En collaboration avec les journaux :
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Nos Entreprises 2011 mmaire ZOOM
4/5 - LE REBOND DES ENTREPRISES
«2011 démarre mieux que 2010» 6/7 - LES NOUVELLES TECHNOLOGIES
Quand innovation rime avec ascension Edité par L’Observateur s.a.s. Rue Robert Bichet, 59440 Avesnes s/Helpe. Directeur de la publication : J.P de Kerraoul. Réalisation : André Bobronski Conception publicité : StudioPrépresse Régie publicitaire : Propublic tél. 03 27 56 12 12. Rédaction : Chloé Capelain - Benoît Taquet Anne Maréchal - Lucie Croës - Nicolas Leclercq Impression : SAS Imprimerie LEONCE DEPREZ Zone Industrielle 62620 Ruitz
8/9 -LES ENTREPRISES AGRICOLES
Picardie, championne des rendements céréaliers
DOSSIER
10/11 - LES COMMERCES
Ces commerçants soucieux de l’environnement
12/13 - LA SOUS-TRAITANCE
Un secteur en baisse d’activité
14/15 - LES GRANDES ECOLES
Des Philippe Stark en herbe à Valenciennes De l’industrie à l’environnement, l’Ecole des Mines
16 - LE BÂTIMENT
L'emploi dopé par le futur hôpital d'Amiens 18/19 - L’ARTISANAT
840 emplois créés depuis 2005 (Ardennes) L’Aisne accueille 6374 entreprises artisanales
ENTREPRISES 20/27 28/31 32/34 35/37 38/41 42/45 46/53 54/59
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Dans l’AISNE Dans les ARDENNES Dans l’ARRAGEOIS Dans le CAMBRESIS Dans le DOUAISIS Dans l’OISE et dans la SOMME En SAMBRE-AVESNOIS Dans le VALENCIENNOIS
EN PRATIQUE 60/61 - ZONE FRANCHE URBAINE
NOS ENTREPRISES 2011 / 3
Le rebond des entreprises
ZOOM
«2011 démarre mieux que 2010» Elu le 12 janvier dernier à la tête de la Chambre de Commerce et d’Industrie régionale, Philippe Vasseur a plusieurs défis à relever dès le début de son mandant : le chantier de la fusion des 13 chambres en quatre, et la relance des entreprises de la région avec de nouveaux projets.
L’industrie agroalimentaire a vu son chiffre d’affaires augmenter. Le secteur se porte assez bien dans la région.
- Comment se portent les entreprises dans la région ? Philippe Vasseur : Il y a une réponse facile à cette question, car plusieurs enquêtes ont été réalisées par la Banque de France et la CCI. On a constaté que l’année 2010 a été plus difficile qu’ailleurs dans la région. Le taux de défaillance des entreprises était supérieur à celui de la France en général. Il y avait des situations de trésorerie tendues.
“On peut s’attendre à 10 000 emplois créés” L’année 2011 est plutôt mieux orientée. Elle démarre mieux. Les situations de trésorerie s’améliorent. Il reste une tension dans le domaine de l’emploi, en comptant les suppressions et les créations, on peut s’attendre à 10 000
emplois créés pour 2011, c’est une prévision. Il reste évidemment des zones de fragilité, mais nous avons des signes plutôt encourageants. - Les zones franches, dans lesquelles les entreprises ont des baisses de charges, ont-elles entraîné un rebond des entreprises dans la région? P.V. : Les zones franches sont des facteurs éventuels d’attraction. Elles permettent de localiser une entreprise mais pas seulement. Certes, il y a moins de charges pour les entreprises, c’est profitable. Mais cette baisse des charges reste dans un temps limité. Il s’agit d’une mesure d’exception, ce n’est pas la solution. D’ailleurs, ça ne représente pas beaucoup d’entreprises, ni d‘emploi dans la région. Les zones franches ont un caractère incitatif. Elles sont un appui pour les zones en difficulté. - Quels secteurs d'activités marchent
NOS ENTREPRISES 2011 / 4
le mieux dans le Nord? Dans le Pas-deCalais? Y a t-il des "valeurs sûres" ? P.V. : Il y a une grande hétérogénéité d’emploi et d’activité dans la région. Et on constate beaucoup de différences selon ces secteurs. Il n’y a pas de secteurs sinistrés, mais des contrastes.
“Le secteur de l’automobile résiste” Globalement, l’agroalimentaire a vu son chiffre d’affaires augmenter. Mais il y a eu aussi la hausse du prix des matières premières. On peut quand même dire que le secteur se porte bien. On a aussi beaucoup craint pour l’automobile, mais il résiste. On peut aussi dire que le BTP se tient. L’année 2010 a été très difficile pour l’hôtellerie et la restauration, le secteur reste tendu. Il n’y a pas de secteur qui
soit des valeurs sûres il s’agit plutôt d’entreprises. - Quels secteurs d'activités se développent? Les nouveautés? Est-ce prometteur ou non? P.V. : Le secteur qui se développe pas mal c’est la logistique. Le numérique sous toutes ses formes est un atout fort pour la région. Une mutation est en train de s’opérer dans commerce et la distribution. Une véritable innovation se produit. Notre objectif est de faire que ces nouveaux secteurs deviennent prometteurs. Je pense qu’il n’y a pas de secteur condamné. Il y a juste des problèmes d’innovation, de compétitivité et d’organisation.
La fusion des CCI rendue obligatoire par la loi - Les CCI ont récemment fusionné, pouvez vous expliquer pourquoi? Comment? Et les avantages de ces fusions? P.V. : Il fallait tout simplement respecter la loi de juillet 2010. Il y avait 13 CCI dans la région. Maintenant elles sont quatre : la CCI Grand Lille rassemble celles de Lille, Douai, Armentières, Hazebrouck, Saint-Omer et Saint-Pol. La CCI Nord de France, celles de Nord Valenciennes, Avesnes-sur-Helpe, Maubeuge et Cambrai. La CCI Côte
d’Opale celles de Calais, Boulogne et Dunkerque. Enfin la CCI de l’Artois rassemble celles de Lens, Béthune et Arras. A ces quatre chambres, il faut ajouter la CCI régionale qui gère les budgets, les projets. Il s’agit d’un changement profond dont nous n’avons pas encore tiré toutes les conséquences. - Quel est le rôle de la CCI régionale ? P.V. : Les CCI vivent des recettes fiscales (l’ancienne taxe professionnelle). 106 000 ressortissants payent cette taxe. La CCI régionale la perçoit et répartit ensuite les recettes entre les différentes chambres selon leurs besoins, avec équité. Le système impose ça, nous le ferons sans déséquilibre. D’ailleurs dans les assemblées tout se vote à l’unanimité, il n’y a pas de volonté de dominer. Au 1er janvier 2013, tous les personnels des CCI auront la CCI régionale pour employeur. C’est une évolution qui doit se faire dans un climat de confiance, sans rapport de force. Il s’agit simplement d’une mutualisation qui entraînera un renforcement des services aux entreprises sur le terrain, les services de proximité. - Les mutualisations de services entraînent souvent des pertes d’emploi… P.V. : Nous allons avoir 15% de réduction des recettes fiscales, c’est important. Alors oui, plutôt que d’avoir 13 services de paye, nous n’en aurons plus qu’un seul. Mais tout ceci se fera sans perte
d’emploi. Il y aura d’autres postes à pourvoir dans les CCI. On fait les choses ensemble, il y a un effort de solidarité à avoir. - Qu'ont pu apporter les CCI aux entreprises des secteurs Valenciennes, Arras, Douai, Cambrai, dans le secteur Sambre-Avesnois ? De nouveaux services ont-ils été développés ? P.V. : Le rôle des CCI est de porter le message des entreprises. Nous sommes l’interlocuteur des pouvoirs publiques, avec le Conseil général par exemple, au niveau de la formation de l’innovation. Nous mettons en place des services pour faciliter et développer l’attractivité des entreprises, autour de l’innovation, de la transmission, des ressources humaines. Nous avons créé la CCI internationale pour aider les entrepreneurs à l’exportation. Nous tenons à avoir des projets structurant pour les territoires, je pense notamment au parc numérique des rives de l’Escaut à Valenciennes. Nous voulons aussi développer des équipements de formation, notamment pour l’alternance. En 2011, des changements vont arriver. Nous allons faire des schémas sectoriels en fonction des souhaits territoriaux. Cette stratégie sera adoptée en juin, nous la présenterons à Arras. Nos axes de travail seront le commerce, le développement durable et l’innovation, tout ça décliné de façon territoriale. PROPOS RECUEILLIS PAR CHLOÉ CAPELAIN
Les atouts du président de la CCI régionale,
Philippe Vasseur ■ Quel est votre parcours ? “ J’ai été journaliste économique pendant 20 ans, je fréquentais donc le monde de l’entreprise. J’ai repris une ptite société d’édition mais ça n’a pas marché. J’ai ensuite créé une petite société d’édition là ça a marché. J’ai été ministre de tutelle dans l’agroalimentaire. Je baigne dans le monde de l’entreprise.” ■ Pourquoi vous être présenté à l’élection pour la présidence de la CCI régionale ? “ J’ai hésité. En fait on est venu me le demander. Des gens pensaient que mon parcours pouvait servir. C’est un challenge. Mon but c’est de faire travailler les gens ensemble, faire ensemble que chacun se porte bien. L’élection est passée, il faut l’oublier. Il y a des gens qui ont envie de bosser.” ■ Que pensez vous pouvoir apporter en occupant ce poste ? “Je dois restaurer le monde de l’entreprise face à celui du politique mais sans affrontement bien-sûr. Ma connaissance du monde politique est un plus car les CCI et les politiques doivent travailler ensemble, ça fait avancer les dossiers plus vite. Je pense aussi pouvoir rassembler les gens.”
NOS ENTREPRISES 2011 / 5
Les entreprises innovantes
ZOOM
Quand innovation rime avec ascension
Deux entreprises axonaises parmi tant d’autres ont
particulièrement misé sur l’innovation : A2MAC1 près de Vervins, et Maternel à Boué. Leur développement est remarquable.
Un exemple concret de l’innovation, l’entreprise A2MAC1 qui compte 78 salariés cette année.
I
l est dit que pour assurer leur avenir, dans une économie globalisée comme la nôtre, les entreprises doivent se montrer innovantes tout en pérénisant leurs activités actuelles. La société Materne, implantée à Boué (Thiérache axonaise) a ainsi su tirer son épingle du jeu grâce à la fameuse compote en gourdes baptisée «Pom’Potes». Avec plus de 300 millions d’unités par an, Materne a choisi le bon créneau tout en offrant à des agriculteurs la possibilité de se diversifier. De nombreux propriétaires et exploitants sont ainsi devenus arboriculteurs dans le cadre d’une contractualisation.
Parmi les nombreuses autres entreprises axonaises qui méritent un coup de projecteur figure A2MAC1. Implantée dans le petit village de Hary, à deux pas de Vervins, cette société est née en 1998 dans une ferme ! Deux frères, PierreYves et Jean-Marie Moulière en sont les créateurs. Leur spécialité : le benchmarking, une technique de marketing qui consiste à étudier et à analyser ce que font d’autres entreprises afin de s’en inspirer et d’en tirer le meilleur. Les frères Moulière ont choisi le secteur automobile. Leurs équipes se rendent fréquemment dans des salons, et procèdent aussi au démontage de véhicules
avant de photographier chaque pièce. Cette analyse de la concurence est ensuite convertie dans un logiciel proposé sous forme de souscription aux constructeurs automobiles. Et ça marche ! Le chiffre d’affaires ne cesse de croître au fil des ans, l’entreprise a été agrandie de 1200 m2 et 78 salariés travaillent pour A2MAC1 à Hary. L’âge moyen des salariés de cette société en plein essor n’est que de 32 ans. Ce sont essentiellement des ingénieurs, des techniciens et des spécialistes du dessin assisté par ordinateur. D’ici cinq ans, l’entreprise devrait en compter entre 150 et 200 !
Le président de la Chambre des Commerces
Charles Ribe «Actuellement (NDLR : avril 2011), chaque entreprise de l’Aisne a une évolution très contrastée. Certaines se portent bien, puis vont mal. Certes, la conjoncture entraîne un redémarrage pour certaines entreprises. Mais la reprise n’est pas marquante et il convient de rester sérieux lorsque l’on évoque la reprise.»
NOS ENTREPRISES 2011 / 6
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Les entreprises agricoles
ZOOM
Picardie, championne des rendements céréaliers
Les meilleures terres au monde pour les rendements céréaliers sont dans le Santerre.
Chiffres clés : ● Rendements moyens en blé, en quintaux à l'hectare (2009) : Aisne : 84 q. / Oise : 89 q. / Somme : 92 q.
Picardie : 88 q. / France : 74 q. ● Evolution du nombre d'exploitations
1979 : Aisne : 6908 / Oise : 4913 / Somme 8685
Picardie : 20 506 / France : 659 889 Le ballet des moissonneuses batteuses, du début juillet à fin aôut, marque la fin d'un cycle de culture.
D
ans le secteur céréalier, la Picardie est la région des records : championne des rendements, championne à l'exportation, championne de la transformation industrielle. Ce n'est pas pour rien que la principale amidonerie européenne du groupe SyralNestlé (ex-Amylum Orsan), filiale du groupe Téréos, a été implantée au coeur du Santerre, à Mesnil Saint-Nicaise. Cette région dispose d'une terre d'exception qui permet d'obtenir des records de rendements mondiaux, chaque année supérieurs à 100 quintaux l'hectare. L'amidon extrait du blé et d'autres variétés céréalières entre dans de nombreuses applications : aliments pour l'homme et les animaux, médicaments, cosmétiques,
Pascal Bournonville, agriculteur à Thieulloy-Saint-Antoine « Viendra le jour où l'opinion comprendra que les anti-OGM servent les puissants lobbies pétroliers. Alors, les élus iront dans le sens du vent » Avec une population mondiale qui ne cesse d'augmenter (6,6 milliards d'habitants en 2011, 9 milliards en 2020 et 12 milliards en 2025) et des terres cultivables qui ne cessent de décroître à cause de l'appauvrissement des terres arables et de l'extension des zones urbaines, l'agriculture mondiale est au coeur d'enjeux considérables. Mais produire quoi et comment pour éviter les grandes famines et nourrir tous les habitants de la Planète ? « Ne nous cachons pas derrière notre petit doigt. Exigence de quantité et exigence de qualité ne sont pas compatibles », dit sans
plasturgie, etc. Cette unité industrielle traite a elle seul l'équivalant du tonnage de blé produit dans la Somme. A Amiens, le groupe japonais Ajinomo également sa tête de pont européenne dans l'agro-industrie, avec Eurlysine qui transforme les fécules pour l'industrie et la parapharmacie. A Vecquemont (80) le groupe Roquette est également l'un des opérateurs du secteur. Dans d'autres secteurs, comme la viande, à Flixecourt, près d'Amiens, le groupe Défial est le premier fournisseur des grandes enseignes d'hypermarchés et supermarchés. Sont également estampillées « Picardie », des marques célèbres comme Matines et Mas d'Auge (les oeufs), Purina (les aliments pour chiens, chats et autres anidétour Pascal Bournonville, agriculteur à Thieulloy-Saint-Antoine. Ses champs sont affectés aux cultures de céréales (blés, orges, maïs), avec des compléments en lin et oléagineux. - Pourquoi dites-vous que l'agriculture aborde aujourd'hui une période décisive ? Pascal Bournonville : Il va falloir faire des choix de société pour permettre soit à tous les habitants de la planète d'avoir accès aux produits alimentaires, soit produire de la qualité à rendement moindre. Donc faire des produits plus rares et plus chers. Quantité ou qualité : on ne peut pas faire les deux. - A lire les messages publicitaires et la presse, le « label bio » s'impose de plus en plus sur le marché. P.B. : Le bio, c'est un concept, une idéologie portée par les médias. Sur le terrain, c'est une autre réalité. Il est faux de dire que les plantes bio sont nourries avec des
NOS ENTREPRISES 2011 / 8
2007 : Aisne : 3856 / Oise : 2458 / Somme : 3884
Picardie : 10 198 / France : 326 222 Sur cette période 1979 – 2007, le nombre d'exploitations a fléchi annuellement de 2,2% sur l'ensemble de la Picardie (- 2,6% pour toute la France). ● Superficie moyenne par exploitation Aisne : 120 ha. / Oise : 140 ha. / Somme : 114 ha.
Picardie : 123 ha. / France : 77 ha. maux), Yoplait (les produits laitiers), Materne (les conserves alimentaires), Banania et Daylicer (les céréales du petit déjeuner). Cet été, les glaces et sorbets de l'usine Nestlé Grand-Froid de Beauvais seront sur toutes les tables. Le sucre du café de fin de repas vient d'Eppeville (Saint-Louis sucre) ou d'Origny Saint-Benoite (02), les deux unités de transformation de la betteraves à sucre encore présentes dans cette région. engrais naturels. Les matières premières dont ces engrais sont composés doivent être transformées chimiquement. De cela, personne ne parle. Mais la réalité est bien celle-là. La culture bio fonctionne grâce à l'apport de produits phytosanitaires. - C'est impressionnant de voir les pulvérisateurs tourner dans les champs. Sous vos cultures, il y a la nappe phréatique et l'eau du robinet. Cela ne vous inquète pas ? P.B. : Oui, bien sûr. Les agriculteurs sont des êtres humains comme les autres. Ils tiennent à leur santé, celle de leurs enfants et de leur famille. Ils épandent dans les champs ce dont les plantes ont besoin pour se nourrir, échapper aux parasites et aux maladies, sans plus. Ces produits coûtent très chers. Je ne connais pas d'exploitant qui force les doses. - Les céréales génétiquement modifiées sont interdites en France. Est-ce justifié ? P.B. : La plupart des préparations culi-
naires, en conserves ou surgelées, sont faites à base de soja venant d'Amérique, ou de farine de maïs OGM. Il ne faut pas se leurrer : les OGM sont déjà dans nos assiettes. - Derrière les semences OGM, il y a des puissances financières, comme Monsanto, le diable pour les anti.. P.B. : Les puissants lobbies pétroliers, qui possèdent les usines de produits phytosanitaires, voient à travers la technologie des OGM des marchés considérables leur échapper. Imaginons que demain des semences OGM en vente sur le marché français rendent le blé, l'orge, le maïs capables de se défendre seuls contre les maladies et les parasites. Alors, plus besoin de pulvérisations et de traitements dans les champs. Donc plus de pollution de la nappe phréatique et la qualité de l'eau sauvegardée. - Il reste que les autorités de l'Etat et les députés ne veulent pas ouvrir la porte aux cultures génétiquement modifiées. Vous avez une explication ?
P.B. : L'opinion publique est conditionnée par la pression médiatique. Les élus politiques, qui craignent pour leur réélection, vont dans le sens du vent. Quand il sera démontré que les anti OGM servent, sciemment ou inconsciemment, les lobbies pétroliers, le vent de l'opinion tournera. A ce moment, les élus, comme les girouettes, prendront le nouveau cap. Aux agriculteurs de savoir communiquer. - La très belle remontée des prix des céréales à l'entrée de la récolte 2010 a fait qu'on n'a entendu aucun céréalier se plaindre. P.B. : En 2009, les prix mondiaux du blé étaient effondrés, alors que la demande était forte. La loi de l'offre et de la demande, qui régule les marchés, a été faussée par les institutions politiques internationales qui ont imposé des prix bas aux chambres de cotation.. Personne ne s'est soucié de l'état de nos exploitations sur la corde raide. En 2010, la demande en céréales sur le plan mondial était si forte que les prix ont remonté forte-
ment, mais cela n'a fait que compenser les difficultés de la saison précédente. - Comment s'annoncent les cours pour 2011 ? P.B. : Nous n'en savons rien encore. Pour nos entreprises, la question des prix est le plus gros des soucis. Nous sommes incapables de faire de la prévision tant les prix sont volatiles. Nous réclamons un système qui permet d'écrêter les fluctuations en dent de scie. - Etes-vous un paysan heureux ? P.B. : Bien sûr que je suis heureux de faire ce métier : paysan ! C'est une belle dénomination, et je la revendique. Mais nous sommes en France, le pays de la paperasserie administrative, des contrôles incessants, des redevances inventées tous les jours. Nous croulons de plus en plus sous les dossiers d'enquête et les formulaires à remplir. On nous impose des contrôles pour tout, et la facture du contrôle qui va avec.
Agriculture et développement durable
Le lin revient dans les champs picards Recherché pour sa fibre et ses « anas », 100% écologique, le lin français est promis à un grand avenir dans le Bâtiment, l'industrie et le chauffage domestique
B
ien qu'ultra minoritaire dans une plaine picarde largement colonisée par les cultures céréalières, le lin est en passe de devenir l'un des fers de lance du développement durable. D'une même tige, on obtient de l'énergie pour se chauffer, de l'huile végétale naturelle pour des produits ménagers, des fibres isolantes pour la construction. Et, plus traditionnellement, des fibres textiles pour l'ameublement et l'habillement. 6000 tonnes de fuel économisées à Grandvilliers L'une des neuf coopératives linières françaises est implantée à Grandvilliers, sur un plateau très favorable à cette culture. Jacques Larcher, son directeur, juge par expérience que le positionnement du lin répond le mieux aux nouvelles exigences environnementales. Avec les « anas » du lin (l'écorce qui contient la fibre) provenant de son entreprise, il chauffe ses propres bâti-
ments industriels, la piscine communale, un collège, un ensemble de deux cent trente logements, et bientôt l'hôpital local. « Cela représente une économie annuelle de 6000 tonnes de fuel et une réduction de 20% du budget chaleur », souligne-t-il. Avec des lins à fibres courtes, non exploitables pour le tissage, il fournit les équipementiers automobiles pour la fabrication de tableaux de bord, en substitution aux fibres de verre ou synthétiques servant à rigidifier les résines. Le secteur le plus prometteur est certainement celui du Bâtiment. « Avec le lin, on fabrique un isolant de grande qualité, aux performances supérieures aux meilleures laines de verre actuellement sur le marché. Au bout de dix ans, la laine de verre, réduite à de la poussière, a perdu une grande partie de ses qualités, alors que nos isolants de lin, quinze plus tard, sont restés intacts », constate-t-il. L'industrie française plutôt que la Chine Jacques Larcher prédit le retour des agriculteurs vers le lin : « La fébrilité des cours des céréales oblige à la diversification des productions. Le lin, dont les cours sont aujourd'hui à un bon niveau, est redevenu
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attractif ». Il fonde son analyse sur des stratégies nouvelles concernant les débouchés de ce végétal. « Les professionnels du teillage* vont s'éloigner du « lin textile », pour aller vers le « lin industrie ». Ils veulent se dégager des acheteurs chinois (60% de marché à l'exportation) qui font la pluie et le beau temps sur les prix ». L'objectif est de produire et vendre directement sur le marché français, sans être soumis aux fluctuations baissières du dollar. Le lin français, le meilleur du monde, a donc vocation à devenir un produit recherché, à forte rentabilité. L'un des freins à la relance de cette culture, reste le scepticisme des agriculteurs à cause du coût élevé de l'outillage. Arrachage du lin, retournement des andains pendant la phase de rouissage (celle où la plante reste exposée à la pluie et au soleil), et ramassage exigent des machines mécaniquement complexes. « Je mets les machines et les hommes qualifiés à la disposition des liniculteurs pour effectuer ces opérations. Ils n'ont donc pas à supporter l'investissement, mais seulement une prestation de service », explique M. Larcher. Voilà donc le lin made France outillé pour amorcer son grand retour dans les campagnes. * Teillage : opération de séparation des fibres du lin de leur écorce après rouissage.
Les commerces
DOSSIER
Ces commerçants soucieux de l’environnement
L’environnement n’est plus réservé q’aux écologistes , aujourd’hui, chacun est censé faire son petit geste quotidien pour la planète. De nombreux commerçants de la région ont sauté le pas : c’est le commerce écocitoyen.
Collé sur les vitrines des commerçants adhérants à la charte, ce logo assure les clients que leur commerçant ne pollue pas !
L
e sac en plastique à la caisse du supermarché, c’est fini. Depuis plusieurs années déjà les consommateurs se sont habitués aux sacs réutilisables, payant certes, mais indispensables pour toute ménagère qui se respecte. Après les supermarchés, les petits commerçants se mettent aux aussi à penser à l’environnement. Selon la Fédération des entreprises et du commerce de distribution, le nombre de sacs en plastiques distribués serait passé de 10 à 2 milliards entre 2007 et 2009.
Une charte de six règles écolos élémentaires Et pour aller plus loin, la Chambre de commerce et d’industrie du Nord - Pasde-Calais a mis en place une charte du commerçant écocitoyen. Il suffit au commerçant de respecter trois des six règles de la charte pour bénéficier du label écocitoyen. Etre un commerçant écolo permet
d’abord de réaliser des économies, mais le macaron rose à afficher sur sa vitrine, servirait également à attirer des clients soucieux de l’environnement. Certains préféreraient faire leurs courses chez un épicier qui a installé des ampoules basse consommation que chez un commerçant qui se chauffe même en été. Fournir à ses clients des sacs biodégradables ou réutilisables; trier, maîtriser et réduire ses déchets (organiques, plastique, verre, papier, métal, les encombrants à la déchetterie…); limiter ses consommations d'énergie (utilisation de lampes basse consommation, coupure des veilles); communiquer écologique par le biais de papiers recyclés et de supports existants (presse, radio, mails…); s'engager à recommander auprès de ses clients les conseils du guide des bonnes pratiques du commerçant écocitoyen; se mobiliser pour d'autres actions en faveur du développement durable (capteurs solaires, isolation thermique…) sont les règles de bonnes conduites du commerçant écocitoyen. Des règles assez simples, presque évidentes en fait.
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Des panneaux solaires sur le toit des coiffeurs Patricia Bocquet est coiffeuse à Cambrai, elle a signé la charte rapidement, pour elle l’environnement reste une chose importante, « c’est un souci pour nous, l’environnement, c’est important ce truc là ! ». Dans son salon, elle le reconnaît : « on fait attention à tout ! ». Pour un coiffeur, évidemmet pas beaucoup de sacs réutilisables à fournir aux clients, mais plutôt de grosses consomation d’eau, et d’électricité entre le sèchecheveux, l’élcairage, au Salon Pat, chaque geste compte. « On fait attention à l’éclairage, à la consomation d’eau, des choses comme ça ». Les commerçants qui ont signé la charte, bénéficient des conseils du guide du commerce écocitoyen. 32 pages de conseils d’isolation, d’économie d’énergie, de tri des déchets, y sont dispensés, un peu comme pour les particuliers. Il existe les grands travaux, installer des
La maîtrise de sdéchats : les commerçants éco-citoyens y croient et s’engagent à ce qu’on ne voit plus jamais ça. pompes à chaleur, refaire l’isolation de sa toiture par exemple, mais le guide évoque aussi des petits gestes à faire immédiatement dans son magasin ou restaurant pour réaliser de vraies économies d’énergie. De nombreux témoignages de commerçants renforcent les conseils du guide. Les exemples concrets permettent de constater qu’il suffit d’un peu de volonté pour changer sa façon de consommer.
Chaque geste compte De la coiffeuse qui chauffe l’eau de son salon grâce à des panneaux solaires, au gérant de café qui a installé des urinoirs sans eau, les commerçants ont l’air satisfait de s’être engagés dans une démarche pour l’environnement. En plus de faire du bien à la planète, ces
nouveaux réflexes permettent aux commerçants de faire de réelles économies sur leurs factures d’eau, d’électricité ou de chauffage. Au-delà des actions concrètes pour leur propre commerce, s’ajoute une mission de sensibilisation. Informer les clients, les faire se sentir concernés par les problèmes d’environnement, une petite piqure de rappel à chaque fois qu’un client entre dans un magasin.
Où trouver un commerçant
éco-citoyen près de chez vous ? ■ Cambrai : - Micro Co - La centrale informatique - Texco - Ateliers Siffrine - A l’occasion - Elite corporel - Claudine parfumerie - Au langage des fleurs - Optique Danjou - Optique Humbert - Nord Médical Service - Pharmacie du Pont Michelet - Trott chauss - Phildar - S’Péranza - Salon Pat - Coiffure Jean-Louis David
- Cora ■ Caudry : - Garage auto Defossez - Quad Caudry 59 - SA Boutrouille Ford - Solei en ville - Optique Bastien - Chris Tiff ■ La Cateau-Cambrésis : - Maison de la presse - Bijouterie Loury Piot - Pharmacie Vanhoutte ■ Arras : - Cuisine et couleurs - Ronville Lav - Jet tours
- Vita neuf - Au fin gourmet - Jeffe de Bruges - Hôtel Diamant - Hôtel Ibis - Le Palerme - Aux deux frères - La Patatière - Côté Sud - Cosmessance - Yves Rocher - Beauté sauvage - Optique Coussemacq - Pharmacie Saint Michel - Entre ciel et terre ■ Valenciennes : - SARL Le Potager
NOS ENTREPRISES 2011 / 11
- Le Vignoble - Covaldis - Encre Station - Sineo - Au Prada - Bijouterie Colas - Au cochon d’or - Garage Rizzo - R’eves - Pharmacie de la pyramide - Pharmacie Brie - Les foies gras de Saulzoir - Naturavie ■ Avesnes-sur-Helpe - Aux Floralies - Optique 2000 - Ecomarché
La sous-traitance
DOSSIER
La sous-traitance : un secteur en baisse d’activité
Le secteur de la sous-traitance emploi 33 000 salariés dans le Nord Pas-de-Calais. Après deux années très difficiles, il semble que le secteur se soit stabilisé. Toutefois, il faudra attendre 2012-2013 pour que le secteur retrouve son niveau d’avant-crise.
L’entreprise SKF, basé à Valenciennes, un exemple en matière de sous-traitance.
P
our fabriquer une voiture, ....il faut des pièces, et la poignée de la portière de votre voiture n’a pas forcément été fabriquée dans l’usine d’où est sorti votre véhicule. C’est une autre entreprise qui l’a fabriquée, c’est ce qu’on appelle la sous-traitance. Le secteur de la sous-traitance ne représente pas moins de 33 000 emplois dans la région. Avec plus de 1 500 entreprises dans la région, le secteur de la sous-traitance reste particulier. En effet, la santé des entreprises de sous-traitance dépend de celle des grosses entreprises qui leur passent commande. Dans la région, les entreprises de soustraitance sont spécialisées dans l’installation de structures métalliques chaudronnées et de tuyauterie, la mécanique
industrielle, la fabrication de pièces
Le Valenciennois, principal bassin d’emploi dans la sous-traitance techniques à base de matières plastiques, la fabrication de structures métalliques et de parties de structures. La région compte quatre grosses zones d’emploi dans le secteur : le Valenciennois, Lille, le Dunkerquois et Béthune-Bruay, la principale étant le Valenciennois. En France, le chiffre d’affaires du secteur a subi une perte de 22%. Avec une perte de 10% d’emploi depuis la fin
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2008, le secteur dans la région a souffert de la baisse d’activités dans le secteur automobile, son principal client. La crise de 2009, a violemment frappé les entreprises de sous-traitance, puisque les industriels ont écoulé leur stock plutôt que de fabriquer de nouveaux produits et n’ont donc pas fait appel aux soustraitants.
1 900 emplois supprimés Au total, ce sont plus de 1 900 emplois qui ont été perdus dans les quatre zones sur une année. Ces pertes d’emplois touchent plus principalement la chaudron-
nerie-tuyauterie et la fabrication de pièces techniques à base de matières plastiques, une conséquence de la baisse de l’activité automobile. A ces 1 900 emplois perdus viennent s’ajouter 790 suppressions d’emploi sur le Douaisis, notamment dans le découpage emboutissage dans l’automobile. Malgré un constat alarmant en 20082009, le secteur de la sous-traitance semble s’être stabilisé en 2010. Mais selon les experts, le secteur ne réatteindrait son niveau d’avant crise qu’à l’horizon 2012-2013. Toutefois, la reprise de l’industrie automobile le principal donneur d’ordre pour les entreprises de sous-trai-
tance de la région a été bénéfique pour
L’énergie, un secteur prometteur le secteur en 2010. Au-delà les filières classiques, plus en difficulté, les entreprises de sous-traitance devraient parier sur un nouveau marché, celui de l’énergie, pour se remettre en course et oublier la crise. La filière énergie représente plus de 271 entreprises pour plus de 25 000 emplois. Le marché reste donc un enjeu pour les
sous-traitants du Nord - Pas-de-Calais. Mais pour conquérir (ou au moins y mettre un orteil), il faut se faire connaître. La CCI régionale a donc mis en place une action spécifique pour faciliter les rencontres entre les fournisseurs d’énergie et les sous-traitants. Le réseau nucléi, comme son nom l’indique, s’adresse particulièrement à la filière nucléaire. Sa mission : « auprès de donneurs d’ordre les savoir-faire des entreprises régionales et favorise la mise en relation entre entreprises au travers d’ateliers ou de mises en contact direct ».
SKF Aéroengine,
un centre d’excellence pour l’aéronautique Certaines entreprises ont bien résisté à la crise dans la région. On peut prendre l’exemple de la société SKF Aeroengine de Valenciennes qui a réalisé un chiffre de 66,8 millions d’euros en 2010. Le groupe SKF a intégré, en juillet 2006, l’entreprise SNFA, aujourd’hui SKF Aéroengine France pour renforcer ses compétences SKF. Spécialisée dans la fabrication de roulements à billes pour l’aéronautique et les machines à outils, l’entreprise emploie à Valenciennes environ 600 personnes. Ses roulements à bielles servent par exemple à construire des moteurs d’avion. Le groupe SKF considère son pôle de Valenciennes comme un centre d’excellence dans le monde en matière de roulements aéronautiques dans sa production mais aussi dans la recherche. Un gage de qualité qui permet à l’entreprise de Valenciennes d’être présente au prochain salon aéronautique du Bourget du 20 au 26 juin prochain. Cet événement mondial permettra à l’entreprise de mettre en valeur ses technologies. L’environnement fait partie des préoccupations de SKF, un grand programme a été mis en place en faveur du développement durable. A Valenciennes, l’eau de pluie est récupérée pour être ensuite réutilisée dans les machines de production.
SKF Aéroengine France situé sur la zone industrielle de Rouvignies fabrique des roulements de haute précision pour des applications aéronautiques, spatiales et spécifiques de haute technologie.
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Les grandes écoles
DOSSIER
Des Philippe Stark en herbe à Valenciennes
L’Institut Supérieur du Design de Valenciennes appartient au groupe Supinfocom, créé par la Chambre de Commerce et d’Industrie. Chaque année les étudiants qui en sortent sont assurés de trouver un emploi.
Parmi les grandes écoles du secteur, l’ISD est une de celles qui placent ses élèves dans les grandes entreprises internationales (crédit photo Samuel Dhote).
L
es grandes écoles ne sont pas forcément parisiennes ! Il suffit de voir les résultats de l’Institut supérieur du design (ISD) de Valenciennes pour s’en rendre compte. Classée 1ère école sur 33 sur le critère de l’embauche, pour l’année 2011, par le magazine L’Etudiant, l’ISD place ses élèves dans les grandes entreprises internationales. L’école spécialisée dans le management du design, a développé trois filières pour des études en 5 ans : produit
40 % de jeunes diplômés embauchés à l’international et services, transport et automobile, et 3D – numérique. Pas de salle de cours classiques à l’ISD, ici on parle de “studios de projets collectifs, de laboratoires de design numérique, de plateformes expérimentales et d’ateliers de prototypage rapide”, pour laisser place à la créativité des étudiants.
Fondamentaux du design, créativité et méthodologie, et niveau opérationnel sont les thèmes respectifs des trois premières années de la filière. Les deux dernières années sont encore plus axées sur la pratique, la réalisation de projets et les stages en entreprises, généralement des stages de pré-emploi. “ Tous les objets qui nous entourent ont été dessinés avant ”, résume parfaitement Philippe Daguillon, étudiant en 5e année à l’ISD. Si les petits garçons dessinent des voitures dans lesquelles on n’oserait pas monter, les étudiants de la filière transport et automobile conceptualisent de vrais bolides. Philippe Daguillon a choisi la filière produit, “ qui va dans toutes les directions : de la montre au téléviseur, en passant par des sacs, ou des chaussures”. Originaire du Nord - Pas-de-Calais, Philippe a choisi l’ISD, “parce que l’école offrait le plus d’options internationales”. Le jeune homme vient de passer six mois en Inde. “Pour moi, c’était une super expérience, une véritable ouverture d’esprit”.
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Chaque année près de 60 projets sont réalisés dans l’école, des objets de tous les jours en passant par des réalisations 3D, le futur est déjà à Valenciennes. Le projet dont Philippe Daguillon est le plus fier ? “En Inde, nous avons travaillé pour Philips. Nous avons conçu une machine à pain mais pour le pain indien, le nan. Le projet risque d’être développé par la marque”. Les trois filières de l’ISD permettent à 40% de ses jeunes diplômés d’être embauchés dans des entreprises internationales : Microsoft, Philips, Adidas, Nike, Ferrari, Bentley, BMW, Hugo Boss. Les principaux employeurs français des designers managers de l’ISD sont Décathlon, Auchan, Renault Design Industriel, Alstom Transport, ou encore Louis Vuitton. Si aujourd’hui, il est presque indispensable de posséder un objet “design” chez soi, au risque de passer pour ringard, il serait encore plus branché de posséder une création d’un des étudiants de l’ISD. CHLOÉ CAPELAIN
De l’industrie à l’environnement, l’Ecole des Mines, un soutien pour la région.
Prestigieuse, solide, l’Ecole des Mines de Douai forme des ingénieurs principalement dans l’industrie. Cette année, elle a aidé 96 entreprises à voir le jour grâce à son incubateur APUI.
V
ieille institution, dont la renommée n’est plus à faire, créée en 1878, pour former des maîtres mineurs, l’Ecole des mines de Douai a su au fil du temps s’adapter aux demandes de la société et intégrer ses étudiants dans le monde de l’entreprise. L’industrie dans les années 60’, le BTP et la mécanique-métallurgie dans les années 70’, sciences et technologies de l’information et de la communication pour les années 80’, génie indutriel pour les années 90’, l’Ecole des Mines de Douai est en phase avec les évolutions des marchés. Les années 2000 seront centrées sur le développement des partenariats internationaux. Aujourd’hui, elle “entend devenir une référence sur les écoindustries et l’énergie”. Avec 977 étudiants, dont 201 étrangers de 29 nationalités différentes recrutés sur concours, l’école forme des ingénieurs généralistes (huit options sont proposées aux étudiants), et des ingénieurs spécialisés en productique par une formation en alternance. L’école propose également quatre masters : système de mesure et métrologie, création
d’entreprise et entrepreneuriat, produits et procédés de l’industrie du béton et bâtiment à énergie positive. Les élèves peuvent encore aller plus loin, depuis la rentrée 2010, l’école des Mines de Douai est habilitée à délivrer le titre de docteur, aux étudiants ayant écrit une thèse. L’Ecole compte 4 Unités de Recherche (UR) : l’UR matériaux, procédés et environnement, l’UR technologie des polymères et composites et ingénierie mécanique, l’UR chimie et environnement, l’UR informatique automatique, et l’UR énergétique Industrielle. Le taux d’embauche à la sortie de l’école des Mines est impressionnant. Parmi 76,5% des diplômés de septembre 2009, 64,3% avaient décroché leur emploi avant leur diplôme, 87,1% moins de deux mois après avoir quitté l’école et 100% en moins de 6 mois. L’école des Mines de Douai est fortement ancrée dans l’industrie. Elle entretient de nombreux partenariats avec les grands groupes industriels (Arcelor, Alstom, Saint-Gobain, Renault). Mais elle s’implique également dans l’écologie à travers un partenariat avec le
ministère de l’environnement pour la surveillance de la qualité de l’air.
Une couveuse pour les entreprises Grâce à son incubateur APUI, l’école des Mines de Douai devient un véritable acteur économique du territoire. L’incubateur “s’adresse à toute personne qui, avec des compétences techniques solides, a pour projet de créer une entreprise à partir d’une idée comportant une innovation technologique. Son objectif est de faciliter les premières étapes de la création d’entreprise, aussi bien sur le plan technique que pour l’établissement d’un plan d’affaires (aspects commerciaux, économiques, financiers, juridiques) et pour la recherche des contacts industriels et financiers nécessaires”, explique Laurent Baudry de l’école des Mines. En 2010, l’incubateur de l’école des mines a accompagné 58 projets, principalement dans le domaine de l’environnement ou de l’énergie. CHLOÉ CAPELAIN
L’école des Mines compte 977 étudiants.
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Le bâtiment
DOSSIER
L'emploi dopé par le futur hôpital d'Amiens
350 personnes travaillent sur le plus grand chantier hospitalier de France actuellement en cours. Aux jours de pointe, le nombre peut grimper à 800 ouvriers et ingénieurs.
Repères : ● Un centre hospitalier universitaire éclaté Actuellement, le CHU d'Amiens se répartis sur quatre sites distincts : Amiens-Nord (place V. Pauchet), Amiens-Sud (à Salouël), Centre SaintVictor (bd de Beauvillé), GynécologieObstétrique (rue Camille Desmoulins). Seul subsistera l'hôpital sud intégré dans le nouvel équipement en cours de construction.
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E
n 2015, si le calendrier est respecté, Amiens sera doté d'un hôpital ultra moderne. Attribué à un groupement de filiales de Bouygues Construction (Quille Picardie, Norpac, Bouygue Bâtiment Ille-de-France et Brézillon), ce chantier représente un marché de travaux de 260 millions d'euros.
chantiers, c'est une nouvelle occasion pour innover. Cette fois, l'exploit est de faire la jonction entre un ensemble hospitalier déjà existant avec un nouvel ensemble de bâtiments sans interrompre l'activité du premier. A cette fin, des sas anti-poussière ont été disposés partout afin de faire barrage aux nuisances.
Le futur établissement regroupera tous les services hospitaliers publics de la capitale picarde dispersés dans l'agglomération. Actuellement, pour suivre leurs patients atteints de plusieurs pathologies, les médecins, internes, professeurs doivent faire le tour des hôpitaux nord et sud, de la maternité et des services ophtalmologiques isolés dans des quartiers résidentiels . C'est pour eux une perte de temps considérable, d'énergie et d'efficacité. Le regroupement sur un même site permettra de faire d'importantes économies d'échelle. Les services se partageront restauration, pharmacie, laboratoires d'analyse, radiologie, etc. Tous les doublons, coûteux en investissement, maintenance et fonctionnement seront supprimés. Le futur hôpital comprendra trente blocs chirurgicaux et 751 lits répartis sur 126 000 m2. Ils s'ajouteront aux 604 lits de l'hôpital sud déjà implanté sur le site. Pour le leader mondial des grands
Un béton « autoplaçant » Le bruit généré par le chantier, incompatible avec le repos des malades de l'hôpital Sud, a été réduit au maximum grâce à l'emploi d'un nouveau béton « autoplaçant » qui n'a pas besoin d'être « vibré » dans les coffrages. Les volumes fabriqués sur le site sont considérables : 80 000 m3 de béton, dont 16 000 m3 d'autoplaçant. Une grande première pour un chantier de cette nature qui emploie 350 personnes au rythme de croisière et peut atteindre 800 salariés aux périodes de pointe. Le contrat de construction prévoit la livraison des nouveaux bâtiments en juin 2013. Suivront la mise en place les équipements médicaux, la formation des personnels (déjà en cours), la mise au point et la vérification de tous les appareils et ordinateurs. Dès le premier jour de son ouverture, le nouvel hôpital devra être opérationnel à cent pour cent.
● 27 terrains de football Avec ses 500 places de parking et ses locaux médicaux, le futur hôpital atteindra une superficie de 170 000 mètres carrés. Soit l'équivalent de 27 terrains de foot.
● Un « gros » employeur Le CHU d'Amiens regroupe actuellement 5567 professionnels (5086 personnels non médicaux, 481 médecins et 3494 internes et étudiants). Cela en fait le premier employeur en Picardie.
● Les neuf pôles santé du CHU
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Les multiples services du CHU d'Amiens sont regroupés au sein de « pôles » euxmêmes rassemblant diverses disciplines médicales : anesthésie, réanimation, urgences, autonomie, biologie, pharmacie, santé des populations, cœur, thorax, vaisseaux, cinq sens, femme, couple, enfant, imagerie, médico-chirurgical, oncopôle.
● Consultations et urgences Le CHU enregistre annuellement près de 320 000 consultations externes et près de 490 000 journées d'hospitalisation. En 2009, 82 000 personnes sont passées aux urgences. L'hélicoptère a réalisé 853 sorties, et les ambulances du SMUR 5822 sorties. Le « 15 » a été appelé 108 407 fois.
● Une ville dans la ville Un établissement tel que le CHU d'Amiens est une véritable ville dans la ville. L'établissement sert annuellement 1 500 000 repas, nettoie quotidiennement 9 tonnes de linge, consomme par an 29 giga watts d'électricité (une facture de 2,3 millions d'euros) et l'équivalant de 54 giga watts de gaz (2 millions d'euro). La facture du téléphone s'élève à 395 000 euros.
L’artisanat
DOSSIER
840 emplois créés depuis 2005 Le département des Ardennes comprend 3825 entreprises artisanales. Huit cents d’entre elles ont réalisé plus de 50 millions d’euros d’investissement et créé 840 emplois depuis 2005.
L’artisan, Hervé Richard (en médaillon), couvreur-ornemaniste a été récompensé en 2010 du prix départemental des métiers d’art pour sa réalisation (photo ci-dessus).
S
elon un rapport très récent de la Chambre de métiers et de l’artisanat des Ardennes, les entreprises artisanales de ce département continuent d’occuper une place importante, avec un total de 3825 entreprises et un effectif de 9003 personnes ! Et ce secteur forme actuellement pas moins d’un millier d’apprentis. Certes, le contexte économique demeure difficile comme en témoignent les résultats d’une enquête diligentée l’année dernière par l’Union professionnelle artisanale et la Chambre de métiers. Près de 20 % des 1350 entreprises auxquelles un questionnaire avait été adressé ont répondu à cette enquête. Il s’avère que quatre entreprises sur dix constataient alors une baisse de leur chiffre d’affaires (et près de deux entreprises sur dix subissaient une baisse supérieure à 20 %). Le secteur du bâtiment était le plus touché. Pour lutter contre cette crise, nombreux sont celles et ceux qui ont opté pour une stratégie de dynamisation.
Prospecter de nouveaux clients, faire connaître son savoir-faire à l’export ou encore diversifier les offres figurent parmi les pistes envisageables. Plusieurs exemples d’actions communes illustrent cette volonté comme le Contrat de redynamisation des sites de défense de Givet. L’action en question a été baptisée «Amélioration globale de la performance de 10 entreprises artisanales de production». ID Techno, service dédié à l’innovation et au transfert de technologies du réseau des Chambres de métiers de ChampagneArdenne, a apporté son appui. ID
Techno a ainsi proposé différents services de conseil, d’accompagnement et de formation. Au total, ID Techno a assuré 1000 h de formation auprès des dix entreprises, lesquelles ont constaté une progression du chiffre d’affaires de 11 % et investi pour plus de 830 000 euros. Treize emplois ont été créés par la même occasion. Plus généralement, la Chambre de métiers et de l’artisanat des Ardennes poursuit son accompagnement des entreprises artisanales. Elle assure son rôle de conseil (pour une création par exemple), accompli des formalités et propose un grand nombre de formations. Ces formations sont gratuites pour le chef d’entreprise, et même pour son conjoint, à condition qu’il ait le statut de conjoint collaborateur ou qu’il soit associé. Management et gestion d’équipe, développement personnel, prévention, optimisation de l’utilisation de l’ordinateur ou encore préparation à la cessation d’activité figurent parmi les thèmes de stage de cette année 2011. Toujours en terme d’accompagnement, un nouveau site Internet dédié aux artisans champardennais vient de voir le jour. Les marchés publics de la région en un clic, telle est la vocation de www.publimarches.fr. N’oublions pas enfin le Centre d’aide à la décision mis à disposition, là encore, par la Chambre de métiers des Ardennes. Chambre de métiers et de l’artisanat des Ardennes BP 290 - 8, rue de Clèves 08014 Charleville-Mézières Cedex Tel : 03.24.56.81.81. Internet : www.cm-ardennes.fr Courriel : cm.charleville@wanadoo.fr
Des artisans primés Le prix Stars & Métiers récompense les chefs d’entreprises artisanales pour leur réussite en matière d’innovation technologique, managériale, commerciale et stratégique. Deux entreprises ont été sélectionnées cette année dans le département. Il s’agit de l’entreprise TSC Oxygen et Design d’Angecourt et FTV (Forges et tréfilerie de Vireux) à Vireux-Molhain. Ces entreprises vont concourir au niveau régional et peut-être même au niveau national ! Hervé Richard, couvreur-ornemaniste d’Hannappes a décroché, quant à lui, le prix départemental des métiers d’arts en 2010.
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L’Aisne accueille 6374 entreprises artisanales Même si la reprise de la croissance tarde à s’enclencher, l’activité artisanale dans l’Aisne reste importante avec près de 23 000 actifs au total.
Nombre d’entreprise par catégorie électorale Alimentation 13%
Fabrication 18%
Services 29%
Bâtiment 40% Les artisans sont à l’honneur comme ici lors de la visite en avril du préfet Pierre Bayle chez Jean-Baptiste Debouzy, artisan-boulanger d’Origny-en-Thiérache
T
out n’est pas entièrement noir sur le plan économique, loin s’en faut. Il suffit d’observer l’amélioration, certes assez lente, de la situation pour le secteur du bâtiment. Selon une enquête de l’Association de gestion et de comptabilité de l’artisanat et des métiers de l’Aisne (lire l’encadré ci-dessous), l’activité du BTP affichait déjà une légère embellie au cours du dernier trimestre 2010. Et selon la Confédération de l’artisanat et de petites entreprises du bâtiment, ce secteur devrait enregistrer en 2011 une croissance de + 1,5 %. Toujours selon cette enquête menée à travers tout le département de l’Aisne, le secteur le plus touché est celui de la production (travail des métaux, du bois, du textile et autres fabrications). Plus de 52 % des entreprises de ce secteur ressentaient, en effet, une baisse plus ou moins forte de leur chiffre d’affaires. Puis viennent les métiers des services avec 48,9 % des entreprises touchées, et l’alimentation avec 47,1 %.
Dans l’Aisne en 2010, ce sont 357 entreprises artisanales qui ont été créées. Il y a eu également 92 reprises et 22 immatriculations diverses. Parallèlement, le nombre de radations s’est élevé à 594 contre 546 en 2009. Les entreprises artisanales demeurent toutefois très nombreuses dans ce département. Au 31 décembre 2010, elles étaient, en effet, pas moins de 6374 (711 dans le secteur de l’alimentation, 2684 dans le bâtiment, 2145 dans le transport, les réparations et les services, et 834 dans la production). Quant au nombre total d’actifs, il était au 31 décembre 2009 de 23 559. L’artisanat axonais poursuit, en outre,
son rôle important en matière d’apprentissage avec 1545 apprentis recencés au 31 décembre 2010. Cette année, les entreprises qui doivent de plus en plus s’ouvrir aux techniques ainsi qu’aux nouvelles compétences qui circulent en Europe et partout dans le monde bénéficient d’une nouvelle mesure. Une campagne nationale baptisée «Apprenti en Europe» a été lancée ce printemps par l’assemblée permanente des chambres de métiers et de l’artisanat. Promouvoir la mobilité européenne, tel est le but de cette campagne qui pourrait concerner 5000 jeunes d’ici 2015.
Une enquête sur un échantillon de 122 entreprises L’enquête de l’Association de gestion et de comptabilité de l’artisanat et des métiers de l’Aisne a été réalisée entre le 29 novembre et le 6 décembre 2010. Elle concerne un échantillon représentatif de 122 entreprises employant 420 salariés (hors apprentis).
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dans l’Aisne
ENTREPRISES
Société d’économie mixte Intégrale (Hirson)
Des séminaires d’entreprise très originaux La SEM Intégrale propose trois principaux types de séminaires. L’un est destiné aux sportifs, les autres ont été baptisés «Incentive» et «Team building». Avec des activités à la clé.
Depuis 2008, pas moins de 1400 personnes ont bénéficié d’un séminaire conçu par Intégrale.
L
e chiffre d’affaires généré par les séminaires d’entreprise organisée par la Société d’économie mixte (SEM) Intégrale ne cesse de croître au fil des ans. «En 2010, ce chiffre d’affaires était de 180 000 € indique le directeur général d’Intégrale, Philippe Bey. Cette année, à fin avril, il était déjà de 140 000 € !». Ce succès est le fruit d’un travail de fourmi qui consiste à élargir le nombre de partenaires (déjà près d’une centaine) spécialisés dans les activités de plein air, l’hébergement ou encore la gastronomie. Ces partenariats contribuent ainsi au développement touristique et économique de la Grande Thiérache. «Engager une négociation avec telle ou telle entreprise, c’est déjà faire connaître la région» précise Philippe Bey. Les huit types de séminaires proposés se répartissent selon trois catégories principales : les stages sportifs, «Incentive» et «Team building». Des clubs de football tel que le Red Star ou encore le club de Beauvais ont d’ores et déjà effectué un stage à Hirson, avec pour particularité la possibilité de travailler un aspect important : la cohésion. «Incentive» correspond à un séminaire alliant motivation et récompense. Quant à la formule
«Team building», il s’agit de séminaires de cohésion. A noter qu’un mixed de ces trois catégories est concevable. «Mais notre principal atout, ce sont les activités que nous proposons» met en exergue Philippe Bey. La destination frontière est de plus en plus réclamée, de même la découverte des produits locaux et du patrimoine. La convivialité est assurée à travers une dégustation de produits du terroir comme le maroilles ou encore la chimay. Depuis le tournage du film «Rien à déclarer» de Dany Boon, Courquain (alias Macquenoise HirsonForêt-Saint-Michel) attire de plus en plus de visiteurs. En un mois et demi, deux mille personnes s’y sont rendues ! Et l’objectif est d’y accueillir cinq mille personnes en 2011. En avril, l’un des participants à un séminaire d’Intégrale est revenu à Courquain accompagné cette fois-ci de sa famille. L’attractivité de ce lieu de tournage situé juste à la frontière franco-belge est devenu réalité. Parallèlement, deux raids ont été inventés sur ce thème de «Rien à déclarer» : le raid des contrebandiers et le circuit des Gabelous. L’immersion dans la nature est offerte à travers la circuit des contre-
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bandiers tandis que la découverte du patrimoine (avec tests de compétences) se rapporte davantage au raid des Gabelous. L’aspect ludique est omniprésent lors de ces activités, y compris à l’occasion d’épreuves sportives organisées en collaboration avec Thiérache Sport Nature (T.S.N.). Canoë, tir à l’arc, escalade, géo-cashing avec utilisation des coordonnées GPS figurent parmi les nombreuses animations. Depuis 2008, pas moins de 1400 personnes ont bénéficié d’un séminaire conçu par Intégrale. En février, 280 salariés d’une entreprise ont fait une escale en Thiérache. Et un groupe de 700 personnes s’apprête à faire de même ! Une filiale d’Airbus a opté pour un séminaire de la SEM Intégrale (parmi les participants se trouvaient des habitants des Bouches du Rhône et de Toulouse). Des Belges ou encore des Luxembourgeois sont de plus en plus nombreux à s’inscrirent. Et la fidélisation des clients enthousiame Philippe Bey. «Certains sont déjà venus trois ou quatre fois» confiet-il, nourrissant secrètement l’espoir que certains de ces dirigeants investissent un jour dans la région.
Publi-reportage D’ici peu, la Communauté de communes de la région de Signy-le-Petit disposera de bâtiments «blancs» modulables au cœur d’une zone attractive à plus d’un titre.
L
e développement économique constitue plus que jamais la priorité de la Communauté de communes de la région de Signy-le-Petit. En plus d’acquérir des bâtiments, de les aménager puis de les louer aux entreprises industrielles, artisanales, agricoles et commerciales, elle lance aujourd’hui un tout nouveau projet de construction de deux bâtiments «blancs». Offrant 300 m2 d’atelier, 25 m2 de bureaux et 15 m2 de sanitaires et de douches, ces bâtiments seront parfaitement modulables (exemple : 100 m2 d’atelier supplémentaires). Ils seront implantés sur le territoire d’Auvillers-lesForges, à «Mon Idée», en bordure de la RD 1043 reliant Hirson à CharlevilleMézières, et à dix minutes seulement du futur embranchement autoroutier du Piquet. Pour couronner le tout, l’accès à la future autoroute est déjà hors gel. La Communauté de communes de la Les anciens bâtiments occupés à 100 % 5 sociétés se sont implantées cette année grâce à la politique d’offres immobilières menée par la Communauté de communes de la région de Signy-le-Petit. Les voici : ■ Ets Dewez (récupération métallique) à
Communauté de communes de la région de Signy-le-Petit (Ardennes)
Des bâtiments neufs
pour des entreprises de toute taille
Les futurs bâtiments «blancs» seront bien visibles de l’ancienne RN43 et à 10 minutes du futur embranchement autoroutier du «Piquet».
région de Signy-le-Petit a donc tout prévu, y compris des loyers progressifs pour les chefs d’entreprise qui le souhaiteront. Ces
remises de loyer, valables durant les premiers mois, offrent ainsi la possibilité de réaliser un peu de trésorerie.
Signy-le-Petit ■ C Pro Wash (installation de stations de lavage) à Auvillers-les-Forges («Mon Idée») ■ Ferrant Couverture à Auvillers-lesForges («Mon Idée») ■ Ets Hollert Didier (service aux cultures)
à Auvillers-les-Forges («Mon Idée») ■ Ninin Motoculture à Eteignières. Les réalisations en cours ■ Extension de Cocci Market à Signy-le-Petit ■ Boulangerie d’Auvillers-les-Forges.
Les avantages de la Zone de revitalisation rurale (Z.R.R.) Pour les chefs d’entreprise, s’installer dans une Zone de revitalisation rurale (Z.R.R.) s’accompagne d’exonérations d’impôts sur le revenu ou d’impôts sur les sociétés. Ces exonérations peuvent être totales ou partielles et s’échelonner sur 14 ans. Sous certaines conditions, des exonérations de fiscalité professionnelle peuvent également être accordées. En cas d’investissement dans de l’immobilier d’entreprise, vous bénéficiez d’un régime d’amortissement anticipé. Pour les artisans ou commerçants, si vous reprenez une entreprise, vous êtes également aidés, notamment pour reprendre les derniers commerces ou la dernière entreprise artisanale d’une commune rurale. Pour les professionnels exerçant une activité non commerciale, vous bénéficiez lors de la création de votre entreprise d’une exonération d’impôt sur les
bénéfices et de fiscalité professionnelle. Il en va de même pour les professionnels de santé en cas de regroupement d’activités en Z.R.R. Cumul d’aides. Plusieurs aides financières peuvent être obtenues comme le prêt d’honneur Ardennes initiative, le fonds de garantie ChampagneArdennes Active, l’aide à l’investissement, l’aide à la création... La Communauté de communes de la région de Signy-le-Petit est à votre disposition pour vous accompagner dans l’élaboration de votre dossier. Plus de renseignements sur le site www.diact.gouv.fr ou au 03 24 22 05 22
Un secteur géographique toujours attractif L’exemple des Ets Roger Roget et Cie de «Mon Idée» illustre l’importance
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de l’attractivité du territoire de la Communauté de communes de la région de Signy-le-Petit. Cette société spécialisée dans la vente de matériel agricole a été reprise par les Ets Caullery implantée à Clairfontaine (Aisne). La proximité avec la future autoroute et le dynamisme de ce territoire en constituent les atouts majeurs. Des sous-traitants extérieurs à la région chercheront d’ailleurs bientôt des locaux à louer pour toute la durée du chantier, soit au minimum 3 ans. Un soutien à l’activité touristique La Communauté de communes de la région de Signy-le-Petit apporte aussi son soutien au développement de l’activité touristique. C’est la raison pour laquelle elle est à l’origine de la construction du Domaine de la Motte, à Signy-le-Petit, et qu’elle entretient et assure la surveillance de la base de loisirs (espace aquatique de plein air).
Publi-reportage Preux charpentes
15, chaussée de Hary 02140 Hary Tél : 06.08.05.68.68 www.pierrepreux.com
Pierre Preux, charpentier à Hary
«Preux charpentes»
au service des entreprises depuis 26 ans !
Pierre Preux et son fils Quentin, ainsi que toute l’équipe de «Preux charpentes» réalisent des ouvrages en bois de toutes tailles, pour les entreprises et les particuliers.
T
itulaire d’un BTS «Conception d’ouvrages en bois», Pierre Preux a fréquenté l’école de Mouchard (Jura) avant de créer son entreprise : «Preux charpentes». Avec son fils Quentin et ses six salariés, Pierre Preux réalise des bâtiments de toutes tailles et de tous types : bâtiments industriels, bureaux, hangars agricoles, maisons individuelles, etc. «Nous réalisons beaucoup de bâtiments de stockage» explique le patron de cette dynamique entreprise. Parmi les réalisations les plus récentes figure un bâtiment de 1300 m2 à Hary, destiné à la société A2MAC1. Le volume global de ce bâtiment, achevé en octobre 2010, s’élève à 10 000 m3. Avec «Preux charpentes», rien n’est effectué de manière empirique, bien au contraire. En tant que bureau d’études, tout est calculé à partir des plans fournis par l’architecte. Une vérification par un second bureau d’études offre une garantie supplémentaire. Et tous les certificats de conformité sont délivrés à l’issue du chantier. «Tout ce qui entre dans la construction fait l’objet d’une certification» souligne Pierre Preux.
Des maisons à ossature bois L’entreprise dispose de tout le matériel nécessaire pour assurer des chantiers parfois très différents et à la carte. En plus des bâtiments industriels et agricoles, «Preux charpentes» construit des maisons à ossature bois, conformes à la norme RT (Réglementation thermique). Un logiciel de CAO-DAO permet de concevoir de type d’habitation dans les moindres détails techniques avant d’entamer le phase de construction. La charpente traditionnelle, avec un
Bâtiment industriel
assemblage tenon-mortaise, figure également parmi les réalisations possibles sur maison neuve ou ancienne. «Quant à notre quatrième métier, il s’agit de la restauration du patrimoine, essentiellement des églises» poursuit le patron. Pour couronner le tout, «Preux charpentes» conçoit de très jolis escaliers en bois, le plus souvent en chêne ou en frêne. Et aux côtés d’autres artisans, Pierre Preux et ses salariés sont capables de livrer un bâtiment ou une habitation clé en main.
Maison ossature bois
Escalier chêne-inox NOS ENTREPRISES 2011 / 22
Publi-reportage Siège social et Agence d'Etreux
3 rue de la gare - ZAC du vivier - 02510 Etreux Tél.03 23 60 01 06 Fax 03 23 61 42 39 Agence de Valenciennes
Ferm Alu PVC Diffusion
Installateur depuis 60 ans
Fabricant de menuiseries
Tel.03 23 60 01 06 Agence de Soissons
Rue des Moines - 02200 Villeneuve Saint Germain Tél. 03 23 74 62 53 www.fermalupvc.fr Depuis 2007, Marc Labbaye a repris la société Ferm Alu PVC Diffusion, aujourd’hui celle-ci compte 3 agences à Etreux, Valenciennes et Soisons.
S
ociété de 60 ans d’expérience et toujours en pleine expansion aujourd’hui, elle est née de l’achat de monsieur et madame Lemettre en 1985. Celle-ci n’était encore qu’une petite société artisanale de 4 personnes, d’excellente réputation, fabricante de volets et châssis bois. En 1988, la société s’installe dans la zone industrielle de Boué et aborde un virage décisif en prenant la fabrication de menuiseries PVC. Choix judicieux qui représente 80% de son chiffre d’affaire. La société s’agrandit alors d’année en année avec ouverture des magasins Idéalys en partenariat avec les artisans, la construction d’une 2ème usine de fabrication de menuiserie PVC à Etreux et la reprise de la société par un groupe financier, avec l’achat d’autres usines de fabrication de portails, volets, portes de garage, vérandas … Puis en 2007, la société SML, détenu à 100% et dirigée par Marc Labbaye, reprend la société Ferm Alu PVC Diffusion dédiée dans la vente aux particuliers et aux organismes institutionnels et associatifs. Aujourd’hui, la société à trois agences : Etreux, Valenciennes et Soissons qui chaque année s’occupe de 650 à 750 chantiers.
Une équipe à votre écoute
Vous y découvrirez des équipes de technico-commerciaux toujours à votre entière disposition pour vous aider à bien définir votre projet et à vous accompagner à chaque étape de sa réalisation. La société vous garantie un travail de qualité grâce à ses propres poseurs qui prennent en charge l’intégralité de l’installation dans les règles de l’art. Si vous souhaitez dormir sur vos deux oreilles, les labels et garanties ne manquent pas ce qui vaut à Ferm Alu PVC d’être partenaire Bleu Ciel d’EDF Sur place un showroom vous permettra de vous faire une idée de votre projet avec un large échantillon de fenêtres, portails,
volets, portes... mais aussi un grand choix d’accessoires pour personnaliser à votre goût. Le tout est fabriqué sur mesure et disponible en nombreux coloris. Et le service après-vente est assuré par leurs soins.
7 engagements pour un service de qualité 1 Ecouter et établir un diagnostic 2 Déterminer la solution répondant aux exigences techniques et esthétiques 3 Réaliser un devis gratuit 4 Proposer une solution de financement adaptée 5 Livrer dans les délais un produit conforme 6 Effectuer une pose soignée dans le respect des règles de l'art 7 Assurer une vraie garantie pour S.A.V performant
vitrages Fenêtres Volets Portes Vérandas Placards & rangements Portes de garage, portail & stores NOS ENTREPRISES 2011 / 23
Publi-reportage
Renault SAT Hirson
Renault SAT Hirson
avenue du maréchal Joffre 02500 Hirson Tel : 03.23.58.81.00 La concession Renault SAT Hirson connaît un souffle nouveau depuis l’arrivée de l’actuelle équipe dirigeante. Frédéric Bawol, directeur en poste depuis 2007, est fier d’avoir construit avec son équipe une image professionnelle et dynamique. - Nos entreprises : Frédéric Bawol, vous êtes le directeur de Renault SAT Hirson. Pourriez-vous nous présenter en quelques chiffres votre concession ? - Frédéric Bawol : La concession est implantée depuis 1967 au 138 de l’avenue du Maréchal Joffre. Renault SAT Hirson, ce sont 30 employés qui travaillent chaque jour avec passion. Ce travail quotidien nous permet de vendre 850 voitures neuves et d’occasion, et d’enregistrer 5000 entrées-atelier par an. - NE : Que proposez-vous pour accompagner le développement des entreprises ? - M. Bawol : Afin d’apporter un conseil de tout premier ordre, Grégory Caulier met à profit ses connaissances techniques, fiscales et financières pour aider les entreprises. De la demande d’un devis à la mise en main du véhicule, la réactivité et l’esprit de service sont de Grégory Caulier rigueur. Quel que soit votre besoin, l’écoute et l’analyse de votre dossier conduiront à vous proposer un véhicule adapté. - NE : Pourquoi un conseiller commercial dédié ? - M. Bawol : Le but premier est de répondre dans les meilleurs délais à toutes sollicitations. Le deuxième objectif est d’offrir
Un véritable partenaire pour l’entreprise !
Frédéric Bawol, directeur en poste depuis 2007.
un interlocuteur unique qui connaît parfaitement ses clients et leurs contraintes. - NE : Quelles sont les gammes de véhicules que vous proposez ? - M. Bawol : L’utilitaire qui correspond à votre métier est forcément chez Renault SAT Hirson ! Camionnettes, bennes, frigorifiques, gros volumes, autrement dit des véhicules comme les Kangoo, les Trafic ou encore les Master. Nous avons aussi la gamme Dacia utilitaire avec le Logan-van ou encore le Logan pick-up. Et bien entendu toute la gamme Renault de véhicules de société : Twingo, Clio, Megane, etc. Et ce n’est pas tout car nous vous proposons aussi une gamme business destinée aux dirigeants et aux cadres d’entreprise. Tout au long de l’année, nous présentons des offres réservées aux artisans, aux entreprises et aux commerçants. - NE : Disposez-vous d’un service aprèsvente dédié aux professionnels ? - M. Bawol : Bien sûr ! Guillaume Waszak, chef d’atelier, a d’ailleurs élargi les horaires d’ouverture au samedi matin afin d’aider les entreprises à diminuer l’immobilisation de leurs flottes. La mobi-
Horaires : ● magasin et atelier : du lundi au jeudi de 8 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Le vendredi de 8 h à 12 h et de 14 h à 17 h. Le samedi de 8 h à 12 h. ● service commercial : du lundi au samedi, de 8 h à 12 h et de 14 h à 19 h
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lité des équipes est également préservée grâce à la mise en place d’un prêt de véhicules utilitaires en cas d’immobilisation longue. Vous l’avez compris, les équipes de Renault Hirson se mobilisent pour assurer votre entière satisfaction.
Publi-reportage
Le Familistère de Guise
262/263 Familistère Aile Droite
02120 Guise Tél : 03 23 61 89 31 Fax : 06 29 34 15 91
Solution d’entreprise
contact : ameliegodbert@familistere.com
Doté de salles de séminaire à capacité variable, le Familistère offre une solution complète aux entreprises en recherche de locaux qualifiés dotés d’histoire et équipés des dernières technologies.
Vos séminaires ou réunions aux dimensions historiques
L
e Familistère de Guise, vaste système d’habitation édifié dans la seconde moitié du XIXème siècle près des fonderies et manufactures de poêles «Godin», bénéficie depuis 2 000 d’un programme multiple de valorisation architecturale, urbaine et paysagère, sociale et économique, culturelle et muséale. On remarquera, plus récemment, son équipe commerciale au service des entreprises. C’est toute une symbolique pour déjà de nombreuses entreprises comme Orange ou Bouygues pour ne citer qu’eux. Il est vrai que se retrouver dans un lieu créé en 1860 retraçant les moments forts d’une dynamique sociale vue par Godin revendique le choix d’une dimension hors norme pour une réunion ou un séminaire. Et cela avec tout le confort moderne. En effet, vidéos projecteurs, paperboards, régie son et écran sont mis à la disposition des entreprises et toutes les salles sont accessibles aux personnes à mobilité réduite. De plus, pour le stationnement des véhicules, deux parkings sont mis à disposition .
Des prestations sur mesure
Les entreprises peuvent, à la carte, s’approprier des salles de travail dans les différents lieux collectifs pensés par Godin. Elles peuvent ainsi s’immerger dans l’une
Le Familistère propose des visites du site aux entreprises qui le désirent. des 4 salles du pavillon central, à la buvette des économats, à la buanderie, à la salle du four à pain, dans l’une des salles multimédia, mais aussi à partir de septembre, là où Godin lui-même donnait ses réunions, dans le théâtre récemment rénové (réouverture au public mijuin). Selon les lieux choisis, 25 à 360 personnes peuvent se retrouver le temps d’une réunion ou d’un déjeuner. En outre, le Familistère offre la possibilité d’effectuer des recherches grâce à un centre de documentation où des ouvrages spécifiques côtoient les ordinateurs équipés d’une connexion Internet et d’un réseau WiFi. Au choix, l’entreprise peut prétendre à trois formules proposant divers services tels que le café d’accueil, le déjeuner, la visite guidée, la location de salle...
de 80 à 100 pers.
de 32 à 70 pers. selon la salle
Buanderie
2 salles multimédia
La visite en plus
Avec 43 000 visites en 2010, le Familistère est le premier musée de l’Aisne en matière de tourisme, il est donc naturel pour les entreprises de découvrir de façon thématique ou librement les bâtiments de cet ensemble. Dans le pavillon central, les illustrations murales et vidéos vous feront découvrir la fabrication d'un des poêles (photos cidessus), mais aussi l’évolution des logements, ici reconstitués, allant des année 1867 à 1920.
de 25 à 35 pers. selon la salle
4 salles pavillon central
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En projet
Un hôtel multistandard est en projet dans l’aile gauche, il proposera des chambres évoluant du type auberge de jeunesse à la suite 4 étoiles.
360 pers.
Théâtre
Publi-reportage Tél : 03.44.60.19.27 contact@has-boutique.com www.avantage-jardin.com Né de l’imagination de Marc Labbaye, le site Avantage-jardin.com est un condensé des meilleurs produits de jardinage du moment, le tout directement accessible de chez vous en un clic.
Avantage-jardin.com
Le Jardin en un clic Plus de 4 000 produits classés par famille
A
prés plusieurs années à s’occuper de salons réunissant les plus grands distributeurs européens, Marc Labbaye se lance dans l’e-boutique en mai 2010 avec l’ouverture d’Avantagejardin.com. Un site agréable et ludique où l’on s’y retrouve forcément en passant par une large gamme de produits d’outillage, de plantes, de jeux d’enfants, de barbecues mais aussi d’abris de jardin, de piscine, de sauna, de serre... Des avantages sous toutes ses formes Même sous forme de site, Avantages-jardin.com n’en oublie pas le contact humain. En effet, un numéro unique et un
mail sont à votre disposition pour toutes questions pratiques, tant pour les particuliers que pour les institutions. Vous apprécierez l’exigence qualité/prix des produits signe de près de vingt ans de travail dans l’univers de la vente avec les marques leader sur le marché.
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Régulièrement venez vérifier les promos en cours et une fois votre commande passée, libre à vous de payer par carte, chèque ou en 3 fois. La livraison est gratuite en France métropolitaine, au cas par cas pour les autres pays et s’effectue dans un délai de 2 à 3 semaines.
dans les Ardennes
ENTREPRISES
Des entreprises performantes et dynamiques Depuis la start-up d’une dizaine de salariés à l’équipementier employant plus de 800 personnes, bon nombre d’entreprises ardennaises tentent de sortir leur épingle du jeu.
SB2C, une start-up en plein boom.
L
es exemples d’entreprises implantées dans les Ardennes et qui incarnent à la fois le dynamisme et la créativité ne sont pas rares. Bien que la crise économique et financière, la concurence souvent de plus en plus sévère et la hausse des charges constituent un frein au développement, certaines PME-PMI font mieux que résister. Voici quelques unes d’entre elles. L’une des plus petites entités de production de ce type a été fondée en
Ardennes. SB2C est une start-up qui fabrique donc des machines à travailler le fil métallique, mais également dans une moindre mesure le feuillard et le tube. «Nous travaillons pour divers secteurs d’activité comme le bâtiment, l’automobile ou encore la publicité sur les lieux de vente» précise le dirigeant de cette dynamique start-up dont les principaux concurrents ne sont pas en
Un million d’euros de chiffre d’affaires 2006 à Brévilly. Il s’agit de SB2C, le spécialiste des machines réservées à la mise en forme du fil métallique. Installée dans un ancien laminoir, sur 8000 m2, elle a été désignée «Jeune entreprise innovante 2007» dans les
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France, mais en Allemagne et en Italie. Une dizaine de salariés travaillent cette année pour SB2C, et entre 70 à 80 % du chiffre d’affaires de la société correspond à l’export. Et au sujet du chiffre d’affaires, à noter qu’après une année 2009 assez difficile, celui-ci est reparti à la hausse et devrait avoisiner pour la première fois environ un million d’euros en 2011.
Visteon Ardennes Industrie, concepteur de système de climatisation, tient une position avant-gardiste en matière de développement des technologies d’air conditionné A Donchéry, une autre entreprise d’une dizaine de salariés affiche un chiffre d’affaires en hausse constante : Destock Golf. Cette société commercialise du matériel de golf dans toute la France, mais aussi de plus en plus dans d’autres pays européens. Créé en 2005, Destock Golf réalise 95 % de son chiffre d’affaires grâce à Internet ! Une autre entreprise a le vent en poupe : Unilin, à Bazeilles. Plus de 200 salariés y fabriquent des panneaux de fibres de bois très particuliers (NDS et HDS). Unilin n’a jamais cessé d’investir,
notamment depuis son rachat en 2005 par le groupe américain Mohawk, un groupe qui emploie plus de 32 000 personnes à travers le monde. Puis il y a les entreprises dont le chiffre d’affaires est le plus élevé de toutes les sociétés ardennaises. C’est le cas de Visteon Ardennes Industrie, à Charleville-Mézières. Cet équipementier automobile produit des ensembles de climatisation dont, prochainement, le T.F.E., un évaporateur de nouvelle génération dit à «tube-ailettes». Moins lourd et plus respectueux de l’environ-
nement grâce l’utilisation de fluides frigorigènes particuliers, ces évaporateurs seront compatibles avec les nouvelles réglementations sur les gaz utilisés à l’échelle internationale. Visteon Ardennes Industrie sas adopte ainsi une position avant-gardiste en matière de développement des technologies d’air conditionné. Plus de 800 salariés y fabriquent et assemblent ces ensembles de climatisation pour automobiles, ce qui en fait l’une des plus importantes entreprises du département.
Fondeurs ardennais, des marchés à conquérir ■ Les Ardennes sans ses fonderies ne seraient plus tout-à-fait les Ardennes. L’histoire de l’industrie de ce département repose, en effet, en partie sur ce secteur d’activité. A telle enseigne que le chef de l’Etat en personne est venu ce printemps visité la Fonte ardennaise, la première fonderie de sous-traitance ardennaise. Implantée à Vivier-au-Court, cette fonderie a su se moderniser et incarne en quelque sorte une vitrine. A ce propos, un projet piloté par l’I.F.T.S. doit permettre à terme d’épauler ces fonderies en facilitant la conquête de nouveaux marchés. Optimiser les process des fondeurs, amener ces derniers à devenir concepteurs (ou co-concepteurs avec des donneurs d’ordre) des produits, telle est l’ambition de ce projet. En attendant, beaucoup d’entreprises entretiennent la tradition comme les trois fonderies de Rocroi. Parmi elles, «L’avenir» fête son centième anniversaire et continue d’employer une trentaine de salariés. A Donchery, Invicta, un fondeur émailleur s’est spécialisé dans la fabrication de poêles à bois, de foyers, de barbecues et même d’ustensiles de cuisine comme les célèbres cocottes en fonte, les plats et autres tajines.
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Publi-reportage Base de loisirs «Domaine de la Motte»
08380 Signy-le-Petit Tél : 03.24.53.54.73 www.domainedelamotte.eu
Domaine de la Motte à Signy-le-Petit
Le nec plus ultra
pour les séminaires, les loisirs et la détente
Doté d’une salle de séminaire entièrement équipée d’une capacité de 300 personnes, le Domaine de la Motte offre tous les services imaginables en terme d’hébergement, de repas et de loisirs.
I
l existe dans les Ardennes un lieu unique pour l’organisation de séminaires d’entreprise. Cet endroit se situe sur le territoire de Signy-le-Petit et a été baptisé «Le Domaine de la Motte». Sur 10 hectares, Mme Macra, PDG de la société, a su étendre à la fois l’offre d’hébergement et de loisirs, tout en permettant l’accueil de groupes importants grâce à une salle dont la capacité maximale s’élève à 300 personnes. Cette salle est entièrement équipée : en plus du mobilier classique, vidéo-projecteur, paperboard et autres outils de communication sont ainsi à la disposition des visiteurs. Les services offerts par «Le Domaine de la Motte» comprennent aussi un large éventail d’activités de loisirs et de détente grâce à sa piscine, son mini-golf et ses nombreuses possibilités d’hébergement. Sans oublier l’espace détente avec sauna, hammam, salle de fitness, solarium et jacuzzi dans une eau chauffée à 29 °C. Les visiteurs peuvent aussi profiter d’un massage chinois, thaïlandais ou encore indien. Et terminer une journée par une soirée dansante, avec ou sans DJ. Dans un cadre très verdoyant et vivifiant, «Le Domaine de la Motte» dispose de cinquante gîtes, chalets et mobil-homes. Les campeurs sont également les bienvenus sur ce domaine de 10 hectares immergé au milieu d’un joli massif forestier.
football, basket, badminton et volley ● randonnée en empruntant de jolis sentiers de rando et le parcours de santé ● pétanque au boulodrome ● pêche à l’étang de la Forge ●baignade (surveillée) à l’étang de la Motte ● karting grâce à 4 karts (à partir de 3 ans) ● animations pour les enfants durant l’été, avec chasse au trésor, activités manuelles, visite de la ferme pédagogique de Liart, château gonflable ● natation à la piscine ● mini-golf ● équitation avec la ferme équestre de Signy-le-Petit, balades à cheval et promenades en calèche. Possibilité de louer des vélos ● animations diverses en salle : soirée dansante, loto, soirée casino, intervillage, piscine nocturne, kermesse, feu d’artifice le 13 juillet.
Un lieu idéal pour
- un séminaire - une conférence - une réunion de comité d’entreprise (avec des tarifs spéciaux) - un départ en retraite - une assemblée - un anniversaire - une communion - un baptême - des cousinades
Restauration
Le Domaine dispose d’un restaurant ouvert tout au long de la journée et d’une friterie. Un dépôt de pain y est également assuré.
Pour de superbes vacances en famille Pour seulement 230 à 550 euros par semaine et pour 4 personnes, il est possible de s’offrir un superbe séjour au «Domaine de la Motte». Avec en prime un choix très large d’activités dont voici le détail : ● au terrain multi-sports, handball,
piscine NOS ENTREPRISES 2011 / 30
chalets
étang
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dans l’Arrageois
ENTREPRISES
L’homme qui mettra fin à la pompe à essence ?
L’entreprise installée à Brebières depuis 20 ans a diversifié son offre. Pariant sur l’avènement du véhicule électrique, DBT s’est lancée dans la production de bornes de recharges. Elle est devenue leader sur ce marché dans le monde.
Hervé Borgoltz ne met pas d’essence dans la voiture de son entreprise. Pour prouver à ses clients les avantages de la voiture électrique, il roule en Tesla, le plus puissant des véhicules électriques, qui passe 0 à 100 km/h en quatre secondes.
N
ous sommes une PME du fin fond du Pas-de-Calais...” Effectivement la Douaisienne de Basse Tension (DBT) est installée à Brebières, certes. Mais Hervé Borgoltz, patron de DBT a réussi à exporter son produit venu “du fin fond du Pas-de-Calais”, comme il le dit. La bonne idée d’Hervé Borgoltz : parier sur le véhicule électrique. A l’heure du grenelle de l’environnement, les écolos deviennent les chouchous du public. Hervé Borgoltz a donc décidé de
“Le véhicule électrique va se développer partout dans le monde”
diversifier son activité en proposant des bornes pour recharger les véhicules électriques. “Il faut pouvoir se recharger partout où on se gare, même 30 minutes. Le véhicule électrique va se développer partout dans le monde au même moment et nous serons prêts à faire face à la demande”. Aujourd’hui avec ses 150 employés dans la région, la petite PME qui s’était lancée avec des transformateurs pour les compteurs électriques, est leader sur le marché de la borne de rechargement pour véhicule. Elle possède le plus gros parc dans le monde avec plus de 6 000 bornes installées dans le monde. Chicago, Paris, Monaco, La Rochelle, Singapour, le monde semble appartenir à DBT. “Nous continuons de nous développer, notre capacité de production est opérationnelle si,
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comme je l’espère, le marché du véhicule électrique explose”, se félicite Hervé Borgoltz.
DBT équipe la Jordanie Véritable passionné, Hervé Borgoltz développe son entreprise et s’implante partout dans le monde. En avril 2011, DBT a installé ses bornes électriques en Jordanie. Le ministre jordanien de l’environnement voulait développer le véhicule électrique dans la capitale du pays. Un test avant d’étendre le réseau à tout le territoire. DBT a donc conçu des bornes de recharges fonctionnant à
l’energie solaire, “pour être indépendant du réseau électrique jordanien, trop saturé”, explique Vianney Devienne, responsable export pour le moyen-orient chez DBT.
Les bornes homologuées par les constructeurs automobiles Le nouveau défi de l’entreprise brebièroise : l’Asie. “ C’est là que ça se passe”. Selon Hervé Borgoltz, Nissan prévoit la sortie d’un véhicule électrique, “il y en aura 50 000 aux Etats-Unis, 10 000 en Europe et 40 000 en Asie. Nous avons déjà des bureaux à Chicago, on sait ce qu’il nous reste à faire”. Face à des concurrents essentiellement
américains, le chef d’entreprise s’est battu pour que les marques automobiles homologuent ses bornes de recharge. “C’était une véritable course contre la montre, l’homologation des bornes joue pour les assurances des véhicules. Si vous rechargez votre véhicule sur une borne non homologuée par le constructeur, et qu’il arrive quelque chose, c’est pas sûr que l’assurance marche”. Nissan, Renault, Mitsubishi, Général Motors ou encore Toyota se sont laissées convaincre par les bornes made in Pas-de-Calais. Une satisfaction pour le PDG qui reconnait toutefois les limites de ce nouveau marché. “Nous produisons des bornes de recharge. Mais l’enjeu technologique pour le véhicule électrique reste les performances des batteries. Et ça, ça dépend des constructeurs, pas de nous. Si on dit qu’un véhicule a une autonomie de 100 km, c’est 100 km et pas 70. Les
constructeurs jouent au poker menteur sur les performances de leurs véhicules ”, regrette Hervé Borgoltz. Les constructeurs automobiles annoncent toujours de nouvelles performances pour leurs véhicules électriques, le marché risque de connaître un véritable essor dans les prochaines années. Si certains resteront fans du bruit de leur moteur, les plus écolos abandonneront la pompe à essence pour lui préferer les bornes de rechargement de DBT. CHLOÉ CAPELAIN
DBT en chiffres: ● 5 usines dans la région, une en Tunisie, une en Syrie. ● 20 ans ● 150 employés dans la région ●6000 bornes installées dans le monde.
Même le footballeur Florent Malouda n’a pas résité à l’appel de l’électrique. L’international qui roule lui aussi en Tesla s’est rendu chez DBT en mars dernier pour choisir sa borne de rechargement.
Le petit coup de gueule
du PDG Hervé Borgoltz ■ Vous parliez de “PME du fin fond du Pas-de-Calais”, vous pensez qu’il est plus difficile de réussir dans la région ? : “Si on n’est pas Parisien on n’existe pas ! Je trouve ça désolant. Le grenelle de l’environnement nous a remis dans la course, mais c’est plus compliqué. » ■ Pourtant l’industrie automobile est assez forte dans la région Nord - Pas-de-Calais : “Avant ! Mais maintenant la Région est devenue numéro 2, Paris est passé devant pour la production de véhicules. En France, 15 régions vont tester le véhicule électrique. Ici, il n’y a aucun projet d’envergure pour l’électrique. Il faut bétonner la filière pour le Nord - Pas-de-Calais, sinon l’électrique se fera ailleur».”
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dans le Cambrésis
ENTREPRISES
Les Glaces Ruiz s’exportent en Belgique Presque 90 ans que les établissements Ruiz vendent des glaces. En camionnettes, en magasin et maintenant avec d’autres distributeurs. Les glaces Ruiz, comptent conquérir la Belgique.
En 2008, après l’incendie, l’entreprise redémarre avec de nouveaux camions, rachetés à un glacier à Amiens.
L
e camion de glaces, comme on l’appelait dans notre tendre enfance existe encore ! Il arpente les rues de Cambrai testant notre volonté au régime avant le début de l’été. Si l’entreprise Ruiz a récemment fait face à un gros coup dur, les glaces Ruiz ne sont pas près de fondre. L’entreprise Cambrésienne est avant tout une entreprise familiale. Fondés en 1922 par Michel Ruiz, fuyant l’Espagne franquiste, les établissements Ruiz sont devenus une véritable institution dans le Cambrésis. C’est ensuite son fils qui a repris l’entreprise. Aujourd’hui, c’est Sébastien Van De Velde, 29 ans, l’arrière petit-fils du fondateur, qui gère depuis 2008, les glaces et sorbets cambrésiens.
Des camionnettes irrésistibles Le jeune homme s’est retrouvé à la tête de l’entreprise familiale à 26 ans. Mais il a su développer de nouveaux produits et surtout rebondir après l’incendie de juillet 2007 dans lequel les fameux camions avaient brûlé. Un coup dur pour le glacier qui a réussi à revenir quelques mois plus tard avec de nouveaux camions, mais toujours aux couleurs crème et rouge dont il est impossible de le dissocier. En 2010, l’entreprise a même déménagé sa production dans la zone du
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Cantimpré à Cambrai. Après Cambrai, Sébastien Van de Velde s’est attaqué aux communes environnantes. Depuis son arrivée à la tête de l’entreprise, le nombre de camionnettes circulant dans la région, est passé de 12 à 25. Allant toujours plus loin, jusqu’à Denain, ou Valenciennes.
Un savoir-faire haut de gamme Avec son cousin, il a créé Les glaces de mon enfance, installées à Loison-sousLens, ancien établissement Ruiz qui pour ses 60 ans a changé de nom. Un glacier ambulant qui tourne dans
dans le Cambrésis (suite)
ENTREPRISES
Michel Ruiz a fui l’Espagne franquiste, il y a bientôt 90 ans, pour s’installer à Cambrai tout le bassin minier, et qui arrive cette année à Arras. En bientôt 90 ans, Les glaces Ruiz se sont forgé une réputation fondée sur un savoirfaire haut de gamme, des parfums naturels et originaux : depuis 12 ans, la glace à la bêtise de Cambrai séduit les amateurs. Pour ceux qui ratent le passage du mar-
chand de glaces, le magasin du 9 rue de la cavalerie à Cambrai reste inévitable. Le glacier propose également des spécialités pour les événements de la vie. Mariages, baptêmes, communions ou anniversaires. Des desserts à thème de Spiderman aux princesses en passant par les power rangers ou le cirque. Plus sobrement, les spécialités clas-
Michel Ruiz, le gardien du secret des recettes ■ Le 12 octobre 2009, Michel Ruiz, le fils du fondateur des glaces Ruiz, s’est éteint à l’âge de 83 ans. Un homme « courageux », « très estimé » et « toujours disponible », selon ses employés pour qui ce décès a été très douloureux. « Il ne faisait aucune différence entre la famille et les salariés », rappelle Sébastien Van de Velde, son petit-neveu, à la tête de l’entreprise aujourd’hui. Un patron aimé de ses employés, d’accord... Mais ce qui a fait de Michel Ruiz, une légende cambrésienne, c’est que c'est lui qui a élaboré les recettes des fameuses glaces. Des recettes dont il gardait précieusement les secrets. Lorsque son petit-neveu, Sébastien Van de Velde devient directeur général de l’entreprise, en janvier 2008, Michel Ruiz reste président directeur général honoraire jusqu'en août 2009, il ne pouvait s'empêcher d'être constamment présent dans l'entreprise. Un passage de relais en quelque sorte. « Il m'a appris ce qu'il savait, l'utilisation des machines. Il m'a inculqué la valeur de l'argent. Les recettes, il ne les donnait à personne. », se souvient Sébastien Van de Velde. Et oui, Sébastien a dû attendre avant de pourvoir entrer dans la conficence de son grand-oncle : « Les recettes, il me les a confiées seulement un an après. » Autre personne dans la confidence : l'actuel directeur de production, Patrice Wattrelo, l'un des plus anciens employés, à qui il a aussi transmis son savoir-faire.
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siques sont aussi possibles. Il semble presque impossible de rencontrer un Cambrésien qui n’ait jamais goûter une glace Ruiz. Mais les petites camionnettes et leur musique entêtante ne font pas tout ! Les établissements Ruiz se lancent sur le marché de gros. Après un récent contrat signé avec une entreprise de livraison de surgelés à domicile, les établissements Ruiz ne comptent pas en rester là et s’exportent. Pour 2011, les glaces Ruiz s’attaquent aux marchés belge et parisien. « Nous avons trois gros marchés à conquérir cette année. On commence à se spécialiser dans l’entremet glacé individuel haut de gamme », explique Sébastien Van De Velde. La petite entreprise familiale devient un incontournable de la glace. La conquête du marché belge permet à l’entreprise d’embaucher 10 nouvelles personnes. Au niveau de ses produits, l’entreprise Ruiz propose chaque année des nouveautés, et vise cette fois les enfants. « Nous sortons une gamme de produits avec des parfums assez sympathiques ». Des glaces à l’eau au parfum de bubble-gum...Un peu chimique pour la renommée haut de gamme des glaces Ruiz... Pas de panique, la glace framboisine destinée aux enfants rattrape le coup. Un vrai goût et une vraie coloration de la langue en rouge...
Publi-reportage Clinique Saint-Roch
128 allée de Saint-Roch 59400 Cambrai Tél : 03 27 73 00 00 www.clinique-saint-roch.com
Clinique Saint-Roch de Cambrai
Un gymnase HQE
pour les patients de la clinique Saint-Roch
La SAS clinique Saint-Roch qui vient d’obtenir la certification V2010, délivrée par la haute autorité de santé, symbole de « qualité des soins », inaugurera en décembre 2011 son gymnase rééducatif, suivant la démarche Haute Qualité Environnementale.
L
es travaux ont commencé en octobre 2010. Ce bâtiment de 700 m2 Haute Qualité Environnementale et Basse Consommation, a été imaginé par le Docteur Joël Cliche. « Cet ouvrage, précurseur et futuriste, est une première nationale », indique le Directeur Régional de l'ADEME. Spécialisée dans la rééducation de personnes accidentées ou victimes de pathologies neurologiques ou vasculaires ou cérébrolésées, la clinique Saint-Roch, fière de ses 20 ans en 2010, crée l’événement avec son gymnase rééducatif. Un investissement de 10 millions d’euros, qui concrétise la nouvelle politique de la clinique : « une médecine écologique, sociale et culturelle ». Le gymnase rééducatif permettra la pratique du basket, du volley-ball, du tennis, du badminton et disposera en outre d'un mur d’escalade. Un panneau de score offi-
Le futur gymnase sera certifié haute qualité environnementale. ciel sera installé. « Le but est que les patients puissent faire de vraies compétitions, qu’ils se dépassent, se prennent au jeu et qu’il s’amusent », explique le Docteur Cliche. Revêtement de sol en « linoléum 100 % végétal et biodégradable », triple vitrage, panneaux d'isolation en laine de bois, géothermie pour le chauffage et le rafraichissement des locaux, panneaux photovoltaïques, le gymnase de la clinique Saint-Roch est bien une construction du
21e siècle : 100% écolo. De plus il ne sera pas réservé qu’aux seuls patients de la clinique, il sera également ouvert aux personnes polyhandicapées de l’agglomération de Cambrai. Primée sur le plan national le 5 avril par un DDH AWARD (Développement Durable Health), catégorie Management, la clinique a également été récompensée par l'attribution d'une subvention FEDER (Fonds Européen de Développement Régional) d'un montant de 246 000 € qui aidera à financer la construction.
De l’art dans les couloirs de la clinique « Je suis convaincu de l’influence de l’environnement du patient sur son bien-être », affirme le Docteur Cliche. Pour continuer dans ses nouveaux objectifs, il fait venir l’art là où on ne l’attend pas. Dans les couloirs de la clinique c’est un véritable parcours culturel qui attend les patients. « Nous avons disposé des oeuvres d’art un peu partout dans la clinique, avec des fiches explicatives et des questions », indique le Docteur Cliche. Pour ses 20 ans, la clinique SaintRoch se veut avant tout un endroit où on se sent bien. Commencés en octobre 2010, les travaux s’achèveront fin 2011.
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dans le Douaisis
ENTREPRISES
Renault Douai se lance dans le luxe L’usine Renault de Douai qui a fêté ses 40 ans en 2010 se voit confier la production des futurs Espace et Laguna. Des véhicules haut de gamme, signe de la confiance de la marque aux ouvriers de l’usine.
La chaîne de montage de l'usine va être profondément modernisée pour l'arrivée des véhicules haut de gamme de la marque.
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es bonnes nouvelles s’enchaînent à Renault Douai. Après l’arrivée de la Mégane Coupé Cabriolet sur la chaîne de montage en juin 2010, l’usine vient d’apprendre qu’elle aura en charge la production du nouvel Espace et de la nouvelle Laguna, les véhicules haut de gamme de la marque, dès 2014. “ C’est un message positif de la part de Renault. ça prouve bien que les employés de l’usine sont capables de faire un travail de qualité ”, indique Violaine Morel, responsable de la communication de l’usine.
De nouvelles technologies sur la chaîne de production Actuellement, l’usine fabrique 1000 véhicules par jour, sur deux flux de production. Trois modèles Renault y sont fabriqués : le Scénic, le Grand Scénic et la Mégane CC. Pour lancer la fabrication du nouvel Espace et de la
nouvelle Laguna, des travaux vont être nécessaires dans l’usine afin d’adapter la chaîne de montage. “ On a trois ans pour s’adapter. Les travaux vont nécessiter une réorganisation des flux de production. Dans les mois qui viennent, on va profondément moderniser l’usine ”. Les travaux s’effectueront sur le deuxième flux de fabrication dont la production sera basculée sur le premier. “ Nous aurons légèrement trop de personnel avec l’arrêt du second flux. Nous proposons aux employés d’être détachés sur d’autres sites, à Maubeuge ou en Lorraine. Il s’agit évidemment de détachements volontaires ! Avec une compensation financière importante. En général, les gens sont assez intéréssés. On ne les force pas ! ”, assure Violaine Morel. Renault Douai verra également ses équipements changer. L’annonce de la fabrication des véhicules haut de gamme implique des nouveaux modes de production. “ L’usine va être vraiment modernisée. Des nouvelles technologies vont arriver ”. Concrètement, le poste d’emboutissage, qui consiste à réaliser les pièces de carrosserie (portière, toit,
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capot...) sera désormais un poste d’emboutissage à chaud, une nouvelle technologie utilisée pour la première fois par Renault à Douai.
“ L’emploi, c’est pour demain ” Ces nouvelles technologies impliquent la formation du personnel. “ C’est un autre enjeu avec les travaux, nous avons 40 personnes à former. “ En 2013, l’usine qui emploie environ 5000 personnes, prévoit de faire un bilan quantitatif et qualitatif de son personnel avant de commencer la production haut de gamme. A partir de là, l’usine adaptera sa demande en emplois supplémentaires. Des ouvriers qui viendront probablement d’autres sites Renault qui auront un peu moins d’activités. “ Cette annonce aura un impact sur l’emploi mais plus tard. Les travaux, c’est pour maintenant, l’emploi pour demain ”. CHLOÉ CAPELAIN
Publi-reportage
Solution Achats à Douai
Solution Achats
Hôtel d’entreprises Douai/Dorignies 685 rue Jean Perrin Tél : 03 27 71 70 26 www.solution-achats.com
Un nouveau service pour les entprises
Solution Achats vient de s’installer à Douai. Depuis le 1er avril, Cédric Leroy se charge des achats des entreprises de la Région.
L
a secrétaire de la PME qui perd son temps dans les catalogues pour dénicher les fournitures de bureau les moins chères, ou le chef d’entreprise qui n’a personne pour l’aider à réduire ses dépenses d’achats, c’est fini ! Cédric Leroy vient de créer son entreprise à Douai : Solution Achats. Il propose à ses clients, les PME qui n’ont pas de service d’achats, d’externaliser leurs achats. « Ne plus perdre son temps à chercher les meilleures offres de téléphonie, de fourniture de bureau, d’assurances,etc, et que les entreprises puissent mieux se concentrer sur leur cœur de métier », c’est le service que propose Solution Achats. Assurances, fournitures de bureau, transports, équipements et consommables industriels, entretien des espaces verts... Solution achats s’occupe de tout, « pour soulager les entreprises », en offrant les avantages d’un service achats digne d’un grand groupe.
A 36 ans, Cédric Leroy, originaire de Sin-le-Noble, était acheteur dans une multinationale, il a choisi de monter son entreprise « par besoin d’indépendance, par curiosité ».
Cédric Leroy vient d’implanter sa société Solution Achats à Douai.
Son expérience il la met au service des entreprises, associations et collectivités locales. Cédric Leroy souhaite viser en priorité les entreprises et structures de 20 à 100 salariés, celles dont le service achats n’est pas clairement défini, mais qui ont besoin de maîtriser leurs dépenses et d’accroître leur compétitivité. Un nouveau marché que Cédric Leroy espère bien conquérir. « Il n’y a rien d’original dans le fait que j’ai créé mon entreprise. Je fais vraiment ce que je sais faire : gérer des achats pour les entreprises », indique le jeune chef d’entreprise.
Une entreprise qui veut rester régionale Cédric Leroy propose « une véritable prestation de service » à ses clients. Il s’agit donc d’externaliser les achats des entreprises pour qu’elles puissent se consacrer à leur métier et à leur propres clients. « Je tiens surtout à la qualité des solutions apportées aux clients. J’ai sept ou huit fournisseurs par famille
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de produits. Je m’occupe de tout, même des litiges éventuels », explique Cédric Leroy. Optimiser les achats des entreprises c’est le crédo de Solution Achats. « En moyenne, un client gagne 5 à 30 % de réduction sur ses coûts d’achat, il n’a plus qu’une seule facture, tout est simplifié. » Le service que propose Cédric Leroy représente donc une charge de travail en moins et des économies pour les entreprises. « Si on compare avec un groupe de rock, je suis dans les coullisses en quelque sorte, sourit le créateur de Solution achats, je règle tous les petits détails qui font perdre du temps ». Solution Achat s’est implantée à Douai, un vrai choix pour l’entreprise. « Je suis du Nord, je privilgie en général, les fournisseurs régionaux et je tiens à rester local, à rendre service aux entreprises de la Région », indique Cédric Leroy. Son but : « devenir le leader régional » des services d’achats externalisés.
Publi-reportage Contact : Bruno Lamiaux Responsable du service Développement Economique Cœur d’Ostrevent
Tél : 03.27.71.37.51 Fax. 03.27.71.37.38 Port. 06.89.36.24.61 blamiaux@cc-coeurdostrevent.fr
Communauté de Communes Cœur d’Ostrevent
Le Barrois, une zone d’activités éco-responsable
La zone d’activités du Barrois propose un environnement privilégié et des parcelles totalement modulables aux investisseurs.
La communauté de Communes Cœur d’Ostrevent réhabilite une ancienne friche minière en zone d’activités. Une zone franche qui se veut « un trait d’union entre le passé et le présent ».
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éhabiliter une ancienne friche minière en zone d’activités, c’est le pari que s’est lancé la Communauté de Communes Cœur d’Ostrevent (CCCO) pour l’année 2011. A la fin de l’année, le parc d’activités “Barrois“, située à cheval sur les communes de Montigny-en-Ostrevent et Pecquencourt, à proximité de l’autoroute A21, sera « éco-réhabilitée ». En effet, pour permettre aux entreprises de s’installer, la CCCO a dû faire face à une contrainte de taille : les grenouilles et crapauds, espèces protégées, qui habitaient les lieux. « Cette contrainte est devenue un atout pour nous, explique Bruno Lamiaux, responsable du service développement économique de la CCCO, nous avons dû installer une prairie humide pour préserver les batraciens présents sur le site. Cette prairie permet-
tra de gérer les eaux pluviales, par exemple. Le côté environnementale est la particularité de ce nouveau parc d’activités, puisqu’il est situé près du bois de Montigny-en-Ostrevent classé espace naturel sensible. » Pour aller jusqu’au bout de la démarche de développement durable, le parc sera équipé d’un éclairage par Leds, d’espaces schisteux pour garder la chaleur et de batrachoducs.
Classée zone franche urbaine Des projets qui font du Barrois un parc d’activités réellement écolo. « Le parc est très verdoyant, c’est un cadre agréable pour des salariés », commente Bruno Lamiaux. Mais attention qui dit parc d’activités éco-responsable ne dit pas cahier des charges insurmontable pour les entrepreneurs qui voudraient s’y installer. N’importe quelle société peut investir au Barrois, sauf les activités commerciales alimentaires. C’est la deuxième particularité du parc : les parcelles sont complètement modulables. « Nous proposons
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des parcelles allant de 1800 m2 à 20 hectares d’un seul tenant. C’est la force du produit. » Le parc d’activités du Barrois réalisé en partenariat avec la société ADEVIA, présente également de nombreux avantages fiscaux pour les investisseurs puisqu’il est classé en zone franche urbaine (ZFU) et en zone d’Aides à Finalité Régionale (AFR). La CCCO n’a pas pensé qu’à l’environnement en réhabilitant l’ancienne friche. « Nous proposons des équipements modernes, notamment le très haut débit avec la fibre optique qui arrivera dans le parc d’activités “Barrois“. », précise Bruno Lamiaux.
En chiffres: ● Fin de l’aménagement : 2011 ● Superficie : 61 hectares ● Investissement : 21 M €, subventionnés à hauteur de 5,7 M € par le Conseil Général du Nord et de 1,9 M € par le FEDER (Europe).
Publi-reportage Les Ecuries de l’abbaye des Prés
245 rue de l’abbaye des prés 59310 Faumont Tél : 03 20 59 26 83 Situé dans un cadre de verdure en pleine campagne à 10 minutes de Douai et 15 de Seclin, le restaurant des écuries de l’abbaye des Prés offre à ses clients un véritable havre de paix pour une pause déjeuner loin du stress de la ville.
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uand on entend « Les écuries de l’Abbaye des prés », on pense tout de suite chevaux, mais pas forcément restaurant. Pourtant, il ne faut pas oublier que l’Abbaye des prés n’est pas une simple écurie de propriétaires, c’est aussi un restaurant au cadre idéal. Si le bâtiment existe depuis 35 ans, les actuels propriétaires n’y sont arrivés qu’en 2004. Très vite, les rénovations se sont enchaînées. « On a tout refait, les 32 box pour les chevaux, le manège du sol au plafond », indique Maïté Desmet, propriétaire. Mais ce dont elle est la plus fière c’est de son restaurant. Une grande salle de 40 couverts qui allie le charme des anciennes bâtisses au design moderne des meubles actuels. Une salle dont les fenê-
Les Ecuries de l’Abbaye des Prés
Une pause déjeuner en pleine nature tres donnent sur le manège des chevaux, un atout original pour le restaurant. « On n’a gardé que les murs extérieurs et la cheminée. Souvent les clients me disent « on est comme à la maison »», explique Maïté Desmet. La grande cheminée ancienne y est sûrement pour quelque chose.
Une carte traditionelle et régionale En plus de cette salle de restaurant , où on peut organiser des réceptions jusqu’à 80 personnes, des séminaires, des repas d’affaires, ou d’entreprises. Les Ecuries de l’Abbaye des Prés diposent d’un salon plus intime pour les petits groupes. Celuici est transformable en salle de réunion. Côté assiette, le restaurant propose cartes et menus traditionnels aux produits nobles et régioniaux, avec des recettes typiques du Nord. Deux chambres d’hôtes aux ambiances différentes, chacune avec salle de douche, pour des weekend détente, sont proposées en partenariat avec un spa ou pour les commer-
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ciaux de passage dans la région qui souhaitent se dépayser le temps d’une soirée. « L’endroit est discret et agréable. On peut y venir le midi entre collègues ou entre amis pour une pause déjeuner en terrasse ou en salle, mais également avec un client pour négocier ou concrétiser un contrat autour d’un bon repas » « il est vrai que la propriété se prête idéalement à un moment de détente en pleine nature. « de plus, avec le parking, on ne perd pas de temps pour se garer, contrairement aux établissements du centreville », précise Maïté Desmet. Les Ecuries de l’Abbaye des Prés sont comme un refuge au calme, avant de retourner travailler.
de l’Oise et de la Somme
ENTREPRISES
S
oigner le corps par les pieds et les mollets, ce n'est pas nouveau. La chaussette de contention, remboursée par la Sécurité Sociale, est une excellente médication contre les jambes lourdes et les varices. En lançant le concept de la « chaussettothérapie », Kindy, leader dans son métier, entend faire de la chaussette un
Moliens : Kindy et chaussettes-médicaments
vecteur du confort et du mieux-être. La marque fabrique des chaussettes hypoallergéniques, thermorégulatrices, anti jambes lourdes, non comprimantes pour le soulagement des mollets douloureux. Son département « recherche et développement » travaille actuellement sur une chaussette pour diabétiques. Kindy vend 5 mil-
lions de paires de chaussettes par an, dans les gammes spécialisées ou traditionnelle, sport et classique. Elle emploie plus de 200 salariés en France, dont une partie à Moliens, près de Formerie (60) où elle est implantée depuis 130 ans. Dans l'Oise : Kindy, 37, rue des Bonnetiers - 60220 Moliens.
Feuquières : Saverglass et la bouteille design
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a bouteille, quel que soit son contenu, doit aujourd'hui être un agent de vente. Elle doit donner envie de boire tel vin de pays, tel Champagne, d'acheter telle huile de table, ou tel parfum. Donner l'ivresse avant d'être couverte: c'est le secret de Saverglass, dont les racines sont à Feuquières près de Grandvilliers
(60). Ses créateurs apportent la vraie valeur ajoutée aux flacons, véritables oeuvres d'art. Ils peuvent être en verre transparent ou satiné, sérigraphié, tamponné. Le génie créatif n'a pas de limite. Saverglass possède également des unités industrielles au Havre (76) et à Arques (59), et dans onze pays étrangers : Portugal, Espagne, Pologne,
Royaume-Uni, Turquie, Russie, Afrique du Sud, Australie, Nouvelle Zelande, USA, Iltalie. La firme réalise un chiffre d'affaires consolidé de 245 millions d'euros pour environ 211 000 tonnes de verre produites et 1900 salariés en France et à l'international. Saverglass – 60960 Feuquières www.saverglass.com
Beauvais : Spontex fait le ménage
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e fondateur de la petite usine de produits cellulosiques, en 1932, n'imaginait sans doute pas que son entreprise devient un jour le leader mondial de l'éponge ménagère. Cette fameuse éponge Spontex, lancée sur le marché en 1937, a eu pour bénéfice de préserver l'éponge naturelle pêchée arti-
sanalement en Méditerranée et dans les Caraïbes. Après avoir été integrée au groupe Hutchinson-Total en 1989, elle devint Mapa-Spontex en 1997, et a été vendue en 2009 au groupe américain Jarden Corporation, spécialiste des produits de la maison. Spontex compte 350 salariés à Beauvais. La marque amuse
tout le monde avec les sports télévisés ou le hérisson Ernie, figure emblématique de la marque, se frotte à tout se qui a besoin d'être rendu propre. Spontex - 74, rue Saint-Just-desMarais - 60000 Beauvais www.spontex.fr
Eppeville - Roye : le nouveau Saint-Louis Sucre
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ne guerre, sans canon et fusil, fait rage entre les continents, mais ne dit pas son nom : celle du sucre. C'est une guerre mondiale opposant l'Europe (principalement la France, 8è producteur) à l'Amérique du Sud (Brésil) et à l'Asie (Inde) qui se disputent des parts colossales de marché. Le sucre est un produit de consommation universel utilisé par les particuliers, les pâtissiers-boulangers et l'industrie. Dans le concert mondial de l'organisation des marchés, l'Europe a cepen-
dant perdu d'importantes positions. Exportatrice de sucre jusqu'en 2007, cédant à l'Inde et au Brésil, elle est devenu importatrice, à hauteur de 25% de sa consommation. Démantelée, dépecée d'une grande partie de ses outils de production, l'industrie sucrière en Picardie se réorganise avec le groupe allemand Südzusker, propriétaire de Saint-Louis-Sucre implanté à Eppeville et Roye, à l'Est de la Somme, ainsi qu'à Condé-sur-Suippe (02) et Etrépagny (27). 130 millions d'Euros vien-
nent d'être investis dans la construction d'une nouvelle unité de conditionnement à Roye et dans la modernisation du site existant. Objectif : fabriquer sur ce site les sucres cristallisés. Eppeville restera le site historique de stockage et de fabrication des sirops pour l'industrie. Et ce, à partir de la campagne betteravière 2011-12. Saint-Louis-Sucre BP 4 90, rue Maréchal-Leclerc 80400 Eppeville www.saintlouis-sucre.com
Givenchy met Beauvais au parfum
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omptant parmi les marques prestigieuses du groupe LVMH, Givenchy traverse les crises en les effleurant. Au « top ten » des meilleures vente de parfums aux USA, elle s'affirme sur
le vaste marché chinois où se vente progresse sur une courbe à deux chiffres (65% en 2009). Avec ses deux unités en Picardie Beauvais et Vervins (02) – elle produit 1500 références en parfums et cosmétiques sous
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forme de gels douche, fards à paupières, mascara. Elle réalise 350 millions de chiffres d'affaires, dont 90% à l'exportation. Givenchy - 7, avenue Montaigne 60000 Beauvais - www.lvmh.fr
Publi-reportage
17 rue Nationale 60540 Belle-Eglise chateausaintjust@principal-hayley.com
Téléphone 03.44.47.17.17 Site web http://www.chateausaintjust.fr www.facebook.com/.../Château-Saint-Just
Le Château Saint Just, premier hôtel 4 étoiles et centre de conférence en France du groupe britannique Principal Hayley, soigne les détails qui font la différence. ocalisé sur le territoire de la commune de Belle-Eglise (Oise) entre Beauvais et Paris, cet établissement situé à 45 minutes de la Défense et facile d’accès propose le nec plus ultra en terme d’organisation de séminaire, d’accueil d’entreprise ou de réunion de travail. Et ce quelle que soit la formule, avec ou sans hébergement. Au sein de ce havre de paix de 17 hectares, les 70 employés de l’hôtel/centre de conférence seront vos meilleurs guides pour optimiser votre travail dans un lieu qui dispose de 30 salles de réunions modulables, toutes équipées des dernières technologies. «Il faut savoir par exemple que durant
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Séminaires, réunions de travail, présentations…
Au Château Saint Just un accueil 4 étoiles votre présence, nous mettons à votre service un technicien pour vous aider à brancher ou connecter vos appareils et répondre à vos moindres questions», précise le directeur de l’établissement, Jean-Jacques Devert.
La pause, c’est vous qui choisissez l’heure Autre service unique, le Château Saint Just propose un temps de pause permanent avec café, rafraîchissement, gâteaux…Les participants peuvent donc choisir de couper leur journée de travail quand ils le souhaitent. Un souci de l’accueil et du détail que le Château Saint Just a également développé avec ses clients en résidence. Outre le confort des chambres quatre étoiles, l’accès au SPA au centre fitness ou à la piscine intérieure, l’établissement propose un forfait “just tonic“
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Le Château Saint Just dispose de 30 salles modulables et d’un salon de 300 m2 qui peut accueillir des lancements de voiture par exemple
original. Ainsi chaque jour, un animateur délivre une formation ludique aux différents soins qui peuvent aller du massagre crânien au réveil musculaire ou du massage des mains à la pause oxygène… Et c’est ensemble que les participants s’y adonnent. Preuve s’il en est que tout est fait au Château Saint Just pour travailler autrement, ensemble et… surtout mieux.
Publi-reportage
Parc Saint Paul
60650 Saint-Paul 03 44 82 81 91 Par mail : info@parcsaintpaul.fr
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lections de miss Beauvais et de miss Oise version Endémol, tuning show, tremplin artistique pour jeunes talents, concert Tropical dance floor en juin…depuis la reprise de la saison en avril, les événements se multiplient au Parc Saint Paul. Et c’est la grande nouveauté de l’année ! La SARL Parc Saint Paul a choisi de se lancer dans l’Evénementiel. «Nous souhaitons proposer quelque chose de différent dans un rayon de 100 kilomètres», précise le directeur Gilles Campion. Pour convaincre les professionnels, la SARL possède deux arguments de poids. En effet, dans l’enceinte même du parc d’attractions, elle peut mettre à disposition son arche aux spectacles avec un chapiteau de 900 m2, d’une
Séminaires, salons, spectacles clé en main…
Parc Saint Paul se lance dans l’événementiel
capacité de 1000 places assises en gradin. «Nous pouvons tout imaginer dans cet espace», détaille Gilles Campion. Organiser des spectacles pour des comités d’entreprise notamment à l’occasion de fêtes de Noël, où accueillir des conventions d’entreprise».
Déjà un salon du mariage Pour des événements d’une autre portée, elle dispose également d’un espace événement de 1 840 m2 avec une scène amovible. Un lieu idéal pour organiser des séminaires, des salons professionnels ou publics comme le salon du mariage déjà prévu en octobre. Sur place, quelle que soit la formule, les clients auront l’avantage de dispo-
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Samedi 14 mai, l’arche aux spectacles a accueilli l’élection de miss Oise organisée par Endémol.
ser de la logistique du Parc Saint Paul. «Matériel, restauration, mise à disposition de personnel….Si un client nous le demande, nous pouvons lui proposer des formules clé en main. «Du sur mesure en fonction des besoins», souligne Gilles Campion. Surtout privatiser le parc si un client le souhaite.»
en Sambre-Avesnois
ENTREPRISES
Eurocave s’agrandit et crée 30 emplois
385 m2 de bureaux en plus, Eurocave Fourmies s’agrandit. L’entreprise spécialisée dans les caves à vin compte embaucher une trentaine de personnes pour augmenter sa production.
Avec son usine de Fourmies, Eurocave assure un savoir-faire « à la française » à ses clients étrangers.
C
ommencés en février, les travaux dans l’usine Eurocave de Fourmies devraient se terminer en juillet prochain. La PME spécialisée dans les caves à vin agrandit son site de Fourmies en y investissant 2 à 3 millions d’euros pour agrandir l’usine de 385 m2, portant ainsi sa surface totale à 7 000 m2. Ces aménagements ont pour objectif de mettre en place une deuxième ligne de production. L’entreprise espère ainsi augmenter sa production de 30 à 40% d’ici juillet. Une nouvelle gamme de produit sera également fabriquée à Fourmies.
Une trentaine d’emplois créés L’investissement d’Eurocave pour son site de Fourmies représente également la création d’une trentaine d’emplois supplémentaires. Les recrutements sont déjà commencés et se finiront en septembre 2011. L’usine de Fourmies
emploie actuellement une soixantaine d’opérateurs, pour faire fonctionner la deuxième chaîne de production, une vingtaine d’opérateurs devra être recrutée. Auxquels viendront s’ajouter des
« Nos salariés ont toute notre confiance » cadre-techniciens : responsable qualité, ingénieur méthode, gestionnaire des données techniques. EuroCave emploie 162 personnes réparties sur trois sites en France : Fourmies, Villeurbanne et Albon. En 2010, son chiffre d’affaires s’élevait à 24 millions d’euros avec une progression de 18 % par rapport à 2009. « En sortie de crise, les indicateurs sont de nouveau encourageants avec deux marchés en forte croissance, la zone Asie et la zone Amérique. Nous avons donc décidé de recentrer nos activités à Fourmies, historiquement berceau de la marque, et de nous appuyer sur des savoir-faire de longue date éprouvés »,
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explique Pascal Marchand, PDG de l’entreprise. Eurocave est donc tournée vers le marché international, mais ne compte pas pour autant délocaliser son usine, autant délocaliser. Produire des caves à vin en France pour y ranger des vins français, semble être logique et surtout un gage de qualité auquel la direction tient :« plus que jamais, nos salariés ont toute notre confiance » ajoute Pascal Marchand. CHLOÉ CAPELAIN
Eurocave en chiffres : ● Année de création : 1976 ● Effectif personnel : 162 dont 60 à Fourmies. Un chiffre qui passera bientôt à 90. ● Investissement : 2 à 3 millions d’euros. ● Chiffres d’affaires : 24 millions d’euros en 2010. Soit 18% de plus qu’en 2009.
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en Sambre-Avesnois
ENTREPRISES
Le courant passe entre la Kangoo ZE et l’Agglo
Le véhicule 100% électrique de Renault est sorti des lignes d’assemblage l’an dernier. L’occasion de franchir une nouvelle étape en signant un partenariat entre l’Agglo et Renault.
La première Kangoo ZE est sortie le mercredi 22 septembre (Photo : Renault Communication) et un partenariat a été signé avec l’Agglomération Maubeuge Val de Sambre.
A
près Kangoo et Kangoo 2, place à la Kangoo ZE, un véhicule 100% électrique qui fait rentrer le site de production maubeugeois dans une nouvelle ère. C’est au salon de l’auto de Hanovre, en Allemagne, que la marque au losange avait dévoilé la version définitive de son véhicule électrique. Son prix avoisinne les 15.000 € hors taxe (en prenant en compte la prime gouvernementale de 5.000 €), un tarif équivalent au Kangoo Diesel. Une bonne surprise pour les acheteurs potentiels et qui place la ZE parmi les véhicules électriques les plus abordables du marché. Il faut ajouter à ce prix 72 € par mois de location de batteries. Une batterie dont la durée de vie équivaut à 2.000 charges. Lorsqu’on parle de véhicules électriques, plusieurs questions d’ordre pratique viennent automatiquement aux lèvres. Par exemple l’autonomie de la voiture, souvent faible. Des avancées significatives ont pourtant été enregistrées dans ce domaine. La Kangoo ZE possède une autonomie de 160 kilomètres, « et un plein équivaut à 1,50 € »
explique Patrick Pélata, directeur général délégué aux opérations Renault. La ZE est le précurseur des voitures électriques de Renault. D’autres modèles devraient prochainement apparaître, comme la Zoé, le Twizzy. Le DG de Renault a ensuite expliqué l’attachement de la marque à la Région NordPas-de-Calais, « une base historique de Renault en France», et le lien unissant Renault à l’AMVS qui « nous accompagne dans la démarche de véhicule 100% électrique ». Un accompagnement qui s’effectue aussi avec le Conseil régional. En tout, ce sont environ 30.000 Kangoo ZE qui devraient être produits chaque année à Maubeuge et « un passage à la production en grande série devrait se faire à la mi-mai 2011 ». Christine Batteux, vice-présidente du
La Sambre-Avesnois, un bassin expérimental Conseil régional, y voit « une véritable opportunité pour la Région Nord-Pas-de-Calais et une chance pour la Sambre-Avesnois ». L’arrivée de la ZE a été couplée avec la
NOS ENTREPRISES 2011 / 48
signature d’un contrat de partenariat entre l’AMVS et Renault. Rémi Pauvros, le président de l’AMVS (en médaillon) et Jean-Christophe Kugler, directeur de la division véhicules utilitaires, ont paraphé ce contrat, qui fait de la Sambre-Avesnois un « territoire expérimental ». La Sambre-Avesnois ne veut pas rater le train de l’électrique. Cela passe nécessairement par une politique globale tournée vers ce domaine, ce qu’a confirmé Rémi pauvros, président de l’Agglo, qui a annoncé que l’AMVS, « avec le Conseil régional, va investir dans l’installation de bornes, qui doivent être au plus près des utilisateurs, des entreprises, des commerçants qui devront trouver la possibilité de recharger, à proximité, rapidement ces véhicules ». Attendez-vous dans les mois qui viennent à croiser dans les rues des ZE, le parc automobile de l’Agglo devant être renouvelé. Quand électrique rime avec biodiversité, revitalisation du bassin de l’emploi, protection de l’environnement et développement durable, cela donne la Kangoo ZE. NICOLAS LECLERCQ
SARL ASSURANCES
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Publi-reportage ETS GROSFILS
23, rue d’Arouzies 59440 DOURLERS Tél : 03.27.57.82.17 www.sarlgrosfils.com
Etablissement Grosfils
L’expert en bâtiment Menuiserie générale Trois générations Dans l’entreprise, il y a le père, Paul, 79 ans, le fondateur (en 1961) qui a commencé seul comme artisan sur le site d’une ancienne ferme. Son fils Christian, 49 ans, devenu gérant en 1992 de ce qui était entre-temps devenu une SARL (au début des années 1980). Et le petit-fils, Antoine, 26 ans, salarié depuis six ans, qui s’est formé au métier à Genech et Cambrai, en enchaînant deux CAP (ébéniste et menuiserie), un BEP, un bac pro et une formation de sculpteur . L’effectif est de 13 personnes aujourd’hui.
L’établissement Grosfils est composé d’un atelier de fabrication de 1 000 m2, de machines à bois modernes et de stocks permanents réduisant les délais
Pour réaliser ses services, auprès des administrations, particuliers, magasins, entreprises, banques, l’établissement Grosfils peut
NOS ENTREPRISES 2011 / 50
Plafond
Avec plus de 40 ans d’expérience dans le domaine du bâtiment, les salariés qualifiés de l’établissement Grosfils vous proposent dans le cadre de l’aménagement intérieur leur service dans le domaine de la platerie, de l’isolation en bardage bois, des faux plafonds, des placards et des cloisons. Pour ce qui est de l’extérieur, offrez vous le luxe des terrasses en bois et de l’habillage de votre maison en bardage bois. Un style tendance qui s’allie avec la garantie d’un professionnel confirmé par le label «Qualibat». Et pour couronner le tout, l’entreprise bénéficie de stocks permanents pour réduire au maximum les délais de livraison.
Bardage
Forte d’un atelier de production de 1 000 m² avec machines à bois modernes, l’établissement Grosfils propose une gamme de compétence en menuiserie très fournie. Celle-ci s’étend de la menuiserie mixte boi/alu/pvc aux travaux d’ébenisterie, à la pose de store, d’escalier, de fermeture, ou encore d’isolation. Le tout avec les garanties d’un travail soigné et calculé grâce à son bureau d’étude munie des derniers logiciels de fabrication de chassis bois, portes et escaliers.
Des aménagements extérieurs et intérieurs
Porte
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hristian Grosfils peut être fier de son entreprise artisanale en constante évolution qui ces dernières années c’est encore agrandie.
compter sur sa douzaine d’employés en pose et en atelier de fabrication. Une équipe expérimentée qui permet à l’entreprise d’être très réactive et de répondre le plus rapidement possible à vos besoins.
Escalier
Créée à Dourlers (59) en 1961 par Paul Grosfils, auquel son fils Christian a succédé en 1998, l’entreprise Grosfils est spécialisée dans la production de menuiseries bois et mixte bois-aluminium.
Publi-reportage WALQUEMAN
47, rue de la Marne 59570 HON-HERGIES tél : 03.27.63.17.51 fax : 03.27.66.95.00 www.walqueman.com Entreprise dédiée à la pierre, la marbrerie Walqueman est l’une des plus reconnues de sa profession.
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ondée en 1870, et implantée depuis 1930 à Hon-Hergies, près de Bavay, l'entreprise WALQUEMAN travaille les pierres naturelles de père en fils depuis 8 générations. Spécialistes de la pierre bleue du Hainaut, ils ne négligent pas pour autant le travail de toutes les autres pierres, du marbre, et du granit, aussi bien dans la restauration de l'ancien bâti, que pour l'agencement intérieur moderne. Leur savoir-faire, acquis au fil des années, et sans cesse adapté à notre époque, les place parmi les entreprises les plus reconnues de la profession. Labelisée "entreprise du patrimoine vivant" par l'institut supérieur des Métiers, la société Walqueman a le don de matérialiser les souhaits de sa clientèle depuis 1870. Elle réalise un travail d’orfèvre et marient la pierre de Bourgogne ou la
Walqueman
Tailleurs de pierre en Avesnois depuis 1930
Taille de pierre - Marbrerie de décoration - Cheminées pierre Bleue aux créations de style traditionnel et moderne. La pierre Bleue, leur joyau Richesse naturelle du patrimoine de la région, la pierre bleue est le produit majeur de la Marbrerie Walqueman. Il représente à lui seul 60 % des commandes. Avec cet élément comme matière première, l’entreprise offre un panel de possibilité aux clients, une place de choix dans la décoration de leur habitation, qui se retrouve dans la cuisine, la salle de bains, la cheminée. Cependant même si pour les marbriers tailleurs de pierre de l'Avesnois la pierre reste un bon investissement, ils travaillent en parallèle les marbres et granit du monde entier mais sont aussi les batisseurs de votre cheminée sur mesure, typiquement régionale. Une connaissance des différents matériaux qui leur permet de proposer des solutions adaptés comme par exemple le granit
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inaltérable intachable et résistant à toute épreuve pour votre plan de travail de cuisine. Dans un souci de présentation, un hall d’exposition est ouvert au public du lundi au vendredi de 8h à 12h et de 13h30 à 17h, le samedi de 8h à 12h.
SARL NORD ANTENNE COMMUNICATIONS
96 rue de Louvroil 59330 HAUTMONT Tél. 03 27 66 33 34 Fax. 03 27 63 62 67 nac.59@wanadoo.fr www.nordantennecommunication.fr
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NORD ANTENNE Communications
La communication qualité pro ! 22 ans d’expérience et d’efficacité Depuis 22 ans, la société NORD ANTENNE COMMUNICATIONS est au service de nombreuses entreprises publiques et privées dans le domaines audiovisuelles, réseau de distribution, fibre optique, réseau MABLR, COFDM, vidéo surveillance et contrôle d’accès réseau IP (Voix Données Images), QPSK.
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oute une équipe à votre service ! Elle vous propose des solutions allant du petit collectif jusqu’au matériel pour les réseaux câblés intégrant de nombreuses nouveautés.
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Pavillonnaires, Système VOD (Vidéo à la demande). ● Sécurité : Vidéosurveillance, Caméras IP, Enregistreurs numériques, Logiciels de surveillance, Contrôles d’accès & Interphonie. Sa politique constante d’innovation, sa capacité à répondre aux demandes spécifiques les plus complexes font de la Nord Antenne Communications un des principaux acteurs de la réception audiovisuelle de la région Nord-Pas-de-Calais. La société Nord Antenne Communications vous propose également la rénovation complète de votre réseau afin de réhabiliter les anciennes installations de diffusion télévisuelles analogique, de les ouvrir à la nouvelle gamme de services interactifs numériques et de remplacer les anciens supports par de nouvelles technologies.
Directeur Technique & Commercial Chargé D’affaires
Geoffrey LAUTREY : Chef D’équipe Maître Ouvrier
Le STAFF
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Les véhicules NOS ENTREPRISES 2011 / 52
Publi-reportage
Des équipements à la pointe de la technologie Ses équipes sont équipées des derniers outils à la pointe de la technologie à savoir : ● Vobulateur ● Oscilloscope ● Matériel de mesure de terre ● Nacelles ● Véhicules entièrement équipés ● Matériel de mesure de champs Nord Antenne Communications met également à votre entière disposition son bureau d’étude pour toutes demandes particulières concernant les installations en vidéo-surveillance, VDI (Voix, Données & Images), fibre optique, etc...
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Leurs références...
Il travaille sur quatre segments de marchés : 1) Santé 2) Hôtellerie & Maisons de retraite 3) Tertiaire 4) Enseignement
Les HOPITAUX Nord - Pas-de-Calais Les MAISONS DE RETRAITE - Trélon - Avesnes-sur-Helpe - Ohain - Colleret - Cambrai Les LYCEES & COLLEGES de la région - Avesnelles - Avesnes-sur-Helpe - Caudry - Jeumont - Maubeuge - Hautmont - Poix du Nord - Trélon
SITUATION GéOGRAPHIQUE
NOS ENTREPRISES 2011 / 53
dans le Valenciennois
ENTREPRISES
Portakabin modulaire : 75 emplois pour le Valenciennois d’ici trois ans Portakabin, l’entreprise britannique spécialisée dans le bâtiment modulaire, a choisi Crespin, près de Valenciennes pour installer sa première usine sur le continent européen.
L’usine de Crespin fabrique le bâtiment modulaire le plus demandé de la marque.
L
a société britannique Portakabin, spécialisée dans le bâtiment modulaire a décidé d’installer sa première usine sur le continent européen. C’est le site de Crespin près de Valenciennes qu’a retenu l’entreprise pour l’implantation de Portakabin en Europe. Il s’agira de la première unité de production de l’entreprise en dehors de l’Angleterre.
Se situer à proximité des grandes voies de communication Un choix géographiquement stratégique, Crespin se situe “à proximité de grandes voies de communication et de la frontière franco-belge, pour bien desservir le marché européen”. L’usine est implantée sur une surface totale de 10 500 m2, sur la zone d’activités Trans-Avenir de Crespin.
Une bonne nouvelle pour le secteur, puisque l’entreprise a commencé en novembre 2010 avec 12 salariés. Au fil du temps, la première équipe sera complétée par des nouveaux opérateurs, plombiers, menuisiers et ́electriciens. D’ici trois à cinq ans, Portakabin prévoit d’embaucher en tout 75 personnes pour son site de Crespin.
900 m2 produits chaque semaine Les employés de l’usine de Crespin fabriqueront donc le bâtiment Ultima de la marque, “l’un des ba ̂timents modulaires parmi les plus appréciés de la clientèle européenne pour ses larges dimensions et ses performances thermiques et phoniques”, l’un des plus demandés. L’objectif de production de l’usine de Crespin est fixé à 30 bâtiments par semaine, soit 900 m2 de bureaux.
NOS ENTREPRISES 2011 / 54
L’arrivée de Portakabin dans le Valenciennois risque en plus des 75 employés de l’usine de faire travailler les entreprises locales. Si dans un premier temps, les outillages, pièces d’assemblage et les procédés de fabrication ont été transférés d’Angleterre, Portakabin doit faire appel à des soustraitants locaux pour la fourniture des pièces d’assemblage dès que la production sera maîtrisée. CHLOÉ CAPELAIN
Portakabin en chiffres : ● Année de création : 1961 en Angleterre. Première usine en France en novembre 2010. ● Effectif personnel : 12 employés pour l’instant. 75 d’ici trois à cinq ans. ● Superficie : 10 000 m2 sur le site de Crespin. ● Investissement : 1,7 million d’euros pour Portakabin.
© Pierre Piasecki
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NOS ENTREPRISES 2011 / 55
dans le Valenciennois
ENTREPRISES
La société de logistique Grimonprez à Anzin s'engage dans le développement durable
La première plateforme fluviale d’Anzin a été inaugurée le vendredi 15 avril. En utilisant le canal de l’Escaut et en réhabilitant prochainement la voie de chemin de fer, le développement durable de l'entreprise est en route.
La plateforme fluviale d’Anzin, inaugurée le 15 avril dernier.
N
e t'installe pas à la Bleuse Borne (anciennement Europescaut, nldr)», «n’investis pas là»... Franck Grimonprez a eu raison de ne pas écouter les voix qui tentaient de le dissuader. Voie fluviale, axe routier, bientôt un accès ferroviaire... L'entreprise de logistique Grimonprez d'Anzin a racheté la parcelle voisine, alors en friche, de l'ancienne usine Norzinco, pour réaliser une plateforme fluviale multimodale. Cette dernière, inaugurée vendredi 15 avril, permet déjà l'import et le stockage de produits de La Redoute de plus de 30 kg. L'initiative, «totalement privée», comme l'a souligné Valérie Létard, présidente de Valenciennes Métropole, s'inscrit dans un souci de développement durable.
point de vue écologique, le projet réjouit les acteurs politiques du Valenciennois. Franck Grimonprez, dirigeant de la société de logistique, souligne l'acte «citoyen», qui en découle. Pour ce petitfils d'agriculteurs, la réhabilitation d'une friche industrielle est un véritable succès. Le patron s'explique : «je suis super fier qu'on n’aille pas chercher des terres agricoles et ça, c'est aussi citoyen». L'entreprise anzinoise, qui compte quinze PME dans toute la France et une autre dans le département du Nord, à Marquette-lez-Lille, soufflera l'année prochaine ses dix bougies.
Moins de camions sur la rue Jean-Jaurès
De plus, à terme, 20 à 30 emplois seront créés d'ici trois ans. «Mercredi, nous avons embauché cinq personnes en CDI, explique le dirigeant de la PME, à la fin de l'année, nous en embaucherons cinq autres, principalement des grutiers et des caristes manutentionnaires». Encore deux détails à régler et la plateforme multimodale sera totalement
Sur une semaine, l'équivalent de 70 camions est remplacé par les péniches. Pierre-Michel Bernard, maire d'Anzin, peut se satisfaire : «j'aurais moins de camions sur ma rue Jean-Jaurès», a-t-il déclaré. D’un
Désenvaser le canal Condé-Pommerœul
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effective. Premier point : le désenvasement du canal de Condé-Pommerœul. Totalement impraticable. Les péniches doivent effectuer un détour pour relier Anvers à Anzin. Autre chapitre important : la mise en marche de la voie ferrée. «Elle fonctionne, j’ai même une locomotive», précise Franck Grimonprez. Quelques «engagements de volumes» sont encore nécessaires avec le Réseau ferré de France (RFF), pour la fonctionnalité du chemin de fer. Le coût total de la plateforme s’élève à 11 millions d’euros. La société Grimonprez a investi 2 millions et demi de fonds propres, soit à peu près 23 %. Le dirigeant de la PME espère que les promesses de financement du fonds européens et de Valenciennes Métropole effleureront les 5 %. Le dirigeant se réjouit : «les articles provenant d’Asie qui arrivent à Anzin n’ont encore jamais circulé en camion». Les camions seront tout de même utilisés pour alimenter les clients du Valenciennois. ANNE MARÉCHAL
La plateforme fluviale d’Anzin En chiffres : ● 11 millions d’euros : c'est le prix qu'a coûté la plateforme fluviale anzinoise, ● 800 000 euros : c'est le coût du portique, ● 90 000 : c’est le nombre en mètres carré de la superficie de la plate-forme. ● 70 : c'est le nombre de camions en moins compensé par le chargement des péniches, ● 5 : c'est le nombre de CDI créés pour l'instant et le nombre de CDI à venir pour la fin de l'année, ● 36 : c’est le nombre d’heures cumulées pour qu’une péniche effectue le trajet Anvers -Anzin.
Publi-reportage
Agenor Propreté
AGENOR Valenciennes
Parc de l’aérodrome ouest 59174 La Sentinelle Tél. 03 27 27 80 00 www.agenor-proprete.fr
Des nouveaux locaux
Nettoyage, espaces verts et multi-services
En s’installant dans des nouveaux locaux sur le parc de l’aérodrome ouest à La Sentinelle, Agenor propreté tient à rester au plus près de ses clients valenciennois pour leur proposer de plus en plus de réactivité dans ses services. genor propreté possède huit agences au nord de Paris. En developpement constant, la décentralisation est devenue une nécessité pour l’entreprise : l’agence du Valenciennois a été crée il y a un an à Anzin. Des locaux devenus trop petits, pour une société qui ne cesse de progresser. « Le siège social est à Lille mais en gagnant des contrats dans toute la région, nous sommes obligés de décentraliser le travail avec d’autres antennes. Nous sommes ainsi plus proches de nos clients », explique Benjamin Plichart, directeur de l’agence Valenciennoise.
A
Nettoyage, espaces verts et multiservices, sont les trois activités principales d’Agenor propreté. Située à Anzin, l’antenne Valenciennoise de l’entreprise investira ses nouveaux locaux début juin 2011 au parc de l’aérodrome ouest à La Sentinelle. Un emplacement stratégique, « sur l’axe Douai-Maubeuge, près de l’autoroute Paris-Bruxelles, entre la Porte du Hainaut et le cœur du Valenciennois », qui permet de mieux servir ses clients dans le Douaisis, le Valenciennois et l’Avesnois. « Avec ces nouveaux locaux, on reste au centre, à proximité de nos clients pour toujours plus d’efficacité et de réactivité », souligne Benjamin Plichart. 400 m2 accueilleront prochainement les 110 salariés d’Agenor propreté. Un investissement de 330 000 euros pour la société qui compte bien « s’installer définitivement »
Agenor propreté est en train de déménager. Ses nouveaux locaux seront situés sur le parc de l’aérodrome ouest à La Sentinelle.
dans le Valenciennois. « Nous pourrons tous travailler sereinement dans ces nouveaux locaux. Il y aura un accès direct aux ateliers, aux produits. Il s’agit vraiment de créer un espace de vie et de convivialité pour les salariés et pour les clients », explique Benjamin Plichart. Même si l’entreprise a encore prévu d’ouvrir deux nouvelles agences à Rouen et Reims : « Il s’agit pour nous de rester une structure à taille humaine, rien de surdimensionné. Nos clients n’ont ici qu’un interlocuteur. C’est au sein de l’agence que sont réalisées et validées les études de marché. C’est un gage de qualité, mais aussi d’économies pour le client qui ne paye que la prestation et non pas tous les intermédiaires hiérarchiques qui sont souvent loin du terrain », assure Benjamin Plichart. Spécialisée dans le nettoyage de bureaux d’entreprises privées ou de collectivités locales, mais aussi des hôpitaux, des entreprises industrielles et agroalimentaires, des réseaux d’extraction et VMC, dans l’entretien des espaces verts et enfin dans les métiers de services rattachés à la maintenance (changement
NOS ENTREPRISES 2011 / 57
d’ampoules, serrures, chasse d’eau, enduit...), Agenor propreté possède également un service vitrerie. Son créneau : l’hygiène des entreprises et des collectivités. La société se veut responsable et s’est engagée dans une démarche de développement durable. « Pour le nettoyage, on utilise forcément beaucoup de produits. Nous avons décidé de n’utiliser que des produits chimiques écocertifiés. En plus nous essayons de diminuer nos émissions de co2 en rationalisant les parcours et en investissant dans des véhicules électriques. La nouvelle agence sera équipée d’ampoules basse consommation. Nous avons également installé des watt-mètres sur les ordinateurs, et les appareils électriques », se félicite Benjamin Plichart. Nouveauté aussi grâce aux nouveaux locaux : un espace dédié à la formation des salariés. « Nous formerons nos salariés en interne sur différentes topologies : carrelage, moquette, béton ciré...sans passer par des intermédiaires afin de mettre en adéquation les méthodes avec nos produits et notre matériel.»
dans le Valenciennois
ENTREPRISES
Avec Byook, le livre s'anime
Sorti il y a un peu plus d’un mois, le livre numérique de la société valenciennoise Byook remporte tous les suffrages chez les utilisateurs.
Après trois ans de travail sur la technique et huit mois de montage, le premier produit Byook est né. (Jean-Louis Delmotte, en médaillon, président et directeur financier de Byook)
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’est le résultat d’un long travail. Le 16 février dernier, l’entreprise valenciennoise Byook, installée aux ateliers numériques, a sorti son premier livre numérique et animé, «entre le cinéma et le livre» disponible sur les Iphone et les ardoises d’Apple. L’occasion pour les petits et les grands de redécouvrir autrement une nouvelle d’Arthur Conan Doyle et de son célèbre détective Sherlock Holmes. Des cris, des gouttes qui tombe, une ambiance, la nouvelle "La Bande Mouchetée" du célèbre auteur anglais prend vie sous les yeux ébahis du lecteur. Après trois ans de travail sur la technique et huit mois de montage, le premier produit Byook est né. «C’est quelque chose que nous avions imaginé en 2006 à Supinfogame. Aujourd’hui, on marque une étape et c’est super agréable», témoigne Jean-Louis Delmotte, président et directeur financier de Byook qu’il a créé avec ses deux complices, Adrien Narcisi et Manea Castet.
Leur objectif était simple : donner envie de lire, notamment à la population adulescente qui maîtrise et aime toutes ces nouvelles technologies. Même s’ils savourent ce premier succès, les fondateurs de Byook ne se reposent pas sur leurs lauriers et les nouveaux projets fourmillent déjà. Entourés d’une équipe d’une douzaine de personnes, les chefs d’entreprises travaillent sur le développement des applications sur ardoises avec des partenaires et «sur des choses, entre le livre et le jeu vidéo qu’on garde secret». Avec cette fois-ci, une interactivité plus grande avec le lecteur contrairement à la version de Sherlock Holmes. Un fait exprès ? «L’interaction avec le lecteur est souvent perçue comme un gadget et peut engendrer un stress chez le lecteur qui a peur de manquer quelque chose. Cela peut nuire à la lecture. Notre volonté ici était que le lecteur se laisse immerger par l’histoire, en étant décontracté, bien installé sur son
NOS ENTREPRISES 2011 / 58
fauteuil», explique Jean-Louis Delmotte. Pour autant, avec le projet «livre-jeu vidéo», tout semble ouvert. D’ici quelques mois, quand le cœur numérique de Valenciennes sera installé aux Rives de l’Escaut, l’entreprise pourrait bien s’y installer afin «d’être proche des écoles et du laboratoire de jeux vidéos.» Et pourquoi pas devenir un jour, référant en la matière… LUCIE CROËS
Comment se procurer le livre ? Pour lire la version Byook de Sherlock Holmes, il suffit d’avoir un Iphone ou un Ipad, de se connecter sur l’Ap Store et de télécharger l’application au prix de 1,59 euros pour l’ensemble de la nouvelle d’Arthur Conan Doyle. Plus de renseignements sur www.byook.com
Publi-reportage Valmotors Rue égariste GALOIS 59494 PETITE FORET Tél : 03 27 41 01 00 www.valmotors.bmw.fr Située à Petite-Forêt, la concession BMW-MINI déménagera fin juin dans de nouveaux locaux à 200 métres du site actuel . ’est un nouvel outil de travail que nous avons voulu convivial, moderne et adapté aux attentes de nos clients " déclarent Fréderic Fermaut et Eric Rosselin. Reprise en 2003, cette concession emploie 33 salariés ; commerciaux , mécaniciens, carrossiers , peintres et personnel administratif. La nouvelle concession est située au cœur de la principale zone commerciale du valenciennois , elle se déploie sur 3000 m² couverts avec un show room de 300 m² totalement dédié à Mini et 800 m² pour BMW où la clarté et la convivialité ont été privilègiés . Nos équipes sont là pour accompagner , conseiller et rassurer nos clients en leurs proposant des solutions adaptées à leurs attentes . Parmi les services offerts à notre clientèle , il en est un spécialement
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a une nouvelle adresse !
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La nouvelle concession BMW-Mini
dédié aux entreprises , les solutions BMW vous apportent des réponses concrètes à vos exigences telles que des consommations et émissions de CO2 limitées, une TVS réduite grâce aux technologies BMW EfficientDynamics; des offres de financement attractives et personnalisées, des véhicules qui conservent à long terme une valeur
NOS ENTREPRISES 2011 / 59
optimale; des équipements aux technologies avant-gardistes, comme le système de roulage à plat Runflat présent sur de nombreux modèles BMW; des formules d’assistance pour maîtriser parfaitement votre budget d’entretien; et des véhicules pour stimuler l’enthousiasme de vos collaborateurs.
PLUS QUE QUELQUES MOIS POUR Sâ&#x20AC;&#x2122;IMPLANTER HQ =RQH )UDQFKH 8UEDLQH
NĂ&#x2030;OVAL
Centre-Ville
LIGNE 2
CitĂŠ FĂŠnelon
Avec près de 800 ĂŠtablissements accueillis depuis sa crĂŠation HW SOXV GH HPSORLV FUppV 1p2YDO DIÂż FKH XQ IUDQF VXFFqV au nord de la CommunautĂŠ dâ&#x20AC;&#x2122;AgglomĂŠration Valenciennes MĂŠtropole.
CitĂŠ Mallet CitĂŠ Carpeaux
Chefs dâ&#x20AC;&#x2122;entreprise avertis ou porteurs de projet de crĂŠation, professionnels de lâ&#x20AC;&#x2122;artisanat ou des secteurs tertiaires et services... CitĂŠ Dutemple
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CitĂŠ St Vaast
8QH RIIUH LPPRELOLqUH GLYHUVLÂż pH HW DGDSWpH j YRV EHVRLQV HVVHQWLHOOHPHQW FRQFHQWUpH sur dix sites en pleine expansion
LIGNE 1
(voir carte ci-contre)
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Avantages Ă&#x20AC; VFDX[
/D =RQH )UDQFKH 8UEDLQH SHUPHW GH EpQpÂż FLHU dâ&#x20AC;&#x2122;exonĂŠrations de CET (Contribution Economique Territoriale), de taxe foncière sur les propriĂŠtĂŠs EkWLHV HW GÂśLPS{W VXU OHV EpQpÂż FHV SRXU OHV entreprises implantĂŠes avant le 31 dĂŠcembre 2011.
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$X GHOj GHV DYDQWDJHV Âż VFDX[ OHV HQWUHSULVHV de moins de cinquante salariĂŠs, prĂŠsentes, se FUpDQW RX VÂśLQVWDOODQW HQ ]RQH IUDQFKH EpQpÂż FLHQW dâ&#x20AC;&#x2122;exonĂŠrations de charges sociales sur les salaires versĂŠs Ă leur personnel.
$Âż Q GH SHUPHWWUH YRWUH SOHLQ pSDQRXLVVHPHQW NĂŠOval vous accompagne au quotidien en mettant de rĂŠelles ressources Ă votre disposition. NĂŠOval prend lâ&#x20AC;&#x2122;ensemble de vos demandes en compte et en effectue le suivi.
([RQpUDWLRQV de charges sociales
Ces aides sont apportĂŠes pour une pĂŠriode de 8 Ă 14 ans selon le nombre de salariĂŠs actifs de lâ&#x20AC;&#x2122;entreprise sur la zone.
Accompagnement GH SUR[LPLWp
OPTIMIS, le club des entreprises de NĂŠOval, LQLWLH GH QRPEUHXVHV DFWLRQV DÂż Q GÂśDFFRPSDJQHU les entreprises dans leur pĂŠrennisation.
Plus dâ&#x20AC;&#x2122;informations sur
www.neoval.fr Pour toute ĂŠtude dâ&#x20AC;&#x2122;implantation : Luc MĂ&#x2030;RESSE, ChargĂŠ de mission Zone Franche Urbaine 06 33 61 10 59 - l.meresse@ndf.cci.fr
Avec le soutien de :
/HV VHUYLFHV DX[ HQWUHSULVHV
CommuniquĂŠ
/H OLHQ GHV HQWUHSULVHV GH 1p2YDO Les nombreuses entreprises qui sâ&#x20AC;&#x2122;implantent sur NĂŠOval nĂŠcessitent souvent dâ&#x20AC;&#x2122;un coup de pouce au dĂŠmarrage. Aussi, peuvent-elles rejoindre Optimis, une association de chef dâ&#x20AC;&#x2122;entreprises crĂŠĂŠe en 2005 et prĂŠsidĂŠe par Franck Grimonprez. Aujourdâ&#x20AC;&#x2122;hui, Optimis compte près de 80 adhĂŠrents parmi les 800 entreprises implantĂŠes sur NĂŠOval. /HV PXOWLSOHV DFWLYLWpV UHSUpVHQWpHV DX VHLQ GH 1p2YDO SHUPHWWHQW DX QRXYHO DUULYDQW GH EpQpÂżFLHU de prĂŠcieux conseils dès son intĂŠgration. /HV DFWLRQV PHQpHV SDU 2SWLPLV Â&#x2021; FĂŠdĂŠrer les membres de lâ&#x20AC;&#x2122;association Â&#x2021; Fournir de lâ&#x20AC;&#x2122;information pratique et concrète Â&#x2021; Informer sur les manifestations Â&#x2021; Faire remonter la rĂŠalitĂŠ du terrain vers les diffĂŠrents partenaires Â&#x2021; Travailler en partenariat avec les diffĂŠrentes structures
Â&#x2021; Mutualiser les services Â&#x2021; Valoriser les actions menĂŠes Â&#x2021; Participer, soutenir et impulser des actions VSpFLÂżTXHV DX EpQpÂżFH GHV SRSXODWLRQV ORFDOHV HW 2SWLPLV des entreprises de la ZFU Franck GRIMONPREZ Â&#x2021; Participer Ă la redynamisation durable de la zone Aurore BĂŠtremieux Â&#x2021; PĂŠrenniser les entreprises et les emplois Assistante /D IRUFH GÂś2SWLPLV travailler avec lâ&#x20AC;&#x2122;ensemble des acteurs du territoire (Sous-prĂŠfecture, T. 03 27 42 08 54 Valenciennes MĂŠtropole, la Maison De lâ&#x20AC;&#x2122;Emploi, la Chambre de Commerce et dâ&#x20AC;&#x2122;Industrie Nord de France, la Chambre de MĂŠtiers et de lâ&#x20AC;&#x2122;Artisanat de rĂŠgion Nord-Pas de Calais, les communes, â&#x20AC;Ś). optimis@orange.fr
/HV SOXV GH OD &HOOXOH (PSORL )RUPDWLRQ 1p2YDO Les partenaires de la Zone Franche Urbaine, par lâ&#x20AC;&#x2122;intermĂŠdiaire de La Maison de lâ&#x20AC;&#x2122;Emploi, mettent Ă la disposition des entreprises de NĂŠOval deux salariĂŠs pour les accompagner dans leurs problĂŠmatiques de recrutement et de formation. En effet depuis leur installation, les besoins des chefs dâ&#x20AC;&#x2122;entreprise ont ĂŠvoluĂŠ. Les missions de la Cellule Emploi Formation ont donc ĂŠtĂŠ adaptĂŠes pour les conseiller dans leurs dĂŠcisions (du diagnostic des besoins jusquâ&#x20AC;&#x2122;Ă la construction du plan de formation, via la mise en relation avec les prestataires et lâ&#x20AC;&#x2122;accompagnement au recrutement). &HWWH FHOOXOH D SRXU REMHFWLI Â&#x2021; GÂśLQIRUPHU OHV HQWUHSULVHV Â&#x2021; de mettre en synergie les diffĂŠrents dispositifs (plan de continuitĂŠ professionnelle, ADEC, FNE Formation, professionnalisation, mesures dâ&#x20AC;&#x2122;aides au recrutement, DIFâ&#x20AC;Ś), Cellule Emploi Â&#x2021; GH IDFLOLWHU OD PRELOLVDWLRQ GHV PR\HQV ÂżQDQFLHUV )RUPDWLRQ 1p2YDO Â&#x2021; HW GH GpYHORSSHU OHV SDUWHQDULDWV DYHF OHV TXDUWLHUV HW OHV FRPPXQHV Nathalie Lasselin Elle permet ĂŠgalement GH VHQVLELOLVHU OH SXEOLF VXU OHV RSSRUWXQLWpV GÂśHPSORL T. 03 27 09 62 77 et de formation HW PHW HQ SODFH GHV DFWLRQV VSpFLÂżTXHV SRXU OXWWHU FRQWUH OHV IUHLQV j nathalie.lasselin@pole-emploi.fr lâ&#x20AC;&#x2122;embauche pour les publics ĂŠloignĂŠs. En 2011, elle devrait accompagner la crĂŠation de 300 emplois.
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