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LE PETIT
CINEVORE
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The Fighter N°05 - Semaine du 9 au 15 mars 2011
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L’Intégrale de la Saga sera disponible en qualité Blu-ray en Septembre 2011 Commandez-la dès aujourd’hui pour la recevoir le jour de la sortie !
LE PETIT
CINEVORE
Le numéro 5
Bravo Messieurs et Mesdames les réalisateurs, producteurs, acteurs... Alors comme ça, on passe nuits blanches après nuits blanches, s’amusant follement (plus que nous) aux Césars, Oscars et autres remises de prix “onanismiques” ? Et du coup, la semaine suivante, c’est un peu mou. Moins de sorties, moins d’actus, à croire que tout le monde récupère de ces orgies d’auto-congratulations ! Du coup, on a même plongé dans le cinéma expérimental pour tenter de trouver de quoi nous contenter. Bilan ? Finalement, on est prêt à regarder une rediff’ des Oscars... On attends plus que jamais vos avis, critiques, idées, par mail sur cinevore@funtribe.com ! è
Vous pouvez aussi proposer vos articles et critiques, les meilleurs seront diffusés et récompensés !
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Premières images
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Silent Hill : Revelation 3D De : Michael J. Bassett Avec : Adelaide Clemens, Kit Harington... Sortie prévue en 2011
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011 marquera donc le retour au cinéma du célèbre jeu vidéo horrifique de Konami, après le premier opus adapé par Christophe Gans. Ce nouvel opus permettra au réalisateur de Solomon Kane et Deathwatch de nous proposer un film d’horreur en 3D qui devrait rivaliser avec les Resident Evil et autres Devil May Cry ! Dans le genre, Resident Evil 5 vient d’être confirmé pour fin 2012, toujours avec Milla Jovovich !
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News
Tron : Uprising
Assassin’s 2011
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a nouvelle affiche de Priest, le film réalisé par Scott Stewart avec Paul Bettany, lorgne clairement du côté d’Assassin’s Creed ! Bettany y incarne, dans un futur lointain, un prêtre qui veille sur une ville qu’il doit protéger d’une horde de vampires assoiffés de sang. Hey, je vous l’avais dis dans l’édito que cette semaine, même côté news, c’était pas ça !
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n pensait tout savoir de Tron, entre le film et les jeux vidéo, mais Disney nous cachait encore des choses ! C’est ainsi que Tron : Uprising, série animée se déroulant entre les deux films, vient d’être dévoilée. Mélant dessin animé et images de synthèse, elle sera diffusée en exclusivité sur Disney XD !
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En bref Blade Runner de retour ? C’est le projet ambitieux des producteurs Broderick Johnson et Andrew A. Kosove qui souhaiteraient sortir une préquelle et une suite ! Rien que ça... Le projet pourrait faire rire (surtout quand on sait à quel point le film fût maltraité par la Warner à sa sortie), si Christopher Nolan n’était pas courtiser pour réaliser les films ! Mission : Impossible Ghost Protocol devrait sortir en fin d’année. Réalisé par Brad Bird , on y retrouvera Tom Cruise, Ving Rhames, Jeremy Renner, Josh Holloway, Paula Patton, Simon Pegg, Vladimir Mashkov, Michael Nyqvist. Mais le film s’annonce comme un nouveau départ pour la licence, plus qu’un Mission : Impossible 4 ! C’est confirmé, Vin Diesel reviendra bien dans une suite de Riddick, toujours réalisé par l’ingénieux David Twohy. On aime. Arnold Schwarzenegger will be back ! Peut-être pas pour incarner à nouveau le Terminator, mais il y pense, à moins qu’il ne craque pour un remake de Predator ou de Running Man. Plus sérieusement, il devrait annoncer d’ici la fin du mois son retour au cinéma, peut-être dans une adaptation d’un comics ! Le 23ème James Bond, malgré tous les soucis de financement liés aux difficultés de la MGM, devrait bien sortir en 2012. Et la dernière rumeur fait état de l’arrivée comme «grand méchant» de Anthony Hopkins. Il pourrait même signer pour plusieurs films. Le retour du Spectre ? C’est cette été que sortira le remake, en 3D bien sûr, de Conan le Barbare. Et à en croire les premières photos, on risque d’être déçus ! L’ami Jason Momoa n’a pas la carrure de Schwarzy, mais surtout, il va falloir rivaliser d’ingénosité pour rivaliser avec la barbarie de séries télévisées aussi réussies que Spartacus pour contenter les fans ! Rutger Hauer n’en finit plus de revenir... Voilà qu’il incarnera Van Helsing dans le «déjà très attendu» Dracula 3D réalisé par la légende Dario Argento ! George Miller devait s’ennuyer, et alors qu’il termine la post-production de Happy Feet 2, il a décidé de revenir à sa saga originelle, Mad Max. Et ce n’est pas un mais bien deux nouveaux films qu’il commencera à tourner dès janvier : Mad Max : Fury Road, qui sortira en 2010, et Mad Max : Furiosa, prévu lui pour 2013 ! L’auteur Helen Fielding planche sur le troisième roman de Bridget Jones, d’ores et déjà prévu d’être adapté au cinéma. Au programme, Bridget veut devenir mère de famille !
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Concours Bambi
© Disney.
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L’un des personnages les plus populaires et les plus attachants du monde merveilleux de Walt Disney fait ce mois-ci sa première apparition en haute définition Disney Blu-ray: BAMBI. Un chef-d’œuvre du film d’animation qui fête cette année ses 69 ans d’existence, mais dont l’idéal écologique est tellement actuel qu’il semble n’avoir été réalisé que ces derniers mois. Le temps ne peut avoir de prise sur BAMBI, véritable hymne à la nature et à la vie qui a marqué durablement l’inconscient collectif. Quel enfant n’a pas été ému par les maladresses du jeune faon, éclaté de rire aux facéties de son ami Panpan ou été bouleversé par la mort de la gracieuse maman... Cinquième long métrage d’animation des studios Disney, BAMBI n’a pas connu un succès immédiat, préoccupations de la Seconde Guerre Mondiale obligent. Mais la reconnaissance du temps a fait son œuvre, et tout le monde salue aujourd’hui l’extrême soin et la minutie apportés aux détails des sous-bois et aux traits caractéristiques des animaux, donnant ainsi un sentiment d’authenticité rarement atteint dans l’univers du dessin animé.
10 DVD Bambi à gagner
Pour avoir une chance de gagner l’un des 10 DVD “Bambi” mis en jeu, rien de plus simple ! Connectez-vous sur www.guidesgratuits.com, le site où vous retrouvez chaque semaine la nouvelle édition gratuite de notre hebdomadaire Le Petit Cinévore pour vous tenir informé de toute l’actualité ciné, et rejoignez la liste de ceux qui aiment GuidesGratuits.com en cliquant sur “J’aime” * avant le 16 mars 2011 à minuit. Un tirage au sort parmis les inscrits déterminera les vainqueurs, qui seront prévenus via Facebook ! * nécessite un compte Facebook
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Pour devenir le boxeur qu’il mérite d’être, Micky Ward va devoir prendre des distances avec sa famille et son frère, jadis champion lui-même… Inspiré d’une histoire vraie, ce double portrait de frères champions de boxe est une vraie réussite. C’est tragique et comique, emballant et touchant, et servi par un duo d’acteur formidable. À ne pas rater.
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athy, Ruth et Tommy grandissent à Hailsham, un pensionnat coupé du monde où ils sont choyés et protégés de tout. Au point que les plus atroces menaces pèsent sur tous ceux qui en franchiraient les limites... Du monde extérieur ils ne savent rien. Et d’eux-mêmes, ils savent seulement qu’ils sont destinés à un avenir exceptionnel, qu’ils sauveront des vies. Alors que l’adolescence aiguise les attirances entre les jeunes gens, les trois amis quittent enfin le havre de paix d’Hailsham pour un cottage partagé par de jeunes adultes comme eux. En même temps qu’ils font l’apprentissage de la maturité, du sexe, des aspirations à la vie de couple, ils se familiarisent avec leur vocation « d’aidants ». La réalité de leur condition leur apparaît peu à peu de plus en plus cruellement : ils ne sont que des répliques biologiques vouées à guérir et soigner en donnant leurs organes, subissant la mauvaise conscience d’une population bien consciente de la situation. Certains, comme Kathy, choisissent même d’accompagner les donneurs au cours de leur chemin de croix, en attendant de donner ses organes à son tour. Clefs d’une révolution médicale qui a changé la
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société, ils sont voués à disparaître pour que d’autres vivent. Et seul l’amour qu’ils nourrissent les uns pour les autres leur permet de donne une raison à tout cela… Ne vous couvrez pas de ridicule. Non, Kazuo Ishiguro n’est pas le nouveau mangaka en vogue. Ishiguro est un écrivain britannique, et très probablement l’un des plus marquants de ce siècle. En 6 romans seulement, il s’est imposé comme une plume majeure de la littérature contemporaine, et son dernier roman, Never let me go (Auprès de moi toujours, édition Stock), l’une de ses plus belles réussites. Après Les vestiges du jour, adapté avec brio par James Ivory, c’est au tour de ce roman inclassable de séduire le septième art. Inclassable parce qu’Ichiguro y détourne un genre, la science-fiction, pour construire une bouleversante parabole sur la condition humaine, la notion de vie, de sacrifice, de dignité aussi. Une intrigue construite autour d’un thème qui tient de l’anticipation, mais qui apparaît si proche de nos préoccupations qu’il en devient immédiatement pertinent. Si les greffes d’organe devenaient la panacée pour une vie future,
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è qu’adviendrait-il de ceux qui seront conçus pour porter ces organes ? À l’heure des « bébés médicaments », la question est brûlante. Le réalisateur Mark Romanek et le scénariste Alex Garland se sont attachés à en reprendre plus que l’intrigue de Ichiguro : raffinement de la mise en scène, soin apporté aux atmosphères parfaitement intemporelles, ils se sont visiblement inspirés du style narratif de Ichiguro.
des acteurs apporte beaucoup au récit. Touchant, Andrew Garfield conserve la fraîcheur d’un petit garçon rêveur jusqu’à sa fin, et Keira Knightley compose un fascinant personnage, terriblement douloureux. Mais c’est Carey Mulligan qui nous touche au cœur, lumineuse de douceur et de bonté. Et plus ces trois-là se soumettent, plus le spectateur a les tripes qui se tordent pour eux... Avec ces atours de fables morbides, Never let me go est un appel à la vigilance, à la réflexion. Une réflexion brillante sur la valeur de la vie. Ainsi qu’une invitation à lire les livres de Kazuo Ishiguro, ce que l’on ne saurait trop vous conseiller.
C’est très audacieux, mais finalement convaincant. Nous sommes piégés dans un livre d’images trop apaisant et chaleureux pour être honnête, avant que peu à peu, la vérité apparaisse… Le rythme est mesuré, pas trop lent, mais surtout construit avec une rigueur chronologique aussi inexorable que le sort de ses héros. Des personnages Le film ne perd jamais le fil de toutes ses histoires : la rédemption bouleversants, car sacrifiés au nom du de Dicky et son parcours pour revenir de ses erreurs, la mythe de la vie éternelle, ils n’expriment consécration de Micky et son histoire d’amour, mais aussi la aucune révolte. Par éducation ou parce solidarité maladroite de cette famille envahissante, la petite vie qu’il n’y aucune autre option, ils subissent, même après avoir renoncé à l’ignorance des gens simple de Lowell. Un film fort et touchant qui respire la de l’enfance, même lorsque l’amoralité de crédibilité et l’engagement de ses acteurs. On aime, forcément. ce « miracle » devient évidente. Le talent F.L.
L’avis du Petit Cinévore
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Drame Réalisé par David O. Russell Avec Mark Wahlberg, Christian Bale, Amy Adams, Melissa Leo… Durée : 1h53 Sortie en salles le 9 mars 2011 Internet : www.fighter-lefilm.com
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LE RITE
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Doutant de sa vocation, un jeune séminariste prometteur est envoyé auprès d’un exorciste d’expérience… La réalisation est soignée et le casting mené par Anthony Hopkins, c’est tout dire. Mais le Rite n’a pas vocation de film d’horreur : il entend relater des expériences vécues. Des scènes réussies, une atmosphère intéressante, quelques frissons, mais à défaut de vrai malaise, l’Exorciste de Friedkin n’a rien à craindre pour son leadership.
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levé dans la religion catholique, Michael Kovak ne craint pas la mort. Il la côtoie depuis son enfance auprès de son père, à la tête d’une petite entreprise de pompes funèbres. Par tradition familiale, Michael n’a que deux options pour son avenir : préparer des cadavres ou devenir prêtre. Pour changer enfin d’atmosphère, Michael devient séminariste. Et s’il montre vite des dispositions, il ne peut tempérer très longtemps son esprit cartésien. Sur le point de renoncer, un drame l’amène à reconsidérer sa décision. Refusant de perdre ce nouveau venu prometteur, le prêtre responsable de son apprentissage l’envoie à Rome pour suivre un stage de formation sur l’exorcisme. Face à ces images et ces témoignages perturbants, Kovak brille par son scepticisme. Ce qu’on lui présente comme la manifestation d’une activité démoniaque passe pour lui pour une urgence psychiatrique. Une journaliste qui enquête sur cette formation remarque cet esprit frondeur, et lie amitié avec le jeune homme. C’est pour le confronter à ses doutes que le prêtre responsable du stage envoie Kovak auprès d’un autre prêtre aux méthodes peu
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conventionnelles : le père Lucas, qui a consacré sa vie à l’exorcisme… En 2007, le Vatican annonce que chacun de ses diocèses disposera d’un exorciste, et crée une école d’initiation pour former ses prêtres. À la suite de cette annonce, le journaliste romain Matt Baglio signe un livre enquête sur cette formation très spéciale, livre qui est adapté en scénario avant même la fin de son écriture ! L’ambition de Le Rite est donc de construire une fiction ne reposant pas sur des effets, mais bien sur des faits. Le père Gary Thomas, qui a inspiré le personnage de Kovak, a été le témoin du livre avant d’être conseiller technique pour le film. Nul besoin d’effets superflus et de grand guignol : dans l’idéal, le film doit s’inspirer de la réalité et installer la peur en faisant douter les plus sceptiques. Pour atteindre son but, le film devait en premier lieu se débarrasser de deux obstacles : se démarquer du cultissime L’Exorciste de William Friedkin, et rappeler à ceux qui l’ignoreraient que le génial Anthony Hopkins n’incarne pas systématiquement Hannibal Lecter. La promo du
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è film ne s’engage guère dans cette voie... Et le film lui-même, fasciné par son acteur star, n’explore pas autant qu’il l’aurait pu un contexte très excitant. Ceux qui espèrent voir Hannibal au pays des fillettes malpolies qui tournent leur tête à 180° seront déçus. Reste une question essentielle : un spectateur qui n’a aucune affinité avec la religion catholique peut-il y croire ?
O’Donoghue, le personnage de Kovak n’a rien de secondaire. Avec sa vision de sceptique raisonné, il permet de prendre du recul, d’éviter toute apologie gratuite de la foi catholique, et aborde des sujets intéressants, comme de considérer le doute entre phénomènes paranormaux et drame psychiatrique. Même si le film se consacre pour son dernier tiers à plonger dans l’irrationnel, non sans inspiration, le film aurait gagné à approfondir l’approche réaliste, limite documentaire. Ne serait-ce que pour faire douter, précisément, ceux qui ont décidé de ne pas y croire.
C’est relatif, bien que Le Rite ne manque pas d’atouts. La réalisation est pleine de style et repose sur des décors fort bien choisis. L’atmosphère nous épargne les clichés hérités de Murnau, mais reste séduisante. Et refusant de sombrer dans les effets du genre, les scènes d’exorcisme sont d’autant plus convaincantes qu’elles sont servies par des Le film a tout pour plaire. Un réalisateur doué, une histoire acteurs en forme. Anthony Hopkins s’empare maîtrisée et un casting très convaincant entourant le monstre de ses scènes avec sa classe habituelle, sacré qu’est Anthony Hopkins. Mais l’ombre de L’exorciste plane. faisant naître un vrai malaise à plusieurs Car si le film se refuse judicieusement aux artifices du genre pour reprises (cette baffe à la gamine !). Il flirte avec la trouille, mais ne nous y entraîne pas se consacrer au frisson du paranormal, il distille quelques frissons forcément. Très bien porté par le charisme sans semer le doute dans l’esprit des sceptiques. de cet acteur irlandais inconnu, Colin F.L.
L’avis du Petit Cinévore
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Épouvante Réalisé par Mikael Hafström Avec Anthony Hopkins, Colin O’Donoghue, Alice Braga, Rutger Hauer… Durée : 1h52 Sortie en salles le 9 mars 2011 Internet : www.lerite-lefilm.com
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La ligne droite Juste sortie de prison, Leila retrouve le plaisir de courir. C’est là, sur la piste, qu’elle rencontre Yannick, aveugle depuis peu… Exploitant sa passion pour l’athlétisme, Régis Wargnier raconte l’histoire parallèle de deux prisonniers, l’un de son passé, l’autre de la cécité. Une rencontre qui manque parfois d’intensité au regard de son thème passionnant, mais peut compter sur des acteurs généreux.
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eïla sort de prison. Son premier geste une fois dehors est de mettre ses chaussures de sport pour courir. Seule, elle se tait sur son passé, et pour retrouver un semblant d’équilibre, ne songe qu’à reprendre l’entraînement. À la recherche d’anciens contacts, elle se rend à l’Insep. C’est là que s’entraîne Yannick. Ce jeune athlète a perdu la vue au cours d’un accident récent, et cherche désespérément celui qui pourra être son guide, celui qui saura adopter sa foulée, courir à ses côtés sans le gêner, juste relié à lui par une petite corde. Lorsque Yannick, assis à la cafétéria, demande s’il y a quelqu’un, c’est Leïla qui répond. Elle n’a pas cette sollicitude qu’il rejette avec colère quand elle vient de son entourage. Et bien qu’elle refuse dans un premier temps de devenir son guide, Leïla accepte contre rémunération ce poste d’usage bénévole. MarieClaude, la mère de Yannick, appuie cette décision. Cette femme au fort caractère saute sur l’occasion : depuis son accident, son fils ne s’est attaché à personne. Mais c’est sur la piste que le marché est vraiment conclu. Si le début de l’entraînement est pénible et houleux, les deux sportifs trouvent un nouvel équilibre, courant de la même foulée…
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Depuis ses premières émotions olympiques en 1968, Régis Wargnier est un véritable passionné d’athlétisme. Une discipline sportive qui repose sur le défi fait à soi même avant d’être une compétition,
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un combat de résistance auquel il a déjà consacré deux documentaires. Et Régis Wargnier est aussi un réalisateur qui ne souffre pas l’inactivité. Lorsque son dernier projet de fiction, Mon Ministre, est soudain tombé à l’eau, Wargnier s’est senti « en état d’urgence de travailler ». Le souvenir de Hicham El Guerrouj et son guide Denis Augé s’entraînant pour des Mondiaux 2003 où il remporta la médaille de bronze du 400 mètres s’imposa alors pour raconter en fiction ce qu’il avait déjà cerné en documentaire. Le réalisateur a écrit seul le scénario, comme pour son premier film. Et a construit le personnage de Leïla en pensant à Rachida Brakni, elle-même sportive de vocation puisqu’elle se destinait à la compétition avant de se consacrer à sa carrière de comédienne. Le naturel avec lequel elle se glisse dans son rôle de sportive de haut niveau renforce encore plus cette énergie magnétique qui émane d’elle. Le rôle de Yannick était bien plus délicat : il fallait un jeune acteur crédible en athlète de haut niveau, mais aussi en aveugle. Cyril Descours relève ce double défi avec une réelle aisance. Un duo attachant qui s’appuie sur de rares seconds rôles : d’authentiques athlètes, et surtout Clémentine Célarié, impeccable dans le rôle de Marie-Claude. Wargnier sait filmer l’athlétisme, ça ne fait aucun doute. Lorsque les deux écorchés vifs commencent l’entraînement, sans cette corde qui doit les relier, juste au toucher, de l’épaule à la main, il fait passer une vraie émotion. Mais le réalisateur s’est imposé une difficulté à ne pas sous-estimer : il raconte l’histoire de deux premiers rôles qui méritent chacun un traitement particulier. Lorsque le destin les rapproche, le rythme s’accélère et les sentiments sont plus fluides, mais lorsqu’ils sont traités séparément, la caméra peut sembler trop distante. À cela s’ajoute la difficulté de partager les sensations du jeune aveugle. La sobriété dont fait preuve le film, à l’exception d’une ou deux scènes matérialisant brièvement cette perception, pourra frustrer certains. Un film sobre, presque intime, qui se détourne de tout effet même lors de la course finale, réalisée au cours d’une compétition très officielle au Stade de France. Un film réellement porté par ses acteurs, Rachida Brakni et Cyril Descours ne déméritant pas.
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L’avis du Petit Cinévore
Le film est juste, porté par des acteurs très convaincants dans leur rôle, et le réalisateur sait nous faire partager son amour de l’athlétisme. Mais de Régis Wargnier, on attendait peut-être encore plus d’intensité et d’émotion, plus d’intimité auprès de ces deux blessés de la vie. F.L.
Drame Réalisé par Régis Wargnier Avec Rachida Brakni, Cyril Descours, Clémentine Célarié, Seydina Balde… Durée : 1h38 Sortie en salles le 9 mars 2011
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Dharma Guns Un comateux se découvre héritier du professeur Starkov. Pour assumer cet héritage, il se rend sur l’île de Las Estrellas où s’étiole une société menacée par les Dharma Guns… Artiste punk et poète explorateur, Ossang s’inscrit dans une catégorie qui les rejette toutes : le cinéma expérimental. Et il faut être un accro du hors-piste pour s’y plaire…
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tan et Delie aiment la vitesse. Il est beau, elle est belle, lui sur ses skis, elle conduisant le hors-bord à toute allure. Jusqu’au choc. Stan se réveille de son coma avec un héritage surprise : il serait l’unique héritier d’un énigmatique Professeur Starkov. Et pour découvrir cet héritage, il doit se rendre sur l’île de Las Estrellas, un endroit coupé du monde qui semble être sur le point de basculer dans le chaos. Il y est reçu par un ami dont il n’a aucun souvenir, Jon, fidèle enflammé à la mèche nazillonne, puis par le docteur Ewes, exécuteur testamentaire et gardien de ses noirs secrets. C’est dans cette société en vase clos que Stan retrouve Delie, conscient de l’omniprésente menace des Dharma Guns, des sous-créatures qui envahissent Las Estrellas et à la chasse desquels Jon s’acharne…
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Si ce résumé a fait naître en votre encéphale une légère migraine, c’est normal. Puisque tenter de résumer un film expérimental revient à faire une cathédrale avec du yaourt frais : c’est rigolo quand on y pense, mais ça ne sert à rien, et le résultat à de quoi rendre dépressif.. Dharma Guns est le quatrième long métrage du musicien, écrivain et poète F.J. Ossang. Déjà plus de trente années que ce touche-à-tout explore son univers bien personnel, portant haut et fort l’oriflamme du cinéma qui échappe à tout contrôle, celui de la
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narration compris. Ce que l’on attend du cinéma expérimental, c’est d’être bousculé, provoqué, fasciné. Égaré. Le récit, joyeusement éclaté en trois « temps » plus ou moins distincts, s’efforce de constituer un parcours de réincarnation pour une âme perdue dans un monde politico-futuriste. Égaré, on l’est c’est sur. Pour ce qui est des sensations, le réalisateur n’oublie pas de mettre son beau contraste au service d’une ou deux scènes qui vrillent les tripes. Les estomacs fragiles sont priés de se munir de leur sac en papier pour l’ascension de l’escalier en colimaçon. On apprécie tout aussi modérément que le héros se mette à hurler sans avoir besoin de se coincer au préalable un doigt dans une porte. Et puis ? Pas grand chose, précisément. Le Trésor des îles chiennes qu’Ossang avait dévoilé en 1990 offrait des horizons fascinants. Par comparaison, on manque bigrement d’espace dans Las Estrellas. Il y a bien une intention, là, quelque part, mais il est bien difficile d’en saisir la queue, à défaut de profiter de son allure. Et l’ailleurs où il nous emmène a une désagréable saveur de déjà vu. Ossang a toujours revendiqué son admiration pour Murnau, Godard ou Burroughs. Mais ce qui s’impose avec Dharma Guns c’est… la BD des années 70, début 80, de Ranxerox à Caro en passant par Voss, de ces grandes heures subversives des Humanoïdes Associés qui accompagnèrent l’émergence du punk. Dont un certain groupe, DDP, créé par mister Ossang. Lunettes noires et cheveux plaqués, Delie a tout d’une vamp fatale de Serge Clerc. Cette combinaison chaotique de parano de scientifiques apprentis sorciers, d’angoisses pré ou postapocalyptique, est indissociable du fameux Bunker de la dernière rafale de Caro et Jeunet. Les années 70 suintent de partout, du papier peint à motifs aux clichés parmi lesquels errent les personnages. Les accros trouveront beaucoup plus de matière en se rendant à la rétrospective qui est consacrée au réalisateur dès ce mercredi. Si Dharma Guns est donc réservé aux inconditionnels de Ossang, ce film présente cependant un grand mérite : celui d’exister. Tant que des esprits indépendants parviendront, en dehors de tout cadre institutionnel, à réaliser les films qu’ils sont les seuls à imaginer, le septième art ne sera pas uniquement une industrie.
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L’avis du Petit Cinévore
On sait que le cinéma expérimental n’est pas forcément facile. En voici la preuve. Le récit très subjectif n’est guère fascinant, d’autant qu’il est alourdi par des clichés qui n’ont plus grandchose de subversif ou de provocateur, des figures de style qui ont tout d’une caricature du film d’art intello. À réserver exclusivement aux inconditionnels. C.M.
Expérimental Réalisé par François-Jacques Ossang Avec Guy McKinght, Elvire, Lionel Tua, Diogo Doria… Durée : 1h33 Sortie en salles le 9 mars 2011
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L’œil du cinévore
L’assaut Le 24 décembre 1994, le GIGN intervient sur un détournement d’avion, réalisant une de ses opérations les plus spectaculaires. Relaté avec la précision et la nervosité d’un thriller d’action, ce film révèle un jeune réalisateur à la hauteur de ses ambitions, et apporte la preuve que le cinéma français en a fini de ses scrupules à signer des films d’action.
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e jour de Noël 1994, quatre terroristes islamistes détournent l’Airbus A300 qui relie Alger à Paris. Après d’âpres négociations diplomatiques et l’exécution de trois des 227 passagers pris en otages, l’avion décolle d’Alger pour atterrir à Marseille le 26 décembre. Dès lors, tout va se jouer autour de plusieurs personnalités : une technocrate au cœur des débats entre Ministère de l’Intérieur et Ministère des Affaires étrangères, l’islamiste convaincu Yahia Abdallah dans l’avion, Thierry, un membre du GIGN qui va mener l’action finale, et enfin le commandant Favier, à la tête de l’opération. Cette reconstitution méticuleuse, qui a bénéficié de membres du GIGN comme conseillers, préfère l’action aux figures de style. Le film construit ainsi un crescendo dramatique culminant en un quart d’heure d’action pure, le tout s’annonçant comme une des sorties françaises les plus appétissantes de ce mois. Gloire en soit rendue à son réalisateur qui ne doute décidément de rien. Remarqué pour un court d’anticipation original – et auto-produit - Julien Leclerq n’a qu’un seul film à son actif, mais pas n’importe quoi : Chrysalis, un film de science-fiction français ! L’audace n’a pas convaincu tout le monde, nourrissant le débat imbécile qui veut que génétiquement, tous les cinémas ne puissent s’accommoder de tous les genres. Et parmi ces constats scientifiques, le cinéma français est incapable de réussir un de ces films d’action dont nos voisins d’outre-Atlantique, et même parfois d’outreManche, possèdent le brevet.
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Inconscient de cette évidence, ce bougre de Leclerq réitère l’affront : son second long métrage sera un film d’action racontant cette prise d’otage hors norme que les Français avaient suivi en direct à la télé. Lui avait 14 ans et, planté devant son petit écran, n’avait rien raté de cette intervention surréaliste. Au point d’oser, quelques années plus tard et après l’abandon de quelques pointures, en raconter la chronologie sur le mode suspens action. Compte tenu du résultat, particulièrement convaincant, il va falloir s’y faire : cela nous aura pris un peu de temps, mais il apparaît indiscutable que le cinéma français n’a plus peur de faire de l’action. On revient de loin. De très loin ! C’est que pendant une petite éternité de 35mm, le seul français qui brillait dans le milieu de l’action s’appelait Rémy Julienne, le cascadeur d’élite que même les Américains chérissaient. Il fallut ensuite que de gros
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films bien ambitieux viennent bousculer la certitude que l’action à la française se trouvait plutôt du côté de Derrick que de Peckinpah. Nikita puis Doberman firent leur petit électrochoc avant que le fort Alamo de Nid de guêpes n’ose ouvertement imaginer un gunfight ininterrompu dans l’hexagone. Les pissesvinaigres eurent beau promettre à son réalisateur, un certain Florent Emilio-Siri, la plus courte des carrières, c’était trop tard. Le vers était dans le fruit. Élevé au cinoche ricain, une génération franchouillarde rêvait de personnages gainés de plombs et de règlement de compte au lance-missile. Deux écoles de sauvageons s’emparent dès lors du secteur et ne cessent de marquer des points : les héritiers du petit écran, et l’école Besson. À la téloche, Olivier Marchal signe par surprise en 2000 une série dérangeante à force de caractère : Police District. Cette trop courte série engendrera une volonté qui se retrouve ensuite dans les programmations de Canal +, tradition dont Braquo est un fleuron. Série signée du même Marchal, qui aura soin d’accompagner le phénomène de ses propres longs métrages à succès. Un ex-flic qui compte que celui-là. De son côté, le malin Besson manie l’action comme un argument marketing, et installe quelques franchises extrêmement populaires : Taxi dans le registre de la comédie, le Transporteur dans un idéal plus musclé et plus exportable, osant même des films finalement étonnants comme Danny The Dog... Une « french touch » s’impose à l’export, et de Jet Li à Jason Statham, les stars internationales s’y sentent de mieux en mieux, parvenant avec des films comme le récent Taken à de vrais cartons internationaux. Mieux encore : grâce aux bondissants artistes du parkour, c’est même une esthétique française du combat et de l’action qui séduit les producteurs. Pendant ce tempslà, les certitudes imbéciles ont fini par se faner, et de Go Fast à Largo Winch, l’idée d’un film d’action français n’a plus rien de risible. Il était temps. Le mérite de Julien Leclerq n’en est pas moins appréciable et si son prochain film devrait être un autre policier, souhaitons que lui et d’autres inconscients s’attaquent sans retenue à la science-fiction, histoire de tordre le coup à la vieille certitude que le cinéma français n’est pas crédible dans cette catégorie… Ça se saurait !
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Action Réalisé par Julien Leclercq Avec Vincent Elbaz, Gregori Derangère, Mélanie Bernier… Durée : 1h30 Sortie en salles le 9 mars 2011
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Critiques
Pas vus... Pas pris ! Les films dont on a raté les projections presse... ou alors on était pas invités, tout simplement ! À ciel ouvert de Inès Compan Coupées du monde et loin de tout dans la puna argentine, deux communautés indigènes Kollas des hauts plateaux se battent, l’une pour la construction d’une école qui attend d’être achevée depuis 15 ans, et une autre contre un projet titanesque de mine d’argent à ciel ouvert… Ce documentaire nous dévoile la condition méconnue des indigènes Kollas, sacrifiés sur l’autel de la crise et de l’exploitation des matières premières par des compagnies étrangères. L’ange des maudits de Fritz Lang Pour venger sa bien-aimée, un cow-boy s’infiltre dans une troupe de bandits menée par la superbe Altar Keane… Trois ans après le somptueux The House by the river, l’auteur de M le maudit et Metropolis signe ce western habile et cruel, construit comme un thriller noir. La présence magique de Marlène Dietrich est impériale.
Boxing Gym de Frederick Wiseman Ils et elles ont tous les âges, appartiennent à toutes les couches sociales de la société, et viennent tous s’entraîner au Lord’s Gym, le club de boxe de Richard Lord. Depuis le terrifiant Titicut Follies en 1967, Wiseman s’est imposé comme l’un des plus grands documentalistes, une référence absolue qui installe cette fois sa caméra dans un club de boxe texan pour saisir un instantané du melting pot américain moderne. On y va les yeux fermés. Et après on les ouvre bien grand pour ne rien louper.
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Jimmy Rivière de Teddy Lussi-Modeste Décidé à s’assagir grâce à la religion, un jeune gitan plein de fougue cède pourtant à ses deux passions : la boxe Thaï et la belle Sonia… Premier film prometteur récompensé par un prix du public au Premiers Plans d’Angers 2011, Jimmy Rivère présente l’intérêt majeur de montrer la communauté des gens du voyage, revisitée de l’intérieur par l’un des leurs. À suivre.
Le marquis de Dominique Farrugia Condamné pour une courte peine, un VRP en système d’alarme se fait passer pour Le Marquis, énigmatique génie du casse. C’est donc en croyant s’adjoindre les talents du Marquis qu’un braqueur fait évader le VRP… Composant un duo à la Veber, Farrugia s’offre une comédie d’aventure sur un quiproquo amusant. À voir pour Jean Hughes Anglade en méchant !
Poursuite de Marina Déak Audrey quitte Éric, et confie son fils à sa mère « en attendant ». Son entourage et ses amants ne savent plus comment gérer cette femme qui se consacre à sa liberté… À la recherche de l’émotion la plus dépouillée, la plus naturelle, Marina Déak s’est entièrement investie dans son premier long métrage, puisqu’elle assure scénario, réalisation, et incarne le premier rôle au coté de son propre fils. Une relation personnelle et passionnelle sur la condition de la femme dans nos sociétés.
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Rétrospective de F.J. Ossang Pour ceux qui seraient tombés sous le choc artistique de Dharma Guns, ou ceux qui regretteraient le Ossang expérimental qu’ils ont connu, cette rétrospective permet de retrouver ses trois autres longs métrages : L’affaire des divisions Morituri, son premier film et projet de fin d’études, Le trésor des îles Chiennes, notre chouchou, et Docteur Chance, avec en vedette Joe Strummer, le chanteur des Clash.
Vents de sable, femmes de roc de Nathalie Brogers Chaque année, les femmes du peuple Toubou partent avec leurs enfants pour un périple de 1500 kilomètres à travers le Sahara pour récolter et vendre leurs dattes… Ce documentaire légèrement « scénarisé » a suivi pas à pas ces femmes nomades confrontées à la tradition, à la survivance, à l’attrait du monde moderne mais aussi à leur condition de femme. Un film qui a acquis une belle réputation à fil des festivals.
We want sex equality de Nigel Cole En 1968, les employées d’une usine Ford d’Angleterre font grève pour obtenir les mêmes salaires que les hommes. Celle qui mène la révolte va tout changer… 68 n’a pas eu lieu que sur les barricades parisiennes, et l’histoire de Sally O’Grady méritait d’être racontée ! Par conscience sociale ou amour du bon cinoche british, voilà un film à noter dans ses tablettes.
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