3 | 2017
HEIMATSCHUTZ PATRIMOINE
Unsere Baudenkmäler Nos monuments historiques
SCHWEIZER HEIMATSCHUTZ PATRIMOINE SUISSE HEIMATSCHUTZ SVIZZERA PROTECZIUN DA LA PATRIA
DIE SCHÖNSTEN INSELN DER SCHWEIZ
LES PLUS BELLES ÎLES DE SUISSE
3 ÎLE DE LA HARPE Cours/plan d’eau
Lac Léman / VD Coordonnées géographiques
46°27’20”N, 6°20’22”E
OBELISKEN-INSEL Die Île de La Harpe liegt wie ein ehrwürdiger Kahn an der Côte vor Anker. Von hohen Ahornbäumen umgeben steht im Zentrum der kleinen Insel ein Obelisk zu Ehren des Waadtländer Politikers und Freiheitskämpfers Frédéric-César de La Harpe. Die Insel ist künstlich. Sie wurde 1835 als Wellenbrecher und Windschutz vor dem Hafen von Rolle errichtet. Hier war der Verladeplatz für den Wein der umliegenden Hänge, für Käse und Holz aus dem Jura. Durch die neue Eisenbahnlinie verlor der Hafen schon wenig später an Bedeutung. Die Île wurde umgenutzt und dem 1838 verstorbenen La Harpe gewidmet. Im Sommer ist das nah am Ufer gelegene Eiland schwimmend zu erreichen. Man kann aber auch per Boot übersetzen und mit Sicht auf den Mont Blanc, die Rebberge und das Schloss von Rolle den mitgebrachten Chasselas geniessen – bis in die Nacht hinein, wenn die Insel geheimnisvoll illuminiert wird.
Superficie en m 2
2’368 Caractère
Accès
ÎLE À L’OBÉLISQUE L’île de la Harpe mouille telle une vénérable embarcation à faible distance de la Côte. Entouré de grands érables, un obélisque s’y dresse en l’honneur de l’homme politique et combattant de la liberté vaudois Frédéric-César de La Harpe. L’île est artificielle. Elle fut réalisée en 1835 pour protéger le port de Rolle des vagues et du vent. C’est ici qu’étaient embarqués le vin des coteaux environnants, ainsi que le fromage et le bois du Jura. Suite à l’ouverture de la nouvelle ligne ferroviaire, le port perdit de son importance peu de temps après. On décida alors de dédier l’île à la mémoire de La Harpe, mort en 1838. En été, on peut gagner l’île à la nage. Mais on peut aussi s’y rendre en bateau et savourer un Chasselas en contemplant le Mont-Blanc, les vignes et le château de Rolle – et ce, jusque dans la nuit, quand l’île, illuminée, se nimbe de mystère.
WEIHERBURG-INSEL
8 SCHLOSS BOTTMINGEN Gewässer
Schlossweiher Bottmingen / BL Koordinaten
47°31’25”N, 7°34’13”E
In Bottmingen steht wohl das einzige Wasserschloss, das mit einem Tram erreichbar ist. Vor den Toren Basels hält hier die Linie 10 direkt neben dem Weiher. Auf alten Stichen sieht man die stolze Burg noch idyllisch ins Leimental gebettet, umgeben von Orangerie und Obstbäumen. Unterdessen ist die Baselbieter Gemeinde gewachsen. Ihr Wahrzeichen liegt heute mitten im Zentrum. Das elegante Schloss hat viele Epochen durchlebt und aus einer jeden bauliche und wohnliche Erinnerungen bewahrt. Trotz der Barockisierung um 1720 und der Rokokoelemente hat sich der mittelalterliche Charakter der Wasserburg erhalten. Über eine Zugbrücke an der Nord- und Südseite erhält man Zugang zur Schlossinsel. Heute ist die romantische Anlage ein erlesenes Restaurant, das seine Gäste im Sommer mit Gartenterrasse zu Frosch- und Entenkonzerten und im Winter mit märchenhafter Festbeleuchtung empfängt.
Grösse in m 2
1’000
ÎLE AUX PONTS-LEVIS
Stil
La commune de Bottmingen, aux portes de Bâle, possède sans doute le seul château construit sur l’eau qui soit desservi par le tram. La ligne 10 s’arrête en effet juste à côté de l’étang. D’anciennes gravures montrent le fier château fort entouré d’une orangerie et d’arbres fruitiers. Depuis, la localité s’est à ce point étendue que son emblème se situe désormais en son centre. L’élégant édifice a traversé bien des époques et gardé de chacune des souvenirs matériels et immatériels. En dépit de la baroquisation intervenue vers 1720 et de l’adjonction d’éléments rococo, le château a conservé son caractère médiéval. On accède à l’île-château par des ponts-levis en façade nord et sud. Aujourd’hui, ce romantique ensemble abrite un restaurant de luxe dont les hôtes sont accueillis, en été, par les concerts de grenouilles et de canards qui animent la terrasse-jardin et, en hiver, par de féeriques illuminations de fête.
Zugang
AB AUF DIE INSEL!
CAP SUR L’ÎLE!
Idyllische oder abenteuerliche Inseln sind nicht nur in der Karibik, der Südsee oder an der Adria zu finden. Nein, paradiesische Eilande gibt es auch in Schweizer Gewässern zu erleben. Entdecken Sie 33 Inseln quer durchs Land vom Bodensee bis zum Lago Maggiore im bewährten Postkartenformat.
Des îles idylliques ou propices à l’aventure, on n’en trouve pas que dans les Caraïbes, la mer du Sud ou l’Adriatique. Des îles paradisiaques, on peut aussi en découvrir sur les lacs et cours d’eau suisses. Notre nouveau guide en format carte postale vous invite à explorer 33 îles réparties dans tout le pays, depuis le lac de Constance jusqu’au lac Majeur.
84 Seiten, Format A6, zweisprachig D/F Verkaufspreis: CHF 16.—, Heimatschutzmitglieder: CHF 8.— ISBN 978-3-9524632-1-5, Bestellnummer: DSC023D Zu bestellen mit portofreier Karte auf der Rückseite oder unter www.heimatschutz.ch/shop
84 pages, format A6, bilingue F/D Prix de vente: CHF 16.—, Membres de Patrimoine suisse: CHF 8.— ISBN 978-3-9524632-1-5, Numéro de référence: DSC023F A commander avec le talon-réponse en dernière page ou sur www.patrimoinesuisse.ch/shop
DIE SCHÖNSTEN INSELN DER SCHWEIZ LES PLUS BELLES ÎLES DE SUISSE
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EDITORIAL
2 ZUR SACHE/AU FAIT FORUM 6 Marco Guetg Fritz Wehrli: «Für mich ist die Denkmal- pflege kein Feindbild» «Je ne considère pas la conservation du patrimoine comme une ennemie» 11 Wolfgang Frei Unsere «Oldtimer» sind aus Stein und Mörtel Nos «Oldtimers» sont faits de pierre et de mortier 14 Gerold Kunz Von der Initiative von wenigen zum Projekt der vielen De l’initiative de quelques-uns au projet de toute une population 18 Benno Mutter Kontinuierliche Restaurierung, stetiges Engagement Restaurer et s’engager sans relâche 26 GUT ZU WISSEN/BON À SAVOIR 28 FRISCH GESTRICHEN PEINTURE FRAÎCHE SCHWEIZER HEIMATSCHUTZ PATRIMOINE SUISSE 30 Martin Killias neuer Präsident des Schweizer Heimatschutzes Martin Killias est le nouveau président de Patrimoine suisse 32 Wakkerpreis 2017 an Sempach Prix Wakker 2017 à Sempach 34 Ferien im Baudenkmal Vacances au cœur du Patrimoine 36 Bauen ausserhalb der Bauzone Constructions hors de la zone à bâtir 39 SEKTIONEN/SECTIONS 42 VON MENSCHEN UND HÄUSERN DES MAISONS ET DES HOMMES 46 BÜCHER/LIVRES 48 LEA, LUC & MIRO ∏∏∏∏∏∏∏∏∏∏∏∏∏∏∏∏∏∏∏∏∏∏∏∏∏∏ Titelseite: Die Tuchlaube des Rathausmuseums Sempach als Balkon: Die Fenster lassen sich wegschieben und die Gitter hochklappen. (Foto: Marco Sieber) Page de couverture: Une fois les fenêtres ouvertes et les grilles relevées, la Salle des Drapiers du Musée de l’hôtel de ville de Sempach peut servir de tribune. (hoto: Marco Sieber)
Verbündet für das Bauerbe In der Schweiz wird auf Teufel komm raus gebaut – innerhalb und ausserhalb der Bauzonen. Während nach innen der Fokus auf das qualitätsvolle Verdichten zu richten ist, will der Bundesrat mit der aktuell eingeleiteten Revision des Raumplanungsgesetzes (2. Etappe) das Bauen ausserhalb der Bauzonen salonfähig machen. Das war vor 50 Jahren noch anders: das eidgenössische Parlament sprach sich einstimmig für das Natur- und Heimatschutzgesetz aus. 2012 votierten die Stimmberechtigten für die Zweitwohnungsinitiative und setzten damit ein deutliches Zeichen gegen die zunehmende Zersiedelung. Der Schweizer Heimatschutz entwickelt daher in einem breiten Bündnis mit sechs Umwelt-, Natur- und Landschaftsschutzverbänden eine umfassende und koordinierte Strategie sowie eine kompakte und sorgfältige Zielformulierung zum Bauen ausserhalb der Bauzonen. Diese wird dem Ausverkauf unserer Kulturlandschaften gegenübergestellt. Wir engagieren uns weiter in einem von der Binding Stiftung finanzierten Mehrjahresprojekt mit einem Dutzend weiterer baukulturell ausgerichteter Verbände. Alle beteiligten Akteure sollen gestärkt werden bezüglich Aufgabenteilung, Effizienz sowie Synergie- bzw. Kooperationsmöglichkeiten im Hinblick auf den Schutz des Bauerbes. Einen ersten Schritt zu einer verstärkten Zusammenarbeit leisten wir mit dieser Ausgabe unserer Zeitschrift: Im Hinblick auf das Europäische Kulturerbejahr 2018 stellen wir Domus Antiqua Helvetica, den Verein der Eigentümer schützenswerter Wohnbauten, und zwei weitere konkrete Initiativen vor, die sich für den Erhalt «unserer Baudenkmäler» einsetzen. Adrian Schmid, Geschäftsführer Schweizer Heimatschutz
Alliés pour le patrimoine culturel La Suisse bétonne à tout-va, à l’intérieur et hors des zones à bâtir. Alors que la priorité est de favoriser une densification de qualité du milieu urbanisé, le Conseil fédéral propose, dans la révision de la loi fédérale sur l’aménagement du territoire (LAT 2) actuellement à l’ordre du jour, de rendre respectable la construction hors de la zone à bâtir. Il y a 50 ans, la situation était bien différente: les Chambres fédérales avaient adopté à l’unanimité la loi sur la protection de la nature et du paysage. Et en 2012, le peuple a accepté l’initiative sur les résidences secondaires, tirant ainsi la sonnette d’alarme pour s’opposer au mitage effréné du paysage par des constructions. Au sein d’une large alliance réunissant six organisations de protection de la nature, de l’environnement et du paysage, Patrimoine suisse développe donc une stratégie concertée ainsi qu’une formulation synthétique et mûrement réfléchie des objectifs en matière de construction hors des zones à bâtir. Nous sommes également engagés aux côtés d’une douzaine d’autres organisations de défense du patrimoine architectural dans un projet pluriannuel financé par la fondation Binding. Toutes les organisations participantes bénéficient dans ce cadre d’un soutien pour la répartition des tâches, l’amélioration de l’efficacité et les possibilités de synergies et de coopération. Dans ce numéro de notre revue, nous faisons un premier pas vers le renforcement de cette collaboration et, dans la perspective de la célébration de l’Année européenne du patrimoine culturel 2018, nous présentons l’Association des propriétaires de demeures historiques Domus Antiqua Helvetica et deux autres initiatives concrètes en faveur de la conservation de «nos monuments historiques». Adrian Schmid, secrétaire général de Patrimoine suisse
ZUR SACHE/AU FAIT
GARTENJAHR 2016
HEIMATSCHUTZ VOR 32 JAHREN
Grundlagen, Projekte, Ergebnisse
Eher bestrafen als belohnen
→ Trägerschaft Gartenjahr 2016 (Hg.): Gartenjahr 2016 – Raum für Begegnungen. Schriftenreihe zur Kulturgüter-Erhaltung (SKE). 127 S., Bern 2017, Verlag Schwabe, CHF 42.–
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bunden, oft aber übersteigen die Aufgaben auch die Möglichkeiten solcher Eigentümer.
Neben der finanziellen Belastung gibt es aber auch eine Reihe von andern Problemen, die den Besitzer historischer Bauten bedrängen: die Gesetzesflut, die den Spielraum bei baulichen Anpassungen immer mehr einengt; unbefriedigend gelöste Steuerrechts- und Versicherungsfragen, die den Eigentümer für seine Unterhaltsanstrengungen eher ‹bestrafen› als belohnen; von Kanton zu Kanton unterschiedliche Denkmalpflege-, Subventions-, Versicherungs- und feuerpolizeiliche Praktiken, die eine Orientierung stark erschweren, usw.» «Die ‹Schloss›-Besitzer regen sich»: Marco Badilatti, Redaktor, in Heimatschutz/ Patrimoine Nr. 1/1985
Josef Gabriel
Die vom Schweizer Heimatschutz mitinitiierte schweizweite Kampagne «Gartenjahr 2016 – Raum für Begegnungen» unter dem Patronat von Bundesrat Alain Berset war ein grosser Erfolg. Sie setzte sich für den Erhalt und die Entwicklung von Freiräumen und Gärten ein und machte auf deren zentrale Bedeutung für eine qualitätsvolle Verdichtung des Siedlungsraums aufmerksam. Die Vielzahl von Veranstaltungen ermöglichte eine breite Diskussion. Von Anfang an war die Ergebnissicherung ein wichtiger Teil der Kampagne. Doch wie sollte man ein ganzes Jahr, über tausend Veranstaltungen, Referate, Diskussionen und Begegnungen zusammenfassen? Eine Publikation präsentiert nun die wichtigsten Themen und Ergebnisse und macht sie auf Dauer greifbar. In ihrem Aufbau folgt sie den fünf Forderungen der Kampagne: 1. Menschen: Freiräume für und mit den Menschen planen und schaffen; 2. Raum: Vorausschauend Freiräume sichern; 3. Zeit: Freiräume sind eine Daueraufgabe; 4. Planung: Gewachsene Qualitäten erkennen und in die Planung einbeziehen; 5. Finanzierung: Planungsgewinne in Freiräume investieren. 22 Beiträge in Deutsch und Französisch von einer Vielfalt an Fachleuten stehen für die breite Palette der Veranstaltungen. Die reich bebilderten Texte halten Fakten, Projekte und Ergebnisse des Gartenjahrs 2016 fest und geben einen Einblick in die wichtige Thematik der urbanen Freiräume.
«Die Tatsache, dass sich den Initianten der neuen Vereinigung Domus Antiqua Helvetica auf Anhieb aus der ganzen Schweiz weit über 200 Eigentümer historischer Bauten angeschlossen haben und dass man mit einem Potenzial von gegen 1000 Mitgliedern rechnet, zeigt, dass hier ein Thema aufgegriffen wird, das manchem unter den Fingernägeln brennt. Zu sehr hat man sich in den letzten Jahren darauf versteift, dass in erster Linie die öffentliche Hand für unser architektonisches Erbe zu sorgen habe. Dabei werden die diesbezüglich von Privaten erbrachten Leistungen zu Unrecht vergessen. In vielen Fällen sind damit gewaltige Opfer und Risiken ver-
AUSZEICHNUNG GEFEIERT
Wakkerpreisfest in Sempach Am 24. Juni 2017 stand in Sempach der Wakkerpreis des Schweizer Heimatschutzes im Zentrum des Interesses. Im Rahmen einer öffentlichen Feier erhielt die Luzerner Kleinstadt die Auszeichnung für die sorgfältige und zeitgemässe Weiterentwicklung
ihrer historischen Ortskerne von nationaler Bedeutung und für die breit verankerte Diskussionskultur über das Bauen und Planen in der Gemeinde. Über 700 Gäste nahmen am festlichen Anlass teil.
→ Mehr dazu ab Seite 32
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ZUR SACHE/AU FAIT
Tres Camenzind
LU DANS 24 HEURES Philippe Biéler et Patrimoine suisse «Après avoir été actif au sein de l’Association suisse des locataires, à ses débuts, l’ancien ministre a retrouvé en 2005 le monde associatif – ‹mon monde› –, en reprenant la présidence de Patrimoine suisse. (...) A la tête de Patrimoine suisse, le Maraconais s’est activé en faveur de la nouvelle loi sur l’aménagement du territoire: ‹Il ne s’agit plus seulement d’éviter le mitage, mais aussi d’obtenir une densification de qualité. De plus, il faut veiller à ne pas porter atteinte au patrimoine, sous prétexte d’économie d’énergie, à l’exemple des panneaux solaires que l’on veut poser partout.› Activiste dans l’âme, il s’est aussi battu pour le maintien des crédits pour les monuments historiques et pour le droit de recours des associations.»
→ «Soixante-huitard humaniste, sous pression
à l’insu de son plein gré»: Claude Béda dans 24 heures du 20 juin 2017
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BERNER DENKMALPFLEGEPREIS
Christian Helmle
Badehaus der Moderne
NEUE THEATERTOUR IM HEIMATSCHUTZZENTRUM
Dschungeltour Alles passt: das alte Haus, die Schlangenfelsen und der Krokodilgraben. Expeditionsleiter Albert hat in der Bibliothek der alten Villa das Dschungelbuch von Rudyard Kipling gefunden und darin die Geschichte vom mutigen Mungo Rikki Tikki. Albert ist überzeugt, der grosse Kampf mit der Kobraschlange hat hier im Patumbah-Dschungel stattgefunden. Tiger, Löwen und Schlangen im Patumbahpark? Mit Albert erleben wir den alten Park auf überraschende Weise neu.
Die abenteuerliche Theatertour findet im Park der Villa Patumbah in Zürich statt. Sie ist für Gross und Klein ab ca. sechs Jahren geeignet. Sprache: Schweizerdeutsch. Text und Regie: Simon Ledermann. Schauspiel: Peter Hottinger oder Simon Ledermann. Öffentliche Dschungeltour, nächste Termine: 3. September und 1. Oktober jeweils 14 bis 15 Uhr. Anmeldung erforderlich bis Vorabend um 17 Uhr. Die Dschungeltour wird auch für Schulklassen angeboten, mit Vertiefung zum Thema Frei- und Grünräume, Dauer insgesamt: 110 Min.
→ www.heimatschutzzentrum.ch
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Mit dem Badehaus für seine Familie setzte der Thuner Architekt Jacques Wipf 1930 auf die neusten Architekturtrends. Für die nachhaltige Restaurierung des Kleinbaus, der ein Musterbeispiel der Moderne ist, werden seine Enkel mit dem Denkmalpflegepreis 2017 des Kantons Bern ausgezeichnet. Der Spezialpreis der Fachkommission für Denkmalpflege würdigt zudem das beispielhafte Engagement aller Beteiligten, das dazu beitrug, dass die ehemalige Zellstofffabrik in Péry-Rondchâtel restauriert werden konnte und weiterhin genutzt wird.
→ www.erz.be.ch
SOZIALE MEDIEN
FREILICHTMUSEUM BALLENBERG
Heimatschutz neu auf Twitter
Ziegelei aus Péry eingeweiht
Seit diesem Juni ist der Schweizer Heimatschutz auch auf Twitter präsent – einfach zu finden unter @heimatschutz_ch (deutsch) und @patrimoine_ch (französisch). Auf Facebook folgen dem Schweizer Heimatschutz bereits über 2000 Personen. Wie viele werden es auf Twitter sein ...?
→ www.twitter.com/heimatschutz_ch
und www.twitter.com/patrimoine_ch
Im Juli ist im Freilichtmuseum Ballenberg die historische Ziegelei aus Péry BE feierlich eingeweiht worden. Die Trocknungshalle und der dazugehörige Brennofen aus dem Berner Jura stammen aus dem Jahr 1763 und sind damit die ältesten erhaltenen Objekte ihrer Art im Kanton Bern. Dank dem aufwendigen Ab- und Wiederaufbauprozess konnte dieses Denkmal erhalten werden. Als herausragende Zeugin der Berner Kulturgeschichte und des ländlichen Handwerks hat die Ziegelei in der Geländekammer Jura ihren neuen Standort gefunden.
→ www.ballenberg.ch
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ZUR SACHE/AU FAIT
DER KOMMENTAR / LE COMMENTAIRE
«Zeigen, wofür wir kämpfen und wofür wir da sind»
Jutta Vogel
würdigkeiten besichtigen, dann ist dies wohl auch eine Folge der An der Delegiertenversammlung vom 24. Juni 2017 in Sempach «Unwirtlichkeit» vieler Stadtlandschaften (Mitscherlich). Auch bin ich zum neuen Präsidenten gewählt worden. Gerne erkläre die Anziehungskraft nationalistischer Strömungen in vielen ich Ihnen in meinem ersten Kommentar, wie ich die Rolle des Ländern hat vielleicht mit Identitätsverlust zu tun, der von geSchweizer Heimatschutzes und des Präsidenten sehe. Denn Sie haben ein Recht darauf, zu wissen, wohin sichts- und geschichtslosen städtischen die Reise gehen wird. Im vollen Respekt Umwelten ausgeht. Es gibt also gute Gründer Minderheiten in unserem Land möchde, unsere Heimat – das sage ich jetzt ohne te ich das – je auf die einzelnen SprachreIronie – zu schützen. gionen zugeschnitten – in allen vier LanDiese Arbeit muss auf nationaler, kantodessprachen versuchen. naler und lokaler Ebene geleistet werden. Cominciamo dunque con la nostra seOhne unseren nationalen Dachverband bliebe dies aussichtslos. Unsere ausgezione ticinese, la STAN, non solo per rispetto della vostra lingua decisamente zeichnete Zeitschrift Heimatschutz/Patrimoine – übrigens ein Bollwerk der troppo assente a livello federale, ma soprattutto perché, parlando di difesa del mehrsprachigen Medienkultur – und die patrimonio architettonico e paesaggisvielen Publikationen und Projekte, von Martin Killias tico, la STAN ha dato l’esempio di una denen ich vor allem die Stiftung Ferien im Präsident Schweizer Heimatschutz Baudenkmal hervorheben möchte, bilden lotta condotta con vigore e ingegno per il mantenimento di beni culturali importantissimi. Inoltre, avete eine hervorragende Grundlage. In erster Linie aber soll der Schweizer Heimatschutz unterstützend für die Sektionen da scelto di difendere l’aspetto del San Gottardo, cioè del paesaggio alpino al centro geografico, storico e simbolico del nostro paese. sein. Wenn wie in Schwyz vor einigen Jahren Europas ältestes La vostra sezione potrà contare sulla piena simpatia su questi Holzhaus (aus dem Jahre 1176) abgebrochen wird, dann ist es temi e impegni, vista la dimensione nazionale, se non europea, unsere Aufgabe, aus diesem Ereignis der Lokalpolitik ein natiodi questa lotta. nales oder allenfalls sogar europäisches Medienthema zu machen, was eine kantonale Sektion allein nicht ohne Weiteres zu Offrir un soutien solidaire aux sections leisten vermag. Ohne die Herstellung von Öffentlichkeit gäbe es Les profils des présidents de quelques sections présentés dans le das Haus Nideröst heute wohl auch am neuen Standort bei Mordernier numéro de Heimatschutz/Patrimoine donnent une idée garten nicht mehr. Sicher sind Verhandlungslösungen ideal, aber de la grande diversité de ceux qui font ce qu’est notre organisasie funktionieren nur, wenn man die Auseinandersetzung nicht tion. Car c’est d’abord au niveau cantonal et local que Patrimoine scheut. Auch gilt es unseren Mitgliedern zu zeigen, wofür wir suisse se manifeste le plus visiblement. Il serait hors de question kämpfen und wofür wir da sind. de vouloir gérer notre mission de façon centralisée. Il va de soi Überhaupt sollten wir die Mitglieder vermehrt einbeziehen. In que l’action sera plus déterminée dans les cantons où nos sections den in Sempach verabschiedeten Statuten wurde die Möglichkeit disposent d’un droit de recours, et qu’elle sera plus discrète – mais einer Urabstimmung beibehalten. Bei kontroversen Themen wie non moins énergique – là où ce moyen n’est pas à notre portée. etwa der Frage, ob Solaranlagen oder dem Denkmalschutz der Les cantons avec leurs traditions et leur culture politique si difVorrang eingeräumt werden soll, würden unsere Positionsbezüférentes imposent donc une manière d’agir bien modulée et resge sehr viel an Legitimität und Beachtung gewinnen, wenn wir unsere Mitglieder direkt konsultierten. pectueuse des nuances que l’on connaît entre St-Gall, Bâle ou Genève. La mission de Patrimoine suisse doit être d’offrir un soutien solidaire aux sections sur le plan logistique, médiatique Gemeinsame Geheimsprache et éventuellement politique, mais respectueux des priorités que Bei vielen Themen – so bei der Revision des Natur- und Heimatles sections sont seules à connaître. schutzgesetzes – werden wir mit Pro Natura und anderen Organisationen zusammenarbeiten müssen. Vielleicht hilft dabei, Gegen den Identitätsverlust dass die Vorsitzenden von Pro Natura und Schweizer HeimatIch hatte lange mit dem Namen «Heimatschutz» etwas Mühe, hat schutz über eine kleine gemeinsame Geheimsprache verfügen. Segir capis Vus tuts, caras lecturas e cars lecturs, che silmeins sil dieser doch oft einen negativen Beigeschmack. Nach einem länplaun dalla lingua, Silvia Semadeni e Vies parsura vegnan ad hageren Aufenthalt als Hochschullehrer in Chongqing, einer der ver negins problems da capientscha vicendeivla. grössten und wohl auch schrecklichsten Städte Chinas und der Welt, sehe ich das anders. Ich war beeindruckt, mit welcher Energie sich die Menschen dort für die Überreste alter Stadtquartiere → www.heimatschutz.ch/kommentar, wehrten. Wenn jedes Jahr Millionen Europas historische Sehens www.patrimoinesuisse.ch/commentaire
4 Heimatschutz/Patrimoine
3 | 2017
ZUR SACHE/AU FAIT
SCHOGGITALER 2017: WILDTIERKORRIDORE
Sauver la maison de Georges Bizet
Talerverkauf startet im September
MÀD
Schoggitaler
EUROPA NOSTRA
Il faut sauver la maison où Georges Bizet a composé en 1874 son légendaire opéra «Carmen». Ainsi, la commune de Bougival, près de Paris, où se trouve la maison, ainsi que plusieurs institutions musicales ont lancé une campagne de financement participatif qui dure jusqu’en octobre. L’association des Amis de George Bizet présidée par la mezzo-soprano Teresa Berganza, le CEM avec le baryton Jorge Chaminé et Europa Nostra présidée par Placido Domingo participent à la campagne de sauvetage.
Die Wanderwege vieler Wildtiere sind blockiert. Der Haupterlös der Schoggitaler-Aktion 2017 von Pro Natura und vom Schweizer Heimatschutz wird zugunsten von mehr Bewegungsfreiheit für Hirsch, Luchs, Igel und Co. verwendet. Die beliebten Schoggitaler werden seit 1946 von Schulkindern verkauft. Der Verkauf der traditionsreichen Schoggitaler aus Schweizer Biovollmilch sowie Kakao
aus fairem Handel startet im September. Schulkinder werden in der Deutschschweiz und in der Romandie vom 4. September bis zum 2. Oktober sowie im Tessin vom 11. September bis zum 2. Oktober die goldenen Taler verkaufen. Ab 20. September bis Mitte Oktober können die Schoggitaler zudem in den Verkaufsstellen der Post gekauft werden.
PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL
OBSERVATION DU PAYSAGE SUISSE
Liste des traditions vivantes
Pressions sur les paysages
Le Comité du patrimoine mondial, réuni à Cracovie (Pologne) en juillet, a approuvé l’inscription de 21 nouveaux sites sur la Liste du patrimoine mondial et l’extension ou la modification de cinq sites existants. Ces nouvelles inscriptions portent à 1073 le nombre total de sites figurant sur la liste. Pour la première fois, des sites en Angola et en Erythrée (la ville moderniste d’Asmara, photo) ont été inscrits sur la Liste du patrimoine mondial.
La «Liste des traditions vivantes en Suisse», dont une première version a été publiée en 2012, a été mise à jour pour la première fois. Elle a été complétée par 34 nouvelles entrées et recense désormais 199 formes importantes du patrimoine culturel immatériel, sélectionnées par des experts et des représentants des cantons et des villes sous l’égide de l’Office fédéral de la culture. L’élargissement de la liste a également été l’occasion d’intégrer certaines traditions vivantes pratiquées en milieu urbain. Cette liste donne un aperçu de la diversité culturelle de la Suisse. Elle sera publiée en ligne au début de 2018 sous forme d’inventaire contenant une riche documentation.
Essentiels à la qualité de vie dans notre pays et à l’attractivité de celui-ci, les paysages suisses continuent néanmoins de subir les pressions dues aux activités humaines. Les derniers résultats du programme d’observation du paysage suisse révèlent une perte continue de qualité. Seules des améliorations ponctuelles sont constatées, notamment grâce aux revitalisations de cours d’eau. Fondement du développement de la politique du paysage, ces résultats ont été publiés par l’Office fédéral de l’environnement et l’Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage, à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement qui a eu lieu le 5 juin 2017.
→ whc.unesco.org
→ www.traditions-vivantes.ch
→ www.bafu.admin.ch
→ www.europanostra.org
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UNESCO
→ www.schoggitaler.ch
Sailko
Liste du patrimoine mondial
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Marion Nitsch
«Ein Haus soll nicht nur als Hülle, sondern auch im Inneren den Anforderungen der Denkmalpf lege entsprechen»: Fritz Wehrli in Oberstammheim «L’intérieur doit répondre aux mêmes exigences de préservation du patrimoine que l’extérieur», selon Fritz Wehrli à Oberstammheim
6 Heimatschutz/Patrimoine
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FORUM
IM GESPRÄCH MIT FRITZ WEHRLI
«Für mich ist die Denkmalpflege kein Feindbild» Anfang Mai hat Fritz Wehrli zum Eröffnungsfest auf das Areal des «Hirschen» in Oberstammheim ZH geladen, dessen Ensemble er mit grossem Aufwand und Sachverstand renoviert hat. Wir trafen ihn zum Gespräch und unterhielten uns selbstverständlich über den «Hirschen», aber auch über sein Engagement für historische Bauten. Marco Guetg, Journalist, Zürich Herr Wehrli, das Hirschen-Ensemble, 1684 als Landsitz für den St. Galler Klosteramtmann Johannes Wehrli erbaut, wurde 1786 verkauft und 1941 von Ihrem Grossvater wieder in die Familie zurückgeholt. Verbrachten Sie als Jugendlicher viel Zeit in Oberstammheim? Der «Hirschen» war meine Spielwiese und ist daher mit vielen Erinnerungen verbunden. Eine Zäsur erfolgte 1970, als mir mein Vater dessen Verwaltung übertrug. Zur Unbeschwertheit kam nun die Verantwortung. Als 27-jähriger Student war ich noch alles andere als begeistert. Weil Sie wussten, was Sie erwartet? Ich hatte zumindest eine Ahnung davon … Was trafen Sie auf dem Areal an? Eine einfache Beiz. Eine Schmitte für den Pferdeschmied, zwei sanierungsbedürftige Häuser, Ökonomiegebäude und eine Trotte, eingebettet in einen kleinen landwirtschaftlichen Betrieb, den der Pächter wenig später aber aufgab. Er lebte noch bis zu seinem Tod dort. Danach stand sein Bauernhaus rund 25 Jahre leer. Ihre Familie besitzt seit Generationen die Mühle Tiefenbrunnen in Zürich und seit über siebzig Jahren «wieder» den «Hirschen». Ein Flair für historische Bauten scheint ein Wehrli-Gen zu sein. Was auch immer … Tatsache ist: Beim Umbau der Mühle Tiefenbrunnen vom familieneigenen Müllereibetrieb zu einem modernen Areal mit gemischter Nutzung vor nunmehr 30 Jahren liessen wir uns nicht nur von ökonomischen Überlegungen leiten. Zu unserem Konzept gehörten auch Kultur und der bewusste Umgang mit der historischen Bausubstanz. Deshalb habe ich das Areal zur Verwunderung vieler freiwillig unter Denkmalschutz stellen lassen – wie jetzt wieder beim «Hirschen» … Sie haben damit Ihre unternehmerische Freiheit freiwillig eingeschränkt. Für mich ist die Denkmalpflege kein Feindbild, sondern ein Partner. Andererseits muss ich gestehen: Ich habe auch finanziell davon profitiert. An die Kosten des Substanzerhalts geschützter Bauten zahlt der Kanton nämlich bis zu 30 Prozent. Über Ihre privaten Liegenschaften hinaus engagieren Sie sich als Präsident der Sektion Zürich auch bei Domus Antiqua. Was ist das für ein Verein? Er vertritt die Interessen von Eigentümern historischer Wohn-
bauten. Mit ihren 236 Mitgliedern ist Zürich die grösste und auch aktivste Sektion dieses schweizweit tätigen Vereins. Als Präsident fühlen Sie den Puls der Eigentümer. Was beschäftigt diese vor allem? Identität und Leidenschaft. Die meisten haben ihr Haus geerbt und sind willens, dieses Erbe auch weiterzuführen. Das wäre der gemeinsame Nenner. Bei der Frage aber, wie ein solches Erbe weitergeführt werden soll, gibt es Unterschiede. Beim Ausbau, beim Ersatz von Fenstern oder bei Fragen rund um die Energie neigen gewisse Mitglieder zu einem eher lockeren Umgang mit historischer Baubustanz. Was ist Ihre Haltung? Da bin ich vielleicht etwas extrem. Bei denkmalgeschützten Objekten plädiere ich für einen denkmalpflegerisch konsequenten Umgang. Deshalb besuche ich jeden Aufnahmekandidaten, schaue mir sein Objekt an und lehne notfalls ein Gesuch ab. Ein Haus soll ja nicht nur als Hülle, sondern auch im Inneren den Anforderungen der Denkmalpflege entsprechen. Kehren wir zurück zum «Hirschen». Ein Gebäude stand rund 25 Jahre leer, andere Nebenbauten waren schlecht genutzt. Wann haben Sie entschieden, dass etwas passieren muss? Als ich mit unseren zwei Söhnen unsere Unternehmen aufteilte. Wir entschieden, dass der «Hirschen» in meinem Privatbesitz bleibt. Danach habe ich eine Auslegeordnung gemacht und gesehen, dass viele Gebäude ungenutzt und teilweise sanierungsbedürftig sind, und mir gesagt: Wenn ich das Ensemble einmal an meine Nachkommen weitergeben möchte, soll es in einem guten Zustand sein. Damit begann sich das Rad zu drehen. Haben Sie sich im Laufe der Sanierung nie gefragt: Welcher Teufel hat mich denn hier geritten? Ich gebe es zu: Ohne den Support durch meine Familie hätte ich vielleicht nicht durchgehalten. Die Herausforderung war in der Tat riesig und hat – nicht in der Familie! – hier und dort auch staunendes Kopfschütteln hervorgerufen. Wo lagen denn die grössten Schwierigkeiten? Bei der Gastronomie – ein ohnehin schwieriges Gewerbe, ganz besonders dann, wenn es darum geht, einen Gastbetrieb in denkmalgeschützten Gebäuden auszubauen und zu betreiben. Leiten liess ich mich schliesslich von der Überzeugung, dass Stammheim wie das gesamte Zürcher Weinland in den nächsten Jahren
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FORUM
eine Aufwertung erleben wird. Ein schönes Dorf, eine intakte Landschaft – und das alles eine knappe Autostunde von Zürich entfernt. Diese Perspektive hat mich motiviert, in die Gastronomie zu investieren. Ziel war es, eine gute Mischung zwischen Qualität und Preis zu finden. Das positive Echo auf den «Hirschen» als Beiz lässt mich glauben, dass uns das gelungen ist.
die Bevölkerung auf die Bedeutung von denkmalgeschützten Häusern mit Schwerpunkt Ensemble aufmerksam gemacht werden. In den 1970er- und 1980er-Jahren wurde beim Ortsbild ziemlich gesündigt, weil man den Fokus zu sehr nur auf ein Einzelobjekt richtete, ohne das Ganze einzubeziehen. Der «Hirschen» gilt als Pionierleistung eines Privaten.
Der «Hirschen» eine Beiz? Kann ein Restaurant mit 14 GaultMillau-Punkten wirklich eine Dorfbeiz sein? Ja, weil den jetzigen Gastgebern der Spagat zwischen einfacher Küche und Gourmetmenüs gelingt. Vormittags treffen sich im «Hirschen» Leute aus dem Dorf zum Kaffee, am Abend kommen beispielsweise Feuerwehrmänner auf einen Schoppen vorbei oder der Sängerbund nach der Probe, während nebenan Gäste aus der Stadt ein feines Essen geniessen. Das kann nur an einem Ort geschehen, der seinen Charakter als Dorf beiz nicht verloren hat.
Die Bauten im Ensemble sind saniert, das Eröffnungsfest ist verrauscht. Wie geht es weiter? Jetzt müssen wir schauen, dass der Betrieb gemäss Businessplan weitergeführt werden kann. Ein Projekt dieser Grössenordnung zu stemmen, ist zwar eine Herausforderung, aber machbar. Danach muss jedoch der Betrieb funktionieren. Tut er es nicht, kostet das Ganze dann plötzlich sehr viel Geld.
Im Stall hinter dem Restaurant haben Sie neu einen Theaterraum eingerichtet. Das ist eher ungewohnt an diesem Ort. Da liess ich mich vom Konzept der Mühle Tiefenbrunnen leiten, wo die Mischung zwischen Gastronomie, Immobilien und Kultur erfolgreich umgesetzt ist. Das ergibt Synergien. Im «Hirschen» kann der Theaterraum als Seminarraum genutzt werden, andererseits für Veranstaltungen. Das lockt Leute an und schafft Beziehungen. Entsprechend ist das Angebot. Man kann ein einfaches Theaterticket kaufen oder kombiniert mit einem «Theaterteller». Man kommt und isst, geht ins Theater und hockt danach noch für einen Schlummertrunk zusammen. Bei allem Flair für die Denkmalpflege, Gastronomie oder Kultur: Sie wollten den «Hirschen» von Anfang an auch als betriebswirtschaftlich konsolidiertes Ensemble neu installieren, oder? Natürlich. Unser Konzept geht von einem selbsttragenden Betrieb aus, bei dem die Gastronomie einen Beitrag an die Liegenschaften leistet. Den grössten Teil tragen wir als Familie mit unseren privaten Räumen im «Hirschen» bei. Damit Sie in Oberstammheim auch räumlich ein bisschen zu Hause sind. Das ist mir sehr wichtig! Als ich den «Hirschen» übernahm, galten «die Wehrlis» in der Wahrnehmung der Einheimischen als eine vornehm-distanzierte Zürcher Patrizierfamilie. Dieser Nimbus der Unnahbaren ist weg. Ich kenne inzwischen viele Menschen im Dorf, und sie haben mir auch zu spüren gegeben, dass sie sehr glücklich sind mit dem «Hirschen». Sie haben beim Umbau fast nur Handwerker aus dem Dorf und der Region berücksichtigt. Ist das auch ein Statement? Klar. Mir war von Anfang an bewusst: Wenn ich das Dorf in das Projekt einbeziehen will, muss ich mit den hiesigen Handwerkern zusammenarbeiten. In Stammheim wie in der Region hat es viele vom Inventar schützenswerter Ortsbilder der Schweiz ISOS erfasste Gebäude. Ist Ihr Engagement beim «Hirschen» ein Statement? Das ist meine Hauptbotschaft! Zeitlich liegen wir damit übrigens goldrichtig. 2018 ist das Europäische Kulturerbejahr. Damit soll
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Der Schweizer Heimatschutz betreibt die Stiftung Ferien im Baudenkmal. Könnten Sie sich für den «Hirschen» Ähnliches vorstellen? Einer unserer Söhne hat sich tatsächlich überlegt, diese innovative Idee des Schweizer Heimatschutzes auf das Haus Wyttenbach, das ehemalige Bauernhaus, zu übertragen. Grundsätzlich ist dort die Infrastruktur dazu gegeben. Wir möchten allerdings die sechs neuen Gästezimmer in erster Linie als Hotelzimmer vermieten. Für längere Aufenthalte können aber auch Teile davon als Wohnung gemietet werden. Wir haben also ein vergleichbares Angebot geschaffen. Ob es auch genutzt wird, bleibt abzuwarten. Sie sind auch Präsident der Stiftung Patumbah, die dem Schweizer Heimatschutz ihre Räume in der Villa Patumbah in Zürich vermietet. Fiel der Entscheid in Ihre Präsidentschaft? Nein, ich wurde erst nach Abschluss der Restaurierung Präsident und habe den Schweizer Heimatschutz als Mieter als Erbe übernommen – ein gar nicht so einfaches, weil Stadt und Kanton vorweg zwei sich widersprechende Auflagen formulierten. Verlangt werden einerseits jährliche Rückstellungen für künftige Investitionen, andererseits muss der Mieter möglichst viele Räume öffentlich zugänglich machen. Wir hatten verschiedene Interessenten. Dann kam der Schweizer Heimatschutz und mit ihm der ideale Mieter. Allein schon mit seinem Heimatschutzzentrum lockt er Besucher an. Wir von der Stiftung sind sehr glücklich mit dieser Lösung.
FRITZ WEHRLI Fritz Wehrli ist in Zürich aufgewachsen. Der Historiker und promovierte Volkswirtschaftler stand viele Jahre der Wehrli-Gruppe vor. Das Familienunternehmen besitzt die Mühle Tiefenbrunnen im Zürcher Seefeld mit integriertem Museum und Theater sowie Gastronomie, betreibt eine Grossbäckerei, ist in Stiftungen aktiv und kulturell breit engagiert. Seine Anteile hat der 74-Jährige vor Jahren schon seinen zwei Söhnen übergeben. Behalten hat er lediglich den «Hirschen» im zürcherischen Oberstammheim, dessen Ensemble er inzwischen umfassend renoviert hat. Fritz Wehrli ist im Weiteren Präsident der Sektion Zürich der Vereinigung Domus Antiqua Helvetica und der Stiftung der Villa Patumbah, in deren Räumen sich der Schweizer Heimatschutz eingemietet hat.
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ENTRETIEN AVEC FRITZ WEHRLI
«Je ne considère pas la conservation du patrimoine comme une ennemie» Marion Nitsch
Au début du mois de mai, Fritz Wehrli a invité le public à fêter la réouverture du «Hirschen» à Oberstammheim (ZH). Cet ensemble historique a été rénové dans les règles de l’art avec d’importants moyens. Fritz Wehrli nous parle bien sûr du «Hirschen», mais aussi de son engagement pour les bâtiments historiques. Marco Guetg, journaliste, Zurich
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onstruit en 1684 par l’administrateur de l’abbaye de Saint-Gall Johannes Wehrli, le domaine seigneurial Hirschen a été vendu en 1786, puis racheté en 1941 par la famille Wehrli. En 1970, sa gestion a été confiée à Fritz Wehrli, jeune étudiant insouciant de 27 ans, qui appréhendait ces nouvelles responsabilités. L’ensemble comprenait un bistrot de village, une forge de maréchal-ferrant, deux bâtiments délabrés, une étable et un pressoir, le tout sur un domaine agricole à l’abandon. Fritz Wehrli est l’héritier d’une famille qui semble avoir un flair infaillible pour les bâtiments historiques et qui a transformé il y a 30 ans le moulin Tiefenbrunnen de Zurich en un centre culturel polyvalent. Pourtant, dit-il, «nous ne nous laissons pas seulement guider par des considérations économiques». Nous accordons beaucoup d’importance à la dimension culturelle et nos interventions sur le patrimoine bâti doivent être soignées. A l’étonnement général d’ailleurs, Fritz Wehrli a demandé que le moulin Tiefenbrunnen et le «Hirschen» bénéficient d’un statut de protection. En effet, il considère la conservation du patrimoine comme une alliée sur les plans techniques et financiers. Ainsi, le canton peut assurer une participation conséquente aux coûts des travaux de restauration. Fritz Wehrli se dit très soucieux du soin apporté aux interventions sur les bâtiments historiques. Pour lui, l’intérieur compte autant que l’extérieur et en tant que président de la section zurichoise de Domus Antiqua Helvetica, il est très sourcilleux sur les demandes d’adhésion. Lorsqu’il a légué ses entreprises à ses deux fils en gardant pour lui le «Hirschen», Fritz Wehrli a décidé de remettre en état cet ensemble historique. Le défi était de taille, mais il a misé sur le nouvel engouement pour le Weinland zurichois, le cachet du village d’Oberstammheim et les paysages intacts. Il a investi dans la gastronomie. L’auberge «Hirschen» est notée 14 au Gault & Millau mais reste un bistrot de village. Les gérants sont parvenus à concilier la cuisine simple et les menus gastronomiques. A midi, le restaurant est plein et les villageois viennent y prendre leur café le matin. Le soir, les pompiers, la chorale et les sociétés locales viennent y boire un pot tandis qu’un repas gastronomique est servi dans la salle à manger. Un tel concept ne peut réussir que dans un village qui a conservé son caractère. Une salle de spec-
Fritz Wehrli, président de la section zurichoise de Domus Antiqua Helvetica Fritz Wehrli, Präsident der Sektion Zürich der Vereinigung Domus Antiqua Helvetica
tacles qui peut être adaptée à la tenue de séminaires et d’événements a été aménagée derrière le restaurant. Elle attire du monde et crée des liens. Ainsi, les «Wehrlis» ne sont plus perçus comme les descendants d’une famille patricienne hautaine. Cette distance a disparu. La rénovation a été uniquement confiée à des artisans du village ou de la région, et six nouvelles chambres ont été aménagées. La célébration de l’Année du patrimoine culturel en 2018 est une aubaine. Dans cette région qui compte de nombreux bâtiments inscrits à l’inventaire ISOS, il est important de montrer au public l’importance de protéger les bâtiments historiques, en mettant un accent particulier sur les ensembles historiques. Fritz Wehrli qui préside également la Fondation Patumbah ajoute encore que «Patrimoine suisse est un locataire idéal»; la Maison du patrimoine attire beaucoup de visiteurs et «nous sommes très heureux de cette formule».
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ZVG
Ralph Feiner
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Casa Maus (1916/17), Bauernhaus in Lumbrein GR
Römerhof, Mehrfamilienhaus in Luzern (1904/05)
La Casa Maus (1916/17), ferme à Lumbrein (GR)
Römerhof, immeuble à Lucerne (1904/05)
DOMUS ANTIQUA HELVETICA, DER VEREIN DER EIGENTÜMER SCHÜTZENWERTER WOHNBAUTEN
Unsere «Oldtimer» sind aus Stein und Mörtel Es gibt in diesem Verein Eigentümer von Landgütern und vereinzelt von Schlössern, aber genauso auch von Bauernhäusern, städtischen Reihenhäusern oder Chalets. Der gemeinsame Nenner ist die schützenswerte Wohnliegenschaft. Dabei spielt nicht einmal nur deren Alter eine Rolle, auch wenn die meisten Häuser über 150-jährig sind; auch architektonisch wertvolle Wohnbauten aus dem 20. Jahrhundert sind dabei. Wolfgang Frei, Vorstandsmitglied Domus Antiqua Helvetica
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ie Vereinigung wurde 1984 auf nationaler Ebene gegründet. Später bildete man kantonale und regionale Sektionen, da die meisten die Mitglieder betreffenden Belange kantonal geregelt sind, wie zum Beispiel Denkmalpflege, Raumplanung oder Gebäudeversicherung. Domus Antiqua Helvetica hat heute über 1400 Mitglieder und arbeitet in nationalen und internationalen Organisationen mit. Bedeutung des Privateigentums Domus Antiqua ist ein Verein von Hauseigentümern mit ganz spezifischen Interessen – neben denen, die jeder Hausbesitzer
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hat. Der Verein hat sich zur Aufgabe gestellt, diesen Sonderstatus der Mitglieder zu unterstützen und für die entsprechende gesetzliche Berücksichtigung zu sorgen. Privates Eigentum ist in den meisten Fällen die beste und volkswirtschaftlich günstigste Voraussetzung, um den Fortbestand von historischen Bauten zu sichern. Es gibt zahlreiche Beispiele dafür, dass historische Wohnbauten im Privateigentum besser bewahrt werden, als unter der Ägide der öffentlichen Hand. Die Vertretung der Interessen der privaten Eigentümer und deren Unterstützung in fachlichen Fragen sind deshalb die primären Aufgaben des Vereins.
Christian Zimmermann
Caro Stemmler
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Zum gelben Haus, Wohnhaus in Schaff hausen (14. Jahrhundert)
La Maison Glayre de Lerber, Herrschaftshaus in Romainmôtier VD (1564)
Zum gelben Haus, maison de ville à Schaff house (XIV siècle)
La Maison Glayre de Lerber, maison de maître à Romainmôtier VD (1564)
Denkmalschutz ist aber eine gemeinschaftliche Pflicht von privatem Eigentümer und öffentlicher Hand. Dazu gehört auch das entsprechende finanzielle Engagement beider Seiten. Bei den privaten geschützten Wohnbauten tragen die Hauseigentümer den Löwenanteil der finanziellen Last. Weil jeder für die Erhaltung geleistete Franken an Subventionen das Zehnfache an tatsächlichen Investitionen auslöst, ist die finanzielle Unterstützung durch das Gemeinwesen nicht nur kulturpolitisch, sondern auch volkswirtschaftlich sinnvoll.
schränkungen belastet und können ihr Eigentum nicht beliebig ertragsbringend nutzen. In den meisten Fällen sind Beiträge der öffentlichen Hand unerlässlich, damit eine fachgerechte Konservierung und Restaurierung überhaupt gewährleistet werden kann. In diesem Sinne hatte Domus Antiqua in ihrer Vernehmlassung zur letzten Kulturbotschaft des Bundesrates gezeigt, dass die vorgesehenen Mittel angesichts von den in der gleichen Botschaft ausgewiesenen Bedürfnissen bei Weitem nicht ausreichen. Eingaben von weiteren
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Armut ist kein guter Denkmalpfleger Es gibt in der Denkmalpflegezunft den Spruch: «Armut ist der beste Denkmalpfleger.» In der Tat sind zum Beispiel im Osten Deutschlands aus Geldmangel in der DDR viele Stadtstrukturen authentisch erhalten geblieben, während man im Westen manches kaputtsanierte. Aber aus Mangel ist auch viel Kulturgut verloren gegangen, wurden Häuser zu Ruinen. Genauso in Frankreich, wo rund 1000 Schlösser günstig zum Verkauf stehen, weil kein Geld für den teuren Unterhalt vorhanden ist. Viele davon werden wohl längerfristig verfallen. Auch in der Schweiz gibt es einzelne historische Beispiele für den Denkmalerhalt wegen wirtschaftlichen Problemen. Als Beispiele seien die Kirchen von Mistail und Müstair oder die weitgehend intakt gebliebenen Städte Stein am Rhein und Greyerz angeführt. Jeder Hausbesitzer, und noch in viel höherem Masse der Eigentümer eines Schutzobjektes, weiss aber um die Notwendigkeit kontinuierlicher Investitionen und kostspieligen Unterhalts. Die Eigentümer von historischen Wohnbauten sind zudem meist mit öffentlich-rechtlichen Be-
«Wenn aber in einem der reichsten Länder der Welt wichtige Restaurierungsvorhaben aus angeblichem Mangel an Geld nicht mehr unterstützt werden können, dann ist einiges in Schieflage geraten.» privaten Organisationen – unter anderen vom Schweizer Heimatschutz – und Stellungnahmen von 21 Kantonen zielten in die gleiche Richtung. Diese Anliegen haben im Parlament leider kein Gehör gefunden. Wenn aber in einem der reichsten Länder
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der Welt wichtige Restaurierungsvorhaben aus angeblichem Mangel an Geld nicht mehr unterstützt werden können, dann ist einiges in Schieflage geraten. Domus Antiqua setzt sich deshalb weiterhin für eine angemessene finanzielle Ausstattung der Denkmalpflege ein. Zielkonflikte: Differenzierung ist gefragt Die Forderung nach massvollem Umgang mit der Energie ist unbestritten. Aber zwischen energetischen Optimierungen und Denkmalschutz gibt es bisweilen Widersprüche. Einerseits sollen Baudenkmäler möglichst unversehrt erhalten bleiben, anderseits sollen Klimaziele über den Weg von Gebäudesanierungen erreicht werden, die den Charakter von historischen Wohnhäusern zerstören können. Hier gilt es, dem Sonderstatus dieser Liegenschaften auch gesetzlich Rechnung zu tragen, zumal es sich um eine vergleichsweise geringe Zahl an Gebäuden handelt. Eigentümer von historischen Wohnhäusern leisten zudem durch den Erhalt der Gebäude einen Beitrag zur Gesamtenergiebilanz, denn diese Häuser sind ohne Einsatz von «Grauer Energie» gebaut worden. Das Postulat «verdichtetes Bauen» wird gelegentlich als Rechtfertigung für den Abbruch von inventarisierten Liegenschaften genutzt – auch hier ein Zielkonflikt, der nach Differenzierung ruft. Bereits dicht bebaute historische Innerstädte sollen nicht zusätzliche Auflagen für verdichtetes Bauen erhalten. Verdichtung ist primär in den Agglomerationen anzustreben, wo der Boden oftmals wenig ökonomisch genutzt wird. Nicht nur Politik Neben den politischen Forderungen und den Bestrebungen, das Verständnis der Behörden und der Öffentlichkeit für die Probleme der Eigentümer historischer Wohnbauten zu fördern, bietet Domus Antiqua seinen Mitgliedern verschiedene Leistungen. So werden anlässlich von Vereinsversammlungen exklusive Besuche in Häusern von Mitgliedern organisiert. Viel Wert wird auf den Erfahrungsaustausch gelegt, wohl eine der besten Hilfen für die Mitglieder bei allen Fragen der Erhaltung der historischen Wohnbauten. Bei all den Problemen und Sorgen dürfen wir aber nicht übersehen, dass für die allermeisten Mitglieder von Domus Antiqua das «Leben im Baudenkmal» ein Privileg bedeutet, das ihnen viel Freude und Befriedigung bringt und für die Öffentlichkeit ein wichtiges Kulturerbe sichtbar macht. → Beispiele der Liegenschaften von Domus-Antiqua-Mitgliedern finden sich in den Abbildungen auf diesen Seiten. Auf der umfangreichen Website www.domusantiqua.ch sind weitere dokumentiert.
DREI FRAGEN AN LUKAS ALIOTH
Was fasziniert Sie an Domus Antiqua Helvetica? Unsere Mitglieder engagieren sich persönlich sehr stark für das Hegen und Pflegen ihrer architektonischen Kostbarkeiten. Unsere Vereinigung stellt allen Mitgliedern ein wertvolles Netzwerk zur Verfügung, um sich diesbezüglich über alle möglichen Themen auszutauschen. Was hat Domus Antiqua Helvetica für das Kulturerbejahr 2018 geplant? Am Wochenende vom 26./27. Mai 2018 organisieren wir die Veranstaltung «Offene Tore» – dies in einer europaweit koordinierten Aktion mit der European Historic Houses Association: Privathäuser und Gärten werden geöffnet, und Eigentümer berichten über ihre Erfahrungen und Herausforderungen. Der Ensembleschutz liegt uns ganz speziell am Herzen. Geplant ist eine Tagung der Konferenz der Kantonalen Denkmalpfleger, in dessen Rahmen der Ensembleschutz einen prominenten Raum erhält und im Dialog mit den Medien erörtert werden soll. Zusätzlich plant unsere Sektion Rätia dazu eine Tagung und eine Publikation. Wo sehen Sie Möglichkeiten zur engeren Zusammenarbeit zwischen Schweizer Heimatschutz und Domus Antiqua Helvetica? Zuerst herzlichen Dank für die Vorstellung unserer Vereinigung! Innerhalb der Bauerbebranche wurde kürzlich ein Projekt zur Verbesserung von Zusammenarbeit und Effizienz gestartet. Da stecken wir mitten drin. Und das europäische Kulturerbejahr 2018 bietet eine ausgezeichnete Plattform für gemeinsame Auftritte. Lukas R. Alioth ist seit 2016 Präsident von Domus Antiqua Helvetica
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DOMUS ANTIQUA HELVETICA, L’ASSOCIATION SUISSE DES PROPRIÉTAIRES DE DEMEURES HISTORIQUES
Nos «Oldtimers» sont faits de pierre et de mortier L’association Domus Antiqua Helvetica regroupe des propriétaires de manoirs et de châteaux, mais aussi de fermes, de maisons contiguës en ville et de chalets. Ces demeures ont pour dénominateur commun de présenter une valeur de protection. L’ancienneté n’est pas le seul critère même si les demeures listées ont pour la plupart plus de 150 ans. Des maisons du XXe siècle dont l’architecture est remarquable sont également répertoriées. Wolfgang Frei, membre du comité de Domus Antiqua Helvetica
L’
juridiques dans le domaine de la conservation du patrimoine. Dans la majorité des cas, la propriété privée est le moyen d’assurer le mieux et de la façon la plus économique la conservation des bâtiments historiques. De nombreux exemples montrent que les demeures historiques en propriété privée sont mieux conservées que celles qui sont sous l’égide des pouvoirs publics. La défense des intérêts des propriétaires privés et leur soutien pour les aspects techniques sont donc les tâches premières de notre association. La conservation du patrimoine est une tâche commune du propriétaire et des pouvoirs publics qui nécessite l’engagement financier des deux parties. S’agissant des demeures privées sous protection, les propriétaires fonciers assument la part du lion de la charge financière. Parce que chaque franc de subvention pour des
association Domus Antiqua Helvetica a été fondée sur le plan national en 1984. Par la suite, des sections cantonales et régionales ont été créées car ses activités, notamment la conservation des monuments, l’aménagement du territoire ou les assurances-bâtiments, relèvent pour la plupart du droit cantonal. Domus Antiqua Helvetica compte plus de 1400 membres et collabore avec des organisations tant nationales qu’internationales.
Rolf Gerber
Jürg Zimmermann
Importance de la propriété privée Domus Antiqua Helvetica est une association de propriétaires qui, en sus des questions qui se posent à tous les propriétaires, s’intéressent spécifiquement à la conservation dans les règles de l’art des demeures historiques. L’association a pour but de soutenir ses membres et de veiller à une bonne application des dispositions
Villa Sonnenhof, maison du docteur (1843) à Hombrechtikon (ZH)
Casascura, ferme du XVIIIe siècle avec annexe moderne (2007) à Fläsch (GR)
Villa Sonnenhof, Doktorhaus (1843) in Hombrechtikon ZH
Casascura, Bauernhaus (18. Jh.) mit modernem Anbau (2007) in Fläsch GR
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travaux de conservation implique un montant d’investissement dix fois supérieur, le soutien financier des collectivités publiques est judicieux tant du point de vue culturel qu’économique.
tion Domus Antiqua Helvetica a donc démontré que l’allocation de fonds envisagée était largement insuffisante pour couvrir les besoins présentés dans ce même message. Les avis d’autres organisations privées, notamment Patrimoine suisse, et les prises de position de 21 cantons présentaient le même point de vue. Néanmoins,
«La conservation du patrimoine est une tâche commune des propriétaires privés et des pouvoirs publics.» le Parlement est resté sourd à ces arguments. Si dans l’un des pays les plus riches au monde il n’est plus possible, pour des raisons soidisant financières, de soutenir d’importants projet de restauration, alors il me semble que quelque chose ne tourne pas rond. Domus Antiqua Helvetica continue par conséquent de s’engager pour une dotation financière appropriée de la conservation du patrimoine. Conflits d’objectifs: une différenciation est nécessaire Il est indispensable de favoriser une utilisation parcimonieuse de l’énergie. C’est incontestable. Il arrive toutefois que l’optimisation énergétique et la protection des bâtiments historiques soient en opposition. Les bâtiments historiques doivent être préservés du mieux possible mais ils sont par ailleurs victimes de la politique climatique lorsque des travaux d’assainissement énergétique entraînent la disparition de leurs caractéristiques. Il convient donc de tenir compte dans la loi du statut spécial de ces bâtiments, et ce d’autant qu’ils sont peu nombreux. En entrete-
Markus Plüss
M. Beyeler
La pauvreté n’est pas l’alliée de la conservation du patrimoine Dans les milieux de la conservation du patrimoine, il se dit souvent que «la pauvreté est la meilleure alliée de la conservation du patrimoine». Certes, dans l’est de l’Allemagne, dans l’ancienne RDA, par exemple, l’authenticité de nombreux ensembles urbains a pu être préservée, tandis qu’en RFA, beaucoup de rénovations entreprises ont été plutôt destructrices. Cependant, la pénurie a également entraîné la disparition de nombreux biens culturels, et des bâtiments sont tombés en ruine. De même en France, environ 1000 châteaux sont mis en vente à bon prix et l’argent manque pour assurer leur coûteux entretien. Beaucoup seront donc abandonnés à plus ou moins long terme. En Suisse également, il existe quelques exemples de conservation de bâtiments historiques liées à des problèmes économiques. Citons par exemple les églises de Mistail et Müstair, ou encore les villes relativement préservées de Stein am Rhein et Gruyères. Chaque propriétaire, et dans une plus grande mesure encore le propriétaire d’un objet protégé, connaît la nécessité d’investir en permanence dans des travaux onéreux d’entretien. Les demeures historiques sont par ailleurs souvent assujetties à des restrictions de droit public et leurs propriétaires ne peuvent pas en faire n’importe quel usage. Dans la plupart des cas, les contributions des pouvoirs publics sont indispensables pour assurer la conservation et la restauration des bâtiments dans les règles de l’art. Dans sa réponse à la consultation sur le dernier Message Culture du Conseil fédéral, l’associa-
Nouveau château d’Oberdiessbach (BE) (1666–68, Albrecht von Wattenwyl)
Ferme «Bauernhaus Baudenkmal» (1499) à Ramsen (SH)
Neues Schloss Oberdiessbach BE (1666–68, Albrecht von Wattenwyl)
Bauernhaus Baudenkmal, Ramsen SH (1499)
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nant leurs bâtiments, les propriétaires de demeures historiques apportent déjà une précieuse contribution au bilan énergétique global car leur bien a été construit sans recours à de l’énergie grise. Le postulat de la «densification des constructions» est parfois pris comme prétexte pour démolir des sites construits répertoriés dans des inventaires de protection. Il s’agit là également d’un conflit d’objectifs nécessitant la mise en place d’une différenciation. Les noyaux historiques densément construits ne doivent pas être assujettis à des contraintes de densification supplémentaires. Les opérations de densification sont souhaitables en premier lieu dans les agglomérations où l’utilisation des terrains est souvent peu économe. De la politique, mais pas seulement A part le plaidoyer politique et la sensibilisation des autorités et du public aux problèmes rencontrés par les propriétaires de demeures historiques, Domus Antiqua Helvetica propose diverses prestations à ses membres. Les réunions et assemblées sont l’occasion d’organiser des visites exclusives de demeures appartenant aux membres. Une très grande attention est accordée à l’échange d’expériences, qui constitue certainement l’une des aides les plus précieuses pour toutes les questions de conservation de bâtiments historiques. Ces problèmes et soucis ne doivent pas occulter le fait que vivre au cœur du patrimoine reste pour la plupart des membres de Domus Antiqua Helvetica un privilège qui apporte beaucoup de plaisir et de satisfaction et permet de montrer au public des témoins vivants de notre culture. → Voir dans les illustrations de ces pages des exemples de
demeures historiques de membres de Domus Antiqua Helvetica. Le site Internet www.domusantiqua.ch en présente d’autres.
TROIS QUESTIONS À LUKAS ALIOTH Quel aspect de l’activité de Domus Antiqua Helvetica vous fascine le plus? Nos membres mettent beaucoup de leur personne pour assurer la conservation et l’entretien de leur bien architectural. Notre association met à la disposition de tous les membres un précieux réseau d’échanges d’expériences sur une profusion de questions spécifiques. Quels sont les projets de Domus Antiqua Helvetica pour l’Année du patrimoine culturel 2018? Le week-end des 26 et 27 mai 2018, nous organisons des «portes ouvertes» dans le cadre d’une action coordonnée au niveau européen avec l’Association européenne des maisons historiques (European Historic Houses Association): des demeures et des jardins seront ouverts au public et les propriétaires relateront leurs expériences et leurs défis. La protection des ensembles nous tient particulièrement à cœur. Nous prévoyons la tenue d’une conférence des conservatrices-teurs du patrimoine axée notamment sur la protection des ensembles construits et en dialogue avec les médias. En complément, la section Rätia se propose d’organiser un colloque et de publier un ouvrage sur ce sujet.
MÀD
Que pensez-vous d’une intensification de la collaboration entre Patrimoine suisse et Domus Antiqua Helvetica? D’abord, merci d’avoir proposé à notre association de se présenter dans vos colonnes! Un projet d’amélioration de la collaboration et de l’efficacité vient de démarrer dans le secteur du patrimoine. Nous sommes en plein travail. L’Année européenne du patrimoine culturel 2018 offrira une excellente plateforme pour des synergies et des présentations communes. Lukas R. Alioth préside l’association Domus Antiqua Helvetica depuis 2016.
Chalet Tanner, maison des botanistes Thomas, (1714) aux Plans-sur-Bex (VD) Chalet Tanner, Haus der Botaniker Thomas (1714) in Les-Plan-sur-Bex VD
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WIE ES ZUM HEUTIGEN RATHAUSMUSEUM SEMPACH KAM
Von der Initiative von wenigen zum Projekt der vielen Aus der Initiative von wenigen Personen ist ein Projekt mit einer breit abgestützten Trägerschaft hervorgegangen: Der Umbau und die Restaurierung des Rathauses Sempach LU hatte sechs Jahre Vorbereitungszeit benötigt, bevor mit den Arbeiten begonnen werden konnte. Gerold Kunz, Architekt BSA, Denkmalpfleger NW
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er Umbau des Rathauses Sempach wurde bereits in den 1990er-Jahren diskutiert, die Zeit war damals für die Pläne aber noch nicht reif. Man wollte das Rathaus mit Lifteinbau und Wohnung im Dachgeschoss beleben, doch die Ideen wurden verworfen. Als der Bauuntersuch das Baujahr 1475 ergeben hatte, wuchs der Respekt vor dem Gebäude und die Pläne blieben liegen. 2005 wurde die Planung wieder aufgenommen. Auch diesmal war es der Museumsverein, der die Initiative ergriff. Stiftung als wichtiger Grundstein Seit 1972 eingemietet, war das Museum die letzte permanente Nutzung im Gebäude. Die Vogelwarte, 1942 im Rathaus einDie Seeseite des Rathauses hat eine neue Fassade mit Holzlamellen erhalten. Darunter ist der freigelegte Riegelbau zu erkennen.
F. Karrer/Schweizer Heimatschutz
La façade côté lac de l’hôtel de ville a été recouverte d’un rideau de lamelles de bois derrière lequel on devine les colombages.
quartiert, war zuvor ausgezogen und hinterliess einen Ausstellungsraum, den das Museum übernahm. Zusammen mit der Tuchlaube belegte es das Hauptgeschoss im Gebäude, nur der Bürgersaal wurde in den Sommermonaten von Vereinen und Gesellschaften für Versammlungen und Feiern genutzt. Im Erdgeschoss warteten Kanonen auf den Einsatz an Auffahrt und im Dachgeschoss lagerten die Gewänder der Kanoniere. Dieses etwas triste Stimmungsbild wollte der Museumsverein verändern. Er plante, die das ganze Gebäude durchmessende Tuchlaube von den Einbauten zu befreien und im neuen Raum die permanente Ausstellung einzurichten. Ein Umbaukonzept war bald zur Hand, doch der Blick auf das ganze Gebäude zeigte weiteren Handlungsbedarf. Neben dem Dachraum war auch die Dienstwohnung ungenutzt. Im Erdgeschoss gab es keine öffentlichen Nutzungen, die das Städtli belebten. Es fehlte an Toiletten und an einem Foyer. Die spartanische Elektroheizung liess keine Winternutzung zu. Der hindernisfreie Zutritt blieb auf allen Geschossen verwehrt. In der Pendenzenliste der Eigentümerin, der Korporation Sempach, nahm das Rathaus keinen Spitzenplatz ein. Anderes stand im Vordergrund, was die Korporation motivierte, sich nach weiteren Beteiligten umzusehen. Gemeinsam mit dem Museumsverein und der Stadt Sempach gründete sie 2011 eine Stiftung, die sich den Umbau und die Restaurierung zum Ziel setzte. Damit war der wichtigste Grundstein für die Umsetzung gelegt. In unzähligen Sitzungen und breit abgestützt wurde der Gang in die Öffentlichkeit vorbereitet. Nicht nur galt es, die Bevölkerung
«Im Erdgeschoss warteten Kanonen auf den Einsatz an Auffahrt und im Dachgeschoss lagerten die Gewänder der Kanoniere.» um Kredite zu ersuchen, die Korporation musste sich von einem Gebäude trennen, das sie seit über 200 Jahren besass. Während der Französischen Revolution wurden der Sempacher Bürgerschaft der Hexenturm, die Zehntenscheune und das Rathaus übertragen, was als Gründungsakt der Korporation gilt. Es brauchte mehr als eine Sitzung, bis die Korporation der Stiftungsgründung zustimmte. Und es brauchte einen Museumsverein, der vehement für das Anliegen eintrat.
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Doch die Arbeit war mit der Stiftungsgründung noch nicht getan. Der Stiftungsrat setzte eine Arbeitsgruppe ein und bildete Fachkommissionen für Bau, Marketing und Museum. Denn die Finanzierung und der Betrieb mussten sichergestellt werden. Die vielen Beteiligten, über 30 Personen, wurden zu Botschaftern des Projekts und trugen die Idee in die Bevölkerung und zu den Geldgebern.
Heimatschutzes statt (sh. Seite 30), gefolgt von der Verleihung des Wakkerpreises 2017 an die Stadt Sempach. Eine Begleitpublikation zeigt Hintergründe zur Auszeichnung. Zu bestellen unter www.heimatschutz.ch/ shop, CHF 10.– (für Heimatschutzmitglieder CHF 5.–).
Marco Sieber
Breit abgestütztes Vorgehen Als beauftragter Architekt erlebte ich diese Phase der Beteiligung hautnah mit. Für die Umsetzung konnten bestehende Netzwerke aktiviert werden, was das Vorhaben auf ein solides Fundament stellte. Die beteiligten Personen warfen ihr Engagement in die Waagschale, die Bevölkerung lohnte es ihnen mit den Krediten, die sie gewährte. Das Interesse am Projektfortschritt war gross, an den Aktivitäten beteiligten sich auch die Detaillisten, die Rathausprodukte zum Verkauf anboten. Das Rathaus sollte wieder zum kulturellen, wirtschaftlichen, politischen und gesellschaftlichen Treffpunkt werden. Für die Architektur hatte das breit abgestützte Vorgehen kaum negative Auswirkungen. Die Fachkommission Bau arbeitete autonom. Verstärkt mit Restaurator, Denkmalpfleger und Architekten wurden die wichtigen Entscheide an den Sitzungen gefällt. Einzig die Verbindung zur Fachkommission Museum hätte
ich mir enger gewünscht. Aber das Resultat wurde gut aufgenommen, was meine Vorbehalte erübrigt. Heute ist das Museum wieder zum zentralen Ort im Stadtbild geworden. Die Palette der Anlässe ist breit – in den Räumen lassen sich verschiedenste Veranstaltungen durchführen. Zum Hauptraum ist die Tuchlaube geworden, die, leicht erhöht, auch als Balkon für den Städtliraum genutzt werden kann. Im Erdgeschoss wurde mit der Verglasung das Rathausbögli aufgewertet. Und die Rückseite hat ein neues Gesicht bekommen. Der Musemsverein, der von Beginn an die wichtigste Triebfeder war, hatte von ihrer Vorstellung, das Tuchlaubengeschoss als Ausstellungsraum zu nutzen, abgesehen und die Ausstellung im ganzen Haus verteilt. Das Haus wird zum Museum, die Ausstellung aufgeteilt in Stationen einer vielfältigen Ortsgeschichte. Wohl deshalb wurde das Rathausmuseum 2017 für den European Museum of the Year Award nominiert. An die Preisvergabe reiste aus Sempach eine Delegation mit 20 Personen. Auch wenn sie ohne Preis zurückkehrten, vertraten sie in Zagreb eindrücklich das Museum der vielen. → www.museumsempach.ch → Im Rathausmuseum fand die Delegiertenversammlung 2017 des Schweizer
Das Foyer im Erdgeschoss wurde zum Rathausbögli geöffnet. Le foyer du rez-de-chaussée donne désormais sur le passage couvert.
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LA BELLE HISTOIRE DU MUSÉE DE L’HÔTEL DE VILLE DE SEMPACH
De l’initiative de quelques-uns au projet de toute une population Un projet né de l’initiative de quelques personnes s’est développé dans le cadre d’un large processus participatif: six ans ont été nécessaires pour préparer la transformation-restauration de l’hôtel de ville de Sempach (LU) avant que les travaux ne commencent. Gerold Kunz, architecte FAS, conservateur des monuments historiques du canton de Nidwald
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Une fondation pour poser les fondements Dans les murs depuis 1972, le musée était le seul locataire à occuper encore les lieux. La station ornithologique qui avait pris ses quartiers à l’hôtel de ville en 1942 avait déménagé et laissé un espace d’exposition repris par le musée qui occupait également la Salle des Drapiers ainsi que le niveau principal. La Salle des Bourgeois était louée durant l’été aux associations et sociétés locales pour des fêtes et réunions. Au rez-de-chaussée, les canons étaient prêts pour leur sortie le jour de l’Ascension, et les
Marco Sieber
ans les années 1990 déjà, la rénovation de l’hôtel de ville de Sempach avait fait l’objet de premières discussions, mais le concept n’était pas encore mûr. Il était alors question d’intégrer un ascenseur et de créer des logements dans les combles, mais ces propositions n’avaient pas convaincu. L’expertise du bâtiment avait abouti à la conclusion que la date de construction remontait à 1475. Cette information avait forcé le respect et fait abandonner les projets en cours. Le processus de planification a toutefois été repris, et cette fois encore à l’initiative de l’association du musée.
Le mur coupe-feu appartient à la propriété voisine et a été séparé par un vitrage anti-feu. Die Brandwand gehört zum Nachbargebäude und wurde mit einer Brandschutzverglasung getrennt.
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vêtements des canonniers étaient entreposés dans les combles. L’association du musée entendait bien redonner de la couleur à ce triste tableau. Elle souhaitait débarrasser la Salle des Drapiers occupant toute la base du bâtiment de tous les aménagements annexes et installer l’exposition permanente dans ce nouvel espace. Elle avait rapidement esquissé un concept de transformation, mais après analyse de l’ensemble du bâtiment, d’autres interventions s’avéraient nécessaires. Le logement de fonction et les combles n’étaient pas occupés. Le rez-de-chaussée n’accueillait aucune utilisation publique qui puisse animer la cité. Il manquait des toilettes et un foyer. Le chauffage électrique, plutôt spartiate, ne permettait pas une utilisation durant l’hiver. Aucun étage n’était accessible aux personnes à mobilité réduite. Sur la liste des affaires en suspens de la Corporation de Sempach propriétaire des lieux, l’hôtel de ville n’occupait pas la première place. Confrontée à d’autres priorités, la corporation se mit en quête de nouveaux partenariats. En 2011, elle créa conjointement avec l’association du musée et la Ville de Sempach une fondation qui fut chargée de transformer et restaurer l’hôtel de ville. Cette étape décisive permit de poser les fondements de la restauration du bâtiment. L’information et la participation de la population nécessitèrent la tenue de très nombreuses séances de préparation réunissant un large public. Il ne s’agissait pas seulement de demander à la population de voter des crédits. La corporation devait se séparer d’un bâtiment qu’elle possédait depuis plus de 200 ans. Durant la révolution française, la Bourgeoisie de Sempach avait reçu les clés de la Tour des Sorcières, de la Grange des Dîmes et de l’hôtel de ville, et ce transfert avait constitué l’acte fondateur de la corporation. Plusieurs réunions furent donc nécessaires pour parvenir à ce que la corporation accepte la création de la fondation, et l’association du musée dut également se montrer particulièrement convaincante pour défendre le projet. La création de la fondation ne constituait toutefois qu’une étape. Le Conseil de fondation institua un groupe de travail et créa des commissions ad hoc «Bâtiment», «Marketing» et «Musée». Il convenait en effet de prévoir les modalités de financement et d’exploitation. De nombreux participants, plus de 30 personnes, devinrent les ambassadeurs du projet et se mobilisèrent pour informer la population et les bailleurs de fonds. Un processus largement soutenu En tant qu’architecte mandaté, j’ai vécu de près ce processus de participation. Différents réseaux de partenariat ont pu être activés, ce qui a conféré une assise solide au projet. Les acteurs du processus se sont engagés à fond et la population les a récompensés en votant les crédits demandés. L’avancement du projet intéressait énormément et les commerçants qui vendaient des produits de l’hôtel de ville participaient également aux activités. L’hôtel de ville devait redevenir un centre culturel, économique, politique et social. Ce processus participatif très ouvert n’a eu pour ainsi dire aucune conséquence négative sur l’architecture. La commission «Bâtiment» travaillait de manière autonome. Les principales décisions se sont prises en présence des restaurateurs, du conservateur et des architectes. Personnellement, j’aurais juste souhaité des relations plus étroites avec la commission «Musée», mais le résultat était largement satisfaisant. Par conséquent, cette remarque est superflue.
Caspar Faden
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Spectateurs dans la Salle des Drapiers à l’occasion de la chevauchée de l’Ascension, en 1939 Zuschauer in der Tuchlaube anlässlich des Auffahrtsumritts 1939
Aujourd’hui, l’hôtel de ville a retrouvé sa place centrale dans la cité. La palette de manifestations qui y sont organisées est très large – les salles se prêtent à la tenue des événements les plus divers. La Salle des Drapiers, légèrement surélevée, peut également faire office de balcon grâce à la possibilité d’ouvrir ses fenêtres. La pose d’un vitrage dans le passage couvert de l’hôtel de ville met en valeur le rez-de-chaussée, et la façade arrière a pris un nouvel aspect. L’association du musée qui a dès le départ joué un rôle moteur a renoncé à son idée de transformer la Salle des Drapiers en un espace d’exposition et a entièrement repensé son concept d’exposition. L’hôtel de ville a été transformé en musée. Différentes expositions thématiques réparties sur ses quatre étages témoignent du riche passé de la cité. En 2017, le Musée de l’hôtel de ville a d’ailleurs été nominé pour le prix European Museum of the Year Award (EMYA). Une délégation de 20 personnes a fait le voyage depuis Sempach pour la cérémonie d’attribution du prix. Certes, elle est rentrée bredouille, mais à Zagreb, elle a admirablement représenté le musée de toute une population. → www.museumsempach.ch → Patrimoine suisse a décerné le Prix Wakker 2017 à la ville de Sempach.
Une brochure explicative présente le contexte d’attribution du prix. A commander sur notre boutique en ligne: www.patrimoinesuisse.ch/shop, au prix de 10 francs (5 francs pour les membres)
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FORUM
EINE GENOSSENSCHAFT MIT MEHR ALS TAUSEND MITGLIEDERN BETREIBT EIN HISTORISCHES HOTEL
Kontinuierliche Restaurierung, stetiges Engagement Vor 30 Jahren stand das Hotel Ofenhorn in Binn, seit 1883 neben der Pfarrkirche das markanteste Gebäude und einer der wichtigsten Betriebe im Tal, vor dem Aus. Die 1987 gegründete Genossenschaft Pro Binntal rettete das Haus mit viel Engagement und Sachverstand und positionierte es dank einer behutsamen Innenrestaurierung als historisches Hotel. Benno Mutter, Präsident der Genossenschaft Pro Binntal
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as einfache Berghotel war 1883 vom Ehepaar SchmidKräig eröffnet worden. Josef Schmid, damals 38-jährig und Posthalter in Ernen, war Lokalpolitiker und ein Pionier des Bergtourismus. Seine Frau Maria Schmid-Kräig führte den Sommerbetrieb. Dieser florierte, sodass schon 1897 die Hotelerweiterung um mehr als das Doppelte gefeiert werden konnte. Bereits damals war das Binntal für die grandiose Landschaft und den Mineralienreichtum bekannt, und zahlreiche ausländische, vorab englische Gäste verbrachten teilweise mehrwöchige Aufenthalte im Hotel. Mit Ausbruch des Ersten Weltkriegs glitt die Hotel-
«Heute lässt sich die Baugeschichte am Interieur ablesen: Im Restaurant trifft das biedermeierliche Dekor von 1883 auf die moderne Bartheke.» lerie auch in Binn in die Krise. Nach einer Erholung, erstmals auch dank Gästen aus der Schweiz, brachten Weltwirtschaftskrise und Zweiter Weltkrieg neue Einbrüche; während der Grenzbesetzung diente das Hotel als Truppenunterkunft. Gleichwohl führte die Familie Schmid den Betrieb während dreier Generationen bis 1968. Das danach leerstehende Hotel fand 1972 in der «Pro Unter- und Mittelgoms AG», einer Gesellschaft zur Förderung des Tourismus, eine neue Eigentümerin. Diese renovierte die Innenräume im Geist der 1970er-Jahre, doch vermochte sie in der kurzen Sommersaison nur den Betrieb des Hotels, nicht aber die notwendige Aussenrestaurierung zu finanzieren. So kam es 1985 zur erneuten Betriebseinstellung, und das zunehmend verwahrloste Hotel drohte zur Ruine zu verkommen – als Hotelkasten verschrien und ein Schandfleck im Ortsbild von nationaler Bedeutung. 30 Jahre genossenschaftliches Engagement In dieser Situation ergriffen Ortsplaner Jules Aufdereggen und Gemeindepräsident Andreas Tenisch die Initiative und gründeten 1987 nach dem Vorbild des Hotels Ucliva in Waltensburg eine Genossenschaft zur Rettung des Hotels. Nicht nur im Binn-
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tal, dessen grösster Teil seit 1964 durch einen Naturschutzvertrag mit Pro Natura und dem SAC unter Schutz steht, fiel der Vorschlag auf fruchtbaren Boden. Mit dem programmatischen Namen «Pro Binntal» signalisierten die Gründer das Ziel der Genossenschaft: das Hotel weiterzuführen und damit Arbeitsplätze und Wertschöpfung im Bergtal zu erhalten. 59 Genossenschafter aus der ganzen Schweiz ermöglichten im Gründungsjahr den Kauf des Hotels, und schon 1989 konnte die rasch wachsende Genossenschaft mit der Aussenrestaurierung beginnen. Für die gelungene Erneuerung der Aussenhülle erhielt sie 1991 den Schweizer Heimatschutzpreis, finanziell aber war sie nahe am Konkurs. Sie musste ihre Baupläne überdenken, und nur mithilfe von öffentlichen und privaten Geldgebern sowie alten und neuen Genossenschafterinnen gelang die finanzielle Sanierung. Die Wiederentdeckung der Geschichte 2008–2016 Die Krise war ein Glücksfall: Der neue Vorstand – im Tal gut verankert durch Vertretungen der Einwohner- und Burgergemeinde und mit Andreas Weissen als Präsident – verstärkte sich durch Fachleute aus den Bereichen Finanzen, Hotelfach, Fundraising und Denkmalpflege. Man machte sich vertieft Gedanken zur Positionierung des Hotels und wurde sich bewusst, dass in der schlichten Hülle des Berghotels ein historisches BelleÉpoque-Interieur mit grossem Potenzial schlummerte. So kam es bei den Restaurierungen ab 2008 zur engen und fruchtbaren Zusammenarbeit mit der kantonalen Denkmalpflege. In Etappen wurden die öffentlichen Räume im Erdgeschoss, die Zimmer und Gänge der Obergeschosse und zuletzt 2016 das Treppenhaus instand gestellt und die Haustechnik zeitgemäss erneuert: Ein Personenlift verhilft zu barrierefreiem Zugang, die Heizung nutzt Holz aus der Region und versorgt im Verbund weitere Gebäude des Dorfes, und ein moderner Maschinenpark in Wäscherei und Küche optimiert den Energieverbrauch. Langwierige Diskussionen mit den Behörden waren notwendig, bis auch die Brandschutzvorschriften denkmalverträglich umgesetzt werden konnten. Heute lässt sich die Baugeschichte am Interieur ablesen: Im Restaurant trifft das biedermeierliche Dekor von 1883 auf die moderne Bartheke, in Gängen und Treppenhaus lassen die gemalten Wandfelder von 1897 mancherorts die Quadermalerei von 1883 durchschimmern, und die Walliserstube erinnert mit ihrem Heimatstilinterieur an die Nachkriegszeit. Ein Prunkstück ist der
James Batten
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Den Speisesaal schmückt eine nach Befund rekonstruierte Rosentapete; von den Wänden grüssen die Porträts des Gründerehepaars.
James Batten
La salle à manger est tapissée d’un papier peint imprimé de motifs de roses et reconstitué à l’ancienne; au mur, les portraits bienveillants du couple de fondateurs.
Blick in ein historisches Zimmer mit Betten von 1883. Links angeschnitten die moderne WC-/Duschkabine. Une chambre historique avec ses lits de 1883. A gauche, la cabine de douche/WC très moderne.
Speisesaal mit der auf historischen Maschinen nachgedruckten Rosentapete. Die meisten der 32 Gästezimmer besitzen Mobiliar, das in der Gründerzeit von örtlichen Schreinern hergestellt wurde. Acht lediglich aufgefrischte Zimmer zeugen noch von den 1970er-Jahren. In zehn historischen Zimmern bilden raue Bretterböden, passende Tapeten, die restaurierten gemalten Deckenfriese und das Mobiliar ein stimmiges Ensemble, das mit modernen Nasszellen oder Waschtischen kontrastiert. Seit 2008 ist das Hotel stolzes Mitglied der «Swiss Historic Hotels», und ICOMOS Schweiz verlieh ihm 2013 einen Spezialpreis «für die fundierte Spurensuche an einem wichtigen Hotel in den Alpen und für die kontinuierliche Restaurierung der Anlage durch eine engagierte Personengruppe». Stetiges Engagement verlangt auch der tägliche Betrieb. Sei das Hotel noch so authentisch, im abgelegenen Bergtal sind kaum
Reserven zu erwirtschaften, zu kurz ist die Sommersaison, zu gross die Wetterabhängigkeit. Die Suche nach Unterstützungsbeiträgen bleibt deshalb eine permanente Sorge der Genossenschaft. Aber auch der Personalmangel im Gastgewerbe, insbesondere bei Kaderstellen, ist im entlegenen Tal stärker zu spüren. Umso glücklicher schätzt sich die Genossenschaft, in der Person der jungen Hotelfachfrau Regula Hüppi dieses Jahr eine kompetente Direktorin gefunden zu haben. Benno Mutter ist Kunsthistoriker und arbeitet bei der Denkmalpflege des Kantons Solothurn. Daneben gilt sein Interesse den historischen Hotels – seit 2016 als Präsident der Genossenschaft Pro Binntal und seit 2017 als Vorstandsmitglied der «Swiss Historic Hotels».
→ Das Hotel Ofenhorn ist jeweils von Mitte Mai bis gegen Ende Oktober
sowie während der «Binner Kulturabende» Ende Jahr geöffnet, dieses Jahr: 20. Mai bis 22. Oktober sowie 20. Dezember 2017 bis 4. Januar 2018: www.ofenhorn.ch
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UNE COOPÉRATIVE DE PLUS DE 1000 MEMBRES GÈRE UN HÔTEL HISTORIQUE
Restaurer et s’engager sans relâche Il y a 30 ans, l’hôtel Ofenhorn, qui fut construit en 1883 à proximité de l’église paroissiale et qui reste le bâtiment le plus marquant de Binn et l’une des entreprises les plus importantes de la vallée, était sur le point de disparaître. C’est avec un engagement et un professionnalisme remarquables que la coopérative Pro Binntal créée en 1987 a sauvé cet édifice qu’il a positionné comme hôtel historique après en avoir restauré l’intérieur avec soin. Benno Mutter, président de la coopérative Pro Binntal
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e modeste hôtel de montagne a été créé en 1883 par le couple Schmid-Kräig. Josef Schmid, 38 ans à l’époque et postier à Ernen, était un politicien local et un pionnier du tourisme de montagne. Sa femme Maria Schmid-Kräig dirigeait l’établissement durant l’été. L’exploitation était si florissante que les propriétaires purent fêter en 1987 le premier agrandissement de l’hôtel (une extension de plus du double du volume de l’hôtel). A l’époque déjà, la vallée de Binn était connue pour ses paysages grandioses et ses richesses minérales, et de nombreux touristes étrangers, principalement britanniques, séjournaient parfois plusieurs semaines à l’hôtel. Avec l’irruption de la Première Guerre mondiale, ce fut la crise de l’hôtellerie et Binn ne fut pas épargnée. Après une période de reprise, essentiellement due aux hôtes suisses, la crise économique mondiale et la Deuxième Guerre mondiale apportèrent leur lot de nouvelles difficultés; durant l’occupation des frontières, l’hôtel servit de cantonnement militaire. Néanmoins, la famille Schmid dirigea l’établissement pendant trois générations jusqu’en 1968. En 1972, la «Pro Unter- und Mittelgoms AG», une société anonyme de promotion du tourisme, racheta l’hôtel abandonné. Elle entreprit la rénovation des intérieurs dans l’esprit des années 1970, mais parvint à financer uniquement l’exploitation de l’hôtel durant la courte saison d’été, sans pouvoir procéder à la rénovation indispensable de l’enveloppe extérieure. Elle cessa l’exploitation de l’établissement en 1985 et l’hôtel complètement abandonné commença à tomber en ruines– il perdit son prestige et fut considéré comme une verrue déparant le site d’importance nationale. 30 ans d’engagement coopératif Dans ce contexte, l’urbaniste Jules Aufdereggen et le président de la commune Andreas Tenisch prirent l’initiative de créer en 1987 une coopérative qui puisse sauver l’hôtel en s’inspirant de l’exemple de l’hôtel Ucliva de Waltensburg. Le projet ne fut pas seulement bien accueilli dans la vallée de Binn dont la majeure partie était protégée depuis 1964 par un contrat de protection de la nature conclu avec Pro Natura et le CAS. En choisissant la dénomination «Pro Binntal», les fondateurs communiquèrent également instantanément le but de la coopérative: maintenir l’exploitation de l’hôtel et donc des emplois, et apporter de la valeur ajoutée dans cette vallée de montagne. L’année de sa création, 59 coopérateurs de toute la Suisse s’unirent pour racheter l’hôtel, et en 1989 déjà, la coopérative en pleine croissance put lancer les travaux de restauration des façades.
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En 1991, elle reçut le Prix du Patrimoine pour la rénovation réussie de l’enveloppe extérieure, mais elle avait épuisé ses moyens financiers et se trouvait au bord de la faillite. Elle dut revoir ses plans, et son sauvetage financier ne put être assuré que grâce à des dons publics et privés ainsi qu’aux coopérateurs de tous âges. La redécouverte de l’histoire de 2008 à 2016 Cette crise fut une chance: le nouveau comité – bien impliqué dans la vallée du fait de la représentation des communes et grâce à son président Andreas Weissen – fut renforcé par des spécialistes des finances, de l’hôtellerie, de la collecte de fonds et de la conservation du patrimoine. Une réflexion sur le positionnement de l’hôtel fut initiée. Elle permit de se rendre compte que l’esprit de la Belle Epoque «sommeillait» dans cet hôtel de montagne tout simple. Les travaux de restauration furent entrepris à partir de 2008 dans le cadre d’une collaboration étroite et fructueuse avec la conservation cantonale du patrimoine. Etape par étape, on rénova les salles publiques du rez-de-chaussée, puis les chambres et les couloirs des étages supérieurs et enfin, en 2016, la cage d’escalier ainsi que les installations techniques: un ascenseur facilite l’accès aux personnes à mobilité réduite, la chaudière qui utilise du bois de la région approvisionne en chaleur d’autres bâtiments par un système de chauffage à distance, et le renouvellement des appareils utilisés dans la cuisine et la buanderie permet une consommation optimale d’énergie. De longues discussions avec les autorités ont été nécessaires pour rendre les dispositions sur la protection contre les incendies compatibles avec la protection du patrimoine. Aujourd’hui, l’histoire du bâtiment peut se lire à l’intérieur de ses murs: dans le restaurant, le décor Biedermeier de 1883 côtoie un comptoir moderne de bistrot, dans les couloirs et la cage d’escalier les murs peints en 1897 laissent apparaître en plusieurs endroits les peintures murales de 1883, et le carnotzet valaisan évoque la période de l’après-guerre. La salle à manger est le joyau de l’hôtel, avec ses papiers peints rose imprimés sur des machines historiques. La plupart des 32 chambres sont meublées de mobilier fabriqué par les artisans de la vallée à l’époque de la création de l’hôtel. Huit chambres qui ont été simplement rafraîchies témoignent encore de l’esprit des années 1970. Dans dix chambres historiques, les planchers nus, les tapisseries sobres, les peintures restaurées des plafonds et les meubles forment un ensemble qui contraste avec les sanitaires modernes ou les lavabos.
FORUM
de personnel dans l’hôtellerie, surtout pour les postes de cadres, se ressent de façon plus aiguë dans cette vallée. Cette année, la coopérative se félicite donc d’avoir recruté en la personne de Regula Hüppi une jeune directrice compétente. Benno Mutter est historien de l’art. Il travaille au service de la conservation du patrimoine du canton de Soleure. Passionné par les hôtels historiques, il préside depuis 2016 la coopérative Pro Binntal et a rejoint en 2017 le comité des «Swiss Historic Hotels».
→ L’hôtel Ofenhorn est ouvert de la mi-mai à fin octobre et en fin d’année,
durant les «Binner Kulturabende», et cette année du 20 mai au 22 octobre et du 20 décembre 2017 au 4 janvier 2018: www.ofenhorn.ch
James Batten
L’établissement est fier d’être un hôtel historique membre de «Swiss Historic Hotels» depuis 2008, et ICOMOS-Suisse lui a décerné en 2013 un prix spécial «pour la recherche des traces fondatrices d’un important hôtel des Alpes et pour la restauration continue des annexes par un groupe de personnes engagées». L’exploitation de l’hôtel requiert également un engagement sans faille au quotidien. En dépit de son authenticité, l’hôtel peut difficilement dégager des fonds de réserve dans cette vallée reculée car la saison estivale est trop courte et la dépendance aux conditions météorologiques trop grande. Pour la coopérative, la recherche de parrainages et de soutiens reste donc un souci permanent. Le manque
Chambre double restaurée en 2013 avec son mobilier Art déco raffiné
James Batten
2013 restauriertes Doppelzimmer mit vornehmer Art-décoMöblierung
Les décors muraux de 1897 dans l’escalier et les corridors ont été mis à jour et rafraîchis. Das Treppenhaus und die Korridore zeigen sich heute wieder mit dem freigelegten und aufgefrischten Wanddekor von 1897.
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L’hôtel Ofenhorn à Binn: ambiance matinale sous le sorbier de la terrasse-jardin Hotel Ofenhorn in Binn: Vormittagsstimmung unter den Ebereschen des Gastgartens
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James Batten
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Bundeamt für Bauten und Logistik, F. Henn
GUT ZU WISSEN/BON À SAVOIR
Macht der Kommunikation vor dem Internetzeitalter: die ehemalige Bollwerkspost in Bern L’ancienne poste du Bollwerk à Berne, ref let de l’apogée de la communication avant l’ ère du web
«HÉRITAGE DU POUVOIR» Les prochaines Journées européennes du patrimoine, intitulées «Héritage du pouvoir», seront consacrées à la représentation et à l’expression du pouvoir dans le patrimoine culturel bâti. Elles auront lieu les 9 et 10 septembre 2017. La splendeur et le faste de monuments de prestige se révéleront à la curiosité du public sur des centaines de sites répartis dans toute la Suisse. Cette année encore, les sections cantonales de Patrimoine suisse participeront aux Journées du patrimoine en organisant des manifestations passionnantes dans leur région. Vous trouverez ci-dessous quelques exemples de cette offre très riche et quelques propositions d’excursions: Vous pourrez constater que l’essor de la communication n’a pas attendu l’apparition d’Internet en visitant l’ancien bâtiment des postes suisses au Bollwerk de Berne. A Berne, la Résidence de France vous ouvrira ses portes. Propriété de l’Etat français depuis 1907, la villa Tscharner a abrité l’Ambassade de France en Suisse jusqu’en 1971; elle est aujourd’hui la résidence de l’ambassadeur. L’imposant édifice de l’ancienne fabrique de montres Adolf Michel se dresse à proximité de la gare de Granges-Nord (SO). Le petit-fils du fondateur de l’entreprise vous fera visiter ce bâtiment. Au début du XXe siècle, une discussion a été lancée sur la question de la protection du paysage et de l’aménagement des grandes infrastructures techniques. Un des résultats concrets de cette discussion vous sera présenté lors de la visite de la centrale hydraulique de Laufenburg (AG). Les Journées européennes du patrimoine vous invitent à profiter vous aussi de la richesse et de la diversité de notre patrimoine culturel. Elles vous proposeront près de 1000 manifestations gratuites dans toute la Suisse: visites guidées, promenades, ateliers pour enfants, groupes de discussion, etc.
→ Commandez la brochure gratuite présentant
l’ensemble des manifestations de Suisse à l’adresse info@nike-kulturerbe.ch ou sur le site www.venezvisiter.ch.
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EUROPÄISCHE TAGE DES DENKMALS 2017
Mächtige Bauten – prächtiges Kulturerbe Prominent platziert, monumental konstruiert und prächtig ausgestattet – Gebäude und ihre Ausstattung verkörpern Macht. Unter dem Titel «Macht und Pracht» präsentieren am 9. und 10. September 2017 die Europäischen Tage des Denkmals Manifestation und Repräsentation von Macht und Pracht im Kulturerbe. An hunderten Orten in der ganzen Schweiz gibt es Prunkvolles und Prächtiges zu entdecken. Die kantonalen Sektionen des Heimatschutzes beteiligen sich auch dieses Jahr wieder an den Denkmaltagen und organisieren spannende Veranstaltungen in ihren jeweiligen Gebieten. Im Folgenden finden Sie einen Auszug aus dem reichhaltigen Angebot und Anregungen zu Ausflügen: Welche Macht die Kommunikation vor dem Internetzeitalter darstellte, erfahren Sie beim Rundgang durch die ehemalige Berner Bollwerkspost, der auch in unterirdische Kabelstollen führt. In Bern öffnet die französische Residenz ihre Türen. Seit 1907 ist die Villa von Tscharner im Besitz des französischen Staates und diente bis 1971 als Botschaft. Heute wird sie als Residenz des französischen Botschafters genutzt. Das Haus enthält kostbares Mobiliar, wertvolle Wand-
teppiche, prunkvolle Vasen aus Sèvres sowie originale Gemälde von Othon Friesz. In den Genuss all dessen kommen sonst Staatspräsidenten und Prominente – am Sonntag des Denkmaltage-Wochenendes wird zu exklusiven Führungen durch die prachtvollen Räume eingeladen. Beim Bahnhof Grenchen Nord SO steht der imposante Bau der ehemaligen Uhrenfabrik von Adolf Michel, dahinter die Villen der Fabrikanten. Der Enkel des Firmengründers lädt Sie zu einer Führung durch die Fabrik und die Villen ein. Anfang des 20. Jahrhunderts wurden Debatten um den Landschaftsschutz und die Gestaltung technischer Grossbauten geführt. Ein Ergebnis solcher Kontroversen wird Ihnen auf einem Rundgang durch das Wasserkraftwerk in Laufenburg AG gezeigt: Hier steckt moderne Technik in einem traditionellen Gewand. Die Europäischen Tage des Denkmals lassen Sie an der Vielfalt, am Reichtum und an der Bedeutung unseres kulturellen Erbes teilhaben. Sie laden am zweiten Septemberwochenende dazu ein, landesweit an rund tausend kostenlosen Führungen, Spaziergängen, Workshops für Kinder oder Gesprächsrunden teilzunehmen. → Bestellen Sie die kostenlose Broschüre mit
dem gesamten Programm auf www.hereinspaziert.ch oder via info@nike-kulturerbe.ch.
GUT ZU WISSEN/BON À SAVOIR
Musée du Léman
ANLASS DES BSA MIT DOCOMOMO SCHWEIZ
Max-Schlup-Symposium in Biel
MUSÉE DU LÉMAN, NYON
→ Exposition «Plouf!», au Musée du Léman à Nyon jusqu’au 20 septembre 2018
MUSEUM IM BELLPARK, KRIENS
S AM BASEL
Ausstellung «Finding Brutalism»
Ausstellung «In Land aus Land»
Seit ungefähr 30 Jahren dokumentiert der Londoner Fotograf Simon Phipps Bauten des britischen Brutalismus, einer Architektursprache, die die Ästhetik des Betons zum sichtbaren Zeichen erklärt hat. Zum ersten Mal gibt der Fotograf mit der Ausstellung einen umfassenden Einblick in sein Fotoarchiv zur Nachkriegsarchitektur in England, die als Strömung auch für die Entwicklung in der Schweiz prägend war. Simon Phipps wählt einen subjektiven Blick. Als ausgebildeter Bilderhauer interessiert er sich für die spezifischen skulpturalen Qualitäten der Bauten und stösst dadurch zum Wesentlichen dieser Architektur vor.
Wie dem Alpinen Museum der Schweiz wurden dem Schweizerischen Architekturmuseum S AM vom Bundesamt für Kultur die Betriebsmittel massiv gekürzt. Ein Besuch beider Institutionen, zum Beispiel der aktuellen Ausstellung «In Land aus Land» im S AM, trägt zur Unterstützung bei: Die Tessiner Tendenza und der Deutschschweizer Minimalismus verhalfen der Schweizer Architektur international zum Durchbruch. Die Projekte im Ausland sind häufig monumentaler oder experimenteller als diejenigen in der Schweiz. Das S AM präsentiert ausgewählte Beispiele. Bild: Gebäude in Ordos (Innere Mongolei) von EM2N Architekten.
→ www.bellpark.ch, 26.8. bis 29.10.2017
→ www.sam-basel-org, bis 12.11.2017
Gerold Kunz
→ www.architekten-bsa.ch
Simon Menges
Barboter, faire trempette, nager, boire la tasse, plonger, faire la planche, piquer une tête, etc. Le vocabulaire de la baignade est riche et bigarré. Il en est de même des desseins des baigneurs qui, selon les époques, les lieux ou les envies, ont sauté dans l’eau du Léman avec diverses idées derrière la tête. Cette exposition raconte l’histoire riche et bigarrée de la baignade dans le Léman. On y parle d’architecture, de qualité de l’eau, de mode et d’hygiène … On y croise des sportifs, des curistes, des touristes et des lavandières, mais aussi Voltaire, Hergé, Courbet, Louis XVIII et Brigitte Bardot …
gne in Biel bot Einblick in eine energetische Sanierung, die nach denkmalpflegerischen Grundsätzen erfolgt. Michael Hanak stellte an fünf Schweizer Fallbeispielen die breite Palette der Möglichkeiten im Umgang mit den Nachkriegsbauten dar, ohne eine Wertung vorzunehmen. Zur Veranstaltung ist das BSA Cahier 6 erschienen, das alle Vorträge und eine Fotospur zu Bauten der 1950er- bis 1970er-Jahre aus den Kantonen Bern, Solothurn, Freiburg und Oberwallis enthält. Beispiele aus Adelboden, Heimberg, Ins, Kleindietwil, Lengnau, Neuenegg, Mallerey und Romont zeigen, dass es nicht nur die Bauten sind, die nach einer vertieften Betrachtung verlangen, sondern auch die Orte, die in den Nachkriegsjahren einen Aufschwung erlebt hatten.
Simon Phipps
Plouf! La baignade dans le Léman
Der BSA hatte in Zusammenarbeit mit Docomomo Schweiz Anfang Juli zum Max-SchlupSymposium nach Biel ins Farelhaus geladen (vgl. «Von Menschen und Häusern» in Heimatschutz/Patrimoine 1/2017). Schlups ehemaliges Kirchgemeindehaus von 1959 entpuppte sich als idealer Veranstaltungsort, um am sanft sanierten Anschauungsobjekt den korrekten Umgang mit Bauten des Aufschwungs zu diskutieren. Dank dem Engagement einer Gruppe von Bieler Architekten, die sich auch publizistisch mit Leben und Werk Schlups auseinandersetzen, bleibt ein Bauzeuge aus der Nachkriegszeit original erhalten – im Unterschied zum Schulhaus Strandboden, dessen unglückliche Sanierung wie ein Schatten über der Tagung lag. Der Werkstattbericht von Jürg Graser und Franz Graf über die Fassadensanierung des Hochhauses La Champa-
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KANTON LUZERN Protestaktion «SOS-Museen!» Aufgrund einer Steuersenkung im Kanton Luzern und der daraus resultierenden schwierigen finanzpolitischen Situation droht die Schliessung der kantonalen Museen per 1. Januar 2018. Damit würden auf einen Schlag gleich zwei Museen verloren gehen: des Natur-Museum und das Historische Museum Luzern. In einer Petition werden Regierung und Parlament des Kantons Luzern aufgefordert, für die Zukunft ihrer Museen und kulturellen Einrichtungen zu sorgen.
→ Protestaktion der Freundesvereine der kantonalen Museen gegen die Schliessung des Natur-Museums und des Historischen Museums Luzern: www.sos-museen.ch
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FRISCH GESTRICHEN/PEINTURE FRAÎCHE
DAS HAUS «VON MOOS» IN MALANS (GR)
Ein schlichtes Juwel Aus dem Dornröschenschlaf erwacht ist es, das Haus «von Moos» in Malans. Im 18. Jahrhundert zum stattlichen Gebäude mit Weinpresse ausgebaut, reichen seine Wurzeln ins Mittelalter zurück. 2006 erwarb Alfred R. Sulzer, Ehrenpräsident von Domus Antiqua Helvetica und Vorstandsmitglied von NIKE, den historischen Bau. Mit den Churer Architekten Michael Hemmi und Michele Vassella renovierte er ihn 2007/08 und schuf so einen Vorzeigebau, in dem Vergangenheit und Gegenwart schlicht und begeisternd zusammenfinden. Dr. Brigitte Moser, Kunsthistorikerin und Mittelalterarchäologin, Zug
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Der zurückhaltende Grosse Steigt man vom Dorfzentrum her die Nuttgasse hoch, sieht man es links hinter der Gartenmauer: Das Haus «von Moos», ein stattlicher, dreigeschossiger Steinbau mit steilem Satteldach. Trotz seiner Grösse nimmt es sich mit seiner langgestreckten Form und dem zarten Naturton zurück. Zur Schermengasse hin bildet es mit dem angebauten Stall und einem weiteren Doppelhaus eine gassenbündige Häuserzeile. Die von der Gasse abgewandte Hausseite mit der Hauptfassade öffnet sich auf einen prächtigen Obstgarten mit Blick in Richtung Dorfkern, Tal und Berge. Im Kern geht das Haus ins Spätmittelalter zurück. Aus dieser Zeit überdauerten im Nordostbereich des Gebäudes der Gewöl-
bekeller samt aufgehendem Mauerwerk. Der westliche Hausteil wurde um 1720 errichtet: Im ebenerdigen Geschoss und vom Garten her erschlossen, legte man einen Torkel an. In diesem hohen, überwölbten Raum mit kräftigem Mittelpfeiler wurde Wein gepresst. Darüber errichtete man zwei weitere, jeweils durch einen Korridor vom Ursprungsbau getrennte Geschosse. Um 1780 erweiterte man den Ursprungsbau talseitig und vereinte alles unter einem neuen Dach. Es entstand der heutige, kompakte Baukörper. Wach geküsst Als früherer Hausbesitzer wird Pfarrer Christian von Moos (1715–1782) genannt. Durch Erbschaft gelangte das Haus
Guido Baselgia
Guido Baselgia
as Weinbaudorf Malans liegt im «Garten Graubündens», im Herzen der Bündner Herrschaft. Etwas erhöht über der Talebene des Rheins und vom milden Klima verwöhnt, befindet sich das Dorf an vorzüglicher Lage. Hier führten ehemals die wichtigen Transitrouten des Rheintals durch, und von hier aus gelangte man durch die Klus und über den Fadärastein ins Prättigau. Die Böden aus kalk- und tonhaltiger Erde sind fruchtbar. Seit dem Frühmittelalter ist Malans Ausbaugebiet und Mittelpunkt des Weinbaus. Im intakten Dorf mit dem geschützten Ortsbild trifft man auf zahlreiche repräsentative historische Bauten. Das Haus «von Moos» ist eines davon. Es steht im Oberdorf.
Der linke Hausteil mit Torkel stammt aus den Jahren um 1720. Im rechten Hausteil hinter der um 1780 errichteten Arkade mit aufgehenden Geschossen schlummert der spätmittelalterliche Ursprungsbau.
Seitenkorridor im 1. Obergeschoss mit Blick in eines der Badezimmer. Die Mauern gehören teilweise zum Ursprungsbau aus dem Spätmittelalter. Die Wand- und Deckentäfer wurden um 1720 eingebracht, die Holzböden 1902.
L’aile gauche de la maison, avec le pressoir, remonte à 1720 environ. Dans l’aile droite, en arrière de l’arcade ajoutée vers 1780 et des étages, sommeillent les fondations d’origine datant de la fin du Moyen Âge.
Le corridor latéral au premier étage et une salle bains. Certains murs sont ceux de la construction d’origine qui date de la fin du Moyen Âge. Les lambris des murs et les plafonds ont été posés vers 1720 et les planchers en 1902.
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FRISCH GESTRICHEN/PEINTURE FRAÎCHE
sprüngliches Täfer wurde restauriert, falls nötig ergänzt und selten farblich angepasst. Primäre Fenster und Türen beliess man oder erneuerte sie allenfalls im Stil des Originals. Vereinzelt, und nur falls es die Nutzung erforderte, wurden neue Fensteröffnungen eingebracht. Die Küche, die vor der Restaurierung gänzlich verrusst war, erhielt einen weissen Putz. Den geschwärzten Unterzug, die Durchreiche und den Natursteinboden beliess man. Die zeitgenössischen, formklaren Kücheneinrichtungen und die Feuerstelle aus Edelstahl ergänzen die historische Bausubstanz dezent. In den Badezimmern setzen die freistehende Wanne und die opake, spiralförmige Duschkabine moderne, aber leise Designakzente im historischen Raum. Auch der Torkel erfreut durch das feine Spiel zwischen Alt und Neu: Der prägnante Raum erhielt eine schlichte Treppe und einen Kamin aus Stahl. Mit der Renovation ist es gelungen, den historischen Bestand weitgehend zu erhalten und durch subtile architektonische Interventionen glücklich in die Gegenwart zu führen: Alt und Neu ergänzen sich zu einem selbst tragenden Ganzen, in dem die Baugeschichte lebendig bleibt und zeitgemässe Nutzung ermöglicht wird. Ein Juwel ist es geworden, ein schlichtes; eines, das sich der Bauherr im wahrsten Sinne des Wortes angeeignet hat.
UN PUR BIJOU Dans le village vigneron de Malans, la maison «von Moos», bâtie au Moyen Âge et transformée en une bâtisse cossue au XVIIIe siècle, et son pressoir sont sortis d’un long sommeil. En 2006, Alfred R. Sulzer, président d’honneur de Domus Antiqua Helvetica et membre du comité de NIKE, a racheté cette demeure historique qu’il a rénovée en 2007/2008 avec les architectes Michael Hemmi et Michele Vassella, de Coire. Le résultat est représentatif d’une alliance réussie entre l’ancien et le moderne. Les murs en maçonnerie de la cave voûtée datant du Moyen Âge ont été laissés bien apparents. Depuis les travaux de transformation de 1780, l’arcade ouverte construite de plain-pied lors de l’agrandissement de la maison en 1720 donne une silhouette allongée et compacte à l’ensemble. L’intervention respecte cette structure. Les boiseries, les fenêtres et les portes d’origine ont été restaurées. La cuisine a été repeinte et modernisée, mais la pierre naturelle de son sol a été conservée. Dans les salles de bain des étages, les baignoires en îlot constituent un clin d’œil au design moderne. Un petit escalier et une cheminée en acier au look moderne ont été installés dans l’espace en arcade dont le pavement en pierres naturelles a été préservé. L’ensemble est un pur bijou! ∏∏∏∏∏∏∏∏∏∏∏∏∏∏∏∏∏∏∏∏∏∏∏∏∏∏
Francesca Giovanelli
Francesca Giovanelli
1857 an die Familie Rüedi. In deren Eigentum blieb es, bis es 2006 von Alfred R. Sulzer erworben wurde. Damals war es in stark renovationsbedürftigem Zustand. Sulzer, während über zwanzig Jahren bei Domus Antiqua Helvetica engagiert und Initiant und Umsetzer vieler erfolgreicher Renovationen von historischen Gebäuden, erkannte das schlummernde Potenzial. Und dank seinem Engagement und seiner grossen Erfahrung wurde eine subtile Renovation möglich: In Zusammenarbeit mit den Architekten Michael Hemmi und Michele Vassella entstand ein begeisterndes Wohnhaus, in dem sich Baugeschichte und zeitgenössische Interventionen in einer respektvollen Selbstverständlichkeit begegnen. Bauliche Eingriffe wurden möglichst gering gehalten und das gewachsene Bauvolumen mit entsprechender Grundrissstruktur beibehalten: Weiterhin betritt man das Haus durch den zur Schermengasse hin ausgerichteten Haupteingang. Es öffnet sich der breite, quer zum First ausgerichtete Korridor. Über diesen sind die beidseits angelegten Räume erschlossen. Die Stuben orientieren sich zum Tal hin. Strassenseitig befinden sich Küche, Toiletten, Speisekammer und Waschküche. Im Obergeschoss gliedern sich um den Mittelkorridor Schlafkammern und Badezimmer. Mit der Originalsubstanz ging man überaus sorgsam um: Ur-
Das Badezimmer im 1. Obergeschoss. Die zeitgenössische Duschkabine und das Spülbecken kontrastieren raffiniert mit dem sanft renovierten historischen Bau. Das Täfer wurde um 1720 eingebracht.
Der Torkel im Gartengeschoss. Der hohe, gewölbte Raum von 1720 wird durch den Kamin aus Stahl von 2007/08 schlicht und modern akzentuiert. Ehemals Ort der Weinherstellung wird der Raum heute für Veranstaltungen genutzt.
La salle de bains du premier étage: la cabine de douche et le lavabo, très contemporains, contrastent de manière raffinée avec le bâtiment historique rénové. Les boiseries datent de 1720 environ.
L’ancien pressoir au rez-de-jardin: cette haute pièce voûtée (1720) a été remise au goût du jour avec sobriété grâce à l’installation en 2007/08 d’un poêle en acier. Cet ancien espace de fabrication du vin sert aujourd’hui à la tenue de manifestations.
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SCHWEIZER HEIMATSCHUTZ/PATRIMOINE SUISSE
DELEGIERTENVERSAMMLUNG 2017 IN SEMPACH LU
Martin Killias neuer Präsident des Schweizer Heimatschutzes Die Delegiertenversammlung des Schweizer Heimatschutzes hat am 24. Juni 2017 Martin Killias als Nachfolger von Philippe Biéler zum Präsidenten gewählt. Die breite Berufserfahrung des langjährigen Strafrechtsprofessors, Sozialwissenschaftlers und Publizisten prädestiniert ihn, den Schweizer Heimatschutz kontinuierlich weiterzuentwickeln. Der neue Präsident hat seine Studien mit einem Doktorat als Jurist sowie mit lic. phil. (Soziologie/Sozialpsychologie) abgeschlossen. Er verfügt über ein breites Beziehungsnetz. Seine Kenntnisse nationaler und internationaler Vorgänge und seine politische Erfahrung bilden die Basis für die Funktion als wirksamer Botschafter der Baukultur. Aktuell präsidiert er den Zürcher Heimatschutz, die Nachfolge dieser Funktion wird baldmöglichst geklärt. Der Schweizer Heimatschutz freut sich auf die kommende Zusammenarbeit mit einer mehrsprachigen und engagierten Persönlichkeit, die sich mit Überzeugung und Realitätssinn für die Verbandsanliegen einsetzen wird.
An der Delegiertenversammlung wurden zudem die totalrevidierten Statuten verabschiedet. Am Nachmittag feierten im Beisein des Luzerner Regierungspräsidenten Marcel Schwerzmann und Isabelle Chassot, Direktorin Bundesamt für Kultur, sowie zahlreichen weiteren Persönlichkeiten und über 700 Gästen, die Verleihung des Wakkerpreises des Schweizer Heimatschutzes an die Stadt Sempach (einige Bildimpressionen finden sich auf den Folgeseiten). Adrian Schmid, Geschäftsführer Schweizer Heimatschutz
→ Die revidierten Statuten des Schweizer
Heimatschutzes können als PDF unter www.heimatschutz.ch (Rubrik «Über uns») bezogen werden.
Henri Leuzinger
Unter der Leitung des zurückgetretenen Präsidenten hat sich der Schweizer Heimatschutz in den letzten zwölf Jahren beachtlich erneuert und deutlich gewandelt. Als Philippe Biéler sein Amt 2005 antrat, feierte der Verband seinen 100. Geburtstag. Gleichzeitig fiel der Startschuss zu zwei Grossprojekten: dem Aufbau eines Heimatschutzzentrums, das 2013 mit dem Mietbeginn in der Villa Patumbah in Zürich erfolgreich realisiert wurde, und der Stiftung Ferien im Baudenkmal mit aktuell 35 Objekten im Angebot. Diesen eingeschlagenen Weg möchte Martin Killias weiterverfolgen, um die Positionierung des Schweizer Heimatschutzes als zeitgemässen, innovativen und einflussreichen Verband zu stärken.
Die Delegiertenversammlung des Schweizer Heimatschutzes fand am 24. Juni im Rathausmuseum in Sempach mit rund 100 Delegierten statt.
Philippe Biéler (rechts) gratuliert seinem Nachfolger Martin Killias zur Wahl.
L’Assemblée des délégué-e-s de Patrimoine suisse s’est tenue le 24 juin au Musée de l’hôtel de ville de Sempach avec une centaine de délégué-e-s.
Philippe Biéler (à droite) félicite son successeur Martin Killias.
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SCHWEIZER HEIMATSCHUTZ/PATRIMOINE SUISSE
ASSEMBLÉE DES DÉLÉGUÉS 2017 À SEMPACH (LU)
Martin Killias est le nouveau président de Patrimoine suisse Martin Killias succède à Philippe Biéler à la présidence de Patrimoine suisse. Il a été élu le week-end dernier par l’Assemblée des délégués. De par sa vaste expérience de professeur de droit pénal, de spécialiste en sciences sociales et de publiciste, Martin Killias, de Lenzburg (AG), était tout désigné pour reprendre le flambeau des mains de Philippe Biéler. fluente. Le nouveau président a terminé ses études avec un titre de docteur en droit et une licence en sociologie et psychologie sociale. Il dispose d’un vaste réseau de relations. Sa connaissance des mécanismes nationaux et internationaux et son expérience politique constituent une base idéale pour assumer le rôle d’un ambassadeur efficace du patrimoine construit. Martin Killias préside actuellement la section zurichoise de Patrimoine suisse. Sa succession sera réglée aussi rapidement que possible. Patrimoine suisse se réjouit d’ores et déjà de collaborer avec cette personnalité plurilingue et engagée qui défendra avec conviction et sens des réalités les intérêts de l’association.
Samedi dernier, l’Assemblée des délégués, qui a élu le nouveau président, a également adopté la révision totale des statuts de l’association. Durant l’après-midi, le Prix Wakker de Patrimoine suisse a été remis à la Ville de Sempach (LU), en présence du président du Gouvernement lucernois, Marcel Schwerzmann, et d’Isabelle Chassot, directrice de l’Office fédéral de la culture. De nombreuses autres personnalités et plus de 700 hôtes ont assisté à cette cérémonie. Adrian Schmid, secrétaire général de Patrimoine suisse
→ Les statuts révisés de Patrimoine suisse
sont à télécharger au format pdf sur: www.patrimoinesuisse.ch (rubrique «Nous nous présentons»)
Henri Leuzinger
Les douze ans de la présidence de Philippe Biéler ont été synonymes de renouveau et de profonde mutation pour Patrimoine suisse. Lorsque le Vaudois est entré en fonction en 2005, l’association fêtait son centième anniversaire et prenait un tournant important. Deux grands projets ont été lancés à cette occasion: la création de la Maison du patrimoine, qui s’est concrétisée en 2013 avec la location de la Villa Patumbah à Zurich, et le développement de Vacances au cœur du patrimoine, dont l’offre compte aujourd’hui 35 objets. Martin Killias entend poursuivre sur cette voie, afin de renforcer encore le positionnement de Patrimoine suisse en tant qu’association moderne, innovante et in-
L’Assemblée des délégué-e-s a accepté le rapport et les comptes annuels ainsi que la révision des statuts.
Le nouveau président de Patrimoine suisse et ses prédécesseurs: (de gauche à droite) Philippe Biéler, Martin Killias, Ronald Grisard, Caspar Hürlimann
Nebst Jahresbericht und Jahresrechnung wurde an der Delegiertenversammlung auch die Statutenrevision genehmigt.
Der aktuelle Heimatschutzpräsident und seine Vorgänger: (v. l.n. r.) Philippe Biéler, Martin Killias, Ronald Grisard, Caspar Hürlimann
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Am 24. Juni 2017 stand der Wakkerpreis des Schweizer Heimatschutzes im Zentrum des Interesses. Im Rahmen einer öffentlichen Feier erhielt die Luzerner Kleinstadt die Auszeichnung für die sorgfältige und zeitgemässe Weiterentwicklung ihrer historischen Ortskerne von nationaler Bedeutung und für die breit verankerte Diskussionskultur über das Bauen und Planen in der Gemeinde.
Fotos: Josef Gabriel
Le Prix Wakker de Patrimoine suisse a constitué le point fort du 24 juin 2017. La petite ville lucernoise distinguée pour le développement soigné et contemporain de ses centres historiques d’importance nationale et l’établissement d’un large débat sur la construction et la planification dans la commune a reçu ce prix dans le cadre d’une cérémonie officielle.
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Die Führungen durch Sempach und Umgebung mit Start und Ziel beim Rathausmuseum stiessen auf grosses Interesse.
Les visites guidées depuis le Musée de l’ hôtel de ville de Sempach (et retour au même endroit) ont eu un franc succès.
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Philippe Biéler, Präsident Schweizer Heimatschutz, Mary Sidler Stalder, Bauvorsteherin, und Franz Schwegler, Stadtpräsident
Philippe Biéler, président de Patrimoine suisse, Mary Sidler Stalder, directrice des constructions, et Franz Schwegler, président de la ville
3, 4 Einzug durch das Städtchen vor der offiziellen Preisverleihung Cortège dans la petite bourgade avant la remise officielle du prix 5
Die Preisverleihung fand auf dem Sempacher Kirchenplatz statt.
La remise du prix a eu lieu sur la place de l’Eglise de Sempach.
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Begrüssung durch Rainer Heublein, Präsident Luzerner Heimatschutz Allocution de bienvenue de Rainer Heublein, président de la section lucernoise de Patrimoine suisse
7, 8 Isabelle Chassot, Direktorin Bundesamt für Kultur Isabelle Chassot, directrice de l’Office fédéral de la culture 9, 10 Die Feier auf dem Sempacher Kirchenplatz besuchten über 700 Gäste. Musikalische Umrahmung: Slokar Quartett
Plus de 700 personnes sont venues à la fête organisée sur la place de l’Eglise et animée par le quartet de musique Slokar.
11, 12 Nach der Preisverleihung startete das grosse Wakkerfest am See. 12
Après la remise du prix, coup d’envoi de la grande fête de célébration du Prix Wakker au bord du lac
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STIFTUNG FERIEN IM BAUDENKMAL
Nichts ist so beständig wie der Wandel
Obschon etwas abgedroschen, trifft das Sprichwort «Nichts ist so beständig wie der Wandel» (Heraklit von Ephesos) in mehrfacher Hinsicht auf die Stiftung Ferien im Baudenkmal zu. Einerseits gibt sie Gebäuden, die von Zerfall oder Abbruch bedroht sind, eine neue, langfristig ausgerichtete Zukunft. Die Gebäude werden sanft renoviert, sodass sie ihren Charakter uneingeschränkt bewahren können und trotzdem einen zeitgemässen Wohnkomfort ermöglichen. Das ist die handfeste Seite des Wandels. Andererseits ist unsere Gesellschaft in einem heute noch subtilen, aber letzten Endes radikalen Wandel begriffen. Ich bin überzeugt, dass die Digitalisierung unseren Alltag komplett umwälzen wird. Die vermehrte Automatisierung und Roboterisierung wird uns von schweren, lästigen oder repetitiven Aufgaben entlasten. Die Virtualisierung macht uns ungebunden von einem festen Arbeitsplatz und wird die berufliche Mobilität stark reduzieren. Aber die Digitalisierung wird sich nicht nur in der Technik, sondern auch in unserem Zusammenleben manifestieren. Viele Berufe und mit ihnen die Arbeitsplätze werden verschwinden, und es wird zu einer grossen Herausforderung, einen grossen Teil der Bevölkerung im Arbeitsmarkt zu halten. Die Freizeit wird in Zukunft deutlich mehr Raum bekommen. Die soziale Interaktion wird sich mit den neuen virtuellen Realitäten ebenfalls verändern – die zunehmende Bedeutung sozialer Netzwerke macht dies heute schon sichtbar. Und die Fortschritte in der Medizin werden ebenfalls nochmals bedeutenden Einfluss auf die Altersstruktur der Gesellschaft haben.
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Bruno Helbling
Die Häuser im Angebot der Stiftung Ferien im Baudenkmal stehen für Langfristigkeit, Solidität sowie Kontinuität. Sie erlauben, der Hektik im Alltag zu entfliehen. Ein Rück- und Ausblick des ehemaligen Stiftungsratspräsidenten verortet die Aktivitäten von Ferien im Baudenkmal im heutigen Umfeld.
Im Angebot der Stiftung Ferien im Baudenkmal: das Huberhaus in Bellwald VS Dans l’offre de Vacances au cœur du patrimoine: la Huberhaus de Bellwald (VS)
Die Nische wird grösser Ferien im Baudenkmal verfolgt langfristig ausgerichtete Ziele und muss deshalb auf den Wandel rechtzeitig reagieren. Viele dieser Veränderungen könnten einen positiven Einfluss auf die Stiftung haben. Wenn sich alles um einen herum bewegt, ist es umso wichtiger, sich an Fixpunkten orientieren zu können. Ferien im Baudenkmal ermöglicht genau dies: Die Häuser stehen für Langfristigkeit, Solidität sowie Kontinuität und machen gleichzeitig den weiten Entwicklungsweg, den wir seit ihrer Errichtung gegangen sind, sichtbar. Sie erlauben ein wenig, der Hektik in unserem Alltag, die unter anderem durch die ständige Vernetzung entsteht, zu entfliehen. Die vermehrte Freizeit ermöglicht in Zukunft längere oder häufigere Ferienaufenthalte. Dadurch wird die Nische, in der wir im Tourismusmarkt agieren, grösser – das heisst zum einen, dass es noch Raum für viele «neue» Objekte hat und deshalb vor allem die Finanzierung wichtig wird. Es könnte aber auch bedeuten, dass andere
Anbieter versuchen werden, sich ein Stück dieses kleinen Kuchens abzuschneiden, und wir uns noch besser positionieren müssen. Aber auch die Ansprüche unserer Kunden werden steigen, sodass die Qualität unserer Dienstleistungen wie Gästebetreuung oder Reinigung auf hohem Niveau stabilisiert werden muss. Und wir sollten die Möglichkeiten der Digitalisierung vermehrt nutzen – beispielsweise um potenziellen Gästen einen möglichst realitätsnahen Eindruck über die Besonderheit unserer Häuser zu geben oder einfach um die Prozesse zu vereinfachen. Sie sehen, Ferien im Baudenkmal steht immer wieder vor neuen Herausforderungen, und ich wünsche meinem Nachfolger Beat Schwabe viel Elan und Glück, um diese zu meistern. Ich bin überzeugt, dass er die Stiftung mit grossem Geschick führen und ihr neue Impulse geben wird. Severin Lenel, Stiftungsratspräsident Ferien im Baudenkmal bis Ende 2016
→ www.magnificasa.ch
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FONDATION VACANCES AU CŒUR DU PATRIMOINE
Rien n’est aussi constant que le changement Les maisons de la fondation Vacances au cœur du patrimoine sont synonymes de pérennité, de solidité et de continuité. Elles permettent de fuir l’agitation de notre quotidien. Le président du Conseil de fondation a fait une présentation rétrospective et prospective des activités de Vacances au cœur du patrimoine dans le contexte actuel.
Kantonale Denkmalpflege Bern
Bien qu’un peu rabâché, le proverbe de Héraclite d’Ephèse cité en titre s’applique à plusieurs égards à la fondation Vacances au cœur du patrimoine. D’un côté, il y a ces bâtiments qui tombent en ruines ou sont menacés de destruction, à qui une nouvelle vie est accordée pour le long terme. Ces constructions font l’objet d’une rénovation douce, qui préserve sans restriction leur caractère tout en assurant un confort moderne. C’est là la face solide du changement. D’autre part, il y a notre société engagée dans une évolution subtile aujourd’hui en-
core mais radicale au final. Je suis convaincu que la numérisation va chambouler complètement notre quotidien. L’automatisation et la robotisation croissantes vont nous décharger des tâches lourdes, pénibles ou répétitives. Le virtuel nous rend indépendant d’une place de travail fixe et va réduire fortement la mobilité due au travail. Cependant, la numérisation va se manifester non seulement dans la technique, mais aussi dans notre coexistence. De nombreuses professions, et les postes correspondants, vont disparaître. Le grand défi sera alors de maintenir une large partie de la population sur le marché du travail. Les loisirs auront nettement plus de place à l’avenir. Les interactions sociales seront aussi modifiées en raison des nouvelles réalités virtuelles – l’importance croissante des réseaux sociaux en est aujourd’hui déjà l’illustration. Et les progrès de la médecine également continueront à exercer une influence majeure sur la structure démographique de la société.
Bientôt, peut-être, dans le catalogue de Vacances au cœur du patrimoine: la «maison Heidi » une ferme jurassienne à Souboz (BE) Ein Kandidat für Ferien im Baudenkmal: Jurabauernhaus Maison Heidi in Souboz BE
La niche s’en trouvera agrandie Vacances au cœur du patrimoine poursuit des objectifs à long terme et doit donc réagir à temps au changement. Beaucoup de ces modifications peuvent avoir une influence positive sur la fondation. Lorsque tout se met en mouvement, il est d’autant plus important de pouvoir se raccrocher à des balises. C’est ce que permet la fondation Vacances au cœur du patrimoine: les maisons sont synonymes de pérennité, de solidité et de continuité. En même temps, elles rendent visible le long chemin que nous avons parcouru depuis leur édification. Elles permettent de fuir un peu l’agitation de notre quotidien due notamment à la constante connectivité. Avec l’augmentation du temps libre à l’avenir, les vacances pourront être plus longues ou plus fréquentes. La niche que nous occupons sur le marché du tourisme s’en trouvera agrandie. Cela implique qu’il y a encore de la place pour de nombreux «nouveaux» objets et que le financement revêt une importance particulière. Mais cela peut aussi signifier que d’autres acteurs pourraient essayer de se tailler une part de ce petit gâteau et que nous devons encore mieux nous positionner. Les exigences de nos clients vont également aller croissant, de telle sorte que la qualité de nos services, comme l’accueil des hôtes ou le nettoyage, doit être maintenue à un niveau élevé. Et nous devons exploiter davantage les possibilités du numérique – par exemple, pour offrir aux clients potentiels un aperçu aussi réaliste que possible des caractéristiques de nos maisons ou, tout simplement, pour simplifier les démarches. Vous voyez, les défis ne manquent pas pour Vacances au cœur du patrimoine et je souhaite à mon successeur Beat Schwabe beaucoup d’énergie et bonne chance pour les relever. Je suis convaincu qu’il saura diriger la fondation avec une grande habileté et lui donner un nouvel élan. Severin Lenel, président du Conseil de fondation de Vacances au cœur du patrimoine jusqu’à fin 2016
→ www.magnificasa.ch
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SCHWEIZER HEIMATSCHUTZ/PATRIMOINE SUISSE
ZWEITE ETAPPE DER TEILREVISION DES RAUMPLANUNGSGESETZES (RPG 2)
Tatort: Bauen ausserhalb der Bauzone
Ein bestehendes Hotel- und Restaurationsgebäude in der Landwirtschaftszone der Gemeinde Obersaxen Mundaun GR soll abgebrochen werden. An seiner Stelle wird der Bau eines dreistöckigen Gebäudes mit 16 bewirtschafteten Zweitwohnungen im Stockwerkeigentum, einem Restaurationsbetrieb sowie einer Tiefgarage mit einer Erweiterung der Nutzungsfläche um rund 30 Prozent beantragt. Pro Natura trug den Fall vor Bundesgericht, und dieses entschied Anfang April 2017, das Projekt könne nicht bewilligt werden, weil die «Obergrenze einer massvollen Erweiterung um ein Mehrfaches überschritten würde». Soweit ein klarer und nachvollziehbarer Entscheid des höchsten Gerichts in der Schweiz. Die Gemeinde, das Bündner Amt für Raumentwicklung sowie das kantonale Verwaltungsgericht hatten das Projekt noch bewilligt. Wie geht die Geschichte weiter? Was lässt sich in vergleichbaren Fällen beobachten? Das Bundesgericht entscheidet abschliessend, und lokal verankerte Bundespolitiker greifen umgehend das für sie missliebige Gesetz an. Politische Vorstösse aus dem
Mathis/Keystone
Der stete und seit Jahren zunehmende Druck auf das Natur- und Heimatschutzgesetz sowie auf das Raumplanungsgesetz zeigt Wirkung. Es ist zu befürchten, dass im Rahmen der vom Bundesrat aktuell in die Vernehmlassung gegebenen zweiten Etappe des Raumplanungsgesetzes (RPG 2) die Vorgaben für das Bauen ausserhalb der Bauzonen weiter gelockert werden.
Bei St. Antönien im Prättigau GR Près de St. Antönien dans le Prättigau (GR)
National- und Ständerat folgen, so auch bezüglich weiterer aktueller Bundesgerichtsentscheide. Und es werden Medien-
75 JAHRE RAUMPLANUNG AN DER ETH ZÜRICH Anfang Oktober 1942 fand an der ETH Zürich eine Tagung zur Landesplanung statt. 33 Referenten widmeten sich während des Krieges der Frage, wie die Schweiz ihren eigenen Lebensraum pflegen und nutzen soll. Vorausgegangen waren seit 1910 zahlreiche Bestrebungen, die Landesplanung anzugehen. Der Anlass zeigte Wirkung. So wurde im März 1943 die Schweizerische Vereinigung für Landesplanung (VLP) gegründet. Zeitgleich konstituierte die ETH im Rahmen des damaligen Geographischen Instituts
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eine Forschungsstelle für Landesplanung. Erster Präsident der VLP war Armin Meili, Architekt und vorgängig Direktor der Landesausstellung von 1939 in Zürich. Aus der Forschungsstelle wurde 1961 das Institut für Orts-, Regional- und Landesplanung, das 2002 zugunsten des Netzwerks Stadt/Landschaft aufgelöst wurde. Die VLP feiert mit ihrem Direktor Lukas Bühlmann im Rahmen ihres Jahreskongresses am 29. Juni 2018 in Solothurn 75 Jahre Raumplanung.
→ www.nsl.ethz.ch
kampagnen geführt: So fordert der Hauseigentümerverband Graubünden trotz Volksentscheid zur Zweitwohnungsinitiative die Nutzung von Maiensässen als Ferienwohnungen. Begründet wird dies mit dem drohenden Verfall. Was die Umnutzung der rund 20 000 Maiensässe – ausserhalb der Bauzonen! – für Konsequenzen hat, wird verschwiegen. Dieser stete und seit Jahren zunehmende Druck hat Auswirkungen. Neben den Angriffen auf das Natur- und Heimatschutzgesetz soll aktuell das Raumplanungsgesetz weiter gelockert werden. Gegenstand der vom Bundesrat in die Vernehmlassung gegebenen zweiten Etappe ist das Bauen ausserhalb der Bauzonen, die Raumplanung in funktionalen Räumen sowie die Raumplanung im Untergrund. Die Revision begründet der Bundesrat mit der Eindämmung der Partikularsicht, der Optimierung und Vereinfachung der heu-
SCHWEIZER HEIMATSCHUTZ/PATRIMOINE SUISSE
tigen Regelung, der Berücksichtigung der Bedürfnisse der im Strukturwandel stehenden Landwirtschaft und regionaler Besonderheiten, die Ermöglichung kantonaler Gestaltungsspielraums sowie die Sicherstellung des Grundsatzes der Trennung von Baugebiet und Nichtbaugebiet. Die Katze im Sack kaufen? Das klingt im ersten Moment nachvollziehbar. Ein genauer Blick zeigt, dass zusätzlich neue Flexibilität beim Bauen ausserhalb der Bauzonen für spezifische Bedürfnisse geschaffen werden soll. Kantone, die aufgrund räumlich relevanter Gegebenheiten für spezifische Bedürfnisse eigenständige (!) Regelungen treffen wollen, können im kantonalen Richtplan Inhalt und Art dieser Regelung festlegen.
Diese Mehrnutzungen sind mit mindestens gleichwertigen realen Kompensationsmassnahmen auszugleichen. Was bedeutet das bezüglich des Bauens ausserhalb der Bauzonen, unabhängig positiver Änderungen, wie mehr Systematik oder der Verschärfung der Strafnormen im Gesetz? Die kantonalen Richtpläne könnten sich faktisch zu einem alternativen Raumplanungsgesetz entwickeln. Es würde eine Form parallelen Rechts entstehen. Eine Rechtsungleichheit. Der bereits aufgeweichte Grundsatz der Trennung von Bau- und Nichtbaugebiet würde weiter geschwächt. Die Aufgabe der Raumplanung sei es, so Martin Lendi, Rechtsanwalt und emeritierter Professor für Rechtswissenschaft an der ETH Zürich, die Menschen zu-
sammenzuführen und ihnen im begrenzten, in den Grundzügen geordneten Raum die Freiheit zu bewahren, sich in Verantwortung gegenüber der Gesellschaft und dem Leben zu entfalten und den künftigen Generationen Lebensqualitäten zu ermöglichen. Der Schweizer Heimatschutz kritisiert in seiner Vernehmlassungsantwort die geplante Aufweichung des Bauens ausserhalb der Bauzonen im Raumplanungsgesetzes deutlich und entwickelt in einem Bündnis mit sechs Umwelt-, Natur- und Landschaftsschutzverbänden eine umfassende und koordinierte Strategie zum Schutz unserer Kulturlandschaften. Adrian Schmid, Geschäftsführer Schweizer Heimatschutz
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Unsere Heimat ist einmalig. Helfen Sie mit, ein Stück Heimat zu bewahren. Schweizer Baukultur für kommende Generationen: schützen, erlebbar machen, weiter bauen. Ihr Vermächtnis – eine Erbschaft oder ein Legat – legt den Grundstein für die Zukunft. Informieren Sie sich bei Ihrem Anwalt oder bestellen Sie die Unterlagen des Schweizer Heimatschutzes: www.heimatschutz.ch. Sie können uns auch anrufen: Unser Geschäftsführer Adrian Schmid berät Sie gerne persönlich. Schweizer Heimatschutz, Zollikerstrasse 128, 8008 Zürich adrian.schmid@heimatschutz.ch 044 254 57 00, www.heimatschutz.ch ww
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SCHWEIZER HEIMATSCHUTZ/PATRIMOINE SUISSE
RÉVISION DE LA LOI FÉDÉRALE SUR L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE (LAT 2) Ces utilisations supplémentaires doivent
Constructions hors de la zone à bâtir
Un projet prévoyant la démolition d’un hôtel-restaurant implanté dans la zone agricole de la commune d’Obersaxen Mundaun (GR) et son remplacement par une construction nouvelle de trois étages comprenant 16 résidences secondaires affectées à l’hébergement touristique en propriété par étage, un restaurant et un garage souterrain impliquait une extension de 30% de la surface utile. Pro Natura qui s’opposait à ce projet a fait recours au Tribunal fédéral qui a considéré début avril 2017 que le projet ne pouvait pas être autorisé car il «dépassait de beaucoup la limite supérieure d’un agrandissement modeste». Cet arrêt de la plus haute juridiction de Suisse est clair et facile à suivre. Pourtant, la commune, l’Office cantonal du développement territorial et le Tribunal administratif cantonal avaient autorisé ce projet! Et quelle va être la suite? Qu’observe-t-on dans des situations similaires? Le Tribunal fédéral prononce un arrêt et les parlementaires fédéraux ayant un ancrage local attaquent sans tarder la loi malaimée. Il s’ensuit des interventions aux Chambres fédérales, également concernant d’autres arrêts du Tribunal fédéral. Des campagnes médiatiques sont organisées: ainsi, malgré le vote populaire sur les résidences secondaires, l’Association grisonne des propriétaires réclame la possibilité de transformer les mayens en logements de vacances. Elle invoque la menace du délabrement de ces constructions. Par contre, personne ne parle des conséquences que pourrait avoir la transformation des 20 000 mayens situés en dehors de la zone à bâtir!
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Cette pression effrénée exercée depuis des années a des conséquences. Après les atteintes à la loi sur la protection de la nature et du paysage, il est désormais question d’assouplir la loi fédérale sur l’aménagement du territoire. Le Conseil fédéral vient de mettre en consultation le projet LAT 2 qui porte sur la construction hors de la zone à bâtir, l’aménagement des espaces fonctionnels et la planification en sous-sol. Le Conseil fédéral justifie cette révision en mettant notamment l’accent sur la simplification de la réglementation actuelle et sur l’objectif de donner une plus grande marge de manœuvre aux cantons. Y aller les yeux fermés? Cela semble faisable à première vue. Un examen plus approfondi montre que ce projet crée de nouvelles possibilités de construire en zone à bâtir pour des besoins spécifiques. Les cantons qui veulent adopter des réglementations particulières pour satisfaire des besoins spécifiques en raison des particularités de leur territoire (!) définissent dans leur plan directeur la teneur et la nature de ces réglementations.
Adrian Schmid, secrétaire général de Patrimoine suisse
Grandadam/Keystone
La pression effrénée exercée depuis des années sur les lois de protection de la nature et du paysage et d’aménagement du territoire a des effets considérables. La consultation que vient d’ouvrir le Conseil fédéral sur la LAT 2 laisse craindre un nouvel assouplissement du régime des autorisations de construire hors de la zone à bâtir.
être compensées par des mesures au moins analogues. Quelles seraient les conséquences concrètes de ce projet, indépendamment des modifications bienvenues (amélioration de la systématique de la loi et durcissement des normes pénales)? Les plans directeurs cantonaux pourraient supplanter la loi, dans les faits. Il en résulterait un droit à deux vitesses. Une inégalité de traitement. Le principe de la séparation entre territoire constructible et non constructible déjà considérablement assoupli le serait encore davantage. La mission de l’aménagement du territoire, comme le rappelle Martin Lendi, avocat et professeur émérite de droit à l’EPFZ, est de rassembler les gens et de leur garantir sur un territoire limité et organisé dans les grandes lignes la liberté de s’épanouir de manière responsable dans la société et la vie et de laisser aux générations futures la possibilité de bénéficier d’une bonne qualité de vie. Dans sa réponse à la consultation sur le projet de révision de la loi sur l’aménagement du territoire, Patrimoine suisse critique le projet d’assouplir le régime des autorisations de construire hors de la zone à bâtir et développe au sein d’une coalition de six organisations de défense de l’environnement, de la nature et du paysage une stratégie coordonnée de protection de nos paysages.
Dans le val d’Hérens (VS) Im Val d’Hérens (Eringertal) VS
SEKTIONEN/SECTIONS
BLICKPUNKT SEKTION BASEL-LANDSCHAFT
Hochhaus marginalisiert Altstadt
Unter dem Titel «Bahnhofcorso» plant die SBB einen neuen Bahnhof für Liestal. Das Aufnahmegebäude soll rund 230 Meter lang werden. Im Norden entsteht ein maximal 57 Meter hohes Hochhaus. Die Quartierplanung sieht für die Bauten eine Bruttogeschossfläche von 21 000 m2 vor. Die SBB will damit «das Bahnhofareal als Verkehrsknotenpunkt mit einer hohen Siedlungs- und Umweltqualität aufwerten, das Bahnhofquartier als die Altstadt ergänzende, komplementäre Zentralität stärken und Liestal als Kantonshauptort hervorheben» (aus: Quartierplanung Bahnhofcorso, Planungsbericht der Stadt Liestal). Die Stadt Liestal führte für das Bahnhofareal 2002 einen städtebaulichen Wettbewerb durch und wählte das Projekt «eurocity» als Sieger aus. Wichtige Teile des Siegerprojektes sind heute bereits umgesetzt. Der Baselbieter Heimatschutz stellt die aktuelle Planung der SBB infrage, da diese das mit einem Wettbewerb festgestellte städtebauliche Konzept missachtet. Nach Aussagen der SBB ist das geplante Hochhaus aus wirtschaftlichen Überlegungen nötig, um das eigentliche Bahnhofsgebäude zu realisieren bzw. zu finanzieren. Rendite als Begründung reicht nicht Der Baselbieter Heimatschutz vertritt die Ansicht, dass die Rendite als Begründung für diesen Eingriff ins Ortsbild von Liestal nicht ausreichen darf, zumal die SBB angibt, eine hohe Siedlungsqualität anzustreben. Der Sachzwang, dass das massive
Gruppe «Starkes Liestal»
Neben dem Ausbau der Geleisanlagen auf vier Spuren plant die SBB in Liestal einen Gebäudekomplex mit einem wuchtigen Hochhaus. Der Baselbieter Heimatschutz unterstützt im Grundsatz die bauliche Entwicklung und Verdichtung des Bahnhofareals in Liestal. Das geplante Hochhaus ist jedoch zu mächtig, verhindert die weiteren Entwicklungen und marginalisiert die historische Altstadt Liestal.
Darstellung des geplanten Hochhauses der Gruppe «Starkes Liestal» (Ansicht von Nordosten) Représentation du projet immobilier par le groupement «Starkes Liestal» (vue depuis le nord-est)
Hochhaus neben der Altstadt für die Realisierung des erwünschten Bahnhofsgebäudes wirtschaftlich unabdingbar sei, wurde durch die Wahl des Planungsperimeters selbst geschaffen, denn die Planung Bahnhofcorso ignoriert den Perimeter der ursprünglichen Planung, der für die Ausgestaltung dieses Teils des Bahnhofsplatzes einen grösseren Spielraum gelassen hatte. So werden mit der Planung Bahnhofcorso Tatsachen geschaffen, die keine andere städtebauliche Lösung mehr ermöglichen. Mit dem geplanten Hochhaus am EmmaHerwegh-Platz kann keine Verbindung zum Rest des nördlichen Areals mehr aufgenommen werden. Damit entsteht ein Präjudiz für die weitere Arealentwicklung, und der neu geschaffene, beliebte offene Platz wird zu einem ausweglosen Hochhausvorplatz degradiert.
Der Baselbieter Heimatschutz hat im Rahmen der öffentlichen Mitwirkung gefordert, die städtebauliche Entwicklung des verbleibenden brachliegenden Areals gesamthaft zu planen. Dazu verlangte er, den Quartierplanperimeter um den Bereich des Hochhauses zu verkleinern. Auch bat er das neue Aufnahmegebäude im Bereich des bestehenden Emma-Herwegh-Platzes so zu gestalten, dass es der Gesamtsituation gerecht wird und das Bibliotheksgebäude nicht erdrückt. Die Forderungen fanden keinen Niederschlag in den nun dem Einwohnerrat vorliegenden Planungsunterlagen. Die Bevölkerung wird an der Urne über das Projekt entscheiden. Vorstand Baselbieter Heimatschutz
→ www.heimatschutz-bl.ch → www.starkesliestal.ch
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BASEL-STADT
Gedenkstätte Bourbaki-Armee
Zonenplanrevision Basel
Die Restaurierung der Gedenkstätte für französische Soldaten der Bourbaki-Armee auf dem Friedhof Gsteig konnte nach dreijährigen, langwierigen Verhandlungen betreffend der Gestaltung und Finanzierung kürzlich abgeschlossen werden. Die Hälfte der Kosten wurde durch Beiträge von der Association Souvenir Français, vom Begräbnisgemeindeverband, den Gemeinden Wilderswil und Gsteigwiler, der Kirchgemeinde Gsteig-Interlaken, der Heimatvereinigung Wilderswil und der Tourismusorganisation Interlaken beglichen. Die andere Hälfte übernahm die Regionalgruppe InterlakenOberhasli des Berner Heimatschutzes. Foto der Einweihung: (v. l. n. r.) Thomas Zumbrunn, Peter Brawand, Barbara Fritz, Martin Boss, Margarita Zurbuchen, Silvia Kappeler und Silvio Keller.
Der Heimatschutz Basel nahm Anfang Juli Stellung zur Zonenplanrevision Basel (zweiter Ratschlag) und erhob Einsprache gegen diverse Aufzonungen in Grossbasel West, St. Alban und Lehenmatt. In seiner Einsprache zum zweiten Teil der Zonenplanrevision hat sich der Heimatschutz Basel auf für das Stadtbild relevante Fragen konzentriert. Hauptstossrichtung der Revision ist die Verdichtung durch Aufzonung und die Schaffung von zusätzlichem Wohnraum. Die vorgeschlagenen Aufzonungen in der gebauten Stadt üben mittelfristig Abbruchdruck auf die beste-
hende Bausubstanz aus und sind kritisch zu hinterfragen. Der Heimatschutz Basel ist überzeugt, dass zukünftiger neuer Wohnraum primär auf den ehemaligen Gewerbegebieten (Klybeck, Rheinhafen, Lysbüchel, Dreispitz-Nordeck) geschaffen werden und in der gewachsenen Stadt Zurückhaltung geübt werden muss. Aufzonungen müssen Rücksicht nehmen auf das gewachsene Stadtbild und die historische Bausubstanz. Darum lehnt der Heimatschutz Basel einzelne Aufzonungen ab und erhebt dagegen Einsprache.
→ www.heimatschutz-bs.ch
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GENÈVE
Initiative pour le cinéma Le Plaza Archives Zschokke
Regionalgruppe Interlaken-Oberhasli
BERN
→ www.bernerheimatschutz.ch
AARGAU Heimatschutzpreis für Buchverlag Die Preisjury des Aargauer Heimatschutzes hat entschieden, dem Verlag «Hier und Jetzt, Verlag für Kultur und Geschichte», Baden, den Aargauer Heimatschutzpreis 2017 zu verleihen. Als Rahmenthema hatte die Jury «Beispielhafte Publikationen zum Kanton Aargau» gewählt. Der Verlag Hier und Jetzt erfüllt diese Aufgabe mit seinen zahlreichen Veröffentlichungen zur Geschichte und Kultur im Kanton Aargau bedeutsam. Betrachtungen zur nationalen und zur regionalen Geschichte mit Bezug zur Gegenwart bilden den Mittelpunkt der Herausgaben. Für die Preisverleihung ist der 28. Oktober 2017 vorgesehen.
→ www.heimatschutz-ag.ch
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Inauguré en 1952, le Plaza était le plus grand cinéma genevois, avec ses 1250 places. Il est fermé depuis onze ans et les propriétaires du bâtiment entendent démolir la salle pour y substituer un centre commercial, comme si le quartier de la gare en manquait. Or le bâtiment abritant la salle, conçu par l’architecte genevois Marc-Joseph Saugey, a été classé en 2004 comme étant exemplaire de l’architecture de l’époque. La salle, œuvre tout aussi exemplaire du même architecte, bénéficiait de ce classement, puisqu’elle est indissociable du bâtiment. Mais en 2011, le Conseil d’Etat, cédant aux propriétaires, a exclu la salle du classement
pour de pures raisons d’opportunité financière (cf. Heimatschutz/Patrimoine 2/2016). Une intervention politique est désormais nécessaire pour sauver cette salle splendide, la maintenir en tant qu’espace culturel voué essentiellement au cinéma et pour faire respecter le plan d’utilisation des sols (PUS) dont la Ville de Genève s’est dotée. Cette intervention est l’objet d’une initiative populaire. Il s’agit de sauver un élément exemplaire du patrimoine architectural genevois et de maintenir comme espace culturel un lieu qui ne demande qu’à être investi par autre chose qu’un souk.
→ www.docomomo.ch, www.patrimoinegeneve.ch
SEKTIONEN/SECTIONS
VALAIS ROMAND
BERN
Le clou rouge au Foyer Alusuisse
Einsprache gegen A5-Westast
La Section Valais romand de Patrimoine suisse a planté son clou rouge dans le jardin du Foyer d’Alusuisse de Sierre-Chippis. Par cet acte, la section désire saluer la restauration de ce témoin architectural et symbole de l’implantation de la grande industrie en Valais. Le bâtiment du foyer, racheté par la société Technopôle SA en 2008, a été totalement rénové sous la conduite de l’architecte Eric Papon. Cet ancien bâtiment d’Alusuisse se voit offrir une seconde vie: restaurant, salle d’exposition, de conférences, bureaux pour jeunes entreprises, espace de coworking et une partie innovation et créativité. Une rénovation qui valorise l’identité industrielle du patrimoine valaisan selon Magali
Reichenbach, présidente de la Section Valais romand de Patrimoine suisse. En 2006, à l’initiative de quelques architectes de Suisse allemande, naît l’action «clou rouge». L’idée est de planter un vrai clou rouge en métal près d’un objet rénové dans les règles de l’art ou d’un projet de mise en valeur ou d’une initiative dans le domaine de l’architecture, de l’aménagement du paysage ou de l’urbanisme, le tout ponctué par une manifestation. De 2006 à 2012, le clou a parcouru plusieurs cantons alémaniques et a remporté, à chaque fois, un vif succès. En 2012, la Section Valais romand de Patrimoine suisse a repris le flambeau de cette action en Suisse romande.
GRAUBÜNDEN
VAUD
Besuchstag im Haus «Zur Kante»
Nouvelle présidente
Ralph Feiner
Patrimoine suisse, Section vaudoise
→ www.patrimoinesuisse.ch/valais
Zusammen mit dem Bündner Heimatschutz lud die Stadt Chur am 24. Juni zum Haus «Zur Kante». Die Bevölkerung sollte sich am Tag der offenen Tür selbst ein Bild des Baudenkmals machen, dessen Abriss der Heimatschutz mit einer erfolgreichen Aufsichtsbeschwerde bei der Kantonsregierung vorerst abwenden konnte (vgl. Heimatschutz/Patrimoine 2/2017). Nebst der Besichtigung standen Ansprachen des Stadtpräsidenten Urs Marti, des Stadtingenieurs Roland Arpagaus und des Präsidenten des Bündner Heimatschutzes, Christof Dietler, auf dem Programm. Rund 800 Interessierte folgten der Einladung – die Mehrzahl der Besucher zeigte sich begeistert von der biedermeierlichen Anlage.
Denis de Techtermann, à la tête de la section vaudoise de Patrimoine suisse pendant onze années, a cédé la présidence lors de l’Assemblée générale du 20 mai 2017 à Béatrice Lovis. Licenciée en histoire de l’art en 2005, Béatrice Lovis a d’abord travaillé dans différents musées, à Bulle, Genève et Lausanne. Elle a été guide et coordinatrice dans le cadre de diverses manifestations culturelles, parmi lesquelles «Lausanne Jardins» et les «Journées européennes du patrimoine». Actuellement collaboratrice à l’Université de Lausanne, elle assure la coordination scientifique du projet «Lumières Lausanne». Auteure de plusieurs études sur la vie culturelle vaudoise au XVIIIe, elle est sur le point de terminer sa thèse de doctorat.
→ www.heimatschutz-gr.ch
→ www. patrimoinesuisse-vd.ch
Berner und Schweizer Heimatschutz, Stiftung Landschaftsschutz und Helvetia Nostra haben Ende Mai Einsprache gegen den A5- Westast erhoben. Die Anschlüsse Biel Centre, Biel West und die Umfahrung Vingelz sind aufgrund übermässiger Eingriffe in die Umwelt, das Orts-und Landschaftsbild nicht umwelt-und stadtbildverträglich und daher nicht bewilligbar. Die Verbände beantragen eine Überarbeitung des generellen Projektes. Die einsprechenden Verbände kritisieren die übermässigen und schweizweit beispiellosen Eingriffe in die Umwelt sowie in das Orts-und Landschaftsbild trotz fehlendem überwiegenden Bedarf. Der Westast dient zu 80 Prozent den lokalen Bedürfnissen des Autoverkehrs und ist daher keine notwendige «Lückenschliessung» im Nationalstrassennetz. Enorme Bauinstallationen, Bauschuttablagerungen sowie die Verbreiterung/ Tieferlegung der Neuenburgstrasse beeinträchtigen den ISOS-geschützten Strandboden. Eine Generation Anwohner würde die Unzugänglichkeit und Verschandelung des Strandbodens sowie lange Umwege zum See in Kauf nehmen müssen. Der geplante A5-Westast tangiert in seinem Verlauf und insbesondere durch die Anschlüsse Biel Centre, Biel West und Rusel Kulturdenkmäler, Landschaften und Ortsbilder von nationaler Bedeutung, geschützte Gebäude sowie allgemein schutzwürdige Landschafts-und Erholungsräume. Mit dem gewaltigen Eingriff wird kompromisslos in das geschützte Ortsbild jenseits des Bahnhofs eingegriffen, das im ISOS als architektonisch wertvoll und mit historischer Qualität bezeichnet ist. Im Juli wurde vom Verein «Biel notre Amour» zudem eine Petition gegen die A5-WestastPlanung lanciert. Die Petition ist nicht gegen eine Autobahn, sondern für eine nachhaltige, zukunftsorientierte neue Planung.
→ www.bernerheimatschutz.ch, www.bielnotreamour.ch
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VON MENSCHEN UND HÄUSERN/DES MAISONS ET DES HOMMES
LA MAISON DE BEATE SCHNITTER À ITSCHNACH (ZH)
La maison Sunnebüel, une maison de famille L’architecte Beate Schnitter, architecte conseil de Patrimoine suisse pendant 30 ans, vit dans une maison construite en 1929–30 par sa tante, Lux Guyer, première femme architecte indépendante de Suisse. La maison est aujourd’hui classée et inscrite sur la liste zurichoise des biens protégés par la Confédération. Christian Bischoff, architecte, Genève
D
tion aux Etats-Unis. Ces deux maisons voisines ont en commun d’être des œuvres de la tante, côté maternel, de Beate Schnitter: Lux Guyer (1894–1955), première femme architecte indépendante de Suisse. La majeure partie des constructions de Lux Guyer a été réalisée dans la décennie 1925–1935. Il s’agit principalement de maisons individuelles qui vont de la petite maison à la résidence de grand bourgeois comme les maisons Rudolph à Küsnacht (1930), Boveri à Zurich (1932) ou Kusentobel à Küsnacht (1934). Parmi les autres mandats importants, il faut signaler ceux centrés sur le thème de l’accession des femmes au monde du travail: le Lettenhof à Zurich (1927), une coopérative d’habitation pour femmes professionnellement actives; l’architecture de l’exposition suisse pour le travail des femmes à Berne
(SAFFA, 1928); le Neuer Lindenhof à Zurich (1929), un foyer pour femmes étudiantes, apprenties ou employées de bureau. Quant aux autres maisons individuelles, Lux Guyer est à la fois maître d’œuvre et maître d’ouvrage de plusieurs d’entre elles. Elle construit, aménage et vend les maisons, ou les habite quelques temps pour démontrer leur habitabilité avant de les vendre. C’est notamment le cas des maisons déjà mentionnées, Sunnebüel (1930) et Untere Schiedhalde (1933) et de quatre ou cinq maisons à proximité, alors qu’Itschnach est encore de la vraie campagne. Histoire de la maison La maison Sunnebüel est une maison de famille. Lux Guyer y a vécu avec sa famille pendant sept ans jusqu’en 1940. Pendant
James Batten
epuis 72 ans, Beate Schnitter (1929) vit dans la maison Sunnebüel au-dessus de Küsnacht. Auparavant, le métier d’ingénieur hydraulicien de son père avait mené la famille Schnitter-Guyer à travers l’Europe: Allemagne, France, Irlande et Pays-Bas. Le 14 mai 1940, l’immeuble sur le Willemskade où la famille habitait, disparut dans le bombardement qui détruisit alors une grande partie de Rotterdam. Réfugiée dans un abri, toute la famille échappa à la catastrophe et rentra en Suisse à l’automne, après que le père eut terminé les affaires en cours. La famille ne s’installa pas immédiatement dans la maison Sunnebüel mais non loin de là, dans la maison Untere Schiedhalde, dans la maison où Thomas Mann avait fait escale de 1933 à 1938, entre sa fuite d’Allemagne et son installa-
Beate Schnitter, responsable durant de nombreuses années du service technique de Patrimoine suisse, devant sa maison à Itschnach Beate Schnitter, die langjährige Bauberaterin des Schweizer Heimatschutzes, vor ihrem Haus in Itschnach
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James Batten
VON MENSCHEN UND HÄUSERN/DES MAISONS ET DES HOMMES
La maison Sunnebüel, œuvre de Lux Guyer: un arrêté de protection prévoit la conservation intégrale de l’extérieur et de l’intérieur de la maison et de son environnement immédiat. Lux Guyers Haus Sunnebüel: Eine Schutzverfügung sieht den integralen Erhalt des Aussen- und des Innenraums sowie der unmittelbaren Umgebung des Gebäudes vor.
quelques années, la maison sert aussi de lieu d’enseignement: Lux Guyer y donne des cours pour sensibiliser des femmes à la culture de l’habitat. En 1945, sa sœur Rosie et son mari Erwin Schnitter, les parents de Beate, achètent la maison et s’y installent avec leurs trois enfants. Quant à Claire, la sœur artiste de Lux et Rosie, elle y vit sans interruption de 1933 à son décès en 1986. La maison est caractéristique de l’œuvre de Lux Guyer. Les influences du Mouvement moderne s’y mêlent aux rappels de l’architecture traditionnelle régionale: toits en pente, façades de bardeaux d’Eternit rouge, liens étroits entre intérieur et jardin. Ici, ce dernier est particulièrement soigné et s’étage en terrasse dans la «pente ensoleillée». A l’origine, la maison ne comptait qu’un seul logement. Au rez-dejardin inférieur se trouvait l’entrée principale, la salle à manger, la cuisine et les autres services. Depuis le hall de double hauteur, avec cheminée, un escalier menait au rez-de-jardin supérieur qui abritait les chambres des hôtes et des domestiques ainsi que le séjour, ouvert à l’ouest sur le panorama du lac et des Alpes par une généreuse terrasse. Quant à l’étage, il contenait les chambres et un vaste espace d’atelier. Cette organisation a été modifiée avec les changements d’utilisation et de configuration des habitants. Les maisons de Lux Guyer s’y prêtent bien: les espaces sont assez grands et neutres pour recevoir des fonctions diverses. En 1937, une annexe a été réalisée par Lux Guyer, côté est. Le niveau intermédiaire s’est ainsi retrou-
vé doté de sa propre cuisine et salle-àmanger, permettant de rendre indépendant le niveau inférieur. Se souciant de l’avenir de cette maison qu’elle affectionne, Beate a poursuivi le mouvement: l’annexe a été excavée en 1993 et les trois niveaux fonctionnent aujourd’hui comme des unités autonomes. Comme la taille du terrain donnait des droits à bâtir supplémentaires, elle a projeté et réalisé en 2009 une autre maison dans l’angle inférieur de la parcelle de telle manière à ce que cette nouvelle construction ne perturbe ni l’harmonie du jardin, ni la perspective vers le lac. C’est une réussite. Remplie d’œuvres d’art qui sont avant tout des souvenirs de famille, des œuvres de Claire Guyer, ou des gages d’amitié des collègues de Lux et de Beate, la maison Sunnebüel témoigne aujourd’hui aussi bien des qualités d’architecte de Lux Guyer que de celle qui a pris sa succession après son décès en 1955, sa nièce Beate Schnitter, qui a restauré la maison en 2007. Le renouveau de Patrimoine suisse Beate Schnitter n’est pas qu’une héritière. Reprenant le bureau de sa tante, elle s’est certes intéressée comme cette dernière au thème «femme et architecture», notamment en collaborant à la conception de la deuxième exposition suisse pour le travail des femmes à Zurich (SAFFA, 1958). Elle a aussi contribué à faire reconnaître que le travail dans l’existant est un domaine digne des meilleurs architectes. En 1965, sa transformation et restauration de la maison Schindler et Gelpke à Alvaneu
dans les Grisons a été remarquée et lui a servi de passeport pour devenir quelques années plus tard, en 1972, «Bauberatin» (responsable du service technique), l’une des deux architectes conseils, de l’organe central de Patrimoine suisse au côté de Robert Steiner (1931–2015). Pendant près de 30 ans, elle a assumé avec compétence et énergie cette tâche en parallèle à ses autres mandats, parmi lesquels il faut citer la restauration (1988–97) d’une œuvre de Semper, l’ancien Observatoire fédéral de l’Ecole polytechnique de Zurich (1861– 64). Elle a grandement contribué au renouveau de notre association en élargissant le champ de compétences de sa fonction à la planification et à l’urbanisme. Elle est ainsi l’une des protagonistes du passage de la protection de l’objet isolé aux ensembles, de la conservation de monuments à l’aménagement du territoire et du cadre bâti. Le scénario qu’elle a élaboré pour assurer l’avenir de la maison Sunnebüel est caractéristique de son intelligence politique. Grâce à ses efforts, la maison a été inscrite dans les inventaires, au niveau communal en 1982, au niveau cantonal en 1988 et classée en 2007. La mesure de classement prévoit la conservation intégrale de l’extérieur, de l’intérieur et du contexte proche. La maison Sunnebüel figure également sur la liste zurichoise des objets protégés par la Confédération. → Hannes Ineichen (éd.), Beate Schnitter. Bauten und Projekte 1955–2005, Niggli, Sulgen 2005
→ Sylvia Claus, Dorothee Huber, Beate Schnitter (éd.), Lux Guyer (1894–1955). Architektin, Verlag gta, Zurich 2009
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VON MENSCHEN UND HÄUSERN/DES MAISONS ET DES HOMMES
DAS HAUS VON BEATE SCHNITTER IN ITSCHNACH
«Das Haus Sunnebüel ist ein Familienhaus» Beate Schnitter, Architektin und über 30 Jahre Bauberaterin des Schweizer Heimatschutzes, lebt in einem Haus, das ihre Tante Lux Guyer, die erste selbstständige Architektin der Schweiz, 1929/30 gebaut hat. Heute steht das Haus auf der Zürcher Liste der Kulturgüter von nationaler Bedeutung. Christian Bischoff, Architekt, Genf
D
as Haus Sunnebüel oberhalb von Küsnacht ist seit 72 Jahren das Zuhause von Beate Schnitter (1929). Ihr Vater war Wasserbauingenieur, weshalb die Familie Schnitter-Guyer zunächst in mehreren Ländern Europas lebte: Deutschland, Frankreich, Irland und den Niederlanden. Am 14. Mai 1940 wurde bei der Bombardierung von Rotterdam, die einen Grossteil der Stadt in Trümmer legte, auch das Gebäude an der Willemskade zerstört, in dem die Schnitter-Guyers damals wohnten. Sie überlebten in einem Schutzkeller, und nachdem der Vater seine laufenden Geschäfte abgeschlossen hatte, kehrten sie im Herbst desselben Jahres in die Schweiz zurück. Die Familie zog aber nicht sofort ins Haus Sunnebüel, sondern nicht weit davon entfernt in die Untere Schiedhalde: das Haus, in dem Thomas Mann von 1933 bis 1938 zwischen seiner Flucht aus Deutschland und seiner Übersiedlung in die USA gelebt hatte. Diese benachbarten Häuser sind beides Werke von Lux Guyer (1894–1955). Sie war eine Tante mütter-
licherseits von Beate Schnitter und die erste Frau in der Schweiz, die ein eigenes Architekturbüro führte. Die meisten Bauten von Lux Guyer wurden zwischen 1925 und 1935 realisiert, vor allem Einfamilienhäuser von kleinen Bauten bis hin zu grossbürgerlichen Villen wie etwa den Häusern Rudolph in Küsnacht (1930), Boveri in Zürich (1932) oder Kusentobel in Küsnacht (1934). Besonders erwähnenswert sind zudem Aufträge, die im Zusammenhang mit dem Eintritt der Frauen in die Berufswelt stehen: der Lettenhof in Zürich (1927), eine Wohnkolonie für alleinstehende berufstätige Frauen, das SAFFA-Musterhaus für die erste Schweizerische Ausstellung für Frauenarbeit in Bern (1928) oder auch das Wohnheim Neuer Lindenhof in Zürich (1929) für Studentinnen, weibliche Lernende und Büroangestellte. Bei vielen Einfamilienhäusern war Lux Guyer Bauleiterin und Bauherrin zugleich. Sie baute, gestaltete und verkaufte die Häuser oder lebte selbst einige Zeit darin, um sich von ihrer Wohnlichkeit zu überzeugen. Dies gilt insbeson-
Enge Bezüge zwischen Innenraum und Garten prägen das Haus Sunnebüel.
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Dans la maison Sunnebüel, jardin et intérieur sont intimement liés.
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dere für die bereits erwähnten Häuser Sunnebüel (1930) und Untere Schiedhalde (1933), aber auch für vier oder fünf andere Bauten in der Nähe, die realisiert wurden, als Itschnach noch ein Dorf war. Geschichte des Hauses Das Haus Sunnebüel ist ein Familienhaus, das Lux Guyer mit ihrer eigenen Familie von 1933 bis 1940 selbst bewohnte. Ein paar Jahre diente es auch der Bildung: Die Architektin bot dort Kurse für Frauen zum Thema Wohnkultur an. 1945 kauften ihre Schwester Rosie und deren Mann Erwin Schnitter, die Eltern von Beate, das Haus und bezogen es mit ihren drei Kindern. Claire, die Schwester von Lux und Rosie, die als Künstlerin tätig war, lebte von 1933 bis zu ihrem Tod 1986 ununterbrochen dort. Sunnebüel ist ein typisches Werk von Lux Guyer. Die Einflüsse der modernen Bewegung vermischen sich darin mit Referenzen an die traditionelle Bauweise der Region: Schrägdach, Schindelfassaden aus rotem Eternit, enge Bezüge zwischen Innen-
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VON MENSCHEN UND HÄUSERN/DES MAISONS ET DES HOMMES
Das Haus Sunnebüel beweist nicht nur das architektonische Können von Lux Guyer, sondern auch dasjenige von Beate Schnitter, die das Haus 2007 umfassend restaurierte. La maison Sunnebüel est le ref let des compétences architecturales de Lux Guyer, mais aussi de celles de Beate Schnitter qui a entièrement rénové la maison en 2007.
raum und Garten. Letzterer ist äusserst umsichtig gestaltet und stufenförmig über einen sonnigen Hang angelegt. Anfänglich umfasste das Haus nur eine Wohnung. Im unteren Gartengeschoss befanden sich der Haupteingang, das Esszimmer, die Küche und die anderen Diensträume. Von der Eingangshalle mit Kamin, die sich über die doppelte Raumhöhe erstreckte, führte eine Treppe in das obere Gartengeschoss mit den Gäste- und Personalzimmern sowie dem Wohnzimmer. Dieser nach Westen hin offene Raum führte auf eine Terrasse und bot ein grandioses Panorama auf See und Alpen. Im Obergeschoss waren die Schlafzimmer und ein grosser Atelierraum untergebracht. Diese Gestaltung wurde im Laufe der Jahre den sich wandelnden Nutzungen und den Bewohnerinnen und Bewohnern angepasst. Dafür eigneten sich die Häuser von Lux Guyer sehr gut: Die Räume sind gross und neutral und können diverse Funktionen erfüllen. 1937 brachte die Architektin an der Ostseite einen Anbau an, sodass das mittlere Geschoss eine Küche und ein eigenes Esszimmer erhielt und vom unteren Geschoss abgetrennt werden konnte. Beate Schnitter, der viel an diesem Haus und seiner Zukunft lag, führte diese Entwicklung weiter. Heute sind die drei Geschosse unabhängige Einheiten. Da aufgrund der Grösse des Grundstücks weitere Baurechte vorhanden waren, plante und baute Beate Schnitter 2009 einen
zweiten Bau in der unteren Ecke der Parzelle, der weder die Harmonie des Gartens noch die Seesicht stört. Das Haus Sunnebüel, das voll ist mit Kunstwerken – meist Erinnerungsstücke der Familie, Werke von Claire Guyer oder Geschenke von Freunden oder Kollegen –, beweist nicht nur das architektonische Können von Lux Guyer, sondern auch dasjenige von Beate Schnitter, die nach dem Tod ihrer Tante im Jahr 1955 ihre Nachfolge antrat und das Haus 2007 umfassend restaurierte. Die Erneuerung des Heimatschutzes Beate Schnitter führte mit der Übernahme des Architekturbüros nicht nur das Werk ihrer Tante weiter. Zwar zeigte auch sie grosses Interesse am Thema «Frau und Architektur» und war unter anderem an der zweiten Schweizerischen Ausstellung für Frauenarbeit in Zürich (SAFFA, 1958) beteiligt. Gleichzeitig trug sie aber auch massgeblich dazu bei, dass Eingriffe an bestehenden Bauten als architektonische Herausforderung anerkannt wurden, die den Einsatz der besten Köpfe verdient. 1965 war sie für den Umbau und die Restaurierung des Wohnhauses Schindler und Gelpke im bündnerischen Alvaneu verantwortlich – ein sehr gelungenes Projekt, das ihr als Türöffner diente, um einige Jahre später (1972) neben Robert Steiner (1931– 2015) die zweite Bauberaterin des Schweizer Heimatschutzes zu werden. Diese Auf-
gabe erfüllte sie während fast 30 Jahren neben all ihren anderen Aufträgen wie etwa der Restaurierung der Sternwarte der ETH (1961–1964) von Semper, die von 1988 bis 1997 dauerte, mit grossem Fachwissen und unbändiger Energie. Sie trug auch viel zur Erneuerung des Schweizer Heimatschutzes bei, indem sie sich für eine Erweiterung des Blickwinkels auf die Planung und den Städtebau engagierte. Damit zählt sie zu den Personen, denen es zu verdanken ist, dass heute statt isolierter Bauten vermehrt ganze Ensembles geschützt werden und dass neben dem Denkmalschutz auch die Raumplanung und die bebaute Umwelt im Fokus stehen. Beate Schnitters Strategie zur Sicherung der Zukunft des Hauses Sunnebüel ist typisch für ihr politisches Denken. Dank ihren Bemühungen wurde das Gebäude 1982 in das kommunale und 1988 in das kantonale Schutzinventar aufgenommen, bevor es 2007 unter Denkmalschutz gestellt wurde. Die Unterschutzstellung sieht den integralen Erhalt des Aussen- und des Innenraums sowie der unmittelbaren Umgebung des Gebäudes vor. Zudem steht das Haus Sunnebüel auf der Zürcher Liste der Kulturgüter von nationaler Bedeutung. → Hannes Ineichen (Hg.), Beate Schnitter. Bauten und Projekte 1955–2005, Niggli, Sulgen 2005
→ Sylvia Claus, Dorothee Huber, Beate Schnitter
(Hg.), Lux Guyer (1894–1955). Architektin, Verlag gta, Zürich 2009
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BÜCHER/LIVRES
EINSTEHEN FÜR DIE SORGFALT
RAUM, ZEIT UND KULTUR
EIN BUCH ÜBER HEIMAT
Architektur Forum Ostschweiz (Hg.): Raum. Zeit. Kultur. Anthologie zur Baukultur. Triest Verlag, Zürich 2016, 164 S., CHF 39.–
Vera Luif, Claudia Moll, Axel Simon, Heidi Würgler (Hg.): 100 Jahre Riedtli – Einblicke in eine Zürcher Siedlung. Zürich, 2017, 124 S., CHF 25.–, erhältlich bei Hochparterre Bücher (auch online)
Köbi Gantenbein, allseits bekannt als Chefredaktor des Hochparterres, streift seit Jahrzehnten mit geschärftem Blick durch die Landschaften und Siedlungen unseres Landes. Was ihm am Wegesrand begegnet, was ihn stört, interessiert oder begeistert, nutzt er als Inspirationsquelle für Texte, die den Blätterwald bereichern, oder für leutselige Ansprachen. Diese Arbeiten des Journalisten und Kommentators haben eine kurze Lebensdauer: Kaum gedruckt oder gesprochen, verschwinden sie. Eine Auswahl dieser Miniaturen über seine Heimat, das Bündnerland, hat er zwischen zwei Buchdeckel gesteckt und ihnen damit ein zweites Leben gegeben. Die Texte handeln von Architekten, von der Baukultur oder den Sünden der Raumplanung in Graubünden. Es geht aber um viel mehr: Etwa darum, wie wichtig Verstand, Sorgfalt und das Bewusstsein von Tradition und Kultur für die Innovation in den Bergen sind; und darum, dass es Bürger braucht, die aufstehen und ihre Standpunkte den Menschen eindringlich und verständlich erklären.
Gutes Bauen und Planen geht uns alle an. Da die regionale Baukultur auf der Ostschweizer Agenda bis anhin nur spärlich vertreten war, lancierte das Architektur Forum Ostschweiz eine Artikelserie in der Tagespresse über relevante Orts- und Landschaftsplanungen sowie Bauten, die in der Ostschweiz und im Fürstentum Lichtenstein realisiert wurden. Daraus entstanden ist eine gestalterisch bestechende Publikation, die rund 30 zwischen 2011 und 2015 entstandene Zeitungsartikel sammelt. Die besprochenen Projekte sind drei übergeordneten Essays zu den Themen Raum, Zeit und Kultur zugeordnet. Nicht zuletzt schaffen die verfremdete Anordnung der Zeitungstexte und zwei fotografische Arbeiten neue Zugänge zum Bauen als kulturelle Leistung und zu deren Bedeutung für die Gesellschaft. Ein sehr empfehlenswertes Werk, das den Diskurs um gutes Bauen und Planen in der Ostschweiz aufleben lässt und auf keinen Fall nur von der Fachwelt gelesen werden sollte. Alle fünf Jahre wird die Blütenlese um einen weiteren Band erweitert werden.
Die Riedtli-Siedlung, eines der grossen Pionierprojekte des städtischen Wohnungsbaus in Zürich, wird hundertjährig. Grund genug, zu feiern und den Spuren der Siedlung und den Menschen, die sie gestaltet haben und in ihr leben, nachzugehen. Dieses Unterfangen hat eine Handvoll Bewohnerinnen und Bewohner der Siedlung, alles Profis in ihren Metiers, an die Hand genommen. Entstanden ist ein wertiges und wertvolles Büchlein, das nicht jubelt und bauchpinselt, sondern danach fragt, wie Heimat entstehen und erhalten werden kann. Die Autorinnen und Autoren spüren dabei der Planungs- und Baugeschichte nach, rekonstruieren den Kampf der Bewohnerschaft um den Erhalt ihrer Siedlung in den 1980er-Jahren und stellen mit Porträts die Menschen in ihren Wohnungen vor. Eines macht dieses Büchlein deutlich: Die besten Denkmalpfleger sind engagierte Leute, die Heimat schaffen und pflegen und Verantwortung für etwas übernehmen, das uns allen gehört: die Baukultur.
Patrick Schoeck
Michèle Bless
Patrick Schoeck
Köbi Gantenbein: Holzschopf und Betonklotz. Texte und Reden zur Architektur in Graubünden. Somedia Buchverlag 2017, 178 S., CHF 29.–
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ORNEMENT ET SENS
Antoine Picon: L’ornement architectural. Entre subjectivité et politique. Presses polytechniques et universitaires romandes, 2016 (version originale: Ornament. The Politics of Architecture and Subjectivity, Wiley & Sons Ltd. 2013), 196 p., CHF 35.–
46 Heimatschutz/Patrimoine
3 | 2017
L’ornementation est aussi vieille que l’humanité et renvoie au registre de la signification. Des siècles durant, l’ornement architectural a eu pour fonction de renseigner le public sur le but et l’utilisation d’un bâtiment et sur le statut de son propriétaire. Cela fonctionnait très bien dans les sociétés qui avaient un vocabulaire commun et partageaient un même idéal de valeurs. Mais aujourd’hui, que se passe-t-il avec les bouleversements de la mondialisation? Le professeur à l’Université d’Harvard Antoine Picon, originaire de France, et également président de la fondation Le Corbusier, voit
dans l’ornement une forme de communication entre l’individu et la collectivité. En condamnant l’ornement, le Mouvement moderne a fait une déclaration, a délivré un message. L’auteur constate que l’accroissement de l’utilisation des techniques de conception et de programmation numériques donne un nouvel élan à l’ornement. Les ornements contemporains ont-ils une nouvelle symbolique, une nouvelle signification? Quels sont les effets des ornements qui ne délivrent pas de message clair sur l’architecture urbaine et le vivreensemble? Françoise Krattinger
BÜCHER/LIVRES
SPEICHER DES WISSENS Jürgen Tietz: Monument Europa. Wie Baukultur europäische Identität stiftet. Verlag NZZ Libro, Zürich 2017, 120 S., CHF 29.–
Mit einer so klaren wie schönen Sprache führt Jürgen Tietz zu den kulturgeschichtlichen Zeugnissen Europas. Auf seiner Reise zu den Eckpfeilern des sich rasch wandelnden Kontinents besucht er auch die Schweiz, so zum Beispiel das Alte Hospiz auf dem Gotthard mit dem Architekten Quintus Miller. Er zeigt, dass unser Land nicht nur Teil der europäischen Kultur ist, sondern wichtige Beiträge zum gemeinsamen Kulturerbe leistet und geleistet hat. Die beschriebenen Monumente werden als Speicher des Wissens erkennbar, die sowohl kulturelle Verflechtungen sichtbar machen als auch als Erinnerungsorte dienen. Das ohne Illustrationen auskommende Büchlein bereitet feinfühlig und klug auf das Europäische Kulturerbejahr 2018 vor. Peter Egli
DAS HAUS NEU DENKEN Iñaki Ábalos: The good life. A guided visit to the houses of modernity. Park Books, 2017, 256 S., CHF 39.–
2001 erschien die Erstausgabe des Werkes La buena vida. Visita guiada a las casas de la modernidad. Der Kern der englischen Neuausgabe sei weitgehend unverändert, konstatiert der Autor im Prolog. Der Architekt packt die radikalsten Theorien des 20. Jahrhunderts kurzerhand in sieben fiktive Führungen und nimmt die Leserschaft auf eine Tour d’Horizon von neuartigen Hausarchetypen in Europa und Nordamerika mit. Ziel der Gedankenreise ist es, die architektonischen Auswirkungen der neuen Lebensformen, die sich durch die Denkar-
beit der modernen, postmodernen und dekonstruktivistischen Väter und Grossväter entwickeln konnten, nachzuvollziehen und weiter zu denken. Auf der Textebene wird bisweilen harte Kost serviert. Als äusserst ansprechende und inspirierende Ergänzung für das von Ábalos angekündigte «Sprungbrett für die Fantasie» erweisen sich die wunderbaren Bildbeiträge, die in der passend gestalteten Neuauflage in schwarzweiss gehalten sind. Wir besuchen Martin Heidegger in seiner abgeschiedenen Hütte im Schwarzwald, Mies van der Rohes nie gebautes «Haus mit drei Höfen», Picassos Anhäufung von stimmungsvoll dichten Mikrokosmen, Jacque Tatis Entlarvungen von modernistischen Klischees, Andy Warhols «Factory» in New York, Buster Keatons posthumanistische Filmsets und David Hockneys menschenleeres Gemälde «A Bigger Splash». Nach getaner Denkakrobatik gönne man sich ein kühlendes Bier. Françoise Krattinger
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ZUPACKENDE RAUMPOETEN KOMPASS FÜRS VERDICHTEN Anita Grams: Spielräume für Dichte. Der Innenentwicklungskompass als problemorientierte Methode für Verdichtung in kleinen und mittleren Gemeinden. IRL-Berichte, Band 8. vdf Hochschulverlag, ETH Zürich, Zürich 2017, 236 S., CHF 68.–
Das revidierte Raumplanungsgesetz und seine Bestimmungen zur Innenentwicklung und Verdichtung verlangen von Politik und Raumplanung vor allem in kleinen und mittleren Gemeinden eine vermehrte Aufmerksamkeit. Es müssen die möglichen Spielräume für das Verdichten geklärt werden. Ein «Innenentwicklungskompass» vereint das bereits vorhandene Wissen und bietet sich als Methode für Verdichtung im Schweizer Mittelland im Sinne eines Konzepts «An vielen Orten wenig, statt an wenigen Orten viel» an. Peter Egli
Angela Fitz, Katharina Ritter, Architekturzentrum Wien (Hg.): Assemble. How we build. Wie wir bauen. Hintergrund 55. Park Books, 2017, 160 S. CHF 29.–
Im besten Sinne heimatschützerisch agiert das in London basierte Kollektiv «Assemble», dessen Projekte weit über konventionelle Bauvorhaben hinausgehen. 18 Studienabgänger/innen der Cambridge University schlossen sich 2010 zusammen, um neue Formen des selbst iniziierten, gemeinschaftlichen Bauens auszuloten. Den Anfang machte «Cineroleum», ein temporäres Kino unter einem verlassenen Tankstellendach. Inzwischen wurde das Kollektiv mit dem Turner-Preis ausgezeichnet und kann sich vor Aufträgen kaum mehr retten. Die Gruppe folgte einer Einladung nach Wien, wo sie während zwei Semestern mit Studierenden der Technischen
Universität arbeitete und momentan eine Ausstellung im Architekturzentrum Wien ausrichtet. Die dazu erschienene Publikation zeigt anhand von neun Projekten, wie Architektur auch zum Selbsttätigwerden befähigen kann. Statt Lochblech zu kaufen, kann man vorgefundenes Blech mit einer Schrotflinte beschiessen, und das Baumaterial für einen Musikclub findet man gleich am Standort. Die Nutzer werden in den Bauprozess eingebunden und schaffen buchstäblich Heimat. Im Falle von kurz vor dem Abriss stehenden viktorianischen Reihenhaussiedlungen in Liverpool sogar umwerfend charmant, umsichtig und liebevoll. Bestandteil der Aktionen ist immer eine Werkstatt, in der mit grossem Geschick unerwartete Bauteile produziert werden. Lädiertes reparieren, statt wegwerfen, Mittellose einbinden, statt ausschliessen, im Dialog entwickeln, statt vor vollendete Tatsachen stellen – dies Grundsätze der Arbeitsweise von Assemble, die hoffentlich Schule machen werden. Mehr dazu noch bis am 11.9.2017 im Architekturzentrum Wien! Françoise Krattinger
3 | 2017 Heimatschutz/Patrimoine 47
LEA, LUC & MIRO
Les bâtiments vieillissent aussi, et il faut les entretenir régulièrement. Lorsqu’ils effectuent une rénovation ou une transformation, les propriétaires des monuments historiques doivent penser à beaucoup de choses. Faut-il changer la couleur des façades? Quel matériau choisir pour le sol du séjour? Quand on rénove une vieille ferme, un manoir ou un appartement urbain, ces questions sont importantes. Si tant de constructions pleines de cachet peuvent encore être admirées dans toute la Suisse, c’est qu’elles ont été soigneusement entretenues.
Konzept/Conception: Judith Schubiger, Gabi Berüter/Illustration/Graphisme: Gabi Berüter
Auch ein Haus wird alt und muss immer wieder gepflegt werden. Besitzer von Baudenkmälern müssen beim Umbauen und Renovieren ihres Hauses viele Dinge bedenken. Können sie der Fassade einfach eine andere Farbe geben? Welches Material wählen sie für den Boden im Wohnzimmer? Beim Erneuern eines alten Bauernhauses, eines Schlösschens oder einer Stadtwohnung sind diese Fragen wichtig. Denn nur dank sorgfältiger Pflege konnten in der ganzen Schweiz viele besondere Bauten erhalten werden, die wir heute als Baudenkmäler bestaunen.
TREPPE ZEICHNEN UND GEWINNEN
DESSINE L’ESCALIER DU CHAT ET GAGNE!
Claudia und Niklaus wollen ihr altes Stadthaus renovieren. Puh, da gibt es viel zu entscheiden. Auf dem Bild siehst du, an was sie alles denken müssen. Für ihre Katze Mina soll es neu eine Katzentreppe geben. Wie könnte diese aussehen? Vervollständige das Bild: Zeichne auf der Antwortkarte eine Katzentreppe zum oberen Fenster. Aus dem unteren Fenster schauen Lea, Luc oder Miro heraus. Schick uns die Karte bis zum 20. Oktober 2017. Unter allen Einsendungen verlosen wir einen Preis.
Claudia et Nicolas souhaitent rénover la maison qu’ils ont en ville. Ouah, il y a beaucoup de décisions à prendre ... L’illustration montre tout ce à quoi ils doivent penser. Ils aimeraient installer un escalier pour leur chatte Mina. Comment cet escalier pourrait-il se présenter? Complète l’image sur le talon-réponse en dessinant un escalier pour chat jusqu’à la fenêtre du haut. Lea, Luc ou Miro regardent par la fenêtre du bas. Renvoie-nous le talon-réponse jusqu’au 20 octobre 2017. Le ou la participant-e qui sera tiré-e au sort recevra un prix.
Antonia Egger (8) aus Zürich ist die Gewinnerin der Verlosung aus dem Heft 2/2017.
La gagnante du tirage au sort du numéro 2/2017 est Antonia Egger (8 ans), de Zurich.
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48 Heimatschutz/Patrimoine
3 | 2017
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GESCHÄFTSSTELLE/SECRÉTARIAT Schweizer Heimatschutz/Patrimoine suisse Villa Patumbah Zollikerstrasse 128, 8008 Zürich T 044 254 57 00, F 044 252 28 70 info@heimatschutz.ch, www.heimatschutz.ch, info@patrimoinesuisse.ch, www.patrimoinesuisse.ch Geschäftsführer/Secrétaire général: Adrian Schmid VORSTAND/COMITÉ Präsident/Président: Martin Killias, Lenzburg AG martin.killias@heimatschutz.ch Vizepräsident/Vice-président: Daniela Saxer, Zürich Beat Schwabe, Ittigen BE Übrige Mitglieder/Autres membres: Benedetto Antonini, Muzzano TI Brigitte Moser, Zug Julie Schär, Basel Andreas Staeger, Brienz BE GESCHÄFTSSTELLEN/SECRÉTARIATS SEKTIONSPRÄSIDENTEN/PRÉSIDENTS DE SECTION Aargauer Heimatschutz Präsident: Christoph Brun, Brugg Geschäftsstelle: Henri Leuzinger, Kapuzinergasse 18, Postfach 358, 4310 Rheinfelden, G 061 831 70 05, P 061 831 69 67 Heimatschutz Appenzell A.-Rh. Präsidentin: Eva Louis, Langenegg 877, 9063 Stein AR, G 071 367 21 12 Heimatschutz Basel Präsident: Christof Wamister, Basel Geschäftsstelle: Paul Dilitz, Hardstrasse 45, Postfach, 4010 Basel, G 061 283 04 60 Baselbieter Heimatschutz Präsident: Ruedi Riesen, Liestal, G 061 921 07 56 Geschäftsstelle: Markus Vogt, Hauptstrasse 6, 4497 Rünenberg, G 061 981 44 46, F 061 981 44 18 Berner Heimatschutz Präsidentin: Dorothée Schindler, Bern Geschäftsstelle: Kramgasse 12, 3011 Bern, G 031 311 38 88, F 031 311 38 89 Bündner Heimatschutz Präsident: Christof Dietler, Haldenstein Geschäftsstelle: Ludmila Seifert-Uherkovich, Lürlibadstrasse 39, 7000 Chur, G 081 250 75 72 Protecziun da la patria d’Engiadina Präsidentin: Patrizia Guggenheim, 7606 Promontogno, G 081 822 13 27 Patrimoine suisse, section Fribourg Président: Pierre Heegaard, Stalden 20, 1700 Fribourg, B 032 654 91 26, F 032 654 91 08, P 026 322 61 36 Patrimoine suisse, section Genève Président: Robert Cramer, Genève Secrétariat: ruelle du Midi 10, case postale 3660, 1211 Genève 3, B 022 786 70 50, F 022 786 78 07 Glarner Heimatschutz Präsident: Thomas Aschmann, Bankstrasse 20, 8750 Glarus, G 055 640 39 72 Patrimoine Gruyère-Veveyse Président: Steve Galley, Grand-Rue 3, 1630 Bulle Secrétariat: Denis Buchs, case postale 161, 1630 Bulle 1, B 026 916 10 10 Innerschweizer Heimatschutz Präsident: Conrad Wagner, Stansstaderstrasse 28, 6370 Stans Geschäftsstelle: Marco Füchslin, Steinhofstrasse 44, 6005 Luzern Patrimoine suisse, section Jura Président: Antoine Voisard, Porrentruy Administrateur: Georges Daucourt, CP 2202, 2800 Delémont 2, T/F 032 422 73 89 Patrimoine suisse, section neuchâteloise Président: Denis Clerc, rue des Chevreuils 41, 2300 La Chaux-de-Fonds, T 032 926 40 55 Oberwalliser Heimatschutz Präsident: Giuseppe Curcio, Terbinerstrasse 11, 3930 Visp, T 027 946 02 83 Schaffhauser Heimatschutz Präsidentin: Katharina E. Müller, Postfach 3121, 8201 Schaffhausen, T 052 624 09 69
Schwyzer Heimatschutz Präsident: Walter Eigel, Zwygarten 11, 6415 Arth, P 041 855 51 66 Solothurner Heimatschutz Präsident: Daniele Grambone, Solothurn Geschäftsstelle: Tanja Baumberger, Ravellenweg 12, 4702 Oensingen, G 032 622 12 26 Heimatschutz St. Gallen/Appenzell I.-Rh. Präsidentin: Kathrin Hilber, St. Gallen Geschäftsstelle: Monika Ebner, Davidstrasse 40, Postfach 931, 9001 St. Gallen, G/F 071 222 07 20 Thurgauer Heimatschutz Präsident: Uwe Moor, Oberhofen bei Kreuzlingen Geschäftsstelle: Gianni Christen, Schützenstrasse 28, Postfach 299, 8570 Weinfelden, G 071 620 05 10 Società ticinese per l’arte e la natura (STAN) Presidente: Antonio Pisoni, Ascona STAN: Via Borghese 42, CP 1146, 6601 Locarno, U 091 751 16 25, F 091 751 68 79 Patrimoine suisse, section Valais romand Présidente: Magali Reichenbach, rue du Grand-Pont 22, 1950 Sion Patrimoine suisse, section vaudoise Présidente: Béatrice Lovis, Prilly Secrétariat: chemin des Bulesses 154, 1814 La Tour-de-Peilz, B 021 944 15 20, F 021 944 15 89 Zuger Heimatschutz Präsident: Dr. Meinrad Huser, Zug Geschäftsstelle: Postfach 711, 6301 Zug, G 041 711 13 18, F 041 711 13 19 Zürcher Heimatschutz Präsident: Martin Killias, Lenzburg Geschäftsstelle: Eichstrasse 29, 8045 Zürich, G 044 340 03 03, F 044 340 03 35 FACHBERATER/CONSEILLERS Anfragen über die Geschäftsstelle des Schweizer Heimatschutzes/Consulter le secrétariat de Patrimoine suisse Bauberatungskommission/Commission technique: Christoph Schläppi, Bern (Präsident) Christian Bischoff, Genève Hansjörg Stalder, Basel Patricia Schibli, Wettingen
IMPRESSUM 3/2017: 112. Jahrgang/112e année Herausgeber/Editeur: Schweizer Heimatschutz/Patrimoine suisse Redaktion/Rédaction: Peter Egli (Leitung) Elisabeth Kopp-Demougeot (traductions) Irene Bisang (Übersetzungen) Redaktionskommission/Commission de rédaction: Gerold Kunz (Vorsitz), Architekt ETH BSA Peter Egli, Architekt FH/Redaktor Christian Bischoff, architecte EPFZ Ivo Bösch, Architekt ETH/Redaktor Dr. phil. Brigitte Moser, Kunsthistorikerin Adrian Schmid, Geschäftsführer
Erscheint/Parution: vierteljährlich/trimestrielle Auflage/Tirage: 18 000 Ex. Adresse: Redaktion Heimatschutz/Patrimoine, Villa Patumbah, Zollikerstrasse 128, 8008 Zürich, T 044 254 57 00, redaktion@heimatschutz.ch, redaction@patrimoinesuisse.ch ISSN 0017-9817 Nächstes Heftthema: Lebendige Traditionen Redaktionsschluss: 16. Oktober 2017 Thème du prochain numéro: Traditions vivantes Délai rédactionnel: 16 octobre 2017
EHRENMITGLIEDER/MEMBRES D’HONNEUR Marco Badilatti, Denis Blondel, Jaques Bonnard, Ronald Grisard, Dr. Theo Hunziker, Dr. Caspar Hürlimann, Dr. iur. Bruno A. Kläusli, Beate Schnitter, Dr. Andrea Schuler, Hans Weiss
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