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CINÉMA

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MOBILITÉ DOUCE

MOBILITÉ DOUCE

RETOUR VERS LE CINÉMA

par MATTHIEUX ROUX

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SE FAIRE UN CINÉ EN PETIT COMITÉ

Qui n’a jamais rêvé d’avoir son propre cinéma ? Un grand écran uniquement pour soi qu’on partage volontiers avec son amoureux, son amant, ses enfants, sa famille ou ses amis ! Avec le nouveau concept de Pathé Balexert - Personal Ciné - votre souhait est exaucé. On y projette un match, le film de ses envies, ses séries chéries et on peut même y jouer à la playstation 5. Une offre autour du partage et qui risque d’en éblouir plus d’un.

Le cinéma nous avait bien manqué pendant cette période de disette culturelle. Face aux restrictions, beaucoup ont su rebondir avec de nouveaux concepts. C’est le cas du géant Pathé qui a lancé une offre de privatisation : Personal Ciné. Ici, les consoles de jeux sont fournies, notamment la PlayStation 5 que beaucoup s’arrachent. D’abord testé en Suisse alémanique, le concept a eu un démarrage réussi l’été dernier. La demande a été très forte et le succès au rendez-vous, en très peu de temps, Pathé a donc décidé d’étendre la phase d’expérimentation à la Suisse romande dont Genève. La réservation est simple et rapide ! Assurez-vous simplement d’envoyer la demande au moins 24 heures avant la date souhaitée. Les salles obscures ne sont pas près d’être remplacées par le streaming !

Personal Ciné

Deux heures pour 299 francs www.pathe.ch FABLE SATIRIQUE

Après « Bernie », « Le vilain », « 9 mois ferme » ou encore son drame historique, « Au revoir là-haut » qui lui avait valu cinq César dont celui du meilleur réalisateur, Albert Dupontel revient avec une comédie aussi délirante qu’émouvante dont il est lui-même à l'affiche avec Virginie Efira et Nicolas Marié. Entre burlesque et tragédie, ce film frappe juste : en plein cœur. Quelle claque ! Ici on y trouve de tout : de l'émotion, du rire, de la folie, de l'absurde, de la vérité où la vie défile, déchire les certitudes et creuse les inégalités.

« Adieu les cons » est une fable haletante du début jusqu'à sa fin audacieuse, où le burlesque et le lyrisme se marient à merveille. Le pitch du film ? Lorsque Suze Trappet apprend à 43 ans qu’elle est sérieusement malade, elle décide de partir à la recherche de l'enfant qu’elle a été forcée d'abandonner quand elle avait 15 ans. Sa quête administrative va lui faire croiser JB, un fonctionnaire quinquagénaire dépressif, en plein burn out, et M. Blin, archiviste aveugle d’un enthousiasme impressionnant. À eux trois, ils se lancent dans une quête aussi spectaculaire qu’improbable.

Adieu les cons Un fil d'Albert Dupontel avec Virginie Elfira

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