PRATIQUER GUILLESTRE - Retour session test

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préparation d’ateliers participatifs Quelle relation les habitants de guillestre entretiennent-ils avec leurs espaces publics?

1/ TEXTE présentation ( pages 2-3 ) > OBJECTIFS GÉNÉRAUX DE L’ATELIER > PLACE DE L’ATELIER DANS LE TRAVAIL DU Mémoire > COMMUNE CHOISIE POUR L’ATELIER > ISSUES DE L’ATELIER > ORGANISATION DES ATELIERS > NOTICE D’ATELIER 2/ présentation session 1 ( page 4 ) > Présentation des 3 jeux avec : scénario de l’activité / intentions derrière / déroulement réel lors de l’atelier test 3/ présentation session 2 ( page 5 ) > Présentation des 4 jeux avec : scénario de l’activité / intentions derrière / déroulement réel lors de l’atelier test 4/ résultats et interprétations par jeu ( pages 6-23 ) > conclusions par jeu puis conclusion globale p24 5/ Réorganisation de la session 1 ( pages 25-26 ) Les jeux ont été repensé conjointement avec l’un des participants qui ne connaissait pas le scénario avant l’atelier test. Il sera la personne qui m’aidera à organiser les vrais ateliers. > Présentation des 4 jeux avec : matériel et temps / scénario de l’activité / intentions derrière 6/ Réorganisation de la session 2 ( pages 27-28 ) Les jeux ont été repensé conjointement avec l’un des participants qui ne connaissait pas le scénario avant l’atelier test. Il sera la personne qui m’aidera à organiser les vrais ateliers. > Présentation des 4 jeux avec : matériel et temps / scénario de l’activité / intentions derrière


préparation d’ateliers participatifs Quelle relation les habitants de guillestre entretiennent-ils avec leurs espaces publics?

OBJECTIFS GÉNÉRAUX DE L’ATELIER Le travail d’atelier suivant a pour objectif de comprendre le rapport que les habitants de Guillestre entretiennent ou pas avec l’espace public de leur commune. Au-delà des constats que l’on peut obtenir de l’observation sur place, cet atelier est l’occasion de faire parler directement les usagers pour faire émerger des réflexions, des intentions, des usages complémentaires à l’analyse in situ. C’est également l’opportunité de connaître le degré affectif que les habitants entretiennent avec leur ville, leur regard sur les autres usagers, notamment les touristes, les lacunes que portent pour eux la commune… PLACE DE L’ATELIER DANS LE TRAVAIL DU MEMOIRE Cet atelier n’est pas une fin en soit. Il est un outil qui arrive, dans le travail du mémoire, après la rédaction d’un premier écrit d’une quinzaine de pages sur les villes de montagnes, après des entretiens, et un premier questionnaire diffusé aux habitants de la Haute Durance. Le premier écrit a été pensé comme une introduction au sujet, une première exploration sur l’état et la perception des villes de montagne aujourd’hui. Les supports de lectures étaient larges. A la fois des ouvrages et articles sur la transition touristique et écologique des territoires montagnards (Massifs en Transition, Diaz, 2018; De l’apres-ski à l’après-tourisme, une figure de transition pour les Alpes, Bourdeau, 2009 …), également des mémoires étudiants pour connaître les réflexions les plus émergentes mais aussi parce que les écrits modernes sur les villes de montagne sont limités. Après, et parallèlement à une première approche théorique, il a vite été question d’approcher le territoire étudié et de rencontrer des acteurs du territoire mais également de la pensée des villes de montagne. Plusieurs entretiens se sont tenus ( les chercheurs Philippe Bourdeau, Emeline Hatt, Hervé gasdon travaillant à l’ONF, le CAUE 05...). J’ai pû assister à des tables rondes organisées par le CAUE 05 et CAUE 84, présentant les projets des équipes TRAILS de reconversion des friches industrielles de la ville de l’Argentière. Ce fut l’occasion, en plus d’échanger avec des élus, de découvrir un territoire actif et conscient de son tissu urbain, de ses potentiels, et de ses limites. Tourné vers l’espace public, il me paraît primordial que les usagers soient au coeur de l’élaboration de ce mémoire. C’est ainsi que j’ai multiplié les échanges avec les individus, jusqu’à l’émergence d’un premier questionnaire pour et sur les habitants de la Haute-Durance. Qui sont-ils, d’où viennent-ils, quelles activités exercent-ils ? Sont-ils des néo-ruraux, des expatriés des villes ? Sont-ils les enfants de la première vague des années 1970 ? Sont-ils des retraités qui ont décidé de s’installer dans leur maison de vacances ? Le confinement modifiant profondément les usages de l’espace public, j’ai donc du me consacrer sur la constitution d’outils d’analyse à distance. Ce questionnaire a été diffusé via des groupes Facebook de tout ordre ( clubs de sports, amoureux du patrimoines, mairies, espaces de bons plans, groupes écologiques, artistiques…) et via le journal de l’Adscb, regroupant de nombreuses associations briançonnaises… 229 réponses ont été analysées plus finement, le questionnaire comptant aujourd’hui plus de 260 réponses. L’atelier s’ancre donc dans ce contexte. COMMUNE CHOISIE POUR L’ATELIER Le nombre de sessions organisées devant donc être minimal, par limites de temps et de moyen, il a semblé plus judicieux de ne se concentrer que sur une ville : Guillestre. La ville choisie, de plus de 2300 habitants, est l’une des communes charnières de la vallée de la Durance. Géographiquement d’abord, puisqu’elle est l’entrée vers le Queyras et la vallée de Vars, mais également en terme d’infrastructures et d’équipements publics. Guillestre concentre différentes zones commerciales et industrielles importantes ( un grand Intermarché, un Carrefour, un magasin de Bricolage, des garages…). Également,


c’est un ville active et plutôt jeune, malgré la seule présence d’un école et d’un collège, comparée par exemple à la ville importante la plus proche, Embrun (plus de 6100 habitants), à 20 minutes de voiture, et forte d’école, de collège, et de deux lycées ( 48,2 % de moins de 45 ans à Guillestre contre 42,3 % à Embrun en 2016 selon l’INSEE). Enfin, Guillestre est la ville dans laquelle je réside la moitié de l’année, notamment pendant le confinement. Il sera donc plus simple de rassembler des cas pour les ateliers. Si il est réduit à une seule commune, l’atelier devra toucher les individus les plus éclectiques possible. L’échantillon alors obtenu permettra de mieux interpréter le rapport à la ville et à l’espace public des autres communes. Bien que chaque individu soit unique, il est des dynamiques stables, même si non statiques, que l’on pourra observer entre les personnes de tranches d’âge similaires par exemple. ISSUES DE L’ATELIER Afin de compléter les résultats obtenus au plus grand nombre, l’idée serait derrière de concevoir une dernière enquête accès spécifiquement sur l’espace public de la Haute-Durance. Il s’agira donc de s’inspirer des exercices de l’atelier, des résultats obtenus, pour concevoir une enquête numérique et papier à diffuser sur les mêmes réseaux sociaux, mais également la poster dans des magasins, des écoles… Un blog pourrait parallèlement présenter les avancées du mémoire, afin de renforcer le lien créé avec les participants des ateliers et ceux qui ont répondu aux questionnaires. Il faudra définir dans un second temps les villes concernées par cette dernière enquête et les interlocuteurs ( seulement les habitants ou également les touristes?). ORGANISATION DES ATELIERS Un premier atelier découpé en 2 sessions et testé auprès de 6 trentenaires Guillestrins a été organisé pendant les confinement. Les sujets étaient mes colocataires, mais ce premier test a permis de peaufiner la conception du réel atelier. Chaque atelier se déroulera en 2 sessions de 2heures. L’avantage est que le temps de concentration est plus court, que les réflexions peuvent évoluer d’une session à l’autre et que l’échange devient plus individuel, plus personnel puisque l’on retrouve les mêmes personnes à la deuxième séance, et qu’on se sent d’avantage inclus dans le projet. L’inconvénient majeur est la mobilisation à deux reprises du même groupe, et la multiplication par deux du temps d’organisation et d’analyse. Concernant les participants, les groupes seraient autour de 6 à 8 personnes, et chaque atelier serait organisé par tranche d’âge : l’atelier des moins de 18 ans, des 30 ans, des 50 ans et des 70 ans à Guillestre. Nous serions deux organisateurs, moi-même, et un accompagnateur en montagne basé sur Guillestre. Nous nous répartirons ainsi par activité les rôles : un qui anime, et l’autre qui analyse et surveille le temps. L’idée serait d’organiser ces ateliers co-jointement avec la mairie de Guillestre, c’est-àdire en envisageant d’avoir un local disponible pour les sessions ( espace Panacelle), et en profitant de leurs médiums de diffusion (liste de mails par exemple). Ces point sont à définir. Une carte postale (impression du dessin de la carte de Guillestre) serait offert à chacun à l’issue de la première session d’atelier. L’adresse du blog et un résumé du travail de mémoire pourraient y figurer. Cela permet aux participants de repartir avec une « trace » et éventuellement d’échanger avec d’autres personnes sur ce projet. NOTICE D’ATELIER Pour finir, la notice d’atelier de ce document est là pour être peaufinée. Une fois finalisée, elle servira comme support pour communiquer ce projet d’atelier à la mairie. Elle doit être claire et compréhensive pour ne pas nécessiter ma présence ou celle du deuxième organisateur pour être comprise, dans l’éventualité où des associations ou d’autres villes voisines souhaiteraient s’inspirer de cette méthode pour d’autres ateliers.


Présentation de la session 1

retour sur l’atelier test organisé avec 7 trentenaires ( soit mes colocs)

scénario de l’activité

#1

intentions derrière A froid, interroger les avis de chacun individuellement, sur papier, pour connaitre les idées spontanées. Le choix du feutre de couleur est simplement par facilité de lecture et pour établir une forme d’appropriation.

1/ Distribution d’un feutre de couleur par personne ( couleur pour les 2 sessions) 2/ Distribution de papiers pré-remplis 3/ Chacun écrit 5 lieux qui représentent pour eux Guillestre en y associant 1 mot, 1 idée

déroulement réel Cette activité a pris quelques minutes et les mots à associer à été rapidement compris avec quelques exemples donnés à l’oral. Certains ont du réfléchir pour trouver le 5eme espace. Tour le monde était content de choisir son feutre.

Confrontation à l’oral, un par un, d’un lieu choisi et du terme associé. Un mot par personne permet de donner du rythme, et la confrontation permet d’aller plus loin dans la justification du terme et du lieu. L’élection permet de voir les lieux évidents pour tous ou non, et de comprendre ce qui est important pour l’ensemble du groupe.

Le rythme était adéquat. Les 5 lieux élus ont été trouvé rapidement, 4 d’entre eux étaient évidents pour le groupe. Je ne m’attendais pas à ces lieux.

Après avoir entamer des discussions sur des lieux Guillestrins, l’idée était de tester leur représentation de la ville, à froid. Représenteraient-ils en plus grand ce qu’ils connaissent le mieux, utilise le plus? Que choisiraient-ils de montrer? Quels seraient les décalages?

Activité rapide pour certains ( 5min) et longue pour d’autres (30min). J’imposerai un temps au début (20min). Format A2 trop impressionnant. Les outils n’ont pas été compris de suite, et les exemples ont perdu certains. Je devrais les nommer clairement voir les écrire sur un tableau. Si besoin, en faire la démonstration en direct. Pour l’outil écriture, j’avais dans la tête calligrame, et j’ai obtenu des récits descriptifs. C’est une forme intéressante mais le mieux serait d’avoir des deux. Enfin pour le dessin, je proposais qu’ils choisissent une vue gloable de la commune ou un zoom. Je m’interroge sur ce choix.

Le support tableau a bien fonctionné. Je devais écrire vite pour être face à eux. Etre 2 organisateurs sera bienvenue. Cette première activité a duré une grande vingtaine de minutes.

4/ Tour de table : lecture 1 mot par personne 5/ Election en groupe des 5 lieux les + forts

#2

1/ Distribution d’un A2 vierge ou légendé 2/ Création individuelle d’une représentation de Guillestre avec au choix : n’utiliser que des mots / du dessin, motifs + légende libre / du dessin, motifs + légende imposée

#3

1/ Explication des éléments : couleur/motif image/photo Guillestre et cadastre + calque 2/ Entourer sur le calque posé sur le cadastre, les zones qui dans la commune évoquent telle couleur, tel motif... pour faire un portrait chinois individuel de Guillestre

Le choix de leur proposer plusieurs types de représentation était là pour les laisser choisir et s’exprimer avec un outil avec lequel ils seraient plus à l’aise. J’ai montré l’exemple de cartes dessinées au préalable suivant les différents outils proposés. Cette activité, qui montrait pour la première fois une représentation en plan de Guillestre était l’occasion que les participants comparent leur carte dessinée avec la réalité, les faire parler pour voir les étonnements, les différences... C’était ensuite pour dessiner une image conceptuelle et subjective de la ville, par personne, avant de juxtaposer les résultats et voir si certaines dynamiques étaient partagées donc plus stables.

Cet exercice a le moins bien fonctionné. Les cadastres étaient difficiles à comprendre, je trouverai un support plus ergonomique. Il y a avait ensuite trop de supports à disposition. Les couleurs amenaient à des réponses trop évidentes (vert = nature, eau = rivière), les motifs étaient trop subjectifs (gribouillis = forêt pour certains et zone animée pour d’autres) quant aux photos de Guillestre, la majorité a compris qu’il fallait situer leur prise de vue. Seules les images peuvent amener vers des ambiances et des usages


Présentation de la session 2

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scénario de l’activité

#4

1/ Chacun retrouve son feutre 2/ Entourer un par un sur grande carte la zone dans laquelle on se déplace à pied (pointillés) / celle qu’on considère comme étant la ville / celle(s) qu’on ignore 3/ Tracer notre trajet piéton favori / les plus utilisés (Jour et Nuit) / le plus évité ( J et N )

#5

1/ Distribution de gommettes à placer, à la couleur de chacun, et avec des icones par catégorie : espace préféré / plus utilisé (J et N) / évité (J et N) / et ignoré

#6

1/ Distribution d’étiquettes vierges et annotées avec des actions pour chacun 2/ Remplir 2 étiquettes d’une action, d’un sauge qu’on peut réaliser dans les espaces extérieurs de Guillestre et 1 étiquette d’une action impossible. Les situer sur la carte.

#7 1/ Répondre collectivement aux 3 questions 2/ Re-remplir chacun le papier du début

intentions derrière

déroulement réel

Cette séance était prévue comme beaucoup moins conceptuelle. Il s’agissait après une première préparation de rentrer dans le vif du sujet. Avoir une très grande carte permet l’immersion, la projection, l’étonnement aussi, voir la discussion. Les tracés demandés devaient faire parler, apporter des vraies données, mettre à jour des redondances d’un individu à l’autre.

La lecture du cadastre a cette fois-ci été plus simple, ce qui n’empêchera pas de changer ce support. J’ai de moi-même retirer les «trajet le plus utilisé de nuit» et réduit à un seul «trajet évité» avec au choix jour ou nuit, afin de ne pas perdre l’attention du groupe. L’échelle de la carte commençait à être juste pour ce qui est des trajets. Il faudra une carte plus zoomée. Les indications ont été comprises. J’ai été étonnée de voir à quel point les individus connaissaient les détails de leur ville.

Pointer précisément sur la carte les espaces, et de ce fait activités, les plus réalisées dans l’espace public pour déterminer les zones fortes et a contrario les zones plus faibles. Confronter les intuitions (paviollanaire pauvre, centre riche) et faire émerger d’autres lieux. Différencier les sorties utiles (généralement les plus fréquentés) aux récréatives (les préférés) et déterminer les natures ( sociales, sportives, introspectives...)

L’exercice était simple et certains détails ont commencé à surgir «quand je vais au bar je descends toujours par ce chemin mais pour remonter je passe par là», «des fois j’évite le bar ou cette rue pour ne pas voir le monde, ne pas être tenté»... Mais beaucoup parlaient en même temps. J’ai vu la limite a être seule et à mobiliser un groupe qui ne s’est pas présenté de lui-même. Je n’ai pas pu pousser les réflexions émergentes. Egalement, demander de pointer un lieu ignoré répétait trop l’activité précédente.

Réfléchir à des usages qui dépassent le simple «marcher», «faire les courses» sur l’espace public, grâce à de nombreux exemples variés écrits au préalable. J’ai d’ailleurs tenté de ne pas utiliser le terme «espace public» de peur de restreindre les pensées. Par les actions impossibles, j’espérer faire émerger des nouveaux usages. Situer les actions sur la carte permettait également de voir si il y avait ou non des détournements de l’espace public et les tendances générales.

L’échelle de la carte était bien trop importante pour rentrer avec finesse dans les usages. Il y avait également trop d’étiquettes à positionner, ce qui a empêcher toute réelle réflexion sur les actions écrites. De plus, les étiquettes étaient scotchées une à une, ce qui était une perte de temps et d’attention. Prévoir des étiquettes avec de la pâte à fixe ou autre déjà au-dessous. Enfin, j’ai été dépassée. Je n’avais pas énoncé clairement un tour de table et un nombre fixe d’étiquettes par personne. Il est devenu difficile de rattraper l’attention.

Ouvrir la discussion par des questions concrètes et amener le terme «espace public»: L’EP de Guillestre freine-t-il ou invite-il aux initiatives? Quy trouvezvous que vous n’avez pas chez vous?... en montagne? Et remplir chacun de nouveau le questionnaire d’entrée pour observer ou non une différence.

Plus d’attention et j’ai posé les questions au groupe sans faire de tour de table. Je n’ai pas proposé la réécriture sur papier pour chacun des 5 lieux et termes associés. Etre 2 organisateurs facilitera la mise en place de l’intégralité de l’atelier.


Résultats obtenus

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scénario de l’activité

PONT DU SIMOUST

PLACE DU CENTRAL

PAIN DE SUCRE

CIMETIERE

PLACE DU PORTILLON

Baignade eau

Fête

Point de vue

Maison

Marché RDV

NATURE > activité neutre

SOCIAL perso

PLACE ALBERT

SIMOUST

GARE ROUTIERE

AUBERGE DE JEUNESSE

CHATEAU

copains

balades

passages

rassemblement

inconnu

SOCIAL perso

NATURE > activité perso

TRAVAIL perso

SOCIAL neutre

PATRIMOINE perso

SIMOUST

PAIN DE SUCRE

CIMETIERE

PLACE ALBERT

LA POSTE

calme et rire

fête

Ralliement

SOCIAL perso

NECESSITE neutre

UM

#1

ML 1/ Distribution d’un feutre de couleur par personne ( couleur pour les 2 sessions) 2/ Distribution de papiers pré-remplis 3/ Chacun écrit 5 lieux qui représentent pour eux Guillestre en y associant 1 mot, 1 idée

LM

NATURE > contemp- SOCIAL perso perso

paix et évasion point de vue

NATURE > contemp- NATURE > contemp- SOCIAL perso perso perso

4/ Tour de table : lecture 1 mot par personne 5/ Election en groupe des 5 lieux les + forts

YB

Les 5 lieux choisis par le groupe PAIN DE SUCRE PLACE DU CENTRAL

AUBERGE DE JEUNESSE

QUEYRON SIMOUST

HV

SOCIAL/NECESSITE neutre

JARDIN TOMBEAU

GARE ROUTIERE

MONGAUVIE

SIMOUST

DECHETERIE

barbecue

navette risoul

maison à vendre

balade

tri!

SOCIAL perso

NECESSITE LIMITE COMMUNALE NATURE > activité TRAVAIL perso neutre perso neutre

PLATEAU DU SIMOUST

PLACE ALBERT

SALLE DU QUEYRON

GYMNASE

AUBERGE DE JEUNESSE

promenade

animation

spectacles

sport, escalade

poules, festival

NATURE > activité perso

SOCIAL perso

SOCIAL neutre

ACTIVITE perso

SOCIAL perso

N’habite pas à Guillestre - confiné avec leur partenaire qui est un des colocs

MP

PARKING CAMPING LE CH. DE MARS VILLARD cabinet médical

vacances été avec ma soeur

NECESSITE perso

mémoire perso

PARKING CARREFOUR faire les courses

PLATEAU DU PRE PARENQ SIMOUST balade, évasion

mon ancien logement ici

NECESSITE NATURE > contemp- mémoire neutre perso perso

N’habite pas à Guillestre - confiné avec leur partenaire qui est un des colocs

CC

SIMOUST

RUE DES MASQUES

QUEYRON

PLACE DU CENTRAL

-

Promenade

escalade

concert

Fête

-

NATURE > activité neutre

SOCIAL x 13

NATURE > activité SOCIAL neutre perso

NATURE > activité x6

PATRIMOINE x1

ACTIVITE x1

NATURE > contempx4

SOCIAL perso

NECESSITE x5

mémoire x2

TRAVAIL x2

LIMITE COMMUNALE x1

Disparité des ordres et des quantités par pers- de la nature du rapport au lieu (perso ou neutre)


Ce qui ressort clairement de ce premier jeu, c’est que l’espace public, pour ce groupe de trentenaire, est avant tout l’espace de la sociabilité. Le terme «espace public» n’ayant pas été prononcé lors de l’énoncé du jeu, les réponses n’ont pas été influencées. Le terme donné, «lieu», plus neutre, a permis l’émergence d’espaces intérieurs tout aussi intéressant comme la «salle du Queyron», qui est une salle de spectacles et concerts, et «l’auberge» qui rassemble des assos, organise des évènements intérieurs et extérieurs, tout en gardant sa fonction d’auberge et camping. C’est donc un lieu à la fois réservé aux touristes mais également très ouvert et de ce fait approprié par les locaux. Ces espaces ne sont légalement pas publics puisque leur accès peut-être payant. Néanmoins, il n’est pas de discrimination ou de «filtre» à l’entrée, même lors des évènements gratuits. La notion d’espace public est alors requestionnée. La majorité des réponses (13) est donc tournée vers des lieux de sociabilité, avec notamment les deux espaces précédents et la place Albert où se trouve le bar «le central» fréquenté par le groupe... La seconde catégorie représentée est celle d’espaces naturels (10). Elle même est divisée en deux, avec la nature comme terrain d’activités (6) type escalade, baignade, promenade... et la nature comme décor voire support introspectif (4) type évasion, point de vue, paix... Ensuite, viennent les espaces purement fonctionnels comme le cabinet médical ou la gare routière (5). Pour les habitants à l’année (5 participants sur les 7) ces lieux viennent plutôt à la fin. Le cinquième choix pousse effectivement à réfléchir à des lieux moins spontanés. Pour certains, il est générique et ne croise pas de souvenir particulier avec le participant ( ex : ML qui cite le «château» en disant inconnu car elle n’y est jamais allée, mais que château, par son caractère patrimonial, est un élément notable). De manière générale, les lieux qui ressortent sont les plus fréquentés. Néanmoins, il est à noter qu’aucun des habitants n’a cité le «carrefour» ou d’autres commerces, alors que leur usage est plus qu’hebdomadaire. Le «carrefour» a justement été cité par MP qui ne vit pas à Guillestre mais à Montdauphin (10min de voiture). Il n’y a pas de commerces à Montdauphin, et MP doit venir à Guillestre pour faire ses courses. CC et MP, confinés à Guillestre car leurs partenaires y vivent, ont donc choisi plus «objectivement» les lieux Guillestrins qu’ils fréquentent le plus.

Les lieux qui représentent le plus la commune, pour ce groupe de trentenaires, sont donc les lieux récréatifs qu’ils fréquentent le plus. Ils sont à majorité sociaux puis naturels, pour les activités qu’ils proposent et la contemplation qu’ils offrent. Ce ne sont pas des lieux fonctionnels soit peut-être plus génériques (carrefour, boulangerie) ni des lieux plus touristiques (église, rue Maurice Petsche où se tient le grand marché, place de l’office du tourisme où s’organise les évènements estivaux...). Les réponses montrent d’abord la part la plus belle du Guillestre du quotidien.


Résultats obtenus

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scénario de l’activité

#2

1/ Distribution d’un A2 vierge ou légendé 2/ Création individuelle d’une représentation de Guillestre avec au choix : n’utiliser que des mots / du dessin, motifs + légende libre / du dessin, motifs + légende imposée

YB


UM

CC


ML

HV


MP

LM


YB

La carte de YB retrace un trajet dans le jardin de la colocation. Les données ne sont donc pas exploitables car l’exercice n’a pas été tout à fait compris, mais le mode de représentation est néanmoins intéressant et constitue une idée de format pour le véritable atelier, appliqué à l’échelle de Guillestre. Les notions spatiales et d’échelle sont mises de côté pour se focaliser seulement sur les éléments qui font quotidien.

UM

Les cartes de UM et CC étaient avec légende imposée. UM vit à l’année à Guillestre, et CC est le partenaire d’une de nos colocs. Il connait Guillestre par intermittence, et il y était pour le confinement. La carte de UM ne tient pas compte des distances et de la route, mais se focalise sur les éléments croisés le long d’un parcours piéton, de la maison au plateau du Simoust. Le choix a été porté sur des éléments plus naturels et les activités offertes par cet environnement (site d’escalade et rivière du Guil) accessibles à quelques minutes à pieds.

CC

CC a une carte clairement structurée autour du réseau routier. Il a choisi de représenter le Guillestre qu’il traversait pour aller travailler dans le Queyras. La commune se résume à la route, néanmoins le plateau du Simoust et le pain de sucre figurent, avec «l’hyper centre» spécifié dans le cercle qui représente le tissu urbain. C’est un schéma résumé de la ville, qui en marque néanmoins ses composantes les plus importantes.

ML

La carte de ML, en haut, est relativement fausse en terme d’orientation, bien qu’elle représente les routes principales et les ronds points associés. Le nombre de ronds points est néanmoins juste, ce qui montre également leur importance dans la structure de Guillestre. Les éléments forts notés concernent directement les activités les plus fréquentes de ML dans la commune : la maison, les courses, le trajet du travail, et les activités (escalade, soirées, auberge jeunesse, Queyras weekend...). Excepté le château qui lui est inconnu, et le Simoust qui est un site naturels, 3 des lieux qu’elle a indiqué lors du jeu précédent sont présents.

HV

HV a souhaité être plus exhaustive. Là encore, le réseau routier est prépondérant (les parkings sont représentés en violet). Cependant, le tracé est faux est pas proportionnel. Les différents lieux du quotidien semblent donc avoir pris le dessus (restau, carrefour, chapelles, chez Gaby...), mais également des ambiances propres à certains quartiers (petites ruelles sombres, maisons anciennes, maisons jardins...) et des objets urbains (panneau Guillestre, poubelles, panneau lumineux circulation...). Quelques évènements marquent aussi les espaces naturels (cascade, fermes, fôret...). Enfin, le centre ville est largement disproportionné (il représente ici la place que prend normalement tout le bâti guillestrin). La ville dessinée propose une diversité d’ambiance, de services, et une mobilité avant tout à moteur.

MP

MP est la seconde participante à ne pas vivre à Guillestre, mais à y être ponctuellement pour son partenaire qui vit à la maison. Lors du jeu précédent, MP a porté le choix de ses lieux sur des histoires personnelles (vacances avec sa soeur, évasion, faire les courses puisqu’elle doit nécessairement les faire à Guillestre, n’ayant pas de commerces dans sa ville de Montdauphin). Ici, la description guillestroise se cantonne à une promenade piétonne naturelle dans la commune. Le ton touristique et les mots génériques (soleil, ciel bleu, couleurs) employés mettent une distance. Les repères directionnels sont très précis (fontaine taillée dans le mélèze, sauter au-dessus du canal).

LM

LM distingue directement les trajets «usuels» (soit fonctionnels) et les trajets «ressources». Le texte, pour ces deux types, est empreint de souvenirs, des 5 sens, et relève les différentes ambiances traversées (rues se resserrent, grandes bâtisses donnent le vertige, odeurs selon les saisons, musique des verres qui trinquent, un bâtiment laid, odeur du fumier, vent toujours plus fort pour affirmer que l’on arrive au plateau, le rue de la poste est le retour au réel et à la civilisation). Le texte montre que l’évasion peut se faire aussi bien dans l’espace naturel que bâti (souvenirs d’enfance), ce même bâti qui fait figure de «retour à la civilisation». Cela montre l’importance des seuils, d’un espace à l’autre, et la richesse des ambiances parcourables à pieds.

Contrairement au jeu précédent, les cartes dessinées représentent des lieux plus fonctionnels (carrefour, gendarmerie, boulangerie) et elles se structurent pour la majorité autour du réseau routier, jusqu’à relever certains détails précis ( ronds points, parkings, panneaux...). L’ensemble des lieux du jeu 1, de ces lieux qui «représentent Guillestre» ne figurent pas toujours sur les cartes. Enfin, les différentes ambiances que l’on trouve dans la commune sont notées (architecturales, naturelles, sensibles..) . Guillestre devient comme un ensemble de micro lieux. Alors que le jeu précédent montrait un Guillestre plus idéal, celui-ci montre un Guillestre plus réel.


Résultats obtenus

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scénario de l’activité

#3

1/ Explication des éléments : couleur/motif image/photo Guillestre et cadastre + calque 2/ Entourer sur le calque posé sur le cadastre, les zones qui dans la commune évoquent telle couleur, tel motif... pour faire un portrait chinois individuel de Guillestre

> Ensemble superposé des zones couleurs/motifs/images/photos de Guillestre de l’ensemble des participants.


PAR LES COULEURS La catégorie couleur était pour certains plus évidentes car des réflexes culturels apparaissent pour qualifier les sols (naturels en vert, eau en bleu). Il n’y a donc là pas de surprises dans les résultats. Les couleurs plus chaudes (orange, rose) reviennent au centre ville et à la position de la maison. Une distinction est également faite pour le secteur de grimpe de la Rue des Masques, au bord du plateau du Simoust. Les zones naturelles au Sud du Guillestre bâti ne sont pas toujours représentées, l’attention se portant d’avantage au Nord. Cela s’explique en parti avec le relief. Le sud étant rapidement le pied des montagnes vers Vars et Risoul. L’Ouest enfin n’est pas du tout traité. Il s’agit pourtant de la route d’entrée depuis la large vallée de la Durance, desservant toutes les grandes communes. Il y a également la zone du Villard, où se trouvent commerces et industries. C’est une zone à l’échelle de la voiture, qui semble ici ignorée.


PAR LES IMAGES La catégorie des images était la plus intéressante. Celles-ci étaient générales donc facilement appropriables à chacun, de manière plus individuelle que «le bleu c’est pour l’eau». La dominante est là encore le plateau du Simoust, qui rassemble homme qui respire/oiseaux/ciel. L’image de la cabane dans la forêt est et au Nord, et au Sud. De nouveau, l’autre dynamique collective est celle du centre et de la maison, avec parfois une distinction du bar «le central», avec l’image des gens qui rient. Enfin, certains ont placé l’image de New York au carrefour, et l’image d’embouteillage est peu voir pas présente, au contraire des cartes dessinées structurées autour de la voiture. CC, qui vit à Gap (40.000hab), a produit l’image où le ciel est Guillestre. Les quartiers pavillonnaires (soit tout le Guillestre bâti à l’exception de la vieille ville) ne sont à aucun moment montrés.


PAR LEs motifs Les motifs étaient plus compliqués pour certains. Certaines associations étaient rapides, au même titre que les couleurs (vagues pour l’eau, triangle pour forets). Ce qui peut-être à noter, c’est ce vide constant entre les espaces naturels de la communes autour du bâti, et l’espace bâti. Ce seuil semble peut nommable. Je n’ai pas fait figurer les résultats des photos de guillestre. Il y a en effet eu un malentendu, et chacun à situer la prise de vue.


Résultats obtenus

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scénario de l’activité

#4

ZONES IGNORées

Limites des déplacements piétons TRajet piéton préféré limite subjective de «la ville» trajet piéton le plus fréquenté 1/ Chacun retrouve son feutre 2/ Entourer un par un sur grande carte la zone dans laquelle on se déplace à pied (pointillés) / celle qu’on considère comme étant la ville / celle(s) qu’on ignore 3/ Tracer notre trajet piéton favorit / les plus utilisé (Jour et Nuit) / le plus évité ( J et N )

Maison * CC qui vient de Gap (40.000hab) ne se sent jamais en ville à Guillestre

> Ensemble superposé de l’ensemble des réponses des participants.


Résultats obtenus

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scénario de l’activité

#5

1/ Distribution de gommettes à placer, à la couleur de chacun, et avec des icones par catégorie : espace préféré / plus utilisé (J et N) / évité (J et N) / et ignoré

évité de nuit (piéton)

évité de jour (piéton)

préféré

PAIN DE SUCRE ROUTE DE LA VISTE

SIMOUST EST (point de vue)

SIMOUST OUEST RUE DES MASQUE (point de vue) (escalade)

CENTRE VILLE

CENTRE VILLE (bar le central)

GYMNASE

GARE ROUTIERE

MAISON (pas demandé)

AUTOUR POSTE (souvenir)

GENDARMERIE

CHATEAU

QUARTIER N/O et COMBE

QUARTIER CHAPELLE

ignoré

+ fréquenté de nuit

+ fréquenté de jour

CARREFOUR

QUARTIER ROUTE ENTREE ENTREE VILLAGE VILLAGE

QUARTIER DOS CARREFOUR

NATURE active et contemplative

NÉCESSITE

SOCIAL

Mémoire individuelle

PATRIMOINE

TRAVAIL

QUARTIER, ROUTE


Résultats obtenus

retour sur l’atelier test organisé avec 5 trentenaires ( soit mes colocs)

scénario de l’activité

-Pleurer -Il fait beau après 1 semaine -Voir du paysage -Tu sors de confinement

#6

1/ Distribution d’étiquettes vierges et annotées avec des actions pour chacun 2/ Remplir 2 étiquettes d’une action, d’un sauge qu’on peut réaliser dans les espaces extérieurs de Guillestre et 1 étiquette d’une action impossible. Les situer sur la carte.

NATURE active et contemplative SOCIAL

1 PAIN DE SUCRE

Mémoire individuelle

PATRIMOINE

NÉCESSITE

2 3 PONT DU FORET DU SIMOUST SIMOUST

-Amener une personne que tu désires

-Pêcher -Boire des coups avec les copains -Amener ton rdv du soir

-Lire -Voir les étoiles -Te couper du monde -Marcher -Respirer un coup -S’aérer -Décompresser -Ballader -Faire du yoga -Marcher avec de la musique -Amener tes parents -Organiser un jeu -Réfléchir à un projet -Sortir un chien

6 SIMOUST TABLE ORIENTATION

7 SIMOUST (stade)

8 CASCADE SIMOUST

-Parler aux oiseaux -Etre dans ta bulle -Respirer -Te sentir bien

-Etre en nature rapidement -Voir les étoiles -Faire du kite

-Faire du ventre qui glisse

10 SENTIER RISOUL

11 GYMNASE

12 CARREFOUR

-Faire une cabane

-Faire du sport

-Emmerder les gens

15 SALLE DU QUEYRON

16 AUBERGE DE JEUNESSE

17 CENTRE VILLE

-Danser -Rencontrer quelqu’un

-Vendre des sandwichs -Te rendre utile -Danser jusqu’à 6h

-Chanter -Draguer -Etre ivre -Fumer -Fumer tranquil’ -Tu sors du confinement -Voir les copains

TRAVAIL

QUARTIER, ROUTE

9

4 BORD PLATEAU SIMOUST

6

3

8

5 PANACELLES (escalade) -Pique-niquer -Manger dehors

9 GUIL -Nager

13 MAISON DE RETRAITE

14 ROND POINT DU MARTINET

-Voir d’autres gens -Te sentire belle -Faire du bruit jusqu’à point d’heure -Parler -Amener ton pote d’enfance -Sortir tes enfants

- Faire de l’alpi sur les façades -Acheter du pain -Faire les courses -Acheter des légumes -Prendre un café -marcher -regarder le paysage

-Crier

-Mannifester -Te sentir seul (quand tu fais du stop)

2

4 7

1 13

11 15

17

14

12

16 10 5


#4

Le relevé des réponses de ce jeu abonde dans le même sens que celui du portrait chinois. - Le plateau du Simoust au Nord fait partie intégrante de la Guillestre. A l’exception d’un, il porte tous les trajets préférés ( rouge). La limite de zone piétonne (vert) l’inclue totalement. - Les zones ignorées (jaune) recouvrent le pavillonnaire et la limite espace bâti/espace non bâti. - Les trajets les plus fréquentés (bleu) sont concentrés autour de la limite subjective de la zone dans laquelle les participants se sentent en ville (orange). Seul CC venant de Gap (40.000hab) ne se sent à aucun endroit en ville. Ce résultat montre une commune à deux rythmes, à deux espaces de nature et d’usages différents, avec pour limites un entre deux pavillonnaire ignoré. En complément de la carte, l’échange de l’atelier a défini la ville comme le lieu où il y a les commerces, sans intégrer la zone du Villard car «ce n’est pas la ville, c’est une zone». Pour certains, c’est aussi là où l’on trouve «le cinéma avec le parking du champs de foire et la barre d’immeuble». Un autre répondra « Pour moi la ville, c’est là où ça bouge, et les barres d’immeubles ça bouge pas». Lorsque j’ai mis cette réflexion en corrélation avec la salle de spectacle du Queyron, il m’a été répondu que «c’est pas au milieu de plein de bâtiments». Il faut donc une densité de bâtis. Enfin, tous ont mis la vieille ville. Quant aux trajets, si ils sont souvent les plus directs, certains ont des itinéraires préférés associé à un sens. Cela peut-être du au relief (terminer par une descente), au «décor» (finir dans la nature)... Il y a bien sur des trajets d’évitements, notamment éviter des rues où il y a de mauvaises odeurs, ou éviter les touristes sur le marché.

#5

La carte des gommettes, sans surprise, suit la même dynamique que la cartes des zones et trajets. Chacun avait 2 gommettes coeur pour les endroits préférés. Tous les ont mis dans un espace naturel au Nord. Certains d’entre eux y ont mis leur second coeur, mais la plupart fut dans la vieille ville ou au bar «le central». Deux ont mis leur coeur à la maison. L’espace public dans le bâti de Guillestre est peu sollicité. Aucun d’entre eux n’a cité de place spécifique, de rue spécifique. Le centre a été cité, mais alors c’est un espace où l’on déambule. Le groupe de trentenaire présent ne s’y «pose» pas. Les lieux fréquentés de jour sont alors de nouveau dans le Guillestre bâti et à des fins fonctionnelles ou liées au travail. Les nocturnes sont de l’ordre du récréatif (salle d’escalade ou bar). Les endroits évités ont d’abord été difficile à trouver. Puis une fois le phénomène «d’évitement» compris, les résultats se sont tournés vers les routes fréquentés par les voitures à vitesse importante (limitées à 30km/h mais roulent généralement à 50km/h), vers la gendarmerie, pour la blague sans doute, et pour certains il arrive d’éviter de passer vers le bar «Le central» le soir. Les endroits ignorés concernent le pavillonnaire et le château.

#6

Ce dernier jeu n’a pas été suffisament bien mené pour être concluant (beaucoup trop d’étiquettes d’actions, manque d’attention..). Il n’y a pas d’usages qui furent proposés (si ce n’est faire de l’alpinisme sur les façades et glisser sur le ventre). Les usages proposés sont donc attendus par rapport aux types d’espaces. Les activités nocturnes sont toutes situées au centre, excepté «voir les étoiles». Les interactions avec des inconnus sont également au centre, là où les espaces naturels sont pour des activités plus introspectives ou en groupe avec des amis. L’espace naturel est donc plus associé à une sphère intime.


Résultats obtenus

retour sur l’atelier test organisé avec 5 trentenaires ( soit mes colocs)

scénario de l’activité

#7

L’espace public DE GUILLESTRE freine ou invite à l’initiative? +espaces grands -Il ne faut pas faire de bruit avec les voisins

+Ville ouverte, organise plein de trucs

+Beaucoup de points d’eau

+Le centre ville permet d’éviter les touristes quand c’est le marché

-Des espaces sont isolés (skateparc) -Manque de tennis public

qU’est-ce que tu trouves dansl’espace public que tu ne trouves pas chez toi? bière

1/ Répondre collectivement aux 3 questions 2/ Re-remplir chacun le papier du début

Rencontrer des étrangers

musique

Vue sur paysage

Espace

Kite, course à pied, activités

qU’est-ce que tu trouves dansl’espace public que tu ne trouves pas en montagne?


La première question a explicitement mis en évidence que l’espace public est un support pour les activités. Au-delà de l’espace à proprement parlé, il a d’abord été question de la mairie et de sa souplesse face à l’organisation d’évènements. Le premier caractère spatial alors évoqué concerna les surfaces assez grandes et libres (devant l’office du tourisme pour les concerts, sur le plateau du Simoust pour le festival des Artgricoles...). Les participants ont ensuite révélé que leur trajet d’évitement de la masse de touristes estivaux était simple: aller dans le centre ville où les visiteurs ne vont pas car «ils pensent qu’ils ont pas le droit». Ils ont également énuméré les lieux où trainent «les jeunes», à savoir le skateparc de temps à autre (il est très excentré), le terrain de foot devant la communauté de communes, et le parking du carrefour, où il y a un parapet comme assise. Quant à l’hiver, les différences sont en voiture (éviter certaines rues avec la neige) et biensur, les limites posées par le froid lorsqu’on est à pieds. Certains continus néanmoins de se promener sur le plateau du Simoust. L’un d’entre eux résumera «l’hiver, l’espace public c’est devant les bars». La question de ce qu’offre l’espace public qu’on ne trouve pas chez soit, est surtout là pour connaitre ce que l’on vient y chercher. «Une tireuse à bière! De la musique live! On peut rencontrer des étrangers!» ou encore «Des infrastructure, aller grimper». J’ai alors questionné sur d’autres usages, la méditation, et cela a amené à « Les points de vue, les baignades, même les canaux». Les réponses les plus spontanées ont donc été de l’ordre du social, avant d’approcher les apports liés à l’environnement naturel de Guillestre. Certains proposaient d’aller plus loin dans l’offre d’équipement, avec un terrain de tennis notamment. Cette période de confinement a néanmoins forcé à exploiter au maximum son environnement proche. Des nouveaux sentiers ont été parcourus, des nouveaux quartier, et CC a fait de la voile de kitesurf sur le plateau du Simoust. La dernière question a été déviée car j’y ai ajouté la remarque que certains se plaignaient de ne pas avoir plus d’espace vert (entretien avec une habitante de 35 ans sans enfant). Il a alors été soulevé la présence du square de la plantation où les employés de la communauté de communes vont manger. Une autre maintenait ne pas en avoir l’utilité notamment parce qu’elle ne travaille pas à Guillestre. Des avantages propres aux espaces publics de montagne ont alors été soulevé comme la présence de nombreuses arrivées d’eau, avec les fontaines et les différents toilettes publics. Aucun n’ont évoqué les rivières. Le débat s’est ensuite tourné sur la plus grande des lacunes : le transport en commun et les alternatives à la voiture, avec notamment la réduction des trains, et l’utilité ou non de vélos électriques. Il est à noter que la ville propose une vingtaine de vélos à la location, et aucun d’entre eux n’étaient disponibles en Janvier. CC de Gap a soutenu « après tu fais le choix d’habiter à la campagne, tu sais que t’auras pas les mêmes lignes de bus qu’à la ville».


L’atelier semble avoir mis en évidence que Guillestre est une ville très éclectique. > SUR LES FONCTIONS Alors que l’espace public est en ville de plaine terrain de sociabilité et de coupure, les participants de l’atelier montrent une séparation de ces fonctions. L’espace public dans les zones bâties de Guillestre est seulement terrain de sociabilité. La nature proche est elle majoritairement mobilisée pour se couper, et le sport est principalement pour la montagne (excepté pendant le confinement où il y a alors eu de nombreux coureurs sur le plateau du Simoust). > LES ACTIVITés diurnes et nocturnes le centre ville est mobilisé de jour comme de nuit, alors que le plateau du Simoust est d’avantage diurne. > SPHèRE INtime et publique Les espaces naturels de la ville sont à majorité exploités comme lieu de coupure, que ce soit pour une «promenade» ou pour des besoins plus introspectifs (contempler, méditer...). Le centre ville est au contraire le lieu pour rencontrer des inconnus. > ESPACES POUR LES LOCAUX ET POUR LES TOURISTES Il y a très clairement, et surtout en été, des espaces plus touristiques et d’autres «pour les locaux». Ceux-ci sont clairement identifiés par les participants de l’atelier. L’un d’entre eux disait «quand je parle aux touristes, je dis la place de l’église et pas du central (le bar)». Il s’agit donc de bâtiments patrimoniaux, d’espaces éphémères (rue Maurice Petsche pour le grand marché de l’été, place de l’office de tourisme pour les concerts). Les rues étroites du centre ville sont au contraire peu utilisées par les touristes qui «pensent qu’ils n’ont pas le droit», tout comme la place du centrale le soir, les touristes allant d’avantage à la place de l’office, plus grande et avec plus de restaurants. Elle semble de ce fait moins intimiste, moins réservées aux locaux peut-être. Il est néanmoins des endroits où tous se rencontrent, comme l’auberge de Jeunesse, où se rendent régulièrement les participants (pour les évènements nocturnes, mais aussi les assos qui y sont présentes, le poulailler collectif...). Le plateau du Simoust est seulement emprunté par les locaux ou les grimpeurs de tous pays se rendant à la Rue des Masques et dormant dans leur camion. > Saisonnalité Les saisons jouent bien évidemment sur les variations à Guillestre. Qu’il s’agisse des touristes estivaux en vallée, de l’impact de la neige sur la voirie, et celui du froid qui contraint le soir à n’occuper que les parvis des bars. > AMBIANCES Enfin, l’éclectisme de la ville mène nécessairement vers différentes ambiances. Outre celles dessinées par les saisons, il y a au sein de la surface bâtie des ruelles plus étroites, des bâtiments anciens, grands «qui donnent le vertige», des espaces beaucoup plus ouverts avec des rues pavillonnaires, quelques bars d’immeubles aux portes de la vieille ville... Egalement, et surtout, il y a le plateau du Simoust, ses champs, ses espaces forestiers, son exposition au vent, au soleil... Les participants ont peu ou proue évoqué un élément qui me parait important: les rivières du Chagne et du Rif Bel qui se rencontrent dans la partie Sud du Guillestre bâti, et les nombreux canaux qui sillonnent la ville pour arroser ses champs. Guillestre semble découpée en quartiers distincts, presque caricaturaux. Le plateau du Simoust (espace naturel), le centre ville, et entre eux, un tissu pavillonnaire inactif et peu exploré par les participants. L’Ouest de la ville fut totalement nié pendant l’atelier. Il s’agit pourtant de l’entrée principale, depuis la vallée ouverte et large de la Durance, qui dessert les grandes communes et l’axe vers Marseille. Il s’y trouve la Zac du Villard, avec des commerces, des espaces industriels, de service, et quelques habitations : «mais ça c’est pas la ville c’est une zone». Il est indéniable que ce qui structure aujourd’hui Guillestre, c’est son réseau routier. De nombreux ronds points dessinent son paysage, et les problèmes de stationnement, surtout en période estivale, sont soulevés ( retour d’atelier participatif en vue des élections municipales). Cela crée donc des zones d’évitement pour les piétons, et participe à la coupure NORD/SUD observée durant les jeux. Néanmoins, ces phénomènes ne semblaient pas beaucoup toucher les participants (nous avons un grand parking devant la coloc) puisque la place de l’équipement routier n’est apparue que pendant les jeux de représentation «réelle» de la ville (dessiner une carte). ils étaient sinon peu ou pas cités, tout comme les équipements du quotidien (carrefour, station essence, boulangerie...). Cela n’empêche que les participants connaissaient très bien leur ville, jusqu’aux positions des trottoirs. Enfin, le groupe de participants était surtout reconnaissant de leur espace public pour les évènements organisés par la mairie qu’ils y trouvent ponctuellement. La taille actuelle de la ville peur permet aujourd’hui de répondre à leurs différents besoins, sans nécessairement prendre la voiture (la maison se situe à 3 minutes à pied de la vieille ville, 4 minutes du carrefour, et 8 minutes du plateau du Simoust). Il sera intéressant d’explorer ces mêmes questions auprès de participants d’âge différents et de positions dans la ville différentes aussi.

Parallèlement à cet atelier, j’ai établi une carte de Guillestre montrant le degré d’urbanité de la ville. Cette carte permet d’apporter les nuances, soit les hybridations, peu présente dans ce retour d’atelier (page suivante).


> température urbaine, mesurer le degré d’urbanité de la commune de Guillestre au travers l’hybridation des ambiances spatiales, carte réalisé dans le cadre du séminaire AMTH


réorganisation de la session 1 atelier sera réalisera avec 2 organisateur pour 7 personnes / environ 2h40

Matériel et temps

#1

scénario de l’activité

intentions derrière

INTRODUCTION : «J’écris un mémoire sur les villes de montagne» (pas préciser «espace public» et éviter de dire école d’archi pour n’influer en rien les retours)

A froid, interroger les avis de chacun individuellement, sur papier, pour connaitre les idées spontanées. Ils prennent le temps de réfléchir et d’écrire seul, donc certaines réponses peuvent être plus personnelles.

1/ Distribution d’un feutre de couleur par personne (même pour les 2 sessions) 2/ Distribution de papiers pré-remplis 3/ « Vous allez chacun écrire 5 lieux qui représentent pour vous Guillestre, en dehors de votre habitation, en y associant 1 mot, 1 idée, comme par exemple carrefour: faire la queue... Prenez le temps, on se donne jusqu’à 10 min» - 7 feutres de couleurs +7 papiers pré-remplis - 1 tableau + 1 feutre -10 min installation + 5 min explications + 5 à 10 min d’écriture + 25 min tour de table + 15 min d’élection > 1 HEURE TOTAL

#2 - 7 A6 vierges - 5 min d’explication + 10 min de dessin > 15 min TOTAL

#3

- 7 A3 vierges + boite de feutre - Tableau avec écrit les différents modes de représentation + exemple calligrame + exemple schéma journée type - 3 impression de la légende imposée - 5min d’explications + 20min de dessin + 20min de tour de table > 45 min TOTAL

4/ «Maintenant vous allez chacun à votre tour lire vos associations et l’expliquer en une phrase. On fait 5 tours, soit une association par tour, et on prend 25 min pour l’ensemble de ces lectures.» 5/ Élection en groupe des 5 lieux les + représentatifs de Guillestre

Le choix du feutre de couleur est simplement par faciliter de lecture et pour établir une forme d’appropriation.

Confrontation à l’oral, un par un, d’un lieu choisi et du terme associé. Un mot par personne permet de donner du rythme, et la confrontation permet d’aller plus loin dans la justification du terme et du lieu. L’élection permet de voir les lieux évidents pour tous ou non, et de comprendre ce qui est important pour l’ensemble du groupe.

1/ Distribution d’un A6 vierge 2/ «Maintenant que nous avons commencé à parler des lieux qui représentent pour vous Guillestre, vous allez en choisir 1 seul et le représenter. Nous allons prendre 10 min max pour ça, donc cela peut être simple, un schéma, un plan, des mots.. et vous le gardez de côté.»

De participants de l’atelier test, il est ressorti qu’il est difficile d’être d’un coup confronté à la représentation d’une carte. Cet exercice d’un lieu sur petit format est une transition pour ensuite aller plus loin dans les idées.

1/ « Maintenant les mains préparées, nous allons représenter Guillestre. Avant tout, vous connaissez les limites de la commune? (les citer) Voici une recette où chacun va choisir une manière de représenter la commune. : - CARTE POSTALE décrire la ville de Guillestre, un endroit ou un trajet - CALLIGRAME en voici un (je le montre) décrire un endroit ou trajet en spatialisant des éléments avec les mots - PLAN ZOOMé plan simple d’un endroit en particulier, une rue, un quartier - PLAN dézoomé un plan de l’ensemble de Guillestre - Légende libre ou imposée pour les plans ( je montre la légende imposée) -JOURNée type A GUILLESTRE représenter comme vous le souhaitez, schéma, carte... Voici d’autres feutres, nous avons 20min.» 2/ Chacun va positionner sur sa carte le lieu qu’il a dessiné le jeu précédent, et présenter en 2 min l’ensemble de ce qu’il a dessiné, et pourquoi il a choisi de représenter ça.

Après avoir entamer discussions et représentations des lieux Guillestrins, l’idée est de tester leur image de la ville, sans n’avoir encore vu de carte. Représenteraient-ils en plus grand ce qu’ils connaissent le mieux, utilise le plus? Que choisiraient-ils de montrer? Quels seraient les décalages? Le choix de leur proposer plusieurs types de représentation permet de décomplexer et d’initier les idées. Le tableau avec le menu est visible pour bien différentier les catégories. Les exemples calligrame et schéma de la journée sont simples pour montrer qu’il n’est pas nécessaire de bien savoir dessiner. Le tour de table est important pour compléter les éléments d’analyse.


Matériel et temps

#4

- 7 cartes imprimées en A3 ( celle que j’ai dessiné à la main, en NB) / images imprimées et numérotées - 7 cartes postales avec infos mémoire / petit goûter - 5 min d’échange sur les différences notées entre la carte dessinée et la carte réelle + 5 min explications + 10 min portrait + 20 min tour de table > 40 min TOTAL

Matériel et temps total - 7 feutres de couleurs - 7 papiers pré-remplis - 1 tableau + 1 feutre - 7 A6 vierges - 7 A3 vierges - 1 boite de feutre - Tableau avec écrit les différents modes de représentation + exemple calligrame + exemple schéma journée type - 3 impression de la légende imposée - 7 cartes imprimées en A3 ( celle que j’ai dessiné à la main, en NB) - Images imprimées et numérotées - 7 cartes postales avec infos mémoire / petit goûter > 2h40 TOTAL

scénario de l’activité

intentions derrière

1/ «Voici pour chacun un plan de Guillestre. Vous voyez des différences avec ce que vous avez dessiné précédemment?

Cette activité, qui montre pour la première fois une représentation en plan de Guillestre est l’occasion que les participants comparent leur carte dessinée avec la réalité, les faire parler pour voir les étonnements, les différences...

Pour finir, nous allons faire un portrait chinois de Guillestre. Vous avez donc chacun la carte de la ville, et au centre de la table, il y a des images numérotées. Vous entourez sur votre carte la ou les zones qui correspondent pour vous aux images, en ajoutant bien le numéro des images concernées. Par exemple, la place Albert et la rue Maurice Petsche me font penser à l’image des gens qui rient. Je les entoure sur la carte en mettant le numéro X sur ces deux zones. On a 10min. » 2/ Faire un tour de table de 2 min par personne en expliquant les choix. CONCLUSION : «Pour vous remercier, voici pour chacun une petite carte postale de Guillestre avec quelques informations au dos sur le travail que je suis entrain de mener. Vous pouvez au moins un peu plus regarder, en discuter avec les copains. Et puis on pourra en reparler si besoin la semaine prochaine pour la dernière session de cet atelier! Et pour l’heure, petit goûter!»

C’était ensuite pour dessiner une image conceptuelle et subjective de la ville, par personne, avant de juxtaposer les résultats et voir si certaines dynamiques sont partagées donc plus stables. La carte de base de Guillestre est simplifiée, et il y a une seule catégorie d’images d’ambiance générale pour être facilement appropriable et amener à discuter des ambiances sur le terrain et des usages, en vue de la session 2.


réorganisation de la session 2 atelier sera réalisera avec 2 organisateur pour 7 personnes / environ 3h00

Matériel et temps

#5

- carte géante de la commune / carte géante zoomée sur la partie bâtie de Guillestre / les 7 feutres des participants / 7 feutres noirs - 10 min d’installation + 5 min d’explication + 25 min de traçage des zones + 5 min d’explication + 25 min de traçage des trajets > 1h10 TOTAL

#6 - carte géante zoomée / 7 enveloppes avec 4 gommettes préfixées, à la couleur du joueur - 5 min d’explication+ 30 min gomettes > 35 min TOTAL

scénario de l’activité

intentions derrière

INTRODUCTION : «J’espère que la semaine s’est bien passée, peut-être vous avez réfléchi un peu à votre relation à Guillestre... c’est parti»

Cette séance est moins conceptuelle et permet après une première préparation de rentrer dans le vif du sujet.

1/ Chacun retrouve son feutre 2/ «Aujourd’hui nous allons travailler directement sur des cartes. D’abord, vous allez entourez un par un avec votre feutre, la ou les zones dans lesquelles vous vous sentez en ville, si il y en a, d’un trait continu, en expliquant cette limite en quelques phrases. Ensuite nous ferons un 2e tour et vous ferez une croix sur votre habitation, et tracerez en pointillés la zone dans laquelle vous vous déplacez à pied. Et pour finir un 3e tour, avec un feutre noir, vous entourerez la ou les zones où vous n’allez jamais, en l’expliquant. Nous allons prendre 25min pour le tout.» 3/ «Maintenant, nous allons nous intéresser à des trajets piétons. Sur cette deuxième carte plus zoomée, nous allons refaire 3 tours. Un 1er, en pointillés pour votre trajet préféré, un 2e en trait continu pour votre trajet le plus fréquenté, et un 3e au feutre noir, d’un trajet évité de jour ou de nuit, en expliquant à chaque fois pourquoi. Nous allons reprendre 25min pour le tout.» 1/ « Ouvrez à présent la première enveloppe devant vous. Vous avez tous 4 gommettes à votre couleur, fixées avec de la pâte à fixe sur un carton. Les 2 gommettes avec un coeur seront pour vos endroits préférés avec le coeur rouge en premier, et le noir en second. La gommette rayée est pour l’endroit le plus fréquenté de jour. Celle rayée avec la lune, l’endroit le plus fréquenté de nuit. Nous allons faire 2 tours de table et vous allez les fixer sur la carte en expliquant en quelques phrases. Nous prenons 25 min.»

Avoir une très grande carte permet l’immersion, la projection, l’étonnement aussi, voir la discussion. Les tracés demandés doivent faire parler, apporter des vraies données, mettre à jour des redondances d’un individu à l’autre. Le tour de table par trait est important pour écouter tout le monde, donner des idées aux autres... Choisir de zoomer les trajets sur la carte du bâti permettra de dépasser les promenades du Simoust pour se consacrer à l’espace urbain de Guillestre. Le choix des trajets piétons permet de rentrer dans le détail de l’espace public Guillestrin.

Pointer précisément sur la carte les espaces, et de ce fait les activités, les plus réalisées dans l’espace public pour déterminer les zones fortes et faibles. Confronter les intuitions (pavillonnaire inactif, centre actif) et faire émerger d’autres lieux. Différencier les sorties utiles (généralement les plus fréquentées) aux récréatives (les préférées) et déterminer les natures ( sociales, sportives, introspectives...)


Matériel et temps

scénario de l’activité

intentions derrière Réfléchir à des usages qui dépassent le simple «marcher», «faire les courses» sur l’espace public, grâce aux exemples variés écrits au préalable.

- carte géante zoomée / 7 enveloppes avec 7 étiquettes préfixées, 5 blanches et 2 rouges, 4 pré-remplies

1/ « Vous allez prendre votre 2e enveloppe. Il y a 3 étiquettes blanches avec des actions écrites, 2 étiquettes blanches vierges, 1 étiquette rouge avec une action et 1 étiquette rouge vierge. Les étiquettes blanches sont pour des actions que vous réalisez dans l’espace public de Guillestre. 3 sont imposées et 2 seront de votre proposition. Les étiquettes rouges sont pour les actions qui sont interdites ou qui ne semblent pas faisables aujourd’hui à Guillestre. Une est imposée et l’autre est à proposer. Prenons 5 min.»

#7

- 5 min d’explication + 5 min d’écriture d’actions individuelle + 30 min de collage > 45 min TOTAL

2/ « Vous allez prendre ces étiquettes préfixées à la pâte à fixe, et comme les gommettes, les situer sur la carte. Nous allons faire 2 tour de table en expliquant les choix en quelques phrases. Nous prendrons en tout 30 minutes.»

#8

1/ « Maintenant que vous êtes devenu des experts de l’espace public, je vais vous poser 3 grandes questions auxquelles vous allez me répondre tous ensemble :

- 1 tableau + 1 feutre - 7 feutres de couleurs +7 papiers pré-remplis - Si budget ok, 2eme goûter - Si budget ok, 2eme carte postale - 15 min d’échange autour des 3 questions + 5 min de remplissage de papier + 10 min de tour de table > 30 min TOTAL

Matériel et temps total - carte géante de la commune (12 A3?) - carte géante zoomée sur la partie bâtie de Guillestre (12 A3?) - les 7 feutres des participants - 7 feutres noirs - 7 enveloppes avec 4 gommettes préfixées, à la couleur du joueur - 7 enveloppes avec 7 étiquettes préfixées, 5 blanches et 2 rouges, 4 pré-remplies - 1 tableau + 1 feutre - 7 papiers pré-remplis - Si budget ok, 2eme goûter - Si budget ok, 2eme carte postale

> 3h00 TOTAL

> L’espace public de Guillestre freine ou invite à l’initiative? > Qu’est-ce que tu trouves dans l’espace public que tu ne trouves pas chez toi? > Qu’est-ce que tu trouves dans l’espace public que tu ne trouves pas en montagne? Prenons environ 5min par question. » 2/ « Et pour finir, nous allons reprendre 5 min et écrire individuellement les 5 espaces publics et association de mots qui représentent le plus Guillestre. Peutêtre que les lieux auront changé, peutêtre que certains seront confortés. Nous ferons ensuite un seul tour de table de quelques minutes, pour que chacun disent quelques mots sur ses espaces publics choisis, sur les différences ou non, et nous nous quitterons! »

Le terme «espace public» est énoncé dans cet exercice. Les usages préinscrits et les jeux précédents devraient permettre de ne pas geler les propositions, mais de commencer concrètement à questionner sur cette notion. Situer les actions sur la carte permet également de voir si il y a ou non des détournements de l’espace public et les tendances générales. Les actions «impossibles» aujourd’hui sont là pour questionner Guillestre et aller plus loin dans les usages.

Ces échanges de fin sont là pour apporter des réponses concrètes. Les participants étant «préparés», je pose directement les questions auxquelles moi-même j’essaye de répondre. Pour le remplissage de papier final, je pose directement le terme de «5 espaces publics» et non plus «5 lieux». Il s’agira également de voir les réflexions qui ont pû naitre ou non avec cet atelier.



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