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n 1913, il découvre le premier gisement non magnétique avec une méthode de géophysique. Conrad élabore ainsi, progressivement, une méthode originale de prospection permettant d’obtenir des informations sur la structure géométrique et physique des formations géologiques souterraines (résistivité apparente). D’abord liées à la prospection électrique, notamment avec la création de la Société de Prospection Électrique en 1926, ses méthodes sont appliquées dès 1927 à la prospection pétrolière et connaisse un développement fulgurant avec le recours au carottage électrique. Cette méthode remplace le prélèvement d’échantillons rocheux par voie mécanique (carottage mécanique) et permet d’acquérir des mesures en profondeur reflétant un tracé clair des composantes géologiques (couches stratigraphiques) du sous-sol. Techniquement complexe et difficile, ce domaine appelle la création d’un matériel spécifique et hautement spécialisé à l’origine du logging (le terme remplace à partir de 1933 l’expression de « carottage électrique »). Les mesures électriques réalisées dans les sondages et les forages offrent une série de données qui sont électriquement enregistrées sous forme de courbes, elles-mêmes retranscrites sur une bande de papier (le log). Ces diagrammes permettent de connaître la profondeur des roches souterraines
fortunam non existimabant expellitur ex oppido.
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Le premier gisement non magnétique avec une méthode de géophysique. Conrad élabore ainsi, progressivement, une méthode originale de prospection permettant d’obtenir des informations sur la structure géométrique et physique des formations géologiques souterraines (résistivité apparente). D’abord liées à la prospection électrique, notamment avec la création de la Société de Prospection Électrique en 1926, ses méthodes sont appliquées dès 1927 à la prospection pétrolière et connaisse un développement fulgurant avec le recours au carottage électrique. Cette méthode remplace le prélèvement d’échantillons rocheux par voie mécanique (carottage mécanique) et permet d’acquérir des mesures en profondeur reflétant un tracé clair des composantes géologiques (couches stratigraphiques) du sous-sol. Techniquement complexe et difficile, ce domaine appelle la création d’un matériel spécifique et hautement spécialisé à l’origine du logging (le terme remplace à partir de 1933 l’expression de « carottage électrique »). Les mesures électriques réalisées dans les sondages et les forages offrent une série de données qui sont électriquement enregistrées sous forme de courbes, elles-mêmes retranscrites sur une bande de papier (le log). Ces diagrammes permettent de connaître la profondeur des roches souterraines et d’identifier leurs caractéristiques, notamment leur résistance à l’électricité. L’évolution du logging dans les années soixante est avant tout lié aux progrès de l’interprétation. Pour lire les logs, deux interprétations se succèdent, la première, immédiate donne une vision globale du champ exploré, tandis que la seconde, différée, est destinée à l’étude avancée des réservoirs. Cette seconde étape recoure à des calculs longs et compliqués que la révolution informatique vont entièrement bouleversé. À compter du moment où, avec les bandes magnétiques, les enregistreurs numériques sont employés pour la saisie des données sur le terrain (1968), toute la chaîne des est sur la voie de l’informatisation.
fortunam non existimabant expellitur ex oppido gergovia non desistit tamen atque in agris habet delectum.
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durant les années soixante-dix Il est encore nécessaire de « normaliser » les données, autrement dit de faire entrer différentes caractéristiques pour évaluer les mesures recueillies en fonction de l’environnement et pour reconstituer des échelles de profondeur. Grâce à l’informatique, les données peuvent être réétudiées en centre de traitement (bureaux) et des logs optiques peuvent être constitués, offrant une interprétation de plus en plus automatisée. Durant les années soixante-dix, il est encore nécessaire de « normaliser » les données, autrement dit de faire entrer différentes caractéristiques pour évaluer les mesures recueillies en fonction de l’environnement et pour reconstituer des échelles de profondeur. Grâce à l’informatique, les données peuvent être réétudiées en centre de traitement (bureaux) et des logs optiques peuvent être constitués, offrant une interprétation de plus en plus automatisée. Durant les années soixante-dix, il est encore nécessaire de « normaliser » les données, autrement dit de faire entrer différentes caractéristiques pour évaluer les mesures recueillies en fonction de l’environnement et pour reconstituer des échelles de profondeur. Grâce à l’informatique, les données peuvent être réétudiées en centre de traitement (bureaux) et des logs optiques peuvent être constitués, offrant une interprétation de plus en plus automatisée. Durant les années soixante-dix, il est encore nécessaire de « normaliser » les données, autrement dit de faire entrer différentes caractéristiques pour évaluer les mesures recueillies en fonction de l’environnement et pour reconstituer des échelles de profondeur. Grâce à l’informatique, les données peuvent être réétudiées en centre de traitement (bureaux) et des logs optiques peuvent être constitués, offrant une interprétation de plus en plus automatisée.
peuvent être constitués, offrant une interprétation de plus en plus automatisée. Durant les années soixante-dix, il est encore nécessaire de « normaliser » les données, autrement dit de faire entrer différentes caractéristiques pour évaluer les mesures recueillies en fonction de l’environnement et pour reconstituer des échelles de profondeur. Grâce à l’informatique, les données peuvent être réétudiées en centre de traitement (bureaux) et des logs optiques peuvent être constitués, offrant une interprétation de plus en plus automatisée. Durant les années soixante-dix, il est encore nécessaire de « normaliser » les données, autrement dit de faire entrer différentes caractéristiques pour évaluer les mesures recueillies en fonction de l’environnement et pour reconstituer des échelles de profondeur. Grâce à l’informatique, les données peuvent être réétudiées en centre de traitement (bureaux) et des logs optiques peuvent être constitués, offrant une interprétation automatisée.
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Il découvre le premier gisement non magnétique avec une méthode de géophysique. Conrad élabore ainsi, progressivement, une méthode originale de prospection permettant d’obtenir des informations sur la structure géométrique et physique des formations géologiques souterraines (résistivité apparente). D’abord liées à la prospection électrique, notamment avec la création de la Société de Prospection Électrique en 1926, ses méthodes sont appliquées dès 1927 à la prospection pétrolière et connaisse un développement fulgurant avec le recours au carottage électrique. Cette méthode remplace le
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prélèvement d’échantillons rocheux par voie mécanique (carottage mécanique) et permet d’acquérir des mesures en profondeur reflétant un tracé clair des composantes géologiques (couches stratigraphiques) du sous-sol. Techniquement complexe et difficile, ce domaine appelle la création d’un matériel spécifique et hautement spécialisé à l’origine du logging (le terme remplace à partir de 1933 l’expression de « carottage électrique »). Les mesures électriques réalisées dans les sondages et les forages offrent une série de données qui sont électriquement enregistrées sous forme de courbes, elles-mêmes retranscrites sur une bande de papier (le log). Ces diagrammes permettent de connaître la profondeur des roches souterraines et d’identifier leurs caractéristiques, notamment leur résistance à l’électricité. L’évolution du logging dans les années soixante est avant tout lié aux progrès de l’interprétation. Pour lire les logs, deux interprétations se succèdent, la première, immédiate donne une vision globale du champ exploré, tandis que la seconde, différée, est destinée à l’étude avancée des réservoirs. Cette seconde étape recoure à des calculs longs et compliqués que la révolution informatique vont entièrement bouleversé. À compter du moment où, avec les bandes magnétiques, les enregistreurs numériques sont employés pour la saisie des données sur le terrain (1968), toute la chaîne des mesures est sur la voie de l’informatisation. Durant les années soixante-dix, il est encore nécessaire de « normaliser » les données, autrement dit de faire entrer différentes caractéristiques pour évaluer les mesures recueillies en fonction de l’environnement et pour reconstituer des échelles de profondeur. Grâce à l’informatique, les données peuvent être réétudiées en centre de traitement (bureaux) et des logs optiques peuvent être constitués, offrant une interprétation de plus en plus en fonction de l’environnement.
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