Unités Dossier spécial
N°2
Oct. - Nov. 2012-2013
"Feel good !Feel Guide !"
Lors de l’une des dernières formations d’animateurs, le slogan des participants était « Allez viens, on est bien ! ». Et c’est vrai qu’on se sent bien chez les Guides ! Tout d’abord parce que la réunion, le hike, le camp, les formations et toutes ces activités GCB sont des moments de détente et de plaisir. Ce sont des lieux où l’on peut sortir de la routine quotidienne, où l’on peut mettre de côté le stress d’une société qui veut tout et tout de suite. Les Guides permettent de prendre le temps, de vivre autrement, de se retrouver avec soimême et de prendre soin des autres.
Sommaire
Pour que tout le monde dans ton Unité – animés, animateurs et CU – puisse profiter de cette attitude « Feel good ! Feel Guide !», voici un dossier à emporter partout et à transmettre à tout vent. À ta santé, à ton bien-être… et bonne lecture !
À ta santé ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 • Chasse au stress • Le marchand de sable doit passer ! • La carte IGN de l’hygiène • La sécurité
Sus aux assuétudes ! . . . . . . . . . . . . . . . . 8 • De l’habitude à l’assuétude • L’amour, une drogue qui ne dit pas son nom • Alcool et cannabis, entre santé et bien-être • Au camp, je fais comment ?
La bientraitance : l’assurance bien-être . . . 10 • Répondre aux besoins • Respect entre tous • Vision positive et confiance
À ta santé ! La santé est l’aspect général du thème d’année « Feel good ! Feel Guide ! ». Être en bonne santé, c’est bien plus que de ne pas être malade ou blessé. C’est un état complet de bien-être à la fois physique et mental, mais aussi social. Je suis en bonne santé quand je me sens bien dans mon corps, bien dans ma tête et bien avec les personnes qui m’entourent. Pour atteindre tous ces objectifs, tu trouveras des conseils et idées dans ces pages consacrées à la santé et au bien-être.
Chasse au stress Pour les animés
Le stress existe aussi chez les enfants et parfois plus qu’on ne le pense ! Au camp, les causes peuvent être multiples : l’éloignement des parents, le fait d’être taquiné ou peu apprécié par les autres enfants, le sentiment de solitude, etc. Les symptômes • fatigue excessive • maux de ventre ou de tête répétés • mise en retrait des activités • regard préoccupé • tics nerveux comme se ronger les ongles ou se tortiller les cheveux
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Les bons trucs pour apaiser les enfants • une écoute attentive qui ne minimise pas les problèmes que ressent le jeune • des encouragements • des moments de calme • un peu d’humour pour dédramatiser (mais pas trop de second degré pour les petits)
La prévention • créer un sentiment de sécurité et de bons repères • donner un rythme régulier aux journées • manger et se coucher à heures plus ou moins fixes • laisser suffisamment d’heures de sommeil
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Le marchand de sable doit passer! Pour les animés À chaque âge ses heures de sommeil. Tu sais que les bébés dorment toute la journée et que les étudiants peuvent faire la fête toute la nuit. Entre les deux extrêmes, il y a un équilibre à trouver en fonction de l’âge des animés. • Nutons et Lutins : de 10 à 11 heures de sommeil d’un trait. Exemple : lever à 7h30 le matin = coucher entre 20h30 et 21h30 le soir. • Aventures et Horizons : de 8 ou 9 heures de sommeil. Pour qu’ils passent une bonne nuit, il faut mettre les enfants dans de bonnes conditions. • Pas d’activités excitantes le soir • Finir la journée par un retour au calme • Avant de s’endormir, un conte, des chansons calmes à fredonner, etc. • Durant le coucher, chuchoter plutôt que parler • Ne pas les faire boire trop tard, pour éviter les pipis en plein milieu de la nuit • Un tabou un peu à l’écart du dortoir, pour que les discussions des animateurs et des cuistots n’empêchent pas les animés de s’endormir
La sieste Après 5 ans, la sieste n’est plus indispensable. Néanmoins, il est important de s’adapter à la situation particulière d’un hike ou d’un camp. • Nutons : continuer les siestes, les activités de la journée étant plus fatigantes qu’habituellement • Lutins : proposer une sieste libre chaque jour. Ceux qui en ressentent le besoin pourront dormir ; les autres se reposeront grâce à des activités calmes (lecture, relaxation, etc.) • Aventures : prévoir deux ou trois moments de sieste sur le camp, pour récupérer de l’accumulation de fatigue
Pour les animateurs Tes animateurs aussi ont besoin de sommeil ! Animer des enfants durant une ou deux semaines est exigeant : il faut être en alerte en permanence. Et c’est donc aussi épuisant physiquement que mentalement. Conseille-leur de dormir au moins six à sept heures par nuit. En effet, la fatigue est source : • de conflits (je suis fatigué et donc je m’énerve plus vite pour peu de choses) ; • d’accidents (je suis moins attentif, moins vif et mes réflexes s’émoussent).
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La carte IGN de l’hygiène L’hygiène est essentielle, que ce soit l’hygiène corporelle, l’hygiène des sanitaires ou l’hygiène alimentaire. Souvent, les Nutons et Lutins rechignent à se laver. Tes animateurs peuvent transformer les moments de toilettes en activité ludique. Il faut également que les enfants soient dans les meilleures conditions possibles : propreté des sanitaires et intimité sont importants ! Petite carte topographique pour ne pas être déboussolé.
Au nord : les soins du corps Pour tous • Le lavage des mains : à faire au minimum avant chaque repas et après chaque passage aux toilettes ! Et pour que ce soit efficace, il faut les sécher avec une serviette propre et sèche. • Le brossage des dents : après le petit-déjeuner et avant le coucher. Pour que les enfants se brossent les dents assez longtemps, utilise un petit sablier ou chante-leur une chanson qui dure entre 2 et 3 minutes. • Le lavage du corps : lavage à l’eau et au savon, y compris la toilette intime ; rinçage soigneux ; séchage minutieux, surtout dans la région des plis. • Le lavage des pieds : important, surtout quand on a porté des bottines ou des baskets toute la journée. À faire de préférence le soir. Bien
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veiller au séchage, surtout entre les orteils, pour éviter les mycoses (champignons). • Le lavage des cheveux : les laver deux à trois fois par semaine, en fonction des activités. Les laver tous les jours est inutile et abime les cheveux.
Pour les animateurs
• Les poux : une véritable plaie ! Au début du camp, tes animateurs peuvent vérifier la présence de poux. À examiner régulièrement durant le camp, lors du lavage des cheveux. • Les tiques : Elles ne sont pas douloureuses, mais elles peuvent être porteuses de maladies. Après une activité dans les bois ou dans des endroits à végétation basse (hautes herbes, fougères, etc.), tes animateurs peuvent regarder s’il n’y a pas de tiques qui se seraient nichées sur la peau des Nutons et Lutins. Les Aventures et Horizons peuvent « s’inspecter » les uns les autres. • Qui gère le lavage ? Idéalement, les garçons s’occupent du lavage des garçons ; et les filles, de celui des filles. Cela permet de ne mettre personne mal à l’aise, peu importe l’âge.
• Tous propres ! Hygiène et propreté valent pour tous, y compris les animateurs ! Même s’il est tentant de remplacer la douche du matin par une demi-heure de sommeil en rab’, le staff montre l’exemple. Et non au concours de l’animateur-qui-ne-se-laverapas-les-pieds-et-les-dents-de-tout-le-camp !
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Au sud : des toilettes pas trop rudes Pour tous • Pourquoi ? Les toilettes sont un nid à germes et à bactéries : les désinfecter est donc essentiel pour préserver l’hygiène des utilisateurs. De plus, des toilettes sales risquent de constiper les enfants. • Quand ? Tous les jours ! C’est une corvée, mais c’est indispensable. • Dans la cuvette… utilise les produits classiques que tu trouveras en magasin, mais privilégie quand même les produits écologiques. Tu peux aussi utiliser du vinaigre : il désinfecte efficacement, ne coute presque rien et n’est pas polluant.
• Et autour… nettoyer la cuvette, c’est bien. Mais désinfecter les rebords, la lunette et l’abattant, c’est mieux ! Frotte le tout avec un linge imbibé d’alcool à bruler. • Et les feuillées ? Elles doivent être suffisamment dimensionnées. Il faut également veiller à protéger l’intimité par une bâche. Il est inutile de creuser au-delà de 25 cm : les micro-organismes qui digèrent les matières organiques ont besoin d’air. Plus profond, ce ne sera plus le cas. Enfin, la sciure ou les copeaux de bois sont plus efficaces que la terre, car ils participent mieux au compostage. Ils lutteront aussi contre les mauvaises odeurs.
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À l’est : repas et restes
À l’ouest : les bons gestes
Pour tous
Pour les animateurs
• Chaine du froid : elle doit être continue, pour ne pas permettre la prolifération de germes ou de bactéries. La décongélation, par exemple, se fait au frigo et non à l’air libre. • Propreté : se laver les mains au savon avant de commencer à manipuler les aliments. Les ustensiles (planches à découper, couteaux, plans de travail, etc.) doivent être propres et secs. Le sol de la cuisine doit être nettoyé à l’eau chaque jour. • Fruits et légumes : à laver à l’eau claire avant de les cuisiner ou de les consommer. • Mais aussi : ne pas fumer en cuisine ; utiliser chaque jour des essuie-vaisselles propres et les laver à 90°C ; gérer correctement le stockage des poubelles.
Plus d’infos dans le Carnet de l’intendance, disponible gratuitement dans les Économats.
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• Montrer l’exemple ! Tu es un modèle pour tes animés. C’est donc à toi de leur montrer les bons gestes comme se brosser les dents, se laver les mains, etc.
Pour tous • Plaisir et détente : le premier objectif d’une activité Guide est de s’amuser. Il ne faut pas perdre de vue la notion de plaisir. Faire de temps à autre un petit exercice de relaxation et profiter à chaque instant du plaisir d’être ensemble : ce sont quelques ingrédients pour être bien dans sa tête ! • Hygiène de vie : je n’abuse pas des boissons alcoolisées, je ne fume pas et ne me drogue pas, j’adopte un régime alimentaire sain et équilibré, etc.
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La sécurité En définitive, le meilleur moyen de rester aussi en bonne santé, c’est de ne pas se blesser ! Pense à respecter toutes les règles de prudence et de sécurité lors de tes activités. • Un déplacement à pied ou à vélo : n’oublie pas les gilets fluo Guides et la brochure réalisée avec l’IBSR. • Prévois toujours une pharmacie, composée à l’aide du Carnet de premiers soins et du carnet Réflexes édité par la Croix-Rouge. • Une carte technique BEPS est organisée chaque année par les GCB. • Le dossier pédagogique du Mouv’On 6 du mois de juin 2013 sera consacré entièrement à la sécurité.
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Sus aux assuétudes !
Être bien dans sa peau, c’est être libre. Libre de ses mouvements, libre de ses pensées, sans contraintes ou pressions extérieures. Quand ces dernières envahissent nos vies, on peut parler dans certains cas d’assuétudes. Souvent ce concept est associé à la drogue. C’est vrai, mais à quelques nuances près que l’article qui suit t’apportera !
L’amour,
De l’habitude à l’assuétude
Des chercheurs de l’Université Stony Brook de New York ont mis en évidence, grâce à l’imagerie médicale, que les émotions ressenties après une rupture étaient proches de celles d’un manque de cocaïne ! Il existe donc bien une dépendance affective ou amoureuse. Dans les cas extrêmes, le manque de l’être aimé monopolise l’attention et empêche le bon déroulement des autres activités. Tu n’y seras peut-être pas confronté dans ton Unité, mais il sera important de baliser les relations de couple lors de tes activités.
Le mot assuétude vient du latin adsuetudo, qui signifie l’habitude. Au départ, l’assuétude est une habitude qui s’est transformée petit à petit. L’habitude, c’est par exemple boire une tasse de café le matin, pendant le petit-déjeuner. À la longue, l’habitude se change en rituel : la tasse de café est bue dès le lever, avant toute autre activité. Quand le rituel ne peut pas se dérouler comme prévu (pénurie de café ou en vacances) et que l’on se sent mal (« Je ne suis bon à rien tant que je n’ai pas avalé ma tasse de café »), c’est que l’on est passé au stade de la dépendance. À partir de là, l’habitude envahit tout, elle influe sur notre humeur ou notre corps, elle prend le contrôle en quelque sorte. Elle se transforme donc en une assuétude qui implique une certaine dépendance.
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une drogue qui ne dit pas son nom Bien sûr, assuétude et dépendance riment souvent avec drogue. Tout le monde sait que la cocaïne, l’héroïne, l’alcool… entrainent des dépendances fortes. Mais il existe d’autres dépendances, qui se nichent là où on ne l’imaginerait pas !
Cette dépendance amoureuse repose sur le besoin d’être aimé ou sur la peur d’un vide affectif. Ce besoin et cette peur peuvent également être comblés par une présence accrue sur les réseaux sociaux. Sur Facebook, on se met en scène en ne publiant que les activités qui nous mettent en valeur. On pense créer du lien fort, mais ce lien n’est que virtuel. Et pourtant, une véritable dépendance peut se développer : on y passe tout son temps, on photographie et publie ce qu’on mange au resto, on modifie son statut à chaque minute entre le lever et le coucher. Les smartphones n’arrangent pas les choses. Quand toute notre vie est filtrée à travers un écran tactile, on peut parler d’assuétude !
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Alcool et cannabis, entre santé et bien-être La consommation d’alcool chez les jeunes est un des problèmes majeurs de la société. Notre Mouvement ne fait pas exception. Tu as entendu parler de la campagne T’as bu ? Tabou ? Elle a pour objectif de sensibiliser nos membres à une consommation responsable d’alcool. D’accord pour boire un verre quand les enfants sont couchés ou après une réunion, histoire de se détendre. Mais le camp ou le bar d’Unité n’est certainement pas un lieu approprié pour se saouler ! Et ce n’est pas qu’une histoire d’image : c’est avant tout une question de sécurité et de santé pour toi et pour les autres. Pour le joint, même combat ! Si certains considèrent que les effets ne sont pas plus importants qu’un verre de bière, il faut rappeler que cette drogue est illégale ! Cela devrait suffire pour te décourager d’en consommer. Et par ailleurs, comme toute drogue, le cannabis a des effets néfastes sur la santé (à long terme : perte de concentration et de capacité d’apprentissage, réduction de l’ambition et de la motivation, etc.).
Au camp, je fais comment ? Pour tous • Profiter des réunions et du camp pour faire une cure de désintox de Facebook ou Twitter. Et entre nous, informer les parents est une fausse excuse pour aller sur les réseaux : le camp peut se vivre à travers les cartes postales, les lettres, un appel téléphonique ou un sms de temps à autre. • Profiter de ces périodes de camp pour vivre différemment : prendre le temps de profiter des choses, revenir à des relations interpersonnelles fortes et réelles, vivre des instants uniques en les gravant dans sa mémoire plutôt qu’en les twittant, etc.
Pour les animateurs • Discuter en staff de la place accordée aux petit(e)s ami(e)s. Peuvent-ils être intendants ? Peuvent-ils venir en visite ? Quel moment de la journée est réservé pour les appels téléphoniques ? Bien évidemment, l’animation est la priorité : les copains et copines prendront patience pendant les dix jours du camp ! Les retrouvailles n’en seront que plus belles.
Plus d’infos Toutes les infos sur la campagne T’as bu ? Tabou ? se trouvent sur www.guides.be. Tu peux également contacter Céline à l’adresse gcb@ guides.be ou au 02/538.40.70.
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La bientraitance : l’assurance bien-être
Pour assurer ton propre bien-être, celui de tes animateurs et de leurs animés, il existe un concept à appliquer en toutes circonstances : la bientraitance. Ce concept regroupe un ensemble d’attitudes positives envers une personne ou un groupe : respect de soi et de l’autre, marques de confiance, encouragement, aide, etc. Autant de choses importantes dans la relation qui procurent un sentiment de reconnaissance et de bien-être tant à celui qui reçoit qu’à celui qui donne.
Répondre aux besoins Pour toi et tes animateurs
Pour être bien, chaque personne a des besoins indispensables auxquels la bientraitance est censée répondre. Ces besoins sont catégorisés : besoins primaires (manger, boire, se laver, etc.), besoin de sécurité, besoins affectifs, besoin d’estime et besoin d’accomplissement personnel (créativité, résolution des problèmes, etc.). Lors des activités Guides, tu dois veiller à ce que les besoins de tes animés et animateurs soient
respectés : nourriture et boisson en suffisance, sanitaires corrects, heures de sommeil respectées, etc. Tu devras également assurer leur sécurité (locaux salubres et en ordre, sécurité lors des déplacements et des jeux, etc.). À partir de là, les autres besoins pourront être abordés : développer les amitiés au sein du groupe, prendre confiance en soi, respecter les autres et obtenir leur respect en retour, etc. Le tout contribue à l’augmentation de l’estime de soi.
Plus d’infos Si tu veux en savoir plus sur les besoins humains, tu peux faire une recherche sur la « pyramide de Maslow ». Même si le modèle a depuis été critiqué, il reste une bonne première approche pour comprendre le fonctionnement des êtres humains.
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• n°2 • 2012-2013
Respect entre tous Pour tous Dire bonjour, dire merci sont des évidences. Mais le respect prend des formes multiples. Il passe aussi par le fait de donner à chacun une place de même importance au sein du groupe. Par exemple, une hiérarchie se crée souvent naturellement au sein des patrouilles Aventures : les plus anciennes se réservent les tâches les moins ingrates, tandis que les « petites » arrivantes se coltinent les vaisselles et les charges bois. Cette attitude est humaine, mais n’est pas bientraitante. Les animateurs devront être attentifs à ce genre de comportement.
Entre animateurs, il faudra également respecter la place que chacun peut ou veut prendre. C’est accepter que Sirli aille se coucher à 23h00 parce qu’elle a besoin de plus d’heures de sommeil. C’est admettre que Guanaco n’est pas l’animateur qui doit toujours aller gronder les Lutins parce qu’il « a une grosse voix », et du coup assumer seul le rôle du « méchant ». La bientraitance sera aussi essentielle dans le respect des habitants et de leurs besoins : ne pas faire exagérément de bruit, maintenir les lieux propres, etc.
Vision positive et confiance Pour toi et tes animateurs En animation, il existe deux principes importants : la confiance à priori et la vision positive de ses animés. La confiance à priori : les Horizons devenus chefs récemment méritent autant de confiance que les plus anciens. Ils n’ont pas de preuve à faire ! C’est le même principe pour les animés : chacun mérite la confiance des autres sans devoir prouver quoi que ce soit. Et recevoir cette confiance comme un cadeau et non comme une récompense est le meilleur booster qui soit !
Une autre manière de booster ses animés et animateurs existe : c’est la vision positive. Des études ont montré que des élèves à qui on avait fait croire qu’ils étaient triés sur le volet et qu’ils représentaient une élite obtenaient de meilleurs résultats scolaires que les autres élèves à qui on avait dit l’inverse ! Crois dans les capacités de tes animés et de tes animateurs : ils réussiront. Disleur qu’ils sont nuls et ils échoueront. Accordeleur ta confiance, crois en eux et ils se donneront à fond pour te donner raison !
Attention ! La bientraitance est un concept entièrement indépendant de la maltraitance : ne les confondons pas ! Si on n’est pas bientraitant, cela ne veut pas dire qu’on est maltraitant (et inversement).
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Conclusion
Pour que tes animateurs se sentent au top de leur forme, fabrique-leur un kit de bien-être « fait maison » pour l’année ! • Un bic ou un marqueur : pour inscrire tous tes souvenirs de camp et anecdotes • Un bloc-notes : peut servir d’aide mémoire pour les choses à terminer ou inscrire les adresses des villageois sympas pour leur envoyer une carte de remerciement • Une serviette rafraichissante parce que c’est utile de se sentir propre au camp • Des sparadraps parce que les cloches cela arrive quand on marche beaucoup
• Une brosse à dent portative : avoir une haleine fraiche, c’est bien pour soi… et surtout pour les autres • Un petit savon pratique pour se laver les mains • Un masque de sommeil pour dormir sans être réveillé par le soleil qui se lève • Des bouchons d’oreille parce Cougar fait encore plus de bruit que la vache dans la prairie d’à côté qui meugle comme une furie