FUTE Magazine N°190 by Benguigui Charles

E D I T I O N I N T E R N AT I O N A L E N O 1 9 0 D U 2 6 F E V A U 1 3 M A R 2 0 1 4

L’EDUCATION EN ISRAËL

L E 1 ER M A G A Z I N E F R A N C O P H O N E D U D I V E R T I S S E M E N T

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No190

SOMMAIRE www.futemagazine.com 6

REVUE DE PRESSE LOI ANTIBOYCOTT

A LA UNE

DOSSIER SCOLARISATION

SCOLAIRE

ZOOM SUR LA BAGROUT

COACHING

HONOREZ VOTRE VIE

34 INTERVIEW EXCLUSIVE PATRICIA KAAS

46 REFLEXION CONSTRUIRE DES MURS 60 LES BLAGUES DU MAT FAUT RIGOLER !

a scolarisation des enfants en Israël fait partie des nombreuses préoccupations prioritaires, que nous rencontrons, que nous soyons Olé Hadach ou pas. Il est utile de préciser qu’il ne s’agit pas d’une simple formalité, on ne trouve pas une école, un lycée, une Yéchiva pour ses enfants, comme on se rend au Ministère de l’Intérieur pour faire sa carte d’identité. Cela demande une véritable étude du marché et une analyse des différentes options qui s’offrent à nous, aussi bien en terme de budgets, de géographie, de tendance religieuse, ... d’autant plus que le système israélien diffère énormément de l’éducation dite "à la française". Pour vous éclairer sur les chemins de l’école, et essayer de vous aider, nous avons préparé en partenariat avec "www.arriverenisrael.com" un mode d’emploi basique de la scolarisation en Israël et de ses spécificités, âge par âge, pour s’y insérer avec succès. Bonne lecture à tous et Atslaha pour la réussite de nos nos enfants.

E D I T O

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Charles Benguigui PDG Fondateur FUTE Magazine Pour nous contacter : • Direction : Sarah Uzan ∫ ‰Ï‰‰ Tél : 09-833 30 30 ∫ ˙Â¯ÈÎÊÓ • Secrétariat : Lea Tél : 09-833 20 30 Fax : 09-832 26 26 • Publicité : Chmouel Tél: 054-22 46 222 E.mail : mediastarsproduction@gmail.com Magazine en ligne : www.futemagazine.com

P r i è r e d e m e t t r e l e m a g a z i n e à l a G N I Z A e n r a i s o n d e s a r t i c l e s d e To r a h

Loi anti-boycott israélienne... La loi anti-boycott examinée par la Cour suprême

a haute juridiction d’Israël se prononcera sur la constitutionnalité de la loi interdisant l’appel au boycott. La Cour suprême israélienne doit se prononcer dimanche sur la constitutionnalité de la loi qui interdit toute personne ou entité à appeler au boycott d’Israël. Connue littéralement sous le nom de "loi pour la prévention des dommages causés à l’Etat d’Israël par le boycott", elle a été adoptée par la Knesset en juillet 2011 et vise à punir toute personne ou entité qui appelle à un "boycott économique, culturel ou académique" des implantations israéliennes en Cisjordanie ou ailleurs en Israël. Proposée entre autres par le député Likoud, Ze’ev Elkin, actuellement vice-ministre des Affaires étrangères, cette loi a été soutenue par Netanyahou et adoptée après que plusieurs artistes israéliens aient refusé de se produire dans les implantations, en signe de contestation de la politique menée par le gouvernement. La loi "anti-boycott" prévoit que toute personne qui y déroge, soit dans l’obligation de fournir une compensation financière à la personne ou entité visée par le boycott. Une atteinte à la liberté d’expression? La loi a suscité de violentes critiques de la part des médias mais aussi d’organisations israéliennes qui l’ont qualifié d’"anti-démocratique". La Ligue anti-Diffamation a aussi exprimé ses réserves, malgré son opposition au boycott d’Israël, et s’est dite préoccupée par "la nouvelle loi qui empiète sur les droits démocratiques fondamentaux des Israéliens et la liberté d’expression". Amnesty International a aussi vivement réagi en publiant un communiqué dans lequel l’organisation dénonce une "tentative de museler la dissidence et le travail de campagnes pacifiques en attaquant le droit à la liberté d’expression, que tous les gouvernements se doivent de respecter". De leurs côtés, les partisans de la loi réfutent cet argument et font valoir qu’elle empêche simplement la prise de mesures néfastes contre l’Etat d’Israël ou ses citoyens.

USA : rejet massif du boycott académique d’Israël

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es Universités américaines dénoncent une à une le boycott des institutions universitaires israélien-

FUTE Magazine décline toute responsabilité sur le contenu de ses articles

REVUE DE PRESSE nes. Le Kenyon College (Ohio) et l’Université de l’Indiana ont officiellement retiré leur adhésion à l’American Studies Association, rejoignant ainsi la longue liste des institutions qui rejettent le boycott des universités israéliennes. Le directeur du Kenyon College, Sean Decatur, a motivé sa décision dans un communiqué, en expliquant que les "offres de cours du département d’études américaines de l’Université de Tel Aviv sont similaires à celles qu’on pourrait trouver à Kenyon". Le doyen de l’Université de l’Indiana, Michael McRobbie, a de son côté déclaré dans un communiqué, que l’ASA et les boycotts similaires auraient un effet dissuasif sur la liberté académique. "L’Université de l’Indiana valorise ses relations scientifiques avec des collègues et des institutions à travers le monde, y compris en Israël, et ne permettra pas à des considérations politiques, derrière ce boycott, d’affaiblir ces relations ou saper le principe de la liberté académique", a-t-il précisé. Les Universités de Penn State Harrisburg et Brandeis ont elles aussi annoncé il y a quelques jours qu’elles coupaient leurs liens avec l’ASA. Des dizaines d’autres universités, dont Harvard, Yale, Princeton et Brown ont pris position contre le boycott, qui s’applique aux universités et universitaires israéliens, bien qu’ils n’aient pas coupé les liens avec le groupe. Le comité exécutif de l’AUA, composé des 60 plus prestigieuses universités américaines et canadiennes, y compris Harvard, Stanford et Yale, a publié un communiqué vendredi disant que les boycotts violent "la liberté académique des chercheurs israéliens, mais aussi des cher-

cheurs américains». D’autres universités américaines, y compris l’Université Johns Hopkins et l’Université de Washington, ont publié des lettres rejetant clairement le boycott des institutions israéliennes. "Les boycotts académiques subvertissent les libertés et les valeurs nécessaires à la libre circulation des idées, qui constituent la pierre angulaire de la communauté mondiale des chercheurs universitaires", peut-on lire dans un communiqué publié par le doyen de Harvard, Drew Faust. Le comité de rédaction du Washington Post a également dénoncé le boycott d’ASA lundi, qualifiant la mesure d’"erronée". Le quotidien américain a cité des violations des droits de l’homme perpétrées en Chine, Russie, Arabie saoudite et à Cuba, à titre d’exemples d’injustices à travers le monde, que le corps académique néglige en concentrant son attention sur Israël. L’American Studies Association a annoncé rejoindre la campagne de boycott des Universités israéliennes le 4 décembre dernier Le gouvernement israélien s’inquiète de plus en plus des menaces de boycott à l’égard des produits israéliens, notam-

ment ceux fabriqués dans les territoires. près les campagnes menées par des organisations pro-palestiniennes à l’étranger, c’est le secrétaire d’Etat américain John Kerry qui a évoqué ce risque de boycott contre Israël, samedi lors d’une conférence à Munich, si ses efforts en vue d’un accord de paix n’aboutissaient pas. En brandissant la menace d’un boycott contre Israël, John Kerry se retrouve à nouveau sous le feu des critiques. Le ministre israélien de la Défense passive Gilad Erdan a accusé l’administration américaine de ne "rien comprendre au Moyen-Orient", tandis que Benyamin Netanyahu, le Premier ministre, qualifiait les tentatives de boycotter Israël d’"immorales et injustifiées". Le gouvernement israélien, et surtout ses membres les plus à droite, reprochent au secrétaire d’Etat américain de brandir la menace d’un boycott pour exercer des pressions sur les Israéliens. Objectif : qu’ils fassent des concessions dans le processus de paix avec les Palestiniens, ce que le gouvernement refuse. Les menaces de boycott contre Israël ont été relancées la semaine dernière lorsqu’a éclaté l’affaire Sodastream, cette société israélienne fabriquant des machines à soda, et présente dans les territoires.

et encarts publicitaires qui sont sous la responsabilité de leurs auteurs

OPINION par J.D.Y. le rédacteur masqué

Mon cher John ... M

onsieur le Secrétaire d’État, John Kerry, votre présence si fréquente parmi nous, nous est devenue habituelle. Votre visage et votre nom sont bien plus connus du grand public que la plupart des membres de notre gouvernement, et comme ici en Israël les gens s’appellent par leurs prénoms, permettez-moi de vous appeler John. Nous sommes tous admiratifs, John, devant votre obstination, votre persévérance, votre entêtement, dirais-je, à vouloir instaurer la "Pax América" dans la région. Vous vous dépensez sans compter, d’ailleurs nous vous trouvons amaigri, fatigué, le visage creusé, vous en avez pris un "coup de vieux" à force de ne pas ménager vos efforts. D’un endroit à un autre, de réunions en réunions, vous marchandez, vous promettez, tantôt une main sur le cœur pour attester de votre sincérité, tantôt l’index pointé et agité pour nous menacer de sanctions si nous n’adhérons pas à vos vues. Quand on sait ce que vos sanctions ont eu comme effet sur l’Iran, on reste dubitatif. Quand vous êtes à bout d’arguments, vous agitez vos billets verts qui sentent encore l’encre fraîche, tant vos rotatives tournent à plein régime, mais est-ce que l’on peut tout acheter? Vous ne semblez pas avoir compris que personne dans la région, y compris les Arabes ne veulent de votre "Accord Cadre". Sans entrer dans les détails, nous exigeons qu’Israël soit reconnu comme un État Juif avec Jérusalem comme capitale, et les Arabes rêvent d’une Palestine sans Juif, la plus étendue possible bien sûr, avec eux aussi, Jérusalem comme capitale, et surtout sans reconnaître le caractère juif de l’État Hébreu. Comment concilier l’inconciliable?

Tel est votre défi, vous semblez y croire, soutenu par une Europe qui ne cache plus son antisémitisme et aussi par quelques-uns de nos hommes politiques. Parmi eux, il y ceux qui veulent nous conduire à la laïcité, ceux qui pensent naïvement que les Palestiniens seraient aussi respectueux des populations juives qui passeraient sous leur administration, que nous le sommes nous-mêmes des Arabes israéliens. Ceux qui pour ne pas avoir à expulser comme au Goush Katif avec ce que cela comporte d’impopularité, de critiques, d’indemnisations, de relogements, n’ont rien trouvé de mieux que de suggérer de livrer des territoires avec leurs populations : des Juifs qui se croyaient libres sur leur Terre, se retrouveraient en dhimmitude par la volonté d’autres Juifs. Mon D... , ils sont devenus fous! On me répond, pas d’inquiétude, c’est un coup de bluff politique, mais vous-même John, l’avez-vous compris comme tel? J’en doute, car l’idée a dû vous séduire et vous ne manquerez pas, vous ou votre administration de la retenir pour nous la resservir. Vous êtes l’artisan de nos divisions internes, vous semez la zizanie parmi nos politiques avec l’espoir de faire éclater la coalition gouvernementale, ils en sont à exiger comme vous le fîtes vousmêmes, des excuses les uns envers les autres, et pourtant est-ce une faute de dénoncer les dérives et de laisser le bon sens s’exprimer. Vous êtes un Machiavel, sans sa finesse et ses subtilités, mais ce ne sont pas les traits de caractère de l’Amérique. Aujourd’hui vous cherchez la reconnaissance. D’avoir suggéré de vous donner un Prix Nobel, vous apaiserez?

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TRIBUNE

ar Gil Taieb

Je suis en colère !!

l y a 8 ans, un jeune Juif du nom d’Ilan Halimi, était enlevé, torturé et assassiné. Il y a 8 ans, l’horreur absolue nous explosait au visage ! En France, à peine plus de 60 ans après la Shoa, des "barbares", nourris par les vieux fantasmes antisémites, assimilant le Juif au pouvoir et à l’argent, ont kidnappé Ilan parce qu’il était Juif! La machine infernale de la haine s’étant mise en place, alimentée par l’antisémitisme moderne appelé antisionisme, diffusée par certains médias, ont fait d’Ilan la cible idéale. Le "gang des barbares" faisait d’Ilan une prise de guerre et un coupable idéal, ces monstres devenant alors des combattants antisionistes. Il y a 8 ans, Ilan Halimi devenait la première victime d’un mutant, enfant naturel du fascisme de droite et d’extrême gauche. Il y a 8 ans, Ilan a été torturé dans l’indifférence totale de centaines de témoins qui ont gardé le silence et ont préféré se taire face à un manège macabre qui se déroulait sous leurs yeux et sous leurs fenêtres. Ilan était seul au milieu d’une foule de complices passifs qui ont laissé faire. La loi du silence et la peur, dans ces territoires perdus de la république, ont fait mourir Ilan ! Il y a 8 ans, la France a hésité et sous-estimé ce mal qui recommençait à lever la tête. Les erreurs furent nombreuses. Il y a 8 ans, en France, Ilan Halimi, a été le premier Juif assassiné parce qu’il était Juif et Sioniste. Au lendemain, de ce drame, nous espérions qu’il serait le dernier ! Malheureusement le ventre était fécond et la bête a enfanté. Après Fofana et ses barbares, est arrivé Merah. Après Ilan, ce sont Jonathan, Arié, Gabriel Sandler et la petite Myriam Monsenego (zal) qui ont été sauvagement assassinés à Toulouse. Encore et toujours la même haine et la même idéologie nauséabonde. Aujourd’hui, je reste et demeure en colère, contre tous ces apprentis sorciers qui continuent à diaboliser le Juif et lui refusent le droit d’avoir sa terre, Je suis en colère contre ces pseudos intellec-

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tuels et journalistes qui, prenant fait et cause pour les palestiniens, font des terroristes islamiques des combattants de la liberté. Refusant de voir et d’entendre les victimes innocentes de ce totalitarisme religieux. Je suis en colère devant tous ceux qui se taisent et gesticulent en silence face aux massacres perpétrés en Afrique, en Syrie et dans de nombreux coins de la planète. Je suis en colère contre ces juges, capables de réagir avec la fermeté nécessaire face à un imbécile qui maltraite un animal, et qui relaxent M’Bala M’Bala, qui diffuse la haine, le racisme, l’homophobie, le négationnisme et l’antisémitisme. Je suis en colère contre tous ces sportifs, ces acteurs et anonymes, qui, sous prétexte de la liberté d’expression, sont prêts à baisser la tête et laisser libre cours à tous les excès d’un ex-humoriste aujourd’hui chantre de la haine. Je suis en colère contre cette justice qui sabote le travail salvateur et courageux entrepris par un ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, qui a compris qu’il était urgent de stopper la bête immonde, avant qu’il ne soit trop tard ! Je suis en colère de voir que les descendants d’Hitler ont pu grandir en Iran, au moyenOrient, en Afrique et ont fait des émules chez nous, en France, au travers des Fofana, des Merah et des M’Bala M’Bala. Je suis en colère de voir monter, dans toute l’Europe, des partis fascistes. Je suis en colère de voir se développer les groupes islamistes djihadistes, soutenus par une extrême gauche populiste. Je suis en colère de voir, qu’en plein Paris, en 2014, on puisse crier "Juif, Juif, la France n’est pas à toi". Je suis en colère de voir que, face à la résurgence de ces vieux démons, il n’y ait pas eu des centaines de milliers de républicains dans la rue ! 8 ans après Ilan, je suis en colère contre tous ceux qui ont la colère et l’indignation sélective. GIL TAIEB

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LES 4 VERITES Par ar le Dr Marc Haviv - mhaviv@barak.net.il

Une éclaircie dans un ciel de nuages noirs

ela fait des semaines que le ciel du judaïsme mondial s’assombrit de plus en plus. En effet après le départ des Juifs de Norvège, la suggestion amicale des Hollandais pour les Juifs "intelligents" afin qu’ils quittent le pays et tout récemment les Danois qui interdisent la Chehita et, cerise sur le gâteau, lorsque des Français crient : Juifs dehors, le judaïsme européen devient pour le moins "compliqué". En y réfléchissant bien cela prouve que nous n’avons aucun ami vrai et encore moins fidèle. Le Danemark avait refusé l’étoile jaune et la Hollande avait été au côté d’Israël lors de la guerre de Kippour. Regardez où nous en sommes aujourd’hui avec ces pays. Paradoxalement c’est en Israël que le ciel s’éclaircit le plus, en tout cas pour le moment. La situation économique est bonne et les bruits de boycott ne doivent pas nous inquiéter car un réel boycott est irréalisable. Le dernier exemple en date de la nécessité de faire avec Israël... Tous les systèmes de sécurité des JO d’hiver de Sotchi ont été 100% israéliens. Cependant il est toujours possible de faire des effets d’annonce et de faire croire que l’Etat d’Israël est mis au banc des nations. Au niveau sécuritaire également nous pouvons souffler quelque peu. La Syrie n’a plus aucune force de dissuasion et est plongée dans une guerre fratricide sans fin. De plus, les nations ont fait le travail pour nous, à savoir le retrait des armes chimiques du pays. Le Hezbollah qui fait maintenant partie de l’Etat libanais n’a pas trop intérêt à bouger une oreille car c’est tout le pays qui paierait les conséquences d’une attaque de missiles (toujours possible) sur Israël. Aucune force aérienne pour ce pays non plus et comme

en Syrie, Israël s’y promène en "Open sky". En ce qui concerne l’Egypte, la crise interne est un vrai précipice et elle aussi s’est substituée aux Israéliens dans l’éradication du terrorisme. Même le Hamas n’a aucun intérêt à ouvrir un conflit avec Israël. Il reste l’Iran mais selon de nombreux experts israéliens, la menace immédiate a reculé justement parce qu’Israël n’a jamais été aussi proche de frapper les installations iraniennes. Il fallait que le monde trouve d’urgence un accord sans que les iraniens ne perdent la face et encore moins à faire paraître une quelconque approbation officielle d’Israël. Il est vrai que malgré tout, les Iraniens sont arrivés à avoir tout le nucléaire de la bombe "Clés en mains" et qu’il leur sera facile de redémarrer leur programme. Cela me ramène à une question fondamentale. Pourquoi les Juifs de France iraient chercher des solutions transitoires dans d’autres pays alors que la conjoncture est chez nous optimale pour se construire un avenir, en tout cas le seul et unique avenir à long terme. L’Europe brune refait surface là où on la croyait définitivement réduite à quelques irréductibles. On aurait pu penser que l’antisémitisme islamique allait prendre le pas mais que nenni, Soral, Dieudonné, et des dizaines de milliers comme eux ne se cachent plus. Le pire est que même les Américains s’y mettent mais cela il fallait s’y attendre. Si la seconde guerre du Liban a réveillé Israël de sa torpeur et lui a permis de faire un énorme bon sécuritaire en avant, le sieur Kerry nous permettra de comprendre qu’il ne faut pas se reposer sur nos AMIS américains, et de plus c’est marqué dans la Thora. AM LEVADAD ISHKON (Nous sommes un peuple destiné à être seul face aux nations).

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POINT DE VUE par Judith Yana

Qu'en est-il des syndicats ? la peur de perdre son emploi ou par la menace de voir ses conditions de travail se dégrader en cas de syndicalisation. Les Prud’hommes ont pourtant à maintes reprises proclamé le droit de grève et le droit syndical pour chaque travailleur, et s’il se voyait refuser ces droits, l’employeur serait condamnable. Malgré les lois, la réalité est tout autre, car ces mêmes Prud’hommes obligent à la reprise du travail même si les revendications n’aboutissent pas. Les images des dernières manifestations sociales, où l’on y voit des manifestants malmenés par les forces de l’ordre peut également rebuter au syndicalisme. Mais alors pourquoi, les réfugiés africains qui ont manifesté à Tel Aviv pendant une semaine, n’ont pas eu à s’inquiéter des conséquences de leur action, ils ont bénéficié du soutien généreux d’Israéliens et de politiciens, pourquoi ? Ou pour qui ? Peut-être nos autorités ont-elles peur de ceux qui tirent les ficelles, ces ONG internationales, qui n’ont pas d’autre but que la destruction de l’État juif! Cette population en situation irrégulière arrive à se loger, à trouver un emploi, alors qu’il est interdit de les employer, c’est bien dans l’esprit de la tradition juive d’aider les plus démunis, mais il serait bon d’étendre ces principes à nos propres citoyens qui travaillent et fournissent des efforts. L’État d’Israël, plus qu’aucun autre pays au monde, se doit d’avoir une justice sociale, les gouvernements ont du mal à l’instaurer de façon spontanée, il leur faut une force syndicale significative pour entendre raison. Les faits ont montré qu’il n’y a pas d’avancées sociales sans un syndicalisme fort. Judith Yana.

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a société israélienne, telle qu’elle est aujourd’hui, a besoin de lois sociales pour améliorer les conditions de vie et de travail de ses citoyens. Focalisons-nous sur les conditions de travail et plus particulièrement sur les libertés syndicales. En Israël, le syndicat le plus populaire est la Histadrout, créé en 1920, afin de fédérer l’ensemble des travailleurs juifs de Palestine. Son influence s’étendait sur l’économie et la politique du pays. Dans les années 1980, suite à la libéralisation de l’économie israélienne, l’importance de la Histadrout décroît. Actuellement, aucun syndicat n’a de poids. Les syndicats les plus populaires comme celui des médecins, des infirmières ou des enseignants ont du mal à faire aboutir leurs revendications, pour la plupart justifiées. Face aux médecins, l’État répond que si le corps médical n’est pas satisfait de ses conditions de travail, il ira chercher des médecins ailleurs, tels des jeunes diplômés ayant fait leurs études de médecine en Jordanie, ou jusqu’à peu en Syrie. Aux revendications du corps enseignant, on oppose l’absence d’argent dans les caisses. Étonnant, vu le nombre de campagnes publicitaires du Ministère de l’Éducation évaluées à des millions, cet argent ne pourrait-il pas être utilisé pour les programmes scolaires? Le seul syndicat à l’heure actuelle écouté, est celui des dockers, ce qui s’explique par le fait que l’État perdrait énormément d’argent en cas de grève portuaire. La santé publique et l’éducation n’ont pas de poids face aux pertes de profit, alors que dire des salariés des petites entreprises ! Le peu d’impact des syndicats est directement lié à la faiblesse des adhésions, celle-ci s’explique par

La Mairie de Netanya est heureuse d’inviter les retraités de "Ir Yamim" et alentours

à venir s'étonner, s'inscrire et devenir membre du Club "Famille" pour les retraités actifs

Le rendez-vous est prévu mardi 4 mars 2014 (2 Adar2) de 9h à 12h, au "Matnas Ir Yamim" (rue Beny Berman) Présentation des nouveaux cours et du choix de cours pour le public retraité Renseignements : Myriam Shfigelman responsable du Centre Tél: 09-885 03 30 Lundi de 8h à 10h - Mercredi de 8 h à 12h30

Je veux scolariser mes enfants en Israël : le mode d’emploi, c’est quoi ?

rriver en Israël" et FUTE Magazine vous proposent un mémo utile et pratique pour comprendre et maîtriser le b.a-ba de la scolarisation à l’israélienne. Aussitôt arrivé en Israël, l’Olé Hadash se retrouve face à une série de démarches à réaliser. La scolarisation des enfants en fait partie, et inutile de préciser qu’il ne s’agit pas d’une simple formalité. En effet, on ne trouve pas une école pour ses chérubins, comme on se rend au ministère de l’Intérieur pour faire sa carte d’identité. Cela demande une véritable étude du marché et des différentes options qui s’offrent à vous, d’autant plus que le système israélien diffère de l’éducation à la française. Pour vous éclairer sur les chemins de l’école, "Arriver en Israël "a ainsi préparé pour vous, un mode d’emploi basique de la scolarisation en Israël et de ses spécificités, âge par âge, pour s’y insérer avec succès. LE SYSTÈME PRÉ-SCOLAIRE, DESTINÉ AUX ENFANTS DE 3 MOIS À 5 ANS : • Il existe des garderies familiales, appelées "Mishpahtone" et destinées aux enfants de 3 mois à 5 ans. Ces garderies sont placées sous contrôle de la municipalité de votre ville qui forme les auxiliaires puéricultrices. Les Mishpahtone sont payantes et fonctionnent de 07h à 13h ou 16h (il existe deux formules). Chaque Mishpahtone ne peut accueillir que 5 enfants. Le jardin d’enfants privé appelé "Péoutone" est destiné aux enfants de 18 mois à 3 ans. Il emploie des auxiliaires qui ne sont pas forcément diplômés. Le Péoutone fonctionne de 07:30 à 16:00 et est aussi payant. Il existe plusieurs types de Peoutone, chacun selon une orientation différente : laïque, traditionnaliste ou religieuse. La crèche "Maon Yom" est elle aussi payante

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et accueille les enfants, âgés de 6 mois à 4 ans, de 07h30 à 15h30 ou 16h00. Ces crèches sont souvent supervisées par la municipalité qui forme les puéricultrices. Certaines organisations destinées aux femmes ont développé leurs propres réseaux de garderie. Ainsi, "Naamat" a développé un réseau de crèches non religieuses, la "WIZO", des crèches religieuses, et "Emouna" un réseau sioniste religieux. Le jardin d’enfants pré-obligatoire appelé "Kdam Hova" ou "Trom Hova" est l’équivalent des classes maternelles destinées aux enfants entre 3 et 5 ans. Ce type de jardin d’enfants est sous contrôle de la municipalité. L’inscription y est payante et les enseignants sont tous diplômés par l’Etat. Les enfants peuvent rester 2 ans dans la même classe. Il est aussi possible de choisir entre une filière laïque ou religieuse.

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Bon à savoir : Le nombre de places au sein des établissements varie selon le quartier. Nous vous recommandons donc vivement d’anticiper l’inscription de votre enfant. Pour obtenir une place en crèche, la priorité sera toujours donnée à une mère qui travaille ! U n e

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DOSSIER SCOLARISATION ECOLES PRIMAIRES ET SECONDAIRES

n Israël, l’enseignement est obligatoire dès l’âge de 5 ans, et jusqu’à 16 ans. Les niveaux d’enseignement sont au nombre de 12 et sont numérotées à l’inverse de l’ordre pratiqué en France. Ainsi, la première classe, appelée "Kita Alef", correspond à la classe préparatoire. L’année scolaire régulière débute le 1er Septembre et se termine le 30 juin (le 20 juin pour les classes secondaires). Presque tous les établissements proposent un enseignement étalé sur 6 jours, vendredi matin compris. En matière d’écoles primaires et secondaires, il existe trois types d’établissements qui proposent, chacun, une approche éducative différente : Ecoles gouvernementales (laïques) appelées Mamlakhti Ecoles gouvernementales religieuses appelées Mamlakhti Dati Ecoles privées et indépendantes (Hinouch Atsmai) qui proposent, au choix, une approche religieuse ("Mamlakhti Dati Torani") ou laïque. Ecole gouvernementale "Mamlakhti" et Ecole gouvernementale religieuse "Mamlakhti Dati": Ces deux premiers réseaux d’établissements ont en commun 2 points : Les élèves y sont sectorisés, c’est-à-dire orientés dans les écoles de leurs quartiers, vers l’établissement le plus proche de leur domicile Les enseignants sont engagés et révoqués par le Ministère de l’Education et non par le Directeur de l’établissement. Ils sont, au même titre que les autres fonctionnaires, directement payés par l’Etat (bien que leur régime salarial soit spécifique). La plupart des programmes sont identiques au sein des deux réseaux. D’une manière générale les matières communes et obligatoires sont : l’hébreu, le Tanah, les mathématiques, la géographie, l’histoire d’Israël, l’anglais, les sciences naturelles, la gymnastique et la préparation aux fêtes religieuses. L’établissement gouvernemental religieux propose un programme plus complet en matières religieuses : les élèves ont ainsi des heures d’enseignement supplémentaires en Mishna, Dinim, etc... Les inspecteurs religieux du Ministère de l’Education ont la responsabilité de la définition de ces programmes. L’inscription dans ces écoles se fait auprès des établissements eux-mêmes mais également auprès de la Mairie de votre ville.

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ECOLES PRIVÉES "HINOUCH ATSMAI" Les écoles privées se divisent en deux catégories, chacune proposant une orientation différente : les établissements religieux et les établissements laïques.

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Les établissements religieux sont semi-indépendants ou totalement indépendants, suivant le courant religieux orthodoxe "Haredi" ou nationaliste religieux "Dati Leumi". Si l’établissement est semi-indépendant, il est reconnu par le Ministère de l’Education, si bien qu’il n’est pas en charge du recrutement ou de la révocation des enseignants, ainsi que de l’inscription des élèves. Un établissement indépendant, par contre, se voit lui-même en charge de recruter les élèves et les professeurs. Ces établissements proposent une formation généraliste, conforme aux exigences du Ministère de l’Education Nationale, et mènent jusqu’au baccalauréat ("Bagrout"). Ils offrent en plus un enseignement poussé en Kodesh (matières religieuses).

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Les établissements laïques sont autonomes : ils sélectionnent eux-mêmes leurs professeurs et élèves. Peu nombreux, ils préconisent des programmes spéciaux et méthodes nouvelles (la méthode "Montessori" par exemple) et l’enseignement y est en règle générale bilingue. L’inscription au sein de ce genre d’établissements est indépendante du secteur géographique (on peut venir de tout le pays pour s’y inscrire). Le montant des frais de scolarité est en règle générale élevé et incombe aux parents. Les professeurs, quant à eux, sont directement rémunérés par l’établissement. Déroulement des enseignements primaires/secondaires: L’enseignement primaire: que les établissements soient laïques ou religieux, les programmes sont majoritairement identiques (concernant les trois quarts des enseignements). L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE

a réforme du secondaire a établi une division de ce cycle en deux phases : • Cycle intermédiaire, appelé «Hativat Benaim», qui c o n s a c r é

l a

s c o l a r i t é

SCOLARISATION comprend trois classes, la 5ème (zaïne), la 4ème (het), et la 3ème (tet). (A noter : il n’existe pas de 6ème en Israël). Ces classes visent l’apprentissage par la recherche personnelle.

•

Cycle s u p é r i e u r, appelé «Hativat Elyiona», qui comprend trois classes, de la seconde à la terminale. Ces classes visent à orienter l’élève dans une filière ou une matière, comme la biologie, sociologie, psychologie, cinéma, informatique, communication ... ECOLES FRANÇAISES : Il existe un certain nombre d’écoles françaises, reconnues ou non par le Ministère de l’éducation français. Il vous est possible de consulter la liste de ces établissements en cliquant sur le lien suivant: www.arriverenisrael.com/#!ecoles-listes/c1j10 Ça y est, le cursus scolaire en Israël vous paraît un peu plus clair ? Pour plus de précisions, ou pour une assistance "main dans la main" dans vos démarches, sachez qu’Arriver en Israël se tient aussi à votre disposition. Lehitraot ! Elyah pour "Arriver en Israël".

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LE COIN DES PARENTS Bernard Zanzouri sur son blog : bernardzanzouri.com

Eduquer n'est pas dresser E

xtrait d’une lettre d’un lecteur : "Cher Monsieur Zanzouri. Je suis vos articles régulièrement sur votre blog et si je me permets de vous écrire aujourd’hui, c’est juste pour vous expliquer que vous faites régulièrement les mêmes erreurs; ce laisser-aller insupportable face à l’enfant et cette façon d’insinuer que les parents sont responsables de tous les maux du monde en éducation. Mon père - zal - était connu au Maroc pour être un homme bon mais très sévère et ce "défaut" nous a permis à mes frères et à moi-même d’être ce que nous sommes aujourd’hui. Sans ses remontrances, ses morales et ses raclées parfois, il nous aurait été très facile de nous perdre et de sombrer dans la délinquance, vu l’environnement de l’époque après notre arrivée en France." Cher Monsieur B. Je me permets de vous répondre par l’intermédiaire du "FUTÉ Magazine" car ce numéro est consacré à l’éducation, concept qui n’est pas seulement mon monde, mais qui est peut-être la raison d’être du monde. Une idée pourtant souvent si mal comprise. À l’école primaire à Paris, j’étais dans la classe de Monsieur Lallemand. Vingt cinq ans après la seconde guerre mondiale, ce triste individu avait hérité de son nom de famille un amour profond de la discipline, de l’ordre et des châtiments corporels. Notre classe fleurait bon la fessée déculottée, les menaces incessantes et la pression psychologique massive. Mais un observateur extérieur n’aurait vu que trente petits enfants écrivant gentiment à la plume dans leur tablier impeccable, jamais en retard à l’école, marchant en rangs serrés et levant le doigt pour parler ; tenus de main de maître par un enseignant dévoué et prometteur. Monsieur Lallemand m’a enseigné la plus profonde méfiance vis à vis des adultes et de tout "système" organisé. L’horreur de la hiérarchie, des règles trop strictes et des costumes trop bien repassés. Mon maître à moi, le rabbin Riahi, m’attendait le Chabbat après-midi rue Saulnier. Il renonçait à la sieste pour moi et traversait Paris à pied pour ve-

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nir enseigner la lecture de la Thora à la plus belle bande de fripouilles qui écumait la communauté juive de cette époque. Nous étions assis en rond livre à la main, moqueurs, gouailleurs, volontaires et dispos dès qu’une ânerie à dire ou à faire se présentait. Et nous dévorions avec joie les gâteaux à la crème arrosés de Coca Cola issu de bouteilles secouées avant ouverture; croquions goulûment les sucreries que le rabbin nous jetait à chaque bonne réponse; mordions à pleines dents dans la vie aussi, cette existence riche et vivifiante qui prenait sa source dans un groupe soudé et solidaire guidé par un berger. Monsieur Riahi était un homme nerveux et autoritaire à sa manière. Mais il nous aimait trop et chacune de ses menaces théâtrales, jamais suivie de véritables effets, déclenchait des rires incontrôlables. "Zanezourri, prononçait-il en roulant les "r" avec son accent tunisien du terroir, si tu continues je t’arrache les deux yeux et après je te jette à terre et je te piétine". Et deux minutes après, il me jetait un stoptou à la réglisse en me regardant grandir avec un sourire, comme toutes les jeunes pousses qu’il arrosait de son dévouement, de son humour et de son affection. Durant les heures de doute, tout au long de ma vie, la voix du rabbin Riahi était présente; elle éclairait mon chemin et me tenait la main. Que le souvenir de cet énorme éducateur soit béni. Éduquer n’est pas dresser Monsieur B. Et un enfant n’est pas un berger allemand. Quand il faut lever la voix ou punir, annuler une sortie ou confisquer un objet, c’est parce qu’éduquer c’est aimer. Et qu’aimer, c’est un verbe qu’il faut savoir conjuguer. Bernard Zanzouri commence sa tournée de conférences dans le pays avec: Le dimanche 2 mars à 19h30 à Eli, le Lundi 3 Mars à Har Homa, le Mardi 4 Mars à Raanana. - Le Mardi 11 Mars a Hadera - Les thèmes de la Culpabilité de l’éducateur, du Conflit parents-enfants et de la Transmission des valeurs dans la Méguilat Esther

Bernard sur son blog :

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SCOLAIRE par www.matsliah.com pour FUTE Magazine

Zoom sur le bagrout L

e diplôme du bagrout est accordé à tout diplômé du lycée (ou élève externe) qui a répondu avec succès à toutes les exigences académiques du ministère de l’Éducation – Misrad A’hinou’h. En kita youd (seconde), on commence à passer le 1er cycle d’examens du bagrout. Le bagrout est composé de plusieurs examens, et l’élève est évalué tout au long du temps du lycée. Le Bagrout complet – ‫ בגרות מלאה‬, est appelé ainsi car il englobe toutes les matières et doit contenir 21 yehidot (17 obligatoires et 4 au choix). L’élève peut choisir le nombre de Yehidot (unités) qu’il voudra passer dans chaque matière pour arriver au total qu’il souhaite atteindre (bagrout complet ou basique). Certaines écoles imposent ce choix, selon leurs exigences religieuses ou culturelles. Niveau de l’examen – Yehidot Le niveau de chaque matière (ou coefficient d’étude) est équivalent au nombre de yehidot, défini par : • le niveau d’approfondissement de la matière étudiée • le niveau de difficulté et • le nombre d’heures d’étude. Ainsi, les niveaux d’examens varient de 1 à 5 yehidot. Généralement, une yehida est estimée à environ 90 heures d’enseignement en classe. Les matières obligatoires et les nombres de yehidot au choix • Mathématiques, 3 : ‫ מתמטיקה‬à 5 Yehidot. • Anglais, 3 : ‫ אנגלית‬à 5 Yehidot. • Etude de la langue hébraîque, 2 : ‫ לשון‬Yehidot. • Education civique, 2 : ‫ אזרחות‬Yehidot. • Histoire, 2 : ‫ היסטוריה‬ou 5 Yehidot. • Littérature, 2 : ‫ ספרות‬ou 5 Yehidot. • Bible, 2 : ‫ תנ"ך‬ou 5 Yehidot. • Dans les écoles Mamlah’ti dati ou Torani, les matières ‫מחשבת ישראל‬,‫תושב"ע‬... ) ou ‫ גמרא‬, pour les garçons) sont aussi obligatoires. • En option il est possible de rajouter sa langue maternelle, musique, danse, jardinage, infor-

matique, théâtre, photographie ... afin d’atteindre le quota nécessaire à un bac complet. Chaque Yehida est composée de plusieurs ‫שאלונים‬, questionnaires. Il y a deux dates d’examen ‫ – חורף‬environ décembre, janvier, et ‫ – קיץ‬environ juin, juillet. Pendant les 3 années du cycle, selon les exigences des écoles, les yehidot sont départagées entre ces deux dates et ces trois années. Un ‫ – ציון עובר‬la note pour valider une matière - doit être supérieure à 56 / 100. Il est toujours possible (même après l’école) d’améliorer son bagrout en repassant les matières non validées ou que l’on souhaiterait améliorer. Ce processus se fait en tant que ‫אקסטרני‬, élève externe. Structure du diplôme Sur tout diplôme de bagrout, sont inscrits les identifiants de l’élève – son nom ainsi que le nom de l’école, dans laquelle il a achevé sa scolarité. En haut à gauche, au-dessus du tableau de notes, est inscrit si l’élève a validé son diplôme, en d’autres termes si l’élève a validé toutes les matières ou s’il doit se présenter encore à d’autres matières. Sur le côté droit du tableau de notes, figure la liste des matières pour lesquelles l’élève a passé l’examen final approuvé par le ministère de l’Éducation. Et sur le côté gauche, figure la liste des matières pour lesquelles l’élève a été évalué, tout au long de sa scolarité (examens internes évalués dans son établissement scolaire). En face de chaque matière apparaît la note finale de l’élève et le niveau de l’examen (nombre de Yehidot). La moyenne du bagrout Chaque note est composée du contrôle continu de la scolarité de l’elève – ‫ ציון מגן‬et de sa note finale d’examen. (Matière 1 x Yehida correspondante) + (Matière 2 x Yehida corresp.) +... Moyenne bagrout = Somme des yehidot Matsliah : soutien scolaire en Israël www.matsliah.com 0547.239.085

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DE VOUS A MOI Par Sarah Uzan

Le système scolaire israélien

ue pensez vous du système scolaire en Israël et que proposeriez-vous d'y apporter comme changement ?

Nelly Ben Israel Si le programme scolaire peut être excellent, j’ai du mal avec le système. Comment doit-on combiner 8h de travail et récupérer les enfants à 13h30 ou 14h? Alors vous me direz qu’il y a le tsaharon jusqu’à 16h avec repas chaud, activités, etc et c’est vrai, c’est même très sympa. Mais pourquoi n’est ce pas inclus dans le programme de l’école et doit être du ressort de la mairie? Qu’est ce que ça change? Ça change tout ! La responsabilité de l’école en cas d’accident, faire venir des personnes de l’extérieur à l’école, la bureaucratie avec la mairie, etc. Donc mon changement, envoyer son enfant à 8h et le récuperer à 16h tout en sachant qu’il est sous une seule et unique responsabilité, celle de son école. Brigitte Moryoussef Sarfati La scolarité en Israël est EXCEPTIONNELLE: mais c’est trop long à expliquer sur FB !

Sabine Oiknine Des lois nationales concernant: 1 - les horaires, au moins jusqu’à 16h pour tous. 2 - Que les devoirs soient corrigés systématiquement. 3 - qu’il y ait un carnet de devoirs. Deborah Levy Attlan Ce qui manque dans le système scolaire ce sont les cahiers de leçons !!! Ça n’existe pas !!! Du coup pour faire travailler nos enfants ont doit faire des fiches! et puis l’écriture au crayon jusqu’à la fac (inclue!) qu’est-ce-que c’est brouillon !!! Alors si je dois changer quelque chose ce sont les cahiers de leçon , les cours écrits au stylo rouge !

Noemi Cohen Qu’ils abrogent ces systèmes d’écoles ghettos pour ashkenazes ou sépharades (chez les religieux) haredim/datim leumim/ hassidim etc... qu’elles soient complètement gratuites et que les vaadot kabala soient plus logiques (exemple: qu’on ne base pas l’acceptation d’un enfant en fonction du nom de famille, du prestige de la famille et de l’appui de rabanim, du fait que les parents aient des portables cashers ou pas, internet à la maison, qu’ils ne soient pas h’ozrei bitshouva etc...) Le jour où les gdolim se lèveront pour dire clairement d’arrêter ça, Mashiah’ pourra peut-être arriver.

Franck Sitbon Dixit mon fils Noam. Qu’est ce que tu aimes le plus en Israël ? Il me répond : l’école. Tout est dit.

Vanessa Le système scolaire est beaucoup mieux conçu qu’en France, les enfants en difficulté scolaire sont sans cesse encouragés pour leurs efforts, jamais rabaissés, toujours poussés vers le haut .... Les activités proposées sont vareiées et font la joie des enfants. Le seul bémol, les horaires!!! Nous, francophones, ne sommes pas habitués à avoir les enfants l’après midi à la maison donc si on pouvait changer quelque chose, je ne sais pas, la cantine, les cours jusqu’à 16 heures et placer des surveillants dans l’enceinte de l’école (je sais je rêve mais je tente toujours...)

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Portrait d'une Alyah M

azal tov, ça y est j’ai un travail ! Pour s’occuper des grands, c’est bon, ils ont la Moadonit, mais on fait comment pour les petits et les bébés après l’école? Qui peut les occuper en toute sécurité? Combien ça va nous coûter ? Et une garde à domicile ça coûte combien?" Quand vous avez fait votre Alyah, que vous répondez à ces questions, les montants auxquels vous arrivez dans la garde privée, peuvent vous faire dire: "Comment faire? Est-ce que ca vaut encore le coup d’aller travailler?" Et si vous en arrivez là c’est que vous n’avez pas de "ZEARONISSIME" dans votre quartier ! Faire garder son ou ses enfants lorsque l’on travaille, est un impératif qui doit satisfaire toute une série de paramètres: trouver l’organisme qui vous convient, qu’il y’ait de la place pour votre enfant, que le coût de la garde soit abordable, que la qualité des éducateurs, des locaux, des repas, des activités proposées aux enfants ainsi que les horaires de leur récupération vous conviennent. Enfin si possible, qu’il vous fasse bénéficier des réductions et avantages liés à la Alyah. Alexandra et Yedi Serfaty, parents de quatre enfants, se sont posé ces mêmes questions lors de la préparation de leur Alyah. A leur arrivée à Hadera durant l’été 2011, ils ont assisté aux grèves monstres contre la cherté du coût de la vie – et de l’éducation - en Israël, et ont constaté cette cherté par eux-mêmes lorsqu’il a fallu faire garder leurs deux petits derniers, tout en devant résoudre leur propre problème d’emploi et de revenus ! Comme d’autres avant eux, ils sont arrivés à la conclusion que les propositions offertes par le marché local ne leur convenaient pas, qu’ils n’étaient pas seuls dans ce cas, et que le public des Olim de France attendait autre chose qui n’existait pas... et c’est ce qu’ils ont décidé de créer en 2012 : Un Mishpahton privé "low-cost" à "la française". Une crèche familiale qui propose la garde des bébés (03 ans) le matin et un Zearon l’après-midi pour les plus grands (3-6 ans), bilingue français et hébreu, avec des activités variées, des sorties et visites,

des horaires élargis et flexibles...En 2013, devant le succès du ZEARONISSIME auprès des familles, la Mairie de Hadera a confié au couple un Gan récent pour y recevoir les enfants de la ville... pour un tarif de moitié inférieur à celui pratiqué par l’Association Municipale qui gère les zearonim publics! Ils reçoivent à ce jour, 23 enfants et ils ne comptent pas s’arrêter là! Ils souhaitent faire des petits dans tout le pays afin de répondre aux besoins de la future vague d’Alyah de France. Pour cela ils recherchent des familles et des Villes candidates à l’ouverture d’un ZEARONISSIME.Ils recherchent parallèlement des familles candidates qui souhaitent démarrer une nouvelle page professionnelle dans leur existence en Israël. Le projet ZEARONISSIME est une "start-up sociale" : - il crée des emplois durables et non-délocalisables pour des Olim - il propose un coût horaire de garde très attractif et avantageux (env. 10 sh/h) - il ne pénalise pas le budget – souvent déficitaire- des Olim Hadashim, et il résoud pour les parents qui doivent aller travailler, à la fois le problème de la garde des enfants après l’école et celui de la transmission/conservation du français chez les tout-petits. Enfin, par le lien de confiance établi avec les familles, un Mishpahton francophone est un lieu de parole qui contribue à aider et prévenir certaines difficultés liées à la Alyah. Bien sûr, Yedi et Alexandra en témoignent, tout n’est pas toujours facile dans l’exploitation quotidienne d’un Mishpahton. L’expérience acquise à HADERA en la matière est significative des situations auxquelles il faut être prêt à se confronter. Mais au bout du compte pour des pères et mères de familles juives attachées à la Torah et francophones, quelle satisfaction d’entendre leurs jeunes enfants chanter des piyoutim et des mishnayot en ivrit, et des chansons des colonies de vacances de notre enfance! Coordonnées : ZEARONISSIME, POB 28144, 3842846 HADERA Tél : 0525546183 / 0526100981 https://www.facebook.com/groups/zearonissime/

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ù est passée cette dimension intérieure qui vous caractérisait tant, enfant, adolescent, ou jeune adulte, qu’est devenue cette étincelle qui vous animait tellement, mais que la raison et la société ont su enfouir sous le poids des responsabilités et du conformisme. Vous le savez déjà, on ne devient pas forcément heureux en réussissant dans la vie. Par contre, on réussit sa vie quand on commence à l’honorer. Cherchez ce qui vous rend heureux, ce qui vous rend vivant. Il est temps de réveiller ce feu. Et que vous viviez enfin votre vie. Voici quelques exemples de techniques afin de découvrir et d'atteindre votre bonheur. Se re-découvrir Dans un premier temps, mettez de coté votre raison, laissez aller votre imagination. Ne vous limitez pas, accordez-vous ce luxe. A vrai dire, l’idéal serait de vous isoler, de louer un Tzimer dans le nord et de partir seul 2 ou 3 jours. Prenez le bus, laissez-vous allez. A défaut, réservez-vous un temps chaque jour pour penser votre vie. La visualisation Imaginez votre vie idéale. A quoi ressembleraitelle dans 5 ans, dans vos rêves ? Remontez le temps deux ans plus tôt (c’est-à-dire dans 3 ans) Remontez le temps deux ans plus tôt (c’est-à-dire dans 1 an) Ecrivez ce qui vous passe par la tête à chaque étape. Qu’arrivez-vous à visualiser ? A présent vous avez un objectif à 1 an, séquencezle par trimestre et à l’attaque !

Sans douleur Choisissez vos objectifs avec mesure. S’ils se trouvent dans votre zone de confort, vous n’allez rien créer, car ils font déjà partie de votre quotidien. Et s’ils sont trop hauts c’est qu’ils se trouvent dans votre « zone de panique » et vous perdrez tous vos moyens, et vous ne ferez que patauger dans la vie et serez extrêmement frustré. L’idéal, c’est d’en choisir dans la zone qui est juste entre les deux, cette zone se nomme "zone de tension" elle est parfaite pour créer une dynamique et vous motiver. Le quotidien Dans le développement personnel, on est tenté de ne parler que d’objectifs lointains et hauts. Du coup, on oublie de tout simplement parler des objectifs concernant les différents rôles que nous jouons dans la vie de tous les jours. Comme, être un(e) père/mère de famille attentif (ve), un(e) époux (se) extraordinaire, un(e) employé(e) modèle (e), etc. Il est temps d’honorer notre quotidien. Une fois que vous aurez identifié les différents rôles que vous souhaitez tenir. Il vous suffit d’identifier les objectifs qui s’y rattachent. N’oubliez pas que les objectifs de l’ÊTRE (du développement personnel) doivent précéder ceux de l’AVOIR (des possessions). Mettons les choses au clair, je n’ai rien contre les objectifs matériels. Mais si vous voulez bien les vivre, vous devez d’abord commencer par les objectifs qui se rapportent à votre personne. Les objectifs matériels seront simplement des produits dérivés. Faites moi part de vos réflexions.

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L'école de la vie... C

’est aussi et surtout à l’école que votre enfant apprend à vivre et à s’intégrer en société... Alors prudence et vigilance! Car ce qui est vérifiable en France, l’est davantage en Israël où l’on n’a parfois qu’un mois d’été devant soi pour trancher de l’avenir scolaire de ses enfants.

L’école publique israélienne paradoxalement, l’école publique israélienne ne valorise pas l’enseignement du Judaïsme. Les parents soucieux d’une éducation juive pour leurs enfants et motivés par la perpétuation des valeurs opteront pour l’enseignement privé indépendant et apolitique. La complexité des structures Laïc ou religieux, chaque type d’enseignement s’intègre à toutes sortes de structures, publique ou privée, politique ou indépendante, répondant au choix (ou non-choix) des parents ... Il est intéressant de constater qu’en Israël, tous les enfants trouvent leur place, (Juifs et non-

Juifs, pratiquants et laïcs, traditionalistes et même les libéraux !)... La réalité d’Israël aujourd’hui, refl étée dans le système scolaire, l’un des plus complexes du monde !

L’enseignement, un choix de vie ! Si en Israël, le choix de société conditionne celui d’une école, une sélection s’impose, en fonction des options religieuses ou non religieuses des parents. L’enseignement laïc (juif non religieux et non-juif ) • Ecole Mamla’hti (publique gouvernementale). • Ecole "démocratique" (Juifs et non-juifs) L’enseignement juif d’inspiration politique • Ecole Mamla’hti dati (école populaire avec enseignement religieux très faible). • Ecole Misra‘hi (enseignement religieux mais très engagé politiquement). Attention aux écoles pluralistes dites "religieuses, il s’agit en fait des réformistes! L’enseignement religieux (gar-

çons et filles séparés) • Ecole Torani (école juive populaire à vocation religieuse et apolitique). • Ecole Chouvou, L’enseignement ‘haredi (Ecoles distinctes pour filles et garçons) Pour garçons • ‘Heïder (Talmud Torah) - Yechiva ketana - Mekhina (année de préparation) - Yechiva Guedola. • Ecole ‘hinoukh Atsmaï • Ecole Shass (Séfaradi) Pour filles • Beit Yaacov (Enseignement général de bon niveau avec d’excellents cours de kodech). Quelles sont les conditions requises pour être accepté dans les meilleurs établissements ? La clé de la réussite est de bien savoir ce que l’on veut (et ce que l’on ne veut pas) pour son enfant. Les directeurs des bons établissements prennent soin d’écouter les exigences des parents et s’il y a possibilité de "s’associer" en vue d’offrir le meilleur à l’enfant, il y a beaucoup de chances d’être accepté. Faites vous aider à définir vos objectifs et faites vous accompagner lors de l’entretien, si vous le souhaitez. • Est-ce qu’il y a des écoles qui font attention aux middot ?

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Oui, il y en a, et c’est la grande originalité d’Eretz Israël, mais toutes les écoles ne sont pas vigilantes sur ce point, et il est conseillé de bien s’informer, s’il l’on ne veut pas avoir de mauvaises surprises ! Quand devons-nous inscrire nos enfants à l’école: avant l’Aliah ou dès notre arrivée en Israël ? Il est recommandé de vous informer en amont depuis la France, pour vous permettre le meilleur choix et une inscription effective dans les premiers jours qui suivent votre arrivée en Israël. Est-ce que les professeurs ont les mêmes problèmes d'autorité qu’en France? Le manque d’autorité d’un professeur traduit généralement une déficience dans l’enseignement proprement dit. Enseigner, c’est aussi "aider l’enfant à grandir", l’aider à travailler son écoute et ses middot. Certains établissements appliquent cette ligne pédagogique et ne sont par conséquent pas concernés par ce problème. "Enseigner, c’est aussi préparer l’enfant à recevoir l’enseignement,

l’aider à travailler son écoute... ses middot. " Est-ce que les enseignants sont réellement motivés quand ils enseignent les matières kodesh ? Quand les enseignants sont eux-mêmes des talmidei ’hakhamim, ce qui est le cas pour les écoles publiques pratiquantes, oui, il y a une réelle motivation d’enseigner le plus justement possible. Est-ce qu’il y a des problèmes de délinquance graves à l’école en Israël ? Le système scolaire israélien n’est pas à l’abri de ce fléau. On y trouve la violence, le racket et même la drogue. Quels sont les débouchés possibles après un cursus talmudique? Depuis plusieurs années, il existe pour les étudiants des Yeshivot, de nombreuses institutions offrant des formations professionnelles de haut niveau, aboutissant à l’embauche et où les exétudiants de Yeshivot sont particulièrement appréciés pour leur sérieux.

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Jérusalem Tel Aviv Haifa Netanya Ashdod Paris

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ANNONCES FUTEES n CALLMEMBERS recherche

5 téléprospecteurs pour mission EDF auprès des professionnels du bâtiment. Rémunération fixe de 45 shékels MINIMUM +Primes importantes . APPELEZ THIERRY pour plus de renseignements : 054 94 31 655. -------------------------------------------------------n JEUDI 6 MARS 2014 – 19h30 A L’ESPACE WIZO Avant POURIM, UNE SOIREE THEATRE & CHANSONS PREMIERE PARTIE L’atelier de Theatre de La WIZO Dirigé par Elisabeth Kedem Présentera un SPECTACLE Jacques Prévert DEUXIEME PARTIE Récital de la chanteuse franco-israélienne, finaliste de ‘Kohav Nolad’ (Emission télévisée ‘Une étoile est née’) Cecile Bens’ violoniste, pianiste, chanteuse dans son nouveau spectacle « Allo Papa » PAF. 90 NIS -------------------------------------------------------n Exposition d’une journée d’une collection unique de cartes postales judaïques. Cartes d’anciennes synagogues, thèmes relatifs au Tana’h, Cartes de vœux pour Rosh Hashana. LE LUNDI 3 MARS 2014 de 10 h à 18 h à la nouvelle synagogue "Mcdonalds" 7, rue Mcdonalds, Netanya Conférence à 20 h (en anglais) : "Card-sized testimonies" De Leo Smolar – le collectionneur passionné - Billets à l’entree – 30 sh pour l’exposition et la conférence - etudiants et ecoliers Entrée libre pour l’exposition. Chabbat Chalom !

INTERVIEW EXCLUSIVE Par FUTE Magazine

Patricia Kaas en Israël Tournée ‘’Kaas Chante Piaf’’ 2014 Le 06 avril 2014 à HAIFA Au HAIFA INTERNATIONAL CONVENTION CENTER Le 07 avril 2014 à TEL AVIV au HEICHAL HATARBUT MANN AUDITORIUM FUTE Magazine : Vous allez venir en Israël pour la seconde fois, quel souvenir avez-vous gardé de votre premier passage ? Patricia Kaas : Un très bon souvenir, un public chaleureux, de très bons concerts. Un pays très beau, riche, avec la mer, un temps magnifique et la beauté de Jérusalem et la modernité de Tel Aviv. Je suis très contente de revenir. F.M. : Vous allez chanter Edith Piaf, qu’est ce qui vous a amené à un tel répertoire ? P.K.: Je vais chanter Piaf, mais aussi quelques titres à moi. Je me suis enfin sentie prête pour chanter Piaf, peut-être mes douleurs, mon vécu. J’ai voulu faire un spectacle-hommage sur Piaf, comment je la voyais, comment j’interprétais certaines de ses chansons qui m’ont le plus plu. Et cela correspond aussi à l’anniversaire des 50 ans de sa disparition.

F.M. : Allez-vous chantez des chansons de votre répertoire aussi, ou uniquement du Piaf ? P.K.: oui, 5 à 6 titres de mon repertoire. F.M. : Face au climat tendu en France aujourd’hui, avez-vous, suite à l’annonce de votre concert en Israël subi des pressions extérieures ou critiques quelconques ? P.K. : non, aucune, mais je me tiens assez loin de la politique et je chante pour tous les publics qui veulent me voir et m’entendre. F.M. : Dites-nous-en un peu plus sur ce que vous réservez au public francophone cette fois-ci ? P.K. : Comme nous l’avons dit, les grand titres de Piaf à la façon Kaas et quelques grands titres de Kaas. Ceci dit, j’espère qu’il n’y aura pas que des francophones, mais aussi des francophiles...

Réservations : www.israstage.com/Patricia-Kaas/ - Tél : 03-602 36 19

D é c o u v r e z

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THEATRE

Il était une foi ...

SPECTACLE

A la demande du public

Charles Aznavour

revient en Israël au Nokia Arena le 15 mars14

l était une foi...", il manque un "s" me direzvous ! Ne cherchez pas l’erreur, il n’y en a pas. "Il était une foi..." est une pièce de théâtre écrite et mise en scène par Sylvie Haddad. Rappelez-vous... en février 2008, elle réunissait la communauté francophone avec le "Gala de l’espoir" à Jérusalem où nous avons vécu un beau moment d’union et de générosité, mélange de culture et de hessed. Aujourd’hui, elle revient avec un nouveau spectacle qui aborde le thème de l’acceptation de l’autre. Mais c’est avant tout une comédie vivante, pétillante, riche en rebondissements, qui nous fera passer une agréable soirée. La pièce sera interprétée par Orli Benharoun, Babette Darmoni, Evelyne Demma, Ginette Lévy et Adi Horesh qui est une comédienne israélienne. Pour l’auteur, le brassage des deux cultures est un moment privilégié d’échanges et d’enrichissements réciproques. La représentation aura lieu à Jérusalem le 10 mars au théâtre Gérard Behar, 11 rehov Betsalel. Deux séances sont prévues : 16 heures et 20 heures précises (les portes ouvriront 1/2 heure avant le début du spectacle). Sylvie a également décidé de venir, le 12 mars, vers le public féminin de Natanya au centre communautaire francophone, 5 rehov Stamper. La séance débutera à 20 heures mais les spectateurs sont invités dès 18h00 : des artistes et des commerçants vous attendront. Un événement qui allie divertissement et entraide, en effet, une partie des bénéfices sera reversée à l’association "le cœur des mamans".

l n’y a pas d’autres chanteurs comme Aznavour et il n'y en aura probablement jamais ... une légende vivante qui n'a pas d'âge ." "Le roi incontesté de la chanson française ... l’un des artistes les plus remarquables jamais venu chanter en Israël". "Un phénomène, une légende vivante ... un des derniers géants" .. un grand artiste , le plaisir de ce qui ne peut plus se trouver ailleurs dans le monde ... " Yediot Aharonot , Haaretz , Kol Israël , Galei Tsahal , Mako , Ynet . Après le succès de son dernier spectacle en Israël , et à la demande de ses admirateurs qui n’ont pas pu obtenir des billets, ainsi que de ceux qui n'ont pas eu la chance d'y assister, Charles Aznavour a accepté de revenir et a mis Israël dans la liste des pays qui auront la chance de le voir en 2014. Il se produira au Nokia Arena le 15 mars 2014 , et il devrait nous présenter des chansons différentes et complémentaires de celles qu’il chanta lors de son dernier spectacle. (Voir p. 64) Les billets seront vendus par la billetterie Eventim * 9066 www.enventim.co.il

Société immobilière prospere en Israël recherche des investisseurs pour un projet a rendement élevé aux normes de construction prestigieuses.

Réservations par tél : Chantal : 054-821-96-42 Myriam : 054-700-74-64 Prix : Jérusalem : 40 et 50 sh - VIP : 80 sh Natanya : 50 sh

Meytal : 054-8374249

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NETANYA

Le directeur du Centre Culturel Haimon Goldberg termine son contrat

e directeur du Centre Culturel Municipal, Haimon Goldberg termine son contrat après une période d’environ quatre ans, au cours de laquelle il a conduit avec succès la pratique et l'utilsation culturelle du Centre Culturel Municipal de Netanya. Goldberg a déclaré: "Je remercie le maire Myriam Fayerberg-Ikar, le commissaire de la Culture et des événements, le conseiller Chochi Silberberg et le chef de la direction de la municipalité, Izi Inbar, pour la confiance qu'ils m'ont accordée. Ma reconnaissance au vice-président du Centre, Beni Éphraïm et à toute l'équipe pour ces années de collaboration et de réussite". Mme le maire de Netanya, Myriam FayerbergIkar a remercié Goldberg pour sa collaboration et pour l'image du Centre qu'il a aidé à répandre: "Nous apprécions et rendons honneur au travail de Haimon Goldberg, pour la promotion de la culture et des loisirs à Netanya, où il remporta au cours des dernières années de nombreux prix, pour ses réalisations culturelles de très grande qualité, et pour son originalité.

Me AIMÉ TANGY Cabinet d’avocats Président de la commission de l’ordre des avocats au Barreau d’Israël "Tel-Aviv-Paris et les pays francophones" 15 Rue Smilansky Netanya 42431 4 Rue Berkovitch Tel-Aviv 64238 Tél Bureau : 073 796 4684 Fax: 09 77 48 980 Mail:info@avocatisrael.com

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La mémoire de la Shoah

omment transmettre la mémoire de la Shoah? Autour du négationnisme de la Shoah, se concentrent en France principalement 2 cercles: le premier est celui des militants antisémites comme Faurisson, Solal ou Dieudonné. Le deuxième cercle a été révélé récemment sur les réseaux sociaux : celui des incultes; leur devise est simple: Les Juifs en font trop avec la Shoah. Après avoir monopolisé les richesses et le pouvoir, ils cherchent à gouverner nos pensées. Et ces même incultes de pleurer hypocritement sur le sort des Palestiniens. Nous devons cependant nous interroger : avonsnous transmis correctement la mémoire de la Shoah ? Le résultat est flagrant : dans la majorité des établissements scolaires en France, la Shoah n’est plus enseignée à cause du rejet des élèves. Notre grande naïveté a été de vouloir partager avec le monde entier notre douleur. Pour tout Juif, derrière chacun des 6 millions de victimes se trouve le nom d’un parent, l’histoire tragique d’une communauté ou d’un village, détruits par la haine nazie. Pour les non-juifs, les chiffres se bousculent 6.000.000 ou 6.000; Les films documentaires ou romances ne réussiront jamais à provoquer de la sympathie chez ces incultes. Nous devrions expliquer qu’en plus de la destruction physique du peuple juif c’est notre identité, notre croyance que les nazis ont voulu éliminer. L'humanité a avancé bien souvent grâce aux Juifs dans les domaines de la science, de la médecine, de la philosophie, des droits sociaux. Les antisémites participent à rendre le monde plus obscur. Mais surtout n’oublions pas qu’Israël est la meilleure revanche sur la Shoah, une consolation à la souffrance collective imposée par les nazis. L’antisémitisme, nous l’avons déjà vaincu. Lionel Lapidus (Petit fils de déporté) lplapidus@bezeqint.net

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www.avocatisrael.com

MEMOIRE

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CONSEIL JURIDIQUE

Les importations en Israël

ES IMPORTATIONS Israël, a vocation à recevoir un grand nombre d’immigrants chacun désirant retrouver les produits le reliant à ses origines. Ceci en fait un pays ouvert, au régime libéral qui favorise les importations. Quelles sont les règles. L’importation impose un engagement financier important. Une étude du marché et de faisabilité sont nécessaires. S’entourer des conseils des spécialistes pour mettre en place les structures juridiques et techniques permettant de mener un tel projet n’est pas superflu. Les produits manufacturés. Les permis dépendent du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’emploi. Il faut respecter les normes édictées. Les marchandises sont soumises à des tests (service du Mahon Hatkanim) pour être homologuées. Des contrôles sont faits après l’importation. Il y a des normes de sécurité, de santé publique et de respect de l’environnement. Pour certains produits il faut l’accord du ministère de la santé (produits pharmaceutiques et cosmétiques). Les produits agroalimentaires : Ils sont soumis à l’approbation du ministère de l’agriculture et de la santé. Pour les produits alimentaires il est conseillé de les soumettre au contrôle administratif qui s’occupe de la Cashrout, en effet la quasi-totalité du marché de l’alimentation est "Casher". Le marché non casher est réduit mais possible et serait en progression. L’étiquetage des produits est règlementé. Il faut que tout soit mentionné en hébreu (origine, fabricant...). Il existe des accords entre Israël et l’Union Européenne et des accords bilatéraux avec plusieurs pays.

** Cet article ne peut être assimilé à une consultation et ne doit être entendu que comme une source d’information générale.

... RADIO FUTEE !

INTERVIEW

ASSOCIATION

"Les Juifs vont-ils quitter la France ?"

e 16 Février a eu lieu à Jérusalem une conférence de presse organisée par l’association AMI, association nationale pour l’intégration des olim de France. En présence d’une trentaine de journalistes francophones et israéliens, Gil Taieb Président de l’association et Avi Zana, Directeur Général ont annoncé l’ouverture en urgence d’un nouveau bureau à Paris. AMI y apportera son savoir-faire et sa parfaite connaissance du terrain et des besoins spécifiques aux nouveaux Israéliens venant de France ! Après Ilan Halimi, Toulouse, Dieudonné, les manifestations anti-juives et anti-sionistes, un nouvel antisémitisme de plus en plus violent s’exprime en France. De plus en plus de personnes souhaitent quitter la France pour le Canada, les Etats Unis, Israël... Ce mouvement touche tous les profils de la communauté. En 2013 il a été constaté une augmentation de 63% des olims en Israël, soit plus de 3.000 personnes. Un plan d’aide à l’Alya de France a été annoncé par l’état d’Israël. Nous ne pouvons que nous en féliciter mais des zones d’ombre sont ressenties. Gil Taieb, Vice-président du CRIF et du FSJU, Président d’AMI : "L’Alya est une décision personnelle mais l’intégration réussie est une responsabilité collective de la communauté juive de France, du monde associatif, et surtout, des autorités israéliennes. La réussite de ce défi dépend totalement de notre capacité à travailler ensemble. L’Alya de France n’est pas une Alya de fuite ou de désespoir mais un choix assumé. C’est une chance pour Israël ! C’est un tournant historique que nous n’avons pas le droit de rater". Avi Zana, Directeur Général de AMI a ajouté: "Il existe au sein des associations francophones un savoir-faire et une proximité avec la communauté juive que l’état d’Israël doit utiliser pour qu’ensemble nous puissions donner des réponses rapides et efficaces".

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Metamarket ou le nouveau trading en ligne

ous avons vu dans ces pages que la société Metamarket, basée à Herzlia Pitouah’, est actuellement en phase de recrutement, et offre des conditions pour le moins inhabituelles. A la demande de nos lecteurs, nous avons contacté la direction pour en savoir plus. FUTE Magazine : Bonjour Yoan, qu’apportezvous de différent dans ce domaine très compétitif du trading en ligne ? Yoan : C’est assez simple : des marques connues, des leads exclusivement générés avec un taux de conversion de plus de 20%, et des conditions de travail inégalables dans un secteur où les petites structures n’ont pas de lead, et les grosses ne rémunèrent pas bien. FUTE Magazine : C’est-à-dire que vous payez plus ? Yoan : Incontestablement. Nos bonus sont entre 3 et 6 fois supérieurs à marques comparables. Avec une ambiance de travail volontairement décalée. FUTE Magazine : On n’est effectivement pas habitué à voir un babyfoot dans un bureau ! Yoan : Babyfoot, Xbox, télé, bar, peu importe, nous considérons qu’un salarié bien dans sa tête est un salarié productif. Nous laissons à chacun son indépendance, seule la performance importe, tant que notre code éthique est respecté. FUTE Magazine : Un code éthique ? Parlez m'en. Yoan : Disons plutôt qu’en dépit de milliers de clients réels depuis 2009, nos marques ne comptent absolument aucune annotation négative sur aucun forum, et bien entendu aucune plainte. C’est notre plus grande fierté. FUTE Magazine : Quelles sont les qualités requises pour travailler chez Métamarket ? Yoan : Uniquement deux : le sérieux et l’expérience dans ce domaine précis. Nous ne recrutons que des commerciaux expérimentés dans le trading en ligne. Nous sommes très orientés sur la performance immédiate, mais pas au prix de notre réputation. Propos recueillis par la rédaction Métamarket 073-2793271 – info@metamarket.co.il

PRIERE

Journée de prière mondiale pour la libération de Yonathan Pollard

ous sommes déjà à la veille de la vingtseptième année de la condamnation (prononcée le mercredi 3 adar 5747 – 4 mars 1987) de notre frère Yonathan Pollard. C’est pourquoi, avec l’aide de D.ieu, nous nous réunirons en Israël et dans le monde

le mercredi 3 Adar II 5774 5 mars 2014 à 15 heures, afin de réciter une prière et lire des Psaumes pour sa libération la plus prompte. "Aucune mitsva n’est aussi grande que celle du rachat des captifs. » (Maïmonide) Puisse notre prière être agréée avec miséricorde par notre Père dans les cieux. contact@kohav-yehoudite.org

HASSIDOUT D'après les enseignements du Rabbi

Le demi-Chékel inférieur et le demi-Chékel supérieur Ce Dvar Torah est dédié à Esther bat Yehudit ve Nissim (25 mars 1968 - 16 février 2014) nous a quitté et se repose enfin. Notre pensée et notre affection à son mari, notre ami Yoram Bitane

l’époque du Beth Hamikdache, on observait d’année en année cette Mitsva de donner un demi-Chékel au trésorier du Temple, afin d’acheter les bêtes pour les sacrifices et autres besoins communautaires. Le premier jour d’Adar, on publiait et rappelait que chacun verse sa contribution avant le 1er Nissan. Le verset précise qu’“ils donneront un demi- Chékel... à vingt Guéra le Chékel”. Or, on pourrait dire tout court qu’on doit donner dix Guéra... Les Maîtres de la ‘Hassidouth en déduisent que les deux détails sont nécessaires (le demi-Chékel et la moitié de vingt Guéra) et ils évoquent la lettre Alef comme indice de la division du Chékel. En effet, l’image du Alef est “un Youd à sa tête, un Youd à sa fin et un Vav au milieu” (le Livre du Pardes). C’est-à-dire que dans la lettre Alef, il y a également le chiffre 20 : le Youd (= 10) d’en haut, le Youd d’en bas et le Vav du milieu sépare le Youd inférieur du Youd supérieur. La ‘Hassidouth explique à ce propos: le Alef est la première des lettres constituant les récipients par lesquels sont canalisés les flux et influences du haut vers le bas. Le Alef est le début et la généralité de toutes les lettres et influences et, comme le signale l'Admour Hazakène, l’image de la lettre indique le mode de l’épanchement et de l’influence du haut vers le bas, canalisé par cette lettre. Il en est de même concernant la lettre Alef, qui comprend un Youd en

haut, un Vav au milieu et un Youd en bas, indiquant la généralité de l’influx de l’épanchement d’en haut, du niveau de Briya, Yetsira et Assiya à l’ordre de l’enchaînement des mondes. Il faut donc au début le Tsimtsoum – la grande contraction du haut, figurée par la lettre Youd qui n’est qu’un point. Il y a ensuite le Vav dont la forme est une ligne descendant vers le bas, faisant allusion au thème de l’épanchement du haut vers le bas. Puis il y a le Youd inférieur, qui indique une nouvelle contraction, afin d’opérer un changement dans la nature du bas (la complaisance dans sa basse situation) ; l’impact de cet épanchement d’en Haut sur sa nature est qu’il veut s’élever vers le Haut ; c’est pourquoi le point inférieur du Alef – l’image du Youd inférieur – est un Youd renversé, dont la position est donc une élévation du bas vers le haut ; sa valeur est de dix, de sorte que le Youd supérieur représente les Dix Sefiroth (les Attributs divins) du Haut vers le bas, et le Youd inférieur représente les Dix Sefiroth du bas vers le Haut. L’ultime finalité de la Création de tout l’univers est “d’avoir Sa résidence ici-bas”, et tous les mondes et créatures sont inclus dans les deux termes de Ciel et Terre, chaque monde étant “Terre” par rapport au monde plus élevé que lui, lequel est appelé “ciel” – et il en est de même pour les quatre mondes d’Atsilouth, Beriya, Yetsira et ‘Assiya. Le Zohar expli-

que qu’il s’agit des cieux et terre matériels d’ici-bas dans lesquels sont inclus tout l’enchaînement des mondes, y compris les Dix Sefiroth, par lesquelles s’effectue la descente de l’âme jusqu’au plus bas monde, afin d’en faire la Résidence du Saint béni soit-Il – l’ultime finalité de la Création. Et c’est la teneur de la descente du Youd supérieur du Alef (qui a précédé le monde, puisque celuici a été créé à partir de la lettre suivante, le Beth de Beréchith), car même les mondes supérieurs sont une descente par rapport à la Lumière de Sa Présence divine – mais le but ultime de la Création est en ce monde-ci. Non seulement la descente du Youd supérieur est de produire un Youd inférieur pour une nouvelle rétraction, afin d’acheminer le flux divin encore plus bas, là où il n’y a pas plus bas. Mais ceci est afin de produire une lumière de réflexion - le Youd inférieur et les Dix Sefiroth inférieures qui constituent un demiChékel, vers le Youd supérieur et les Dix Sefiroth supérieures, pour s’unir avec le demi-Chékel supérieur et former un Chékel entier, le Chékel Hakodèche ; car en sublimant les 10 attributs de son âme, qui ne sont qu’un demiChékel – il éveille l’épanchement du demi-Chékel d’en-Haut, qui lui complète le Chékel Hakodèche. (D’après le Maamar de Roch ‘Hodèche Adar II 5736)

LE CENTRE ‘HABAD FRANCOPHONE - Directeur : Rav David LESSELBAUM

Contact : Eliahou au +972 (0) 52 331 70 70 e.mail: enacach10@gmail.com

LA BRAKHA Par Dr. Yaacov Benguigui

Application pratique N

ous avons vu la semaine dernière que lorsque nous nous alignons sur quatre niveaux différents, c’est-à-dire que nous mettons en cohérence notre volonté profonde avec notre bouche, avec nos qualités et notre personnalité avec nos actes, nous permettons alors à la volonté divine de se déverser en nous et de s’exprimer sur Terre. Ces niveaux sont les quatre niveaux de la création. En effet D. a d’abord créé la Torah puis le monde à partir d’elle (Histakel beOraita oubara alma). La Torah, dont nos sages disent justement qu’elle peut s’appréhender sur quatre niveaux parallèles (le Pchat, le Remez, le Drach, Le Sod) a servi de trame, de structure à partir de laquelle tout le monde été créé. Il n’y a pas d’exception à cette règle : cela va de l’infiniment grand (l’univers) a l’infiniment petit (l’atome). Tout, dans l’univers, a été créé selon cette même cohérence et l’Homme, ne fait pas exception. Il s’ensuit donc que l’Homme et l’Univers ont une structure commune. Cette homothétie entre l’Homme et l’Univers est décrite par le Malbim (Rimze Hamichkan, Parachat Terouma) comme suit : "Tous les mondes s’unissent pour former une seule entité, exactement comme les membres s’unissent pour former l’être Humain. L’être Humain est appelé "le petit monde" et l’Univers est appelé "le grand Homme". Tous les mondes crées pendant les six jours de la création, depuis le début jusqu’à la fin, ont été réunis dans la création de l’Homme et s’y sont regroupés.’’ Ainsi, la mise en cohérence de nos quatre niveaux d’être est un principe d’une puissance infinie, car il nous apprend à nous aligner sur le principe même de la création. C’est une harmonisation de notre être avec le flux de Vie qui émane d’Hachem et recrée le monde à chaque instant. En quelque sorte, cela nous amène à nous placer dans le courant de la Vie et à nous laisser guider par elle avec la confiance sereine que nous arriverons à bon port. Car nous

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(Septième partie)

savons que dans cette configuration, elle nous amènera immanquablement à bon port. C’est une façon de lâcher prise pour laisser émerger à nouveau naturellement notre foi (Emouna) en la Vie et en Dieu en comprenant qu’Il se préoccupe constamment de nous faire grandir, parfois même en dépit des apparences. Notre travail est de traverser cette couche de superficialité et de comprendre les messages qu’Il nous envoie en profondeur. C’est la base à partir de laquelle nous pouvons construire notre Vie sainement. Car, lorsque nous vivons la majeure partie de notre temps dans cet état d’être, nous comprenons véritablement que TOUT est pour le Bien (HaKol LeTova) et que chaque événement qui survient dans notre Vie est un cadeau, un tremplin pour comprendre un message et s’élever au palier supérieur. Ce processus, tant au stade du chemin que celui du résultat, produit une joie profonde et authentique. Cette joie est la Vérité. A la lumière de ce qu’il vient d’être dit, nous comprenons mieux la raison pour laquelle la pensée Breslev met l’accent sur la joie ainsi que sur le principe "tout est pour le Bien". Lorsque nous nous rapprochons de ce niveau de perception dans notre vie, nous nous rapprochons de la Vérité et de notre Créateur. Ce qui nous rend en quelque sorte "invincibles", car nous savons que rien de mal ne peut nous arriver. C’est ce qu’affirme avec force et détermination le Roi David dans son Psaume 23 : "Même si je devais aller dans la vallée de la mort, je ne craindrai rien, car Tu es avec moi". En vivant avec cette puissance en nous, nous nous hissons même au-delà du système de la nature pour atteindre un monde où tout est possible, comme le démontre l’histoire d’Ich Gam Zou, maitre de Rabbi Akiva, qui a mérité de voir des miracles car il avait atteint cette connaissance ultime que tout est toujours pour le Bien. Chabat Chalom ! Y.I Benguigui p a r

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REFAEINOU VENIVASHEA Qui est "le coeur" qui fait battre cette Association : le Rav Chaïm Schapira

VOUS N'ETES PAS SEUL(E), NOUS SOMMES TOUJOURS A VOS COTES ! Ne laissez pas vos proches et •vous-même dans l'angoisse, nous

sommes là quand vous avez mal, toujours à votre écoute. Que vous habitiez en France ou en Israël Que vous comptiez faire votre alyah Que vous soyez touriste en Israël !

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NOUS SOMMES TOUJOURS A VOS COTES !

REFAEINOU VENIVASHEA tente d'apporter un réponse aux questions les plus compliquées de la vie ...

REFAEINOU VENIVASHEA c'est aimer la vie et tout mettre en œuvre pour la sauver B"H...

REFAEINOU VENIVASHEA c'est aussi convaincre un médecin en vacances à Madagascar de rentrer en Israël pour effectuer une intervention d'urgence...

REFAEINOU VENIVASHEA c'est aussi obtenir des forces aériennes israéliennes le transfert en hélicoptère, d'un citoyen gravement malade sans permission préalable...

Association "REFAEINOU VENIVASHEA" Conseil, Aide et Assistance Médicale

18 rue Pinsker - 6e étage B.P. 7017 - 4229004 Netanya - ISRAËL Conseiller Médical : Rav Chaïm Schapira Directrice Dpt. Francophone Esther Junger : Tél : 050.87.88.956 ou 09.8321.556

Appel gratuit de France *24h/24h : Tél : 0.800.900.777 06.43 49 66 51 *uniquement pendant nos séjours en France

Site internet : www.refaeinu.org Courriel : esterefaeinou@walla.com Fax : (00.972) 9.887.28.78 Facebook : ASSOCIATION REFAEINU

09-833 30 30

uConseil médical, assistance et orientation (en Israël et dans le monde), uLocation d'équipements médicaux gratuits, uService ambulancier, uTransport aérien pour opérations et traitements en Israël et à l'étranger, uDon du sang uCentres aérés, journées de détente, colonies de vacances au profit des enfants malades et handicapés.

CULTURE par Shoshana Saskia Cohen Tanugi pour FUTE Magazine

L’ENCYCLOPAEDIA JUDAICA : Une histoire, une mission, transmettre savoir et mémoire

a mission du Peuple Juif pour les générations à venir est la transmission de l’amour et la crainte de D’, c’est-à-dire d’une éthique, d’une morale, d’une fidélité à la Loi, la transmission du courage et de la force, mais également du savoir et de la mémoire. L’Encyclopédie Judaica est un des outils qui permet de conserver mémoire et savoir, d’avoir accès aux informations sur notre histoire, nos auteurs, nos communautés. Elle est nécessaire aux foyers Juifs, aux étudiants, aux parents voulant instruire leurs enfants. Elle se trouve dans les bibliothèques, mais aussi en librairie et sous forme de CD-ROM. On peut également la consulter sur le web. La première Encyclopédie Juive paraît en anglais. Elle date du début du XXe siècle. Elle a nécessité la collaboration de nombreux chercheurs, rabbins et intellectuels de plusieurs pays. Ils ont thésaurisé les informations sur les communautés juives d’Europe de l’Est, la Cabale, le Hassidisme, le Yiddish, la littérature, la vie et la culture des Juifs dans le monde musulman. Cette première Encyclopédie est suivie d’une seconde en Russe, éditée avant la première guerre mondiale. Puis entre les deux guerres, avec un courage remarquable, Jacob Klatzkin, Ismar Elbagen, Nahum Goldmann s’associent à des chercheurs dans cette période difficile de la montée du nazisme pour compléter les informations et proposer une Encyclopédie Hébraïque en al-

lemand. Deux volumes en hébreu sont édités par Eshkol Encyclopaedia. Au début de la seconde guerre mondiale, c’est la communauté américaine qui reprend le relais. Isaac Landman édite aux Etats Unis, dix volumes de l’Encyclopédie Universalis Hébraïque, y introduisant de nombreux articles sur la communauté juive américaine. A la fin de la seconde guerre mondiale, en 48, la communauté des Juifs espagnols publie à Mexico l’Encyclopédie Juive Castellane. A la création de l’Etat d’Israël, une première encyclopédie juive est publiée à Jérusalem aux éditions Massada Publishing. Ce sont les fonds de réparation de guerre négociés avec l’Allemagne qui ont financé ce projet. Le père de Benyamin Netanyahu, le Pr. Benzion Netanyahu fut le premier éditeur en chef de l’Encyclopaedia Hebraica jusqu’en 1965. Au XXIe siècle, un nouveau travail a été entrepris dès 2003 par près de 1200 chercheurs à travers le monde pour contribuer à enrichir les publications. Environ 30 000 nouvelles bibliographies ont été introduites, 17 000 pages rajoutées pour cette nouvelle édition de l’Encyclopaedia Judaica publiée par Skolnik. L’Encyclopédie est un outil conséquent pour permettre d’enrichir le Peuple d’Israël. De loyaux serviteurs de la Loi mosaïque, peuvent devenir des exemples de culture et de savoir et transmettre la mémoire juive contemporaine. Source : Encyclopaedia Judaica, éd. Berenbaum 2003, éd. Skolnik 2006, éd. Keter 1973

THERAPEUTE KINESIOLOGIE Diplômée du centre de kinésiologie appliquée de Jérusalem Braingym – Leap - Eft - Elève de Lionel Belais et Hana Karsenty

SARAH MARUANI Tél: 054.68.17.298

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La kinésiologie utilise le test musculaire qui permet d’obtenir des réponses du corps. Une séance de kinésiologie se base sur des buts à atteindre, liées aux émotions et douleurs Meilleur estime de soi - Développer la motivation Prendre conscience des schémas répétitifs Exemple: concentration scolaire, timidité, indécision, Allergie, Esczéma, Asthme, Diverses peurs.

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R u b r i q u e c u l t u r e l l e p r o p o s é e p a r S h o s h a n a S a s k i a C o h e n Ta n u g g i

REFLEXION par Myriam Sofer pour FUTE Magazine

Construire des murs.... "On construit trop de murs et pas assez de ponts" (Isaac Newton)

onstruire trop de murs, c’est se priver de beaucoup de choses, c’est s’isoler, construire des ponts, c’est s’enrichir. Chaque génération attend ardemment l’arrivée du Messie et malgré nos ferventes prières il nous semble inaccessible. Les cercles de prières et d’études se multiplient, grâce à D. pourtant un sentiment douloureux nous oppresse, que la Gueoula est encore loin, et que les afflictions augmentent. Que devons-nous faire? Construire plus de ponts et abattre plus de murs!! Le second Temple fut détruit à cause de la haine gratuite et sera reconstruit quand l’amour régnera parmi nous. Si cela ne tient qu’à la haine, prenons sur nous de purifier nos cœurs et d’améliorer notre attitude envers les autres .Faisons preuve de tolérance, d’amitié, de considération. Ecouter autrui c’est lui donner de son temps, qui est un cadeau précieux pour celui qui le donne et pour celui qui le reçoit. C’est par l’écoute que les liens se forment et se transforment en amitié, même en affection. L’indifférence est souvent une preuve d’égoïsme, c’est dire « l’autre ne m’intéresse pas, s’il n’a rien à me donner ou à m’apporter, je perds mon temps» .Au contraire, montrer de l’intérêt pour les êtres qui nous entourent, découvrir leur valeur, admirer leurs qualités et ignorer leurs défauts. Nous ne pouvons pas évaluer l’étendue du bienfait que nous pouvons faire avec l’autre. Haftez Haim disait « il faut donner tous les jours. Donner quotidiennement, cela permet d’intensifier sa capacité de donner et donc d’aimer.» Le véritable pauvre n’est pas celui qui manque d’argent, mais celui qui n’a rien à donner. Se rapprocher de quelqu’un, c’est prévenir ses désirs, avant même qu’il ne les formule, c’est être là quand il se sent seul et qu’il n’a pas avec qui partager sa peine, ou son souci, ainsi que sa joie, c’est l’épauler dans ses difficultés. Alors qu’une main pas assez tendue vers l’autre, le laissera s’engouffrer dans une tour de solitude. Il hésitera à partager ce qui

lui tient tellement à cœur. Une bonne parole, un sourire lui donnera confiance, cela l’aidera à s’exprimer. Le sourire est un pont pour atteindre l’autre, il l’encouragera à laisser libre cours à ses pensées, et rassuré par nos paroles réconfortantes, l’intensité de ses craintes diminuera. Ce n’est pas lui que nous aidons, c’est nous- mêmes, car tout ce que nous faisons déteint sur nous. Si nous bâtissons des murs, comment pourrons-nous offrir notre affection et recevoir celle des autres? Peut- être, certains n’en ressentent pas le besoin parce que le Ciel les a comblés, mais pensez à ceux qui n’ont pas ce même bonheur, apprenons à leur montrer qu’ils ont une place parmi nous. Les inviter, leur téléphoner et leur dire des paroles aimables, cela ne prend que quelques minutes, mais elles réjouissent, et allument une petite lumière dans le brouillard de la solitude. Quand à nos parents, qui sont si souvent seuls, pensons – nous à les réjouir? Leur faire sentir qu’ils existent, qu’ils peuvent partager certaines de leurs pensées. Montrons-leur notre tendresse, le plus souvent possible. Dans notre comportement vis-à-vis des autres, essayons de ne pas faire de peine, d’offenser, en évitant les remarques désobligeantes .En faisant preuve d’indulgence on pardonnera les erreurs. Sefer Hatania chap. 12 "Il peut nous venir à l’esprit quelques sentiments de haine, de jalousie, de colère, de mécontentement, ne pas les approuver, ni dans la pensée, ni dans le cœur. Et au contraire, la raison doit dominer le ressentiment qu’on a et faire exactement le contraire, se comporter avec l’autre avec bonté, affection, supporter de sa part même les choses désagréables sans se mettre en colère contre lui. Et bien sûr ne pas agir avec lui de la même façon, au contraire, lui rendre le bien pour le mal". Les ponts apporteront l’union, la force et la paix. Miriam Sofer

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PERLES DE SAGESSE AU FEMININ Selon les enseignements de Rabbi Nahman de Breslev par Yael Taïeb

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Le Chalom, la température parfaite

vouons-le, nous avons toutes eu au moins une fois dans notre vie, une dispute avec notre mari. Et le emet, est que même si tu as eu raison sur toute la ligne : t’es mal. Il y a un verset connu de tout un chacun : "Tu aimeras ton prochain comme toi-même". Oui, c’est bien le verset le plus connu de toute la Thora mais surtout le plus mal compris ou en tout cas le moins bien appliqué ! Pourquoi est-il si difficile d’aimer son prochain? La réponse est toute simple : avant d’aimer les autres, il faut d’abord t’aimer toimême, être en accord avec toi-même. Tout le temps où tu n’arrives pas à t’apprécier, que tu souffres et que tu es mal dans ta peau, tu ne peux espérer être en Chalom avec les autres et ce, en particulier avec ton mari et tes proches. Eh oui, tout commence par-là ! C’est que l’on appelle le "Mezeg Achave", traduction : une température égale en toutes circonstances. Reprenons depuis le début : dans ton corps il y a 4 éléments, à partir desquels Hachem nous a créés :

• Le feu • L’eau • L’air • La poussière Ils correspondent respectivement à : la chaleur, le froid, l’humidité et le sec. Ces fameux 4 éléments nous les retrouvons dans les 4 formes de vies qui nous entourent : le minéral, le végétal, les animaux et les êtres humains. Lors de la création du monde, le but d’Hachem était que l’homme puisse gérer et maîtriser son corps sans que jamais un de ces éléments ne prenne le dessus. Par exemple, tu n’as pas le droit de laisser le feu, soit la colère, prendre le dessus sur les autres. Idem pour le froid : interdiction absolue de tomber dans la tristesse et de pleurer (eau). Il est donc impossible d’aimer son prochain véritablement si tu n’arrives pas à dominer tes sentiments, tes nerfs, ta peine etc. J’entends d’ici ta question : "Mais, comment fait-on pour s’aimer soi-même, être bien dans sa peau ?" David Hamelekh nous enseigne dans les Tehilim : "Qui est l’homme qui désire la Vie, qui aime de longs jours pour goûter le bonheur?

Préserve ta langue du mal, et tes lèvres des discours perfides; éloigne-toi du mal et fais le bien, recherche la paix et poursuis la." Nous y voilà, nous tenons le secret : il faut demander à Hachem sans relâche, d’être en paix avec soi-même et avec les autres. Cette Tefila que tu dois adresser à "Celui qui n’eut qu’à dire pour que le monde fut", doit se prononcer quels que soient les évènements que tu traverses. Dans le bien ou dans le moins bien... Trouver et voir la main d’Hachem partout est LA VRAIE solution à tes souffrances. Pourquoi? Car lorsque tu acquiers la véritable connaissance, à savoir, AKOL LETOVA (tout est pour le bien), cela veut dire, que tu arriveras à remercier Hachem et à Le louer même dans les situations les plus cauchemardesques de ta vie. A présent, tu comprends que tout est pour ton bien et tu es donc capable d’aimer les gens qui t’entourent, sans être parano – et surtout pas avec ton mari, en ayant ces pensées si connues : il veut ton mal, il ne veut faire que ce qu’il veut... Comment faire pour voir Hachem partout dans ta vie, dans le bien comme dans le moins bien? Grâce à ces deux principes : Le renforcement dans la Thora qui est appelée "Chalom’’ (Ses chemins sont fait de douceurs et ses sentiers sont Chalom- Michlée 3). La Torah s’appelle donc aussi "Chalom" et elle a la capacité de l’agrandir et de le développer. L’attachement aux Tsadikim qui savent nous conduire dans le bon chemin car eux-mêmes sont appelés "Brit Chalom". En t’efforçant de suivre ces deux conseils, tu peux arriver à t’aimer toi-même, et ressentir au plus profond de toi, tes capacités. Tu ne seras plus perturbée dans ta tête et tu pourras donc enfin, aimer les autres comme toi-même, et en particulier ton mari. Pour dédier un numéro ou envoyer vos questions à Yael Taieb, une seule adresse : mekor.hokhma@gmail.com Yael Taieb

Pour envoyer vos questions à Yaël Taieb, une seule adresse : mekor.hokhma@gmail.com

MODE Par Audélia B. rédactrice pour Tsniout-Mag

Tapis rouge B

ONJOUR CHEZ VOUS Chers lecteurs ! La rédaction et sa chroniqueuse Audélia B. viennent vous offrir cette semaine pour FUTÉ Magazine une spéciale tenue de soirée, riche en idées. Du long essentiellement, des gammes de prix, et parfois même, lorsque la création est issue d’un grand couturier et que le prix atteint des sommets, des suggestions à réfléchir si vous avez en votre connaissance une bonne couturière. On commence notre revue avec deux robes à manches longues (pour celles qui se conforment à des manches longues et détestent rajouter des tops satin microfibre en dessous) de chez MANGO , la première illustre un bleu royal et une encolure charmante et bijoutée à porter si vous le pouvez avec un escarpin argenté type styletto. La seconde elle, s’envole vers des teintes pastels et matière mousseline qui continuent de faire fureur et dans laquelle votre pudeur sera parfaitement à l’honneur. Les gammes de prix sont ou restent relativement raisonnables, les robes conformes à une Tsniout où il n’y a nullement besoin "d’en faire des tonnes" pour se sentir belle ! Rajoutez en parure un ravissant foulard et vous voilà parées ! Pour la seconde partie de notre présentation, nous mettons en valeur la couleur intemporelle : le Noir. Reine de nos soirées, remettable à souhait, la robe noire est bien dans nos dressings et dessine une silhouette d’excellence à vos nuits événementielles... Mikael Aghal nous présente un modèle

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(robe noire en mousseline asymétrique) en organza, où toute l’originalité se porte sur l’épaule ornée d’un drapé en mousseline à marier avec un top basique près du corps blanc, ou alors avec un top noir. Noir pour un effet color block ou blanc pour un effet black & white ultra tendance. La seconde robe nous vient d’un créateur américain, une robe effet fourreau à lis, et effet corset. Simplicité et manches trois quarts, un brin d’insolence avec son joli liseré argenté (note pour plus tard faire un même rappel argenté au niveau du foulard ou du headband pour celles qui portent la perruque). Une touche fleurie et exotique chic avec la robe en mousseline de la Badgley Michka, annonciatrice de printemps elle répond au pari du glamour et du discret (je recommande un top fuchsia ou beige à porter en dessous, adaptez en fonction de votre carnation). Enfin la rédaction vous déroule le tapis rouge avec une création Zuhair Murad, certes intouchable mais largement réalisable par les mains d’une fidèle couturière (si, si, il y en a !) Une merveille de dentelle et organdi surpiqué, à sa grande occasion sa tenue de rêve... tout en pudeur, le monde tourne autour de notre discrétion... l’instant d’une soirée en tout cas... Prix et contacts contact@tsniout-mag.com

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pelle un taxi qui vient de passer... Le taxi s’arrête un peu plus loin et recule pour prendre son client, Dis donc ! dit l’homme au chauffeur, vous comptez pas me facturer le trajet de la marche arrière ? Non, dit le chauffeur, je ne facture pas ce service !! Eh bien pourriez-vous m’emmener à la gare ... en marche arrière ? -----------------------------------------n Deux canards sont sur un étang. - Coin, Coin, dit l’un. L’autre répond : - C’est dingue ! C’est exactement ce que j’allais dire ! -----------------------------------------n Il peut acheter une maison... mais pas un foyer. - Il peut acheter un lit... mais pas le sommeil. - Il peut acheter une horloge... mais pas le temps. - Il peut acheter un livre... mais pas la connaissance. - Il peut acheter une position... mais pas le respect. - Il peut payer le médecin ... mais pas la santé. - Il peut acheter du sang... mais pas la vie.

- Il peut acheter du sexe... mais pas de l’amour. Alors comme vous pouvez le constater, l’argent n’est pas grand chose, et souvent il amène des problèmes et des souffrances. Nous vous disons ceci parce que vous êtes nos amis et nous désirons vous éviter ces désagréments. Alors, envoyez-nous tout votre argent et nous souffrirons pour vous. Du comptant seulement s’il vous plaît, en petites coupures... -----------------------------------------n Un motard fonçait à 130 km/h sur une route déserte quand il se trouve nez à nez avec un petit moineau. Il fait tout ce qu’il peut pour éviter le malheureux oiseau, mais, rien à faire, la collision est inévitable ! Il voit, dans le rétroviseur, la malheureuse petite bête faire des pirouettes sur le bitume, puis tomber sur le dos, ailes étendues. Pris de remords, il s’arrête, ramasse la bestiole inconsciente, achète une petite cage, et l’y installe douillettement, avec un peu de pain et une soucoupe d’eau pour quand elle se réveillera. Le lendemain, l’oiseau se réveille, voit les

barreaux de la cage, le morceau de pain et la soucoupe d’eau, se prend la tête entre les ailes et s’exclame: "Je le savais! J’ai tué le motard et me voilà en prison!"

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