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New york à la folie 501 boNs plaNs pour des vacaNces géNiales
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Caitlin Leffel Jacob Lehman
New york à la folie 501 boNs plaNs pour des vacaNces géNiales
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CL À mon père, qui m’a fait découvrir tout ce que New York a de grand toute ma vie ; à Alex, ce que j’ai trouvé de mieux à New York, et à la mémoire de ma mère, à laquelle New York manquera toujours. JL À David et Melanie, Michael et Rosa, et Maryana, qui avez tous fait de New York mon deuxième chez moi.
Caitlin Leffel, écrivain et éditeur née à New York, elle a collaboré avec Daily Candy et Publishers Weekly. Jacob Lehman, adopté par la grande Pomme il y a peu de temps, il travaille au service rédaction d’une importante maison d’édition new-yorkaise.
Titre original : The Best Things to Do in New York – 1001 ideas Publié pour la première fois aux États-Unis en 2005 par l’Universe Publishing, une division de Rizzoli International Publication, Inc. Copyright © Caitlin Leffel et Jacob Lehman. Traduction de l’anglais : Brigitte Pargny (p. 7-36) Stéphanie Wenger (p. 37-217) Couverture : Luigi Bicco Mise en page : Redigraf – Rome Imprimé par : La Moderna – Rome Copyright de l’édition française (ayant pour titre New York à la folie – 501 bons plans pour des vacances géniales) GREMESE 2012 © Édition de Grenelle www.gremese.com Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite, enregistrée, ou transmise, de quelque manière ou par quelque moyen que ce soit, sans le consentement préalable de l’Éditeur. ISBN 978-88-7301-686-1
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SoMMAIRE
Introduction Comment utiliser cet ouvrage Au sujet des plans de la ville et du métro Remerciements
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ChAPItRE 1 Les grands classiques Grand Central – Assister aux feux d’artifices de Macy’s Fourth – L’avis d’un expert, Ric Bell : « Les trois édifices classiques de New York que je préfère. » p. 17 ChAPItRE 2 Vues et panoramas Bars et restaurants sur les toits – time Warner Center – Promenades et esplanades – Ponts et tunnels – observer les gens – L’avis d’un expert, Joseph O. Holmes : « Mes endroits favoris à photographier à New York. » p. 37 ChAPItRE 3 À travers les rues et le métro Braderies et festivals – Défilés – Laisser sa carte de crédit se reposer et faire ses achats au marché aux puces – Maisons intéressantes et beaux immeubles – Contempler les célèbres édifices tout en march ant – Lignes et stations de métro – Prendre le temps d’observer les rues – Manger dans la rue – L’avis d’un expert, Bret Watson : « Mes endroits préférés à visiter à New York » – Les meilleurs sites de films célèbres. p. 51 ChAPItRE 4 Art et culture Musées – L’avis d’un expert, David Masello : « Mes deux œuvres d’art préférées à New York » – Art – Musique et danse – théâtre et spectacles – Cinéma. p. 71 ChAPItRE 5 Où manger et boire Goûter la cuisine locale d’un chef new-yorkais – S’offrir un repas de rêve – S’engager dans une guerre gastronomique new-yorkaise – Manger dehors lors d’un food festival – Un dîner avec spectacle offert par la maison – En-cas savoureux ou plats cuisinés dans des magasins de gourmet – Dîner dans le jardin situé dans l’arrière-cour d’un restaurant – Faire le tour du monde d’une cuisine à l’autre – Festoyer dans les snack-bars… – … ou faites-vous livrer à manger dans le bar dans lequel vous prenez un verre – New York en parts de pizza – L’avis d’un expert, Andrea Strong : « Deux de mes restaurants préférés à New York. » p. 93
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ChAPItRE 6 Activités de plein air Parcs et jardins – Cinéma en plein air – Musique en plein air – Brooklyn Botanic Garden – Central Park – Prospect Park – Faire prendre l’air à son yoga – L’avis d’un expert, Francisco Luizzi : « Mes sports de plein air favoris à New York. » p. 119 ChAPItRE 7 Bonnes affaires et dépenses folles Les grands magasins – S’offrir des vêtements de créateurs lors d’une vente privée – L’avis d’une experte, Laura Dave : « Mes librairies préférées à New York » – « Expéditions shopping » – D’un extrême à l’autre – Grands plaisirs à petits prix : trois choses à faire lorsque vous êtes à sec – traitements de luxe : trois choses à faire/acheter quand l’argent n’est pas un problème. p. 139 ChAPItRE 8 Détente, renouveau et distractions Littérature, slam, et poésie – Se rendre à une lecture littéraire – Prenez des cours ! – Conférences – Apprenez à danser – Étudiez un art martial – L’avis d’une experte, Pavia Rosati : « Mes retraites favorites à New York » – Massages, bains, acupuncture, spas, remèdes aux herbes et autres façons de se relaxer. p. 167 ChAPItRE 9 Divertissement non stop Faire ses courses aux aurores ou à la nuit tombée – S’amuser le Jour de l’An – L’avis d’une experte, Wendy Mitchell : « Mes bars préférés à New York » – Profitez d’une insomnie pour se rendre dans une salle de sport – Manger à toute heure – Aller voir un film à minuit. p. 183 ChAPItRE 10 Exclusivités new-yorkaises Les meilleures toilettes – Des visages connus dans un bar – Restaurants monothématiques… – … et ceux qui pratiquent la cuisine fusion – Essayer d’apercevoir quelques personnages locaux – À votre service – Et voici les animateurs du métro ! – L’avis d’un expert, A. J. Jacobs : « Ce que j’ai appris sur New York dans l’Encyclopédie Britannica. » p. 199 Annexes Les meilleurs sites Internet sur New York
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Index
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INtRoDUCtIoN New York est la métropole par excellence. C’est un carrefour de cultures, un véritable creuset de langues, de nationalités et de style, une ville qui a son océan, ses rivières, ses îles et ses bruits, c’est également là que se trouvent certaines des plus grandes réalisations artistiques et culturelles du monde, et puis c’est la ville qui ne dort jamais, car il y a vraiment de quoi faire à New York ! Il y a même une telle masse d’activités, d’expériences et d’endroits à découvrir que ce n’est pas une mince affaire que de se mettre à la chasse des surprises que la ville vous réserve à tous les coins de rue. Certes, toutes ne se valent pas, toutes ne présentent pas le même intérêt. Mais certaines, et nous en avons dénombrées 501, sont véritablement et objectivement grandioses. Dans New York à la folie, nous avons parcouru les genres et les quartiers pour trouver ce que la ville offre de mieux et réaliser un guide unique en son genre. Nous avons assisté à des centaines de spectacles et expérimenté les activités les plus diverses pour connaître les meilleures opportunités qu’offre la ville, de ses manucures à 10 dollars aux dîners à 700 dollars, des merveilles souterraines aux collines qui dominent la ville, des activités édifiantes aux passe-temps farfelus, sans négliger les sites historiques ni les grands classiques incontournables, et tout ce qui ne rentre dans aucune catégorie. Quand Jacob et moi avons commencé à penser à écrire ce livre, je me rappelle que je me disais : « 501 idées ! Comment allons-nous faire pour nous y retrouver dans cette masse de choses à faire ? » Étant donné que j’ai grandi à New York, j’étais parfaitement consciente des richesse dont la ville dispose – monuments mondialement classés, sites historiques, boutiques de charme, restaurants de toutes les tailles, de tous les genres et pour tous les goûts – et bien entendu, j’appréciais le fait d’avoir tout cela à portée de main. Mais je sais aussi qu’en dépit de leur statut d’élite dans les guides de la ville et les itinéraires touristiques, de grands trésors ne se suffisent pas à eux-mêmes pour permettre à ceux qui ne les connaissent pas de les apprécier. Quand on fait l’expérience d’affronter une foule grouillante ou une queue interminable, ou qu’on se heurte à la mauvaise humeur d’un personnel inexplicablement désagréable, on se rend compte que c’est la qualité de l’ensemble de l’expérience qui compte et qui la catapulte en tête du classement des choses inoubliables. Comme j’ai été heureuse de le découvrir, il y a des tas d’expériences nouvelles à vivre ici, merveilleuses, incroyables, et exceptionnelles sous bien des aspects que je n’aurais jamais imaginés. Ce livre est le fruit de recherches qui ont pris des mois et de centaines de visites pour pouvoir sélectionner ce que nous pensons être le meilleur de ce que propose notre ville, et qui en fait sa spécificité. Par exemple, visiter le Met peut être une expérience fantastique, mais ça peut tout aussi bien se révéler un entreprise terriblement compliquée. Voilà pourquoi, au lieu de vous dire tout simplement de visiter les musées, nous avons préféré en faire le tour pour pouvoir vous en indiquer les éléments marquants, réalisant ainsi une sorte de présentation privée des diverses collections, afin d’éviter que vous ne passiez à côté d’œuvres restées dans l’ombre, mais non moins intéressantes pour autant. Nous avons également voulu maintenir une attitude à la fois
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ouverte et critique, expérimentant ainsi des choses qui ne sont pas forcément de notre goût, excluant tout ce qui ne nous semblait pas satisfaire le critère des « meilleures choses ». Certaines, que nous ne nommerons pas, ont été exclues car malgré leur célébrité, leur excellente réputation et leur pérennité, elles n’allaient pas au-delà d’une expérience agréable, quand on les considère avec une certaine objectivité. Dans d’autres villes, la réputation et la longévité peuvent constituer des critères convaincants, mais pas à New York, car la concurrence y est féroce et impitoyable. Un autre élément qui a contribué à me pousser à la réalisation de ce projet est le fait que dans ma vie d’adulte, je m’étais laissée gagner par une certaine paresse. La New York qui était la mienne était une ville dans la ville s’inscrivant dans un rayon d’une dizaine de pâtés de maisons entre mon appartement de Manhattan et mon bureau, tous deux dans Midtown, avec certaines activités spécifiques à l’extérieur de ce périmètre et à Brooklyn – qui héberge mes plus chers souvenirs d’enfance. Mais quand je me suis mise à ce projet, j’ai commencé à exhumer ces souvenirs chers à mon cœur – comme regarder les parties d’échec à Washington Square Park avec mon père – j’étais fascinée par les gestes si rapides des joueurs –, ou bien rester debout devant les marbres de Forbes Gallery aussi longtemps que ma mère voulait bien m’y laisser, ou encore les sorties avec l’école au Queens hall of Science – et j’étais curieuse de vérifier si la magie opérait encore (et je l’ai retrouvée telle quelle, sinon encore plus intense). Je réalisai ensuite qu’il y avait des dizaines de choses que je faisais tous les jours, toutes les semaines, ou à certaines saisons, comme parcourir en vélo les rives de l’hudson, des lectures littéraires dans les bars et les librairies, des agapes grandioses dans toute sorte de restaurants, des promenades dans les nouveaux quartiers, qu’on ne trouve pas forcément dans les guides touristiques, et qui constituaient autant d’expériences spéciales, enthousiasmantes chacune dans son genre. Partant de là, j’ai commencé à considérer que beaucoup de choses que j’aurais eu envie de faire ou dont j’avais entendu parler mais que je n’avais jamais approchées pouvaient être intéressantes, comme suivre un cours de formation continue à la New York University ou à la New School, visiter Lower East Side tenement Museum ou me rendre au Bohemian hall Beer Garden dans le Queens dont on m’avait parlé à plusieurs reprises. Je me suis alors rendue compte que non seulement il y avait vraiment au moins mille et une expériences extraordinaires à vivre dans cette ville, mais également qu’il fallait nécessairement que quelqu’un s’occupe de les démêler dans cette masse des choses à faire qu’offre New York. Jacob et moi avons décidé de relever le défi et nous nous sommes attelés à la tâche. Bien entendu, ce n’était que le début. Bien des choses que nous signalons dans cet ouvrage nous étaient parfaitement inconnues il y a un an. C’est, pour une large part, grâce à l’esprit pionnier de Jacob et à son enthousiasme contagieux pour notre ville que nous avons pu mener à bien cette aventure. Bien qu’il soit arrivé depuis peu à New York, il m’a toujours impressionnée par l’ampleur de ses connaissances sur la ville (on peut toucher le piano de Cole Porter au Park Avenue Lobby du Waldorf Astoria hotel, vous auriez imaginé ça ?), et son insatiable esprit de découverte lui a rapidement fait gagner ses galons d’explorateur chevronné (c’est lui qu’il faut remercier pour tout ce qui concerne City Island dans ce guide). Nous avons également déniché des trésors
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grâce aux suggestions que nous ont faites parents et amis (ce qui nous a également permis de ne pas limiter le lecteur à nos goûts personnels). Vous ne pouvez imaginer ma surprise quand j’ai découvert qu’il existait une véritable ferme dans le Queens, ni combien de fois je me suis servi de www.hopstop.com pour une expédition liée à notre enquête, ni le nombre de soirées inoubliables passées au Miette Culinary Studio avec mes cousins. Ce livre, enfin, qui semblait au départ l’objectif presque inaccessible d’une entreprise insurmontable, a pris la forme d’un chant d’amour, où ma fascination pour New York s’exprime dans chacun des chapitres. Il a contribué à rendre encore plus profonde mon affection pour cette ville, mon émerveillement devant son caractère unique et ses multiples facettes, plus étonnantes les unes que les autres. Au fur et à mesure de la construction de ce livre et de nos infatigables pérégrinations, Jacob et moi nous sommes emballés pour toutes les découvertes inattendues et les incroyables surprises qui, de place en place, ont enrichi presque quotidiennement notre vision et notre perception de New York. Nous espérons que vous en tirerez autant de satisfaction que nous. Caitlin Leffel
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CoMMENt UtILISER CEt oUVRAGE Notre livre a pour but de fournir des informations et d’être une source d’inspiration plutôt qu’un guide touristique classique, mais il contient les mêmes renseignements pratiques qui vous permettront, chers lecteurs, de vous orienter dans le tissu de la ville. Notre seul critère de sélection de chacun des éléments choisis s’est basé sur la considération qu’il s’agissait vraiment d’une expérience incontournable, sans tenir compte de sa réputation, de sa valeur sentimentale ou de l’endroit où elle se trouve. Pour notre étude, nous avons passé la ville au peigne fin, ratissant le plus loin possible pour être sûrs de ne pas passer à côté de ce qu’elle offre de mieux, où que ce soit. Puis nous avons trié, essayant de ne garder que ceux qui sont véritablement et indiscutablement inoubliables. Notre objectif premier (et le défi que nous avons décidé de relever) est d’inspirer, non d’imposer, et de faire sortir le lecteur de chez lui, de sa chambre d’hôtel ou de son itinéraire quotidien en métro pour se mettre en quête des expériences exceptionnelles que recèle New York. Pour rester dans la logique de l’« inspiration », nous avons choisi de diviser ce livre par thème plutôt que par type d’activité ou situation géographique. Nous avons décidé de ne pas attribuer de note aux différents points d’intérêt sélectionnés, car il nous semble difficile de juger, par exemple, si la vue du haut de l’Empire State Building est mieux ou moins bien qu’un dîner dans l’un des meilleurs restaurants de la ville. Les thèmes des dix chapitres correspondent à ce que nous estimons être les dix meilleures catégories de choses à faire à New York, dans lesquelles on en trouvera également une pour toutes celles qui ne peuvent pratiquement être cataloguées que sous la rubrique « Exclusivités newyorkaises ». Nous avons expérimenté tous les endroits, sites, activités et services suggérés dans chacun de ces chapitres, sans distinction aucune de type célébrité, taille, importance mais en recherchant toujours ce qui fait de chacune d’elle une expérience particulière. La plupart du temps, nous avons choisi de citer des éléments s’articulant autour d’un endroit ou d’une activité, mais pour certains articles plus vastes, comme par exemple l’Empire State Building, Grand Central terminal, Central and Prospect Parks, nous avons divisé le site en plusieurs éléments selon ce qui nous paraît être particulièrement spécial et digne d’intérêt. Nous nous sommes efforcés d’être clairs dans nos choix et d’éviter de créer trop de subdivisions, et pour aider le lecteur, nous avons croisé les méthodes de référenciation. Ainsi, si vous êtes en train de consulter l’article relatif à la course de minuit à Central Park ou à Prospect Park dans le chapitre « Divertissement non stop », vous n’aurez aucune peine à trouver l’article principal relatif à chacun des parcs dans le chapitre « Activités de plein air ». Au dos, vous trouverez également des index qui vous permettront de trouver aisément les activités possibles dans tel endroit ou relatives à telle catégorie. Par ailleurs, afin de palier au problème du décalage qui se crée forcément entre un livre imprimé à un certain moment et les changements constants qui s’opèrent dans la ville, nous avons inclus nos sites Web favoris sur les activités et services présents dans chaque endroit ou catégorie cités. Internet est d’ailleurs un excellent moyen de se tenir au courant de ce qui se passe dans la cité qui ne
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dort jamais, et nous vous conseillons d’y recourir autant que possible quand vous programmez vos sorties. En effet, bien que nous fournissions ici les informations les plus récentes, qu’il s’agisse des numéros de téléphone utiles, des lignes et des stations de métro, des horaires, des prix ou de tout autre renseignement pratique, des changements peuvent survenir à tout moment et invalider les données fournies. Et non seulement les sites Web sont en mesure de fournir des renseignements pratiques constamment mis à jour, mais ils renseignent également sur les derniers changements relatifs aux diverses activités et manifestations ou aux nouvelles offres. La meilleure façon d’utiliser ce livre est de le lire. Bien sûr, vous pouvez vous contenter de le consulter, et il est certain que si vous donnez un coup d’œil à l’index, vous serez en mesure de trouver, par exemple, les horaires d’ouverture du MoMA. Mais si vous vous contentez, par exemple, de l’article principal sur les musées de New York, vous passerez à côté de la peinture qu’un critique d’art local considère comme la plus intéressante, vous ne profiterez pas d’une remarque utile sur la vue dont on jouit depuis le café du cinquième étage et vous ignorerez que les musées ont également une incroyable programmation filmique. Nous vous suggérons donc de consacrer un peu de temps à ce livre, en en lisant des chapitres entiers, en en parcourant les diverses sections et en suivant les références croisées. Il y a ici bien plus qu’un survol panoramique de la ville et des informations pratiques, et beaucoup à découvrir sur les endroits où vous comptez vous rendre, de même que sur ceux où vous êtes déjà allé. En plus des articles eux-mêmes, nous avons également inclus des faits peu connus qui sont venus à notre connaissance et que nous introduisons avec l’étiquette : « Le saviez-vous ? », des compléments historiques sur les gens et les endroits célèbres, et une section dans chaque chapitre où des experts locaux vous font part des « cinq meilleurs éléments » relatifs à leur domaine de connaissance. tout au long de la réalisation de ce livre, on nous a posé la question de savoir si ce livre s’adresse à des touristes ou aux habitants de la ville. La réponse est à tous les deux, en fait. Même si en tant que New-Yorkais, vous n’avez pas besoin qu’on vous le dise pour savoir qu’un ticket de métro coûte dix cents, vous trouverez la lecture de ces page intéressante, car elles vous donneront des renseignements utiles sur les services existants, sur les diverses possibilités au niveau de la formation continue et les salles de gym ouvertes la nuit. Quant à ceux d’entre vous qui sont ici en visite, vous découvrirez une masse d’activités à pratiquer, dont beaucoup ne sont pas mentionnées dans les guides classiques, avec tous les renseignements nécessaires pour en profiter. Les lecteurs de l’une ou l’autre catégorie auront ainsi, nous l’espérons, la possibilité de découvrir ou redécouvrir les plus belles richesses de la ville.
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Au sujet des plAns de lA ville et du métro
un bon plan de la ville et une metroCard peuvent vous emmener partout où vous le désirez dans la ville. Chaque article comporte l’indication des stations de métro les plus proches et des lignes qui les déservent. pour trouver le métro le plus adapté, il faut aussi tenir compte du point de départ et de l’itinéraire que vous voulez suivre. n’oubliez pas que certains trains ne circulent pas tous les jours, et qu’ils sont sujets à des modifications ou interruption de service, le soir ou pendant le week-end. on peut trouver un plan complet sur le site www.mta.info, ainsi que des informations sur les changements. le site mtA offre également des plans et des informations sur les réseaux des bus dans les cinq « boroughs » (arrondissements). les meilleures cartes sont celles éditées par streetwise. streetwise a publié une douzaine de plans de new York City, parmi lesquels on trouve des plans de manhattan, de Brooklyn, du Bronx, du Queens, ainsi que plusieurs cartes détaillées sur les environs de la ville, sur les activités culturelles, des plans du métro et du réseau de bus, ainsi que des « adress finder ». on trouve les cartes éditées par streetwise dans toutes les librairies et les agences de voyage, et on peut les commander en ligne directement sur le site www.streetwisemaps.com. à noter : ils ne disposent pas, pour l’instant, de carte de staten island.
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REMERCIEMENtS Quel que soit l’ouvrage dont il s’agit, les remerciements commencent généralement par l’affirmation que sans les personnes citées, il n’aurait pas été possible de l’écrire. Ce livre n’échappe pas à la règle, sauf que dans notre cas, c’est tout à fait vrai. Mes premiers remerciements vont aux premières personnes qui ont cru à ce livre : Charles Miers, Ellen Nidy et Kathleen Jayes. J’adresse des remerciements supplémentaires à Kathleen, notre rédactrice, pour nous avoir aidés à persévérer dans cette folle et merveilleuse entreprise et nous avoir soutenus de ses encouragements, de sa patience et de son travail. Merci également à Nancy King, notre superviseur, et à tricia Levi, envers laquelle nous éprouvons une profonde reconnaissance pour son incomparable contribution, en particulier en ce qui concerne sa parfaite maîtrise et sa connaissance approfondie du réseau métropolitain. Nous remercions tout spécialement les experts qui nous ont apporté leur contribution tels que Rick Bell, Joseph o. holmes, Bret Watson, David Masello, Andrea Strong, Francesco Liuzzi, Laura Dave, Pavia Rosati, Wendy Mitchell et A. J. Jacobs, pour les compétences, la générosité et l’enthousiasme manifestés dès le premier contact (qui s’est parfois produit dans une salle de gym). Nous remercions également Alison Lowenstein, qui a généreusement mis à notre service ses solides connaissances de New York, et Allan Ichac, dont les idées sur les grandes choses à faire à New York sont inépuisables. Nous adressons enfin nos remerciements aux personnes – amis, parents, connaissances et même certains que nous n’avons jamais rencontrés – qui ont mis à notre disposition leur propre liste des meilleures choses à faire tout au long de ces mois, et dont les suggestions ont constitué pour nous un apport d’une valeur inestimable. Elles nous ont permis de découvrir une masse d’activités, d’endroits et de manifestations fantastiques dans notre ville. Vous êtes si nombreux à nous avoir supportés dans cette aventure que nous ne pouvons vous citer tous, mais nous savons que vous vous reconnaîtrez, et que vous trouverez vos suggestions tout au long de cet ouvrage.
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NEW YoRK DA IMPAzzIRE
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ChAPItRE 1
Les grands classiques Quand on pense aux meilleures choses à faire où que l’on se trouve, on a souvent tendance à négliger les aspects les plus évidents et à se mettre en chasse des trésors cachés. C’est encore plus vrai dans une ville aux facettes multiples et aussi riche en modes et tendances que New York. Tout y est si nouveau, si inhabituel et si éphémère qu’on tend à privilégier ce qui semble à l’avantgarde et à délaisser ce qui pourrait faire partie d’un programme de visites plus classique. Maintenant, même s’il s’agit de lieux connus de tous, d’accès facile et généralement envahis par une foule de visiteurs, des endroits comme la Statue de la Liberté, l’Empire State Building et Brooklyn Bridge représentent un intérêt indéniable. Il est des symboles reflétant la magnificence de New York, son pouvoir et sa gloire, si puissamment ancrés dans notre imaginaire qu’ils sont incontournables. Il est clair que ce ne sont pas uniquement les sites célèbres dispersés à travers la ville qui font de New York ce qu’elle est aujourd’hui. Il y a aussi les boutiques, les hôtels, les bars, les restaurants, les manifestations sportives et même les épiceries et les marchés regorgeant de marchandises de toute provenance, tous lieux porteurs de secrets perdus et d’atmosphères oubliées, de reliques d’un temps déjà passé et de témoignages des goûts, modes, styles de vie et réalisations de New York à travers le temps et les âges. Ce qui fait d’un lieu ou d’une expérience un « classique » est beaucoup plus lié à des motifs d’ordre historique qu’à sa célébrité ou à son ancienneté. Des endroits qui ont été le théâtre d’évènements mémorables, des rituels annuels ou des réminiscences d’une époque révolue constituent eux aussi des aspects symboliques de New York. Bien souvent, ils appartiennent à des âges différents de l’histoire de New York, depuis la colonisation jusqu’aux folles années vingt et l’époque de la prohibition, jusqu’aux glorieuses années quatre-vingt et aux incarnations de notre énigmatique actualité. Dans ce chapitre, vous trouverez de tout, passant des références qui constituent les axes fondamentaux de la formation du caractère de la ville aux lieux où se sont déroulés des évènements célèbres, en passant par les sites légendaires et les activités traditionnelles qui vous attendent. Malheureusement, il est certain que nombre de ces sites traditionnels ont connu des jours meilleurs. Le Ziegfield Theater ou le Café des artistes ne sont plus ce qu’ils étaient, mais du fait de leur importance historique et de leur
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LES GRANDS CLASSIQUES caractère pittoresque, ils méritent de figurer dans ce livre. Il ne suffit pas qu’un lieu ou un endroit porte les signes de la nouveauté ou de l’intemporel pour avoir droit d’être cité parmi les « best ». Mais comme de nombreux endroits légendaires ont disparu sans laisser de traces (Max’s Kansas City, le célèbre local des années soixante, est devenu une épicerie, Ebbets Field et Polo Grounds sont maintenant des complexes résidentiels), on peut se réjouir quand on tombe sur un des lieux de prédilection de nombreux protagonistes de cet âge d’or qui n’est pas devenu une résidence de luxe ou un Starbuck.
h 1. Monter (presque) jusqu’en haut de la Statue de la Liberté Imaginez un peu ça : il a fallu vingt ans et 225 000 kg d’acier et de cuivre pour la réaliser, de multiples campagnes de collecte de fonds ainsi que 214 transports par bateau pour amener la Statue de la Liberté chez elle, au milieu du port de Manhattan, un cadeau de la France à son ami le peuple des États-Unis. Rien d’étonnant donc à ce que la Statue de la Liberté constitue un symbole d’une telle importance. Mis à part le gigantisme du projet (quand elle débarqua dans le port de la ville il fallut encore une année supplémentaire de travaux, 27 000 tonnes de béton pour le piédestal, et des fonds supplémentaires avant qu’elle ne puisse être présentée au public), Lady Liberty fait office de sentinelle de la ville depuis 1886, et elle est à la fois un symbole de la ville et du pays ainsi qu’un signe de liberté et d’amitié entre les peuples. Quand on la regarde depuis l’hudson, on a l’impression qu’elle veille sur la ville de son regard immuable et impénétrable. Quand on la regarde de près et de l’intérieur, on se rend compte de l’importance de cette œuvre colossale qui est à la fois un exploit architectural, un exemple rare de coopération réussie et un symbole patriotique. Les consignes de sécurité interdisent désormais de grimper jusqu’au sommet, mais le plafond de verre qui surmonte le piédestal permet d’avoir une excellente vue sur l’intérieur (par ailleurs, ceux qui ont eu l’occasion de monter l’étroit escalier jusqu’au sommet affirment que cette expérience n’a rien d’extraordinaire). Le piédestal contient également le Statue of Liberty Museum, où se trouve la torche originale de la statue. Après cela, vous pouvez continuer jusqu’à Ellis Island (voir ci-après) sur le même ferry qui vous amené jusque-là. Métro : 4, 5 direction Bowling Green ; 1 direction South ferry. Ouvert tous les jours, sauf à Noël. Accès gratuit à la statue, mais il est nécessaire de réserver, ce que l’on peut faire en appelant le 866-STATUE4 ou en ligne sur le site www.statuereservations.com. Des réservations pour la journée en cours sont également disponibles jusqu’à épuisement sur les ferries. Les ferries partent de Battery Park à Lower Manhattan et de Liberty State Park, New Jersey. Pour avoir plus d’informations sur les ferries, les horaires et les prix des billets, visitez le site www.circlelinedowntown.com. Pour plus d’informations sur la statue, appelez le 212-363-3200 ou visitez le site www.nps.gov/stli.
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LES GRANDS CLASSIQUES
2. Aller à la recherche de ses ancêtres à Ellis Island Presque la moitié des Américains peuvent remonter à leurs origines grâce à Ellis Island. C’est là que débarquaient les immigrés à la fin du xIxe siècle, quand c’était le gouvernement fédéral qui s’occupait du contrôle des flux migratoires. Deux millions de personnes, parfois des milliers en une seule journée, sont passées par là avant de devenir citoyens américains entre 1892 et 1954, date à laquelle le bureau a fermé (et bien que cette île ait été surnommée « l’île des larmes », la plupart des immigrants accomplissaient les formalités nécessaires en deux heures, et seulement 2 % étaient renvoyés dans leur pays). Ellis Island Museum se trouve dans un bâtiment style beaux-arts fraîchement restauré, où les immigrés étaient accueillis et contrôlés avant d’être autorisés à entrer dans le pays. on y trouve diverses expositions, objets, documents et histoires orales sur Ellis Island et l’époque de l’immigration, ainsi que de nombreuses ressources pour retracer sa propre généalogie. on peut consulter les archives à l’American Family Immigration history Center, et aller voir à l’extérieur le « Mur d’honneur », où sont inscrits les noms de plus de 600 000 intrépides immigrants. Ouvert tous les jours, sauf à Noël. Entrée libre. On peut accéder à Ellis Island par le même ferry qui dessert la Statue de la Liberté ; voir la page précédente pour plus de détails. Pour de plus amples informations sur les musées, appelez le 212-363-3206 ou visitez le site www.ellisisland.com.
3. Monter (presque) tout en haut de l’Empire State Building L’Empire State Building est le gratte-ciel par excellence, et sa silhouette illuminée est l’élément central de la ligne des toits de Manhattan. Construit au début des années trente, il faisait partie d’un projet de construction des buildings les plus hauts du monde. Il dépasse le Chrysler Building – jusqu’alors le plus haut – de trois cents mètres et sa construction a été terminée avant la date prévue, elle a duré le temps record d’une année et quarante-cinq jours. Après la Grande Dépression de 1929, l’Empire State Building inspira la construction d’autres gratte-ciels autour de lui et le quartier de Midtown Manhattan devint le symbole de la modernité, une modernité excitante, ambitieuse, grandiose. L’Empire State Building demeura le gratte-ciel le plus haut du monde pendant plus de quarante ans, jusqu’à la construction du World trade Center dans les années soixante-dix. Sa taille impressionnante et son style Art déco font de l’ESB (comme on l’appelle parfois) un site étonnant à voir et du haut duquel contempler la ville. L’observatoire situé au sommet (au 102e étage) n’est ouvert qu’occasionnellement, mais de toute façon, le panorama dont on jouit depuis le 86e étage est spectaculaire. 350 FIFTH AVENUE ENTRE 33rd ET 34th STREET à MANHATTAN. Métro : 6 jusqu’à 33rd Street ; B, D, F, V, N, Q, W jusqu’à 34th Street-Herald Square. L’observatoire du 86e étage est ouvert tous les jours ; l’observatoire du 102e étage n’ouvre qu’occasionnellement. Pour de plus amples informations sur les horaires et les billets, rendez-vous sur le site www.esbnyc.com.
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4. Partir en voyage à l’étranger à l’ONU Le bureau des Nation unies, un complexe de quarante hectares situé le long de l’East River, est défini territoire international, et se trouve donc hors de la juridiction de la ville et de l’État (mais si vous vous garez devant en stationnement interdit, vous n’échapperez pas à une contravention). Durant la visite, qui est commentée – ce qui ne vous surprendra pas – dans une douzaine de langues, vous pourrez voir les salles du Conseil de Sécurité et le General Assembly hall, ainsi que des expositions à thème et une collection d’art et d’artisanat réalisée avec des pièces provenant des pays membres. Après cela, vous pourrez goûter à la cuisine locale à la Delegate Dining Room, et expédier une carte postale depuis le bureau de poste de l’oNU avec un timbre spécial de l’oNU. FIRST AVENUE ENTRE 42nd ET 48th STREET à MANHATTAN. Métro : 4, 5, 6, 7 jusqu’à Grand Central-42st Street. Visites quotidiennes environ toutes les demi-heures. Pour de plus amples informations sur les horaires et le prix du billet, appelez 212-963-TOUR ou rendez-vous sur le site : http://visit.un.org/wcm/content/site/visitors/lang/en/home/tours_ticket.
LE SAVIEZ-VOUS ? Quand New York a été choisie pour y tenir les premières réunions du Conseil de Sécurité de l’ONU, celles-ci se déroulaient dans un cadre beaucoup moins cérémonieux que le complexe actuel. Elles avaient lieu à la piscine du campus de Hunter College dans le Bronx. C’est dans cette salle de réunion improvisée que la naissante organisation diplomatique d’après guerre a accueilli Churchill en visite pour la première fois dans le Bronx.
5. Promenade (à pied ou à vélo) sur le Brooklyn Bridge Pour bien faire, il faut programmer cette promenade au coucher du soleil. Quand vous progressez vers Brooklyn (ou que vous en revenez), arrêtez-vous pour manger une pizza cuite au four à charbon de bois chez Grimaldi’s (un des lieux de prédilection de Franck Sinatra, voir le n° 261). Métro : (pour Manhattan) 2, 3, J, M, Z jusqu’à Fulton Street, 4, 5, 6, jusqu’à Brooklyn Bridge-City Hall, A, C jusqu’à Broadway-Nassau Street ; (pour Brooklyn) A, C jusqu’à High Street.
6. Se prendre pour un as de l’aviation de la Deuxième Guerre mondiale à l’Intrepid Si les gratte-ciels vous donnent le vertige, essayez un peu de regarder l’Intrepid depuis la jetée adjacente. Prévu pour des missions dans le cadre de la Deuxième Guerre mondiale, ce porte-avion a aussi servi au cours de la guerre du Viêt Nam et de la guerre froide, pour finir à la NASA comme véhicule de récupération. Le musée qui prend place à l’intérieur comporte de spectaculaires appareils interactifs (tels que des simulateurs de vol et des démonstrations de navigation navale), mais pour avoir vraiment l’impression de faire partie de l’équipage, dirigez-vous vers le hangar et les ponts d’envol. Là, vous pourrez
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LES GRANDS CLASSIQUES parcourir les collections du musée, riches en avion d’époque et en appareils modernes, découvrant des avions de chasse de la Deuxième Guerre mondiale et faisant même connaissance avec un jet Concorde de la British Airways. Une particularité qui concerne les couples intrépides : vous pouvez même vous marier à bord. PIER 86 PAR 46th STREET ET LE FLEUVE HUDSON à MANHATTAN. Métro : A, C, E jusqu’à 42nd. Street Port Authority Bus Terminal. Pour de plus amples informations sur les horaires et le prix du billet, appelez le 877-957-SHIP ou rendez-vous sur le site www.intrepidmuseum.org.
7. Se réfugier à Saint’s Patrick Cathedral... Une part de la majesté spirituelle de cette église provient de sa situation au milieu de l’un des axes commerciaux les plus célèbres du monde ; en effet, elle domine Fifth Avenue de ses flèches gothiques. Le contraste entre sa magnifique et imposante architecture et la foule bariolée qui grouille autour d’elle est frappant, et elle en parait encore plus grandiose. Il y a des messes tous les jours (2 200 fidèles la fréquentent régulièrement). C’est entre deux messes que l’on peut visiter le bâtiment attentivement et découvrir toutes ses particularités, telles que le grand vitrail qui orne une de ses fenêtres et un autel dessiné par tiffany and Co. Même quand cet imposant édifice est aussi bondé que les grands magasins qui l’entourent, on y respire une solennité qui vous transporte au-delà du chaos. 14 EAST 51st STREET SUR LA FIFTH AVENUE à MANHATTAN. Métro : B, D, F, V jusqu’à 47th-50th Street-Rockefeller Center. 212-753-2261. www.ny-archdiocese.org.
LE SAVIEZ-VOUS ? La première messe de minuit télévisée a été filmée à Saint’s Patrick Cathedral le jour de Noël 1948. La messe à Saint’s Patrick est désormais filmée et diffusée sur les ondes tous les jours de l’année par des chaînes locales.
8. … ou faire l’expérience de l’humilité à Saint John the Divine Saint John the Divine est considérée comme la plus vaste cathédrale du monde et sa construction détient le record de durée des travaux, puisque la première pierre a été posée en 1892, et que le bâtiment n’est toujours pas « achevé ». Quoi qu’il en soit, et bien que toujours en chantier, il s’agit de l’une des constructions les plus remarquables de la ville ainsi que son site le plus puissamment spirituel. Au-delà de ses caractéristiques gothiques, telles que sa célèbre nef mesurant l’équivalent de deux terrains de foot, ce qui est particulièrement remarquable, c’est son esprit incontestablement œcuménique. La Chapelle des Sept Langues, par exemple, est un hommage à la diversité de New York. C’est un ensemble de sept chapelles consacrées à sept saints différents, chacun représentant un pays ou une ethnie ayant participé à la construction de l’édifice. Saint John honore également les arts, on y trouve un triptyque en or de l’artiste Keith haring (son unique œuvre religieuse), et diverses manifesta-
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LES GRANDS CLASSIQUES tions artistiques telles que concerts, performances et évènements littéraires y prennent place. Visiter Saint John est une expérience enthousiasmante quel que soit votre credo religieux, et sa condition de chantier permanent en fait une métaphore particulièrement expressive de ce qui est notre vie. 1047 AMSTERDAM AVENUE PRÈS DE 110th STREET à MANHATTAN. Métro : 1 jusqu’à 110th Street (Cathedral Parkway) ; B, C jusqu’à Cathedral Parkway (110th Street.) 212-316-7490. www.stjohndivine.org.
9. Admirer les pierres tombales au cimetière de Trinity Church… Alexander hamilton et Robert Fulton font partie des premiers notables de la jeune Amérique enterrés dans le cimetière de cette église néogothique. C’est l’une des plus vieilles églises de ce pays, elle a été construite en 1697, est de confession anglicane, et est donc placée sous l’autorité de la Couronne d’Angleterre. Au cours de la Révolution, certains de ses paroissiens ont pris part au Continental Congress, tandis que le clergé restait avec la couronne, et le destin de trinitiy Church suivit celui de la nation. Après la guerre, la chartre de l’église a été ratifiée par le nouvel État indépendant de New York, l’exemptant du paiement de toute charge et la rattachant à la monarchie britannique. En 1789, le recteur de l’église est devenu le premier évêque du nouveau diocèse de New York. L’église ayant brûlé en 1776 a été reconstruite et rouverte en 1788 (cette seconde structure a été détruite en 1839 et reconstruite une troisième fois). Durant la construction de la première église puis de la deuxième, les messes étaient données à la toute proche Saint Paul’s Chapel, qui fait partie de la paroisse de trinity Church. on y donna même une messe de remerciement après l’investiture de George Washington comme président des États-Unis. Ouverte tous les jours. 74 BROADWAY à WALL STREET à MANHATTAN. Métro : 1, N, R, W jusqu’à Rector Street ; 4, 5 jusqu’à Wall Street. 212-6020800. www.trinitywallstreet.org.
LE SAVIEZ-VOUS ? Saint Paul’s Chapel, située à Broadway and Fulton, est le plus vieux bâtiment public en service ininterrompu de New York City.
10 … et à Trinity Cemetery Curieusement, le cimetière le plus important de trinity Church est situé sur les hauteurs de la ville, sur une parcelle de terre qui faisait partie autrefois de la propriété Audubon. (La paroisse acheta le terrain à la famille Audubon en 1842, à la suite de la publication d’une ordonnance qui interdisait les cimetières à lower Manhattan.) C’est l’unique cimetière encore actif de Manhattan, et encore, il est réservé aux descendants directs de ceux qui y sont enterrés. Aux côtés de John James Audubon, le naturaliste, on trouve la tombe de John Jacob Astor et de Clement Clarke Moore (l’auteur du poème La Visite de Saint Nicolas), ainsi que de très beaux mausolées particulièrement élaborés, des tombeaux et la sépulture de nombreux New-Yorkais qui ont eu une certaine influence et un certain pouvoir à leur époque.
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LES GRANDS CLASSIQUES Ouvert tous les jours. 770, RIVERSIDE DRIVE à MANHATTAN. Métro : 1 jusqu’à 157th Street ; C jusqu’à 155th Street. 212-368-1600.
11. Aller regarder les Rockettes au Radio City Music Hall À l’origine, une compagnie de danse du nom de « the Missouri Rockets », les Rockettes, captura l’attention du public par l’agilité de leurs jambes qui semblaient voler sur la scène du Radio City Music hall la nuit de son ouverture, en 1932. Depuis lors, ils n’ont pas cessé de donner spectacle. Si vous pensez que ce que font les stars actuelles sur scène est de la danse, alors vous ne manquerez pas d’être étonnés si vous allez voir les Rockettes. Au cours de leur spectacle traditionnel Radio City Christmas Spectaculaire, comme à l’occasion d’autres évènements durant l’année, ils offrent au public une chorégraphie très élaborée avec des figures parfaitement exécutées en duo. Leurs costumes sont superbes et grâce aux technologies modernes, comme le Lycra et le Spandex, ils sont plus courts et plus adhérents que les costumes originaux. C’est l’un des rares lieux où reluquer les jambes des filles est parfaitement accepté et ne risque pas de vous faire mal voir ! 6th AVENUE, ENTRE 50th ET 51st STREET à MANHATTAN. Métro : B, D, F, V jusqu’à 47th-50th Street-Rockefeller Center ; N, R, W jusqu’à 49th Street. 212307-7171. www.radiocity.com.
12. Contempler la ville depuis Circle Line De toutes les attractions touristiques traditionnelles, celle-ci est une de celles que de nombreux New-Yorkais considèrent comme quelque chose de vraiment plaisant à faire, et qu’ils font, contrairement à beaucoup d’autres célèbres expériences incontournables qu’ils négligent. Le tour de trois heures Full Island vous permet de voir les cinq quartiers de New York, plus trois rivières, sept ponts et deux douzaines d’endroits célèbres. Le circuit de deux heures harbor Lights accomplit un demi-cercle autour de Manhattan pendant la soirée. Vous pouvez vous asseoir et écouter le commentaire du guide débonnaire, ou déguster un verre de vin et trinquer sur le pont du bateau. Croisières panoramiques à partir de PIER 83, 42nd STREET ET THE HUDSON RIVER à MANHATTAN. Métro : A, C, E jusqu’à 42nd Street-Port Authority Bus Terminal. Pour tout renseignement, les horaires et le prix, appelez le 212-5633200 ou visitez le site www.circleline42.com.
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Grand Central Grand Central terminal se trouvait initialement au cœur de New York, où il est resté près d’un siècle, et sa présence a profondément influencé le développement du centre de la ville. Sa construction a duré de 1903 à 1913 sous la direction de deux cabinets d’architectes (Reed and Stern, et Warren and Westmore) et de même que l’Empire State Building, le Waldorf Astoria ou le Chrysler Building, il incarne le style grandiose et audacieux de la ville. Bien qu’il ne s’agisse, au départ, que d’une simple gare des trains, quiconque s’est rendu à Grand Central terminal se rend compte que c’est beaucoup plus que ça. tout au long de son existence, Grand Central a accueilli non seulement des trains mais également diverses manifestations : il sert également de galerie d’art, il héberge une école artistique, on y trouve diverses expositions, un cinéma, un musée de l’histoire du chemin de fer, des cafés, des restaurants, des stands de cirage de chaussures. Et surtout, ce bâtiment est truffé de secrets et d’histoires qui font désormais partie de la légende de New York (comme par exemple la présence d’un passage secret emprunté par Franklin Delano Roosevelt pour se rendre au Waldorf Astoria). Déclaré National historics Landmark en 1978 (site historique national), et superbement restauré et remis dans l’état qui fit sa gloire au début du siècle en 1998, le terminal est à la fois une mine de renseignements historiques sur la ville et une plate-forme vivante et dynamique de la New York actuelle. 42nd STREET ENTRE LEXINGTON AVENUE ET PARK AVENUE à MANHATTAN. Métro : 4, 5, 6, 7, S jusqu’à Grand Central-42nd Street.
13. Trouver le chemin de Campbell Apartment : Ce café « secret » tout en haut de Grand Central terminal, à l’atmosphère chaleureuse, habillé de panneaux de chêne, appartenait à l’origine à John W. Campbell, le fabuleux magnat richissime qui acheta une partie de la gare en 1920 et la transforma en un appartement de style Renaissance très raffiné, qui lui servait de bureau le jour et de club privé pour des réceptions exclusives la nuit. C’est un grand café, d’un style à la fois désuet et douillet, avec des barmans qui savent préparer un savoureux Martini. Une des entrées du bar se trouve sur la Vanderbit Avenue, mais les habitués préfèrent passer par l’élégant ascenseur Art déco qui se trouve dans le hall de la gare. 15 VANDERBILT AVENUE à GRAND CENTRAL TERMINAL. 212-953-0409. www.hospitalityholdings.com.
14. Confier un secret à quelqu’un de l’autre côté de la pièce dans la whispering gallery : En vous plaçant aux angles opposés du hall, mettez-vous face au mur et votre voix voyagera le long de la courbure du toit en forme de dôme de cet édifice. Le murmure le plus faible parviendra de l’autre côté avec la même intensité que si vous vous trouviez à vingt centimètres de votre interlocuteur. WHISPERING GALLERY, DINING CONCOURSE.
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15. Faire cirer ses chaussures à Grand Central : Vous ne pouvez pas vous rendre à Campbell Apartment sans une paire de chaussures reluisantes. Asseyez vous sur une chaise près des entrées principales et prenez plaisir à regardez la foule affairée de l’un des quartiers les plus dynamiques de Midtown. 16. Déjeuner à l’ancienne mode à l’Oyster Bar : Ce restaurant est une référence et a pris place « au-dessous du niveau de la mer » à Grand Central dès 1913, l’année où le terminal a été mis en service. De nos jours, oyster Bar est un bastion de la civilité à table, avec son hall proposant des fast-foods de tous styles et pour tous les goûts. Quand vous en avez assez de votre break de midi au-dessus de votre salade habituelle, descendez dans ce restaurant retiré et dégustez quelques-uns des meilleurs fruits de mer de New York (entre autre, trente variétés d’huîtres) avec un martini ou deux avant de retourner au bureau. 89 EAST 42nd STREET. 212-490-6650. www.oysterbarny.com.
17. Raconter une histoire à StoryCorps et prenez part à l’histoire de l’Amérique ! StoryCorps est un programme qui a pour but d’enregistrer l’histoire des gens des États-Unis, de voix en voix, de ville en ville. Il suffit de payer 10 dollars pour s’asseoir devant le micro dans une cabine avec un ingénieur du son et de parler. Les enregistrements sont conservés à la Library of Congress et les récits les plus intrigants sont joués sur NPR. La première cabine a été mise en place par ce programme à Central terminal et le site ne devrait pas changer de place prochainement. Ce projet est devenu si populaire qu’il faut maintenant réserver pour enregistrer son histoire. Il y a une autre cabine à lower Manhattan, dans le hall de World trade Center PAth station. Cette cabine est réservée prioritairement aux personnes qui ont été impliquées dans les secours relatifs aux évènements du 11 septembre 2001, aux habitants du quartier et aux propriétaires de la zone ainsi qu’aux amis et membres des familles de ceux qui sont morts au cours des attaques du World trade Center. 80 HANSON PLACE. On peut réserver en téléphonant au 646-723-7020 ou en ligne sur le site www.storycorps.org.
h 18. Se démener au son du piano électrique chez FAO Schwarz Ça a été un véritable cauchemar sorti d’un conte fantastique des frères Grimm, quand FAo Schwarz, cédant à la pression de la chaîne commerciale Behemoth, a fermé ses extraordinaires locaux de la Fifth Avenue, jetant les New-Yorkais dans l’amertume et la stupeur, plongeant dans le deuil des milliers d’enfants,
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