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Le sac à dos en Trai L ChaCun le Sien !

Aborder l A tr Aversée de l’île à pieds, ou A rpenter les sentiers pour s’entr A îner, ce n’est pA s A nodin et il convient de m A rcher Avec le nécess A ire pour ne pA s être en d A nger. n e pA s négliger l A sécurité m A is rester léger, tel est l’objectif. Aujourd’hui les s A cs peuvent être de nombreuses tA illes différentes, Avec l’objectif d’être A u plus près du corps, d’éviter les mouvements superflus et les frottements.

Si on peut se contenter d’une ceinture en y intégrant les flasques sur les courses rapides, le sac à dos en trail est un élément très important, son choix également. Surtout que la gamme s’est encore élargie ces dernières années. On peut parler aujourd’hui d’un sac de trail, ou d’un gilet de trail tant la recherche du gain de poids est une quête permanente. Aujourd’hui, à chaque distance son sac ou presque ! Il doit contenir tout ce dont le trailer a besoin mais pas plus, et surtout ne pas gêner dans l’effort. Ainsi ce sac réservé à la course doit prendre un volume adapté à la distance de l’épreuve, ou à la distan ce entre chaque ravitaillement. Sa contenance est en général comprise entre deux litres pour les trails courts et dix ou quinze litres pour les longues distances et l’ultra-trail. Tout dépend du temps en autonomie nécessaire. En fonction de ce temps en autonomie, choisissez sa capacité. Pour moins d’une heure d’autonomie, il est possible de se contenter éventuellement d’une ceinture d’hydratation ou d’un gilet de deux litres ; pour une à deux heures d’autono mie, le volume atteint entre deux et cinq litres. Enfin pour trois heures et plus en autonomie, il est conseillé un sac d’un volume de 6 à 10 litres. Pour les ultra-trails et les sorties très isolées, un volume de douze litres sera privilégié.

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l eS eSSentielS

Téléphone (et protection contre l’humidité)

Se familiari S er avec S on Sac ! ”

De nombreuses poches doivent permettre d’accéder à son équipement sans avoir à s’arrêter de courir, une autre poche zippée cette fois est là pour sécuriser les clés ou les papiers. Encore une fois c’est l’acclimatation à votre matériel qui rendra les choses plus simples. Il faut tester et tester encore à l’entraînement, jusqu’à obtenir la configuration dans laquelle on se sent le plus à l’aise.

Avoir ses habitudes de rangement pour ne pas chercher ses affaires, et donc se concentrer uniquement et plus sereinement sur ses sensations. Précision, poids, confort, technicité des matières utilisées, sont les objectifs des constructeurs. Cela passe par des accessoires qui s’adaptent au mieux à chaque situation, à l’image des bouchons des flasques aux dimensions variables, tant pour boire que pour le remplissage. Chez les coureurs Elite, on se contente en général d’un sac de huit litres, en compressant au maximum tout ce qui peut l’être. Une capacité qui suffit aussi pour rassurer le coureur et assurer un bon confort.

Ce sont ensuite les matières utilisées qui font la différence, quant aux capacités de séchage et de respirabilité, ou au poids. Les températures chaudes de l’île impliquent d’emporter de l’eau en quantité suffisante, deux flasques sur les bretelles et éventuellement une poche à eau. Pour la nourriture, le mieux est d’utiliser les poches du sac accessibles en courant. Et pour ne pas oublier la notion du plaisir de courir, même si le poids est important, ne vous privez pas de certaines petites choses que vous pourriez avoir envie d’emporter avec vous.

Fred Liron

Sac à doS ou gilet de trail ?

Barres énergétiques, gels, riz ou autre selon vos habitudes et les ravitaillements

Vêtements supplémentaires (selon la météo)

Couverture de survie (toujours)

2 flasques de 500 ml chacune, eau ou boissons énergétiques

n ouveauté 2019 : un SaC C onçu pour C eS dameS !

C’est tout nouveau, les sacs s’adaptent désormais spécifiquement à la morphologie féminine. Ce tout nouveau gilet accueille deux bouteilles de 500 ml (avec paille) dans les poches frontales. Grâce à la forme de ce modèle, elles sont placées sous la poitrine pour éliminer toute pression et accroître le confort. Ces flasques elles aussi prennent une forme particulière, elles se placent un peu plus basses et un peu plus écartées. Ce tout nouveau gilet est conçu pour les femmes. Il présente une construction avec stretch bidirectionnel qui réduit les points de pression sur la poitrine. Ce modèle propose diverses options de réglage. Il possède deux poches frontales en stretch, une housse intérieure pour poche à eau avec attache de suspension, deux poches frontales portebouteille dotées d’une boucle d’attache, deux poches supérieures stretch, un compartiment principal stretch avec un zip latéral, un compartiment arrière muni d’une poche, une poche arrière inférieure avec deux accès latéraux, une poche sur l’épaule et deux poches latérales zippées. Il dispose également de plusieurs accrochebâtons, d’un sifflet de sécurité et d’une bou- cle d’attache réfléchissante permettant de fixer une lampe. Et son allure prend aussi d’autres teintes, plus féminines.

• Il existe deux grandes conceptions de sacs, le gilet et le sac à dos. Le gilet est conçu pour la course à pied, il se porte haut sur le dos et épouse votre corps. Ainsi, les ballottements sont supprimés en courant. Le gilet doit s’adapter parfaitement à sa morphologie pour un maximum de confort. Les sacs à dos de type randonnée sont plus polyvalents et conçus pour une utilisation multi-activités. Le volume est souvent généreux pour emporter l’eau, le matériel et les vêtements. Ce genre de sacs peut accompagner les premières sorties trail, mais le style de portage inadapté et le poids le rendront vite désagréable. Pour une pratique régulière du trail, le choix d’un sac type gilet s’impose, y compris à l’entraînement. En trail et surtout en course, il convient d’avoir accès à tout son équipement sans avoir à enlever son sac. Flasques, nourriture, vêtements... tout doit être à portée de mains. Les sacs de trail sont donc équipés d’un grand nombre de poches filet. Reste à voir quelle disposition convient le mieux.

le Sac de rec H ange

• Pour le Grand Raid, ils sont mis dans les camions au départ à Saint-Pierre, puis ils sont acheminés par l’organisation sur trois sites différents (Cilaos, Ilet Savannah et La Redoute). Les participants au Trail de Bourbon peuvent les déposer à Cilaos pour les récupérer à Ilet Savannah et à La Redoute. Ceux de La Mascareignes le laisseront à Grand Ilet pour le retrouver à l’arrivée à Saint-Denis (La Redoute). Ces sacs ne doivent pas peser plus de 5 kg, et ne contenir aucun objet de valeur. Ils sont précieux à l’arrivée sur les zones de ravitaillement, permettent de changer d’équipement et de retrouver du même coup une plus grande fraîcheur. Les navettes offrent aussi le loisir de se délester de ses affaires sales ou mouillées, et du poids qui va avec. Elles vous attendront à l’arrivée à La Redoute, pendant que le coureur affronte le reste du parcours.

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