RéSeAu UniFor : Choisir une sanction éducative

e n u r i s i Cho e v i t a c u d é n o i t c san

Les FORMATIONS

RéSeAu UniFor

RéSeAu - Livret de l’Unité en formation

GCB

Formateur Animateur Animateur d’Unité

Des étapes pour grandir De l’autonomie à l’engagement, les capacités de l’enfant et du jeune grandissent avec lui.

S’intégrer chez les Nutons (5-7 ans)

Être Nuton, c’est faire ses premiers pas dans un groupe et vers l’autonomie.

Découvrir chez les Lutins (7-11 ans)

Être Lutin, c’est développer ses aptitudes avec et par les autres.

Vivre en équipe chez les Aventures (11-15 ans) Être Guide Aventure, c’est évoluer avec les autres.

Entreprendre chez les Horizons (15-17 ans) Être Guide Horizon, c’est vivre ensemble ses projets.

Rendre service avec les Routiers (17 ans et plus) Être Routier, c’est découvrir la vie et les multiples routes qui s’ouvrent devant le jeune adulte.

Trois autres collections GCB La collection « Les Basiques » regroupe les outils pédagogiques qui forment le fondement de l’animation d’une Branche.

C’est dans cette collection que tu trouves les méthodes pédagogiques des Branches, les Carnets de l’animateur et les documents pédagogiques destinés aux enfants et aux jeunes (carnets de progression, histoires, etc.).

Tous les outils pratiques concernant un domaine particulier sont à ta disposition dans la collection « Les Pratiques ».

Ces carnets, complémentaires aux «Basiques», donnent des trucs et astuces, des idées, des façons de faire sur des sujets aussi divers que le woodcraft, l’intendance, le bricolage, etc. Ils sont destinés aux animateurs et aux enfants ou jeunes qu’ils animent.

Dans la collection « Les Traverses », tu liras des outils destinés à des publics divers à travers tout le Mouvement et même à l’extérieur (autres associations, instituteurs, éducateurs, catéchèses, etc.). Tout animateur (de Branche, mais aussi d’Unité) y trouvera de quoi alimenter sa réflexion ou son animation. Ils offrent une vision globale sur un sujet qui n’est pas toujours spécifique au Mouvement comme la recherche de sens et de foi, les assuétudes, l’engagement, etc.

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Table des matières Phase 0. Mise en contexte............................................................................................................4

Introduction............................................................................................................................................ 4 Petit éclairage sur le vocabulaire utilisé................................................................................................. 4 Règles et sanction éducative : définitions............................................................................................. 7 Pistes de réflexion................................................................................................................................ 11 Comment savoir si on n’a rien oublié ?................................................................................................ 12 De la théorie à la pratique................................................................................................................... 13 Ressources bibliographiques............................................................................................................... 14

Phase 1 : Représentations............................................................................................................15

La sanction : ressenti et ressentiment.................................................................................................. 15 De la punition à la sanction éducative................................................................................................. 17 À quoi faire attention en cas de transgression ?.................................................................................. 18 Une sanction qui permettrait de devenir un CRACS ?........................................................................ 19

Phase 2 : Structuration............................................................................................................... 20 Rester cohérent face au groupe.......................................................................................................... 20 Gérer la sanction éducative d’un bout à l’autre................................................................................... 21 Évaluer.................................................................................................................................................. 22

Phase 3 : Approfondissement..................................................................................................23

Les membres de staffs : responsables éducatifs !................................................................................ 23 Quand c’est le groupe qui dérape : Faits de camp ou d’année.......................................................... 24 Sanctionner, c’est aussi être « bientraitant » : Images du croquis langage................................................. 25

Légende Les foulards à côté des activités t’indiquent le nombre de formateurs minimum nécessaires à l’activité.

Si l’activité peut regrouper deux groupes de 6 personnes, elle est marquée par le nœud de Carrick.

Le triskèle indique que l’activité se déroule avec tous les groupes réunis.

Les activités entourées de pointillés sont facultatives : ce sont des activités d’approfondissement.

Les encadrés avec une ampoule reprennent les bons plans que tu peux mettre en œuvre.

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Phase 0. Mise en contexte 1. Introduction

La vie est faite de codes à suivre qui nous aident à aller de l’avant en toute sécurité. S’il existe pour tout le monde le code de la route, les GCB ont le Code Guide. Pour le jeune, c’est la même chose, il a besoin d’un cadre, un « code de vie » qui lui permette de se sentir en confiance avec les autres, de participer à la vie de groupe et de s’intégrer dans son environnement.

Dans ton Unité, c’est comme dans la société : il y a des règles à respecter. Il arrive que les limites fixées par ces règles de vie (négociables ou non) soient dépassées. C’est un message clair adressé à l’autorité. Même si nous savons que cette étape de transgression fait partie de l’apprentissage de la vie quand on est enfant, ado, voire adulte, il n’est pas toujours facile de savoir comment réagir quand un jeune dépasse les limites. C’est en cela que consiste le défi car quand cette situation est bien vécue, elle peut se révéler être un véritable moteur qui permet au jeune d’évoluer et de gagner en autonomie.

Toute personne doit pouvoir être confrontée au cadre qui régule sa vie et celle des autres. Au sens étymologique, la limite est non seulement une frontière, mais aussi un « entre-deux ». Cet entredeux est « une zone tampon » qui permet de négocier et d’adapter la réponse à l’écart. La sanction se présente comme une position éducative se situant précisément dans cet écart, cette zone tampon.

On différencie punition et sanction. Il existe, en effet, un fossé de différences entre ces deux concepts. Ce RéSeAu UniFor te permettra d’aider ton Unité à faire la différence entre les deux et à mettre en place des dispositifs adaptés au milieu de vie et d’éducation que sont les Guides.

2. Petit éclairage sur le vocabulaire utilisé Pour se mettre d’accord sur les différences entre ces deux termes, il faut être sûr de comprendre de la même manière toutes ces notions qui les entourent. Certaines s’opposent, tandis que d’autres se complètent… Les voici dans le contexte de la vie en Unité : ainsi, nous définissons un cadre pour la réflexion que tu mèneras avec tes animateurs.

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Loi :

Règles non négociables

Règles négociables

Règle édictée par une société et imposée à tous les individus en faisant partie

Tout le monde y est soumis, les adultes aussi.

Elles sont propres à chaque groupe, chaque Unité et à chaque situation.

Elles sont garantes de la sécurité physique et psychologique des personnes, le respect de ce et ceux qui nous entourent.

Elles reflètent les valeurs, les façons de faire, les habitudes de chaque Unité.

Elles sont négociées en groupe.

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Dans ce schéma, la loi est évidemment la loi belge et non la Loi Guide. Dans les groupes GCB, les textes fondateurs où sont rassemblées les règles non négociables sont appelés « R.O.I. » (Règlement d’Ordre Intérieur), tandis que celui où sont réunies les règles négociables est appelé « CHARTE ».

Exemples • Loi : Il est interdit de vendre, de servir ou d’offrir des boissons alcoolisées à des jeunes de moins de 16 ans. De plus, il est interdit de vendre, de servir ou d’offrir des boissons distillées à des jeunes de moins de 18 ans.

• Règle non négociable : Lors des activités Guides, les jeunes de moins de 16 ans ne consomment pas d’alcool, les animés (qui ont tous moins de 18 ans) ne consommeront pas de boissons distillées.

• Règle négociable : Puisque les moins de 16 ans ne peuvent pas consommer de l’alcool, la Chaine décide qu’aucun Horizon ne consommera de boissons alcoolisées lors de ses activités (dans le cas où les Horizons ont de 15 à 17 ans).

Transgression On parle de transgression lorsque quelqu’un sort du cadre fixé en toute connaissance de cause, pour tester les limites du groupe et des animateurs, pour tester ses propres limites, pour provoquer ou pour remettre ce cadre en question. La transgression est un message clair qu’il ne faut pas ignorer. Il s’agit de lui donner une réponse claire et adaptée.

Erreur Sortie involontaire du cadre, connu ou non. Si la loi n’est pas connue, s’il n’y a pas intention de nuire, il ne s’agit pas d’une transgression mais d’une erreur.

Exemples • Transgression : Boire sur son lieu de camp, alors que la charte l’interdit formellement.

• Erreur : Pendant un hike, deux Guides, fraichement arrivées, insatisfaites de leur repas, frappent à la porte des habitants pour compléter leur diner.

Faire la différence entre transgression et transgresseur Il faut toujours veiller à bien distinguer l’acte de la personne. Ce n’est pas parce qu’Aurélie ne s’implique pas dans les jeux qu’elle est une paresseuse ou une fainéante. Le « Tu as menti, tu es donc un menteur » colle une étiquette dont il est difficile de se départir. On ne peut réduire un individu à un comportement ! On sanctionne toujours un acte/un comportement.

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Faire la différence entre punition et sanction, tendre vers la sanction éducative

Punition

Sanction

Peine infligée pour un manquement au règlement.

Mesure prise pour rappeler ou renforcer une règle.

Peine ou récompense destinée à confirmer un jugement sur l’action d’une personne.

La sanction est étroitement liée à la règle. Pour qu’une sanction ait du sens, il faut qu’il existe une référence connue par rapport à la loi au sens général. Elle est mise en place en cas de transgression volontaire de cette règle.

La sanction a une valeur éducative quand elle participe à la construction et à la structuration du jeune (valeur psychologique), elle vise à responsabiliser le jeune, elle permet de rappeler les règles ou de renforcer leur importance (valeur politique) elle s’adresse à un sujet, porte sur des actes, s’accompagne d’une procédure réparatrice (cette réparation n’efface en rien la faute).

Exemples Punition : en hike, tu as fait du stop. Je te prive de la veillée du lendemain soir, ça t’apprendra à ne plus faire de stop.

La punition repose sur la volonté de l’adulte qui la donne que celle-ci ait une fonction réparatrice. La punition étant souvent prise sous le coup de l’émotion, cette réparation n’est qu’une utopie. L’idée de la punition repose sur l’illusion de la privation et de la douleur. Dans cette logique, le jeune, une fois privé de quelque chose, prendra alors conscience du mal commis et adoptera, naturellement, et sous l’effet de la punition, un comportement adapté.

Ce qui suscite la réflexion, c’est que la punition n’interroge pas l’acte en lui-même, encore moins son auteur… que s’est-il passé pour que ce jeune commette cet acte ? En réalité, la punition est une réponse à un problème ressenti par… l’adulte : qu’est-ce que ça touche chez lui ? La réponse est rapidement évincée sous le couperet de la punition sans que l’adulte ne s’interroge sur « ce que l’acte vient éveiller comme écho chez lui ».

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Sanction : en cas de stop, les animateurs pourraient, comme sanction, demander au jeune de « récupérer ses km parcourus en voiture » en accompagnant le hike des plus petits.

La sanction permet au jeune de se confronter au « principe de réalité ». Il revient à l’adulte responsable de se montrer garant du cadre et d’opposer les désirs du jeune à la réalité. Autrement dit, le seul « désir » ne suffit pas à justifier la transgression. Le désir du jeune doit être confronté aux limites, aux règles et aux conséquences pour que ce désir ne soit pas tout puissant.

Il est important que la sanction soit, elle aussi, plus qu’une « envie de », un souhait, une lamentation ou un discours de morale. Elle doit être, non pas un acte vengeur et destructeur, mais une réponse posée et constructive. Il s’agit d’agir en permettant à la fois la réparation, la déculpabilisation, et la réinsertion. Nos sanctions parlent toujours de nos valeurs. Elles en parlent malgré nous car nos gestes sont signifiants. Au contraire de la punition, la sanction n’est pas donnée par l’adulte, mais par la réalité même de la situation.

Cette position éducative risque d’être une source d’inconfort pour l’animateur qui devra sanctionner. Dans le regard d’un enfant au moment où la sanction tombe, nous savons qu’il n’y a pas que de l’amour inconditionnel pour son chef… Éduquer n’est pas séduire ! Mais dans certains cas, ton rôle de CU est aussi de soutenir tes animateurs en étant ce « méchant » aux yeux des animés. Avant un départ en camp, par exemple…

3. Règles et sanction éducative : définitions Ton Unité a découvert la charte comme outil permettant de fixer le cadre à respecter pour éviter certains soucis. Mais qu’est-ce qu’une charte ? Sert-elle uniquement lorsque nous parlons d’alcool ou de sujets plus grave tels que la violence, le vol, etc. ? Non, bien sûr !

Le Mouvement, par le Code Guide, pose les règles non négociables pour tous ses membres. Dans chaque Unité et dans chaque groupe, une charte permet de négocier certaines règles pour le bien-être du groupe. Il faut que tout le monde s’y sente représenté et reconnu dans ses besoins. Elle est basée sur les valeurs du groupe et donc de notre Mouvement. Son texte (clair et rédigé de la manière la plus positive possible) doit être construit avec tous ceux qui sont concernés par les règles édictées. Puisque notre but est d’avoir des sanctions permettant de grandir, il faut que les règles de la charte soient éducatives.

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Les règles éducatives Dans son livre Éduquer c’est aussi punir aux Éditions Labor en 2002, Patrick Traube nous parle des 10 conditions à respecter pour y arriver.

1. Il faut que la règle existe. Cela semble aller de soi et pourtant, ce qui est évident pour les animateurs ne l’est pas nécessairement pour les animés.

2. Il faut que la règle soit connue. La règle doit être connue de ceux à qui elle s’applique comme de ceux qui sont chargés de l’appliquer. Elle s’apprendra tout au long de l’année Guide, devra être souvent répétée et visible dans le local !

3. Il faut qu’elle soit claire et non ambigüe. L’expression des règles est un exercice difficile qui exige beaucoup de temps. Une règle formulée de manière positive et concise évitera de nombreuses incompréhensions. « Marche sur le trottoir. » est plus clair que « Ne fais pas le sot sur le bord de la route. » 4. Il faut qu’elle soit juste et non arbitraire. Les règles doivent être les mêmes pour tous, et appliquées par tous de la même façon. Cependant, pour qu’une règle reste juste, certaines circonstances (atténuantes ou aggravantes) forcent son adaptation : l’âge, un handicap, etc., le degré de responsabilité dans l’Unité. Tout cela contribue à l’aspect « juste » d’une règle.

5. Il faut qu’elle soit pertinente. Il est essentiel de réfléchir au bien-fondé d’une règle.

Elle se base sur un impératif de protection (sur les plans de la sécurité et de la santé) des membres et du lieu de vie dans le cadre des activités.

6. Elle doit être expliquée dans sa légitimité. Le bien-fondé d’une règle doit être expliqué. Une règle dont un animé ne comprend pas le sens est inévitablement vécue comme persécutrice.

7. Il faut que la règle soit évolutive. Il faut adapter les règles aux changements d’âges, de mœurs et de mentalités. Un lieu et un temps de discussion autour des règles est donc indispensable, pendant le Conseil pour créer la charte et pour l’évaluer par exemple. Il ne faut pas hésiter à revenir dessus durant l’année. Reprendre la même charte d’année en année sans en avoir discuté avec le groupe est déconseillé.

8. Les règles doivent être hiérarchisées. Certaines règles ne sont pas négociables…

D’autres le sont ! Attention… les lois qui s’appliquent à tout citoyen de plus de 18 ans ne sont jamais négociables !

9. Une règle créée avec le groupe initie un autre rapport à la loi. Le Mouvement Guide est un lieu d’apprentissage des valeurs citoyennes, nous sommes là pour former des CRACS. Tout acteur qui participe à l’élaboration des règles voit son rapport subjectif à la loi changer du tout au tout.

10. Toute règle doit être assortie de sanction en cas de transgression. La règle perd toute son efficacité si sa transgression n’est pas accompagnée d’une sanction éducative.

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La sanction éducative Une fois que les bases éducatives de la règle sont définies, posons le cadre de la sanction éducative.

1. La sanction s’adresse à un sujet : elle ne peut-être qu’individuelle et en aucun cas collective.

Elle affirme la responsabilité personnelle.

2. La sanction porte sur des actes : On ne sanctionne pas l’intégrité d’une personne mais un acte particulier commis dans un contexte précis. Il ne faut pas réduire la personne à sa faute.

3. La sanction s’accompagne d’une procédure réparatrice : Une réparation directe et matérielle est la plus simple à mettre en œuvre. Mais, c’est insuffisant, pour transformer l’acte en esprit.

C’est aussi pour l’auteur de la transgression l’occasion de se rétablir dans le groupe. En réparant sa faute, il se réconcilie avec lui-même tout en s’excusant auprès de la victime de la faute.

Cette action est doublement orientée ; vers soi et vers l’autre. Cependant, cela n’efface en rien le passé. On ne gomme pas ce qui s’est passé, on tourne la page pour continuer l’histoire.

Quelques pistes de réflexion pour une réparation adaptée Réparation matérielle : quand elle est possible.

• La plus simple, la plus juste, la plus signifiante.

• À dommage important, réparation importante.

• C’est reconnaitre à la personne la capacité d’apporter quelque chose de positif.

Réparation compensatrice : quand il est impossible techniquement de réparer le dommage causé.

• Réparation alternative.

• Échange de bons procédés.

Réparation symbolique : quand la transgression ne se situe pas au niveau matériel (Difficile de laver une insulte, un coup !)

• Il est important de laisser le choix de la forme.

• Reconnaissance de la victime.

Et si le coupable ne veut pas de cette réparation symbolique ?

• Importance de reconnaitre la victime dans son statut de victime.

• Le groupe doit entendre que ce comportement n’est pas admis.

La transgression, naturelle chez un jeune, fait partie de son développement. Y apposer des limites joue un rôle structurant pour lui. De ce fait, la sanction est éducative car elle participe à la construction de la personne. Elle lui permet de grandir quand elle fait évoluer l’individu dans sa prise de conscience des limites, de la norme et de sa transgression.

Cela implique qu’il ait participé activement à l’élaboration des règles de vie pour parvenir à exercer son esprit critique au sujet de son propre comportement et de celui du groupe. Une sanction éducative permet de réfléchir à l’acte et à ses conséquences. De ce fait, la personne trouvera une solution pour réparer matériellement et/ou moralement pour, in fine, modifier son comportement.

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Dans l’esprit de notre projet pédagogique Notre Mouvement prône l’éducation par l’action. Le jeu est un des meilleurs moyens d’apprendre à respecter des limites fixées grâce au respect de ses règles.

La sanction DOIT être adaptée à différents facteurs

La sanction NE peut PAS :

• Les capacités de la personne : ne pas imposer une sanction démesurée, épuisante ou impossible à réaliser de manière adéquate sinon le sentiment de dévalorisation en sera augmenté.

• En droit pénal, on distingue circonstances atténuantes (fatigue, manipulation par autrui, …) et aggravantes (préméditation, cruauté) : on en tient compte pour définir l’intensité de la peine. Dans nos groupes, la sanction éducative doit tenir compte des circonstances de la transgression.

• La personnalité de la personne à sanctionner : chaque responsable sait qu’une sanction n’aura pas le même effet sur l’un ou l’autre.

• La sanction doit être juste parce que les enfants ne pardonnent pas l’injustice et ne peuvent intégrer une règle qui s’en nourrit. La sanction doit entrainer un respect mutuel que l’injustice ne permet pas.

• porter atteinte à l’intégrité de l’enfant car elle renforcerait le rapport dominant-dominé et n’assurerait le respect de la règle que par la peur (et non la responsabilité). Toutes les punitions corporelles sont punissables légalement ; • répondre à un acte répréhensible par le même acte (loi du Talion : œil pour œil, dent pour dent). Cela créditerait la violence et ne favoriserait en rien l’intégration de la règle. La loi du Talion, par son incohérence, renforce l’agressivité et la violence dans les groupes ; • être un but en soi. En tant qu’éducateur, il s’agit d’apprendre quelque chose à l’enfant et au groupe ; • être une vengeance qui permettrait à l’adulte de décharger son agressivité, de sa colère.

En résumé

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Ce qu’elle doit être

Ce qu’elle ne doit pas être

• Conforme au droit • Réfléchie • Proportionnée, progressive • Adaptée • Expliquée/appliquée • Sensibilisante • Protectrice • Libératrice, réparatrice • Acceptée, comprise • Éducative même en l’absence d’une charte

• Mécanique • Systématique et non raisonnée • Disproportionnée • Arbitraire ou vindicatrice • Humiliante (ce ne doit pas être une brimade) • Exemplaire dans l’intention de celui qui sanctionne.

• Prise dans un état émotionnel intense (nécessité de prendre du recul) • Violente, impulsive • Un oubli des personnes qui ont été lésées, touchées par la faute

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Évaluation Il n’est pas nécessaire d‘attendre que des transgressions aient lieu pour s’habituer à accompagner toute action de son évaluation, à tirer la leçon des réussites comme des échecs. Il s’agit de s’inscrire dans un projet constructif et de construire une dynamique de sanction positive.

4. Pistes de réflexion La sanction : en privé ou en public ?

Quand une transgression a lieu au sein de ton Unité, faut-il la traiter avec tous les membres de staffs ou de groupes ? La réponse vient au cas par cas. Elle dépend de la nature et de la gravité des faits. Il est utile de se poser la question de ce que l’on transmet au groupe, à l’Unité, aux parents ou au Mouvement. Doit-on partager l’identité de celui qui a commis l’acte et celle de sa victime, la sanction prise, le réajustement de la règle ? Il est essentiel de distinguer la publication d’une situation, qui n’est pas connue du public, de l’information des suites d’une affaire qui, de fait, est déjà publique.

Si la personne qui a transgressé une règle juge essentiel de transmettre un message au groupe (ce qui l’a poussé à en arriver là, ses excuses, etc.) cela peut devenir public. Par contre, l’écoute de la victime par celui qui a causé un dommage ne gagne pas à être publique. Pour traiter une transgression au sein de l’Unité, un trop grand nombre de témoins peut devenir gênant, mais en avoir l’un ou l’autre permettra une plus grande transparence dans les débats et une application plus sérieuse des procédures et du droit.

La réaffirmation ou l’ajustement de la règle est une affaire collective. Le public représente la société pour qui est faite la loi, ou le groupe pour qui est faite la règle. Il est bien question de valeurs communes à défendre.

Se situer en tant qu’animateur, en tant que staff d’Unité par rapport aux sanctions (loi, Règlements Fédéraux, Code Guide, charte, règles tacites...) et rappeler qu’il faut rester cohérent.

Sanctionner c’est dénoncer les manquements, c’est aussi encourager les comportements positifs vis-à-vis du groupe. Apprendre à réguler les conflits de manière non-violente permet d’une part d’économiser les conséquences néfastes de la violence et de sa répression classique, d’autre part de saisir des occasions d’améliorer les relations et des fonctionnements qui tiennent mieux compte de chacun. Avoir l’occasion de co-élaborer des règles, c’est faire l’apprentissage de la loi et en découvrir le sens. Signer un contrat, c’est être reconnu comme partenaire responsable.

Si un membre de l’Unité (animateur d’Unité, animateur de groupe ou animé) dérape, LA RÈGLE est de se référer aux règles en place. Plusieurs textes peuvent aider à border la transgression : la charte de ton Unité, le Code Guide, les Règlements Fédéraux et la loi belge. Se tenir aux règles fixées à l’avance permettra de cadrer la transgression et d’encadrer le transgresseur.

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Mais qui peut sanctionner qui ?

Tu trouveras la réponse dans le R.O.I. - Partie 4 - Règlements Fédéraux qui se trouve dans la bibliothèque sur www.guides.be.

La check-list, au point suivant, permet d’éclairer la situation et d’éviter de prendre des décisions plus proches de la punition que de la sanction éducative. Remettre la charte, en Conseil d’Unité, au centre des discussions et des débats reste une démarche indispensable.

5. Comment savoir si on n’a rien oublié ?

Il existe trois axes importants pour avoir une démarche éducative dans la prise de sanction.

• La victime : Reconnue ? Réparation ? Lien rétabli ?

• La règle : Rappel ? Sens ? Règle améliorée ?

• Réaffirmation de soi : Prise de conscience ? Sanction juste ? Autre comportement ?

En oublier un des trois, c’est rendre la démarche éducative incomplète.

Voici un tableau (proposé par Bernard Defrance) qui permet de ne pas bruler les étapes.

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Description de la situation

Les faits : qui, quoi, où, quand, comment

Évaluation de la situation

Transgression ou pas ?

Description de la règle

Quelle règle transgressée ? + hiérarchie des valeurs

Évaluation de la transgression

Gravité (dommages, répétition, intention) ?

Description de la procédure

Que se passe-t-il entre le constat et la sanction ?

Évaluation de la procédure

Conformité du constat et de l’instruction avec le droit ?

Description de la sanction

Quelle est-elle ? Par qui a-t-elle été décidée ? Par qui est-elle appliquée ? Quand ?

Comment ?

Évaluation de la sanction

Réparatrice ? Prise de conscience ? Estime de soi ?

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6. De la théorie à la pratique Voici une courte présentation des activités proposées dans ce RéSeAu UniFor et de leurs objectifs. Pour répondre au mieux aux besoins de ton Unité : prends le temps d’analyser son vécu en lien avec chaque objectif. Veille cependant à piocher au moins une activité de chaque niveau et à atteindre un total de 6h de formation.

Représentations La sanction : ressenti et ressentiment.

Permettre aux animateurs de partager les idées qu’ils se font des sanctions, de leur utilité ou non. Découvrir les sentiments qu’elles peuvent provoquer selon qu’elles sont éducatives ou non.

1h30 à 2h

De la punition à la sanction éducative.

Découvrir les différences entre sanction et punition, entre sanction et sanction éducative.

Découvrir les avantages d’une sanction éducative.

1h

À quoi faire attention en cas de transgression ?

Découvrir comment prendre du recul par rapport aux situations de transgression.

1h / situation

Une sanction qui permettrait de devenir un CRACS ?

Comprendre qu’une sanction créative et adaptée à 45 min / échange chaque situation donne non seulement l’occasion de réparer mais aussi de grandir.

Structurations Rester cohérent face au groupe

Trouver des trucs et astuces propres au staff pour mieux gérer les sanctions éventuelles et pour éviter que certaines transgressions passent au travers des mailles du filet.

1h15

Gérer la sanction éducative d’un bout à l’autre.

Déterminer les étapes qu’une sanction éducative doit comporter et quels doivent en être les intervenants. Réfléchir aux réactions à avoir en cas de non-respect de la sanction.

45 min à 1h

Évaluer

Penser à évaluer les actions mises en place lors d’une sanction éducative.

30 min

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Approfondissements Les membres de staffs : responsables éducatifs !

Découvrir quels sont les fonctionnements propres à chaque staff pour pouvoir, éventuellement, les affiner. Découvrir en quoi passer sous silence peut être nuisible en cas de transgression.

45 min à 1h

Quand c’est le Mettre en place une réflexion sur les 45 min à 1h15 groupe qui dérape… débordements en groupes (petits ou grands).

Permettre aux staffs de choisir ensemble comment agir pour sanctionner.

Sanctionner, c’est aussi être « bientraitant ».

Comprendre que poser les limites à ne pas franchir 30 min et, si besoin, sanctionner certains comportements aide toute personne à évoluer.

7. Ressources bibliographiques • Eirick Prairat : La sanction, petites médiations à l’usage des éducateurs, Paris, l’Harmattan, 1997 • Bernard Defrance : Sanctions et disciplines à l’école, Paris, Syros, 1993 • Élisabeth Maheu : Sanctionner sans punir, Éditions Chronique sociale, 2005 • J. Goossens, licencié en psychologie et conseiller pédagogique.

• Dictionnaire Hachette 2012

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Phase 1 : Représentations La sanction : ressenti et ressentiment Activité à placer de préférence en début de week-end. Garder en observateurs deux membres du staff d’Unité. Cela permettra de jouer le rôle d’arbitre si besoin est, ainsi que de relancer la discussion durant le débriefing qui suivra.

Mise en contexte du jeu BARNGA (jeu canadien) Dans BARNGA, les participants jouent un jeu de carte simple en petits groupes, avec des règles différentes à chaque table. Puisque les animateurs ne savent pas que les règles varient d’une table à l’autre, certains ne sauront pas respecter le cadre fixé pour chacune des parties. Cela permet de lancer la discussion sur l’utilité des règles dans la vie d’un groupe. Les joueurs apprennent qu’ils doivent comprendre et apprivoiser les différences s’ils veulent fonctionner efficacement en staff.

Des conflits peuvent se produire dès que les participants se déplacent de table en table. En découvrant que les règles sont différentes, les joueurs doivent lutter pour comprendre et apprivoiser ces différences pour jouer le jeu efficacement à chaque table.

Durée - 1h30 - 2h Objectif Permettre aux animateurs de partager les idées qu’ils se font des sanctions, de leur utilité ou non. Découvrir les sentiments qu’elles peuvent provoquer selon qu’elles sont éducatives ou non.

Matériel • 1 table par groupe • 1 jeu de cartes par table (du 1 au 10) • Feuilles et crayons à disposition • Règles du jeu sur les tables Annexe n° 1

Toutes les règles se trouvent dans les annexes.

Déroulement Disposer les tables, avec environ 4 personnes par table, selon le nombre de participants. Sur chaque table, disposer une copie des règles et un jeu de cartes. Les règles varient d’un détail de table en table : présence ou non d’atout, ordre des cartes, couleur de l’atout. En voici un exemple à la page suivante.

• Après l’échauffement, les règles sont enlevées des tables de jeu. Le jeu continue chacun à sa propre table. Dès ce moment-là, parler est interdit.

• Arrêter le jeu au bout de 30 minutes-45 minutes et débriefer. Après avoir changé plusieurs fois de table, les animateurs doivent se rendre compte qu’ils ont joué avec différentes règles, et les questions suivantes devraient être discutées en grand groupe.

• Débriefing sur les sentiments qui ont été vécus à faire le soir même pour éviter que certains accumulent un sentiment de frustration dû au fait que les règles sont différentes.

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Règles du jeu : • Chaque joueur reçoit 5 cartes.

• Chaque partie dure environ 5 minutes.

• Celui qui distribue les cartes (le donneur) peut être n’importe qui à la table, mais par contre c’est forcément le joueur placé à sa droite qui joue en premier.

• Pour chaque nouveau tour, le premier joueur peut jouer N’IMPORTE QUELLE COULEUR mais tous les autres joueurs doivent alors suivre dans la même couleur de carte. À chaque tour, chaque joueur joue une carte.

• Si un joueur n’a pas cette couleur, il joue une carte de n’importe quelle couleur (il se défausse).

Le tour est gagné par le joueur qui aura joué la plus HAUTE CARTE dans la couleur demandée • Le gagnant est celui qui a marqué le plus de points.

Les joueurs peuvent compter les points sur une feuille de papier.

• À la fin de la partie, celui qui gagne le plus de points (le gagnant de la table) change de table et se place à la table voisine de la sienne dans le sens des aiguilles d’une montre.

• À la fin de la partie, celui qui a le moins de points (le perdant de la table) change de table et se place à la table voisine de la sienne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.

• Tous les autres joueurs restent à la même table.

• Après un « tour d’échauffement », les joueurs ne pourront plus parler entre eux. Des gestes et des dessins sont permis, mais les joueurs n’ont pas le droit d’utiliser des mots (même par écrit !).

Ordre des cartes : As - 10 - 9 - 8 - 7 - 6 - 5 - 4 - 3 - 2

Questions • Si le jeu se décrivait en un mot, lequel serait-ce ?

• Qu’avez-vous attendu au début du jeu ?

• Quelles sont vos impressions sur ce jeu ?

• Qu’avez-vous ressenti quand vous avez remarqué que les règles étaient différentes ?

• Comment avez-vous réagi par rapport à ce « problème » ?

• À partir de quel moment vous êtes-vous rendus compte que quelque chose ne marchait pas comme il faut ?

• En quoi le fait de ne pas pouvoir parler vous a-t-il gêné ?

• Que fallait-il faire pour pouvoir continuer à jouer sereinement ?

Point de réflexion Lors du débriefing, il est important de permettre à chacun de réaliser que les gens perçoivent les choses différemment, et/ou jouent selon différentes règles. Les participants doivent comprendre et apprivoiser ces différences de fonctionnement personnel s’ils veulent réagir efficacement dans un staff. Un sentiment d’injustice peut naitre car les règles sont différentes et les joueurs ne se sentent pas bien.

Nous avons besoin d’un cadre, d’une charte.

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De la punition à la sanction éducative Déroulement • Lecture de la mise en situation : Le staff est réuni dans le réfectoire, les Lutins dorment.

Cette fois, c’en est assez, malgré tous nos avertissements, Aurélie ne s’est pas plus impliquée dans le jeu qu’hier. Elle a râlé toute la journée. Elle a même refusé de faire un « pierre / papier / ciseaux » avec la sizaine des Bleuets. On a failli arrêter le jeu à cause d’elle. Pourtant, ce jeu a fonctionné du tonnerre avec les autres Lutins !

• Lecture, une par débat, des propositions de réaction du staff.

–– Moi je pense qu’il faut lui donner une bonne leçon.

Si on ne la punit pas sérieusement ça va durer comme ça jusqu’à la fin du camp. En plus, elle entraine Hélène avec elle.

–– Eh bien, puisqu’elle n’a pas envie de jouer, demain elle restera au dortoir.

–– Et si on lui faisait faire 10 km de marche à la place ?

Elle n’a qu’à aller avec les cuistots faire les courses.

–– Puisqu’elle ne veut pas jouer : on pourrait lui faire faire autre chose… Arbitrer, s’occuper du matos, etc.

–– Ce n’est pas grave, ça va lui passer si on la laisse sur le côté et qu’on ne fait pas attention à elle. Elle en aura marre d’être toute seule, elle reviendra !

Durée - 1h Objectifs Découvrir les différences entre sanction et punition, entre sanction et sanction éducative. Découvrir les avantages d’une sanction éducative.

Matériel • Panneaux « Sanction éducative », « Punition », « Sanction », « Vengeance » diposés aux quatre coins de la pièce.

• Pistes de réflexion Annexe n° 2

• Les animateurs se disposent dans la pièce en fonction de leur interprétation : le staff punit, le staff sanctionne, le staff se venge, le staff sanctionne de manière éducative.

• Selon la position des animateurs dans la pièce, le CU lance le débat.

Variante Le débat peut être « mouvant » : après avoir donné son argument, le participant peut changer de place et se mettre aux côtés d’un autre participant qui a des arguments plus séduisants.

Tu trouveras en annexe une fiche avec la situation, les réactions du staff et les pistes de réflexion si tes animateurs ne rentrent pas dans le débat.

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À quoi faire attention en cas de transgression ?

Cette situation peut avoir eu une fin « heureuse » ou « malheureuse ». L’idée n’est pas de montrer du doigt celui ou ceux qui auraient plus ou moins mal géré l’histoire donc il faut éviter les jugements.

Déroulement • La situation issue du vécu de l’Unité est proposée à tous les staffs. L’essentiel sera d’aller plus loin pendant la discussion qui suit. (5 minutes) • Pour analyser cette situation, des petits groupes essayeront de voir la situation au travers des lunettes des personnes l’ayant vécue ou observée : transgresseur / groupe / animateur / staff d’Unité / parents / une personne extérieure à l’Unité. Est-elle juste ? adaptée ? éducative ? trop sévère ? pas assez ? etc. (10 minutes de réflexion) • Les groupes sont séparés pour en reformer d’autres dans lesquels tous les rôles seront représentés. Chacun expose son point de vue, en restant derrière les lunettes qui lui ont été attribuées. (15 minutes)

Durée - 1h par situation Objectifs Découvrir comment prendre du recul par rapport aux situations de transgression.

Matériel • Images qui représenteront chaque rôle autour de la table. Annexe n° 3 • Une situation (ou plus) qui a été vécue dans ton Unité.

Pense à la ou les préparer avant l’UniFor.

• Retour en groupe de départ (tous ceux qui portent les mêmes lunettes) pour synthétiser les différentes réactions. (15 minutes) • Retour en staff pour une mise en contexte par rapport au public précis de la Branche. (15 minutes)

À méditer / Conclusion Selon qu’on se positionne en tant que victime, parent, staff ou transgresseur, le sentiment qu’une sanction provoque est très différent. Plus encore lorsque la sanction n’est pas éducative…

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Une sanction qui permettrait de devenir un CRACS ?

Déroulement • Les staffs sont réunis 2 par 2 : les Nutons avec les Aventures, les Lutins avec les Horizons.

Durée - 45 minutes par échange.

• Choix d’une situation qui leur a posé ou qui pose encore problème dans le groupe et dont le résultat est insatisfaisant : sanction inadaptée, problème pour l’appliquer, etc. (5 minutes)

Objectifs Comprendre qu’une sanction créative et adaptée à chaque situation donne non seulement l’occasion de réparer mais aussi de grandir.

• Présentation de la situation à l’autre staff : chaque staff explique à l’autre, en détail, la situation et tout ce qui a été mis en place pour apporter des « tentatives de solutions » … qui n’ont pas marché. (5 minutes par staff) • Réflexion sur la situation proposée par l’autre staff : chaque staff tente de regrouper toutes ces tentatives de solutions sous un thème de manière à mettre en évidence les types de démarches qui ont été entreprises. (10 minutes)

Matériel • Feuilles • Bics

• Ensuite, chaque staff de son côté liste un maximum de propositions allant dans le sens opposé de tout ce que l’autre staff a déjà fait. (5 minutes par staff) • Mise en commun : chaque staff choisit la ou les solutions qui lui semble(nt) pertinente(s) d’appliquer dans leur situation et explique pourquoi. (5 minutes par staff)

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Phase 2 : Structuration Rester cohérent face au groupe Déroulement • Sous forme de course-relais : chaque staff doit guider l’un des siens qui a les yeux bandés. (10 minutes) ––Ils ne peuvent pas utiliser certains mots : gauche, droite, devant, avant, derrière, arrière, stop et leurs dérivés.

––Le parcours sera semé d’obstacles à contourner.

• Après la course-relais, chaque staff est invité à réfléchir à ce qu’il a mis en place pour pouvoir communiquer de manière efficace et parvenir à amener les coureurs au bout du parcours.

(10 minutes) ––De quelle manière ont-ils communiqué la direction à prendre sans utiliser les mots interdits ?

Durée - 1h15 Objectif Trouver des trucs et astuces propres au staff pour mieux gérer les sanctions éventuelles et pour éviter que certaines transgressions passent au travers des mailles du filet.

Matériel • Obstacles • Foulards pour bander les yeux

––Comment ont-ils fait pour être compris malgré les autres staffs qui guidaient, eux aussi, leur animateur ?

––Combien de trajets a-t-il fallu pour guider efficacement l’animateur ?

• Mise en commun en Unité pour faire ressortir l’importance de se mettre d’accord avant d’agir.

(10 minutes) • Chaque staff se retrouve dans un coin pour chercher son propre fonctionnement dans la prise d’une sanction. (30 minutes) • Mise en commun permettant à chaque staff de s’inspirer d’autres bonnes idées… (15 minutes)

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Gérer la sanction éducative d’un bout à l’autre Déroulement Les tables ont été préparées, un feutre et une chaise à chaque place. Les animateurs sont répartis de manière à ce que chaque staff soit représenté à chacune des tables. Les 3 thématiques sont écrites en grand et en couleur au centre des nappes.

• Présentation des thématiques abordées sur les nappes (5’) : ––Quelles sont les étapes d’une sanction éducative ?

––Que faire en cas de non-respect de la sanction ?

––Qui intervient quand ?

• Présentation des règles (5’) : ––Tout se fait en silence.

––On bouge tous ensemble au signal de l’animateur.

––Chacun écrit lisiblement et près du précédent (possibilité de flèche s’il n’y a pas assez de place sur la nappe).

––Le but est de commenter, de compléter les infos des précédents, de répondre à leurs interrogations. Le tout, sans porter de jugement.

––À chaque tour, la consigne sera différente.

Durée - 45 minutes à 1 heure Objectifs Déterminer les étapes qu’une sanction éducative doit comporter et quels doivent en être les intervenants. Réfléchir aux réactions à avoir en cas de non-respect de la sanction.

Matériel • Des tables couvertes de papier fort (type papier kraft) • Autant de feutres que de participants • Musique

• 1er tour (entre 2’ et 5’) : Chacun réfléchit et écrit une ou deux étape (s) qu’il juge essentielle (s) lors d’une sanction éducative ainsi que quelques pistes pour éviter le non-respect d’une sanction.

• Tour(s) suivant(s) (2’ à 5’ par tour) : Au signal, chacun se lève et se décale d’une place, puis lit le(s) apport(s) des prédécesseurs et enrichit les commentaires écrits.

––Ajout de l’une ou l’autre étape, l’un ou l’autre truc.

• Dernier tour (5’): Chacun revient à sa place initiale, lit tous les commentaires.

––Chacun note à côté de chaque étape les intervenants qu’il juge utile d’impliquer.

• Mise en commun par staff des idées trouvées de manière à construire un pense-bête pour gérer les sanctions éducatives. La mise en commun peut aussi se faire en Unité. (15’) Conseils de mise en œuvre & difficultés à surmonter Encadrer le thème pour qu’il se distingue des apports. L’usage de feutres épais permet une visualisation en grand groupe (attention à la qualité du papier !).

Répartir régulièrement les animateurs autour des tables pour que chacun ait le même espace de nappe et se retrouve avec des animateurs des autres staffs.

La répartition en petites tables est un avantage pour permettre un échange oral de petits groupes (issus des différents staffs) après le temps d’expression écrite.

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Il n’est pas nécessaire de faire le tour complet de la table. Le nombre de permutations est déterminé par le temps global disponible et le temps minimum d’un tour (± 3 min). Le formateur adaptera aussi la durée de chaque tour à la difficulté du thème et à la vitesse des plus lents.

Attention, des tours trop longs déconcentrent et démobilisent les participants.

La règle du silence est nécessaire pour la concentration des participants : le formateur veille à ce que rien ne les dérange. Une musique douce en arrière fond permet d’établir et de maintenir plus facilement le silence.

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Évaluer Durée - environ 30 minutes

La situation : En début de camp Aventure, il reste encore un jour de constructions.

Les Aventures logent par patrouilles dans leurs tentes montées sur pilotis.

Il est 23h30, les animateurs jettent un dernier coup d’œil à la journée du lendemain tout en se détendant.

Impala, jeune animatrice dont c’est le premier camp, se rend compte en allant chercher quelque chose dans son sac que deux CP ont quitté leur tente pour aller fumer dans le bois.

Elle est d’un naturel timide mais se donne à fond dans cette première expérience de camp. Elle ne sait pas trop quoi faire, notamment parce qu’elle se sent à peine plus âgée que les deux CP.

Objectifs Penser à évaluer les actions mises en place lors d’une sanction éducative.

Matériel • Grilles d’observation Annexe n° 4 • Fiche avec les rôles expliqués Annexe n° 5 • Bics

Elle va les chercher et leur annonce en les renvoyant dans leurs tentes respectives, qu’elles ne participeront pas à l’inauguration « officielle » des constructions le lendemain soir.

Les deux CP écrivent dans une lettre à leurs parents que la nouvelle animatrice est « dégueulasse », qu’elle les a privées de ce moment pour rien.

Au retour du camp, les parents viennent trouver Impala et lui demandent « des comptes ».

Déroulement • Un membre de chaque staff reçoit le rôle d’un intervenant, les autres seront observateurs.

• Les staffs prennent quelques instants pour préparer ensemble les grandes lignes de l’intervention de leur représentant. (5 minutes) • Les animateurs jouent la situation. (10 minutes) • Pendant ce temps, les animateurs restés sur le côté notent leurs observations dans la grille proposée.

• Partage du ressenti des acteurs sans interventions des observateurs.

• Mise en commun des actions relevées, réflexion sur l’importance de chacune. (15 minutes)

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Phase 3 : Approfondissement Les membres de staffs : responsables éducatifs !

Déroulement Explication, par un animateur d’Unité, d’une situation de transgression hors contexte. (3 minutes) Pendant la soirée, les Lutins viennent vous trouver à l’intendance. Ils ne dorment plus, certains font même chambard dans le dortoir et réveillent les derniers Lutins qui dormaient encore, alors qu’ils savent très bien que demain : c’est le hike !

Durée - 45 minutes à 1 heure Objectif Découvrir quels sont les fonctionnements propres à chaque staff pour, éventuellement, les affiner. Découvrir en quoi passer sous silence peut être nuisible en cas de transgression.

« Que faites-vous ? » NB : Les animateurs ne savent pas que cette situation est hors contexte et donc incomplète.

Soit les animateurs s’interrogent sur les circonstances.

Soit ils ne s’interrogent pas sur les circonstances.

• À partir de cette situation les staffs choisissent une sanction qu’ils estiment éducative, en fonction de ce qu’ils connaissent de la situation. (5 minutes) • Présentation des différentes sanctions choisies. (10 minutes)

• Remise en contexte de la situation avec tous les éléments utiles à savoir. (3 minutes) « Il est 1h00 du matin, les Lutins viennent vous trouver à l’intendance. Elles ne dorment plus car une dispute de staff les a réveillées, certaines font même chambard dans le dortoir et réveillent les dernières Lutins qui dormaient encore. Elles savent très bien que demain : c’est le hike ! Elles ont envie de savoir ce qui se passe, elles sont inquiètes. » • À partir de cette situation les staffs choisissent une sanction qu’ils estiment éducative, en fonction de ce qu’ils connaissent de la situation. (5 minutes) • Présentation des différentes sanctions choisies. (15 minutes)

• Réflexion : la première impression, le premier réflexe quant à la sanction ont-ils changés ? En quoi ontils ou non changés ? (15 minutes)

• Réflexion : la sanction doit-elle être ajustée une fois que le contexte clair est connu ? Laisser un temps aux staffs pour se réunir et ajuster au besoin la sanction qu’ils avaient choisie. (10 minutes) • Discussion sur les changements de position. (5 minutes)

• Réflexion (15 min) ––Importance de connaitre le contexte.

––En quoi cela influence le choix de la sanction.

––Objectif d’une sanction éducative.

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Quand c’est le groupe qui dérape...

Déroulement Chaque participant a la possibilité de s’exprimer sur différentes thématiques, en passant de l’une à l’autre, et en se nourrissant des interventions des autres participants.

Différentes thématiques dispersées sur une table où l’on peut écrire ses idées et tourner.

• Les « faits de camp ou d’année » suivants sont inscrits sur différentes feuilles réparties dans le local.

• Les animateurs sont réunis par staff.

––Les Lutins rejettent toujours la petite nouvelle parce qu’elle ne connait pas les jeux, les chants, etc.

––Les Nutons ont chipé des bonbons dans l’intendance, ceux-ci devaient servir de trésor à la fin du jeu.

––Les Aventures, malgré l’interdiction, ont pris leur GSM avec eux au camp. Ils se planquent dans les bois pour téléphoner pendant que d’autres font le guet !

––Des Horizons ont piqué de l’argent dans la caisse du projet. On ne sait pas qui c’est.

––Trois animateurs ont bu un (ou plusieurs) verre(s) de trop à la fête d’Unité, ils ont été saccager le jardin des voisins du local en allant s’asseoir sur les plantes.

Durée - 45 minutes à 1h15 Objectifs Mettre en place une réflexion sur les transgressions en groupes (petits ou grands).

Permettre aux staffs de choisir ensemble comment agir pour sanctionner ?

Matériel • Bics • Nappes • Les « faits de camp ou d’année » Annexe n° 6

• Ils s’installent autour d’une feuille représentant la table de leur salon de thé. Après avoir lu le « fait de camp ou d’année », les animateurs réfléchissent ensemble à ce qu’il y aurait lieu de faire pour prendre une sanction éducative, s’il y a lieu de prendre une sanction, etc. (10 minutes) • Ils notent en quelques mots, sur leur « table », le fruit de leur réflexion. Ce qui a été discuté reste sur la table pour permettre d’aller de plus en plus loin. (5 minutes) • Les groupes changent de salon de thé pour recommencer avec un autre « fait de camp ou d’année ». La discussion sera enrichie par les groupes qui les ont précédés. (5 minutes par tour) • Mise en commun des idées qu’ont eues les staffs en relisant chaque feuille. Cette mise en commun est l’occasion d’insister sur le fait qu’une sanction éducative n’est pas une sanction collective mais une sanction créative et adaptée à chacun. (15 minutes) Les groupes ne sont pas obligés de passer à toutes les tables. Si l’Unité est grande, rien n’empêche de mettre les mêmes situations sur plusieurs tables et de diviser les staffs en deux.

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Sanctionner, c’est aussi être « bientraitant ».

Déroulement • Au centre de la pièce, sur une grande feuille, est posée une question : « Quelle est l’attitude d’animateur qui, selon vous, permet à l’enfant de grandir ? Pourquoi ? » • Les animateurs sont invités à observer une série d’images disposées au centre de la pièce. Ils en choisissent une ou deux qui leur permet(tent) de répondre à la question posée en rectifiant ou non les attitudes représentées sur ces images.

Ils peuvent donc partir d’un contre-exemple pour répondre à la question centrale.

• Les images sont laissées au centre pour permettre à certains animateurs de choisir la même.

• À la fin du tour de parole, les animateurs sont invités à mettre en évidence ce qui, selon eux, a permis aux enfants de grandir.

Durée - 30 minutes Objectif Comprendre que poser les limites à ne pas franchir et, si besoin, sanctionner certains comportements aide toute personne à évoluer.

Matériel • Question posée sur une grande feuille • Images Annexe n° 7 • Panneau pour la synthèse

• Les grandes lignes sont notées sur un panneau qui peut être ressorti dans les groupes lors de la création de la charte en début d’année et/ou de camp. Ainsi, cela permettra aux animateurs d’expliquer à leurs animés l’importance des limites.

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Annexe 1

La sanction : ressenti et ressentiment Règles du BARNGA BARNGA Règles du jeu : • Chaque joueur reçoit 5 cartes.

• Chaque partie dure environ 5 minutes.

• Celui qui distribue les cartes (le donneur) peut être n’importe qui à la table, mais par contre c’est forcément le joueur placé à sa droite qui joue en premier.

• Pour chaque nouveau tour, le premier joueur peut jouer N’IMPORTE QUELLE COULEUR mais tous les autres joueurs doivent alors suivre dans la même couleur de carte. À chaque tour, chaque joueur joue une carte.

• Si un joueur n’a pas cette couleur, il joue une carte de n’importe quelle couleur (il se défausse).

Le tour est gagné par le joueur qui aura joué la plus HAUTE CARTE dans la couleur demandée.

• Le gagnant est celui qui a marqué le plus de points.

Les joueurs peuvent compter les points sur une feuille de papier.

• À la fin de la partie, celui qui gagne le plus de points (le gagnant de la table) change de table et se place à la table voisine de la sienne dans le sens des aiguilles d’une montre.

• À la fin de la partie, celui qui a le moins de points (le perdant de la table) change de table et se place à la table voisine de la sienne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.

• Tous les autres joueurs restent à la même table.

• Après un « tour d’échauffement », les joueurs ne pourront plus parler entre eux. Des gestes et des dessins sont permis, mais les joueurs n’ont pas le droit d’utiliser des mots (même par écrit !).

Ordre des cartes : As - 10 - 9 - 8 - 7 - 6 - 5 - 4 - 3 - 2

BARNGA Règles du jeu : • Chaque joueur reçoit 5 cartes.

• Chaque partie dure environ 5 minutes.

• Celui qui distribue les cartes (le donneur) peut être n’importe qui à la table, mais par contre c’est forcément le joueur placé à sa droite qui joue en premier.

• Pour chaque nouveau tour, le premier joueur peut jouer N’IMPORTE QUELLE COULEUR mais tous les autres joueurs doivent alors suivre dans la même couleur de carte. À chaque tour, chaque joueur joue une carte.

• Si un joueur n’a pas cette couleur, il joue une carte de n’importe quelle couleur (il se défausse).

Le tour est gagné par le joueur qui aura joué la plus HAUTE CARTE dans la couleur demandée.

• Le gagnant est celui qui a marqué le plus de points.

Les joueurs peuvent compter les points sur une feuille de papier.

• À la fin de la partie, celui qui gagne le plus de points (le gagnant de la table) change de table et se place à la table voisine de la sienne dans le sens des aiguilles d’une montre.

• À la fin de la partie, celui qui a le moins de points (le perdant de la table) change de table et se place à la table voisine de la sienne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.

• Tous les autres joueurs restent à la même table.

• Après un « tour d’échauffement », les joueurs ne pourront plus parler entre eux. Des gestes et des dessins sont permis, mais les joueurs n’ont pas le droit d’utiliser des mots (même par écrit !).

Ordre des cartes : 10 - 9 - 8 - 7 - 6 - 5 - 4 - 3 - 2 - 1 - Atout: Carreau

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BARNGA Règles du jeu : • Chaque joueur reçoit 5 cartes.

• Chaque partie dure environ 5 minutes.

• Celui qui distribue les cartes (le donneur) peut être n’importe qui à la table, mais par contre c’est forcément le joueur placé à sa droite qui joue en premier.

• Pour chaque nouveau tour, le premier joueur peut jouer N’IMPORTE QUELLE COULEUR mais tous les autres joueurs doivent alors suivre dans la même couleur de carte. À chaque tour, chaque joueur joue une carte.

• Si un joueur n’a pas cette couleur, il joue une carte de n’importe quelle couleur (il se défausse).

Le tour est gagné par le joueur qui aura joué la plus HAUTE CARTE dans la couleur demandée.

• Le gagnant est celui qui a marqué le plus de points.

Les joueurs peuvent compter les points sur une feuille de papier.

• À la fin de la partie, celui qui gagne le plus de points (le gagnant de la table) change de table et se place à la table voisine de la sienne dans le sens des aiguilles d’une montre.

• À la fin de la partie, celui qui a le moins de points (le perdant de la table) change de table et se place à la table voisine de la sienne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.

• Tous les autres joueurs restent à la même table.

• Après un « tour d’échauffement », les joueurs ne pourront plus parler entre eux. Des gestes et des dessins sont permis, mais les joueurs n’ont pas le droit d’utiliser des mots (même par écrit !).

Ordre des cartes : 10 - 9 - 8 - 7 - 6 - 5 - 4 - 3 - 2 - 1 - Atout: Pique

BARNGA Règles du jeu : • Chaque joueur reçoit 5 cartes.

• Chaque partie dure environ 5 minutes.

• Celui qui distribue les cartes (le donneur) peut être n’importe qui à la table, mais par contre c’est forcément le joueur placé à sa droite qui joue en premier.

• Pour chaque nouveau tour, le premier joueur peut jouer N’IMPORTE QUELLE COULEUR mais tous les autres joueurs doivent alors suivre dans la même couleur de carte. À chaque tour, chaque joueur joue une carte.

• Si un joueur n’a pas cette couleur, il joue une carte de n’importe quelle couleur (il se défausse).

Le tour est gagné par le joueur qui aura joué la plus HAUTE CARTE dans la couleur demandée.

• Le gagnant est celui qui a marqué le plus de points.

Les joueurs peuvent compter les points sur une feuille de papier.

• À la fin de la partie, celui qui gagne le plus de points (le gagnant de la table) change de table et se place à la table voisine de la sienne dans le sens des aiguilles d’une montre.

• À la fin de la partie, celui qui a le moins de points (le perdant de la table) change de table et se place à la table voisine de la sienne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.

• Tous les autres joueurs restent à la même table.

• Après un « tour d’échauffement », les joueurs ne pourront plus parler entre eux. Des gestes et des dessins sont permis, mais les joueurs n’ont pas le droit d’utiliser des mots (même par écrit !).

Ordre des cartes : As - 10 - 9 - 8 - 7 - 6 - 5 - 4 - 3 - 2 - Atout: Trèfle RéSeAu - Choisir une sanction éducative

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BARNGA Règles du jeu : • Chaque joueur reçoit 5 cartes.

• Chaque partie dure environ 5 minutes.

• Celui qui distribue les cartes (le donneur) peut être n’importe qui à la table, mais par contre c’est forcément le joueur placé à sa droite qui joue en premier.

• Pour chaque nouveau tour, le premier joueur peut jouer N’IMPORTE QUELLE COULEUR mais tous les autres joueurs doivent alors suivre dans la même couleur de carte. À chaque tour, chaque joueur joue une carte.

• Si un joueur n’a pas cette couleur, il joue une carte de n’importe quelle couleur (il se défausse).

Le tour est gagné par le joueur qui aura joué la plus HAUTE CARTE dans la couleur demandée.

• Le gagnant est celui qui a marqué le plus de points.

Les joueurs peuvent compter les points sur une feuille de papier.

• À la fin de la partie, celui qui gagne le plus de points (le gagnant de la table) change de table et se place à la table voisine de la sienne dans le sens des aiguilles d’une montre.

• À la fin de la partie, celui qui a le moins de points (le perdant de la table) change de table et se place à la table voisine de la sienne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.

• Tous les autres joueurs restent à la même table.

• Après un « tour d’échauffement », les joueurs ne pourront plus parler entre eux. Des gestes et des dessins sont permis, mais les joueurs n’ont pas le droit d’utiliser des mots (même par écrit !).

Ordre des cartes : As - 10 - 9 - 8 - 7 - 6 - 5 - 4 - 3 - 2 - Atout: Cœur

BARNGA Règles du jeu : • Chaque joueur reçoit 5 cartes.

• Chaque partie dure environ 5 minutes.

• Celui qui distribue les cartes (le donneur) peut être n’importe qui à la table, mais par contre c’est forcément le joueur placé à sa droite qui joue en premier.

• Pour chaque nouveau tour, le premier joueur peut jouer N’IMPORTE QUELLE COULEUR mais tous les autres joueurs doivent alors suivre dans la même couleur de carte. À chaque tour, chaque joueur joue une carte.

• Si un joueur n’a pas cette couleur, il joue une carte de n’importe quelle couleur (il se défausse).

Le tour est gagné par le joueur qui aura joué la plus HAUTE CARTE dans la couleur demandée.

• Le gagnant est celui qui a marqué le plus de points.

Les joueurs peuvent compter les points sur une feuille de papier.

• À la fin de la partie, celui qui gagne le plus de points (le gagnant de la table) change de table et se place à la table voisine de la sienne dans le sens des aiguilles d’une montre.

• À la fin de la partie, celui qui a le moins de points (le perdant de la table) change de table et se place à la table voisine de la sienne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.

• Tous les autres joueurs restent à la même table.

• Après un « tour d’échauffement », les joueurs ne pourront plus parler entre eux. Des gestes et des dessins sont permis, mais les joueurs n’ont pas le droit d’utiliser des mots (même par écrit !).

Ordre des cartes : 10 - 9 - 8 - 7 - 6 - 5 - 4 - 3 - 2 - 1

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Annexe 2 - Version formateur

De la punition à la sanction éducative : Annexe débat Situation : Le staff est réuni dans le réfectoire, les Lutins dorment… Cette fois, c’en est assez, malgré tous nos avertissements, Aurélie ne s’est pas plus impliquée dans le jeu qu’hier. Elle a râlé toute la journée. Elle a même refusé de faire un « pierre / papier / ciseaux » avec la sizaine des Bleuets. On a failli arrêter le jeu à cause d’elle. Pourtant, ce jeu a fonctionné du tonnerre avec les autres Lutins !

Propositions de réactions du staff avec pistes de réflexion. « Moi je pense qu’il faut lui donner une bonne leçon. Si on ne la punit pas sérieusement ça va durer comme ça jusqu’à la fin du camp. En plus, elle entraine Hélène avec elle. » La sanction doit être juste, c’est à dire en relation avec la gravité de l’acte. Elle doit tenir compte des circonstances atténuantes ou aggravantes de l’acte ainsi que du degré de responsabilité. Tout cela contribue à l’aspect « juste » d’une sanction. « Eh bien, puisqu’elle n’a pas envie de jouer, demain elle restera au dortoir. » Priver un Lutin de jeu pour le punir de ne pas participer aux jeux, ce n’est pas vraiment punir ! Une « bonne » sanction a un aspect « inconfortable ». On a bien dit inconfortable, pas détestable ! « Et si on lui faisait faire 10 km de marche à la place ? Elle n’a qu’à aller avec les cuistots faire les courses. » La proposition de 10 km de marche n’est pas en adéquation avec l’acte commis (le refus de participer de manière constructive). Il faut se montrer plus créatif : pourquoi ne pas profiter d’un temps libre pour travailler avec ce Lutin un petit jeu destiné au reste de la Ronde… À ce moment la sanction devient responsabilisante, elle permet de prendre conscience des conséquences de son acte et, dans le meilleur des cas, de le réparer. « Puisqu’elle ne veut pas jouer : on pourrait lui faire faire autre chose… Arbitrer, s’occuper du matos, etc. » Sanctionner fait partie des actes éducatifs que tu poses en tant qu’animateur pour permettre à tes animés d’évoluer. Pour autant que la sanction soit réfléchie et adéquate, par exemple : garder un lien entre le transgresseur et le reste du groupe, permettre à chacun de se mettre au service du groupe, etc. « Ce n’est pas grave, ça va lui passer si on la laisse sur le côté et qu’on ne fait pas attention à elle. Elle en aura marre d’être toute seule, elle reviendra ! » Sanctionner n’empêche pas de se pencher sur le vécu du jeune. Tenter de comprendre ce qui s’est passé, se mettre à l’écoute de l’autre (par ex. de deux personnes qui se sont disputées ) est important.

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Réflexions supplémentaires : • Le staff ci-dessus a un bon réflexe en se retrouvant après avoir couché les Lutins. Plutôt que de réagir à chaud et de prendre une sanction disproportionnée, il décide de reporter la décision afin de mener un débat plus serein. Lorsqu’on est en colère, excédé, on ne mesure pas toujours l’aspect pondéré ou réalisable d’une punition.

• La sanction arrive après que des avertissements aient été donnés, mais le comportement d’Aurélie n’a pas changé. Il est vrai que donner un avertissement avant de sanctionner, c’est la première étape !

• La sanction ne clôt pas toujours un problème : certains actes s’intègrent dans des processus plus complexes qui nécessitent un suivi à plus long terme ou un débat de fond. Par exemple, si aucune patrouille ne respecte la consigne «stop interdit», c’est qu’il faut revoir les objectifs du hike !

• D’autres moyens sont bien plus efficaces pour grandir. «Le respect, l’admiration, l’amour sont meilleurs moteurs que le stress, la sanction ou l’incompréhension.» (Olivier Sax)

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Annexe 3

À quoi faire attention en cas de transgression

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Animateur

Le groupe

Staff d’Unité

Personne extérieure à l’Unité

Parents

Transgresseur

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Annexe 4

Évaluer : Grille d’observation Description de la situation Les faits : qui, quoi, où, quand, comment

Évaluation de la situation Transgression ou pas ?

Description de la règle Quelle règle transgressée ? (+ hiérarchie des valeurs)

Évaluation de la transgression Gravité (dommages, répétition, intention) ?

Description de la procédure Que se passe-t-il entre constat et sanction ?

Évaluation de la procédure Conformité constat et instruction avec le droit ?

Description de la sanction Quelle ? Par qui ? Appliquée par qui ?

Quand ? Comment ?

Évaluation de la sa nction Réparatrice ? Prise de conscience ?

Estime de soi ?

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Annexe 5

Fiches d’explication des rôles Les parents : Pendant le camp Aventures, vous avez reçu cette lettre. « Salut, J’ai un peu de temps libre ce soir pour vous écrire parce que je ne peux pas aller à l’inauguration des constructions ! C’est dégueulasse ! ! ! Au début du camp, on s’amusait bien. Mais voilà, il a fallu qu’Impala fasse sa dictatrice, comme d’habitude quoi !

Elle a décidé que, Setter et moi, on ne pouvait pas aller à l’inauguration des constructions ! Juste parce qu’on papotait un peu dans le bois alors qu’elle voulait qu’on soit avec les autres ! C’est dégueulasse ! C’est quand même pas l’armée ici… Même pas le droit de prendre une pause ! On a bien bossé pour ces constructions ! On a construit le pilotis avec les autres, on a fait comme les animateurs demandaient : on a appris aux nouveaux à faire les brelages, on est restées avec nos patrouilles toute la journée, etc.

Pourtant vous savez bien qu’on ne peut pas se passer l’une de l’autre ! Le soir, après la veillée, on a voulu être un peu ensemble et on n’avait pas envie d’empêcher les autres de dormir, du coup, on a été dans le bois juste à côté des tentes… Impala est passée et nous a engueulées comme du poisson pourri ! Elle n’a même pas voulu nous écouter ! On dirait qu’elle se croit plus importante que tout le monde celle-là !

Bref, on est privées de l’inauguration pendant notre dernier camp ! Franchement, on est dégoutées ! Ça nous donne presqu’envie de quitter le camp ! C’est bien parce que c’est notre dernier camp… J’espère qu’elle ne sera pas animatrice Horizon l’année prochaine, sinon, j’y vais pas ! À part ça, la prairie du camp est géniale ! Il y a un petit bois, du coup la charge bois n’est pas trop difficile. La rivière est super près, on peut aller prendre un bain de pieds s’il fait chaud… Par contre, on mange moins bien que l’année passée mais les cuistots sont sympas. » Au retour du camp, vous venez trouver Impala pour lui demander des comptes.

Le CU : En fin de camp Aventure, les parents de 2 CP viennent trouver Impala et lui demandent « des comptes ».

Tu ne sais pas trop ce qui s’est passé mais tu vois que les filles ricanent dans un coin en voyant qu’Impala est appelée par les parents.

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Les Aventures : En début de camp Aventure, il reste encore un jour de constructions.

Les Aventures logent par patrouilles dans leurs tentes montées sur pilotis.

Il est 23h30, les animateurs sont près du feu et papotent.

Vous êtes sorties de vos tentes en laissant vos patrouilles pour aller fumer dans le bois, là où les animateurs ne peuvent pas vous voir. Ça fait longtemps que vous n’avez plus pu prendre le temps de discuter à vous deux des derniers potins et les autres Aventures, trop fatigués par les constructions dorment déjà.

Impala qui passait par là (que faisait-elle loin des autres d’ailleurs ?), vous prend en flagrant délit. On avait dit d’aller se reposer pour ne pas risquer d’accident pendant la fin des constructions, en plus, la charte dit qu’on ne peut pas fumer en dehors de certaines conditions : certains moments fixés en accord avec les animateurs et derrière la tente de ceux-ci, c’est-à-dire en dehors des bois et à l’abri des regards.

Impala décide que vous ne participerez pas à l’inauguration des constructions le lendemain !

Zut, c’est à ce moment-là que les plus belles photos du camp sont prises… Que diront les parents quand ils ne vous verront pas sur ces photos ? Vous décidez de prendre les devants et de leur écrire une lettre. « Salut, J’ai un peu de temps libre ce soir pour vous écrire parce que je ne peux pas aller à l’inauguration des constructions ! C’est dégueulasse ! ! ! Au début du camp, on s’amusait bien. Mais voilà, il a fallu qu’Impala fasse sa dictatrice, comme d’habitude quoi ! Elle a décidé que, Setter et moi, on ne pouvait pas aller à l’inauguration des constructions ! Juste parce qu’on papotait un peu dans le bois alors qu’elle voulait qu’on soit avec les autres ! C’est dégueulasse ! C’est quand même pas l’armée ici… Même pas le droit de prendre une pause ! On a bien bossé pour ces constructions ! On a construit le pilotis avec les autres, on a fait comme les animateurs demandaient : on a appris aux nouveaux à faire les brelages, on est restées avec nos patrouilles toute la journée, etc. Pourtant vous savez bien qu’on ne peut pas se passer l’une de l’autre ! Le soir, après la veillée, on a voulu être un peu ensemble et on n’avait pas envie d’empêcher les autres de dormir, du coup, on a été dans le bois juste à côté des tentes… Impala est passée et nous a engueulées comme du poisson pourri ! Elle n’a même pas voulu nous écouter ! On dirait qu’elle se croit plus importante que tout le monde celle-là !

Bref, on est privées de l’inauguration pendant notre dernier camp ! Franchement, on est dégoutées ! Ça nous donne presqu’envie de quitter le camp ! C’est bien parce que c’est notre dernier camp… J’espère qu’elle ne sera pas animatrice Horizon l’année prochaine, sinon, j’y vais pas ! À part ça, la prairie du camp est géniale ! Il y a un petit bois, du coup la charge bois n’est pas trop difficile. La rivière est super près, on peut aller prendre un bain de pieds s’il fait chaud…

Par contre, on mange moins bien que l’année passée mais les cuistots sont sympas. » Au retour du camp, vos parents viennent trouver Impala et lui demandent « des comptes ».

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Impala : En début de camp Aventure, il reste encore un jour de constructions.

Les Aventures logent par patrouilles dans leurs tentes montées sur pilotis.

Il est 23h30, les animateurs jettent un dernier coup d’œil à la journée du lendemain tout en se détendant.

Tu es une jeune animatrice dont c’est le premier camp. Tu ne te sens pas encore très à l’aise dans tes responsabilités vis-à-vis des Aventures. Tu te rends compte en allant chercher quelque chose dans ton sac que deux CP ont quitté leur tente pour aller fumer dans le bois.

Ce n’est pas permis par la charte qui a été construite en Unité avant le camp : pas le bon moment, pas le bon endroit et en plus elles sont à deux ! Tu te sens à peine plus âgée que les deux CP, tu décides d’intervenir tout de suite car elles savent que tu les as vues.

Tu les remballes dans leur tente avec interdiction de participer à l’inauguration des constructions du lendemain.

Au retour du camp, les parents viennent te trouver et te demandent « des comptes ».

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Annexe 6

Quand c’est le groupe qui dérape : Faits de camp ou d’année Les Lutins rejettent toujours la petite nouvelle parce qu’elle ne connait pas les jeux, les chants etc.

Les Nutons ont chipé des bonbons dans l’intendance, ceux-ci devaient servir de trésor à la fin du jeu.

Les Aventures, malgré l’interdiction, ont pris leur GSM avec elles au camp. Elles se planquent dans les bois pour téléphoner pendant que d’autres font le guet !

Des Horizons ont piqué de l’argent dans la caisse du projet. On ne sait pas qui c’est.

Trois animateurs ont bu un (ou plusieurs) verre de trop à la fête d’Unité, ils ont été saccager le jardin des voisins du local en allant s’asseoir sur les plantes.

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Annexe 7

Sanctionner, c’est aussi être « bientraitant » : Images du croquis langage À photocopier en plus grand pour que chaque animateur puisse bien les voir.

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Le projet des Guides Catholiques de Belgique L’association des Guides Catholiques de Belgique est un mouvement de jeunesse ouvert à toutes et tous à partir de 5 ans.

Le guidisme est issu de la réflexion pédagogique de Baden-Powell.

Ses méthodes sont fondées sur l’éducation par l’action, la nature et les jeux, la vie en petits groupes, la cogestion et l’évaluation, etc.

Axes pédagogiques Des plus jeunes aux ainés, le guidisme permet à chacun de :

• Développer

sa personnalité : être soi-

même, apprendre à être autonome, prendre des responsabilités.

Vivre en groupe : faire l’expérience de la démocratie, construire et réaliser ensemble des projets, avoir et faire confiance, grandir en s’ouvrant aux différences. Être actif : s’exprimer, s’amuser, jouer, chanter, créer avec des moyens simples, découvrir et maitriser des techniques.

• S’ouvrir

nir responsable et acteur dans le monde

d’aujourd’hui, apprendre la coopération, se sensibiliser aux relations Nord-Sud, connaitre et respecter notre environnement, vivre l’intégration de jeunes handicapés ou de jeunes issus de milieux moins favorisés.

Donner sens à sa vie : mettre en œuvre des valeurs, les approfondir, trouver des repères, cheminer ensemble.

• •

aux réalités du monde : deve-

•

Le Mouvement est reconnu par la Fédération Wallonie-Bruxelles dans le cadre du décret du 20 juillet 1980.

Rédaction Ganaëlle Constant (Équipe Pédagogie & Formation GCB) Merci à tous ceux qui ont collaboré à la réalisation de ce document !

Conception et réalisation graphique Lorent Fritsche (graphiste indépendant) Illustrations Une publication des Guides Catholiques de Belgique • 2014

Nos outils appliquent les recommandations orthographiques de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

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llection publié dans la co ss e Ce RéSeAu est n s » e t s’ a d re o ti a rm o F s e « L s des t aux membre principalemen iser permet d’organ te Il . té ni ’U d fs staf kend t-à-dire un wee es c’ r, Fo ni U e un té. Cet sein de ton Uni de formation au texte e mise en con n u se o p ro p outil te pondre r le sujet et ré e d n e h ré p ap r us, (pou fs), des conten af st s te e d s n s de aux questio et des technique ns io at im an es d ématique des jeux, écouvrir une th d e ir fa ur o p n ins et formatio e cibler les beso d i to ur o p n io des outils imateurs. L’occas ce à l’ensemble râ g r précise à tes an ie éd m re Unité et d’y attentes de ton Mouvement. que propose le

émarche : d e m ê m la it u us Chaque RéSeA ématique ;

rs sur la th r ns des animateu io at nt se tu peux apporte ré ue ep q R ns io • les at nt se n de ces repré • la Structuratio s afin de les ateur ; ts apprentissage en tant que form en ér iff d s ce e sement d de l’Unité.

• l’Approfondis imation au sein an ur le à r ue appliq

iFor, ériences en Un xp e er ! s e d t e s e é ances à exploit ss ai n n co e Échanger des id d au n véritable rése c’est se créer u

Unité la et d’aborder en rm pe te e iv at éduc escient. t utilisée à bon isir une sanction es ho C le u el A d Se an Ré qu e C ilité s staffs trouver avec te nction, de son ut sa de la a tr de et n rm tio pe es te qu til ucative. formation, cet ou une sanction éd à n tio nc sa e En six heures de mpl nnement évoluer de la si ouver un fonctio tr ur po s ité des pistes pour tiv ac opose quelques Ce RéSeAu te pr aff. st ue aq ch ainsi à propre à l’Unité flexion au long de ta ré ut to a er gn pa ccom spensable qui t’a C’est l’outil indi ucative éd re iè an er de m pour sanctionn

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