Sarah
Pool Péda-Formation
Dossier :
Sommaire
Meme pas peur !
1. Tu as peur ! 2-3. C’est quoi ? 4. Tes animés 5 Et les adultes 6-7. Remèdes 8. En résumé
Aaaaaaaaaaaaaah ! Jambes tremblantes, mal au ventre, dents qui claquent, poils hérissés… Ça se voit, ça s’entend : tu as peur ! La peur est un sentiment naturel que connaissent tous les êtres humains (si si, même toi !). Selon notre âge, nos habitudes et notre personnalité, nous avons des craintes différentes. Mais une chose est certaine, nous en avons tous et elles ne sont pas à prendre à la légère. Ce dossier t’emmène dans l’univers des monstres, des greniers ténébreux et des chiens effrayants. Il te donne des pistes pour rassurer Nutons, Horizons, parents et… toi-même. Allez, n’aies pas peur, tourne la page !
i quelqu’un qu ‘‘J’entends rte po ma re iè Respire derr de Une espèce itié cloporte mo à e Vampir dans ma tête Ce doit être n me répète Voilà ce que l’o
r le toit J’entends su ts de pas ui br s Comme de ula Comme si Drac i ntrer chez mo re de t ai nt Te ination C’est mon imag n me répond l’o e qu Voilà ce
J’ai peu r On voit du noir rien et c’est f On me f ait exp ait rès Qu’il n’y croire a rien Mais c’e st même pas vra i J’ai p e J’y p ur du noir eux r ien, j’ Il fau ai t Jusqu me croire pas fait e xprè ’ici to s ut va bien m ais ap rès ? ’’»
Aldebert, J’ai peur du noir Mouv ’On 5-2011/2012 Mouv’On 5-Juin-Juillet 2011-2012 Guides Catholiques de Belgique
1
Dossier : Pas peur !
J’ai la trouille !
Les gens différents me font peur.
C’était quoi ce
grenier tout seul. Aah, un fantôme ! Je n’ose pas aller au J’ai pe
J’ai peur du
bleue.
J’ai peur de l’orage.
noir. ns Les gros chie t. en is or rr te me
J’ai pe
ur de
ur de paraitre ridicu
bruit bizarre ?
le. r? va Que -t-il m’arrive Et si je me perdais ?
l’eau !
Au secour s, une araign ée
J’ai une
frousse
Je n’ose pas m’asseoir par terre.
J’ai peur de me salir. us. rler aux inconn loups. Je n’ose pas pa s grands méchants La nuit, j’ai peur de
J’angoisse à l’idée de me faire totémiser.
J’ai peur de me faire mal.
J’ai eu p
eur pour
La peur… c’est quoi ? Une antenne précieuse
Chacun ses peurs
Nous avons tous nos propres peurs, c’est normal et c’est même bien ! La peur est un mécanisme de survie : elle te met en garde et t’alerte d’un potentiel danger. Sans elle, tu mettrais ta main dans le feu ou tu sauterais par la fenêtre du 3e étage. La peur est avant tout un ré-
La peur est très personnelle. Dans une même situation, certains auront peur mais pas les autres, certains parviendront à dominer ce sentiment, tandis que d’autres se laisseront submerger. Respecte le ressenti et les peurs de chacun.
flexe très utile. Elle agit comme une dose d’adrénaline et peut parfois te sauver la vie. Ce sentiment t’apprend également à mieux te connaitre et à faire face à tes limites.
A Consommer avec modération Il est utile d’avoir peur, mais toutefois inutile d’avoir trop peur. À l’excès, ce sentiment peut devenir mauvais et te paralyser, t’empêcher d’agir pour te sortir d’une situation délicate. Il t’est surement déjà arrivé de rater un examen, paralysé par la peur…
Ce n’est pas ridicule Petite ou grande, démesurée ou non, aucune peur n’est ridicule. Chacune d’elles mérite d’être prise en compte et surtout, d’être respectée et accompagnée.
5-2011/2012 2 Mouv’On Mouv’On 5-Juin-Juillet 2011-2012 Guides Catholiques de Belgique
A chaque age ses peurs Peur des fantômes, du regard des autres, de quitter ses parents, de ne pas assurer, de vieillir. Des Nutons aux parents, en passant par les Horizons et les animateurs, chacun a ses propres peurs.
C’est parfois contagieux Tu l’as surement déjà remarqué : dans un groupe, il suffit qu’un ou deux aient peur pour que cette crainte soit transmise au reste du groupe.
Et dans l’animation ? Une animation qui utilise, renforce ou provoque la peur des animés n’a pas sa place chez les GCB !
toi.
!
Qui a peur du grand méchant loup ? Bien que la peur soit vécue différemment par chacun d’entre nous, chaque tranche d’âge a ses particularités et ses craintes. Les Nutons n’ont pas les mêmes peurs que les Aventures… La psychologie des enfants est bien trop complexe pour la résumer en quelques lignes mais sois particulièrement attentif aux éléments suivants.
Nutons L’imagination est très fertile à cet âge. Il est parfois difficile pour les Nutons de discerner le réel de l’imaginaire. Pour leur plus grand bonheur lorsque tes veillées les emmènent dans un univers magique, mais pour leur malheur lorsque les grands méchants loups hantent leurs rêves. C’est aussi l’âge auquel les enfants redoutent de quitter leurs parents. Le camp est parfois la première séparation pour eux, celle-ci va également de paire avec certaines interrogations et craintes.
Lutins
Les monstres imaginaires cèdent la place à des craintes plus réelles comme celles des voleurs, des piqures ou du vide. Les Lutins font également face à des peurs plutôt relationnelles : la peur d’être rejeté par leurs copains ou de prendre la parole en public, par exemple.
C’est pas nous , c’est pas nous !
Aventures et Horizons
Les adolescents sont souvent victimes d’une remise en question et d’un manque de confiance. Ils ont peur d’échouer ou de ne pas être intégrés dans le groupe. La plus grande responsabilité qui leur est accordée peut également être source d’angoisse. À l’inverse, ils peuvent parfois faire preuve d’insouciance, ne pas être conscients de leurs limites et penser « gérer » alors que leurs comportements sont dangereux (faire du stop ou marcher au milieu de la route, par exemple).
Mouv ’On 5-2011/2012 Mouv’On 5-Juin-Juillet 2011-2012 Guides Catholiques de Belgique
3
Dossier : Pas peur !
Quand tes animés ont peur… Les signes qui ne trompent pas ! La peur est subtile, elle se déguise ! Sois attentif aux comportements inhabituels, ce sont eux qui t’alertent lorsqu’elle s’empare de tes animés : cauchemars, pipis au lit, maux de ventre, difficultés d’expression, agitation, difficulté à s’endormir, etc.
Comment réagir ?
Respecte les peurs Nous avons tous des angoisses, des appréhensions ou des craintes, c’est normal. Quelles qu’elles soient, respecte-les et tiens-en compte dans ton animation. Aide-les a exprimer leurs peurs
Montre que tu es là pour eux et que tu n’émets pas de jugement. Encourage-les à exprimer leurs sentiments sans craindre d’être ridiculisés. Pour cela, utilise différents moyens comme la parole, le jeu, le dessin, la peinture ou les marionnettes. Exprimer ce qu’ils ressentent est le meilleur moyen pour mettre le doigt sur le véritable objet de leur peur. Veille toutefois à ne pas transmettre cette peur au reste du groupe !
Trouvez, ensemble, des astuces anti-peurs Pssst
La peur s’apprivoise, à petits pas chaque jour. La dépasser permet d’ouvrir les portes du courage et de l’estime de soi !
4
• Souvent, on a peur de choses qu’on connait mal. Apporte-leur des informations rationnelles. Cela les aidera à comprendre et à apprivoiser leur peur. S’ils voient de plus près le trou dans le plafond et que tu leur expliques qu’il permet d’accéder à une pièce de rangement, ils ne l’imagineront plus comme la cachette du monstre géant… et n’en auront plus peur ! • Aide-les à choisir un « objet magique » qui les rassure et veille sur eux (surtout la nuit). • Rappelle-leur la manière dont ils ont déjà géré une situation qui les effrayait auparavant. Ils se sentiront en confiance pour faire face à la nouvelle difficulté. • Cherche avec eux les meilleures solutions pour qu’ils se sentent rassurés. Si la vue de ce trou les angoisse toujours, cache-le à l’aide d’un joli drap coloré.
Mouv’On 5-2011/2012 Mouv’On 5-Juin-Juillet 2011-2012 Guides Catholiques de Belgique
Pas a pas Ne confronte jamais tes animés brutalement à leur peur. Au lieu de les forcer, aide-les plutôt à y faire face progressivement. Si un enfant a peur de l’eau, ne le jette pas dans la piscine mais aide-le à apprivoiser l’eau petit à petit. Et surtout, rends cette approche agréable pour lui ! À chaque petit progrès réalisé, félicite-le, encourage-le. Chaque animé a ses limites : accepte qu’il ne soit pas toujours prêt à surmonter un obstacle.
A proscrire • Dramatiser : cela risque d’amplifier encore plus le sentiment de peur. Avoir peur n’a jamais aidé personne à dépasser sa peur ! • « Ce n’est rien ! ». Minimiser ne les aidera pas. Reconnais la peur et accorde-lui de l’attention. • « Marie, elle au moins, elle n’a pas peur des araignées ! ». Comparer ne résout rien, au contraire, cela induira un sentiment d’infériorité chez l’enfant visé. • Humilier ceux qui ont peur.
Quand les adultes ont peur…
Des parents parfois inquiets… « Mon enfant est-il en sécurité ? Les animateurs vont-ils prendre soin de lui ? Sera-t-il bien loin de nous ? » Les inquiétudes des parents ne traduisent pas un manque de confiance en toi, c’est simplement naturel. Ils te confient ce qu’ils ont de plus cher au monde, à toi de les rassurer. • Organise plusieurs réunions pour leur expliquer ce que vous faites chez les Guides (les deux indispensables : une en début d’année, une autre avant le camp). Montre des photos des années précédentes, précise que les CU sont aussi là pour t’aider, réponds aux questions. Bref, montre que tu es responsable et digne de confiance. • Le départ en camp est souvent source d’inquiétude. Conseille aux parents des plus jeunes de glisser un petit objet symbolique dans leur sac (nounours, mot doux, dessin rigolo, etc.). • À l’arrivée au camp, visite les lieux avec eux. Voir où leur enfant va vivre ces quelques jours les rassurera. • Reste disponible pour toute question, même farfelue.
…mais aussi tes partenaires ! Parfois, une peur est liée à un évènement particulier. En discuter avec les parents t’aidera à comprendre et à mieux agir. Les parents de Justine t’apprendront que si elle a une frousse bleue des chiens, c’est parce qu’elle s’est fait mordre l’année dernière. Si tu connais cette histoire, tu sauras qu’il ne faut pas forcer Justine à s’approcher d’un chien, mais qu’il vaut mieux procéder par étapes. Une bonne communication avec les parents est donc très importante (la
fiche santé peut aussi t’être utile) ! Et lorsque Justine quitte ta Branche, communique l’info au staff suivant, cela évitera toute maladresse.
Animateur détendu = animation de qualité « Nos jeux plaisent-ils aux animés ? Tout sera-t-il prêt à temps ? Et s’il arrivait un problème, pourrais-je y faire face ? » Toi aussi, tu as parfois peur… Rassuretoi, c’est normal, la remise en question est même un gage de qualité ! Pour te sentir en confiance, rien de tel qu’une bonne préparation : organisation bien ficelée, planning bouclé, sécurité assurée et matériel en ordre sont les bases de la réussite. Il ne te reste plus qu’à ajouter ta motivation et tes activités seront un succès !
Un probleme, je fais quoi ? 1. Pas de panique, reste calme. Accorde-toi un moment de réflexion : quel est le degré de gravité de la situation ? Peux-tu gérer ce problème seul ? As-tu besoin d’aide ? 2. Assure la sécurité de l’enfant en difficulté, mais aussi celle du reste du groupe. 3. Si nécessaire, un animateur téléphone pour demander de l’aide (médecin de garde, 112, CU, pompiers, cellule de crise pendant le camp, etc.). Pendant ce temps, les autres animateurs s’occupent du groupe. 4. Informe tes CU de la situation, ainsi que les parents concernés. 5. N’oublie pas la paperasse : remplis la Déclaration d’accident, si nécessaire. Mouv ’On 5-2011/2012 Mouv’On 5-Juin-Juillet 2011-2012 Guides Catholiques de Belgique
5
Dossier : Pas peur !
Aux Grandes peurs... Peur d’aller aux toilettes pendant la nuit ? Au camp, les repères ne sont pas les mêmes que chez eux : aide tes animés à s’approprier les lieux ! Fais vivre la nuit… pendant la journée ! Lorsqu’il fait clair, groupe les enfants par paires. L’un a les yeux bandés, l’autre le guide jusqu’aux toilettes en lui indiquant les obstacles. Inverse ensuite les rôles. Dans l’obscurité, la vue faisant défaut, nos autres sens prennent le relais. Celui aux yeux bandés apprend à se mouvoir dans le noir en utilisant ses mains, ses pieds et ses oreilles, tandis que l’autre se force à observer le décor avec plus d’attention. Grâce à ce petit jeu, ils n’auront plus peur de faire ce trajet pendant la nuit et sauront que l’ombre qui leur faisait tant peur n’est en fait qu’un tabouret.
Peur du noir ? « 1, 2, 3, piano », tu connais ? Adapte ce jeu dans le noir, cela aidera tes animés à apprivoiser la pénombre. Quand tu as fini de compter, éclaire-les (avec des lampes de poches, spots ou phares de voiture). Cela leur apprend à jouer dans le noir tout en sachant que la lumière revient vite. De cette façon, tu ne les confrontes pas brutalement au noir, mais bien de manière progressive.
Peur de l’eau ? Pierre a une frousse bleue de la piscine. Ne le brusque pas en l’obligeant à y aller. Prévois, avant, quelques jeux où il pourra approcher sa peur de plus près. Plonger sa tête dans une bassine d’eau pour y pêcher un indice, aspirer l’eau dans une paille pour l’amener d’un point à un autre, etc. Petit à petit, il prendra conscience que l’eau n’est pas bien méchante.
Peur de partir au camp, loin de la famille ? L’inconnu fait peur. Si tes animés ne savent pas à quoi s’attendre, ils se posent beaucoup de questions et s’inquiètent. Prépare-les bien, explique-leur ce que vous vivrez là-bas, comment se dérouleront les journées, laisse les plus grands expliquer aux plus petits, décris l’endroit de camp, présente les cuistots. Ne dévoile pas pour autant toutes les surprises, garde une part de magie !
6
Mouv’OnMouv’On 5-2011/2012 5-Juin-Juillet 2011-2012 Guides Catholiques de Belgique
LES grands remedes ! Au camp… pas rassurés ? Les animés se retrouvent dans un contexte inconnu, loin de leur famille pendant quelques jours. Aide-les à prendre leurs repères dans l’espace, en les familiarisant avec le local (organise une visite des lieux). Mais aussi dans le temps, en affichant l’horaire de la journée, en adoptant un rythme régulier et en instaurant des petits rituels (un bisou de tout le staff avant d’aller dormir, par exemple). Crée aussi un espace de parole secret : un lieu où exprimer leurs craintes, angoisses ou questions en toute liberté (une petite pièce confortable, un livre). Enfin, associe les siestes à des moments apaisants : se retrouver au calme fait du bien et rassure. Lis une jolie histoire, chante des chansons douces.
Un cauchemar ? Lorsqu’un de tes animés se réveille tremblotant après avoir fait un cauchemar, commence par le rassurer. Allume sa lampe de poche pour lui montrer où il est et écoute avec lui les bruits familiers (comme le tic-tac de l’horloge). Cela l’aidera à quitter son rêve pour reprendre pied avec la réalité. Ensuite, rassure-le, écoute-le raconter ce mauvais rêve, apaise-le pour qu’il puisse achever sa nuit de sommeil. Et s’il ne parvient pas à te raconter son cauchemar, propose-lui de le dessiner : confie-lui crayons et papier et le lendemain, reparles-en avec lui.
Peur de s’exprimer devant les autres ? Les jeux de rôle rigolos sont pour ça de très bons remèdes. Voir les autres incarner des personnages parfois loufoques réduit la peur de se sentir soi-même ridicule. Mais ne brule pas les étapes : il est inutile et inefficace de forcer les plus timides à s’exprimer devant le groupe entier. Laisse-les d’abord intervenir en petits groupes de 3 ou 4, et si possible avec des plus jeunes car assumer la position d’ainé donne de l’assurance. Veille à ce que chacun se sente en confiance et qu’aucune moquerie n’ait lieu. Enfin, félicite chaque progrès. Ils sentiront alors qu’eux aussi peuvent y arriver et prendront de plus en plus confiance en eux.
Mouv ’On 5-2011/2012 Mouv’On 5-Juin-Juillet 2011-2012 Guides Catholiques de Belgique
7
Dossier : Pas peur !
La peur ca compte pas pour du beurre !
Bouh, je t’ai eu ! Récits de sorcières, loups et fantômes… Qui n’a jamais pris plaisir à se donner des frissons dans le dortoir, avant de dormir ? Jouer à se faire peur permet de flirter avec le danger et d’approcher de plus près les bêtes féroces. Grâce à ces mises en scène, les enfants parviennent à maitriser leurs peurs. Le jeu, à certaines conditions, peut être un moyen pour l’enfant de se délivrer de ses craintes ou mieux encore, de les transformer en plaisir. Tes animés aiment jouer à se faire peur… Ne les en empêche pas, mais n’incarne pas le rôle de celui qui fait peur. Sois simplement présent, prêt à mettre un terme au jeu et à rassurer si cela va trop loin et fait trop peur.
C’est pas du jeu !
Et les jeux de nuit ?
Les jeux et les histoires avec des dragons rigolos, des sorcières un peu maladroites ou des monstres idiots, c’est super ! Mais il existe des limites à ne pas franchir. Les animés ne retirent aucun bénéfice d’une histoire parlant de voleurs ou d’un jeu mettant en scène l’enlèvement d’un Lutin par les cuistots déguisés. Quand ils savent que ça pourrait vraiment arriver, ce n’est plus marrant pour les animés. Alors, ne t’amuse pas à leur dépens, n’utilise pas leurs peurs pour ton propre plaisir…
Les jeux de nuit traumatisants ne sont ni autorisés ni assurés par les GCB. Par contre, tu peux aider tes animés à approcher la nuit grâce à des jeux de soirée ! Ils ne sont pas réveillés, ils sont dans un cadre connu et, comme le jeu de journée, celui de soirée présente un caractère éducatif. Réfère-toi au code guide !
En résumé Il y a autant de peurs que d’animés, de parents et d’animateurs. Rationnelles ou pas, elles ont toutes une réponse, peuvent être apprivoisées et dépassées. Ton rôle n’est pas de « guérir » les autres de leurs peurs, mais simplement d’y être attentif et de les prendre en considération dans ton animation. Arme-toi d’une bonne oreille, de patience et de créativité pour faire en sorte que chacun se sente bien, rassuré et en confiance.
8
Même pas peur !
Mouv’On 5-2011/2012 Mouv’On 5-Juin-Juillet 2011-2012 Guides Catholiques de Belgique