PME Next - La Libre

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ENTREPRENDRE MAGAZINE

L’ÉVÉNEMENT INCONTOURNABLE DES PME FRANCOPHONES

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La Libre Entreprise devient La Libre Eco Week-end Des dossiers fouillés sur des thématiques couvrant toutes les facettes de l’économie. Des chroniques alimentant le débat public sur des matières qui couvrent les centres d’intérêt de nos lecteurs. Une double page pratique sur tout ce qui touche de près ou de loin à la gestion de votre budget ou de l’argent des ménages.

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MAGAZINE PME NEXT

Edito

Entrepreneuriat et athlétisme, même combat ? « Le jour où tu mettras 50 employés au chômage, les médias ne manqueront pas de relayer l’information ». « Les Belges détestent les réussites, les journalistes encore plus ». « Le succès des entreprises n’intéresse pas les journaux… ». « C’est du positif, ça n’intéresse pas les médias ». « L’entrepreneuriat, au même titre que des sports comme le hockey ou l’athlétisme, sont complètement oubliés ».

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Sommaire

POLITIQUE ET PME : à quoi s’attendre ? .................................................... 04

Ce sont là quelques morceaux choisis d’une discussion se déroulant récemment sur un réseau social. En cause ? La déception d’un patron quant au peu de relais médiatique suite à un Prix important décerné à son entreprise…

TENDANCES PME : l’avenir sera durable et humain ............................... 06 ENTREPRENDRE DE FAÇON RAISONNÉE, est-ce raisonnable ? .................................................. 08

Le « catastrophisme » de la presse est un sujet pratiquement aussi vieux que les journaux eux-mêmes. Hélas, les trains qui arrivent à l’heure n’intéressent pas grand’monde, apprend-t-on dans les écoles de journalisme.

BEES COOP : « Montrer qu’on peut faire de l’économie autrement. »............................................ 09 ORITEX : « Les PME doivent montrer le chemin. » .................... 10

PME Next, organisé par La Libre Eco, nouvelle entité économique de La Libre Belgique, offre l’occasion de prendre le total contre-pied ! Partager les bonnes pratiques, échanger, inspirer : tel est le programme que s’assigne notre journal en mettant ce supplément entre vos mains, et en vous donnant rendezvous ce mardi 22 octobre au Cercle du Lac de Louvain-la-Neuve.

DE LA SORORITÉ dans le business ........................................................ 11 E-COMMERCE : viser tout de suite l’international ............................... 12 VOUS ÊTES EN SPRL ? Alors, ceci vous intéresse… ....................................... 14

Quelles que soient vos activités, vous, dirigeants de PME rencontrez aujourd’hui les mêmes problématiques : croissance, innovation, production, rentabilité, exportation, financement, marketing, recrutement, formation, risque, transition…

UNE JOURNÉE AU 1890............................................ 16 LES CHEFS DE PME sont-ils des patrons de m*rde ? ............................... 19

Densifier le networking et la formation des entrepreneurs, être mobilisateur : cela fait aussi partie de l’ADN de notre journal. Bonne lecture !

PME NEXT 2019 programme ................................................................ 20

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MAGAZINE PME NEXT

Nouveaux gouvernements, nouvelles promesses

POLITIQUE ET PME : À QUOI S’ATTENDRE ? Que réservent aux PME les cinq prochaines années de législature en Wallonie et à Bruxelles ? C’est ce que nous avons voulu savoir en examinant les « photos de famille » des nouveaux gouvernements, en nous plongeant dans les Déclarations de politique bruxelloise et wallonne, et en faisant quelques petits coups de sonde auprès d’interlocuteurs du monde des entreprises.

OLIVIER DE WASSEIGE,

administrateur délégué de l’Union Wallonne des Entreprises : innovation, croissance et exportation sont au cœur des défis de nos entreprises et ces défis n’ont pas été oubliés, nous ne pouvons que nous en réjouir !

Le casting ministériel est connu depuis plusieurs semaines. En Wallonie, c’est un homme et une femme qui gèreront les principales matières qui intéressent les PME : l’économie revient à Willy Borsus (MR), l’emploi et la formation étant du ressort de Christie Morreale (PS). Les deux ministres Écolo Philippe Henry (énergie) et Céline Tellier (environnement) ainsi que Jean-Luc Crucke (MR, budget) sont également des interlocuteurs importants pour les entreprises. À Bruxelles, la parité est aussi de mise : Bernard Clerfayt (DéFI) gère l’emploi et la formation professionnelle, et Barbara Trachte (Écolo) la transition économique. « À noter que l’économie est attribuée à une secrétaire d’Etat, en région bruxelloise, c’est une première », fait remarquer Clarisse Ramakers, Directrice du service d’étude de l’Union des Classes Moyennes, qui veut y voir la touche écolo. « Tant à Bruxelles qu’en Wallonie, les nouveaux gouvernements conditionnement énormément les aides aux entreprises au respect de normes environnementales et sociales. Est-ce que

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CLARISSE RAMAKERS,

Directrice du service d’étude de l’Union des Classes Moyennes, apprécie l’injonction donnée à l’administration d’être ‘business friendly’

cela signifie que seuls les secteurs relevant de l’économie circulaire seront désormais soutenus ? Comment va-t-on considérer que des secteurs plus classiques, par exemple l’Horeca, respectent l’environnement ? » s’interroge notre interlocutrice.

Satisfaction Néanmoins, les PME s’estiment globalement satisfaites des intentions annoncées dans les 250 pages de Déclaration de politique (122 à Bruxelles, 128 en Wallonie). « Innovation, croissance et exportation sont au cœur des défis de nos entreprises et ces défis n’ont pas été oubliés dans la DPR, nous ne pouvons que nous en réjouir ! relève Olivier de Wasseige, administrateur délégué de l’Union Wallonne des Entreprises. Des défis qu’elles devront relever en améliorant leur compétitivité, dans un environnement favorable et attractif. Qu’il s’agisse de coût de l’énergie, de simplification administrative, etc. » Du côté de l’UCM, la satisfaction est de mise également. « Affirmer dans une Déclaration de politique régionale wallonne que

FRANCIS CARNOY,

directeur général de la Confédération de la Construction Wallonne relève le « volontarisme inédit » de la feuille de route wallonne, mais demande aussi plus de clarté quant aux montants programmés

l’administration doit être ‘business friendly’, c’est important, relève Clarisse Ramackers. Nous relevons des choses assez concrètes, comme la généralisation du principe du « only once », le renforcement du service 1890, la diminution de certains délais dans les demandes de permis, une simplification de l’accès des PME aux marchés publics … ».

Quelques promesses « PME friendly » Voici quelques mesures concrètes annoncées en Wallonie et qui vont dans le bon sens pour les PME :  Le principe only once : ce « vieux rêve » des entreprises part de l’idée que, dès que l’on a transmis une fois un document ou une information à une administration, quelle qu’elle soit, plus jamais aucune administration ne vous redemande la même information.  Réponse structurelle aux métiers en pénurie : investissement annoncé dans la formation aux métiers en pénurie, augmentation du nombre de places de stage, incitants à la formation,


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sensibilisation aux métiers dans le champ des sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (STEM).  Améliorer l’intégration des PME dans les pôles de compétitivité, notamment par une accélération du traitement des dossiers.  Amplifier la simplification administrative : portail unique, généralisation du principe « only once », traçabilité complète et numérisée du dossier, responsabilisation de tous les acteurs, entreprises et administrations et inclusion du délai de rigueur dans les procédures chaque fois que c’est juridiquement possible.  Philosophie business friendly : les administrations sont appelées à « faciliter les procédures et services aux entreprises et à réduire leur charge administrative ».  Rationaliser les structures et les dispositifs de soutien aux entreprises et aux indépendants, notamment les invests. L’objectif est d’aboutir à une offre de dispositifs claire, cohérente et accessible aux entreprises de toutes tailles.  Simplifier et amplifier les aides à l’exportation et au développement de l’entreprise à l’étranger, avec un focus sur les PME qui ne se sont pas encore projetées dans l’exportation.

 S implifier les procédures en matière d’urbanisme et d’aménagement du territoire, notamment via l’informatisation de la délivrance des permis.  Marchés publics : adapter les cahiers des charges afin de favoriser l’accès de tous les opérateurs dont les PME aux appels d’offre. Encourager et faciliter l’accès des start-up aux marchés publics de façon à faire de la commande publique un réel levier au soutien de l’innovation  I soler et rénover 250.000 logements et 2.500 bâtiments publics et écoles, en associant le secteur pour éviter le dumping social et favoriser l’utilisation de matériaux locaux.

Positifs mais vigilants ! La déclaration de politique régionale va globalement dans le sens d’une économie prospère et durable, permettant de répondre aux besoins de la société et aux grands défis actuels et futurs. Et plusieurs priorités de l’UWE s’y retrouvent, résume Olivier de Wasseige, qui reste vigilant sur le « comment ». L’administrateur délégué de l’UWE relève l’importance accordée par le nouvel exécutif wallon à la transition économique, sociale et environnementale. « Nous demandons aussi une transition au niveau de la gouvernance. En clair : arrêtons de saupoudrer.

Si on continue comme cela, on n’y arrivera pas. Il faut qu’on rationalise les outils dont les centres de recherche trop nombreux en Wallonie pour leur permettre d’atteindre une taille critique suffisante ». Il est vrai que si l’on regarde du côté de la Flandre, par exemple, on constate une grande concentration de moyens dans un grand centre comme l’Imec, qui compte 4000 chercheurs. Tout en soulignant le « volontarisme inédit » de la feuille de route wallonne, le secteur de la construction demande aussi plus de clarté quant aux montants programmés : « on parlait de 9 milliards d’euros d’investissements publics l’an dernier en additionnant le plan « hôpitaux », le plan « infrastructures » et le « plan wallon d’investissements stratégiques ». Aujourd’hui, on parle de 4 milliards d’euros, mais sans préciser s’il s’agit d’investissements complémentaires ni le contenu exact, en mélangeant projets « construction » (mobilité, logement, énergie…) et projets industriels (invests, innovation, recherche…) », relève Francis Carnoy, directeur général de la Confédération de la Construction Wallonne. « Or nos PME ont grandement besoin de visibilité », conclut-il. M.D.

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TENDANCES PME :

l’avenir sera durable et humain A quelques jours de PME Next, nous étions curieux de connaître l’avis sur le programme de la journée de Didier Van Caillie, Professeur ordinaire à HEC Liège et Directeur du Centre d’Etudes de la Performance des Entreprises (CEPE). Verdict : PME Next met le doigt sur les questions fondamentales pour la performance à long terme des PME.

DIDIER VAN CAILLIE,

Professeur ordinaire à HEC Liège et Directeur du Centre d’Etudes de la Performance des Entreprises (CEPE). 06

« Aujourd’hui, le point clé au cœur de la culture PME, c’est l’humain », démarre Didier Van Caillie.  D’ailleurs, les recherches actuelles du CEPE sont vraiment axées sur cette dimension. Une PME est avant tout une affaire d’hommes, et en même temps ça reste une entreprise de taille modeste, si bien qu’attirer et fidéliser des collaborateurs est un véritable défi. » Didier Van Caillie constate que la motivation au travail par des incitants financiers reste prégnante en Belgique. « Or dans une PME, ce n’est pas toujours évident. » Dès lors, pour motiver ses collaborateurs, la PME doit créer une culture propice, un contexte à la fois familial et professionnel où chacun va pouvoir s’épanouir et s’accomplir. « Mais souvent, l’entreprise est dirigée par un fondateur un peu autocratique, pour qui déléguer n’est pas

évident. Créer cette culture dans un contexte PME est donc un défi de tous les jours. »

Un sujet longtemps ignoré par les chercheurs Pourquoi les chercheurs s’intéressent-ils tout particulièrement à la dimension humaine des PME aujourd’hui ? Didier Van Caillie rappelle que la PME a été un objet de recherche très longtemps ignoré par les chercheurs traditionnels dans le domaine


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des ressources humaines. « La PME n’est en effet pas un contexte évident à étudier, techniquement et méthodologiquement. Aujourd’hui, on s’intéresse surtout à la relation entre la personnalité du dirigeant et la culture d’entreprise qu’il crée. On voit arriver tellement de nouveaux profils atypiques. De plus en plus de jeunes de moins de 30 ans créent des entreprises qui croissent très vite, avec des modèles qui sortent des schémas habituels, un style de management avec beaucoup moins voire pas de contrôle, et une attention forte à l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle… Dans ce type de boîte, il ne va par exemple pas y avoir d’organigramme ou de profil de fonction, alors que ce sont des outils largement utilisés par les responsables RH. C’est un sujet vraiment passionnant car tout est à réinventer ! » Autre tendance lourde du moment pour les PME : la notion de durabilité, à prendre dans toutes ses dimensions. « La dimension

durable est une tendance de fond supportée notamment dans les cabinets d’audit, sous la pression de leurs clients, en grande majorité de grosses entreprises. C’est rassurant. Mais dans l’esprit de pas mal de dirigeants de PME, l’idée de durabilité sur le long terme est encore perçue comme un élément de coût qui va peser sur le résultat et non d’investissement qui va assurer la pérennité. »

Pérennité et résilience Cette pérennité intéresse plus particulièrement le CEPE. « Pendant très longtemps, on a vécu avec le constat que deux PME sur trois vont disparaître après six ans. Soit à cause d’une faillite, d’une fusion ou intégration, ou simplement parce que le dirigeant met la clé sous le paillasson. C’est un gros gâchis économique ! C’est pourquoi on voit que certains pouvoirs publics ont la volonté de mettre en place un environnement qui va permettre de viser la durée, la pérennité. » Didier Van Caillie observe une autre tendance :

la création de PME qui se veulent plus résilientes, c’est-à-dire « capables de résister à n’importe quel événement non désirable et imprévu. » Pour illustrer cette évolution inéluctable, il termine en signalant qu’HEC Liège vient de changer l’intitulé d’un de ses programmes destiné aux ingénieurs de gestion. « Notre programme ‘Performance Management and Control’, auparavant très axé sur le contrôle et la gestion financière, a été redessiné. Il est ainsi devenu ‘Sustainable Performance Management’. La volonté est clairement d’opérer un basculement vers une performance non plus uniquement axée vers le court terme, mais aussi respectueuse de toutes les parties prenantes et du long terme, comprenant des objectifs environnementaux et sociaux. » L.F.

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ENTREPRENDRE DE FAÇON RAISONNÉE, est-ce raisonnable ?

Aujourd’hui, quasi plus aucun futur entrepreneur n’envisage son projet sans prendre en considération l’environnement ou l’écologie. Mais une fois rattrapé par la réalité économique, l’engagement sociétal n’est-il pas un vœu pieux ? C’est la question que se pose Michaël Malherbe, expert en accompagnement à la création d’entreprise. bio n’ont par exemple pas encore de volumes suffisants pour proposer des marges suffisamment importantes aux commerçants. Ainsi, quand je constate qu’ils proposent des marges de 1,6 aux commerçants contre 2,3 pour des produits standards, je me dis que l’éthique est chère à payer et à rentabiliser pour celui qui entreprend dans le domaine… Comment faire pour que le vœu de l’entrepreneur engagé devienne une réalité, une activité dont il pourra aussi tirer profit pour couvrir ses propres besoins ? Je vois beaucoup de porteurs de projets dans le désarroi face à cette question. »

MICHAËL MALHERBE,

expert en accompagnement à la création d’entreprise. Michaël Malherbe, entouré d’une équipe de trois formateurs et coaches en création d’entreprise, vient de créer GOW, une nouvelle structure d’accompagnement pour entrepreneurs et futurs entrepreneurs installée en Province de Luxembourg. Celle-ci se présente avec la volonté de « faire des ponts inédits entre business et humanité, économie et écologie, développement durable et coopération. » Avant GOW, Michaël Malherbe a accompagné plus de 1.000 entrepreneurs à avancer dans leur projet au sein de la structure qu’il a cofondée précédemment à Liège : CréaPME. « Depuis environ quatre ans, les porteurs de projets vont de plus en plus vers ces tendances : la protection de la planète, de ses ressources, de ses énergies tout en travaillant à une meilleure équité sociale », affirme-t-il. Pour lui, ce serait aujourd’hui quasiment immoral de ne pas intégrer ces tendances. Et pourtant, il y a matière à réflexion… « Est-ce vraiment une avancée ? Est-ce que cette tendance qui affecte principalement les porteurs de projet n’est pas contraire à la volonté de créer plus d’entreprises ? Ces nouvelles contraintes philosophiques ne sont-elles pas trop lourdes à porter pour l’entrepreneur ? Qu’en est-il de la rentabilité ? », s’interroge-t-il. « Les distributeurs de produits

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Michaël Malherbe constate aussi que si pas mal de projets sont mus par un rêve, ils manquent parfois de réalisme. « Les porteurs de projets ont tendance à minimiser l’importance d’être rentables économiquement puis sur le long terme, ça vivote ou ça ne tient pas. » Certains, comme BEES coop et ORITEX (lire par ailleurs), réussissent néanmoins. Ils reposent sur des modèles économiques hors du commun, sur une persévérance résistant à toute épreuve, ou encore quelques compromis nécessaires entre leurs idéaux et la réalité du marché.

Le « Why » d’abord Michaël Malherbe définit l’entrepreneur raisonné comme celui qui, avant le projet

en lui-même, réfléchit d’abord à : pourquoi il fait les choses, quelle cause il poursuit ? « Un entrepreneur engagé est un entrepreneur avant tout. La seule présence des valeurs n’est pas une raison suffisante pour entreprendre. Il a une vraie vision d’entreprise et s’inscrit dans une réalité économique ambitieuse. Le fait de réfléchir à ce ‘why’ permet aussi d’élargir sa vision et de trouver d’autres pistes possibles d’activités qui vont peut-être venir renforcer économiquement le projet. » C’est ce qu’il veut approfondir avec GOW. « Avec mon équipe, on se dit que c’est possible de concilier ces valeurs et la réalité économique, mais nous devons nous outiller et nous professionnaliser sur l’accompagnement de ce type de projets, pour pouvoir leur ouvrir les bonnes portes, leur dire la vérité, faire en sorte qu’ils aient toutes les données en mains, et aussi les amener à avoir une réflexion de fond sur le potentiel marketing à long terme de l’activité. » Pour conclure, Michaël Malherbe émet une dernière réflexion : « Je pense qu’il faut aussi éviter le jugement sociétal sur l’entrepreneur. Celui-ci va faire en sorte que le projet intègre des valeurs sociétales, mais si ça ne marche pas, il doit pouvoir continuer à avancer quand même. »


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BEES COOP : « Montrer qu’on

peut faire de l’économie autrement. »

Le supermarché bruxellois BEES coop se veut être une alternative à la grande distribution classique. Pas uniquement pour le type de produits proposés, mais aussi pour le modèle économique mis en place. BEES coop s’est inspiré de la Park Slope Food Coop. Ce supermarché coopératif new-yorkais compte 16.000 membres coopérateurs. Ceuxci sont à la fois propriétaires de l’entreprise et travailleurs, puisqu’ils participent activement à son fonctionnement en y consacrant, chacun, 2h45 de travail par mois. Ils sont aussi clients puisqu’en échange de leur travail, ils peuvent acheter des produits variés et de qualité à un prix relativement bas. A Bruxelles, BEES coop compte actuellement environ 1.800 coopérateurs. Tous consacrent 2h45 de leur temps toutes les quatre semaines à faire tourner la boutique. « Le commerce est uniquement accessible aux coopérateurs », complète Martin Raucent, salarié de la coopérative bruxelloise. Malgré son business model atypique, BEES coop a été envisagé dès le départ comme une entreprise économique. « Il était clair que nous n’allions pas choisir le modèle associatif car dans ce projet, il y a aussi une revendication politique : nous voulons montrer qu’on peut faire de l’économie autrement ! », explique Martin Raucent. BEES coop s’est

donné pour objectifs, entre autres, de rendre accessible au plus grand nombre de la nourriture de qualité, si possible bio, et si possible issue de circuits courts. « Nous avons des valeurs assez antagonistes puisque nous voulons à la fois promouvoir et soutenir les petits producteurs et les circuits courts, et en même temps augmenter l’accessibilité à tous d’une alimentation saine et durable. Notre modèle permet justement de réduire cet antagonisme. » Le gain de main-d’œuvre, grâce au travail bénévole, est un des piliers du modèle. « Nous avons tout de même quelques salariés, cinq à six équivalents temps plein, car selon nous, cela permet une stabilité de la structure. » L’équipe de BEES coop espère encore attirer davantage de coopérateurs actifs, « car plus on sera, plus on pourra rendre des services et internaliser des choses que nous n’arrivons pas à faire nous-mêmes pour l’instant, et donc internaliser certains coûts de production. » D’autres questions se sont posées à la création du projet, notamment celle des marges et du positionnement par rapport au

marché. « Finalement, nous avons estimé qu’il était bien que notre marge soit de 1,2 sur tous les produits. Cette marge sert uniquement à faire fonctionner la coopérative et non à enrichir quelques-uns. De plus, une marge unique permet aussi aux consommateurs de savoir exactement qui prend quoi. »

Des circuits courts adaptés à la réalité Sur certains aspects imaginés au départ, l’équipe a dû changer un peu son fusil d’épaule. « Notre volonté initiale était de ne pas avoir d’intermédiaires. Mais à Bruxelles c’est tout de même compliqué car si chacun de nos producteurs devait lui-même apporter ses produits chaque semaine, on ne ferait qu’alourdir la congestion de la ville. De plus, ça ferait 2.000 factures à gérer par semaine, ce qui n’est pas gérable ! Nous avons donc décidé de travailler avec des intermédiaires logistiques qui regroupent les produits et viennent les livrer. Nous sommes à fond pour le circuit court, mais il doit être pensé de manière organisée », termine Martin Raucent.

« Chez BEES coop, les coopérateurs mettent la main à la pâte pour faire tourner le magasin. »

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ORITEX : « Les PME doivent montrer le chemin. »

La société ORITEX est active dans l’un des secteurs les plus polluants au monde : l’impression textile. Depuis 15 ans, l’écologie est au cœur de sa stratégie d’entreprise.

« ORITEX, c’est une équipe de 7 personnes passionnées qui défendent des valeurs de durabilité, de qualité et d’éthique environnementale. »

Richard Orinel, CEO d’ORITEX, a mis en place ses premières actions pour réduire son empreinte écologique en 2005. A l’époque, lui et sa compagne étaient pris un peu pour des illuminés. Située à Thimister près de Liège, cette PME est spécialisée en fourniture et impression de textiles publicitaires, sportifs et professionnels. Le T-shirt est l’un de ses produits phare. Autant dire que la barre était placée très haut puisque le textile est réputé comme étant l’un des domaines les plus polluants. Les plus concurrentiels aussi.

Un parcours difficile « Nous avons commencé par les eaux de rejet et avons cherché une solution pour le dégravage des cadres d’imprimerie. » Dans la plupart des sociétés, l’eau servant à nettoyer les cadres part directement dans les égouts. Trouver une solution pour filtrer l’eau a été un véritable parcours du combattant. « Nous avons commencé par sous-traiter auprès d’une société en Hollande, où ils sont beaucoup plus avancés que nous en matière d’écologie », raconte Richard Orinel. « Mais le coût était intenable. Alors nous avons cherché une solution plus proche. » Richard Orinel s’est trouvé bien seul face à la difficulté de dénicher le système de filtration le plus adapté à ses besoins. « Le problème est que quand on cherche des solutions plus écologiques, les organismes de contrôles ne savent pas vraiment nous aiguiller vers les bonnes solutions. »

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L’autre difficulté rencontrée est que les clients comparent un prix et pas une solution. « Du coup, nous sommes quand même obligés de garder une offre de produits économiques pour nos clients. » Le CEO constate cependant que cette priorité au prix commence tout doucement à changer. « En 15 ans, notre société a investi 100.000€. Nous avons installé aussi des panneaux photovoltaïques, nous sommes passés à des encres sans phtalates, à une gestion responsable des déchets… Nous savions que le chemin serait dur, mais nous sommes convaincus qu’à long terme ça paiera, car les consciences changent. Et puis, nous avons pris une bonne longueur d’avance sur les autres ! »

ORITEX n’a pas fini pour autant. La société se donne cinq ans pour tendre vers un bilan carbone neutre et un impact environnemental le plus faible possible. « Pourquoi je fais cela ? De un pour mes enfants, car si nous ne faisons rien on va vers une catastrophe. Ensuite pour rester aligné avec moi-même. Enfin parce que j’ai toujours visé une pérennité à long terme. De plus, je suis convaincu qu’à notre échelle, en changeant nos manières de fonctionner, les PME peuvent obliger les grosses entreprises à changer aussi. Celles-ci n’auront plus d’autre choix que de suivre. » L.F.

QUAND LE PATRON DES PATRONS WALLONS INVITE À UNE ÉCONOMIE MOINS TYRANNIQUE… Lorsqu’il parle d’impasse de notre modèle économique, Jacques Crahay, Président actuel de l’Union wallonne des Entreprises (UWE) ne fait pas que des heureux, et a fortiori pas parmi ses membres, dont une partie conteste ses prises de positions. Morceaux choisis d’une interview accordée à nos confrères de L’Echo le 28 septembre dernier. « On a vécu pendant 150 ans sur l’énergie fossile et sur l’énorme réserve de travail que donnait cette énergie fossile. (…) On ne peut plus faire comme s’il n’y avait pas de limites. (…) Pour une entreprise, cela veut dire qu’on ne peut plus foncer sur un produit parce qu’il y a un marché à prendre. Il faut au contraire se demander si c’est utile pour la société de produire tel produit et, dans l’affirmative, si on le produit de la bonne manière. En fait, il faut accepter la fin de la domination économique sur la société. » « Il y a moyen de retrouver une économie plus en phase avec la société, une économie moins tyrannique. » « Vais-je investir pour polluer moins, alors que des concurrents ailleurs dans le monde ne s’encombrent pas de ces considérations ? (…) C’est schizophrénique : on est lié à un schéma que l’on sait devoir changer mais qu’on ne change quand-même pas. C’est un tabou. »


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DE LA SORORITÉ dans le business L’Association Femmes Chefs d’Entreprise de Belgique (FCE-VVB) fêtera ses 70 ans les 12, 13 et 14 décembre. Aujourd’hui présente dans 112 pays, c’est la plus ancienne association de ce genre. L’association FCE a été créée dans un contexte particulier : après la Seconde Guerre mondiale, de nombreuses femmes se sont retrouvées aux commandes d’entreprises suite MURIELLE EYLETTERS au décès de leur mari ou père non rentré de la guerre. « Notre objectif est de soutenir des femmes chefs d’entreprises et futures femmes qui souhaitent lancer leur activité d’indépendante, afin de se développer davantage sur le plan personnel pour faire rejaillir les nouvelles compétences acquises dans l’association. Nous souhaitons aussi renforcer l’impact et l’influence de la femme dans le monde des affaires par la promotion de l’entreprenariat au féminin au travers

d’actions communes », décrit Béatrice Delfin Diaz, Vice-Présidente Belgique.

diversité d’obtenir un certificat de gestion de base et d’accomplir leur rêve professionnel. » Ce 24 octobre, les deux associations vont célébrer leurs dix années de collaboration et primer quelques femmes. Dont Saïda Achbouk, qui s’est lancée dans un projet mettant à l’honneur la cuisine berbère. « Pour moi, être entrepreneure, c’est être une femme libre et créer sa propre réalité. Entreprendre signifie pouvoir concilier mon rôle de mère avec la vie professionnelle et sortir d’un système où je dois sans cesse prouver mes compétences. »

Murielle Eyletters, la Présidente actuelle, ne cache pas sa fierté « d’être dans la lignée de toutes ces femmes Présidentes qui se sont succédé depuis 1949. » Celle-ci tient à réaffirmer les valeurs qui prévalent dans le réseau, parmi lesquelles la passion, l’excellence, la bienveillance et l’entraide. « On n’est pas là que pour chercher des clients », souligne-t-elle. Parmi les activités des FCE, pointons notamment une longue tradition de mentorat destiné à aider les entrepreneures débutantes. Depuis 2009, les FCE s’investissent aussi dans un programme de mentoring pour des femmes issues de la diversité, en partenariat avec le Centre Féminin d’Education permanente. « Chaque semaine de février à juin, les mentors FCE partagent leur expérience. Cela a permis à des centaines de femmes issues de la

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Les FCE mènent aussi un travail auprès des gouvernements et instances internationales. Notamment en matière de parité et d’égalité, où l’on est encore loin du compte… « Pourquoi, dans les cabinets d’avocats ou comptables par exemple, les femmes gagnent-elles moins que les hommes ? En la matière, on doit encore mener un combat », termine Murielle Eyletters. L.F.

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E-COMMERCE : viser tout de

suite l’international

L’e-business véhicule pas mal de préjugés, notamment par rapport à l’international. Le réflexe de beaucoup d’entrepreneurs belges francophones est de « commencer petit » pour être sûrs de réussir, alors qu’ils auraient intérêt à penser très vite à une zone de chalandise plus large. Damien Jacob s’intéresse aux technologies et à l’e-commerce depuis avant la naissance de LA référence du retail, Amazon. C’est dire s’il a du recul et de l’expertise sur le sujet. C’est DAMIEN JACOB dire aussi s’il en a vu passer des opportunités non saisies par les commerçants belges, mais aussi des succès… car notre pays compte de très belles réussites ! Ces 22 et 24 octobre 2019, Retis, le cabinet-conseil qu’il a fondé, organise la troisième édition de l’E-Forum1. Cet événement rassemble l’écosystème de l’e-business en Belgique francophone. Cette année, le thème choisi est : « Augmenter ses ventes à l’international grâce à l’e-commerce. » « L’accent est mis sur l’international car il y a de gros défis en la matière », explique Damien Jacob. « On constate en effet que beaucoup de gens ont un projet d’entreprise dont ils ont sous-évalué la zone de chalandise. Les commerçants sont souvent frileux à l’idée de vendre à l’international, essentiellement par méconnaissance. Or ils auraient intérêt à intégrer cette dimension très vite. » Damien Jacob souligne que créer un réseau de distribution physique demande beaucoup plus de ressources qu’un commerce en ligne. « De plus, l’e-commerce n’est pas lié à la zone de chalandise où l’on se trouve. Donc, se lancer dans l’e-commerce à Virton, par exemple, n’est pas un handicap. » Enfin, un des avantages de l’e-commerce est que comme l’investissement est plus limité pour se lancer, les conséquences d’un échec sont moins dramatiques.

Ticket d’entrée de plus en plus bas Parmi les préjugés de l’e-commerce, il y a tout d’abord l’idée que c’est avant tout un défi technologique, et que relever celui-ci va déterminer le succès du business. « C’était vrai il y a vingt ans. Mais aujourd’hui, il existe des solutions simples, accessibles et standards pour faire du retail. Si bien que l’aspect technique n’est plus un frein ! », commente Damien Jacob. Or celui-ci constate que beaucoup d’entrepreneurs mettent la « charrue avant les bœufs sans même savoir dans quel champ ils vont labourer. » Autrement

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dit, ils choisissent une solution technique sans avoir suffisamment analysé leur idée et réfléchi aux fondamentaux. Un exemple très simple : la zone de chalandise. « Très souvent, des commerçants commencent par la Belgique francophone et réalisent donc leur site en une seule langue. Ils n’ont pas anticipé qu’à un moment ils vont certainement vendre au-delà. Alors ils vont trouver leur agence de communication et ressortent avec un deuxième site en flamand. Puis, ils se rendent compte à quel point c’est compliqué de tenir à jour ces deux sites en parallèle… » La grande différence entre un commerce physique et un commerce en ligne, c’est cette zone de chalandise, qui est en théorie illimitée pour l’e-commerce. « Dans le cas d’un commerce physique, un commerçant faisant la même chose que vous à Lyon est un collègue, alors qu’en e-business, ça devient un concurrent. » Et Damien Jacob ajoute : cela vaut pour tout type de secteur, que l’on soit en B-to-C ou en B-to-B.

Des places en B-to-B Autre grand préjugé observé : un certain nombre de commerçants n’ont même pas conscience qu’ils ont un potentiel de ventes à l’international. « Il reste pourtant encore beaucoup de niches à prendre, surtout en B-to-B, car c’est un terrain que les professionnels n’ont pas encore suffisamment exploité. » En B-to-C, il reste aussi des opportunités à saisir, mais bien moins qu’avant. « Le paradoxe est que les solutions techniques sont de plus en plus accessibles, par contre il ne faut pas espérer devenir un grand acteur européen de type Amazon si on n’est pas présent depuis longtemps. » Parmi les niches où il y a encore de la place, Damien Jacob cite par exemple tout ce qui est circuit court ou artisanat. « Etre soi-même fabricant est aussi une situation favorable pour développer de l’e-commerce. » L.F. 22 octobre à La Louvière et 24 octobre à Liège

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https://e-forum.be


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OPTIMISER, C’EST NOTRE BUSINESS ! N-SIDE offre à ses clients une réelle aide à la décision en optimisant à la fois leurs coûts, leurs risques, les ressources et leur empreinte écologique. Comptant aujourd’hui près de 100 collaborateurs, l’entreprise a l’ambition d’engager 33 personnes d’ici un an !

Engager 33 personnes d’ici un an : l’objectif est clairement énoncé chez N-SIDE. « Nous visons un chiffre d’affaires de 15 millions d’euros dans un an et de plus de 25 millions JACQUES PARLONGUE dans 3 ans, pour 9,9 actuellement. Nous allons soutenir cette croissance via le recrutement de plus de 30 personnes en Belgique et aux Etats-Unis ».

Sur le marché de l’énergie, c’est un algorithme développé par N-SIDE qui calcule chaque jour, pour les bourses européennes, le prix de l’électricité sur le marché du Day ahead. N-SIDE travaille également avec des acteurs importants comme ELIA, Fluxys, Centrica, Ores, Suez… afin de les accompagner dans la transition énergétique en utilisant au mieux les techniques d’intelligence artificielle. L’entreprise contribue aussi au marché de l’énergie de demain en fournissant des solutions algorithmiques permettant la structuration et la gestion de marchés locaux d’électricité.

Il est rare de voir des PME wallonnes afficher aussi directement leurs ambitions. La « pépite » dirigée par Jacques Parlongue depuis Louvain-la-Neuve intervient dans deux domaines – l’industrie pharmaceutique et le secteur de l’énergie – où les méthodes historiques ne fonctionnent plus et où de nouvelles solutions doivent être inventées, basées sur des algorithmes et des techniques d’intelligence artificielle.

Dans cet environnement changeant, les talents à recruter sont nombreux et N-SIDE fait face à une forte concurrence au niveau du recrutement. « Les profils que nous recherchons sont rares… et très demandés », confirme Maud Larochette, People & Business Organization Director - CFO, énumérant les besoins actuels de l’entreprise : « Nous recherchons des talents venant de divers horizons, experts et passionnés dans des domaines variés : des diplômés en maths appliquées, des bioingénieurs, des ingénieurs de gestion et civils, des informaticiens, des Data Scientists, des hommes et femmes mus par la volonté d’avoir un travail impactant positivement la société et l’environnement. Nous avons à cœur de proposer un environnement de travail agréable, flexible et responsabilisant, permettant à chacun de se développer et d’explorer son potentiel ».

« Nos clients font aujourd’hui face à d’énormes mutations. Au niveau pharmaceutique, la nature des essais cliniques évolue : là où l’on se basait sur des formules chimiques stables, on tend vers des essais cliniques biologiques beaucoup plus complexes… et plus coûteux. Nos outils mathématiques permettent une optimisation de ces investissements majeurs. En ce qui concerne l’énergie, la transition énergétique mène aussi à une gestion plus complexe du système : la décentralisation des sources de production liée à la croissance des énergies renouvelables apporte plus de challenges et nécessite des outils d’optimisation, de simulation, de prévisions ». Dans l’industrie pharmaceutique, N-SIDE travaille avec les grands noms du top mondial (Eli Lilly, AstraZeneca, Sanofi…) pour optimiser la chaîne logistique et la production des essais cliniques.

Des talents pour solutionner les défis du futur !

Les nouvelles recrues rejoindront le siège central situé dans le parc scientifique de Louvain-la-Neuve, mais sept d’entre elles sont appelées à rejoindre le bureau américain afin d’accompagner de près les clients de l’industrie pharmaceutique situés sur la côte Est des Etats-Unis. « Nous leur offrons l’opportunité de participer à l’innovation pour répondre aux défis du futur,

dans les domaines de la santé et de la transition énergétique, et avoir ainsi un impact réel sur la société et l’environnement, tout en rejoignant une équipe jeune et internationale dans un cadre dynamique et collaboratif », mentionne Paola Murgia, HR Business partner. Le management de N-SIDE est conscient que travailler à 20 ou à 100 personnes n’est pas identique. Mais Jacques Parlongue tient beaucoup à continuer à développer un esprit entrepreneurial où la prise d’initiative est encouragée, et ce à tous les niveaux de l’entreprise, en conservant une structure la plus horizontale et agile possible. « Un point qui me tient à cœur, dans une société très orientée ‘technique’, est de cultiver une réelle culture du feedback. C’est notamment pour cette raison que nous avons sollicité l’éclairage neutre et externe de ‘Great Place to work’ en 2019, qui nous a permis de mesurer le niveau de satisfaction de nos collaborateurs ». « La certification ‘Great Place to Work’ est évidemment réjouissante, mais c’est également un bon outil pour impliquer les équipes afin de co-construire nos modes de fonctionnement », ajoute Paola Murgia, HR Business partner. « Nous encourageons un management participatif basé sur une communication ouverte, le feedback, l’ambiance positive, le travail d’équipe, et nous mettons tout en œuvre pour favoriser le développement personnel de nos collaborateurs », conclut-elle.

N-SIDE • Analyse de données pour les secteurs pharma et énergie • Création en 2000, spin-off UCLouvain et ULiège • 9,9 millions d’euros de chiffre d’affaires • 90 collaborateurs • 14 nationalités différentes • 26% de collaboratrices • Âge moyen : 32 ans • Profils recherchés : mathématiciens, bio ingénieurs, gestion, électromécaniciens, informaticiens, data scientists passionnés par la résolution de problème complexes • Siège à Louvain-la-Neuve, bureaux aux Etats-Unis • www.n-side.com

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Le nouveau droit des sociétés est entré en vigueur il y a 6 mois

VOUS ÊTES EN SPRL ? ALORS, CECI VOUS INTÉRESSE… La SPRL est remplacée par la SRL, et on ne parle plus de gérant mais d’administrateur. Les règles qui régissent la vie des entreprises ont fait l’objet d’une profonde révision. Qu’est-ce que cela implique pour les PME existantes ? Sauf si vous étiez sur une île déserte sans internet ces derniers mois, vous avez certainement entendu parler de la réforme du droit des sociétés, entrée en vigueur le 1er mai 2019. Pourquoi cette refonte ? Koen Geens, « père » de la réforme comme ministre de la Justice sous la précédente législature, évoquait son souhait de « stimuler l’entrepreneuriat et faire en sorte qu’un maximum d’entreprises ‘naissent’ en Belgique ».

« Le but recherché est la simplification, avec notamment une diminution drastique des formes de sociétés, détaille Éric Rigolet, maître assistant en droit à la Haute École Libre Mosane. L’idée sous-jacente est aussi d’offrir davantage de souplesse dans l’élaboration des statuts, avec l’objectif d’être compétitif par rapport à d’autres pays, notamment les Pays-Bas ».

Cette souplesse s’exprime entre autres par la possibilité, désormais, de déroger au principe du « 1 action – 1 voix ». « De cette façon, le capital et le pouvoir peuvent être dissociés. Un père de famille, par exemple, peut donner des actions de son entreprise à ses enfants, mais décider de garder le droit de vote pour un temps. C’est beaucoup plus flexible qu’avant ».

UNE VUE « AVANT/APRÈS » DES FORMES DE SOCIÉTÉS

En gris, les anciennes formes de sociétés et d’associations. En couleur et au centre, les nouvelles formes issues de la réforme : la société simple, et ses variantes la société en nom collectif (SNC) et la société en commandite (SComm), la société coopérative (SC), la société à responsabilité limitée (SRL), la société anonyme (SA) et l’ASBL. Source : Brochure Réforme du droit des entreprises et des sociétés. Qu’est-ce que ça change pour moi ? FEB, février 2019

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Parmi les autres grands changements, pointons l’exigence de capital qui disparaît : l’obligation de prévoir un capital minium de 18.550 euros pour créer une SRL (société à responsabilité limitée) ou une SC (société coopérative) n’est plus de mise, les fondateurs devant prévoir « des ressources suffisantes ». Par contre, le plan financier de départ, qui doit permettre de fixer le capital économiquement suffisant au lancement de l’entreprise, est plus détaillé qu’auparavant. Intéressant : alors qu’auparavant, seuls les apports en argent ou en nature (ex. un immeuble) étaient possibles, le

RESSOURCES UTILES: • Brochure Réforme du droit des entreprises et des sociétés. Qu’est-ce que ça change pour moi ? SPF Justice, Fednot, Graydon Belgium SA et la Fédération des entreprises de Belgique (FEB), février 2019 • Infofiche « Le nouveau droit des sociétés » sur www.notaire.be • SRL – Guide pratique pour l’entrepreneur, une collaboration UCM et notaire.be

nouveau code admet aussi les apports en travail ou en savoir-faire (« apports en industrie »). Concrètement, quelqu’un qui s’engage à travailler dans la société, ou à y apporter des connaissances, pourra recevoir des actions. Enfin, autre changement majeur, la distribution de bénéfices dans la SRL est soumise à la réussite d’un test de bilan et de liquidité. Le but est de vérifier que les dettes de la société pourront continuer à être payées pendant un an. Quid des ASBL ? La forme subsiste : le critère de distinction n’est plus le but de lucre, mais la distribution de bénéfices. Donc, les ASBL nouvelle version peuvent faire des bénéfices, mais à condition de les utiliser pour réaliser leur objectif, et non pas pour les distribuer à leurs membres.

Les entreprises existantes avant le 1er mai adapteront leurs statuts à l’occasion de la première modification des statuts prévue, et ce à partir du 1er janvier 2020, et au plus tard le 1er janvier 2024. « Il peut être intéressant de profiter de l’adaptation des statuts pour vérifier si certaines opportunités laissées par le nouveau Code ne sont pas intéressantes pour l’entreprise », conseille toutefois Éric Rigolet. N’hésitez pas à consulter les ressources disponibles concoctées pour vous par divers organismes afin d’en savoir plus, et pensez à interroger votre comptable et votre notaire lors de votre prochain rendez-vous ! M.D.

Et maintenant, que devez-vous faire ? Changer votre carte de visite Dupont SPRL en Dupont SRL ? Oui, certainement, mais là n’est pas le plus important. Tout dépend de la situation. Pour les nouvelles entreprises créées après le 1er mai 2019, le nouveau Code s’applique automatiquement.

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Une journée

AU 1890 Le 1890 est la nouvelle porte d’entrée de première ligne pour les (futurs) entrepreneurs wallons à la recherche d’informations. Comment s’organise cette « gare de tri » ? L’occasion d’une immersion de quelques heures.

Le 1890 est la porte d’entrée pour toutes les personnes qui entreprennent en Wallonie. La durée moyenne d’un appel est de 7 minutes

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C’est derrière un rideau d’échafaudages, au cœur de l’immeuble liégeois de la Sowalfin en pleine rénovation, que travaille l’équipe du 1890. Ce matin, les cinq conseillers se faufilent entre les foreuses et les disqueuses pour gagner leur bureau du sixième étage.

9h03 : quelle est la législation pour les animaux exotiques ? En allumant son ordinateur, Liliane prend directement connaissance des tâches qui l’attendent ce mardi. « Hier, nous avons eu 18 appels téléphoniques et 7 formulaires de demandes. Chaque demandeur reçoit une réponse par écrit dans les 48 heures. Toutes les demandes sont répertoriées dans notre CRM (NDLR : système de gestion de la relation client). Je vois directement en arrivant où on en est, qui a répondu à quoi, ce qui est urgent ou moins urgent, et comment répartir les demandes entre les collègues. Ce matin, je vais notamment me renseigner pour ce monsieur, chauffeur de bus, qui souhaite lancer un commerce d’animaux exotiques en activité complémentaire. C’est une demande peu banale et je vais donc devoir un peu chercher avant de lui répondre ! »

Le 1890 : quelques chiffres (1er janvier – 30 septembre 2019) • 100.000 visites du site • 1378 demandes traitées (420 via formulaire, 958 via téléphone) • 13 secondes : temps moyen d’attente • 7 minutes : temps moyen d’un appel

Effectif depuis le 10 décembre 2018, le 1890 est la porte d’entrée pour toutes les personnes qui entreprennent en Wallonie. Le numéro d’appel est l’un des trois canaux du dispositif, qui compte également un site internet et, depuis le mois de mai, la possibilité d’avoir un rendez-vous. L’objectif est de proposer, dans l’un des 20 points de contact 1890 répartis sur le territoire wallon (via des partenariats avec les chambres de commerce, réseau UCM etc.) une rencontre physique dans la zone géographique du demandeur et de passer en revue avec lui son projet. Près de 40 rendez-vous ont déjà été fixés depuis mai dernier. La ligne téléphonique est ouverte les jours de semaine, de midi à 19h00 et représente un peu plus de la moitié du temps de travail de l’équipe. Le reste du temps, Liliane et ses 4 collègues rédigent des réponses qui demandent parfois des recherches, mettent à jour les contenus du site et rencontrent un maximum d’acteurs de l’entrepreneuriat wallon – chambres de commerce, Forem, IFAPME, agence à l’exportation… - afin d’être incollables sur tout ce qui touche à ce sujet en Wallonie !

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Liliane débute la rédaction de la newsletter envoyée une fois par mois aux personnes qui le souhaitent. « Grâce au CRM et aux questions posées, l’équipe du 1890 identifie en effet les sujets qui intéressent le plus le public des PME, explique Emmanuelle Gendebien, responsable du 1890. Typiquement, beaucoup d’entrepreneurs entrent en contact avec nous pour une question de financement, mais peu d’entre eux savent qu’ils peuvent être accompagnés ». Avec 110.000 visites sur le site et 1.400 demandes traitées en neuf mois, le 1890 est un bon outil pour prendre la température

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10h30 : faillite et subside

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des PME wallonnes. Ainsi, les mots « Faillite » et « Subside » sont les plus souvent encodés dans le moteur de recherche du site internet. « Environ un tiers des demandes concerne les aides financières et les possibilités de cash, précise Emmanuelle Gendebien, avant l’information générale (28 %) et l’accompagnement/conseil (27 %) ». À noter que le 1890 est un dispositif de première ligne, une « gare de tri », chargée d’orienter et d’informer. Pour ce qui relève du conseil et de l’accompagnement - comme aider une PME à faire un Business Plan l’équipe renvoie vers les acteurs spécialisés, en fonction du profil et du projet. Devoir de neutralité oblige, l’équipe n’aiguille jamais vers une seule structure, sauf si celle-ci est la seule à rendre le service.

11h40 : pause anti-stress Petite pause bienvenue pour Liliane, Hugo, Denis, Elisabeth et le collègue du Forem venu en renfort. Le 1890 est localisé dans un bâtiment en chantier, ce qui occasionne quelques désagréments, notamment du bruit. Heureusement, le plateau du 1890 est situé un peu à l’écart. « Il est vraiment important de bien communiquer entre nous, souligne Liliane. Aucune journée ne ressemble à une autre et nous ne savons jamais à l’avance sur quelle demande nous allons tomber. Le niveau de stress peut vite s’élever si on ne dialogue pas. Nous devons toujours être à jour dans les informations que nous donnons, cela demande une certaine forme d’agilité. Mais jusqu’à présent, notre système de gestion des contenus s’avère bien rôdé », estime la jeune femme qui était Conseillère en orientation dans un secrétariat social avant de rejoindre l’équipe du 1890.

11H58 : couveuse d’entreprise, cette inconnue Liliane et ses collègues regagnent le plateau du sixième : c’est l’heure de l’ouverture de la ligne téléphonique. Certains enfilent un casque pour être plus concentrés. « Il y a toujours 3 lignes ouvertes simultanément, avec la possibilité de basculer sur des collègues de la Sowalfin en cas de surcharge », précise Hugo. Nathalie, en charge du troisième canal, les rendez-vous, rejoint l’équipe à l’open space du 1890. Elle revient d’une rencontre avec un des conseillers, personnes de contact du 1890. Une dame appelle : très vite, Liliane trouve sa fiche dans le CRM. Elle a déjà appelé la semaine passée, en recherche d’un financement pour lancer une conserverie artisanale. Éligible à des solutions de microcrédit, elle dispose d’une ébauche de plan financier. Liliane lui parle de la possibilité de se faire accompagner par une structure d’accompagnement à l’autocréation d’emploi. Il en existe douze en Wallonie, dont plusieurs près de chez elle. La dame ne connaît pas. Liliane lui explique ce que peuvent faire pour elle ces « couveuses d’entreprise » et le concept semble l’intéresser.

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Un mail suivra pour donner toutes les coordonnées nécessaires. « Nous évitons de renvoyer le demandeur vers un numéro de téléphone général. Nous essayons, dans la mesure du possible, de l’aiguiller vers une personne bien précise, avec un numéro de téléphone et un mail personnel. Dans cette même optique de personnalisation, nous signons toujours nos e-mails par notre prénom. Nous nous démarquons de l’image d’un call center anonyme et lointain ». Un monsieur appelle pour un problème de bail pour un appartement. Hélas, rien à voir avec l’entrepreneuriat ! « Nous évitons de répondre ‘c’est pas nous’ et de laisser les personnes dans le vide ». L’appel a duré 3 minutes, c’est moins que la moyenne qui est de 7 minutes. Nathalie se souvient d’un appel qui avait duré 45 minutes, le record actuel.

16h50 : fin du service pour l’équipe L’après-midi s’achève pour la majeure partie de l’équipe. Emmanuelle jette un œil sur les statistiques de la campagne publicitaire qui vient de se dérouler sur deux semaines. Le dispositif 1890 est récent et doit encore gagner en notoriété. La stratégie de communication vise à mettre en avant le site internet, 1890.be, qui répond déjà à de multiples questions. L’internaute peut y effectuer des recherches soit par motclé, soit via un guide interactif sous-tendu par 3 questions : qui êtes-vous ? que voulez-vous

faire ? de quoi avez-vous besoin ? Le numéro d’appel intervient en deuxième canal, pour répondre à des questions plus complexes. « Nous avons commencé à concrétiser le projet au milieu de l’année 2018, tout a été monté en 6 mois sur base de plusieurs études et de l’expérience bruxelloise 1819 qui est plus ancienne. Nous disposons de plusieurs outils de veille afin d’être rigoureusement à jour. Notre approche vise à toujours partir des besoins de terrain et de rester aligné sur la réalité ».

18h45 : fin de permanence Denis, artisan du projet avec Emmanuelle depuis ses débuts, est de garde pour la ligne téléphonique. Celle-ci sera fermée dans un quart d’heure. En général, les appels se concentrent entre 14 et 16 heures. La fin de journée étant plus calme, Hugo a pu terminer l’article concernant les indemnités financières prévues en cas de travaux de longue durée sur la voie publique. Cet article sera publié demain sur le site internet. Elisabeth a aussi recontacté une personne à la recherche d’une aide financière. Arrivée via le formulaire du site, la demande était tellement laconique qu’il était impossible d’y répondre de manière pertinente. En bas, les engins de chantier sont rangés et Liliane sort du bâtiment. Dehors, les attractions de la foire d’octobre sont en train d’arriver. M.D.

Le 1819 bruxellois : 10 ans en 2020 À Bruxelles, c’est le service 1819 qui centralise depuis 2010 les demandes des entrepreneurs bruxellois (8.500 par an). L’information est offerte via différents canaux : le numéro d’appel 1819, le site 1819.brussels, une newsletter bimensuelle, des sessions d’information ou des événements de réseautage, etc. Depuis 2017, un lieu physique (l’Infopoint, Chaussée de Charleroi 110) accueille les personnes intéressées par l’entrepreneuriat. Le site est publié en trois langues : français, néerlandais, et depuis quelques mois, tout le contenu est également disponible en anglais.


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LES CHEFS DE PME

sont-ils des patrons de m*rde ? « Avant j’étais un patron de m*rde, débordée, autoritaire et incapable de déléguer. Le management participatif a transformé ma vie et celle de mon entreprise. » Anne-Catherine Trinon, entrepreneure, partage son expérience sans tabous dans un livre sorti de presse cet automne1.

dix ans de management traditionnel avant de décider de faire autrement. « Lorsque je me suis séparée de mon premier associé, je pensais avoir tout réglé pour que ça se passe bien, sauf que je me suis rendu compte qu’il y avait un élément dont je n’avais absolument pas tenu compte : mon équipe ! »

Miser sur l’humain

ANNE-CATHERINE TRINON

a cofondé sa PME ActStar à 28 ans, en 1997. Aujourd’hui, ActStar a rejoint Altavia, grand groupe de communication français, et AnneCatherine Trinon est toujours à la tête de l’entité belge

Anne-Catherine Trinon a cofondé sa PME ActStar à 28 ans, en 1997. Aujourd’hui, ActStar a rejoint Altavia, grand groupe de communication français, et Anne-Catherine Trinon est toujours à la tête de l’entité belge. Avec une différence notoire par rapport à ses débuts cependant : ses collaborateurs sont passés de l’obéissance à la coresponsabilité et à l’autonomie, devenant acteurs du projet de l’entreprise. « Avant, mon jeu préféré était ma lance à incendie : je passais ma journée à éteindre des incendies et j’avais tendance à ne pas faire mon métier », raconte-t-elle. Car la réalité des chefs de PME est souvent imbibée de cette difficulté à déléguer. « On préfère régler tous les problèmes nous-mêmes, pensant qu’on sait mieux que tout le monde, et c’est ce qui nous donne le sentiment d’être les patrons de l’entreprise. » Il lui a fallu environ

Quand Anne-Catherine Trinon s’est lancée dans l’intelligence collective, il y a dix ans, on la prenait « un peu pour une communiste », confie-t-elle. « Mais je me suis lancée car le moteur de toute entreprise, ce sont ses collaborateurs. » La question essentielle à se poser est : Qu’est-ce qui fait que les collaborateurs auront encore envie d’être là dans cinq ou dix ans ? « Je ne me suis pas rendu compte que cela allait changer ma vie et la manière dont je gérais mon entreprise. » Dans son livre, puisant dans son parcours, l’auteure décrit comment se lancer dans un management participatif tel que l’intelligence collective. « L’intelligence collective repose sur trois éléments : 1. Une culture d’entreprise fondée sur l’épanouissement des collaborateurs, avec des piliers comme la confiance, la créativité et l’autonomie. 2. Un mode ‘triboo’, avec des équipes constituées de différents départements qui vont travailler ensemble sur une problématique interne ou externe. Ceci permet de casser les silos. 3. Des décisions collectives, des processus d’inclusion, qui permettent entre autres à chaque collaborateur de recevoir de l’attention et se sentir exister. »

« Or c’est souvent compliqué pour un patron de PME. Il y a un cap à passer, où le patron doit accepter que les gens ne feront pas comme lui. Et en amont, il faut prendre conscience du fait qu’il y a moyen de faire autrement. » Les nouvelles générations sont particulièrement sensibles à ce type de management car il pousse à l’entrepreneuriat et à la prise de responsabilité.

Des limites Pour autant, Anne-Catherine Trinon prévient : l’intelligence collective n’est pas un monde de bisounours et très tôt dans son livre, elle aborde les « échecs et points de friction potentiels. » « L’intelligence collective et le management participatif sont vus un peu comme le graal des nouveaux modes de management, mais j’ai trouvé important de montrer les coulisses… Et parfois, on casse des œufs ! Avec mes équipes, c’est cependant important que je puisse leur dire quand je fais une erreur. C’était aussi important de l’écrire. » Anne-Catherine Trinon ne dit jamais non plus que c’est facile. Cela prend du temps. Et il vaut vraiment mieux se faire accompagner. « Quand on veut se lancer dans un tel modèle, on n’a qu’une seule chance ! Il faut aussi choisir le bon moment. On ne commence pas une telle aventure sans avoir personnellement, en tant que patron, une vision de ce qu’on veut faire. Car comme c’est un processus où l’on va faire évoluer des gens, il n’y a plus de demi-tour possible. » L.F.

Faire confiance Pour pouvoir s’appuyer sur la force du collectif, il va d’abord falloir apprendre à déléguer. Et pour déléguer, il va falloir faire confiance.

Avant j’étais un patron de m*rde – Comment le management participatif a transformé ma vie et celle de mon entreprise, Editions l’attitude des Héros, Collection Vision d’entreprise, 2019.

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2019

le rendez-vous incontournable des dirigeants de PME MARDI 22 OCTOBRE AU CERCLE DU LAC DE LOUVAIN-LA-NEUVE Destiné aux patrons, dirigeants, cadres et conseillers de PME, en Wallonie et à Bruxelles, PME Next, organisé par La Libre Eco, nouvelle entité économique de La Libre Belgique, offre l’occasion unique de partager les bonnes pratiques.

Quelles que soient leurs activités, les dirigeants de PME rencontrent aujourd’hui les mêmes problématiques : croissance, innovation, production, rentabilité, exportation, financement, marketing, recrutement, formation, risque, transition… Echanges, conseils pratiques, panel d’experts… l’édition 2019 de PME Next débattra des enjeux de demain.

THÈME 2019 : LES PME FRANCOPHONES FACE AUX DÉFIS DE L’ENTREPRENEURIAT.

PROGRAMME de la vitalité d’une région : elles offrent des emplois, des opportunités de carrières, elles investissent dans leur région et, in fine, elles offrent des recettes aux pouvoirs publics.

14h00-14h05 : Introduction Présentation du forum par Paul Grosjean, Modérateur

14h15-14h45 : Bernard Clerfayt, Ministre de l’Emploi Région Bruxelles-Capitale Thème : Comment soutenir le développement des PME en Région de Bruxelles-Capitale ?

14h05-14h15 : Préambule François Mathieu, La Libre Eco 20

Le tissu économique en Belgique francophone est, malgré des différences notables entre la Wallonie et Bruxelles, essentiellement composé de PME et de TPE. Elles représentent respectivement 97 % des entreprises wallonnes et 98 % des entreprises bruxelloises. Ce tissu constitue donc un terrain d’actions important pour les politiques économiques menées par les gouvernements régionaux. Surtout parce que la densité de PME et TPE est un indicateur

C’est pourquoi, l’objectif des pouvoirs publics est de mener une politique économique permettant la croissance des PME. Or, l’un des principaux freins à la productivité et à l’investissement d’une entreprise est la difficulté à recruter du personnel qualifié. Le nombre d’emplois vacants reste d’ailleurs très élevé puisqu’il atteint 139.000 postes au deuxième trimestre 2019. L’enjeu est donc de proposer aux entreprises du personnel qualifié en formant non seulement les chercheurs d’emploi mais aussi les travailleurs et les étudiants. Les former aux dernières techniques, sur des équipements de pointe tout en répondant aux besoins et aux attentes des secteurs professionnels. C’est pourquoi, la formation en alternance semble être la voie royale. Elle permet aux employeurs de former leurs futurs collaborateurs directement dans l’entreprise et donc en fonction de leurs besoins. Très longtemps confinée aux seuls métiers


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manuels, la formation en alternance s’ouvre à de nouveaux métiers comme business analyst, biochimiste ou encore expert en robotique.

nécessitant un niveau d’expertise spécifique, la mise en place de plans de formation adaptés à la juste définition des besoins.

La digitalisation de l’économie est en marche. Si nous ne voulons pas rater la marche, nous devons sans cesse améliorer les compétences des travailleurs et futurs travailleurs en les formant aux dernières technologies. Ce sera cela le défi à relever pour assurer la prospérité et la croissance de nos entreprises.

Jamais les progrès technologiques n’ont été aussi rapides. L’intelligence artificielle surpasse l’appréciation humaine dans de plus en plus de domaines. Sans oublier l’évolution fulgurante de la biotechnologie, de la robotique, de l’informatique quantique…

15h15-15h30 : André Bake, Managing Director Idealis Consulting Thème : Transformation digitale des PME

14h45-15h15 : Thierry Nollet, Director External Relations & Legal Services Group S Thème : Nécessité d’une approche pragmatique et différenciée des ressources humaines dans le monde des PME Dans un environnement en perpétuelle mutation avec des lignes d’impositions nouvelles qui peuvent par moments freiner l’expansion d’une entreprise ou d’un projet, il est important de faire des choix mesurés surtout lorsque l’on se trouve à la tête d’une PME manquant cruellement de moyens. Moteur de croissance au service d’une Wallonie conquérante, GROUP S souhaite partager sa vision d’une approche pragmatique des ressources humaines à la fois orientée solutions et génératrice de valeurs. Il est question d’abord et avant tout de conscientiser, de sécuriser, de former et d’inspirer les acteurs socioéconomiques qu’ils soient starters, indépendants, chefs d’entreprise. Au cœur de tout développement, la valorisation de l’humain doit rester une absolue nécessité et très certainement dans un monde qui se numérise et qui s’accélère. Le chef d’entreprise d’une PME doit pouvoir se recentrer sur son cœur de métier et être dégagé de toutes contraintes qui pèseraient lourdement sur sa guidance. Cela ne veut pas dire pour autant qu’il doit déserter ses prérogatives managériales de base, l’un des enjeux est de justement renforcer l’influence du chef d’entreprise sur les questions qui contribueront à assurer des axes de motivation auprès de ses collaborateurs. En cela, les PME doivent pouvoir compter sur un partenaire solide leur garantissant une sécurité juridique, la mise à disposition d’outils générant de la valeur, un accompagnement de tous les instants sur des questions

Pas un jour ne passe sans que les mots « Transformation Digitale » ne nous bombardent les oreilles. Et chacun d’y voir sa propre perspective d’un futur ultra-technologique que les spécialistes nomment la « quatrième révolution industrielle ».

En tant que responsables de PME, nous recevons souvent des communications à propos de la transformation digitale. Cette expression est diffusée à toutes les sauces mais que veut-elle vraiment dire ? Que représente cette transformation au sein de l’entreprise ? Par où faut-il commencer ? Faut-il vraiment y aller ? Toutes ces questions liées à la transformation digitale, nous les entendons souvent. Pour une PME, ou une startup, la transformation doit-elle être la même ? A l’aube de 2020, il nous parait évident que la transformation digitale s’est installée au cœur des stratégies des plus grandes entreprises. Les transformations qui ont été opérées par les leaders sont de deux types. Soit ces groupes transforment leurs processus autour de solutions digitales, soit ces organismes ont complètement réalisé un changement profond de leur « Business Model » en proposant de nouveaux services ou produits digitaux.

Mais le plus grand impact de cette transformation digitale est bien humain. La génération X a créé des outils dont la génération Y s’est emparés et pour lesquels de nombreux « Z » n’ont tout simplement rien connu d’autre. L’instantanéité et la surabondance d’informations ont rétréci l’espace et le temps. Le long terme a cédé sa place à l’instant présent, engendrant un changement radical de la société. Si Amazon, Facebook et Google menacent le business, le plus grand danger – ou plutôt la plus grande opportunité – vient peut-être des talents au sein de l’entreprise. Les jeunes générations (et pas que) ont une soif immense de changement : ils veulent un monde plus collaboratif, plus humain. Ils exigent de donner un sens à leur travail. Il est donc désormais temps de repenser les « Ressources Humaines » en offrant à ses collaborateurs des outils plus adaptés à la cocréation et au partage fluide et transparent de l’information pour permettre à chacun de mieux s’épanouir… et d’innover. ATIS-network : la plateforme collaborative qui vous simplifie la vie.

Même si l’entreprise n’est pas « digital native », il est important d’intégrer dans sa stratégie l’intégration de solutions digitales soit au sein de sa gestion opérationnelle, soit dans le développement de sa gamme de services ou de produits. La conséquence de ce type de projet est souvent à termes la progression de ses parts de marché mais également une augmentation de sa rentabilité.

15h45-16h00 : Professeur Julie Hermans, UCLouvain Thème : Comment être une PME innovante ?

15h30-15h45 : Vincent Dumont, COO Atis Network Thème : Et pourquoi pas une plateforme collaborative pour simplifier la vie des PME ?

Comment être une PME innovante ? Celui qui se pose cette question est privilégié : s’il a le nez sur le guidon sans prendre le temps d’innover, c’est que son affaire tourne bien. C’est là que réside le défi : l’innovation entraîne un engagement vis-à-vis des performances futures au détriment des performances courantes. Elle ne découle pas naturellement d’une bonne gestion mais nécessite une vraie prise de conscience du dirigeant, surtout en PME en l’absence de structures dédiées

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à l’innovation et compte tenu de la place centrale du dirigeant pour donner vie aux priorités. La seconde étape est la gestion de l’innovation. Différents types d’innovation sont possibles et chacune vaut la peine d’être considérée. Selon son niveau de développement ou la maturité de ses marchés, la PME pourra se focaliser soit sur l’amélioration de l’existant ou révolutionner ses façons de faire. De même, elle peut se concentrer soit sur ses produits soit sur ses processus de fabrication. Une première réalisation de la PME innovante sera d’ailleurs souvent l’automatisation, de la digitalisation des factures à la connectivité des usines. Enfin, pour être innovante, la PME s’entoure d’alliés. Il s’agit de laisser ses idées évoluer au fur et à mesure des rencontres : faire place aux remises en cause, aux changements de cap (les fameux « pivots ») et aux ajustements. C’est au cœur de ce réseau que la PME transforme son idée en une opportunité d’affaire et assemble les atouts nécessaires à son exploitation.

développements technologiques, quels marchés occupent-ils, avec quelles entreprises créer des partenariats technologiques ? Ces questions sont celles auxquelles l’analyse de l’information contenue dans les brevets (partout dans le monde) permet de répondre. Intégrer la PI dans la réflexion stratégique de l’entreprise c’est également associer tous les départements : de la R&D au juridique, du marketing à la qualité, la PI est l’affaire de tous. En cela aussi elle constitue un bras de levier pour le business.

16h15-16h45 : Pause - Networking

16h45- 17h00 : Maître Jérôme Vermeylen, Cabinet Altius Thème : Comment tirer parti de la réforme du droit des sociétés ? Née de la volonté de notre gouvernement de simplifier et moderniser le droit économique belge, la réforme du code des sociétés a été adoptée le 27 février dernier et est entrée en vigueur le 1er mai.

16h00-16h15 : Michel Caldana, Directeur asbl Picarré Thème : Et si on considérait la propriété intellectuelle comme un facteur de développement du business ? Alors que la propriété intellectuelle (PI) est considérée par les entreprises comme une matière complexe et un centre de coût, elle contribue en fait au développement des entreprises. Protection, information et valorisation sont trois angles d’approche de la PI qui permettent de traduire les objectifs stratégiques des entreprises en actions porteuses. Outils de protection par excellence, les droits de PI (brevets, marques…) constituent aussi la base d’un portefeuille d’actifs immatériels susceptibles de valorisation tout au long de la vie des entreprises. Ainsi, par exemple, avec le brevet il est possible de concéder des licences, négocier des droits d’exploitation, véhiculer une politique de communication forte en R&D ou donner de la valeur à une cession d’activités. Les droits de PI représentent aussi une source d’informations particulièrement riche pour aider l’entreprise à se positionner dans son environnement : que développent les concurrents, où ont-ils protégé leurs

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Les changements sont radicaux. La réforme réduit considérablement le nombre des formes de sociétés. Un seul administrateur est suffisant pour diriger une SA. L’obligation de disposer d’un capital minimum en vue de la constitution d’une société à responsabilité limitée est supprimée, compensée par une exigence renforcée de posséder un patrimoine initial suffisant à la lumière de l’activité projetée. La suppression de la notion de capital entraîne l’absence de lien entre la valeur de l’apport et les droits attachés aux actions.

Il y aura une réelle liberté de négocier ces derniers lors de la création de son entreprise ou au cours de sa vie sociale. La suppression de la règle « une action – une voix » entraîne une extrême flexibilité dans la mesure où il sera permis d’émettre des actions à droit de vote multiple, des actions sans droit de vote, avec dividende privilégié ou non, ou des actions dont le droit de vote ne peut être exercé que sous certaines conditions. De toute évidence, le nouveau code des sociétés offre d’importantes opportunités d’adapter le cadre juridique aux besoins et souhaits réels des entrepreneurs.

17h00-17h30 : Éric Vermesse, Directeur Commercial Clientèle Professionnelle Beobank Thème : Développer son entreprise : les défis du financement Les défis auxquels doivent faire face les dirigeants sont de plus en plus nombreux et ce, quel que soit le secteur d’activité. Diriger une PME aujourd’hui, c’est faire face à des évolutions rapides dans une société où les modes de distribution et de consommation sont en pleine mutation. La digitalisation et l’évolution technologique sont des enjeux majeurs qui nécessitent une capacité d’adaptation constante. Le secteur financier n’y échappe pas. Si la digitalisation des services est devenue un must qui permet de faciliter les opérations et de gagner du temps, nous restons convaincus de la valeur ajoutée du conseiller et de l’importance de son rôle dans la relation.


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Si aujourd’hui un algorithme peut analyser un bilan et décider d’octroyer un crédit par exemple, il ne pourra pas expliquer les causes d’un refus, les risques encourus et les point d’attention à moyen terme ou encore aiguiller vers les organismes qui pourront délivrer des subsides. Autre évolution liée à ce contexte : les entreprises ne doivent plus se penser comme entité unique mais doivent développer, dans différents domaines stratégiques, des réseaux de collaborations qui leur permettront d’atteindre leurs objectifs. Elles doivent plus que jamais s’entourer des compétences nécessaires pour garantir leur croissance et leur pérennité. C’est dans cet écosystème que doit s’intégrer le banquier, dont le rôle est lui aussi en pleine évolution. Nos Beobank PRO Centers se positionnent comme des hubs dédiés aux entrepreneurs, des endroits où ils peuvent non seulement trouver de l’expertise financière mais où nous créons de la valeur ajoutée par des services complémentaires. Et parce que l’humain reste au centre de cet écosystème, chacun de nos clients dispose d’un conseiller dédié qu’il peut contacter directement.

Partant de ce postulat, il s’agira d’évoquer les grands enjeux de la croissance d’une entreprise et plus particulièrement les distorsions qu’elle peut créer dans sa trésorerie et les moyens de les anticiper. Les aspects relatifs au financement porteront également sur l’apport complémentaire de la SOWALFIN dans le soutien de la croissance. L’objectif de cette intervention est d’amener les participants à avoir une vision sur les risques financiers d’une croissance (nonmaîtrisée) et sur le financement de celle-ci dans un équilibre privé/public.

18h00-18h30 : Olivier de Wasseige, Administrateur Délégué Union Wallonne des Entreprises Thème : Comment encourager l’entrepreneuriat, interne et externe ? Il s’agira d’insister sur l’importance de densifier le networking et la formation des entrepreneurs, sur la nécessité d’inciter les grandes entreprises à travailler avec les startups et de renforcer les mesures d’accompagnement à la croissance des startups (accélérateurs) et des PME (innovation, export…). À propos de l’entrepreneuriat, l’ambition doit être d’éveiller et d’encourager à l’esprit d´entreprendre un maximum de futurs diplômés de l’enseignement secondaire et supérieur et créer davantage de synergies entre investisseurs et jeunes entrepreneurs.

17h30-18h00 : Didier Husquinet, Director KPMG, et Viviane Mol, Responsable Cofinancement SOWALFIN

Et surtout, être mobilisateur pour intégrer cette notion au sein même de l’organisation des entreprises wallonnes : il ne s’agit pas d’une mode passagère, mais bien d’un moyen éprouvé d’innover !

Thème : Quelles sont les méthodes alternatives pour financer le développement de son entreprise ? La croissance d’une entreprise couvre des thèmes aussi variés que l’adéquation des équipes, l’innovation de produits ou de procédés, la prise de parts de marchés, la croissance par acquisition, l’évolution technologique, l’internationalisation… Sur base d’une stratégie bien réfléchie, le dirigeant devra être en mesure de définir les besoins de financement et les sources les plus adaptées.

18h30-18h45 : Synthèse du forum par François le Hodey, CEO IPM Group

A.D. & C.L.

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