le magazine lifestyle de la photographie
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Politique
nos élus et les réseaux sociaux
Économie
quel avenir pour instagram ?
Portfolio yougo Jeberg
Atelier photo we love lomography
la photo à rio reportage
NOUVEAU
L 19203 - 2 - F: 4,90 € - RD
N° 2 Septembre-octobre 2013 I BEL. : 5,20 € - CH. : 7,90 FS
Réinventer le photojournalisme
dossier vos boîtiers aux rayons test
X
à la enquête recherche de
Jr
www.fisheyemagazine.fr
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Sommaire
p. 10
p. 2 2
p. 5 8
instantanés
é d u c at i o n
Assistant de photographe, un passage obligatoire ? p. 61
p. 10 le buz z
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d é c ry p tag e
Rich kids of instagram On adore les détester
ALEJANDRO CARTAGENA p. 12
d o ss i e r
r éi n v en to n s l e ph otoj o u r n a l i s m e p. 3 6
p. 5 0
agrandissement
mise au point
p. 62
r évé l a t e u r
p. 6 3 t e n da n c e
FAT & FU R I O U S p. 14
t e n da n c e
Ackerman p. 16
p. 37
p. 51
expos
Vu d’ailleurs
politique
nos élus, de véritables #GEEKS
p. 4 0
p. 6 8 métier
Commercial de la beauté Olivier Lafrontière, booker
économie
Fric et fric et Instagram Qui va profiter des photos que vous partagez sur Internet ?
p. 18
p o rt r a i t
Xavier Soule de Vu’
société
focus
Quatre jours à Rio Une scène photo pleine de promesses
Néo-nomades
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Sommaire
p. 7 3
p. 8 0
p. 8 8
sensibilité
financement
Les Rencontres D’ARLES à la loupe
p. 10 2
livres
Photothèque p. 10 5
p. 74 p. 8 9
r e v u e d e b lo g s
Carnets de route
camér a test
Charlie & Cécilia Testeurs sur la vague
p. 10 6
p. 8 2
l e s d e ss o u s d’une expo
AHAE La grande illusion
ag e n da
rentrée des classes
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labo
phénomène
RECHERCHE
Jr
désespérément ac c e ss o i r e s
rio ne répond plus
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e n a pa rt é
p h oto p h o n e
Photo mobile : ça devient sérieux
p o rt f o l i o d é c o u v e rt e
Yougo Jeberg
Vous reprendrez bien un peu de Pola ? p. 110
p. 8 6 p. 10 0
a rt v i d é o
Michael Langan L’expérimentation dépasse la fiction
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p h oto m o b i l e
Applis et autres astuces smart
p ro j e t w e b
Muzeo.fr Aujourd’hui, je me paie un Slim Aarons
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scanner
Photo X Les dessous des appareils
at e l i e r p h oto
WE
Lomo
co m m u n i t y Le tumblr des lecteurs • Concours
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La 25e édition du festival de photojournalisme Visa pour l’Image vient d’ouvrir ses portes. L’occasion idéale pour se plonger dans les réalités d’un métier mythique en abordant le quotidien des reporters, la crise de la profession et les perspectives d’avenir, celles qui existent et celles qu’il va falloir inventer.
e e l s sm n i o al t n rn e v ou in j é o r ot h p
dossier
Dossier réalisé par : Jessica Lamacque, Camille Lorente & Benoît Baume
R é i n v e n to n s l e
p h oto journalisme Photojournaliste, reporter, photographe de guerre… Difficile de trouver l’appellation parfaite pour parler de ces hommes et femmes qui captent les histoires, les conflits, les crises de nos sociétés contemporaines. Un photojournaliste peut travailler sur la précarité du monde rural en Picardie, couvrir les combats en Syrie ou photographier la vie quotidienne des favelas de Rio. Ce n’est pas le lieu qui définit le photojournalisme, mais ce que celui-ci montre et révèle. Les photojournalistes travaillent en collaboration avec les journaux, les magazines et les agences photo. Sans tomber dans la nostalgie d’un âge d’or, il est évident que la dérive économique de la presse papier est un coup dur que la profession continue d’encaisser. Les photographes ont été les premiers à subir les coupes drastiques de budgets des journaux et
magazines. Une problématique que l’on connaît aussi au sein de notre rédaction. Aujourd’hui, quand un photojournaliste vend un sujet, il arrive à peine à rembourser ses frais, surtout s’il a dû se déplacer à l’étranger. Et devenir salarié dans une agence filaire de type AFP (reportage p. 26-27) n’est pas la norme. La plupart des photojournalistes sont indépendants, ils doivent démarcher eux-mêmes la presse et surtout trouver de nouveaux commanditaires. Ils travaillent pour la communication des entreprises, des agences de publicité et aussi pour des organismes humanitaires (p. 34-35). La presse papier est morte, vive Internet ? Nous sommes mal placés pour enterrer le papier, mais il est évident que les médias en ligne vont jouer un rôle majeur dans l’avenir du photojournalisme. Le Web est encore loin d’être une manne financière
pour les photographes. Pour sortir leur épingle du jeu, les sites d’information ont tout intérêt à miser sur la qualité des photographies et à ne pas rester bloqués sur une simple illustration de l’information par l’image. Prenez le New York Times, la version Internet du journal a installé une véritable politique éditoriale de l’image et ce positionnement est une réussite, comme nous l’explique Jean-François Leroy, le directeur de Visa, dans son interview (p. 24-25). Les sites Internet sont en ébullition et cherchent encore leur modèle économique. Ils ne vont pas pouvoir laisser les photojournalistes de côté. Perdre leur regard, c’est prendre le risque de se noyer dans un flot d’images et d’appauvrir l’information. Le photojournalisme est bien vivant, et c’est à nous et à vous de lui accorder toute son importance. J.L.
mise au point
m is e au
point
société
© Ferjeux van der Stigghel / Forum Vies Mobiles.
Qu’ils soient ouvriers, saisonniers, artisans, intermittents du spectacle ou étudiants, les néo-nomades, ou travellers, à travers leur mode de vie, sont le reflet des mutations qui traversent notre société. Le photographe Ferjeux van der Stigghel et le collectif noLand, avec le soutien du Forum Vies Mobiles, nous racontent ce voyage et nous invitent à regarder le monde autrement.
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Texte : Sophie Greiller et Maude Reitz du collectif noLand, Ferjeux van der Stigghel – Photos : Ferjeux van der Stigghel
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r é v é l at e u r
économie
Marre de cette amie qui poste une photo chaque fois qu’elle va à la plage ? De ce cousin qui passe sa vie à afficher sur Internet son dernier repas ? Désolé, il va falloir s’y habituer. Derrière ces instantanés du quotidien se cache une lame de fond nommée Instagram. L’application pour Smartphone a concrétisé la démocratisation à grande échelle de la photographie. Un phénomène dont les réseaux sociaux cherchent à tirer profit.
Fric et fric et Instagram
Qui va profiter des photos que vous partagez sur Internet ? Texte : Dorian Chotard – Illustrations : Matthieu David
r é v é l at e u r
Le 9 avril 2012, Mark Zuckerberg annonce la plus grosse acquisition jamais réalisée par sa société : Facebook s’offre Instagram pour un milliard de dollars. L’application mobile, qui permet de retoucher une photo en un clic grâce à un filtre coloré, puis de la publier instantanément sur Internet, ne dégage alors aucuns revenus et n’emploie que treize salariés. Ce qui intéresse le jeune patron de Facebook, c’est la communauté d’utilisateurs d’Instagram et sa croissance exponentielle (30 millions à l’époque, plus de 130 millions aujourd’hui). Après une baisse du cours de l’action Facebook, le montant final de la transaction sera finalement ramené à 736,5 millions de dollars, mais c’est presque un détail. Kevin Systrom, cofondateur d’Instagram, qui a alors 28 ans, vit le rêve de tout créateur de start-up : le rachat à prix d’or de son entreprise, lancée sur le marché dix-huit mois plus tôt seulement. En avril dernier, un an après ce rachat, le magazine Time s’interrogeait : « Instagram n’a pas gagné un centime. Est-ce que cela valait vraiment un milliard ? » Selon Pinar Yildirim, professeure de marketing à la Wharton School de l’université de Pennsylvanie, la question est mal posée. « Il serait plus pertinent de réfléchir à la stratégie d’Instagram en tenant compte des objectifs de sa maison mère. Facebook cherche à accroître l’implication de ses utilisateurs et leurs interactions. » Avec 333 millions de dollars de bénéfice net engrangés au deuxième trimestre 2013, Facebook peut tolérer une branche déficitaire sans viser la
rentabilité au plus vite. Il serait surtout réducteur de n’envisager Instagram qu’en termes de profit immédiat, car l’application se trouve au cœur d’une révolution de la pratique photographique. Jamais autant d’images n’avaient été produites par des amateurs. « On assiste à une déspécialisation de la photographie, avance André Gunthert, chercheur en sciences sociales [1]. Cette nouvelle pratique décomplexée ne respecte plus l’esthétique type National Geographic qui dominait avant les Smartphones. Aujourd’hui, on peut photographier tout et rien, l’image des réseaux sociaux sert à lancer une conversation instantanée. La photo est intégrée à la vie. » La fin de la photo « à l’ancienne » ?
Les appareils numériques ont popularisé l’usage de la photographie, mais ce n’est rien comparé à l’arrivée des Smartphones. Grâce à sa simplicité, Instagram a épousé cette tendance. Un peu comme si l’application était devenue, en quelques mois, l’appareil photo le plus vendu dans le monde, un boîtier que chaque possesseur transporterait avec lui en permanence. Chez les professionnels, cette avalanche d’images relance le débat sur la légitimité et l’esthétique de ces nouvelles images. Le 31 mars dernier, la une du New York Times a fait sensation à cause d’un cliché pris par un photojournaliste avec un iPhone et retouché sur Instagram. Avant ce raz de marée, et avant même les réseaux sociaux comme
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Facebook ou Twitter, il était déjà possible de publier et de commenter des photos sur Internet grâce à des sites comme Picasa (développé par Google) ou Flickr (racheté par Yahoo! en 2005), qui a longtemps rassemblé la plus grande communauté d’amateurs de photographie. Le classement par albums était la norme, et les données techniques (matériel, ouverture, temps de pose, etc.) apparaissaient à côté de chaque cliché. « Flickr incarne une culture photo à l’ancienne à ranger avec les vieilleries », tranche André Gunthert. Le site a néanmoins longtemps reposé sur un modèle économique viable : la capacité de stockage des comptes gratuits était limitée. Pour débloquer ce plafond et toutes les fonctionnalités du site, il fallait payer un compte premium à 25 dollars par an. Un modèle visiblement dépassé. En mai dernier, Flickr a changé son interface et propose dorénavant un téraoctet de stockage gratuit, soit plus de 233 000 photos de 15 mégapixels. Autant dire que le compte pro qui double cette capacité moyennant 500 dollars par an ne risque pas d’intéresser le grand public. Par de nombreux aspects, le nouveau Flickr ressemble à Instagram (affichage
Grâce à sa simplicité Instagram a popularisé l’usage de la photographie. Un peu comme si l’application était devenue, en quelques mois, l’appareil photo le plus vendu dans le monde.
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d’un flux de photos, intégration des filtres, partage instantané facilité grâce aux applications pour mobiles), mais il est peut-être déjà trop tard pour qu’il redevienne concurrentiel. « Flickr a raté le virage de la photographie sur mobile, juge André Gunthert. Passer d’un modèle payant à un modèle gratuit est un cas sans précédent dans l’histoire du Web récent. Cela indique que le site est en difficulté. » L’autre entreprise victime d’Instagram, c’est Hipstamatic. En décembre 2009, presque un an avant le lancement de sa rivale, cette application proposait déjà de transformer son téléphone en Polaroid vintage grâce à un ensemble de filtres. Vendue deux dollars aux utilisateurs, Hipstamatic gagne très vite beaucoup d’argent. Lucas Buick, fondateur de la société, se vante d’avoir été rentable seulement deux semaines après le lancement. L’idée d’enjoliver sans effort avec un look rétro une photo prise avec un téléphone (qui reste, comparé à compact numérique, un appareil photo assez moyen) était déjà dans l’air du temps. Instagram n’a fait qu’offrir gratuitement un service similaire et ajouter l’aspect social, ce qui a suffi pour dépasser rapidement l’audience de son prédécesseur. Quatre millions de personnes utilisent aujourd’hui Hipstamatic, trente fois moins qu’Instagram, et les perspectives de croissance de l’entreprise semblent limitées (malgré le lancement d’un webmagazine, Snap, ou, plus récemment, de son propre réseau social de partage de photos, Oggl). À l’été 2012, au moment où Instagram lançait une nouvelle version, Hipstamatic a licencié cinq personnes,
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Les patients
© Anne-Marie Courtel.
• Canon EOS 6D avec 24-70 mm f/2,8 • Nikon D7100 avec 18-105 mm • Panasonic Lumix GF6 avec 14-42 mm II • Sony Cyber-shot RX100 II Le protocole
Le docteur
• Paul-Henri Himpens • Né le 03/12/1984 à Lens • Termine sa 4e année d’internat de radiologie, soit sa 10e année d’études de médecine • Exerce aux Hospices civils de Lyon. Il est actuellement au service de radiologie ostéo-articulaire du docteur Pialat, pavillon B, à l’hôpital Édouard Herriot. • Ses hobbys : les voyages, le ski, le squash, les santiags et la photo (forcément !)
Nous avons exploré ces appareils à l’aide d’une imagerie à base de rayons X. Tout comme la photographie, elle est composée d’une source (le tube à rayons X) et d’un capteur numérique (un capteur à rayons X). La radiographie marche comme une diapositive, à l’inverse d’un négatif. Pour ce dernier, le but est de capter la lumière : plus la surface sensible en reçoit, plus elle capte de l’information qui apparaît en noir ou en négatif. Le développement de l’image en fera quelque chose de blanc au final. La radiographie, au contraire, est basée sur l’absorption des photons (plus un objet est dense, plus elle capte les photons, donc moins le capteur en perçoit et plus cela apparaît blanc sur nos clichés). Ce qui en fait une imagerie positive. Cette technique étant une imagerie de densité, on peut en déduire la constitution des appareils.
L’air a une densité de - 1 000 HU (unité Hounsfield), l’eau, de 0 HU, l’os, autour de 1 000 HU, le métal, de plus de 1 500 HU. Deux types de machines ont permis de faire ces images : • Un capteur plan qui fait des radiographies simples (en noir et blanc ici), les rayons sont orientés dans un seul sens. On obtient un cliché unique dépendant de l’orientation de l’objet ou du couple tube-capteur. • La tomodensitométrie, ou un couple tube à rayons X-capteur (plus communément appelé scanner), tourne autour de l’objet, en même temps que se déplace la table sur laquelle il se trouve. On capte ainsi un volume qui nous permet de faire ressortir les structures de l’appareil en fonction de la densité des éléments qui le constituent, et de l’orienter à notre guise. Il s’agit des images en couleur, mais celles-ci ne permettent pas de ressortir des fichiers de grande taille, d’où une reproduction en petit format dans nos pages. Technique Cliché standard 4 plans (radio) et acquisition hélicoïdale de l’appareil réalisée sans injection de produit de contraste, puis reconstruction 3D (scanner).
Capteur plan
en haut à gauche : Panasonic Lumix GF6.
en bas à gauche : Nikon D7100.
en haut à droite : Sony cyber-shot Rx100 II.
en bas à droite : Canon EOS 6D.
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Tomodensitométrie
Fig. A
Fig. B
Fig. C
Fig. D
L’Interprétation
Fig. A
Fig. B
Fig. C
Fig. D Sony Cyber-shot RX100 II
Canon EOS 6D
Nikon D7100
Panasonic Lumix GF6
avec 24-70 mm Reflex full frame
avec 18-105 mm Reflex APS-C
avec 14-42 mm II Hybride
Pour l’optique, la répartition des lentilles est différente du Nikon, mais les objectifs ne sont pas du tout les mêmes. On trouve un nombre plus important de lentilles et une répartition plus harmonieuse antéro-postérieure. L’intérieur du boîtier comprend des composants plus denses, notamment pour l’engrenage du zoom. On note la prédominance des circuits en position centrale et inférieure. La coque externe est de densité sensiblement identique à celle du Nikon D7100.
Pour le téléobjectif, on retrouve une répartition de lentilles comprenant deux parties, l’une antérieure composée de lentilles à plus haut diamètre, l’autre postérieure plus petite. Pour le boîtier, l’espacement dédié aux circuits imprimés est assez large, situé de manière postérieure et avec une répartition harmonieuse. Le capteur présente une partie centrale hypodense dont la surface est mesurée à 735 mm2 (APS-C) contre 988 mm2 (full frame) pour le Canon.
Comparativement au Sony, le GF6 est moins compact, les lentilles sont plus espacées et apparaissent moins épaisses. L’intérieur du boîtier semble plus aéré, avec plus d’espace pour les composants. Les circuits imprimés se trouvent en position postérieure, disposés sur des plaques larges de répartition harmonieuse. La coque externe et les composants internes sont moins denses que le RX100 II.
Conclusion générale
L’appareil Sony est le plus dense, que ce soit pour les matériaux ou les structures internes. Ceci ne veut pas dire qu’il fait de meilleures photos, mais que les ingénieurs ont choisi des matériaux très solides et plus rapprochés les uns des autres.
Compact De façon inattendue, nous constatons que le jeu de lentilles est très dense, cela dépasse les capacités de mesure de notre machine et entraîne des artefacts limitant une analyse précise. L’ensemble de l’appareil présente une densité autour de 1 000 HU pour le zoom et la structure interne, 2 300 HU pour la coque externe constituée d’un matériel beaucoup plus dense (la plus dense comparativement aux autres). À noter, les circuits imprimés prédominant en partie postérieure droite et l’engrenage de zoom présent en partie postéro-inférieure gauche.
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Fujifilm X-M1
Fujifilm reprend la formule gagnante d’un capteur très haute performance dans un boîtier à objectifs interchangeables au design rétro très flatteur. Le X-M1 est amélioré en tout point : qualité d’image excellente, AF plus réactif, écran orientable et wi-fi intégré. Une véritable petite bombe sous des airs de bijou.
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Sony Cyber-shot HX50
Record battu pour ce compact qui fait de l’ombre aux appareils bridges avec son zoom 30x. Cet équivalent 24-720 mm au format 35 mm reçoit une stabilisation de compétition avec ses trois axes qui empêchent les flous de bougé en focale longue. Une fonction wi-fi intégrée permet de partager ses images et ses vidéos en quelques clics.
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Texte et sélection : Marie Abeille
Canon EOS 70D
Canon révolutionne le reflex milieu de gamme en intégrant un tout nouveau capteur APS-C de 20 millions de pixels à l’EOS 70D. Doté de la technologie AF Dual Pixel, son autofocus est digne d’un boîtier professionnel. Un appareil destiné aux photographes en quête de vélocité.
appareils
1 NIKKOR 32 mm f/1,2
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Panasonic Lumix GX7
Beau retour de Panasonic dans la tranche des compacts à objectifs interchangeables experts : le GX7 reçoit le meilleur de la technologie Pana dans un boîtier robuste en alliage de magnésium. Nouveau capteur, wi-fi, viseur et écran inclinables, stabilisation à toute épreuve, réactivité… Le GX7 a tout pour lui.
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Panasonic Lumix XS3
Ce compact entrée de gamme au format mini répond à un usage quotidien, sans prise de tête et en toute discrétion. De la taille d’une carte de crédit, il se glisse dans toutes les poches, intègre un capteur MOS de 14 millions de pixels de bonne facture, un zoom grand-angle 5x, et enregistre les vidéos en Full HD.
Ce petit objectif de 32 mm est dédié aux appareils de la gamme Nikon 1. Équivalent à un 85 mm au format 24 x 36, il correspond à la focale idéale pour le portrait et sa (très) grande ouverture f/1,2 offre un contrôle optimal de la profondeur de champ. Lumineux et compact, cet incontournable de la photo est à prendre partout avec soi.
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Samsung Galaxy S4 Zoom
Un ovni mi-Smartphone, mi-appareil numérique compact ? Samsung l’a fait en intégrant un zoom optique 10x (équivalent 24-240 mm) et un capteur CMOS de 16 millions de pixels dans un Smartphone : l’appareil reçoit les fonctionnalités et la connectivité du Galaxy S4, et tourne lui aussi sous Android.
8 Pentax Q7
On adore le boîtier personnalisable et ses 120 combinaisons de couleurs ! Sur le même modèle que son prédécesseur, le Q10, le Q7 est proposé avec 20 coloris de boîtier au choix, à assortir avec les six couleurs de grip disponibles. Côté technique, l’appareil monte en grade avec une meilleure gestion du bruit électronique grâce à un capteur plus grand.
9 Sony QX-100
Voici un produit agréablement surprenant. Proposant le bloc optique du compact haut de gamme de Sony, le RX100 II, le QX-100 offre un 28100 mm f/1,8-4,9, avec un capteur de 1 pouce de diagonale (proche des reflex) et de 20 millions de pixels, dans un module autonome qui peut se connecter en NFC ou en wi-fi direct à n’importe quel Smartphone iOS ou Android. L’usage est sans limites, et l’idée, incroyablement intelligente. On apprécie tout particulièrement.
10 Canon Powershot G16
La famille des compacts experts de Canon s’agrandit avec un nouvel arrivant au sein de la série G. Le G16 reçoit un processeur plus puissant, un zoom 5x doté d’une belle ouverture, et de nouveaux modes créatifs pour booster photos et vidéos Full HD. Le tout accompagné d’une puce wi-fi, indispensable pour contrôler l’appareil à distance ou partager ses images.
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Mars Une exploration photographique Sous la direction de Francis Rocard, Alfred S. McEwen, Xavier Barral La sonde d’observation de la Nasa a fourni des dizaines de milliers de relevés de la surface de la planète Mars. Xavier Barral en a extrait près de 200 photos. Un résultat étrangement poétique. Éd. Xavier Barral, 79 €, 272 pages.
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Gordon Parks Préfacé par Paul Roth Pour continuer votre collection de livres de photo au format poche, plongez-vous dans le dernier opus consacré à Gordon Parks. L’ouvrage parfait pour pénétrer dans l’univers du premier photographe noir staffé à Life, également réalisateur du fameux film Shaft. Coll. Photo Poche, éd. Actes Sud, 13 €, 160 pages.
Gordon Parks Une histoire américaine Sous la direction de Sara Anonelli et Alessandra Mauro L’exposition Gordon Parks présentée aux Rencontres d’Arles fut l’un de nos coups de cœur. Ce catalogue de l’expo retrace la carrière du photographe et cinéaste américain qui a immortalisé les grands leaders noirs américains et les luttes pour l’égalité des droits civiques. Éd. Actes Sud, 30 €, 240 pages.
Keep your Eye on the Wall Sous la direction d’Olivia Snaije et de Mitchell Albert Taysir Batniji, Rula Halawani, Steve Sabella, Raeda Saadeh et Kai Wiedenhöfer photographient le mur érigé par l’État israélien. Ils en explorent la complexité et la violence, réelle et symbolique, dans un ouvrage original. Éd.Textuel, 45 €, 192 pages.
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Sergio Larrain Sous la direction d’Agnès Sire Voici la première grande monographie du maître du noir et blanc.Voyage mythique au Chili, en Bolivie, à Londres et à Paris. Sergio Larrain impose son sens de la composition. Éd. Xavier Barral, 65 €, 400 pages.
Transition, paysages d’une société Sous la direction de François Hebel et John Fleetwood L’ouvrage réunit les images de photographes sud-africains et français qui ont travaillé sur l’Afrique du Sud. Ce livre interroge le rôle de la photo dans la représentation de ce pays et soulève de nombreuses problématiques liées à un territoire chargé d’histoire. Éd. Xavier Barral, 39 €, 168 pages.
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Le Temps de l’action Alph.B.Seny Le photographe a suivi les femmes et les hommes du 92e régiment d’infanterie pendant une année. Il raconte le désengagement des forces françaises en Afghanistan en les suivant au quotidien avec une étonnante proximité. Enfin! Éditions, 65 €, 260 pages.