4 minute read

Historias La Comunidad

Next Article
Geschichten Tales

Geschichten Tales

Alicia Navarro - Fuerteventura

Vivo en un edificio, donde, como en casi todos, hay una Comunidad, integrada por todos los vecinos, con su presidente, secretario, y demás cargos que administran nuestras ausentes voluntades. No sé en qué momento dejamos de entendernos, ni cuando se convirtió en “ley”, el tener que pagar a un señor, para que ponga “orden”, dónde antes había una convivencia pacífica, esa de dar los buenos días, la de: ¿Me prestas un limón? ¿Cómo está tu familia? En definitiva, convivíamos, sin más... Ahora básicamente, pagamos para que nos organicen, tremendas discusiones, sobre cosas triviales, absurdas, de las que antes desconocíamos su existencia. El título de “el promotor de los pleitos comunitarios” es: Administrador de Fincas. Además disponemos de una “Maruja”, una “corre, ve y dile” o alcahueta, este ultimo oficio, dependiendo de si se extralimita en sus “funciones”... Un señor de “buen gusto”, que se ocupa de hacer el árbol de Navidad, decorar el hall del edificio, con plantas de plástico, también son obra suya los lazos y las bolas de cristal que cuelgan de nuestras puertas en Navidad. Otro de sus méritos, es informar al Presidente de cuándo cree haber visto alguna cucaracha, así que antes de que se vuelva un aluvión de quejas, el Presidente, se apresura a llamar a la empresa de fumigación. El es mi “aliado” para mí “cuota” de pleitos vecinales, que va contra los domingos de fútbol, agravada en los días interminables del Mundial de fútbol, o de la Copa África, que despiertan todo su entusiasmo... y es que en nuestra Comunidad, también tenemos nuestros hooligans; estos son tan fanáticos, que en sus temporadas “futboleras”, solo se les ve salir de la casa para tirar grandes bolsas de basura llenas de latas de cerveza y botellas de todo tipo de bebidas, además de abrir la puerta al mensajero de las comidas preparadas...

Advertisement

Luego, tenemos a Maruquita, ella va a misa todos los días, además de “invitarnos” para rezar el Rosario,

Histoires

La Copropriété

Alicia Navarro - Fuerteventura

Je vis dans un immeuble où, comme dans presque tous les immeubles, il y a une copropriété qui inclut tous les propriétaires, avec un président, un secrétaire et d’autres postes administratifs. Je ne sais pas à quel moment nous avons cessé de nous entendre, ni quand est apparue « la loi » qui dit que nous devons payer quelqu’un pour mettre de l’ordre, là où avant, existait une cohabitation pacifiste, le bon vieux temps quand on disait « Bonjour ! » ou, « Tu me prêtes un citron ? », « Comment va ta famille ? » Finalement, nous cohabitions, rien de plus...

Maintenant, nous payons pour qu’on nous organise, avec de grandes discussions, sur des sujets triviaux, absurdes, dont nous ignorions l’existence avant. Le titre de « promoteur des litiges de copropriété » est : Administrateur de propriété. En plus, nous avons une « Bobonne », une « rapporteuse », une « commère », selon si elle se limite à ses fonctions... Un Monsieur « bien comme il faut », qui s’occupe de faire l’arbre de Noël, de décorer le hall d’entrée avec des plantes en plastique, et qui se charge aussi des rubans et des boules de Noël qu’il installe sur nos portes pour Noël. Un autre de ses rôles en su casa, para ello se va al portero automático de la calle y nos recuerda, que son las siete... est d’informer le Président quand il croit avoir vu un cafard, ainsi, avant de recevoir une avalanche de plaintes, le Président, s’empresse d’appeler l’exterminateur. Lui, c’est mon allié, pour mon quota de litiges de voisinage, qui va contre les dimanches de football, les journées interminables de la Coupe Mondiale de football, ou de la Coupe d’Afrique, qui réveille tout son enthousiasme... et en fait, dans notre copropriété, nous avons, nous aussi nos hooligans ; ils sont tellement fanatiques pendant les saisons de football, qu’on ne les voit sortir de chez eux que pour sortir de grands sacs-poubelles remplis de canettes de bière et de bouteilles en tous genres, et ouvrir la porte aux livreurs de repas à domicile...

Don Juan, hace honor a su nombre, setenta y tantos años muy bien llevados, alto, delgado y elegante, a veces con corbata, otras con pajarita. Para todas, tiene un piropo, que curiosamente, nunca se repite, usa un perfume italiano, de esos que nunca se olvidan...

Hace años que no vuelve acompañado a casa... nuestro Don Juan, nos enamora a todas...

Pues todos estos entrañables vecinos y algunos más, estamos ya acomodados, en el hall del edificio, para la Junta General Extraordinaria.

El Administrador, ha complicado tanto la redacción del Orden del Día, que genera la primera discusión, que se salda, con el abandono del Secretario y sus “acólitos”, las actas, sin firmar, quedan en manos de otro vecino que apenas sabe español, eso sí, le parecen muy divertidas estas reuniones... llegó tarde, pero es que está muy ocupado en tomar sol, beber vino tinto y después de “tapear” y es que como nos lo ha explicado, con sus peculiares frases, siempre en infinitivo, para eso vino a España... pero como la reunión se alarga, termina marchándose, lo que aprovechan otros tantos vecinos, para hacer lo propio. Ya solo quedan el Presidente y el Administrador que se han enzarzado en otra discusión, sobre sus respectivas competencias, parece interminable...

Ensuite, nous avons Maruquita, qui va à la messe tous les jours, en plus de nous inviter à prier chez elle, et pour ce faire, elle va à l’intercom du portail automatique et nous rappelle qu’il est sept heures...

Don Juan, qui fait honneur à son nom, à plus de soixante-dix ans, bien élevé, grand, mince et élégant, parfois avec une cravate, et d’autres fois avec un nœud de papillon. Il a toujours un compliment à dire à nous toutes, et curieusement, on ne se les répète jamais, il porte un parfum italien, de ceux qu’on n’oublie jamais...

Cela fait des années que notre Don Juan est seul chez lui, nous en sommes toutes amoureuses...

Avec tous nos charmants voisins et quelques-uns de plus, nous sommes déjà tous en place dans le hall de l’immeuble, pour l’Assemblée Extraordinaire.

L’Administrateur a tellement compliqué la rédaction de l’Ordre du Jour, que cela génère la première discussion, qui se solde avec la démission du Secrétaire et de ses « acolytes », les actes, non signés, restent dans les mains d’un autre voisin qui parle à peine l’espagnol, par contre, il trouve ces réunions très divertissantes... il est arrivé en retard, mais c’est parce qu’il est très occupé à bronzer, boire du vin rouge et manger quelques tapas, et, comme il nous l’a expliqué avec ses phrases étranges, toujours à l’infinitif, C’est la raison pour laquelle il est venu s’installer en Espagne... mais comme la réunion traîne, il finit par s’en aller, et d’autres voisins en profitent pour faire de même. Maintenant, il ne reste que le Président et l’Administrateur qui se disputent de nouveau, à propos de leurs responsabilités respectives, cela semble interminable...

This article is from: