JUIN 2024
Édit. resp. : Guides Catholiques de Belgique asbl (Thaïs Dewulf - Présidente Fédérale) rue Paul-Émile Janson, 35 • 1050 Bruxelles • Tél. : 02/538.40.70 • www.guides.be • info@guides.be
Édit. resp. : Guides Catholiques de Belgique asbl (Thaïs Dewulf - Présidente Fédérale) rue Paul-Émile Janson, 35 • 1050 Bruxelles • Tél. : 02/538.40.70 • www.guides.be • info@guides.be
Jeu : chasse aux indices, l’extension
Recette : pâte à tartiner chocolat-noisettes
Activité : fabrique tes maniques tawashi
Recette : crème à récurer et nettoyant multiusage
Photo de couverture : 5e HC - La Louvière
Photo pages 2 et 3 : 1re LO - Hannut
Photo 4e de couverture : 8e LO - Waremme
Une publication des Guides Catholiques de Belgique asbl 2024.
Nos publications appliquent les recommandations orthographiques de la Fédération Wallonie-Bruxelles. En application de la charte orthographique/grammaticale prévalant en FW-B, pour l’instant, nous utilisons une orthographe où le genre masculin s’utilise aussi pour les ensembles mixtes.
Comme déjà mentionné dans ta précédente revue, les Guides t’invitent cette année à agir pour un monde plus durable à travers le slogan du thème d’année « Leave/Live it better ». Mais comment y parvenir et faire du souhait de Robert Baden-Powell, créer un monde meilleur, une réalité ?
En étant acteur du changement, en réfléchissant à l’impact de tes habitudes pour les adapter au besoin, en étant conscient et critique, en donnant du sens à chacune de tes actions.
Dans cette revue, tu découvriras de nombreux conseils pour mieux vivre en harmonie avec ton environnement.
Alors n’attends plus, incarne le changement !
Félicitations à Clémence De Roose !
Clémence, alias Colley, a 15 ans et est Aventure dans la Compagnie Samba de la BS/81 Ixelles - Saint-Boniface.
Elle a commencé à faire de la photo vers l’âge de 11 ans et a profité du confinement pour s’y consacrer plus sérieusement. C’est son père qui lui a transmis sa passion ainsi que son appareil et qui lui enseigne la technique. Elle fait généralement des photos de plantes et parfois d’animaux ou de personnes.
Ce qu’elle adore dans les photos animalières, c’est le fait de pouvoir capturer un moment unique et de ne jamais avoir deux fois la même image : « Grâce à l’authenticité des animaux, il faut pouvoir être patiente et attentive à ce qui nous entoure, ce qui rend le résultat final encore plus appréciable ».
Le jury, composé des membres du comité de rédaction et de Thierry Lampe, a admiré la qualité technique de sa photo dont la mise au point, le flou, les couleurs et la lumière sont très bien maitrisés. Il a également aimé le sujet : un petit fruit sans prétention, à la surface veloutée et sublimé par la réfraction dans la goutte d’eau. Bravo Clémence !
Ci dessous : Dans le jardin d’Eden - Clémence De Roose
Le jury tient également à remercier toutes les participantes au concours et à te présenter trois autres photos qui ont retenu son attention.
De haut en bas :
- Cher pollinisateur
Clémence De Roose 81e BS Ixelles
- Vulcain butinant sur une fleur
Louise Charlier
3e HE Thuin
- The Belgian Shire
Émilie Warichet
2e LCi - Liège
Dans ta revue de décembre, tu as eu l’occasion de découvrir le parcours de Mélisandre Grognard, préposée forestière au cantonnement de La Roche-en-Ardenne. Dans cette nouvelle revue, elle répond aux questions que nous nous posons.
Quelles sont les infractions les plus courantes ?
Ce sont les infractions liées au Code forestier. Il s’agit de la loi qui règlemente, entre autres, tout ce qui concerne la circulation en forêt. Ce sont, par exemple, des gens qui font du camping en forêt, qui allument du feu en forêt, qui ne tiennent pas leur chien en laisse, qui circulent en dehors des chemins ou qui circulent avec un véhicule à moteur (voiture, moto, quad) alors que c’est interdit.
Nous rencontrons malheureusement également beaucoup d’infractions environnementales comme l’abandon de déchets, de sacs poubelles, etc.
Es-tu habilitée pour arrêter des gens ? Si oui l’as-tu déjà fait ?
Oui, en tant que Garde forestière, je suis Officier de Police Judiciaire et, de ce fait, je peux effectivement priver un contrevenant de liberté. Cependant, je ne peux le faire qu’avec l’accord du Procureur de Roi, qui est mon supérieur en matière de police.
Personnellement, je n’ai pas encore été amenée à le faire.
Utilises-tu une vraie arme à feu ou bien estce une arme « tranquillisante » ?
Nous sommes effectivement armés avec de vraies armes.
J’ai une arme de chasse en dotation qui est un fusil calibre 20. Cette arme sert à l’achèvement du gibier blessé.
Pour mes missions de police, j’ai un ceinturon sur lequel se trouve une arme létale (un pistolet) et deux armes non létales (une matraque et un spray au poivre). Ce sont des armes qui sont susceptibles d’être utilisées lors de nos interventions. Nous sommes évidemment formés à l’utilisation de ces armes.
As-tu déjà dû utiliser ton arme sur un animal ou un humain ?
Heureusement, je n’ai pas encore été amenée à l’utiliser sur un humain. La plupart des contrevenants que nous rencontrons restent généralement calmes et coopérants.
Mais je sais que c’est déjà arrivé à d’autres collègues de devoir faire usage d’une de leurs armes lors d’une mission de police.
Cependant, j’ai déjà dû, à plusieurs reprises, procéder à l’achèvement d’un gibier blessé. Ce ne sont pas non plus les missions que l’on préfère, mais elles sont nécessaires pour éviter que les animaux blessés, des suites d’un accident ou d’une maladie, ne souffrent. Nous sommes aussi amenés à procéder à des tirs sur des animaux que l’on appelle des « espèces exotiques envahissantes » tels que le raton laveur et la bernache du Canada (une espèce d’oie).
Rencontres-tu souvent des animaux ?
Comment réagis-tu quand ça arrive ?
Oui, sur mon triage qui se trouve sur les hauteurs de l’Ardenne, j’ai la chance d’avoir une faune très variée. Je rencontre donc très régulièrement des cerfs, des biches, des chevreuils, des sangliers, des renards, mais aussi des chats sauvages. Je rencontre également pas mal d’oiseaux qui sont propres aux milieux que je fréquente : forêts résineuses, forêts feuillues, fagnes... Tous les animaux qui nous entourent sont craintifs et n’ont aucune réaction agressive envers l’humain.
Je reste toujours admirative et curieuse d’observer leur comportement. Je me fais discrète, je regarde, je respecte au maximum leur quiétude et je garde mon humilité, après tout, c’est moi qui suis chez eux.
Je crois que face à la faune sauvage, j’ai gardé mon âme d’enfant.
Quels sont les animaux les plus rares et en as-tu déjà croisés ?
Il y a les animaux rares… et les animaux discrets !
Par exemple, bien que devenu très commun, le castor se fait très discret. On sait qu’il est là, très présent dans nos cours d’eau ardennais et pourtant… on ne voit pratiquement que les traces de son passage.
En revanche, en ce qui concerne les animaux plus rares, nous avons en tête le lynx ou le loup que je n’ai jamais eu l’occasion d’observer.
Nous rencontrons de temps à autres des espèces telles que des martres, des loirs, des muscardins ou des espèces d’oiseaux peu communes (cigogne noire, rapaces nocturnes, etc.).
T’es-tu déjà sentie en danger face à un animal ?
Non, jamais… Les animaux sauvages restent tous craintifs vis-à-vis de l’humain. Cependant, il existe des circonstances qui peuvent provoquer un comportement plus menaçant de la part d’un animal, mais ce sera pratiquement toujours pour se protéger lui ou ses jeunes parce qu’il se sent agressé. Je pense notamment à la laie suitée (la femelle du sanglier quand elle est accompagnée de ses jeunes) ou au sanglier mâle lorsqu’il est coincé par les chiens lors des chasses.
Il faut également rester prudent au moment du brame du cerf (saison des amours qui a lieu en automne). Lors de cette période, le cerf est tellement perturbé par les hormones et obnubilé par les biches, qu’il peut, dans de rares cas se montrer hostile vis-àvis de l’homme.
As-tu déjà été blessée dans l’exercice de tes fonctions ?
Oui ! Mais ce sont des blessures sans grande importance. Nous circulons en forêt quotidiennement et, la plupart du temps, nous quittons les chemins pour nos différentes missions techniques ou de police. Nous marchons donc très souvent sur des terrains accidentés (rochers, pentes, branches, etc.) Il nous arrive de trébucher,
de nous tordre un pied, de nous écorcher les jambes dans les ronces... Mais, mon pire souvenir, c’est une petite et toute fine branche que j’ai reçue dans l’œil… je l’ai senti passer pendant des jours !
Travailles-tu en collaboration avec les chasseurs ou y a-t-il des conflits ?
Nous travaillons essentiellement en collaboration avec les chasseurs. Je rencontre les chasseurs et les garde-chasses pour envisager ensemble les travaux cynégétiques (= relatifs à la chasse) à réaliser, par exemple, la création de gagnages (prairies en forêt pour le gibier) ou la mise en place de protections sur les arbres pour éviter que le gibier ne les écorce. Dans certains cas, nous définissons ensemble l’emplacement des postes de chasse.
Mais il arrive aussi que nous soyons en désaccord sur certaines choses. Nous n’avons pas toujours les mêmes opinions, ni les mêmes objectifs.
Il arrive parfois que les chasseurs aient des agissements qui vont à l’encontre des lois et dans ce cas, je dois rédiger des procès-verbaux et les mettre à l’amende.
Y a-t-il vraiment trop de sangliers ? La chasse est-elle un bon moyen pour limiter la surpopulation ?
Il y a, effectivement, dans certaines régions de Wallonie, une surpopulation de gibiers. Il s’agit principalement d’une surpopulation de sangliers et/ou de cervidés (= cerfs et biches). Ce qui n’est, en aucun cas, souhaitable. Une population trop importante d’une espèce est préjudiciable pour l’espèce elle-même (plus
grand risque de maladies) et pour le milieu naturel (dégâts aux cultures et impact direct sur la biodiversité puisqu’il y a un déséquilibre dans la chaine alimentaire).
En l’absence du loup, qui est le prédateur naturel de ces espèces, ce rôle de régulation des populations revient à l’humain. Et donc, oui, la chasse est le seul moyen pour limiter la surpopulation des espèces.
Comment choisis-tu les arbres à abattre dans une forêt ?
Le fait de désigner les arbres à abattre s’appelle le « martelage » (on marque l’écorce de l’arbre avec un marteau muni d’un côté tranchant).
Il y a quatre raisons principales pour lesquelles nous choisissons d’abattre certains arbres.
L’éclaircie : c’est un acte de gestion forestière qui consiste, dans un peuplement, à prélever les arbres mal conformés (dépérissant, trop petits, etc.) de manière à faire de la place aux arbres d’avenir (les arbres les mieux conformés qui sont destinés à constituer le peuplement final).
Les bois d’éclaircies sont utilisés pour faire du papier, du bois de chauffage, des panneaux de bois pour la construction, etc.
La mise à blanc : c’est le fait d’abattre l’entièreté d’un peuplement parce que les arbres qui le constituent sont à maturité. Nous prélevons alors tous les bois et ils sont vendus afin d’être utilisés dans l’industrie du bois. Les bois qui atteignent une certaine dimension sont alors utilisés, entre autres, pour faire des meubles, du bois de construction.
Les raisons sanitaires : l’arbre est malade et la maladie risque de se propager. Il faut, dans ce cas, endiguer le problème (champignons, insectes ravageurs…).
Les raisons de sécurité : un arbre qui penche sur une route ou un chemin, qui risque de tomber et de causer un accident. Il est alors nécessaire de l’abattre.
Que penses-tu du déboisement ?
Il est nécessaire de distinguer le « déboisement » et la « mise à blanc ».
Le déboisement est un acte qui consiste généralement à abattre les arbres sans intention de replanter la parcelle par la suite. Ce n’est pas courant en Région wallonne. Chez nous, le déboisement est souvent réalisé à des fins écologiques (restauration de milieux ouverts, notamment) ou pour laisser revenir les semis naturels.
En outre, le déboisement d’une zone forestière en vue d’en faire un terrain agricole, par exemple, n’est autorisé que moyennant un permis d’urbanisme.
Ce qui se passe dans d’autres pays du monde, c’est un autre débat, bien compliqué… et il faudrait plusieurs pages pour en parler…
La mise à blanc, par contre, est un acte de gestion sylvicole qui consiste à abattre des arbres « murs » (qui ont atteint l’âge et les dimensions pour être récoltés et être utilisés dans l’industrie du bois). Les mises à blanc sont pratiquement systématiquement replantées dans les années qui suivent.
Dans d’autres cas, on essaye de ne plus faire de mises à blanc et de travailler en « couvert continu », c’est-à-dire qu’on essaye que les arbres se ressèment naturellement. De cette façon, la forêt se reconstitue naturellement en dessous des gros arbres.
Mais tous les sols ne permettent pas nécessairement de travailler de cette manière et, parfois, la pression de gibiers ne permet pas non plus à la régénération naturelle de s’installer.
Dans ta revue de décembre, nous avons également découvert comment identifier certaines traces laissées par des mammifères.
Les oiseaux, peuvent eux aussi, nous montrer des signes de leur présence ou de leur passage : nids, restes de repas, plumes, empreintes, pelotes de réjection…
• Découper les six cartes « oiseau »
• Former une pioche en veillant à mettre le recto (face bleue) des cartes vers le haut (le dos comportant la solution)
utiliser
« oiseau » ?
Lorsqu’un joueur s’arrête sur une case , il peut choisir entre deux options : piocher une carte « mammifère » de la version originale ou piocher une carte « oiseau ».
Ces cartes sont recto-verso. Le recto (face bleue) contient une mise en contexte et une question. Le verso reprend la réponse accompagnée de quelques informations.
Lorsqu’il choisit de piocher une carte « oiseau », le joueur lit la question (ou se la fait lire), puis y répond. S’il donne la bonne réponse, il remporte la carte qui vient agrandir son panel. S’il se trompe, la carte est définitivement retirée de la partie.
Ces nouvelles cartes sont donc plus faciles à obtenir car elles ne nécessitent pas un déplacement dans un environnement précis et permettent plus aisément d’en référer à la chance.
Toutefois, c’est quitte ou double, il n’y a pas de seconde chance car elles ne peuvent pas non plus être envoyées au refuge.
Les oiseaux peuvent être braconnés au même titre que les mammifères.
À la fin de la partie, chaque carte « oiseau » rapporte un point.
Chaque tranche de deux cartes « oiseau » rapporte un point supplémentaire.
C’est une grande pilleuse de nids qui survole son territoire au printemps, en quête d’œufs dont elle raffole. Elle les consomme sur place ou les emporte, avant de les percer d’un coup de bec pour en gober le contenu. Le trou laissé présente des contours irréguliers.
Mais qui est-elle, cette redoutable prédatrice ?
A . La corneille
B. La pie bavarde
C. La grive musicienne
Il existe différentes espèces de pies grièches, mais chacune d’elles conçoit un « lardoir ». Il s’agit d’un garde-manger où l’oiseau vient se servir selon ses envies ou besoins.
Mais que sont exactement ces « lardoirs » ?
A. Un ensemble de petites cavités creusées dans les troncs des arbres morts
B. Des barbelés ou buissons épineux (prunellier ou églantier par exemple)
C .Des petits monticules de terre rassemblés en cercle
La sitelle torchepot est un petit passereau qui se déplace verticalement le long des troncs des arbres.
Pour consommer ou conserver les faines de hêtre ou les noisettes, elle utilise souvent les fentes dans l’écorce de certains arbres.
Mais comment appelle-t-on ces petits restaurants de sitelle ?
A . Un garde-manger
B. Un fendoir
C . Une forge
Les pelotes de réjection sont des masses arrondies régurgitées essentiellement par les rapaces, mais également par d’autres oiseaux, tels que les mouettes, les hérons ou les corvidés. Elles contiennent des éléments non digérés agglomérés grâce à un mucus collant et rejetés par le bec.
Diurnes ou nocturnes, le régime alimentaire de ces oiseaux est similaire et le contenu de leurs pelotes également.
Cette dernière affirmation estelle correcte ou non ?
Il existe plusieurs espèces de pics. Ceux-ci sont spécialisés pour grimper aux arbres et y forer des cavités de ponte grâce à une anatomie adaptée : pattes robustes à orteils opposés deux à deux, griffes acérées, plumes de la queue rigides et bec en forme de pic ou de ciseau à bois.
On les identifie facilement au son de leurs tambourinages sur les troncs.
Toutefois, l’un d’eux ne tambourine que rarement et s’observe souvent au sol, mais lequel ?
A . Le pic épeiche
B. Le pic vert
C . Le pic noir
Le bec croisé possède un bec à la forme particulière. Celui-ci lui confère la capacité d’extraire facilement les graines contenues dans les cônes de résineux.
À ton avis, lequel de ces trois cônes a été délesté de ses graines par un bec croisé ?
A. B. C .
Le pic vert est un grand consommateur de fourmis, ce qui explique qu’on l’observe souvent au sol.
Lorsqu’il déniche une fourmilière, il la perce à grands coups de bec pour explorer les galeries à l’aide de sa longue langue recouverte de salive gluante. Il lance et retire rapidement sa langue, se régalant des larves, œufs ou fourmis adultes qui y adhèrent.
D’autres oiseaux utilisent également ce qu’on appelle « une forge ». Celle de la grive musicienne, par exemple, est une pierre plate. À l’aide de son bec, l’oiseau brise la coquille de petits escargots dont il aime se nourrir.
Lorsqu’on découvre une coquille, il peut aussi s’agir d’une éclosion (dans ce cas, la coquille est en deux morceaux) ou des restes du repas d’un autre animal, comme l’hermine par exemple (la coquille est alors percée de part en part dans sa longueur).
.
L’affirmation est fausse.
S’il est vrai que le régime de tous les rapaces est carnassier, le contenu de leurs pelotes n’est pas identique.
La forme du bec de cet oiseau en fait un outil particulièrement efficace pour récupérer les graines dans les cônes de résineux. Après avoir écarté une écaille, il introduit sa langue pour prélever la graine, puis referme son bec tout en le retirant. Il entaille alors l’écaille sur toute sa longueur.
Le cône B a été décortiqué par un écureuil qui arrache les écailles à la base du cône.
Le cône C, quant à lui, a été décortiqué par un pic qui insère son bec entre les écailles pour récupérer la graine.
Les chouettes et hiboux gobent entièrement leurs proies, sans les dépecer. Ils avalent donc beaucoup d’os. De plus, leurs sucs gastriques n’attaquent pas les tissus osseux. Leurs pelotes contiennent dès lors de nombreux ossement intacts, agglomérés dans les poils de leurs victimes.
Les rapaces diurnes déchiquètent leurs proies et digèrent beaucoup mieux les ossements que les nocturnes. Leurs pelotes sont donc essentiellement composées de poils ou de plumes agglomérés.
B. Des barbelés ou buissons d’épineux
Les pies grièches empalent leurs proies sur des épines. Selon l’espèce, il peut s’agir d’insectes, de chenilles, d’amphibiens, etc. La pie grièche grise, la plus grosse, préfère coincer ses proies (souvent des micromammifères) à l’enfourchure d’une branche. Elle revient ensuite se régaler de lambeaux de sa victime au gré de sa fantaisie.
Le Nutri-Score est un logo présent sur l’avant des emballages des aliments transformés et des boissons (non alcoolisées). D’origine française, il a été introduit en Belgique en aout 2018. Son objectif est d’indiquer, de manière simple et claire, la valeur nutritionnelle d’un produit alimentaire.
Il est représenté par la combinaison d’une lettre (de A à E) et d’une couleur (du vert foncé au rouge). Le vert foncé correspond à la meilleure valeur nutritionnelle (à privilégier), le rouge à la pire valeur nutritionnelle (à limiter).
Le score d’un produit est mis en évidence par le grossissement de la lettre et de la case de couleur.
Le Nutri-Score prend en compte les nutriments à favoriser (fibres, protéines, fruits, légumes et noix) et les paramètres à limiter (kilocalories, acides gras saturés, sucres et sel) pour aboutir à une évaluation générale de la valeur nutritionnelle d’un aliment. Le score final est donc le reflet de l’équilibre entre les éléments à encourager et ceux à limiter. Au l’aliment sera riche en éléments à favoriser, meilleures seront sa lettre et sa couleur !
Éléments à favoriser Éléments à limiter
- Il est validé scientifiquement.
- C’est un label testé et approuvé.
- Le logo est facile à comprendre.
- Il facilite la comparaison d’un même produit de différentes marques.
- Il permet de choisir en un clin d’œil le produit avec la meilleure valeur nutritionnelle.
Tu l’auras compris, le Nutri-Score est un bon moyen de choisir des produits plus sains. Pour autant, ce n’est pas un label 100% sans défaut. Garde donc en tête ces quelques recommandations.
- Les produits peu ou pas transformés restent préférables à leurs équivalents industriels (même dotés d’un score A).
- Le Nutri-Score ne remplace pas la pyramide alimentaire qui t’informe sur les catégories d’aliments à consommer plus ou moins souvent.
- Le Nutri-Score ne tient pas compte du niveau de transformation d’un aliment, de la présence d’additifs ou de contaminants tels que les pesticides.
- Le Nutri-Score s’applique au produit tel qu’il est vendu et ne tient pas compte du mode de préparation. Les frites surgelées, par exemple, contiennent beaucoup d’hydrates de carbone et peu de graisses ou de sucres, elles obtiennent donc un score favorable (A). Si tu cuis tes frites au four, le score restera bon, si tu les plonges dans l’huile de friteuse, le score passera à C puis à E si tu y ajoutes du sel !
Sources : Testachats santé. (2023). Faire des choix plus sains avec le Nutri-Score. Extrait de https://www.test-achats.be/ sante/alimentation-et-nutrition/alimentation-saine/dossier/nutri-score
SPF Santé publique. (2019). Mini guide du Nutri-Score [PDF]. Extrait de https://www.health.belgium.be/fr/le-nutri-score.
Qu’est-ce que c’est ?
L’Éco-Score est un logo présent sur les emballages de certains produits de Colruyt Group (seul supermarché à l’utiliser actuellement en Belgique), visant à t’informer sur leur impact environnemental.
Il utilise la même échelle de lettres et de couleurs que le Nutri-Score, mais met en avant le résultat dans une petite feuille.
Score de l’analyse du cycle de vie pour la catégorie de produit
Tout son cheminement est pris en compte, des matières premières utilisées au traitement final des déchets.
Même si le label Éco-Score représente un pas dans la bonne direction, il est actuellement encore au stade expérimental et ne peut être réellement recommandé pour poser des choix alimentaires durables.
Ton alimentation représente le tiers de ton empreinte écologique globale. Choisir de consommer des produits locaux et de saison te permettra de réduire ton impact sur l’environnement.
Liste non exhaustive des fruits et légumes d’été en Belgique
Bonus - malus
On ajoute ou retire des points au score du cycle de vie, en fonction de la méthode de production, de l’emballage, du transport, de la politique et de la biodiversité (25 points en plus ou en moins maximum). = Éco-Score
Fruits : prunes, cerises, fraises, framboises, myrtilles, mures…
Légumes : courgettes, salades, maïs, cresson, poivrons, pommes de terre, radis, tomates, aubergines, carottes, brocolis, céleris, épinards, concombres, chouxfleurs, choux rouges, fenouils, haricots, ognons, poireaux…
La meilleure manière d’éviter les restes est d’acheter la juste quantité. Si tu en as tout de même, une belle manière d’éviter de les gaspiller est de les accommoder. Pour y arriver, évite de mélanger tous tes ingrédients avant le service. Il est impossible de réutiliser ton reste de pâtes pour en faire une salade froide si tu as déjà mis la sauce dessus !
Voici quelques idées simples pour accommoder tes restes.
- Prépare un taboulé en ajoutant des tomates, des concombres, des poivrons, du persil et un peu de jus de citron à ton reste de semoule.
- Transforme tes restes de pain sec en délicieux pain perdu ou en pudding si tu disposes d’un four.
- Transforme tes restes de pâtes ou de riz en salade froide.
- Si tu as des restes de pomme de terre, tu peux en faire une salade, une tortilla ou les faire rissoler à la poêle.
- Tes restes de légumes peuvent être ajoutés à ta soupe ou à une quiche ou un cake salé si tu disposes d’un four.
Chez toi comme au camp, économiser l’énergie est bénéfique pour le portefeuille et pour l’environnement. Voici quelques conseils simples à suivre.
- N’allume la lumière que si c’est vraiment nécessaire et assure-toi de l’éteindre quand tu quittes une pièce.
- Éteins les appareils électriques après utilisation (c’est mieux que le mode « veille ») et évite de laisser des chargeurs branchés lorsqu’il n’y a pas d’appareil au bout.
- Enlève les prises de tous les appareils inutilisés lorsque tu pars en weekend ou en vacances.
- Utilise des casseroles bien dimensionnées en fonction des plaques de cuisson et du contenu.
- Utilise des couvercles pour garder la chaleur dans la casserole.
- Éteins le four et les plaques une dizaine de minutes avant la fin de la cuisson car la température ne diminue pas instantanément.
- Sur ta prairie au camp, privilégie les douches solaires ou des bouteilles peintes en noir pour chauffer ton eau de manière plus écologique.
Ingrédients
- 200 g de chocolat noir
- 170 g de lait concentré sucré
- 10 cl de lait
- 40 g de beurre
- 3 cuillères à soupe de sucre glace
- 125 g de poudre de noisette
Matériel
- Une cuillère à soupe
- Un poêlon
- Un bocal
- Un fouet
La plupart des pâtes à tartiner aux noisettes du commerce se composent pour moitié de sucre et pour un cinquième d’huile (de palme le plus souvent). Elles contiennent aussi des substances nocives pour la santé. Voici une alternative maison pour te faire plaisir.
Attention, ce « choco » se conservera une dizaine de jours.
1. Fais fondre le chocolat dans un poêlon avec une cuillère à soupe d’eau et en remuant régulièrement au fouet pour éviter que ça ne brule ou que ça n’accroche.
2. Ajoute le beurre et laisse-le fondre.
3. À feu très doux ou hors du feu, incorpore doucement les autres ingrédients en alternant les liquides avec les solides pour faciliter le mélange.
4. Ajuste les quantités de poudre de noisette ou de lait pour obtenir la texture que tu souhaites.
5. Transfère la pâte dans un bocal, puis laisse refroidir avant de fermer le couvercle.
Un arbre doit grandir pendant quinze ans environ pour donner une belle perche de quatre mètres ! En les brulant toutes à la fin du camp, leur longévité post-coupe est de seulement quinze jours... Cette solution n’est donc ni économique, ni écologique. Pour prolonger leur durée de vie, des solutions existent.
- Réalise un achat groupé avec d’autres Compagnies Guides ou groupes de mouvement de jeunesse et utilisez-les à tour de rôle pour chacun de vos camps.
- Donne ou revends tes perches au propriétaire, aux habitants de la région ou à une autre Unité.
- Ramène tes perches au local et réutilise-les d’année en année. En extérieur et empilées, elles peuvent se conserver trois à quatre ans. Isolées du sol et protégées de l’humidité, ce temps augmente encore.
- Contacte un agent DNF pour obtenir des conseils.
- Si aucune alternative n’est envisageable, débite-les en buches pour en faire du bois de chauffage.
Tu peux utiliser de nombreux objets ou matériaux de récupération pour des constructions plus écologiques et économiques.
- La corde peut servir plusieurs années d’affilées au lieu d’être brulée à chaque camp. En plus, si tu dénoues les brelages au lieu d’y mettre un coup de hache, tu auras déjà des cordes de bonne longueur pour tes prochaines constructions !
- Les sangles ou les chambres à air peuvent être utilisées pour les tissages et sont des matériaux plus pérennes que la corde. Les chambres à air étant élastiques, ton lit n’en sera que plus confortable !
- Utilise des objets de récupération tels que des palettes ou un vieux volet pour construire un fauteuil, une table ou des étagères par exemple. Tu feras de belles économies !
Les toilettes sèches, ou toilettes à litière biomaitrisées, sont la meilleure option écologique et économique. Une fois construites, elles se réutilisent d’année en année et n’ont pas d’impact sur l’environnement.
Il s’agit d’un seau métallique placé à l’intérieur d’un caisson en bois. Après t’être soulagé, il te suffit de recouvrir tes excréments avec de la litière (sciure, paille, feuilles mortes ou branches broyées par exemple). Quand le seau est plein, il n’y a plus qu’à le vider sur un tas servant de compost (dont l’emplacement aura été déterminé avec le propriétaire) qui pourra être revalorisé plus tard comme engrais !
Si tu choisis de construire une feuillée « classique », respecte quelques règles de base afin que son impact environnemental ne soit pas trop négatif.
- Place-la à minimum 20 mètres d’un cours d’eau pour éviter de polluer ce dernier.
- Ne la creuse pas à plus de 25 centimètres de profondeur : au-delà, les excréments ne se décomposent pas.
- Installe-la dans un endroit ombragé et aéré pour éviter les odeurs.
- Recouvre les excréments avec de la terre meuble ou, mieux encore, avec de la sciure de bois non résineux.
- Évite de jeter le papier toilette dedans.
En triant tes déchets à la maison comme au camp, tu contribues à un meilleur environnement et à une planète plus propre. Grâce à tes efforts, il est possible de donner une nouvelle vie aux emballages qui sont recyclés et revalorisés.
En récupérant tes déchets triés, tu utilises moins de nouvelles matières premières, tu économises de l’énergie et tu réduis les émissions de CO2.
Pour en apprendre plus sur le tri sélectif, rends-toi sur le site de Fostplus : www.fostplus.be/fr.
Savais-tu que la poule était omnivore ? Cela signifie qu’elle peut manger de tout et donc tes déchets organiques (épluchures, restes alimentaires) ! Contacte les fermiers des environs et demande-leur si tu peux amener tes déchets organiques à leurs poules. C’est à la fois pratique et écologique et en plus tu auras peut-être la chance de déguster des œufs tout frais !
Quelques bonnes pratiques simples te permettront de réduire ta quantité de déchets.
- Choisis des produits non emballés ou en vrac.
- Réutilise les emballages aussi souvent que possible.
- Évite ce qui n’est pas recyclable et favorise les bouteilles consignées.
- Bannis les sachets en plastique en investissant dans des sacs réutilisables ou en utilisant des bacs en plastique.
- Bois l’eau du robinet et utilise une gourde.
- Utilise une boite à tartines.
- Privilégie le lavable au jetable.
- Achète les détergents et autres savons (biodégradables) en grand conditionnement, en concentré ou en écorecharges.
- Sois créatif en imaginant mille et une façons de donner une nouvelle vie à tes objets du quotidien !
Tu souhaites aller plus loin ? Contacte l’association Zero Waste Belgium : www.zerowastebelgium.org/.
16e HC - Boussu
Matériel
- 36 clous à tête plate
- Un marteau
- Une règle
- Un crayon
- Une paire de ciseaux
- Une planche (min 25 cm de côté et 1 cm d’épaisseur)
- Un ou deux vieux collants, leggings ou chaussettes
1. Trace un carré de 22 cm de côté sur ta planche.
2. Sur chaque côté, fais une marque à 3 cm de l’angle, puis d’autres marques tous les 2 cm (il y aura 9 marques par côté).
3. Plante un clou à chaque marque en laissant dépasser d’1 cm environ.
4. Retire les pieds des collants, puis découpe 18 bandes d’environ 2 cm de large.
5. Passe une extrémité des bandes de tissu autour d’un premier clou, puis tends-la et place l’autre extrémité autour du clou qui lui fait face. Répète l’opération avec 8 autres bandes pour obtenir 9 lignes parallèles.
7. Réalise la bordure du tawashi. Prends entre tes doigts l’extrémité d’une bande située sur le bord d’un côté et retire-la du clou sans la lâcher.
9. Procède ainsi pour tout le tour du tawashi, puis serre doucement la boucle finale qui servira à pendre ta manique.
6. Tisse perpendiculairement les autres bandes de tissu en les faisant passer une fois au-dessus, une fois en dessous des bandes déjà en place. Alterne le sens des bandes : si tu tisses la première bande en commençant par le dessus, la deuxième doit démarrer en dessous.
8. Avec l’autre main, détache l’extrémité de la bande voisine et passe-la dans la première boucle.
Balayer, nettoyer, astiquer, que ce soit toujours pimpant… oui mais pas au détriment de l’environnement !
Il est facile de se laisser tenter par toutes sortes de produits peu respectueux de l’environnement vendus comme « super efficaces ». Pourtant, il est possible de se procurer des produits d’hygiène et d’entretien écologiques tout aussi performants, voire de les fabriquer soi-même (ce qui est encore mieux).
Pour fabriquer ce genre de produits, deux ingrédients sont essentiels : le vinaigre blanc et le bicarbonate de soude. Tous deux sont peu onéreux, ne polluent pas et ne sont dangereux ni pour ta santé, ni pour l’environnement !
Le vinaigre blanc : dégraisse ; désodorise ; détartre ; désinfecte ; est antiparasite.
La bicarbonate de soude : est un abrasif doux ; neutralise les odeurs ; nettoie ; adoucit l’eau.
Cette crème nettoie, dégraisse et grâce à l’argile, elle est exfoliante, sans rayer. Elle est donc idéale pour récurer tes casseroles noircies par les flammes ! Une cuillère à café sur ton éponge et c’est parti !
Ingrédients
- 4 càs de bicarbonate de soude
- 2 càs d’argile verte ou blanche
- 1,5 càs de cristaux de soude
1. Mets des gants : les cristaux de soude sont irritants et doivent donc être utilisés avec précaution !
2. Mélange tous les ingrédients et ajoute un peu d’eau si c’est trop sec.
- 4 càs de savon noir (ou de liquide vaisselle en vrac)
- 1 càs d’eau
Matériel
- Un bol
- Un bocal
- Une cuillère à soupe
- Des gants de cuisine ou de caoutchouc
Ingrédients
- 1 l d’eau tiède
- 1 càs de bicarbonate de soude
- 2 càs de savon noir liquide
1. Remplis les trois quarts du récipient avec de l’eau tiède.
agitant le flacon.
- 10 gouttes d’huile essentielle de lavande, de citron ou de pin pour parfumer (facultatif)
Matériel
- Un récipient pulvérisateur
- Un entonnoir (facultatif)
Ce produit fait maison permet de nettoyer une multitude de surfaces : - sur les plans de travail, tables, éviers, baignoire, frigo... : on vaporise, on frotte à l’éponge puis on rinc.
- sur les sols : on ajoute un bouchon de produit dans un seau d’eau.
Pense à bien agiter le flacon avant l’emploi.
Le nettoyant multi-usage se conserve plusieurs mois à l’abri de la lumière et de la chaleur.
5. Compléte avec le reste de l’eau et agite à nouveau pour obtenir un liquide bien homogène.