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GastroSuisse
Die aktuelle Notlage aufgrund des Coronavirus fordert uns alle, wie es wohl noch kein Ereignis zuvor getan hat. Das Gastgewerbe ist durch die landesweite Schliessung von Restaurants, Bars und Clubs besonders hart betroffen. Der gesamte Schaden für die Branche lässt sich noch kaum beziffern. Bereits die 17 Tage vor dem Lockdown kosteten das Gastgewerbe 570 Millionen Franken Umsatz. Bis zum 19. April werden die Einbussen auf über 3 Milliarden Franken ansteigen.
Umso wichtiger war es, dass die Branche von Beginn weg für das nun geltende Notrecht kämpfte. Dies ermög licht rasche und unbürokratische Geldflüsse zur Überbrückung von Liquiditätsengpässen. Basierend auf dem Notrecht hat der Bundesrat ein umfassendes Hilfspaket in der Höhe von 42 Milliarden Franken beschlossen. Zudem konnte er nun die Kurzarbeitsentschädigung ausweiten.
Der Politbetrieb bleibt von der Coronakrise nicht ver schont: Die Eidgenössischen Abstimmungen vom 17. Mai wurden bereits abgesagt. Somit verzögert sich leider der Volksentscheid zur schädlichen «Kündigungsinitiative». Das wirkt sich auf die Schweizer Aussenpolitik aus. Solange das Damoklesschwert über den Bilateralen Verträgen hängt, ist der bilaterale Weg blockiert. Gastgewerbe und Tourismus sind auf eine baldige Weiterentwicklung der bilateralen Beziehungen zur EU angewiesen.
In dieser schwierigen Zeit gibt es aber auch Lichtblicke. So endete die Session trotz frühzeitigem Abbruch mit ei nem Erfolg für das Gewerbe. Der Nationalrat besserte den indirekten Gegenvorschlag zu der von GastroSuisse mitinitiierten Fair-Preis-Initiative deutlich nach. Die Grosse Kammer übernimmt die Anliegen der Initianten und macht unmissverständlich klar, dass sie gegen die SchweizAbzocke vorgehen will. Seit Jahrzehnten debattiert die Poli tik darüber, was gegen überhöhte Importpreise unternommen werden kann. Der Nationalrat hat sich nun über die Parteigrenzen hinweg für griffige Massnahmen ausgesprochen.
Nach der Krise wird diese Zusammenarbeit über die Parteigrenzen hinweg mehr denn je gefragt sein. Alle Be troffenen sind auf den Schulterschluss in der Politik angewiesen. Klar ist, dass das Gastgewerbe die schwierige Zeit meistern wird. Dank ihrer Vielfalt sowie dem Durchhaltevermögen und der Leistungsbereitschaft ihrer Angehörigen bewältigte die Branche immer wieder Krisen. GastroSuisse unterstützt Sie dabei nach Kräften. La crise actuelle due au coronavirus nous met tous au défi comme aucun autre événement ne l’a fait auparavant. Notre branche a été particulièrement touchée par la fermeture de restaurants, de bars et de clubs dans tout le pays. Le préjudice subi peut difficilement être quantifié pour l’instant. Rien que les 17 jours qui ont précédé le lockdown ont fait perdre 570 mil lions de francs de chiffre d’affaires à la branche. D’ici le 19 avril, les pertes s’élèveront à plus de 3 milliards de francs. Il était d’autant plus important que la branche se batte dès le début pour le Droit d’urgence actuellement en vi gueur. Il permet de libérer des flux de trésorerie rapidement et sans bureaucratie pour combler les goulets d’étranglement en matière de liquidités. Sur la base de ce Droit d’urgence, le Conseil fédéral a décidé d’une aide globale de 42 milliards de francs. En outre, il a maintenant pu étendre la compensation au profit du chômage partiel.
Le monde politique n’a pas été épargné par la pandémie de coronavirus: la votation populaire du 17 mai a été annulée. Cela retarde l’initiative «Pour une immigration modérée (initiative de limitation)» et impacte la politique étrangère suisse. Tant que l’épée de Damoclès est suspendue au-dessus des accords bilatéraux, la voie bilatérale est bloquée. L’hôtellerie-restauration et le tourisme dépendent du développement rapide des relations bilatérales avec l’UE.
Mais il y a aussi des lueurs d’espoir en ces temps difficiles: la session s’est terminée sur un succès pour la branche malgré son interruption précoce. En effet, le Conseil national a sensiblement amélioré le contre-projet indirect à l’initiative pour des prix équitables co-initiée par Gastro Suisse. La Chambre basse tient compte des préoccupations des initiateurs et indique clairement qu’elle a l’intention de prendre des mesures contre l’escroquerie suisse. Depuis des décennies, les politiques débattent de ce qui peut être fait contre les prix excessifs des importations. Le Conseil national s’est maintenant prononcé, au-delà des lignes de parti, en faveur de mesures efficaces.
Après la crise, cette coopération entre partis politiques sera plus demandée que jamais. Toutes les personnes concernées sont tributaires de la solidarité des politiciens. Il est clair que les professionnels de la branche parvien dront à surmonter les moments difficiles. Grâce à sa diversité, à sa persévérance et la motivation de ses employés, la branche a toujours su surmonter les crises. GastroSuisse vous soutient dans ce processus au mieux de ses capacités.
18 GASTROSUISSE CASIMIR PLATZER Präsident / Président GastroSuisse