Frères Bien
N° 2
Aimés
20 décembre 2001 _________________________________________________________________________ Thème de la réunion : « La Vérité » Quelques pistes de réflexion au travers des rituels de différents grades A méditer… « Qu’est-ce qu’un Franc-maçon ? C’est un homme libre et de bonnes mœurs, qui préfère à toutes choses la justice et la vérité et qui, dégagé des préjugés du vulgaire, est également ami du riche et du pauvre, s’ils sont vertueux. » « (La FM)…Adversaire du mensonge, où qu’il se cache (…), cherche, en toutes choses comme dans tous les êtres, sous les apparences trop souvent trompeuses, la Vérité. La FM pense, en effet, que la Vérité est indispensable pour connaître la réalité avec exactitude. Elle croit que la Vérité, en faisant sa preuve, aide à départager les hommes, souvent opposés dans la lutte pour la vie, jusque dans leurs difficultés les plus contradictoires… » « Au milieu de l’hypocrisie du monde, les Temples maçonniques sont des sanctuaires élevés à la Vérité, pour permettre sa mise en pratique ; Les FF n’y doivent jamais mentir. » « (Les 3 voyages)…marquent aussi que la découverte de la Vérité exige des efforts répétés, inlassables… »
ème
« (Le 2 voyage)…Par l’Equerre et le Compas, il symbolise la recherche de la Justice et de la Vérité…» ______________________________________________________________________________________ « Que représentent les trois mauvais compagnons ? Trois vices qui pervertissent l’individu et sont funestes pour la Société : L’ignorance, l’hypocrisie et le fanatisme. Ils figurent aussi les trois rebelles typiques : le rebelle à la Nature, le rebelle à la Science, le rebelle à la Vérité. » « Si un Maître était perdu, où le retrouverait-on ? Entre l’Equerre et le Compas qui sont les emblèmes de la Justice et de la Vérité. »
________________________________________________________________________________ « Que cherchez-vous au cours de vos voyages ? La Vérité et la Parole ¨Perdue. La Vérité est la lumière placée à portée de tout homme qui veut ouvrir les yeux et regarder la grande route du Devoir » ___________________________________________________________________________________ « Quel est votre nom ? Em…… Que signifie-t-il ? Homme de vérité . »
_________________________________________________________________________________ « Etes-vous SCE ? Mon nom « Em… » vous le prouve. Que signifie-t-il ? Homme vrai en toutes occasions… » _________________________________________________________________________________ « Vous avez donc affronté de grandes fatigues et de terribles dangers dans l’espoir de parvenir à la Vérité ? » _________________________________________________________________________________ « Quel est votre cinquième devoir ? Enseigner la Vérité maçonnique. » _________________________________________________________________________________ « A quoi travaillez-vous ? A la reconstruction du Temple. Que voulez-vous dire ? A la reconstruction de la Vérité primitive, de la Liberté rationnelle des droits de la libre Conscience et de la libre Pensée. » _________________________________________________________________________________ " Quel est votre titre ? Fidèle et vrai frère." " Pourquoi annoncez-vous la Vérité ? Parce qu'elle fut le triomphe de mon couronnement et qu'en étant éclairé, tous les tabernacles me sont ouverts." " Sortant des ténèbres, que désirez-vous ? Parvenir au centre du céleste séjour de la Vérité pour jouir de la brillante lumière du Soleil." " Mes TT CC FF, partons, allons parmi les hommes tâcher de leur inspirer le désir de connaître la sainte Vérité, source pure de toute perfection."
" Quelle est la caractéristique (de ce) grade ? L'amour de la Vérité, l'amour de l'Humanité." _________________________________________________________________________________
……….. INTERVENTIONS 1 ) La Vérité La recherche de La Vérité constitue un des fondamentaux de nos objectifs. Pourtant, cette quête n'est pas sans poser des questions. Il est à remarquer que de façon " collective ", La Vérité semble perçue comme "POSITIVE", BIEN en elle-même. J'ai pour ma part un autre sentiment !
Rien n'indique que La Vérité soit synonyme de Bonheur ! Si l'Homme possédait La Vérité, que deviendrait-il de lui ? Si l'Humanité possédait La Vérité, que deviendrait sa destinée ? Il y a quelque chose dans La Vérité qui m'indique que ce serait la fin de toute chose. En effet, plus de Doutes, plus d'Espérance, plus de Désir, plus d'Amour… Tout serait réglé, COMPLET ! La Vérité ne peut être Multiple puisque l'on parle ici non pas des vérités (ce qui est autre chose mais pas notre débat d'aujourd'hui), mais de La Vérité. J'ai l'impression que La Vérité aurait quelque chose à voir avec la mort, le néant, un gouffre qui absorberait l'Etre dans son entier…la Folie, en quelque sorte ! Si cette thèse avait quelque chose de plausible, peut-être pourrions-nous alors mieux comprendre la difficulté qu'il y a à la rechercher, le désir probablement inconscient à ne pas vouloir la posséder. C'est peut-être La Vérité qui nous possède et non pas nous qui pouvons la posséder ! C'est peut-être également reposer la question de la vie et de la mort, personnelle et collective ! Ainsi, La Vérité pourrait être quelque chose autour de quoi l'on tourne, en allant parfois jusqu'au bord sans jamais se risquer à y mettre un doigt faute de s'y perdre en entier ! Pourrait-on parler de "Néant" ? Oui, à condition d'entendre NEANT (barré), à savoir ce qu'il reste lorsque le mot lui-même est retiré, soit une béance angoissante, engloutissante si l'on n'y prend garde ! Tout cela constitue peut-être notre travail si l'on se souvient que notre OBJECTIF est LA RECHERCHE DE LA VERITE… et non celui de la TROUVER !
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Traiter le thème de la Vérité suppose de le traiter sous deux aspects: 1) La ou les vérités humaines (par exemple, la Loi) 2) La Vérité, d'essence supra humaine, pouvant être opposée à la Foi ou contrebalancée par elle. Commençons par la dualité Foi / Vérité. La Vérité s'oppose à la Foi avant peut-être de finalement se confondre, de fusionner avec elle, dans le plan de l'analyse personnelle, et non dans celui de la Société. La Vérité, selon les degrés qualitatifs concernés est, toujours sous l'angle de l'analyse individuelle, unique, intangible, invariable, objective, par rapport à un référent, et donc incontestable en tant que telle. Sur le plan collectif, la Vérité ne peut être qu'une somme d'individualités convergentes, la certitude de l'authenticité de ladite vérité peut, selon la philosophie individuelle de chacun, trouver sa confirmation (ou son infirmation), à travers la mort, par le "chemin" de l'âme. Sur le plan religieux, la Vérité devrait anticiper la Foi dans un plan de progrès de l'analyse, mais cette approche est-elle peut-être trop cartésienne ? La Foi est le réconfort du "faible", le "but" du "fort", dans une démarche de confusion du temporel avec le spirituel.
La Vérité s'articule autour du "savoir", donc de la compréhension, ce qui sous-entend étude du sujet, analyse et synthèse. La Foi correspond à l'idée de "croyance" (et non de savoir), même si l'analyse du croyant existe, partiale et pourtant réputée juste. Pour reprendre le propos de Nietzsche, " Si tu veux le repos, crois. Si tu veux la Vérité, cherche et souffre". Probablement cette souffrance trouve-t-elle son origine dans nos doutes, dans nos dualités, dans ce que nous sommes et rejetons dans un même élan. Savoir sa propre Vérité, n'est-ce pas la condition première pour entrer en Liberté, alors qu'il (me) semble difficile de croire sans perdre sa Liberté. ___ _____________________________________________________________________
Jurez-vous de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité. La Justice et Vérité. Cette vérité est celle d'un homme qui répond aux questions tout en retraçant des faits. Par sa perception, il a joué de ses sens en un sens, pour reproduire ses mots venus nourrir son langage qui lui appartient. Subjectivité de l'orateur et de celui qui entend. Il a dit ce qu'il pense être vrai. Honnête Homme. Dire les quatre vérités. Est-ce la Vérité ? Y a-t-il une ou plusieurs vérités ? Avec une majuscule ou une minuscule ? Les preuves (l'épreuve !). Qui peut se vanter de posséder la Vérité ? Pas une qualité la Vérité !!! La parole circule… Recherche de la Vérité. La vérité a été trouvée, puis perdue, et maintenant (depuis combien d temps !) on la recherche. Démarche pour atteindre la perfection. On passe à côté, on l'effleure du bout du doigt, on tourne autour ! Doute, remise en questions, la Vérité est Faux.
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La vérité c'est la connaissance de la réalité, c'est la recherche au travers des apparences. C'est la mise en conformité de ce qu'on dit avec ce qui existe, de la connaissance avec le réel. C'est le caractère de ce qu'une juste réflexion peut considérer comme ce qui est vrai, un principe certain ou une opinion accréditée ayant force d'axiome. Quoique, lorsque tu affirmes, tu interroges encore, et souvent la réponse est le malheur de la question. Mais comme le disait Anouilh: "Rien n'est vrai, que ce qu'on ne dit pas !". Descartes passe pour avoir libéré la pensée de l'autorité, en réalité c'était celle de l'église du XVIème siècle. Sa métaphysique est une philosophie de la liberté humaine. C'est dans la mesure où cette dernière est infinie, qu'elle rend l'homme homme, l'affranchissant dans la recherche de la vérité, de toute tutelle religieuse, traditionnelle et institutionnelle. Cette pensée du sujet autonome, dont la liberté constitue le fondement absolu de la recherche de la vérité, tend à le remettre, comme un fragment biologique, dans l'ensemble naturel dont il fait partie. La vérité: c'est le doute méthodique, la réflexion permanente, l'antidogmatisme réfléchi et raisonné.
La vérité c'est la raison de l'analyse, la séparation de ce qui est mêlé et le rassemblement de ce qui est épars dans l'esprit des hommes, mystifiés par des catéchèses fallacieuses aux apparences trompeuses. La vérité c'est ce qui permet d'accéder aux certitudes raisonnées, inaccessibles au doute, qui rendent l'homme libre de ses actes et de ses choix. Paul Valéry disait de rejeter les spéculations métaphysiques et de se limiter à l'observation de la réalité, qu'il faut décrire et définir en langage précis afin d'en faire jaillir les vérités et de réconcilier l'humanité avec elle-même. Mais qu'est-ce que la vérité si ce n'est l'existence ? Qu'est-elle, sinon la réalité de ce qui est ? Qu'est-elle d'autre que la révélation du ressenti de l'héroïque symbiose des sens ? Et comme le disait Alain :"Qu'est-ce que le héros, si ce n'est l'homme qui choisit de croire en soi ?". "Il n'y a pas de vérités moyennes, toutes sont grandes" disait Bernanos, mais toutes ne sont pas des vérités. Croire dans la vérité qui n'est que mensonge, c'est respecter le mensonge que l'on croit vérité. Et pourtant les hommes, j'entends les hommes qui ont l'espoir de la victoire de l'homme, de la lumière sur les ténèbres, de la raison sur l'obscurantisme, jugent les phares à leur clarté et non à l'ombre qui tourne après elle. Mais les hommes dans leur grande majorité sont-ils aptes à suivre un chemin de vérité semé d'embûches, de doutes, de recherches raisonnées ? Ne préfèrent-ils pas les mensonges des vérités dogmatiques, des fausses vérités assénées comme des certitudes ? Et comme le disait encore Alain :" Une erreur de Descartes est de meilleure qualité que la vérité d'un pédant ou d'un fou qui même s'il dit le vrai n'a pas la vérité." ; Et pourtant une erreur est d'autant plus dangereuse qu'elle contient plus de vérité. Car la vérité frappée d'un éclairage intolérant et d'une intensité partiale devient mensonge. La vérité n'est que partielle et souvent personnelle, elle est au bout du chemin mais le chemin est long et serpente, semé de traverses qui donnent parfois des airs de vérité. C'est dans le doute, la réflexion et le raisonnement que l'on peut dégager les parts de vérité qui ressortent des pensées qui nous assaillent. _______________________________________________________________________________
Philo ? La définition de la vérité comme correspondance entre un discours de l'esprit et le réel, malgré tous les efforts pour la répudier, hante toutes les démarches de l'homme: c'est qu'il n'y a pas d'autres définitions, à moins de jouer sur les mots: accéder à la réalité, la voir, est donc la condition de possibilité d'une telle vérité: mais comment accéder au réel autrement qu'à travers une sensibilité ou un entendement, une sensibilité et un entendement, en produisant un objet, un phénomène? Qu'est- ce que la Vérité? Où et comment la trouver? En suis-je capable? D'une manière générale la vérité se définit comme la conformité de ce que je dis avec ce qui est. -Ce que je dis: il s'agit donc de mon jugement -Ce qui est: il s'agit de la réalité, de ce qui est donné indépendamment de moi. La vérité est ce qu'on cherche. Réside-t-elle dans la pensée ou dans les choses? C'est à dire réside-t-elle dans l'accord entre ce que je dis et la représentation que je me fais des choses ou bien dans l'accord entre ce que je dis et les choses telles qu'elles sont, soit la réalité? Kant (1724,1804) pense que la connaissance de la chose-en-soi (ou "Noumène) est impossible car la vérité ne peut pas consister dans l'accord du jugement avec une réalité qui transcende nos possibilités de connaître ce qui est vrai; c'est donc le jugement
conforme au phénomène c'est à dire conforme à la chose telle qu'elle est pour nous, telle qu'elle nous apparaît telle que nous la pensons: est vrai le jugement conforme à la pensée elle-même. Mais alors que fait-on de "la chose", de la réalité? L'école réaliste soutient que le jugement vrai doit pouvoir atteindre la chose- en-soi, qu'il peut y avoir conformité du jugement avec la réalité. Quoi qu'il en soit ce que nous cherchons c'est la possibilité d'un accès à l'être, à ce qui est. Nous voulons comprendre, connaître ce qui est. Tout ne vient pas des choses qui nous entourent, notre esprit s'engage, entre en relation avec elles. Notre esprit certes ne constitue pas le monde objectif car la réalité existe hors de nous, indépendamment de nous, mais ce que notre esprit crée, c'est son rapport au monde.
Que cette recherche de la vérité soit vue, comme pour Descartes par exemple, comme une domination, pour nous "rendre maîtres et possesseur du monde" (D.M 6ème partie), ou comme inclination, telle que la conçoit Pascal, "nous allons à la vérité par un mouvement du cœur", dans tous les cas la recherche de la vérité ne nous amènera pas à retracer une simple copie du monde. Le jugement vrai suppose un travail de l'esprit, il n'est pas un simple reflet passif. C'est alors qu'il va nous falloir reconnaître quelque chose d'étonnant: notre esprit est capable de distinguer le vrai du faux. Nous possédons une rectitude intérieure et une rigueur qui va obliger le scientifique à repousser comme faux tout ce qui n'est que vraisemblable. Où chercher la vérité? Saint Augustin écrivait: "La vérité habite l'homme intérieur". Cet homme intérieur c'est celui qui est capable de juger selon des normes. Nous trouvons une mesure intérieure, une règle de nos actes, une exigence. Le rôle de l'esprit est donc de juger, d'affirmer mais il n'est pas le simple témoin des évènements qui se passent en lui, "il n'est pas comme la plage battue par les flots" (Jules Lagneau). L'esprit est présent à ce qu'il pense, il est acte.
Pour affirmer ce qui est, pour affirmer la vérité, il faut la connaître.
La vérité est aussi une propriété du connaître: si l'esprit par nature est orienté vers la vérité il doit la conquérir : la vérité, puisqu'elle est une propriété de l'être ("la vérité c'est ce qui est") est à dévoiler, à découvrir par un jugement vrai. Un autre sujet d'étonnement va alors apparaître: il y a entre le réel et nous une correspondance. En effet le jugement vrai suppose un travail de l'esprit, il est une reconstruction intelligible du réel: à force d'observations, d'hypothèses, d'expérimentations de confirmations, de synthèses, le jugement pourra découvrir, rendre compréhensible, intelligible et rationnel le monde qu'il observe.
"Ce qui est incompréhensible c'est que le monde soit compréhensible" Einstein
Le recherche de la vérité fait comprendre qu'il y a un ordre dans le monde et que l'esprit qui est ordre lui-même retrouve cet ordre présent dans le monde. Bergson dans La pensée et le mouvant explique qu'il y a un dialogue entre l'esprit et la nature, une liaison car il n'y a pas de sens qui soit extérieur aux choses et il n'y a pas de choses pensables sans un sens. Il écrit:"La nature éveille notre curiosité, nous lui posons des questions, ses réponses donnent à l'entretien un ton imprévu, provoquant de nouvelles questions auxquelles la nature répond en suscitant de nouvelles idées, ainsi de suite indéfiniment." Il insiste sur le fait que la recherche ne consiste pas à accumuler des faits "passifs" auxquels la synthèse viendrait ensuite donner un sens: "Le travail de généralisation ne consiste pas à venir après coup trouver un sens plausible à un discours incohérent... le discours doit avoir un sens tout de suite ou alors il n'en aura jamais". Ce qui montre la
spontanéité de notre esprit, toujours actif qui s'avance vers le monde sans jamais s'y abandonner. C'est dans ce rapport à la vérité que nous deviendrons ce que nous avons à être, des sujets.
"Le moi est la seule réalité au monde dont l'essence est de se faire" Lavelle
Et pour cela il faudra commencer par consentir, accepter notre nature qui est de nous incliner vers la vérité: ce mouvement qui nous porte vers la vérité consiste à renoncer une étroitesse d'esprit, à un repli sur soi, ce qui est le contraire du recueillement, de l'intériorité. L'intériorité est révélante alors que le repli sur soi n'est autre que l'abandon pur et simple de la recherche, c'est un obstacle à la vérité qui consiste à se contenter de l'apparence des choses (voir la caverne de Platon), à se retirer dans une subjectivité empirique qui fait du sujet un objet en refusant la présence de ce qui est en nous, le désir de la Vérité. Mais de quelle vérité s'agit-il? "Comment faire pour trouver la vérité" lit-on dans le Parménide de Platon. La réponse est: "assouplis-toi!" Il faut opérer une ouverture de notre esprit, sortir de soi et avec notre esprit tout entier, aller au devant de l'expérience car la vérité n'est pas située en nous d'une façon accidentelle, comme surajoutée: si notre esprit est capable de découvrir, de comprendre ce qui est c'est parce qu'il est lui-même vérité. Dans son désir de connaître, il va vers le monde mais son attitude n'est pas celle de la soumission, c'est celle de l'accueil de ces données qui ont un caractère intelligible: c'est ce qu'on appelle l'expérience. Notre conscience a une double démarche: -nous sortons de nous-mêmes pour aller vers les choses; -nous revenons du spectacle que nous donnent les choses à l'action de la conscience pour les comprendre et les faire nôtres. _______________________________________________________________________ Questionnement: 1) Au travers des phrases glanées dans les rituels, peut-on faire une approche de la Vérité maçonnique ? 2) En quoi diffèrerait-elle de la Vérité des philosophes ? 3) Comment traduire cela en termes d'actes dans notre vie quotidienne ? Vos réflexions personnelles :