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au cœur de s déba ts au Forum EMI-Entreprises

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MARC NASSIF

MARC NASSIF

au cœur des débats au Forum EMI-Entreprises

Dans le cadre de l a 25 ème édition du Forum EMI -Entreprises , le premier forum de type école -en treprises du royaume, l’EMI a organisé une conf éren ce débat sous le thème : « Intelli gence économi que et innovati on : le vie rs économi ques ma jeurs pour l’en treprise marocaine » . Dossier réalisé par Sarah MAACHE

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De la recherche des informations jusqu’à leur interprétation et leur utilisation, l’intelligence économique constitue un atout incontournable à l’entreprise. C’est pour cela que cette édition du Forum EMIEntreprise a choisi cette thématique. Cette rencontre a été animée par une panoplie d’intervenants spécialisés, experts dans l’intelligence économique qui ont partagé leur expertise avec les étudiants. Ainsi, cette rencontre a vu la participation d’experts tels que Rachad Jebari, Expert en intelligence économique et management stratégique, Manager chez Mazars Maroc ; Louis-Marie de Courville, Consultant et rédacteur pour le Portail Africain de l’Intelligence Economique, Francois Jeanne-Beylot Expert en intelligence économique et recherche d’information , Fondateur de Troover; Omar Ezziyati, Responsable Veille stratégique, Innovation & Influence chez BMCE Bank ; Mountacir Zian, Directeur général de la CMAIS ainsi que Amine Dafir, Enseignant chercheur à l’université Hassan II de Casablanca. Le tour de table a débuté par un rappel théorique sur les fondements et la définition du concept d’intelligence économique. Ainsi, cette dernière a été définie comme étant l’ensemble

d’activités coordonnées de collecte, de traitement d’une information utile aux acteurs économiques en vue de son exploitation. Ensuite, les intervenants ont essayé de répondre à plusieurs questionnements à savoir : pourquoi l’innovation est-elle liée à l’intelligence économique ? Est-ce que l’intelligence économique est seulement un slogan ou une vraie nécessité ? Quels bénéfices sont attendus pour l’enteprise ? En réponse à ces interrogations, les intervenants ont été unanimes à dire que l’intelligence économique est un outil indispensable pour la survie d’une entreprise, dans la mesure où le fait d’avoir une information disponible et fiable lui permet d’agir avec efficacité et efficience mais aussi de prendre la bonne décision au bon moment. L’objectif d’une entreprise étant de réaliser un profit, la veille est un outil indispensable pour guetter la concurrence, anticiper l’innovation et déceler de nouvelles occasions d’affaires. Aussi, le débat n’a pas manqué de rappeler que l’intelligence économique n’est pas une fin en soi mais un outil d’aide à la prise de décision puisque le terrain de bataille aujourd’hui est l’environnement informationnel que les acteurs doivent bien connaitre. Par ailleurs, les intervenants ont dressé

un benchmark avec les pays développés notamment les Etats-Unis où il y a une connivence entre les milieux des renseignements et du business ; mais aussi la France où les prémices de l’intelligence économique sont apparues en 1994. Puis au Maroc où l’intelligence économique a émergé un peu plu tard, en 2005 avec la première conférence sur le sujet à Tétouan. En parlant des défis qui se dressent face au continent africain en matière d’innovation, l’un des intervenants a évoqué l’un des défis majeurs pour l’Afrique et qui est de produire et de diffuser ses propres connaissances. Dans ce sens, l’intelligence économique a un rôle important à jouer pour que en sorte que le développement du continent se fasse dans les intérêts de l’Afrique afin que les entreprises viennent s’y implanter en fonction des besoins du continent et non l’inverse.Enfin, les intervenants n’ont pas manqué de nuancer la manière d’appréhender la neutralité de l’information dans la mesure où une information n’est jamais ni fausse ni vraie, mais elle n’est pas non plus vraiment neutre. Il faut donc se poser la question suivante : Quelle est l’information recherchée et qui la détient ?

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Amazon et ses robots «collaboratifs» ! USA: L’alternative high-tech au mur à la frontière mexicaine

Sur une surface de 80.000 m2, dans un bruit de souffle alimenté par des kilomètres de tapis roulants, le mastodonte de Seattle - une référence dans le domaine en pleine expansion des robots capables de collaborer avec des humains - a déployé sa robotique la plus avancée. La «veste tech» portée par la jeune fille, Deasahni Bernard, 21 ans, en fait partie. Utilisée dans les entrepôts d’Amazon depuis fin 2018, elle permet de pénétrer sans danger dans la zone des voitures-robots, par exemple pour ramasser un objet tombé à terre ou examiner un robot en panne: il lui suffit d’appuyer sur un bouton et les robots s’arrêtent ou ralentissent, réajus tant leur itinéraire pour éviter l’endroit où elle doit intervenir. Amazon compte plus de 25 centres ainsi automatisés. Ils lui ont permis de réduire à «moins d’une heure (des tâches) qui prenaient avant plus d’un jour» et d’économiser en surface de stockage, explique Tye Brady, patron de la technologie d’Ama zon Robotics, la filiale robotique d’Amazon. Et de renforcer ainsi la position dominante dans le commerce en ligne de cette firme devenue le fournisseur quasi quotidien de millions de consommateurs à travers le monde.Pour certains, ces centres illustrent parfaitement le risque de voir les humains perdre bientôt leur emploi au profit de machines intelligentes. Mais Tye Brady défend «les formidables exemples» de collaboration humains-robots à l’oeuvre à Staten Island, centre qui tourne 22 heures sur 24 avec plus de 2.000 salariés à temps plein. Sous l’oeil réjoui de M. Brady, Deasahni Bernard, qui était caissière de supermarché avant d’entrer chez Amazon, confirme: «Je préfère nettement ça à tous les emplois que j’ai eus jusqu’ici».

Une alternative high-tech au mur voulu par Donald Tru mp ! La proposition des démocrates d’une barrière virtuelle « intelligente » pour sécuriser la frontière avec le Mexique suscite la crainte d’une surveillance compromet tant le respect des libertés individuelles. Le mois dernier, les législateurs démocrates ont soutenu l’idée d’une sé curité à la frontière « importante mais intelligente » sans « les coûts associés aux barrières physiques ».Certains projets de « mur virtuel » utilisant la technologie de startup telles que Quanergy et Anduril Industries sont déjà à l’essai le long de la frontière américano-mexicaine.Ils sont basés sur des systèmes utilisant l’intelligence artificielle, des drones et d’autres outils électroniques pour rempla cer le projet du président républicain d’ériger une barrière en acier ou en béton. Les avantages d’une solution hightech sont multiples: un coût bien inférieur, une mise en oeuvre plus rapide ainsi que des effets sur l’environne ment moins marqués, selon ses promoteurs. Pourtant des militants s’inquiètent de l’impact d’un déploiement à grande échelle de technologies susceptibles d’atteindre les libertés individuelles. L’un des risques, soulignent-ils, est de mettre en place un profilage basé sur les origines ra ciales et de rassembler des données de manière abusive. Ils mettent en avant la possible utilisation d’algorithmes privilégiant par exemple « un ciblage basé sur le risque ».

Santé : Le high-tech révolutionne le secteur !

La société allemande Biotronik suit à distance 30 000 personnes en France équipées de l’un de ses stimulateurs ou défibrillateurs cardiaques connectés. Ce système automatique vérifie le bon fonctionnement de la prothèse et prévient en cas de problème. La start-up parisienne Chronolife lancera, cette année, un tee-shirt connecté qui surveille vos constantes (température, respiration, présence d’eau dans les poumons...) et, en cas de dégradation de votre état, alerte le médecin. Quant à Diabeloop, start-up de Grenoble, elle travaille à la mise sur le marché de pompes à insuline connectées pour les adultes et enfants souffrants d’un diabète de type 1. Un capteur vérifie régulièrement la glycémie du porteur (son niveau de sucre dans le sang), ce qui permet à la pompe d’injecter la bonne dose d’insuline. De quoi changer la vie de milliers de personnes.

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INDUSTRY MEETING DAY MOROCCO

3è ÉDITION

ORGANISE LA 3 ème ÉDITION DE LA RENCONTRE D’AFFAIRES POUR L’INDUSTRIE, L’INVESTISSEMENT ET L’INNOVATION MAROCAINE

29-30 AVRIL 2019

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