qui ont compétence en matière de développement économique, seront donc amenées à gérer les projets les plus significatifs.

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Les regroupements intercommunaux sont des partenaires incontournables de la CCIV. Bruno Bouniol, 2e vice-président de la CCIV, Président de la délégation des Yvelines

a loi sur la réforme des collectivités locales de décembre 2010 prévoit une couverture intégrale du territoire par des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre, c’est-à-dire des communautés de communes ou d’agglomération. La loi impose, en outre, de rationaliser le périmètre de ces regroupements de communes. Un seuil minimum de 5 000 habitants est imposé et, pour plus de cohérence, la carte de l’intercommunalité devra prendre en compte les bassins de vie. L’Île-de-France présente un retard flagrant en matière de regroupement intercommunal. En effet, 132 communes dans les Yvelines et 29 dans le Val-d’Oise demeurent isolées. Les préfets de ces deux départements, qui présentaient fin avril leur projet de schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI), ont donc suggéré un rattachement à ces communes mais aussi des fusions entre certains regroupements au périmètre trop restreint. Des blocages ont pu apparaître ici et là. Certains élus locaux, s’opposant au découpage proposé, ont émis des propositions alternatives. Les modifications apportées aux travaux du préfet devraient toutefois demeurer limitées.

Partenaires incontournables « La communauté de communes ou d’agglomération nous semble être un échelon pertinent pour traiter les questions économiques propres aux territoires » commente Bruno Bouniol, 2e vice-président de la CCIV, Président de la délégation des Yvelines « à condition, bien sûr, que la configuration de ces regroupements s’appuie sur la réalité territoriale des activités et que les intercommunalités parviennent Le courrier économique • N° 123 octobre 2011 • www.versailles.cci.fr

à développer entre elles des modes de coopération ». Plus globalement, cette réforme s’inscrit dans un processus de simplification et de réduction du nombre de niveaux de décision dont les entreprises ont tout lieu de se réjouir. L’intercommunalité favorise en outre l’harmonisation de la fiscalité et permet de mobiliser des moyens supplémentaires pour des projets économiques ambitieux. « Les regroupements intercommunaux sont des partenaires incontournables de la CCIV et nous collaborons avec ces communautés dans de multiples domaines » précise Bruno Bouniol. Ainsi, par exemple, la CCIV apporte à la communauté de communes Plaines et Forêts d’Yvelines son expertise technique et méthodologique pour la requalification de zones d’activités. Un partenariat a été mis en place en vue d’animer une pépinière d’entreprises avec la Communauté d’agglomération Versailles Grand Parc. La CCIV fournit également aux regroupements de communes des outils d’aide à la décision pour leur permettre de renforcer l’attractivité de leur territoire. Enfin, les communautés de communes ou d’agglo­ mération appuient la CCIV dans sa politique d’animation de réseaux d’entreprises, les réseaux PLATO ou le réseau des éco-industries, mais aussi pour des opérations de valorisation des territoires ou de formation des salariés. « Nous travaillons en synergie pour promouvoir un développement économique cohérent sur nos territoires » résume Bruno Bouniol. Les schémas départementaux de coopération intercommunale doivent, rappelons-le, être validés par les préfets d’ici le 31 décembre 2012. ■


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Auto-entrepreneurs

Des ateliers pour vous professionnaliser La CCIV a mis sur pied une série d’ateliers destinés à guider les auto-entrepreneurs, ou ceux qui souhaitent le devenir, dans leurs démarches et dans leurs choix. Prochaine session en décembre.

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uel statut choisir ? Cette question se pose de manière récurrente à tous les porteurs de projet. Depuis quelques années, un nouveau choix est venu se greffer à la liste qui s’offre aux dirigeants en herbe : l’auto-entrepreneur. Comme tous les autres, ce statut présente des avantages mais aussi des limites. La Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines accompagne les actuels ou futurs entrepreneurs pour leur permettre d’y voir plus clair. Elle organise des ateliers pour décrypter les écueils à éviter en vue d’une création réussie.

Petit budget de départ « Cela fait trois ou quatre années que l’idée de lancer ma propre activité a germé dans mon esprit », explique Sandra Joseph, 36 ans, qui vient de quitter un poste à responsabilité dans une entreprise pour lancer une activité de vente de lingerie. Cette habitante d’Élancourt a, dans un premier temps, choisi le statut d’auto-entrepreneur pour pouvoir démarcher les comités d’entreprise, puis les particuliers. « Mon but, à terme, serait d’ouvrir ma propre boutique. Mais avant, je dois me créer une clientèle ». Avant de franchir le pas, Sandra Joseph a assisté aux différents dispositifs mis en place par la CCIV. « Le premier avait lieu en septembre l’année dernière, se souvient-elle. L’intervenant nous a présenté les différentes formes juridiques qui s’offraient à nous, ce qui m’a permis de faire mon choix en toute connaissance de cause. J’ai assisté à plusieurs entretiens avec des professionnels comme des expertscomptables ou des juristes. Une mauvaise gestion constitue la cause essentielle des faillites dans les premières années. Il était donc important de mettre l’accent sur ces aspects de la vie d’une entreprise ».

Le pour et le contre « Le statut d’auto-entrepreneur n’est souvent qu’une première étape, analyse une animatrice en création-reprise à la CCIV. L’objectif est de poursuivre son activité de manière pérenne. Mais, pour cela, il faut peser le pour et le contre. Le statut d’auto-entrepreneur est parfait pour un certain type d’activités, mais ne convient pas obligatoirement à d’autres et certaines activités sont même exclues. L’avantage que procure le fait de payer les cotisations sociales à la source peut être contrebalancé par l’impossibilité de récupérer la TVA et de déduire ses frais réels. Ce n’est pas intéressant si on doit se lancer dans des investissements importants, par exemple. Que se passe-t-il s’ils dépassent les plafonds de 81 500 euros pour les activités de vente ou de 32 600 euros pour la prestation de service ? Quelles sont les conséquences d’une inscription au registre du commerce ? » Les ateliers de la CCIV offrent des réponses précises à toutes ces questions… Et à bien d’autres. ■

Prochains ateliers Chaque atelier se déroule en groupe de 15 personnes maximum pour un coût de 60 euros. Les prochains auront lieu le 8 décembre à Versailles, 23 avenue de Paris, et le 14 décembre à Pontoise, 34 rue de Rouen. Ils se dérouleront de 14 h à 18 h.

Le statut d’auto-entrepreneur n’est souvent qu’une première étape. L’objectif est de poursuivre son activité de manière pérenne.

Contacts : À Pontoise, Samira Medchal : 01 30 75 35 98, creation95@versailles.cci.fr À Versailles, Judith Guyoton : 01 30 84 73 53, creation78@versailles.cci.fr

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12 ACTUS

Ateliers compétences

un dispositif pragmatique pour aider les jeunes ENTREPRISES Pour mener à bien son projet, le jeune créateur doit maîtriser un spectre large de problématiques. Les « ateliers compétences » de la CCIV lui offrent l’occasion de s’aguerrir aux principales fonctions exercées au sein de l’entreprise.

L’atelier met les entrepreneurs en situation et aborde directement les questions essentielles.

Acquérir une vue d’ensemble de son activité

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epuis le mois de février 2011, la CCIV a complété son dispositif d’accompagnement individualisé des jeunes créateurs par des « ateliers compétences ». L’objectif est de parfaire leurs connaissances des grands secteurs de la gestion d’entreprise : le marketing, la gestion financière, le développement commercial et la gestion au quotidien. Que le porteur de projet soit en phase de consolidation d’un business plan ou en phase d’amorçage après l’immatriculation de sa société, il trouvera dans les « ateliers compétences » des réponses adaptées et pragmatiques à ses préoccupations d’entrepreneur. Benoît Dissert, fondateur de la société de services informatiques Yajade en témoigne : « J’éprouvais le besoin d’acquérir une vision globale et de combler quelques lacunes pour pouvoir piloter mon entreprise. Les « ateliers compétences » offrent un panorama d’ensemble à un tarif attractif ».

De la théorie à la pratique, des professionnels offrent des outils et des méthodes Une fois par mois, les ateliers s’organisent par demi-journées avec un nombre limité de participants pour faciliter les échanges. Structuré en deux parties, l’une théorique et l’autre consacrée aux pratiques professionnelles, l’atelier met les entrepreneurs en situation et aborde directement les questions essentielles. Pour les porteurs de projet, les bénéfices sont multiples. Ils profitent d’un échange d’expériences avec des entrepreneurs d’horizons différents et d’un consultant professionnel pour répondre à des problèmes spécifiques. Alexandre Tellier, expert-comptable, commissaire aux comptes et animateur de l’atelier « gestion de la Le courrier économique • N° 123 octobre 2011 • www.versailles.cci.fr

trésorerie », insiste sur l’importance d’être concret et très pragmatique. « L’idée est d’arriver avec un cadre structuré pour amener un jeu de questionsréponses et repartir avec des outils opérationnels ». Pour Nicolas Prot, directeur de la société On the Prod, l’objectif est pleinement atteint : « Je n’avais jamais eu l’occasion d’aborder les problématiques de gestion de la trésorerie ; or, pour une petite structure comme la nôtre, nous devons nous occuper de tout. Le regard extérieur sur mes préoccupations, la dimension interactive de l’atelier m’ont permis de mieux comprendre les enjeux stratégiques d’une bonne trésorerie, d’identifier la route à suivre et de dégager une visibilité sur l’avenir ».

Les prochains « ateliers compétences » « Avoir en main des outils commerciaux plus performants » le 23 novembre à Pontoise : donner un plein potentiel à son contrat commercial en maîtrisant certaines notions de droit commercial pour le rédiger à son avantage ou être en mesure de négocier les termes du contrat proposé par le client, le fournisseur, ou le prestataire. Chantal Glaude, de Connecting RH. « La prospection téléphonique » (6 décembre 2011 à Versailles) : connaître les règles et les utilisations de cet outil indispensable, pour obtenir des rendezvous qualifiés ou décliner un argumentaire pertinent. Jean-François Dodier, consultant chez Dodier Communication. ■ Contact CCIV Laurent Guyonvarch Conseiller post-création - Jeunes entreprises Tél : 01 30 75 63 50 - Port : 06 78 14 49 93 Courriel : lguyonvarch@versailles.cci.fr


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Une pédagogie innovante

tournée vers l’entreprise Avec 1 300 apprentis et plus de 1 000 entreprises partenaires, le Groupe ITIN-ESCIA est un acteur qui compte dans le monde de l’apprentissage. L’établissement de la CCIV développe depuis plusieurs années une pédagogie innovante et audacieuse en prise directe avec les besoins du monde économique.

À

l’ITIN, école supérieure d’informatique, réseaux et systèmes d’information, comme  à l’ESCIA, école supérieure de comptabilité, de gestion et finance, le groupe expérimente à Cergy-Pontoise différentes approches de formation et reste largement ouvert aux innovations. L’acquisition des savoirs, l’expérience de l’intégration en entreprise et la conduite professionnelle constituent le canevas de ses choix pédagogiques. Sur cette base, « le jeune va construire son projet pour aller au maximum de ses capacités. L’objectif est qu’il puisse aborder son parcours avec une forte dimension entrepreneuriale orientée vers la création de valeur, l’initiative et la proactivité » rappelle Jean-Marie Pontois, élu de la CCIV. Le groupe développe avec ses entreprises partenaires des liens via la réalisation par ses élèves de projets techniques, de conseil ou d’audit innovants. Certains prototypes sont déjà devenus des produits commercialisés ou des solutions de gestion pérennes. Les apprentis sont placés en situation concrète de production. Ainsi, les pompiers de Paris et l’hôpital de la Salpetrière utilisent aujourd’hui des applications qui ont été réalisées dans le cadre de ces projets.

« Si ces activités contribuent à faire de nos étudiants des experts, les projets d’entrepreneuriat les préparent au management » précise Jean-Marie Pontois.

Une démarche entrepreneuriale appuyée et ouverte à l’international Chaque année, le groupe élargit ces apprentissages par des travaux en équipe de création d’entreprise. Les apprentis élaborent des business plans avec des étudiants internationaux grâce à des équipements de communication de pointe, telle la visioconférence. Après des projets menés avec la Finlande ou l’Ukraine, l’université Laval de Québec accompagne chaque année 6 porteurs de projets réels de création d’entreprise pour travailler avec les étudiants de l’ITIN à la constitution d’entreprises franco-canadiennes. De la même manière, des étudiants de l’ESCIA se sont rendus au Vietnam pour initier des relations d’affaires entre vingt entreprises du territoire de la CCIV et 20 entreprises vietnamiennes, opération réalisée en collaboration avec des étudiants de l’Université HOA SEN d’HôChi- Minh-Ville. À ce jour, 7 projets d’import-export ont été concrétisés.

Le succcès pédagogique est confirmé par un taux d’intégration professionnelle de 95 %.

Des résultats probants Les choix du groupe ITIN-ESCIA sont confortés par l’image d’un groupe reconnu comme étant un partenaire de qualité en termes de suivi pédagogique, de gestion administrative et de niveau de compétence professionnelle des apprentis à la sortie. Le succès pédagogique est confirmé par un taux d’intégration professionnelle de 95 %, un certain nombre d’étudiants sautant par ailleurs le pas de la création d’entreprise quelques années plus tard. ■

Contact CCIV Gilbert DEUNF, directeur du groupe ITIN-ESCIA 01 30 75 36 36

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14 ACTUS locales

« Faites de l’international » !

Du 30 novembre au 6 décembre 2011, l’ensemble des CCI d’Île-de-France vous donnent rendez-vous lors d’une semaine spéciale « Faites de l’international »(*). La CCIV, qui participe pour la 4e année consécutive à cet événement, organise une rencontre à Versailles, le 1er décembre de 14 h à 20 h. Une quarantaine d’experts pays venus du monde entier, des spécialistes du juridique et de la réglementation ou du commerce international répondront individuellement aux questions des entreprises. Plusieurs ateliers thématiques sur les réseaux sociaux, les réseaux d’entreprises et l’accompagnement à l’international seront par ailleurs proposés : Des PME suivies par la CCIV présenteront enfin, lors de cette journée, leur projet ou leur démarche internationale. Certaines de ces initiatives seront récompensées par des « Trophées de l’international ». Contact et inscription : Catherine Pouchard ( international@versailles.cci.fr /01 30 75 35 81 ) www.versailles.cci.fr « rubrique Agenda » « Faites de l’international » est organisé en partenariat avec l’ensemble de l’équipe de France à l’international : OSEO, COFACE, UBIFRANCE, La DIRECCT, les CCEF, PACT PME INTERNATIONAL.

Formation continue : la CCIV obtient la certification NF Service

ier montoct_Mise en page 1 21/09/11 08:02 Page2

Renforcez vos équipes et recrutez un apprenti À ce jour, plus de 5 000 entreprises ont choisi de recruter leurs collaborateurs en alternance, en partenariat avec la CCIV. Et si vous recrutiez, vous aussi, un apprenti ?

C

haque année, les 16 écoles de la CCIV accueillent plus de 6 000 jeunes, avec 200 formations du CAP au Bac +5. Un dispositif exemplaire qui permet à 89,5 % des apprentis de trouver un emploi dans les 6 mois qui suivent l’obtention du diplôme Prendre un jeune en apprentissage, c’est se doter d’une ressource supplémentaire, transmettre son savoir, mais aussi assurer l’avenir de son entreprise en formant des collaborateurs compétents et efficaces. L’apprentissage permet aux entreprises d’augmenter leur potentiel et leur productivité sans alourdir leurs charges, de former les professionnels dont elles auront besoin demain et de bénéficier d’avantages financiers et fiscaux. Développement durable, management, ressources humaines, informatique, métiers de la beauté, aromatique alimentaire, BTP, vente,

Depuis plusieurs années, la CCIV s’est engagée dans une politique volontaire d’amélioration constante de la qualité de ses services et de MAGNUM bâtiment industriel ses prestations en matière de formation continue. Une qualité déjà reconnue en matière de bilan de www.abriandco.com compétences par le FONGECIF. LaLocation CCCIV est en & vente effet « membre du réseau Partenaires » de cet organisme. AFNOR Certification vient à son tour de distinguer la CCIV pour le sérieux et le professionnalisme de son action dans le domaine de la formation continue en lui attribuant le label de la marque NF Service. MAGNUM GARAGE DOOG - Simple, design, certification AFNOR obtenue en àseptembre rapide monter et un large choix de références MAGNUM ECO La - Livre en KIT prêt à monter en acier galvanisé. Des portées de 5 les à 10m 2011 garantit engagements qualité de la CCIV auprès des entreprises Contact et information : N° Azur : 0810 078 095

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Pour

restauration, électronique, productique, comptabilité/gestion, immobilier… les écoles de la CCIV proposent l’accès à plus de 400 métiers. Commerçants, industriels, entreprises de services, collectivités… il est encore temps d’embaucher un apprenti ! ■ Contact CCIV Toutes les informations sur www.ecoles.versailles.cci.fr, ou auprès des conseillers au 01 30 06 70 12 recruterunapprenti@versailles.cci.fr


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PORT-CERGY A VINGT ANS Le 11 septembre dernier, la première marina d’Île-de-France a célébré ses vingt années d’existence, en présence de Frédéric Vernhes, 1er vice-président de la CCIV, président de la délégation du Val-d’Oise de la CCIV, et de Dominique Lefèbvre, maire de Cergy et président de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise.

L

ivré en septembre 1991, le port de plaisance de Cergy, propriété de la CCIV, a vu son succès se confirmer d’année en année depuis sa création. La gestion de cet équipement a été confiée en 1993, et pour 30 ans, à la société Sodeport. C’est

aujourd’hui, avec un taux de remplissage autour des 90 % et 400 bateaux de passage accueillis en 2010, l’un des sites phares de l’agglomération de Cergy-Pontoise et un lieu de référence du tourisme de loisirs fluvial en France, répertorié dans les revues spécialisées du nord de l’Europe et des États-Unis (57 % des bateaux en escale viennent de l’étranger). Après 20 ans d’exploitation, des travaux vont être engagés pour renouveler les pontons et installer une station de pompage des eaux usées. Coût de l’opération : 473 k€. Une première étape devrait démarrer d’ici la fin de l’année. ■ Contact CCIV Sodeports : 01 34 24 11 77

Innovation

« Véhicule intelligent – ville du futur » : le deuxième appel à projets du Conseil général des Yvelines est lancé Après le succès de l’appel à projets « véhicule urbain » lancé en 2009, le Conseil général des Yvelines met à nouveau 3 M€ en jeu pour les entreprises innovantes du monde de l’automobile sur le thème « véhicule intelligent et ville du futur ». Une initiative menée en partenariat avec le pôle de compétitivité Mov’éo.

L

e deuxième appel à projets du Conseil général des Yvelines doté, comme le premier, de 3 M€ est lancé. Il est destiné à permettre la réalisation de démonstrateurs roulants de véhicules électriques intelligents qui devront fonctionner selon deux modes alternatifs : en conduite manuelle ou en conduite automatique pour permettre un déplacement du

véhicule vers son lieu de stationnement sans conducteur à bord. Et les entreprises lauréates devront effectuer la majeure p a r t i e d e s t ra va u x d e R & D (Recherche et développement) dans les Yvelines. Les candidats ont jusqu’au 28 octobre 2011 pour déposer leur dossier, le comité de sélection dévoilera la liste des projets retenus mi-janvier 2012 et

les lauréats seront annoncés en mars à l’occasion du Salon International de l’Automobile de Genève. Ils auront alors une année pleine pour réaliser leurs prototypes. ■ En savoir plus http ://automobile.yvelines.fr/fr/lappela-projets-2011/

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16 ACTUS COMMERCE

FISAC

vous connaissez ? Le Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce (FISAC) est un dispositif méconnu. Tour d’horizon d’une aide fort utile pour impulser une nouvelle dynamique.

Le FISAC permet d’initier des démarches réfléchies de dynamisation du commerce et de l’artisanat, s’inscrivant dans le temps et contribuant au déploiement « d’une stratégie territoriale.

D

Guy Blanchart, vice-président de la CCIV

oté de 64 millions d’euros en 2010 et en 2011, le FISAC constitue un formidable outil de financement public pour les entreprises, les communes et les communautés d’agglomération. Malheureusement, les budgets alloués ne sont jamais entièrement utilisés car les bénéficiaires connaissent peu voire pas du tout ce dispositif » déplore Guy Blanchart, vice-président de la CCIV Val-d’Oise Yvelines. Le FISAC est un outil d’accompagnement des évolutions des secteurs du commerce, de l’artisanat et des services. Il vise en priorité à préserver ou à développer un tissu d’entreprises de proximité, principalement de très petites entreprises. Le financement se traduit par le versement de subventions à destination des collectivités territoriales ou des entreprises. Pour accompagner la mise en œuvre de la réforme de l’urbanisme commercial, le Gouvernement a souhaité renforcer l’action du FISAC en orientant de manière prioritaire ses interventions en milieu rural, dans les zones de montagne, dans les halles et marchés ainsi que dans les quartiers prioritaires

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de la politique de la ville. L’utilisation des dotations (en trois tranches) devant obéir à un impératif d’efficacité, il a été en outre décidé en août 2010 que le FISAC contribuerait en priorité aux actions innovantes et non répétitives qui ont l’impact le plus tangible sur les activités commerciales, artisanales et de services qui reposent sur un réel partenariat et sur des financements équilibrés des différents cofinanceurs. Sont éligibles toutes les activités commerciales et artisanales (y compris les non sédentaires), à l’exception des pharmacies, des professions libérales et des entreprises du secteur du tourisme (campings, hôtels-restaurants, restaurants gastronomiques). Toutefois les cafés et restaurants peuvent en bénéficier dès lors que l’essentiel de leurs prestations s’adressent à la population locale. D’une façon générale, les projets retenus par le FISAC doivent s’appuyer sur des besoins identifiés, être économiquement viables, concerner des marchés réels et ne pas induire de distorsion de concurrence.


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Quelles sont les opérations financées par le FISAC ? Cet instrument de dynamisation du commerce et de l’artisanat contribue à la réalisation de projets très divers. La maîtrise d’ouvrage peut être publique ou privée :   Pour les communes de plus de 3 000 habitants : Dépenses éligibles de fonctionnement : - Études - Prise en charge d’intérêts d’emprunts pour l’acquisition de fonds de commerce - Recrutement d’un animateur - Opérations collectives de communication, de promotion et d’animation - Réalisation d’actions collectives en raison de l’exécution de travaux publics Dépenses éligibles d’investissement : - Achat de locaux d’activité - Signalétique - Halles, marchés couverts et de plein air - É quipements facilitant l’accès aux espaces commerciaux, stationnement de proximité - Investissements de restructuration des centres commerciaux de proximité

  Pour les communes de moins de 3 000 habitants : Dépenses éligibles de fonctionnement : - Études - Prise en charge d’intérêts d’emprunts pour l’acquisition de fonds de commerce - Réalisation d’actions collectives en raison de l’exécution de travaux publics Dépenses éligibles d’investissement : - Signalétique - Halles, marchés couverts et de plein air - É quipements facilitant l’accès aux espaces commerciaux, stationnement de proximité - Investissements de restructuration des centres commerciaux de proximité   Pour les entreprises artisanales et commerciales situées sur les communes de moins de 3 000 habitants : Dépenses éligibles d’investissement : - Modernisation des entreprises et des locaux d’activité - Sécurisation des entreprises et des locaux d’activité - Accessibilité des entreprises aux personnes à mobilité réduite.

  Quelles sont les modalités d’intervention ? Le FISAC subventionne une part des dépenses du projet. Les taux d’intervention diffèrent en fonction des types de dépenses. Que la maîtrise d’ouvrage soit privée ou publique, le taux maximum d’intervention est de 40 % pour les dépenses d’investissement portant sur la sécurisation des entreprises et des locaux d’activité et pour celles visant à faciliter l’accessibilité aux personnes handicapées et aux personnes à mobilité réduite. Pour les autres dépenses d’investissement matériel, que la maîtrise d’ouvrage soit privée ou publique, le taux d’intervention est au maximum de 30 %. Quand la maîtrise d’ouvrage est publique, les taux de 30 % et de 40 % sont applicables jusqu’à un plafond de dépenses subventionnables de 800 000 € H.T. Au-delà de ce seuil, le taux maximum d’intervention est fixé à 10 %. Quand la maîtrise d’ouvrage est assurée par une entreprise, le montant des dépenses subventionnables est limité à 75 000 €.

Un outil d’accompagnement et d’impulsion Un rapport commandité par la DGCIS et publié en juin 2008 a mis en évidence la capacité d’adaptation du FISAC à chaque situation locale, sa contribution comme élément fédérateur d’un partenariat entre les acteurs locaux et territoriaux pour l’élaboration d’un projet de territoire. Par ailleurs, il a été démontré que les opérations FISAC créent une véritable dynamique par l’anticipation ou l’amplification des investissements mis en œuvre et contribuent à structurer l’organisation commerciale, soit par des aménagements urbains, soit par une pérennisation de la dynamique collective. Toutefois, tempère Guy Blanchart « ce dispositif n’est pas un « outil miracle » dont le succès serait garanti. Il faut l’envisager comme un outil d’accompagnement et d’impulsion. Dans un contexte d’évolution des comportements d’achat et de l’environnement concurrentiel, l’intervention du FISAC permet d’initier des démarches réfléchies de dynamisation du commerce et de l’artisanat, s’inscrivant dans le temps et contribuant au déploiement d’une stratégie territoriale. Mais si le FISAC est en mesure de freiner un déclin ou de faciliter une mutation, il n’est pas en mesure d’inverser des tendances lourdes, qui, elles, dépendent d’une série de politiques publiques mises en œuvre dans le cadre de l’aménagement du territoire »

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18 ACTUS COMMERCE

Trois bénéficiaires FISAC

Vous pouvez établir un dossier FISAC avec l’aide de votre Chambre de commerce et d’industrie.

PNR de Chevreuse (Yvelines)

Sartrouville

  Montant du FISAC attribué en 1999 (pour le PNR de 22 communes) : 300 000 € destinés essentiellement aux aides pour les entreprises et pour les associations de commerçants. Aide maximale attribuée aux commerçants : 12 200 €.

  Depuis dix ans, la ville s’est engagée dans des travaux de rénovation urbaine. Le FISAC a été sollicité afin d’intégrer le commerce dans cette mutation.

  Nouveau FISAC accordé en mars 2011 (pour 45 communes des Yvelines) d’un montant potentiel de 1,4 millions d’euros. Aujourd’hui, les collectivités sont intégrées dans le dispositif notamment pour l’acquisition de locaux commerciaux et artisanaux pour qu’elles puissent exercer leur droit de préemption. Aide maximale attribuée aux commerçants : 22 500 €. Chanteloup-les-Vignes   En 2007, attribution d’un premier FISAC pour redynamiser et renouveler le commerce. Une initiative menée par Chanteloup-les-Vignes afin d’accompagner le dispositif d’État « Grand Projet de Ville » sur la valorisation et la dynamique commerciale. Les aides allouées pour cette première tranche (85 143 € de subvention) ont permis : - l a rénovation des vitrines et la sécurisation des commerces (8 bénéficiaires)

  En 2007, la première tranche a permis de financer un diagnostic du commerce de la ville ainsi que la création d’un poste de manager de ville.   La deuxième tranche du FISAC (lancée en 2009) a contribué à la mise en place des actions préconisées (budget global : 1 300 000 € HT) : - r equalification et embellissement de l‘avenue de la République (agrandissement des trottoirs, pavage, luminaires…) - c réation d’une charte de recommandations sur les enseignes et devantures commerciales -m ise en place d’aides directes (rénovation vitrines, sécurisation, accessibilité handicapés) - é laboration du « carnet de route du commerçant sartrouvillois » - c réation du site internet de l’Union du Commerce, de l’Artisanat et des Services (UCAPS) www.commerces-sartrouville.fr - signalétique des parkings. Avant

- l ’acquisition des murs d’une boucherie/charcuterie dans le centre-ville (dans le cadre du droit de préemption) - l a mise en place de la convention de partenariat entre la ville et la CCIV via la mise à disposition d’un conseiller commerce CCIV.   En 2011, poursuite du FISAC : ouverture de la deuxième tranche (potentiel de 59 974 €)

FISAC : mode d’emploi et procédure Vous pouvez établir un dossier avec l’aide de la Chambre de commerce et d’industrie territorialement compétente. Pour les procédures, les conditions d’éligibilité, les pièces constitutives d’un dossier, contacter les personnes ci-dessous. ■ Contacts : Yvelines Antoine GUICHARD 01 30 84 73 56

Val-d’Oise Claude SALOMONE 01 30 75 35 95

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Après Un exemple d’application de la Charte Enseignes dans une boucherie de Sartrouville.


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RESTO KDO

TROIS JOURS « GAGNANT-GAGNANT » Les 15, 16 et 17 novembre prochains, les restaurateurs offrent un repas pour un repas acheté à tout client qui poussera leur porte, une manière à présent éprouvée pour eux depuis 2009 de fidéliser leur clientèle, de promouvoir leurs établissements et d’évoquer leur passion.

P

endant ces trois journées, leurs clients vont pouvoir découvrir la richesse et la variété de la cuisine locale, depuis le bistrot familial à l’étoilé Michelin. « En 2010, les restaurateurs participants ont enregistré pendant l’opération une hausse de + de 50 % de la fréquentation de leur établissement » souligne Jérôme Crepatte, hôtelier-restaurateur et membre de la CCIV « et un taux de satisfaction de 97 % de leur clientèle ».

Soutenue par les restaurateurs indépendants des Yvelines et du Val-d’Oise et par le Réseau des CHR, l’opération Resto Kdo a pour ambition cette année de mobiliser 200 restaurateurs du Val-d’Oise et des Yvelines, avec un objectif de 20 000 repas sur les trois jours. ■ Inscriptions jusqu’au 8 novembre 2011 sur www.restokdo.com.

Contact : Léopold FERNANDEZ 01 30 84 79 48 - lfernandez@versailles.cci.fr

Les partenaires : CCIV, Association des restaurateurs indépendants du Val-d’Oise (Ariv), Restaurateurs Indépendants et Club Hôtelier 78, Comités départe­ mentaux de tourisme et Offices de tourisme du Val-d’Oise et des Yvelines, Transports Vald’Oise (TVO), Phébus, PNR de la Haute Vallée de Chevreuse et du Vexin, Métro et Crédit Mutuel des Yvelines et du Val-d’Oise.

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20 ACTUS COMMERCE

Réso 78

Compétences partagées L’hôtellerie-restauration peine à recruter du personnel qualifié. Prenant exemple sur l’expérience menée dans d’autres départements, le Réso 78 vient de voir le jour pour favoriser l’embauche dans ce secteur. Le Val-d’Oise devrait suivre.

C

«

C’est à l’association de rechercher un autre professionnel pour partager le temps du salarié et lui créer un temps complet. Renaud Nadjahi, viceprésident de la CCIV

apter les bons éléments et parvenir à les garder dans nos entreprises ». Un vrai challenge pour Michel Blanchet. Le dirigeant du restaurant le Tastevin à Maisons-Laffitte a récemment pris la présidence du nouveau Réso 78, premier groupement d’employeurs dédié au CHR dans les Yvelines. Comme ses pairs, il constate au quotidien la difficulté de recrutement du secteur. « C’est incroyable, explique-t-il. Je dois refuser des apprentis car la demande est trop importante, les centres de formation sont pleins, mais quand on passe de l’apprentissage au marché, il n’y a plus personne. Impossible ou presque de trouver un commis de cuisine ou un chef de partie. Nous avons du mal à nous l’expliquer. On estime à 70 000 le nombre de postes à pourvoir en France. C’est totalement anormal quand on connaît la situation de l’emploi ». Devant ce constat, plusieurs professionnels ont décidé de réagir en partenariat avec la CCIV. S’appuyant sur le dispositif Réso France (13 associations en France), ils viennent de créer l’association Réso 78.

Temps partagé Sur le modèle des groupements d’employeurs, l’association, qui est régie par la convention collective des cafés-hôtels-restaurants, recrute du personnel. « Les cafetiers-hôteliers-restaurateurs n’ont pas obligatoirement besoin de personnes à plein-temps » souligne Renaud Nadjahi, vice-président de la CCIV . « Un restaurateur peut vouloir un serveur uniquement le midi, par exemple. C’est donc à l’association de rechercher un autre professionnel pour partager le temps du salarié et lui créer un temps complet », c’est vrai pour les métiers spécifiques au secteur, mais cela peut aussi concerner un comptable ou un jardinier.

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Autre solution proposée, Reso 78 recrute le salarié pour une période de deux mois. À l’issue de cette période, si les parties sont d’accord, le salarié est embauché directement par le ou les professionnels. Sinon, c’est à l’association de rechercher un nouvel employeur.

Gérer les extras Le recrutement est assuré par Reso 78 mais également par les professionnels qui connaissent leurs métiers et leurs besoins, ce qui leur permet de mettre à disposition de l’association un personnel compétent et opérationnel. L’appartenance à un réseau national donne également accès à une « CV-thèque » alimentée par les 13 antennes françaises de Réso France. Enfin, les membres vont pouvoir gérer les « extras » en fonction des demandes ponctuelles. Chaque professionnel pourra donc alimenter un fichier, avec ses propres contacts, qui pourra profiter à tous. « Nous ne sommes pas concurrents de Pôle emploi, note Michel Blanchet. Bien au contraire, nous sommes complémentaires. Aujourd’hui, nous ne sommes qu’une vingtaine de membres. Pour que l’association fonctionne correctement, nous devrons bien sûr attirer de nouveaux adhérents. Mais je ne suis pas inquiet. Nous rencontrons tous les mêmes difficultés. Réso 78 est une réponse efficace ». ■ Contact CCIV Tél. : 01 30 75 35 46 / 01 30 84 79 56 Fax : 01 30 84 73 75 E-mail : ptaillard@versailles.cci.fr Le site de Réso France : www.resoemploi.fr


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Accessibilité : anticiper pour réussir

la mise en conformité de son établissement

Au 1er janvier 2015, l’ensemble des établissements recevant du public (ERP), incluant les commerces et CHR de 5e catégorie, devront être réputés accessibles. Si les situations sont très diverses, c’est dès aujourd’hui qu’il faut intégrer cette obligation.

L’accessibilité, l’affaire de tous Sont qualifiés d’ERP les bâtiments, locaux ou enceintes dans lesquels des personnes sont admises librement ou moyennant finances, ou dans lesquels se tiennent des réunions ouvertes. Les ERP sont classés par type et par catégorie (5 au total) en fonction de la nature des activités et de l’importance du public reçu. Les établissements de 5e catégorie intègrent les ERP dont le seuil d’accueil se situe au-dessous du minimum fixé par les règlements de sécurité et bénéficient de conditions spécifiques mais ne sont pas pour autant dispensés de l’obligation d’accessibilité. Les commerces et CHR font naturellement partie de cet ensemble. Si, à ce jour, aucune sanction financière n’est prévue en cas de nonconformité, les pouvoirs publics ont confirmé la date butoir du 1er janvier 2015 pour rendre son établissement accessible.

Construire son dossier de mise en accessibilité Le diagnostic est la première étape indispensable à réaliser. Celui-ci pourra se faire à la seule initiative du commerçant ou par un bureau de contrôle externe. Les points clefs de l’accessibilité seront alors identifiés : les accès et les cheminements extérieurs, l’accueil et l’ergonomie du comptoir par exemple. Quelques points spécifiques aux commerçants et CHR seront étudiés : la largeur de la porte d’entrée et des allées entre les rayonnages, la conformité des escaliers, les cabines d’essayage, les sanitaires, les équipements de restauration, les chambres, etc. Si l’aménagement est rendu impossible pour la totalité de l’établissement, les efforts devront être portés sur la partie la plus proche de l’entrée. Pour les ERP de cinquième catégorie, la sécurité incendie se limite à une seule sortie d’évacuation accessible. Sur la base de ce diagnostic, l’établissement définit un programme pluriannuel de travaux et évalue les moyens financiers à engager. Dans le cas où un permis de construire est rendu nécessaire, une attestation sera fournie par un contrôleur, un architecte ou un

bureau d’étude. Un rapprochement avec la mairie est alors à entreprendre.

S’informer, échanger et obtenir des réponses La mise en accessibilité engage une obligation de résultat sans aide financière spécifique. Les investissements peuvent être importants et exigent une anticipation rigoureuse, notamment lorsque les travaux empiètent sur la voie publique. La réponse peut alors être collégiale et une concertation est nécessaire avec la commune, les commerçants, les associations de personnes handicapées et parfois le conseil général lorsqu’une voie départementale est concernée. Il convient également de prendre contact avec le correspondant « Accessibilité » départemental pour préparer au mieux son dossier et pour identifier les solutions les plus adaptées. En France, plus d’une personne sur quatre souffrant d’une incapacité, d’une limitation d’activité ou d’un handicap, les enjeux de l’accessibilité sont donc autant économiques que sociétaux. ■ Les correspondants « Accessibilité » de votre département : • Direction Départementale des Territoires des Yvelines Christophe Egermann - Tél. : 01 30 84 30 68 E-mail : ddt.sbd.pc@yvelines.gouv.fr • Direction Départementale des Territoires du Val-d’Oise Michel Razafimbelo - Tél. : 01 34 25 26 01 E-mail : bacq. shru. ddea-95@equipement-agriculture.gouv.fr

OBTENIR LE LABEL TOURISME HANDICAP La CCIV, en collaboration avec le conseil général des Yvelines, soutient les professionnels du tourisme dans l’obtention du label national « Tourisme Handicap ». Il garantit aux personnes en situation de handicap moteur, visuel, auditif ou mental une information fiable, homogène et objective sur l’accessibilité des différents sites.

Association Tourisme et Handicaps 280, bd SaintGermain, 75007 Paris 01 44 11 10 41 www.tourismehandicaps.org

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22 ACTUS COMMERCE

Maître-restaurateur

Valoriser le « fait maison » Le titre de maître-restaurateur a été mis en place en 2007 et a été intégré en 2009 dans le Contrat d’avenir sous l’égide du ministère de l’Artisanat, des PME, du Tourisme et des Services. Il a pour objectif de valoriser les compétences et le savoir-faire des professionnels de la cuisine traditionnelle.

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La CCIV accompagne étroitement dans leurs démarches les professionnels souhaitant obtenir le titre de maître -restaurateur. Joel Boilleaut, membre de la CCIV.

« l existe tellement de restaurants qu’il est difficile de se démarquer. Les clients sont perdus et ont parfois du mal à comprendre les différences de prix entre les établissements ». Marie-Françoise Claro est gérante et chef de cuisine de La Ferme d’Argenteuil. Dès qu’elle a entendu parler du titre de maître-restaurateur, elle n’a pas hésité à se lancer dans l’aventure. « Cela n’a pas été trop difficile pour nous, reconnaît Marie-Françoise Claro. Nous travaillons de cette manière depuis 25 ans ». Pour pouvoir prétendre au titre de maître-restaurateur, les cuisines doivent obligatoirement utiliser 75 % de produits réalisés sur place ou artisanaux. Il faut également respecter des obligations en matière de qualité d’accueil ou d’affichage des horaires d’ouverture à l’extérieur. Ces critères sont validés par un auditeur qui se rend sur place pour vérifier la carte ainsi que les factures d’achat des matières premières. Ils sont ensuite confirmés par la visite d’un client mystère.

Incitation fiscale « Ce titre est délivré par la préfecture, précise Joël Boilleaut, hôtelier-restaurateur et membre de la CCIV. À la Chambre, nous accompagnons les professionnels qui souhaitent en faire la demande. Nous leur distribuons le document-type qui rappelle les éléments nécessaires pour constituer le dossier. Nous fournissons également les références des quatre cabinets d’audit reconnus en France par le ministère » Il existe environ 1 800 établissements labellisés aujourd’hui en France. « Un nombre encore insuffisant de restaurateurs ». Environ 20 000 professionnels sont en effet susceptibles de rentrer dans les critères. L’objectif est d’atteindre 7 500 entreprises à l’horizon 2015. L’État s’est engagé à communiquer de manière importante sur ce titre. Et notamment à rappeler que ce dernier s’accompagne d’une incitation fiscale sur les investissements. Il ouvre en effet droit à un crédit d’impôt égal à 50 % des dépenses de modernisation et d’aménagement dans la limite de 15 000 euros.

Titre attribué à un « couple » Pour prétendre au titre, au-delà des conditions mises en avant lors de l’audit, le bénéficiaire doit être diplômé d’une école de restauration ou compter au moins cinq ans d’expérience professionnelle. Le titre est attribué pour une durée de quatre années. Il s’adresse à un « couple » : un chef et une enseigne. Si le chef quitte l’établissement, le titre tombe. Pour aller plus loin : www.maitresrestaurateurs. com, le site de l’association française des maîtresrestaurateurs. ■ Contact Philippe Taillard Tél. : 01 30 75 35 46 / 01 30 84 79 56 E-mail : ptaillard@versailles.cci.fr

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Un avenant au contrat d’avenir

pour prolonger ET amplifier une dynamique Le Contrat d’avenir, qui vient à échéance le 1er juillet 2012, a fait l’objet d’un avenant. Il renforce les engagements pris par l’État et les entreprises du secteur de la restauration jusqu’au 1er juillet 2015.

Le Contrat d’avenir, des engagements et des objectifs respectés « Dès le mois de juin 2009, les professionnels de la restauration des Yvelines et du Val-d’Oise ont fait le pari du premier Contrat d’avenir en organisant avec la CCIV des états généraux à Versailles, relayant ainsi une initiative nationale. Les entreprises du secteur ont alors manifesté un accueil très favorable à la baisse de la TVA et largement respecté les contreparties imposées » souligne JeanLuc Madec, membre de la CCIV et président de la Confédération des professionnels indépendants de l’Hôtellerie (CIPH). On estime à 2,7 % la baisse des prix pratiquée et plus de 30 000 emplois supplémentaires ont été créés, dont 25 000 en 2010. Les conditions de travail ont connu une amélioration sensible avec la création d’une mutuelle professionnelle et des rémunérations améliorées par un SMIC hôtelier spécifique. Enfin, un milliard d’euros annuel a été consacré à la modernisation et aux mises aux normes de sécurité et d’accessibilité des établissements. Les dispositions du Contrat d’avenir ont confirmé leur efficacité en préservant l’activité de 17 % des établissements.

Un deuxième plan pour porter l’ambition du Contrat d’avenir C’est sur la base de ces avancées historiques pour le secteur que les signataires du premier Contrat ont souhaité prolonger et renforcer leurs engagements en faveur de l’emploi, de la qualité et de la modernisation de la restauration. La profession s’engage sur 80 000 créations d’emploi d’ici 2015, soit 20 000 par an. Un effort particulier est porté par les organisations professionnelles et les pouvoirs publics sur l’alternance avec 5 000 contrats d’apprentissage supplémentaires par an. À cet effet, la CCIV fusionnera dès 2013 ses deux centres de formation pour porter leur capacité d’accueil de 420 à 800 appren-

tis. Pour valoriser la profession, le label de maître-restaurateur (voir notre article page 22) sera modernisé et promu avec un cahier des charges garantissant l’excellence du titre. L’objectif est fixé à 1 500 nouvelles labellisations par an, pour atteindre 7 500 établissements titrés au 1er juillet 2015. Enfin, l’effort de modernisation sera prolongé par plus de 5 milliards d’euros d’investissements consacrés à la mise aux normes, à la rénovation et à l’équipement des établissements.

Des dispositions pour lever des difficultés identifiées

La profession s’engage sur la création de 80 000 emplois d’ici 2015, soit 20 000 par an.

Si ce volume d’embauche prévu correspond aux besoins du secteur, il implique un effort pour améliorer l’attractivité des métiers. Des campagnes de communication sont prévues pour attirer les jeunes et faciliter le recrutement indispensable. Ce dispositif s’accompagnera de l’amélioration des conditions de travail et de rémunération. Au regard des investissements à engager d’ici 2015, le Fonds de modernisation de la restauration sera adapté, avec un soutien accru d’OSEO, pour répondre notamment aux besoins des petits établissements. Ainsi, le Prêt pour la modernisation de la restauration évoluera vers plus de souplesse et un PMR à taux zéro sera créé. L’État instaurera également un baromètre statistique spécifique pour assurer un suivi régulier de la réalisation des engagements de la profession. ■ Contact : Philippe Taillard Animateur du réseau cafés-hôtels-restaurants (CHR) Tél. : 01 30 75 35 46 / 01 30 84 79 56 E-mail : ptaillard@versailles.cci.fr

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24 ACTUS INDUSTRIE

Le développement durable

un levier pour la croissance des entreprises Forte de son expérience en la matière, la CCIV déploie un programme d’actions innovantes afin d’accompagner davantage d’entreprises sur la voie de la performance environnementale.

L Nous voulons que toutes les entreprises, quel que soit leur degré de maturité en matière de développement durable, aient accès à une information de qualité. Frédéric Vernhes, 1er vice-président de la CCIV et président de la délégation du Val-d’Oise

es entreprises sont au cœur des problématiques de développement durable. Quelle que soit leur activité, elles consomment des ressources naturelles, des matières premières, de l’énergie, de l’eau… et génèrent des rejets dans l’environnement. Les répercussions environnementales, économiques et sociales de leur activité sont donc majeures. Or, si les entreprises ont globalement pris conscience de la nécessité d’engager une démarche de développement durable, leur implication se traduit par la mise en place d’actions d’une ampleur inégale et encore insuffisante pour certaines. Depuis 2005, la CCIV développe des programmes d’accompagnement à une meilleure gestion des problématiques touchant à l’environnement. Plus de 150 entreprises des Yvelines et du Val-d’Oise en ont bénéficié et sont parvenues, par exemple, à réduire de manière conséquente leur consommation d’énergie, à éliminer tout risque relatif au stockage des déchets ou encore à développer une politique d’achats responsables. La CCIV souhaite désormais donner une nouvelle dimension à son action et étoffer l’offre de services proposée à ses ressortissants. Ce programme devrait être soutenu par des financements européens afin de limiter la contribution des entreprises à un niveau raisonnable.

« Nous voulons que toutes les entreprises, quel que soit leur degré de maturité en matière de développement durable, aient accès à une information de qualité » insiste Frédéric Vernhes, 1er vice-président de la CCIV et président de la délégation du Val-d’Oise. Ainsi, pour informer et sensibiliser les plus néophytes, de nouveaux outils seront mis en place. Chacun pourra désormais réaliser gratuitement et en ligne, en quinze minutes seulement, son auto-diagnostic et évaluer ainsi ses performances.

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Convivial et ludique, cet outil devrait éveiller l’intérêt des chefs d’entreprise et leur donner envie de progresser dans la démarche développement durable. Toujours sur Internet, les conseillers environnement de la CCIV répondront à toutes les sollicitations. Leurs réponses, consultables par tous, constitueront à terme une véritable base de données, régulièrement enrichie par l’intervention d’experts extérieurs. Enfin, la CCIV organisera des rencontres-débats ouvertes à tous et qui traiteront aussi bien de la gestion des déchets que de la responsabilité sociétale de l’entreprise ou des techniques innovantes.

200 nouvelles entreprises accompagnées Les dispositifs en place et qui ont montré leur efficacité devraient également monter en puissance. La CCIV prévoit ainsi de former une soixantaine d’entreprises selon la méthodologie du pré-diagnostic développement durable. Cette prestation, qui comprend deux demi-journées de formation et d’échanges collectifs, permet aux dirigeants de PME d’identifier les enjeux stratégiques à prendre en compte pour le développement et la pérennisation de leur activité et de disposer des outils nécessaires pour passer à l’action. L’offre d’accompagnement est en outre considérablement élargie et pourrait concerner au total plus de 200 nouvelles entreprises d’ici fin 2013. La méthode retenue repose sur une alternance de journées collectives, afin de favoriser le partage d’expériences, et de journées individuelles sur site en compagnie d’experts qui vont aider les chefs d’entreprises à mettre en œuvre des solutions adaptées. Les PME des Yvelines et du Val-d’Oise se verront ainsi proposer, en fonction de leurs objectifs, de réaliser une analyse environnementale de l’activité, un diagnostic énergétique, un bilan


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carbone ou un état des lieux visant à mettre en place une démarche de responsabilité sociétale. Ces entreprises pourront ainsi réduire leur impact sur l’environnement, améliorer leur efficacité énergétique, diminuer leurs émissions de gaz à effet de serre et communiquer sur leurs engagements. Les plus avancées d’entre elles bénéficieront d’un accompagnement pour mettre en place un système de management environnemental validé par la certification ISO 14 001. Emprunter la voie du développement durable représente, en effet, un argument commercial et un avantage concurrentiel. Souvent, les donneurs d’ordres exigent même des garanties de la part de leurs fournisseurs. Depuis le Grenelle de l’environ-

nement, les contrôles du respect de la réglementation se font plus stricts. En outre, la rationalisation de la consommation d’énergie est source d’économies substantielles alors que les cours de l’énergie flambent. De nombreuses entreprises ont ainsi réussi à réduire leur facture énergétique, de 20 % en moyenne, sans pour autant procéder systématiquement à de lourds investissements. ■

De nombreuses entreprises ont pu réduire de 20 % leur facture énergétique.

Contacts : Dominique Duret Responsable environnement/développement durable au 01 30 84 73 58 ou dduret@versailles.cci.fr Isabelle François Animatrice du Réseau des Managers de l’Environnement au 01 30 75 35 87 ou ifrancois@versailles.cci.fr

Une entreprise témoigne Frédéric Lambotte, dirigeant de SCBH, fabricant de portes de garage et de portails automatiques, a ainsi choisi de procéder à l’analyse environnementale de son entreprise. « Je m’interrogeais sur l’impact global de nos activités sans avoir d’idée précise quant aux actions à mener » souligne le patron de cette entreprise familiale implantée depuis 35 ans. « L’auditeur nous a apporté une expertise juridique ainsi qu’un avis objectif sur le fonctionnement de l’entreprise » poursuit Frédéric Lambotte. « Nous n’étions pas en défaut vis-à-vis de la réglementation mais nous avons toutefois voulu progresser sur la voie du développement durable, par exemple en utilisant des dégraissants plus respectueux de l’environnement ou en améliorant notre politique de recyclage ». « Cette stratégie a été très bien perçue et vite adoptée par les salariés » précise Frédéric Lambotte. Le chef d’entreprise se félicite également d’avoir rejoint le Réseau des Managers de l’Environnement (RME), à l’instar de la plupart des dirigeants ayant bénéficié d’un accompagnement en la matière. « C’est un cadre d’échanges d’expériences, d’entraide également, où nous pouvons trouver des solutions à des problématiques communes » commente Frédéric Lambotte. Le réseau propose à ses membres une veille réglementaire et des informations à valeur ajoutée, des rencontres thématiques, des visites d’entreprises exemplaires, des séminaires pour développer les échanges… « Le fait d’appartenir au Réseau des Managers de l’Environnement renforce la crédibilité de notre engagement aux yeux de notre clientèle » poursuit Frédéric Lambotte. Le courrier économique • N° 123 octobre 2011 • www.versailles.cci.fr


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26 ACTUS INDUSTRIE

Mov’n Go

passe à la vitesse supérieure Mis en œuvre dans le cadre du Plan Filière Automobile Île-de-France, le réseau Mov’n Go accompagne les PME franciliennes dans leur conquête de marchés étrangers. Le lancement en septembre dernier des Clubs Pays est l’occasion d’apporter une nouvelle envergure aux actions menées.

Le principe du Club est de pouvoir travailler dans la durée, d’examiner en profondeur les besoins et les ambitions de chaque entreprise. Bruno Didier, vice-présidenttrésorier de la CCIV

L

e 22 septembre, le réseau a organisé une réunion plénière en présence d’Ubifrance et d’entreprises ayant participé à des actions de Mov’n Go au cours des derniers mois ou ayant été visitées par les animateurs de la CCIV. « Nous avons proposé un panorama de l’industrie automobile et des opportunités pour les PME en Italie, en Tchéquie et en Allemagne. Puis nous avons constitué des groupes de travail pour chacun de ces pays avec l’objectif de constituer des Clubs dédiés » explique Bruno Didier, vice-président-trésorier de la CCIV.

Identifier les objectifs communs Cette nouvelle impulsion donnée, qui vise à susciter davantage de synergie et de complémentarité entre les entreprises dans leurs démarches à l’export, s’est imposée d’elle-même à l’issue de la première année d’existence du réseau. « Le principe du Club est de pouvoir travailler dans la durée, d’examiner en profondeurs les besoins et les ambitions de chaque entreprise et faire intervenir des experts très ciblés. Au sein du

Club Maroc, une alliance d’entreprises s’est créée pour partager des locaux et des ressources commerciales. Un consultant sera mis à sa disposition. Et en octobre 2011, en collaboration avec l’Agence marocaine de développement des investissements, une mission sera organisée à Casablanca avec la participation d’une douzaine d’entreprises franciliennes » précise Bruno Didier.

Susciter les échanges collaboratifs Avec Réseaulia, Mov’n Go dispose également d’une nouvelle plateforme d’échanges plus performante, intuitive et collaborative. Outre des ressources documentaires, les membres accèdent à des informations actualisées sur l’actualité de l’industrie automobile internationale, des opportunités d’affaires intra-entreprises adhérentes et des outils de travail pour mutualiser les compétences et les démarches. ■ Contacts CCIV Damaris LEVI-MILLER - Chargée de mission Mov’n Go 06 21 09 76 58 - dlevimiller@versailles.cci.fr

Des entreprises témoignent Gérard Dalle, pdg du groupe GENARIS, un cluster de PME issues des secteurs de l’innovation et du développement de produits pour l’industrie et les transports. « Au sein du Club Maroc, nous avons, échangé sur nos stratégies de développement réciproques puis, avec l’aide d’un consultant, bâti notre plan d’action. Le voyage clés en main organisé en octobre prochain par la Chambre va faciliter nos démarches auprès du gouvernement marocain et des organisations professionnelles locales ».

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André le Bohec, directeur de la communication de 3AI, une société d’assistance technique pour les grandes entreprises automobiles. « Avec les Clubs Pays, nous identifions les complémentarités entre entreprises, hors du cadre concurrentiel. En mars 2011, nous avons par exemple partagé un stand commun au Salon Automobile de Genève. Une démarche qui, si elle n’avait pas été mutualisée, aurait été hors de notre portée. »


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Réseau automobilité et véhicules en IDF (Ravi)

Passage de relais en douceur Depuis un an, une nouvelle association a pris la suite de l’ancien Réseau automobile Val-d’Oise Yvelines (Ravy). La création du Ravi, Réseau automobilité et véhicules en Île-de-France est le prolongement logique d’une dynamique au service des entreprises, soutenue par les institutions territoriales et désormais portée au niveau de la région Île-de-France.

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e Ravy a vu le jour sous l’impulsion commune de PSA Peugeot-Citroën à Poissy et de Renault à Flins. Très rapidement, il a réuni les acteurs de la filière automobile pour compter plus de 130 membres. « Le Ravy a offert un cadre à des relations autrefois plus informelles », souligne Patrice-Henry Duchêne, délégué au Développement Durable de PSA, membre associé de la CCIV et Président du Ravi. La création au niveau national de la Plateforme Automobile (PFA), en réponse à la crise économique de 2008, a redistribué les cartes. Cette dernière réunit constructeurs et fournisseurs au sein de la filière industrielle. « Sur le terrain, elle s’appuie sur des relais régionaux, les Aria (Associations régionales de l’industrie automobile), note Patrice-Henry Duchêne. Le Ravy, qui était un réseau et non pas une association, a donc changé de statut tout en conservant le noyau dur de ses membres. En devenant le Ravi, il acquiert une compétence régionale et devient une association ».

Problématiques RH La nouvelle structure favorise les travaux collaboratifs au sein de la filière. Elle permet aux petites entreprises d’unir leurs forces face aux grands donneurs d’ordres et à la concurrence internationale. Elle favorise également l’innovation dans le cadre d’une convention signée avec Mov’eo, le plus important pôle de compétitivité de France (membre de droit de l’association). « La mutualisation se traduit également en termes de solutions RH, signale Patrice-Henry Duchêne. Le Passeport Ravi labellise une main-d’œuvre au terme d’un parcours de professionnalisation comprenant une formation d’une semaine au sein de l’AFPA et une mission de 6 mois en entreprise. L’association prend aussi en charge les questions de relocalisation en favorisant l’installation des salariés venant d’autres régions pour une période donnée. Enfin, le Ravi est l’interlocuteur privilégié de la filière auto auprès des élus et des administrations ».

Lean manufacturing et développement durable Aujourd’hui, le Ravi souhaite développer son axe de renforcement des compétences au sein des PME de la filière en mettant en place des formations et des accompagnements sur les deux sujets majeurs que sont le lean manufacturing et le développement durable. Depuis 2009, dirigeants et cadres ont ainsi accès à des formations au lean manufacturing, ce système de gestion basé sur la réduction des gaspillages et la production « juste à temps ». Au chapitre développement durable, le Ravi a mis en place un corpus de formation pour permettre aux entreprises de répondre aux nouvelles exigences du marché. « Le Ravi est la preuve que la filière automobile française est encore forte, notamment sur l’ouest de l’Îlede-France, et qu’elle est loin d’être condamnée », conclut Patrice-Henry Duchêne. ■

La CCIV est membre de droit co-fondateur du Ravi et assure notamment la couverture des frais de fonctionnement de la délégation générale de l’association. La CCIV est très impliquée dans le développement du Ravi : ainsi le bureau de l’association compte 2 élus et 2 membres associés de la CCIV dans sa composition.

« J’ai adhéré au Ravy dès sa création en 2005. Quand je me suis installé à mon compte en quittant un grand groupe, je manquais en effet de retours d’informations et de contacts permanents avec les donneurs d’ordres. Grâce au réseau, je bénéficie d’une meilleure visibilité sur l’avenir de mon activité et sur les grandes orientations de mes principaux clients ». Michel Floutard, PDG de la Soufflerie climatique Île-de-France, une entreprise qui assure les essais des futurs véhicules des constructeurs à Saint-Ouenl’Aumône.

Contact Estelle Duflot, déléguée générale Tél. : 01 30 75 35 43 (assistante 35 36) E-mail : eduflot@reseauravi.fr

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28 ACTUS INDUSTRIE

Jordanie et Liban

des marchés à prospecter Dans un Proche-Orient qui connaît de profonds changements, le Liban et la Jordanie font preuve d’une stabilité économique et affichent de forts taux de croissance. Leurs besoins sont nombreux et les produits et le savoir-faire français y sont très appréciés. La CCIV et la CCIP organisent prochainement une mission sur ces deux destinations.

L

La France est le 5e pays fournisseur du Liban avec une part de marché de 7 %.

e Liban, en 2010, a affiché une croissance forte de +7 %. En termes de PIB, il occupe la 1re place au Proche-Orient et l’une des dix premières places mondiales. La France est le 5e fournisseur du Liban avec une part de marché de 7 % (900 millions d’euros). Elle est aussi l’un des tout premiers investisseurs dans ce pays avec 246 millions d’euros d’investissements en 2009. Par ailleurs, il convient de souligner le dynamisme significatif des entrepreneurs libanais. La Jordanie, quant à elle, bénéficie d’une stabilité politique et d’un environnement des affaires favorable. C’est un carrefour stratégique qui donne accès à un marché potentiel de plus de 300 millions de consommateurs. Les fondamentaux macro-économiques de la Jordanie sont solides et contribuent à la croissance continue du pays : +3,4 % en 2010, prévisions +3,5 % pour 2011. La coopération entre la France et la Jordanie est importante. On note une forte présence des entreprises françaises dans ce pays (la France se positionne aujourd’hui comme le 3e investisseur étranger en Jordanie et occupe le 1er rang des investissements occidentaux).

Se fédérer pour gagner ensemble de nouveaux marchés : La CCIV et la CCIP accompagneront les entreprises du territoire en mission de prospection du 21 novembre au 25 novembre. (Départ dimanche 20 novembre, retour le 26 novembre). La Jeune Chambre Économique Française rejoindra également cette délégation. En participant à cette mission, les entreprises pourront bénéficier d’un accompagnement sur mesure avant, pendant (4 à 6 rendez-vous par jour) et après la mission. Développer un projet au Liban et/ou en Jordanie requiert une connaissance du pays. Après une étude très pragmatique pour vérifier l’adéquation du projet avec le marché local, une approche opérationnelle est nécessaire pour identifier les prospects et partenaires potentiels. « C’est à partir d’un premier diagnostic que nous réalisons avec la PME, que celle-ci pourra analyser la pertinence de son projet et affiner une stratégie » conclut Bruno Bouniol, 2e vice-président de la CCIV, président de la délégation des Yvelines. Faire un premier pas sur ces marchés, comprendre les besoins du pays et la culture, nouer des contacts avec des partenaires dûment identifiés, tels sont les objectifs de la mission Liban-Jordanie de la CCIV et de la CCIP. Pour les entreprises du secteur environnement, participer à cette mission, c’est une occasion unique de préparer le prochain salon ECORIENT qui aura lieu au mois de juin 2012 à Beyrouth. ■ Contact CCIV : Mathilde BENDLER, Responsable du pôle international Tél. : 01 30 75 35 74 - mbendler@versailles.cci.fr

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30 ACTUS INDUSTRIE

Le marquage

CE des produits de construction

l’impact du nouveau règlement

Les entreprises de la filière BTP doivent être en accord avec le règlement avant le 1er juillet 2013.

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es « produits de construction » sont l’ensemble des produits ou kits fabriqués et mis sur le marché en vue d’être incorporés dans des bâtiments ou des ouvrages du génie civil. Cette définition couvre ainsi des produits allant de l’écrou à la poutre métallique. Le droit européen encadre la commercialisation de ces produits et les responsabilités qui incombent aux différents opérateurs économiques et utilisateurs. Depuis une vingtaine d’années, la directive européenne 89/106/CEE encadre la commercialisation et l’utilisation des produits de construction en Europe. Celle-ci n’a pas produit les effets attendus en termes d’harmonisation. En effet, d’importantes différences de transposition dans les États membres ont entraîné des dysfonctionnements substantiels dans la circulation de ces produits en Europe ; par exemple, le marquage CE, facultatif dans certains États membres, est obligatoire dans d’autres. Aussi, les institutions européennes ont décidé de remplacer la directive par un instrument législatif directement et uniformément applicable sur l’ensemble du territoire : le règlement 305/2011. Ce n o u ve a u r è g l e m e n t accorde une attention particulière aux PME et à des valeurs d’actualité comme la protection de l’environnement, la sécurité et la santé. Par ailleurs, il intro-

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duit une nouvelle terminologie : le terme « performance » fait ainsi une apparition remarquée et la « déclaration de conformité », clé de voûte de l’ancien système, devient la « déclaration des performances ». Le règlement n’a pas pour objectif de définir la sécurité des produits, mais de faire en sorte que des informations fiables soient fournies sur leurs performances. Les spécifications techniques harmonisées continuent à jouer un rôle déterminant en définissant les méthodes d’essai et de calcul les plus appropriées pour évaluer les performances des produits et vérifier leur constance.

Simplifier la vie des PME Afin d’alléger les charges administratives pesant sur les PME, de nouvelles dispositions sont entrées en vigueur. Les produits qui ne sont pas fabriqués en série, par exemple à des fins de restauration des monuments historiques, bénéficient de procédures simplifiées. Les micro-entreprises (comptant un effectif inférieur à 10 personnes et un chiffre d’affaires ou un total du bilan annuel inférieur à 2 millions d’euros) bénéficient également d’un accès simplifié au marquage CE lorsque le produit concerné ne suscite pas de préoccupation majeure du point de vue de la sécurité.

Protéger l’environnement et la santé Le règlement renforce les dispositions visant à améliorer les possibilités de constructions durables et respectueuses de l’environnement. La « déclaration des performances » devra comporter des informations relatives au contenu en substances dangereuses, conformément au règlement REACH, afin d’informer clairement les utilisateurs et d’assurer un niveau élevé de protection de la santé et de la sécurité, notamment pour les ouvriers. ■ Contact Valère Duval de La Guierce - 01 30 84 72 88 vduval@versailles.cci.fr


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POLLUTEC HORIZONS

2e édition de la convention d’affaires européenne organisée par Enterprise Europe Network En 2009, plus de 430 rendez-vous qualifiés ont été organisés au profit de 215 entreprises et centres de recherche provenant de 17 pays !

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es 30 novembre et 1er décembre 2011 auront lieu à Paris-Nord Villepinte les « Green business meetings », rendez-vous d’affaires organisés par les CCI de Paris et de Versailles Val-d’Oise/Yvelines, partenaires d’Enterprise Europe Network, dans le cadre de Pollutec Horizons qui réunira 1 500 exposants et plus de 35 000 professionnels. Organisée en partenariat avec les autres membres d’Enterprise Europe Network implantés dans 48 pays, cette convention constitue pour les entreprises une opportunité unique de rencontrer les professionnels de l’environnement et de l’énergie présents à Pollutec, pour un premier contact qualifié, afin d’établir une collaboration commerciale ou technologique. Les participants bénéficieront par ailleurs de l’accompagnement et de l’expertise des conseillers du réseau pour tirer le meilleur profit de ces « Green business meetings 2011 ».

La collaboration avec l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi) permettra également aux participants de rencontrer des entreprises d’Afrique et d’Amérique Latine à la recherche de technologies européennes. ■ Pour participer aux Green business meetings 2011, inscrivez-vous avant le 4 novembre sur la plateforme dédiée www.pollutec2011.b2b-match.com Contact : Pierre Arribe - 01 30 84 72 89 - parribe@versailles.cci.fr

Mis en place par la Commission Européenne, Enterprise Europe Network est le 1er réseau européen d’information et d’appui destiné aux entreprises pour les accompagner dans leur développement et leur démarche d’innovation.

Convention d’affaires européenne le 30 novembre et 1er décembre 2011 à Paris-Nord Villepinte Inscription en ligne sur http:// pollutec2011. b2b-match. com

48 pays invités Un planning de rendezvous validé par chaque participant 30 min par rendez-vous Un emplace­ ment dédié

Des nouvelles règles

pour la gestion des déchets L’ordonnance n° 2010-1579 du 17/12/2010, portant diverses dispositions d’adaptation au droit de l’UE dans le domaine des déchets, modifie le code de l’environnement afin de transposer en droit français la directive européenne 2008/98/CE du 19/11/2008 relative aux déchets.

L

a collecte séparée des déchets valorisables, pour autant que cela soit réalisable d’un point de vue technique, environnemental et économique, est imposée. De plus, la possibilité pour certaines substances de sortir du statut de déchet après avoir subi les traitements appropriés est introduite. Les producteurs de déchets doivent caractériser ces derniers et emballer et étiqueter les déchets dangereux selon des règles définies par décret. Le mélange des déchets dangereux avec d’autres déchets ou matières est interdit en dehors d’une installation classée.

En application du principe de responsabilité élargie du producteur, l’autorité titulaire du pouvoir de police est habilitée à prendre des mesures de consignation, à faire procéder d’office - en lieu et place de la personne mise en demeure et à ses frais - à l’exécution des mesures prescrites, à suspendre le fonctionnement des installations et activités ou à ordonner le paiement d’une amende. La CCI de Versailles Val-d’Oise/Yvelines organisera le 8 décembre prochain à Versailles une réunion d’information sur ces nouvelles dispositions. ■ Contact : Adelita Aullet - 01 30 84 72 82 - aaullet@versailles.ci.fr

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32 BAROMÈTRE Intérêts des comptes courants d’associés (taux maximum des intérêts déductibles pour les exercices de 12 mois)

DATE DE CLÔTURE

TAUX DÉDUCTIBLES

À partir du 31/08/2011 À partir du 30/07/2011 À partir du 30/06/2011 À partir du 31/05/2011

3,85 % 3,83 % 3,82 % 3,77 %

Taux d’intérêt légal : 0,38 % pour l’année 2011

Taux Refi (ou Repo) : 1 % au 13 mai 2009

Taux d’usure

Découverts en compte

4e trim. 2010

1 er trim. 2011

2 e trim. 2011

13,59 %

13,77 %

13,88 %

Crédit gratuit : 2 e semestre 2010 : 5,38 %

Taux de base bancaire : 2011 : 6,60 %

Indice national BT01 Mois

Indice

Mai 2011 Avril 2011 Mars 2011 Février 2011

854,4 854,7 853,1 851

Sources : service financement et assistance juridique de la CCIV

Les pépinières d’entreprises franciliennes affichent de bons résultats Une étude sur les pépinières d’entreprises d’Île-de-France, ces structures publiques destinées à héberger et accompagner les jeunes PME-PMI durant 2 à 3 ans, vient d’être publiée par la Cour des comptes, en partenariat avec l’association P3MIL, le réseau francilien des pépinières, et la région Île-de-France. Les conclusions font apparaître que les entreprises, durant leur séjour en pépinière, ont 20 % de chances en plus que les autres de rester en vie après cinq ans d’existence. Leur chiffre d’affaires augmente également de façon plus rapide car elles disposent d’un accès privilégié aux dispositifs d’aide et d’accompagnement. Enfin, ces jeunes pousses génèrent davantage d’emplois que la moyenne nationale. Chaque année, les pépinières créent 2 000 emplois en Île-de-France. Des efforts doivent toutefois être menés quant au profil du candidat (actuellement plutôt un homme d’environ 40 ans), en direction d’un public plus jeune, peu diplômé et féminin. www.iledefrance.fr 27-05-2011

Frais professionnels Limite d’exonération de charges sociales et fiscales 2011

Frais de nourriture

Indemnités de grand déplacement

Sur le lieu de travail. ..................................... 5,80 _

De 4 à 24 mois

En cas de déplacement. ............................... 17,10 _ (par repas)

Nourriture.............................................................................................................................. 14,50 _ par repas Logement région IdF. ................................................................................................... 52 _ Logement autres départements.......................................................................... 38,60 _

Hors locaux........................................................... 8,30 _

De 25 à 72 mois Indemnités forfaitaires de grand déplacement Nourriture.................................................................. 17,10 _ par repas Logement région IdF. ................................. 61,20 _ Logement autres départements........ 45,40 _

Nourriture.............................................................................................................................. 12 _ par repas Logement région IdF. ................................................................................................... 42,80 _ par jour Logement autres départements.......................................................................... 31,80 _ par jour Indemnité logement et nourriture durée > 9 mois..................................... 67 _ par jour Indemnité pour frais d’installation dans un nouveau logement. .............................. Limite de 1 361,10 _ majorée de 113,40 _ par enfant à charge dans la limite de 3 enfants

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33

social

Indice du coût de la construction

Plafond de la Sécurité sociale 2011

(publié par l’Insee – base 100 en 1953)

Variation de l’indice du coût de la construction

Plafond annuel : .......................... 35 352 _ Plafond trimestriel : .................... 8 838 _ Plafond mensuel : ......................... 2 946 _

Trimestre

Smic

1er trim. 2 e trim. 3e trim. 4 e trim.

Sur 1 an

Sur 3 ans

1991 972 992 996 1992 1 006 1 002 1 008 1993 1 022 1 012 1 017 1994 1 016 1 018 1 020

1002 1 005 1 016 1 019

2005

1er 2 e 3e 4e

(révision)

3,67 % 9,58 % 0,71 % 9,72 % 0,47 % 9,23 % 4,96 % 13,65 %

1995 1 023 1 024 1 013 2006 1er 7,24 % 15,13 % Taux1 011 d’usure 7,05 % 13,64 % 2 e 1996 1 038 1 029 1 030 1 046 La réglementation de l’usure n’est plus applicable aux prêts consentis aux sociétés 8,06 % 14,80 % 3 e et aux 1 047 entreprises1 060 individuelles. 1997 1 067 1 068 5,56 % 15,82 % 4 e 1998 1 058 1 058 1 057 1 074 er 1 trim. 2009 2 trim. 2009 3 trim. 2009 1999 1 071 1 074 1 080 1 065 2007 1er 1,69 % 13,06 % Découverts en compte 14,55 % % % 13,45 e 5,05 13,26 % % 214,13 2000 1 083 1 089 1 093 1 127 er e ­­Crédit gratuit. 1 semestre 2009 : 6,69 %. Taux de base : 6,60% % 13,44 % bancaire 3 20094,49 2001 1 125 1 139 1 145 1 140 4,84 % 16,15 % 4 e 2002 1 159 1 163 1 170 1 172 er 2008 1 8,09 % 17,87 % 2003 1 183 1 202 1 203 1 214 8,85 % 22,41 % 2 e 2004 1 225 1 267 1 272 1 269 3e 10,46 % 24,73 % 2005 1 270 1 276 1 278 1 332 3,32 % 14,34 % 4e 2006 1 362 1 366 1 381 1 406 e

2007 2008 2009 2010 2011

1 385 1 497 1 503 1 508 1 554

1 435 1 562 1 498 1 517

1 443 1 594 1 502 1 520

1 474 1 523 1 507 1 533

Rappel : calcul d’un loyer commercial par la variation de l’indice Insee du coût de la construction : Ancien loyer x nouvel indice = nouveau loyer Ancien indice

e

À compter du 1er janvier 2011 : Smic horaire : 9 _

Smic mensuel (entreprises employant plus de 20 salariés) Horaire hebdo

Smic mensuel

35 heures 36 heures 37 heures 38 heures 39 heures 40 heures 41 heures 42 heures 43 heures 44 heures

1 365,03 _ 1 413,74 _ 1 462,46 _ 1 511,28 _ 1 559,99 _ 1 608,71 _ 1 657,53 _ 1 706,24 _ 1 754,96 _ 1 813,55 _

Minimum garanti À compter du 1er janvier 2011 = 3,36 €

2009

1er 2 e 3e 4e

2010

1er 2 e 3 e 4 e

0,33 % 1,27 % 1,20 % 1,73 %

8,88 % 5,71 % 5,34 % 4,00 %

Tranche À Tranche B Tranche C

2011 1er

1,12 %

3,44 %

Indice des loyers commerciaux (Ilc) 1

0,40 % 10,35 % 4,10 % 9,66 % -5,77 % 8,76 % -1,05 % 7,18 %

Régime complémentaire de retraite des cadres Plafond mensuel 2011 de 0 à 2 946 _ de 2 946 à 11 784 _ de 11 784 à 23 568 _

Révision des loyers / baux commerciaux

­­Évaluation kilométrique des frais de voiture

(1) L’Ilc peut être choisi par les parties d’un commun accord pour remplacer l’indice Insee du coût de la construction.

Prix de revient kilométrique 2010

Applicable pour la déclaration des revenus perçus en 2010

Puissance fiscale 3 CV et moins 4 CV

Jusqu’à 5 000 km 0,405 € x d 0,487 € x d

De 5 001 à 20 000 km

Au-delà de 20 000 km

(0,242 € x d) + 818 € (0,274 € x d) + 1063 €

2,25 %

0,283 € x d

4e trim. 2010 102,92

1,83 %

0,327 € x d

3 trim. 2010 102,36

1,14 %

2 trim. 2010 101,83

-0,22 %

0,536 € x d

(0,3 € x d) + 1180 €

0,359 € x d

6 CV

0,561 € x d

(0,316 € x d) + 1223€

0,377 € x d

7 CV

0,587 € x d

(0,332 € x d) + 1278 €

0,396 € x d

8 CV

0,619 € x d

(0,352 € x d) + 1338 €

0,419 € x d

10 CV

0,635 € x d 0,668 € x d

(0,368 € x d) + 1338 € (0,391 € x d) + 1383 €

0,435 € x d 0,46 € x d

11 CV

0,681 € x d

(0,41 € x d) + 1358 €

0,478 € x d

12 CV

0,717 € x d

(0,426 € x d) + 1458 €

0,499 € x d

13 CV et plus

0,729 € x d

(0,444 € x d) + 1423 €

0,515 € x d

d = distance parcourue dans l’année 2010, à titre professionnel.

Indice Progression

1er trim. 2011 103,64

5 CV

9 CV

Trimestre

e e

1 trim. 2010 101,36

-1,33 %

4 trim. 2009 101,07

-1,88 %

3 trim. 2009 101,21

-1,22 %

2 trim. 2009 102,05

0,84 %

er

e

e

e

1 trim. 2009 102,73

2,73 %

4 trim. 2008 103,01

4,16 %

3 trim. 2008 102,46

4,48 %

2 trim. 2008 101,20

3,85 %

er

e

e

e

1 trim. 2008 100,00 er

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DÉV ELO PPE MEN T INN OVA TIO N FOR MA TIO N TRA NSM ISS ION RÉS EAU X CRÉ ATI ON INF ORM ATI ON

34 réseaux

Réseaux Plato

dix ans d’échanges La CCIV et ses partenaires poursuivent leur mobilisation en faveur du développement économique en lançant de nouveaux réseaux d’entreprises Plato sur les Yvelines et le Val-d’Oise.

E

n 2001, la CCIV lançait le 1er réseau Plato d’Îlede-France sur le territoire de la Vallée de Seine. Depuis, le dispositif n’a cessé de s’étendre. En 10 ans, plusieurs centaines d’entreprises ont participé à un réseau Plato initié par la CCIV. En créant une dynamique s’appuyant sur les synergies locales pour générer de la croissance, Plato est un véritable atout économique au profit du développement et de l’ancrage territorial des PME avec l’appui des grandes entreprises. Une réussite qui se concrétise aujourd’hui, par le lancement d’un vaste plan de déploiement des réseaux Plato sur l’ensemble des Yvelines et du Val-d’Oise, soutenu par de nombreux par tenaires. Pas moins de 21 groupes Plato, composés chacun d’une quinzaine de dirigeants de PME et de trois cadres de grandes entreprises, vont ainsi fonctionner simultanément d’ici à fin 2012, sur les territoires de la Seine Aval, du Pays Houdanais, du Centre

Les deux premiers groupes Plato Saint-Quentin-en-Yvelines lancés officiellement le 23 juin dernier sont nés d’un partenariat entre la CCIV, la Communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, l’État représenté par la DIRECCTE, le conseil régional d’Île-deFrance, la SEVESC (Société des eaux de Versailles et de Saint-Cloud) et GDF SUEZ. Ce 1er réseau Plato sur le territoire, passera de 2 à 4 groupes en novembre 2011 et réunira au total 70 dirigeants de PME et 12 cadres de grandes entreprises dont Bouygues Construction, KPMG, Renault, Hilti, Malakoff Médéric, Oracle, Thales, la SEVESC… Le courrier économique • N° 123 octobre 2011 • www.versailles.cci.fr

Val-d’Oise, d’Argenteuil-Bezons, de Roissy-CDG et de Saint-Quentin en Yvelines. « Notre ambition est de toucher plus de 350 PME et une cinquantaine de grandes entreprises » souligne le président de la CCIV, Yves Fouchet. « Les grandes entreprises trouvent dans les réseaux Plato une opportunité d’affirmer leur ancrage sur le territoire, mais aussi de soutenir les PME et de mieux comprendre leurs contraintes spécifiques ». Les cadres mis à disposition s’investissent sans réserve dans l’accompagnement des PME. Ces cadres de grandes entreprises ont d’ailleurs souhaité disposer d’un temps de rencontre pour échanger sur cette enrichissante aventure humaine. Une trentaine d’entre eux ont ainsi participé, le 16 juin dernier, à la troisième rencontre « inter-coachs Plato », organisée cette année dans le cadre de la visite de l’entreprise FEDEX sur la zone aéroportuaire de Roissy-CDG. « Etre coach au sein du réseau PLATO, c’est participer à la création de liens sociaux entre entreprises » souligne ainsi Jean-Marc Rouxel, chef de service Achats pour Aéroports de Paris.

Des réseaux Plato commerce La méthodologie Plato, développée à destination des PME industrielles ou de services aux entreprises, a été adaptée au secteur du commerce. Ainsi, après une première expérience concluante dans le Mantois, quatre groupes Plato Yvelines/Vald’Oise vont être également constitués, réunissant 60 commerçants et 12 grandes entreprises de la grande distribution, de la franchise ou du secteur bancaire. PLATO devrait ainsi favoriser le transfert d’outils de management vers les commerces de proximité tout en générant des courants d’affaires. ■

Contact : Brigitte SALLES Responsable des réseaux Plato Tél : 01 39 29 23 35 / Port. : 06 22 23 64 73 bsalles@versailles.cci.fr


35

le Réseau des Éco-Industries Yvelines/Val-d’Oise (REI)

fait sa révolution Fort de ses 200 adhérents, le REI, animé par la CCIV, lance une nouvelle organisation. L’objectif : des actions encore plus ciblées et performantes pour ses membres.

L

ancé en 2004, le réseau fédère des acteurs des éco-industries proposant des traitements curatifs et/ou préventifs de la pollution de l’air, de l’eau et des sols. « Connu et reconnu, notre dispositif avait besoin d’un second souffle » constate Frédéric Vernhes, 1er vice-président de la CCIV et président de la délégation du Val-d’Oise. D’où une profonde refonte menée en 2010 par un comité de pilotage stratégique créé pour l’occasion avec des entreprises membres du réseau, en collaboration avec un consultant extérieur et un élu de la Chambre, Michel Lecapitaine. Avec pour mot d’ordre : la performance.

Une entreprise témoigne Daniel Ouaknine, directeur général d’APR2 « Nous avons intégré le réseau des éco-industries en 2005. Nous y avons mené avec succès deux chantiers prépondérants pour notre développement : nos certifications ISO 9001 et ISO 14001 en 2006/2007 grâce au programme Active Action Environnement et aux échanges fructueux avec les autres membres. En 2008 et 2009, nous avons réalisé notre premier Bilan Carbone, indispensable pour conserver la maîtrise énergétique de notre activité. Depuis 2010, APR2 est membre du Club Déchets. Cette nouvelle organisation facilite et personnalise nos contacts ». À savoir : APR2 a reçu le prix européen de l’innovation de la transformation plastique pour son éco-matériau destiné à fabriquer du mobilier urbain. (voir photo)

Au cœur du nouveau dispositif : la cellule d’animation Le réseau a créé six clubs Métier (Eau, Air, Déchets, Énergies renouvelables/Éco-habitat, Ingénierie et International). Chacun est doté d’un référent club (éco-industrie, membre du réseau) porte-parole du groupe dans les différentes réunions du réseau et auprès des collectivités locales, afin de donner plus de poids et d’envergure aux échanges. « Cette fragmentation par centre d’intérêt permet aux membres d’être mieux identifiés, de s’interpeller sur des problématiques très précises et de recevoir des informations ciblées. Ce sont donc les entreprises qui décident des actions prioritaires à mettre en œuvre » explique Frédéric Vernhes. « Nous sommes en train de travailler à multiplier les synergies entre les clubs mais aussi à l’extérieur en intégrant au sein du réseau des laboratoires de recherche, des centres de formation, des acteurs publics de l’environnement et du développement économique ».

Renforcer l’interactivité Autre point fort : dans la nouvelle plateforme collaborative Réseaulia, mise en ligne fin novembre par la CCIV, les membres pourront directement intervenir dans leur profil, « poster » des informations personnalisées et participer aux forums. Chaque club disposera également de sa page personnalisée. Outre l’aide logistique apportée aux projets par la CCIV, les animateurs y mettront en ligne des outils de formation électronique, un annuaire des écotechnologies et toutes les informations relatives aux actions menées par le réseau. L’ambition de cette e-animation : doper l’interactivité entre les entreprises adhérentes. ■ Contact CCIV : Céline VITHE - Animatrice du REI Tél : 01 39 29 23 20 cvithe@versailles.cci.fr

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36 L’ESSENTIEL

ZOOM SUR LES STAGES À VENIR BUREAUTIQUE Windows

Internet et messagerie Outlook Excel - Prise en main

Excel - Intermédiaire

Excel - Base de données et tableaux croisés dynamiques

Excel - Outils avancés et simulations

Excel - Macro-commandes Excel - VBA Word - Prise en main Word - Présentation de documents attractifs

Word - Gestion de documents longs

Word - Mailing et formulaires

PowerPoint - Prise en main PowerPoint - Complément Photoshop - Prise en main Photoshop - Complément Access - Initiation Access - Perfectionnement Dreamweaver Project

Poissy Roissy PN2 Poissy Poissy Roissy PN2 Poissy Cergy Montigny Poissy Roissy PN2 Poissy Cergy Montigny Poissy Roissy PN2 Montigny Poissy Cergy Poissy Roissy PN2 Montigny Poissy Cergy Poissy Roissy PN2 Poissy Cergy Cergy Poissy Montigny Cergy Poissy Montigny Cergy Poissy Montigny Cergy Poissy Montigny Roissy PN2 Cergy Roissy PN2 Cergy Cergy Cergy Cergy Montigny Cergy Cergy Poissy Cergy

21-oct 07-nov 08-nov 07-nov 12-déc 3, 4 nov 14, 15 nov 21, 22 nov 1er, 2 déc 7, 8 déc 10-nov 21-nov 28-nov 08-déc 13-déc 20-oct 17-nov 28-nov 12-déc 15-déc 21-oct 18-nov 29-nov 13-déc 16-déc 28-nov 12-déc 16, 17, 18 nov 21, 22 nov 1er, 2 déc 04-nov 29-nov 09-déc 08-nov 06-déc 16-déc 07-nov 05-déc 15-déc 21-nov 05-déc 22-nov 06-déc 5-déc 6-déc 24, 25 oct., 9 nov 7, 8 nov 1er, 2 déc 22, 23, 30 nov 20, 21 oct 13, 14 déc

320 € 320 € 320 € 320 € 320 € 630 € 630 € 630 € 630 € 630 € 320 € 320 € 320 € 320 € 320 € 320 € 320 € 320 € 320 € 320 € 320 € 320 € 320 € 320 € 320 € 390 € 390 € 1 170 € 630 € 630 € 320 € 320 € 320 € 320 € 320 € 320 € 320 € 320 € 320 € 320 € 320 € 320 € 320 € 390 € 390 € 970 € 720 € 720 € 1 170 € 780 € 780 € 1 205 €

COMPTABILITÉ/GESTION/FINANCE/FISCALITÉ Travaux comptables quotidiens

Cergy

14, 16, 18 nov

Montigny

6, 8, 13 déc

1 205 €

Pratique de la paie : la fiche de paie

Cergy

28, 29 nov., 5 déc

1 205 €

Pratique de la paie : perfectionnement

Poissy

15, 16 déc

900 €

Pratique de la TVA

Cergy

12, 13 déc

Fondamentaux de la comptabilité

La gestion de trésorerie

Montigny Poissy Cergy Montigny Cergy

3, 8, 10 nov 19, 20, 21 oct 7, 8, 9 nov 14, 15, 16 déc 20, 21 oct

1 205 € 1 265 € 1 265 € 1 265 € 900 €

Gestion des absences Travaux d’inventaire et états de synthèse Pratique de l’analyse financière

Cergy Poissy Poissy

7, 8 nov 7, 8, 9 nov 23, 24, 25 nov

945 € 1 265 € 1 265 €

Roissy PN2 Montigny Roissy PN2 Poissy Poissy Cergy Montigny Roissy PN2 Poissy Poissy Cergy Roissy PN2 Montigny Cergy

05-déc 17, 18 nov 12, 13 déc 04-nov 20, 21 oct 6, 7 nov 21, 22 nov 1er, 2 déc 8, 9 déc 7, 8, 9 nov 5, 6, 7 déc 18-oct 25-nov 07-déc

L’essentiel de la gestion

SÉCURITÉ/QUALITÉ/ENVIRONNEMENT

Habilitation électrique pour personnel non-électricien H0-B0 Habilitation électrique pour personnel électricien H1-B1/H2-B2/Br Recyclage habilitation électrique Sauveteur Secouriste du Travail (SST)

Pratique et fonctionnement du CHSCT (établissement < 300 salariés) Gestes et postures

945 €

320 € 605 € 605 € 320 € 460 € 460 € 460 € 460 € 460 € 980 € 980 € 320 € 320 € 320 €

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Consultez notre guide interactif www.formationcontinue.versailles.cci.fr

Recyclage Sauveteur Secouriste du Travail (R. SST)

Audit qualité interne

LEAN/PRODUCTION/ACHATS/LOGISTIQUE

Maîtriser les techniques d’achat Gestion des stocks Initiation à la méthode Six Sigma

Poissy Poissy Cergy Montigny Cergy Montigny Roissy PN2 Cergy Poissy Poissy

03-nov 10-nov 18-nov 24-nov 02-déc 05-déc 06-déc 08-déc 15-déc 28, 29 nov

255 € 255 € 255 € 255 € 255 € 255 € 255 € 255 € 255 € 915 €

Cergy Poissy Cergy

3, 4, 10 nov 21, 22, 23 nov 6, 7, 15 déc

1 310 € 1 310 € 1 495 €

Cergy Montigny Poissy Poissy Cergy Cergy Roissy PN2 Poissy Poissy Poissy Poissy Roissy PN2

20, 21 oct 17, 18 nov 8, 9 nov 14, 15 nov 24, 25 nov 24, 25 nov, 2 déc 28, 29 nov, 7 déc 29, 30 nov 5-déc 6, 7 déc 12, 13 déc 15, 16 déc

895 € 895 € 895 € 895 € 925 € 895 € 1 295 € 895 € 460 € 895 € 895 € 895 €

Roissy PN2 Roissy PN2 Poissy Cergy Poissy Poissy Poissy Cergy

14, 15 nov 17, 18, 30 nov 17, 18 nov. 21, 22 nov. 28, 29 nov. 1er, 2 déc. 5, 6 déc. 8, 9 déc.

1 010 € 1 465 € 1 010 € 1 010 € 945 € 1 010 € 1 010 € 1 010 €

Cergy Poissy Poissy Cergy Poissy Poissy Poissy Cergy Roissy PN2 Poissy Cergy Cergy Montigny Poissy Poissy Cergy

19, 20 oct. 20, 21 oct. 3, 4 nov. 3, 4 nov. 3, 4 nov. 7, 8 nov. 14, 15, 24 nov 21, 22 nov 24, 25 nov 24, 25 nov 28-nov 28, 29 nov 1er, 2 déc 1er, 2 déc 12, 13 déc 15-déc

895 € 980 € 895 € 895 € 895 € 895 € 1 310 € 895 € 895 € 895 € 460 € 895 € 895 € 895 € 895 € 460 €

Cergy Cergy Cergy Poissy Poissy Poissy

20, 21 oct. 10-nov 17-nov 05-déc 6, 7 déc. 8, 9 déc

Roissy PN2 Cergy Cergy Montigny Poissy Roissy PN2 Poissy Poissy Poissy

14, 15, 21 nov 15-nov 17-nov 09-déc 17, 18, 25 nov. 22-nov 24-nov 5, 6 déc 08-déc

1 370 € 495 € 495 € 495 € 1 370 € 495 € 495 € 980 € 495 €

20-oct 7, 8 nov 14, 15 nov 15, 17, 22 nov 21, 22, 28 nov 1er, 2, 14 déc 12, 13 déc 15-déc 15, 16 déc 16-déc

535 € 920 € 920 € 1 350 € 1 340 € 980 € 920 € 390 € 920 € 390 €

COMMUNICATION/EFFICACITÉ PROFESSIONNELLE Organiser et gérer son temps Prise de notes et compte-rendu Développer sa mémoire Gérer ses émotions dans les situations délicates Prise de parole en public Gérer son stress en situation professionnelle Développer l’efficacité de vos écrits Classer avec efficacité Développer son potentiel créatif Conduire une réunion Prise de notes et compte-rendu

DIRECTION D’ENTREPRISE ET MANAGEMENT

Le management de proximité Animer et diriger une équipe Dynamiser et développer l’autonomie de son équipe Le management non-hiérarchique Gérer les conflits Manager la génération Y Manager la diversité Les outils opérationnels du manager

MARKETING/VENTE/ACHATS/RELATIONS CLIENTS

Les fondamentaux du marketing Répondre à un appel d’offres public Le prix, amplificateur de rentabilité La relation client au téléphone E-commerce Réaliser des documents attractifs pour bien communiquer Se perfectionner aux techniques de vente Vendre et fidéliser par téléphone La relation client au téléphone E-mailings Gastronomie : un passeport pour les commerciaux Les techniques de vente Réussir ses négociations commerciales Marketing communautaire Réussir votre accueil en face à face et au téléphone Choisir et réussir son salon

COMMERCE/HÔTELLERIE/RESTAURATION

Mettre en scène sa vitrine pour développer ses ventes Sécurité : les risques professionnels Le guide de bonnes pratiques d’hygiène et la qualité alimentaire en restauration Gérer l’agressivité en CHR Valoriser l’accueil client et fidéliser

DÉVELOPPEMENT INTERNATIONAL

Transports internationaux Les clauses des contrats internationaux Les incoterms

Gérer une commande export Documents d’accompagnement des marchandises Approche interculturelle et relation client TVA intracommunautaire et Déclaration d’Échanges de Biens (DEB) Sélectionner les paiements à l’international

GESTION DES RESSOURCES HUMAINES ET DES COMPÉTENCES

Harcèlement et discrimination au travail La fonction tutorale Les risques psychosociaux L’essentiel du droit social Formation de formateurs occasionnels Le fonctionnement du comité d’entreprise Entretien annuel et professionnel La retraite : mode d’emploi La fonction tutorale Se préparer à bien vivre sa retraite

Cergy Roissy PN2 Cergy Poissy Poissy Poissy Poissy Cergy Poissy Cergy

895 € 360 € 360 € 360 € 895 € 895 €


DÉV ELO PPE MEN T INN OVA TIO N FOR MA TIO N TRA NSM ISS ION RÉS EAU X CRÉ ATI ON INF ORM ATI ON

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L’AGENDA DU CRÉATEUR/REPRENEUR La Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines accompagne les créateurs et repreneurs d’entreprises sur l’ensemble de leur parcours. Rencontres d’information, formations à la création ou reprise d’une entreprise, ces interventions constituent la base de travail pour tous les porteurs de projet.

Formations, stages et séminaires

RéUNIONS SPéCIALES « CéDANTS » Sur le thème « Anticiper pour mieux transmettre son entreprise », ces réunions ont comme objectif d’apporter aux chefs d’entreprise, en réflexion pour transmettre ou céder leur entreprise, les éléments indispensables à l’élaboration de la stratégie à mettre en place. Prochaine rencontre : • le 24 novembre 2011, à Pontoise (34 rue de Rouen) Contact : Isabelle Ferrand, au 01 30 84 78 83, ou iferrand@versailles.cci.fr

5 jours pour entreprendre

ATELIERS « PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE »

Accompagnement à la création d’entreprise, acquisition des fondamentaux, liés à la création d’une entreprise. • Versailles, du 12 au 16 décembre 2011 • Pontoise, du 14 au 18 novembre 2011

Organisés par la CCIV, en partenariat avec l’Institut national de la propriété industrielle (INPI), ces ateliers sont destinés à sensibiliser les entreprises à la protection de leurs brevets à l’étranger. Ils s’adressent à tous ceux qui envisagent un développement à l’international, avec, au programme : les aides financières existantes, le brevet en France, les stratégies possibles de protection à l’étranger.

5 jours pour reprendre Acquisition des fondamentaux pour la reprise d’une entreprise, comprendre les mécanismes et les enjeux de la reprise d’une entreprise (en partenariat avec le réseau Passer le relais). • Versailles, du 28 novembre au 2 décembre 2011 Contact : pdesilans@versailles.cci.fr ou fmaleama@versailles.cci.fr ou au 01 72 03 29 62 (Fabienne Maléama) www.versailles.cci.fr, rubrique créateur-repreneur, se former, création ou reprise

Réunions d’information

Prochaines sessions : • le 15 novembre 2011, à Versailles (14 h - 17 h) • le 22 novembre 2011 à Pontoise (9 h à 12 h), sur le thème de « l’extension d’un brevet français à l’étranger » Informations et inscription : Myriam Laurent, au 01 30 75 35 14 ou mlaurent@versailles.cci.fr

PERMANENCES A L’INTERNATIONAL Ces permanences sont organisées par la CCIV et permettent à toutes les entreprises qui souhaitent se développer à l’international de rencontrer les experts de la CCIV pour :

Soirée de la création/reprise d’entreprise (à partir de 16 h)

- attaquer les nouveaux marchés à l’étranger,

• à Versailles, le 13 décembre 2011 • à Pontoise, le 29 novembre 2011

- être mis en relation avec les partenaires de la CCIV,

Après-midi d’information De 14 h à 17 h - inscription préalable obligatoire • les 3 et 17 novembre et 1er et 15 décembre 2011 à Versailles et à Pontoise Contact : L’Espace Entreprendre • Val-d’Oise, au 01 30 75 35 98 ou creation95@versailles.cci.fr • Yvelines, au 01 30 84 73 90 ou creation78@versailles.cci.fr

- obtenir les premières informations nécessaires à l’élaboration d’un projet export, - connaître l’offre d’accompagnement à l’international de la CCIV. Organisées alternativement à Versailles et à Pontoise, tous les premiers mardis du mois de 9 h 00 à 13 h 00, elles se dérouleront : • le 8 novembre 2011, à Versailles, • le 6 décembre 2011, à Pontoise. Contact : Catherine Pouchard, au 01 30 75 35 81 ou cpouchard@versailles.cci.fr

Les matinées de la reprise Réunions d’information sur la reprise d’entreprise (de 9 h 30 à 11 h 30, dans les locaux de la CCI). • à Versailles, le 18 novembre 2011 • à Pontoise, le 9 décembre 2011 Contact : Luce Aouad, au 01 30 75 35 61 ou laouad@versailles.cci.fr

Le courrier économique • N° 123 octobre 2011 • www.versailles.cci.fr


38 JURIS-INFOS

DÉLAIS DE PAIEMENT :

LA RÉGLEMENTATION éVOLUE Au 1er janvier 2012, la réglementation relative aux délais de paiement s’appliquera à tous les secteurs d’activité

Le législateur est intervenu pour fixer les règles en matière de délais. L’objectif : favoriser le développement des entreprises en limitant leurs impayés et en diminuant leurs besoins en fonds de roulement.

L

a pratique du commerce entre les entreprises se fait généralement avec un paiement à terme. Le paiement des marchandises ou des services s’effectue après la livraison des biens ou la réalisation de la prestation. Le fournisseur accorde ainsi à son client un délai pour obtenir son paiement, délai variable selon les pays, les secteurs d’activité et la taille des entreprises : c’est une facilité de trésorerie et donc un crédit que les entreprises s’accordent entre elles : le crédit interentreprise. Le délai de paiement fait toujours apparaître un retard de paiement par la différence entre le délai accordé et le délai constaté. Plus celui-ci est important et plus le risque de défaillance du client est important. Le législateur est intervenu pour fixer les règles en matière de délais pour favoriser le développement des entreprises en limitant leurs impayés et en diminuant leurs besoins en fonds de roulement. Une première avancée dans la lutte contre les retards de paiement est faite en 2001 avec la loi sur les nouvelles régulations économiques : le délai de règlement des sommes dues est fixé au 30e jour suivant la date de réception de la marchandise ou d’exécution de la prestation demandée. Mais cette disposition s’avère insuffisante : elle ne s’applique qu’en l’absence de toute disposition contractuelle

Le courrier économique • N° 123 octobre 2011 • www.versailles.cci.fr

contraire, laissant la faculté aux entreprises de déroger à cette règle par la voie contractuelle. En août 2008 est votée la loi LME (Loi de modernisation de l’économie) : dès début janvier 2009, les entreprises se voient contraintes de limiter leurs délais de paiement à 45 jours fin de mois ou 60 jours à compter de la date d’émission de la facture. La loi n’impose pas de fixer un délai. Mais si les parties choisissent d’en fixer un, il ne peut dépasser les plafonds de 45 jours fin de mois ou de 60 jours à compter de la date d’émission de la facture sous peine pour le débiteur d’engager sa responsabilité civile. Et cette responsabilité, si elle est établie, peut donner lieu à une amende de 15 000 euros. Si les parties ne conviennent pas d’un délai, le délai supplétif de 30 jours à compter de la date de réception des marchandises s’applique. La loi avait donné la possibilité à certaines branches d’activité de conclure des accords dérogatoires, pour des raisons économiques objectives et spécifiques à leur secteur, leur permettant d’aménager un délai de paiement maximum supérieur et de favoriser un passage en douceur et progressif au délai légal. 39 accords dérogatoires ont été conclus et concernent des secteurs divers : (textile, jouets, BTP…)


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39

Mais la durée de ces accords est limitée au 31 décembre 2011. Au 1 er janvier 2012 les entreprises de ces secteurs devront régler leurs factures 60 jours ou 45 jours fin de mois. Or cet alignement risque de causer à nouveau des problèmes de trésorerie.

tement par un factor. Le client transmet la facture reçue du fournisseur au factor qui règle immédiatement le fournisseur après déduction de l’escompte pour paiement comptant. Le factor verse l’escompte obtenu au client qui le rémunère en retour. Le client paie à échéance la facture au factor selon un délai préalablement convenu. ■

Un observatoire des délais de paiement, chargé de suivre l’évolution des pratiques des entreprises, a Le rapport de l’observatoire des délais de paiement rendu son bilan pour l’année 2010. L’occasion de pour 2010 est consultable à l’adresse suivante : rappeler les échéances et de communiquer sur les http://www.banque-france.fr/fr/publications/ bonnes pratiques pour passer le cap. espaces/microeconomie/telechar/observatoireLa gestion du poste clients passe d’une part par la delais-de-paiement-rapport-2010.pdf rédaction de conditions générales de vente (CGV) ; l’observatoire préconise d’autre part des mesures Contact CCIV : d’accompagnement de sortie des accords. courrier montoct_Mise en 35 page Agnès Noel au 01 30 75 31 1 21/09/11 08:02 Page2 Les CGV doivent mentionner le délai de paiement ou anoel@versailles.cci.fr et le taux des pénalités de retard applicable dès le dépassement de ce délai. Ces mentions doivent aussi figurer sur la facture. Il est conseillé à l’entreprise de renforcer ses conditions : fixer les pénalités de retard à un taux plus dissuasif que le taux minimal de 1,14 % pour 2011 (le taux maximal est de 11 %), prévoir une clause de compensation des ristournes avec les pénalités de retard non payées, prévoir une clause pénale, la résolution de la vente, faire signer les CGV par le client. Utiliser les pénalités de retard : les calculer mensuellement et les réclamer lors des relances, ne les facturer qu’à la condition d’avoir la ferme intention d’en être payé, réagir en cas d’abus répétés, mesurer les délais de paiement réels… L’entreprise doit veiller à ce que ses stocks aient une rotation inférieure aux délais de paiement, à facturer plus rapidement, s’assurer de la qualité des factures pour qu’elles ne soient pas jugées irrecevables et favoriser la dématérialisation pour plus de rapidité. Autres pistes dont la liste est non exhaustive à explorer : - Les crédits de campagne destinés aux entreprises saisonnières d’une durée de 7 à 9 mois ; - Le gage sur stocks qui permet d’apporter le stock en garantie d’une ligne de financement ; - le recours au médiateur du crédit en cas de refus de financement bancaire ; - Le préfinancement des créances des PME sur les grands groupes par OSEO (Avance +) ; - l’affacturage inversé : proposé par le client ce procédé permet au fournisseur d’être réglé immédia-

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