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La vitrine d’une nouvelle dy nam ique industrielle
TA NGER
d’emplois, de réduction de la pauvreté ainsi qu’une allocation optimale des ressources en termes de facteur de production. De ce fait, les choix politiques des pays en voie de développement ont commencé à s’orienter de plus en plus vers le développement des secteurs industriels nationaux et l’adoption, au niveau national et régional, de plusieurs Dossier réalisé par Ismaila sy sahade La vitrine d’une nouvelle dynamique industrielle ! Dans l’objectif de faire du Maroc une industrie émergen te, le gouverne men t marocain a l ancé un pl an d’accél ération industrielle . Il es t ques tion de faire passe r l a part de l’industrie dans le PIB de 14% à 23% et créer 500.000 empl ois. Les composantes de cette industrie en croiss ance, à savoir les acteurs, les free zones , et les diff éren ts organismes en charge de créer l’émul ation des diff éren ts se cteurs, représen ten t des en jeux col oss aux pour le Maroc dans ce process us où l a ville de Tange r se positionne comme l’une des des tinations privil égiées des inves tisse urs nationaux et internationaux. C ontexte général : une industrie marocaine ambitieuse ! Plusieurs études récentes indiquent que le développement d’une industrie forte et hautement compétitive offre d’importantes perspectives en matière de croissance économique, de développement d’une offre exportable à forte valeur ajoutée, de création
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initiatives d’intégration dans le domaine industriel. Le Maroc s’est inscrit dans cette dynamique et cela se matérialise à travers son plan d’accélération industrielle. Aujourd’hui, le secteur de l’automobile est un témoignage patent du véritable boost insufflé par cette stratégie industrielle pilotée par le gouvernement. Ainsi lors de la 6e édition du Salon l’Automotive Meetings TangierMed (AMT) qui s’est déroulé du 6 au 8 février à Tanger, le ministre de l’Industrie et du commerce, Moulay Hafid Elalamy, a fait un focus sur les performances dans le secteur de l’automobile. Il a aussi rappelé que le Royaume, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi, s’impose comme pionnier africain de la construction automobile et consolide sa position de base mondiale. Il convient donc de dire que le secteur
s’est positionné comme le premier poste d’exportation du Maroc avec 44,5% des exportations industrielles, 66,5 milliards de DH de chiffres d’affaires à l’export et la plus forte création d’emplois enregistrée (85.000 nouveaux emplois). L’industrie automobile progresse donc avec célérité vers l’objectif d’atteindre plus de 100 milliards de dirhams à l’export et la production d’un million de véhicules d’ici 2025.
L’AMICA : un organisme au service du développement du secteur de l’automobile
Fondée en 1974, l’Association marocaine pour l’industrie et la construction automobile (AMICA) accomplit la mission d’interface entre ses membres et les départements ministériels concernés par le secteur, ainsi que tout autre opérateur économique et institutionnel agissant dans les domaines liés à l’amélioration de la compétitivité, le développement de la formation, la promotion des exportations, le transfert des technologies, l’accueil des investissements. Depuis sa création, l’AMICA a accompagné le développement du secteur automobile et sa structure a suivi les mutations de ce dernier pour représenter actuellement deux branches distinctes : la branche Industrie regroupe tous les acteurs de l’industrie automobile, depuis le constructeur aux prestataires liés, en passant par les équipementiers rang 1ou rang N+1. La branche Construction regroupe l’ensemble des constructeurs du secteur automobile présents sur le marché marocain. Par ailleurs, il faut dire que l’AMICA dispose de quatre instances précises : la commission de travail, le Cetiev, le centre Ifmia et le CEED.
COMMISSIONS DE TRAVAIL
CEED
Le Centre technique des industries des équipements pour véhicules (CETIEV) a deux missions principales: Accompagner les industriels dans leur développement technologique et participer à la reconnaissance internationale de la filière automobile marocaine, protéger le consommateur marocain à travers le
L’AMICA est la première association à avoir signé en 2014 quatre écosystèmes avec le ministère de l’Industrie et du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique. En 2016, elle a procédé à la signature du 5e écosystème, moteur et transmission. Le ministre •Écosystèmes :
contrôle réglementaire des produits mis sur le marché national. Quant à «L’Institut de formation aux métiers de l’industrie automobile », il s’inscrit dans le cadre du Pacte national pour l’émergence industrielle (PNEI), signé sous la présidence effective de Sa Majesté le Roi Mohammed VI le 13/02/2009 pour répondre aux besoins
de l’Industrie Moulay Hafid Elalamy a déjà lancé dans le cadre du plan d’accélération industrielle quatre «écosystèmes» du secteur automobile dans le câblage, l’intérieur véhicule et sièges, l’emboutissage et les batteries mais aussi un plan pour encourager la naissance d’une filière «moteurs et
STRUCTURATION EN ECOSYSTEMES
en recrutement et aux besoins en compétences des entreprises du secteur de l’automobile. Ce qui a donné naissance aux quatre Instituts de Formations aux métiers de l’industrie automobile dont un a été donné à Renault pour la gestion et les trois autres aux professionnels du secteur à travers l’AMICA.
transmissions». Le contenu des contrats de performances signés dans ce cadre par le département d’Elalamy et l’AMICA dévoile les engagements des industriels mais aussi ceux des ministères de l’Industrie et des Finances.
1
Ecosystème Câblage
3
Ecosystème Intérieur véhicules & Sièges 2
Ecosystème Métal & Emboutissage 5
Ecosystème Moteuret Transmission
4
EcosystèmeEcosystème Batteries
6
Ecosystème S èS yst è mes extérieurs
77 88
Ecosystème Ingénierie Ecosystème Rechange
Ecosystème en cours de développement Ecosystème en cours de développement
É È FORD ET VOLKSWAGEN: ÉCOSYSTÈMES SPECIFIQUES AUX SOURCING EN COURS DE DISCUSSION
Dans l’objectif de l’amélioration de la compétitivité de l’industrie automobile au Maroc, le Ministère chargé de l’industrie, en collaboration avec l’AMICA, ont créé, en mai 2005,le CETIEV(Centre Technique des Industries des Équipements pour Véhicules ),avec l’appui financier de l’union Européenne (Programme MEDA2). Le CETIEV a deux missions principales: 1. Accompagner les industriels dans leur développement technologique et participer à la reconnaissance internationale de la filière automobile marocaine. 2. Protéger le consommateur marocain à travers le contrôle réglementaire des produits mis sur le marché national. « Centre Technique des Industries des Equipements pour Véhicules » (CETI EV)
Aperçu sur la stratégie de développement de l’AMICA
Renforcer la VA de notre tissus industriel : Intégration locale en profondeur
Accompagnement pour le Développement d l’i é i id e l’i ng é n i eri e (R&D / Innovation)
secteur Automobile marocain Compétitif , Intégré, t t a t rac tif e Visible à l’International :
Renforcer la VA de notre tissus industriel : identifier les llnouvell es opportunités d’investissement (ZI actuelles et futures)
La création des Instituts de formation aux métiers de l’industrie automobile s’inscrit dans le cadre du Pacte national pour l’émergence Industrielle (PNEI), signé sous la présidence effective de Sa Majesté le Roi Mohammed VI le 13/02/2009 pour répondre aux besoins en recrutement et les besoins en compétences des entreprises du secteur Automobile. Ce qui a donnée naissance aux quatre instituts de Formations aux métiers de l’industrie automobile dont un a été donné à Renault Pour gestion et les trois autres aux professionnels du secteur à travers l’AMICA. « L’institut de formation aux métiers de l’industrie automobile (IFMIA ) »
Les Missions
•la formation avant l’embauche; •les formations qualifiantes à l’embauche; •les sessions de formation continue et de perfectionnement du personnel des entreprises du secteur de l’Industrie Automobile: •Tout autre parcours de formation dans les métiers connexes
aux métiers de l’Industrie Automobile au profit des opérateurs, des techniciens et du personnel d’encadrement intermédiaire; •les essais de laboratoire; •l’IFMIA participe, également, au développement de l’industrie automobile.
Evènement phare de l’industrie automobile marocaine et tribune d’opportunités et d’échange par excellence de la filière, l’Automotive Meetings Tangier-Med a pour objectif de favoriser les partenariats entre donneurs d’ordre, équipementiers et soustraitants et stimuler l’éclosion d’alliances stratégiques porteuses de progrès et de développement pour le secteur. Pour le président de l’AMICA, Mohamed Lacham, «l’AMT se positionne comme la plateforme qui enclenche cette nouvelle dynamique du secteur de l’automobile ». Cette 6e édition s’ouvre ainsi à l’heure où le secteur réalise de belles performances et concrétise de remarquables avancées. Premier poste d’exportation du Maroc avec 44,5% des exportations industrielles, 66,5 milliards de dhs de chiffres d’affaires à l’export et la plus forte création d’emplois enregistrée (85.000 nouveaux emplois), l’industrie automobile progresse avec célérité et s’achemine vers l’objectif d’atteindre plus de 100 milliards de dirhams à l’export et la production d’un million de véhicules d’ici 2025. Par ailleurs, lors de la séance
d’ouverture, le ministre de l’Industrie et du commerce, Moulay Hafid Elalamy, a souligné que «la stabilité politique du Maroc est un atout considérable qui stimule les investissements». C’est ainsi qu’il déclare : «Il n’y pas d’investissement sans stabilité politique». Le ministre a aussi attiré l’attention des uns et des autres sur le véritable enjeu que représente la veille technologique pour le secteur de l’automobile. Pour lui, «seules l’innovation et la veille technologique peuvent permettre de se maintenir». Ce symposium a été marqué surtout par la signature de 4 conventions pour l’accompagnement en compétences des écosystèmes du secteur. Les conventions ont été signées par le ministre de l’Industrie, de l’investissement, du commerce et de l’économie numérique, Moulay Hafid Elalamy, la Directrice générale de l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT), Loubna Tricha, le Secrétaire général du département de la formation professionnelle, Arafat Atmoun, ainsi que les Directeurs généraux de PSA Maroc, Rémi Cabon, et de Renault
Maroc, Marc Nacif, et le président de l’AMICA, Mohamed Lacham. La 1re convention conclue par PSA Maroc vise l’adaptation et le développement de la carte de formation des métiers de l’automobile pour répondre aux besoins exprimés par PSA Maroc et le secteur. Une 2e convention spécifique de partenariat signée avec le Groupe PSA porte, quant à elle, sur la mise en place d’un cursus de formation en maintenance industrielle. Elle a pour objectif le développement de l’ingénierie de formation en maintenance industrielle répondant aux besoins de PSA Maroc et du secteur. De plus, la convention de gouvernance avancée pour la gestion en Partenariat Public-Privé du Centre de formation dans les métiers de l’automobile (CFMA) Kenitra porte sur la mise en place d’un modèle de gouvernance public-privé au CFMA Kenitra intégrant les professionnels du secteur. In fine, la convention de partenariat avec le Groupe Renault aura pour objectif de renforcer les compétences dans le domaine qualité du secteur automobile en favorisant davantage le développement de l’ingénierie de formation.
Le Centre régional d’investissement de la région de Tanger – TétouanAl Hoceima est formé de deux guichets, celui d’aide aux investisseurs et celui d’aide à la création d’entreprise qui travaillent en parfaite harmonie avec un troisième département dédié à la promotion et à la coopération.
Instrument de facilitation, le CRI accompagne l’investisseur jusqu’à l’aboutissement de son projet :
•Procure aux investisseurs toute l’information nécessaire à la concrétisation de leurs projets ; Etudie toutes les demandes d’autorisations administratives ; •Prépare les actes administratifs nécessaires à la réalisation des projets d’investissement dans les secteurs de l’industrie, de l’agro-industrie, des mines, du tourisme, de l’artisanat, de l’habitat, de l’enseignement, de la formation, de la santé et de l’énergie •Propose des solutions amiables en cas de différents entre l’administration et l’investisseur ; •Etudie toutes les conventions d’investissement à conclure avec l’Etat pour les projets d’un coût supérieur à 100 Millions de Dirhams En outre, le guichet unique pour l’acte de création d’entreprise garantit une procédure facile, marquant le lancement d’un projet rentable et pérenne. Le CRI est alors un passage recommandé pour les personnes désireuses de créer leurs entreprises, ce guichet prend en charge les formalités suivantes : •Délivrance du certificat négatif •Inscription à la patente •Identification fiscale •Enregistrement et légalisation des statuts •Publication au B.O et dans un journal local •Immatriculation au registre du commerce •Affiliation à la CNSS •Prise en charge de la publication au Bulletin officiel et dans un journal d’annonces légales •Légalisation des signatures
S’agissant du climat des affaires et compte tenu des potentialités de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, le CRI s’est engagé dans une démarche de marketing territorial qui cherche à faire de l’investissement et de la création d’entreprise un moteur de croissance économique et de création d’emplois. À cet effet, un ensemble de mesures ont été mises en œuvre afin de faciliter et encourager l’acte d’investir dans la région, notamment à travers le projet de certification qualité ISO 9001 version 2015 entamé cette année ainsi que la création du comité régional d’amélioration du climat des affaires. Afin d’améliorer les services offerts aux investisseurs et aux porteurs de projets de création d’entreprises, le Centre régional d’investissement de la région Tanger-Tétouan s’est engagé dans une démarche Qualité conforme à la Norme ISO 9001 Version 2015. Grâce à ce projet, entamé en début 2016, le CRI Tanger-Tétouan sera la première administration publique marocaine ayant opté pour une certification conforme à cette norme. Cette certification permettra au CRI de :
•Une information claire et adaptée. •Une amélioration constante des délais de traitement des demandes. •Un confort et une propreté des espaces d’accueil et d’attente. •Le renforcement de la concertation et du dialogue entre les différentes parties prenantes. •La facilitation, standardisation et simplification des procédures administratives. SATIS FAIRE ET ANTICIPER LES BESOINS DE SES USAGERS PAR :
•Assurer au personnel l’environnement de travail adéquat •Développer l’esprit d’équipe et encourager les prises d’initiatives constructives ; •Développer les compétences du personnel par la formation. FOURNIR LES RESSOURCES NECESSAIRES :
•Création d’entreprises. •Appui à l’investissement. •Promotion. REN FORCER LAPER FOR MANCE EN TER MES DE :
Dans le même ordre d’idée, et afin de donner une nouvelle impulsion à la compétitivité économique du Royaume mais aussi de garantir un cadre transparent et propice à l’investissement, le Royaume du Maroc a entrepris la mise en place d’un cadre institutionnalisé dédié, notamment par la création du Comité national de l’environnement des affaires (CNEA). Cette instance, présidée par le Chef du gouvernement, a ainsi été institutionnalisée par décret et constitue une plateforme de coordination et de suivi des réformes transversales liées à l’environnement des affaires.Dans la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, le Comité régional de l’environnement des
Le tissu industriel de la Région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima connaît actuellement une forte implantation des secteurs émergents tels que : les composants automobiles et aéronautiques, les NTIC, l’agro-industrie, l’offshoring, etc. Hormis l’industrie du textile, la région s’oriente de plus en plus vers de nouvelles activités notamment la chimie, l’électronique, la maintenance industrielle et l’ingénierie, dont le développement est favorisé par la disponibilité d’une main-d’œuvre jeune Les Industries de la région
affaires (CREA) a tenu sa 1re réunion les 27 et 28 avril 2015 à Tanger. Les différents membres du CREA ont été invités à intégrer le groupe de travail le mieux adapté à leurs missions et compétences. Ces groupes de travail ont été regroupés en trois ateliers : atelier Administratif et Juridique, atelier Fiscal ainsi qu’un atelier Encouragement à l’Investissement. Les ateliers ainsi constitués ont débattu durant deux jours des thématiques suivantes : Energie ; Ressources Humaines et Formation, Industrie ; Transport et logistique ; Environnement; Financement ; Commerce ; Marketing Territorial, Information et statistiques et Logement. Les discussions ont porté sur l’évaluation des procédures et méthodes de travail des différentes administrations. À cet effet, les participants ont émis des recommandations pour l’amélioration de l’intervention de chacune de ces administrations de manière à permettre l’instauration d’un environnement plus propice à l’investissement. Cette initiative, qui traduit la volonté au niveau régional d’institutionnaliser le dialogue et d’améliorer durablement la compétitivité de l’environnement des affaires au niveau local, constitue un réel message de confiance adressé à la communauté des affaires en s’inscrivant dans le cadre des orientations majeures du CNEA.
et qualifiée. Par ailleurs, 19% du volume des exportations du Maroc partent de cette région classée deuxième pôle industriel du Royaume, grâce à l’aménagement de zones industrielles aux standards internationaux, offrant une logistique performante et un accès facile aux marchés européens.
√ Une stratégie industrielle axée sur les objectifs du plan national Emergence : Le plan de développement industriel «Emergence» prévoit une stratégie industrielle fondée sur le positionnement du Maroc sur de nouveaux créneaux porteurs, baptisés métiers mondiaux (Offshoring, Automobile, Aéronautique, Electronique, Agroalimentaire, Produits de la mer et Textile). Les objectifs de ce plan sont d’accroître le PIB de 1,6%, de permettre la création de 400.000 à 500.000 emplois directs et indirects et de réduire de 50% le déficit commercial.A la lumière des objectifs de son plan régional, la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima disposera à terme de plus de 5000 ha de zones industrielles orientées vers les secteurs émergents.
La région Tanger-Tétouan-Al Hoceima se caractérise par un taux d’activité relativement important par rapport à la moyenne nationale. Elle se distingue par un taux de chômage qui se situe en dessous de la moyenne nationale. C’est ainsi que le taux d’activité dans la région a été de 51,1 % contre 47,6 % au niveau national. L’analyse par provinces/préfectures révèle des disparités locales franches. C’est ainsi que Tétouan apparaît la plus défavorisée en termes d’emplois en Les emplois dans la région
dénotant le taux de chômage le plus élevé au niveau régional. De sa part la préfecture Tanger-Assilah connaît aussi un taux de chômage important. Comparativement, Chefchaouen, Ouazzane et Larache connaissent des taux de chômage de moindre ampleur. Cependant, il importe de tenir en compte le fait que les deux pôles que sont les villes de Tanger et Tétouan attirent les jeunes en quête d’un travail, de toute la région et également d’autres régions limitrophes. Dans ce contexte, les taux faibles dans certaines localités peuvent être expliqués par le report de la pression sur les bassins d’emplois de Tanger et de Tétouan. Sur le total des actifs occupés dans le milieu urbain – soit plus de 780.000 hommes et femmes en situation d’activité professionnelle – plus de la moitié le sont dans le secteur des services et du commerce suivi par le secteur de l’industrie. (Site du Centre d’investissement de la région TangerTétouan-Al Hoceima).
Depuis sa création, le Centre Régional d’Investissement de la Région Tanger-Tétouan Al Hoceima s’est engagé dans des actions visant l’amélioration de l’environnement dans lequel évoluent les opérateurs économiques. L’impact de cette intervention est notable dans bien des domaines, comme en témoignent les performances croissantes réalisées par ce Centre en matière de création d’entreprises et le La création de 3881 entreprises et approuve 184 projets d’un montant d’investissement de 8,59 Milliards DH au cours de l’année 2018
nombre de projets d’investissement agrées lors de l’année 2018. Approbation de 184 projets d’investissement d’un montant de 8,59 Milliards DH Le CRI a approuvé 184 projets d’un investissement global de 8,59 Milliards de DH soit une progression de 91% par rapport à l’année 2017. Les projets approuvés durant l’année 2018 permettront la création à terme de 18.592 postes d’emploi, notamment, le secteur de l’industrie qui garantit à lui seul 86% des postes prévus, suivi par le secteur du tourisme avec 5% et le BTP avec 2%. En termes de montant d’investissement, la ventilation des dossiers approuvés met en évidence une prédominance du secteur de l’énergie qui accapare 45% du montant global d’investissement, suivi par celui de l’industrie avec 28% et du secteur touristique avec 11%. Création de 3881 entreprises soit une progression de 8% par rapport à l’année 2017 Pour ce qui est de la création d’entreprises, le CRI a instruit 3881 demandes au cours de l’année 2018 soit une croissance d’environ 8% par rapport à l’année précédente. La répartition des entreprises créées par forme juridique révèle la prédominance de la personne morale avec 66% contre 34% pour les personnes physiques. Quant au secteur d’activité, le commerce arrive en tête avec 42%, suivi par le commerce avec 34% et BTP avec 13%. 4842 certificats négatifs accordés durant l’année 2018 S’agissant des intentions de création d’entreprises, le bilan de l’année 2018 fait état de 4842 certificats négatifs délivrés. A l’instar des années précédentes, la SARL représente la majeure partie des intentions de créations d’entreprises avec 88%, suivi des personnes physiques avec 11%. Pour ce qui est du secteur d’activité, le secteur des services arrive en tête avec 37%, suivi par le secteur du commerce avec 35%, les BTP avec 17% et l’industrie avec 7%.
Tanger : la ville des grands chantiers !
La mobilité de demain arrive dans les gares
Officiellement lancé par Sa Majesté le Roi MohammedVI le 29 septembre 2011, ce projet a pour objectif de relier les deux grands centres économiques du pays, de répondre aux besoins de transport
en croissance constante, de libérer de la capacité de transport de fret et de contribuer au développement des zones concernées. Le développement de l’infrastructure ferroviaire découle de la politique de
Des objectifs résolument tournés vers l’avenir •Relier les deux principaux centres économiques du pays, offrir une solution pratique et durable au besoin toujours croissant de mobilité accrue •Réunir les villes et augmenter la mobilité entre Casablanca et Tanger, réduire les temps de trajet entre les deux villes •Libérer de l’espace pour le transport de marchandises depuis le port de Tanger Med et contribuer au développement des zones concernées •Produire un modèle de réussite viable suivant une logique intégrée qui accélérera le développement de lignes sur d’autres axes projetés dans le cadre grands travaux initiée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI. C’est dans le cadre de cette politique que la ligne ferroviaire à grande vitesse reliant Tanger à Casablanca a été développée.
de la stratégie globale •Développer l’expertise nationale, promouvoir le transfert de compétences et introduire le développement d’un écosystème ferroviaire local à portée régionale
( Site de l’ONCF )
Le projet HSL contribue au développement durable, tout en renforçant l’expertise et la connaissance nationales des nouvelles technologies. En tant que catalyseur du changement, la LGV facilitera l’intégration régionale et internationale, facilitera les échanges Europe-Afrique et contribuera aux ambitions du secteur du tourisme.
Ce projet piloté par le groupe chinois Haite et la BMCE est une collaboration qui illustre la consolidation des rapports sinomarocains. La création de la ville nouvelle «Cité Mohammed VI Tanger Tech» permettra la création de milliers de postes d’emploi, le transfert de technologies de pointe, le renforcement de la compétitivité de l’économie nationale, tout en positionnant la région en plateforme économique à l’échelle continentale et internationale. La «Cité Mohammed VI Tanger Tech»
10 milliards de dollars injectés Ce projet, de grande envergure est soutenu par l’industrie de fabrication de pointe et l’industrie moderne de service. Impliquant ainsi l’installation de 200 compagnies chinoises opérant dans la fabrication automobile, l’industrie aéronautique, les pièces de rechange d’aviation, l’information électronique, les textiles, la fabrication de machines et d’autres industries. Alors, l’investissement total des entreprises dans la zone après dix ans atteindra 10 milliards de dollars.
Projet à forte employabilité L’enjeu est de mettre sur pied un pôle économique capable de générer 100.000 emplois, dont un minimum de 90.000 emplois bénéficiera aux habitants de la région de Tanger. Piloté par la région Tanger-TétouanAl Hoceima, le Groupe chinois HAITE et BMCE Bank, ce projet renforce le caractère stratégique du partenariat sinomarocain. La Cité Mohammed VI Tanger Tech sera donc développée sur 2.000 hectares. Selon le plan préliminaire, la construction sera étendue sur une période de 10 ans visant à créer une nouvelle ville intelligente internationale, intégrant l’écologie, l’habitabilité, l’industrie, la vitalité et l’innovation, avec un investissement total établi à 1 milliard de dollars.
Les grands axes Le premier axe (500 ha) consiste en l’aménagement d’un espace résidentiel intelligent et d’une zone de service intégrée abritant dix secteurs d’activité (aéronautique, automobile, E-commerce, télécommunication, énergies renouvelables, transport, électroménagers, i n d u s t r i e pharmaceutique, production de matériaux, agro-alimentaire). Tanger se
transformera en un centre de production et de formation pour les métiers de l’aéronautique. De même pour le secteur de l’automobile, l’expérience réussie de Tanger dans ce domaine et la disponibilité d’une main-d’œuvre qualifiée alliée à une technologie et au savoir-faire chinois dans les matériaux auxiliaires bénéficieront, sans nul doute, à l’industrie automobile mondiale. Le second axe consiste en l’aménagement sur 500 hectares d’une zone franche logistique comportant plusieurs projets et ouverte sur l’Asie, l’Europe et l’Afrique. In fine le troisième axe porte sur 1.000 hectares et prévoit le développement d’une zone d’affaires qui favorisera l’installation de grandes entreprises multinationales.
Tanger Med : une véritable plateforme économique !
Mission & organisation
Alignée sur les pratiques de gouvernance portuaire les plus modernes, L’Autorité portuaire de Tanger Med concentre ses missions sur la gestion et le développement
•La construction et la maintenance de l’infrastructure portuaire (digues, dragage et ouvrages d’accostage) ; •Le développement des activités et des capacités du complexe portuaire; •La fonction d’autorité concédante ou
Hormis le port Tanger Med Passagers, les principales activités portuaires du complexe Tanger Med sont confiées à des opérateurs privés de renommée nationale et internationale qui, dans le cadre de contrats de concession, investissent dans les superstructures et les équipements du port et fournissent des services répondant aux normes internationales de qualité, de sécurité et de sûreté. Le port Tanger Med est une plateforme portuaire plaçant le Maroc au
des infrastructures, la coordination et l’animation de la communauté portuaire et garantit la fiabilité et la performance des services assurés aux clients de la plateforme portuaire. Interlocuteur unique de l’ensemble des intervenants œuvrant au développement et à l’exploitation du complexe Tanger Med, l’Autorité portuaire de Tanger Med assure les fonctions suivantes :
l’exploitation en direct des terminaux portuaires et des activités portant un caractère de service public ; •L’organisation et la régulation des relations et des échanges entre les acteurs de la communauté portuaire;
•La promotion du port Tanger Med dans son ensemble ; •La fonction de police portuaire à travers la capitainerie en charge de la sûreté et la sécurité du complexe.
centre de la carte du trafic maritime transcontinental. C’est une infrastructure stratégique pour un développement national et régional intégré. Au regard de ce contexte, il est apparu primordial de s’engager dans une démarche d’amélioration continue par le déploiement progressif des principes et outils de management Qualité au niveau de toutes les entités de Tanger Med Port Authority. Le port Tanger Med, est depuis décembre 2008, certifié ISO 9001 pour le périmètre « Accueil des Navires et Services portuaires associés ». La certification a été menée conjointement par l’organisme international Bureau Veritas et l’Institut marocain de normalisation « IMANOR ». Ce certificat a été renouvelé pour un cycle de trois années allant jusqu’à 2017. En parallèle, et pour le même objectif suscité, le Port Tanger Med Passagers a mis en œuvre une Politique QSE, en phase avec la politique QSE de TMPA et la vision stratégique de TMSA.
Démarche environnementale Tanger Med, leader en Afrique D epuis sa création, le port a déployé des efforts importants pour mettre en place une démarche graduelle et évolutive en développement durable qui lui permettra d’assurer sa croissance, et ce, dans le respect de l’environnement et de la communauté. Le port Tanger Med met au centre de ses préoccupations le respect de l’environnement. Pour cela, des investissements significatifs sont réalisés continuellement afin de minimiser les impacts environnementaux générés par ses différentes activités. Dans la même optique, une étude et un audit de conformité réglementaire et légale ont été réalisés en 2014, suite auxquels un ensemble d’actions d’améliorations ont été décidées et planifiées. En vue de corroborer et consolider ses efforts dans la préservation de l’environnement, le port Tanger Med vise l’amélioration concrète et mesurable de sa performance environnementale. Pour cela il y a eu la mise en place d’un système de management environnemental qui a été certifié ISO 14 001 en décembre 2015. Devenant ainsi le premier port marocain à être certifié ISO 14001 pour le périmètre « Accueil des Navires et Services portuaires associés ». •Collecte et traitement des déchets liquides « eaux chargées en hydrocarbures » Dans le but de se conformer aux objectifs de la politique environnementale de TMPA, et à la convention internationale MARPOL 73/78 relative à la prévention de T anger Med confirme sa position dans le top 50 mondial des ports à conteneurs, dans le dernier classement de référence du « World Top Container Ports » de la revue spécialisée « Container Management » qui vient de paraitre. Il convient de rappeler qu’il existe 500 ports à conteneurs dans le monde. Le port Tanger Med 1, dont la capacité est de 3 millions de conteneurs, a traité en 2017 un volume de 3 312 409 conteneurs EVP, soit 11% de plus que sa capacité nominale. Cette performance lui a permis de gagner 6 places additionnelles en 2017, se classant ainsi à la 45èmeplace de ce classement international. A l’échelle de l’Afrique, Tanger Med se positionne comme le premier port à conteneurs sur le continent, suivi par Port Said en Egypte à la 52e place avec 2 989 897 EVP traités, puis Durban en Afrique du Sud à la 65e place avec 2 699 978 EVP traités. Seuls les autres ports africains de Lagos au Nigeria (1 500 000 EVP) et de Mombasa au Kenya (1 189 000 EVP) intègrent ce classement mondial. Cette performance est le fruit de l’implication forte et de la synergie de l’ensemble des partenaires de Tanger Med, et plus particulièrement de : L’excellente productivité des concessionnaires APMT, Eurogate et Boluda ; La confiance continue des armateurs (Maersk Line, Hapag- Lloyd, CMA CGM, Arkas, Hamburg Sud…) ; L’engagement du personnel des Capitainerie et Pilotage du port pour l’optimisation des escales ; L’implication des Administrations et Autorités concernées et la digitalisation engagée par Tanger Med notamment la pollution des mers par le déversement d’hydrocarbures et autres résidus liés à l’exploitation des navires, l’autorité portuaire de Tanger Med s’est dotée en 2014 grâce à une société spécialisée d’une installation de réception portuaire pour la collecte et le traitement des eaux chargées en hydrocarbures provenant des navires faisant escale dans le port.
•Célébration de la journée mondiale de l’environnement Afin de confirmer son engagement environnemental, TMPA participe le 5 juin de chaque année à la célébration de la journée mondiale de l’environnement, et ce, en partenariat avec les concessionnaires présents sur le port.
pour la réservation des créneaux d’escale conçue pour traiter les mouvements portuaires des navires. L’ouverture prochaine du port Tanger Med 2 en 2019, qui ajoutera une capacité additionnelle de traitement de 6 millions de conteneurs EVP, portera ainsi la capacité du complexe portuaire Tanger Med à 9 millions de conteneurs EVP. Cette perspective permettra de hisser Tanger Med au rang des vingt premiers ports à conteneurs à l’échelle internationale, ce qui renforcera davantage sa position comme plateforme privilégiée pour les exportations marocaines, et comme un hub de référence pour les flux logistiques mondiaux et le Global Trade.
Des acteurs clés !
Le Groupe Renault s’approvisionne actuellement en pièces fabriquées à partir du Royaume pour ses usines marocaines et internationales, à hauteur d’un milliard d’Euros par an avec la perspective de réaliser le double et dépasser ainsi l’objectif initialement fixé (1,5 milliard d’euros/ an), en 2023. Le taux d’intégration locale du constructeur dépasse les 50% et l’Ecosystème formé par le Groupe Renault et ses fournisseurs a réalisé un investissement de 815 millions Le groupe Renault
d’Euros qui a permis la création de près de 14.000 emplois directs et indirects dans le Royaume. « Des métiers à fort enjeux et des technologies nouvelles font leur entrée au Maroc et développent en profondeur l’intégration locale, a souligné M. Elalamy en ajoutant que l’Ecosystème réalise une forte montée en gamme des composants « made in Morocco ». En effet, les métiers de l’automobile s’enrichissent de spécialisations à forte valeur
ajoutée, à l’exemple du vitrage, des jantes aluminium, des systèmes de direction et de transmission ou encore d’ingénierie métiers. D’autres acteurs sont en cours d’implantation notamment autour des technologies comme les amortisseurs, les tableaux de bord et les systèmes de navigation : un constat positif qui augmente l’attractivité de l’industrie automobile nationale.
TE Connectivity Ltd. est un leader mondial de la technologie et de la fabrication, doté de 14 milliards de dollars, qui crée un avenir plus sûr, durable, productif et connecté. Depuis plus de 75 ans, nos solutions de connectivité et de capteurs, éprouvées dans les environnements les plus difficiles, ont permis des avancées dans les domaines du transport, Te Connectivity
L’Ecosystème d’envergure que déploie le Groupe Renault au Maroc ambitionne, à horizon 2023, de créer 50.000 emplois directs et indirects, permanents, qualifiés, de générer un chiffre d’affaires additionnel de 1,5 milliards d’Euros par an, issu des achats de pièces fabriquées localement et de porter le taux d’intégration locale à 65%. « Nous travaillons main dans la main
avec le gouvernement pour atteindre cet objectif commun de faire du Maroc une plateforme automobile régionale majeure. » Fabrice Cambolive, Directeur des opérations de la région Afrique, Moyen-Orient et Inde (site du Ministère de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie Numérique)
des applications industrielles, de la technologie médicale, de l’énergie, des communications de données et de la maison. Avec 80 000 employés, dont plus de 8 000 ingénieurs, travaillant aux côtés de clients dans environ 140 pays. L’entreprise a commencé son activité au Maroc en 2011 avec un centre de distribution. En 2015, elle démarre les activités de son usine spécialisée dans le domaine des connecteurs de câblage auto. Par contre, ce n’est qu’en 2018 que l’entreprise ouvre sa deuxième usine à Tanger : « Automotive City ». Pour rappel, Te Connectivity est une entreprise suisso-américaine spécialisée dans les solutions réseaux, dans les systèmes de télécommunications sous –marins, puis de systèmes sans fil et spécifiques.