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PANEL 2 : Comme nt crée r un ma rchéma rocain de transfe rt de s technologies à travers la collab oration de s instances de recherche de s acteurs étatiques et environneme nt économique
PANEL 2 : Comment créer un marché marocain de transfert destechnologies à travers la collaboration des instances de recherche, des acteurs étatiques et économiques. (Financement, plateforme, cadre juridique et environnement économique…)
avons comme principales missions de diffuser la culture de l’innovation digitale au Maroc et de créer de vrais projets entre les acteurs de notre écosystème. Pour donner un exemple, nous avons mené un projet collaboratif avec la fondation Mascir, une stratup marocaine spécialisée dans le Big Data et l’Ecole centrale. C’est un exemple d’un projet initié par Maroc Numeric Cluster qui est là pour créer des ponts entre ces différents acteurs et favoriser l’innovation. Maintenant pour répondre à la question, pourquoi innover ? Je voudrais illustrer la réponse à cette question par l’exemple de Kodak, qui est un industriel ayant été leader de son marché et qui a innové mais qui n’a pas sur-anticipé les usages de ses clients. C’est ce qui a fait que l’entreprise a disparu après 130 ans d’existence. Il y a aussi d’autres, par exemple une société de jeux qui a récemment développé le jeu «Fortnite» et qui a plus de 200 millions de joueurs. La petite société qui en est à l’origine est aujourd’hui valorisée Ilh em KERDOUDI , Directrice générale Maroc Numeric Cluster M aroc Numeric Cluster est une association publique-privée ayant plus de 8 ans d’existence et qui a été créée suite à une initiative du ministère de l’Industrie. Nous sommes un cluster qui réunit des entreprises de différentes tailles, des grandes entreprises, des PME mais aussi des startups et nous avons des universités et des centres de recherche comme Mascir ou R&D Maroc. Nous
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en Bourse à 15 milliards de dollars. C’est pour dire à quel point l’innovation peut vous propulser vers les plus hauts niveaux. Pour innover, je pense qu’il y a d’abord l’outil de la sensibilisation et c’est ce que nous sommes en train de faire avec les entreprises en les poussant à faire plus d’innovation et à accueillir les travaux des universités marocaines. Nous avons aussi d’autres outils à l’instar de Futur.e.s in Africa, qui est un événement majeur organisé annuellement par Maroc Numeric cluster en partenariat avec Cap Digital et les régions de Casablanca et Ile-deFrance. Par ailleurs, nous travaillons sur plusieurs études pour aider les écosystèmes à apprendre à collaborer ensemble en levant un certain nombre de barrières et en faisant comprendre aux entreprises qu’il y a de l’innovation dans nos universités et en les connectant aux projets qui marchent. Enfin, il y a tout un autre nombre de plateformes sur lesquelles nous sommes en train de travailler dans ce sens.
l’université parce que c’est un élément de différenciation pour notre écosystème national et c’est un engagement contractuel avec l’Etat dont l’un des piliers importants est de développer une recherche innovation utile pour le marché marocain mais également le marché africain. D’ailleurs, le slogan de notre Université s’intitule « l’Université innovante » et pour cela nous justifions de plus de 300 brevets avec une soixantaine de brevets à l’international. Mais la finalité n’est pas juste le dépôt de brevets mais de démontrer qu’au niveau de l’université marocaine, nous avons l‘expertise nécessaire pour innover. Notre objectif c’est de transformer ces brevets en produits Made in Morrocco. Pour mettre en place cet écosystème au niveau de l’UIR, nous avons dès le départ essayé d’avoir une harmonie entre la formation, la recherche et l’innovation en mettant en place des laboratoires inter -établissement qui sont à la fois alimentés par les formations de recherche, dans le numérique, énergie, aéronautique... Et en bénéficiant des partenaires académiques et industriels au niveau national et international. Puis, nous avons créé un cadre permettant à l’innovation de fonctionner à l’instar d’un TOO (bureau de transfert de technologie) qui est le premier en son genre au Maroc. Pour cela, nous avons été accompagnés par l’OMPIC qui Abdel aziz BEN JOUAD , Vice-président en charge de la Recherchedéveloppement à l’UIR P our parler de l’UIR, le contexte de l’université en matière de R&D c’est d’abord une vision et une culture qui est répandue au niveau du top mangement jusqu’aux étudiants, doctorants en passant par les chercheurs. L’innovation est inscrite dans l’ADN de l’UIR par des faits et pas de gestes. En effet, dès la pose de la première pierre de l’Université par Sa Majesté en 2010, l’événement a été marqué par le dépôt des premiers brevets élaborés par l’UIR mais aussi par la signature des premiers contrats de R&D avec des organismes prestigieux à l’instar de l’armée américaine. Aujourd’hui, l’innovation est décrétée au niveau de
a mobilisé un réseau d’experts japonais, américains, européens, pour mettre en place quelques choses répondant à la spécificité marocaine. Ce bureau offre des facilités pour les chercheurs, ingénieurs, doctorants mais également pour les entreprises. Ensuite, il fallait rejoindre un réseau international de recherche, c’est pour cela que nous avons fait venir des chercheurs de l’étranger afin de bénéficier des pratiques internationales. Ceci a été traduit par des laboratoires de recherche associés avec de grands organismes à l’instar du CNRS en France et le CNRST au Maroc et nous avons des laboratoires associés qui opèrent dans des secteurs de pointe comme le Big data, l’énergie... Mais aussi des laboratoires associés à des industriels. Nous avons réussi, grâce à un réseau d’universités de la région Rabat-Salé-Kenitra, à mettre en place le pôle universitaire de la région qui nous a permis d’accrocher l’industriel PSA pour créer le premier Open Lab sur la mobilité durable au niveau de l’Afrique. Donc c’est cet écosystème qui nous permet de cultiver cette culture de l’innovation et de passer de la R&D à la phase de prototypage, parce que les entreprises ne croient qu’à ce qu’elles peuvent voir et toucher. D’ailleurs, ces entreprises peuvent venir voir ces innovations qui font l’objet de prototypage et qui sont exposées au sein de l’université.
Hafid GRIGUER , Directeur innovation CE3M Maroc en 2011. C’est un grand cluster en matière de dimension parce que c’est une fusion entre 2 anciens clusters: le Microelectronics Cluster et le Cluster de l’électronique et mécatronique.Sur l’architecture d’organisation du Cluster, nous sommes sous forme de collèges : le collège des grandes entreprises/PME, un collège startups, un collège institutionnel et un collège universités et laboratoires de recherche. Nous pouvons parler de plus de 65 membres entre ces différents collèges. Aussi, CE3M a été créé suite à une initiative de l’Etat et une volonté industrielle de l’écosystème électronique et notre ADN consiste à accompagner la compétitivité au niveau du secteur industriel et électronique par le véhicule innovation. Nous respirons l’innovation chaque jour et c’est notre raison d’être, parce que nous ne pouvons pas parler de compétitivité sans innovation. Et donc, nous avons instauré pas mal de dispositifs et d’outils d’accompagnement de l’innovation. En effet, le premier dispositif que nous avons instauré consiste en de l’accompagnement technique et technologique de la maturation industrielle dans la mesure où nous sommes là pour promouvoir la recherche et donner un coup de main vers l’industrie et donc nous avons créé notre Tech Center avec l’aide de l’Etat. Nous parlons aussi des entreprises membres dans le sens où c’est un travail collaboratif où chaque membre a essayé d’apporter son grain au niveau de la chaine de valeurs de maturation des produits. Nous sommes également A ujourd’hui, nous ne pouvons pas distinguer la frontière entre le digital et l’électronique, qui sont tous les deux les chevilles ouvrières pour pouvoir accompagner toute cette mutation technologique que nous connaissons en ce moment, à savoir la transition énergétique, numérique, l’industrie 4.0 plus connues comme la 4e révolution industrielle et qui ne cesse de nous surprendre jour après jour en apportant cette couche «smart» à des filières industrielles connues jadis comme des filière low tech telles que l’agriculture, les services aux citoyens ou encore la gestion des villes (Agritech, Smart cities…) Le secteur de l’électronique est un secteur très porteur au Maroc : on ambitionne de réaliser un CA à l’export de 1 milliard d’euros avec plus de 10.000 salariés entre opérateurs, techniciens et ingénieurs cadres en se basant sur des mesures incitatives du ministère de tutelle. S’agissant du cluster CE3M, il est parmi les 3 premiers clusters créés au très présents par notre plateforme de projets collaboratifs, parce que nous ne pouvons pas faire cavalier seul dans l’industrie et l’innovation, mais chacun doit apporter quelque chose de son côté. Dans ce sens, nous sommes fiers de développer un ensemble de projets collaboratifs ayant débouché sur des marques made in Morocco qui s’exportent facilement à l’international et qui sont le fruit d’un travail collaboratif entre plusieurs grandes entreprises, startups et universités. Nous suivons aussi la vague de l’innovation par des programmes d’Open Innovation parce qu’aujourd’hui, une entreprise n’a pas toujours les moyens de faire de l’innovation et doit s’appuyer sur d’autres et dans ce cas notre rôle c’est de trouver cette liaison entre une entreprise innovante, un porteur de projet, les universités... Et donc à travers des modèles adaptés au contexte marocain, nous avons réussi à développer des projets basés sur l’Open Innovation. Et nous sommes fiers de constater que des startups ont pu bénéficier de bons de commande et des entreprises ont injecté des fonds en faveur de startups. Cela reste insuffisant, mais nous sommes un modèle qu’il faudrait étudier de plus près. Et récemment, nous venons d’être labélisés par la CCG et donc nous sommes en train de compléter le schéma de valeur du transfert technologique pour apporter cette couche de financement de produits innovants. Nous sommes très fiers aujourd’hui d’avoir cette labellisation.
François BOUR ZEI X, Directeur du centre Microélectronique Système Embarqués à Mascir ministère de l’Industrie. Aujourd’hui, nous avons intégré l’écosystème de la R&D et de la création de savoir qui est en train de se mettre en place à travers l’OCP et via Université Mohammed VI Polytechnique de Benguerir ainsi que l’école de Khourbiga. Nous sommes 120 personnes qui travaillent dans 3 domaines d’expertise scientifique : les biotechnologies, les matériaux et nano matériaux et l’électronique et la technologie numérique. Nos secteurs d’applications sont la santé, l’agriculture, les mines, les transports et l’énergie. Depuis 10 ans, nous avons mis au point un certain nombre de réalisations et nous avons entre 100 et 200 brevets à ce jour. M ascir est une fondation de recherche ayant un statut d’association et qui a été fondée suite à une initiative du
L’environnement marocain de la R&D a beaucoup changé en 10 ans, c’est-àdire que lorsque nous voulons faire de l’innovation, nous arrivons à financer au moins partiellement cette innovation en particulier grâce à la mise en place d’un certain nombre d’appels à projets ainsi que l’existence d’organismes qui financent la recherche par exemple IRESEN. Par contre, cela reste encore relativement compliqué d’arriver à mettre en place des partenariats avec des industriels dans la mesure où l’industriel marocain qui a le choix entre acheter une technologie toute prête à l’étranger ou miser sur de la R&D qui prendra plus de temps pour aboutir, va préférer acheter directement. Ça, c’est l’une des
grandes problématiques que nous avons au sein de Mascir.Aujourd’hui, quand on arrive avec un produit marocain par exemple une nouvelle proposition de kit de diagnostic et qu’on veut le faire valider par le ministère de la Santé, c’est très compliqué parce que cela ne fait pas partie de leurs habitudes. Quand on arrive avec une proposition de produit développé au Maroc, cela demande beaucoup de temps pour être accepté. Il va donc falloir que l’état d’esprit change et il faut accepter de se dire qu’il y a des produits marocains de bonne qualité qu’il faut prendre le risque de mettre sur
le marché.Quand on fait de l’innovation, il y a toujours la partie industrialisation qui induit des frais. Et à un moment, il faudrait que l’Etat accepte de financer ces frais supplémentaires, cela peut être des frais de certification ou des frais de mise à niveau de la qualité des produits... Si l’innovation a été créée indépendamment d’un partenariat initial et qu’on veut réussir à la mettre sur le marché, il y a 2 voies possibles : soit par le biais de la mise en place d’une startup à partir de l’université ou d’un centre de recherche et là le problème c’est qu’il est très difficile de financer des startups dans le sens où il y a très peu de business angels ou de capitaux risque prêts à investir au Maroc. La deuxième voie est qu’il y ait une société déjà existante et qui accepte d’industrialiser cette innovation, mais là encore il faut qu’un écosystème se mette en place incluant les universités et les entreprises pour qu’elles puissent partager les informations sur ces propriétés intellectuelles de manière à ce que des partenaires puissent se créer, à l’instar de Maret place où l’on puisse échanger et trouver des synergies pour que les entreposes prenne en charge l’industrialisation de cette innovation.
Aujourd’hui, ce qui est extrêmement important c’est comment une entreprise peut valoriser son capital immatériel. Ce dernier est un élément fondamental et un moteur de croissance. Donc la question est de savoir comment créer une croissance fondée sur l’innovation et développer le capital immatériel dans les entreprises et pour notre pays. S’agissant de l’OMPIC, nous faisons partie de l’OMPI qui est l’organisation mondiale de la propriété intellectuelle et dont la mission principale est de promouvoir la créativité et l’innovation à des fins de développement économique, social et culturel au moyen de la protection intellectuelle. La tendance mondiale au niveau des pratiques d’innovation au sein des entreprises revêt 3 grandes évolutions : lorsque nous avons une idée pour développer un projet et générer un profit, la première tendance mondiale c’est que nous ne réfléchissons plus en termes de chaine de valeur locale mais plutôt en termes de chaine de valeur de plus en plus mondialisée. Ensuite, l’économie de possession évolue
Larbi BENRA ZZOUK , Directeur général de l’OMPIC
vers une économie d’usage et c’est pour cela qu’au lieu de réfléchir produit on peut penser au service et dans ce sens il y a beaucoup d’innovation qui sont en train d’être développées. La troisième évolution majeure, c’est l’approche d’innovation au sein des entreprises. La méthode classique ou le management d’innovation consistant à faire de la R&D au sein de l’entreprise suppose de l’expertise, et on a raté beaucoup d’occasions d’innovation à cause de cela. En effet, l’innovation devient de plus en plus agile et implique de faire de l’open innovation et de créer le contact avec les centres de recherche. Au sein de l’OMPIC, le pôle de Rabat constitue 80% de dépôt de brevets et donc dans le cadre de la réflexion stratégique sur un nouveau modèle économique de notre pays, au lieu de penser usine basée sur le bas coût, il faudrait parler d’une usine de l’économie du savoir et qui peut être cristallisée autour de la région de Rabat. Tous les ingrédients pour le faire y sont présents et la chaine de valeur d’innovation que nous sommes en train de penser peut être facilement mise en place dans cette région avec une connectivité internationale. Maintenant quand on regarde le global innovation index, on trouve que le Maroc a perdu des places. Même s’il y a des mécanismes, des initiatives et quelques réussites… mais le Maroc a perdu des places par rapport à l’innovation technologique. Comme l’avait dit le Directeur général de l’OMPI : «Si un pays ne développe pas ses capacités technologiques, il en train de mal préparer son l’avenir». Quand nous parlons d’innovation sans protection, il y a un problème. La chaine de valeur mondiale de l’automobile par exemple les grands groupes comme PSA sont en tain de protéger leur créativité, c’est dire l’importance de la protection mais aussi de la valorisation. L’OMPIC ne fait pas juste de la protection mais travaille également à comment valoriser tout ce qui est immatériel. Par rapport à cet aspect de valorisation des innovations, il y a une place à prendre et nous allons le faire. Maintenant ce qu’on oublie c’est qu’il existe des experts dans la propriété intellectuelle et des experts en matière technologique.
Hamed DRISSI , Directeur général INSA RENNES nous avons mis en œuvre au niveau de la formation c’est de se dire que le groupe INSA en France a de belles compétences sur le plan technique mais doit se rapprocher d’une Business School pour aussi avoir une culture du marché et pouvoir promouvoir le développement de nouveaux produits. Nous avons besoin de ce mélange culturel et donc nous avons créé avec la Business Shcool de Rennes, un master conjoint autour de l’innovation et de l’entrepreneuriat. C’est un mélange de population qui constitue une richesse extraordinaire et qui permet de créer une nouvelle génération d’acteurs pour pouvoir accompagner toute cette chaine de valeurs. Ce master produit chaque année 5 à 6 entreprises en plus de différents projets et services.Sur le plan de la recherche, nous avons créé 4 laboratoires communs, INSA-entreprises autour d’objectifs très clairs et avec une négociation de la propriété intellectuelle et industrielle, outre des moyens pour pouvoir atteindre ces objectifs selon un calendrier précis. Cela marche très bien, et ce, quel que soit le domaine : deeptech, génie civil, informatique... Et nous avons aussi ajouté des Chairs internationales pour pouvoir alimenter N ous sommes en train de vivre depuis quelques années des transformations sociétales profondes et durables qui montrent que nous sommes invités à réinventer cette relation école/ entreprise. Et cela consiste à partager une culture, se comprendre et parler la même langue que l’entreprise. Donc nous avons besoin d’enseignants-chercheurs qui accompagnent ce développement de la recherche, qu’elle soit en amont ou finalisée et ce, de l’idée jusqu’au produit. La présence d’une entreprise au sein d’une institution comme l’INSA est partout, au niveau de la gouvernance, de la recherche mais également au niveau de la formation. A titre d’exemple, ce que
ces laboratoires en termes d’idées et de développement de produits. Héberger des laboratoires communs, permettre à des cadres d’entreprises d’être présents dans l’école c’est autant d’opportunités d’échange, d’interaction et de culture partagés pour aller plus loin ensemble et produire de la valeur. Les cultures marocaines et françaises sont très complémentaires, avec des chevauchements pour nourrir une base permettant d’aller un peu plus loin ensemble. Nous avons à apprendre des uns et des autres, et moi en tant que directeur général de l’INSA, je suis très ouvert pour que l’on avance sur des cas concrets d’expérimentation afin de vendre le made in France mais aussi de vendre sur un marché international le made in Morocco.Ensuite, il y a beaucoup d’entreprises pour lesquelles le Maroc constitue un espace très intéressant, à la fois sur le plan géopolitique mais aussi sur le plan des compétences. En tout cas, au sein du club partenaire entreprise INSA, il y a de nombreuses entreprises et de grands groupes internationaux qui sont très intéressés pour qu’on travaille ensemble, acteurs français et marocains, pour aller conquérir un certain nombre de marchés ensemble.
Notre vision concernant la R&D et l’innovation est une vision globale, où il y a plusieurs circuits pour réaliser des projets dans ce sens. Actuellement, nous avons une offre de garantie et de cofinancement qui couvre tout le cycle de vie de l’entreprise, de la création jusqu’à la transmission à travers des mécanismes de financement qui peuvent passer par les banques, par les sociétés de leasing et bientôt par les banques participatives, mais également par les fonds d’investissement. Le cofinancement est dédié essentiellement aux entreprises dans le cadre de projet d’investissement et l’offre de garantie couvre à la fois les besoins de fonctionnement à court terme ainsi que les besoins à moyen et long terme qui peuvent porter sur des investissements y compris les investissements immatériels. Et tous les secteurs sont éligibles, indépendamment de la taille de l’entreprise ; ou de la nature du projet. Il y a d’autres mécanises qui sont plus avantageux en termes de taux,
de conditions et qui ciblent des besoins très particuliers avec des engagements pouvant allant jusqu’a 10 millions de DH par opération et 20 millions de DH par entreprise. Et bientôt, il y aura une annonce concernant la refonte de l’offre de la CCG à travers à la fois l’augmentation du plafond d’engagement pour les entreprises industrielles et d’économie verte, mais également la mise en place de nouveaux mécanismes à travers notamment la dette subordonnée qui va renforcer les fonds propres. Pour la partie innovation, ce qui a été récemment mis en place c’est le fonds «Innov Invest», mais il faut dire que c’est un fonds qui, pour le moment, est dédié à tout ce qui est valorisation de l’innovation par un entrepreneuriat que ce soit à travers des subventions ou des mécanismes de financement. Dans ce sens, il y a 4 fonds qui ont été accompagnés par la CCG et qui commencent à prendre des participations, notamment dans des entreprises innovantes. Nous pouvons citer le cas d’une entreprise qui est en Abdelm oughite ABDE LMOU MEN , Chef du Département Recherche de la CCG train de mettre en place une technologie innovante. Par contre, nous pensons que l’offre existante n’est pas toujours suffisante dans la mesure où la R&D au sein de l’entreprise a besoin de renforcer l’offre, parce que si on demande à une entreprise de faire des investissements avec des cycles qui ne sont pas toujours prévisibles, cela peut être contraignant. Et dans ce cadre, notre vision à travers le fonds Innov Invest, c’est d’être un véhicule d’accompagnement permanent.
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