Livret Expo Durance by Villeneuve Sophie

Exposition DURANCE en itinérance

Présentation de l’exposition et guide des animations possibles

Édition : FNE PACA - 14 Quai Rive Neuve 13007 Marseille - 04 91 33 44 02 - contact@fnepaca.fr Siège social : Place Romée de Villeneuve 13090 Aix-en-Provence Licence Cretative Commons : Attribution - Pas d’utilisation commerciale - Pas de modification Pour en savoir plus sur les conditions d’utilisation de cette oeuvre : http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/3.0/fr/

Crédits photos : © Syndicat Mixte d’Aménagement Vallée de la Durance (SMAVD) © Électricité de France (EDF) - Lilian Auffret, Frederick Jacob, Christel Sasso, Jean-Lionel Dias, Philippe Eranian © Xavier Mordefroid © Syndicat Mixte d’Aménagement et de Développemwent de Serre-Ponçon (S.M.A.D.E.S.E.P.) © Comité de Promotion de Serre-Ponçon (CPSP) © Wikipédia - Pemelet

Sommaire Partie 1 : Exposition la Durance Editorial par Edmond Duvivier .................................................................................. P4-5 1- La Durance sauvage, cultivée et aménagée .................................................................... P6-7 2- Contraste entre biodiversité et loisirs ............................................................................................. P8-9 3- De l’eau pour les besoins du territoire ..................................................................................... P10-11 4- Au fil de l’eau différents faciès duranciens ......................................................................... P12-13 5- La forêt riveraine ou ripisylve ............................................................................................................ P14-15 6- Les galets de la Durance .................................................................................................................... P16-17 7- La Durance entre montagne et Rhône .................................................................................. P18-21 8- La diversité des activités humaines dans le Val de Durance ....................... P22-25 9- La Durance endiguée ............................................................................................................................. P26-27 10- Les ressources exploitées au plus proche de la rivière ..................................... P28-29 11- La solidarité amont-aval entre haute et basse Durance ............................... P30-31 12- Les zones naturelles en Durance ............................................................................................... P32-33 13- La Durance indomptable ................................................................................................................. P34-35 14- La Durance naturelle et restaurée ........................................................................................... P36-37

Partie 2 : Le guide pour aller plus loin Mode d’emploi de l’itinérance .................................................................................. P40 Les outils clefs en main ................................................................................................................................... P41-43 Les animations possibles autour de la Durance ................................................................. P44-46

Editorial Cette exposition dédiée à la rivière Durance n’aurait certainement pas pu être proposée par l’association France Nature Environnement Provence-Alpes-Côte d’Azur, avec l’aide de ses partenaires, telle qu’elle vous est présentée aujourd’hui, si le Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM) n’avait pas réalisé une première exposition d’envergure, dans le cadre du « Plan Durance Multi Usages ». Cette première rétrospective intitulée « Durance, la rivière en partage », a pris la forme d’une exposition itinérante sur l’eau et son utilisation dans la vallée de la Durance. Après avoir participé à son itinérance, FNE PACA a imaginé valoriser une partie du travail documentaire existant en créant un nouvel outil itinérant d’animation territoriale comprenant : ____•_une exposition composée de nombreuses photographies de la rivière Durance sous ses divers aspects et présentée sous un format léger et facilement transportable pour favoriser une itinérance pérenne de l’exposition ; ____•_des pages Internet dédiées à la rivière, comprenant des films, des photos, des archives, etc... ; ____•_un ensemble d’outils pédagogiques existants. Pour notre fédération régionale, l’outil d’animation proposé constitue une première étape : il doit rapidement s’enrichir dans le temps de nouveaux apports documentaires, proposés par tous les acteurs concernés et impliqués par le biais de leurs actions en Durance. Les thématiques choisies pour l’exposition visent à apporter le plus grand nombre d’informations sur le territoire durancien, en mêlant les aspects relatifs à la biodiversité, aux activités humaines, aux loisirs, etc... qui sont le plus souvent au plus près les uns des autres dans un espace géographiquement restreint.

Trois fils conducteurs sont ainsi déclinés : ____•_la Durance « naturelle », avec ses galets, ses milieux humides divers, sa forêt riveraine ou ripisylve, ses crues et les espaces naturels restaurés ; ____•_la Durance au service des activités humaines : fournissant l’eau pour les besoins du territoire, des terres et des ressources exploitées au plus proche de la rivière, sans oublier la nécessaire protection contre les inondations ; ____•_les situations complexes : contrastes entre une Durance sauvage mais également aménagée, maintien d’une biodiversité et développement de loisirs de plus en plus nombreux et variés, liens entre les spécificités montagnardes et celles de la large plaine très anthropisée à proximité de la confluence avec le fleuve Rhône, et enfin la nécessaire solidarité entre l’amont et l’aval. A partir de l’été 2016, cet outil est mis à la disposition de tous les publics dans la mesure où des animations, des événements ou d’autres manifestations seront localement organisés par des structures qui partagent notre souhait de rendre à notre Durance la place qu’elle mérite.

Edmond Duvivier Pilote du Réseau Durance, FNE PACA

Exposition Durance en itinérance | FNE PACA | 2016

La Durance sauvage, cultivée et aménagée Le long du cours de la Durance depuis sa source située sur les pistes de ski de la station de Montgenèvre jusqu'à sa confluence avec le Rhône à proximité d'Avignon, les milieux naturels préservés jouxtent les espaces agricoles, les zones d'extraction de matériaux, les aménagements linéaires comme le canal usinier, les routes et autoroutes, les lignes électriques, mais aussi les centrales hydroélectriques et leurs plans d'eau, l'habitat diffus ou les secteurs plus densément urbanisés. Le stockage de l'eau dans les différentes retenues permet également l'irrigation des terres cultivées. À eux seuls le barrage de Serre-Ponçon sur la Durance et le barrage de Sainte Croix sur le Verdon permettent d'irriguer plus de 100 000 hectares cultivés en haute et basse Provence.

La dérivation et le stockage des eaux de la Durance pour l’hydroélectricité, l’agriculture et l’alimentation en eau potable, associés aux extractions de granulats ont engendré à partir des années 60 de profonds bouleversements dans le fonctionnement de la rivière. Des établissements industriels se sont implantés à proximité de l'eau. L'existence du corridor durancien a permis d'offrir des espaces propices à l'installation des équipements linéaires comme les infrastructures de transport ; réseau routier national et local, voie ferrée, canal usinier, lignes électriques et infrastructures autoroutières. L'ensemble de ces occupations de l'espace forment une mosaïque territoriale en perpétuelle évolution.

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Contraste entre biodiversité et loisirs La Durance est un espace où se côtoient également des zones humides abritant une flore et une faune typique de ces milieux et de nombreuses activités de loisirs. Parmi ces activités de loisirs, la pêche occupe depuis longtemps une place privilégiée avec des espèces piscicoles diversifiées et une multitude de pêcheurs très différents selon les cas, leurs envies ou leur technique. La pratique de la pêche en Durance remonte certainement à la nuit des temps et elle se modifie sans cesse. Les pêcheurs sont souvent considérés comme les sentinelles des milieux aquatiques. Curiosité historique de la Durance, l’activité de flottage du bois était exercée par les radeliers de la Durance. Du Moyen-âge au XIXe siècle, la Durance a été le seul et unique moyen pour faire transiter par flottage les lourdes et volumineuses pièces de bois nécessaires à la construction maritime en Méditerranée. De même, sapins et mélèzes hautalpins ont été largement utilisés dans l’édification des maisons et bâtiments des cités provençales.

Les pièces de bois, ainsi flottées sous forme de radeaux, étaient liées les unes aux autres par les «réortes» (mot provençal qui signifie une façon de travailler des liens végétaux pour les rendre plus souples). Les radeliers, pour guider leurs radeaux entre écueils et hauts fonds fréquents sur la Durance, utilisaient des rames fixées à l’avant et l’arrière des radeaux. Les plus gros d’entre eux (15 à 20 tonnes) étaient descendus à la faveur des grosses crues. Les radeaux cessèrent de naviguer sur la Durance peu avant la guerre de 1914. Chaque année l’association « Les Radeliers de la Durance » organise une manifestation qui rappelle cette époque. Enfin, les sports d’eau vive, comme le rafting, ou le canoë-kayak sont pratiqués sur la Haute Durance et le tourisme dans son ensemble apporte 80% du Produit Intérieur Brut des Hautes Alpes avec notamment la baignade, la navigation et d’autres loisirs nautiques qui sont pratiqués sur la retenue de Serre-Ponçon.

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De l’eau pour les besoins du territoire Des territoires duranciens, aussi différents que les pays des Hautes-Alpes, de la Moyenne Durance ou du Comtat entre Rhône et Durance, possèdent une richesse commune qui est l’eau. Dès le Moyen Âge, des canaux ont été creusés pour alimenter des moulins, puis ont été utilisés par la suite pour l’irrigation agricole. Les alpins et les provençaux avaient entrevu tout le parti pour leur survie, qu’ils pouvaient tirer de la rivière. Ainsi, depuis des siècles, les générations successives se sont dépensées pour capter l’eau, repérer les sources pérennes à défaut d’être en mesure de stocker l’eau, puis la conduire jusqu’aux champs et à leurs cultures par un réseau de canaux ou bien, par des aqueducs, pour l’amener jusqu’aux cités assoiffées. La révolution de l’aménagement hydroélectrique, à partir des années 1960, transforme la Durance avec la construction du barrage de SerrePonçon et le canal usinier qui conduit l’eau « captée » jusqu’à l’étang de Berre. Sur ce parcours, un débit de 250 mètres cube par seconde est dérivé dans le canal usinier pour produire de l’électricité au niveau d’une quinzaine d’usines. Ce gisement représente 20% de la consommation énergétique régionale et permet surtout une gestion rapide des périodes de pointe.

La production hydroélectrique à travers la chaîne énergétique Durance-Verdon comprend : - 14 barrages (dont les principaux sont : Serre-Ponçon sur la Durance, Sainte Croix et Castillon sur le Verdon), - 32 centrales hydroélectriques, - le canal usinier EDF qui dérive les eaux de la Durance vers l’étang de Berre. Le réservoir de Serre-Ponçon contient plus d’un milliard de mètres cube d’eau. La production de l’ensemble de l’aménagement représente 10 % de l’hydraulique française. L’agriculture a bénéficié pour une grande part de ces différents stockages de l’eau sur la Durance et le Verdon. C’est également le cas pour l’industrie et les zones urbaines, notamment l’alimentation en eau potable des grandes agglomérations et, plus particulièrement, celles du littoral. Cette exploitation hydroélectrique a complètement bouleversé l’aspect de la rivière et son fonctionnement, à la fois au niveau de son débit, des transports solides et de la mobilité de son lit, induisant un déséquilibre écologique sans précédent de la rivière et de l’étang de Berre. Jean Giono dans son roman « L’Eau Vive » décrit la façon dont les habitants de la vallée de la Durance ont vécu cet aménagement.

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Au fil de l’eau différents faciès duranciens La Durance est bien une rivière de contraste, dans ses paysages variés que l’on découvre au fil de l’eau. Les paysages que l’on perçoit dépendent des périodes de crues ou de sécheresse, du profil de la rivière, des contrastes de couleur selon les saisons, de la forte ou faible présence du minéral (les galets) ou du végétal (les forêts du bord des eaux ou ripisylves). Entre sa source et le lac de SerrePonçon, la Haute Durance est un torrent de montagne avec un fort courant qui connaît ses hautes eaux à la période de la fonte des neiges.

Passé Serre-Ponçon, elle devient la «Moyenne Durance», avec un lit qui s’élargit, des chenaux en tresses et des plages de galets qui occupent de vastes espaces. Les retenues offrent des plans d’eau aux eaux calmes. Après la Clue de Mirabeau, elle devient « Basse Durance », et voit de nombreuses activités humaines occuper une grande partie de son lit, ce qui modifie évidemment son aspect naturel. Enfin, les crues soudaines, toujours d’actualité, offrent un spectacle qui montre les capacités de la puissance physique de la rivière.

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La forêt riveraine ou ripisylve La forêt du bord des eaux ou forêt alluviale ou ripisylve correspond à des formations végétales composées d’arbres et d’autres couverts végétaux qui longent les rivières comme la Durance. La présence de ces forêts dépend de la présence de la nappe alluviale peu profonde et du régime hydraulique de la rivière. Leurs fonctions écologiques reconnues sont importantes : amélioration de la qualité des eaux, protection contre les

crues, maintien des berges et également rôle de réservoir pour la biodiversité en abritant de nombreuses espèces végétales et animales, notamment les oiseaux. Enfin, elle joue un rôle de corridor écologique en permettant le déplacement des espèces entre les bassins versants. À titre d’exemple, parmi bien d’autres espèces animales, le Castor d’Europe est l’animal emblématique de la ripisylve de Durance.

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Les galets de la Durance Les bancs de galets déposés dans le lit mineur et le long des berges de la rivière et présents également dans les anciennes alluvions de la Durance représentent le produit d’un long processus d’altération et de transport qui a permis d’obtenir un polissage plus ou moins parfait de chaque galet. Au cours du temps et de leurs lents et lointains déplacements dans la rivière, les blocs primitifs, à force d’être frottés à d’autres blocs de pierre, roulés et déplacés, ont vu leurs arêtes vives peu à peu émoussées, puis les galets sont devenus plus petits, plus légers et parfaitement lisses et polis. Aujourd’hui, les bancs de galets sont surtout présents en bord de rivière et sur les iscles en tresses. Les bancs apportés et déposés par les dernières crues sont sans végétation.

Par la suite, ces iscles de galets peuvent être recouverts d’une couche de limons fertiles sur lesquels des plantes à croissance rapide vont se développer. Le maintien de ce couvert végétal reste lié à la puissance des fortes crues suivantes. La taille des galets donne une idée de la vitesse du courant au moment où ils ont été déposés par la rivière. Ces gisements ont été exploités historiquement par l’homme en petite quantité, mais au siècle dernier, avec la dérivation des eaux dans le canal industriel, l’augmentation des besoins croissants en matériaux issus des granulats et la puissance des engins mécaniques, certaines portions de la Durance ont été radicalement privées des galets qu’elles transportaient depuis les temps géologiques.

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La Durance entre montagne et Rhône Comme la plupart des cours d’eau de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, la Durance prend sa source dans les Alpes du Sud, près de la frontière italienne, sur la commune du Montgenèvre (département des Hautes-Alpes) au Pré de Gondran à 2 390 mètres d’altitude, puis s’écoule avec un tracé capricieux vers la Méditerranée. Sa vallée forme un couloir traversant les Hautes-Alpes suivant une direction générale Nord-Sud et bifurque brutalement vers l’Ouest à l’approche de l’arrière-pays provençal pour rejoindre la grande plaine du Rhône à proximité de la ville d’Avignon. Pour décrire plus finement la rivière, l’habitude a été prise de diviser géographiquement ce couloir en trois territoires distincts ; la Haute, la Moyenne et la Basse Durance.

La Haute Durance de sa source au barrage de Serre-Ponçon : La Durance dans cette partie amont est typiquement un torrent de montagne jusqu’ à son arrivée dans la retenue hydroélectrique de Serre-Ponçon. La Durance circule dans une vallée plus ou moins large, entourée des hautes montagnes alpines.

C’est un cours d’eau torrentiel au courant rapide, alimenté par la fonte des neiges, avec des hautes-eaux en juin et un débit soutenu même en été. Le torrent descendu du Montgenèvre se jette d’abord dans la Clarée, traverse la ville de Briançon puis reçoit la Guisane. Ce torrent alpin se dirige ensuite vers le Sud et reçoit les eaux de la Gyronde (torrent glaciaire du massif des Écrins) à L’Argentière-la-Bessée. Puis son cours s’infléchit vers le Sud-Est jusqu’au confluent avec le Guil en dessous de Guillestre et Mont-Dauphin, et repart ensuite vers le Sud-Sud-Ouest et se jette enfin dans le lac de Serre-Ponçon un peu en aval d’Embrun. La confluence avec l’Ubaye a été noyée lors du remplissage de la retenue de Serre-Ponçon.

La Moyenne Durance de Serre-Ponçon à la clue de Mirabeau : En quittant le barrage de Serre-Ponçon, la Haute Durance est devenue la Moyenne Durance et coule au milieu de paysages et territoires qui changent radicalement, dans la mesure où les montagnes s’écartent et des plateaux de plus en plus vastes les remplacent. Le régime de la Durance devient alors méditerranéen avec des crues provoquées par les pluies automnales et des étiages sévères en été.

Avant la clue de Sisteron, la Durance conflue avec le Buëch, qui a récupéré les eaux du canal EDF. De nombreux affluents mineurs au régime pluvial se déversent également près de Sisteron comme le Sasse, le Jabron et le Vançon.

Après ce passage étroit, l’orientation de la vallée passe de Nord-Sud à Est-Ouest, parallèlement aux chaînons calcaires provençaux entre lesquels elle coule, comme les massifs du Luberon au Nord puis des Alpilles au Sud.

Au fil de l’eau, la vallée s’élargit en une plaine alluviale de plusieurs kilomètres de largeur, notamment au niveau de la ville de Manosque.

Du Pont de Mirabeau jusqu’au village de Meyrargues, la Durance a créé un espace de transition entre la Haute et la Basse Provence, dans la mesure où la vallée s’évase progressivement vers l’Ouest pour atteindre une largeur maximale au droit de Pertuis. Les villages sont tous implantés sur les piémonts qui encadrent la vallée. Leurs abords et ceux des voies de communication sont soumis à une forte pression urbaine et à l’installation de zones d’activités.

La rivière reçoit alors les eaux de la Bléone près des Mées, de l’Asse quelques kilomètres au Sud de la ville d’Oraison. Le Verdon, affluent principal de la Durance, rejoint cette dernière à proximité de Cadarache . Plusieurs barrages ont été construits le long du cours moyen de la Durance, en plus de Serre-Ponçon : Espinasses, Sisteron, L’Escale et Cadarache. Ce sont des prises d’eau dont le but principal est de dévier la plus grande partie du débit de la rivière dans le canal usinier d’EDF qui alimente des usines hydroélectriques. Une grande partie de l’eau dérivée est utilisée pour l’irrigation agricole.

La Basse Durance du Pont de Mirabeau à Avignon : En quittant la Moyenne Durance, pour rejoindre la Basse Durance, la vallée se resserre sur quelques kilomètres avec le franchissement de la clue de Mirabeau.

En revanche à l’aval, le seuil de Lamanon correspond au passage de l’ancien cours de la Durance qui se dirigeait vers la mer Méditerranée à travers l’actuelle Crau. A ce niveau le cours de la Durance prend une nouvelle direction Sud-Est – Nord-Ouest, pour se rapprocher de sa confluence avec le Rhône à proximité d’Avignon. Dans cette dernière partie, la vallée occupe de larges espaces cultivés et aménagés jusqu’à sa confluence et reçoit son dernier affluent de rive droite, le Calavon ou Coulon.

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Scannez et découvrez des informations complémentaires sur la Durance, sur le site http://www.rivieresethommes-paca.fr/

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La diversité des activités humaines dans le Val de Durance La Durance, véritable axe de communication historique entre l’arrièrepays, la montagne alpine et la Provence rhodanienne a au cours du temps représenté un espace privilégié pour accueillir les diverses activités humaines. La rivière a, malgré son caractère torrentiel, été utilisée dès l’époque romaine pour le transport des denrées. Le Moyen Âge voit notamment le développement du flottage du bois, cette activité prend fin lors de la première guerre mondiale. L’irrigation de vastes territoires à vocation agricole L’agriculture présente depuis longtemps en Durance s’est développée grâce à la construction des canaux d’irrigation, édifiés par des aménagements successifs. Ce réseau a été réalisé afin d’irriguer de nouvelles terres agricoles, dont les récoltes étaient régulièrement anéanties par la sécheresse estivale de la Provence. Cette irrigation a permis le développement d’une agriculture dynamique orientée vers la production de fruits et de légumes favorisée par le climat ensoleillé et sec de la région. Avec le développement des transports

à la fin du XIXème siècle, la région devient le verger du Sud de la France, induisant une forte activité économique d’accompagnement. Le paysage rural s’est façonné autour des canaux secondaires et tertiaires d’irrigation, avec sa trame régulière de haies brise-vent qui délimite les îlots de culture. Les extractions des granulats Dans le lit de la Durance, des galets déposés par la rivière ont toujours été extraits, depuis des temps anciens, mais la mise en débit réservé de la rivière depuis les années 1960 et le développement sans précédent de l’urbanisation a intensifié cette activité au point que certaines sections de la rivière se sont vues privées de galets qu’elles transportaient depuis des millions d’années. L’aménagement hydroélectrique Au XXème siècle, l’aménagement hydroélectrique de la Durance et de son principal affluent le Verdon conduit à la construction d’une chaîne de barrages et d’un réseau de canaux dont l’impact est colossal sur la vie économique des Hautes-Alpes et de la Haute et la Basse Provence.

Dès 1961 à Serre-Ponçon, entre Embrun et Gap, la Durance reçoit un ouvrage de régularisation à sa mesure, composé d’un barrage à noyau central qui peut retenir plus de 1,2 milliard de m3 d’eau. Il permet de mieux contenir les crues moyennes et faibles, d’irriguer les plaines agricoles, d’amener l’eau aux agglomérations et surtout de produire de l’hydroélectricité. La Provence reçoit ainsi un levier fondamental de sa croissance future. Comment oublier que l’une des régions les plus sèches de France se trouve alors parmi les mieux équipées ? Des usines se sont implantées souvent au plus près de la rivière grâce à l’exploitation hydroélectrique. Outre la

construction de l’ouvrage gigantesque du barrage de Serre-Ponçon, un canal usinier dérivant les eaux de la Durance sur plus de 250 kilomètres et 32 centrales hydroélectriques et autres ouvrages viennent compléter cet aménagement. Avec les équipements du Verdon, l’ensemble apporte près de 50 % de la production d’électricité de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Des équipements touristiques et sportifs Notamment implantés au bord des retenues, ils permettent de diversifier les activités socio-économiques avec le développement des sports nautiques, des aires de loisirs et de camping …

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La Durance endiguée Les rivières constituent par nature un danger pour les personnes et les biens, autant qu’une ressource. C’est notamment pour cette raison que dans notre région, les villages étaient historiquement souvent construits en hauteur, d’où les sites urbains perchés sur des terrasses ou des rochers et donc protégés des fureurs des crues de la Durance. La plaine inondable faisait, elle, l’objet de conquêtes par l’homme pour gagner des terres sur la Durance en vue de les exploiter pour l’agriculture. Depuis plusieurs siècles, ces « conquêtes » se faisaient grâce à des ouvrages en remblais perpendiculaires à la rivière, appelés « épis », qui permettaient dans un premier temps d’enlimonner des terres pour les rendre fertiles et dans un second temps de les protéger contre les érosions de la Durance en enrochant l’extrémité de ces épis. En revanche ces ouvrages n’avaient pas pour objectif d’assurer une protection contre les inondations. Seules Avignon et Cavaillon dans une moindre mesure, bénéficiaient de digues longitudinales, les protégeant contre les crues de la Durance.

Ce n’est que vers la deuxième moitié du XXème siècle que ces ouvrages ont été complétés par des remblais longitudinaux (dans le même sens que la rivière) afin de limiter les inondations en crue. Malheureusement il en a découlé un réseau que l’on pourrait traiter d’anarchique, rendant très complexes les écoulements dans les plaines inondables et provoquant même souvent des brèches et des aggravations des inondations. Les crues de 1994 ont mis en évidence ces dysfonctionnements, avec plus de 80 brèches recensées et plusieurs centaines de personnes inondées. Cela a conduit à réfléchir à une profonde refonte des systèmes de protection. Ainsi, un vaste programme de restructuration des ouvrages de protection contre les inondations est actuellement en cours de réalisation sur l’ensemble de la Durance, représentant un montant de près de 60 milliards d’euros et ayant comme objectif, outre la sécurisation des ouvrages et donc des populations, le recul de nombreux ouvrages afin d’élargir l’espace naturel de la Durance et la non-augmentation des débits en aval.

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Les ressources exploitées au plus proche de la rivière La Durance, véritable axe de communication historique entre la montagne alpine et la Provence rhodanienne a, au cours du temps, représenté un espace privilégié pour accueillir les activités humaines au plus proche de son cours et ce malgré les dangers représentés par les inondations. C’est certainement la ressource en granulats, les galets de la Durance, qui a attiré le plus et au plus près du cours d’eau, voire « les pieds dans l’eau ». L’extraction des matériaux dans le lit mineur de la Durance est également ancien, mais le développement sans précédent de l’urbanisation sur toute la région, notamment dans les départements littoraux a intensifié cette activité au point que certaines sections se sont vues privées de galets quelles transportaient depuis des millions d’années. L’aménagement hydroélectrique a permis l’implantation d’usines souvent au plus près de la rivière et l’exploitation hydroélectrique de la Durance et de son principal affluent le Verdon a pris une dimension de grande envergure à partir de 1960.

Sur le cours d’eau, la construction de l’ouvrage gigantesque du barrage de Serre-Ponçon, d’un canal usinier dérivant les eaux de la Durance sur plus de 250 kilomètres, de 32 centrales hydroélectriques et autres ouvrages a bouleversé la physionomie de la Durance ancienne. Cet aménagement complété par celui du Verdon, apporte près de 50 % de la production d’électricité de la région ProvenceAlpes-Côte d’Azur. L’agriculture présente depuis longtemps en Durance souffrait de plusieurs maux, notamment du déficit de la ressource en eau, en raison des sécheresses prolongées caractéristiques des climats locaux. Pour survivre, les cultivateurs ont construit de nombreux canaux, mais la période d’étiage de la Durance avant aménagement conduisait à des pénuries importantes. La solution du stockage de l’eau pendant l’hiver et surtout le printemps permettant sa mobilisation pendant l’été a été un puissant moyen visant à encourager les différentes techniques d’irrigation, des plus anciennes aux plus récentes.

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La solidarité amontaval entre haute et basse Durance Il est commun d’expliquer qu’une rivière, par l’eau qui circule de l’amont vers l’aval, relie les hommes et les territoires et en effet, tout est lié sur le bassin versant de la Durance, des sources jusqu’à la confluence avec le Rhône, en passant par les affluents et multiples affluents d’affluents. Par exemple, la qualité de l’eau de la Durance, si importante pour la biodiversité aquatique et pour les usages domestiques de toute la région (elle alimente près de trois millions d’habitants, dont la métropole marseillaise), peut être remise en question par toute pollution qui se produirait sur son bassin hydrographique. L’amélioration du traitement des eaux usées, des process industriels ou des pratiques agricoles est une démarche nécessaire, non pas uniquement à l’échelle locale ou d’une limite administrative : ce sont les habitants de l’aval qui bénéficient des efforts consentis par les usagers de l’amont. Mais sur la Durance, de par son histoire, la notion de solidarité amont aval va bien au-delà encore : la volonté des hommes de partager son eau est ancienne. Elle s’est concrétisée depuis le XIIème siècle par la construction de nombreux canaux permettant d’acheminer l’eau vers des secteurs pauvres en ressource hydrique, puis, de façon spectaculaire au XXème siècle, par l’aménagement agroindustriel de la Durance et du Verdon et la construction, en amont, de réservoirs destinés à stocker l’eau lorsqu’elle est abondante (lors de la fonte des neiges) afin de pouvoir la distribuer aux usagers

de l’aval lorsqu’elle se fait plus rare, en période estivale. Cette extraordinaire solidarité pour la ressource en eau, entre l’amont et l’aval, a façonné le développement économique de toute la région en permettant l’émergence et la pérennisation d’usages comme l’agriculture, la production d’hydroélectricité, l’alimentation en eau potable, le tourisme. La connexion entre l’amont et l’aval s’exprime également par la capacité de transports de galets issus de l’érosion du massif alpin, portés par la force de l’eau en particulier lors de crues. La Durance a été façonnée, à l’échelle des temps géologiques, par ce phénomène et de la morphologie qui en résulte dépend la qualité des écosystèmes, le maintien des paysages typiques de la Durance et la sécurité des habitants de la plaine face au risque d’inondation. Or cette capacité de transport a été profondément remise en question du fait des aménagements évoqués précédemment (ainsi que des extractions de matériaux dans le lit mineur). C’est pour cette raison, entre autres, qu’une autre forme de solidarité s’est déployée à l’échelle de la Durance : les communes, les départements et la région sont réunis au sein du SMAVD (Syndicat Mixte d’Aménagement Vallée de la Durance), afin de rassembler toutes les bonnes volontés et travailler collectivement à gérer de façon durable la Durance : favoriser le transport des galets et améliorer l’équilibre morphologique, agir plus efficacement face au risque d’inondation, restaurer la qualité des écosystèmes, et bientôt, améliorer le partage de la ressource en eau afin d’être en capacité de faire face aux risques de pénurie future.

Exposition Durance en itinérance | FNE PACA | 2016

Les zones naturelles en Durance La Durance représente l’unique grande rivière provençale, à régime méditerranéen, qui de sa source dans les Hautes-Alpes jusqu’à sa confluence avec le fleuve Rhône est caractérisée par des milieux naturels qui ont profondément évolué depuis quelques décennies. Ce sont notamment les activités économiques comme les extractions de matériaux et les différents aménagements et équipements implantés dans la vallée comme les aménagements hydroélectriques et les infrastructures de transport (routes et autoroute) qui sont à l’origine de ces modifications. En se focalisant sur les oiseaux, plus de 260 espèces recensées, sont présentes dans la vallée de la Durance. Cette concentration fait du Val durancien un écosystème où la diversité avifaunistique est une des plus importantes en France. La plupart des espèces d’oiseaux, à l’exception de celles inféodées aux rivages marins ou aux milieux montagnards peuvent y être rencontrées. La Durance est régulièrement fréquentée par plus de 60 espèces d’oiseaux d’intérêt communautaire, ce qui en fait un site majeur au sein du réseau NATURA 2000. Le site présente un intérêt particulier pour la conservation de certaines espèces d’intérêt communautaire, telles que le Blongios nain (20 à 30 couples), le Milan noir (100 à 150 couples),

l’Alouette calandre (6 à 10 couples, soit 20% de la population nationale) et l’Outarde canepetière (une quinzaine d’individus). Les forêts du bord des eaux (ripysilves), qui ont pu se maintenir, accueillent plusieurs colonies mixtes de hérons arboricoles comme les Aigrettes garzettes, le Bihoreau gris, le Héron garde-boeufs.... Les roselières se développant en marge des plans d’eau accueillent de nombreuses espèces comme le Héron pourpré, le Butor étoilé, le Blongios nain, la Marouette ponctuée, la Lusciniole à moustaches, etc... Les bancs de galets et les berges meubles accueillent la Sterne pierregarin, le Petit Gravelot, le Guêpier d’Europe et le Martin-pêcheur d’Europe. Les zones agricoles riveraines constituent des espaces ouverts propices à diverses espèces d’oiseaux. Il s’agit par exemple de l’Alouette lulu, du Pipit rousseline, de la Pie-grièche écorcheur, etc.. Ces zones sont régulièrement fréquentées par les grands rapaces comme le Percnoptère d’Egypte, le Circaète Jean-le-Blanc, l’Aigle de Bonelli, l’Aigle royal, le Grand-duc d’Europe, le Faucon pèlerin, nichant dans les massifs alentours, Luberon, Verdon, Alpilles, Montagne de Lure. La vallée de la Durance constitue un important couloir de migration. Ses zones humides accueillent de nombreux oiseaux hivernants, canards, foulques... et migrateurs aux passages printaniers et automnaux.

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La Durance indomptable Un vieux dicton provençal rappelait que la Durance, avec le Mistral et le Parlement d’Aix-en-Provence était l’un des trois fléaux de la Provence en raison de ses crues qui noyaient les terres en emportant de grandes surfaces cultivables. Notre rivière est le plus important affluent du Rhône, avec un grand bassin versant de près de 15 000 km², soit 45% de la surface de la région Provence-AlpesCôte d’Azur et une longueur de 305 km entre sa source dans les Hautes Alpes et sa confluence avec le Rhône. La rivière traverse cinq des six départements de la région ; les HautesAlpes, les Alpes-de-Haute-Provence, le Var, les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse.

Les inondations sont devenues plus dévastatrices à partir de la Renaissance et les différents aménagements construits au fil des siècles comme les digues et épis, plus récemment le barrage de Serre-Ponçon, ont permis de contrôler les crues faibles à moyennes, mais très peu les plus importantes. À partir de 1992, après une longue période où les crues ont été rares, une série de grandes inondations ont remis en mémoire les conséquences dévastatrices de ces événements comme le texte de Jean Giono qui évoque la violence de la Durance (Jean Giono, Manosque-des-Plateaux).

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La Durance naturelle et restaurée La Durance naturelle est une rivière en tresses où bras vifs, bancs de graviers, berges érodées et boisements rivulaires se partagent l’espace de mobilité sans cesse modelé par les crues. Cette mosaïque de milieux abrite ainsi de nombreuses espèces adaptées à ces conditions particulières. L’aménagement agro-industriel marqué par la réalisation du barrage de SerrePonçon et du canal EDF, a profondément perturbé le fonctionnement naturel de la rivière et en particulier le régime des crues et la continuité sédimentaire. Par ailleurs, le lit de la rivière s’est retrouvé au fil des aménagements particulièrement contraint, ne laissant que peu de place à l’expression de la flore et de la faune typiques des rivières dynamiques en tresses. C’est pourquoi un des grands objectifs de la restauration de la rivière est de lui rendre un espace de mobilité et de bon fonctionnement suffisant, tout en mieux protégeant les activités humaines présentes dans le lit majeur. Le plus bel exemple est celui du programme de « reconquête » du tronçon la Roque d’Anthéron-Mallemort, qui a débuté dès la fin des années 1990, et qui a permis le recul (de l’ordre de 100 à 200 m) et l’arasement partiel ou total d’une dizaine d’épis.

Entre le début de la mise en œuvre de ces mesures (1997) et 2013, le lit actif de la Durance est passé dans ce secteur (4 km linéaire) d’une largeur moyenne de 240 m à 350 m, soit une augmentation de plus de 40 %. Exprimé en surface, le gain en espace de mobilité est de 50 hectares. Cette reconquête partielle de l’espace de mobilité par divagation latérale, en dehors de ses vertus au plan hydro-morphologique, est aussi un gain net pour les habitats typiques de la rivière en tresses, qui du fait de cette mobilité retrouvée s’expriment sous forme de mosaïques mobiles favorables à de nombreuses espèces de faune et de flore patrimoniales telles le Petit gravelot ou le Corisperme de France. Outre ces opérations majeures de restauration des fonctionnalités de la rivière en tresses, la gestion écologique inclut des opérations de mise en valeur des milieux issus de l’anthropisation, comme les retenues de barrage ou les anciennes carrières qui forment aujourd’hui des plans d’eau vastes et souvent protégés, dans et autour desquels une faune et une flore riches et variées abondent. C’est le cas par exemple des gravières du PuySainte-Réparade (13) qui font l’objet d’un plan de gestion et restauration, visant à réhabiliter les milieux dégradés, garantir des refuges pour la faune, mais aussi accueillir le public et apporter une dimension pédagogique à la restauration.

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LE GUIDE pour aller plus loin Mode d’emploi de l’itinérance Les outils clefs en main Les animations possibles autour de la Durance

Mode d’emploi de l’itinérance

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L’exposition contient 15 panneaux : les 14

panneaux présentés ci-avant et un panneau de présentation des partenaires.

Cette exposition prend peu de place et est

complètement démontable.

Il existe un exemplaire de l’exposition qui peut être exposé : __•__spécifiquement en extérieur : système “Banner” avec des pieds pouvant être lestés avec de l’eau, jusqu’à 20 litres __•__en intérieur : système roll-up avec enrouleur et structure en alluminium pour faciliter le transport.

Si vous êtes intéressés pour emprunter l’exposition “La Durance en itinérance”, veuillez contacter FNE PACA : contact@fnepaca.fr - 04 91 33 44 02.

Consultez «le guide» qui suit pour vous informer plus amplement sur la Durance avec les outils clefs en main ou pour organiser une animation autour de l’exposition en partenariat avec les structures recensées.

Exposition Durance en itinérance | FNE PACA | 2016

Les outils clefs en main Les films Nous vous proposons une sélection de films tout public sur la Durance. « Savines, l’ancien, le nouveau » et « Savines de 1955 à 1961 » Descriptif : un documentaire et des images familiales, datant de 1955 et qui relatent les travaux de construction du barrage de Serre-Ponçon et du pont de Savines. Disponibilité : visionnage libre sur http://www.cimalpes.fr/Films_de_montagne_Savines__l_ancien__le_nouveau-752-1712-0-1.html?ref=0ba4c95b67551455c4766617a3b50205 et http:// www.cimalpes.fr/Films-de-montagne-Savines-de-1955-a-1961-752-1138-0-1. h t m l ? r e f = 0 b a 4 c 9 5 b 67551455c4766617a3b50205 Pour organiser une projection, il vous suffit de contacter la Cinémathèque d’images de Montagne (Gap 05), cim@cimalpes.fr , 04 92 52 13 87. La Durance, les hommes Descriptif : film documentaire de Jonathan PALAIS (2004) d’environ 20 minutes. La Durance rivière sauvage n’existe plus car ce cours d’eau a fait l’objet d’importants aménagements afin de répondre aux besoins en eau potable, irrigation et production hydroélectrique. Disponibilité : visionnage libre sur http:// www.cimalpes.fr/Films_de_montagne_Durance__les_Hommes__La_-752-847-0-0. html. Mêmes conditions que précédemment pour organiser une projection.

Film « Eau et changement climatique, paroles d'acteurs du bassin de la Durance » Descriptif : le changement climatique, sujet d'actualité, reste encore mal perceptible dans les territoires. Qu'est-ce que le changement climatique sur le bassin de la Durance ? Quels sont ses impacts ? Quelles réponses proposer aux défis qu'il représente ? FNE PACA a réalisé un reportage de 24 minutes pour donner la parole aux acteurs du bassin de la Durance et établir ainsi un panorama des perceptions dans ce bassin. Disponibilité : contacter FNE PACA à contact@fnepaca.fr ou 04 91 33 44 02. Voyage de l’eau Descriptif : film documentaire de 33 minutes de Frank Neveu. Depuis la création de la première cellule élémentaire, l’eau façonne la vie. Elle circule sans jamais s’arrêter, transite d’un être vivant à l’autre, se transforme… La Durance est son voyage. Disponibilité : possibilité de diffusion en boucle sur une télévision et/ou projections programmées en salle de cinéma HD et 5.1. Sur devis ici : http://visionprimordiale. com/services. Le DVD est également disponible à l’achat pour les particuliers : http://visionprimordiale.com/notre-dernierfilm-le-voyage-de-leau/ La Durance : parcours et regards Descriptif : DVD contenant 9 films sur l’histoire de la Durance, les relations entre celle-ci et les hommes, Serre-Ponçon etc. Disponibilité : en prêt aux bibliothèques de Marseille (Cinq Avenues, Grognarde, Panier, Le Merlan, Saint André).

Les Radeliers de la Durance Descriptif : Rendez-vous incontournable et spectaculaire du printemps, les Radeliers de la Durance invitent le public à renouer avec la tradition entre St-Clément sur Durance et Embrun. Une activité qui pendant des siècles, a permis le transport du bois jusque sur les bords de la Méditerranée. Clip de 5 minutes. Disponibilité : visionnage libre sur https:// www.youtube.com/watch?v=0NnPc6IWS1g La construction du barrage de SerrePonçon 1er film Descriptif : film documentaire de 17 minutes de 1955 de l’Institut National de l’Audiovisuel : « Prospérité nouvelle en Durance ». Disponibilité : visionnage libre sur h t t p s : / / p l a y e r. i n a. f r / p l a y e r / e m b e d / RAF04027929/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/460/259/1 2e film Descriptif : film documentaire de 4 minutes de 1957 de l’Institut National de l’Audiovisuel : « Travaux sur la Durance ». Disponibilité : visionnage libre sur h t t p s : / / p l a y e r. i n a. f r / p l a y e r / e m b e d / RAF04008151/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/460/259/1 Mise en eau du barrage de Serre-Ponçon Descriptif : film documentaire de 2 minutes de 1960 de l’Institut National de l’Audiovisuel : « Mise en eau du barrage ». Disponibilité : visionnage libre sur h t t p s : / / p l a y e r. i n a. f r / p l a y e r / e m b e d / RAF05008558/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/460/259/1

La fontaine pétrifiante de Réotier Descriptif : clip « Des Racines et des Ailes » de 2 minutes. Les eaux d'infiltration, qui descendent par gravité, filtrent à travers les couches minérales (calcaires, dolomites, gypse...) tout en se réchauffent de 3 °C tous les 100 mètres. C'est la faille de la Durance qui favorise la remontée vers la surface où les eaux jaillissent à la température de 21 °C. (Wikipédia). Disponibilité : visionnage libre sur https:// www.youtube.com/watch?v=eJ_7dHq_96A Le Lac de barrage de Serre-Ponçon Descriptif : clip « Des Racines et des Ailes » de 2 minutes sur le lac de barrage de Serre Ponçon. A partir des années 60, le lac est devenu le château d’eau de la Provence. Disponibilité : visionnage libre sur https:// www.youtube.com/watch?v=MLI_LBKSzTw « Au fil de la Durance » Descriptif : émission « Des Racines et des Ailes » du 30/09/2015. Disponibilité : visionnage libre d’une série de 11 vidéos extraites du reportage https://www.youtube.com/watch?v=w_ sur ZjcLR68OE&amp;list=PLr6OfubI_ SIJzqis75CPOuH6dqj7pIOSz. Pour l’émission entière, se renseigner auprès de France 3. « La Durance raconte les Alpes » Descriptif : c’est en suivant le cours de la Durance sur quelques dizaines de kilomètres, que l’on visitera plusieurs sites permettant de reconstituer l’histoire de la formation des Alpes qui commence par un continent s’érodant puis s’étirant, laissant apparaître une mer d’abord peu profonde. Film de 20 minutes proposé par le Centre Briançonnais de Géologie Alpine. Disponibilité : visionnage libre sur https:// vimeo.com/140385261

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Les livrets / éditions Fiche - rivière Durance Descriptif : document synthétique présentant la Durance et ses divers aspects en mettant l’accent sur sa morphologie, sa gestion et les enjeux qui lui sont propres. Disponibilité : téléchargement gratuit via le lien suivant : http://maisonregionaledeleau. com/mre/images/stories/fiches_rivieres/MRE_ fiches_Durance_HD.pdf Les bonnes pratiques de jardinage de l’arrosant du canal de Manosque Descriptif : adressée à tous ceux qui souhaitent jardiner tout en respectant l’environnement, cette brochure présente des conseils faciles d’application qui sont proposés par le CPIE Alpes de Provence et complétés par des techniciens d’Agribio 04. Disponibilité : Consultable en ligne via le lien suivant : http://www.cpie04.com Livret « La rivière m’a dit en PACA » Descriptif : ce livret fait partie d’un kit pédagogique « La rivière m’a dit… » dans lequel de nombreuses informations sur les rivières de la Région PACA sont consignées. Public : animateurs et enseignants Disponibilité : se le procurer auprès de FNE PACA, contact@fnepaca.fr, 04 91 33 44 02.

Les expositions Des glaciers à la Méditerranée, l’eau une ressource précieuse à partager et à préserver Descriptif : à travers les différentes thématiques abordées comme les loisirs maritimes, les canaux d’irrigation, les inondations, l’eau potable etc., le public est sensibilisé à la nécessité de préserver l’eau et aux problématiques d’usages de l’eau en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Disponibilité : exposition itinérante, acheminement à la charge de l’emprunteur. Prendre contact avec l’Union Régionale des CPIE (URCPIE), urcpie.paca@gmail. com, 06 04 59 44 37. L’eau et l’agriculture en Val de Durance Descriptif : cette exposition met en avant les enjeux liés à la ressource en eau pour l’agriculture dans le Val de Durance. Disponibilité : exposition itinérante, acheminement à la charge de l’emprunteur. Prendre contact avec le Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement (CPIE) Alpes de Provence, contact@cpie04.com, 04 92 87 58 81. La conquête de la Moyenne Durance Descriptif : Mise en avant et sensibilisation aux défis actuels sur le territoire de la Moyenne Durance comme l’étalement urbain, l’accroissement du besoin en eau pour des usages divers. Public : de 11 à 16 ans Disponibilité : exposition itinérante, acheminement à la charge de l’emprunteur. Prendre contact avec Alpes de Lumière, adl-patrimoine@wanadoo.fr, 04 92 75 22 01.

Thématique(s)

Précisions

Public

Structure

Type

Le guide des animations

Sorties terrain en groupes constitués

Canaux d’irrigation, environnement et développement durable

Visites de terrain projection débat

Centre Briançonnais de Géologie Alpine Puy-Saint-André

Géologie - visite de sites permettant de reconstituer l’histoire de la formation des Alpes

Stage scolaires et/ou enseignants, voyage, animation grand public : randonnée-découverte, itinéraire géologique

Tout public scolaire

Out emotion - Embrun

Découverte du patrimoine de SerrePonçon

Promenade à bord d’un bateau (2h, 2h30 ou 30min) animée par un guide conférencier

gsa05@gsa05.fr 04 92 53 92 70

Adelha (Ligue de l’enseignement des Hautes Alpes) - Gap

adelha05@laligue-alpesdusud.org 04 92 56 02 03

cbga@cbga.net 04 92 20 56 55

info@outemotion.com 06 65 11 13 68

Tout public

Eau, botanique

Tout public

Gap Sciences Animation

Tout public

Département des Hautes-Alpes (05)

mabiloup@wanadoo.fr 06 84 09 96 50

L’eau et les hommes, l’eau et la biodiversité, la gestion de l’eau

Ligue de l’enseignement Tournage vidéo des Alpes de Hautedans les Alpes de Provence - Digne-les-Bains Haute-Provence, sous fol04@laligue-alpesdusud.org forme d’interviews, 04 92 30 91 00 documentaires etc.

Classe Durance, pour les écoles primaires

Scolaire

La Cistude - L’Escale

Web TV : mise à disposition d’un plateau TV et du matériel nécessaire pour tourner des vidéos. L’organisation, la recherche d’intervenants reste à la charge de l’organisateur

Tout public

Département des Alpes-de-Haute-Provence (04)

m.davinlpo@free.fr 06 51 03 45 34

Office National des Forêts 04 - Digne-les-Bains

geraud.lavandier@onf.fr 06 18 61 39 28 Service RTM (04) : 04 92 32 62 00

France Nature Environnement 04 - Les Mées contact@fne04.fr 06 56 77 75 84 ou 04 42 52 07 22

Alpes Provence Nature Beynes alpesprovencenature@gmail.com 06 89 99 25 96

L’eau et les hommes, la biodiversité, la gestion de l’eau, les oiseaux autour des rivières

Classe Durance pour les écoles primaires (en cours d’élaboration au 01/06/2016), sortie ornithologique, conférence

Lutte contre l’érosion, génie biologique, lien entre forêt et rivière

Sortie découverte

Cycle de l’eau, accès à l’eau, qualilté et usages de l’eau, démarches éco-citoyennes, faune aquatique, fonctionnement biologique des êtres vivants, vie des berges, géologie Étude de la flore et son adaptation aux rivières en tresse, observation d’oiseaux, présence du castor, fonctionnement de la rivière, qualité de l’eau

Public Tout public

Jeu «Questions pour un champion du développement durable», animations scolaires et centre de loisirs «La Rivière m’a dit», projection-débat, sortie découverte, conférence

Tout public - groupe d’enfants

Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) PACA - groupe local Bléone Durance - Digne-les-Bains

Sortie-découverte, atelier, conférence, jeu de rôle RIVERMED, etc.

Tout public scolaire

CPIE Alpes de Provence - Thèmes variés sur le Manosque territoire des Alpes de contact@cpie04.com Haute-Provence 04 92 87 58 81

Précisions

Tout public

Thématique(s)

Balade naturaliste, animation nature pour enfants, sur le terrain

Tout public

Structure

Type

Exposition Durance en itinérance | FNE PACA | 2016

Sortie________________Activité_______________Projection-____________Confé-______________________ ____.Animations terrain____________.___scolaire__________..____Débat_____________..___rence_______________Tournage___________.____variées

Précisions

Public

Thématique(s)

Type

Structure

CPIE Pays d’Aix - Aix en Provence (13) cpiepaysdaix@wanadoo.fr 04 42 28 25 04

Etude de la faune et la flore

Sorties découverte et d’observation des oiseaux

Tout public

Département des Bouches-du-Rhône (13)

Grand public Publics spécialisés

Possibilité de conférence interactive avec des boitiers de vote électronique (type jeu TV) Interventions à la carte, sur le terrain ou en salle (stands, échanges, formations, visites...)

Tout public

catherine.nicolas@mrepaca.com 04.94.77.15.83

Classes d’eau, de la primaire au lycée

Sorties naturalistes, conférences (ex : «Le retour de la Loutre»), ateliers pédagogiques.

Tout public

Maison Régionale de l’Eau - Barjols

Préservation des milieux aquatiques, sensibilisation aux problématiques liées à la gestion de l’eau Eau et milieux aquatiques : qualité de l’eau, risque d’inondation, rôle et intérêt des zones humides, aménagement du territoire Biodiversité, changement climatique, gestion de la ressource en eau

Scolaire

Département du Var (83)

Sur tout le fil de la Durance LPO PACA

paca@lpo.fr 04 94 12 79 52

Les oiseaux autour des rivières et biodiversité (oiseaux, libellules, mammifères aquatiques)

Exposition DURANCE

en itinérance

AVEC LE SOUTIEN DE

EN COLLABORATION AVEC

FNE PACA

RÉDACTION : Edmond DUVIVIER, FNE PACA RÉALISATION : Carole DANFOSSY, FNE 04 -

FNE 04

GRAPHISME : Ambre SARASUA, FNE PACA IMPRESSION : Pigment Noir (04) - Juillet 2016

14 Q uai Rive N euve 13007 M arseille contact@fnepaca.fr - 04 91 33 44 02 18 Bd de la République, 04190 Les Mées contact@fne04.fr - 04 42 52 07 22

Annelise MULLER et Edmond DUVIVIER, FNE PACA