Dossier de Presse Cannes été 2016 by The Gabarron New York

Photo © Claude Germain Mairie de Cannes - Communication - Mai 2016 - Issachar. Les 12 tribus d’Israël, 1973. Série de 13 gravures avec pochoir. Ateliers Rigal. © Salvador Dalí, Fundació Gala-Salvador Dali / ADAGP, Paris, 2016

SALVADOR DALI ou l’ivresse des rêves collection Jean Ferrero

été 2016

CANNES Centre d’art la Malmaison 47 La Croisette

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+ d’infos sur cannes.com Mairie de Cannes - Communication - Mai 2016 - ©Photo Olivier Calvel - Cristóbal Gabarrón - Cannes, 2016 - Homenaje al Cine con Camilo José Cela al fondo - Acier et fibre verre polychromé - 700 x 300 x150 cm

DOSSIER DE PRESSE

22 JUIN - 30 OCTOBRE 2016

Un événement #MairiedeCannes

CRISTÓBAL GABARRÓN MILLE FORMES À LA CONQUÊTE DE L’ESPACE

CA N N E S

4 JUILLET 11 S E P T. 2016 ES PACE MIRA MA R

4 JUILLET 25 S E P T. 2016 V I L LA D OM ERG UE E T E SPACE PUB LIC

Un événement #MairiedeCannes VILLE DE CULTURE

Un événement #MairiedeCannes V I L L E D E C U LT U R E

Salvador Dalí ou l’ivresse des rêves - Dalí de Cadaqués - Cristóbal Gabarrón, mille formes à la conquête de l’espace - Jazz à Domergue - Salvador Dalí ou l’ivresse des rêves - Dalí de Cadaqués - Cristóbal Gabarrón, mille formes à la conquête de l’espace - Jazz à Domergue - Salvador Dalí ou l’ivresse des rêves - Dalí de Cadaqués - Cristóbal Gabarrón, mille formes à la conquête de l’espace - Jazz à Domergue - Salvador Dalí ou l’ivresse des rêves - Dalí de Cadaqués - Cristóbal Gabarrón, mille formes à la conquête de l’espace - Jazz à Domergue - Salvador Dalí ou l’ivresse des rêves - Dalí de Cadaqués - Cristóbal Gabarrón, mille formes à la conquête de l’espace - Jazz à Domergue - Salvador Dalí ou l’ivresse des rêves - Dalí de Cadaqués - Cristóbal Gabarrón, mille formes à la conquête de l’espace Jazz à Domergue - Salvador Dalí ou l’ivresse des rêves - Dalí de Cadaqués - Cristóbal Gabarrón, mille formes à la conquête de l’espace - Jazz à Domergue - Salvador Dalí ou l’ivresse des rêves - Dalí de Cadaqués - 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centre d’art la malmaison été 2016

SOMMAIRE La ville de Cannes aux couleurs de l’Espagne ….... 4 Salvador Dalí ou l’ivresse des rêves ........................ 6 Dalí de Cadaqués .................................................... 18 Cristóbal Gabarrón, mille formes à la conquête de l’espace....................................... 34 Jazz à Domergue .................................................... 46 cannes Passexpo................................................ 47 Renseignements pratiques ...................................... 49

La ville de Cannes aux couleurs de l’Espagne La peinture et la sculpture monumentale sont à l’honneur avec l’artiste catalan Salvador Dalí et le plasticien Cristóbal Gabarrón, originaire de la province de Murcie. Plus de 30 lieux de prestige nous invitent à suivre un parcours jalonné par la sculpture, la peinture, la gravure, le dessin, la céramique et la photographie. Frédéric Ballester Directeur du Centre d’art la Malmaison Commissaire des expositions

SALVADOR DALI ou l’ivresse des rêves collection Jean Ferrero

22 JUIN - 30 OCTOBRE 2016

CANNES Centre d’art la Malmaison 47 La Croisette

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Salvador Dalí ou l’ivresse des rêves

Peintures / dessins / gravures / photographies L’œuvre graphique de Salvador Dalí, malgré les grandes rétrospectives organisées ces dernières années en Europe, autour de sa peinture, est encore trop méconnue du grand public. La dernière exposition en France, produite en 2012 au centre Georges Pompidou, était présentée sous la forme d’un hommage permettant aux visiteurs de redécouvrir quelquesunes des plus grandes icônes. L’exposition Salvador Dalí ou l’ivresse des rêves est constituée de plus de 200 œuvres originales gravées, provenant de la collection Jean Ferrero. Les œuvres qui constituent cet ensemble sont d’une extrême rareté et font partie des plus beaux livres illustrés par le peintre entre 1960 et 1978. Pour exemple, le livre Le Bestiaire de La Fontaine dalinisé édité en 1974 dont le folio est constitué de 12 gravures sur cuivre et les couleurs réalisées au pochoir. Cet ouvrage de référence en bibliophilie, dans son ensemble, reste aujourd’hui introuvable sur le marché international de la gravure. Dans cette collection exceptionnelle, nombreuses sont les estampes certifiées comme « bon à tirer » (BAT), parfois rehaussées à la main par Salvador Dalí. C’est pourquoi, cet ensemble revêt aussi un caractère rétrospectif permettant une présentation chronologique et respectant les deux volumes du catalogue raisonné (Prestel). Cette collection est accompagnée d’œuvres sur papier, dessins et aquarelles, ainsi que d’huiles sur toile provenant de collections privées françaises.

Salvador Dalí L’art d’aimer d’Ovide Pylade aimait Hermione… 1978 Exemplaire n°19/144 Bois gravé 560 x 380 mm Prestel 1535 © Salvador Dalí, Fundació Gala-Salvador Dalí / ADAGP, Paris, 2016 Photo © Claude Germain

Salvador Dalí Ou l’ivresse des rêves Centre d’art la Malmaison 22 juin - 30 octobre 2016 Vernissage Mardi 21 juin 2016 à 18h30

Salvador Dalí Apocalypse selon Saint-Jean Crucifixion 1961 Signée et datée bas gauche Pointe sèche Epreuve d’artiste 320 x 220 mm Prestel n°84 © Salvador Dalí, Fundació Gala-Salvador Dalí / ADAGP, Paris, 2016 Photo © Claude Germain

Salvador Dalí Mythologie Aphrodite 1963/65 Signée et datée bas droite Epreuve d’atelier Technique mixte pointe sèche et héliogravure 495 x 395 mm Prestel n°117 © Salvador Dalí, Fundació Gala-Salvador Dalí / ADAGP, Paris, 2016 Photo © Claude Germain

Salvador Dalí Mythologie Leda 1963/65 Signée bas droite Numérotée 81/150 bas gauche Technique mixte pointe sèche et héliogravure 505 x 405 mm Prestel n°126 © Salvador Dalí, Fundació Gala-Salvador Dalí / ADAGP, Paris, 2016 Photo © Claude Germain

Salvador Dalí Vénus aux fourrures Femme à genoux 1969 Pointe sèche 380 x 280 mm Prestel n° 361 © Salvador Dalí, Fundació Gala-Salvador Dalí / ADAGP, Paris, 2016 Photo © Claude Germain

Salvador Dalí Don Quichotte et Sancho Pança Sancho Pança 1970 Signée bas droite Pointe sèche 520 x 390 mm Prestel n°452 © Salvador Dalí, Fundació Gala-Salvador Dalí / ADAGP, Paris, 2016 Photo © Claude Germain

Salvador Dalí Dix recettes d’immortalité L’Homme ressuscité par l’holographie de l’écureuil (Croissant holographe) 1973 39/100 Signée bas droite Héliogravure et pointe sèche 395 x 570 mm Prestel n°567 © Salvador Dalí, Fundació Gala-Salvador Dalí / ADAGP, Paris, 2016 Photo © Claude Germain

Salvador Dalí Aurélia Memorabilia 1972 70/100 Signée bas droite Pointe sèche 370 x 575 mm Prestel n°563 © Salvador Dalí, Fundació Gala-Salvador Dalí / ADAGP, Paris, 2016 Photo © Claude Germain

Salvador Dalí Moïse et le monothéisme Les Tables de la Loi 1974 Signée bas droite Pointe sèche sur lithographie 367 x 260 mm Prestel n°731 © Salvador Dalí, Fundació Gala-Salvador Dalí / ADAGP, Paris, 2016 Photo © Claude Germain

Salvador Dalí Three Plays by the Marquis de Sade The Chevalier’s proposal 1969 Signée bas droite Numérotée LXVI/XC bas gauche lithographie 510 x 390 mm Prestel n° 1234 © Salvador Dalí, Fundació Gala-Salvador Dalí / ADAGP, Paris, 2016 Photo © Claude Germain

Salvador Dalí Currier and Ives America Trotting Horses n°2 1971 Signée bas droite Lithographie et collage 560 x 760 mm Prestel n° 1346 © Salvador Dalí, Fundació Gala-Salvador Dalí / ADAGP, Paris, 2016 Photo © Claude Germain

Salvador Dalí Time suite Timeless Statue 1975/6 Signée bas droite Numérotée 22/150 bas gauche Lithographie 750 x 540 mm Prestel n°1482 © Salvador Dalí, Fundació Gala-Salvador Dalí / ADAGP, Paris, 2016 Photo © Claude Germain

Salvador Dalí Les Amours jaunes Prudentiane 1974 Pointe sèche colorée à la main et paillettes 300 x 210 mm Prestel n°700 © Salvador Dalí, Fundació Gala-Salvador Dalí / ADAGP, Paris, 2016 Photo © Claude Germain

Salvador Dalí La Divine Comédie L’Enfer Chant 17 Quittant la corniche de la colère 1960 Bois gravé 330 x 262 mm Prestel n° 1089 © Salvador Dalí, Fundació Gala-Salvador Dalí / ADAGP, Paris, 2016 Photo © Claude Germain

Salvador Dalí Mythologie Narcissus 1963/65 Signée et datée bas droite Epreuve d’artiste Héliogravure et pointe sèche 490 x 390 mm Prestel n°124 © Salvador Dalí, Fundació Gala-Salvador Dalí / ADAGP, Paris, 2016 Photo © Claude Germain

Salvador Dalí Mythologie Kronos 1963/65 Signée et datée bas droite Epreuve d’artiste Héliogravure et pointe sèche 605 x 495 mm Prestel n°118 © Salvador Dalí, Fundació Gala-Salvador Dalí / ADAGP, Paris, 2016 Photo © Claude Germain

Salvador Dalí Mythologie Medusa 1963/65 Signée et datée bas droite Numérotée 110/150 bas gauche Héliogravure et pointe sèche 395 x 495 mm Prestel n°131 © Salvador Dalí, Fundació Gala-Salvador Dalí / ADAGP, Paris, 2016 Photo © Claude Germain

Salvador Dalí i Domènech Figueres, 11 mai 1904 - 23 janvier 1989 1904

1925

Il participe à la première Exposition de la Société des artistes ibériques à Madrid et sa première exposition individuelle est présentée aux galeries Dalmau de Barcelone. C’est son époque de rejet de l’avant-garde et de recherche d’une tradition picturale, essentiellement italienne. Durant cette année scolaire 1925-1926, il ne revient pas à l’académie de San Fernando. Federico García Lorca passe ses vacances avec Dalí à Cadaqués.

Il naît le 11 mai à Figueres (Gérone). Fils du couple formé par le notaire Salvador Dalí Cusí et Felipa Domènech Ferrés.

1908

Naissance de sa sœur unique, Anna Maria. Son père l’inscrit à l’école maternelle publique de Figueres, dans laquelle enseigne le professeur Esteban Trayter.

1910

1926

Deux ans plus tard et au vu de l’échec du jeune Dalí dans cette dernière école, son père décide de l’inscrire au collège hispano-français Inmaculada Concepción de Figueres, où il apprend le français, sa future langue culturelle.

Il participe à plusieurs expositions qui se tiennent à Madrid et Barcelone. En compagnie de sa tante et de sa sœur, il effectue son premier voyage à Paris, ville dans laquelle il fait la connaissance de Picasso et visite le musée du Louvre. Il est expulsé définitivement de l’école des Beaux-Arts de Madrid pour avoir déclaré incompétent le jury qui devait l’examiner. Il revient de nouveau à Figueres et se consacre intensément à la peinture.

1916

Il fait un séjour aux alentours de Figueres, dans la propriété El Molí de la Torre, qui appartient à la famille Pichot – famille d’intellectuels et d’artistes – et c’est là, grâce à la collection que possède le peintre Ramon Pichot, qu’il découvre l’impressionnisme. Après une scolarité primaire médiocre, il commence, en automne, ses études secondaires au collège des frères maristes et au lycée de Figueres. Il assiste également aux classes du professeur Juan Núñez à l’école municipale de dessin de Figueres. Au cours de cette année et de l’année suivante, Salvador Dalí dessine des contes pour sa sœur lorsque celle-ci est malade.

1927

Il réalise sa deuxième exposition individuelle aux galeries Dalmau de Barcelone et participe au IIe Salon d’automne de la salle Parés de cette même ville. Dans les œuvres présentées, on remarque les premières influences claires du surréalisme. Il commence, avec la publication de l’article « San Sebastián » consacré à Lorca, une collaboration régulière et suivie avec la revue d’avant-garde L’Amic de les Arts, qui se poursuivra jusqu’en 1929.

1919

Il participe à une exposition collective dans les salons de la Societat de Concerts, au théâtre municipal de Figueres (futur théâtre-musée Dalí). Avec un groupe d’amis du lycée, il fonde la revue Studium, où il publie ses premiers écrits. Il commence un journal personnel sous le titre Mes impressions et souvenirs intimes, qu’il continue l’année suivante.

1928

Avec Lluís Montanyà et Sebastià Gasch, il publie le Manifeste jaune (manifeste anti-artistique catalan) qui attaque de manière violente l’art conventionnel. Il participe au IIIe Salon d’automne de la salle Parés et à la XXVIIe Exposition internationale de peintures de Pittsburgh (États-Unis).

1929

1920

Il se rend de nouveau à Paris et, grâce à Joan Miró, il entre en contact avec le groupe des surréalistes, dirigé par André Breton. Le film Un chien andalou, fruit de sa collaboration avec Luis Buñuel, est projeté au cinéma Studio des Ursulines de Paris. Il passe l’été à Cadaqués, où il reçoit la visite du galeriste Camille Goemans et sa compagne, de René Magritte et son épouse, de Luis Buñuel, de Paul Eluard et Gala avec leur fille Cécile. À partir de ce moment-là, Gala restera pour toujours à ses côtés. Sa première exposition individuelle a lieu à la galerie Goemans de Paris. Ce sera l’année de la rupture familiale.

Son père lui impose, comme condition pour être peintre, d’aller étudier à l’école des Beaux-Arts de Madrid, afin d’obtenir un diplôme de professeur. Dalí accepte.

1921

En février, sa mère meurt. L’année suivante, son père épouse Catalina Domènech Ferrés, sœur de la défunte.

1922

II participe au concours-exposition d’œuvres d’art originales d’étudiants de l’Association catalane d’étudiants, qui se tient aux galeries Dalmau de Barcelone, où son œuvre Marché reçoit le prix du recteur de l’université. À Madrid, il poursuit ses études à l’école spéciale de peinture, sculpture et gravure (Real Academia de Bellas Artes de San Fernando) et il habite à la résidence d’étudiants. Il s’y lie d’amitié avec un groupe de jeunes qui, avec le temps, deviendront d’importantes personnalités intellectuelles et artistiques du XXe siècle : Luis Buñuel, Federico García Lorca, Pedro Garfias, Eugenio Montes et Pepín Bello, entre autres.

1930

Dalí est expulsé de l’académie de San Fernando, accusé d’avoir mené une révolte étudiante contre la non-attribution au peintre Daniel Vázquez Díaz de la chaire de peinture de l’École. Il revient à Figueres, où il reprend ses classes avec Juan Núñez, qui lui apprend la technique de la gravure.

L’Âge d’or, le deuxième film réalisé en collaboration avec Buñuel, passe en exclusivité au Studio 28 de Paris. Les éditions Surréalistes publient son livre La Femme visible, un recueil de textes qui avaient été publiés dans différentes revues, comme L’Âne pourri, dans lequel sont établies les bases de sa méthode paranoïaque-critique. Au début des années trente, Dalí trouve son propre style, son langage particulier et la forme d’expression qui l’accompagneront toute sa vie malgré les changements et les évolutions de son œuvre – un mélange d’avant-garde et de tradition. Ses premières toiles impressionnistes sont éclipsées, ainsi que ses œuvres influencées, entre autres mouvements, par le cubisme, le purisme et le futurisme. Dalí est complètement intégré au groupe surréaliste et c’est le début de sa consécration comme peintre.

1924

1931

1923

En automne, il revient à l’Académie où il se voit obligé de redoubler son année.

Il réalise sa première exposition individuelle à la galerie Pierre Colle de Paris où il expose son œuvre La Persistance de la mémoire. Il participe à la première exposition surréaliste aux États-Unis, qui a lieu au Wadsworth Atheneum de Hartford. Son livre L’Amour et la mémoire est publié. 25

1932

1941

Il participe à l’exposition Surréalisme : peintures, dessins et photographies, de la Julien Levy Gallery de New York. Sa deuxième exposition individuelle a lieu à la galerie Pierre Colle de Paris. Son livre Babaouo, dans lequel il expose sa conception du cinéma, est publié. À la fin de cette année, Dalí annonce au vicomte de Noailles la création du « groupe du Zodiaque », un groupe d’amis qui s’unissent pour aider économiquement Salvador Dalí, en lui commandant des œuvres qu’ils achètent régulièrement.

Son intérêt pour la création de bijoux s’éveille, lequel se poursuivra tout au long de sa carrière. Dalí commence sa collaboration avec le photographe Philippe Halsman qui continuera jusqu’à la mort de celui-ci en 1979. Il expose à la Julien Levy Gallery de New York. Le 8 octobre, les Ballets russes de Monte-Carlo donnent leur première représentation au Metropolitan Opera House : Labyrinthe, avec livret, décors et costumes de Dalí, chorégraphie de Léonide Massine et musique de Schubert. Le MoMA de New York inaugure le 18 novembre une exposition anthologique de Dalí et Miró.

1933

Le premier numéro de la revue Minotaure de Paris publie le prologue du livre – qui restera inédit jusqu’en 1963 – Interprétation paranoïaque-critique de l’image obsédante « L’Angélus » de Millet. Il participe à l’exposition surréaliste collective de la galerie Pierre Colle, où il présente également sa troisième exposition individuelle. Première exposition individuelle à la Julien Levy Gallery de New York.

1942

La maison d’édition Dial Press de New York publie La Vie secrète de Salvador Dalí, achevée l’année d’avant.

1943

En avril, le couple Reynolds Morse achète le premier tableau de Dalí, c’est le début d’une importante collection d’œuvres du peintre. En mai, il conçoit un nouveau ballet, Café de Chinitas, sur la base d’une histoire réelle adaptée par Federico García Lorca, qui est représentée à Detroit et au Metropolitan Opera House de New York.

1934

Il épouse civilement Gala (née Elena Ivanovna Diakonova). Il expose à l’Exposition du cinquantenaire au Salon des Indépendants du Grand Palais de Paris, sans prendre en compte l’opinion du reste des surréalistes qui avaient décidé de ne pas y participer, un fait qui entraîne pratiquement son expulsion du groupe dirigé par Breton. Il réalise sa première exposition individuelle à la Zwemmer Gallery de Londres. Il embarque avec Gala à bord du Champlain pour effectuer son premier voyage aux États-Unis. Deux expositions individuelles de Dalí sont organisées : l’une à la Julien Levy Gallery et l’autre à l’Avery Memorial du Wadsworth Atheneum, Hartford (Connecticut).

1944

En octobre, à l’International Theater de New York, le Ballet international présente Colloque sentimental avec des décors de Dalí. Dial Press publie le premier roman de Dalí, Visages cachés. Le 15 décembre, Tristan fou, premier ballet paranoïaque sur le mythe éternel de l’amour dans la mort est représenté pour la première fois à New York. Le décor de Dalí est fondé sur les thèmes musicaux de Tristan et Iseult de Wagner.

1935

1945

Le couple rentre en Europe à bord du Normandie. En mars, Salvador Dalí se rend à Figueres où a lieu la réconciliation familiale. Les éditions Surréalistes publient son livre La Conquête de l’irrationnel.

Il se rend à Hollywood pour travailler avec Alfred Hitchcock sur le film La Maison du docteur Edwards, dont il réalise les séquences oniriques. L’exposition Peintures récentes de Salvador Dalí est inaugurée à la Bignou Gallery. À cette occasion, il présente le premier numéro du Dalí News, qu’il édite lui-même et dans lequel il ne parle que de son personnage et de son œuvre.

1936

En mai, il participe à l’Exposition surréaliste d’objets à la galerie Charles Ratton de Paris. En juin, il participe à l’Exposition surréaliste internationale qui se tient aux New Burlington Galleries de Londres. Le 14 décembre, la revue Time lui consacre sa couverture, avec une photo de Man Ray. Il participe à l’exposition Fantastic Art Dada Surrealism au MoMA de New York. C’est à nouveau à la Julien Levy Gallery de New York que se tient sa troisième exposition individuelle.

1946

Il réalise les illustrations de différentes œuvres : L’Autobiographie de Benvenuto Cellini et Macbeth de Shakespeare éditées par Doubleday ; Première partie de la vie et des exploits du célèbre don Quichotte de la Manche de Miguel de Cervantès publiée par Random House de New York. Walt Disney engage Dalí pour qu’il collabore à la production du film Destino.

1937

En février, il fait la connaissance des frères Marx à Hollywood. Il commence à travailler avec Harpo sur le scénario d’un film, Salade de girafes à cheval (connu dans sa dernière version comme La Femme surréaliste), qui ne se sera jamais tourné. Dalí et Gala rentrent en Europe. Les éditions Surréalistes publient son poème Métamorphose de Narcisse que le galeriste Julien Levy édite en même temps en anglais.

1947

Doubleday publie les Essais de Michel de Montaigne, choisis et illustrés par le peintre.

1948

Publication des 50 secrets magiques. En juillet, les Dalí rentrent en Espagne.

1938

1949

Le 17 janvier a lieu l’inauguration, à la galerie Beaux-Arts de Paris, de l’Exposition internationale du surréalisme, organisée par André Breton et Paul Eluard. À l’entrée de la galerie, le Taxi pluvieux de Salvador Dalí est exposé. Dalí rend visite à Sigmund Freud à Londres.

À la fin des années 40, il commence sa période mystique et nucléaire – dont il expose les fondements dans son Manifeste mystique – caractérisée par le traitement de thèmes religieux et scientifiques. Il se montre particulièrement intéressé par les progrès scientifiques relatifs à la fusion et à la fission nucléaires. Dans ses créations de cette période, nous pouvons observer l’influence de la bombe atomique et ses effets sur sa création.

1939

Au mois de mars, son exposition individuelle est présentée à la Julien Levy Gallery. Il dessine le pavillon Rêve de Vénus, qui est présenté dans la zone de divertissement de la World’s Fair de New York. Au Metropolitan Opera House de New York, le ballet Bacchanale est représenté pour la première fois avec livret, costumes et décors de Salvador Dalí et chorégraphie de Léonide Massine. L’article de Breton Des tendances les plus récentes de la peinture surréaliste annonce l’expulsion de Dalí du groupe surréaliste. En septembre, le couple rentre de nouveau en Europe.

1950

Dalí écrit des articles pour des magazines tels que Vogue et Herald American. Il donne la conférence Pourquoi ai-je été sacrilège, parce que je suis mystique à l’Ateneo barcelonais. En septembre, son père meurt.

1951

Dalí présente à Paris le Manifeste mystique avec des œuvres de cette période. Il donne la conférence Picasso et moi au théâtre María Guerrero de Madrid.

1940

Avec l’incursion des troupes allemandes à Bordeaux, le ménage Dalí s’en va vivre aux États-Unis, où ils resteront jusqu’en 1948. 26

1952 - 1953

1971

1954

1972

Il écrit différents articles pour des publications françaises comme : Arts, Le Courrier des lettres ou Connaissance des arts.

Inauguration à Cleveland (Ohio), du musée Dalí qui accueille la collection d’A. Reynolds Morse. Il publie, sous le titre Oui, une anthologie de textes de différentes époques.

Dalí expose des dessins au palais Pallavicini de Rome pour illustrer La Divine Comédie de Dante. Il réalise les illustrations de différents livres : La Véritable Histoire de Lidia de Cadaqués d’Eugenio d’Ors ou Ballade du cordonnier d’Ordis de Carles Fages de Climent, dont il écrit également l’épilogue.

La première exposition mondiale d’hologrammes que Dalí a créée en collaboration avec Dennis Gabor, est présentée aux Knoedler Galleries.

1973

Il publie son traité sur l’art moderne, Les Cocus du vieil art moderne. Il donne une conférence-hommage à Gaudí au parc Güell de Barcelone, où il réalise une œuvre devant l’assistance.

Au théâtre-musée Dalí de Figueres, un an avant son inauguration, présentation est faite de l’exposition Dalí. Son art dans les bijoux. Son livre Comment on devient Dalí, avec un prologue et des notes d’André Parinaud, est publié, ainsi que Les Dîners de Gala, par Draeger. Le Louisiana Museum de Humlebeak organise une rétrospective de Dalí, qui est ensuite exposée au Moderna Museet de Stockholm.

1958

1974

1956

Il préface et illustre le livre de Sigmund Freud, Moïse et le monothéisme. Le 28 septembre, le théâtre-musée Dalí est inauguré.

Le 8 août, Dalí et Gala se marient religieusement au sanctuaire des Àngels, à Sant Martí Vell, près de Gérone.

1960

1977

Il filme le documentaire Chaos et création.

La maison d’éditions Draeger publie Les Vins de Gala.

1961

1978

C’est le début de la gestation du théâtre-musée Dalí. En août, sa ville natale lui rend hommage.

Il présente au Solomon R. Guggenheim Museum de New York sa première peinture hyper-stéréoscopique, Dalí soulevant la peau de la mer Méditerranée pour montrer à Gala la naissance de Vénus.

1963

Il publie son livre Le Mythe tragique de « L’Angélus » de Millet, dont le manuscrit avait été perdu pendant vingt-deux ans.

1979

Il est nommé membre associé étranger de l’Académie des beaux-arts de l’Institut de France. Inauguration de la grande rétrospective de Dalí au centre Georges Pompidou de Paris, ainsi que de l’« environnement » qui est spécialement conçu pour ce centre. Au milieu des années 80, il peint ses dernières œuvres, fondamentalement inspirées de MichelAnge et de Raphaël, qu’il avait toujours admirés.

1964

La Grande Croix d’Isabelle la Catholique, la plus haute distinction espagnole, lui est décernée. Une grande rétrospective organisée par Mainichi Newspapers est inaugurée à Tokyo ; l’exposition parcourt ensuite différentes villes japonaises. Les éditions de La Table Ronde publient Journal d’un génie.

1980

1965

Du 14 mai au 29 juin, une rétrospective de Salvador Dalí est présentée à la Tate Gallery de Londres, où sont montrées un total de deux cent cinquante et une œuvres.

Inauguration de l’exposition anthologique Salvador Dalí 1910-1965 qui se tient à la Gallery of Modern Art de New York.

1982

1966

Albin Michel de Paris publie le livre de Dalí, Lettre ouverte à Salvador Dalí, avec trente-trois illustrations de l’artiste luimême. Parution également d’Entretiens avec Salvador Dalí, livre d’entretiens réalisés par Alain Bosquet.

Inauguration de The Salvador Dalí Museum à Saint Petersburg (Floride), propriété du couple Reynolds Morse. Le 10 juin, Gala meurt à Portlligat. Le roi Juan Carlos Ier le nomme marquis de Púbol. Salvador Dalí s’installe au château de Púbol.

1968

1983

Il participe à l’exposition Surréalisme et dadaïsme et leur héritage qui se tient au Museum of Modern Art de New York. Fruit des conversations avec Louis Pauwels, paraît le livre Les Passions selon Dalí. Cette même année, Dalí de Draeger est publié, réalisé avec la collaboration du peintre et dont il écrit le prologue.

Une grande exposition anthologique, 400 œuvres de Salvador Dalí de 1914 à 1983, se tient à Madrid, Barcelone et Figueres. Ses dernières œuvres picturales datent de cette période.

1984

Suite à un incendie au château de Púbol, Dalí transfère définitivement sa résidence à la Torre Galatea, Figueres, où il vit jusqu’à sa mort.

1969

Il achète le château de Púbol qu’il décore pour Gala. Dans les années 60 et 70, l’intérêt du peintre s’accroît pour la science et l’holographie, qui lui offrent de nouvelles perspectives dans sa quête constante de la maîtrise des images tridimensionnelles. Dalí étudie et utilise les possibilités des nouvelles découvertes scientifiques, surtout celles relatives à la troisième dimension. Il s’intéresse à tous les procédés qui ont pour but d’offrir au spectateur l’impression de plasticité et d’espace ; avec la troisième dimension, il aspire à accéder à la quatrième, c’est-à-dire à l’immortalité.

1989

Il meurt à Figueres, le 23 janvier 1989. Une grande rétrospective Salvador Dalí, 1904-1989 est réalisée à la Staatsgallerie de Stuttgart, qui sera ensuite exposée à la Kunsthaus de Zurich.

1970

Il tient une conférence de presse au musée Gustave Moreau de Paris où il annonce la création du théâtre-musée Dalí de Figueres. Le musée Boijmans-van Beuningen de Rotterdam organise pour lui une grande rétrospective, qui pourra être admirée l’année suivante à la Staatliche Kunsthalle de Baden-Baden (Allemagne). 27

Dalí de Cadaqués Photographies de Robert Descharnes Photographies Robert Descharnes (1926-2014), photographe, auteur et cinéaste est surtout maître d’œuvre d’ouvrages consacrés à Dalí. Avec l’historien Gilles Néret (1904-1989), Robert Descharnes est l’auteur du catalogue raisonné Dalí, un ouvrage de référence publié en 1997 aux éditions Taschen. L’exposition Dalí de Cadaqués constituée de 94 photographies originales est présentée pour la première fois en France dans le cadre du Musée éphémère du cinéma à Cannes et avec L’Usine de films amateurs du réalisateur français oscarisé Michel Gondry.

Robert Descharnes Port Lligat, septembre 1958.

La Chunga, danseuse de flamenco, intervient avec ses pas sur une toile préparée par Salvador Dalí. A droite Mercédès Rosales de Senillosa, Chano Rosales et Antonio Senillosa, hors champs sur cette photo. photo Robert Descharnes / © Descharnes & Descharnes 2016

Dalí de Cadaqués Espace Riviera, palais des festivals et des congrès de Cannes 15 juillet - 25 août 2016 Vernissage 15 juillet à 18h

Robert Descharnes Port Lligat, 1956.

Salvador Dalí, Gala et Robert Descharnes dans le patio de la maison de Port Lligat en Catalogne. En haut à gauche le pigeonnier éclairé et à droite la projection de l’œuvre Corpus Hypercubus (1954) sur le mur. On aperçoit Robert Descharnes éclairant un mur du jardin alors qu’il est déjà assis aux côtés de ses amis. La photo a été prise en plusieurs étapes, 20 minutes de pause. photo Robert Descharnes / © Descharnes & Descharnes 2016

Robert Descharnes Port Lligat, 11 octobre 1959.

Salvador Dalí pose debout sur la voie lactée, s’abritant sous un grand parasol japonais. photo Robert Descharnes / © Descharnes & Descharnes 2016

Robert Descharnes Salvador Dalí dégustant des oursins au cours d’une promenade en bateau, le 11 octobre 1959 au Cap de Creus. photo Robert Descharnes / © Descharnes & Descharnes 2016

Robert Descharnes Port Lligat, juin 1966.

à l’occasion du tournage du film “Autoportrait mou”, Salvador Dalí se cinématographie lui-même avec une caméra ancienne. photo Robert Descharnes / © Descharnes & Descharnes 2016

B I O G R A P H I E DE ROBERT DESCHARNES (2016) Robert Descharnes est né à Nevers le 1er janvier 1926 et s’est éteint le 15 février 2014 à Azay-le-Rideau. Ecrivain, photographe et cinéaste, il a publié de nombreux livres d’art, entre autres sur Daumier, Rodin, Gaudi, Versailles, les châteaux de la Loire, la Grèce et l’Inde. Durant l’hiver 1950-1951, il rencontre Salvador Dalí, (Figueras 1904-1989), devient son collaborateur, son ami et son historiographe. Ami et photographe du peintre pendant quarante ans, Robert Descharnes s’est investi depuis 1950 dans des travaux de documentation et de préparation d’œuvres peintes et écrites pour Salvador Dalí. Il a constitué d’irremplaçables archives manuscrites, photographiques, cinématographiques et sonores sur l’artiste et son œuvre. Il est l’auteur des livres les plus complets publiés sur l’artiste à ce jour et a sauvé la vie du peintre lors de l’incendie de la chambre de celui-ci dans son château de Púbol en 1984. Photographe de Dalí, il a aussi réalisé sur lui quatre films de long métrage : L’histoire prodigieuse de la Dentellière et du Rhinocéros (1954-1962 inachevé), en collaboration avec Jean-Christophe Averty Autoportrait mou de Salvador Dalí (1966-1972), en collaboration avec Brigitte Derenne Les mille et une visions de Dalí (1976-1977), en collaboration avec Yutaka Shigenobu et Jeanne Moreau Dalí de Gala (1994). Il est le maître d’œuvre de douze livres consacrés à Salvador Dalí, dont : Dalí de Gala (1962), Les métamorphoses érotiques (1969), Dix recettes d’immortalité (1973) et Cinquante secrets magiques (1974). Il est l’auteur des monographies les plus complètes sur l’artiste : Dalí, l’œuvre et l’homme (1117 reproductions, Edita Lausanne, 1984, primé par l’académie des Beaux Arts de France), Dalí, l’œuvre peint (avec G. Neret, 1648 reproductions, Benedikt Taschen Verlag, Cologne, 1993) – Dalí (avec Nicolas Descharnes, 435 reproductions, Edita, Lausanne, 1993), et Dalí, le dur et le mou, objets et sculptures (avec Nicolas Descharnes, Eccart 2003). Il a collaboré avec les polices et la justice de nombreux pays dans la lutte contre les faussaires. Lui et son fils, Nicolas Descharnes, en qualité d’experts de l’œuvre de Salvador Dalí, sont consultés depuis plus de 35 ans, par les collectionneurs, les professionnels de l’art et par les salles de vente comme Sotheby’s et Christie’s. Robert Descharnes reçut en 2009 la médaille d’or du Real Círculo Artistico de Barcelone pour sa dévotion et son expertise sur Salvador Dalí. Il fut nommé Chevalier de l’Ordre des Arts et Lettres en 2011 par Frédéric Mitterand, Ministre de la Culture et de la Communication. Il est chevalier de l’Ordre de l’Aile de saint-Michel et de l’Ordre des Chevaliers Catalans. Robert Descharnes est reconnu comme le meilleur spécialiste de l’œuvre de Salvador Dalí, et l’expert des grandes salles de vente internationales. Il a collaboré pendant trente cinq ans à toutes les grandes rétrospectives internationales de Salvador Dalí au titre de commissaire ou de conseiller. Il est celui qui a connu le mieux l’autre Dalí, l’homme qui se dissimulait derrière le personnage public. Aujourd’hui la photothèque Descharnes & Descharnes, gérée par Nicolas et Olivier Descharnes, travaille à organiser la « mémoire photographique » de Robert Descharnes (près de 60 000 documents) et offre au public la globalité de l’œuvre de Salvador Dalí ainsi que de nombreux clichés de l’artiste lui-même. 35

Mairie de Cannes - Communication - Mai 2016 - ©Photo Olivier Calvel - Cristóbal Gabarrón - Cannes, 2016 - Homenaje al Cine con Camilo José Cela al fondo - Acier et fibre verre polychromé - 700 x 300 x150 cm

CRISTÓBAL GABARRÓN MILLE FORMES À LA CONQUÊTE DE L’ESPACE

CA N N E S

4 JUILLET 11 S E P T. 2016 ESPACE MIRAMAR

4 JUILLET 25 S E P T. 2016 V IL LA D OM E RGUE E T E SPAC E PUB L IC

Un événement #MairiedeCannes VILLE DE CULTURE

Un événement #MairiedeCannes V I L L E D E C U LT U R E 36

Cristóbal Gabarrón Mille formes à la conquête de l’espace

Sculptures monumentales Le peintre et sculpteur Cristóbal Gabarrón (1945-) est l’un des plus grands plasticiens espagnols actuels et succède à la génération de peintres comme Antoni Tàpies (1923-2012) et Antonio Saura (1930-1998). Par sa modernité et sa qualité intrinsèques, son œuvre picturale et sculptée contribue au débat muséographique et culturel du moment et participe ainsi à l’activité du marché de l’art international. L’année 2016 est l’une des périodes les plus stratégiques pour la reconnaissance de son œuvre car une imposante rétrospective lui est consacrée en Chine, aux musées de Shanghai et de Pékin. Cette reconnaissance internationale intervient aussi à la suite de la réalisation d’une installation que Cristóbal Gabarrón a livrée à New York, au cœur de Central Park, installation commandée par l’ONU à l’occasion de ses 70 ans d’existence. Cette réalisation sera prochainement présentée à Paris, sur le parvis de l’hôtel de ville comme une première en Europe. L’œuvre de Cristóbal Gabarrón exploitée dans différents médiums est conçue pour se partager avec le grand public ; à la fois totémique et intimiste, elle est issue et se rattache aux grands mouvements révolutionnaires du XXe siècle. Matiériste et colorée, cette œuvre nous raconte un monde sensoriel et poétique qui se révèle dans une extrême expressivité et des innovations techniques. Plus de 30 sculptures monumentales seront dispersées dans l’espace public de la ville et une forte concentration d’œuvres récentes seront proposées au public, dans les jardins et à l’intérieur de la Villa Domergue. En exclusivité, 30 de ses œuvres, pièces archéologiques précolombiennes de sa collection personnelle et de sa fondation à Valladolid et source de son inspiration, seront présentées dans une scénographie écrin en premier plan de la fresque de Jean-Gabriel Domergue qui orne la salle à manger de la Villa.

Cristóbal Gabarrón Perros de Guerra- Empalado VI

2010 Acier traité, patiné, poli et polychromé 310 x 130 x 60 cm

Cristóbal Gabarrón, mille formes à la conquête de l’espace Espace Miramar Angle La Croisette / Rue Pasteur – 06400 Cannes 4 juillet - 11 septembre 2016 Villa Domergue Impasse Fiesole – 06400 Cannes 4 juillet - 25 septembre 2016 Vernissage dimanche 3 juillet 2016 à 18h30 à la villa Domergue

Cristóbal Gabarrón, Torre del Agua

2007-2008 Technique mixte, fibre de verre polychromé 340 x 210 x 120 cm

Cristรณbal Gabarrรณn, Las palabras que se quedan en silencio II 2014 Huile et pigments sur toile 400 x 200 cm

Cristรณbal Gabarrรณn, La luz Huile et pigments sur toile 200 x 200 cm

Cristóbal Gabarrón, Alma de Barro Altar 1 2008 Acier et céramique 111 x 123 x 120 cm

Cristóbal Gabarrón, Torres de la Alhambra ébauches Picos Céramique émaillée 43 x 34 x 15 cm

Cristóbal Gabarrón, Série versus, 1992-1995 Versus 4 Huile pigmentée, résine 204 x 153 x 100 cm

Cristóbal Gabarrón, Série perros de guerra, 2010 Perros de Guerra Empalado XX Sculpture avec miroirs 160 x 60 x 25 cm

Cristรณbal Gabarrรณn, Palabras que se quedan en Silencio 1 Huile sur toile 400 x 200 cm

Cristóbal Gabarrón, El retablo de caín, 2011 Sagrada familia del dolore Huile sur toile 400 x 200 cm

Cristóbal Gabarrón, Alma de Barro Acentos 11 Céramique ø 32 cm

bi o gr a phie Cristóbal Gabarrón (né en 1945) Artiste, de renommée mondiale, Cristóbal Gabarrón est le créateur d’installations à grande échelle ayant contribué à redéfinir l’essence des villes et des communautés. Né à Mula (Murcie) en Espagne, Cristóbal Gabarrón a reçu sa première formation artistique à Valladolid avant de poursuivre sa carrière en France et en Italie. Il partage actuellement son temps entre l’Espagne et les États-Unis. Le travail de Gabarrón est axé sur la vie des individus et la coexistence et le développement des valeurs humaines. Tout au long de ses Enrique Martínez Bueso. Gabarrón en la Fundación Casa Pintada 50 ans de carrière, Gabarrón a été sollicité par Cristóbal Museo Cristóbal Gabarrón de Mula, Murcia (España). des organisations publiques et privées à travers le monde pour créer des œuvres d’art remarquables et uniques pour des occasions spéciales, par exemple, le mural pour les Jeux Olympiques de Barcelone (1992) et l’ensemble des fresques murales pour l’Exposition Universelle de Séville (1992) ou la sculpture Atlanta Start (1996). Sa collaboration avec les Nations Unies a occupé la majeure partie de sa carrière, ayant débuté en 1986 à l’occasion de la conception du timbre pour la paix dans le monde pour célébrer l’année de la paix internationale de l’ONU, elle se poursuit avec son œuvre pour le sommet du millenium de l’ONU (2000) ou la Chapelle du Millénaire (2001), et le 24 octobre 2015, un monument intitulé Enlightened Universe exposé au célèbre Central Park de New York, et dévoilée par le secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon à l’occasion du soixante-dixième anniversaire de l’ONU. Des villes du monde entier ont adopté la vision de Gabarrón grâce à ses sculptures publiques. Bon nombre de grandes villes européennes et américaines ont exposé son travail dans des rues et places populaires. De plus, plusieurs villes ont intégré des sculptures extérieures permanentes grand public ayant été réalisées à la main par l’artiste. D’importantes institutions culturelles comme l’IVAM (l’institut d’art moderne de Valence) ou le Musée d’art moderne de Gdansk en Pologne ont tenu des rétrospectives des œuvres de Gabarrón. Sa carrière, déjà relatée par plusieurs documents publiés, a été minutieusement analysée et étudiée par d’illustres critiques et historiens, notamment Donald Kuspit, commissaire et professeur de l’Université de New York. Plus récemment, les œuvres de Gabarrón ont été largement exposées en Chine. Dix expositions ont eu lieu en 18 mois. Ses sculptures publiques monumentales ont été exposées au Musée national d’art de Chine à Shanghai, au Musée d’art de Guangdong à Guangzhou ou au Musée d’art de Ding Li dans la province de Fujian, en passant par le Musée d’art moderne de Pékin. Depuis 1992, Gabarrón a participé à la création progressive de trois fondations à Valladolid, à New York et à Murcie. Son souhait le plus cher est d’apporter une prise de conscience de la société à travers la mise en place d’activités artistiques et culturelles. (www.gabarron.org) 50

Quelques expositions 1964 Galería Castilla, Valladolid 1970 École des Beaux-Arts, Paris 1972 Galería Macarrón, Madrid 1974 Galleria Fiamma Vigo, Rome 1974 Museo Nacional de Bellas Artes, Santiago du Chili 1980 Galeria Rayuela, Madrid 1985 Space and Cube, Londres 1986 United Nations, New York 1990 Palais de l’Europe, Strasbourg 1991 Galerie Bodenschatz, Bâle 1991 Tecla Sala Art Center L’Hospitalet, Barcelone 1992 American Sports Art Museum and Archives (ASAMA) – Daphne, Alabama 1992 Fundación Carlos de Amberes, Madrid 1999 Musée Olympique, Lausanne 2003 Guggenheim, Bilbao 2005 Museo del Barrio, New York 2006 Chelsea Art Museum, New York 2006 IVAM – Instituto Valenciano de Arte Moderno, Valence 2006 Círculo de Bellas Artes, Madrid 2006 Guy Pieters Gallery, Saint-Paul de Vence 2006 Palacio Almudí, Murcie 2007 National Museum of Modern Art of Gdansk, Pologne 2009 Espace Miramar, Cannes 2011 Niemeyer Center, Aviles 2012 Bokrijk Open Art Museum, Genk 2012 American University Museum at the Katzen Arts Center, Washington DC 2013 ARTZUID, Amsterdam 2014 Shanghai Jing’an International Sculpture Park (JISP), Shanghai, Chine 2015 China Art Museum of Shanghai, and Today Art Museum, Beijing, Chine 2015 Enlightened Universe at Central Park, New York, Etats-Unis 2016 MoCA Chengdu, Sichuan, Chine

Jazz à Domergue 2016

Mairie de Cannes - Communication - Mars 2016

Cette année encore, les jardins de la villa Domergue accueillent quatre soirées d’exception à l’occasion du festival Jazz à Domergue. Quatre soirées et autant de sonorités différentes : une programmation éclectique qui résonnera dans le labyrinthe de sculptures de l’artiste espagnol Cristóbal Gabarrón. Ces soirées mèneront les spectateurs des racines du jazz avec les standards proposés par la voix enchanteresse de Marjorie Barnes accompagnée par le quintet Equinox, à la jeunesse exaltée de Laurent Coulondre qui développe une création résolument moderne. Quant au dialogue entre le pianiste Karol Beffa et le saxophoniste Raphaël Imbert, les jardins de la villa Domergue seront un écrin parfait pour leurs improvisations. Enfin c’est une véritable invitation au voyage que propose le saxophoniste éric Seva avec son projet Nomade Sonore. Entre tradition et expérimentation, sensibilité et virtuosité, Jazz à Domergue 2016 promet, encore cette année, de belles découvertes.

DU 11 AU 14 AOÛT 2016

11| RAPHAËL IMBERT & KAROL BEFFA 12| ÉRIC SÉVA 13| LAURENT COULONDRE TRIO 14| MARJORIE BARNES & EQUINOX www.cannes.com

POINTS DE VENTES HABITUELS & BILLETTERIE PALAIS DES FESTIVALS 04 92 98 62 77 U N E P R O G R A M M AT I O N # M A I R I E D E C A N N E S E T PA L A I S D E S F E S T I VA L S E T D E S C O N G R È S

La culture à Cannes : vitalité et diversité Cannes vit intensément toute l’année en proposant une offre culturelle et événementielle riche et variée, à destination de tous les publics. La mairie s’attache à accentuer l’attractivité nationale et internationale de la ville tout en cultivant ses talents et son identité avec l’enjeu double de répondre à la fois aux besoins du public local et aux attentes des nombreux visiteurs. La programmation ambitieuse, éclectique et accessible à tous de la Ville de Cannes s’exprime à travers son réseau de médiathèques et de bibliothèques, son Conservatoire de musique et de théâtre (conservatoire à rayonnement départemental), ses musées de la Mer et de la Castre, son Centre d’art la Malmaison. Elle est également en charge d’une programmation de spectacles vivants et d’expositions temporaires. Par ailleurs, la Mairie de Cannes soutient l’activité et le développement des grandes institutions culturelles à statut associatif telles que l’Orchestre Régional de Cannes PACA, l’École régionale d’acteurs de Cannes, l’École supérieure de danse de Cannes Rosella Hightower, Cannes Cinéma, et subventionne de nombreuses associations culturelles dont le dynamisme et l’objet sont d’intérêt local. Depuis son arrivée en 2014, David Lisnard, Maire de Cannes, a opéré des changements significatifs dans l’action culturelle de la ville en : • renforçant la cohérence de l’offre culturelle globale et proposant des saisons évènementielles harmonisées sur l’année ; • valorisant le cinéma à Cannes avec par exemple l’installation d’un Musée Éphémère du Cinéma au Palais des festivals et des congrès durant l’été ; • multipliant les animations « hors les murs » et les expositions sur l’espace public ; • créant bientôt une médiathèque en centre-ville ; • favorisant toutes les actions d’éducation artistique et culturelle ; • installant des artistes contemporains et street art au Suquet, le quartier historique de la ville.

cannes passexpo Pour seulement 10 € (tarif plein), 5 € (tarif réduit*), accédez à 3 expositions dans 3 sites différents et bénéficiez de visites guidées (Villa Domergue uniquement) : • Centre d’art La Malmaison : Salvador Dalí ou l’ivresse des rêves • Espace Miramar et Villa Domergue : Cristóbal Gabarrón, mille formes à la conquête de l’espace. Valable du 4 juillet au 11 septembre 2016 en vente sur place. Rens : +33 (0)4 97 06 45 21 et www.cannes.com *Tarif réduit accordé aux groupes à partir de 10 personnes et aux jeunes de moins de 26 ans non étudiants.

en bref

Salvador Dalí Ou l’ivresse des rêves Centre d’art la Malmaison 22 juin - 30 octobre 2016 Vernissage mardi 21 juin 2016 à 18h30 Juillet - août : ouvert tous les jours de 10h à 20h, le vendredi nocturne jusqu’à 21h En septembre : ouvert tous les jours de 10h à 19h À partir d’octobre : ouvert du lundi au dimanche de 10h à 13h et de 14h à 18h Entrée : 6€, demi-tarif 3€ (- de 26 ans et groupes de plus de 10 personnes)

Dalí DE Cadaqués Palais des festivals et des congrès de Cannes 13 juillet - 25 août 2016 Ouvert du mardi au dimanche de 13h à 20h Entrée libre

Cristóbal Gabarrón, mille formes à la conquête de l’espace Villa Domergue Impasse Fiesole - 06400 Cannes 4 juillet - 25 septembre 2016 Espace Miramar Angle croisette / rue Pasteur 4 juillet - 11 septembre 2016 Vernissage dimanche 3 juillet 2016 à 18h30 Ouvert tous les jours de 11h à 19h Villa Domergue Entrée : 6€, demi-tarif 3€ (- de 26 ans et groupes de plus de 10 personnes) Espace Miramar Entrée : 3€, demi-tarif 1,50€ (- de 26 ans et groupes de plus de 10 personnes) Informations : 04 97 06 45 21 centredartlamalmaison@ville-cannes.fr 55

contacts presse Marie Junk Service presse Ville de Cannes Tél : 33 (0)4 97 06 41 41 presse@ville-cannes.fr

Mairie de Cannes - Communication - Juin 2016

Hélène Fincker Attachée de presse des expositions Tél : 33 (0)6 60 98 49 88 helene@fincker.com

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