FUTE Magazine N°158

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PAGES DE FETES

L E 1 ER M A G A Z I N E F R A N C O P H O N E D U D I V E R T I S S E M E N T L E 1 ER M A G A Z I N E F R A N C O P H O N E D U D I V E R T I S S E M E N T

POINT DE VUE

Par le Dr. Marc Haviv

Haine des Nations l y a une alakha que Moshé a reçu directement sur le Mont Sinaï, elle est toute simple mais je ne sais pour quelle raison le peuple juif s’efforce de l’oublier: "Essav hait Yaakov.

Donc finalement il suffit définitivement de le savoir et de ne jamais le perdre de vue.

C’est en voyant cette image du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon serrer chaleureusement la main d’Ahmaninadjab que je me suis rendu compte que cette alakha était plus d’actualité que jamais. Bien sûr me direz-vous, Ban Ki-Moon ne mâcha pas ses mots depuis la tribune d’honneur. Il condamna sans réserve les menaces iraniennes de détruire Israël, la négation de la Shoah, le rôle néfaste que joue l’Iran en soutenant le régime sanguinaire de Bachar Al-Assad. Cependant, le seul fait de se rendre à Téhéran en rendant Ahmaninadjab fréquentable est une énorme erreur. D’autres l’ont fait avant lui en d’autres temps, avec Adolph Hitler sous prétexte d’aller écouter ce qu’il avait à dire ou proposer. Inutile de s’étendre sur la présence du nouveau leader égyptien qui, en quelques semaines a recadré son pays vers un islamisme qui va évoluer à la vitesse de la lumière pour redevenir l’ennemi public n°1 des Israéliens. A cela ajoutez la valse des hésitations (ou pseudos ?), au refus du Rav Ovadia Yossef de cautionner une attaque iranienne, une diminution drastique de 2/3 des soldats américains pour le prochain et plus important exercice conjoint des armées américaines (avec 1200 soldats sur le sol israélien !!!!) et israéliennes, ajoutez encore une pincée d’incertitude de la préparation de la population à une éventuelle guerre. Il est vrai que ceux qui auraient la chance d’être français de nationalité pourraient quitter le pays par la mer et embarquer sur des bateaux de l’armée française. Reste à savoir qui prendra le large en cas de conflit. Les Juifs doivent

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prendre en main leur destin à partir de leur terre et non depuis la France ou un quelconque autre pays. Il est vrai qu’en écoutant le discours des Juifs de France de cet été, cette vision est loin de faire chez eux l’unanimité, loin, très loin s’en faut.

Et pourtant l’étau se resserre. On ne peut plus circoncire tranquillement en Allemagne. L’Allemagne dont le repentir n’est que de courte durée. "Depuis quand les Allemands se préoccupent-ils des pleurs des bébés juifs" aurait dit le grand Rabbin LAU en commentant l’interdiction de la circoncision. L’Allemagne qui aurait eu un comportement honteux pendant la crise qui a amené à la mort de nos athlètes en 1972, selon des archives rendues publiques il y a quelques jours. Les mois à venir risquent d’être vraiment compliqués d’autant que nous allons nous sentir de plus en plus seuls. Les élections américaines vont anesthésier la politique étrangère et les Iraniens vont continuer à centrifuger, un peu comme les shadocks qui pompaient et pompaient. Les Israéliens vont se jeter dans de nouvelles batailles électorales. Il faudra réfléchir à deux fois avant de prendre sa voiture ou allumer la climatisation. Il faudra faire maintenant attention en allant à la police lorsque l’on voit les différents scandales de mœurs, complètement hallucinant !!

J’ai l’impression que le Créateur fait tout pour que finalement ce soit vers lui que l’on soit obligés de tous se tourner. Cela tombe bien car pendant cette période de Roch Achana et Kippour, c’est ce que chaque Juif doit faire ...de toute façon.

Hag Sameah et Chana Tova DROIT DE RÉPONSE : mhaviv@barak.net.il mediastars_production@yahoo.com

Découvrez à chaque numéro, La rubrique des 4 vérités du Dr Marc Haviv

HOMMAGE

Hommage à Mme Gladys Sabah e mois-ci ont eu lieu les chlochim d’une grand dame de la Communauté francophone de Netanya – après un intermède de quelques années à Jérusalem. J’ai nommé Mme Gladys Sabah qui nous a quittés la veille de Ticha Be Av, alourdissant un peu plus la tristesse de ce jour de deuil.

Quelques jours plus tard, on commémorait la première année de la disparition de son époux, Alfonso Sabah.

Dans mon souvenir, je ne peux dissocier les deux membres de ce couple, uni pendant plus de 70 ans. Leur gentillesse, leur urbanité, leur humanité irradiaient de leur seule présence.

Natifs tous deux de Tanger – ils s’exprimaient toujours en espagnol entre eux – les vicissitudes de la 2ème guerre mondiale avaient transporté leurs familles respectives à Casablanca.

Touchés par les conditions de vie des enfants du Mellah, les jeunes des familles aisées avaient décidé de leur venir en aide en leur dispensant des cours, Alfonso en mathématiques, Gladys en français et littérature. C’est là qu’ils se connurent et s’épousèrent.

Après avoir assisté au Congrés Sioniste de 1953, M. Sabah convainc son épouse de monter en Israël, ce qu’ils font en 1958 avec leurs trois enfants, le quatrième sera Tsabar.

Dès leur arrivée, ils s’investissent tous

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deux dans l’humanitaire, le vrai, jettent les fondements de la maison d’enfants Beit Elazraki qui débute avec une cinquantaine de pensionnaires et en accueille aujourd’hui 250.

Ils militent tous deux, lui à la garde civile, elle au sein d’Emouna Mizrahi. Puis ils ouvrent aux fidèles un modeste oratoire qui, au fil des ans, devient la magnifique synagogue Aliat Chvatim que l’on connait aujourd’hui.

Mais il faut voir plus haut. Certains jeunes ne peuvent accéder à l’Université ; c’est donc l’Université qui viendra à eux. Et les mikhlalot (Académies d’études supérieures) fleurissent dans tout le pays sous le strict contrôle financier d'Alfonso Sabah et de son ami Haim Cherqui za"l. Gladys, tout en soutenant l’action de son époux, se livre à sa passion favorite, son amour pour la nature et la peinture. Elle peint de magnifiques tableaux, soit inspirés des grands maîtres, soit de sa propre création. Son préféré, le portrait de son père, reproduit d’après une photo ancienne.

Que dire d’autre ? Des pages entières ne suffiraient pas tant leur vie commune a été un bouillonement constant de mitsvot, d’amour du prochain, d’Eretz Israël et de sa nature, de joie de vivre, toutes choses qu'ils ont communiquées à leurs enfants, leurs petits-enfants et à leurs nombreux amis.

Ihie zihram baroukh.

Un hommage sincère à une trés grande dame de la communauté

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DECOUVERTE

Dernière minute Souccot et Simhat Tora en Galillée avec Oz le-Israël

est en plein champ, surplombant le fleuve de Boug. Un endroit idéal pour Hitbodedout, la conversation avec D.ieu. Cela paraît fou de parler à son Créateur. "Revenez avec des paroles!"

Rabbi Nathan, disciple de Rabbénou! Sans lui, rien ne resterait des enseignements du Maître. Un Scribe génial, un Erudit hors pair.

"L’étude de la Torah est infiniment puissante! Elle arrache le pécheur aux pires dépravations!... Fixons un temps pour l’étude. Et si l’on est dépassé par ses activités, "volons" de notre temps pour le consacrer à la Torah !".

Tikoun haKlali, "Confession» (Tiens! Je pensais avoir tout raconté, deviendrais-je intarissable?).

Le temps presse. Nous voulons atteindre notre destination avant la nuit.

Hop! Un coup de bus ...

Ouman. Dégringolant du bus, nous courons. J’arrive au Tsioun le premier (le zèle donne des ailes), me précipite pour obtenir une place sur la pierre tombale et entame le Tikoun haKlali...

Maintenant, je comprends la vie: voir, sentir, je n’ai plus peur de rien, ni de

moi-même. "Le monde entier est un pont très étroit, l’essentiel est de ne pas avoir peur !... On n’atteint la véritable joie qu’en ne regardant que ce qu’il y a de bon en soi, en autrui et en toute situation".

Quelle émotion! Quelle grandeur! Ce petit Juif que j’étais, redevient le "Fils du Roi".

Avant sa disparition, Rabbénou prit deux témoins, et devant un Séfèr-Tora, prononça un serment que personne n’avait jamais osé faire: "Lorsque mes jours seront épuisés, après ma disparition, celui qui viendra à l’endroit de ma sépulture, y récitera les dix psaumes et donnera une pièce à la Tsédaka, même si ses péchés sont lourds et nombreux, D.ieu préserve, alors je m’efforcerai et m’étendrai en long et en large, afin de le sauver et le réhabiliter.

Je le tirerai de l’enfer par les péot, peu importe qui il est et ce qu’il a fait. " .

Bienheureux sois-tu, Israël, d’avoir un pareil Rebbe.

Alors, on se retrouve?... rav Meir Haddad 054-8429006

dans l'agréable Hôtel de Hofite au village de Shavey Tsion du dimanche 14 Tichri (30/09) au Lundi soir 22 Tichri (8/10) 8 nuits - 9 jours en pension complète Cacher La Méhadrine (voir page 51) ----------------------------------

TIYOUL-TOV Dimanche 23 septembre Soirée inédite 3 jours avant Yom Kipour les Slih’ot à Hevron!

Pélerinage au tombeau de Rahel Imenou suivi des Slih’ot à la Meharat Mah’pelah ouverte entièrement pour l’occasion, en présence des Grands Rabbins d’Israël, avec chofars et trompettes !

David Mansour : 052-43-34-254 ou www.tiyoul-tov.org

HORAIRES

CHABBAT

Nitsavim

14/15 sept.

Jérusalem Tel Aviv Haifa Netanya Ashdod Paris

18:06 18:26 18:18 18:26 18:26 19:48

19:21 19:23 19:23 19:23 19:23 20:51

Vayélekh

21/22 sept

Jérusalem Tel Aviv Haifa Netanya Ashdod Paris

17:57 18:17 18:08 18:17 18:17 19:33

19:12 19:14 19:13 19:14 19:14 20:35

Donner la Tsedaka à l'allumage des nérot est une grande Ségoula pour la réussite des enfants

KUPAT ATSEDAKA AMERCAZIT Pour vos dons : 1.800.26.26.66 poste5

Tél. : 050.411 10 92 www.hakupa.org.il

Chabbat Chalom !

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CULTURE SANS CENSURE

SOUCCOT

"Le vin sous la pleine lune" ’absence dans FUTÉ magazine d’Eric Zerbib se justifie par la sortie d’un roman qu’il signe aux éditions Edilivre. Évidemment la rédaction se fait une joie de vous présenter "Le vin sous la pleine lune" titre du roman. Après un courte discussion, excluant toute banalité, nous avons demandé à l’auteur de nous parler de son bouquin, je vous livre tel quel notre entretien.

E.Zerbib : J’ai écrit ce roman alors que j'étais parti me réfugier au Gouch Katif.

Ouais ! Nous étions encore chez nous à cette époque. Je m’en souviens comme si c’était hier, la plage était déserte et la beauté de cette région n'avait d’égal que sa rudesse. Le soleil impitoyable, intraitable, intransigeant et brutal martelait de l’aube au soir. Un palmier tout ébouriffé agité par le vent et la mer ombrageait quelque mètre de sable qui accueillait ma mélancolie; c’était délicieux. Dans une solitude quasi "crusoenienne" j’avais mis noir sur blanc l’essentiel de cette histoire. J’écrivais frénétiquement, le jour et la nuit se confondaient il n'y avait de place que pour l’ivresse et les mots. J’alignais les phrases avec une déconcertante facilité, à croire que mes personnages avaient réellement existé, à croire que je n’inventais rien. Au bout du compte cela a fait un roman, 260 pages que je vous propose pudiquement sans aucun espoir de gloire.

Il y a toujours quelque chose en nous que l’âge ne mûrit pas.

"Le vin sous la pleine lune". Roman Edilivre. disponible également en Israël. Librairie du Foyer, 14 Kikar Masarik, tél 03.5243835.

Edilivre.com/amazon.fr/chapitre.com/rue du commerce.com Pour plus d’information: info.mediapresse@gmail.com

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Le candélabre de la fête des cabanes u-delà de la beauté esthétique, j’ai toujours rêvé d’un produit pouvant apporter la solution à la gaucherie inévitable du départ pour la synagogue à Souccot." Ainsi s’exprime Shimon Ben David, homme d’affaires orthodoxe, directeur de la société "Canfoth Adar", l’emballage somptueux pour les quatre espèces végétales de la fête.

"A chaque fête de Souccot, c’est le même spectacle. Des fidèles transportent d’une main leur branche de palmier, leur myrte et leurs branches de saule, et de l’autre le taleth, le livre de prière et leurs jeunes enfants.

Il s’avère que cet important et magnifique commandement, dont le principal intérêt consiste en la beauté et la splendeur, devient pénible particulièrement pour nous, qui faisons attention à l’embellissement des commandements.

On achète un beau shofar, on allume les bougies de Hanouka avec de l’huile d’olive, on prend des galettes fabriquées à la main pour Pessah, Et à Souccoth, on se promène avec les quatre espèces dans un sac en plastique."

L’assortiment "Hadar Arba’at Haminim" (Splendeur des quatre espèces) est la solution à cet inconfort. Il comprend un sac de transport pratique pour les quatre espèces avec des compartiments spécialement conçus pour le taleth et le livre de prières. L’assortiment est relevé d’un miroir beau et luxueux, pour un prix accessible à tous. C’est un merveilleux cadeau qu’offriront les invités à leurs hôtes pour les fêtes et pour tout foyer juif. Il existe bien entendu d’autres modèles somptueux façonnés en argent pur de la main d’un artisan. (voir page 49 et 53)

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