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SOMMAIRE
Ăditorial
Nouvelles de lâindustrie Incluant la rĂ©trospective du Salon MĂ©canex/Climatex/Expolectriq/ Ăclairage (MCEE) 2023
Ă toute pompe !
Les invités de SFA Saniflo Canada font une visite immersive de l'usine en France
PAR DOUG PICKLYK
Vendre du service : câest ce que nous faisons ! Plus que jamais, nous devons sensibiliser les propriĂ©taires Ă l'importance de lâentretien pĂ©riodique
PAR IAN MCTEER
Thermopompe : conseils de dépannage
Survol du systĂšme, de ses composants et de la conception les intĂ©grant dans lâensemble
PAR DAVE DEMMA
HYDRONIQUE MODERNE
ĂlĂ©mentaire et reproductible
Combiner plusieurs zones de chauffage avec une seule zone de refroidissement
PAR JOHN SIEGENTHALER
La rosĂ©e arrive Ă lâimproviste
Prévenir la condensation dans un réseau de refroidissement rayonnant à tout prix
PAR CURTIS BENNETT
Garder les systĂšmes simples
Les rĂ©seaux hydroniques n'ont pas besoin d'ĂȘtre complexes pour ĂȘtre sophistiquĂ©s
PAR JOHN SIEGENTHALER
Index des annonceurs
Entrepreneur en rĂšgle
Ăla suite dâun reportage diffusĂ© rĂ©cemment Ă Radio-Canada (Ă©mission La facture ) â dĂ©nonçant les pratiques douteuses de certaines entreprises non qualifiĂ©es offrant des services de plomberie â la Corporation des maĂźtres mĂ©caniciens en tuyauterie du QuĂ©bec (CMMTQ) a publiĂ© un communiquĂ© pour rappeler que toutes les entreprises qui offrent des services visant lâexĂ©cution de travaux de plomberie, et ce, peu importe la nature de ces derniers (rĂ©paration, rĂ©novation, construction neuve), doivent ĂȘtre membres en rĂšgle de la CMMTQ et dĂ©tenir une licence dâentrepreneur dans cette spĂ©cialitĂ©. Lâorganisme de rĂ©glementation mandatĂ© par le gouvernement quĂ©bĂ©cois encourage les membres du public â mĂȘme dans une situation qui nĂ©cessite une intervention rapide â Ă prendre quelques instants pour vĂ©rifier si lâentreprise de leur choix dĂ©tient les qualifications requises en consultant le RĂ©pertoire des membres sur son site (www.cmmtq.org) ou en tĂ©lĂ©phonant au 514 382-2668. La CMMTQ met le public en garde contre la seule recherche Ă lâaide des moteurs de recherche sur Internet, puisque le reportage dĂ©montre que des entreprises non qualifiĂ©es tirent profit de ces derniers pour sortir dans les premiers rĂ©sultats. En outre, pour orienter le public quant aux coĂ»ts des services de plomberie, la CMMTQ a publiĂ© des taux horaires de rĂ©fĂ©rence avec des explications dĂ©taillĂ©es pour bien les comprendre. Il est Ă noter que ces taux ne sont toutefois pas obligatoires, puisque chaque entrepreneur peut fixer ses coĂ»ts en fonction de diffĂ©rents facteurs. Un consommateur se sentant lĂ©sĂ© peut dĂ©poser une plainte en remplissant le formulaire de dĂ©nonciation de la CMMTQ accessible en ligne.
Le stress reliĂ© Ă la recherche dâun professionnel pour effectuer des travaux de rĂ©paration sur un Ă©quipement de chauffage, ventilation et climatisation (CVC), qui plus est en urgence, pourra toutefois ĂȘtre rĂ©duit considĂ©rablement en adoptant un forfait dâentretien pĂ©riodique pour celui-ci. On pourrait penser que cette pratique va de soi, mais il semble que ce ne soit pas tant le cas. Ian McTeer nous le dĂ©montre dans sa chronique Ă la page 14. Si nous ajoutons Ă cela la pĂ©nurie de techniciens de service dâentretien qualifiĂ© (qui a tendance Ă augmenter), nous avons intĂ©rĂȘt Ă entreprendre des dĂ©marches pour en trouver un qui nous convienne Ă un moment oĂč tout fonctionne bien dans notre salle mĂ©canique.
La simplicitĂ© de conception des systĂšmes sâavĂšre aussi un Ă©lĂ©ment jouant en faveur de leur fiabilitĂ© et de leur longĂ©vitĂ©. Les articles du supplĂ©ment Hydronique moderne de ce numĂ©ro plaident en ce sens (voir pages 24 et suivantes).
En terminant, lâĂ©quipe de PCC vous souhaite un trĂšs bel Ă©tĂ© et une pĂ©riode de vacances ressourçante.
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Le magazine Pomberie Chauffage Climatisation est publiĂ© quatre fois par annĂ©e par Annex Business Media. Le magazine PCC est la plus importante publication francophone sâadressant aux entrepreneurs en mĂ©canique du bĂątiment du QuĂ©bec et Ă leurs fournisseurs.
ISSN: 0017-9418
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Nous reconnaissons lâaide financiĂšre du gouvernement du Canada par lâentremise du Fonds du Canada (FCP) pour nos activitĂ©s dâĂ©dition.
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RĂ©dacteur en chef
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NOUVELLES DE LâINDUSTRIE
RĂTROSPECTIVE DU MCEE 2023
Selon le service dâĂ©vĂ©nements et de communications de la Corporation des maĂźtres mĂ©caniciens en tuyauterie du QuĂ©bec (CMMTQ), la septiĂšme Ă©dition de la formule jumelĂ©e du Salon MĂ©canex/ Climatex/Expolectriq/Ăclairage
(MCEE) â qui sâest tenue les 19 et 20 avril dernier â a eu le plaisir de recevoir au Palais des congrĂšs de MontrĂ©al (la premiĂšre fois Ă cet endroit) quelque 7000 visiteurs Ćuvrant dans lâune ou lâautre des industries reprĂ©sentĂ©es par les cinq associations participantes pendant les deux jours de lâĂ©vĂ©nement. En plus de sâenquĂ©rir des nouvelles solutions proposĂ©es par les quelque 300 exposants sur les 65 000 pi ca. plancher du Salon, au-delĂ de 1200 visiteurs ont choisi dâassister Ă des confĂ©rences (parmi la vingtaine offertes) pour parfaire leur connaissance, trouver les meilleures rĂ©ponses Ă leurs questions et accumuler des heures de formation continue obligatoire.
« Avec son concours des nouveaux produits, ses confĂ©rences dâactualitĂ© et la variĂ©tĂ© de ses exposants, le Salon MCEE renforce Ă chaque Ă©dition sa position dâĂ©vĂ©nement indispensable dans lâindustrie canadienne [de la mĂ©canique du bĂątiment, de lâĂ©lectricitĂ© et de lâĂ©clairage] », a
fait valoir le directeur gĂ©nĂ©ral de la CMMTQ, Steve Boulanger. La CMMTQ prĂ©cise dâailleurs que la Vitrine des nouveaux produits a grandement intĂ©ressĂ© les visiteurs avec ses 58 produits mettant en Ă©vidence le dĂ©veloppement durable, lâefficacitĂ© Ă©nergĂ©tique, lâutilisation rationnelle de lâeau ainsi que lâinnovation. Rappelons que les gagnants du Concours des nouveaux produits ont Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©s par un jury formĂ© dâexperts de lâindustrie (tous les dĂ©tails ainsi que les gagnants au www.mcee.ca).
« AprĂšs quatre ans dâabsence, le Salon MCEE a dĂ©montrĂ© quâil est plus que jamais un excellent forum pour les visiteurs et les exposants, lesquels y Ă©changent des connaissances et dĂ©couvrent des produits qui rĂ©pondent Ă la demande mondiale en matiĂšre de changement climatique », a commentĂ© Ralph Suppa, PDG de lâInstitut canadien de plomberie et de chauffage (ICPC). « Jâen profite pour remercier le prĂ©sident du comitĂ© du Salon MCEE, FrĂ©dĂ©rik Lajoie (Lajoie inc.), pour son engagement pendant la prĂ©paration de cet Ă©vĂ©nement dâenvergure ». La prochaine Ă©dition du Salon MCEE aura lieu les 24 et 25 avril 2025, encore au Palais des congrĂšs de MontrĂ©al. La CMMTQ indique que la vente de stands commencera au dĂ©but de lâannĂ©e 2024.
Ăric Jacques, prĂ©sident 2023-24 de lâICPC-QuĂ©bec
FAITS SAILLANTSÂ DE LâAGA DâICPC-QUĂBEC
55 membres de lâInstitut canadien de plomberie et de chauffage (ICPC), rĂ©gion du QuĂ©bec, se sont rĂ©unis au Club de golf Islesmere Ă Laval en mai dernier pour la tenue de lâassemblĂ©e gĂ©nĂ©rale annuelle (AGA). AprĂšs avoir fait le bilan de lâexercice financier 202223, le coordonnateur de lâInstitut, Claude Robitaille, a prĂ©sentĂ© le nouveau prĂ©sident : Ăric Jacques (Gromec). Nouveau cette annĂ©e : la durĂ©e de son mandat sera dâun an (au lieu des deux ans traditionnels). Cette dĂ©cision prise par le CA vise Ă permettre que davantage de membres puissent occuper cette fonction. Ăric succĂšde Ă FrĂ©dĂ©rick Lajoie (Lajoie inc.), lequel a profitĂ© de lâoccasion pour faire un survol des rĂ©alisations des deux derniĂšres annĂ©es et adresser ses meilleurs remerciements aux administrateurs qui ont soutenu les nombreux projets avec engagement. Il a Ă©galement saluĂ© le grand succĂšs de la rencontre Ă QuĂ©bec en compagnie du ministre du Travail, Jean Boulet, en mars dernier. Enthousiaste Ă prendre le relais de la prĂ©sidence, Ăric a invitĂ© les membres Ă se dĂ©placer Ă SaintJean, Terre-Neuve les 18 et 19 juin prochain pour assister au congrĂšs annuel (national) de lâICPC. Il les a Ă©galement conviĂ©s au tournoi de golf â qui aura lieu le 21 septembre Ă Islesmere â et qui constitue lâactivitĂ© de levĂ©e de fonds principale de lâannĂ©e. Il a aussi fait valoir quâune activitĂ© Ă vĂ©lo (route et/ou montagne) Ă©tait en cours dâorganisation pour le mois de juillet. Cette derniĂšre
sâinscrit dans les efforts dĂ©ployĂ©s par lâICPC pour intĂ©resser les jeunes aux magnifiques occasions de carriĂšre quâoffre lâindustrie de la mĂ©canique du bĂątiment.
Claude sâest gardĂ© le mot de la fin pour relever avec humour quelques anecdotes ayant pimentĂ© plus de deux dĂ©cennies au service des membres de lâICPC-QuĂ©bec. Rappelons quâil a pris sa retraite (bien mĂ©ritĂ©e) Ă la fin de mai. Depuis le 1er juin, son poste est pourvu par HĂ©lĂšne Mirza, une gestionnaire dâĂ©vĂ©nements professionnels cumulant 23 ans dâexpĂ©rience Ă des postes similaires auprĂšs de diverses associations et fondations.
FONDS ĂCOLEADER JUSQUâEN
2024
Afin dâencourager de plus en plus dâentreprises quĂ©bĂ©coises Ă sâengager dans la voie du dĂ©veloppement durable en adoptant des pratiques dâaffaires Ă©coresponsables et des technologies propres, le gouvernement du QuĂ©bec a annoncĂ© quâil injectait 8,3 M$ dans le Fonds Ăcoleader, ce qui permettra de prolonger ses activitĂ©s jusquâau 31 mars 2024. En vigueur depuis 2018, ce fonds favorise le passage Ă lâaction des entreprises en stimulant lâadoption de pratiques dâaffaires Ă©coresponsables et dâinitiatives prĂ©paratoires Ă lâimplantation de technologies propres. BasĂ© sur le principe du cofinancement, il encourage aussi une dĂ©marche de financement Ă plus long terme pour les entreprises. Selon les donnĂ©es les plus rĂ©centes recensĂ©es par le Fonds dâaction quĂ©bĂ©cois pour le dĂ©veloppement durable (FAQDD) âle coordonnateur du Fonds Ăcoleader â 300 projets sont terminĂ©s (ce qui correspond Ă environ un tiers des projets financĂ©s).
FRANĂOIS DESCHĂNES ĂLU AU GROUPE AD
Le groupement dâachats Affiliated Dealers (AD) LLC âqui constitue le plus grand groupe de marketing/achat nord-amĂ©ricain pour les fournitures de construction et industrielles, avec ses quelque 850 entreprises membres â a rĂ©cemment annoncĂ© que le Canadien François DeschĂȘnes avait Ă©tĂ© Ă©lu Ă son conseil dâadministration. M. DeschĂȘnes est prĂ©sident-directeur gĂ©nĂ©ral de Groupe DeschĂȘnes : un important distributeur et dĂ©taillant de produits pour plomberie et chauffage Ă©tabli au QuĂ©bec. Le nouvel Ă©lu sâest dit honorĂ© de pouvoir reprĂ©senter les membres dâAD et contribuer Ă lâorientation stratĂ©gique du groupe. « Je suis impatient de collaborer avec les dirigeants formidables du conseil dâadministration afin de nous guider vers lâavenir. » Soulignons que François DeschĂȘnes a Ă©tĂ© prĂ©sident de la division canadienne de plomberie et de chauffage dâAD LLC et du groupe dâachat Canaplus Limited Partnership. De plus, il est membre de Young Presidentsâ Organization (YPO), du Cercle des prĂ©sidents du QuĂ©bec et du conseil dâadministration de lâInstitut canadien de plomberie et de chauffage (ICPC). Notons que le frĂšre de François, Martin DeschĂȘnes â qui siĂšge au conseil dâadministration dâAD depuis 2016 âquitte son poste dâadministrateur.
François DeschĂȘnes(tĂ©lĂ©chargeable sans frais sur le site du BNQ : www.bnq.qc.ca ) Ă©tablit les exigences liĂ©es Ă la conception des nouveaux rĂ©seaux dâĂ©gout sanitaire pour sâassurer quâils soient plus performants et plus rĂ©sistants aux phĂ©nomĂšnes mĂ©tĂ©orologiques liĂ©s aux changements climatiques. Elle constitue une rĂ©fĂ©rence pour les professionnels des infrastructures et les dĂ©cideurs qui participent Ă la gestion des infrastructures locales et rĂ©gionales, Ă la construction rĂ©sidentielle ainsi quâĂ la crĂ©ation et Ă la mise en Ćuvre de programmes en matiĂšre de rĂ©silience climatique. Rappelons que les refoulements
NOUVELLE NORME POUR LES ĂGOUTS SANITAIRES
Le Bureau de normalisation du Québec (BNQ) a annoncé la publication de la norme CAN/BNQ
3682-320 AttĂ©nuation des risques de captage et dâinfiltration dans les nouveaux rĂ©seaux dâĂ©gout sanitaire . Cette nouvelle norme canadienne
dâĂ©gout sont la premiĂšre cause de sinistres assurĂ©s associĂ©s aux pluies extrĂȘmes au Canada. Il est attendu que les changements climatiques vont continuer Ă entrainer une hausse de lâintensitĂ© et de la quantitĂ© des prĂ©cipitations, augmentant les risques de captage et dâinfiltration dans les rĂ©seaux dâĂ©gout. Lâafflux dâeau supplĂ©mentaire qui doit ĂȘtre traitĂ© engendre des coĂ»ts Ă©nergĂ©tiques et environnementaux non nĂ©gligeables pour les municipalitĂ©s, en plus dâaugmenter les risques dâinondation. Lâaugmentation des coĂ»ts dâentretien et lâimpact sur la durĂ©e de vie utile des infrastructures qui sont sursollicitĂ©es ont dâimportantes rĂ©percussions financiĂšres, non seulement pour les municipalitĂ©s, mais Ă©galement pour lâensemble de la sociĂ©tĂ©, en particulier les assureurs, les contribuables et les propriĂ©taires.
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Tour de Montréal, Centre-ville de Montréal (Photo gracieusement fournie par tomcondos.com)à toute pompe !
SFA Saniflo Canada a une histoire Ă raconter. Bien que la marque soit largement reconnue pour ses solutions de toilettes Ă macĂ©ration qui permettent dâinstaller des salles dâeau/de bains dans les endroits les plus inusitĂ©s, lâhistoire derriĂšre sa technologie de pompage qui a permis de dĂ©velopper une gamme de produits rĂ©pondant aux besoins domestiques et commerciaux mĂ©rite quâon sây attarde. Mentionnons tout dâabord quâen tant que fabricant, SFA Saniflo sâengage Ă demeurer Ă la pointe du design et de la qualitĂ©. Sa dĂ©cision de conserver sa production en France tĂ©moigne de cet engagement.
Au dĂ©but dâavril 2023, SFA Saniflo Canada a accueilli un groupe de clients Ă Paris â le siĂšge social du Groupe SFA, sa sociĂ©tĂ© mĂšre â dans le but de favoriser une meilleure comprĂ©hension de lâorganisation mondiale et de faire la lumiĂšre sur lâorientation des
activitĂ©s canadiennes en pleine croissance. Le groupe dâinvitĂ©s Ă©tait composĂ©, entre autres, dâagents manufacturiers, de partenaires grossistes et dâentrepreneurs dont les affaires avec Saniflo ont Ă©tĂ© en croissance ces cinq derniĂšres annĂ©es. Phil Warren, directeur gĂ©nĂ©ral de SFA Saniflo Canada et organisateur de l'excursion, sâest dit heureux dâavoir enfin pu montrer la force du groupe mondial Ă ses partenaires canadiens. « Nous sommes ravis d'avoir eu cette occasion de partager nos capacitĂ©s de fabrication avec eux. »
VISITE DE LâUSINE
LâĂ©vĂ©nement phare Ă©tait une visite de lâusine de fabrication du Groupe SFA Ă BrĂ©gy (Ă une heure au nordest de Paris). Cette usine sâavĂšre une installation intĂ©grĂ©e comportant plusieurs bĂątiments, dans lesquels les pompes sont fabriquĂ©es jusquâĂ lâĂ©tape ultime : lâemballage prĂȘt Ă livrer.
Ă leur arrivĂ©e, les visiteurs dĂ©couvrent une salle dâexposition fonctionnelle prĂ©sentant lâĂ©tendue de lâoffre du Groupe SFA, y compris les produits distribuĂ©s Ă travers lâEurope et dâautres parties du monde. On y trouve les produits par catĂ©gories : toilettes Ă macĂ©ration,
pompes dâĂ©vacuation, stations de relevage, pompes de gestion des condensats, grands rĂ©servoirs dâeau, intercepteurs de graisse et plus encore. Le groupe a Ă©tĂ© accueilli par M. Warren, qui travaille dans lâentreprise depuis une dĂ©cennie et dirige lâexploitation canadienne depuis 2020. Il Ă©tait accompagnĂ© de Regis Saragosti, PDG de SFA Saniflo AmĂ©rique du Nord.
Un escalier mĂšne de la salle dâexposition Ă la division de fabrication des moteurs, laquelle produit annuellement plus dâun demi-million de moteurs dĂ©diĂ©s aux pompes et aux stations de relevage rĂ©sidentielles. Alors que le personnel sâaffaire Ă la pĂ©riphĂ©rie, jusquâĂ 85 % de la fabrication se rĂ©vĂšle automatisĂ©e. Un convoyeur transfĂšre les noyaux de stator en fer brut dans une station encagĂ©e oĂč un bras robotique soulĂšve, tourne et manipule les cylindres en fer.
Le processus se dĂ©place dâune station Ă lâautre, concevant un produit presque fini. Les travailleurs effectuent les raccordements et les inspections finales avant que le moteur soit chargĂ© et testĂ©. Dans le mĂȘme bĂątiment, une salle blanche rĂ©cemment ajoutĂ©e fabrique des 12
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Nettoyez et dĂ©sinfectez selon les pratiques habituelles. Les Ă©tablissements de soin de santĂ© doivent entretenir le produit conformĂ©ment aux directives de contrĂŽle des infections. Lâutilisation de cette surface est un complĂ©ment et non un substitut aux pratiques normalisĂ©es de contrĂŽle des infections; les utilisateurs doivent continuer Ă suivre toutes les pratiques courantes de contrĂŽle des infections, y compris celles liĂ©es au nettoyage et Ă la dĂ©sinfection des surfaces environnementales. Il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© que cette surface rĂ©duit la contamination microbienne, mais elle nâempĂȘche pas nĂ©cessairement la contamination croisĂ©e.
1 Vincent, M., R.E. Duval, P. Hartemann, and M. Engels-Deutsch et al, « Contact killing and antimicrobial properties of copper », Journal of Applied Microbiology, 27 dĂ©cembre 2017; 124:1032â1046. Source des illustrations: Dr. Grass, Keevil, Rensing, et Soliaz courtoisie de Copper Development Association. CuVerroMD et CuVerro ShieldMC sont des marques dĂ©posĂ©es de Wieland North America, Inc. et sont utilisĂ©es avec autorisation.
circuits imprimĂ©s. Un bĂątiment sĂ©parĂ© sâacquitte des activitĂ©s complĂštes de moulage par injection de plastique. Lâusine reçoit des bacs de granulĂ©s bruts pour plus de 40 types de plastiques ou de caoutchoucs. Une autoroute aĂ©rienne de tubes livre les granulĂ©s aux machines de moulage oĂč les piĂšces sont formĂ©es.
Une voĂ»te contenant de plus de 400 moules â certains pesant jusquâĂ six tonnes â permet Ă l'entreprise de rĂ©introduire des piĂšces en production Ă la demande.
Lâassemblage final des produits et les essais sont effectuĂ©s manuellement dans un autre bĂątiment. Un laboratoire sur place Ă©chantillonne constamment les produits finis pour sâassurer de leur durabilitĂ© et de leur qualitĂ©. Lâusine abrite Ă©galement un imposant entrepĂŽt de produits finis. La logistique et lâexpĂ©dition autour du monde commencent ici, Ă BrĂ©gy.
FABRIQUĂ EN FRANCE
Les clients canadiens de la tournĂ©e ont Ă©tĂ© agrĂ©ablement surpris par lâampleur et lâautonomie de la production de SFA en France. Bryan Richardson, prĂ©sident de Centon Sales, a Ă©tĂ© Ă©tonnĂ© de dĂ©couvrir que SFA fabrique la majoritĂ© de ses produits Ă lâinterne, dĂ©passant ses attentes. Le contrĂŽle total de l'entreprise sur ses processus a laissĂ© une impression durable sur lui et plusieurs autres visiteurs partageant des sentiments similaires.
Alors que les participants Ă la visite se plaisaient Ă admirer des lieux dâintĂ©rĂȘt et monuments historiques Ă Paris, Steve McCrary (Lambert Begin) a exprimĂ© son Ă©merveillement relativement Ă la visite de l'usine. Le fait d'ĂȘtre tĂ©moin du dĂ©vouement accordĂ© Ă la fabrication de produits fiables et de haute qualitĂ© lâa encouragĂ© Ă propager l'histoire de SFA aux distributeurs et aux entrepreneurs.
Pierre Houle (Ju Houle) a qualifiĂ© le voyage de fantastique et lâaccueil de « traitement royal ». FrĂ©dĂ©ric Boucher (Plomberie EPF) a Ă©tĂ© particuliĂšrement impressionnĂ© par l'usine et les stations d'assemblage « incroyables ». Il s'est Ă©merveillĂ© de la qualitĂ© supĂ©rieure des produits Saniflo et des essais minutieux effectuĂ©s sur chaque piĂšce.
M. Warren a mis l'accent sur le message qu'ils transmettent aux clients, soulignant le statut de SFA comme entreprise de fabrication plutÎt que simple entreprise d'assemblage. Cette distinction permet à la société de se porter garante de ses produits, garantissant leur rendement. Contrairement à d'autres fabricants de pompes, SFA considÚre la fabrication de ses pompes comme la pierre angulaire de ses activités, investissant chaque dollar dans le développement et le perfectionnement du processus de pompage.
SFA SANIFLO CANADA
Le Groupe SFA a Ă©tĂ© fondĂ© en 1958 Ă Paris avec lâinvention de la pompe Ă macĂ©ration. AprĂšs sâĂȘtre bien Ă©tablie Ă travers lâEurope, lâentreprise sâest tournĂ©e vers lâAmĂ©rique du Nord en ouvrant un bureau canadien. C'etait en 1988, et le bureau amĂ©ricain en 1998. Les activitĂ©s canadiennes continuent dâĂȘtre exploitĂ©es de maniĂšre indĂ©pendante, tout en entretenant une Ă©troite collaboration avec SFA Saniflo USA.
« La sociĂ©tĂ© investit beaucoup en AmĂ©rique du Nord, ce qui me fournit les moyens et le soutien pour dĂ©velopper ce marché », a indiquĂ© M. Saragosti, en ajoutant que les activitĂ©s canadiennes sâavĂšrent Ă la fois dynamiques et en croissance sous la direction actuelle.
« La croissance que nous avons connue au Canada repose sur lâembauche des bonnes personnes, de lâĂ©laboration de meilleurs programmes pour nos partenaires et dâune plus grande sensibilisation dans lâindustrie », a fait remarquer M. Warren. Au cours de la derniĂšre annĂ©e, la direction canadienne sâest Ă©toffĂ©e de trois directeurs du dĂ©veloppement et de deux directeurs des ventes, et elle a augmentĂ© lâexpertise de sa division aprĂšs-vente avec des projets couvrant toutes les rĂ©gions du pays.
Le message gĂ©nĂ©ral vĂ©hiculĂ© par M. Warren repose sur la diversitĂ© des produits Saniflo, les applications potentielles sâavĂ©rant presque infinies. « Nous ne sommes pas seulement une entreprise de toilettes; nous sommes une entreprise de pompes qui offre des solutions pour les applications industrielles, commerciales et rĂ©sidentielles. »
RESTEZ Ă LâAFFĂT
« Il a fallu du temps pour faire connaĂźtre la gamme de produits Saniflo actuelle et pour faire Ă©voluer notre image au-delĂ dâun simple fabricant de toilettes », a commentĂ© M. Warren. « Maintenant, nous sommes prĂȘts Ă lancer de nouveaux produits et de nouvelles technologies sur le marchĂ©. Alors, restez Ă l'affĂ»t ! »
Comparons !
Le produit à droite illustre un tuyau MJ en fonte de 2 po fabriqué en Chine fourni à un entrepreneur professionnel par un distributeur de plomberie canadien.
Ces produits Ă bas prix NE SONT PAS CONFORMES Ă la norme CSA B70, car lâĂ©paisseur de leur paroi sâavĂšre infĂ©rieure Ă lâexigence minimale de 3 mm.
Un tuyau comme celui-ci aura une durĂ©e de vie plus courte et il est difficile Ă couper (comme on peut le voir ci-dessous). Il en rĂ©sulte des fissures et des Ă©clats de fer qui se brisent, lesquels posent un risque de sĂ©curitĂ© pour les travailleurs. Ce type de tuyau augmente Ă©galement considĂ©rablement le coĂ»t dâinstallation et les risques dâĂ©ventuels problĂšmes pour le propriĂ©taire.
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Faites le bon choix, soutenez les travailleurs canadiens et achetez des tuyaux de renvoi en fonte canadiens.
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PAR IAN McTEER
PLUS QUE JAMAIS, NOUS DEVONS SENSIBILISER LES PROPRIĂTAIRES Ă LâIMPORTANCE DE LâENTRETIEN PĂRIODIQUE
Ce nâest pas la menace du refroidissement mondial (une thĂ©orie populaire dans les annĂ©es 1970) ni les prĂ©occupations actuelles concernant le changement climatique et le rĂ©chauffement planĂ©taire, qui ont Ă lâorigine suscitĂ© un intĂ©rĂȘt pour lâamĂ©lioration de lâefficacitĂ© Ă©nergĂ©tique des Ă©quipements mĂ©caniques alimentĂ©s par des combustibles fossiles, tels que les automobiles et les systĂšmes de chauffage et de climatisation rĂ©sidentiels
En effet, dĂ©jĂ en 1973, le dĂ©partement amĂ©ricain de lâĂ©nergie avait Ă©voquĂ© que la dĂ©pendance Ă lâĂ©gard des sources dâĂ©nergie Ă©trangĂšres menaçait lâĂ©conomie et le mode de vie amĂ©cicain. Câest ce qui a motivĂ© les innovations dâefficacitĂ© dans les annĂ©es 1970. Cet aspect continue dâĂȘtre un facteur dĂ©terminant et dâactualitĂ© pour lâindustrie du chauffage, de la ventilation et de la climatisation (CVC).
Si je suis pleinement en accord avec les nobles objectifs des scientifiques et ingĂ©nieurs visant Ă rĂ©duire la consommation dâĂ©nergie domestique, je suis Ă©galement prĂ©occupĂ© par la complexitĂ© croissante des machines modernes et de leur grande dĂ©pendance aux concepteurs de systĂšmes, installateurs, techniciens et personnel de soutien (travailleurs de la production, personnel aux piĂšces, inspecteurs, etc.).
Pas de doute que nous Ă©voluons dans une industrie merveilleuse, employant tant de gens qualifiĂ©s dans une foule de domaines. NĂ©anmoins, jâentends presque tous les jours parler de pĂ©nurie de main-dâĆ uvre qualifiĂ©e en mesure de sâoccuper de tous ces systĂšmes
complexes. Ce dilemme rend, non seulement la vie difficile aux entrepreneurs et aux propriĂ©taires dâĂ©quipements, mais il implique que les unitĂ©s de CVC non performantes soient laissĂ©es Ă elles-mĂȘmes beaucoup trop longtemps. En fait, de nombreuses unitĂ©s ne sont entretenues quâaprĂšs une panne, laquelle aurait pu ĂȘtre Ă©vitĂ©e par Ă un entretien annuel planifiĂ©.
SOPHISTICATION DE LâĂQUIPEMENT
Jâai dĂ©jĂ eu une Chevrolet Impala SS 1964 (achetĂ©e dâoccasion Ă un dentiste en 1976). Je pouvais effectuer tout lâentretien moi-mĂȘme. Quand la carrosserie a finalement lĂąchĂ©, jâai vendu le moteur et la transmission Ă un passionnĂ© de Chevy (il pourrait encore utiliser ces piĂšces aujourdâhui). Maintenant, quand je regarde sous le capot de mon rĂ©cent vĂ©hicule, je suis consternĂ©. Je peux identifier la jauge dâhuile et le rĂ©servoir de laveglace⊠pas grand-chose dâautre (voir Figure 1 , Ă la page 16).
MĂšre Nature ne partage pas
facilement ses secrets. Extraire chaque Btu/h disponible dâune fournaise Ă gaz moderne de qualitĂ© supĂ©rieure nĂ©cessite une surveillance continue par des sondes contrĂŽlĂ©es par ordinateur et un thermostat intelligent ultramoderne. Un appareil de chauffage ou de climatisation moderne ne ressemble en rien aux appareils rudimentaires qui se trouvaient autrefois dans de nombreux sous-sols lorsque le carburant Ă©tait bon marchĂ© et que les maisons nâĂ©taient pas Ă©tanches. Je nâaurais jamais devinĂ© que la fournaise Ă entraĂźnement par courroie et pilote permanent dâautrefois aurait un jour lâallure de lâappareil illustrĂ© Ă la Figure 2, p.18 Pas surprenant que jâaie dĂ©cidĂ© dâajouter la garantie prolongĂ©e au montant dâachat de ma plus rĂ©cente voiture, ainsi que lâoffre dâentretien du concessionnaire incluant les vidanges dâhuile pour une pĂ©riode de 48 mois. Je renouvellerai dâailleurs probablement cette offre Ă Ă©chĂ©ance.
Pourtant, comment se fait-il que de nombreux propriĂ©taires dâĂ©quipement de CVC rĂ©sidentiel prĂ©fĂšrent apparemment sâen remettre au hasard en matiĂšre dâentretien ? Jâai lu une Ă©tude intĂ©ressante sur les pannes des systĂšmes de CVC menĂ©e par American Home Shield (AHS) : un fournisseur de services de garantie indĂ©pendant. Voici certaines donnĂ©es du U.S. Census Bureau obtenues par lâentreprise pour la ville de Detroit au cours de lâhiver 2021-2022 :
âą Nombre dâunitĂ©s occupĂ©es Ă©quipĂ©es de chauffage  : environ 1,7 million.
⹠Pourcentage de logements considérés inconfortablement froids pendant plus de 24 heures : 7,7 %.
⹠Principale raison des pannes de chauffage : équipement à 46,2 % (interruptions de service et raisons diverses à la source des autres pannes).
Pour une raison quelconque, plus de 130 000 personnes Ă Detroit ( Ă divers moments au cours de cet hiver-lĂ ) nâont pas eu de chauffage pendant
plus de 24 heures. Je suis pas mal certain que les pannes dâĂ©quipement typiques de Detroit reposaient sur un modĂšle exploitable relatif aux climats froids. Nâoubliez pas que le but de lâentretien est dâĂ©viter les pannes. Si vous ne prĂ©voyez pas du temps pour lâentretien, lâentretien vous fera perdre du temps!
ne devrait pas avoir de misÚre à démontrer comment un équipement haut de gamme est en mesure de répondre à toutes les attentes du propriétaire.
Cette technique sâavĂšre importante, car elle Ă©numĂšre toutes les options possibles, permettant aux clients de prendre pleinement conscience de tous les avantages Ă sa disposition. Une fois ces avantages convertis en prix, il nâest pas rare que des options et des accessoires soient retirĂ©s pour accommoder le budget du client et conclure la vente.
VENDRE LES SERVICES DâENTRETIEN
Les professionnels de la vente dâĂ©quipements de CVC utilisent souvent une technique de vente douce qui consiste Ă poser quelques questions au client par rapport Ă ses attentes de confort. Le reprĂ©sentant
SYSTĂMES DE THERMOPOMPE Ă BLOC SANS CONDUITS
Ă mon avis, le forfait dâentretien devrait faire partie intĂ©grante de toute proposition de vente. En plus de la garantie limitĂ©e prolongĂ©e du fabricant â mĂȘme celle incluant une compensation pour la main-dâĆuvre ou le remplacement de lâĂ©quipement en cas de panne catastrophique âles entrepreneurs doivent souligner lâimportance des visites annuelles pour entretien, lesquelles peuvent inclure les frais de remplacement des
â SĂ©rie Endure Single Zone
Caractéristiques :
âą Taux de rendement Ă©nergĂ©tique saisonnier allant jusquâĂ 30
âą Coefficient de performance de la saison de chauffage allant jusquâĂ 15,2
âą CapacitĂ© de chauffage nominale de 100 % Ă -15 °C et un air confortablement chaud jusquâĂ -35 °C.
â CompatibilitĂ© avec le service SmartHQ pour la maison*.
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« Au minimum, un technicien de service devrait laisser au client une fiche de vente expliquant la valeur dâun programme dâentretien pĂ©riodique .  »
consommables (filtres Ă air, panneaux dâhumidificateur, neutraliseurs de condensats, etc.). Cependant, il arrive quâun forfait dâentretien exceptionnel doive ĂȘtre mis de cĂŽtĂ© dans le processus de nĂ©gociation lorsquâun client potentiel insiste sur la fiabilitĂ© supposĂ©e dâun Ă©quipement neuf. En matiĂšre de construction rĂ©sidentielle neuve, les constructeurs du QuĂ©bec, de lâOntario, de lâAlberta et de la Colombie-Britannique doivent fournir aux acheteurs une garantie indĂ©pendante les protĂ©geant contre les dĂ©fauts structurels majeurs, couvrant les matĂ©riaux ainsi que la main-dâĆuvre, et ce, dans un cadre clairement dĂ©fini.
Les systĂšmes mĂ©caniques installĂ©s dans les maisons de lâOntario ne sont pas couverts par Tarion (le groupe habilitĂ© Ă administrer et Ă faire appliquer la Loi sur le RĂ©gime de garanties des logements neufs de lâOntario et ses rĂšglements). Cela oblige le propriĂ©taire Ă faire affaire avec un entrepreneur en chauffage occupĂ© qui offre souvent une couverture moins quâidĂ©ale, basĂ©e uniquement sur les garanties du fabricant de lâĂ©quipement, lesquelles peuvent inclure ou non la main-dâĆuvre et le temps de dĂ©placement.
Toujours Ă mon avis, les constructeurs et rĂ©novateurs de maisons neuves devraient sâassocier aux entrepreneurs en CVC, et proposer des contrats dâentretien et de dĂ©pannage au point de vente â incluant les coĂ»ts dâentretien pour une pĂ©riode de deux ans (consommables inclus).
Selon Statistique Canada, la maison individuelle unifamiliale sâavĂšre toujours un bĂątiment de prĂ©dilection pour les Canadiens. En 2016, ces maisons reprĂ©sentaient 53,6 % (7,5 millions) des logements privĂ©s occupĂ©s au Canada. Les appartements, les duplex et les « autres » types de bĂątiments constituaient le reste du parc de logements canadien. Il convient de noter que tous ces « autres » bĂątiments rĂ©sidentiels occupĂ©s sont Ă©galement Ă©quipĂ©s dâun systĂšme de chauffage nĂ©cessitant un entretien.
LâOntario dĂ©nombre environ 4,8 millions de maisons individuelles. Je ne dispose nĂ©anmoins dâaucune donnĂ©e sur le nombre dâentre elles tirant parti dâun service dâentretien pĂ©riodique. Par contre, je vois souvent des annonces publiĂ©es par de grands fournisseurs de services dâentretien (gĂ©nĂ©ralement Ă la tĂ©lĂ©vision ou en ligne) proposant des forfaits dâentretien. Je sais aussi que certains entrepreneurs en CVC rĂ©sidentiel proposent des services dâentretien dans leurs programmes de vente (incluant un an ou deux dâentretien). Câest une trĂšs bonne offre.
SYSTĂMES ORPHELINS
Je ne veux mĂȘme pas deviner combien il y a de systĂšmes de CVC laissĂ©s Ă eux-mĂȘmes Ă travers le pays, fonctionnant sur lâerre dâaller et Ă deux doigts de rendre lâĂąme. VoilĂ pourquoi le technicien de service doit prendre les devants et prĂ©senter une stratĂ©gie dâentretien au propriĂ©taire.
Je sais que certains techniciens rĂ©pugnent Ă vendre, quâil sâagisse dâĂ©quipements ou de services dâentretien. Pourtant, de nombreux propriĂ©taires feront confiance aux paroles dâun technicien qualifiĂ©, et ils suivront ses bons conseils. Quelle que soit sa rĂ©ticence Ă vendre, chaque technicien doit savoir que les revenus rĂ©currents gĂ©nĂ©rĂ©s par des
ventes complĂ©mentaires ou des contrats dâentretien aident Ă maintenir la croissance dâune entreprise et lui permettent dâoffrir de meilleurs avantages ainsi que dâembaucher plus dâemployĂ©s.
Au minimum, un technicien de service devrait laisser au client une fiche de vente expliquant la valeur dâun programme dâentretien pĂ©riodique. Voici 12 avantages clĂ©s dâun tel programme :
1. Maintien de lâefficacitĂ© annoncĂ©e et amĂ©lioration de la longĂ©vitĂ© de lâĂ©quipement.
2. TranquillitĂ© dâesprit : service dâurgence 24 heures par jour, 7 jours par semaine, planification prioritaire.
3. Ăconomies dĂ©coulant dâun programme dâentretien comparativement aux coĂ»ts de rĂ©parations ponctuelles rĂ©alisĂ©es au fil du temps.
4. Rendez-vous programmĂ©s et rappels dâentretien automatiques : façon de faire plus commode et plus simple.
5. Causes de frustration potentielles pour un client sans contrat dâentretien : rĂ©parations frĂ©quentes, factures dâĂ©nergie Ă©levĂ©es, mauvais rendement de chauffage/ climatisation... En outre, le processus de dĂ©pannage sâavĂšre souvent plus complexe que celui dâentretien. Il est Ă©galement important dâinformer le client que vous pouvez lâaider Ă amĂ©liorer son systĂšme existant.
6. Offre dâun tarif rĂ©duit pour une nouvelle inscription.
7. Offre dâune consultation gratuite pour le remplacement dâun Ă©quipement ou la mise au point d âun systĂšme qui pourrait nĂ©cessiter des rĂ©novations importantes.
8. Offre dâune remise sur les ventes dâaccessoires tels que la protection de lâĂ©quipement contre les surtensions, les neutraliseurs de condensats, les panneaux dâhumidificateur, les contacteurs de compresseur amĂ©liorĂ©s et les filtres Ă air.
9. Offre dâune garantie de satisfaction ou (mieux encore) dâune garantie de remboursement.
La nouvelle norme en matiĂšre de protection de revĂȘtement pour rĂ©servoirs
Seul Bradford White propose des produits avec revĂȘtement pour rĂ©servoir VitraglasMD dotĂ© de la technologie MicrobanMD .
âą VitraglasMD offre une protection incomparable contre les effets corrosifs de lâeau.
âą La protection antimicrobienne MicrobanMD aide Ă prĂ©venir la croissance de bactĂ©ries, de moisissures et de mildiou Ă la surface du revĂȘtement du rĂ©servoir.
La protection antimicrobienne MicrobanMD aide Ă prĂ©venir la croissance de bactĂ©ries, de moisissures et de mildiou qui pourrait compromettre le produit. Les propriĂ©tĂ©s antimicrobiennes intĂ©grĂ©es ne protĂšgent pas les utilisateurs ou toute autre personne contre les organismes pathogĂšnes. MicrobanMD est une marque de commerce dĂ©posĂ©e de Microban Products Company. ©2023 Bradford White Corporation. Tous droits rĂ©servĂ©s. BWPCC062310. R Ă©fĂ©rences ou tĂ©moignages de clients satisfaits Ă proximitĂ© (ayant achetĂ© un programme de service dâentretien).
11. Les techniciens de lâentreprise suivent une formation continue et sont pleinement agrĂ©Ă©s dans lâindustrie du CVC.
12. Lâentreprise sâefforce dâadopter les plus rĂ©centes technologies, y compris les normes dâefficacitĂ© Ă©nergĂ©tique et les exigences de sĂ©curitĂ© mises Ă niveau.
VOICI MAINTENANT LA PARTIE DIFFICILE
Comme je lâai mentionnĂ©, je ne peux pas dire combien parmi les millions de systĂšmes de chauffage au Canada tirent parti dâun programme dâentretien annuel. IndĂ©pendamment des vertus dâun tel programme, le vrai problĂšme rĂ©side dans le manque de personnel pour rĂ©aliser tout cet entretien.
Nous savons tous que les gens de mĂ©tier sont Ă la recherche de nouveaux apprentis. Les gouvernements (fĂ©dĂ©ral et provinciaux) encouragent les jeunes Ă envisager de se lancer dans un mĂ©tier, mais lâoffre ne semble pas combler la demande, en particulier dans le domaine du CVC.
Parfois, les gouvernements peinent Ă rĂ©pondre aux prĂ©occupations des apprentis Ă©mergents au point de les dĂ©courager. RĂ©cemment, jâai lu des remarques sur les mĂ©dias sociaux qui mâont choquĂ© au sujet du programme ontarien 313D de mĂ©canicien/technicien en systĂšmes de climatisation rĂ©sidentiels.
Une jeune femme (Shawna Peddle) suivait une formation pour devenir technicienne professionnelle qualifiĂ©e 313D. Cependant, elle a dĂ» quitter le programme parce que le collĂšge de sa communautĂ© nâĂ©tait pas en mesure dâoffrir le bloc dâapprentissage en classe nĂ©cessaire Ă son programme. « Lâapprentissage 313D est censĂ© durer 2,5 ans (4500 heures + deux blocs scolaires obligatoires dans un collĂšge accrĂ©ditĂ©). Deux ans aprĂšs le dĂ©but de mon apprentissage, le ministĂšre de lâOntario â qui offrait rarement, voire jamais, le deuxiĂšme bloc scolaire â a
dĂ©clarĂ© que cela Ă©tait dĂ» au manque de personnel », a relatĂ© Mme Peddle. ConsternĂ©e, elle a dĂ» abandonner le programme 313D. « Vous ne pouvez pas terminer un apprentissage sans terminer les blocs scolaires. Câest aller Ă lâencontre de lâobjectif mĂȘme de lâapprentissage. Les apprentis sont laissĂ©s Ă eux-mĂȘmes sans espoir de complĂ©ter leur formation », a-t-elle dĂ©plorĂ©.
Le secteur du CVC rĂ©sidentiel souffrira assurĂ©ment de la perte mĂȘme dâune seule apprentie. Il a fallu des dĂ©cennies de discussions entre le ministĂšre du Travail, les syndicats, les organisations de lâindustrie du CVC (comme HRAI) et les employeurs pour finalement Ă©tablir le module 313D. Câest dĂ©chirant!
Un bon point pour Shawna, elle sâest tournĂ©e vers le programme de
licence en mĂ©canique de systĂšmes de rĂ©frigĂ©ration et de climatisation 313A comme apprentie de troisiĂšme annĂ©e. « LâidĂ©e dâune carriĂšre en CVC/R me plait beaucoup. Les mĂ©tiers spĂ©cialisĂ©s regorgent dâoccasions incroyables. Nous sommes actuellement confrontĂ©s Ă un Ă©norme manque de main-dâĆuvre. Les apprentis dont nous avons tant besoin ont, eux, besoin dâun systĂšme qui fonctionne », a-t-elle indiquĂ©.
Victor Hyman, directeur gĂ©nĂ©ral de ClimateCare Canada, a remarquĂ© son message et lâa commentĂ© en ces mots : « ClimateCare Canada a travaillĂ© avec le St. Lawrence College pour mettre en place le premier programme dĂ©diĂ© au 313D. Lâapplication du programme contient des lettres de soutien de nombreux collĂšges de lâOntario qui offrent des programmes 313A/D, lesquels se rendent compte que ce quâil faut, câest un programme 313D dĂ©diĂ© qui offre systĂ©matiquement des cours de niveau 2 en dehors de la saison de climatisation ! »
M. Hyman déplore toutefois que la demande auprÚs du ministÚre soit bloquée par des formalités administratives sans raison apparente. « Nous devons professionnaliser le métier de CVC résident si nous voulons atteindre nos objectifs de décarbonisation et de construction résidentielle neuve. »
Dans le mĂȘme sens, jâajouterais que seuls les spĂ©cifications, lâinstallation, la mise en service et lâentretien annuel appropriĂ©s garantiront que tous nos Ă©quipements modernes sophistiquĂ©s continueront de fonctionner comme annoncĂ©. Les apprentis, les propriĂ©taires dâentreprises de CVC et les personnes intĂ©ressĂ©es par ce secteur dâactivitĂ© Ă travers le Canada devraient envoyer un courriel Ă leurs dĂ©putĂ©s provinciaux pour les encourager Ă mettre en Ćuvre ou Ă amĂ©liorer les programmes dâapprentissage existants avant que les efforts de lâindustrie pour conserver nos prĂ©cieuses ressources ne sâeffondrent complĂštement.
Ian McTeer est un consultant en CVC comptant 35 ans dâexpĂ©rience dans lâindustrie. Il est mĂ©canicien en rĂ©frigĂ©ration et technicien gazier, classe 1.
« Indépendamment des vertus d'un tel programme [d'entretien annuel], le vrai problÚme réside dans le manque de personnel pour réaliser tout cet entretien .
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conseils de dépannage
PAR DAVEDEMMA
SURVOL DU SYSTĂME, DE SES COMPOSANTS ET DE LA CONCEPTION LES INTĂGRANT DANS LâENSEMBLE
Dans ma prĂ©cĂ©dente chronique (PCC de mars 2023), jâai dĂ©crit quelques principes fondamentaux de fonctionnement des thermopompes. Comme rappel rapide, vous vous souviendrez sans doute que, comme un climatiseur, une thermopompe transfĂšre la chaleur de lâespace climatisĂ©. Dans une application de thermopompe, par contre, lâespace climatisĂ© peut se trouver Ă lâextĂ©rieur. Ainsi, lâĂ©vaporateur se situe maintenant Ă lâextĂ©rieur.
La chaleur transfĂ©rĂ©e au frigorigĂšne au cours de ce processus, plus la chaleur qui vient sâajouter au frigorigĂšne pendant le processus de compression, est transfĂ©rĂ©e Ă lâair dans lâespace conditionnĂ© par lâintermĂ©diaire du condenseur. Ainsi, la thermopompe nâest rien de plus que le cycle de compression de vapeur de base utilisĂ© dans un systĂšme de climatisation, avec des commandes et des vannes supplĂ©mentaires pour permettre au systĂšme dâĂ©vacuer la chaleur depuis lâespace climatisĂ© (et de la transfĂ©rer vers lâextĂ©rieur) ou dâĂ©vacuer la chaleur depuis lâextĂ©rieur (et de la transfĂ©rer vers lâespace climatisĂ©). Ainsi, plutĂŽt quâun Ă©vaporateur et un condenseur distincts, la thermopompe est Ă©quipĂ©e de deux serpentins Ă double usage : un serpentin « intĂ©rieur » et un serpentin « extĂ©rieur ». Comme tout systĂšme mĂ©canique, la thermopompe connaĂźtra des problĂšmes de rendement occasionnels, certains en raison dâun manque dâentretien et dâautres en raison de la dĂ©faillance de composants mĂ©caniques/ Ă©lectriques. Plusieurs facteurs peuvent empĂȘcher une thermopompe de fournir une chaleur adĂ©quate dans les locaux conditionnĂ©s. En voici quelques-uns :
âą ProblĂšmes de tension (basse tension, disjoncteur dĂ©clenchĂ©, fusibles grillĂ©s). Ce type de panne est gĂ©nĂ©ralement la manifestation dâun autre problĂšme. Par exemple, un moteur de compresseur grippĂ© ou mis Ă la terre tirera un courant excessif, provoquant le dĂ©clenchement du disjoncteur ou le grillage du fusible. Trouver la source de ce courant excessif rĂ©soudra le problĂšme.
âą ProblĂšmes de thermostat . Un thermostat dĂ©fectueux (ou mal cĂąblĂ©) peut empĂȘcher lâunitĂ© de dĂ©marrer lorsque de la chaleur est requise. VĂ©rifier le bon fonctionnement du thermostat, vĂ©rifier ses rĂ©glages et son cĂąblage permettra de dĂ©terminer sâil sâagit de lâorigine du problĂšme.
âą Filtres Ă air bouchĂ©s ou serpentin intĂ©rieur sale limitant lâalimentation dâair. Il sâagit dâun simple problĂšme dâentretien, mais cela entraĂźnera certainement
une incapacitĂ© Ă chauffer les locaux conditionnĂ©s. Heureusement, le remĂšde sâavĂšre simple : remplacer les filtres et/ou nettoyer le serpentin intĂ©rieur.
âą Serpentin extĂ©rieur sale . Cette Ă©ventualitĂ© rĂ©duit la capacitĂ© de transfĂ©rer la chaleur de lâair ambiant vers le frigorigĂšne, ce qui entraĂźne une perte de capacitĂ© de chauffage. Encore une fois, le remĂšde est simple : nettoyer le serpentin extĂ©rieur.
âą Fuite dans le rĂ©seau entraĂźnant une perte de frigorigĂšne. Ătant donnĂ© que le frigorigĂšne est le mĂ©dium qui facilite le transfert de chaleur dâun endroit Ă un autre, une perte de frigorigĂšne entraĂźne une perte de capacitĂ© de chauffage. Le remĂšde se rĂ©vĂšle encore simple : localiser la fuite, la rĂ©parer, purger le rĂ©seau et le recharger correctement.
⹠Commandes de débit bouchées (électrovanne, détendeur thermostatique, filtre-déshydrateur).
Cette situation entraĂźne une rĂ©duction du dĂ©bit de frigorigĂšne, rĂ©duisant Ă nouveau la capacitĂ© de chauffage de lâunitĂ©. Ătant donnĂ© que les commandes de dĂ©bit bouchĂ©es sont gĂ©nĂ©ralement le rĂ©sultat dâune contamination du rĂ©seau, leur simple remplacement ou nettoyage (dans le cas dâune Ă©lectrovanne ou dâun dĂ©tendeur thermostatique) ne rĂ©soudra pas le problĂšme. Les contaminants sont gĂ©nĂ©ralement le rĂ©sultat dâune tempĂ©rature de dĂ©charge excessive (qui peut ĂȘtre causĂ©e par un serpentin extĂ©rieur sale). Si le rĂ©seau contaminĂ© nâest pas nettoyĂ© (remplacement du filtre-dĂ©shydrateur et remplacement de lâhuile, si nĂ©cessaire) et si la source de la contamination nâa pas Ă©tĂ© rĂ©solue, le problĂšme se reproduira vraisemblablement.
⹠Défaillance des contacteurs, relais et condensateurs. Dans la plupart des cas, la défaillance de ces composants est simplement due à leur ùge.
Tous les problĂšmes potentiels mentionnĂ©s ci-dessus ne sont pas propres aux thermopompes. Ce sont des problĂšmes courants qui peuvent ĂȘtre rencontrĂ©s dans tout systĂšme de conditionnement de lâair Ă compression de vapeur (AC) standard. Dans ce cas, que pourrait-on considĂ©rer comme un dysfonctionnement du systĂšme complĂštement unique Ă la thermopompe? La meilleure rĂ©ponse Ă cette question consiste Ă quantifier les diffĂ©rences entre les composants se trouvant dans un systĂšme de climatisation standard et ceux se trouvant dans une thermopompe.
VANNE DâINVERSION
Comme nous lâavons mentionnĂ© dans lâarticle prĂ©cĂ©dent, dans une thermopompe, la vanne dâinversion est situĂ©e dans la conduite de refoulement entre la sortie du compresseur et lâentrĂ©e du serpentin extĂ©rieur. Une Ă©lectrovanne, lorsquâelle est sous tension, permet Ă la vanne de « passer » dâune position Ă une autre. En mode hors tension, le frigorigĂšne sâĂ©coule de lâorifice de refoulement du compresseur vers lâentrĂ©e du serpentin extĂ©rieur. Les deux autres orifices permettent Ă la vapeur de frigorigĂšne du serpentin intĂ©rieur de sâĂ©couler vers lâorifice dâaspiration du compresseur.
La Figure 1 illustre une unitĂ© de condensation extĂ©rieure. On y voit les diffĂ©rents composants de dĂ©bit, y compris la vanne dâinversion Ă quatre voies. Il y a deux orifices communs sur la vanne dâinversion Ă quatre voies : (1) orifice de refoulement commun (connectĂ© Ă lâorifice de refoulement du compresseur) et (2) orifice dâaspiration commun (connectĂ© Ă lâorifice dâaspiration du compresseur).
Lâactivation/dĂ©sactivation de lâĂ©lectrovanne de pilotage entraĂźnera lâinversion des deux autres orifices : passant de lâalimentation du serpentin extĂ©rieur/retour Ă celle du serpentin intĂ©rieur, et de lâalimentation du serpentin intĂ©rieure/retour Ă celle du serpentin extĂ©rieur. Le compresseur pourra ainsi acheminer son gaz de refoulement au serpentin extĂ©rieur ou au serpentin intĂ©rieur.
Les photos de la Figure 2 illustrent des vues en gros plan 22
SĂRIE QUIETCOMFORTMD
APPAREIL DE TRAITEMENT DE LâAIR DLFSAA et DLFLAA
CARACTĂRISTIQUES DE LâAPPAREIL INTĂRIEUR
âą Modes : Froid, Chaud, Sec, Ventilation, Auto
âą JusquâĂ 20,0 SEER et 10,4 HSPF selon lâappareil extĂ©rieur auquel il est reliĂ©
âą Installation multi-positions (flux ascendant, flux descendant, horizontal Ă droite, horizontal Ă gauche)
âą Pression statique totale du systĂšme jusquâĂ 0,8 po C.E.
âą Fuites dâair de moins de 2 %
⹠Fonctionnement intérieur silencieux
⹠Compatibilité avec des thermostats conventionnels intégrés
âą RevĂȘtement anticorrosion des ailettes
âą Fonctionnement en chauffage extrĂȘme jusquâĂ -30 °C (-22 °F) selon lâappareil extĂ©rieur auquel il est reliĂ©
âą Ensembles de chauffage Ă©lectrique offerts en option (5, 10, 15 et 20 KW)
COMPATIBLE AVEC :
âą Appareil extĂ©rieur DLCSRB â zone unique
âą Appareil extĂ©rieur DLCMRA â multizones
âą Appareil extĂ©rieur DLCLRB â zone unique
et en coupe de la vanne dâinversion Ă quatre voies. On peut y voir lâĂ©lectrovanne de pilotage et les diffĂ©rentes conduites de pilotage. En mode hors tension, cette Ă©lectrovanne Ă©vacue toute haute pression de lâextrĂ©mitĂ© gauche du corps de vanne tout en fournissant simultanĂ©ment de la vapeur haute pression Ă son extrĂ©mitĂ© droite, forçant le piston Ă coulisser vers la droite.
Cette action entraĂźnera lâalignement des deux orifices en bas Ă gauche, permettant le dĂ©bit de la sortie du serpentin intĂ©rieur (orifice en bas Ă gauche) vers lâaspiration du compresseur (orifice central), et entraĂźnera lâalignement de lâorifice supĂ©rieur et de lâorifice infĂ©rieur droit, permettant le dĂ©bit de la sortie du compresseur vers lâentrĂ©e du serpentin extĂ©rieur.
Lorsquâelle est sous tension, lâĂ©lectrovanne de pilotage se dĂ©place et Ă©vacue toute haute pression de lâextrĂ©mitĂ© droite du corps de vanne tout en fournissant simultanĂ©ment une haute pression Ă son extrĂ©mitĂ© gauche, forçant le piston Ă coulisser vers la gauche. Cette action inversera les raccordements intĂ©rieurs et extĂ©rieurs, permettant Ă la vapeur de refoulement de sâĂ©couler vers lâentrĂ©e du serpentin intĂ©rieur, et raccordant la sortie du serpentin extĂ©rieur Ă lâaspiration du compresseur.
DĂFECTUOSITĂ DE LA VANNE
Il existe un certain nombre de scĂ©narios pouvant entraĂźner un mauvais fonctionnement de la vanne dâinversion Ă quatre voies et, consĂ©quemment, un dysfonctionnement du systĂšme.
1- La vanne Ă quatre voies ne passe pas en mode chauffage
a) Thermostat défectueux : électrovanne de pilotage hors tension
b) ProblÚme de cùblage : électrovanne de pilotage hors tension
c) Contaminants obstruant les minuscules passages de lâĂ©lectrovanne de pilotage : impossibilitĂ© de passer correctement en position chauffage ou refroidissement
d) Forte contamination : blocage du coulisseau de la vanne dans une position ou une autre.
Les vannes dâinversion Ă quatre voies sont produites en grande quantitĂ© et Ă un coĂ»t relativement faible. De ce fait, elles ne sont pas vraiment conçues pour ĂȘtre rĂ©parĂ©es. Ainsi, dans un cas de contamination (points c et d prĂ©cĂ©dents), un remplacement sera nĂ©cessaire.
2- La vanne à quatre voies est partiellement bloquée à une position
a) Lorsquâun systĂšme de thermopompe passe du mode refroidissement au mode chauffage, vous entendrez une surpression provenant de la vanne dâinversion Ă quatre voies. Si vous nâentendez rien, cela peut indiquer que la vanne est bloquĂ©e. NĂ©anmoins, une analyse plus approfondie devrait ĂȘtre faite.
b) Les fabricants recommandent que la diffĂ©rence de tempĂ©rature typique entre le refoulement du compresseur et lâorifice de sortie raccordĂ©e Ă lâentrĂ©e du serpentin extĂ©rieur (en mode refroidissement) ou Ă lâentrĂ©e du serpentin intĂ©rieur (en mode chauffage) soit dâenviron 3 à 6 °F. Dans cette plage de tempĂ©rature, la totalitĂ© du dĂ©bit massique de refoulement sâĂ©coule de lâorifice de refoulement du compresseur vers lâentrĂ©e du serpentin respectif qui sert de condenseur. Par contre, si la diffĂ©rence de tempĂ©rature est supĂ©rieure Ă la plage recommandĂ©e, cela suggĂšre que le coulisseau dans la vanne est coincĂ© entre la position de refroidissement et la position de chauffage. Dans ce cas, seule une partie du dĂ©bit massique de refoulement du compresseur sâĂ©coulera Ă travers lâorifice de la vanne raccordĂ©e Ă lâentrĂ©e du serpentin qui sert de condenseur, et ce, quel que soit le mode de fonctionnement de lâunitĂ©.
c) En plus de la condition de tempĂ©rature ci-dessus, une situation de pression de refoulement anormalement Ă©levĂ©e combinĂ©e Ă une tempĂ©rature dâaspiration anormalement Ă©levĂ©e suggĂšre Ă©galement que la vanne est coincĂ©e quelque part entre la position de refroidissement et la position de chauffage.
d) Enfin, lorsque le compresseur est Ă©teint, il devrait y avoir une Ă©galisation graduelle entre les pressions haute et basse du systĂšme. Une Ă©galisation rapide suggĂšre que
Principe de fonctionnement dâune vanne dâinversion Ă quatre voies
ventilateur intĂ©rieur continuera de fonctionner, et lâajout dâune bande chauffante Ă©lectrique annulera lâeffet du systĂšme en mode refroidissement. Des serpentins extĂ©rieurs fortement givrĂ©s/glacĂ©s sont probablement le rĂ©sultat dâune sonde de tempĂ©rature de dĂ©givrage dĂ©fectueuse.
SURVOL
Comme la plupart des systĂšmes avec lesquels un technicien nâest pas familier, les thermopompes peuvent ĂȘtre une source de mystĂšre et de confusion. Mais un survol du systĂšme, de ses composants et de la conception intĂ©grant ces composants devrait faire en sorte que la thermopompe devienne un « autre » systĂšme facile Ă dĂ©panner.
la vanne dâinversion Ă quatre voies est coincĂ©e entre les positions de chauffage et de refroidissement.
DĂGIVRAGE AUTOMATIQUE
Ătant donnĂ© que la thermopompe produit de la chaleur en « refroidissant » la condition ambiante extĂ©rieure, il est raisonnable de comprendre quâil y aura des moments oĂč le serpentin extĂ©rieur fonctionnera Ă une tempĂ©rature saturĂ©e infĂ©rieure Ă 32 °F (0 °C).
Lorsque cela se produit, du givre sâaccumulera sur les surfaces des ailettes et des tubes du serpentin, limitant Ă©ventuellement le flux dâair Ă travers le serpentin. Cela entraĂźnera, non seulement une rĂ©duction de la capacitĂ© de chauffage, mais si lâaccumulation de givre est suffisamment abondante, le frigorigĂšne liquide sâĂ©coulera vers lâentrĂ©e du compresseur, ce qui lâendommagera.
De ce fait, un cycle de dĂ©givrage est lancĂ© lorsque la tempĂ©rature du serpentin arrive Ă 32 °F. PlutĂŽt quâutiliser un ensemble complexe de commandes de dĂ©givrage, lorsque celui-ci est nĂ©cessaire, lâunitĂ© passe simplement en mode de refroidissement. Cela peut sembler un peu contreproductif, mais cette action permettra au serpentin extĂ©rieur de
fonctionner comme un condenseur pendant plusieurs minutes, faisant fondre lâaccumulation de givre. Dans certains scĂ©narios, le moteur du
Dave Demma dĂ©tient un diplĂŽme dâingĂ©nieur en rĂ©frigĂ©ration. Il a travaillĂ© comme technicien compagnon en rĂ©frigĂ©ration avant de joindre le secteur manufacturier, oĂč il entraĂźne rĂ©guliĂšrement des groupes dâentrepreneurs et dâingĂ©nieurs.
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HYDRONIQUE MODERNE 2023
PAR JOHN SIEGENTHALER
COMBINER PLUSIEURS
ZONES DE CHAUFFAGE AVEC UNE SEULE ZONE DE REFROIDISSEMENT
ĂlĂ©mentaire et reproductible HYDRONIQUE MODERNE 2023
La polyvalence de la technologie hydronique moderne permet aux concepteurs de crĂ©er des systĂšmes « personnalisĂ©s » en fonction des besoins et des contraintes de presque tous les bĂątiments. Bien quâils soient mieux connus pour le chauffage des locaux, la plupart des systĂšmes hydroniques modernes pour les bĂątiments rĂ©sidentiels comprennent Ă©galement lâoption du chauffage de lâeau domestique.
Pourtant, pendant de nombreuses dĂ©cennies, lâun des « dĂ©fauts » des petits rĂ©seaux hydroniques a Ă©tĂ© lâincapacitĂ© de refroidir les bĂątiments. Ce manque a sans aucun doute dĂ©tournĂ© de nombreux clients potentiels des systĂšmes hydroniques, optant plutĂŽt pour lâair pulsĂ© canalisĂ© pour ses propriĂ©tĂ©s Ă la fois de chauffage et de climatisation.
Cette lacune de longue date Ă©volue Ă mesure que lâavenir de lâapprovisionnement Ă©nergĂ©tique pour le chauffage continue de sâĂ©loigner des combustibles fossiles et de se rapprocher de lâĂ©lectricitĂ©. Les thermopompes, dans des configurations air-eau et gĂ©othermique eau-eau, sont de plus en plus utilisĂ©es Ă la place des chaudiĂšres Ă combustible fossile. Cette transformation apporte la possibilitĂ© de fournir un refroidissement par eau rĂ©frigĂ©rĂ©e, et donc une solution de confort plus complĂšte. Ă mon avis, cette nouvelle capacitĂ© fait toute la diffĂ©rence.
COMBINAISON GAGNANTE
Une approche que jâaime promouvoir consiste Ă combiner plusieurs zones de chauffage avec une seule zone de refroidissement.
Le rĂ©seau de distribution de chauffage peut utiliser le mĂȘme type dâĂ©metteur de chaleur dans toutes les zones ou il peut utiliser une combinaison dâĂ©metteurs. Par exemple, le chauffage peut traverser un plancher, un mur ou un plafond rayonnant dans certaines zones et des panneaux-radiateurs dans dâautres zones. IdĂ©alement, tous les Ă©metteurs de chaleur seront dimensionnĂ©s pour la mĂȘme tempĂ©rature dâeau dâalimentation. Cela permet de simplifier le systĂšme en Ă©liminant le besoin de mĂ©langer.
La Figure 1 (p. 26) illustre une combinaison dâĂ©metteurs de chaleur : tous alimentĂ©s par un rĂ©seau de distribution de 1/2 po (PEX, PE-RT ou PEX-AL-PEX) reliĂ©s Ă la mĂȘme station de collecteurs. Le
dĂ©bit vers la station est assurĂ© par un circulateur Ă pression rĂ©gulĂ©e et vitesse variable rĂ©glĂ© pour une pression diffĂ©rentielle constante. Chaque Ă©metteur est Ă©quipĂ© dâune vanne thermostatique de radiateur (TRV) non Ă©lectrique (sans fil). Cette vanne est intĂ©grĂ©e aux panneauxradiateurs. La seule chose Ă faire pour transformer chaque panneauradiateur en une zone commandĂ©e indĂ©pendamment est de raccorder un actionneur thermostatique sur cette TRV intĂ©grĂ©e.
Les deux autres circuits alimentent un plancher chauffant et un radiateur chauffe-serviettes. Le débit à travers ces circuits est commandé par une vanne thermostatique externe équipée
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DISCALÂź le sĂ©parateur Ă air de haute efficacitĂ© est conçu pour Ă©liminer la cause de la dĂ©faillance du systĂšme : ïȘ lâexcĂšs d'oxygĂšne entraĂźnant la formation de corrosion. Le pot de dĂ©cantation DIRTMAGÂź PRO â par lâintermĂ©diaire dâune technologie magnĂ©tique et dâun filet Ă particules â retient les dĂ©bris ï« magnĂ©tiques et ïŹ non magnĂ©tiques nuisibles. GARANTIE CALEFFI.
dâun cadran de rĂ©glage Ă distance, lequel est gĂ©nĂ©ralement montĂ© sur un mur Ă la hauteur du thermostat.
Cette combinaison de vannes thermostatiques fournit cinq zones de chauffage commandĂ©es indĂ©pendamment. Lorsque les vannes sâouvrent, se ferment ou modulent le dĂ©bit, le circulateur Ă pression rĂ©gulĂ©e et vitesse variable dĂ©tecte la « tentative » de modifier la pression diffĂ©rentielle. Il ajuste alors immĂ©diatement la vitesse du moteur pour annuler cette tentative. Cela permet au dĂ©bit dans chaque circuit du rĂ©seau de distribution de demeurer stable, quelles que soient les zones actives.
CHAUD ET FROID
Pour sa part, la Figure 2 (p. 28) illustre une thermopompe air-eau Ă faible tempĂ©rature ambiante (systĂšme bibloc) utilisĂ©e comme source de chauffage (et de climatisation). Elle est Ă©quipĂ©e dâun compresseur Ă convertisseur et vitesse variable en mesure de moduler Ă la fois la production de chaleur et la capacitĂ© de refroidissement jusquâĂ environ 40 % de la puissance maximale. La vitesse du compresseur change en fonction de la tempĂ©rature de sortie de lâeau rĂ©glĂ©e par lâutilisateur pour le fonctionnement en mode chauffage et en mode refroidissement. Dans la plupart des systĂšmes, cela permet Ă la thermopompe de fournir un appareil de traitement dâair dimensionnĂ© pour la charge de refroidissement du bĂątiment sans utiliser de rĂ©servoir tampon (Ă condition que lâappareil de traitement dâair ne soit pas de dimension infĂ©rieure Ă la capacitĂ© de refroidissement minimale de la thermopompe et quâil y ait une seule zone de refroidissement).
Comme il sâagit dâune unitĂ© bibloc, il nây a pas dâeau dans lâunitĂ© extĂ©rieure. ConsĂ©quemment, elle nâa pas besoin dâĂȘtre protĂ©gĂ©e du gel. Cela Ă©limine le besoin dâantigel, autrement nĂ©cessaire lorsquâune thermopompe air-eau de type monobloc est utilisĂ©e.
La vanne de dérivation dirige le débit sortant de la thermopompe vers la partie chauffage ou climatisation
du rĂ©seau. Le systĂšme doit ĂȘtre configurĂ© de la façon suivante : orifice normalement fermĂ© (gĂ©nĂ©ralement dĂ©signĂ© par « A ») pour alimenter le rĂ©seau en mode chauffage; et orifice normalement ouvert (gĂ©nĂ©ralement dĂ©signĂ© par « B ») pour lâalimenter en mode refroidissement.
Lâorifice « A » ne doit sâouvrir que lorsque la thermopompe fonctionne. Cela permet Ă la vanne de dĂ©rivation dâempĂȘcher le thermosiphonnage inverse Ă travers ce qui pourrait autrement ĂȘtre un passage de tuyauterie non bloquĂ© entre les parties supĂ©rieure et infĂ©rieure du rĂ©servoir. Cette conception Ă©limine lâinstallation dâun clapet antiretour pour empĂȘcher le thermosiphonnage inverse.
Lâappareil de traitement dâair approvisionne un rĂ©seau de distribution canalisĂ©. Ătant donnĂ© que cette partie du rĂ©seau est destinĂ©e au refroidissement, lâagencement idĂ©al serait de placer les registres de sortie au plafond ou en hauteur sur les murs. Cela permet Ă lâair refroidi de se mĂ©langer Ă lâair ambiant sans crĂ©er de courants dâair.
Dans les climats froids, il est prĂ©fĂ©rable dâinstaller lâappareil de traitement dâair dans un local climatisĂ©. Cela Ă©limine pratiquement la possibilitĂ© que lâeau gĂšle dans son
serpentin pendant lâhiver. Cela rĂ©duit Ă©galement le risque de gaspillage dâĂ©nergie occasionnĂ© par la convection du flux dâair Ă travers lâappareil de traitement dâair et les conduits en raison de la stratification de la tempĂ©rature dans le bĂątiment.
Si lâappareil de traitement dâair doit ĂȘtre montĂ© dans un local non climatisĂ©, des moyens de protection contre le gel sont nĂ©cessaires : vidange du serpentin pendant lâhiver, utilisation dâantigel dans le rĂ©seau, construction dâune enceinte isolĂ©e autour de lâappareil ou installation dâun cĂąble chauffant et espĂ©rer quâaucune panne de courant de longue durĂ©e ne se produise. Je ne suis amateur dâaucun de ces moyens (sâils peuvent ĂȘtre Ă©vitĂ©s).
MĂȘme les petits appareils de traitement dâair peuvent gĂ©nĂ©rer plusieurs gallons de condensats lorsquâils fonctionnent en mode refroidissement par temps humide. Ainsi, assurez-vous de raccorder un tuyau dâĂ©vacuation des condensats. Selon les codes applicables, ce tuyau peut ĂȘtre raccordĂ© au rĂ©seau dâĂ©vacuation et de ventilation (DWV) du bĂątiment ou devoir ĂȘtre acheminĂ© vers un point dâĂ©vacuation intĂ©rieur ou extĂ©rieur distinct.
Lorsque lâappareil de traitement
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dâair est installĂ© au-dessus dâun plafond fini, je recommande de lâinstaller sur un bac de rĂ©cupĂ©ration secondaire, lequel captera les fuites potentielles du bac de rĂ©cupĂ©ration interne de lâappareil afin dâacheminer les condensats vers un point dâĂ©vacuation sĂ©curitaire.
VOLANT THERMIQUE
Le dernier sous-systÚme est un réservoir indirect inversé qui fait office de tampon pour les zones de chauffage des locaux dont les exigences de transfert thermique se situent généralement bien en dessous de la capacité de chauffage minimale de la thermopompe. Ce concept est illustré à la Figure 3 .
La configuration de la tuyauterie de ce rĂ©servoir indirect inversĂ© comporte « deux tuyaux », afin de permettre un transfert de chaleur « directement vers la charge » lorsque la thermopompe fonctionne alors quâil y a une charge de chauffage des locaux.
CERVEAU DU SYSTĂME
Pendant le fonctionnement en
mode chauffage, la tempĂ©rature du rĂ©servoir tampon est surveillĂ©e par un rĂ©gulateur de consigne. Lorsque la sonde situĂ©e au milieu du rĂ©servoir atteint une valeur minimale, la thermopompe est activĂ©e. Cela se produit indĂ©pendamment de toute demande de chauffage des locaux. Lâobjectif de cette action est de garder lâeau dans le rĂ©servoir suffisamment chaude pour fournir le chauffage (ou le prĂ©chauffage) de lâeau domestique lorsquâun appareil en fera la demande.
Une fois allumĂ©e, la thermopompe continuera de fonctionner jusquâĂ ce que la sonde du rĂ©servoir atteigne une limite supĂ©rieure dĂ©terminĂ©e. Cette limite doit ĂȘtre infĂ©rieure de plusieurs degrĂ©s au rĂ©glage de limite supĂ©rieure de sĂ©curitĂ© programmĂ© dans le contrĂŽleur interne de la thermopompe.
VoilĂ oĂč on doit faire un compromis. Plus la tempĂ©rature Ă laquelle le rĂ©servoir tampon est maintenu sâavĂšre basse, plus
le coefficient de performance (COP) de la thermopompe est Ă©levĂ©. Cependant, pour des tempĂ©ratures de rĂ©servoir infĂ©rieures Ă environ 115 °F, lâeau chaude domestique (ECD) ne sera que « prĂ©chauffĂ©e » plutĂŽt quâentiĂšrement chauffĂ©e. LâECD prĂ©chauffĂ©e nĂ©cessite que sa tempĂ©rature soit augmentĂ©e avant de se rendre aux appareils sanitaires. Cet apport calorifique peut provenir dâun seul appareil de chauffage Ă©lectrique instantanĂ© (Ă la demande) ou de plusieurs appareils de chauffage Ă©lectriques instantanĂ©s de plus petite capacitĂ©, situĂ©s Ă proximitĂ© de chaque appareil sanitaire ou groupe dâappareils.
Il est également possible que la température du réservoir tampon soit gérée par une commande de réglage extérieure (plutÎt que sur un point de consigne). Dans ce cas, plus la température extérieure sera élevée, plus la température du réservoir tampon sera basse. Cela
maintiendra lâeau dans le rĂ©servoir juste assez chaude pour fournir la charge de chauffage actuelle du bĂątiment. NĂ©anmoins, plus la tempĂ©rature du rĂ©servoir sera basse, plus lâaugmentation requise de la tempĂ©rature de lâECD sortant du rĂ©servoir sera importante.
Le contrĂŽle de tempĂ©rature « optimal » pour le rĂ©servoir doit prendre en compte lâĂ©nergie utilisĂ©e Ă la fois pour le chauffage des locaux et lâeau chaude domestique, le COP de la thermopompe fonctionnant selon la tempĂ©rature de lâeau et la tempĂ©rature extĂ©rieure, et le coĂ»t de lâĂ©lectricitĂ© nĂ©cessaire au chauffage par rĂ©sistance directe. Sur la base des simulations que jâai effectuĂ©es, il semble y avoir un lĂ©ger avantage Ă contrĂŽler la tempĂ©rature du rĂ©servoir tampon par une commande extĂ©rieure, plutĂŽt que de maintenir la tempĂ©rature du rĂ©servoir suffisamment Ă©levĂ©e pour fournir lâeau chaude domestique.
En mode refroidissement, la thermopompe surveille sa tempĂ©rature dâeau de sortie, et elle ajuste la vitesse
du compresseur pour maintenir un point de consigne approprié (généralement de 45 à 50 °F).
ECD DâABORD
Pour garantir la disponibilitĂ© de lâeau chaude domestique, les commandes du systĂšme doivent donner la prioritĂ© au maintien de la tempĂ©rature dans le rĂ©servoir. Ainsi, lorsque requis, la thermopompe passe temporairement du mode eau rĂ©frigĂ©rĂ©e au mode chauffage. Le temps nĂ©cessaire pour augmenter la tempĂ©rature du rĂ©servoir tampon par temps chaud sâavĂšre minime, car la thermopompe fonctionne Ă une capacitĂ© de chauffage Ă©levĂ©e.
Lorsque le rĂ©servoir atteint son rĂ©glage de tempĂ©rature supĂ©rieur, la thermopompe repasse en mode refroidissement. Ă ce moment-lĂ , la thermopompe et la tuyauterie Ă proximitĂ© contiennent de lâeau chaude. Il faut gĂ©nĂ©ralement environ trois minutes pour que la thermopompe redĂ©marre en mode refroidissement. Cela peut prendre encore deux Ă trois minutes pour refroidir lâeau dans
la thermopompe et la tuyauterie environnante. Pendant ce temps, les commandes du systĂšme doivent maintenir le ventilateur de lâappareil de traitement dâair Ă lâarrĂȘt pour Ă©viter une courte bouffĂ©e dâair chaud provenant du rĂ©seau de conduits.
CâEST LâAVENIR
Le concept des thermopompes hydroniques qui fournissent du refroidissement par lâintermĂ©diaire dâun appareil de traitement dâair central et du chauffage par panneaux-radiateurs commandĂ©s individuellement sâavĂšre Ă la fois Ă©lĂ©mentaire et reproductible. Il est idĂ©al pour les maisons modernes, en particulier celles qui aspirent au statut net zĂ©ro.
John Siegenthaler, PE, est ingĂ©nieur professionnel agrĂ©Ă©. Il compte plus de 40 ans dâexpĂ©rience en conception de systĂšmes de chauffage hydroniques modernes. La quatriĂšme Ă©dition de son livre « Modern Hydronic Heating » est dĂ©sormais offerte.
La rosĂ©e arrive Ă lâimproviste
PAR CURTIS BENNETTPRĂVENIR LA CONDENSATION DANS UN RĂSEAU DE REFROIDISSEMENT RAYONNANT Ă TOUT PRIX
Le refroidissement rayonnant a pris beaucoup dâampleur depuis que je suis entrĂ© dans lâindustrie de lâhydronique il y a 20 ans. Travailler avec des thermopompes gĂ©othermiques offre de grandes possibilitĂ©s. Comme le systĂšme dispose dĂ©jĂ de lâinfrastructure de tuyauterie pour chauffer, il ne devrait pas y avoir de problĂšme Ă ajouter de lâeau froide dans le rĂ©seau pour refroidir, nâest-ce pas? En fait, ce nâest malheureusement pas si simple que ça!
Le refroidissement rayonnant doit composer avec un trĂšs gros problĂšme, en particulier dans les zones Ă forte humiditĂ©. Imaginezvous sortir une bonne canette de Coca-Cola du rĂ©frigĂ©rateur et de la dĂ©poser sur le comptoir. Nul doute que les petites perles de condensation qui se formeront sur les parois extĂ©rieures de la canette vous indiqueront que la boisson sâavĂšre parfaite et prĂȘte Ă boire. Imaginez maintenant que cette mĂȘme condensation se forme sur les tuyaux qui traversent vos murs ou sur vos planchers rayonnants. Vous auriez alors un gros problĂšme.
La condensation qui se forme est souvent appelĂ©e rosĂ©e. Tout comme la rosĂ©e, la condensation arrive souvent Ă lâimproviste. Le point qui marque le dĂ©but de la condensation sâappelle « point de rosĂ©e  ». Il implique lâhumiditĂ© relative de lâair ainsi que la tempĂ©rature de lâobjet en cause.
Le calcul pour Ă©tablir le point de rosĂ©e se rĂ©vĂšle quand mĂȘme assez complexe. Rassurez-vous, nous nâentrerons pas dans les dĂ©tails pour lâinstant⊠un peu, quand mĂȘme. LâhumiditĂ© relative est en fait un rapport. Un rapport entre la quantitĂ© dâhumiditĂ© dans lâair et la quantitĂ© dâhumiditĂ© quâil
peut contenir Ă cette tempĂ©rature. Le calcul du point de rosĂ©e nous indique Ă quelle tempĂ©rature lâhumiditĂ© commence Ă sâĂ©chapper de lâair. Câest lĂ que survient le problĂšme du refroidissement rayonnant.
Ne vous mĂ©prenez pas, je suis un adepte du refroidissement rayonnant. Vous devez toutefois faire les choses correctement, autrement vous devrez affronter les foudres du proprio. Souvent, ce sera le revĂȘtement de sol traversĂ© par la tuyauterie rayonnante qui sera affectĂ© par la condensation, ou encore diffĂ©rents types de panneaux de refroidissement rayonnant. Que devons-nous faire pour Ă©viter que cette situation se produise? Nous devons rĂ©guler trĂšs prĂ©cisĂ©ment la tempĂ©rature du fluide entrant dans ces zones. Pas le choix de faire des calculs prĂ©cis, et ce, pour chaque piĂšce traversĂ©e par le rĂ©seau. En effet, le point de rosĂ©e pourrait diffĂ©rer dans chacune dâelle. Cela signifie que chaque piĂšce doit ĂȘtre Ă©quipĂ©e dâ un capteur dâhumiditĂ© intĂ©grĂ© au thermostat.
Toutes les valeurs calculĂ©es doivent ĂȘtre envoyĂ©es Ă une commande « centrale ». VoilĂ la partie la plus importante Ă retenir. Le rĂ©seau entier doit communiquer en tant que « systĂšme ». Les piĂšces ne doivent pas ĂȘtre traitĂ©es de façon individuelle. Toutes les piĂšces
doivent connaĂźtre les informations des autres. De cette façon, le systĂšme pourra dĂ©terminer la tempĂ©rature appropriĂ©e Ă lâentrĂ©e du rĂ©seau . En connaissant les valeurs du point de rosĂ©e de chaque piĂšce, il calculera la tempĂ©rature la plus Ă©levĂ©e requise. Si le systĂšme choisissait la tempĂ©rature la plus basse â ou mĂȘme une tempĂ©rature moyenne â de la condensation pourrait se former dans certaines piĂšces. On ne veut pas ça.
Si de la condensation se forme sur des planchers de bois, elle finira par les dĂ©truire. Si de la condensation se forme sur des panneaux de refroidissement encastrĂ©s dans le plafond, ils connaĂźtront le mĂȘme sort. Une fois que le systĂšme de commande aura dĂ©terminĂ© la tempĂ©rature idĂ©ale Ă lâentrĂ©e du rĂ©seau, les mĂ©langes nĂ©cessaires devront ĂȘtre effectuĂ©s pour y parvenir.
M ĂȘme si vous descendez juste un peu sous la tempĂ©rature du point de rosĂ©e, pas de doute quâil y aura formation de condensation. De plus, elle ne disparaĂźtra pas dĂšs que la tempĂ©rature sera rĂ©tablie. VoilĂ pourquoi il est doublement important de ne pas franchir cette limite infĂ©rieure.
Ăvidemment, il sâagit ici dâun survol de la question. Surveillez mon prochain article sur le sujet. Nous aborderons les calculs.
Curtis Bennett C.E.T est directeur du dĂ©veloppement de produits chez HBX Control Systems inc. Ă Calgary en Alberta, une compagnie quâil a fondĂ©e en 2002 avec Tom Hermann. Leurs systĂšmes de commande sont conçus et fabriquĂ©s au Canada pour rĂ©pondre aux besoins de chauffage et de refroidissement hydroniques dâapplications rĂ©sidentielles, commerciales et industrielles.
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Garder les systĂšmes simples
PAR JOHN SIEGENTHALER
LES RĂSEAUX HYDRONIQUES NâONT PAS BESOIN DâĂTRE COMPLEXES POUR ĂTRE SOPHISTIQUĂS
Si votre routine de bureau ressemble à la mienne, vous saisissez probablement des mots de passe cryptés sur votre ordinateur de bureau, votre ordinateur portable, votre téléphone intelligent ou votre tablette tout au long de la journée pour accéder à des sites Internet ou à des logiciels infonuagiques essentiels à vos activités. Certains de ces sites, en particulier ceux liés aux finances, nécessitent probablement une mise à jour mensuelle des mots de passe.
Conservez-vous bon nombre de vos documents essentiels sur le nuage plutĂŽt que sur un disque dur? Cette façon de faire devrait les protĂ©ger de la destruction advenant que votre bureau soit compromis ou dĂ©truit par un incendie, une inondation, une tornade, etc. Ăvidemment, dans des circonstances normales, lâaccĂšs Ă ces documents nĂ©cessite un accĂšs Internet et le passage par des portes verrouillĂ©es avec des mots de passe. Si votre routeur ou votre fournisseur de services Internet est en panne ou si le signal sans fil est faible parce que vous ĂȘtes sur un chantier ou ailleurs, vous ne pourrez peut-ĂȘtre pas accĂ©der aux documents dont vous avez besoin.
LA CONNECTIVITĂ EST-ELLE ESSENTIELLE?
Jâadmets que je ne pourrais pas faire mon travail (du moins pas longtemps) sans accĂšs Ă Internet, et je soupçonne que câest Ă©galement le cas pour la plupart dâentre vous. Pourtant, je ne suis toujours pas convaincu que tous les systĂšmes de chauffage, ventilation et climatisation (CVC) « bons et modernes » doivent ĂȘtre connectĂ©s Ă Internet.
Aujourdâhui, on nous dit constamment que lâInternet des objets (IdO) devient la plaque tournante du fonctionnement coordonnĂ© de la derniĂšre gĂ©nĂ©ration dâappareils de CVC tels que les thermostats, les chaudiĂšres, les thermopompes, les gĂ©nĂ©rateurs dâair chaud et mĂȘme les circulateurs. Apparemment, tous ces appareils doivent « parler » les uns avec les autres.
La question fondamentale suivante me revient souvent en tĂȘte : si tous ces microcircuits, micrologiciels, accĂšs Internet et couches de cybersĂ©curitĂ© sont essentiels, comment avons-nous pu crĂ©er des systĂšmes de chauffage et de refroidissement qui ont assurĂ© le confort de millions de personnes pendant de nombreuses dĂ©cennies, et ce, sans tous ces frais gĂ©nĂ©raux numĂ©riques?
Nos prĂ©dĂ©cesseurs avaient peut-ĂȘtre compris quâil existe des approches analogiques ou mĂ©caniques simples, fiables et prĂ©cises pour commander les systĂšmes de CVC. Cette approche contraste avec lâĂ©tat dâesprit de dĂ©veloppement de produits modernes qui se tourne de plus en plus vers le « nuage » pour toutes les informations de commande, de mise Ă jour et de service.
SIMPLE, FIABLE ET MĂME « INTELLIGENT »
Voici un dispositif qui existe depuis de nombreuses dĂ©cennies et qui continue dâoffrir des occasions uniques aux concepteurs crĂ©atifs : la vanne thermostatique de radiateur (TRV en abrĂ©gĂ©). Si vous nâĂȘtes pas familier avec ce dispositif, la Figure 1 en fournit une description sommaire.
Ce terme englobe une vaste gamme de produits. La plupart dâentre eux comportent deux sous-ensembles qui fonctionnent de pair : 1) un corps de vanne et 2) un actionneur thermostatique. Le premier est composĂ© dâune vanne Ă bille Ă©quipĂ©e dâune tige Ă ressort. Cette tige monte et descend plutĂŽt que de tourner comme dans une vanne Ă bille typique.
Lorsque la tige est complÚtement enfoncée, le disque
« Lâune de mes approches prĂ©fĂ©rĂ©es pour chauffer ces bĂątiments [Ă faible consommation dâĂ©nergie] est le rĂ©seau de distribution de chauffage multizone utilisant des panneaux-radiateurs avec TRV intĂ©grĂ©s. »
se referme sur le siĂšge de la vanne, empĂȘchant ainsi tout Ă©coulement. Lorsque la tige se retire lĂ©gĂšrement du siĂšge et que le disque se situe Ă quelques millimĂštres au-dessus du siĂšge, la vanne est configurĂ©e Ă son dĂ©bit maximum.
La vanne illustrĂ©e Ă la Figure 1 est destinĂ©e au montage Ă lâextĂ©rieur dâun radiateur. Cependant, certains panneaux-radiateurs intĂšgrent une TRV (gĂ©nĂ©ralement montĂ©e dans le coin supĂ©rieur droit du radiateur).
Lâactionneur thermostatique comprend une membrane qui contient un « fluide caloporteur » ou un composĂ© de cire qui se dilate lorsquâil est chauffĂ© et se contracte lorsquâil est refroidi. Cette dilatation et cette contraction provoquent le dĂ©placement de la membrane.
Ce faisant, soit elle appuie vers lâintĂ©rieur sur la tige Ă ressort de la vanne, soit elle permet Ă cette tige de se dĂ©placer vers lâextĂ©rieur. La tige rapproche ou Ă©loigne le disque de lâorifice de la vanne, dĂ©terminant ainsi le dĂ©bit Ă travers le dispositif. Plus de dĂ©bit signifie plus de chaleur dĂ©gagĂ©e par le radiateur, et vice versa.
Lâactionneur thermostatique illustrĂ© Ă la Figure 1 se visse simplement sur le corps de la vanne. Un bouton-cadran est calibrĂ© de 1 Ă 5. Il sâagit des « rĂ©glages de confort
des locaux » : 1 correspondant à « frais » (environ 55 °F/12,7 °C), 3 correspondant Ă la tempĂ©rature ambiante typique pendant la saison de chauffage (environ 68 °F/20 °C) et 5 correspondant à « chaud » (environ 79 °F/26 °C). De nombreux TRV affiche Ă©galement lâicĂŽne dâun « flocon de neige ». Ce rĂ©glage est destinĂ© Ă fournir une protection contre le gel (environ 45 °F/7 °C).
Lâoccupant a simplement Ă tourner le cadran pour aligner lâun de ces chiffres ou icĂŽne sur le pointeur, et lâactionneur thermostatique rĂ©agira Ă ce rĂ©glage. Si la piĂšce commence Ă se refroidir lĂ©gĂšrement, la vanne gĂ©nĂ©rera automatiquement plus de dĂ©bit Ă travers le radiateur et vice versa. Nous avons affaire Ă un rĂ©gulateur de vitesse analogique dĂ©diĂ© au confort de la piĂšce. Ăa peut difficilement ĂȘtre plus simple : pas de cĂąble, pas de pile, pas besoin dâInternet. Les TRV sâavĂ©raient la mĂ©thode « sans fil » originale de zonage dâun rĂ©seau de chauffage hydronique. Elles sont encore trĂšs efficaces aujourdâhui.
Au fil des ans, nous avons spécifié des centaines de vannes thermostatiques dans une panoplie de systÚmes hydroniques. Ces vannes ont permis de commander le confort piÚce par piÚce dans des systÚmes utilisant des plinthes avec tubes à ailettes, des
chauffe-serviettes et une variété de panneaux-radiateurs.
SIMPLE MAIS ĂLĂGANTE
Alors que le marchĂ© mondial de lâhydronique poursuit sa transition vers des rĂ©seaux de distribution Ă basse tempĂ©rature, les vannes thermostatiques demeurent dâactualitĂ©, prĂȘtes et en mesure de gĂ©rer les nuances de confort que lâon trouve dans les bĂątiments modernes Ă faible consommation dâĂ©nergie.
Lâune de mes approches prĂ©fĂ©rĂ©es pour chauffer ces bĂątiments est le rĂ©seau de distribution de chauffage multizone utilisant des panneauxradiateurs avec TRV intĂ©grĂ©s. Dans ce systĂšme, tous les radiateurs sont raccordĂ©s Ă un rĂ©seau de distribution domestique, comme celui illustrĂ© Ă la Figure 2 (p. 34) .
Lâeau chaude provient dâun rĂ©servoir tampon, lequel peut ĂȘtre chauffĂ© par une chaudiĂšre, une thermopompe, des capteurs solaires ou une combinaison de ces sources de chaleur. Le dĂ©bit du rĂ©servoir tampon Ă la station de collecteurs est assurĂ© par un circulateur Ă pression rĂ©gulĂ©e et vitesse variable, qui ajuste automatiquement la vitesse pour accommoder les TRV qui ouvrent, ferment ou modulent le dĂ©bit Ă travers leurs Ă©metteurs de chaleur respectifs.
La Figure 2 illustre dâautres dĂ©tails qui permettent dâĂ©largir le concept. Par exemple, on remarque la prĂ©sence dâun chauffe-serviettes reliĂ© en sĂ©rie avec une petite zone de chauffage de plancher rayonnant. VoilĂ une approche gagnante dans une salle de bains typique avec un sol en carrelage. Des serviettes chaudes/sĂšches et un sol confortable aux pieds nus⊠essayez dâaccomplir cet exploit avec une minithermopompe bibloc!
Le dĂ©bit Ă travers le chauffe-serviettes et le circuit hydronique dans le plancher est commandĂ© par une TRV. Dans ce cas particulier, le corps de la vanne est montĂ© Ă quelques pieds du cadran de rĂ©glage. Un tube capillaire relie le corps de la vanne et lâactionneur au cadran de rĂ©glage. Le fluide caloporteur passe Ă travers ce tube capillaire de façon bidirectionnelle.
PrĂ©cisons quâune mise en garde sâimpose ici : assurezvous que les autres corps de mĂ©tier comprennent bien que ce tube capillaire nâest pas un fil. Vous ne pouvez PAS le couper, le rĂ©assembler Ă lâaide dâun Ă©crou et vous attendre Ă ce que cela fonctionne! Cette anecdote sâest vraiment produite sur un de mes chantiers il y a de nombreuses annĂ©es.
Un autre dĂ©tail important consiste Ă prĂ©voir au moins un jeu de raccordements supplĂ©mentaire sur le collecteur. Cela permettra dâajouter un circuit au rĂ©seau en toute simplicitĂ© advenant un nouveau besoin. Dans cette Ă©ventualitĂ©, il suffira de monter le nouveau radiateur, de visser lâactionneur thermique sur la vanne intĂ©grĂ©e au radiateur et de raccorder un tuyau en PEX Âœ po de lâactionneur au collecteur. Vous obtiendrez ainsi une nouvelle zone de chauffage indĂ©pendante : sans cĂąble, sans pile et sans recours au numĂ©rique.
Les rĂ©seaux hydroniques nâont pas besoin dâĂȘtre complexes pour ĂȘtre sophistiquĂ©s. Ils nâont pas besoin dâĂȘtre compatibles avec le Wi-Fi pour ĂȘtre Ă©lĂ©gants. Des dispositifs simples comme les TRV, combinĂ©s Ă des panneaux-radiateurs raccordĂ©s Ă un rĂ©seau de distribution
autonome, peuvent permettre dâatteindre lâobjectif ultime de tout systĂšme de chauffage : un confort supĂ©rieur. Et tout cela, sans avoir besoin dâun seul mot de passe.
John Siegenthaler, PE, est ingĂ©nieur professionnel agrĂ©Ă©. Il compte plus de 40 ans dâexpĂ©rience en conception de systĂšmes de chauffage hydroniques modernes. La quatriĂšme Ă©dition de son livre « Modern Hydronic Heating » est dĂ©sormais offerte.
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