Carnet des premiers soins

Carnet de

premiers soins

Les PRATIQUES Nuton

Lutin

5•7 ans

7•11 ans

Aventure Horizon 11•15 ans

15•17 ans

Route 17 ans et +

Animé Animateur

Des étapes pour grandir De l’autonomie à l’engagement, les capacités de l’enfant et du jeune grandissent avec lui.

S’intégrer chez les Nutons (5-7 ans) Être Nuton, c’est faire ses premiers pas vers l’autonomie.

Découvrir chez les Lutins (7-11 ans) Être Lutin, c’est développer ses aptitudes avec et par les autres.

Vivre en équipe chez les Aventures (11-15 ans) Être Aventure, c’est évoluer avec les autres.

Entreprendre chez les Horizons (15-17 ans) Être Horizon, c’est vivre ensemble ses projets.

Rendre service avec les Routiers (17 ans et plus) Être Routier, c’est découvrir la vie et les multiples routes qui s’ouvrent devant le jeune adulte.

Le projet des Guides Catholiques de Belgique

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L’association des Guides Catholiques de Belgique est un mouvement de jeunesse ouvert à toutes et tous à partir de 5 ans.

Le guidisme est issu de la réflexion pédagogique de Baden-Powell.

Ses méthodes sont fondées sur l’éducation par l’action, la nature et les jeux, la vie en petits groupes, la cogestion et l’évaluation, etc.

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en tant is être amené ra ur po tu , es pris us ou moins les précautions s de santé pl Malgré toutes nt de ci in s de à devoir gérer nnes réactions qu’animateur adopter les bo d’ e bl pa ca faudra être quotidien. Mais importants. Il t survenir au en uv pe i qu s s liés à e et un bobo es, des risque it lim face aux mill s te de ent d’être consci le relais aux ter à passer il s’agit aussi si hé s pa ne de inadaptée et une réaction spécialistes. rvenir dans la sceptible d’inte su ne on rs pe e chez les esse à tout ité organisée iv ct a Ce carnet s’adr e un t ndan ins de santé pe gestion des so jeunesse. mouvements de s re ut a d’ ns GCB ou da médical et dre juridique, or d’ ir a cl e dr ca e est de fixer un tra d’avoir un Son objectif s. Il te permet in so s ce de er ns la gestion nduite à adopt pédagogique da une ligne de co r, eu at im an Malgré mune à tout responsabilité. de rt référence com pa ta arifiera diaux dans ations. Cela cl restent primor e dans tes anim hi éc fl ré n ctio re sens et ton a on « en bon pè cela, ton bon oix d’une gesti * avons fait le ch . Nous responsabilité cette gestion bon sens et ta le t an lli a s, de ces soin de famille » d’animateur. t outil veras dans ce ou tr tu , if ct gences e cet obje idiens et des ur ot Pour atteindr qu s in so s de (clarification ures de gestion ite de soins • des procéd bo e un d’ on de compositi • des listes édicaments) tion tilisation de m s à cette ges concernant l’u relationnels lié s ct pa im s le lement à es sur s et éventuel ué • des remarqu iq pl ex s if at ents administr • des docum reproduire de recourir est d’éviter et rn ca ce et générale de ir faire appel La philosophie ts et de savo en am ic éd m ment aux systématique s de doute. ialistes en ca éc sp x au is la : passer le re rs organisations

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ctivité pour rnet avant l’a ca ce lis , ce re effica rvenait. Mais Si tu veux êt un accident su si vu ur po dé pas pris au oire. N’hésite ém ne pas être m eid a n ’u constitue qu en as sache qu’il ne un infirmier. Tu ou in ec éd m conseil à un rents des à demander chez les pa ou e g a ur to s. ns ton en ousse de soin surement da vérifier la tr ur po x eu à appel mpétence, animés. Fais défaut de co un en ri en e e ne constitu oyance de Cette démarch titude de prév at e un ns da au contraire mais s’inscrit ta part. ntact mp, prends co ca u a s ve ri lorsque tu ar préviens-le Par ailleurs, plus proche, le te lis a ire ecin génér lleur partena avec le méd sera ton mei Il p. m ca n de to de la présence lème. en cas de prob s réponses er à trouver de id a t’ de if ct si pour obje Cet outil a aus suivantes : aux questions d’accident ? e Déclaration un ir pl m re édicaments t en • Comm in ? Quels m ec éd m le ir -je aller vo • Quand dois ? puis-je donner é ? e la Fiche sant camp ?

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!

Bonne lecture

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Sommaire

1. L’aspect relationnel dans la gestion de soins 7

a. Un moment privilégié b. Relation avec les parents

2. Bien-être et sécurité au camp a. Prévoir l’imprévu b. Bien-être et sécurité au camp

3. Gestion des soins au quotidien a. Qu’entend-on par soins quotidiens ? b. Qui gère les soins ? c. Les documents administratifs et ce que tu dois avoir avec toi !

1. La carte d’identité, ou Kids-ID 2. Les vignettes de mutuelle 3. L’attestation de mutuelle 4. La carte européenne d’assurance maladie (CEAM) 5. L’Autorisation parentale : en cas de prise de médicaments 6. Les Fiches santé 7. La boite de soins et la trousse de secours 8. Le carnet de surveillance 9. La Déclaration d’accident

d. Gestion des médicaments e. Bosses et bobos survenus pendant l’activité f. Visite d’un médecin pendant l’activité

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4. Faire face à l’urgence

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a. Qu’est-ce qu’une urgence ? b. Les premières réactions c. Établir le bilan de la victime d. Aller à l’hôpital e. Cellule de crise f. Après l’accident g. La note officielle

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5. Annexes 49 1. Le module « Bosses et Bobos » 51 2. L’Attestation parentale lors de l’utilisation de médicament 53

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3. La feuille de synthèse des Fiches santé 4. Boite et trousse de soins (check-list à cocher) 5. Le carnet de surveillance

54 56 60

6. La fiche de distribution des médicaments

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1.

L’aspect relationnel dans la gestion de soins J’veux rentrer à la maison...

Pourquoi ?

Ce serait dommage.

J’ai mal au ventre !

Qu’est-ce qui ne va pas ?

x veu Tu rler? a en p

Tyffany m’a pris mon foulard...

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On va en discuter avec elle.

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I.a. Un moment privilégié La gestion des soins de santé est un moment relationnel privilégié avec chaque animé qui en éprouve le besoin. Elle doit être basée sur une relation de confiance entre l’animé et son animateur. Il nous semble primordial de croire l’enfant qui exprime un mal. Que le mal s’avère psychosomatique ou pas, il est bien réel. (Voir aussi l’effet placebo dans le point consacré à la gestion des médicaments p.36)

Quelques constats de base • Un mal est le reflet d’un mal-être physique (blessure, saignement, douleur) ou psychologique (certains maux de ventre, de tête, etc.). Le premier but du soin est d’en identifier la cause réelle et d’essayer de l’enrayer, plus que de la camoufler.

• Un problème de santé est insécurisant pour l’animé comme pour l’animateur. Il sera donc nécessaire que tu gardes ton calme et que tu prennes confiance en toi (en t’appuyant sur les démarches définies dans cet outil).

Il est nécessaire d’écouter réellement l’animé, pour entendre ses peurs, ses angoisses, sa douleur, l’inviter à les formuler, et l’aider à gérer ses émotions face au problème. Dans le même sens, la gestion du suivi du soin, d’un point de vue physique, mais surtout moral, renforce également la relation : se soucier de l’évolution, se préoccuper des paroles « en l’air », pourtant parfois significatives, permet d’éviter d’éventuelles rechutes.

Enfin, chaque enfant, chaque blessure est unique et mérite d’être traité avec autant d’attention. Coller l’étiquette de celui qui se plaint toujours, du vrai dur ou du petit fragile, n’aidera sans doute pas l’enfant à gérer ses sentiments, qui sont bel et bien présents, même si avec nos yeux d’adultes, nous n’en voyons pas toujours l’importance.

La dynamique de groupe est également influente dans la gestion affective des soins. Un contexte affectif sain peut même éviter bon nombre d’inconforts. L’impact de l’intégration dans le groupe sur la santé de l’animé

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est considérable. Qui n’a jamais eu mal au ventre d’angoisse, mal à la tête d’ennui ? Certains iront même jusqu’à expliquer des fractures par un état de stress ou de burn-out.

Face à cela, médicament ou gestion plus adaptée du groupe ?

Le cadre créé autour de l’enfant lui offre-t-il l’occasion de s’épanouir ou génèret-il des stress, des angoisses, des mal-être ? Ce cadre dépend de tes compétences d’animateur.

Il est extrêmement important de créer un climat relationnel adapté et bientraitant lors de la gestion des soins (de la prévention à son suivi en passant par sa gestion propre) tout en veillant à une dynamique de groupe de qualité où chacun trouve sa place.

Dans le cadre de l’animation, la bientraitance correspond à un ensemble de comportements, d’attitudes à avoir (voir dans le Carnet de l’animateur de ta Branche) et qui tiennent compte de : • la phase de développement de l’enfant ; • ses besoins divers (psychologiques, physiologiques, etc.) ; • l’objectif d’un développement harmonieux de chacun.

En bref • • • • •

Sois à l’écoute de l’enfant.

Ne panique pas.

Adopte une attitude respectueuse vis-à-vis de l’enfant, quel que soit son mal.

Prends le temps, ce n’est pas secondaire.

Vis ce moment comme l’occasion d’une relation privilégiée.

+ Infos-sources > Référentiel psychopédagogique pour les milieux d’accueil de qualité (ONE) : Chapitre « Livret V.1 Créer des liens. Permettre à chaque enfant d’être en lien pour consolider son identité. »

+ Pour aller plus loin > La valisette bientraitance, outil Résonance.

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I.b. Relation avec les parents Le parent doit être perçu comme un partenaire fiable qui connait très bien son enfant.

Les parents te le confient et te font confiance également en ce qui concerne les soins que tu pourrais être amené à administrer. Si tu as besoin d’une information sur un médicament prescrit, sur le mal-être d’un enfant, n’oublie pas qu’ils sont les personnes qui le connaissent le mieux. N’hésite donc pas à leur en parler si la situation t’inquiète. Même pendant le camp, si tu as des doutes, contacter les parents est un bon réflexe.

Par contre, tu ne dois pas les prévenir au moindre bobo. Comme tu as eu l’occasion lors des réunions de rencontrer les parents de tes animés, adapte-toi au fonctionnement de chacun. À la fin du camp ou du weekend, n’oublie pas de les informer des soins donnés (c’est particulièrement important dans le cas des tiques) et de leur remettre les documents si tu as consulté un médecin ou si tu es allé à l’hôpital.

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2.

Bien-être et sécurité au camp

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2.a. Prévoir l’imprévu Il n’est pas toujours possible de prévenir un accident. Cependant, lors de l’organisation d’une activité, en tant qu’animateur, tu dois analyser les risques liés à cette activité : sécurité des lieux (infrastructure, espace de jeux, norme incendie, etc.) et des activités, conditions de circulation à pied et en vélo, points d’eau (piscine, rivière et lac). Il faut mettre en place des mesures de précaution adaptées aux risques liés à l’activité (surveillance, équipement, consignes aux enfants, etc.) et connues par toute l’équipe.

D’autre part, la fatigue (de l’animateur comme de l’animé) peut entrainer une augmentation des problèmes de santé. Il est judicieux d’en tenir compte dans l’élaboration du programme.

2.b. Bien-être et sécurité au camp La meilleure prévention de l’accident ou du mal-être au camp est d’être attentif à la sécurité et au bien-être de chaque enfant. Voici quelques questions à se poser :

Bien-être • Ces jeunes qui participent au camp sous notre responsabilité sont-ils heureux ?

• Peuvent-ils avoir confiance en nous ?

• Sommes-nous à leur écoute ? Peuvent-ils nous faire part de leurs joies, de leurs inquiétudes, de leurs peurs, de leurs coups de gueule ou de leurs coups de cœur ? Dans cette idée-là, les temps libres et les balades sont des moments précieux pour aller à la rencontre de chaque enfant.

• Le rythme de chacun est-il respecté ? Des temps de récupération (sommeil, temps libres, activité plus calme, etc.) sont-ils prévus en suffisance ?

• Tenons-nous compte des besoins de chacun en terme d’hygiène corporelle et d’alimentation ?

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• Avons-nous prévu des activités qui permettent à chacun de s’épanouir dans ses spécificités ?

• A-t-on veillé à disposer d’un certain confort : toilettes accueillantes, constructions solides et confortables, lieux secs en cas de pluie ?

• Allons-nous assurer une certaine qualité à l’alimentation et au sommeil : repas détendus, aliments de bonne qualité, temps de digestion, eau toujours à disposition, réveil agréable, temps de sommeil suffisant ?

• A-t-on donné suffisamment de repères : horaire type, limites de l’endroit de camp, consignes claires, réponses aux questions posées ?

Sécurité et hygiène • Se sentir bien au camp passe aussi par le respect de règles d’hygiène et de sécurité. Y sommes-nous attentifs ?

• Quel est l’état de salubrité de l’endroit de camp ? Présente-t-il les garanties de sécurité suffisantes ?

• Les règles de prévention incendie sont-elles respectées ? Y a-t-il une rampe d’escalier solide ?

• Quel est l’état des sanitaires et de l’intendance ? Qu’avons-nous mis en place pour garder les locaux propres et accueillants durant tout le camp ?

• Sommes-nous attentifs à ce que rien ne traine dans le camp : outils, déchets inflammables, objets dangereux ?

• Les obstacles (tendeurs, trous, marécages, etc.) sont-ils visibles de jour, comme de nuit ?

• Où se situe l’endroit de camp par rapport à la route ? Quelle est la fréquentation de cette route ?

• Avons-nous prévu un encadrement suffisant pour les déplacements, ainsi qu’une signalisation efficace du groupe (lampes, brassards réfléchissants) ?

• Privilégions-nous les voiries calmes et peu fréquentées pour nos déplacements ?

• Avons-nous le matériel adapté ?

• Avons-nous pris toutes les garanties de sécurité pour les jeux ?

• Avons-nous adapté les activités en fonction des conditions météo (par exemple, en cas de canicule : eau, chapeaux, ombre, crème solaire, pas de longues marches, etc.)

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Tout est une question d’organisation Préparation d’une réunion, du camp ou d’un weekend • Veille à la sécurité et au bien-être de tous dans la manière de préparer les activités.

• Désigne un animateur responsable des soins.

• Collecte et analyse les Fiches santé de tout le monde : enfant, animateur et cuistot ! Ensuite réalise une feuille de synthèse des Fiches santé et une feuille de distribution des médicaments personnels de l’enfant.

• Vérifie le contenu des boites de soins et des trousses de secours.

• Emporte avec toi des Déclarations d’accidents, un carnet de surveillance, le carnet de la Croix-Rouge, etc.

• Noue un contact privilégié avec les parents dont l’enfant a un problème particulier.

Ça, c’est fait !

Lis t tâ de e ch es

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En début de réunion, pendant le camp ou le weekend • • • •

• • •

Collecte les médicaments et les explications en te munissant d’une attestation médicale ou d’une Autorisation parentale.

Collecte les cartes d’identité et les vignettes mutuelles dans une enveloppe nominative.

Communique au staff, aux cuistots les informations nécessaires sur la santé des enfants.

Organise un espace infirmerie avec le matériel suivant : boite de soins, trousses de secours, carnet de surveillance, numéros de téléphone, Fiches santé.

Rappelle les mesures de sécurité et les procédures d’urgence (y compris incendie).

Note tous les soins prodigués, même bénins, dans le carnet de surveillance.

Détermine qui s’occupe de quoi dans cette liste de tâches.

Après la réunion, le camp ou le weekend • • • • •

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Informe les parents des incidents survenus à leur enfant si possible par écrit.

Donne l’attestation de soins aux parents si tu as consulté un médecin.

Rends les médicaments personnels aux parents ainsi que les cartes d’identité.

Réapprovisionne la trousse de secours.

Prends des nouvelles des enfants qui ont été blessés ou malades pendant le camp.

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Gestion des soins au quotidien

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3.a. Qu’entend-on par soins quotidiens ?

- les traitements habituels des enfants indépendamment de l’activité - les maladies survenues pendant l’activité, nécessitant la visite d’un médecin ou pas - les blessures et maux qui ne sont pas considérés comme urgents, c’està-dire qui te donnent le temps de te poser, de réfléchir au meilleur mode d’action et éventuellement de parer toi-même au mal (dans le cas de petits bobos) Légalement, tu n’as pas le droit de donner des médicaments à l’exception de ceux prescrits par un médecin ou de ceux donnés avec autorisation écrite des parents. Cependant, en l’absence de cadre défini, et dans un souci de réalisme face aux impératifs de terrain, certains médicaments seront ici tolérés (cfr le point consacré à la gestion des médicaments)

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3.b. Qui gère les soins ?

Pour la gestion des soins, il est intéressant de s’organiser en staff au préalable. Un responsable des soins est indispensable ! Cela ne doit pas spécialement être l’animateur responsable du groupe, mais une personne qui aime ce travail, est capable d’écouter et de rassurer, est discret et a des capacités minimales (ne pas paniquer, être attentif et observateur, être organisé et rigoureux, ne pas être trop vite dégouté, supporter la vue du sang, etc.). Il est préférable qu’il ait suivi une des formations organisées par la Croix-Rouge : • Module « Bosses et bobos » : 6 heures (voir annexe n°1) • Brevet Européen de Premiers Secours (BEPS) : 15 heures Contacte l’antenne Croix-Rouge la plus proche de chez toi ou le département formation Rue de stalle, 96 • 1180 Bruxelles pole.formation@redcross-fr.be • www.croix-rouge.be

Ce rôle doit être attribué à une seule personne.

Pourquoi ?

Cela permet d’avoir une vision globale en même temps qu’un suivi. L’animateur connait chaque enfant et peut accorder une attention particulière à chacun. Il consacre du temps pour les enfants plus fragiles et peut avoir un contact privilégié avec eux. Cet animateur est conscient qu’il a plus qu’un rôle de soignant. Il sait reconnaitre un besoin d’écoute, d’attention, de sécurité ou de repos de la part d’un enfant qui se plaint.

Dans la convocation que tu envoies avant un weekend ou un camp, signale aux parents le nom du responsable des soins. Une véritable relation de confiance pourra s’instaurer. En cas de problème de santé plus important ou tout simplement en cas d’inquiétude, les parents peuvent déjà prendre contact avec le responsable bien avant le camp. En cas d’absence du responsable des soins, un autre animateur doit pouvoir le remplacer.

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3.c. Les documents administratifs et ce que tu dois avoir avec toi !

1. La carte d’identité, ou Kids-ID Les enfants qui partent au camp ou en weekend doivent être en possession de leur carte d’identité (appelée Kids-ID pour les enfants de moins de 12 ans). Cette carte est nécessaire pour acheter les médicaments sous ordonnance médicale et en cas d’hospitalisation. C’est, bien sûr, la carte de la personne pour qui le médicament est prescrit qui est nécessaire. Si celle-ci est en ordre de cotisation, seule la quote-part personnelle normale sera payée. Par contre, si on n’a pas la carte de la personne concernée ou si celle-ci n’est pas en ordre de cotisation de mutuelle, le prix du médicament sera plus élevé. Rassemble les cartes dans une boite hermétique ou dans une farde-chemise.

Tu dois présenter la carte d’identité dans 2 situations : • lors de l’achat de médicaments remboursables chez le pharmacien • lors de l’admission ou de soins à l’hôpital

2. Les vignettes de mutuelle Les vignettes de mutuelle sont encore d’actualité pour certains tests médicaux (ex. prises de sang).

Emporte les vignettes de l’enfant s’il doit recevoir des soins à l’hôpital.

3. L’attestation de mutuelle Lors d’une visite chez le médecin avec un animé, celui-ci délivre une attestation de mutuelle au nom de l’enfant en échange du paiement de la consultation. Il est important que tu rendes ce document aux parents afin qu’ils puissent se faire rembourser par leur mutuelle.

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En cas d’accident, il en est de même, mais en plus, tu dois remplir le formulaire de Déclaration d’accident. Cela permet aux parents d’être remboursés ultérieurement par l’assurance des GCB. À l’hôpital, principalement dans les situations d’urgence, tu présentes uniquement la carte d’identité, la facture est envoyée directement aux parents.

Dans tous les cas, demande aux parents de te rembourser les frais encourus pour leur enfant.

4. La carte européenne d’assurance maladie (CEAM) Si vous quittez le territoire belge pendant le camp, les parents doivent demander à leur mutuelle de leur délivrer la carte européenne d’assurance maladie (CEAM). Renseigne-toi auprès de ta mutuelle sur les pays acceptant la carte européenne d’assurance maladie.

5. L’Autorisation parentale : en cas de prise de médicaments Si les parents/tuteurs demandent de poursuivre un traitement pour lequel ils n’ont pas de prescription médicale, demande-leur un document écrit et signé t’autorisant à effectuer cette médication. Cette autorisation doit mentionner au minimum le nom du produit, le mode d’administration, le dosage, la fréquence et la durée du traitement ainsi que les coordonnées du médecin traitant.

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(Voir annexe 2) Carnet de premiers soins •

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6. Les Fiches santé Compléter la Fiche santé Tu dois faire remplir une Fiche santé : o à chaque début d’année ; o avant un départ en weekend ; o avant le départ au camp.

2012-2013

La Fiche santé est remplie par les parents ou le médecin traitant et est confidentielle. L’animateur responsable des soins les rassemble et transmet uniquement les informations nécessaires au reste du staff (ex . asthme) et aux cuistots (ex . allergie au lait). La fiche est conservée dans un dossier jusqu’à réception d’une nouvelle l’année suivante.

Il est important de sensibiliser les parents à compléter la fiche avec précision et sérieux car elle est une source de renseignements indispensables pour : • le médecin que tu serais amené à consulter ; • l’animateur responsable des soins ; • le staff qui peut alors en tenir compte dans ses activités et ses attitudes ; • les intendants pour constituer les menus.

Tu peux préciser aux parents que, s’ils estiment que certains renseignements sont trop confidentiels pour être transmis à l’animateur responsable, ils peuvent les donner sous enveloppe scellée. Celle-ci ne sera transmise à un médecin qu’en cas de besoin.

Rassemble dans un même dossier : o les Fiches santé ; o les cartes d’identité ; o les vignettes mutuelles ; o les Déclarations d’accident.

Garde ce dossier à portée de main lors de chaque activité car tu dois être capable de le présenter rapidement à un médecin ou à l’hôpital.

Emporte-le lorsque vous quittez le camp (ex. en hike).

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Question de confidentialité : En tant que bénévole, tu n’es pas soumis au secret professionnel, par contre tu es tenu à un devoir de réserve ou de confidentialité. Dans le respect de la loi sur la vie privée, aucune information contenue dans la Fiche santé ne peut faire l’objet de discussion en dehors de l’organisation des soins et de son impact sur l’animation. De même, ces informations ne pourront en aucun cas être divulguées à l’exception du corps médical contacté dans le cadre de soins apportés à l’animé.

La gestion des Fiches santé C’est à l’animateur responsable des soins de gérer les Fiches santé.

L’objectif est de savoir rapidement quels sont les problèmes de santé à gérer au quotidien. Nous te conseillons donc de lire ATTENTIVEMENT les Fiches santé (dès le début de l’année et avant le camp), de t’assurer que tu les as toutes, qu’elles sont complètes et de faire apparaitre, en fluo par exemple, les éléments importants (asthme, allergie, diabète, etc.). Tu peux ensuite faire un tableau récapitulatif afin d’avoir une vision globale.

Tu trouveras en annexe n°3 un document à photocopier pour te permettre de réaliser une synthèse des Fiches santé. Tu peux bien entendu adapter ce document selon tes besoins.

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Émilie LAGAFFE

Affection particulière

Traitement

Allergie

En ordre de tétanos

Sait nager

Réglée

Divers

Isabelle BOCÉBOBO

Nom et prénom

Exemple de feuille de synthèse des Fiches santé

Fin de bronchite

Achever la boite de Clamoxyl sirop® (frigo) 1cuillère 3X/jour au repas

Au lait -> utiliser du soja Attention aux biscuits

OK

oui

non

/

Vite fatiguée

/

/

OK

Non, a peur de l’eau

non

A besoin de 9h de sommeil minimum

Dans l’exemple donné, le camp se déroule près d’un étang. Il est donc important de savoir si les Lutins savent nager.

En cas de problème particulier (asthme, allergie, intolérance, épilepsie, diabète, etc.), il est capital que tu rencontres les parents pour disposer d’un maximum d’informations.

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7. La boite de soins et la trousse de secours Deux outils proches mais différents + À ne pas louper La boite de soins reste sur le lieu principal d’animation, tandis que les trousses de secours seront emportées lors des déplacements. Pour le contenu voir annexe n°4.

La boite de soins C’est ce que tu auras tendance à appeler la pharmacie. C’est en fait le contenant, clairement identifié et identifiable qui contient le matériel nécessaire à la gestion des soins. Cela doit être une boite étanche et hermétique pour protéger au maximum le matériel qui s’y trouve. Tu la mettras de préférence dans un endroit sec, facilement accessible et hors d’accès des animés. Idéalement dans la tente ou le local prévu à l’exécution des soins. Elle sera en permanence dans cet endroit et ne le quittera pas.

La trousse de secours Elle sera emportée lors des déplacements pour les activités. Il faut donc que sa forme soit facilement transportable (sac banane). Elle ne comprend que le matériel minimum indispensable lors d’excursions, sorties dans les bois, etc.

Il y en aura autant que de groupes d’animés (patrouilles, sizaines, etc.) et sera transportée dès qu’un groupe s’éloignera de l’endroit du camp ou du local.

Où se procurer le matériel ?

• En pharmacie.

• Chez un bandagiste ou dans un magasin de fournitures de matériel médical. Les prix sont souvent plus avantageux, mais les conditionnements sont plus grands. Tu pourrais, en lien avec les autres staffs et ton CU, faire des achats groupés pour l’Unité.

• Chez un représentant médical ou un médecin parmi les parents ou connaissances. Ils ont parfois des échantillons à te proposer.

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8. Le carnet de surveillance Quand tu soignes un enfant, note dans un carnet tout ce que tu as fait.

Cela aidera le médecin si tu dois le consulter et tu pourras ainsi faire un rapport aux parents après le camp. C’est important car certains symptômes demandent une surveillance plusieurs jours voire plusieurs semaines après le camp (ex. tiques, coup sur la tête, etc.). Il est indispensable de le remplir avec précision et après chaque soin donné.

Ce cahier permet de suivre l’évolution du blessé ou du malade. Il permet de prendre certaines décisions en cas de complications ultérieures. Par exemple, si une maman t’appelle pour te dire que sa fille, rentrée du camp deux jours auparavant, a la scarlatine, tu dois pouvoir recontacter tous les enfants qui se sont plaints d’avoir eu mal à la gorge !

Nom et prénom

Incidents

Soins administrés

Évolution

Remarques

Théophile LACATA

Mal de gorge + Température 38,7 C°

Perdolan sirop® + pastille Thymotaps® à sucer Médecin prévenu

Pharyngite virale

Traitement voir feuille médicaments

Émilie LAGAFFE

2 juillet

2 juillet

Date

Exemple de carnet de surveillance (voir annexe 5)

Tique au-dessus de la cheville droite

ôté avec pince + désinfecté

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Signature de l’animateur ou du médecin

Dr Knock Dr Knock

Wallaroo OK

/

Wallaroo

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9. La Déclaration d’accident En cas d’accident, n’oublie pas de remplir la Déclaration !

Tous les membres GCB sont assurés pour les risques qu’ils encourent pendant les activités du Mouvement. La Déclaration d’accident permet d’être remboursé des frais d’accident par l’assurance GCB. Avant d’entamer toute activité, vérifie que tu as toujours en ta possession une réserve de Déclarations d’accident. Pense à les emporter aux réunions d’année. Durant le camp, ne les oublie pas lorsque vous quittez l’endroit de camp pour un jeu.

Quand faut-il remplir une Déclaration ?

En cas d’accident d’un membre du groupe même s’il te semble sans gravité (dans la mesure du raisonnable), à chaque fois que tu consultes un médecin.

Est-elle valable en cas de maladie ?

NON, l’assurance GCB ne couvre pas les maladies survenues au camp, ni les conséquences pouvant résulter d’affections allergiques (rhume des foins).

Ce n’est pas la peine d’envoyer une Déclaration d’accident dans ces cas-là.

OUI, l’assurance GCB couvre les maladies résultant de morsure ou piqure d’animaux, ainsi que l’intoxication et les brulures résultant soit de l’absorption de substances toxiques, soit du dégagement de gaz ou de vapeurs.

Elle couvre aussi les insolations accidentelles. Tu peux renvoyer la Déclaration d’accident dans ces différents cas.

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Comment la remplir ?

1° Toi, l’animateur responsable, tu remplis la page de garde de la Déclaration d’accident.

2° Le médecin remplit le certificat médical, au verso.

3° Le 3e feuillet « relevé des débours » est à remettre aux parents.

4° Tu renvoies la Déclaration d’accident au Carrick, Rue P.-É. Janson, 1050 Bruxelles.

5° Les parents reçoivent alors un accusé de réception de la Déclaration d’accident que tu as remplie ainsi qu’un courrier qui explique la procédure à suivre.

6° Et après ? Ce sont les parents qui se chargent de la suite du dossier. Ce sont eux que le Carrick contacte et ce sont eux qui doivent lui envoyer les originaux des factures des dépenses faites à la suite de l’accident déclaré et après s’être fait rembourser (partiellement) par leur mutuelle.

Dis-leur de bien garder une copie de ces factures.

Si le médecin a fait une annotation au dos de la Fiche santé individuelle, rends-la aux parents pour les informer du suivi médical à faire si nécessaire.

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Qui sera remboursé ?

Ce sont les parents qui seront remboursés. Ils recevront la différence entre ce qui a été dépensé par eux et ce que la mutuelle rembourse.

N’hésite donc pas à leur demander de te rembourser les frais que tu auras eus pour leur enfant.

À retenir En cas de problème, même bénin, le responsable du camp doit toujours remplir une Déclaration d’accident et l’envoyer au Carrick, même de l’étranger.

Invités et cuistots Si les cuistots et/ou invités qui t’accompagnent au camp sont déjà assurés chez Les Scouts, les SGP, les Scouts en Gidsen Vlaanderen ou la FOS, c’est la déclaration fournie par leur fédération qui doit être remplie en cas d’accident. N’oublie pas d’en emporter avec toi !

Toujours avec toi !

Avant d’entamer toute activité, vérifie que tu as toujours en ta possession une réserve de Déclarations d’accident. Pense à les emporter aux réunions d’année. Avant le camp, vérifie ton stock. Durant le camp, ne les oublie pas lorsque vous quittez l’endroit de camp pour un jeu.

Tu peux télécharger des exemplaires à partir de la bibliothèque de téléchargement du site www.guides.be.

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3.d. Gestion des médicaments Quatre situations se présentent à toi : Pour les 3 premiers cas, lors d’un traitement antérieur à l’activité, si le parent/tuteur a jugé l’animé autonome dans sa prise de médicaments (et l’a consigné par écrit), celle-ci sera sous la responsabilité de l’animé. Les médicaments ne peuvent pas être partagés avec d’autres.

Si l’enfant n’est pas jugé autonome, tu assureras le suivi du traitement, selon les modalités définies ci-dessous.

Cas n°1 : traitement avec prescription médicale, prêt à l’emploi Tu peux administrer tout médicament avec prescription médicale complète (produit, mode d’administration, dosage, fréquence et durée) ainsi que la notice.

Cas n°2 : traitement sans prescription, prêt à l’emploi, fourni avec Autorisation parentale Même si tu n’encourages pas l’automédication, tu dois faire confiance et respecter le choix des parents/tuteurs. Certains parents/tuteurs n’ont pas le réflexe de demander une attestation à leur médecin, il est difficile au moment du départ de refuser la poursuite d’un traitement.

Dès lors, tu pourras administrer tout médicament apporté (avec la notice) par les parents/tuteurs de l’animé s’il est accompagné d’une Autorisation parentale. (Voir annexe n°2)

Cas n°3 : traitements particuliers Pour tout soin particulier (notamment pour un animé qui présente un handicap), il est préférable d’organiser un échange avec les parents afin de mettre en place les conditions nécessaires à la participation de la personne aux activités. Tu en profiteras pour informer les parents des limites de tes responsabilités. Une décharge pourra éventuellement être signée.

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Pour ces 3 cas : • Tu as la possibilité de refuser la participation à l’activité à un animé si tu ne te sens pas capable d’effectuer les soins.

• Tu es tenu de respecter scrupuleusement les consignes. En cas de doute, prends contact avec le médecin traitant ou le parent/tuteur.

• Les médicaments apportés seront idéalement préparés par les parents/tuteurs dans un semainier avec le nom, le jour et l’heure d’administration. Les instructions précises d’administration accompagneront les médicaments.

• Les médicaments de plusieurs animés ne peuvent pas être mélangés.

L’animateur responsable s’assurera de la prise des médicaments et le consignera dans le carnet de soins (Voir annexe n°5).

• En cas de perte, d’insuffisance du produit en cours de traitement, prends contact avec le médecin traitant pour obtenir une prescription. Dans l’idéal, les parents/tuteurs auront prévu une ordonnance supplémentaire rédigée en DCI (Dénomination Commune Internationale) pour faire face à cette situation. Si le médecin traitant n’est pas joignable, un suivi sera assuré par un médecin local.

Cas n°4 : En dehors de ces 3 cas, les GCB tolèrent l’utilisation d’une liste limitée de médicaments, afin de répondre aux besoins du terrain Il est de ta responsabilité de communiquer cette liste aux parents/tuteurs afin qu’ils donnent leur accord pour l’usage de ces produits. Ces médicaments ne pourront pas être donnés plus de 2 jours sans avis médical, ni si un autre traitement est en cours. En cas de doute, n’hésite pas à prendre contact avec un médecin. Aucun médicament autre que ceux de cette liste ne pourra être donné de ta propre initiative.

Cette liste est uniquement composée de :

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• Paracétamol 500 mg (antidouleur et antifièvre) Entre 3 ans et 6 ans, il faut utiliser le Dafalgan sirop® : dose à adapter en fonction du poids de l’enfant, sur la base de la notice, cependant, avec une pipette, il n’y a pas de risque.

Entre 7 ans et 12 ans, un demi-comprimé de Paracétamol® soit 250mg.

Au-delà de 12 ans, un comprimé entier soit 500 mg.

Il faut au moins 4 heures entre chaque dose.

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• Crème à l’arnica : accélère la guérison suite à une bosse, un coup ou un hématome.

• Crème Calendeel® : soulage les piqures, les coups de soleil. Calme les sensations de chaleur et de démangeaisons.

• Désinfectant antiseptique pour le soin des plaies Remarque : assure-toi de l’absence d’allergie à l’iode ou de contre-indication à ce produit.

• Gel cicatrisant pour soigner les brulures. Pour les brulures au 1er degré, c’est-à-dire sans cloques et pas sur les plaies ouvertes.

Nous te proposons l’utilisation de la feuille de distribution de médicament dont tu trouveras un exemple à la page 36. Tu peux déjà remplir le document avant de partir au camp mais n’oublie pas qu’il y aura certainement des traitements à ajouter en dernière minute, voire en cours de camp.

Nous te proposons donc de faire une fiche par jour. (Voir annexe n°5)

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Exemple de feuille de distribution des médicaments Date : Lundi 1er juillet Nom et prénom

Isabelle BOCÉBOBO

Nom du médicament et dosage

Matin

Midi

16h

Soir

Clamoxyl sirop® (au frigo)

1 cuillère

1 cuillère

-

1 cuillère

Après avoir donné la cuillère de sirop, tu barres la case.

Date : Mardi 2 juillet Nom et prénom

Isabelle BOCÉBOBO

Théophile LACATA

Nom du médicament et dosage

Matin

Midi

16h

Soir

Clamoxyl sirop® (au frigo)

1 cuillère

1 cuillère

-

1 cuillère

Perdolan sirop®

1 cuillère

1 cuillère

-

1 cuillère

Question animateur : Moi, je donne du « sirop magique » aux enfants. En fait, c’est de la grenadine, mais la plupart du temps, ça marche ! Je peux ?

L’effet placebo est la réaction du corps suite à la prise de ce que l’on croit être un médicament. C’est donc un phénomène psychosomatique.

Donner de la grenadine en la présentant comme un médicament risque d’encourager le réflexe « j’ai mal, donc j’ai besoin d’un médicament », ce que tu ne souhaites pas développer, en particulier chez les enfants. Tu préféreras favoriser le bien-être au travers d’une relation bientraitante : être à l’écoute, rassurer, divertir. Et si offrir un verre de grenadine, en le présentant comme de la grenadine et non comme un médicament, peut faire du bien à l’enfant, pourquoi pas !

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3.e. Bosses et bobos survenus pendant l’activité + À ne pas louper La règle d’or de l’animateur face à un soin de santé à gérer est de connaitre sa limite et de pouvoir passer le relais.

Pour t’aider dans la gestion des bobos, utilise comme référence un manuel adapté à nos réalités (nous conseillons fortement celui créé en partenariat avec la Croix-Rouge).

Ton bon sens est important, il est cependant vivement conseillé de connaitre les gestes préconisés par les OJ (et détaillés dans le manuel mentionné cidessus). Limite tes initiatives aux petits bobos quotidiens, et en cas de doute, n’hésite pas à passer le relais.

Si tu utilises les médicaments autorisés dans la boite de soins, fais-le avec parcimonie.

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3.f. Visite d’un médecin pendant l’activité Si l’animé n’a subi aucun traumatisme et s’il est capable de se déplacer sans aggraver son cas, tu peux te rendre avec lui chez le médecin après t’être assuré qu’il est disponible. Dans la mesure du possible, fais-toi accompagner.

Dans tous les autres cas, ou en cas de doute, il est préférable de faire venir le médecin, en n’omettant pas de lui communiquer clairement les coordonnées du lieu où vous vous trouvez et la raison de ton appel.

Dans la mesure du possible, installe l’animé dans un endroit à l’écart des activités du reste du groupe et munis-toi des documents nécessaires (carte d’identité, vignettes de mutuelle, Fiche santé de l’animé, Déclaration d’accident).

Face au médecin, réponds à ses questions et limite-toi aux faits observables. C’est à lui d’interpréter les symptômes.

Assure-toi de bien comprendre le diagnostic et le mode opératoire du traitement prescrit. Prends des notes si cela t’aide à mémoriser ses explications. S’il écrit, assure-toi de la lisibilité car tu vas devoir en informer les parents ou le reste de l’équipe par la suite.

Qui paie ? À priori, c’est toi qui paie. Les parents te rembourseront par la suite (Voir p.31).

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4.

Faire face à l’urgence

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4.a. Qu’est-ce qu’une urgence ?

On appellera « urgence » toute situation dans laquelle chaque minute est comptée pour le bien de la victime.

Si la situation ne rentre pas dans ce cadre, réfère-toi au point sur la gestion des soins (chapitre 3).

S’il y a urgence, il faut agir ici et maintenant. Il est donc important qu’une méthodologie précise soit appliquée.

À garder en tête • • • •

Reste calme et posé. Évite le sur-accident.

Appelle les secours.

Rassure la victime, reste près d’elle en attendant les secours (si c’est possible).

• Accompagne la victime à l’hôpital, en suivant les consignes des secouristes (si c’est possible).

• Préviens les GCB et vois avec eux la suite des opérations.

Il est important d’effectuer toutes ces étapes dans le calme et la sérénité.

Le temps est précieux, tant pour le soin à donner à la victime que pour la communication des informations.

Quand la presse s’en mêle !

En cas d’accident qui aurait un impact médiatique, le maitre-mot est de ne rien dire sans consignes préalables des GCB. Il en va de la bonne gestion de l’incident. Contacte ta Région ou la cellule de crise (+32(0)498/94.22.02) en période de camp.

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4.b. Les premières réactions Que faire pour éviter le sur-accident ?

1. Veille tout d’abord à TA propre sécurité. Il ne faut pas intervenir si cela t’expose à un danger. Préviens les autres personnes de ton entourage qu’il y a eu un accident en appelant à l’aide.

2. Assure la sécurité de tous : évacuer les autres personnes présentes, le groupe si nécessaire (début d’incendie, fumées, odeurs suspectes, produits dangereux, etc.).

Il est également important de gérer le groupe d’enfants. Si vous êtes plusieurs animateurs, un prendra le reste du groupe à part, pour ne pas gêner le travail des secours. Il est également important de canaliser le stress des enfants et/ou de proposer des activités pour ne pas focaliser l’attention du groupe sur l’accident. Tu tiendras compte des besoins et de l’âge des participants, ainsi que de la gravité de la situation (si un animé est gravement blessé et que le groupe est choqué, proposer un « je te tiens par la barbichette » ne sera pas vraiment adapté !)

3. Assure la sécurité de la victime : la rassurer, la couvrir, l’aider à trouver une position confortable et sécurisée, etc. Refuse de lui donner à boire, manger, fumer.

4.c. Établir le bilan de la victime

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Parmi les animateurs, certains ont eu une formation (brevet de premiers soins, formation médicale ou d’infirmier). Mais la plupart du temps, ce n’est pas le cas. Voici quelques éléments de base qui te guideront. Ceux-ci seront importants à communiquer lorsque tu contacteras les secours. a) Observer la victime (ses réactions, sa respiration, son teint) b) Repérer les lésions éventuelles, les douleurs c) Que dit la victime, si elle est dans la possibilité de parler ?

- sur les circonstances de l’accident - sur ce qu’elle ressent - sur ses antécédents : problèmes de santé connus, allergies, etc.

- sur d’éventuels traitements en cours : médicaments, etc.

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Appeler les secours En fonction de la situation, le responsable appellera le 112, un médecin et/ ou des services spécialisés. En cas de doute, il ne faut pas hésiter à appeler même si l’appel risque d’être jugé inutile à posteriori. Si tu es indécis, mieux vaut considérer la situation la plus grave et appeler.

+ Bon à savoir Le 112 est un numéro d’appel des secours, gratuit, accessible 24h/24, valable dans toute l’Europe. On peut le composer au départ d’un poste fixe, d’une cabine publique, d’une borne téléphonique ou d’un GSM (multi réseau) sans composer le PIN, ni déverrouiller le clavier.

QUELLES INFORMATIONS TRANSMETTRE AU 112 ?

Si tu appelles le 112, communique avec calme et clarté les renseignements suivants : 1. qui tu es 2. le lieu précis : adresse, étage, borne kilométrique, etc.

3. le nombre de victimes 4. l’état de la victime (consciente, inconsciente, respiration présente ou non) 5. le type d’accident (ou de malaise) : chute, accident de vélo, perte de connaissance, convulsions, etc.

6. les particularités de la situation : hauteur, victime inaccessible, etc.

7. la catégorie d’âge Ne raccroche qu’à la demande de l’opérateur. Rappelle si la situation change, s’améliore ou s’aggrave. Il est important de se concentrer sur des faits et non sur des interprétations.

LE CENTRE ANTIPOISONS En cas de suspicion d’intoxication : 070/245 245 (Centre Antipoisons) Il s’agit d’un centre d’information et de prévention agréé par le Ministère de la Santé publique. Il dispose d’une banque de données informatisée qui reprend tous les produits publics et industriels. Il offre à tout public les conseils d’une équipe médicale spécialisée 24h/24 et gratuitement. Il ne remplace pas l’appel au 112.

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+ À ne pas louper Prévois que les numéros d’appel d’urgence et d’avis médical soient clairement identifiés et mis à disposition de tous les animateurs quelle que soit l’activité, le lieu et le moment où celle-ci se déroule : dans la trousse de secours, dans le lieu identifié comme infirmerie, auprès du responsable, sur le téléphone fixe, en mémoire sur le GSM des animateurs…

Attente des secours En attendant les secours, ne déplace pas le blessé et reste auprès de lui (si possible). Parle-lui, d’une part pour le rassurer et d’autre part dans le but de maintenir la personne consciente. Explique-lui ce que l’on a fait pour l’aider, qui on a appelé, où on va le conduire, etc.

N’hésite pas à rappeler le 112 si : • tu constates qu’il y a plus de victimes qu’annoncé ; • l’état de la victime s’aggrave (perte de conscience, vomissement, etc.).

Les secours pourront dès lors se réorganiser en fonction de ces nouvelles informations.

Si vous vous trouvez dans un lieu difficile à localiser (en forêt, dans un grand bâtiment ou un vaste complexe), prévois qu’une personne guide les secours à partir d’un endroit facile à identifier et signale-le lors de ton appel au 112.

Arrivée des secours Quand les secours sont sur place, suis les conseils des secouristes et/ou de la police en facilitant leur travail. Veille à ce que le reste du groupe n’entrave pas leur travail.

Dès l’arrivée des secours, ta responsabilité n’est plus en jeu en termes de gestion des soins, mais tu restes responsable de l’enfant jusqu’à ce que les parents le reprennent en charge (pour l’accompagner à l’hôpital, fournir les informations nécessaires, le rassurer, etc.).

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Si un participant doit quitter une activité (suite à une urgence ou à une maladie), le parent/tuteur (ou toute personne désignée par lui) doit signer une décharge de responsabilité.

Question d’animateur : Quand les secouristes ont pris en charge le(s) blessé(s), dois-je attendre la police si j’ai appelé le 112 ?

En cas d’accident de la route, oui. Dans tous les autres cas, il n’y a aucune obligation légale de rester sur place. Mais tu dois rester disponible pour toute information complémentaire qu’elle te demanderait par la suite.

4.d. Aller à l’hôpital Si tu as appelé un service d’urgence, ils emmèneront eux-mêmes la victime à l’hôpital. En situation de crise, ne prends pas ta voiture. Un animateur accompagnera la victime à l’hôpital si son absence ne pose pas problème au reste du groupe. Il n’est pas nécessaire que ce soit le responsable du groupe, qui pourrait être plus utile au lieu du camp, pour gérer l’incident.

Dans le cas où le déplacement de la victime ne pose aucun risque, il est conseillé d’être deux : une personne qui conduit et l’autre qui rassure l’enfant.

Attention ! Il y a certains blessés que l’on ne peut pas DÉPLACER (certaines fractures, cervicales, etc.).

Pense à emporter avec toi : • la Fiche santé du jeune et tous ses documents (carte d’identité, vignettes, etc.) ; • la bonne Déclaration d’accident ; • de quoi contacter le reste de l’équipe d’animation et du Mouvement (par exemple GSM chargé et avec un crédit d’appel) et les numéros de téléphone ; • tes papiers d’identité.

+ À ne pas louper

La Déclaration d’accident. Toujours avec toi !

Avant d’entamer toute activité, vérifie que tu as toujours en ta possession une réserve de Déclarations d’accident.

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4.e. Cellule de crise

La cellule de crise, c’est un numéro d’appel accessible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 pendant toute la durée des camps.

Elle a pour mission de prêter main forte aux groupes qui l’appellent pour des problèmes graves : endroits de camp, accidents, matériel, etc. Bref, toute situation paniquante.

Parmi les membres de la cellule, en plus des personnes spécialement formées à la tâche, une série de spécialistes interviennent au cas par cas (psychologue, médecin, spécialiste des assurances, juriste, attachée de presse, etc.). Tout cela dans l’optique d’offrir un service précis en cas de pépin et d’aider les groupes à résoudre leurs problèmes afin que les camps se passent au mieux.

Après avoir géré une urgence médicale, tu peux appeler la cellule de crise si tu désires être accompagné dans le suivi, être soutenu ou tout simplement en parler et décompresser.

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4.f. Après l’accident Un accident ne s’arrête pas forcément quand la victime a été prise en charge.

Certaines situations sont traumatisantes, et tu ne dois pas hésiter à passer le relais si tu ne te sens plus capable d’assumer tes responsabilités d’animateur. Il existe également des services d’aide auxquels tu peux faire appel.

N’hésite pas à te renseigner auprès des GCB. Il est important aussi que tu restes vigilant à la façon dont les autres réagissent, en observant ton groupe ou ton staff. Et que chacun puisse en parler.

Enfin, si la victime a quitté le groupe, prends des nouvelles, d’une part pour garder le contact et montrer qu’elle fait toujours bien partie du groupe, mais aussi pour en informer le reste du groupe.

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4.g. La note officielle Ce carnet a été retravaillé suite à une rencontre entre les différentes organisations de jeunesse. Cette rencontre a donné le jour à une note officielle.

L’objectif de la note sur le cadre de fonctionnement en matière de gestion des soins en Centre de vacances est de clarifier le cadre de gestion des soins de santé que nous voulons promouvoir au sein des Organisations de Jeunesse.

Cette procédure représente la vision de la gestion « en bon père de famille » dans nos activités.

Cette note a été réalisée par les Organisations suivantes : Les GCB, J&S, les Patros, Les Scouts, les Stations de plein air et Résonance. Elle a de plus été relue et approuvée par Maitre Lutte pour la partie plus juridique et par 3 médecins pour la partie plus médicale.

Elle est téléchargeable sur le site : www.guides.be.

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5.

Annexes

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Annexe 1 :

Le module « Bosses et Bobos » Informations sur le module proposé par la Croix-Rouge Ce module peut faire l’objet d’une formation en Unité et compte pour ton parcours de formation (carte technique). Demande à ton CU de prendre contact avec la Croix-Rouge pour organiser ce module avec les autres animateurs de ton Unité.

Objectif du module Acquérir les bons réflexes santé et se sentir plus à l’aise face aux ennuis de santé des enfants dont les animateurs ont la responsabilité.

Organisation Organisé en deux parties, le module se compose d’une matinée de mises en situation sous forme ludique et d’une après-midi consacrée aux synthèses, aux compléments d’informations et aux échanges sur des cas vécus.

En 6 heures, tu apprends à : • soigner les blessures bénignes (petite plaie, brulure, piqure, problème locomoteur, saignement de nez, crampe, contusion, etc.) ; • réagir correctement face aux malaises fréquents des enfants (maux de tête, état fébrile, insolation, intoxication, évanouissement, constipation, etc.) ; • composer et organiser efficacement une trousse de secours ; • gérer les Fiches santé des enfants dont tu as la responsabilité.

Modalités pratiques • Cours de 6 heures, organisé en deux parties (matin et après-midi) • 8 à 15 participants par groupe • Lieu : à l’endroit choisi par le groupe participant ou dans les locaux de la Croix-Rouge • Dates et horaires : à convenir avec le formateur • Prix : 300 euros par groupe de 8 à 15 participants (tarif préférentiel pour les mouvements de jeunesse à demander) Carnet de premiers soins •

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Contact Contacte l’antenne locale Croix-Rouge la plus proche de ta région.

Pour cela, la Croix-Rouge Jeunesse : Rue de Stalle, 96 • 1180 Bruxelles Tél. : 02/371 33 19 • E-mail : crj@redcross-fr.be • www.croix-rouge.be

Le BEPS La Croix-Rouge organise aussi le Brevet Européen de Premiers Secours (BEPS) dans les sections locales. En 15 heures, tu abordes les notions de premiers secours (position latérale de sécurité, réanimation cardio-vasculaire, etc.) et la plupart des gestes utiles en attendant les secours.

Informations : Croix-Rouge 02/371.31.11 info@redcross-fr.be www.croix-rouge.be

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Annexe 2 :

L’Attestation parentale lors de l’utilisation de médicament À photocopier en 4 exemplaires et à coller ensuite sur une page A4.

Fais-en des photocopies pour chaque parent.

Attestation parentale lors de l’utilisation de médicament Le ………................……… 20........…

Je soussigné, ………...............………................……........………….................…………, parent/tuteur de ………..........………................……….....………….................………..

Adresse : ……......…...................................................………………………………………

Code postal et localité : .............................…........………………............………………

Numéro de téléphone en cas d’urgence : …....…. / ……...........................…… autorise ...........................…..............…………..……………………, responsable de la Chaumière, Ronde, Compagnie, Chaine, Route (biffer les mentions inutiles) à donner .........................................………...........……………… (nom du médicament) ...........................……………………… (quantité par jour) jusqu’au ........./........../.......…

Signature :

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Divers

Réglée

Sait nager

En ordre de tétanos

Allergie

Traitement

Affection particulière

Nom et prénom

Feuille de synthèse des Fiches santé

Annexe 3 : La

feuille de synthèse

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GCB Carnet de premiers soins •

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Photocopie ce tableau autant de fois qu’il y a de membres dans ton groupe (n’oublie pas les animateurs et les intendants).

Complète-le en fonction des informations que tu trouves sur leurs Fiches santé.

Divers

Réglée

Sait nager

En ordre de tétanos

Allergie

Traitement

Affection particulière

Nom et prénom

des Fiches santé

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Annexe 4 :

Boite et trousse de soins (check-list à cocher)

Contenu conseillé d’une boite de soins Minimum indispensable Compresses

Sert à désinfecter et à couvrir la plaie.

Gants à usage unique

Par mesure d’hygiène ou en cas de risque de contamination par le sang ou autres sécrétions.

Paire de ciseaux

Propre et réservée exclusivement à l’usage de la boite de soins.

Pansements

Sert à protéger la blessure.

Savon liquide (neutre, Nettoyer toutes les plaies à l’aide idéalement en pompe) d’un gant jetable + lavage des mains.

Thermomètre

Il est placé en dessous du bras parfois au niveau buccal. Il doit être désinfecté après usage.

Bienvenus Aiguilles stériles ou boite d’épingles

Pour retirer une écharde. Si on utilise une épingle, il faut la désinfecter auparavant (avec une compresse et de l’alcool).

Aspivenin

Seringue qui permet d’aspirer le venin.

Bandes stellastic

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®

Permet de fixer un pansement dans des endroits délicats comme les articulations.

Bandes Velpeau®

Soutenir un muscle ou un membre froissé ou contenir les compresses.

Cold pack

Refroidir.

Couverture isotherme

Isoler d’un sol humide/froid ou réchauffer.

Crème après-soleil

Sert à hydrater la peau.

Crème solaire (haut indice de protection)

Sert à protéger la peau des rayons ultraviolets.

Eau oxygénée

Nettoie les plaies sales : cailloux, terre, métal. Elle fait remonter les impuretés à la surface et facilite le soin.

Épingles de sureté

Pour fixer la bande Velpeau®.

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Bienvenus Gants de toilette jetables

(suite)

Nettoie les plaies avant de les désinfecter.

Grand foulard ou trian- Utilisé pour immobiliser un bras, protéger gle en tissu (stérile si une brulure. possible) Pansements compressifs Compriment les plaies qui saignent.

Pansements adhésifs imperméables Pour les ampoules.

Pansements de type Compeed® Peigne à poux Pince à épiler

Pour enlever les échardes, les tiques.

Pince à tique Rouleau de sparadrap hypoallergénique

Pour fixer un pansement.

Rouleau de sparadrap standard

Pour fixer un pansement compresse.

Sachets en plastique

Petite poubelle, vomissement, troubles de la respiration…

Sérum physiologique

Employé pour le nettoyage d’une plaie (ne désinfecte pas ), les yeux, le nez…

Serviettes hygiéniques Tampons alcoolisés

Uniquement pour désinfecter vos instruments avant et après usage.

Liste des médicaments Maximum autorisé !

Paracétamol 500 mg® (anti-douleur et anti-fièvre)

Carnet de premiers soins •

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GCB

• Entre 3 ans et 6 ans, il faut utiliser le Dafalgan sirop® (dose à adapter en fonction du poids de l’enfant, sur la base de la notice, cependant, avec une pipette 5 ml, il n’y a pas de risque).

• Entre 7 ans et 12 ans, un demi-comprimé de Paracétamol® soit 250 mg.

• Au-delà de 12 ans, un comprimé entier soit 500 mg.

• Il faut au moins 4 heures entre chaque dose.

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Liste des médicaments (suite) Maximum autorisé !

Crème à l’arnica

Accélère la guérison suite à une bosse ou un coup - hématome.

Crème Calendeel®

Soulage les piqures, les coups de soleil.

Calme les sensations de chaleur et de démangeaisons.

Désinfectant antiseptique pour le soin des plaies

Remarque : s’assurer de l’absence d’allergie à l’iode ou de contre-indication à ce produit.

Gel cicatrisant pour soigner les brulures.

Pour les brulures au 1er degré, c’est-à-dire sans cloques et pas les plaies ouvertes

Conseils • • • •

Ne pas garder les médicaments des enfants d’un camp précédent.

Regarder les dates de péremption.

Ne pas jeter les notices.

Conserver les médicaments à une température acceptable (ne pas les exposer au soleil).

• Si tu partages une boite de médicaments entre deux trousses de secours (pour les patrouilles par exemple), ne coupe pas dans une plaquette car tu perdrais la date de péremption. Photocopie la notice.

• Adapte toujours la posologie à l’âge de l’enfant (regarde la notice).

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Carnet de premiers soins •

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Contenu conseillé d’une trousse de soins Minimum indispensable Compresses

Sert à désinfecter et à couvrir la plaie.

Gants à usage unique

Par mesure d’hygiène ou en cas de risque de contamination par le sang ou autres sécrétions.

Paire de ciseaux

Propre et réservée exclusivement à l’usage de la trousse de soins.

Pansements Bandes stellastic

Bienvenus Permet de fixer un pansement dans des endroits délicats comme les articulations.

®

Bandes Velpeau®

Soutenir un muscle ou un membre froissé.

Eau oxygénée

Nettoie les plaies sales : cailloux, terre, métal. Elle fait remonter les impuretés à la surface et facilite le soin.

Eau potable Flapule de sérum physiologique Pince à épiler

Pour enlever les échardes, les tiques.

Pince à tique Savon liquide (neutre, Nettoyer toutes les plaies à l’aide d’un idéalement en pompe) gant jetable.

Tampons alcoolisés

Carnet de premiers soins •

Uniquement pour désinfecter vos instruments avant et après usage.

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Date

Nom et prénom

Incidents

Soins administrés Évolution

Carnet de surveillance

Remarques

Signature d’un animateur ou du médecin

Annexe 5 : Le carnet de surveillance

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Photocopie ce tableau plusieurs fois afin d’en avoir un stock suffisant pour faire face à toute épidémie ou autre !

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Nom et prénom

Date :

Nom du médicament et dosage MATIN

MIDI

16H

Fiche de distribution des médicaments

SOIR

Remarques

Annexe 6 :

La fiche de distribution

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Photocopie ce tableau autant de fois qu’il y a de jours de camp. Notes-y les médicaments que tu distribues.

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des médicaments

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BLOC-NOTES

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Carnet Carnet de de premiers premiers soins soins ••

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Trois collections GCB

La collection «Les BASIQUES» regroupe les publications pédagogiques qui forment le fondement de l’animation d’une Branche. C’est dans cette collection que tu trouves les méthodes pédagogiques des Branches, les Carnets de l’animateur et les documents pédagogiques destinés aux enfants et aux jeunes (carnets de progression, histoire, etc.).

Tous les carnets pratiques concernant un domaine particulier sont à ta disposition dans la collection «Les PRATIQUES».

Ces carnets, complémentaires aux Basiques, donnent des trucs et astuces, des idées, des façons de faire sur des sujets aussi divers que l’intendance, la Promesse, le bricolage, etc.). Ils sont destinés aux animateurs et aux enfants ou jeunes qu’ils animent.

Dans la collection «Les TRAVERSES», tu liras des titres destinés à des publics divers à travers tout le Mouvement et même à l’extérieur (autres associations, instituteurs, éducateurs, catéchèse, etc.). Tout animateur (de Branche, mais aussi d’Unité) y trouvera de quoi alimenter sa réflexion ou son animation. Ils offrent une vision globale sur un sujet qui n’est pas toujours spécifique au Mouvement comme la recherche de sens et de foi, les assuétudes, etc.

Coordination et réalisation

M. Delvaux, M. Frogneux, E. Gerfay, S. Baijot, B. Dewulf, C. Van Hée, HENac – Namur. • 1re édition : 2001 Merci à tous ceux qui ont participé à la réalisation de ce document et à sa relecture !

Conception et réalisation graphique Françoise Wéry et Lorent Fritsche (Équipe Communication & Publications GCB)

Illustrations Michaël Walravens (Équipe Communication & Publications GCB)

Une publication des Guides Catholiques de Belgique • 2014 Nos revues appliquent les recommandations orthographiques

Carnet de premiers soinsde • la Fédération • GCB Wallonie-Bruxelles.

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ent ? ration d’accid la c é D e un ir mpl ibution • Comment re érer la distr m • Co ment g p? ents au cam des médicam tituer produits cons • Avec quels s? premiers soin e d se us o tr la santé ? e les Fiches lir nt e m m o C • d’animal, s de morsure a c n e ir g a • Comment ré ’insolation ? de cloques, d faire ? se brule, que u o it m o v entorses, • Si un enfant ux poux, aux a ir g a ré nt • Comme soleil ? aux coups de

sponnimateur re l’a à é in st est de ur orgaCe carnet es conseils po d e nn o d Il s qui ins. nseignement sable des so re s le r re é erie et g unes de niser l’infirm nts et des je a nf e s e d é sant aussi la concernent la tu trouveras t, e rn a c e c série ans à toute une ton groupe. D ir g a ré e d te adéqua une vifaçon la plus en attendant s e qu ti a m lé b pro de situations médecin. site chez le ekend partir en we e d nt a v a t livre ainsi Parcours ce tu prendras p, m a c u a ou ur éviter écautions po toutes les pr s prêt, es et tu sera les négligenc ecident, à eff c c ’a d s a c en gestes. tuer les bons

Les PRATIQUES

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Guides Catholiques de Belgique ASBL • 2012 rue Paul-Émile Janson, 35 • 1050 Bruxelles Carnet de premiers soins • • GCB 02/538.40.70 • gcb@guides.be • www.guides.be