CIULLA
le mythe contemporain 23 novembre 2012 – 31 janvier 2013
Essai / Essay
Marilena Pasquali Photographies / Photographs
Giovanni Ricci-Novara
CIULLA
le mythe contemporain 23 novembre 2012 – 31 janvier 2013
Essai / Essay
Marilena Pasquali Photographies / Photographs
Giovanni Ricci-Novara
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Les pierres parlantes
Dieux et nature dans le laboratoire de Girolamo Ciulla Marilena Pasquali
« Le tissu mythologique est dépourvu d’ourlet. On pourrait commencer à une profondeur toujours plus grande, pousser toujours plus loin et véritablement ne jamais en finir ». Károly Kerényi 1
P
énétrer dans le laboratoire de Ciulla —laboratoire, et non pas atelier, avec la sensation palpable de la fatigue physique, du rapport corporel entre l’auteur et la matière, dans la poudre de marbre qui blanchit chaque chose, dans le silence des mots uniquement interrompu par les bruits cadencés du travail— est une expérience unique, qui ne s’oublie pas, dans le paradoxe apparent entre la majesté, la sacralité des présences qui l’assaillent et la quotidienneté des gestes du sculpteur. Avec lui on entre dans le mythe, dans une dimension qui semble lointaine et peut-être même inatteignable, pour la simple raison qu’elle se perd dans l’espace intérieur, dans ce lieu au plus profond de chaque homme où réside sa véritable substance, son ubi consistam. Parce que Ciulla habite dans le mythe, ou mieux habite le mythe. Et le fait naturellement, sans effort apparent, comme seul mode possible d’existence et d’expression (mais quel engagement et quelle recherche derrière sa familiarité avec les figures du profond !). Imprégnés de la force et de l’énergie que dégagent ses créatures, caressés par les fines particules de travertin qui semblent refouler le monde extérieur et créer une enveloppe protectrice d’une blancheur immaculée, on entre immédiatement dans le vif du sujet, on commence à dialoguer et à reconnaître les diverses identités, à la fois différentes et complémentaires en ce sens qu’elles ramènent et aboutissent à la même et unique matrice granitique archétypique. 1. Cf. Karóly KERÉNYI, Filles du soleil, [1994], Turin, Bollati Boringheri, 1991, p. 133.
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Les pierres parlantes
Dieux et nature dans le laboratoire de Girolamo Ciulla Marilena Pasquali
« Le tissu mythologique est dépourvu d’ourlet. On pourrait commencer à une profondeur toujours plus grande, pousser toujours plus loin et véritablement ne jamais en finir ». Károly Kerényi 1
P
énétrer dans le laboratoire de Ciulla —laboratoire, et non pas atelier, avec la sensation palpable de la fatigue physique, du rapport corporel entre l’auteur et la matière, dans la poudre de marbre qui blanchit chaque chose, dans le silence des mots uniquement interrompu par les bruits cadencés du travail— est une expérience unique, qui ne s’oublie pas, dans le paradoxe apparent entre la majesté, la sacralité des présences qui l’assaillent et la quotidienneté des gestes du sculpteur. Avec lui on entre dans le mythe, dans une dimension qui semble lointaine et peut-être même inatteignable, pour la simple raison qu’elle se perd dans l’espace intérieur, dans ce lieu au plus profond de chaque homme où réside sa véritable substance, son ubi consistam. Parce que Ciulla habite dans le mythe, ou mieux habite le mythe. Et le fait naturellement, sans effort apparent, comme seul mode possible d’existence et d’expression (mais quel engagement et quelle recherche derrière sa familiarité avec les figures du profond !). Imprégnés de la force et de l’énergie que dégagent ses créatures, caressés par les fines particules de travertin qui semblent refouler le monde extérieur et créer une enveloppe protectrice d’une blancheur immaculée, on entre immédiatement dans le vif du sujet, on commence à dialoguer et à reconnaître les diverses identités, à la fois différentes et complémentaires en ce sens qu’elles ramènent et aboutissent à la même et unique matrice granitique archétypique. 1. Cf. Karóly KERÉNYI, Filles du soleil, [1994], Turin, Bollati Boringheri, 1991, p. 133.
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les pierres parlantes
les pierres parlantes
L’olympe de Ciulla entremêle les formes masculines et les formes féminines : même si celles-ci, de par leur intensité et fréquence, se révèlent définitivement plus fortes, l’équilibre est garanti par la certitude d’une possibilité de rencontre. Masculine est la stèle, l’élément vertical dirigé vers le haut avec une vive impulsion, colonne de la vie solidement ancrée au sol, avec le sommet haut perché, à l’instar de l’Adam Céleste cher à la pensée gnostique et aux spéculations cabalistiques, figure puissante qui écarte les pieds au sol et lève la tête jusqu’à toucher le ciel. Féminine est la figure de Cérès, déesse latine des moissons et de la fertilité (les céréales naissent non seulement de son sein mais également de son nom même), divinité romaine assimilée de bonne heure à la déesse Déméter de la mythologie grecque et à son mythe de naissance, mort et régénération, déesse nourricière qui a hérité, du pouvoir sur la vie de la nature et des hommes, de la Grande Mère européenne de l’âge de la pierre et du fer ; Dans l’enceinte sacrée —champ de blé ou temple, qu’importe puisque la sacralité de l’un et de l’autre est identique— les différents se rencontrent, l’harmonie des contraires se recrée, la virilité solaire, la féminité lunaire, jusqu’à leur fusion en une image unitaire, en un seul souffle vital.
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Les sculptures de Ciulla empruntent, à ces divinités de l’heure de midi, le caractère de nécessité, la fatalité et l’inévitabilité de leur être — elles sont ainsi et ne pourraient être autrement— tout en revêtant l’aspect horrible et terrifiant du visage de Méduse, entourée d’une auréole de serpents entremêlés (le serpent comme force vitale, comme symbole d’énergie séminale…). Des pierres dotées d’une vie propre qui, avec leur langage physique, entièrement voué aux sensations, bruits, émotions, parlent à ceux qui s’arrêtent pour en écouter la voix muette, pour les accueillir dans leurs songes : neuf gorgones au regard pétrifiant.
J’ai bien dit le Soleil et la Lune. Au premier coup d’œil, les créatures de Ciulla semblent des filles du soleil, dans la manière qu’elles ont de se révéler en pleine lumière, de se dresser sans crainte ni hésitation, telles des autels vivants. Elles me rappellent un célèbre essai de Roger Callois 2 et je m’aperçois qu’elles appartiennent elles aussi au cortège des démons de midi, des êtres divins qui descendent sur terre et apparaissent aux hommes au moment où le soleil est au zénith, l’ombre est absente et tout semble suspendu ; la conscience s’assoupit et, dans l’immobilité et le silence de midi, heure décisive, heure de passage, elle laisse sans surveillance le seuil entre la vie et la mort, bien gardé aux autres heures, et ouvre la porte à l’irruption du divin ; « l’heure de midi était réservée aux libations en l’honneur des morts —comme le fait observer Callois— l’importance de midi dans le culte des morts rend cette heure sacrée […]. Le rapport entre cette heure et les apparitions des morts est incontestable ; et, inversement, l’heure de midi est également celle qui permet aux vivants d’accéder à l’autre monde ».
La Cérès de Ciulla, divinité agricole capable de rendre la terre tour à tour fertile ou stérile, mais également créature lunaire qui, comme la grande Isis avec son époux Osiris, se dédouble et devient à la fois mère et fille, Cérès et Proserpine, reine des deux règnes, le monde terrestre et les Enfers, dispensatrice de vie et de mort dans le renouvellement perpétuel du cycle vital, dont le mythe se fait le miroir et le chant dans les vers incomparables des Métamorphoses d’Ovide, où le poète situe au cœur de la Sicile, à proximité de la terre natale du sculpteur, le rapt de Proserpine, jeune fille vierge, par le ténébreux Pluton, dieu des Enfers. Ovide ouvre ainsi ce récit, l’un des plus poignants de tout le poème épique : « Avant toute chose, Cérès retourna et brisa les mottes de terre, avec le soc recourbé de la charrue, avant tout, elle donna des semences et des aliments pacifiques à la terre (des aliments doux, non meurtriers, qui ne sont pas le fruit de la violence), avant tout, elle dicta des lois, tout fut don de Cérès » 3. Le récit se poursuit à un rythme soutenu jusqu’au moment où Cérès, submergée par la colère et la douleur en apprenant le rapt de sa fille, s’en prend surtout à la Sicile, « la Trinacria, où elle avait découvert les traces du malheur et où elle brisa, d’une main cruelle, les charrues qui retournaient les mottes de terre ; où, dans sa fureur, elle fit périr ensemble les paysans et leurs boeufs campagnards, ordonna aux champs de trahir les espoirs placés en eux et détruisit les semences. Dès lors, la fertilité de cette région, vantée et enviée tous azimuts, est démentie et anéantie. Les graines à peine germées meurent de maladies suite à un excès de soleil ou de pluie, les astres défavorables et les vents ruinent les récoltes, les oiseaux voraces et insatiables picorent les graines dans les sillons ; l’ivraie, les ronces et
2. Cf. Roger CALLOIS, Les démons de midi, [1936], édition italienne aux soins de Carlo OSSOLA, Turin, Edit. Bollati Boringheri, 1988, pp. 17-19.
3. Cf. OVIDE, Les Métamorphoses, aux soins de Piero BERNARDINI MARZOLLA, Turin, Edit. Einaudi, 1979, v. 341-571, pp. 190-203. Pour la citation : v. 341-343, pp. 190-191 ; v. 476-486, pp. 196-199 ; v. 565-571, pp. 202-203.
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les pierres parlantes
les pierres parlantes
L’olympe de Ciulla entremêle les formes masculines et les formes féminines : même si celles-ci, de par leur intensité et fréquence, se révèlent définitivement plus fortes, l’équilibre est garanti par la certitude d’une possibilité de rencontre. Masculine est la stèle, l’élément vertical dirigé vers le haut avec une vive impulsion, colonne de la vie solidement ancrée au sol, avec le sommet haut perché, à l’instar de l’Adam Céleste cher à la pensée gnostique et aux spéculations cabalistiques, figure puissante qui écarte les pieds au sol et lève la tête jusqu’à toucher le ciel. Féminine est la figure de Cérès, déesse latine des moissons et de la fertilité (les céréales naissent non seulement de son sein mais également de son nom même), divinité romaine assimilée de bonne heure à la déesse Déméter de la mythologie grecque et à son mythe de naissance, mort et régénération, déesse nourricière qui a hérité, du pouvoir sur la vie de la nature et des hommes, de la Grande Mère européenne de l’âge de la pierre et du fer ; Dans l’enceinte sacrée —champ de blé ou temple, qu’importe puisque la sacralité de l’un et de l’autre est identique— les différents se rencontrent, l’harmonie des contraires se recrée, la virilité solaire, la féminité lunaire, jusqu’à leur fusion en une image unitaire, en un seul souffle vital.
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Les sculptures de Ciulla empruntent, à ces divinités de l’heure de midi, le caractère de nécessité, la fatalité et l’inévitabilité de leur être — elles sont ainsi et ne pourraient être autrement— tout en revêtant l’aspect horrible et terrifiant du visage de Méduse, entourée d’une auréole de serpents entremêlés (le serpent comme force vitale, comme symbole d’énergie séminale…). Des pierres dotées d’une vie propre qui, avec leur langage physique, entièrement voué aux sensations, bruits, émotions, parlent à ceux qui s’arrêtent pour en écouter la voix muette, pour les accueillir dans leurs songes : neuf gorgones au regard pétrifiant.
J’ai bien dit le Soleil et la Lune. Au premier coup d’œil, les créatures de Ciulla semblent des filles du soleil, dans la manière qu’elles ont de se révéler en pleine lumière, de se dresser sans crainte ni hésitation, telles des autels vivants. Elles me rappellent un célèbre essai de Roger Callois 2 et je m’aperçois qu’elles appartiennent elles aussi au cortège des démons de midi, des êtres divins qui descendent sur terre et apparaissent aux hommes au moment où le soleil est au zénith, l’ombre est absente et tout semble suspendu ; la conscience s’assoupit et, dans l’immobilité et le silence de midi, heure décisive, heure de passage, elle laisse sans surveillance le seuil entre la vie et la mort, bien gardé aux autres heures, et ouvre la porte à l’irruption du divin ; « l’heure de midi était réservée aux libations en l’honneur des morts —comme le fait observer Callois— l’importance de midi dans le culte des morts rend cette heure sacrée […]. Le rapport entre cette heure et les apparitions des morts est incontestable ; et, inversement, l’heure de midi est également celle qui permet aux vivants d’accéder à l’autre monde ».
La Cérès de Ciulla, divinité agricole capable de rendre la terre tour à tour fertile ou stérile, mais également créature lunaire qui, comme la grande Isis avec son époux Osiris, se dédouble et devient à la fois mère et fille, Cérès et Proserpine, reine des deux règnes, le monde terrestre et les Enfers, dispensatrice de vie et de mort dans le renouvellement perpétuel du cycle vital, dont le mythe se fait le miroir et le chant dans les vers incomparables des Métamorphoses d’Ovide, où le poète situe au cœur de la Sicile, à proximité de la terre natale du sculpteur, le rapt de Proserpine, jeune fille vierge, par le ténébreux Pluton, dieu des Enfers. Ovide ouvre ainsi ce récit, l’un des plus poignants de tout le poème épique : « Avant toute chose, Cérès retourna et brisa les mottes de terre, avec le soc recourbé de la charrue, avant tout, elle donna des semences et des aliments pacifiques à la terre (des aliments doux, non meurtriers, qui ne sont pas le fruit de la violence), avant tout, elle dicta des lois, tout fut don de Cérès » 3. Le récit se poursuit à un rythme soutenu jusqu’au moment où Cérès, submergée par la colère et la douleur en apprenant le rapt de sa fille, s’en prend surtout à la Sicile, « la Trinacria, où elle avait découvert les traces du malheur et où elle brisa, d’une main cruelle, les charrues qui retournaient les mottes de terre ; où, dans sa fureur, elle fit périr ensemble les paysans et leurs boeufs campagnards, ordonna aux champs de trahir les espoirs placés en eux et détruisit les semences. Dès lors, la fertilité de cette région, vantée et enviée tous azimuts, est démentie et anéantie. Les graines à peine germées meurent de maladies suite à un excès de soleil ou de pluie, les astres défavorables et les vents ruinent les récoltes, les oiseaux voraces et insatiables picorent les graines dans les sillons ; l’ivraie, les ronces et
2. Cf. Roger CALLOIS, Les démons de midi, [1936], édition italienne aux soins de Carlo OSSOLA, Turin, Edit. Bollati Boringheri, 1988, pp. 17-19.
3. Cf. OVIDE, Les Métamorphoses, aux soins de Piero BERNARDINI MARZOLLA, Turin, Edit. Einaudi, 1979, v. 341-571, pp. 190-203. Pour la citation : v. 341-343, pp. 190-191 ; v. 476-486, pp. 196-199 ; v. 565-571, pp. 202-203.
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les pierres parlantes
les pierres parlantes
le chiendent inextirpable étouffent le blé. Par bonheur, le Père Jupiter se laisse émouvoir par les larmes et suppliques de la sœur-épouse Cérès et « divise l’année en deux périodes égales : désormais Proserpine, devenue une divinité commune aux deux royaumes, passe autant de tant avec sa mère qu’avec son époux. Et sitôt après, elle change d’esprit et d’aspect : si auparavant elle pouvait paraître trop sombre, même à Pluton, désormais la joie illumine son visage ; de même le soleil, déjà couvert de nuages pluvieux, refait son apparition, victorieux, entre les nuages ».
Les animaux nocturnes sont également présents en grand nombre dans l’œuvre de Ciulla : la chouette, marquée du sceau de la prophétie, animal lunaire associé au culte des morts ; l’âne, emblème de l’obscurité, des instincts, de la matière soumise à l’esprit qui parfois (trop souvent ?) parvient à se soustraire à sa volonté ; le porc qui, dans le royaume magique de Circé, première fille d’Hélios, dieu du soleil, symbolise les tendances obscures, la goinfrerie, la voracité, la luxure, mais figurant parmi les animaux sacrés envoyés en holocauste à Proserpine.
Est-il possible que l’artiste, amoureux de sa terre, non seulement ne connaisse pas mais, surtout, ne ressente pas comme siens, au plus profond de son cœur, ces vers et cette histoire d’amour, de mort et de résurrection ? Précisément, Ciulla met au centre de son écrin de présences mythiques, cette double figure féminine, représentée parfois comme Proserpine, jeune fille au visage latin, rond, encadré de courtes boucles en tire-bouchon, mais plus souvent représentée comme Cérès, avec un aspect et des vêtements archaïques de Grande Mère méditerranéenne, coiffée d’un polos imposant qui souligne la majesté du visage. Mais nous reviendrons plus tard sur cette coiffure, couronne ou couvre-chef dont sont pourvues de nombreuses statues en terre cuite, retrouvées surtout en Sicile (notamment, pour n’en citer qu’une, la Déméter sur le trône du temple de Déméter Malophoros, à proximité de Sélinonte, désormais conservée au Musée Archéologique Régional de Palerme) et que l’artiste reprend et transforme en quelque chose qui lui est propre, pour lui donner une forme qui lui seul sait extraire des profondeurs du temps et de l’espace.
Parmi les autres créatures liées au culte des morts, en tant que messagers et passeurs de l’homme dans son voyage vers l’au-delà, figurent le crocodile, à la fixité héraldique, et le singe, présent sur la barque funéraire ou entre les bras de la déesse, deux animaux fréquents dans la religion égyptienne, comme dans la sculpture de Ciulla, symboles de virilité, en même temps que « porteurs d’âmes », créatures aux confins de deux mondes.
La double épiphanie de la déesse est couronnée par un cortège d’animaux et de fruits, extraits par l’artiste de son inventaire personnel d’expérience et mémoire et qui conservent, de la réalité paysanne, toute sa spécificité, sa vivacité et sa force d’expression, tout en révélant leur nature de créatures totémiques. D’ailleurs, au fil des ans, de nouvelles, et très anciennes, présences viennent s’ajouter au « bestiaire votif » de Ciulla, d’ores et déjà pléthorique. La chèvre, souvent associée —comme à Delphes— aux manifestations divines, est flanquée d’un bélier, symbole de force virile et fertilité, et de l’agneau du sacrifice, offrande appréciée des dieux, qui s’élève telle une essence parfumée dans la fumée des autels.
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Dans le répertoire de Ciulla figure également le crapaud, attribut des morts en Egypte, au même titre que le crocodile et le singe, mais symbole de luxure dans la Grèce classique (la plus célèbre prêtresse d’Aphrodite porte d’ailleurs son nom : Phryné et, —encore plus en arrière, à l’âge de la Grande Déesse Mère— représentation de l’utérus, épiphanie de la déesse de la mort et de la régénération (ainsi se fondent et se justifient tour à tour les deux principaux systèmes mythique-religieux nés de la première femme de la Méditerranée 4). On y trouve également des lièvres, des lapins, des poissons, eux aussi symboles de fécondité ; et des épis de blé —en quantité telle, qu’ils forment une guirlande tressée portée en guise de couronne par la déesse et un manteau blond dont elle se drape— et des fruits mûrs qui ressortent au sommet des stèles ou apparaissent par la trame de la matière. Deux autres figures, peu courantes dans le répertoire du sculpteur et, néanmoins, importantes pour tenter d’évaluer son appartenance à la 4. À propos du culte de la Déesse Mère —reine, dame, Lody— qui, à l’âge de bronze et au néolithique, construit et identifie la première culture européenne, de la Lituanie à la Méditerranée, cf. Marija GIMBUTAS. Le langage de la déesse. Mythe et culte de la Déesse Mère dans l’Europe néolithique, avec introduction de Joseph CAMPBELL, Milan, Edit. Longanesi, 1989. Pour la signification symbolique du crapaud et d’autres animaux totémiques, cf. le Glossaire des symboles, Ibidem, pp. 322-324.
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les pierres parlantes
les pierres parlantes
le chiendent inextirpable étouffent le blé. Par bonheur, le Père Jupiter se laisse émouvoir par les larmes et suppliques de la sœur-épouse Cérès et « divise l’année en deux périodes égales : désormais Proserpine, devenue une divinité commune aux deux royaumes, passe autant de tant avec sa mère qu’avec son époux. Et sitôt après, elle change d’esprit et d’aspect : si auparavant elle pouvait paraître trop sombre, même à Pluton, désormais la joie illumine son visage ; de même le soleil, déjà couvert de nuages pluvieux, refait son apparition, victorieux, entre les nuages ».
Les animaux nocturnes sont également présents en grand nombre dans l’œuvre de Ciulla : la chouette, marquée du sceau de la prophétie, animal lunaire associé au culte des morts ; l’âne, emblème de l’obscurité, des instincts, de la matière soumise à l’esprit qui parfois (trop souvent ?) parvient à se soustraire à sa volonté ; le porc qui, dans le royaume magique de Circé, première fille d’Hélios, dieu du soleil, symbolise les tendances obscures, la goinfrerie, la voracité, la luxure, mais figurant parmi les animaux sacrés envoyés en holocauste à Proserpine.
Est-il possible que l’artiste, amoureux de sa terre, non seulement ne connaisse pas mais, surtout, ne ressente pas comme siens, au plus profond de son cœur, ces vers et cette histoire d’amour, de mort et de résurrection ? Précisément, Ciulla met au centre de son écrin de présences mythiques, cette double figure féminine, représentée parfois comme Proserpine, jeune fille au visage latin, rond, encadré de courtes boucles en tire-bouchon, mais plus souvent représentée comme Cérès, avec un aspect et des vêtements archaïques de Grande Mère méditerranéenne, coiffée d’un polos imposant qui souligne la majesté du visage. Mais nous reviendrons plus tard sur cette coiffure, couronne ou couvre-chef dont sont pourvues de nombreuses statues en terre cuite, retrouvées surtout en Sicile (notamment, pour n’en citer qu’une, la Déméter sur le trône du temple de Déméter Malophoros, à proximité de Sélinonte, désormais conservée au Musée Archéologique Régional de Palerme) et que l’artiste reprend et transforme en quelque chose qui lui est propre, pour lui donner une forme qui lui seul sait extraire des profondeurs du temps et de l’espace.
Parmi les autres créatures liées au culte des morts, en tant que messagers et passeurs de l’homme dans son voyage vers l’au-delà, figurent le crocodile, à la fixité héraldique, et le singe, présent sur la barque funéraire ou entre les bras de la déesse, deux animaux fréquents dans la religion égyptienne, comme dans la sculpture de Ciulla, symboles de virilité, en même temps que « porteurs d’âmes », créatures aux confins de deux mondes.
La double épiphanie de la déesse est couronnée par un cortège d’animaux et de fruits, extraits par l’artiste de son inventaire personnel d’expérience et mémoire et qui conservent, de la réalité paysanne, toute sa spécificité, sa vivacité et sa force d’expression, tout en révélant leur nature de créatures totémiques. D’ailleurs, au fil des ans, de nouvelles, et très anciennes, présences viennent s’ajouter au « bestiaire votif » de Ciulla, d’ores et déjà pléthorique. La chèvre, souvent associée —comme à Delphes— aux manifestations divines, est flanquée d’un bélier, symbole de force virile et fertilité, et de l’agneau du sacrifice, offrande appréciée des dieux, qui s’élève telle une essence parfumée dans la fumée des autels.
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Dans le répertoire de Ciulla figure également le crapaud, attribut des morts en Egypte, au même titre que le crocodile et le singe, mais symbole de luxure dans la Grèce classique (la plus célèbre prêtresse d’Aphrodite porte d’ailleurs son nom : Phryné et, —encore plus en arrière, à l’âge de la Grande Déesse Mère— représentation de l’utérus, épiphanie de la déesse de la mort et de la régénération (ainsi se fondent et se justifient tour à tour les deux principaux systèmes mythique-religieux nés de la première femme de la Méditerranée 4). On y trouve également des lièvres, des lapins, des poissons, eux aussi symboles de fécondité ; et des épis de blé —en quantité telle, qu’ils forment une guirlande tressée portée en guise de couronne par la déesse et un manteau blond dont elle se drape— et des fruits mûrs qui ressortent au sommet des stèles ou apparaissent par la trame de la matière. Deux autres figures, peu courantes dans le répertoire du sculpteur et, néanmoins, importantes pour tenter d’évaluer son appartenance à la 4. À propos du culte de la Déesse Mère —reine, dame, Lody— qui, à l’âge de bronze et au néolithique, construit et identifie la première culture européenne, de la Lituanie à la Méditerranée, cf. Marija GIMBUTAS. Le langage de la déesse. Mythe et culte de la Déesse Mère dans l’Europe néolithique, avec introduction de Joseph CAMPBELL, Milan, Edit. Longanesi, 1989. Pour la signification symbolique du crapaud et d’autres animaux totémiques, cf. le Glossaire des symboles, Ibidem, pp. 322-324.
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les pierres parlantes
les pierres parlantes
dimension mythique de la pensée qui, aujourd’hui, semble définitivement anéantie par les griseries technologiques et même exclue des contes que plus personne ne lit, mais qui, en réalité, dans le silence plein d’échos de notre mémoire profonde, respire doucement et alimente, telle une sève secrète, chacune de nos pulsions (Ciulla lui ne refuse pas le mythe car son adhésion à ce monde d’images primaires est naturelle —au sens large du terme—; son choix est un choix précis, ressenti comme une émotion et se traduisant par une conquête de la pensée, qui reconnaît dans le système mytho-poétique une voie privilégiée d’expression artistique).
séductrices. Et tout cela se produit encore une fois en Sicile : « Ce fut à midi, l’heure des démons et donc la leur, que les filles, enchantement d’une espèce volatile et humaine, sortirent du cratère central de l’Etna, vacillant comme des oiseaux ivres […]. C’était l’heure idéale pour elles, désormais élevées au rôle divin de Sirènes, l’heure de midi avec le soleil perpendiculaire au sol, tandis que la chaleur incantatoire étendait son voile porteur de rêves sur l’esprit humain épuisé. C’était l’heure de la séduction intellectuelle pour laquelle l’esprit, tel une fleur à côté d’une splendeur statique, sombre soudain dans l’inconscience » 6.
Une première présence à fort impact symbolique est celle de la grenade que l’artiste sculpte, tantôt intacte et enfermée dans son écorce de protection, tantôt ouverte à la moitié avec ses grains rouges gorgés de jus, tel un don, une offrande. Fruit infernal également associé au mythe de Cérès et Proserpine (c’est parce qu’elle a goûté quelques grains que la jeune fille ne pourra plus jamais revenir dans le monde des vivants), la grenade est dans chaque royaume, en deçà et au-delà du seuil, symbole de fécondité, de la beauté féminine, « réalité végétale vivante de son mystère charnel » 5.
Girolamo Ciulla retisse le mythe, une fois de plus, en renouant des fils secrets et en interprétant, à sa guise, des figures des profondeurs et des projections de l’esprit. Mais, attention, l’interprétation est précisément la clé de voûte sur laquelle repose son art. Il revit, en effet, la dimension du mythe à sa façon, selon des manières définitivement originales, et toujours avec les yeux d’un homme contemporain, dans la pleine liberté de ce présent apparemment sans frontière, qui puise son inspiration dans le patrimoine illimité d’images et de pensées que la rencontre des cultures et le développement permanent des instruments cognitifs semblent mettre à disposition de tout un chacun.
Le répertoire de Ciulla inclut une autre représentation ou symbole du féminin, bien qu’avec des valeurs contradictoires : la sirène, charmeuse d’hommes à l’instar de la magicienne Circé, mais qui avec son chant envoûtant, est une grande prédatrice, plus de l’esprit humain que du corps. Ciulla sculpte de petites statuettes de sirènes, dont la dimension et la fraîcheur rappellent de près les ex-voto en terre cuite de l’antiquité, il les étend sur un lit d’épis de blé, les enlace à des crocodiles, il retisse les mythes de l’éternelle métamorphose du vivant, en revenant une fois de plus au récit de la disparition et réapparition de Proserpine (la nature qui, à l’automne, semble s’endormir, se cacher, pour se réveiller au printemps). Les naïades en compagnie desquelles la jeune fille cueille les narcisses au moment où surgit Pluton, sont précisément les trois filles du dieu fleuve Achéloos et qui, anéanties par la douleur de la perte de leur amie, se dissolvent dans la terre et dans les airs, pour se transformer ensuite en de nouveaux êtres, les divines 5. Cf. Uberto PESTALOZZA, L’éternel féminin dans la religion méditerranéenne, Venise, Edit. Neri Pozza, 1954, p. 17. Le spécialiste se souvient également « des nombreuses statuettes, découvertes dans l’embouchure du fleuve Sélé, à proximité du célèbre Héraion [sanctuaire antique dédié à la déesse Héra et situé dans le delta du Sélé, à environ 9 kilomètres de Paestum. N.d.A.] et qui tiennent toutes dans la main une grenade mûre (« side » mot égeoanatolien correspondant à la fois au fruit et au secret féminin) ».
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Dans son besoin de conte et de récit et dans sa quête de sens, l’artiste réalise une opération d’actualité, s’il en est : il travaille sur la pollution, sur le mélange des racines et de cultures, bien que se référant essentiellement à la zone méditerranéenne : sur un tronc évident de la Sicile et de la Grèce archaïques (les divinités féminines, la civilisation agricole, la plénitude du soleil au zénith), il associe la puissante tension au réalisme de la sculpture romaine, le sens du mystère de la culture étrusque, la connexion lunaire entre vie et mort de la religion égyptienne (la « barque funéraire », l’arche transportant les hommes, les dieux et les animaux dans l’outre-tombe ; et même le visage majestueux du Sphinx dont on saisit l’ombre, comme un écho lointain, sur certaines de ses têtes pétrifiées...). Le processus dynamique, désigné aujourd’hui sous le terme de fusion ou hybridation, n’est rien d’autre que la déclinaison actuelle du principe générateur de la métamorphose. C’est ainsi que Ciulla, en créant des êtres « métis », fils de cultures sœurs mais différentes, apporte, en tant qu’artiste, 6. Cf. Maria CORTI. Catasto magico (Cadastre magique), Turin, Edit. Einaudi, 1999, p. 14.
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les pierres parlantes
les pierres parlantes
dimension mythique de la pensée qui, aujourd’hui, semble définitivement anéantie par les griseries technologiques et même exclue des contes que plus personne ne lit, mais qui, en réalité, dans le silence plein d’échos de notre mémoire profonde, respire doucement et alimente, telle une sève secrète, chacune de nos pulsions (Ciulla lui ne refuse pas le mythe car son adhésion à ce monde d’images primaires est naturelle —au sens large du terme—; son choix est un choix précis, ressenti comme une émotion et se traduisant par une conquête de la pensée, qui reconnaît dans le système mytho-poétique une voie privilégiée d’expression artistique).
séductrices. Et tout cela se produit encore une fois en Sicile : « Ce fut à midi, l’heure des démons et donc la leur, que les filles, enchantement d’une espèce volatile et humaine, sortirent du cratère central de l’Etna, vacillant comme des oiseaux ivres […]. C’était l’heure idéale pour elles, désormais élevées au rôle divin de Sirènes, l’heure de midi avec le soleil perpendiculaire au sol, tandis que la chaleur incantatoire étendait son voile porteur de rêves sur l’esprit humain épuisé. C’était l’heure de la séduction intellectuelle pour laquelle l’esprit, tel une fleur à côté d’une splendeur statique, sombre soudain dans l’inconscience » 6.
Une première présence à fort impact symbolique est celle de la grenade que l’artiste sculpte, tantôt intacte et enfermée dans son écorce de protection, tantôt ouverte à la moitié avec ses grains rouges gorgés de jus, tel un don, une offrande. Fruit infernal également associé au mythe de Cérès et Proserpine (c’est parce qu’elle a goûté quelques grains que la jeune fille ne pourra plus jamais revenir dans le monde des vivants), la grenade est dans chaque royaume, en deçà et au-delà du seuil, symbole de fécondité, de la beauté féminine, « réalité végétale vivante de son mystère charnel » 5.
Girolamo Ciulla retisse le mythe, une fois de plus, en renouant des fils secrets et en interprétant, à sa guise, des figures des profondeurs et des projections de l’esprit. Mais, attention, l’interprétation est précisément la clé de voûte sur laquelle repose son art. Il revit, en effet, la dimension du mythe à sa façon, selon des manières définitivement originales, et toujours avec les yeux d’un homme contemporain, dans la pleine liberté de ce présent apparemment sans frontière, qui puise son inspiration dans le patrimoine illimité d’images et de pensées que la rencontre des cultures et le développement permanent des instruments cognitifs semblent mettre à disposition de tout un chacun.
Le répertoire de Ciulla inclut une autre représentation ou symbole du féminin, bien qu’avec des valeurs contradictoires : la sirène, charmeuse d’hommes à l’instar de la magicienne Circé, mais qui avec son chant envoûtant, est une grande prédatrice, plus de l’esprit humain que du corps. Ciulla sculpte de petites statuettes de sirènes, dont la dimension et la fraîcheur rappellent de près les ex-voto en terre cuite de l’antiquité, il les étend sur un lit d’épis de blé, les enlace à des crocodiles, il retisse les mythes de l’éternelle métamorphose du vivant, en revenant une fois de plus au récit de la disparition et réapparition de Proserpine (la nature qui, à l’automne, semble s’endormir, se cacher, pour se réveiller au printemps). Les naïades en compagnie desquelles la jeune fille cueille les narcisses au moment où surgit Pluton, sont précisément les trois filles du dieu fleuve Achéloos et qui, anéanties par la douleur de la perte de leur amie, se dissolvent dans la terre et dans les airs, pour se transformer ensuite en de nouveaux êtres, les divines 5. Cf. Uberto PESTALOZZA, L’éternel féminin dans la religion méditerranéenne, Venise, Edit. Neri Pozza, 1954, p. 17. Le spécialiste se souvient également « des nombreuses statuettes, découvertes dans l’embouchure du fleuve Sélé, à proximité du célèbre Héraion [sanctuaire antique dédié à la déesse Héra et situé dans le delta du Sélé, à environ 9 kilomètres de Paestum. N.d.A.] et qui tiennent toutes dans la main une grenade mûre (« side » mot égeoanatolien correspondant à la fois au fruit et au secret féminin) ».
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Dans son besoin de conte et de récit et dans sa quête de sens, l’artiste réalise une opération d’actualité, s’il en est : il travaille sur la pollution, sur le mélange des racines et de cultures, bien que se référant essentiellement à la zone méditerranéenne : sur un tronc évident de la Sicile et de la Grèce archaïques (les divinités féminines, la civilisation agricole, la plénitude du soleil au zénith), il associe la puissante tension au réalisme de la sculpture romaine, le sens du mystère de la culture étrusque, la connexion lunaire entre vie et mort de la religion égyptienne (la « barque funéraire », l’arche transportant les hommes, les dieux et les animaux dans l’outre-tombe ; et même le visage majestueux du Sphinx dont on saisit l’ombre, comme un écho lointain, sur certaines de ses têtes pétrifiées...). Le processus dynamique, désigné aujourd’hui sous le terme de fusion ou hybridation, n’est rien d’autre que la déclinaison actuelle du principe générateur de la métamorphose. C’est ainsi que Ciulla, en créant des êtres « métis », fils de cultures sœurs mais différentes, apporte, en tant qu’artiste, 6. Cf. Maria CORTI. Catasto magico (Cadastre magique), Turin, Edit. Einaudi, 1999, p. 14.
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de l’eau neuve au grand fleuve du changement. De son ouverture à la différence naît également son intérêt pour les stèles anthropomorphes de la Lunigiane, hommes de pierre qui ornaient, à l’époque pré- et protohistorique, le paysage de cette terre étrange, isolée entre l’ÉmilieRomagne, la Ligurie et la Toscane. Le sculpteur est fasciné par la conception magique et religieuse de l’existence que l’on devine puissante dans les statues-stèles du musée de Pontremoli, au point qu’il adopte souvent, pour ses figures de femmes, une coiffure déployée en éventail autour de la tête comme un soleil couchant, semblable à celle, solennelle, des divinités énigmatiques de la Lunigiane. Au fil du temps sa sculpture a mûri ou, peut-être, tout simplement, se trouve-t-elle elle-même, chaque fois davantage, dans ce processus de réduction et de simplification des données visuelles qui caractérise toute recherche approfondie. Ciulla a abandonné, peu à peu, le développement épisodique et analytique du récit, encore perceptible dans ses premières œuvres, pour acquérir une plénitude de formes, une concision d’image, un hiératisme de présence. Dans ses travaux les plus récents, il a tenté de franchir un nouveau pas en remettant en cause la majesté de la figure par le broyage de la matière, qu’il a recomposée ensuite en une mosaïque surprenante de fragments. L’unité découle, non plus de la compacité, mais de l’ensemble des parties, dont la désagrégation fatale reste parfaitement visible. Ce faisant, l’artiste révèle un sentiment ô combien contemporain de la précarité de tout, de la perte de l’unité au profit d’un assemblage de fragments épars.
C’est ainsi que naissent les tapis des moissons, les nervures des stèles, les vêtements de Cérès et que surgit le doute quant à savoir si terre et femme sont la même chose et s’il est possible, comme pour la terre, de creuser des sillons profonds dans le sein de la déesse. Le moment est venu de mettre fin à mes réflexions quelque peu décousues qui, plus que des observations critiques, sont de libres associations d’idées suggérées par la plénitude sémantique des œuvres de Ciulla. Un dernier mot toutefois sur son dessin, fruit de ce trait puissant que possèdent uniquement les vrais sculpteurs, un noir chargé d’énergie et du sens de la profondeur, avec des volumes pleins et des gestes décidés, qui lui permet d’esquisser, avec le même bonheur, le museau presque amical du bélier d’Ulysse, le profil aérien d’une créature ailée au milieu d’un champ de blé, l’épiphanie inquiétante de la déesse. J’aime les dessins de Ciulla, tout autant que ses esquisses, en tant qu’« œuvres premières » dans lesquelles l’idée trouve une traduction immédiate en image, néanmoins autonome et différente de la réalisation plastique ultérieure. Le langage et la matière sont différents, tandis que la force et la capacité de donner forme et substance à des présences vivantes, à des figures qui perdurent, sont identiques. J’aime, dans son œuvre, tout ce qui promet un devenir, un don, un coup d’aile. (Texte traduit de l’italien)
Mais son sens de la forme est puissant, ce qui lui permet de donner un corps et un visage, y compris à ses nouvelles créatures blessées, en introduisant, à cet effet, des parties colorées —comme le bleu du ciel et le rouge de la terre— qui servent à alléger et estomper l’aspect terrible du blanc du travertin, matière néanmoins vivante qui projette de la lumière, grâce aux aspérités qui créent des cônes d’ombre et des pics en plein soleil. La manière dont Ciulla traite la surface a changé elle aussi. Désormais, et de plus en plus, ses matières sont la grille, le tissu à trame large et les craquelures ou lézardes et, comme l’enseigne l’antique sagesse campagnarde, de la terre labourée trois fois, pour être ensuite fécondée par l’instrument du sculpteur.
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de l’eau neuve au grand fleuve du changement. De son ouverture à la différence naît également son intérêt pour les stèles anthropomorphes de la Lunigiane, hommes de pierre qui ornaient, à l’époque pré- et protohistorique, le paysage de cette terre étrange, isolée entre l’ÉmilieRomagne, la Ligurie et la Toscane. Le sculpteur est fasciné par la conception magique et religieuse de l’existence que l’on devine puissante dans les statues-stèles du musée de Pontremoli, au point qu’il adopte souvent, pour ses figures de femmes, une coiffure déployée en éventail autour de la tête comme un soleil couchant, semblable à celle, solennelle, des divinités énigmatiques de la Lunigiane. Au fil du temps sa sculpture a mûri ou, peut-être, tout simplement, se trouve-t-elle elle-même, chaque fois davantage, dans ce processus de réduction et de simplification des données visuelles qui caractérise toute recherche approfondie. Ciulla a abandonné, peu à peu, le développement épisodique et analytique du récit, encore perceptible dans ses premières œuvres, pour acquérir une plénitude de formes, une concision d’image, un hiératisme de présence. Dans ses travaux les plus récents, il a tenté de franchir un nouveau pas en remettant en cause la majesté de la figure par le broyage de la matière, qu’il a recomposée ensuite en une mosaïque surprenante de fragments. L’unité découle, non plus de la compacité, mais de l’ensemble des parties, dont la désagrégation fatale reste parfaitement visible. Ce faisant, l’artiste révèle un sentiment ô combien contemporain de la précarité de tout, de la perte de l’unité au profit d’un assemblage de fragments épars.
C’est ainsi que naissent les tapis des moissons, les nervures des stèles, les vêtements de Cérès et que surgit le doute quant à savoir si terre et femme sont la même chose et s’il est possible, comme pour la terre, de creuser des sillons profonds dans le sein de la déesse. Le moment est venu de mettre fin à mes réflexions quelque peu décousues qui, plus que des observations critiques, sont de libres associations d’idées suggérées par la plénitude sémantique des œuvres de Ciulla. Un dernier mot toutefois sur son dessin, fruit de ce trait puissant que possèdent uniquement les vrais sculpteurs, un noir chargé d’énergie et du sens de la profondeur, avec des volumes pleins et des gestes décidés, qui lui permet d’esquisser, avec le même bonheur, le museau presque amical du bélier d’Ulysse, le profil aérien d’une créature ailée au milieu d’un champ de blé, l’épiphanie inquiétante de la déesse. J’aime les dessins de Ciulla, tout autant que ses esquisses, en tant qu’« œuvres premières » dans lesquelles l’idée trouve une traduction immédiate en image, néanmoins autonome et différente de la réalisation plastique ultérieure. Le langage et la matière sont différents, tandis que la force et la capacité de donner forme et substance à des présences vivantes, à des figures qui perdurent, sont identiques. J’aime, dans son œuvre, tout ce qui promet un devenir, un don, un coup d’aile. (Texte traduit de l’italien)
Mais son sens de la forme est puissant, ce qui lui permet de donner un corps et un visage, y compris à ses nouvelles créatures blessées, en introduisant, à cet effet, des parties colorées —comme le bleu du ciel et le rouge de la terre— qui servent à alléger et estomper l’aspect terrible du blanc du travertin, matière néanmoins vivante qui projette de la lumière, grâce aux aspérités qui créent des cônes d’ombre et des pics en plein soleil. La manière dont Ciulla traite la surface a changé elle aussi. Désormais, et de plus en plus, ses matières sont la grille, le tissu à trame large et les craquelures ou lézardes et, comme l’enseigne l’antique sagesse campagnarde, de la terre labourée trois fois, pour être ensuite fécondée par l’instrument du sculpteur.
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The Whispering Stones
Gods and nature in Girolamo Ciulla’s workshop Marilena Pasquali
«The mythological texture is devoid of boundaries. One could begin at greater and greater depth, push oneself further and further still and really never get to the end of it». Károly Kenényi 1
T
o enter Ciulla’s workshop —not studio, but a workshop charged with a palpable sensation of physical labour and of the corporeal relationship between the maker and his materials and suffused with a marble dust that whitens everything inside it, where the silence of words is interrupted only by the cadenced sounds of work— to enter Ciulla’s workshop is a unique experience, something that within the apparent paradox between the magnetism and the sacrality of the presences that populate it and the quotidian nature of the sculptor’s actions we are not likely to forget. We enter into myth with him, into a dimension that seems remote and perhaps unreachable only because it has gotten lost within an interior space, within that place in every man in which his authentic substance, his ubi consistam, is situated. For Ciulla inhabits myth; or better still, he lives myth. And he does this naturally, with no visible effort, as the only possible field of existence and expression (but what commitment, what pursuit, lies behind his familiarity with the figures of the depths...). Permeated with the strength, with the energy that his creations release, we are caressed by a fine travertine powder that seems to distance the external world and produce an immaculate protective sheath, and we enter into play immediately, we begin to dialogue and to recognise their various identities, distinct but complementary in their power to lead back to and evoke the same, unique, granitic archetypical matrix.
Giocherelloni (Espiègles), détail, technique mixte, H 76 × 56 cm. Giocherelloni (Frisky), detail, mixed media, H 30 × 22 in.
1. Cfr. Károly KERÉNYI, Figlie del sole (Children of the Sun) [1944], Turin, Bollati Boringhieri, 1991, p.133.
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Gods and nature in Girolamo Ciulla’s workshop Marilena Pasquali
«The mythological texture is devoid of boundaries. One could begin at greater and greater depth, push oneself further and further still and really never get to the end of it». Károly Kenényi 1
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o enter Ciulla’s workshop —not studio, but a workshop charged with a palpable sensation of physical labour and of the corporeal relationship between the maker and his materials and suffused with a marble dust that whitens everything inside it, where the silence of words is interrupted only by the cadenced sounds of work— to enter Ciulla’s workshop is a unique experience, something that within the apparent paradox between the magnetism and the sacrality of the presences that populate it and the quotidian nature of the sculptor’s actions we are not likely to forget. We enter into myth with him, into a dimension that seems remote and perhaps unreachable only because it has gotten lost within an interior space, within that place in every man in which his authentic substance, his ubi consistam, is situated. For Ciulla inhabits myth; or better still, he lives myth. And he does this naturally, with no visible effort, as the only possible field of existence and expression (but what commitment, what pursuit, lies behind his familiarity with the figures of the depths...). Permeated with the strength, with the energy that his creations release, we are caressed by a fine travertine powder that seems to distance the external world and produce an immaculate protective sheath, and we enter into play immediately, we begin to dialogue and to recognise their various identities, distinct but complementary in their power to lead back to and evoke the same, unique, granitic archetypical matrix.
Giocherelloni (Espiègles), détail, technique mixte, H 76 × 56 cm. Giocherelloni (Frisky), detail, mixed media, H 30 × 22 in.
1. Cfr. Károly KERÉNYI, Figlie del sole (Children of the Sun) [1944], Turin, Bollati Boringhieri, 1991, p.133.
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the whispering stones
In Ciulla’s Olympus we meet with masculine and feminine forms, and even if the latter, by intensity and frequency, manifest themselves as decidedly stronger, equilibrium is guaranteed by the certainty of the possibility of their mutual encounter. The stele is masculine, a vertical element with a powerful upward thrust, a column of life solidly planted in the earth, its summit high-up in the air, just like the Adam Homo Caelistis dear to gnostic thought and cabalistic speculation, the mighty figure who spreads his feet to straddle the ground and raises his head until it touches the heavens. The figure of Ceres is feminine, the Latin deity of the harvest and of fertility (not only from her breast, but from her very name were cereals begotten...), the Italic divinity soon assimilated to the Olympian goddess Demeter and to the myth of her birth, death and regeneration, a nurturing deity who inherited power over the life of nature and mankind from the European Earth Mother of the Stone and Iron Ages. Within the sacred circle —it does not matter whether of the grain-field or of the temple, because the sacredness of the one and of the other is the same— an encounter of the diverse occurs, a harmony of opposites is recreated until solar virility and lunar femininity are fused into a unitary image, into a single, vital afflatus. Sun and Moon... At first glance these figurations of Ciulla seem to be daughters of the sun: they reveal themselves in full light, they rise up without fear or hesitation, like living altars. A well-known study by Roger Callois 2 comes to mind and we realise that they too belong to the ranks of the meridian demons, the divine beings who descend to earth and appear to men at the moment in which the sun is at its zenith, when shadow is absent and where all seems to be suspended; consciousness becomes drowsy and, in the immobility and silence of noon —the decisive hour, the hour of passage— it drops its guard of the otherwise wellprotected threshold between life and death and opens the door to the irruption of the divine («the noon-hour was reserved for libations in honour the dead» —observes Callois— «the importance of midday in the cult of the dead renders this hour sacred [...] The relationship of this hour with the apparition of the dead is incontestable; and vice versa, noon is also the hour which allows the living to gain access to the other world». Of these noon-hour divinities Ciulla’s sculptures assume the character of necessity, of fatality, of the inevitability of their being— they are what 2. Cfr. Roger CALLOIS, I demoni meridiani (The Mediterranean Demons) [1936], Italian edition edited by Carlo OSSOLA, Turin, Bollati Boringheri, 1988, pp. 17-19.
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the whispering stones
they are and cannot be otherwise. They wear the terribleness of the Medusa’s countenance encircled by an aureole of entangled snakes (the serpent as a vital force, as seminal symbol...). Stones-new Gorgons of petrifying gaze, endowed with a life of their own which, with a physical language fully articulated as sensation, echo, and emotion, speak to those who stop to listen to their mute voice, and be gathered into their dream. Ciulla’s Ceres, the agricultural deity with the power to confer and withdraw the earth’s fertility, is also a lunar being and (like the great Isis with her husband Osiris) she divides into two parts, mother and daughter, Ceres and Proserpine, Queen of the two realms, of world and underworld, Dispenser of life and Ruler of death in the eternal renewal of the life cycle. Her myth is revisited and sung in the unsurpassable verses of Ovid’s Metamorphosis, in which the abduction of the virginal maiden by the tenebrous Pluto, God of Hades, is located by the poet right in the heart of Sicily and only a short distance from the sculptor’s birthplace. Ovid begins his narrative, one of the most affecting of the entire poem, with: «Ceres was the first to break up the sods of earth with the crooked plough, she first gave harvests and cultivated pacific crops to the earth [alimenta mitia, not cruel, not fruits of violence], she imposed the first laws of the world. All we have, we owe to Ceres» 3. The story flows swiftly until Ceres, overcome by the wrath born from her pain over the abduction of her daughter, blames Sicily above all, that «Trinacria where she had found traces of the calamity. So she broke with cruel hands the ploughs, which turned up the earth, and in her fury condemned to perish together farmers and the oxen, which worked their fields. She ordered the fields to betray their trust and ruined the seeds. The land whose fertility had been vaunted throughout the whole world lay barren, disappointing men’s hopes. Crops perished as soon as their first shoots appeared. They were destroyed, now by too much sun, now by torrential rain; winds and inimical seasons ruined them and greedy birds pecked up the seeds as they were sown. Tares and thistles and grass, which could not be kept down, ruined the corn harvest». Fortunately, Father Jupiter listened to the laments and to the requests of his sister-bride Ceres and «divided the circling year in equal parts: and now Proserpine whose divinity is shared by two kingdoms spends the same number of months with her mother and with her husband. Her expression and her temperament change instantly; at one moment she is so melancholy as to seem sad even to Pluto; the next, she appears with joyfully 3. Cfr. Ovidio, Metamorphosis (Metamorphoses), edited by Piero BERNARDINI MARZOLLA, Turin, Einaudi, 1979, v. 341-571, p.190-203. For the quotations; v. 341-343, pp. 190-191, v. 476-486, pp. 196199, v. 565-571, pp. 202-203. For the English rendering, The Metamorphosis of Ovid, translated by Mary M. Innes, London, Penguin, 1935.
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In Ciulla’s Olympus we meet with masculine and feminine forms, and even if the latter, by intensity and frequency, manifest themselves as decidedly stronger, equilibrium is guaranteed by the certainty of the possibility of their mutual encounter. The stele is masculine, a vertical element with a powerful upward thrust, a column of life solidly planted in the earth, its summit high-up in the air, just like the Adam Homo Caelistis dear to gnostic thought and cabalistic speculation, the mighty figure who spreads his feet to straddle the ground and raises his head until it touches the heavens. The figure of Ceres is feminine, the Latin deity of the harvest and of fertility (not only from her breast, but from her very name were cereals begotten...), the Italic divinity soon assimilated to the Olympian goddess Demeter and to the myth of her birth, death and regeneration, a nurturing deity who inherited power over the life of nature and mankind from the European Earth Mother of the Stone and Iron Ages. Within the sacred circle —it does not matter whether of the grain-field or of the temple, because the sacredness of the one and of the other is the same— an encounter of the diverse occurs, a harmony of opposites is recreated until solar virility and lunar femininity are fused into a unitary image, into a single, vital afflatus. Sun and Moon... At first glance these figurations of Ciulla seem to be daughters of the sun: they reveal themselves in full light, they rise up without fear or hesitation, like living altars. A well-known study by Roger Callois 2 comes to mind and we realise that they too belong to the ranks of the meridian demons, the divine beings who descend to earth and appear to men at the moment in which the sun is at its zenith, when shadow is absent and where all seems to be suspended; consciousness becomes drowsy and, in the immobility and silence of noon —the decisive hour, the hour of passage— it drops its guard of the otherwise wellprotected threshold between life and death and opens the door to the irruption of the divine («the noon-hour was reserved for libations in honour the dead» —observes Callois— «the importance of midday in the cult of the dead renders this hour sacred [...] The relationship of this hour with the apparition of the dead is incontestable; and vice versa, noon is also the hour which allows the living to gain access to the other world». Of these noon-hour divinities Ciulla’s sculptures assume the character of necessity, of fatality, of the inevitability of their being— they are what 2. Cfr. Roger CALLOIS, I demoni meridiani (The Mediterranean Demons) [1936], Italian edition edited by Carlo OSSOLA, Turin, Bollati Boringheri, 1988, pp. 17-19.
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they are and cannot be otherwise. They wear the terribleness of the Medusa’s countenance encircled by an aureole of entangled snakes (the serpent as a vital force, as seminal symbol...). Stones-new Gorgons of petrifying gaze, endowed with a life of their own which, with a physical language fully articulated as sensation, echo, and emotion, speak to those who stop to listen to their mute voice, and be gathered into their dream. Ciulla’s Ceres, the agricultural deity with the power to confer and withdraw the earth’s fertility, is also a lunar being and (like the great Isis with her husband Osiris) she divides into two parts, mother and daughter, Ceres and Proserpine, Queen of the two realms, of world and underworld, Dispenser of life and Ruler of death in the eternal renewal of the life cycle. Her myth is revisited and sung in the unsurpassable verses of Ovid’s Metamorphosis, in which the abduction of the virginal maiden by the tenebrous Pluto, God of Hades, is located by the poet right in the heart of Sicily and only a short distance from the sculptor’s birthplace. Ovid begins his narrative, one of the most affecting of the entire poem, with: «Ceres was the first to break up the sods of earth with the crooked plough, she first gave harvests and cultivated pacific crops to the earth [alimenta mitia, not cruel, not fruits of violence], she imposed the first laws of the world. All we have, we owe to Ceres» 3. The story flows swiftly until Ceres, overcome by the wrath born from her pain over the abduction of her daughter, blames Sicily above all, that «Trinacria where she had found traces of the calamity. So she broke with cruel hands the ploughs, which turned up the earth, and in her fury condemned to perish together farmers and the oxen, which worked their fields. She ordered the fields to betray their trust and ruined the seeds. The land whose fertility had been vaunted throughout the whole world lay barren, disappointing men’s hopes. Crops perished as soon as their first shoots appeared. They were destroyed, now by too much sun, now by torrential rain; winds and inimical seasons ruined them and greedy birds pecked up the seeds as they were sown. Tares and thistles and grass, which could not be kept down, ruined the corn harvest». Fortunately, Father Jupiter listened to the laments and to the requests of his sister-bride Ceres and «divided the circling year in equal parts: and now Proserpine whose divinity is shared by two kingdoms spends the same number of months with her mother and with her husband. Her expression and her temperament change instantly; at one moment she is so melancholy as to seem sad even to Pluto; the next, she appears with joyfully 3. Cfr. Ovidio, Metamorphosis (Metamorphoses), edited by Piero BERNARDINI MARZOLLA, Turin, Einaudi, 1979, v. 341-571, p.190-203. For the quotations; v. 341-343, pp. 190-191, v. 476-486, pp. 196199, v. 565-571, pp. 202-203. For the English rendering, The Metamorphosis of Ovid, translated by Mary M. Innes, London, Penguin, 1935.
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radiant face, and the sun breaks through and disperses the watery clouds that have concealed it, victorious». Is it possible that the artist, enamoured of the land of his birth, not only does not know but above all does not feel to be his, to the depth of his heart, these lines and this narration of love, death and rebirth? Ciulla places at the centre of his repository of mythic presences precisely this double female figure, sometimes portrayed as Proserpine, maiden of rounded Latinate visage framed by short corkscrew curls, or more often portrayed as a Ceres of archaic features and robes, as a Mediterranean Earth Mother, head dressed with an imposing polos to emphasise the majesty of her countenance. We shall return shortly to these headdresscrown stylings which adorn so many terracotta figures found for the most part in Sicily (one example above all: the Demetra in trono from the sanctuary of Demetra Malòphoros near Selinunte, now in the Museo Archeologico Regionale of Palermo) which the artist appropriates and transforms into something all his own into a form which only he knows how to educe from the depths of time and space. A circle is formed around the double epiphany of the goddess by an entourage of animals and fruits drawn by the artist from a sounding of his personal experience and memory and they preserve all of the concreteness and vividness of the peasant’s reality, while at the same time establishing themselves as inherently totemic beings. And over the years, Ciulla’s «votive bestiary» has become more and more populated by new and especially ancient presences. The goat, often associated —as at Delphi— with divine manifestation, is flanked with the ram of virile force and fertility and with the sacrificial lamb, a welcome offering to the gods which rises as a fragrant essence with the smoke of the altar. Present, and in large number, are animals of the night: the owl, marked by the gift of prophesy, the lunar creature linked to the cult of the dead; the ass, emblem of obscurity, of instinct, of matter subordinate to spirit which sometimes (or too often?) succeeds in evading the latter’s will; the swine, which in the bewitched domain of Circe, first daughter of the Sun, embodies dark inclinations, greed and lust, but is redeemed among Proserpine’s sacred animals.
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Other creatures linked to the cult of the dead, messengers and ferriers of man on his voyage to the afterlife, are the crocodile of heraldic fixity and the monkey on the boat of the dead or in the arms of the goddess, animals both frequent in Egyptian religion and in Ciulla’s sculpture, symbols of virility as well as «carriers of the dead», creatures poised at the border between two worlds. Ciulla’s catalogue also includes the toad which, like the crocodile and the monkey, is an attribute of the dead in Egypt but which in classical Greece was synonymous with lasciviousness (Aphrodite’s most celebrated priestess bears its name: Frine) and —even more anciently, in the era of the Earth Mother— was a representation of the uterus, epiphany of the Goddess of Death and of Regeneration (thus did the two principal mythicreligious systems generated from the first Mistress of the Mediterranean merge and mutually reinforce each other 4). And as well, hares, rabbits, fish, further symbols of fecundity; and wheat spikes —profusions of them, enough to form a braided garland to crown the goddess and a mantle to hug her— and ripe fruits which bulge at the summits of the stele or peer out from the weave of the material. Of note are two more figurations, not particularly frequent in the sculptor’s catalogue but important in allowing us to recognise to what degree it belongs to that mythical dimension of thought that today appears to be so definitively overcome by technological intoxication, exiled even from those fables that nobody reads anymore but which, in actual fact, in the silence filled with the echoes of our profound memory, breathes softly and as a subliminal lymph nourishes our every drive (but Ciulla, no, Ciulla does not refuse myth: his adherence to this world of primary images comes to him naturally —in the fullest sense of the term— and his is a precise choice, felt as emotion and translated into a conquest of thought that acknowledges the mythopoeic system as a privileged avenue of artistic expression).
4. Apropos of the cult of the goddess —Mother, Queen, Lody— which in the bronze and Neolithic ages constitutes and identifies the first European culture, from Lithuania to the Mediterranean, cfr. Marija GIMBUTAS, Il linguaggio della dea. Mito e culto della dea madre nell’Europa neolitica (The Language of the Goddess. Myth and Cult of the Mother Goddess in Neolithic Europe), with an introduction by Joseph CAMPBELL, Milan, Longanesi, 1989. For the symbolic meaning of the toad and the other totemic animals, cfr. Glossario dei simboli (Glossary of Symbols), Ibidem pp. 322-324.
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radiant face, and the sun breaks through and disperses the watery clouds that have concealed it, victorious». Is it possible that the artist, enamoured of the land of his birth, not only does not know but above all does not feel to be his, to the depth of his heart, these lines and this narration of love, death and rebirth? Ciulla places at the centre of his repository of mythic presences precisely this double female figure, sometimes portrayed as Proserpine, maiden of rounded Latinate visage framed by short corkscrew curls, or more often portrayed as a Ceres of archaic features and robes, as a Mediterranean Earth Mother, head dressed with an imposing polos to emphasise the majesty of her countenance. We shall return shortly to these headdresscrown stylings which adorn so many terracotta figures found for the most part in Sicily (one example above all: the Demetra in trono from the sanctuary of Demetra Malòphoros near Selinunte, now in the Museo Archeologico Regionale of Palermo) which the artist appropriates and transforms into something all his own into a form which only he knows how to educe from the depths of time and space. A circle is formed around the double epiphany of the goddess by an entourage of animals and fruits drawn by the artist from a sounding of his personal experience and memory and they preserve all of the concreteness and vividness of the peasant’s reality, while at the same time establishing themselves as inherently totemic beings. And over the years, Ciulla’s «votive bestiary» has become more and more populated by new and especially ancient presences. The goat, often associated —as at Delphi— with divine manifestation, is flanked with the ram of virile force and fertility and with the sacrificial lamb, a welcome offering to the gods which rises as a fragrant essence with the smoke of the altar. Present, and in large number, are animals of the night: the owl, marked by the gift of prophesy, the lunar creature linked to the cult of the dead; the ass, emblem of obscurity, of instinct, of matter subordinate to spirit which sometimes (or too often?) succeeds in evading the latter’s will; the swine, which in the bewitched domain of Circe, first daughter of the Sun, embodies dark inclinations, greed and lust, but is redeemed among Proserpine’s sacred animals.
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Other creatures linked to the cult of the dead, messengers and ferriers of man on his voyage to the afterlife, are the crocodile of heraldic fixity and the monkey on the boat of the dead or in the arms of the goddess, animals both frequent in Egyptian religion and in Ciulla’s sculpture, symbols of virility as well as «carriers of the dead», creatures poised at the border between two worlds. Ciulla’s catalogue also includes the toad which, like the crocodile and the monkey, is an attribute of the dead in Egypt but which in classical Greece was synonymous with lasciviousness (Aphrodite’s most celebrated priestess bears its name: Frine) and —even more anciently, in the era of the Earth Mother— was a representation of the uterus, epiphany of the Goddess of Death and of Regeneration (thus did the two principal mythicreligious systems generated from the first Mistress of the Mediterranean merge and mutually reinforce each other 4). And as well, hares, rabbits, fish, further symbols of fecundity; and wheat spikes —profusions of them, enough to form a braided garland to crown the goddess and a mantle to hug her— and ripe fruits which bulge at the summits of the stele or peer out from the weave of the material. Of note are two more figurations, not particularly frequent in the sculptor’s catalogue but important in allowing us to recognise to what degree it belongs to that mythical dimension of thought that today appears to be so definitively overcome by technological intoxication, exiled even from those fables that nobody reads anymore but which, in actual fact, in the silence filled with the echoes of our profound memory, breathes softly and as a subliminal lymph nourishes our every drive (but Ciulla, no, Ciulla does not refuse myth: his adherence to this world of primary images comes to him naturally —in the fullest sense of the term— and his is a precise choice, felt as emotion and translated into a conquest of thought that acknowledges the mythopoeic system as a privileged avenue of artistic expression).
4. Apropos of the cult of the goddess —Mother, Queen, Lody— which in the bronze and Neolithic ages constitutes and identifies the first European culture, from Lithuania to the Mediterranean, cfr. Marija GIMBUTAS, Il linguaggio della dea. Mito e culto della dea madre nell’Europa neolitica (The Language of the Goddess. Myth and Cult of the Mother Goddess in Neolithic Europe), with an introduction by Joseph CAMPBELL, Milan, Longanesi, 1989. For the symbolic meaning of the toad and the other totemic animals, cfr. Glossario dei simboli (Glossary of Symbols), Ibidem pp. 322-324.
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The first of these presences of strong symbolic impact is the pomegranate which the artist carves sometimes intact and enclosed in its protective skin and sometimes half-open full of its red seeds and liquid, as a gift, an offering. An infernal fruit tied to the myth of Ceres and Proserpine (it is for having tasted a few of its seeds that the maiden cannot return forever to the world of the living), the pomegranate is —in every realm, on each side of the threshold— an image of fecundity, a female figuration, «a living vegetal reality of the mystery of her flesh» 5.
and from the projections of the mind. But take note, for here lies the keystone on which his art stands firm: interpretation. He relives as a matter of fact the mythical dimension in a way uniquely his own in markedly original ways, and always with the eyes of a man of his time and, in the full freedom of this day and age apparently without limits, he finds suggestions in the endless inheritance of images and thought that the meeting of cultures and the continuous perfection of cognitive instruments seem to put at everyone’s disposal.
Another feminine portrayal, even if representative of a contrasting individuality, is the Siren who, like Circe, is an enchantress of men, but who, with her beguiling song, is a great predator not so much of the body as of the human mind. Ciulla carves small statuettes of sirens whose dimensions and freshness closely recall the clay ex-votos of antiquity and he lays them out, embraced to crocodiles, on a bed of wheat-spikes. He thus refashions the myths of the eternal metamorphosis of the living, returning once again to the story of the disappearance and reappearance of Proserpine (nature, which in autumn seems to fall asleep and hide itself away, to reawaken in spring). Appropriately, it is with the Naiads, the three daughters of the divine Acheloüs, that the maiden is picking narcissi at the moment of Pluto’s irruption, and they, prostrate with grief over the loss of their friend dissolve into the earth and into the air, to be transformed into new beings as divine seductresses. And, once again, this all takes place in Sicily: «It was at the meridian hour, the hour of the demons and therefore their hour, that from the central crater of Etna, staggering like inebriated birds, the girls flew out, cast under a spell as a species both avian and human, [...] It was the ideal hour for them, now that they had risen to a divine role as Sirens, the meridian hour, the sun perpendicular overhead, when the incantatory sultriness spread its veil as a bringer of dreams to the drained human mind. It was the hour of the seduction of the intellect, when the mind, like a flower arrived at an ecstatic splendour, falls into sudden ruin» 6.
In his need for narrative, in his pursuit of meaning, the artist manages on extremely contemporary undertaking: he operates on contamination, on the hybridisation of roots and culture, even if primarily situating himself within a Mediterranean sphere of reference: onto a manifestly Sicilian and Archaic Greek trunk (female divinities, agrarian civilisation, the intensity of the sun at its pinnacle) he grafts the powerful impulse towards realism of Roman statuary, the sense of mystery of Etruscan civilisation, the lunar connection of life and death of Egyptian religion (the ‘boat of the dead’, the ark in which men, gods and animals voyage to the beyond; even the majestic countenance of the Sphinx casts its shadow, like a distant echo, onto some of his petrified heads...).
Girolamo Ciulla once more reweaves this myth, tying together secret threads and interpreting sui generis figures arising from the inner depths 5. Cfr. Uberto PESTALOZZA, Eterno Feminino Mediterraneo (The Eternal Mediterranean Feminine), Venice, Neri Pozzo, 1954, p. 17, The author also cites «the numerous statuettes found at the outlet of the Sele near the famed Heraion [the ancient sanctuary dedicated to Hera, situated at the outlet of the Sele, at circa 9 kilometres from Paestum— Author’s note], all holding a ripe pomegranate in hand (= «side», Aegean-anatolian term indicating both the fruit and the feminine secret)». 6. Cfr. Maria CORTI. Catasto magico (Magical Registry), Turin, Einaudi, 1999, p. 14.
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The dynamic process which today we call fusion, hybridisation, is no more than a contemporary declension of the generating principle of metamorphosis. And so Ciulla, in creating ‘mestizos’, offspring of cultures kindred but diverse, brings as an artist new water to the great river of change. His openness to the diverse has also fostered his interest in the anthropomorphic stele of the Lunigiana region, the stone-men which in pre —and proto— historic eras dotted the landscape of this strange territory isolated between Emilia, Liguria and Tuscany. The sculptor is fascinated by the magical-religious conception of existence, which strongly imbues the stele-statues of Pontremoli, and he often adopts for his female figures a headdress expanded radially around their heads, like a sun at dusk, similar to those, which solemnly adorn the enigmatic Lunigianian deities. With time, his sculpture has matured or perhaps, more simply, it has more and more found itself in that process of reduction and the simplification of visual data, which characterises every in-depth exploration. Ciulla has progressively gone beyond the episodic and analytical tendency evident in his early work to achieve a new magnitude of form, concision of image and gravity of presence. In his most recent work, he has ventured a
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The first of these presences of strong symbolic impact is the pomegranate which the artist carves sometimes intact and enclosed in its protective skin and sometimes half-open full of its red seeds and liquid, as a gift, an offering. An infernal fruit tied to the myth of Ceres and Proserpine (it is for having tasted a few of its seeds that the maiden cannot return forever to the world of the living), the pomegranate is —in every realm, on each side of the threshold— an image of fecundity, a female figuration, «a living vegetal reality of the mystery of her flesh» 5.
and from the projections of the mind. But take note, for here lies the keystone on which his art stands firm: interpretation. He relives as a matter of fact the mythical dimension in a way uniquely his own in markedly original ways, and always with the eyes of a man of his time and, in the full freedom of this day and age apparently without limits, he finds suggestions in the endless inheritance of images and thought that the meeting of cultures and the continuous perfection of cognitive instruments seem to put at everyone’s disposal.
Another feminine portrayal, even if representative of a contrasting individuality, is the Siren who, like Circe, is an enchantress of men, but who, with her beguiling song, is a great predator not so much of the body as of the human mind. Ciulla carves small statuettes of sirens whose dimensions and freshness closely recall the clay ex-votos of antiquity and he lays them out, embraced to crocodiles, on a bed of wheat-spikes. He thus refashions the myths of the eternal metamorphosis of the living, returning once again to the story of the disappearance and reappearance of Proserpine (nature, which in autumn seems to fall asleep and hide itself away, to reawaken in spring). Appropriately, it is with the Naiads, the three daughters of the divine Acheloüs, that the maiden is picking narcissi at the moment of Pluto’s irruption, and they, prostrate with grief over the loss of their friend dissolve into the earth and into the air, to be transformed into new beings as divine seductresses. And, once again, this all takes place in Sicily: «It was at the meridian hour, the hour of the demons and therefore their hour, that from the central crater of Etna, staggering like inebriated birds, the girls flew out, cast under a spell as a species both avian and human, [...] It was the ideal hour for them, now that they had risen to a divine role as Sirens, the meridian hour, the sun perpendicular overhead, when the incantatory sultriness spread its veil as a bringer of dreams to the drained human mind. It was the hour of the seduction of the intellect, when the mind, like a flower arrived at an ecstatic splendour, falls into sudden ruin» 6.
In his need for narrative, in his pursuit of meaning, the artist manages on extremely contemporary undertaking: he operates on contamination, on the hybridisation of roots and culture, even if primarily situating himself within a Mediterranean sphere of reference: onto a manifestly Sicilian and Archaic Greek trunk (female divinities, agrarian civilisation, the intensity of the sun at its pinnacle) he grafts the powerful impulse towards realism of Roman statuary, the sense of mystery of Etruscan civilisation, the lunar connection of life and death of Egyptian religion (the ‘boat of the dead’, the ark in which men, gods and animals voyage to the beyond; even the majestic countenance of the Sphinx casts its shadow, like a distant echo, onto some of his petrified heads...).
Girolamo Ciulla once more reweaves this myth, tying together secret threads and interpreting sui generis figures arising from the inner depths 5. Cfr. Uberto PESTALOZZA, Eterno Feminino Mediterraneo (The Eternal Mediterranean Feminine), Venice, Neri Pozzo, 1954, p. 17, The author also cites «the numerous statuettes found at the outlet of the Sele near the famed Heraion [the ancient sanctuary dedicated to Hera, situated at the outlet of the Sele, at circa 9 kilometres from Paestum— Author’s note], all holding a ripe pomegranate in hand (= «side», Aegean-anatolian term indicating both the fruit and the feminine secret)». 6. Cfr. Maria CORTI. Catasto magico (Magical Registry), Turin, Einaudi, 1999, p. 14.
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The dynamic process which today we call fusion, hybridisation, is no more than a contemporary declension of the generating principle of metamorphosis. And so Ciulla, in creating ‘mestizos’, offspring of cultures kindred but diverse, brings as an artist new water to the great river of change. His openness to the diverse has also fostered his interest in the anthropomorphic stele of the Lunigiana region, the stone-men which in pre —and proto— historic eras dotted the landscape of this strange territory isolated between Emilia, Liguria and Tuscany. The sculptor is fascinated by the magical-religious conception of existence, which strongly imbues the stele-statues of Pontremoli, and he often adopts for his female figures a headdress expanded radially around their heads, like a sun at dusk, similar to those, which solemnly adorn the enigmatic Lunigianian deities. With time, his sculpture has matured or perhaps, more simply, it has more and more found itself in that process of reduction and the simplification of visual data, which characterises every in-depth exploration. Ciulla has progressively gone beyond the episodic and analytical tendency evident in his early work to achieve a new magnitude of form, concision of image and gravity of presence. In his most recent work, he has ventured a
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the whispering stones Girolamo a spasso (La promenade de Girolamo), technique mixte, H 76 × 56 cm. Girolamo a spasso (Girolamo’s Stroll), mixed media, H 30 x 22 in.
further step, calling into discussion the solemnity of the figure by breaking up the material and recomposing it in an unexpected mosaic of fragments. Unity is no longer given by compactness but by the ensemble of the parts, whose fatal disruption remains well visible. And in this too the artist displays a fully contemporary feeling for the precariousness of the all, for a loss of unity in favour of a reassembly of strewn shards. But his sense of form is powerful and he knows how to give body and face to these new, wounded creatures too, helping himself with coloured ports —the blue of sky and the red of earth— which serve to lighten, to soften, the terribleness of the white of the travertine, a medium nonetheless alive that ‘throws light’ thanks to its surface irregularities producing cones of shadow and peaks in full light. The way Ciulla treats surface has also changed. Now, and more and more often, his medium is grey, its grain coarsened, fissured; it has become, as the ancient wisdom of the fields teaches, earth plowed three times to be better fertilised by the sculptor’s intervention. By this new process, the harvest’s beds, the ribbing of the steles and Ceres’s robes are created. And the question now arises whether earth and woman might not be the same thing, and that it might be possible, as with the soil, to plow deep furrows even into the bosom of the goddess. It is time to conclude these somewhat scattered musings of mine: rather than critical reflections, they are a free association of ideas suggested by the semantic potency of Ciulla’s work. But a word further, on his drawing, fruit of that forceful line which only true sculptors possess, of a block dense with energy and sense of depth, of a fullness of volume and decisiveness of gesture which can sketch with the same felicity the practically winking muzzle of Ulysses’ ram, the aerial silhouette of a Winged creature in the midst of a field of grain, or the epiphany of the goddess. I like Ciulla’s drawings and his models as well, all ‘first drafts’ in which the idea finds its immediate translation into image, yet autonomous and differentiated with respect to the subsequent plastic realisation. The language and the medium are different, but identical is the force, the capacity, to give form and substance to living presences, to figures that endure. I like everything in his work that promises a becoming, an offering, a stroke of the wing. (Text translated from Italian language)
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the whispering stones Girolamo a spasso (La promenade de Girolamo), technique mixte, H 76 × 56 cm. Girolamo a spasso (Girolamo’s Stroll), mixed media, H 30 x 22 in.
further step, calling into discussion the solemnity of the figure by breaking up the material and recomposing it in an unexpected mosaic of fragments. Unity is no longer given by compactness but by the ensemble of the parts, whose fatal disruption remains well visible. And in this too the artist displays a fully contemporary feeling for the precariousness of the all, for a loss of unity in favour of a reassembly of strewn shards. But his sense of form is powerful and he knows how to give body and face to these new, wounded creatures too, helping himself with coloured ports —the blue of sky and the red of earth— which serve to lighten, to soften, the terribleness of the white of the travertine, a medium nonetheless alive that ‘throws light’ thanks to its surface irregularities producing cones of shadow and peaks in full light. The way Ciulla treats surface has also changed. Now, and more and more often, his medium is grey, its grain coarsened, fissured; it has become, as the ancient wisdom of the fields teaches, earth plowed three times to be better fertilised by the sculptor’s intervention. By this new process, the harvest’s beds, the ribbing of the steles and Ceres’s robes are created. And the question now arises whether earth and woman might not be the same thing, and that it might be possible, as with the soil, to plow deep furrows even into the bosom of the goddess. It is time to conclude these somewhat scattered musings of mine: rather than critical reflections, they are a free association of ideas suggested by the semantic potency of Ciulla’s work. But a word further, on his drawing, fruit of that forceful line which only true sculptors possess, of a block dense with energy and sense of depth, of a fullness of volume and decisiveness of gesture which can sketch with the same felicity the practically winking muzzle of Ulysses’ ram, the aerial silhouette of a Winged creature in the midst of a field of grain, or the epiphany of the goddess. I like Ciulla’s drawings and his models as well, all ‘first drafts’ in which the idea finds its immediate translation into image, yet autonomous and differentiated with respect to the subsequent plastic realisation. The language and the medium are different, but identical is the force, the capacity, to give form and substance to living presences, to figures that endure. I like everything in his work that promises a becoming, an offering, a stroke of the wing. (Text translated from Italian language)
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Colonna votiva (Colonne avec barque et aile), 2008, travertin rouge, H 50,5 × 25 × 13 cm. Colonna votiva (Column with Boat and Wing), 2008, red travertine, H 19 ⅞ x 9 ⅞ x 5 ⅛ in.
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Colonna votiva (Colonne avec barque et aile), 2008, travertin rouge, H 50,5 × 25 × 13 cm. Colonna votiva (Column with Boat and Wing), 2008, red travertine, H 19 ⅞ x 9 ⅞ x 5 ⅛ in.
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Costruzione di una barca (Construction d’un bateau), 2012, travertin patiné, H 21 × 73 × 19,5 cm. Costruzione di una barca (Shipbuilding), 2012, travertine with patina, H 8 1⁄3 × 28 3⁄4 × 7 1⁄2 in.
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Costruzione di una barca (Construction d’un bateau), 2012, travertin patiné, H 21 × 73 × 19,5 cm. Costruzione di una barca (Shipbuilding), 2012, travertine with patina, H 8 1⁄3 × 28 3⁄4 × 7 1⁄2 in.
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Pannello con grano (Panneau à l’épis de blé), 2006, travertin patiné, H 36 × 51 × 2 cm. Pannello con grano (Board with an Ear of Wheat), 2006, travertine with patina, H 9 ½ x 9 ¼ x 5 ⅓ in.
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Pannello con grano (Panneau à l’épis de blé), 2006, travertin patiné, H 36 × 51 × 2 cm. Pannello con grano (Board with an Ear of Wheat), 2006, travertine with patina, H 9 ½ x 9 ¼ x 5 ⅓ in.
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Sogno una fontana (Rêve d’une fontaine), 1998, travertin, H 15,5 × 43 × 78 cm. Sogno una fontana (Dream of a Fountain), 1998, travertine, H 6 ⅛ x 17 x 30 ¾ in. 39
Sogno una fontana (Rêve d’une fontaine), 1998, travertin, H 15,5 × 43 × 78 cm. Sogno una fontana (Dream of a Fountain), 1998, travertine, H 6 ⅛ x 17 x 30 ¾ in. 39
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Chi sa chi è? (Qui sait qui c’est ?), 2012, travertin patiné, H 23 × 23,5 × 13,5 cm. Chi sa chi è? (Who knows who is it?), 2012, travertine with patina, H 9 ½ x 9 ¼ x 5 ⅓ in.
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Chi sa chi è? (Qui sait qui c’est ?), 2012, travertin patiné, H 23 × 23,5 × 13,5 cm. Chi sa chi è? (Who knows who is it?), 2012, travertine with patina, H 9 ½ x 9 ¼ x 5 ⅓ in.
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Autoritratto (Autoportrait – Tête de bouc), 2000, travertin patiné, H 14 × 29 × 29 cm. Autoritratto (Self-Portrait – Goat’s Head), 2000, travertine with patina, H 5 ½ x 11 2⁄5 x 11 2⁄5 in.
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Autoritratto (Autoportrait – Tête de bouc), 2000, travertin patiné, H 14 × 29 × 29 cm. Autoritratto (Self-Portrait – Goat’s Head), 2000, travertine with patina, H 5 ½ x 11 2⁄5 x 11 2⁄5 in.
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Santo Coccodrillo (Saint Crocodile), 2000, travertin peint, H 250 × 82 × 28 cm. Santo Coccodrillo (Saint Crocodile), 2000, painted travertine, H 98 2⁄5 x 32 ¼ x 11 in.
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Santo Coccodrillo (Saint Crocodile), 2000, travertin peint, H 250 × 82 × 28 cm. Santo Coccodrillo (Saint Crocodile), 2000, painted travertine, H 98 2⁄5 x 32 ¼ x 11 in.
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Ladro di spighe (Voleur d’épis), 2000, travertin peint, H 240 × 23 × 23 cm. Ladro di spighe (Ear Thief), 2000, painted travertine, H 94 ½ x 9 x 9 in.
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Ladro di spighe (Voleur d’épis), 2000, travertin peint, H 240 × 23 × 23 cm. Ladro di spighe (Ear Thief), 2000, painted travertine, H 94 ½ x 9 x 9 in.
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Colonna con civetta (Colonne avec chouette), 2000, travertin, H 230 × 30 × 23 cm. Colonna con civetta (Column with Owl), 2000, travertine, H 90 ½ x 11 4⁄5 x 9 in. L’asino rosso (Colonne avec âne rouge), 2000, travertin patiné, H 227 × 23 × 23 cm. L’asino rosso (Column with a Red Donkey), 2000, travertine with patina, H 89 ⅜ x 9 x 9 in. 56
Colonna con civetta (Colonne avec chouette), 2000, travertin, H 230 × 30 × 23 cm. Colonna con civetta (Column with Owl), 2000, travertine, H 90 ½ x 11 4⁄5 x 9 in. L’asino rosso (Colonne avec âne rouge), 2000, travertin patiné, H 227 × 23 × 23 cm. L’asino rosso (Column with a Red Donkey), 2000, travertine with patina, H 89 ⅜ x 9 x 9 in. 56
Colonna con spighe (Colonne aux épis), 2000, travertin patiné, H 215 × 23 × 23 cm. Colonna con spighe (Column with Ears of Wheat), 2000, painted travertine, H 84 ⅔ x 9 x 9 in. 59
Colonna con spighe (Colonne aux épis), 2000, travertin patiné, H 215 × 23 × 23 cm. Colonna con spighe (Column with Ears of Wheat), 2000, painted travertine, H 84 ⅔ x 9 x 9 in. 59
Coccodrillo su una colonna (Crocodile sur une colonne), 2000, travertin, H 206 × 42 × 30 cm. Coccodrillo su una colonna (Crocodile on a Column), 2000, travertine, H 81 ⅛ x 16 ½ x 11 4⁄5 in. 61
Coccodrillo su una colonna (Crocodile sur une colonne), 2000, travertin, H 206 × 42 × 30 cm. Coccodrillo su una colonna (Crocodile on a Column), 2000, travertine, H 81 ⅛ x 16 ½ x 11 4⁄5 in. 61
Coccodrillo impagliato (Crocodile empaillé), 2000, travertin, H 206 × 32 × 32 cm. Coccodrillo impagliato (Stuffed Crocodile), 2000, travertine, H 81 ⅛ x 12 3⁄5 x 12 3⁄5 in.
C’è chi scende (Crocodile qui descend), 2000, travertin peint, H 215 × 32 × 32 cm. C’è chi scende (Crocodile that goes down), 2000, painted travertine, H 81 ⅛ x 9 x 9 in. 62
Coccodrillo impagliato (Crocodile empaillé), 2000, travertin, H 206 × 32 × 32 cm. Coccodrillo impagliato (Stuffed Crocodile), 2000, travertine, H 81 ⅛ x 12 3⁄5 x 12 3⁄5 in.
C’è chi scende (Crocodile qui descend), 2000, travertin peint, H 215 × 32 × 32 cm. C’è chi scende (Crocodile that goes down), 2000, painted travertine, H 81 ⅛ x 9 x 9 in. 62
Demetra in un campo di grano (Déméter dans un champ de blé), 2012, travertin patiné, H 210 × 30 × 13 cm.
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Demetra in un campo di grano (Demeter in a Wheat Field), 2012, travertine with patina, H 82 ⅔ x 11 4⁄5 x 5 ⅛ in.
Demetra in un campo di grano (Déméter dans un champ de blé), 2012, travertin patiné, H 210 × 30 × 13 cm.
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Demetra in un campo di grano (Demeter in a Wheat Field), 2012, travertine with patina, H 82 ⅔ x 11 4⁄5 x 5 ⅛ in.
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Spiga che sogna (Rêve d’épis), technique mixte, H 76 × 56 cm. Spiga che sogna (Ear of Wheat dreaming), mixed media, H 30 × 22 in.
Biographie
Biographical outline
Girolamo Ciulla est né à Caltanissetta en 1952. Il commence à exposer en 1970, à 17 ans seulement, en participant à la VIIème exposition d’Art Contemporain au Palazzo del Carmine dans sa ville natale.
Girolamo Ciulla was born in Caltanissetta in 1952. He began to exhibit in 1970, at the age of only seventeen, participating in the VII Exhibition of contemporary art, which was held at the Palazzo del Carmine in the city of his birth. In 1987 he began to exhibit in national exhibitions and entered into a long-term collaboration with Tiziano Forni, founder and guiding spirit of the Galleria Forni in Bologna with which he has shown in numerous critical surveys and exhibitions dedicated to sculpture and in the principal Italian and international fairs, such as ArteFiera and MiArt. In 1988 he was invited to the Versiliana Foundation of Marina di Pietrasanta and he moved to the Apuan hillside, living first in Querceta and then —definitively— in Pietrasanta in order to work nearby «the fountainhead of marble» and be in close contact with the workshops of the area.
À partir de 1987 il commence à participer à des expositions nationales et débute sa longue collaboration avec Tiziano Forni, fondateur de la Galleria Forni de Bologne, grâce à qui il participe à de nombreuses expositions dediées à la sculpture, et aux principales foires d’art italiennes et internationales comme ArteFiera de Bologne et MiArt (la foire internationale d’Art Moderne et Contemporain de Milan). De la même période datent des expositions personnelles cruciales pour l’artiste, à la Galleria Gian Ferrari à Milan, organisée par Francesco Gallo, ainsi qu’à la Galleria Davico à Turin. En 1988, il expose à la Fondation Versiliana à Marina di Pietrasanta, ville où il s’installe définitivement afin de pouvoir travailler près « des sources du marbre » et des ateliers de la région. Parmi les expositions collectives auxquelles Ciulla participe, on se souvient de Arte Segreta conduite sous la direction de Vittorio Sgarbi (Bologne, Galleria Forni, 1987), Per un amico. 27 scultori ricordano Pier Carlo Santini 1 (Lucques, Fondation Ragghianti, 1994), XXXIVème et XXXVème éditions du Prix Suzzara (Suzzara, 1994 et 1995), XVIème Biennale Internationale du Bronze (Padoue, Musée des Ermites, 1995), Situazione scultura (Lucques, Palazzo Ducale, 1996), Continuità dell’immagine. Aspetti della Pittura e della Scultura 2 (Ancona, Mole Vanvitelliana, 1997), Arte nella città. Sculture in un percorso urbano 3 (La Spezia, 2000), Da Boccioni a Bacon alla contemporaneità 4, 1. Pour un ami. 27 sculpteurs se souviennent de Pier Carlo Santini. 2. Pérennité de l’image. Aspects de la peinture et de la sculpture. 3. Art dans la ville. Sculpture en milieu urbain. 4. De Boccioni à l’art contemporain, en passant par Bacon.
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Among the many sculpture exhibitions to which Ciulla has been invited, there are Per un amico, 27 scultori ricordano Pier Carlo Santini 1 (Lucca, Fondazione Ragghianti, 1994), the XXXIV and XXXV edition of the Premio Suzzara (Suzzara, 1994 and 1995), the XVI Biennale internazionale del Bronzetto (Padova, Museo degli Eremitani, 1995), Situazione scultura (Lucca, Palazzo Ducale, 1996), Continuità dell’immagine. Aspetti della pittura e della scultura 2 (Ancona, Mole Vanvitelliana, 1997), Arte nella città. Il sedile in pietra. Triennale di Milano 3 (Palazzo dell’Arte, Milan, 1997), Arte nella città. Sculture in percorso urbano 4 (La Spezia, 2000), Made in Pietrasanta. Scultori, laboratori, fonderie (Pietrasanta, Piazza Duomo, 2002), Mito contemporaneo 5 (Vicenza, Basilica Palladiana, 2003), Lo sguardo italiano. Ventidue artisti per 1. For a friend. 27 Sculptors remember Pier Carlo Santini. 2. Durability of the Image. Aspects of Painting and Sculpture. 3. Art in the city. Sculpture in urban areas. 4. From Boccioni to contemporary art, through Bacon. 5. Contemporary Myth.
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Spiga che sogna (Rêve d’épis), technique mixte, H 76 × 56 cm. Spiga che sogna (Ear of Wheat dreaming), mixed media, H 30 × 22 in.
Biographie
Biographical outline
Girolamo Ciulla est né à Caltanissetta en 1952. Il commence à exposer en 1970, à 17 ans seulement, en participant à la VIIème exposition d’Art Contemporain au Palazzo del Carmine dans sa ville natale.
Girolamo Ciulla was born in Caltanissetta in 1952. He began to exhibit in 1970, at the age of only seventeen, participating in the VII Exhibition of contemporary art, which was held at the Palazzo del Carmine in the city of his birth. In 1987 he began to exhibit in national exhibitions and entered into a long-term collaboration with Tiziano Forni, founder and guiding spirit of the Galleria Forni in Bologna with which he has shown in numerous critical surveys and exhibitions dedicated to sculpture and in the principal Italian and international fairs, such as ArteFiera and MiArt. In 1988 he was invited to the Versiliana Foundation of Marina di Pietrasanta and he moved to the Apuan hillside, living first in Querceta and then —definitively— in Pietrasanta in order to work nearby «the fountainhead of marble» and be in close contact with the workshops of the area.
À partir de 1987 il commence à participer à des expositions nationales et débute sa longue collaboration avec Tiziano Forni, fondateur de la Galleria Forni de Bologne, grâce à qui il participe à de nombreuses expositions dediées à la sculpture, et aux principales foires d’art italiennes et internationales comme ArteFiera de Bologne et MiArt (la foire internationale d’Art Moderne et Contemporain de Milan). De la même période datent des expositions personnelles cruciales pour l’artiste, à la Galleria Gian Ferrari à Milan, organisée par Francesco Gallo, ainsi qu’à la Galleria Davico à Turin. En 1988, il expose à la Fondation Versiliana à Marina di Pietrasanta, ville où il s’installe définitivement afin de pouvoir travailler près « des sources du marbre » et des ateliers de la région. Parmi les expositions collectives auxquelles Ciulla participe, on se souvient de Arte Segreta conduite sous la direction de Vittorio Sgarbi (Bologne, Galleria Forni, 1987), Per un amico. 27 scultori ricordano Pier Carlo Santini 1 (Lucques, Fondation Ragghianti, 1994), XXXIVème et XXXVème éditions du Prix Suzzara (Suzzara, 1994 et 1995), XVIème Biennale Internationale du Bronze (Padoue, Musée des Ermites, 1995), Situazione scultura (Lucques, Palazzo Ducale, 1996), Continuità dell’immagine. Aspetti della Pittura e della Scultura 2 (Ancona, Mole Vanvitelliana, 1997), Arte nella città. Sculture in un percorso urbano 3 (La Spezia, 2000), Da Boccioni a Bacon alla contemporaneità 4, 1. Pour un ami. 27 sculpteurs se souviennent de Pier Carlo Santini. 2. Pérennité de l’image. Aspects de la peinture et de la sculpture. 3. Art dans la ville. Sculpture en milieu urbain. 4. De Boccioni à l’art contemporain, en passant par Bacon.
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Among the many sculpture exhibitions to which Ciulla has been invited, there are Per un amico, 27 scultori ricordano Pier Carlo Santini 1 (Lucca, Fondazione Ragghianti, 1994), the XXXIV and XXXV edition of the Premio Suzzara (Suzzara, 1994 and 1995), the XVI Biennale internazionale del Bronzetto (Padova, Museo degli Eremitani, 1995), Situazione scultura (Lucca, Palazzo Ducale, 1996), Continuità dell’immagine. Aspetti della pittura e della scultura 2 (Ancona, Mole Vanvitelliana, 1997), Arte nella città. Il sedile in pietra. Triennale di Milano 3 (Palazzo dell’Arte, Milan, 1997), Arte nella città. Sculture in percorso urbano 4 (La Spezia, 2000), Made in Pietrasanta. Scultori, laboratori, fonderie (Pietrasanta, Piazza Duomo, 2002), Mito contemporaneo 5 (Vicenza, Basilica Palladiana, 2003), Lo sguardo italiano. Ventidue artisti per 1. For a friend. 27 Sculptors remember Pier Carlo Santini. 2. Durability of the Image. Aspects of Painting and Sculpture. 3. Art in the city. Sculpture in urban areas. 4. From Boccioni to contemporary art, through Bacon. 5. Contemporary Myth.
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biographie / biographical outline
organisée par Marco Di Capua et Vittorio Sgarbi (Bologne, Galleria Forni, 2000), Mito contemporaneo 5 (Vicence, Basilica Palladiana, 2003), Lo sguardo italiano. Ventidue artisti per Bufalino 6 (Comiso, Teatro Naselli, 2004), Lo spirito della pietra 7 (Rome, Académie de San Luca, 2005), Fuori del labirinto. Atti e storie del Mediterraneo 8 (Massa, Palazzo Ducale, 2006). Il a eu également plusieurs expositions internationales, au musée des Beaux-Arts de Bemay, en Normandie (1990), au Museum der Skulpturenmodelle Grenzach-Wylhen, en Baden Würtenberg (1992), au Centre d’Art Contemporain de Schalkwyk près d’Utrecht (1998), au Boulevard des Sculptures de Kijkduin (2002), un station balnéaire près de la Haye (2002), à Triptyque, une exposition à l’Abbaye du Ronceray près d’Angers (2004), ainsi qu’à la Biennale d’Art contemporain de Busan, une grande ville de Corée du Sud (2006). Ses sculptures monumentales occupent une place d’importance dans sa production artistique : celles pour l’église de San Pietro à Caltanissetta (2002), les Coccodrilli (2003), pour la place de Castagnola, dans la province de Massa, une installation avec Consoles pour la place de Caltanissetta (2003), et la grande Cerere sculptée pour la ProCementi de Bologne (2005). Certaines de ses œuvres monumentales sont également présentes dans les villes de Séoul (Corée du Sud), Assouan (Egypte) et Malindi (Kenya). Ces dernières années, Ciulla a organisé des expositions personnelles d’importance à Pietrasanta, l’une à la Piazza Duomo et l’autre dans l’église Sant’Agostino, coordonnées par Beatrice Buscaroli (2006), ainsi qu’à la Galerie Albemarle à Londres (2007). Invité par Marilena Pasquali, il a participé, en outre, à trois expositions-colloques de grande portée pour l’art contemporain italien : Morandi e la natura morta oggi in Italia 9 (Francavilla al Mare, musée
5. 6. 7. 8. 9.
72
Mythe contemporain. Regards italiens. Vingt-deux artistes pour Bufalino. L’esprit de la pierre. Hors du labyrinthe. Faits et histoire de la Méditerranée. Morandi et la nature morte aujourd’hui en Italie.
biographie / biographical outline
Bufalino 6 (Cosimo, Teatro Naselli, 2004), Lo spirito della pietra 7 (Rome, Accademia di San Luca, 2005), and Fuori del labirinto. Atti e storie del Mediterraneo 8 (Massa, Palazzo Ducale, 2006). His participation in significant foreign exhibitions has included those at the Musée des Beaux-Arts de Bernay, in Normandy (1990), at the Museum der Skulpturenmodelle of Grenzach-Wilhen in Baden Würtenberg (1992), at the Contemporary Art Center of Schalwyk near Utrecht (1998), at the Boulevard des Sculptures 2002 in Kijkduin, a beach resort near The Hague (2002), at the Triptyque, an exhibition mounted in the Abbaye du Ronceray near Angers (2004), and at the Biennale of Contemporary Art of Busan, the second principal metropolitan city of South Korea (2006). Of special importance in his work are the monumental sculptures he has realized in different locations, such as those for the church of San Pietro of Caltanissetta (2002), the Coccodrilli for the piazza of Castagnola in the province of Massa, the installation with «the corbels» planned for the piazza of Caltanissetta (2003), and the towering Cerere carved for the ProCementi of Bologna (2005). Some of his monumental works can also be seen in Seoul (South Korea), Aswan (Egypt) and Malindi (Kenya).
Michetti, 2007), Nuova Biennale del Muro Dipinto 10 (Dozza, Bologne, 2007), et L’Alibi dell’oggetto. Morandi e gli sviluppi della natura morta in Italia 11 (Lucques, Fondation Ragghianti, 2007). En 2010, il prend part à la Biennale Internationale de Sculpture à Racconigi, organisée par Luciano Caramel, et en 2011 à la Biennale Progetto Scultura à Rimini, organisée par Beatrice Buscaroli. Toujours en 2011, d’une part il expose à la 54ème Biennale d’Art de Venise (Pavillon d’Italie, région de Sicile), et d’autre part a lieu Le misteriose declinazioni del mito 12, une exposition personnelle à la Galleria La Vite à Catane, accompagnée d’un texte critique de Luciano Caprile. De grands noms ont écrit sur son travail tels que Alberto Agazzani, Franco Basile, Anna Caterina Bellati, Massimo Bertozzi, Arnaldo Romano Brizzi, Beatrice Buscaroli, Luciano Caprile, Lucio Cabutti, Vladek Cwalinski, Mario De Micheli, Marco Di Capua, Giorgio Di Genova, Francesco Gallo, Mario Gerosa, Marco Goldin, Marilena Pasquali, Pier Carlo Santini, Maurizio Sciaccaluga, Luigi Serravalli, Vittorio Sgarbi et Giorgio Soavi.
Morandi e gli sviluppi della natura morta in Italia 11 (Lucca, Foundation Ragghianti, 2007). In 2010, he took part in the International Biennal of Sculptures in Racconigi, curated by Luciano Caramel, and in 2011 in the Biennale Progetto Scultura in Rimini, organized by Beatrice Buscaroli. In 2011, he participated in the 54th Biennale of Venice (Italian Pavillion, region of Sicily) and he had a one-man show Le misteriose declinazioni del mito 12 at the Galleria La Vite in Catania, accompanied by a critic essay by Luciano Caprile. Many important art critics have written on his work, such as Alberto Agazzani, Franco Basile, Anna Caterina Bellati, Massimo Bertozzi, Arnaldo Romano Brizzi, Beatrice Buscaroli, Luciano Caprile, Lucio Cabutti, Vladek Cwalinski, Mario De Micheli, Marco Di Capua, Giorgio Di Genova, Francesco Gallo, Mario Gerosa, Marco Goldin, Marilena Pasquali, Pier Carlo Santini, Maurizio Sciaccaluga, Luigi Serravalli, Vittorio Sgarbi and Giorgio Soavi.
In recent years, Ciulla has had particularly noteworthy one-man shows in Pietrasanta’s Piazza Duomo and Chiesa di Sant’Agostino, curated by the critic Beatrice Buscaroli (Spring, 2006) and in London, at the Albermarle Gallery (Spring, 2007). He was also invited by Marilena Pasquali to participate in three critical survey-exhibitions of considerable significance within the panorama of contemporary Italian art: Morandi e la natura morta oggi in Italia 9 (Francavilla al Mare, Museo Michetti, 2007), Nuova Biennale del Muro Dipinto 10 (Dozza, Bologna, 2007), and l’Alibi dell’oggetto. 6. Italian sights. Twenty-two artists for Bufalino. 7. The Spirit of the Stone. 8. Out of the Labyrinth. Facts and history of the Mediterranean Sea. 9. Morandi and Still Life in Italy today. 10. New Biennial of painted wall art.
10. Nouvelle Biennale du mur peint. 11. L’objet Alibi. Morandi et le développement de la nature morte en Italie. 12. Les mystérieuses déclinaisons du mythe.
11. The Object Alibi. Morandi and the development of Still Life in Italy. 12. The mysterious declensions of the Myth.
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biographie / biographical outline
organisée par Marco Di Capua et Vittorio Sgarbi (Bologne, Galleria Forni, 2000), Mito contemporaneo 5 (Vicence, Basilica Palladiana, 2003), Lo sguardo italiano. Ventidue artisti per Bufalino 6 (Comiso, Teatro Naselli, 2004), Lo spirito della pietra 7 (Rome, Académie de San Luca, 2005), Fuori del labirinto. Atti e storie del Mediterraneo 8 (Massa, Palazzo Ducale, 2006). Il a eu également plusieurs expositions internationales, au musée des Beaux-Arts de Bemay, en Normandie (1990), au Museum der Skulpturenmodelle Grenzach-Wylhen, en Baden Würtenberg (1992), au Centre d’Art Contemporain de Schalkwyk près d’Utrecht (1998), au Boulevard des Sculptures de Kijkduin (2002), un station balnéaire près de la Haye (2002), à Triptyque, une exposition à l’Abbaye du Ronceray près d’Angers (2004), ainsi qu’à la Biennale d’Art contemporain de Busan, une grande ville de Corée du Sud (2006). Ses sculptures monumentales occupent une place d’importance dans sa production artistique : celles pour l’église de San Pietro à Caltanissetta (2002), les Coccodrilli (2003), pour la place de Castagnola, dans la province de Massa, une installation avec Consoles pour la place de Caltanissetta (2003), et la grande Cerere sculptée pour la ProCementi de Bologne (2005). Certaines de ses œuvres monumentales sont également présentes dans les villes de Séoul (Corée du Sud), Assouan (Egypte) et Malindi (Kenya). Ces dernières années, Ciulla a organisé des expositions personnelles d’importance à Pietrasanta, l’une à la Piazza Duomo et l’autre dans l’église Sant’Agostino, coordonnées par Beatrice Buscaroli (2006), ainsi qu’à la Galerie Albemarle à Londres (2007). Invité par Marilena Pasquali, il a participé, en outre, à trois expositions-colloques de grande portée pour l’art contemporain italien : Morandi e la natura morta oggi in Italia 9 (Francavilla al Mare, musée
5. 6. 7. 8. 9.
72
Mythe contemporain. Regards italiens. Vingt-deux artistes pour Bufalino. L’esprit de la pierre. Hors du labyrinthe. Faits et histoire de la Méditerranée. Morandi et la nature morte aujourd’hui en Italie.
biographie / biographical outline
Bufalino 6 (Cosimo, Teatro Naselli, 2004), Lo spirito della pietra 7 (Rome, Accademia di San Luca, 2005), and Fuori del labirinto. Atti e storie del Mediterraneo 8 (Massa, Palazzo Ducale, 2006). His participation in significant foreign exhibitions has included those at the Musée des Beaux-Arts de Bernay, in Normandy (1990), at the Museum der Skulpturenmodelle of Grenzach-Wilhen in Baden Würtenberg (1992), at the Contemporary Art Center of Schalwyk near Utrecht (1998), at the Boulevard des Sculptures 2002 in Kijkduin, a beach resort near The Hague (2002), at the Triptyque, an exhibition mounted in the Abbaye du Ronceray near Angers (2004), and at the Biennale of Contemporary Art of Busan, the second principal metropolitan city of South Korea (2006). Of special importance in his work are the monumental sculptures he has realized in different locations, such as those for the church of San Pietro of Caltanissetta (2002), the Coccodrilli for the piazza of Castagnola in the province of Massa, the installation with «the corbels» planned for the piazza of Caltanissetta (2003), and the towering Cerere carved for the ProCementi of Bologna (2005). Some of his monumental works can also be seen in Seoul (South Korea), Aswan (Egypt) and Malindi (Kenya).
Michetti, 2007), Nuova Biennale del Muro Dipinto 10 (Dozza, Bologne, 2007), et L’Alibi dell’oggetto. Morandi e gli sviluppi della natura morta in Italia 11 (Lucques, Fondation Ragghianti, 2007). En 2010, il prend part à la Biennale Internationale de Sculpture à Racconigi, organisée par Luciano Caramel, et en 2011 à la Biennale Progetto Scultura à Rimini, organisée par Beatrice Buscaroli. Toujours en 2011, d’une part il expose à la 54ème Biennale d’Art de Venise (Pavillon d’Italie, région de Sicile), et d’autre part a lieu Le misteriose declinazioni del mito 12, une exposition personnelle à la Galleria La Vite à Catane, accompagnée d’un texte critique de Luciano Caprile. De grands noms ont écrit sur son travail tels que Alberto Agazzani, Franco Basile, Anna Caterina Bellati, Massimo Bertozzi, Arnaldo Romano Brizzi, Beatrice Buscaroli, Luciano Caprile, Lucio Cabutti, Vladek Cwalinski, Mario De Micheli, Marco Di Capua, Giorgio Di Genova, Francesco Gallo, Mario Gerosa, Marco Goldin, Marilena Pasquali, Pier Carlo Santini, Maurizio Sciaccaluga, Luigi Serravalli, Vittorio Sgarbi et Giorgio Soavi.
Morandi e gli sviluppi della natura morta in Italia 11 (Lucca, Foundation Ragghianti, 2007). In 2010, he took part in the International Biennal of Sculptures in Racconigi, curated by Luciano Caramel, and in 2011 in the Biennale Progetto Scultura in Rimini, organized by Beatrice Buscaroli. In 2011, he participated in the 54th Biennale of Venice (Italian Pavillion, region of Sicily) and he had a one-man show Le misteriose declinazioni del mito 12 at the Galleria La Vite in Catania, accompanied by a critic essay by Luciano Caprile. Many important art critics have written on his work, such as Alberto Agazzani, Franco Basile, Anna Caterina Bellati, Massimo Bertozzi, Arnaldo Romano Brizzi, Beatrice Buscaroli, Luciano Caprile, Lucio Cabutti, Vladek Cwalinski, Mario De Micheli, Marco Di Capua, Giorgio Di Genova, Francesco Gallo, Mario Gerosa, Marco Goldin, Marilena Pasquali, Pier Carlo Santini, Maurizio Sciaccaluga, Luigi Serravalli, Vittorio Sgarbi and Giorgio Soavi.
In recent years, Ciulla has had particularly noteworthy one-man shows in Pietrasanta’s Piazza Duomo and Chiesa di Sant’Agostino, curated by the critic Beatrice Buscaroli (Spring, 2006) and in London, at the Albermarle Gallery (Spring, 2007). He was also invited by Marilena Pasquali to participate in three critical survey-exhibitions of considerable significance within the panorama of contemporary Italian art: Morandi e la natura morta oggi in Italia 9 (Francavilla al Mare, Museo Michetti, 2007), Nuova Biennale del Muro Dipinto 10 (Dozza, Bologna, 2007), and l’Alibi dell’oggetto. 6. Italian sights. Twenty-two artists for Bufalino. 7. The Spirit of the Stone. 8. Out of the Labyrinth. Facts and history of the Mediterranean Sea. 9. Morandi and Still Life in Italy today. 10. New Biennial of painted wall art.
10. Nouvelle Biennale du mur peint. 11. L’objet Alibi. Morandi et le développement de la nature morte en Italie. 12. Les mystérieuses déclinaisons du mythe.
11. The Object Alibi. Morandi and the development of Still Life in Italy. 12. The mysterious declensions of the Myth.
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expositions collectives / group shows
Oltre L’Oggetto, Morandi e la natura morta oggi in Italia. Museo Michetti, Francavilla al Mare.
Expositions collectives / Group Shows
Acqua, l’acqua nell’arte contemporanea. Palazzo Ducale, Pavullo nel Frignano, ÉmilieRomagne.
2012 Prix Fabbri pour l’art. Académie des Beaux Arts, Bologne. Un Secolo e 7. Pinacothèque Nationale de Bologne, Bologne. Un Secolo e 7. Musée national Alinari de la photographie, Florence. Un Secolo e 7. Cloître Ex-Leopoldine, Piazza Santa Maria Novella, Florence. L’uomo selvatico o dell’eleganza dell’animale. Galleria Stefano Forni, Bologne. Girolamo Ciulla, Chris Gilmour, Willy Verginer – Sculpture. Galleria Eventinove, Turin. Girolamo Ciulla, Chris Gilmour, Willy Verginer – Sculpture. Marco Rossi – Spirale Art Contemporain, Monza, Lombardie.
Artisti nella luce di Sicilia. Palais de la Culture – Ex Cortile Platamone, Catane, Sicile.
Narciso: l’immagine dell’effimero. Derrière la scène de l’art contemporain, Catane, Sicile.
Sudest, Galleria Lo Magno di Modica, Musée de la CathédralePalazzo Garofalo, Ragusa, Sicile.
Arte Fiera. Galleria Forni, Bologne.
2010 Biennale de Sculpture Internationale à Racconigi «Presente ed esperienza del passato». Château de Racconigi, Piémont. Collettiva. Galleria TempioArte, Pietrasanta, Toscane. Sabbioneta Art Festival «Please me fashion». Palazzo Ducale, Sabbioneta, Lombardie.
2011
Artisti per Morgantina. Église di San Vincenzo Ferreri, Aidone, Sicile. 54a Biennale d’Arte di Venezia. Padiglione Italia, Regione Sicilia. Biennale Progetto Scultura 2011. Castel Sismondo, Rimini. Angeli per un Museo. Cloître de San François d’Assise, Sant’Angelo Di Brolo, Sicile.
74
Open 12 : Exposition Internationale de Sculpture et d’Installation. Lido, Venise.
Trame. Della Pina Arte Contemporanea, Pietrasanta, Toscane. Art Verona. Verona – Galleria Forni, Bologne. Venti di novità : Les amateurs d’art contemporain. Villa Patti, Caltagirone, Sicile.
Vespa Arte Italiana. Musée Piaggio, Pontedera, Toscane. Roncaglia, Biennale d’Art XXX édition. San Felice sul Panaro, Émilie-Romagne. Dal 1967 una storia per l’arte figurativa. MAMBO, Musée d’Art Moderne de Bologne. Figure nella Materia. Banque Unicredit et Galleria Forni, Bologne. 10 Studio Forni Milano. Studio Forni, Milan.
L’alibi dell’oggetto, Morandi e gli sviluppi della natura morta in Italia. Fondazione Ragghianti, Lucques, Toscane. Art London 2007. Londres, Royaume-Uni.
32º Premio Sulmona, Exposition internationale d’Art Contemporain. Pinacothèque Graziosi. Peschi. Quinze Sculpteurs dans la prévôté des Saints Apôtres Pierre et Paul de Luino, Lombardie.
2004 Arte Fiera. Galleria Forni. Bologne. Il Nudo. Galleria Forni, Bologne. SuiGeneri, Natureinposa. Centre de promotion Culturelle «Le Muse», Andria, Les Pouilles.
2006
Animalia. Galleria Forni, Bologne.
Biennale de Busan. Busan, Corée du Sud. Arte Fiera. Galleria Forni. Bologne.
«11 Monumento Contemporaneo», Du Bozzetto au chef d’œuvre, l‘essence de la sculpture. Thermes de Rapolano.
Sculture da vivere, FALPER Srl. Ozzano Dell’Emilia, Émilie-Romagne.
Triptyque. Abbaye du Ronceray, Ville d’Angers, France.
«Fuori del Labirinto» : Mythes et histoires de la Méditerranée. Palazzo Ducale, Massa, Toscane.
«Lo sguardo italiano» : Vingt-deux artistes pour Bufalino. Teatro Naselli, Comiso, Sicile.
Vespa Arte Italiana. Cloître Sant’Augustin, Pietrasanta, Toscane.
2003
Arte e Città 2006, XI edition. San Giovanni in Persiceto, ÉmilieRomagne.
2005
2007
«Vetro e Sculture» : Vingt deux artistes interprétant Venini. Eglise Sant’Agostino. Pietrasanta, Toscane.
Arte Fiera. Galleria Forni. Bologne.
Lo spirito della Pietra. Accademia di San Luca, Palazzo Carpegna, Rome.
Triptyque. Abbaye du Ronceray, Ville d’Angers, France.
FOEMINA, Il Seno nell’arte e nella medicina. Institut Européen d’Oncologie, Milan.
2009 Una finestra sul mondo. Musée Diocesano, Catane, Sicile.
Nouvelle Biennale du Mur Peint. Piazza della Rocca, Dozza, ÉmilieRomagne.
2008 Arte Fiera. Galleria Forni. Bologne.
Sculpture in Suitcase. Insa Gallery, Seoul, Corée du Sud.
Corpi Esposti. Barbara Frigerio Contemporary Art, Milan.
Montgomery Museum of Fine Arts. Montgomery, Alabama, USA.
Vinces, Agata o Della Santità. Église San Giuseppe, Catane, Sicile.
«Il Campo dei Miracoli» : Première exposition de sculpture méditerranéenne. Parco del Magliano, Marina di Massa, Toscane.
Arte Fiera. Galleria Forni. Bologne.
La Sicilia. Studio Forni, Milan.
Mito Contemporaneo. Basilica Palladiana, Vicence, Vénétie. Sedici scultori a Malcesine. Château Scaligero, Malcesine, Vénétie. Artisti per l’Epicentro. Musée Epicentro, Gaïa de Barcelone, Espagne. Arte Fiera. Galleria Forni. Bologne. Museo Omero. Ancône, Les Marches.
2002 Boulevard des Sculptures 2002. Kijkduìn, Galerie De Twee Pauwen, La Haye, Pays-Bas. «Made in Pietrasanta» : Sculpteurs, Laboratoires, Fonderies. Piazza Duomo de Pietrasanta, Toscane. «Per amore...» : Quinze ans de choix à Palazzo Sarcinelli. Conegliano, Vénétie. Arte Fiera. Galleria Forni. Bologne. St’Art. Galleria Forni, Strasbourg, France. Art Paris, Galleria Forni, Paris, France.
2001 XXVII Biennale d’Art «Aldo Roncaglia». 5. Felice sul Panaro, Rocca Estense, Émilie-Romagne. Groupshow. Hilton Head Island, South Carolina, USA. Arte Fiera. Galleria Forni, Bologne. St’Art. Galleria Forni, Strasbourg, France. Salon de Mars 2001. Foire de Genève. Galleria Forni, Genève, Suisse.
2000 Incontro Catanese. Museo Emilio Greco, Catane. Le avventure della forma «Arte e Scienza». San Giovanni in Persiceto. «Dalla Versilia 2000 a Lugano» : Sculptures de la Via Nassa. Lugano, Suisse. Da Boccioni a Bacon «Alla Contemporaneità». Galleria Forni, Bologne. «Arte nella città» : Sculptures dans le milieu urbain. La Spezia, Ligurie.
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expositions collectives / group shows
Oltre L’Oggetto, Morandi e la natura morta oggi in Italia. Museo Michetti, Francavilla al Mare.
Expositions collectives / Group Shows
Acqua, l’acqua nell’arte contemporanea. Palazzo Ducale, Pavullo nel Frignano, ÉmilieRomagne.
2012 Prix Fabbri pour l’art. Académie des Beaux Arts, Bologne. Un Secolo e 7. Pinacothèque Nationale de Bologne, Bologne. Un Secolo e 7. Musée national Alinari de la photographie, Florence. Un Secolo e 7. Cloître Ex-Leopoldine, Piazza Santa Maria Novella, Florence. L’uomo selvatico o dell’eleganza dell’animale. Galleria Stefano Forni, Bologne. Girolamo Ciulla, Chris Gilmour, Willy Verginer – Sculpture. Galleria Eventinove, Turin. Girolamo Ciulla, Chris Gilmour, Willy Verginer – Sculpture. Marco Rossi – Spirale Art Contemporain, Monza, Lombardie.
Artisti nella luce di Sicilia. Palais de la Culture – Ex Cortile Platamone, Catane, Sicile.
Narciso: l’immagine dell’effimero. Derrière la scène de l’art contemporain, Catane, Sicile.
Sudest, Galleria Lo Magno di Modica, Musée de la CathédralePalazzo Garofalo, Ragusa, Sicile.
Arte Fiera. Galleria Forni, Bologne.
2010 Biennale de Sculpture Internationale à Racconigi «Presente ed esperienza del passato». Château de Racconigi, Piémont. Collettiva. Galleria TempioArte, Pietrasanta, Toscane. Sabbioneta Art Festival «Please me fashion». Palazzo Ducale, Sabbioneta, Lombardie.
2011
Artisti per Morgantina. Église di San Vincenzo Ferreri, Aidone, Sicile. 54a Biennale d’Arte di Venezia. Padiglione Italia, Regione Sicilia. Biennale Progetto Scultura 2011. Castel Sismondo, Rimini. Angeli per un Museo. Cloître de San François d’Assise, Sant’Angelo Di Brolo, Sicile.
74
Open 12 : Exposition Internationale de Sculpture et d’Installation. Lido, Venise.
Trame. Della Pina Arte Contemporanea, Pietrasanta, Toscane. Art Verona. Verona – Galleria Forni, Bologne. Venti di novità : Les amateurs d’art contemporain. Villa Patti, Caltagirone, Sicile.
Vespa Arte Italiana. Musée Piaggio, Pontedera, Toscane. Roncaglia, Biennale d’Art XXX édition. San Felice sul Panaro, Émilie-Romagne. Dal 1967 una storia per l’arte figurativa. MAMBO, Musée d’Art Moderne de Bologne. Figure nella Materia. Banque Unicredit et Galleria Forni, Bologne. 10 Studio Forni Milano. Studio Forni, Milan.
L’alibi dell’oggetto, Morandi e gli sviluppi della natura morta in Italia. Fondazione Ragghianti, Lucques, Toscane. Art London 2007. Londres, Royaume-Uni.
32º Premio Sulmona, Exposition internationale d’Art Contemporain. Pinacothèque Graziosi. Peschi. Quinze Sculpteurs dans la prévôté des Saints Apôtres Pierre et Paul de Luino, Lombardie.
2004 Arte Fiera. Galleria Forni. Bologne. Il Nudo. Galleria Forni, Bologne. SuiGeneri, Natureinposa. Centre de promotion Culturelle «Le Muse», Andria, Les Pouilles.
2006
Animalia. Galleria Forni, Bologne.
Biennale de Busan. Busan, Corée du Sud. Arte Fiera. Galleria Forni. Bologne.
«11 Monumento Contemporaneo», Du Bozzetto au chef d’œuvre, l‘essence de la sculpture. Thermes de Rapolano.
Sculture da vivere, FALPER Srl. Ozzano Dell’Emilia, Émilie-Romagne.
Triptyque. Abbaye du Ronceray, Ville d’Angers, France.
«Fuori del Labirinto» : Mythes et histoires de la Méditerranée. Palazzo Ducale, Massa, Toscane.
«Lo sguardo italiano» : Vingt-deux artistes pour Bufalino. Teatro Naselli, Comiso, Sicile.
Vespa Arte Italiana. Cloître Sant’Augustin, Pietrasanta, Toscane.
2003
Arte e Città 2006, XI edition. San Giovanni in Persiceto, ÉmilieRomagne.
2005
2007
«Vetro e Sculture» : Vingt deux artistes interprétant Venini. Eglise Sant’Agostino. Pietrasanta, Toscane.
Arte Fiera. Galleria Forni. Bologne.
Lo spirito della Pietra. Accademia di San Luca, Palazzo Carpegna, Rome.
Triptyque. Abbaye du Ronceray, Ville d’Angers, France.
FOEMINA, Il Seno nell’arte e nella medicina. Institut Européen d’Oncologie, Milan.
2009 Una finestra sul mondo. Musée Diocesano, Catane, Sicile.
Nouvelle Biennale du Mur Peint. Piazza della Rocca, Dozza, ÉmilieRomagne.
2008 Arte Fiera. Galleria Forni. Bologne.
Sculpture in Suitcase. Insa Gallery, Seoul, Corée du Sud.
Corpi Esposti. Barbara Frigerio Contemporary Art, Milan.
Montgomery Museum of Fine Arts. Montgomery, Alabama, USA.
Vinces, Agata o Della Santità. Église San Giuseppe, Catane, Sicile.
«Il Campo dei Miracoli» : Première exposition de sculpture méditerranéenne. Parco del Magliano, Marina di Massa, Toscane.
Arte Fiera. Galleria Forni. Bologne.
La Sicilia. Studio Forni, Milan.
Mito Contemporaneo. Basilica Palladiana, Vicence, Vénétie. Sedici scultori a Malcesine. Château Scaligero, Malcesine, Vénétie. Artisti per l’Epicentro. Musée Epicentro, Gaïa de Barcelone, Espagne. Arte Fiera. Galleria Forni. Bologne. Museo Omero. Ancône, Les Marches.
2002 Boulevard des Sculptures 2002. Kijkduìn, Galerie De Twee Pauwen, La Haye, Pays-Bas. «Made in Pietrasanta» : Sculpteurs, Laboratoires, Fonderies. Piazza Duomo de Pietrasanta, Toscane. «Per amore...» : Quinze ans de choix à Palazzo Sarcinelli. Conegliano, Vénétie. Arte Fiera. Galleria Forni. Bologne. St’Art. Galleria Forni, Strasbourg, France. Art Paris, Galleria Forni, Paris, France.
2001 XXVII Biennale d’Art «Aldo Roncaglia». 5. Felice sul Panaro, Rocca Estense, Émilie-Romagne. Groupshow. Hilton Head Island, South Carolina, USA. Arte Fiera. Galleria Forni, Bologne. St’Art. Galleria Forni, Strasbourg, France. Salon de Mars 2001. Foire de Genève. Galleria Forni, Genève, Suisse.
2000 Incontro Catanese. Museo Emilio Greco, Catane. Le avventure della forma «Arte e Scienza». San Giovanni in Persiceto. «Dalla Versilia 2000 a Lugano» : Sculptures de la Via Nassa. Lugano, Suisse. Da Boccioni a Bacon «Alla Contemporaneità». Galleria Forni, Bologne. «Arte nella città» : Sculptures dans le milieu urbain. La Spezia, Ligurie.
75
expositions collectives / group shows
Triennale de Sculpture, Bad Ragartz, Suisse.
«Le sembianze del Mito» : Sculpteurs de San Giovanni de Persiceto, Émilie-Romagne.
XXXIV Premio Suzzara : «Les formes du visible». Galleria d’Arte Barman 2, Turin.
1999 Accade in Toscana 3. Palazzo Ducale, Massa, Toscane.
«Luce d’Inverno» : Hommage à la Terre Sculptée. Centre culturel Cà la Ghironda, Zola Predosa, Bologne.
Biennale d’Art «Aldo Roncaglia». Rocca Estense, San Felice sul Panaro. Modène, Émilie-Romagne.
Pietrasanta à Prague. Galerie Novy Svet, Prague.
1995
Del porcello e delle sue delizie. Galleria La Subbia, Pietrasanta, Toscane.
XVI Biennale Internationale du Bronze. Padoue, Vénétie.
«Mediterranea» : différents types d’art en Sicile. Sciacca, Sicile.
Emergenti. Galleria Forni, Bologne.
XXXV Premio Suzzara.
1998
Continuità del Talento. Galleria Forni, Bologne.
Une donation pour un nouveau musée. Palazzo Sarcinelli 1988-1998.
Progetto Scultura. Galleria del Leone, Venise.
Hommage à Nivola 1988-1998. Nuoro, Sardaigne.
Il Po del ‘900. Castello Estense, Mesola, Émilie-Romagne.
Centre d’Art Contemporain. Schalkwyk, Utrecht, Pays-Bas.
La Galleria Forni, Galleria Merisi, Monza, Lombardie.
1992
Il corpo sognato, Comune di 5. Giovanni in Persiceto, ÉmilieRomagne.
Triennale du Réalisme. Berlin, Allemagne.
Trent’anni di libere scelte. Galleria Forni, Bologne.
Ecce Mater. Centre d’art moderne d’Agatirio, Capo D’Orlando, Méssine, Sicile.
1994
Facce di Bronzo. Galleria Benassati Arti Visive. Modène, ÉmilieRomagne.
Ancora è calda l’erba sui miei prati. Galleria Forni, Milan.
Sculpture Italienne du XXème siècle, Galleria La Vite, Rome. Sculpture Italienne XXème siècle, Galleria La Vite, Catane, Sicile.
1997
Arte Fiera. Galleria Forni, Bologne.
« Di Borgo in Borgo » : Voyage à travers le sculptures des villages de Camaiore. Camaiore, Toscane.
Rinaldo Rotta. Galleria D’Arte Moderna, Gêne.
« Continuità dell’Immagine » : Aspects de la Peinture et de la Sculpture. Mole Vanvitelli, Ancône. Triennale de Milan, l’Arte nella Città: Il sedile in pietra.
1996 Situazione Scultura. Palazzo Ducale, Lucques, Toscane.
76
expositions personnelles / solo shows
Galerie Travel. Bruxelles, Belgique. «Per un Amico» : 27 sculpteurs se rappellent de Pier Carlo Santini. Fondation Ragghianti, Lucques, Toscane. La luce della Pietra. Centre historique, Pietrasanta, Toscane. La luce della Pietra. Lucques, Toscane.
Artissima. Galleria Forni, Turin.
Rencontres d’Art. Studio d’Art La Subbia, Pietrasanta, Toscane.
1993 Arte Fiera. Galleria Forni, Bologne. «La veste del Vuoto» : Artistes et fonderies. Pietrasanta, Toscane. Linea Art Gent, Gent, Belgique.
«Marmo Eventi» : Sculpteurs invités du groupe RED GRANITI. Massa, Toscane. Museum Der Skulpterenmodelle. Grenzach Wyhlen (ville jumelée avec Pietrasanta), Allemagne.
1991 Internationale d’Art Contemporain. Galleria Forni, Milan. Sculpteurs de Pietrasanta. Studio d’Arte La Subbia, Lido di Camaiore, Toscane.
1990 Forme nel verde. San Quirico D’Orcia, Toscane.
1988
1985
Musée de Bernay. Normandie, France.
Yorkshire Sculture Park. Wakefield, Royaume-Uni.
Arte Fiera. Galleria Forni, Bologne.
La Versiliana. Marina di Pietrasanta, Toscane.
Associazione Marcel Duchamp, Magazzino di Immagini e Parole. Caltanissetta, Sicile.
Breve viaggio nella Scultura. Galleria Botti, villa La Versiliana. Marina di Pietrasanta, Toscane.
1989 Aspects de la sculpture contemporaine 1900-1989. Galleria Forni, Bologne. Arte Fiera. Galleria Forni, Bologne. Scolpire tra Carrara e Pietrasanta. Commune de Carrare, Toscane. «Idiomi della scultura contemporanea» 3ème Exposition Internationale. Commune de Sommacampagna, Vénétie. XXXIème Biennale Nationale d’Art «Città di Milano». Milan.
1987 Arte Segreta. Galleria Forni, Bologne. Arte Fiera, Bologne. Proposte d’arte contemporanea. EXPO CT., Milan. Dialoghi tra scultori : Girolamo Ciulla et Giuseppe Bergomi. Galleria Davico, Turin.
1986 «Siciliana» : Moments d’art contemporain. Niscemi, Sicile.
1980 Palermo – Territorio Città. Académie des Beaux-Arts, Palerme, Sicile.
1978 «Arte ’78» Acquarios. Castello Ursino, Catane, Sicile.
1974 Verifiche e Contraddizioni. Sperlinca, Province de Enna, Sicile.
1970 VIIème exposition d’art contemporain. Palazzo del Carmine, Caltanissetta.
Expositions personnelles / Solo Shows 2011
2005
« Girolamo Ciulla » : Le misteriose declinazioni del mito, Galleria La Vite, Catane.
Dal Segno alla Pietra, Dietro le Quinte Arte Contemporanea, Catane.
« Il Mito Contemporaneo » : Girolamo Ciulla, Musée Archeologique d’Aidone, Morgantina-Aidone.
2007
2009 Polvere di stele, Della Pina Arte contemporanea, Pietrasanta.
2008 Galleria Forni, Bologne.
Oltrepassaggio, Galleria Ravagnan et Musée Diocesano, 51ème Biennale de Venise. Galleria Forni, Milano.
Albemarle Gallery, Londres.
2004
2006
Disegni, Della pina Arte Contemporanea, Massa.
Galleria Il Tempietto, Brindisi. Del mito, dell’arcano, del tempo, Église de S. Agostino, Pietrasanta.
2003 Prom Gallery, Algarve, Portugal. Galleria Davico, Turin.
77
expositions collectives / group shows
Triennale de Sculpture, Bad Ragartz, Suisse.
«Le sembianze del Mito» : Sculpteurs de San Giovanni de Persiceto, Émilie-Romagne.
XXXIV Premio Suzzara : «Les formes du visible». Galleria d’Arte Barman 2, Turin.
1999 Accade in Toscana 3. Palazzo Ducale, Massa, Toscane.
«Luce d’Inverno» : Hommage à la Terre Sculptée. Centre culturel Cà la Ghironda, Zola Predosa, Bologne.
Biennale d’Art «Aldo Roncaglia». Rocca Estense, San Felice sul Panaro. Modène, Émilie-Romagne.
Pietrasanta à Prague. Galerie Novy Svet, Prague.
1995
Del porcello e delle sue delizie. Galleria La Subbia, Pietrasanta, Toscane.
XVI Biennale Internationale du Bronze. Padoue, Vénétie.
«Mediterranea» : différents types d’art en Sicile. Sciacca, Sicile.
Emergenti. Galleria Forni, Bologne.
XXXV Premio Suzzara.
1998
Continuità del Talento. Galleria Forni, Bologne.
Une donation pour un nouveau musée. Palazzo Sarcinelli 1988-1998.
Progetto Scultura. Galleria del Leone, Venise.
Hommage à Nivola 1988-1998. Nuoro, Sardaigne.
Il Po del ‘900. Castello Estense, Mesola, Émilie-Romagne.
Centre d’Art Contemporain. Schalkwyk, Utrecht, Pays-Bas.
La Galleria Forni, Galleria Merisi, Monza, Lombardie.
1992
Il corpo sognato, Comune di 5. Giovanni in Persiceto, ÉmilieRomagne.
Triennale du Réalisme. Berlin, Allemagne.
Trent’anni di libere scelte. Galleria Forni, Bologne.
Ecce Mater. Centre d’art moderne d’Agatirio, Capo D’Orlando, Méssine, Sicile.
1994
Facce di Bronzo. Galleria Benassati Arti Visive. Modène, ÉmilieRomagne.
Ancora è calda l’erba sui miei prati. Galleria Forni, Milan.
Sculpture Italienne du XXème siècle, Galleria La Vite, Rome. Sculpture Italienne XXème siècle, Galleria La Vite, Catane, Sicile.
1997
Arte Fiera. Galleria Forni, Bologne.
« Di Borgo in Borgo » : Voyage à travers le sculptures des villages de Camaiore. Camaiore, Toscane.
Rinaldo Rotta. Galleria D’Arte Moderna, Gêne.
« Continuità dell’Immagine » : Aspects de la Peinture et de la Sculpture. Mole Vanvitelli, Ancône. Triennale de Milan, l’Arte nella Città: Il sedile in pietra.
1996 Situazione Scultura. Palazzo Ducale, Lucques, Toscane.
76
expositions personnelles / solo shows
Galerie Travel. Bruxelles, Belgique. «Per un Amico» : 27 sculpteurs se rappellent de Pier Carlo Santini. Fondation Ragghianti, Lucques, Toscane. La luce della Pietra. Centre historique, Pietrasanta, Toscane. La luce della Pietra. Lucques, Toscane.
Artissima. Galleria Forni, Turin.
Rencontres d’Art. Studio d’Art La Subbia, Pietrasanta, Toscane.
1993 Arte Fiera. Galleria Forni, Bologne. «La veste del Vuoto» : Artistes et fonderies. Pietrasanta, Toscane. Linea Art Gent, Gent, Belgique.
«Marmo Eventi» : Sculpteurs invités du groupe RED GRANITI. Massa, Toscane. Museum Der Skulpterenmodelle. Grenzach Wyhlen (ville jumelée avec Pietrasanta), Allemagne.
1991 Internationale d’Art Contemporain. Galleria Forni, Milan. Sculpteurs de Pietrasanta. Studio d’Arte La Subbia, Lido di Camaiore, Toscane.
1990 Forme nel verde. San Quirico D’Orcia, Toscane.
1988
1985
Musée de Bernay. Normandie, France.
Yorkshire Sculture Park. Wakefield, Royaume-Uni.
Arte Fiera. Galleria Forni, Bologne.
La Versiliana. Marina di Pietrasanta, Toscane.
Associazione Marcel Duchamp, Magazzino di Immagini e Parole. Caltanissetta, Sicile.
Breve viaggio nella Scultura. Galleria Botti, villa La Versiliana. Marina di Pietrasanta, Toscane.
1989 Aspects de la sculpture contemporaine 1900-1989. Galleria Forni, Bologne. Arte Fiera. Galleria Forni, Bologne. Scolpire tra Carrara e Pietrasanta. Commune de Carrare, Toscane. «Idiomi della scultura contemporanea» 3ème Exposition Internationale. Commune de Sommacampagna, Vénétie. XXXIème Biennale Nationale d’Art «Città di Milano». Milan.
1987 Arte Segreta. Galleria Forni, Bologne. Arte Fiera, Bologne. Proposte d’arte contemporanea. EXPO CT., Milan. Dialoghi tra scultori : Girolamo Ciulla et Giuseppe Bergomi. Galleria Davico, Turin.
1986 «Siciliana» : Moments d’art contemporain. Niscemi, Sicile.
1980 Palermo – Territorio Città. Académie des Beaux-Arts, Palerme, Sicile.
1978 «Arte ’78» Acquarios. Castello Ursino, Catane, Sicile.
1974 Verifiche e Contraddizioni. Sperlinca, Province de Enna, Sicile.
1970 VIIème exposition d’art contemporain. Palazzo del Carmine, Caltanissetta.
Expositions personnelles / Solo Shows 2011
2005
« Girolamo Ciulla » : Le misteriose declinazioni del mito, Galleria La Vite, Catane.
Dal Segno alla Pietra, Dietro le Quinte Arte Contemporanea, Catane.
« Il Mito Contemporaneo » : Girolamo Ciulla, Musée Archeologique d’Aidone, Morgantina-Aidone.
2007
2009 Polvere di stele, Della Pina Arte contemporanea, Pietrasanta.
2008 Galleria Forni, Bologne.
Oltrepassaggio, Galleria Ravagnan et Musée Diocesano, 51ème Biennale de Venise. Galleria Forni, Milano.
Albemarle Gallery, Londres.
2004
2006
Disegni, Della pina Arte Contemporanea, Massa.
Galleria Il Tempietto, Brindisi. Del mito, dell’arcano, del tempo, Église de S. Agostino, Pietrasanta.
2003 Prom Gallery, Algarve, Portugal. Galleria Davico, Turin.
77
expositions personnelles / solo shows
2002
1995
1989
Galleria Forni, Bologne.
Galleria L’Acquario, Caltanissetta.
Galleria Gian Ferrari, Milan.
Studio d’arte La Subbia, Pietrasanta.
Galleria Steltman, Amsterdam.
2001 Galleria “La Subbia”, Pietrasanta. Castello della Contessa Adelaide, Susa, Piémont.
1999 « Arte Fiera », Salon Art de la Sculpture, Bologne. Galleria Detwee Paliwen, Lahaya, Pays-Bas. Galleria Prom, Munich, Allemagne.
1998 Museo Omero, Ancône.
1997 Collection d’art contemporaine Ca’ la Ghironda, Ponte Ronca de Zola Predosa, Émilie-Romagne. Église de Marignana, Camaiore, Toscane. Galleria Forni, Bologne.
1996 Galleria Antonia Jannone, Milan.
Galleria Forni, Bologne.
1987
1994
Galleria Davico, Turin.
Galleria Forni, Bologne.
Galleria Forni, Bologne.
1993
1986
Galleria Arte Segno, Udine.
Galleria Astrolabio, Messine.
Galleria Davico, Turin.
Galleria Il Sale, Catane.
Galleria Il Sale, Catane.
1992 Galleria Forni, Bologne. Salon de Septembre, Zitelle, Venise.
1991 Galleria Forni, Bologne. Scolpire in prima persona, CiullaGuadagnucci, Cloître de S. Agostino, Pietrasanta. Galerie d’art moderne, Palazzo Sarcinelli, Conegliano, Vénétie.
1990 Galleria Davico, Turin.
Bibliographie / Bibliography
AGAZZANI Alberto. Un Secolo e 7. Premio Fabbri Quarta edizione. Skira. Milan, 2012. BUSCAROLI Beatrice. Ciulla, Del Mito, dell’Arcano, del Tempo. Chiesa di Sant’Agostino. Athena Edizioni. Pietrasanta, 2006. BUSCAROLI Beatrice. Progetto Scultura 2011. Silvana Editoriale, 2011, pp. 36-39. CARAMEL Luciano. Scultura Internazionale a Racconigi 2010. Castello di Racconigi, Coni. Silvana Editoriale, 2010, pp. 58-59, 138-139. CIAMPOLINI Marco. L’arte nella città. Il sedile in pietra. Triennale de Milan, Palazzo dell’Arte, Milan. Edizioni Triennale di Milano, 1997, pp. 46-49. DEHÒ Valerio. Vespa Arte Italiana. Musée Piaggio Pontedera et Église de Sant’Agostino. Pietrasanta, 2006, pp. 26-27.
1983 Galleria Il Sale, Catane.
1982 Centro 11 Grifone, Caltanissetta. Studio 3A, Enna.
1980
DI CAPUA Marco. Continuità dell’Immagine. Mole Vanvitelliana, Ancône. Grafis Edizioni. Bologne, 1997-1998, pp. 40, 41. DI CAPUA Marco e SGARBI Vittorio. Da Boccioni a Bacon alla contemporaneità. Galleria Forni, Bologne, 2000, pp. 32, 33. DI GENOVA Giorgio. 16 scultori a Malcesine. Comunne de Malcesine, 2003, pp. 19-21. GALLO Francesco. Siciliana: Momenti d’arte contemporanea. Edizioni Mazzotta. Niscemi, 1986, pp. 66, 108. PALOSCIA Tommaso. Accadde in Toscana, Palazzo Ducale Massa. Edizioni Polistampa. Florence, 1999, pp. 114, 115. PASQUALI Marilena. Ciulla. Athena Edizioni. Pietrasanta, 2011. ROMANI BRIZZI Arnaldo. Incontro catanese. Musée Emilio Greco, Catane. Edizioni Mazzotta, 2000, pp. 45-54. SANTINI Pier Carlo. Le donazioni alla Fondazione Ragghianti. Fondazione Ragghianti, 1994, p. 146.
Studio 3A, Enna.
1976 Centro d’Arte 11 Peplo, Palerme.
***** XXI Biennale del Muro Dipinto Dozza. Noèdizioni. Dozza, 2007, pp. 17, 64-65, 169. Arte. Editoriale Giorgio Mondadori. Milan, août 2008, p. 71. Biennale Aldo Roncaglia, XXVII edizione, 2001. San Felice sul Panaro, Modène. Bandecchi & Vivaldi Editori, pp. 78-79. Biennale d’Arte di Roncaglia, XXX Edizione, 2008. Rocca Estense, Modène. Ettore Zanfi Editore, Modène, pp. 38-39. Busan Sculpture Project. Busan Biennale, 2006, pp. 50, 51. Ciulla. Galleria La Subbia. Edizione Petrart Edizioni. Pietrasanta, 2001. Ecce Mater. Pinacothèque Comunale de Capo d’Orlando, 1998, pp. 58-61. Fuori del Labirinto. Palazzo Ducale di Massa. Bandecchi & Vivaldi Editori, 2006, pp. 48-51. Oltre l’Oggetto, Morandi e la natura morta oggi in Italia. MuMi, Musée Michetti. Vallecchi Editore, 2007, p. 85. Girolamo Ciulla. Armanda Gori Casa D’Arte. Edizioni Gli Ori, Prato, 2003. Girolamo Ciulla, dal segno alla pietra. Galleria Dietro le Quinte – Catania. Edizioni Bocca. Milan, 2008.
78
79
expositions personnelles / solo shows
2002
1995
1989
Galleria Forni, Bologne.
Galleria L’Acquario, Caltanissetta.
Galleria Gian Ferrari, Milan.
Studio d’arte La Subbia, Pietrasanta.
Galleria Steltman, Amsterdam.
2001 Galleria “La Subbia”, Pietrasanta. Castello della Contessa Adelaide, Susa, Piémont.
1999 « Arte Fiera », Salon Art de la Sculpture, Bologne. Galleria Detwee Paliwen, Lahaya, Pays-Bas. Galleria Prom, Munich, Allemagne.
1998 Museo Omero, Ancône.
1997 Collection d’art contemporaine Ca’ la Ghironda, Ponte Ronca de Zola Predosa, Émilie-Romagne. Église de Marignana, Camaiore, Toscane. Galleria Forni, Bologne.
1996 Galleria Antonia Jannone, Milan.
Galleria Forni, Bologne.
1987
1994
Galleria Davico, Turin.
Galleria Forni, Bologne.
Galleria Forni, Bologne.
1993
1986
Galleria Arte Segno, Udine.
Galleria Astrolabio, Messine.
Galleria Davico, Turin.
Galleria Il Sale, Catane.
Galleria Il Sale, Catane.
1992 Galleria Forni, Bologne. Salon de Septembre, Zitelle, Venise.
1991 Galleria Forni, Bologne. Scolpire in prima persona, CiullaGuadagnucci, Cloître de S. Agostino, Pietrasanta. Galerie d’art moderne, Palazzo Sarcinelli, Conegliano, Vénétie.
1990 Galleria Davico, Turin.
Bibliographie / Bibliography
AGAZZANI Alberto. Un Secolo e 7. Premio Fabbri Quarta edizione. Skira. Milan, 2012. BUSCAROLI Beatrice. Ciulla, Del Mito, dell’Arcano, del Tempo. Chiesa di Sant’Agostino. Athena Edizioni. Pietrasanta, 2006. BUSCAROLI Beatrice. Progetto Scultura 2011. Silvana Editoriale, 2011, pp. 36-39. CARAMEL Luciano. Scultura Internazionale a Racconigi 2010. Castello di Racconigi, Coni. Silvana Editoriale, 2010, pp. 58-59, 138-139. CIAMPOLINI Marco. L’arte nella città. Il sedile in pietra. Triennale de Milan, Palazzo dell’Arte, Milan. Edizioni Triennale di Milano, 1997, pp. 46-49. DEHÒ Valerio. Vespa Arte Italiana. Musée Piaggio Pontedera et Église de Sant’Agostino. Pietrasanta, 2006, pp. 26-27.
1983 Galleria Il Sale, Catane.
1982 Centro 11 Grifone, Caltanissetta. Studio 3A, Enna.
1980
DI CAPUA Marco. Continuità dell’Immagine. Mole Vanvitelliana, Ancône. Grafis Edizioni. Bologne, 1997-1998, pp. 40, 41. DI CAPUA Marco e SGARBI Vittorio. Da Boccioni a Bacon alla contemporaneità. Galleria Forni, Bologne, 2000, pp. 32, 33. DI GENOVA Giorgio. 16 scultori a Malcesine. Comunne de Malcesine, 2003, pp. 19-21. GALLO Francesco. Siciliana: Momenti d’arte contemporanea. Edizioni Mazzotta. Niscemi, 1986, pp. 66, 108. PALOSCIA Tommaso. Accadde in Toscana, Palazzo Ducale Massa. Edizioni Polistampa. Florence, 1999, pp. 114, 115. PASQUALI Marilena. Ciulla. Athena Edizioni. Pietrasanta, 2011. ROMANI BRIZZI Arnaldo. Incontro catanese. Musée Emilio Greco, Catane. Edizioni Mazzotta, 2000, pp. 45-54. SANTINI Pier Carlo. Le donazioni alla Fondazione Ragghianti. Fondazione Ragghianti, 1994, p. 146.
Studio 3A, Enna.
1976 Centro d’Arte 11 Peplo, Palerme.
***** XXI Biennale del Muro Dipinto Dozza. Noèdizioni. Dozza, 2007, pp. 17, 64-65, 169. Arte. Editoriale Giorgio Mondadori. Milan, août 2008, p. 71. Biennale Aldo Roncaglia, XXVII edizione, 2001. San Felice sul Panaro, Modène. Bandecchi & Vivaldi Editori, pp. 78-79. Biennale d’Arte di Roncaglia, XXX Edizione, 2008. Rocca Estense, Modène. Ettore Zanfi Editore, Modène, pp. 38-39. Busan Sculpture Project. Busan Biennale, 2006, pp. 50, 51. Ciulla. Galleria La Subbia. Edizione Petrart Edizioni. Pietrasanta, 2001. Ecce Mater. Pinacothèque Comunale de Capo d’Orlando, 1998, pp. 58-61. Fuori del Labirinto. Palazzo Ducale di Massa. Bandecchi & Vivaldi Editori, 2006, pp. 48-51. Oltre l’Oggetto, Morandi e la natura morta oggi in Italia. MuMi, Musée Michetti. Vallecchi Editore, 2007, p. 85. Girolamo Ciulla. Armanda Gori Casa D’Arte. Edizioni Gli Ori, Prato, 2003. Girolamo Ciulla, dal segno alla pietra. Galleria Dietro le Quinte – Catania. Edizioni Bocca. Milan, 2008.
78
79
bibliographie / bibliography Paura (La peur), technique mixte, H 56 × 76 cm. Paura (Fear), mixed media, H 22 × 30 in. Girolamo Ciulla, Il guerriero assente. Galleria Forni, Bologne. Edizione PetrartEdizioni. Pietrasanta, 2002. Girolamo Ciulla, Nei paraggi di Cerere. Galleria Forni, Bologne. Athena Edizioni. Pietrasanta, 2007. Girolamo Ciulla. Polvere di Stele. Edizione Della Pina Arte Contemporanea. Pietrasanta, 2009. Il Campo dei Miracoli. Parco del Magliano. Bandecchi & Vivaldi editori. Marina di Massa, 2004, pp. 26-27. Il Mito Contemporaneo, Girolamo Ciulla. Musée Archéologique d’Aidone. Bandecchi & Vivaldi Editori, 2012. L’alibi dell’Oggetto, Morandi e gli sviluppi della natura morta in Italia. Fondazione Centro Studi sull’Arte Licia e Carlo Ludovico Ragghianti, 2007, pp. 94-95. Le misteriose declinazioni del mito. Edizioni Galleria La Vite. Catania, 2011. Museum – Osservatorio dell’Arte Contemporanea in Sicilia. Bagheria, 1997, p. 55. Omaggio a Nivola. Fondazione Costantino Nivola, Galleria Comunale, Giardini Biblioteca Satta, 1998, pp. 28-32. Ottant’anni. 40 di mostre. Galleria Forni, Bologna. Edizioni Galleria Forni. Bologne, 2002, p. 74. Ovazione, 1999, Electa, p. 190. Per Amore. Quindici anni di scelte a Palazzo Sarcinelli. Palazzo Sarcinelli, Linea d’ombra libri. Conegliano, 2002, pp. 76-77. Please me fashion. Fluttuazioni fra Arte e Moda. Palazzo Ducale di Sabbioneta. Editoriale Sometti. Mantoue, 2010, pp. 140, 186. Scultura a Zola Predosa, Nostra Madre la Terra – Ca’ La Ghironda, 1998. Centro Culturale Ca’ La Ghironda, p. 61. Viva l’Africa, il Kenia che vorrei. Minerva Edizioni, 2008, pp. 126-127.
Collections publiques / Public Collections Museo Omero. Ancône, Les Marches. Museum, L’Observatoire de l’arte contemporain en Sicile. Bagheria, Sicile. Musée Oya. Utsonomiya, Japon. Galerie d’Art Contemporain de la Fondation Ragghianti, Lucques.
Œuvres dans des espaces publics / Works in public spaces The Origin of Species. Séoul, Corée du Sud. Assouan, Egypte. Église de San Pietro, Corso Vittorio Emanuele. Caltanissetta, Sicile. Mensoloni per la Piazza di Caltanissetta. Caltanissetta, Sicile. Piazza Castagnola. Massa, Toscane. Tonfano. Marina di Pietrasanta, Toscane. Malindi, Kenya. Siège de Pierre. Pontedera, Toscane. Provence, France.
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bibliographie / bibliography Paura (La peur), technique mixte, H 56 × 76 cm. Paura (Fear), mixed media, H 22 × 30 in. Girolamo Ciulla, Il guerriero assente. Galleria Forni, Bologne. Edizione PetrartEdizioni. Pietrasanta, 2002. Girolamo Ciulla, Nei paraggi di Cerere. Galleria Forni, Bologne. Athena Edizioni. Pietrasanta, 2007. Girolamo Ciulla. Polvere di Stele. Edizione Della Pina Arte Contemporanea. Pietrasanta, 2009. Il Campo dei Miracoli. Parco del Magliano. Bandecchi & Vivaldi editori. Marina di Massa, 2004, pp. 26-27. Il Mito Contemporaneo, Girolamo Ciulla. Musée Archéologique d’Aidone. Bandecchi & Vivaldi Editori, 2012. L’alibi dell’Oggetto, Morandi e gli sviluppi della natura morta in Italia. Fondazione Centro Studi sull’Arte Licia e Carlo Ludovico Ragghianti, 2007, pp. 94-95. Le misteriose declinazioni del mito. Edizioni Galleria La Vite. Catania, 2011. Museum – Osservatorio dell’Arte Contemporanea in Sicilia. Bagheria, 1997, p. 55. Omaggio a Nivola. Fondazione Costantino Nivola, Galleria Comunale, Giardini Biblioteca Satta, 1998, pp. 28-32. Ottant’anni. 40 di mostre. Galleria Forni, Bologna. Edizioni Galleria Forni. Bologne, 2002, p. 74. Ovazione, 1999, Electa, p. 190. Per Amore. Quindici anni di scelte a Palazzo Sarcinelli. Palazzo Sarcinelli, Linea d’ombra libri. Conegliano, 2002, pp. 76-77. Please me fashion. Fluttuazioni fra Arte e Moda. Palazzo Ducale di Sabbioneta. Editoriale Sometti. Mantoue, 2010, pp. 140, 186. Scultura a Zola Predosa, Nostra Madre la Terra – Ca’ La Ghironda, 1998. Centro Culturale Ca’ La Ghironda, p. 61. Viva l’Africa, il Kenia che vorrei. Minerva Edizioni, 2008, pp. 126-127.
Collections publiques / Public Collections Museo Omero. Ancône, Les Marches. Museum, L’Observatoire de l’arte contemporain en Sicile. Bagheria, Sicile. Musée Oya. Utsonomiya, Japon. Galerie d’Art Contemporain de la Fondation Ragghianti, Lucques.
Œuvres dans des espaces publics / Works in public spaces The Origin of Species. Séoul, Corée du Sud. Assouan, Egypte. Église de San Pietro, Corso Vittorio Emanuele. Caltanissetta, Sicile. Mensoloni per la Piazza di Caltanissetta. Caltanissetta, Sicile. Piazza Castagnola. Massa, Toscane. Tonfano. Marina di Pietrasanta, Toscane. Malindi, Kenya. Siège de Pierre. Pontedera, Toscane. Provence, France.
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8 bis, rue Jacques Callot 75006 Paris Tel : +33 1 56 81 83 51 Fax : +33 1 46 34 03 08 E-mail : galerie@agnesmonplaisir.com Website : www.agnesmonplaisir.com
Agnès Monplaisir tient à remercier tout particulièrement Girolamo Ciulla pour la confiance qu’il lui a témoignée en lui permettant de réaliser sa première exposition parisienne. Agnès Monplaisir would like to thank more particularly Girolamo Ciulla for the confidence that he has placed in her by allowing the gallery to realize his first Parisian solo show. Remerciements / Acknowledgements : Igor Mitoraj Marilena Pasquali Giovanni Ricci-Novara Jean-Paul Sabatié Gianni Tinunin (Bottega Versiliese)
Conception graphique – Graphic design
Les Hérissons, Paris Traduction – Translation
Etude Gourot Victoria Mirzayantz Gregory White Mise en pages – Layout
Larissa Pusceddu Coordination – Co-ordination
Magali Deboth Daniel Saint-Aubyn Photogravure et fabrication – Photolithography and Manufacture
Les Hérissons, Paris Impression – Printing
Tecnostampa s.r.l., Loreto, Italie
Tous droits réservés. Il est strictement interdit d’utiliser ou de reproduire tout ou partie de cette publication, de quelque façon que ce soit, sans l’autorisation écrite des proprietaires des droits. All rights reserved. No part of this publication may be reproduced in any form, or by any means, without the written permission of the publisher.
PH : © Giovanni Ricci-Novara, Paris www.giovanniriccinovara.com
© 2012 Éditions Agnès Monplaisir, Paris. ISBN : 979-10-91774-01-7
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Agnès Monplaisir tient à remercier tout particulièrement Girolamo Ciulla pour la confiance qu’il lui a témoignée en lui permettant de réaliser sa première exposition parisienne. Agnès Monplaisir would like to thank more particularly Girolamo Ciulla for the confidence that he has placed in her by allowing the gallery to realize his first Parisian solo show. Remerciements / Acknowledgements : Igor Mitoraj Marilena Pasquali Giovanni Ricci-Novara Jean-Paul Sabatié Gianni Tinunin (Bottega Versiliese)
Conception graphique – Graphic design
Les Hérissons, Paris Traduction – Translation
Etude Gourot Victoria Mirzayantz Gregory White Mise en pages – Layout
Larissa Pusceddu Coordination – Co-ordination
Magali Deboth Daniel Saint-Aubyn Photogravure et fabrication – Photolithography and Manufacture
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