FUTE Magazine N°159

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DROIT DE REPONSE

A réfugié, réfugié et demi !! Par Johann Habib En réaction à l’article de Hanan Ashrawi, déléguée palestinienne, sujet en débat en marge de l’actuelle assemblée générale de l’ONU (26 Septembre 2012).

uête de légitimité Rappelons qu’elle dénie aux centaines de milliers de Juifs expulsés des pays arabes le droit de se revendiquer réfugiés, sous prétexte qu’ils auraient rejoint leur patrie ancestrale. Elle affirme, en quelque sorte, qu’il faut choisir: soit Israël est leur patrie et donc ils ne sont pas réfugiés, soit ils sont réellement réfugiés et peuvent retourner dans ces pays, avec en toile de fond, la délégitimation de l’Etat d’Israël comme Etat des Juifs et l’accusation d’utilisation cynique de la notion de réfugiés. La véhémence des propos sur la forme et les arguments erronés sur le fond mettent en évidence la situation peu enviable d’une organisation (l’OLP) aux abois, gangrenée par la corruption et discréditée au sein de sa population. Par ailleurs, elle laisse apparaître la crainte de l’Autorité palestinienne, que ceux qu’elle est censée représenter, ne soient plus les seules victimes au Proche-Orient aprèsguerre, point sur lequel elle prospère depuis plusieurs dizaines d’années. Jeu de réfugiés Au jeu de qui est plus réfugié que l’autre, on ne sait pas si Hanan Ashrawi gagnerait. L’acte fondateur du statut de Juif réfugié est l’exil de Babylone en -586 et la première chute de Jérusalem, suivie de la promesse répétée chaque année de revenir à Sion. Les pogroms, inquisitions et génocides en Europe, les massacres, et l’attribution de l’humiliant statut de Dhimmis (inférieur plus ou moins protégé) infligés aux Juifs en Méditerranée orientale, par les Arabes après leur invasion, puis leur expulsion définitive suite à l’avènement d’Israël en 1948, donnent aux descendants des Hébreux le statut de «réfugiés multicartes». Il est important de souligner que le critère déterminant de la qualification de réfugié (définition de la convention de 1951) est la fuite du pays de résidence habituelle, par crainte de persécution, en raison de son appartenance à un groupe social ou à des opinions politiques. En aucun cas, la volonté de retourner

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dans le pays de résidence habituelle n’est exigée. Dès lors, si des personnes se sont installées dans un pays de manière durable, et s’y font expulser, ce n’est pas parce qu’elles, ou leurs descendants, ne souhaitent pas y retourner, qu’elles n’ont pas subi le préjudice de l’expulsion et ne pourraient être qualifiées de réfugiés. En effet, Il n’y a pas de raison pour que les Arabes qui étaient présents entre 1946 et 1948 sur ce territoire et en sont partis, soient les seuls à pouvoir transmettre leur statut de «réfugié» à leurs descendants. Il est bien probable d’ailleurs que le traumatisme de l’expulsion se transmette de manière intergénérationnelle. Ainsi, si vous avez la chance d’assister à un vol Paris-Tel Aviv, vous vous rendrez compte par le volume de bagages embarqués, que chaque traversée, même touristique, de la Méditerranée, doit être vécue par certains comme une véritable épopée. Au jeu des transmissions, oui, nous sommes tous des réfugiés. Tourner la page Cela peut sembler ridicule, et de nombreux Juifs d’Orient qui ont émigré en Israël, en Europe ou aux Etats-Unis, se sont complètement intégrés dans leur pays d’accueil. Certes, la génération des «migrants» a pu, un temps, garder rancœur pour avoir dû quitter de force leur pays où se trouvaient leur patrimoine culturel et financier qu’ils entretenaient depuis tant de générations, avant même l’arrivée de ceux qui les ont expulsés. Mais eux et leurs enfants ont fini par tourner la page. La démarche de l’Etat d’Israël dans ce débat sur les réfugiés n’est en rien revendicatrice, elle met simplement en évidence, devant la communauté internationale, outre l’équilibre du transfert de population, la différence de traitement entre les uns et les autres, et sans doute, l’incongruité de l’exception de la transmission, comme un patrimoine, du statut de réfugié palestinien...// Retrouvez l'article complet sur: http://www.huffingtonpost.fr/johann-habib/a-refugie-refugie-et-demi_b_1909305.html

Johann Habib

Le Droit de réponse de Johann Habib en réaction aux propos de Hanan Ashrawi











Le Nokia Arena Tel Aviv Nokia Arena - 51, rue Yigal Alon - Tel Aviv Le Nokia Arena Tel Aviv est la plus grande salle de spectacles indoor d’Israël. C’est la seule enceinte modulaire du pays pouvant accueillir jusqu’à 11.000 personnes en places assises. Depuis plusieurs décennies, le Nokia Arena aura vu se produire en son sein des dizaines d’artistes de renommée internationale (Patricia Kaas, Paul Anka, Julio Iglesias, Enrique Iglesias, the Scorpions, Philippe Kirkorov, Mamma Mia, et le grand show cinématographique "La Vérité si je mens.3). quipé des installations les plus modernes, le Nokia Arena sait s’adapter à tout type de production de taille exceptionnelle. Dotée d’une acoustique empruntée aux dernières technologies, la salle est constamment revisitée afin de s’adapter aux différents spectacles qui sont présentés. La salle a été construite en 1963, en plein air sans abri, dans le cadre d’un complexe sportif qui était aussi une piscine à vagues. Champ alors connu comme le Burstyn Joseph, il était pavé de carreaux, et contenait environ 5.000 places sur gradins de ciment (qui constitue actuellement la partie inférieure des sièges). La salle a été inaugurée le 17 Septembre 1963 par un match de bas-

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ket entre l’équipe nationale israélienne et l’équipe de Yougoslavie. A la fin des années soixante, le stade est déplacé et on commence sa rénovation avec de nouveaux plans, redessinés par l’architecte et ingénieur Ze’ev Porat. Il ajoute à la structure existante une salle pouvant contenir 5.000 personnes de plus. En outre, la structure du plafond est consolidée en métal et le terrain de jeu devient une salle fermée. Ce fut le terrain de basket de la première compétition intérieure dans le pays. Avec son achèvement au début de l'année 1972, la salle de sport possédant des installations de pointe

devient, à l'époque l'une des plus avancée en Europe. Le match d’ouverture dans la salle rénovée, est un match de basket entre les équipes d’Israël et le groupe italien Canto, qui eut lieu le 15 Février 1972 et qui se termina par la victoire d’Israël 80-70. D’autres matchs importants à l'échelle européenne ont eu lieu dans le "Hall of Champions" et notamment la finale de la Coupe européenne de basket-ball entre Ennis Varèse et Scission Logoflstika, avec une victoire de Varese 70-69. Sans oublier les matchs de "l’Euroleague Final Four" en 1994 et 2004. Entre 2005 et 2007, de nou-








































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