TCHÉKY KARYO DANDY MODERNE | BMW I3 L’ESSAI DE FRED TESTOT | SINGAPOUR LA BULLE ASIATIQUE | NORA ARNEZEDER L’ANGÉLIQUE | JEAN-CLAUDE JITROIS SO CUIR
Pierre
Niney
Dans la peau de Saint Laurent
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sommaire Edgar 80 Décembre-Janvier 2014
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Boutique
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Paris, Paris, Paris…
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Samuel Rocher, Sarah Guetta… Nouvelles adresses parisiennes.
À table La Table du Vietnam ou le voyage gustatif.
Cosméto
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Parfum Enivrez vos sens…
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Hôtel De Courchevel à l’Océan Indien.
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Richard Aujard s’expose chez Laurent Strouk.
Automobile Bugatti, Audi, Land Rover, Jeep, l’actu selon Edgar.
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Horlogerie
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High-tech
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Cinéma À l’affiche : à voir ou à zapper.
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Design & technologie.
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Musique Classique, pop/rock, jazz… Coups de cœur.
Les montres qui font l’actualité.
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Art
Porfolio People 2014 : dix personnalités qui vont faire parler d’elles !
Yachting Wajer Osprey 38’, hollandais et séducteur-né.
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Style Les must have de l’hiver.
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Jean Zadig & Voltaire - Veste Zilli
sommaire 60
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60 La Une
Adorable, gracieux, talentueux, magistral dans le rôle d’Yves Saint Laurent, Pierre Niney : le surdoué.
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Horlogerie De l’inédit, rien que de l’inédit.
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Rencontre et shooting mode avec l’étonnant Tchéky Karyo.
108 Vie de Palace Buddha-Bar Paris, le voyage dans le voyage.
112 Rendez-vous du luxe Quand Paris crée l’événement.
114 Succès Daniel Hechter, sans nostalgie.
Automobile
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Business Emboîtez le pas à Hélène Boulet-Supau sur Sarenza.com.
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Reportage
Smoking Saint Laurent Paris
Le garage privé d’Edgar.
86 100
100 Mode
Cinéma Ben Stiller, à la vie à l’humour.
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Les 90 premières années de BMW Motorrad.
Au féminin Nora Arnezeder, l’angélique Angélique.
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Moto
Mode Jean-Claude Jitrois, l’art et la matière.
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Singapour, cité-État dédiée au business, ville dans un jardin, mégapole futuriste… Et plus encore.
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Essai Fred Testot au volant de la première électrique BMW : i3.
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EDGAR 80 Décembre-Janvier 2014 En couverture : Pierre Niney Photographié par : Gilles-Marie Zimmermann
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Est édité par LuxMedia Group - Siège social 4, Rue Reyer - 06400 Cannes Tél. 04 97 06 95 95 - Fax. 04 97 06 95 96 Directeur de la publication : Samuel Richomme - s.richomme@luxmediagroup.com RÉDACTION Rédactrice en chef Isabelle Garnerone - i.garnerone@luxmediagroup.com Assistée de Perrine Blot - p.blot@luxmediagroup.com Rédacteur graphiste Olivier Parisot - o.parisot@luxmediagroup.com Rubriques automobile, gastronomie, high-tech, hôtel, moto, musique, voyage Dominique Peltier - d.peltier@luxmediagroup.com Service publicité ads@luxmediagroup.com Photogravure et chromie Elena Fomkina Photographes Thierry Bouët, Aurélien Godet, Thomas Lavelle, Michel Monnaie, David Ravet, Matthias Vriens, Gilles-Marie Zimmermann Ont collaboré à ce numéro Alain Brousse (a.brousse@luxmediagroup.com) Christophe Combarieu (chris.combarieu@orange.fr) Jean-Pascal Grosso (jean-pascal.grosso@wanadoo.fr) Anne Kerner (anne.kerner@ouvretesyeux.fr) Pascal Louvrier (pascal-louvrier.com) Corinne Marcheix (marcheix-picard@wanadoo.fr) Sylvie Péron (s.peron@luxmediagroup.com) Secrétariat de rédaction Christine Gabos Directrice Administrative Christine Muchemble - c.muchemble@luxmediagroup.com Comptabilité Christine Nunes - c.nunes@luxmediagroup.com Impression Imprimé en Estonie - Printed in Estonia - Printall - (Estonie) PUBLICITÉ Annonceurs Nationaux : Edgar - LuxMedia Group - 24 rue Vieille du Temple 75004 PARIS - info@luxmediagroup.com Horlogerie, Automobile & Mode Jean-Marc Dahan - Tél. : 09 51 77 81 51 - Port : 06 07 78 46 45 jm.dahan@luxmediagroup.com
ÉDITO isabelle garnerone
Alors comme ça, sans fureur ni fracas, tout en luxe ouaté, nous fêtons le numéro 80. Nous avons engagé la guerre du goût, pour reprendre un titre de Philippe Sollers (joyeux anniversaire au passage...), nous la menons sans esprit de sérieux. Il est donc naturel que notre couverture rende hommage au talent et à la jeunesse avec Pierre Niney, qui sera Yves Saint Laurent dans le film éponyme de Jalil Lespert. Et quand on parle du génial couturier, on ne peut passer sous silence son compagnon Pierre Bergé. Dans Lettres à Yves, Bergé écrit, le 5 juin 2008 : “Comme le matin de Paris était jeune et beau la fois où nous nous sommes rencontrés !” Plus gravement, il conclut : “C’est la dernière fois que je te parle, la dernière fois que je le peux. Bientôt, tes cendres rejoindront la sépulture qui t’attend dans les jardins de Marrakech”. Là, où ce bleu si particulier domine, un bleu unique, comme la vie d’YSL. C’était une période bénie, quand même. Tout semblait possible. L’imagination triomphait. L’insouciance rayonnait. La fête n’était pas sur commande. Elle était permanente. Trente années où le temps semblait gratuit. Et puis, tout ça s’est refermé. On a éteint la lumière, autorisé la moisissure, laissé le cœur se fendre. On a rendu les clés aux comptables. Cette époque est désormais vintage. Elle n’en a que plus de prix.
Distribution france NMPP Service des ventes VIVE LA PRESSE - Anne PINEAU : 06.72.00.49.76 ap.vivelapresse@gmail.com (réservé aux professionnels) Abonnements LuxMedia Group - CRM ART - CS 15245 - 31152 Fenouillet Cedex Tél. +33 (0)5 61 74 92 59 - commandes.luxmedia@crm-art.fr http://secure.crm-art.fr/ed-luxmedia Dépôt légal Mars 2000 - ISSN 1621-613X N° Commission paritaire 0614 K 79813 Fondateur : Michel Karsenti Edgar est publié bimestriellement pour l’année 2011. Tous droits réservés France et étranger. Edgar décline toute responsabilité pour les documents fournis. La rédaction et l’éditeur ne sont pas responsables des textes et illustrations publiés qui n’engagent que leurs auteurs.
UNE PUBLICATION
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BOUTIQUES
CARTIER
9e adresse parisienne
Le célèbre joaillier s’offre sa neuvième boutique dans le neuvième arrondissement de Paris, juste à côté de Bucherer, le nouveau temple de l’horlogerie de luxe. C’est l’architecte Bruno Moinard, responsable de l’ensemble des boutiques à travers le monde, qui signe ce nouvel espace de plus de 450 m². Les deux niveaux prennent place dans un bâtiment classé Second Empire où les façades de bronze doré rendent hommage au style iconique de la Maison. Les larges vitrines savamment décorées et les ajouts de marbre donnent un cachet d’exception à la nouvelle adresse de la marque. L’intérieur de la boutique laisse la part belle au chêne clair dont sont réalisés tous les meubles qui mettent en valeur les pièces des collections féminines et masculines, en haute horlogerie et haute joaillerie. Franchir la porte de ce nouvel espace est promesse de luxe et de tentation ! Cartier : 12, boulevard des Capucines 75009 Paris
ARTUMÈS & CO
Très chasse ! La marque Artumès & Co crée un concept-store haut de gamme inspiré par la nature et l’art de la chasse sous l’égide de la Famille Drach. La marque puise son identité dans un savoir-faire et une expertise inspirés depuis plusieurs générations par la nature. Situé au 174, rue du Faubourg Saint-Honoré, l’univers Artumès & Co signe sur trois étages une collection complète de vêtements et d'accessoires, de maroquinerie et d’objets uniques mis en scène avec humour au milieu d’une galerie d’art cynégétique. L’endroit se veut dédié à la matière, au style, à l’élégance déclinée tant sur un mode outdoor qu’avec des codes plus urbains comme ces pantalons de moleskine ou ces vestes en tweed et velours coloré. Du gentleman-farmer en route pour un week-end en Sologne au dandy en quête d’une allure signée retour de chasse, en passant par un maître d’équipage collectionneur, tous les amoureux du style et de la nature devraient fouler le sol de cet espace chaleureux. Artumès & Co : 174 rue du Faubourg Saint-Honoré 75008 Paris
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SNOW EMOTION
par corinne marcheix
Flagship ski chic C’est un lieu unique et novateur qui entend enfin faire rimer ski, technique et luxe. Ce n’est pas pour rien que l’enseigne annonce : Luxe ski shop. Dans cette nouvelle boutique, vous trouverez tout l’équipement des plus belles marques d’altitude pour skier avec chic et confort. Bogner, Racer, Arpin, Lacroix… Plus besoin de faire l’impasse sur le style… Chez Snow Emotion, les vêtements techniques et les équipements sont choisis certes pour leur qualité mais aussi pour leur style tendance. Vous pourrez aussi y faire réaliser vos chaussures de ski sur-mesure grâce au système révolutionnaire de Fisher, spécialiste du genre, ou encore vos semelles sur-mesure. Un service Vip vous propose nombres de services ainsi qu’une logistique de prise en charge de vos équipements ou de vos réservations… Et l’organisation d’un séjour s’avère aussi fluide qu’une descente en poudreuse ! Snow Emotion : 212 ter, boulevard Pereire 75017 Paris
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A TABLE
LA TABLE DU VIETNAM
par dominique peltier
UN VRAI VOYAGE Il fallait bien connaître le pays et ses traditions culinaires pour créer ce délicieux petit coin de Vietnam au cœur de la capitale. C’est au numéro 6 de l’avenue Bosquet dans le 7e arrondissement que la Table du Vietnam a posé ses valises. À vous désormais de prendre les vôtres pour un voyage gustatif. Créée par deux gastronomes épicuriens d’origine, vous vous en serez douté, vietnamienne, l’adresse vous embarque pour un voyage sans passeport de Saïgon à Hanoï en passant par Hué, capitale gastronomique du Vietnam. My, ô combien respectée dans son pays pour ses talents de cuisinière, a élaboré sa carte en respectant les recettes traditionnelles, même si, de son propre aveu, elle s’autorise quelques ajustements afin de les faire
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évoluer. Mais ici bien plus qu’ailleurs, la notion d’authenticité est fondamentale. Originaire de Hué, ancienne cité impériale classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, My nous fait revivre la légendaire histoire culinaire des empereurs vietnamiens qui exigeaient de goûter chaque jour un nouveau plat. On retrouve alors dans nos assiettes les saveurs les plus représentatives de chaque province. Si la cuisine d’Hanoï est la plus riche, la plus nourrissante, la saïgonnaise tout au sud s’alimente de fraîcheur avec notamment, ses salades de mangue ou de papaye verte ; mais la plus délicate, la plus raffinée est incontestablement celle de Hué. Mariage des influences, juxtaposition des goûts, des couleurs et des textures, tout cela enrubanné d’épices
et de plantes aromatiques, c’est précisément ce que propose au quotidien cette élégante adresse de l’avenue Bosquet. Le lieu ne s’emballe pas stylistiquement parlant dans un discours asiatique. La Table du Vietnam prône la sobriété. Du bois, des tonalités de rouge, des notes d’ocre, un peu d’or mais pas trop, des nappes beiges et une vaisselle d’un blanc immaculé. La plus vietnamienne des adresses parisiennes. Formule déjeuner à 18 € Ticket moyen à la carte : 45 €. La Table du Vietnam 6, avenue Bosquet - 75007 Paris Tél. : +33 (0)1 45 56 97 26 www.tableduvietnam.fr Ouvert du lundi au vendredi midi et soir et le samedi soir
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HÔTEL
L’APOGÉE
par dominique peltier
CHALEUREUX ET SOPHISTIQUÉ Tout nouveau, tout neuf, l’Apogée s’est installé dans le “Jardin Alpin”, l’un des plus prestigieux quartiers de Courchevel. Posé au sommet de l’ancien tremplin Olympique, l’hôtel bénéficie d’une vue spectaculaire sur la vallée. Les 53 clés, dont 33 ouvrent des suites, profitent bien entendu de cette situation dominante. Ce nouveau palace des neiges appartenant au groupe hôtelier Oetker, propriétaire notamment de l’Hôtel du Cap Eden Roc à Antibes, du Château Saint-Martin à Vence et du Bristol à Paris, invite ses fidèles clients et les nouveaux à vivre l’expérience Oetker à la montagne. On retrouve les
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visages familiers de L’Eden Roc à commencer par son Directeur Général Philippe Perd, Jasmin Vitcoq en charge de l’hébergement ou Lydie Barrand, la gouvernante générale. Quant aux fourneaux, ils ont été confiés au jeune chef Franck Ferigutti élu meilleur ouvrier de France en 2000. L’Apogée sera donc pour certains une espèce de prolongement, mais ils seront néanmoins installés dans une atmosphère vraiment nouvelle et novatrice. Le décor a été confié aux architectes designers India Mahdavi et Joseph Dirand. Deux personnalités qui s’opposent, mais jamais ne s’affrontent.
Ensemble, ils ont apporté leur sensibilité, leur élégance, leurs histoires… Ils se sont si bien compris que le voyage stylistique et architectural de l’Apogée, créé à quatre mains, a su éviter tous les écueils. Ici, point d’habitat montagnard rustique, l’Apogée prône la maison de maître, le château familial, l’appartement urbain. L’ambiance est chaleureuse, sophistiquée, chic et exclusive. Courchevel en somme. L’Apogée Le Jardin Alpin - 73120 Courchevel Tél. : +33 (0)4 92 93 32 40 www.lapogeecourchevel.com/fr
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HÔTEL
ART CHALET
Résidence artistique
MAALIFUSHI BY COMO
Espace bien-être Ouvert depuis le 1er décembre, le Maalifushi by Como s’est installé sur une île privée de 8 hectares sur l’atoll de Thaa aux Maldives. Après 1 heure de vol en hydravion depuis Malé, vous découvrirez vu du ciel votre territoire : un espace préservé, entre sable blanc et lagons émeraude entourés d’îles vierges. Véritable carte postale, l’île-hôtel compte 66 villas : 33 sur pilotis et autant sur la plage. Seules les 6 Garden Rooms sont situées au centre de l’île. Mais ici, rien n’est jamais bien loin… Réputé pour son approche holistique via sa filiale Como Shambala, l’hôtel propose non seulement des soins, mais également une cuisine équilibrée, savoureuse et saine. Pas moins de 2 restaurants et un bar à sushi, il y en a pour tous les goûts. Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, l’île a sa jumelle juste à côté… De belles promesses en perspective. Maalifushi by Como - Thaa Atoll Maldives maalifushi@comohotels.com www.comohotels.com/maalifushi
Un chalet privatisé rien que pour soi, pour sa famille, ses amis et doté d’un service cinq étoiles, l’offre est désormais courante entre Megève et Courchevel. L’Art Chalet se distingue toutefois par sa situation au cœur du hameau privé de Bellecôte, par sa généreuse superficie (1 575 m2) et son parti-pris artistique. Conçu par l’architecte Bernard Taillandier, le chalet, aux allures de château et de galerie d’art, compte 8 chambres dont deux masters suites et une family room. Son vaste salon où s’expose un piano Pleyel réalisé par le designer Hilton McConnico, donne le ton. Le bois, cher à l’architecture savoyarde, s’associe au design contemporain et aux matériaux modernes. Mais Art Chalet oblige, le lieu renferme de véritables trésors. Tableaux, sculptures, dessins originaux, lithographies, sérigraphies d’artistes référencés et connus à l’échelle mondiale se sont donnés rendez-vous ici. Le chalet est doté également, mais vous vous en doutez, d’une immense piscine, d’une salle de cinéma, d’un spa, d’un lounge bar… La liste est loin d’être exhaustive. Prix sur demande. Art Chalet - Résidence de Bellecôte - 73120 Courchevel Renseignements : +33 (0)6 85 89 71 20
FREGATE ISLAND
Paradis à louer
Sur cette île privée de 3 km2, la nature s’est exprimée généreusement, comme si elle avait voulu synthétiser ici la beauté sous toutes ses formes. Vous découvrirez les 7 plages de sable fin de ce paradis, parmi les plus belles du globe. Vous y verrez une jungle luxuriante, des plantations de fruits et légumes, une végétation exubérante et des espèces animales endémiques. Vous serez sans doute heureux d’apprendre qu’une colonie de tortues géantes des Seychelles (environ 2 000 individus) vit ici ; et que plus d’une centaine d’espèces d’oiseaux fréquentent assidument l’île et sa région. Sur cette île qui a vraiment tout d’un paradis, le Groupe Oetker y a installé 17 villas de très grand luxe offrant en moyenne 500 m2 habitable et des prestations à la hauteur du décor ; c’est-à-dire : inouïes. La plus grande, la plus haute de toutes, “Banyan Hill Estate”, s’étire sur plus de 1 100 m2. La collection Oetker s’étoffe, et à chaque fois, il est question de joyau. Fregate Island - Seychelles - Tél +49 6151 734 75 144 welcome@fregate.com - www.fregate.com
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AUTO
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BUGATTI VEYRON
BUGATTI CÉLÈBRE SES HÉROS L’aventure a débuté en août dernier à Pebble Beach lors du concours d’élégance avec un premier modèle rendant hommage au pilote français : Jean-Pierre Wimille. Lors du salon de Francfort, en septembre dernier, la marque alsacienne a levé le voile sur la deuxième voiture de la série “Légendes de Bugatti”, qui devrait compter au final 6 épisodes. Cette deuxième salve est comme la précédente, limitée strictement à 3 exemplaires dans le monde. La Bugatti Grand Sport Vitesse rend hommage cette fois au fils ainé d’Ettore Bugatti, fondateur de la marque créée en 1909. Si Jean Bugatti a influencé avec son père l’avenir de la marque, il a également laissé son empreinte dans l’histoire de
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l’automobile. En effet, Jean Bugatti a introduit de nouvelles notions qui pour l’époque étaient vraiment avantgardistes. Pour lui, le style était fondamental, au même titre que la mécanique. Son génie fut d’associer les deux, faisant naître des valeurs toujours présentes chez Bugatti : “Art, Forme et Technique”. Et s’il fallait un exemple pour l’exprimer, la fabuleuse Bugatti 57SC Atlantic en est l’illustration la plus parlante. “Cette voiture est une icône” explique Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti Automobiles S.A.S. “Elle est pour beaucoup, l’une des voitures de sport les plus élégantes et les plus prestigieuses de l’histoire de l’automobile”. Pour Achim Anscheidt,
par dominique peltier
Directeur du design Bugatti, Jean Bugatti était un concepteur absolument génial. “Il a su refléter le style avantgardiste des années 30 dans le langage des formes des carrosseries Bugatti”. L’Atlantic de Jean Bugatti, celle que l’on nommait “Sa voiture noire” était habillée d’un noir profond qui la rendait impressionnante. “Ses proportions sportives époustouflantes alliées à une silhouette fluide et élégante représentaient l’expression à l’état pur de l’ADN Bugatti”, souligne Achim Anscheidt. La Veyron 16.4 Grand Sport Vitesse Édition Légende “Jean Bugatti” est réalisée intégralement en carbone apparent noir profond. Elle symbolise en puissance comme en élégance, le chef-d’œuvre de Jean Bugatti.
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Grâce au second fuseau horaire synchronisé avec le temps Universel Coordonné (Universal Time Coordinated, UTC), ce chronographe à remontage automatique est le compagnon idéal pour les voyageurs fréquents. Son boîtier résistant en acier fin de 43 mm de diamètre avec lunette et poussoirs satinés allient design élégant et art horloger traditionnel. Ce chronographe est doté d’un second fuseau horaire sur 24 heures sur le rehaut avec indicateur jour/nuit, d’un affichage de la date, d’une seconde au centre et de deux compteurs annexes pour mesurer des temps écoulés jusqu’à 30 minutes et 12 heures. Le TimeWalker ChronoVoyager UTC est fabriqué dans la * Manufacture Montblanc du Locle, en Suisse.
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AUTO
RANGE ROVER
Limousine 4x4 On a souvent parlé du Range Rover comme étant une espèce de grande berline luxueuse qui aurait adoptée la barbe de 3 jours. Un aventurier, certes, mais toujours élégant quelles que soient les circonstances. La version longue va, en toute logique, plus loin, offrant un espace intérieur exceptionnel. Mais pour ce Range Rover très spécial, l’espace ne suffit pas pour exprimer le luxe. On lui ajoute donc une version exclusive “Autobiography Black” afin de l’installer au firmament de l’exceptionnel. La marque parle de “summum de désirabilité”. “Il s’agit du véhicule le plus luxueux que nous ayons jamais conçu” a déclaré Phil Popham, Directeur Marketing de Jaguar Land Rover. Cette fois c’est dit, cet ex-baroudeur s’immisce clairement dans le cercle très fermé des grandes bourgeoises britanniques. Les temps changent…
AUDI S3
Génialissime La troisième génération de l’Audi S3 poursuit l’aventure, redoublant d’effort pour satisfaire sa clientèle particulièrement exigeante. Voiture de niche par excellence, la France ne représente que 600 ventes, la S3 est néanmoins une formidable vitrine technologique où s’invitent l’efficacité et la performance. L’auto annonce 1 395 kilos sur la balance et 300 chevaux sous le capot. Ça donne une bonne idée du potentiel. Essayée en septembre dernier sur les petites routes de l’Île de Beauté, la S3 nous a littéralement envoutés. Son moteur 2.0 TFSI Bi-injection associé à un couple de 380 Nm permet des accélérations foudroyantes. Seulement 4,6 secondes pour réaliser le 0 à 100 km/h. Ensuite vous avez l’excellent châssis et le système quattro qui font le reste, sans omettre le système de freinage particulièrement endurant. Bref, une petite bombe ultra sophistiquée et génialissime à piloter. À partir d’environ 45 000 €.
JEEP WRANGLER
Sahara Platinium Edition Les séries limitées de la Jeep Wrangler ont un succès phénoménales en France, du coup, la marque lance juste pour “nous” la Sahara Platinium Edition. 199 exemplaires, pas un de plus, conçus spécifiquement pour le marché français. La Jeep Wrangler “SPE” adopte une mécanique turbo-diesel 2.8 CRD de 200 chevaux qu’il est possible de coupler au choix à une boîte mécanique 6 rapports ou à une automatique 5 vitesses. L’intérieur s’habille d’une sellerie noire en cuir partiel et s’équipe de sièges chauffants à l’avant. Disponible en version 2 et 4 portes, cette Jeep Wrangler est une approche urbaine et haut de gamme du concept Wrangler. Une approche qui conserve bien entendu toutes ses qualités d’aventurière. À partir d’environ 37 000 €.
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AUTO
AUDI A3 BERLINE
LE COUPÉ COMPACT
La gamme A3 s’enrichit d’un quatrième modèle destiné principalement à l’Asie et aux États-Unis. Une berline joliment dessinée qui, rassurez-vous, est également disponible dans l’hexagone. Pour Audi, l’intérêt d’une version berline compacte, outre celle de créer un levier de croissance en Amérique du Nord et d’affirmer son positionnement en Chine, est de toucher une clientèle nouvelle sur le vieux continent. Celle qui, sans doute, trouvait l’A3 trop petite et l’A4 trop grande ! Je plaisante, mais c’est quand même un peu l’idée. Stylistiquement bien équilibrée, elle avoue un design nerveux, malgré son troisième volume qui permet, ne l’oublions pas, d’emporter bien plus de bagages que dans une A3
Sportback. Sa ligne est d’ailleurs si bien faite, qu’elle invente quasiment un nouveau style. J’en assume pleinement l’appellation ; celui de coupé 4 portes compact. Si on s’attarde un instant sur ses mensurations, on note que l’A3 Sportback annonce 4,31 m de longueur, que la berline s’allonge de 15 cm, alors que l’A4 ajoute encore 23 cm, avec au total 4,69 m. Ce qui revient à dire que cette berline s’est parfaitement insérée dans la seule place qui manquait à la gamme. Ni trop grande, ni trop petite, l’A3 berline appuie le trait avec un bas de caisse fortement incliné, des porte-à-faux courts accentuant son côté trapu et son profil dynamique. Il y a indéniablement dans cette voiture un caractère sportif
rehaussé par l’élégance naturel du design Audi. À l’intérieur, la signature maison prône comme d’habitude l’ergonomie “zen”. Une atmosphère impeccablement organisée, où bien sûr rien ne manque. Libre à vous ensuite de puiser dans les nombreuses options pour vous créer votre propre univers. Sous le capot vous trouverez des blocs TDI et FSI et pour les épauler une boîte double embrayage S Tronic, sans oublier le système quattro. Une version S3 devrait débarquer dans la foulée avec au moins 300 chevaux au programme. De quoi largement s’amuser. En attendant, vous pouvez jeter votre dévolu sur le TDI 150 ch ou le TFSI 180 ch. De 28 000 € à environ 31 000 €.
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HORLOGERIE
QUENTIN TARANTINO
En Girard-Perregaux 1966 Nom Tarantino. Prénom Quentin. Signe particulier Réalisateur parmi les plus influents et originaux de sa génération. À son actif Pulp Fiction, Reservoir Dogs, Inglourious Basterds ou Django Unchained… Où ? À Lyon. L’endroit même où le Cinématographe a été inventé par Louis et Auguste Lumière et où ils ont tourné leur premier film, Sortie d’Usine, en 1895. Pourquoi ? Pour le Festival Lumière dont la Manufacture suisse de Haute Horlogerie Girard-Perregaux est partenaire et qui consacre une personnalité de la scène cinématographique. Après Clint Eastwood, Milos Forman, Gérard Depardieu et Ken Loach, c’est à son tour de recevoir le
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par isabelle garnerone
Prix Lumière des mains de son actrice fétiche Uma Thurman. Il a dit “le cinéma était sa religion, et la France son Vatican”. À son poignet Il reçoit une montre Girard-Perregaux 1966 Calendrier Annuel et Equation du Temps. Boîte (40 mm) en or gris. Mouvement à remontage automatique calibre manufacture GP033M0. Le calendrier annuel (date et mois) tient automatiquement compte de la longueur des mois et n'exige qu'une correction ponctuelle chaque 28 février des années non bissextiles. Indiquée par une aiguille à 4 heures 30, l'équation du temps signale l'écart entre le temps solaire réel et le temps moyen ou temps civil.
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HORLOGERIE
IWC
Dessine-moi un mouton
100 MONTRES CULTE
Le livre 128 pages dédiées aux 100 montres cultes racontées et décryptées par Thierry Gasquez et Emmanuel Lacroix, un duo de passionnés qui en 2009 ont fondé Passion horlogère, association ayant pour but la promotion de l'horlogerie en réunissant des amateurs de belles montres. Ainsi, Rolex Daytona, Hublot Big Bang, Omega Speedmaster et Jaeger-LeCoultre Reverso côtoient des gardetemps moins connus du grand public, mais tout aussi fabuleux : De Bethune, Philippe Dufour, Vianney Halter ou encore MB&F… Éditions Solar.
Depuis 2006, la manufacture horlogère IWC Schaffhausen et la fondation Antoine de Saint Exupéry pour la jeunesse, dont elle est membre fondateur, luttent ensemble contre l’illettrisme à travers le monde. Pour célébrer les 70 ans du Petit Prince, IWC propose 3 modèles exclusifs : une montre pilote Mark XVII en acier éditée à 1 000 exemplaires, une grande montre d’aviateur calendrier perpétuel en or rose édité à 270 exemplaires et dont le seul et unique exemplaire en platine vendu 173 000 CHF par Sotheby's à Genève le 12 novembre permettra de construire une école au Cambodge. Enfin, Le Petit Prince s’expose dans la boutique IWC du 15 rue de la Paix jusqu’au au 6 janvier 2014. L’occasion de découvrir une large sélection d’objets ayant appartenus à Antoine de Saint-Exupéry.
ÉDITION LIMITÉE
EL Primero Lightweight Avec l’El Primero Lightweight, 40 grammes bracelet inclus, Zenith livre son interprétation de la légèreté. Un boîtier ultra sportif (45 mm) en carbone motorisé par un mouvement chronographe El Primero Striking 10th en titane et silicium. Le légendaire El Primero, mouvement chronographe automatique de série le plus précis au monde dont le nom est synonyme de performances et d’innovations depuis 1969, date de son lancement, est devenu Striking 10th en 2010. Date à laquelle, il se dote d’une seconde foudroyante matérialisée par une trotteuse centrale effectuant dix sauts par seconde
ainsi qu’un tour de cadran en dix secondes, permettant non seulement de mesurer, mais aussi d’afficher le dixième de seconde avec une extrême précision de lecture. Pour en améliorer son rendement, la manufacture du Locle a notamment eu recours à une double roue de chronographe en silicium (31/2 plus léger que les alliages classiques). Dans cette version Lightweight, le cadran s’allège et se voit squeletté comme le système de la date par disque ou des index. Mention spéciale au bracelet intégré en caoutchouc noir et fibre synthétique. Édition limitée à 100 exemplaires (env. 15 000 €).
CHOPARD
Mille Miglia Zagato C’est sur le tracé de la légendaire Mille Miglia que Karl-Friedrich Scheufele, Co-Président de Chopard a rencontré Andrea Zagato… La suite logique, un chrono Mille Miglia Zagato ! Le moteur est un mouvement de chronographe automatique avec date et second fuseau horaire certifié COSC. Le châssis, une boîte en acier au traitement DLC (42,5 mm), est déclinée en deux variantes. L’une intégralement noire, la seconde dotée d’une lunette en or rose dont l’insert, qui porte la graduation 24 heures du second fuseau horaire, est rouge. La carrosserie est un travail commun. La sellerie… le bracelet surpiqué rouge vif du cuir adopte une forme typiquement évocatrice des travaux du carrossier milanais. Un Z conquérant, compose le motif qui orne la couronne. Éditions limitées à 500 exemplaires.
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Du grain à la tasse, le meilleur de l’espresso
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HORLOGERIE
HUBLOT
Et Shawn ‘Jay Z’ Carter
TAG HEUER
ADN chronographe TAG Heuer a inauguré en octobre dernier sa 4ème manufacture à Chenevez dans le Jura suisse. C’est sur site que seront produits le Calibre 1887, un mouvement manufacturé à l’interne ainsi que le nouveau Calibre 1969, un mouvement de chronographe intégré entièrement développé en interne. Flash back : en 1969, Jack Heuer et ses partenaires dévoilaient le Calibre 11, le premier chronographe à remontage automatique, logé dans le boîtier carré de la désormais légendaire Monaco. TAG Heuer a ainsi doublé sa capacité de production de mouvements et pris la place de numéro 1 parmi les marques horlogères qui fabriquent des chronographes en Suisse. Le montant investi dans les Calibre 1887 et Calibre 1969 s’élève à plus de 40 millions de francs suisses. Quant à la production lancée en 2010, elle dépasse les prévisions initiales : plus de 50 000 unités en 2013 et une estimation à 100 000 à l’horizon 2016. La production du Calibre 1969 sera de 500 unités en 2013, 5 000 en 2014. À embrayage vertical et d’une précision exceptionnelle, ce nouveau calibre (200 composants) combine au mieux une faible épaisseur (6,5 mm), une grande réserve de marche (70 heures) et un important potentiel volumétrique.
Après avoir été la première marque horlogère de luxe à entrer dans l'univers du football en tant que Chronométreur de la Coupe du Monde de 2010 à 2022, la première marque horlogère de luxe à intégrer le monde du basket avec le Miami Heat et les Lakers, la première marque horlogère de luxe à établir un partenariat à 360° avec Ferrari, Hublot est aussi la première marque horlogère de luxe à devenir partenaire de l'une des icônes de la musique : Jay Z. Dans le cadre de sa collaboration avec Barneys sur le projet “A New York Holiday”, Jay Z a choisi Hublot pour représenter son style à travers deux montres Classic Fusion (45 mm). L’une en or jaune 18K 3N et la seconde en céramique noire. Le logo de Shawn Carter, une étoile squelettée sur le cadran, laisse apparaître le mouvement (plaqué or 18K pour la version or jaune) CLASSICO HUB1300 squelette à remontage manuel. 25 % des ventes du projet avec Barneys seront reversés en faveur de la “Shawn Carter Scholarship Foundation” qui accorde des bourses d'enseignement supérieur à des étudiants faisant face à des difficultés socio-économiques. Exclusivement vendues chez Barneys jusqu’au 3 janvier 2014 et ensuite dans les boutiques Hublot.
HERMÈS
CLAUDE JORAY
L’Arceau Lift en 10 points • La montre Arceau fête ses 35 ans. • Lift est la première montre à tourbillon volant d’Hermès. • Deux ans de développement ont été nécessaires. • Elle trouve son inspiration dans le berceau d’Hermès au 24, rue du Faubourg Saint-Honoré à Paris. • Le double H reproduit un motif emblématique de l’architecture intérieure du magasin parisien et figure sur la porte d’entrée, les gardecorps, les rampes d’escalier… Et, surtout, sur la porte de l’ascenseur, qui lui a donné son nom de Lift. • Plus qu’un motif, les H entrecroisés symbolisent l’union des familles Hermès et Hollande (rien à voir bien sûr avec celui qu’on connaît
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aujourd’hui en France, a ironisé Luc Perramond, le CEO de La Montre Hermès) par le mariage, en 1900, d’Émile Hermès, petit-fils du fondateur de la Maison, et Julie Hollande. Mouvement à remontage manuel calibre H1923, 1923 en référence à l’année de construction de l’ascenseur du magasin. Édition limitée et numérotée à 176 exemplaires : 2013 – 176 = 1837 année de création de Hermès. Son prix : 128 000 €. La Maison vient d’inaugurer un espace d’exposition au 1er étage du flagship store du 24 Faubourg Saint-Honoré, conçu par le designer parisien Robert Staedler.
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HIGH TECH
NIKON 1 AW1
par dominique peltier
L’AVENTURIER EN COSTUME CRAVATE Avant l’arrivée du Nikon AW1 vous n’aviez que deux solutions pour réaliser des prises de vue sousmarines : vous encombrer d’un énorme appareil reflex et d’un caisson étanche ou vous replier sur une espèce de gadget photographique immortalisant un vague souvenir. Le Nikon 1 AW1 est le premier appareil photo hybride à optiques interchangeables qui soit à la fois résistant au froid (jusqu’à -10°) antichocs (jusqu’à 2 mètres) et étanche à la poussière et à l’eau jusqu’à 15 mètres de profondeur pendant environ 60 minutes. Pas mal pour un compact aux allures d’objet design. Cet appareil est en effet un véritable baroudeur
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high-tech, mais ne le montre pas. Nikon n’a pas cédé au look aventurier, l’AW1 prône l’élégance qui le fait ressembler davantage à un “compact des villes”. Une sorte de James Bond de la photographie. À l’intérieur de son blindage étanche, les ingénieurs lui ont greffé un capteur CMOS au format CX de 14,2 Mp associé à un processeur capable en mode rafale d’enregistrer jusqu’à 30 images à la seconde. Simple à utiliser au quotidien, le Nikon AW1 mérite toutefois que l’on s’attarde sur ses possibilités. Pour cela, il vous suffira de vous promener dans les menus pour découvrir toute l’étendue de
son talent. Un talent qui va même jusqu’à vous proposer un menu inédit permettant de sélectionner vos réglages par un simple mouvement de poignet ; quand par exemple, vous portez de gros gants. Ses optiques spécifiques sont bien sûr étanches et pour l’heure au nombre de 2 : une focale fixe équivalente à un 28 mm f/2,8 en format 24x36 et un zoom 30 – 75 mm f3,5-5,6. Il dispose également de fonctions de géopositionnement comprenant : GPS, boussole, et même un altimètre… Le Nikon AW1 sait vraiment tout faire, et très bien ; et avec tellement d’élégance. À partir de 749 €
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HIGH TECH
APPLE
Technologie au grand cœur Disponible dès à présent, le tout nouveau Mac Pro nous arrive avec un cœur gros comme ça ! Son processeur Intel Xeon peut en effet embarquer jusqu’à 12 cœurs, et intégrer 2 processeurs graphiques compatibles 4K, 6 ports Thunderbolt 2, un stockage flash pouvant atteindre 1 TO et enfin une mémoire maximale de 64 GO. Il adopte également un nouveau design, plutôt audacieux qui selon Apple met en exergue ses capacités exceptionnelles. Réimaginé de fond en comble selon les propres mots de Phil Schiller, Senior Vice-Président Worldwide Marketing. Le nouveau Mac Pro, incontestablement, marque un tournant décisif dans l’histoire du design et de la performance. On ne parle plus ici de rapidité, mais de fulgurance… Pour exemple, le stockage flash sur interface PCIe du Mac Pro est jusqu’à dix fois plus rapide qu’un disque dur d’ordinateur de bureau traditionnel et porte la vitesse de lecture séquentielle à 1,2 Go/s. Une bête de course. Environ 2 999 €.
CANON MONITEUR 4K
L’ère du monitoring La marque japonaise a été prompte à réagir en annonçant la sortie prochaine du DP-V3010. Un moniteur de 30 pouces (76,2 cm) spécifiquement développé pour l’étalonnage et la restitution d’images vidéo 4K. Naturel pour la marque de lancer ce moniteur pro, quand on connaît son engagement vis-à-vis des industries du cinéma et de la télévision. Ses caméras EOS Cinéma et leur solution de capture et de restitution pour les workflows cinéma numérique 4K ouvraient la voie, s’associant aujourd’hui au DP-V3010. Le moniteur Canon a été pensé et conçu pour fournir un affichage constant et précis dans des contextes tels que l’étalonnage colorimétrique, pour lesquels la qualité de l’image et sa cohérence sont fondamentales. Équipé d’une dalle LCD IPS avec une résolution de 4 096 x 2 160 pixels, il saura également traiter les photos HD et la production d’effets spéciaux. Un outil destiné aux pros de l’image. Commercialisation : premier trimestre 2014.
PHILIPS FIDELIO L2
“Golden Ears” Ils sont 44. Quarante-quatre experts du son qui veillent au respect du “Sound Quality Process”, une charte draconienne (rédigée par la marque), qui garantit aux casques Fidelio une qualité sonore exceptionnelle et inimitable. Les 44 “Golden Ears” ont été intraitables avec le Fidelio L2. Plus compact que le L1, il s’inscrit dans la gamme des casques à arceau “circum-aural”. En effet, le Fidelio englobe l’oreille afin d’obtenir une isolation phonique absolument parfaite. Ses coques en aluminium intègrent des haut-parleurs en néodyme à évent, testés avec minutie et pré-inclinés selon l’angle de l’oreille. Quelles que soient vos tendances musicales : pop/rock, jazz, classique, le Fidelio L2 reproduit avec justesse votre musique. Élégant et pratique, il est réalisé en cuir avec une double surpiqure orange et est naturellement pliable à plat. Environ 280 €
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YACHTING
WAJER OSPREY 38'
par alain brousse photo d.r.
LE PLAISIR VENU DU NORD Ce Hollandais a peut-être un patronyme lourd à porter et pas “glamour” pour un sou, mais une fois sur l'eau il se fait d'une légèreté que d'aucun considéreront comme une grande qualité. Sa coque parfaitement dessinée par le cabinet Vripack avale les milles sans broncher et surtout sans transmettre des chocs désagréables aux passagers qui apprécient ce confort subtil. Dans sa cale moteur vrombissent deux moteurs diesel de 435 chevaux chacun (il faut ce qu'il faut) dont la rage s'exprime en nœuds : 45 exactement ou si vous préférez 84 km/h ! En mer c'est presque indécent pour un bateau de plaisance, mais heureusement sûr, sportif et conçu par un architecte très sérieux. Construit en Hollande, il a fait escale à Cannes chez Holland Yacht Experience (Port Canto). Impossible de passer à côté de ce day boat sans avoir au moins une onomatopée de type “Ouah !” De fait ses formes arrière callipyges et son design général interpellent. Le Wajer
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Osprey joue d'ailleurs sans retenue de son pouvoir de séduction, la couleur corail de la sellerie étant là pour sublimer ce trait de caractère. Le salon de son cockpit se convertit en un solarium moelleux. Les trois sièges à l'avant dont le central réservé au pilote sont d'une ergonomie irréprochable. Encore une fois, le confort a pris possession des lieux. Le pont est recouvert d'un teck synthétique qui offre au moins deux avantages : entretien simplifié (eau douce après chaque sortie) et longévité. Le volume avant est plus qu'un simple rangement puisqu'il fait office de couchette double avec un coin wc-douche et une kitchenette. La croisière en tant que telle n'est pas au programme de ce day boat qui en revanche est un compagnon indispensable pour les plaisirs nautiques diurnes si toutefois l'on dispose d'une grosse poignée d'euros : environ 625 000. On se console en se souvenant que le bonheur n'a pas de prix.
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YACHTING
45 NŒUDS, 625 000 €, 3 FAUTEUILS EN CUIR, 2 X 435 CH
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COSMETO
SAMUEL ROCHER
LUXUEUSEMENT INTIMISTE “Je pense que la beauté est dans la douceur”. Samuel Rocher résume en une phrase toutes les théories… D’un sourire, il vous délivre son habileté à embellir celles et ceux qui passent entre ses mains. C’est pour leur plus grand bonheur qu’il vient d’ouvrir, enfin, son lieu éponyme à deux pas de l’Étoile à Paris, après plusieurs années aux ÉtatsUnis pour un grand nom de la coiffure et l’inauguration d’un salon à son nom à Lisbonne. Né de la rencontre entre l’amour de l’élégance parisienne et la curiosité des tendances, le salon de coiffure Samuel Rocher est une promesse contemporaine : faire revivre les grandes heures de la haute coiffure française tout en l’inscrivant dans l’air du temps. L’espace se veut chic et luxueux mais sans ostentation. Le luxe se niche dans les larges fauteuils massants où le passage au bac shampoing pourrait s’éterniser ou
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encore au hammam privatif dans la cabine de soin… Aucun vis-à-vis dans le grand salon de coiffure ou le salon VIP qui permet aux messieurs de se faire coiffer, raser et manucurer en toute tranquillité ; autant de signes distinctifs d’un lieu d’exception aux soins signés Davines. L’espace barbier du rez-dechaussée est un havre de paix, chaleureux et accueillant, pour une parenthèse de quiétude, de respiration et de bien-être fort appréciés d’une clientèle masculine déjà addict… Autre addiction, le soin du visage à l’oxygène grâce à un procédé uniquement disponible ici en France. Animé par l’envie de révéler la beauté de chacun, le maître des lieux joue la simplicité pour vous apporter le meilleur, dans le geste, le conseil, les produits sélectionnés, au service de ce que vous avez de plus précieux, votre image et votre individualité. “Mon métier est très
par corinne marcheix
simple, j’aime faire ressortir tout ce qu’il y a de plus beau en chacun…” souligne celui qui a débuté aux côtés de Jacques Dessange, qu’il considère comme “un mentor et un père dans la coiffure” et a poursuivi son chemin avec Bruno Pittini, célèbre directeur artistique français et Alexandre de Paris. Ces grands hommes lui ont transmis le savoir-faire de la haute coiffure et le goût de l’excellence. Aujourd’hui, sa curiosité des tendances, son expertise et sa créativité en font un coiffeur très en vue. Exigeant avec lui-même, Samuel Rocher travaille sans relâche pour offrir le meilleur de son art et a même intégré une école de formation dans son nouveau salon, afin d’imprimer sa marque. Franchir la porte de cette nouvelle adresse est la promesse d’un moment bienveillant et créatif. Samuel Rocher : 24-28, avenue d’Iéna 75016 Paris
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COSMETO
DOCTEUR SVP
Les Essentiels
SARAH GUETTA
David Ravet
Star de la planète coiffure
Notre médecin spécialiste des questions d’esthétique, Thierry Lafitte, vous a conseillé tout au long de l’année pour vous sentir mieux dans votre peau. Revenons sur trois techniques qui demeurent d’actualité pour l’an prochain. Tout d’abord, le fil cranté ou à cônes pour en finir avec le double menton. Ce fil résorbable, qui disparaît au bout d’un an, permet de retenir la peau pour créer un véritable lift. Il se pose avec une aiguille extrêmement fine, il accroche très bien la peau et il ne peut pas se déplacer une fois posé. La guerre des poils est gagnée grâce aux lasers de type Alexandrite ou Ndyag. Ils permettent de traiter toutes les couleurs de peau et toutes les zones du visage et du corps en 4 à 6 séances de 20 € à 150 €. Enfin, sus aux rondeurs abdominales avec la cryolipolyse Zeltiq qui permet l’amincissement du tissu graisseux dans la zone traitée. Une seule séance d’environ 1h30, pour un coût de 1 500 €, est suffisante. Le principe est simple et indolore. L’appareil est posé sur la peau et reste en contact durant une heure ou deux, selon la zone traitée. Les petits bourrelets, si connus sous le nom de poignées d’amour, ou ceux autour du nombril, sont légèrement aspirés par une ventouse. Ensuite les cellules graisseuses se détruisent sous l’effet du froid. L’embonpoint dompté, les rides lissées ou la peau glabre, à vous de choisir par où commencer.
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La coiffeuse de Patrick Bruel vient d’ouvrir son salon éponyme ! Sarah Guetta accompagne depuis toujours nombre de célébrités, d’Elsa Zylberstein à Charlotte Gainsbourg, de Richard Berry à Gérard Darmon… Après avoir fait ses classes ciseaux chez Carita et Maniatis, Sarah Guetta a transposé son art sur les plateaux de cinéma pour inaugurer, enfin, son lieu au 28, rue du Mont-Thabor à Paris. Un salon chaleureux au concept inédit. Quatre salons en un, autant de lieux dédiés à la tranquillité de la
clientèle : femmes, gamins, messieurs et … loge où elle accueille sa clientèle privée. Une pause luxe, intime, glamour ou trendy selon le style de chacun savamment interprétée par la divine maîtresse des lieux. Sarah est réputée pour ses coupes hommes infiniment délicates. Elle aime la précision d’une coupe masculine tout en effectuant de la nuque aux oreilles un effilage sur mesure. Elle écoute, regarde, conseille et transforme avec une précision qui flirte avec l’exception.
MIRU
Extra fine Ceci est une lentille jetable de la marque japonaise Menicon. On salue la prouesse technologique d’un packaging d’1 mm d’épaisseur pour ce conditionnement de lentille jetable journalière aussi facile à ouvrir qu’à transporter et à ranger. De plus, il facilite leur pose. Les lentilles Miru 1day bénéficient d’un design innovant ultra pratique : quand on ouvre le Flat Pack, la lentille se présente automatiquement face externe bombée. Elle est donc facile à prendre d’un seul geste, sans besoin de toucher la face interne, ce qui signifie un moindre risque de contamination pour les yeux. L’essayer c’est l’adopter, c’est tout vu !
I love l’amour
Garou par Sylvie Lancrenon
Paris. 20, place Vendôme - 66, av. des Champs Elysées - Points de vente 01 44 55 10 05 - www.mauboussin.fr
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PARFUM
OLIVIER POLGE
Nouvelle recrue Chanel C’est le transfert de l’année ! Olivier Polge que nous avions rencontré lors de la sortie de Spicebomb pour Viktor&Rolf rejoint la maison Chanel. Le jeune parfumeur secret et rigoureux retrouve ainsi son père Jacques Polge, nez maison de l’institution de la rue Cambon. Le fils confiait ne jamais avoir trop pensé à la comparaison… “J’ai commencé ce métier sans réellement appréhender sa notoriété. J’ai donc commencé à travailler très candidement sans avoir ce comparatif en tête. Mon père
est avant tout mon père avant d’être un parfumeur. Ce n’est pas comme dans le show-biz où l‘on doit faire face à quelqu’un qui est reconnu dans la rue. Sincèrement, je n’ai eu à souffrir d’aucun complexe”. Et à la question comment se parfume un parfumeur, il rappelait que “comme beaucoup de parfumeurs, j’ai tendance à ne pas me parfumer car lorsque je travaille cela parasite la réflexion. C’est un peu mon défaut mais on peut apprécier de ne pas porter du parfum tous les jours…”
Il évoquait également la liberté de création possible pour les parfums masculins : “Il y a beaucoup plus de liberté que de rester sur les notes dites masculines comme le cuir ou la fougère si reconnaissables dans l’esprit savon à raser. Un parfum masculin a des frontières très vastes et très libres !” Si vous avez hâte d’humer cette liberté, il faudra vous armer de patience car Oliver Polge ne devrait pas signer de jus avant plusieurs mois ; le temps de s’imprégner de l’univers Chanel.
LA NOTE PARISIENNE
Sacré numéro ! Humer Paris et ses arrondissements… Telle est l’ingénieuse idée de Louis Aka et Florent Martin qui viennent de lancer leur marque de bougies. La Note Parisienne est issue d’un chemin philosophique traitant l’histoire des senteurs de Paris en immortalisant son identité olfactive. Mariage d’une cire de qualité supérieure et d’un savoir-faire d’exception, La Note Parisienne exhale mélodieusement l’univers raffiné des arrondissements parisiens. Notre faveur va au 8e arrondissement avec ses notes de champagne, cassis, fruits fouges, magnolia et écorce d’oranger. Une idée cadeau à personnaliser selon l’adresse de vos hôtes.
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DIPTYQUE
Heureux quinqua C’est en 1963 que Diptyque lance son premier trio de bougies parfumées. Cinq décennies déjà que l’élégante enseigne du boulevard Saint-Germain parfume nos intérieurs et illumine nos journées de son large répertoire de senteurs, composé de créations florales, fruitées, boisées, herbacées ou épicées... Nobles, rares et précieuses, les matières premières sélectionnées prônent la simplicité et rendent hommage à la nature universelle. De la sélection de la cire au choix de la mèche, de la qualité de la matière première à la délicatesse des accords, l’alchimie des senteurs diptyque ne tient qu’à un fil ; le fil du temps qui passe. 50 ans déjà !
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PARFUM
JOVOY
Les jeux sont faits
LIQUIDES
Précieuse amphore C’est la première trilogie des Liquides Imaginaires, Les Eaux Delà : Sancti, Fortis et Tumultu, des parfums uniques comme David Froissard sait les sélectionner. Ce passionné de jus d’exception a ouvert le premier bar à parfum parisien, Liquides. Il n’a de cesse de flairer les tendances pour mieux les devancer. Cette édition en amphore d’étain gravé, dessinée par Philippe di Méo, en est un bel exemple. Disponible en 2 modèles : 50 cm, env. 3 500 € ou 20 cm, env. 1 500 €.
Impossible de ne pas céder à la tentation dans le divin temple des parfums rares du 4 rue de Castiglione à Paris. Cette maison de parfums créée en 1923 par Blanche Arvoy renaît sous la dynamique impulsion de François Hénin, créateur du concept de la parfumerie Jovoy et propriétaire de la marque éponyme. La nouvelle ligne d’eaux de parfums a été créée pour les amateurs de belles matières, à la recherche de parfums contemporains et en partenariat avec des grands nez ou maîtres parfumeurs en devenir. La dernière création, Les Jeux sont faits, s’adresse aux hommes en quête d’inédit et d’élégance. Les notes de cumin, patchouli et tabac en font la touche idéale d’une allure soignée. Paré d’un coffret de cuir, le flacon signe sa présence avec l’élégance attendue par celui qui le choisit.
SERGE LUTENS
La Vierge de fer
D’ORSAY
Édition limitée Dandy flirte avec l’exclusivité pour fêter ses 90 ans ! Créé en 1923, le flacon initialement réalisé en cristal opaque noir, s'habille d'une sculpture cubique en résine acrylique sombre. 600 heures ont été nécessaires à la fabrication des 90 exemplaires de cette version numérotée confectionnée à la main. Cette eau de parfum aux notes fruitées d’ananas, conjuguées à des extraits de whisky, de cannelle, et de gingembre est disponible en exclusivité à la Scent Room du Printemps Haussmann.
HMM SENT-BON
“La religion du fer avait besoin d’une Vierge et la Vierge, d’un lys. De ce supplice, un flacon clos comme un bunker…”. C’est en ces termes énigmatiques que le parfumeur du Palais Royal présente La Vierge de fer, un jus mixte envoûtant. Il vous enveloppe, plus chaleureusement qu’une armure… Une chose est certaine, il vous préservera de toute faute de goût. Chaque édition est numérotée de 1 à 30, datée et monogrammée (75 ml, env. 900 €)
La rédaction d’Edgar a humé et aimé :
Serge Lutens Laine de Verre | Ermengildo Zegna Sicilian Mandarin | Annick Goutal Eau de Monsieur | Guerlain L'Instant | Dior Eau Sauvage
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ART
SEBASTIAO SALGADO
par anne kerner
LA RECHERCHE DU PARADIS PERDU Sebastiao Salgado a parcouru le monde pour en montrer toute la misère humaine. Ses si célèbres portraits d’ “Exodes” soulèveront l’interrogation de la romancière Susan Sontag sur “l’inauthenticité du beau” dans l’œuvre du photographe dans les années 2000. Mais même les yeux du plus grand reporter du monde en ont trop vu. Secoué, dérouté, encombré par toute la détresse accumulée, il se les lave depuis 8 ans dans son projet Genesis dévoilé pour la première fois à la Maison européenne de la photographie à Paris. Ainsi, Salgado revient à la beauté originelle, au premier matin du monde, au paradis perdu. Il a traversé 26 pays, a marché
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850 kilomètres en Éthiopie, a vécu le trop chaud, le trop froid, a passé sa vie sur le fil du rasoir pour toujours mieux rapporter des images où l’homme n’est jamais allé. Et ce brésilien qui a trouvé asile en France de raconter avec passion ses aventures. Comme sa première rencontre avec le chef de tribu Afukaka, venu l’accueillir nu sur sa moto ! Comme ses sauts d’une seconde vertigineuse où il ne faut surtout pas tomber dans l’océan glacial. Comme ses tête-à-tête avec les plus grandes baleines du monde en voie de disparition tellement proches et intimes qu’il pouvait les caresser. Et “passer au milieu des éléphants de mer comme un autre éléphant de mer... être vu comme
un animal du royaume animal”. Ses œuvres toujours en noir et blanc d’une élégance magistrale dévoilent ainsi “son échantillon de la planète”. Régions polaires, forêts tropicales, déserts torrides et glaciers improbables, Salgado l’autodidacte et pourtant affublé de tellement de prix semble avoir trouvé sa voie pour sauver notre planète. Mais Sebastiao Salgado n’a sûrement pas fini de parcourir le monde. Sebastiao Salgado, Genesis, Maison européenne de la photographie, 5/7, rue de Fourcy, 75004 Paris. www.mep-fr.org. Jusqu’au 5 janvier 2014.
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ART
ART ORIENTÉ OBJET
Métamorphoses animales Créateurs d’œuvres plastiques à partir d’expérimentation sur le vivant, Art Orienté Objet qui n’est autre que Marion Laval-Jeantet et Benoit Mangin met en scène pour cette très belle exposition près de 30 œuvres soulignant l’harmonisation entre la nature, les animaux et les hommes. Cette volonté d’élargissement de la conscience par la cristallisation du vécu et de la symbolique génère aussi bien des vidéos, des objets, des photos que des installations. L’énigme de la métamorphose apparaît au cœur de cette manifestation comme par exemple avec cet animal sauvage en effigie tricotée des peurs écologiques actuelles ! Art Orienté Objet, Musée de la chasse et de la nature, Hôtel de Mongelas, 62, rue des archives, 75003 Paris. Tél. : +33 (0)1 53 01 92 40. Jusqu’au 2 mars.
LEE UFAN
L’art de la rencontre L’œuvre de Lee Ufan célébrée dans le monde entier est presque trop belle, trop pure, trop... ! On a admiré son exposition cet été en Arles à l’occasion de la parution aux éditions Actes Sud de la première monographie en français consacrée à l’artiste coréen. On s’enchante encore et toujours devant tant de simplicité où jouent en permanence l’équilibre et le déséquilibre, le vol ou la chute. Comme dans l’impermanence. Dans l’immanence. Ici, juste le presque rien qui évoque le presque tout. Juste avec de la pierre, le fer ou le verre, juste avec un faisceau d’ombre ou de lumière, juste... Les murmures de l’imperceptible... offerts par ce philosophe qui un jour a constaté que le signe artistique a plus de présence et d’efficacité que le texte “par la vitesse de sa diffusion et l’impression qu’il laisse dans la mémoire collective”. Pour l’exploration de la condition humaine. Lee Ufan, galerie Kamel Mennour, 47, rue Saint-André des arts et 6, rue du Pont de Lodi, 75006 Paris. Tél. : +33 (0)1 56 24 03 63. Jusqu’au 21 décembre 2013. L’installation Relatum, le repos de la transparence est présentée au Musée de la Chasse et de la Nature à Paris jusqu’au 26 janvier.
BLUMENFELD
Exceptionnelle rétrospective Après les exceptionnelles rétrospectives consacrées à Lee Friedlander, Richard Avedon, Lee Miller et André Kertész, le Jeu de Paume présente Erwin Blumenfeld (1897-1969), dont l’œuvre a contribué à la diffusion de la photographie moderne. Consacrée aux multiples facettes de l’artiste, de ses premières images de mode aux derniers paysages, cette exposition rassemble au travers de plus de 300 œuvres et documents, depuis la fin des années 1910 jusqu’aux années 1960, les différents arts visuels pratiqués par l’artiste tout au long de sa vie : dessins, photographies, montages et collages. Erwin Blumenfeld, Jeu de Paume, 1, place de la Concorde, 75008 Paris. Tél. : +33 (0)1 47 03 12 50. www.jeudepaume.org. Jusqu’au 26 janvier.
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ART
RICHARD AUJARD
par perrine blot
PHOTOGRAPHE ET PLUS ENCORE Après Damien Hirst, Philippe Pasqua, Peter Klasen ou Robert Combas, c’est au tour de Richard Aujard de s’exposer chez Laurent Strouk. Photographe, réalisateur et auteur de plusieurs ouvrages, ce passionné d’images fixes ou en mouvement se dit “très fier” de présenter son travail dans ce haut-lieu soutenant des artistes internationalement connus et reconnus. L’exposition qui lui est consacrée réunit trente années de travail. Autant de photos fascinantes et saisissantes qui nous font partager son parcours, celui d’un aventurier des temps modernes, sensible et authentique. “La sophistication me met mal à l’aise, j’aime à la fois la force et les fêlures chez les êtres”, dit-il pour qualifier son travail. Bande à part, le ton est donné ! C’est l’intitulé de l’exposition. Béatrice Dalle, Joey Starr, Eric Cantona, ou encore
Mickey Rourke… De fortes têtes devenues ses amis dont l’œil intime du photographe a su percer le caractère unique. Plus encore, au fil de ces rencontres déterminantes, Richard oriente son objectif vers de nouveaux horizons. De Sydney où il rencontre les “Commancheros MC” aux réserves indiennes d’Amérique, d’une immersion chez les cowboys du Mexique à l’intimité avec la mafia mongole en passant par les ravages du séisme en Haïti, Aujard, homme complexe, foisonnant et débordant d'énergie, nous embarque pour un incroyable carnet de voyages. L’occasion aussi de découvrir des clichés inédits de son travail, qui trouvent un nouvel éclairage grâce aux jeux de customisation. “Bande à part”, Galerie Laurent Strouk, 2 Avenue Matignon, 75008 Paris du 10 au 29 Janvier 2014
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MUSIQUE
NOS COUPS DE CŒUR
AGNES OBEL
par dominique peltier
AVENTIME Il y a trois ans, Agnes Obel, originaire du Danemark, sortait son tout premier album “Philarmonics”. Disque de platine en France et en Belgique, quintuple platine dans son pays et disque d’or au Pays-Bas, la jeune artiste, inconnue du grand public, écoulera pourtant près d’un demi-million d’exemplaires de ce premier disque. Un phénomène rassurant à l’heure du tapage “musical” où l’on ne retient que l’extravagance au détriment du talent. Preuve qu’il y a encore un public sensible à l’art sans artifice. Si vous avez manqué “Philarmonics”, un album que vous devez toutefois absolument vous procurer, son nouveau bijou “Aventime” est inévitable, il entérine les immenses qualités artistiques d’Agnes Obel. Son univers se raconte avant tout au piano. Sa voix fait le reste. Une musique intemporelle, universelle et hors des modes où la jeune compositrice, parolière et interprète exprime toute sa délicatesse et son émotivité. L’album s’étire sans heurt dans une espèce de nostalgie sensuelle. On aime s’y envelopper. Et si le piano et la voix d’Agnes Obel règnent en maître, il ne serait pas juste d’oublier le sublime violoncelle d’Anne Müller. Un disque à écouter comme on déguste un grand vin : de l’esprit, du corps, des notes riches et déliées aux saveurs inoubliables. Play It Again Sam
Gaspard Royant
10 Hits Wonder Si vous appartenez à la guilde des farouches défenseurs des sixties ou celle des rockers crooners, ce disque est pour vous. En fait, il est pour celles et ceux qui ont la fibre rock’n’roll ; mais qui ne l’a pas ? Gaspard Royant est descendu de ses montagnes de Haute-Savoie pour réaliser ce premier album enregistré, s’il vous plaît, exclusivement en analogique. Retour aux sources en quelque sorte, retour d’un son à l’ancienne Ô combien chaleureux. Les titres sonnent comme d’authentiques tubes d’une époque que l’on croyait révolue. Heureusement Gaspard Royant était là pour en inventer de nouveaux. Sardanapale Records/Dist Differ-Ant
Shai Maestro The Road to Ithaca Deuxième opus pour le trio mené par le compositeur et pianiste Shai Maestro. Les complices d’hier sont les complices d’aujourd’hui. La contrebasse est naturellement confiée à Jorge Roeder pendant que Ziv Ravitz agite ses baguettes pour donner le tempo. Une fois de plus leur complicité fait merveille, on ressent le plaisir tout au long des 10 titres que contient ce nouvel album qui se termine par une jolie surprise avec la voix rayonnante de Neli Andreeva. 52 minutes de jazz résolument moderne, mélodique et audacieux. Laborie Jazz
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MUSIQUE
Dmitri Hvorostovsky
Aux Lundis Musicaux Où est-il ? À Londres ? À New York ? À Tokyo ? Il est partout ! Le public l'aime, les musiciens l'adorent, tous les théâtres le réclament. Il est le chanteur russe le plus influent de la planète. Et il le mérite : sa voix de basse fait des ravages partout. En juin, son récital sur la Place Rouge, retransmis en direct et en mondovision, a électrisé les foules. Il a l'art d'inverser les polarités : sa voix sibérienne, on l'imagine froide, et c'est tout le contraire qui se produit. Générosité, subtilité, souplesse et noblesse du phrasé, Dmitri est un félin et un instinctif. Son punch, sa pugnacité sans emphase lui permettent de triompher dans les répertoires russe et italien. Sa vaillance est, elle aussi, solide comme un roc. Pour son seul récital parisien de la saison, dans le cadre des prestigieux Lundis Musicaux du Théâtre du PalaisRoyal, il a choisi de rendre hommage à la musique qui coule dans ses veines : Moussorgski, Rachmaninov, Tchaïkovski. Un programme enténébré par le soleil noir de la mélancolie et du romantisme. Ce Hvorostovsky est décidément la star de toutes les Russies ! À ne pas manquer au Théâtre du Palais-Royal, le lundi 20 Janvier 2014 à 20h. www.leslundismusicaux.com
Dame Felicity Lott
Soprano Elle est la plus française des divas britanniques, la plus pro, la plus délirante : cette superstar lyrique, anoblie par Elisabeth II en 1996, est aussi la plus atypique tant par la manière de conduire sa carrière que pour son répertoire, empruntant volontiers des chemins de traverse. Sa venue à Paris, pour chanter Schumann, Wolf, mais aussi Britten et Reynaldo Hahn, est un bonheur auquel il serait dommage de renoncer. Théâtre du Palais-Royal le lundi 16 Décembre à 20h. www.leslundismusicaux.com
WORK ZIK’S
Daniil Trifonov
Pianiste de l'année Il n'a que 22 ans et il est le pianiste que la planète classique attendait. Bête à concours, il a multiplié les premiers prix : Tel Aviv et surtout Moscou. Même Martha Argerich, pourtant avare en compliments, dit de lui “qu'on n'est pas près de revoir un tel phénomène de sitôt”. Et elle a raison. L'an dernier, il donnait un unique récital à Carnegie Hall et, par chance, des micros étaient là pour immortaliser l'évènement : Scriabine, Chopin et Liszt comme vous ne les avez jamais entendus. The Carnegie Album, Deutsche Grammophon
Helene Grimaud
Fascinante “La pianiste aux loups” est de retour. Lassée de cet élément marketing qui a fait son temps, elle choisit de revenir aux fondamentaux : Brahms. Aujourd'hui, elle se remet à l'ouvrage avec une densité et une maturité admirables. Ses couleurs ne sont pas forcément chatoyantes, mais elle va droit au but. Aidée par la Rolls Royce des orchestres, le Philharmonique de Vienne, et un jeune chef prometteur, Andris Nelsons, ce nouvel enregistrement live apparait incontournable. Brahms : concertos N°1 et 2, Deutsche Grammophon.
Les morceaux écoutés par Edgar pendant le bouclage
Elisa Jo - Something You May Cure | Célian Schneider - Roselyn | Daft Punk - Get Lucky | Valérie June - The hour Naughty Boy - La La La feat Sam Smith | La Femme - Psycho Tropical Berlin | edIT - Ants
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CINÉMA
LA QUESTION
par jean-pascal grosso
MAUVAISE FOI
VINCENT MACAIGNE
Assiette anglaise Le Géant égoïste (18/12) Grand vainqueur du dernier Festival du film britannique de Dinard, Le Géant égoïste, un premier long-métrage inspiré d'un roman d'Oscar Wilde, avait de quoi attiser les curiosités cinéphiles : les aventures de deux gamins désœuvrés qui s'entêtent à vouloir travailler pour un ferrailleur irascible... Au final, une énième resucée des œuvres liminaires de Ken Loach, plus misérabiliste que naturaliste, plus complaisante que poétique.
Paris ou province ? Paris. Je suis parisien de naissance. Votre secret auprès des femmes ? Aucun. Je serais même de mauvais conseil. Auriez-vous aimé être une femme ? Oui, du moins pour un temps. Ce doit être très intriguant... Votre luxe ? Le temps et le rire. Votre mauvaise habitude ? Je n'ai que ça des mauvaises habitudes. J'en ai beaucoup trop. En garder une ? Le café ! Votre dernière bagarre ? Physique : à quatorze ans. Intellectuelle : tout le temps. Une bagarre, c'est positif lorsque c'est intellectuel. Votre plus grande ambition ? Le bonheur. Votre dernière nuit blanche ? Hier ! Votre pire humiliation ? C'est compliqué. Je ne me suis jamais encore senti vraiment humilié. Il faut avoir beaucoup d'égo pour se sentir très humilié. Une icône ? William Faulkner.
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La voiture de vos rêves ? Je n'ai même pas le permis ! Sinon, ce serait une MG. Votre livre de chevet ? Je n'en ai jamais vraiment eu. En ce moment, je bosse sur La Montagne magique de Thomas Mann. Ce n'est donc pas un livre de chevet, mais un livre de travail. C'est un roman très intéressant par rapport à l'Europe actuelle... Votre marque préférée ? Oh, je ne connais pas les marques. Je n'en ai aucune idée ! Votre talent caché ? J'ai pas mal de défauts. Mon talent est de les cacher. Comment aimeriez-vous mourir ? Noblement. Votre plus grand regret ? D'avoir jusque-là évité le bonheur.
2 automnes, 3 hivers de Sébastien Betbeder, sortie le 25 décembre Tonnerre de Guillaume Brac, sortie le 29 janvier
Philomena (8/01) “Tu vois, le monde se divise en deux catégories...” L'adage eastwoodien dans Le Bon, la brute et le truand pourrait servir de préambule au dernier et manichéen film de Stephen Frears (The Queen) écrit et interprété par Steve Coogan (The Trip) : méchantes nonnes irlandaises contre journaliste londonien, athée et déterminé, homosexuels américains en butte contre l'ignoble administration reaganienne... Sous une couenne épaisse de bons sentiments, ce pâté de bile, irrémédiablement, ne passe pas. 12 Years a Slave (22/01) Le réalisateur anglais Steve MacQueen (Shame) signe un film impressionnant sur l'esclavagisme. Il passe de la fresque humaine la plus inspirée au sadisme le plus sordide avec cette constance dans la maîtrise technique et narrative. Mais une telle virtuosité alliée à un vérisme foudroyant formerait presque un doigt pesamment accusateur pointé sur le spectateur; forcé de partager la repentance de cette page tragique de l'histoire américaine.
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CINÉMA
MADEMOISELLE EDGAR
Amanda Seyfried
Tour à tour refusé par Olivia Wilde (Rush) et Kate Hudson (Presque célèbre), le rôle de Linda Lovelace, première “star” de cinéma pornographique, sera finalement décroché par Amanda Seyfried, vue récemment en Cosette dans l'adaptation hollywoodienne de la comédie musicale Les Misérables. Le rôle avait en effet de quoi rebuter : Linda Lovelace, comme elle l'écrira plus tard dans quatre biographies à succès, entra dans
l'histoire du X, semble-t-il, à coups de talon, victime des violences et des manipulations de son époux, l'incontrôlable Chuck Traynor. Son premier long-métrage, Gorge Profonde (1972), fera la fortune de la mafia italoaméricaine qui possède alors la quasitotalité des salles pornos sur le territoire. La comédienne devient sur-le-champ un objet à scandale et le sex-symbol d'une époque de frénétique
liberté sexuelle. Mais aussi une bête de foire, comme le montre Lovelace, harcelée, battue, méprisée... Même si le film n'atteint, la faute à un récit trop binaire et attendu, les sommets du biopic, Seyfried, 28 ans, s'en sort plus que dignement dans son rôle de victime amoureuse et trop candide, aussi irradiante que bouleversante à l'écran. Lovelace de Rob Esptein et Jeffrey Friedman, sortie le 8 janvier
C'EST MON CHOIX !
Weekend Of A Champion En 1971, au Grand Prix de Monaco, Jackie Stewart, champion du monde 1969 de Formule 1, poursuit son impeccable lancée au sein de l'écurie Tyrrell. Durant 3 jours, la caméra de Roman Polanski filme le moindre de ses faits et gestes sur et hors des circuits... Pour quiconque est passionné de sport automobile et de ses plus flamboyantes icônes, Jackie Stewart reste une légende hors du commun ; gamin employé dans un obscur garage écossais et qui deviendra une des inoubliables figures des circuits ouvrant ainsi le ban des Prost, Senna, Schumacher ou Vettel à venir. À la fois flamboyant et intime, le documentaire tourné à l'époque par Roman Polanski a droit à une sortie plus de quarante après, agrémentée d'un dialogue entre le champion et le metteur en scène aujourd'hui septuagénaires. Le résultat est passionnant, chronique nostalgique d'un sport alors d'un prestige et d'une dangerosité tout aussi incroyables. Fiévreux, électrique, Weekend of a champion prime par les retrouvailles finales entre ses deux principaux “acteurs”, le sportif et l'homme de cinéma, qui échangent sur ces fantastiques années 70, emblématiques et révolues. Weekend of a Champion de Roman Polanski, sortie le 18 décembre
DVD/BLU RAY
Gun Crazy C'est, avec En Quatrième vitesse d'Aldrich et Nous avons gagné ce soir de Wise, un des fleurons du film noir hors du champ “bogartien”. Tourné en 1959, Gun Crazy – sorti en France sous le titre Le Démon des armes - suit la rencontre de deux azimutés dans l'Amérique triomphante d'après-guerre, “Bonnie & Clyde” modernes, dont la fascination pour les armes à feu les entraînera sur la pente fatale du crime... Objectivement culte, nébuleux, brillant, ce film réalisé par Joseph H. Lewis et produit par les frères King, gangsters repentis, jouit d'une exhumation de taille grâce aux éditions Wild Side dans un coffret comprenant une version Dvd et Bluray restaurée, plusieurs compléments inédits ainsi qu'un livre de 220 pages qui revient sur sa genèse. Un bijou édité à 5 000 exemplaires ! Coffret Gun Crazy de Joseph H. Lewis, édité par Wild Side. Prix : 59,99 euros.
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atelier-zuppinger.ch
Couronne Symbole royal ou remontoir de montre ? Découvrez l’univers de l’horlogerie d’exception, sur www.hautehorlogerie.org
Couronne | La couronne de remontoir est un bouton de formes variées, moletée ou cannelée que l’on saisit entre le pouce et l’index pour remonter la montre. Certaines couronnes incluent un poussoir mobile pour déclencher le mécanisme du chronographe, ou le couvercle d’une boîte savonnette.
PARTENAIRES DE LA FONDATION | A. Lange & Söhne | Audemars Piguet | Baume & Mercier | Bovet 1822 | Cartier | Chanel | Chopard | CHRISTOPHE Claret Corum | De Bethune | Girard-Perregaux | Greubel Forsey | Harry Winston | Hermès | IWC | Jaeger-LeCoultre | Louis Vuitton | Montblanc | Panerai Parmigiani FLEURIER | Piaget | Ralph Lauren Watch & Jewelry | Richard Mille | Roger Dubuis | TAG Heuer | Vacheron Constantin | Van Cleef & Arpels
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PORTFOLIO PEOPLE
2014
Le choix d’Edgar Tandem de l’architecture et de la décoration, sollicité aux quatre coins du monde, Gilles & Boissier lance sa première ligne de mobilier. À Saint-Émilion, Julien Berjal fait entrer le Château Le Chatelet dans le très prestigieux classement des grands crus. Artiste, baron de la nuit, dandy malgré lui, entrepreneur, André Saraiva connu uniquement par son prénom, lance sa marque de champagne… cheers. Inspiré par la philosophie bouddhiste, le talentueux Mads Kornerup nous livre sa vision de la haute joaillerie. Addictive ! Elle repart en famille au cœur de l’Antarctique sur les traces d'Ernest Shackleton, prépare un film et sera bientôt au théâtre… Géraldine Danon est la femme à suivre ! Beau gosse, charmeur, Chris Pine qui incarne Jack Ryan est semble-t-il la nouvelle star en devenir de Hollywood. Écrivain aussi prometteur que contesté, Laurent Obertone s’est mis dans la tête du tueur Anders Breivik… il soulève une fois encore la polémique. Censure ou intox ? Il est dit dans le petit cénacle horloger que Singapour est l’une des premières places mondiales pour les montres de luxe. Michael Tay en est la figure incontournable. Les amateurs de l’extrême le connaissent, la glisse dans la peau, Thierry Donard s’affirme comme le réalisateur culte de ce cinéma à sensations essentielles dans un monde bétonné. Patron du Ken et du Klay - les clubs hype de sport parisiens, acteur, scénariste, producteur, metteur en scène et dont le meilleur reste à venir… Arthur Benzaquen, l’insatiable. Dix personnalités qui n’ont pas fini de faire parler d’elles
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PORTFOLIO PEOPLE
gilles & boissier
Le couple Le couple star de l’architecture d’intérieure, Gilles & Boissier, fait escale à Paris pour l’exposition de sa première ligne de meubles. Gilles et Boissier ? propos recueillis par corinne marcheix
Exposition Gilles & Boissier, Galerie d'en Face 7, rue Paul Louis Courier 75007 Paris, du 5 décembre au 28 mars 2014
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C’est l’alliance de l'intellectuelle parisienne, Dorothée Boissier, major de l'école Penninghen, et d’un bouillonnant architecte d'intérieur marseillais, Patrick Gilles, diplômé de Camondo. Ils font leurs débuts chez Christian Liaigre, où Patrick sera directeur d’agence et chez Philippe Starck, où Dorothée sera chef d’équipe. Puis ils unissent leur cœur et leurs talents pour créer leur agence, Gilles & Boissier. Le duo d’architectes d'intérieur s’est vite imposé sur les plus hautes marches du podium de la décoration internationale en signant le très médiatique restaurant Buddakan à New York, le luxueux concept des boutiques Moncler, les restaurants Hakkasan, le café Artcurial, le restaurant du Mini Palais ou encore le Kinugawa à Paris. Ces nouveaux ambassadeurs de l’art de vivre à la française parcourent le monde pour y imprégner leur style et signent leur première collection de meubles, Oxymores, à découvrir au 7, rue Paul-Louis Courier à Paris, jusqu’au 30 janvier. Entre ces deux perfectionnistes, les rôles sont clairement définis. Dorothée, fine
négociatrice, étudie les projets. De son expérience chez Philippe Starck, elle a gardé une méthode de travail, l'habitude de penser les projets très en amont. Patrick est quant à lui un dessinateur hors pair. Gilles & Boissier, est-ce l'alliance des contrastes ? “Nous aimons confronter nos idées sans retenue. Patrick est guidé par la symétrie qui parfois m’ennuie. Donc nous nous mettons toujours d’accord sur une symétrie asymétrique ! Notre première collection de meubles s’appelle Oxymores...” répond Dorothée. Vos convergences ? “Nous convergeons toujours, même si le chemin a été sinueux. Nous aimons raconter une histoire qui se décline en plusieurs tableaux différents, nous aimons les contrastes forts. Nous recherchons sans concession à créer une émotion. À deux, nous n’hésitons pas à prendre des risques.” Leurs lieux en 2014 : l’hôtel Baccarat à NewYork, le Mandarin Oriental à Marrakech, un hôtel dans les Alpes ainsi que quelques restaurants à Paris, des projets privés et toujours quelques boutiques Moncler…
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Prodige à Saint-Émilion julien berjal
Ou comment un jeune propriétaire a su brillamment redorer le blason d'un Grand Cru classé au prestige entamé. par jean-pascal grosso photo virginie noworyta “Et le plus drôle dans tout ça, c'est que je ne bois pas d'alcool !” C'est discret, faussement détendu parce que toujours concentré à sa tâche, qu'on croise généralement Julien Berjal, 32 ans, au milieu de ses vignes, sur le plateau calcaire de Saint-Émilion. À l'ombre de voisins prestigieux, le Château Canon, propriété de Chanel, ou le Château Beauséjour Bécot, il défend avec vaillance et rigueur son arpent de terre, 3,18 hectares exactement, peigné ce jour-là par un soleil vif, et son vin, le Château le Châtelet promis à nouveau à un avenir radieux. Un vin “rond, équilibré et gourmand” ajoute-t-il, enthousiaste. En 2002, lorsqu'il “hérite” de la propriété familiale vieille de cinq générations, le Grand Cru n'est plus que l'ombre de ce qu'il a été, déclassé depuis sept ans. “C'est vrai, admet avec sincérité le jeune homme, que le vin n'était alors pas très bon”. Julien Berjal se lance donc dans de grandes manœuvres, reprenant tout à zéro, bien décidé à faire retrouver de son lustre au “Châtelet”. Le vin, il avait grandi dedans mais sans jamais y être vraiment “tombé”, se rêvant, adolescent, plutôt dans la mécanique industrielle. Chez lui, la passion a pris le temps de germer au fil de discussions avec ses oncles, patiemment mûrie pour révéler au final un talent et un nez véritables. Après un bac électrotechnique, il demandera une dérogation auprès du ministère de l'Agriculture afin de pouvoir entreprendre un BTS viticulture œnologie. “Il a fallu tout refaire au niveau du végétal, changer tous les piquets, retravailler les sols, chercher la qualité mais surtout pas à faire “pisser les vignes”... ” Retour en 2002. Pour le nouveau propriétaire, c'est le début d'un travail de longue haleine, minutieux, qui, comme il l'explique, exige patience, moyens et perspicacité : “Au début, je me suis heurté à des gens qui ne voulaient même pas goûter le vin, pensant qu'il n'avait pas changé”. Remarqué par Jacques Dupont du magazine Le Point, le Château le Châtelet commence à surprendre les connaisseurs dès 2005. Trois ans seulement ont passé et la stratégie déjà commence à payer. Le Jules Verne à Paris ou Le Saint-James à Bouliac l'intègrent à leur carte. “À partir de 2008, j'ai décidé de passer de 20 000 à 16 000 bouteilles à l'année. Le changement, avec un volume de bouche supérieur, a été immédiat”. La consécration arrive quatre ans plus tard. Le vin retrouve son titre de
Grand Cru classé en 2012. Un millésime exceptionnel. Et pour ce qui est de 2013, annoncé comme année martyre pour les vignes françaises ? Julien prévoit : “Même si c'est un peu tôt pour se prononcer, il y aura, je crois, une belle hétérogénéité. Le travail va parler. Le Château le Châtelet 2013 sera un vin fin et élégant”.
Le vignoble est constitué de 80 % de merlot et 20 % de cabernet franc.
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andré
Champagne now André a fait de son prénom un nom. Connu et reconnu pour ses vertus créatives, il passe avec aisance de son statut d’égérie d’une marque de mode à la direction des hauts-lieux de la branchitude parisienne et s’octroie une nouvelle parenthèse créative en lançant une marque de champagne avec Arteis & Co. “C’est une aventure entre amis, nous sommes tous passionnés de grands vins et nous voulions imaginer un champagne qui nous ressemble. Je suis souvent sollicité par de grandes marques de spiritueux pour faire des partenariats, mais ici la rencontre avec Fabien a été un déclic. Sa passion et son expertise dans le champagne et surtout les vins qu’il m’a présenté ne m’ont laissé aucun doute sur notre association. Nous avons travaillé 18 mois pour élaborer nos vins. C’est une belle rencontre humaine”, déclare celui qui a fait du street art son mode d’expression au même titre que d’ouvrir de nouveaux endroits, un restaurant, un club ou élaborer un champagne. “C’est avant tout un mode d’expression. J’ai lancé ce champagne avant tout pour le partager avec mes amis et ensuite s’il plait et qu’il rencontre son public, tant mieux ! J’ai beaucoup fait ça aussi pendant ma série de Love graphiti. C’était un moyen de dire je t’aime aux personnes qui comptaient pour moi”. Oui, mais alors André, c’est quoi votre définition de la fête ? “Un endroit simple, où l’on peut partager, discuter, se retrouver entre amis autour d’un bon verre de vin”.
mads kornerup
Spirituel
par corinne marcheix
Comment vous est venue l’idée de créer Shamballa Jewells ? Il y a 20 ans, alors que je vivais à New-York. Je trouvais ce nom de Shamballa très beau mais j’ignorais tout de sa signification. C’est en rencontrant des moines que j’ai découvert l’histoire de cette philosophie inspirée du bouddhisme… J’ai ouvert la première boutique Shamballa à Paris en 1994, puis je l’ai rapidement transférée à New-York en 1996. Quelle est la philosophie de la marque ? Ce bracelet d’origine tibétaine ne met en aucun cas l’accent sur la religion. Il s’agit simplement de promouvoir le bien-être en apportant conscience spirituelle et énergies positives. Je prends d’ailleurs moi-même très à cœur cette sagesse intérieure et cette philosophie dont je mets en pratique nombre de principes. J’ai découvert le yoga à New-York grâce à un incroyable professeur qui a été pour moi un véritable facteur de la concrétisation de mes projets ; cela m’a ensuite permis de créer une véritable relation entre mes bijoux et le yoga. J’ai pu retranscrire au travers de ces bijoux une vraie âme avec une réelle signification spirituelle.
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Comment expliquez-vous votre succès ? Au début, c’était assez difficile, presque personne ne franchissait le pas de la porte de la boutique… Et un jour de septembre 2001, le rappeur Jay Z est venu dans notre magasin car il cherchait un bijou soft, loin de son image bling-bling. Il a fait parler de nous et a augmenté notre popularité. Rapidement, d’autres stars comme Madonna, Demi Moore, Kenny West sont devenues clientes, ainsi que de grands hommes d’affaires.
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PORTFOLIO PEOPLE
géraldine danon
L’aventurière L’actrice publie un récit, Le Continent inconnu et largue de nouveau les amarres en famille. Cap sur l’Antarctique. propos recueillis par corinne marcheix beauté qui nous entoure. Nous sommes débarrassés du superflu et cela fait du bien à l’âme. Mais en cherchant bien, ce qui me manque durant les longues traversées, c’est le sport ! Il est bien difficile de faire des abdos avec un bateau complétement penché et une mer en furie. Mais c'est bien peu de chose! Qu'avez-vous hâte de retrouver ? Le silence habité des cinquantièmes hurlants, le vent qui siffle et les petites voix qui me sont devenues familières. J’ai hâte de passer mes journées avec mes enfants, de les regarder grandir sans être happée par un quotidien stressant. Hâte de n'avoir plus d’horaire, plus de jour, plus de nuit, un autre rapport au temps. Hâte de laisser mon téléphone portable, ma carte bleue et mon ordinateur pour observer des heures durant un vol d'albatros ou guetter un souffle de baleine sur un océan infini. Mais en fait, je n'ai hâte de rien car je profite du jour présent et je ne suis pas pressée du lendemain. J'ai juste envie, mais j'évite, de me projeter dans l'avenir pour ne pas laisser s'échapper l'instant. Voilà encore quelque chose que la mer m'a appris.
Le Continent inconnu é ditions Arthaud 2013.
Vous repartez, qu'est ce qui sera le plus difficile à quitter ? Pas grand-chose. Ma famille est avec moi et la civilisation ne me manque pas. Elle me pèse même parfois. Cette année, je pars pour une expédition intense mais courte, un mois et demi car je commence les répétitions d'une pièce de théâtre le 1er février. Philippe part début novembre pour convoyer le bateau du Chili à Ushuaïa. Je l’y retrouverai un mois après avec les enfants. En réalité, j'aime le confort lorsque je suis à terre mais en mer seul compte l'essentiel : être près des miens, tracer la route, batailler avec la banquise, veiller les icebergs et ne rien rater de la
Qu'est-ce qui vous pousse à repartir ? Le goût de l'aventure, la curiosité du monde, le défi. En un mot la passion. Cette fois, nous partons sur les traces d'Ernest Shackleton en Antarctique, sur l'île Éléphant où il a laissé son équipage pour aller chercher du secours en Géorgie du Sud puis en Mer de Weddell où son bateau s'est fait broyer. C'est passionnant d'aller sur les traces de cet explorateur fascinant. Son récit L’odyssée de l'endurance a nourri nos rêves de départ vers les pôles. Pour revenir à la difficulté, je dis toujours que c'est comme un accouchement, on oublie la douleur pour ne se souvenir que de la grâce. C'est également le cas avec la mer, balayés les tempêtes, la dureté du quotidien, le mal de mer, les doigts gelés lorsqu'on admire une nuit étoilée ou un soleil qui n'en finit plus de se coucher. Et surtout plus c'est dur, plus l'arrivée est douce....
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PORTFOLIO PEOPLE
The Ryan Initiative de Kenneth Branagh, sortie le 29 janvier.
Jack Ryan a été respectivement campé par Alec Baldwin (À la poursuite d'Octobre Rouge), Harrison Ford (Jeux de guerre et Danger immédiat) et Ben Affleck (La Somme de toutes les peurs). En quoi diffère la nouvelle mouture de ses exploits ? Kenneth Branagh, le réalisateur, voulait recadrer le personnage de Jack Ryan, non pas comme un professionnel accompli, mais comme un débutant dans le monde de l'espionnage, aux prises avec sa conscience, ses idéaux. J'avais évidemment vu les précédentes aventures de Jack Ryan. Harrison Ford m'impressionnait beaucoup par sa solidité. Jack Ryan, ce n'est pas un James Bond qui rêve de jolies filles et de belles voitures. C'est un rat de bibliothèque, humble, à l'esprit précis, acéré. Je voulais garder le poids psychologique du personnage même si j'ai de nombreuses scènes d'action.
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Comment s'est déroulé votre travail avec Branagh, réalisateur mais aussi interprète du “méchant” du film ? Nous avons longuement parlé Kenneth et moi. On sait déjà pas mal de choses au sujet de Ryan. Quant à son ennemi, nous ne voulions pas que ce soit un “méchant” de plus. Nous tenions à ce qu'il y ait un passé, une famille, savoir le pourquoi de ses motivations. Voir le vrai visage du “Mal”. Jack Ryan, de son côté, sera confronté à la violence, à la mort, choses dont il n'a pas l'habitude. J'ai apprécié que Kenneth souhaite souligner l'aspect humain des personnages.
chris pine
Le nouveau Jack Ryan Après avoir été interprété par Harrison Ford, Jack Ryan, agent de la CIA imaginé par Tom Clancy, revient sous les traits du comédien de 33 ans. propos recueillis par jean-pascal grosso 50
Comment se glisse-t-on dans la peau de Jack Ryan ? Quelqu'un de l'Ambassade américaine à Londres, lié au Département d’État, m'a fait jouer à un petit “jeu d'espion”. J'étais suivi et je devais récupérer un document, etc. C'était drôle. Bien qu'il n'y ait aucun danger, on ressent un frisson, une certaine excitation à se lancer là-dedans. C'est beaucoup plus dramatique sur le terrain. J'ai parlé à beaucoup de vétérans partis en mission au Moyen-Orient par exemple ; des gens parfois très grièvement blessés mais qui souhaitent toujours servir leur pays. Je n'aurais pas leur courage, je l'avoue... Capitaine Kirk dans la nouvelle version de Star Trek, Jack Ryan rajeuni... Vous êtes un comédien gâté ! J'étais presque sous le choc lorsqu'on m'a proposé le rôle de Ryan juste après la sortie du premier Star Trek. Je ne vous cache pas que l'univers de l'espionnage m'est beaucoup plus familier que celui des “trekkies”. Je lis beaucoup de romans d'espionnage, d'où mon enthousiasme à l'idée de cette seconde franchise. J'espère qu'elle marchera. Je touche du bois ! Fils de comédien, né à Los Angeles, auriez-vous pu embrasser une autre carrière que dans le cinéma ? Dans un sens, j'étais tellement imprégné du milieu que j'avais peu de chance d'y échapper. Le soir, à la maison, les discussions tournaient souvent autour du travail de comédien de mon père. Ma mère, qui fut un temps professeur d'arts dramatiques, me donnait aussi souvent des pièces à lire... Moi, j'aurais voulu devenir athlète, mais ça n'a pas marché.
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laurent obertone
Le scandale Utøya En s’identifiant au terroriste norvégien Anders Breivik, Obertone crée le malaise. La société du spectacle s’en étrangle d’indignation. propos recueillis par pascal louvrier Que faisiez-vous avant d’écrire La France Orange mécanique ? Je travaillais dans un journal de province. Je m’ennuyais après des études d’Histoire et d’anthropologie. Vous récidivez avec Utøya, un livre relatant le parcours du tueur norvégien Anders Breivik. Pourquoi écrire sur un tel sujet ? Dès le début, après le massacre, j’ai pris des notes sur cette tragédie. À partir du verdict du procès, un an après, j’ai commencé une enquête de fond. Comment peut-on être déclaré sain d’esprit et avoir tué 77 personnes ! C’est la problématique centrale. J’ai lu les écrits de Breivik, ses déclarations, il n’y a pas d’absurdité totale, de décalage, c’est construit et cohérent. Il y a une structure. Par rapport aux faits que vous rapportez de façon brute, voire brutale, vous n’éprouvez jamais de malaise ? Au début si, il y avait overdose d’horreur. J’ai dû introduire des témoignages de victimes pour rappeler la réalité. Mais pourquoi décrire minutieusement le tueur en train de massacrer? Tout part de lui. Les réponses sont dans sa tête. Ainsi ai-je pu expliquer la volonté de puissance, la mégalomanie, etc. Il fallait être avec lui, le suivre pas à pas, dans sa folle détermination. Comme ça, sans l’admettre, on
peut le comprendre.
Utøya de Laurent Obertone aux é ditions Ring
Vous pensez que Breivik est porteur d’un discours idéologique cohérent ? C’est une mosaïque de discours empruntés à beaucoup de gens afin de se construire son propre mythe du surhomme. C’est un message qui gagne en audience. Mais les personnes qui y adhèrent ne passeront jamais à l’acte. J’ai voulu comprendre pourquoi, lui, était passé à l’acte. En fait, sa cause, c’est lui, et lui seul. Il reçoit des lettres d’amour en prison. Il a des fans que je rencontre parfois en séance de dédicaces. Et quelle est votre attitude ? C’est troublant. Ils semblent hermétiques à un discours argumenté. Il y a une dimension d’amour plus forte que la raison. En tant qu’écrivain, vous ne trouvez pas ce phénomène d’adhésion inquiétant ? Ils sont assez rares, heureusement. Mais je ne pensais pas être obligé de dire que Breivik, ce n’est pas un exemple. Pour Breivik, le mal absolu, c’est le “désordre racial” qui guette l’Europe ? Je ne suis pas sûr qu’il y croie. Le racisme, c’est le tabou suprême. Il a besoin d’ennemis pour exister. C’est un gamin qui cherche le pire.
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michael tay
L’amour du luxe Dans une époque où la mondialisation a homogénéisé le luxe, Michael Tay en livre sa propre vision. Cap sur Singapour. par isabelle garnerone Quand il s’agit de shopping, Singapour s’affirme comme LA destination. L’horlogerie en tête. Féru d’architecture, pourfendeur de la green attitude, collectionneur d’art contemporain, homme pressé et néanmoins toujours disponible, bouillonnant d’idées, Michael Tay ne se destinait pas à développer l’entreprise familiale. Et pourtant ! Dire de Michael qu’il est (aussi) passionné de montres relève de l’euphémisme. En Asie du sud-est, The Hour Glass dont il est le dynamique et non moins créatif directeur exécutif est une véritable institution. La référence horlogère. De Rolex à Patek Philippe, de Breguet à Hublot, de Kari Voutilainen à Vianney Halter, de Richard Mille à Uhrwerk… Dans son portefeuille, figurent aussi bien les géants de l'industrie que les horlogers indépendants. Avec une soixantaine de marques représentées et plus de trente points de vente gérés en propre, le distributeur, basé à Singapour, coté en Bourse est un interlocuteur de poids dans le monde de l’horlogerie suisse. “Nous avons peu de boutiques mais chacune est unique avec une identité propre”. Si Singapour aligne les malls de luxe et fait de l’acte d’achat une expérience à part entière, Michael Tay a donné à ses concept-stores un supplément d’âme, chaque lieu est un voyage initiatique au cœur du luxe. Après l’Atelier à Ion Orchard, principalement dédié aux horlogers indépendants, la Malmaison sur Knightsbridge, véritable terrain de jeu pour esthètes cravates Charvet, souliers Corthay, écharpes et vestes Rubinacci, parfums Frédéric Malle… le nec plus ultra du vestiaire masculin dans un décor inspiré de la maison de Joséphine et Napoléon Bonaparte, More Passion, du nom de l’installation éponyme de l’artiste britannique Tracey Emin, dont il n’existe que trois exemplaires, qui occupe la façade de la boutique avec une création originale de l’artiste japonais Takeo Sugamata, a ouvert il y a un an dans le luxueux centre commercial Parangon. L’adresse permet de découvrir quelques-unes des plus belles marques de montres dans une ambiance italienne d’après-guerre, très Carlos Scarpa et Gio Ponti. Dans une époque où la mondialisation a homogénéisé le luxe, Michael Tay en livre sa propre vision. Sortir de l’ordinaire, ne pas copier les idées, ni refaire ce qui a été fait. Rester innovant, créatif et proche de la clientèle. “La marque a plus que jamais besoin d’être une aspiration partagée, de donner à vivre un imaginaire collectif et d’engager les consommateurs au sens noble du terme”, explique-t-il. Et The Hour Glass en est une !
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photo thomas lavelle
thierry donard
par jean-pascal grosso
photo michel monnaie
La glisse Pour beaucoup, ce sont des héros, des athlètes hors du commun, de splendides funambules sur les flots, la terre comme dans le ciel. Pour d'autres, d'incroyables risquetout, des trompe-la-mort presque absurdes... Mais pour Thierry Donard, passionné de ces sports qu'on dit “extrêmes”, ces “riders”, rois et reines de la glisse, surfers, kitesurfeurs, skieurs, kayakistes, pionniers du wingsuit sont autant de sujets d'exception dont il filme à la fois l'intimité et les exploits. “Batman et Superman sont à ranger au placard...” sourit cet ancien pratiquant passé réalisateur “culte” d'un cinéma à sensation dont la caméra colle littéralement aux basques de ces humbles géants de la glisse. Des pointes des Alpes aux eaux bleues de Polynésie, Imagine – A Life on the Edge, sorti le 6 décembre, le dernier cru de La Nuit de la glisse, événement mythique né dans les années 70, transporte son public au cœur de défis extraordinaires. Et confirme le talent de Thierry comme
arthur benzaquen
L’insatiable “Je suis un entrepreneur. C'est le mot parfait”. Toucheà-tout insatiable, Arthur Benzaquen, énergique trentenaire, aurait pu tranquillement profiter de la manne engendrée par les salles de sports chics, Le Ken Club et le Klay, qu'il dirige à Paris avec son frère. Mais cela aurait bridé un talent créatif évident qui a fait de lui un comédien et, surtout, un scénariste prolifique. Zak, le personnage de série qu'il a imaginé, l'aspirant chanteur de R'n'B confit de certitudes, a fait le bonheur des spectateurs de la chaîne OCS Max. Pas l'unique corde à son arc, loin de là. En tant que producteur, en duo avec Daniel Tordjman, il fait actuellement un carton avec Spamalot, la comédie musicale adapté du Sacré Graal des Monty Python mise en scène par Pierre-François Martin-Laval, réalisateur du carton Les Profs. Et loin de s'endormir sur ses lauriers, c'est ceint de la nouvelle casquette de metteur de scène qu'il tourne actuellement son premier long-métrage !
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STYLE
Chevignon. Doudoune en jersey de laine, env. 520 €.
Bogner. Veste de ski technique aspect jersey, prix sur demande.
Ikks. Ligne Pure édition, parka en laine, env. 390 €.
Courrèges Eyewear. Masque en acétate, nouvelle ligne masculine, env. 315 €. Tod's. Gants en laine et cuir, env. 650 €.
Zapa. Doudoune en drap de laine, env. 595 €.
hivernal
grand froid par corinne marcheix
Gucci. Longue écharpe torsadée en cachemire, env. 455 €.
Elden Statesman. Large écharpe en cachemire, env. 1 465 € chez Mrporter.com.
Canada Goose. Chapka en coyote, env. 300 €.
Diptyque. Bougie orange Chaya en édition limitée, env. 52 €.
Lalique. Carafe The Macallan, La Maison Spirituelle, env. 23 500 €.
Brioni. Doudoune en cuir suède et cachemire, env. 5 045 €. Jean-Baptiste Rautureau. Boots en veau grainé, prix sur demande.
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CHEMISE-HOMME.COM
Succes story
HUGO BOSS
Le Gore-Tex chic La collection Traveller Line a inauguré la collaboration entre Gore-Tex et Hugo Boss. Cette ligne est dédiée aux hommes d’affaires modernes associant détails innovants et besoins de tous les jours. Dans cette première collection, c’est le manteau (env. 625 €), pièce phare incontestée, qui bénéficie de la technologie Gore-Tex. Il est imperméable, respirant, coupe-vent et léger. La coupe présente quelques détails fonctionnels, comme un mousqueton pour les clés ou encore des poches multiples pour les diverses cartes d’embarquement… Cette saison, la Traveller Line s’est vue renforcée de 3 nouveaux modèles de manteaux. Qu’il s’agisse d’enfourcher son scooter sous la pluie ou de braver les intempéries en sortant d’un taxi, les pièces Gore-Tex combinent allure et fonctionnalité. Le succès de cette collaboration réside aussi bien dans la facilité d’entretien que dans la qualité du design et des matières techniques.
Francisque Lebrunie et Loïc Kwan ont 12 ans, sont au collège à Madagascar et font le vœu de créer leur entreprise. Quelques années plus tard, diplômés de l’ESSEC et de Sup de Co, ils mettent leur passion pour la mode masculine au profit de leur promesse et créent leur site marchand, Chemise-Homme.com. Mais pas question de proposer aux internautes un catalogue de produits figé. Le concept des deux créateurs repose sur une idée novatrice : proposer entre 20 et 30 modèles en édition limitée chaque semaine. Une grande variété de chemises classiques ou casual, en partenariat avec Xoos, permet de renouveler son dressing sans porter la chemise de monsieur tout le monde… Forts de plus de 500 000 chemises vendues, Francisque Lebrunie et Loïc Kwan ont choisi d’exporter leur concept avec l’ouverture de boutiques à Montréal et plus récemment à New-York. Ces inaugurations s’accompagnent de créations de sites adaptés aux particularités de ces deux pays où l’élégance à la française n’a de cesse d’imprégner son style. French.Shirt.com, so french !
CAPCHO
Chaleureux Porter un bonnet Capcho, c’est hisser haut les couleurs d’une marque qui a du style et du cœur. Les bonnets de laine tricotés très colorés invitent au voyage, de par leur lieu de création, Katmandou où la marque lutte contre deux fléaux nationaux : les trop bas salaires et le travail des enfants. C’est ainsi que des dizaines de tricoteuses bénéficient d'une rémunération deux fois supérieure à celles pratiquées localement,
tandis que Capcho veille à ce que tous leurs enfants soient scolarisés. Depuis deux saisons, les bonnets colorent les tenues de ski et s’invitent de plus en plus sur le macadam… Grâce à ce style décalé, mais dans la tradition des bonnets Népalais, les bonnets Capcho font sensation avec leurs signes distinctifs (fourrage en polaire et emblématique pompon) et glissent vers le succès des grandes villes suisses et hexagonales.
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GAASTRA
THE FRYE COMPANY
Jean waterproof
150 ans, ça me botte !
Gaastra Blue, la ligne jean de la marque de sportswear, utilise la nanotechnologie pour rendre ses jeans waterproof et fait rimer mode et fonctionnalité. Ce n’est plus de la mode, c’est de la science… Les jeans Gaastra Blue sont enrichis de la finition “Nano” durable et respectueuse de l'environnement afin de les rendre imperméables à l’eau, à l’huile et résistants aux salissures. Les jeans reçoivent donc un traitement similaire au traitement déperlant durable. Cette finition “Nano” imperméabilise l’enveloppe externe en incitant l'eau à perler sur le tissu plutôt qu'à y pénétrer. Mais ne vous inquiétez-pas, le toucher reste ultra confortable. Pas question d’avoir l’air de porter une toile cirée… Le jean garde sa sensation de douceur au toucher et conserve sa respirabilité.
Le plus ancien bottier américain, The Fry Company, célèbre ses 150 ans. Le 10 Mars 1863, John A. Frye ouvrait les portes d’une petite boutique à Marlboro, dans le Massachusetts. Son objectif ? Proposer des chaussures durables et de qualité aux habitants de la ville. Pari gagné avec la célébration de ce 150ème anniversaire ! Pour l’occasion, la marque lance une collection capsule composée en partie de ses mythiques modèles. La Engineer : un grand classique de la marque, la première botte à la semelle Goodwear chaussée par de nombreuses personnalités de Cameron Diaz à Halle Berry, en passant par Matt Damon... La Campus : le modèle qui est exposé au Smithsonian Institute à Washington comme emblème de l'histoire des États-Unis et qui était porté par les festivaliers de Woodstock. Enfin, la Harness boot : la botte que les motards ont adoptée dans les années 60, elle fut aussi connue comme la botte des bad boys.
YVES SALOMON
Au masculin
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L’emblématique marque de fourrure Yves Salomon propose une ligne masculine. Thomas Salomon, son directeur artistique, s’en explique : “Beaucoup d’hommes passaient dans les boutiques avec leur femme et nous demandaient si nous avions les mêmes modèles, surtout les parkas Army Fur. Nous avons décidé de les décliner pour les hommes. Les premiers résultats ont dépassé toutes nos attentes, nous avons donc décidé d’élargir la collection”. Interrogé sur la traçabilité des fourrures, il confie “avoir les mêmes exigences de traçabilité que pour celles destinées à la femme. Aujourd’hui nous contrôlons les provenances de chaque fourrure, et ce depuis de nombreuses années. Un homme comme une femme doit se sentir rassuré sur ce point, et le fait d’acheter une pièce chez un professionnel de la fourrure est une assurance”. La tendance serait à un retour des pièces toute fourrure genre seventies pour les hommes, Thomas Salomon le confirme. “Ces pièces doivent être mode, légères et surtout pratiques”. Enfin, le créateur confie sa volonté de “faire un vêtement chic et mode qui peut être utilisé aussi bien en ville qu’à la montagne. Nous développons en ce moment un produit révolutionnaire pour la saison prochaine qui sera à mi-chemin entre la doudoune et la fourrure. Nous avons aussi conclu un partenariat cette année avec Opening Ceremony sur des parkas couleur pop pour renforcer le coté mode et fun de la collection, les pièces toute fourrure étant plutôt destinées à la clientèle asiatique”.
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STYLE Parker. Stylo plume en édition limitée, env. 2 000 €.
Foundwell. Boutons de manchette en or et diamants, env. 3 827 €.
party
Let’s celebrate ! par corinne marcheix
Ami. Exclusivité Mrporter, veste de smoking, prix sur demande.
Graf Von Faber Castell. Flacon d’encre bleue, env. 24 €.
Dolce & Gabbana. Veste de smoking à motif, env. 1 300 €.
Burberry London. Boutons de manchette en métal doré, env. 140 €. Lanvin. Nœud papillon en velours, modèle Alber Elbaz, env. 90 €.
Ami. Exclusivité Mrporter, pantalon de smoking, prix sur demande.
Les Pairies de Paris. Pantalon de smoking en laine et satin, env. 312 €.
Ungaro. Smoking en laine et satin, prix sur demande.
Essentiel. Veste de smoking en laine et satin, env. 495 €.
Ermanno Scervino. Smoking en laine et satin, prix sur demande.
Tod’s Satorial. Derbies en cuir patiné, env. 950 €.
Jean-Baptiste Rautureau. Richelieu en poulain, env. 600 €.
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STYLE
Maison Martin Margiela. Pull style camionneur, env. 480 €. Exemplaire. Pull en cachemire à col montant, chez Mrporter.com, env. 1 415 €.
Façonnable. Cardigan en laine torsadée, env. 540 €.
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John Smedley. Cardigan en cachemire à col châle, chez Mrporter.com, env. 400 €.
Maille
Loro Piana. Écharpe en cachemire, env. 490 €.
par corinne marcheix
Corneliani. Gillet en laine torsadée, prix sur demande.
Burberry. Écharpe en laine à tartan, env. 250 €.
Bottega Veneta. Écharpe en cachemire, env. 480 €.
Bompard. Gilet à col montant en cachemire 8 fils, env. 490 €.
Strellson. Pull en laine modèle Janek, env. 203 €.
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Zapa. Gilet zippé en jersey de laine, env. 349 €.
Ikks Men. Pull en laine grosse jauge, env. 180 €.
Izac. Cardigan en laine à torsades, env. 99 €.
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STYLE
CHRISTOPHE MICHALAK
Gourmand de mode Il a troqué la veste blanche de pâtissier pour des chemises cintrées, des jeans bruts ou encore un blouson de cuir style Perfecto. Christophe Michalak est l’égérie de la ligne Ikks Men à l’occasion des 10 ans de la collection masculine. L’opportunité pour lui de confier son goût immodéré pour la mode et de savourer son nouveau costume de directeur d’école… Il avoue d’emblée avoir “un rapport très décomplexé avec la mode. J’aime les vêtements cool et de bonne qualité”. C’est en cela qu’il s’est reconnu dans le dressing de la marque qu’il représente. Interrogé sur ses pièces favorites pour l'hiver, il répond sans hésiter. “Les baskets, le jean et la chemise en jean. J'aime tellement ce modèle de chemise que les chefs de mon école la portent pour donner leurs cours”. Son école de pâtisserie vient d’ouvrir ses portes à Paris. Et il ne boude pas son plaisir… “Je vais me concentrer sur son développement. Je ne veux pas me précipiter mais faire les choses le mieux possible. C'est ce que je dois à mes clients. Je veux profiter de ces moments très excitant du début”.
PETS&STONES
Un bijou qui a du chien ! Voilà une ligne d’accessoires originaux, esthétiques et luxueux de colliers et laisses pour chiens et chats, qui devrait séduire les élégants non dénués d’humour puisqu’ils pourront y assortir leur bracelet… Pets & Stones choisit de sertir les pierres aux vertus les plus reconnues dans notre quotidien en les sertissant sur de somptueuses peaux exotiques et naturelles. Ainsi, la beauté de la turquoise, l’œil de tigre, la malachite ou le grenat sont nos premiers coups de cœur ; c’est beau et ça fait du bien ! Le concept basé sur la lithothérapie, un procédé visant à soigner par le biais des cristaux contenus dans les pierres, apporte ses bienfaits naturels. Fabriqué en France par un maître sellier et un joaillier dans la grande tradition de l’artisanat français, chaque produit est exclusif, tout comme sa pierre fine sertie tel un joyau dans son cabochon d’argent. Conçues à partir des éléments les plus précieux de la nature, les créations de la marque sont exclusives et vous offrent qualité et rareté de l’artisanat français, bienfait des pierres, élégance et luxe des plus jolies peaux. Sans oublier une note d’humour et d’originalité bienvenue.
STEFANO PILATI
Zegna version création Stefano Pilati fut décrit dans Vogue comme l’un des plus influents créateurs de mode de sa génération. Son impeccable parcours chez les plus grands noms de la mode en atteste. De Cerruti où il débuta en tant que stagiaire à Armani en passant par Prada ou Miu Miu… Le 2e millénaire verra son avènement chez Yves Saint Laurent où il occupera le poste de directeur artistique de la maison de 2004 à 2012. Désormais, il est aux les commandes du style de la ligne Ermenegildo Zegna couture et assure également les fonctions de directeur de la création chez Agnona, la marque de prêt-à-porter féminin du groupe. Ses créations masculines de l’été prochain révèlent sans surprise sa grande maîtrise du style et des coupes. Notre coup de cœur va à une saharienne aux proportions d’une justesse impeccable. À n’en pas douter, c’est une pièce qu’il maitrise sur le bout des doigts, notamment après ses années passées chez Saint Laurent, dont on sait que la saharienne est un essentiel. Vivement les beaux jours pour porter cette veste au style indéniable.
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LA UNE
Veste Zilli Montre Montblanc Star Classic en acier, mouvement Ă remontage automatique.
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LA UNE
Pierre Niney
En mode
majeur(e) Le public l'avait laissé en amant imprévu de Virginie Efira dans la comédie à succès Vingt ans d'écart. C'est sous la direction de Jalil Lespert et les traits d'Yves Saint Laurent que le comédien Pierre Niney revient aujourd'hui à l'écran. Face à Guillaume Gallienne en Pierre Bergé, Charlotte Lebon en muse des années 60, Marie de Villepin en Betty Catroux et Laura Smet en Loulou de la Falaise, il incarne avec sobriété et perfection la légende tourmentée de la haute couture française. Une composition magnifique qui, selon Edgar, mérite amplement la consécration d'un César.
Remerciements cabinet Docteur Laffitte, 9 rue de la Trémoille, 75008 Paris
propos recueillis par jean-pascal grosso | photographe gilles-marie zimmermann assistante photographe hermine guyomarc’h styliste nikky chicanot | assistante styliste séna aurélia mise en beauté dior par flavio nunes
À 24 ans, déjà totalement rompu à l'exercice de la promotion ? Savoir parler de ce qu’il fait n'est pas spécialement le propre d'un artiste. C'est un métier à part. Avec Yves Saint Laurent, c'est la première fois que je vais faire autant de promotion. Le film a déjà été beaucoup vendu à l'étranger et en France, la presse semble impatiente. Je suis heureux de le défendre entouré de Guillaume Gallienne et Jalil Lespert. Le succès de Vingt ans d'écart a-t-il changé la donne ? Un peu. En même temps, depuis J'aime
regarder les filles, mon premier rôle principal au cinéma, les choses s'étaient faites graduellement. Vingt ans d'écart, sorti après Comme des frères, m'a rendu plus “populaire” et du coup, j'ai reçu plus de scénarios. Les propositions, qui auraient pu alors se cantonner à des rôles de “jeune-mec-avec-du-charme-pour-comédies-romantiques”, ont toutes été très différentes. C’est une vraie chance. Je ne sais pas à qui ou à quoi je le dois. Les réalisateurs ont de l'imagination et j’en suis évidemment heureux. Le plus contraignant lorsqu'on commence à être “connu” ? Ne plus faire le fou quand tu sors le soir, j'imagine... Et encore !
Comment Jalil Lespert vous a-t-il convaincu d'incarner Saint Laurent ? Jalil m'a offert le rôle, ce qui reste assez surprenant quand on sait qu'il ne m'avait vu que dans très peu de choses. Notre rencontre a été déterminante. C'était autour d'un verre… Il m'avait remarqué, chose improbable, dans une séance photo pour un magazine. À l'époque, pour m’amuser, j'avais chaussé une paire de lunettes qui traînait là. Et il a eu le déclic “Je vais regarder les films dans lesquels il a tourné...” Votre première réaction ? Lorsque j'ai eu le rôle ? En fait, je n'y croyais pas trop. Jusqu'à la veille du tournage, je me suis dit que c'était trop beau, qu'il allait forcément se passer quelque chose, que le film ne se ferait pas...
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LA UNE
Ne pas parler des excès de Saint Laurent aurait été passer à côté de ce qui fait également sa légende. Jim Hendrix, c'est aussi Jimi Hendrix parce qu'on l'a retrouvé, à 27 ans, noyé dans son vomi...
Votre transformation en Saint Laurent est stupéfiante. Il n'y a pas que dans le grimage, mais aussi dans le ton un peu traînant, cette sensation permanente de retrait, cette timidité douloureuse qui cachait un être bouillonnant, nébuleux, obscur même... J'ai depuis le début la même religion : le travail. Il n'y a pas de secret. Dès que je suis sorti du rendez-vous avec Jalil, je me souviens avoir foncé chez moi regarder sur le net toutes les interviews que je pouvais y trouver de Saint Laurent. J'ai opté pour la stratégie du bulldozer : tout voir, tout lire, parler au maximum avec des personnes qui l'avaient fréquenté, de son égérie Betty Catroux aux dessinatrices et aux couturières. C'était une question de confiance : je tenais absolument à arriver le premier jour sur le plateau de tournage en me disant que, de tout le monde, j’étais celui qui connaissait le mieux la vie d'Yves Saint Laurent. Et pour le phrasé ? J'écoutais en boucle ses interviews. Je me suis beaucoup enregistré et j’ai fait plusieurs propositions à Jalil. Pendant quatre mois, je suis resté enfermé pour travailler cette voix unique qui raconte tellement le personnage. Un homme extraordinaire bourré de contradictions.
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Pouvez-vous nous parler de votre rencontre avec Betty Catroux ? Sa muse... et son démon ! Elle me l'a dit elle-même. Nous avons dîné ensemble et j'ai passé une soirée de dingue. Elle m'a tout raconté : leur vie nocturne, leurs voyages, le côté sombre de Saint Laurent... Certaines choses que je ne répéterai à personne. L'initiation à la drogue de Saint Laurent, je pense qu'elle n'y est pas étrangère, mais elle a toujours déclaré n'avoir été qu'un prétexte. Avec ou sans elle, il l'aurait de toute façon découverte. C'était sa manière d'échapper à l'ennui de la vie. Une attitude limite “tchékovienne”. Le film montre assez honnêtement que Saint Laurent, dans ses excès, tutoyait le sordide... Ne pas en parler aurait été passer à côté de ce qui fait également sa légende. Jim Hendrix est aussi Jimi Hendrix parce qu'on l'a retrouvé, à 27 ans, noyé dans son vomi... Saint Laurent possède cette force “rimbaldienne” qui me touche. C'était un artiste torturé mais loin des clichés, maniacodépressif depuis sa jeunesse. C'était bien que Jalil en parle librement. Aucune scène qui vous ait été compliquée à tourner ? Probablement les scènes de backrooms qui ont été tournées même s'il en reste peu à l'arrivée. Là, c'était plus compliqué. Les figurants étaient des homos qui avaient l'habitude de ce genre d'endroit. Jalil tenait à ce que l’ambiance fasse vraie et soit fidèle aux lieux de cette époque. Assez rapidement, l'ambiance est devenue “réelle”. Nous sommes restés enfermés deux jours dans cette boîte. C'est vrai qu'au début tu te dis que c'est l'horreur. Ensuite, ça nourrit ton personnage - et l'équipe aussi puisque nous traversons l’expérience ensemble pour la suite. Film fétichiste également : vos coiffures, vos lunettes, les objets, les œuvres d'art et les robes surtout... Mais Saint Laurent était un fétichiste ! Chaque objet chez lui avait sa place, précise, il ne fallait rien déplacer... À la fin, c'était
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Mise en beautĂŠ Dior par Flavio Nunes
LA UNE
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LA UNE
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LA UNE
“Je tenais absolument à arriver le premier jour sur le plateau de tournage en me disant que, de tout le monde, c'était moi qui connaissais le mieux la vie d'Yves Saint Laurent.”
Pull Polo by Ralph Lauren Pantalon Ralph Lauren Montre Montblanc Timewalker Chronographe en acier, mouvement mécanique à remontage automatique.
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LA UNE
devenu un véritable musée. C'est la première fois que j'avais d'aussi beaux costumes sur un film. Je n'ai rien gardé – c'était un peu trop “old school” – à part les lunettes. Chaque matin, je me posais des questions sur les vêtements que je portais, nous avions des discussions avec Jalil. Un jour même, lors d’une scène en boîte de nuit, je portais une cravate et voilà que je suis pris d'un doute. Une minute avant de tourner, j'ai appelé Betty pour lui demander si Yves, lorsqu'il partait en virée, s'embarrassait d'une cravate. En fait, il enfilait juste une paire de jeans, une chemise et un blouson, comme n'importe qui. “Il n'était pas fou quand même !” et puis elle a raccroché. J'ai retiré ma cravate... Yves Saint Laurent revient superbement sur le destin du couturier à travers ses créations... Oui et j'espère que les spectateurs sensibles à l'histoire de la mode - ainsi qu'à l'histoire de l'Art puisqu'il s'est inspiré de tableaux pour certaines de ses créations – y trouveront de l'intérêt. On a sorti les robes que portent Charlotte le Bon, Laura Smet, Marie de Villepin ainsi que tous les mannequins qui participent aux défilés, des musées et des frigos de la fondation Saint Laurent. À chaque prise, elles étaient entourées de quinze représentantes de la fondation, en blouse blanche, qui leur interdisaient de fumer, boire ou bouger tout simplement... Elles étaient strictement autorisées à jouer leur scène ! L'acteur américain Ben Stiller a confié en interview : “Quand je vois des acteurs hétérosexuels jouer des homosexuels, ça ne me dérange pas. Mais ça sonne toujours un peu faux”. Là aussi, était-ce sujet à discussion avec le réalisateur ? J'ai surtout eu la chance de tourner mes scènes avec Guillaume. Nous étions dans une forme de détente, de bonne intelligence, d'énergie qui nous a évité de trop nous prendre la tête. Voilà, c'était là, c'était le rôle. Sincèrement, nous étions tellement concentrés sur cette histoire d'amour, de manipulation, de déchirement, que nous n'étions pas paniqués à l'idée de nous rouler des pelles dans la journée ! En tant qu'hétérosexuel, tu te
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demandes évidemment ce que ça va donner à l'écran. Mais la première scène tournée a été une scène de baiser sur les quais. Dès le premier jour, Jalil nous a enlevé cette pression. C'était rien que du travail. On était là pour raconter une histoire. Et le soir, on retirait nos costumes.
Jusqu'à la veille du tournage, je me suis dit que c'était trop beau, qu'il allait forcément se passer quelque chose, que le film ne se ferait pas...
Pensez-vous jamais aux Césars ? Aux Oscars uniquement ! (Rires) Non, recevoir un prix, c'est génial, mais ce n'est pas dans ma culture. Regardez Leonardo DiCaprio, mon acteur préféré : il est fabuleux et n'a reçu que très peu de récompenses pour l'instant. En même temps, quand on a fait Les Infiltrés, Shutter Island et La Plage, les prix importent peu. Aucune stratégie de carrière ? Des envies ! Curieux de nature, j'aimerais faire plein de choses, comme doubler un personnage de film d'animation ou tourner en anglais. Des projets se trament, mais c’est trop tôt pour en parler. Entre les plateaux de cinéma et la Comédie française dont vous êtes pensionnaire, comment faites-vous pour garder un lien avec une époque qui ne brille pas par son optimisme ni son génie ? Je suis un grand fan du rire, de la comédie. Le divertissement est quelque chose que j'adore. La série que je fais sur Canal Plus, Casting(s) est aussi une manière de m'échapper et d'oublier que l'époque est effrayante. C'est vrai qu'il y a une partie de moi qui veut s'amuser, réunir un casting de jeunes acteurs pour se marrer à 200 %, mais cela ne m'empêche pas d’avoir pleinement conscience que pour la génération dont je fais partie, plus rien n'est simple. Aux cinéastes de continuer également à parler d'aujourd'hui, à faire avancer les choses même au millimètre. Encore le temps pour la légèreté, Pierre Niney ? J'essaye. Je me ménage des plages dans mon emploi du temps pour la ■ désinvolture. Yves Saint Laurent de Jalil Lespert, sortie le 8 janvier.
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LA UNE
Pull U.N.I.T.Y Montre Montblanc Star Classic en acier, mouvement mécanique à remontage automatique.
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HORLOGERIE
Heures et les minutes Heure sautante et les minutes du 2nd fuseau horaire
Couronne unique est utilisée pour le réglage de l'heure locale et de l’heure de voyage permet de remonter les deux barillets
Poussoirs de réglage de l'heure sautante
Bague jour/nuit
Globe est synchronisé avec le fuseau horaire du voyage
Nom des villes gravées et correspondant aux 24 fuseaux horaires
Globe-trotteur JAEGER-LECOULTRE Duomètre Unique Travel Time 42 mm, or rose, mouvement à remontage manuel calibre Jaeger-LeCoultre 383, 50 heures de réserve de marche. Elle est la première montre à heures du monde permettant de régler le second fuseau horaire à la minute près. Essentiel pour les fuseaux horaires décalés par rapport aux heures pleines comme c’est le cas notamment au Sri Lanka + 5 h 30 ou au Népal + 5 h 45… Pour ce faire, le système Dual-wing se divise en deux mécanismes qui partagent le même organe réglant mais qui disposent chacun de leur propre source d’énergie indépendante, évitant ainsi les pertes dues aux interactions entre les mécanismes. Résultat : le fonctionnement du deuxième fuseau horaire n’influence pas le fonctionnement de la montre.
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HORLOGERIE
2014
Changez d’heure Record battu, dispositif inédit, perfectionnement technique, nouveau matériau… De l’inédit, rien que de l’inédit ! par isabelle garnerone 3,65 mm… une finesse extrême qui tient dans la conception même du boîtier, dont le fond sert également de platine
L’aiguillage a été placé en dessous des ponts, libérant ainsi de l’espace entre la chaussée et la glace. Lorsque cette dernière se déforme sous l’effet de la pression, elle vient non plus appuyer sur les aiguilles mais sur le pont de rouage, avec une incidence nulle sur la marche du mouvement.
Affichage décentré des heures et des minutes,
La plus plate au monde PIAGET Altiplano 38MM 900P 38 mm, or gris, mouvement mécanique à remontage manuel Calibre 900P, réserve de marche 48 heures. Ce garde-temps dont chaque choix technique a entraîné un impact esthétique et inversement vient couronner les 50 ans d’un calibre exceptionnel, le 9P et célébrer 140 ans d’une maison dont l’ADN est celui de l’extra-plat. Cette Altiplano est née de la fusion du savoir-faire de ses deux manufactures, l’une basée à La Côte-auxFées dédiée aux mouvements, l’autre à Plan-les-Ouates où les boîtiers sont façonnés. Mouvement et boîtier ont été conçus comme un tout pour 3,65 mm d’épaisseur. Heureuse coïncidence avec l’altitude moyenne de 3 650 mètres de l’Altiplano – littéralement “plaine d’altitude” - au cœur de la Cordillère des Andes.
Barillet suspendu, tenu par un seul pont côté cadran Construction inversée du mouvement avec des ponts montés côté cadran
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HORLOGERIE
Changement de boîtier OFFICINE PANERAI Lo Scienziato 48 mm, mouvement mécanique squeletté à remontage manuel calibre P.2005/S, 6 jours de réserve de marche. Avec “Lo Scienziato”, la plus italienne des manufactures suisses rend hommage au toscan Galilée et à sa découverte sur l’isochronie. L’occasion pour elle de loger son calibre P.2005/S dans un boîtier Luminor fabriqué en céramique et au passage de rappeler, avec cette plongeuse (étanche à 100 m), que son ADN est lié au monde marin. La montre “Lo Scienziato” – Luminor 1950 Tourbillon GMT Ceramica arbore un travail de squelettage radical et épuré de la platine, les barillets et les ponts. Ce calibre (277 composants) avec régulateur à tourbillon, possède trois barillets, permet une réserve de marche de six jours (indiquée sur le fond du mouvement) et offre également la fonction deuxième fuseau horaire avec indicateur jour/nuit.
Tourbillon effectuant 2 tours par minute
Indicateur jour/nuit Petit disque revêtu de Super-LumiNova® écru reflète sur le cadran la rotation du tourbillon
Vitesse du tourbillon
Pont squeletté
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Aiguille du deuxième fuseau horaire
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HORLOGERIE
Aiguille pour la fonction flyback
Compte à rebours 60 minutes Grande date
Totalisateur 12 heures
Le carbone NTPT® est un matériau exclusif au rendu visuel singulier qui n’est pas sans rappeler les essences de bois précieux.
Compteur des minutes
Affichage du mois
Matériau inédit RICHARD MILLE RM011 Carbone NTPT® 50 x 40 x 16,15 mm, mouvement mécanique squeletté à remontage automatique calibre RMAC1, 55 heures de réserve de marche. NTPT® comme North Thin Ply Technology, un matériau inédit en horlogerie initialement développé pour la fabrication des voiles des bateaux de course type America’s Cup et récemment utilisé dans la construction de châssis de Formule 1 mais également en aéronautique puisqu’il entre dans la composition du fuselage du futur Solar Impulse 2. Ce nouveau composite aux propriétés physiques exceptionnelles protège intégralement le calibre automatique RMAC1 reconnaissable à sa grande date à 12 heures, son affichage du mois à 4 heures et son chronographe flyback. Le mouvement, entièrement en titane, possède une réserve de marche de 55 heures grâce à son système de double barillet remonté par un rotor à géométrie variable.
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PORTRAIT
jean-claude jitrois
L’art et la matière De toutes les matières, c’est le cuir qu’il préfère. Il a fondé sa maison éponyme et la dirige d’une main de fer dans un gant de velours. Jean-Claude Jitrois, génial inventeur du cuir stretch, lavable ou repassable, est mondialement connu pour sublimer les corps. Il a su conquérir et réinventer le marché grâce à son approche unique de la matière cuir. propos recueillis par isabelle garnerone photo thierry bouët
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MODE
Vous avez ouvert votre première boutique en 1976 à Nice. Mais vous aviez eu une autre vie avant la mode… Oui, dans la psychomotricité ! J’ai fait mes études à la Salpêtrière, à Paris. Après avoir étudié le développement psychomoteur de l’enfant de 0 à 2 ans avec les professeurs Jean de Ajuriaguerra et René Zazzo, puis suivi les séminaires en psychologie avec Jacques Lacan à Paris, j’ai complété ma formation à l’institut Carl Gustav Jung à Zürich. J’ai ensuite dirigé l’Institut supérieur de rééducation psychomotrice de la faculté de médecine de Nice et y ai formé quatre promotions. De Menton à Cannes, j’ai évolué plus de dix ans dans les différents dispensaires d’hygiène mentale des Alpes Maritimes, ainsi qu’à l’hôpital Lenval de Nice. J’ai animé des congrès à l’Organisation Mondiale de la Santé et présenté des films documentaires en prenant comme modèle le développement psychomoteur de mon fils Jérôme de 0 à 2 ans avec ma caméra Super 8, écrit également plusieurs livres dont, Corps et graphie, La psychomotricité et la relaxation psychosomatique, La relaxation psycho-syntonique ainsi que le Que sais-je sur la psychomotricité? Quel chemin vous a donc mené à la mode ? À 33 ans, j’étais au faîte de ma carrière. J’étais passionné par mon métier et je venais d’être père. Je me suis dit que, connaissant si bien le corps, il serait dommage de ne pas l’habiller ! C’était en 1976: je me suis installé rue Tondutil de l’Escarène à Nice, en face de la boutique de Ben (boutique qui a aujourd’hui trouvé sa place au Centre George Pompidou). J’allais régulièrement à cette époque à Saint Paul de Vence, à la Colombe d’Or. Nombre d’artistes s’y côtoyaient à cette époque : on pouvait y croiser Miro, Calder, Klein ou encore César. Ce qui est extraordinaire c’est qu’aujourd’hui encore, le lieu garde des œuvres de tous ces artistes. Cette école de Nice a définitivement marqué ma vision de la mode et influencé mes inspirations. C’est notamment en voyant le travail sur la couleur de Calder ou de Klein que j’ai voulu donner vie au cuir, en le colorant, en bleu, en rouge ou en jaune. Je suis ensuite allé à Saint-Tropez, et ai commencé par faire des choses très simples, en peau de chamois, cel-
le avec laquelle on nettoie les voitures. Cela a fait triomphe ! J’ai eu la visite de Caroline de Monaco puis Monica Belluci, Stéphanie de Monaco, Sharon Stone, Céline Dion, Johnny Hallyday ou Elton John. Puis plus récemment Lady Gaga, Shakira ou Léa Seydoux. Tous me font confiance mais je ne suis jamais allé les chercher. Ils voulaient une identité Jitrois que j’ai conservée et n’ai jamais perdue. Vous avez révolutionné l’utilisation du cuir dans la mode. Racontez-nous ce challenge. Il y a plus de vingt ans, le cuir, était boudé dans la mode. Dans les années 80, j’y ai apporté la couleur grâce à l’aide d’ingénieurs, qui ont réussi à créer un pantone, tout en gardant le toucher de la matière. Aujourd’hui, dans mes collections, le cuir raconte une histoire. Il s’épanouit avec la femme qui le porte, et se reflète dans le regard de l’homme. Après avoir apporté la couleur, j’ai été le premier designer à faire le jean 5 poches en cuir stretch. C’est en voyant Grace Jones, habillée par Azzedine Alaïa, que j’ai compris que le plaisir de séduire n’était pas accessoire. Le cuir devait magnifier la silhouette féminine en marquant la taille, en soulignant les hanches et la poitrine. Je voulais créer des pantalons et des robes en cuir confortables, galbant la silhouette sans pocher aux genoux, ni aux fesses ! L’idée m’est venue d’un souvenir d’enfance : ma grandmère avait sur la table de sa cuisine ces immondes toiles cirées. Lorsqu’on la retourne il y a cette toile de coton encollée. C’est de là qu’est partie l’idée du cuir stretch : coller la plus fine fleur du cuir et l’encoller à cette couche coton stretch. J’ai également, grâce au savoir-faire unique de mes ateliers parisiens, su mixer le cuir avec la soie, le cashmere ou encore la maille.
Quelles sont vos envies en mode ? Travailler sur différentes sphères. Chaque civilisation, chinoise, japonaise, taiwanaise a une vision très différente du cuir. Il y a une véritable fascination pour le modèle européen de la part de ces pays, une demande grandissante et une sensibilité historique à la culture française. Quel lien créez-vous entre la femme française, allemande et chinoise ? Je travaille énormément la théorie de Leseine sur la morphopsychologie pour appréhender le corps humain. Les corps ne sont pas les mêmes, et les envies, selon les nationalités, non plus. Le marché de la mode doit s’adapter aux populations. Quels sont les différents profils ? L’important est de suivre le désir de la mode et répondre aux désirs de la cliente, car aujourd’hui, chaque femme se fait son propre stylisme. Le total look n’est plus de mise. La femme ne veut plus être réduite à un uniforme mais garder sa personnalité et s’habiller selon son humeur. Et qu’en est-il de l’homme ? La théorie de Darwin sur l’évolution va en s’accélérant et dérigidifie la silhouette masculine : les hommes ont jeté leur costume trois pièces et dénoué leur cravate ! Le casual est de mise aujourd’hui, avec une chemise blanche déboutonnée en semaine et un blouson de cuir confortable et sans entraves le week-end. Les boots esprit militaire ont détrôné les chaussures de ville classiques. L’élégance aujourd’hui pour l’homme, c’est d’acheter sa tenue avec intelligence, s’habiller avec soin, et d’oublier ■ le vêtement qu’il porte.
Aujourd’hui, dans mes collections, le cuir raconte une histoire. Il s’é panouit avec la femme qui le porte, et se reflè te dans le regard de l’homme. 73
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AU FEMININ
nora arnezeder
La Nouvelle Angélique Cinquante ans après Michèle Mercier, la gracile comédienne de Faubourg 36 revient sous les traits ardents du personnage imaginé par Anne et Serge Golon. Dans l'Angélique revisité par le réalisateur Ariel Zeitoun (Yamasaki, XXL...), Nora Arnezeder irradie et séduit tous les hommes sur son passage. Une évidence, rien qu'à l'admirer à l'écran... propos recueillis par jean-pascal grosso 74
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AU FEMININ
Avant toute chose, connaissiez-vous le personnage d'Angélique, marquise des anges, jadis immortalisée au cinéma par la flamboyante Michèle Mercier ? Pas du tout. Ni Angélique, ni Michèle Mercier, encore moins les romans. Lorsque mon agent m'a appelée pour participer au casting de cette nouvelle version, c'était une découverte totale pour moi. Je me suis donc renseignée sur le sujet. C'est un personnage qui a bercé la jeunesse de beaucoup de monde en France, mais je n'ai vu le film que bien après par curiosité. Mes références, je suis allée les chercher directement dans les livres d'Anne et Serge Golon.
jourd'hui n’a plus que la trame en commun avec celle d'il y a cinquante ans. Mais, qui sait, peut-être que dans plusieurs décennies, une nouvelle interprétation d'Angélique verra le jour et qui sera, à son tour, totalement éloignée de la mienne...
Si vous deviez comparer la version de 1964 à celle d'aujourd'hui ? Ce sont deux visions du personnage très différentes. Angélique est intemporelle, mais Ariel a voulu la moderniser. C'est un peu notre Juliette à nous, à la fois classique, intense et romanesque. Évidemment, la version d'au-
Gérard Lanvin dans Angélique, Clovis Cornillac dans Faubourg 36, Franck Dubosc dans Fiston à venir... Les réalisateurs semblent s'obstiner à vous coller dans les pattes des partenaires bien plus âgés que vous ! Ah, mais je me suis déjà retrouvée face à des
À 24 ans, vous avez la chance de poursuivre à la fois une carrière en Europe et aux États-Unis. Où vous sentez-vous le mieux ? J'en encore trop peu de métier pour pouvoir vraiment vous répondre. Pour l'instant, je ne vois guère de différence, à part, bien sûr, la barrière de la langue. Mais l'anglais n'est pas un problème pour moi. Sinon, la manière de travailler, les exigences des réalisateurs sont exactement pareilles même si ce n'est forcément pas un cinéma identique.
partenaires de mon âge ! Regardez dans Ce que le jour doit à la nuit d'Alexandre Arcady. J'ai le bonheur de travailler aussi avec des acteurs qui, comme moi, appartiennent à la nouvelle génération. Et en Amérique, dans Sécurité rapprochée, j'étais la petite amie de Ryan Reynolds, ce qui n'est plutôt pas mal, non ? En tout cas, d'être courtisée ainsi à l'écran, ça reste très flatteur pour une comédienne. J'en profite, je sais que ça ne durera pas éternellement... Quels sont vos objectifs aujourd'hui ? Des rêves que vous avez envie de concrétiser ? Fonder une famille. J'y pense un peu. Il n'y a rien de plus important que la famille à mes yeux et je n'aimerais pas passer à côté du rôle de maman. Je profite vraiment de ma jeunesse pour vivre tout ce dont j'ai envie et, ensuite, lorsque je me sentirai prête, j'espère devenir une mère épanouie, riche de toutes ces ■ expériences. Angélique d'Ariel Zeitoun avec Nora Arnezeder, Gérard Lanvin, Tomer Sisley... Sortie le 18 décembre.
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CINÉMA
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CINÉMA
ben stiller
À la vie, à l'humour Fils de comédien, il s'est imposé avec des succès comme Mon beau-père et moi ou Tonnerre sous les tropiques et personnifie aujourd’hui l'humour américain au cinéma. Dans La Vie rêvée de Walter Mitty, il reprend le rôle immortalisé en 1947 par l'acteur Danny Kaye : celui d'un homme effacé s'inventant une vie extraordinaire... propos recueillis par jean-pascal grosso photo matthias vriens “Gamin, il n'était pas rare que je me retrouve à la piscine du Château Marmont. C'est là que je vu pour la première fois une fille topless. Un peu une enfance “normale” à Hollywood...” À 47 ans, âge plus que de raison, Ben Stiller aura goûté à peu près à tous les plaisirs que peuvent procurer une vie de succès en Amérique. Fils d'un duo de comédiens adulés outre-Atlantique, Jerry Stiller et Anne Meara, il grandit sous les spotlights des plateaux de cinéma et de télévision où l'emmènent ses parents dès ses premiers pas. Une vie de bohème qui très vite lui sied – il apparaît, dès 6 ans, aux côtés de sa mère sur le petit écran. Étudiant, il part tenter sa chance à UCLA, la prestigieuse université californienne, en section théâtre, mais, vite lassé, retourne s'installer à New York pour débuter une carrière sur les planches au Lincoln Center. Quatre ans à plus tard, il anime son propre show comique sur la florissante chaîne MTV d'alors et sobrement intitulé... The
Ben Stiller Show ! “Ça a l'air simple sur le papier, corrige-t-il. Mais, en vérité, j'étais bien content quand j'obtenais du travail”. Plus de vingt ans ont passé et Ben Stiller pèse aujourd'hui très lourd niveau box-office, en permanence dans le peloton de tête des acteurs comiques les plus rentables du cinéma américain. Certes, ses compositions “sérieuses”, du primesautier La Famille Tenenbaum (2001) de Wes Anderson au déprimant Greenberg (2010) de Noah Baumbach, ont été saluées par la critique. Mais les chiffres parlent d'eux-mêmes : 370 millions de dollars de bénéfices pour Mary à tout prix (1998), 516 millions pour Mon Beaupère, mes parents et moi (2004), 574 millions pour La Nuit au musée (2006)... Ben Stiller est un des champions absolus de l'humour à gros budget. “C'est vrai que ça facilite pas mal de choses, admet la star. Un carton et vos cachets s'envolent, les gens vous congratulent dans la rue... Non pas que vous soyez devenus plus beau ou meilleur acteur du jour au lendemain. Simplement, vous rapportez beaucoup, beaucoup d'argent !”
Dernière actualité en date pour Ben Stiller : La Vie rêvée de Walter Mitty, son cinquième film en tant que metteur en scène. L'histoire d'un petit employé de bureau qui, pour échapper au quotidien, s'imagine un destin hors-du-commun. Jusqu'au jour où sa vie prend une tournure inattendue... “Nous avons gardé très peu de choses du film d'origine (La Vie rêvée de Walter Mitty (1947) avec Danny Kaye, ndlr), explique-t-il. Il y a bien sûr ce paradoxe entre les fantasmes et la réalité du personnage de Walter que j'interprète. Mais j'avais plus à l'idée d'en faire une comédie à la Hal Ashby, à la fois fantaisiste et profondément humaine”. Secondé dans cette aventure par Kristen Wiig (Mes Meilleures amies) et Sean Penn, Ben Stiller signe là un film aussi épique que tendre sur un personnage en mal de reconnaisse. “Le genre de rôle que j'affectionne, conclut-il. C'est tout bonnement plus intéressant et surtout plus drôle lorsqu'un personnage n'est pas parfait”. La Vie rêvée de Walter Mitty de et avec Ben Stiller, sortie le 1er janvier.
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Pure fiction Sans se soucier du prix, et pourquoi s’en soucier, Edgar s’est concocté son petit garage. Quatre voitures de rêve pour accompagner sa vie rugissante. par dominique peltier Si Edgar était un homme, il serait comme la plupart des hommes : il aurait une sensibilité mécanique. Comme tous les jeunes garçons, Edgar aurait joué aux petites voitures en faisant “vroum vroum” et en faisant crisser les pneumatiques de ses autos sur le parquet fraîchement ciré de sa chambre d’enfant. Il aurait eu ensuite sa première mobylette ; l’occasion de rencontrer le sexe opposé et de donner son premier baiser dans la fumée bleue d’un moteur 2 temps. Il aurait eu alors des velléités d’indépendance, dont le permis de conduire aurait été l’instrument. Quelle joie d’emprunter alors la Golf III Cabriolet de maman, et de tester son pilotage dans la vallée de Chevreuse. Aujourd’hui, Edgar est un homme que l’on peut imaginer financièrement “tranquille”. Pour vous, il ouvre les portes de son parking privé. Je m’attendais à un lieu design, caché dans un beau
quartier de Paris. Je m’attendais à un loft baigné de lumière où les voitures emprunteraient un monte-charge avant d’être remisées, mais rien de tout ça pour Edgar. Nous sommes en lisière de la capitale. Une rue paisible et chic bordée de beaux immeubles. Une entrée, un porche, une arrière-cour et 4 garages qui respirent les années 50. Derrière chacune des portes en bois : les mécaniques d’Edgar. Inutile de sortir nos appareils, les photos sont interdites. Isabelle Garnerone est intraitable, elle protège bec et ongles la vie privée de son “bébé”. Quand le premier box s’ouvre, nous sommes dans un état d’excitation avancé. Autrement dit : nous sommes hystériques. Je crois reconnaître une Smart, une Brabus sans doute ou un modèle unique créé par le designer berlinois né à New York, de mère australienne et de père pakistano-hongrois. Mais non, pas du tout ! C’est “juste” une fortwo, oui mais électrique ! La célèbre citadine connectée et définitivement branchée met les watts pour allumer la ville. De citadine, elle pas-
En admirant les lignes de la Ferrari F12 Berlinetta on redevient petit garçon. On sait aussi qu’avec elle, il suffira d’allumer la mèche pour vivre plus fort, plus vite, plus loin…
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se à ultra citadine avec les arguments d’une voiture modèle. Elle ne pollue pas, se montre silencieuse et fait preuve d’une vivacité réjouissante. Vraiment très plaisante à conduire, la Smart Electric Drive réagit à la moindre sollicitation avec une énergie nouvelle. Edgar ne jure que par elle pour se déplacer dans Paris et sa banlieue. Libérée du moteur thermique et de la chaîne cinématique qui va avec, la citadine révèle en effet une personnalité toute neuve. En prise directe avec la pédale de droite, le groupe motopropulseur réagit instantanément, produisant des accélérations dignes d’une voiture de sport. Tout ça évidemment sans à-coups, sans fumée et sans bruit. Avec plus de 140 km d’autonomie, Edgar l’utilise de Roissy à Orly, sans angoisse. Avant d’ouvrir le garage voisin, la production nous demande de patienter, “Edgar en personne va mettre en route sa voiture”. Le but est de nous faire deviner sa provenance. Nous ne verrons évidemment pas le seigneur Edgar… Et si par une quelconque maladresse un journaliste l’apercevait ou accidentellement le prenait en photo, le contrat de confidentialité signé auparavant serait immédiatement agité afin de freiner nos ardeurs de paparazzis. Personne croyez-moi n’avait envie de croiser le regard d’Edgar. En revanche, nous avons tous parfaitement entendu la plainte rageuse d’une mécanique V12. Si certains “gugusses” ont cru entendre un gros V8 américain, des oreilles plus sensibles ont parfaitement entendues le chant inimitable d’un V12 atmosphérique Ferrari. En effet, une F12 Berlinetta exposait sa puissance et sa ligne remarquable à nos yeux et nos oreilles de grands gamins. Eh oui, face à une telle auto, on redevient l’enfant qui faisait crisser les pneus de ses modèles
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Véritable phénomène sur quatre roues, l’Aston Martin Vanquish cabriolet (volante pour les intimes) touche dans le mille de notre sensibilité. Élégante, sensuelle, émotionnelle, elle incarne l’art de vivre… Ou celui de rouler… Des mécaniques.
réduits sur le parquet de sa chambre. Pour Edgar, la Ferrari F12 Berlinetta est l’incarnation du Grand Tourisme sportif moderne. Puissance et art de vivre, vitesse et glamour, bref l’auto du gentleman driver qui n’aura aucun souci pour trouver une passagère à son goût. Edgar serait-il un brin macho pour avoir ces pensées ? Éludons cette question pour vous parler des 740 chevaux qui animent ce bloc monumental de 6 262 cm3. C’est la plus puissante Ferrari jamais construite ; chez elle tout est performance et efficacité. Une voiture passion qu’Edgar utilise sur des circuits privés et pour s’offrir des échappées belles à deux. Agaçant, non ? La troisième voiture fut une vraie surprise. Je ne m’attendais pas à trouver ici une Rolls-Royce, même plei-
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ne d’esprit. J’imaginais la bourgeoisie d’Edgar moins conformiste. J’espérais un peu d’extravagance, un côté rock’n’roll, cuir, paillette et champagne sur fond de “whole lotta love” de Led Zeppelin comme dans la pub Dior avec Robert Pattinson. Mais ça c’était avant ! Avant de m’être installé derrière le volant de la Ghost et de rouler, rouler et rouler encore. J’ai fini ma course folle sur les hauteurs de Grasse via la route Napoléon. Je suis tombé en amour comme disent les québécois. Cette voiture j’l’ai dans la peau. Lancée en 2010, la Ghost inaugurait une nouvelle approche en s’adressant à une clientèle plus jeune, désireuse de conduire elle-même sa voiture. À son volant, le plaisir est immédiat. Sa direction, infiniment souple, filtre le moindre effort. D’ailleurs dans sa globalité, la Ghost annihile tout ce qui pourrait troubler la quiétude à bord. Ce qui fut de tout temps l’une des préoccupations du constructeur. Le V12 suralimenté de 6,6 litres délivre avec une incomparable douceur ses 563 chevaux. Depuis son design sculptural jusqu’à sa mécanique V12 biturbo, la Ghost s’enveloppe dans le segment des automobiles ultra élitistes. L’habitacle est pour le moins spacieux et généreusement doté. Des cuirs irréprochables en passant par le confort des assises ou la préciosité des bois et jusqu’à la technologie embarquée qui n’a rien de suranné, la Ghost respecte à la lettre l’esprit Rolls-Royce. Selon Edgar, la Ghost est un fantastique vaisseau pour voyager. C’est sa vocation et rien ne vous interdira de faire hurler l’insensé système audio en écoutant Janis Joplin ou Amy Winehouse. Encore émoustillé par l’esprit troublant de la Ghost, le quatrième garage s’ouvre enfin nous laissant deviner celle que nombreux considèrent comme la plus belle des automobiles : l’Aston Martin. Edgar ne s’est pas privé, puisqu’il s’agit de la toute nouvelle Vanquish Volante présentée en septembre dernier à Francfort. Rigoureusement identique au coupé, les deux autos affichent
Des lignes pleines de noblesse, un intérieur somptueux, de délicates attentions, une inimitable douceur de fonctionnement, une incomparable docilité… Mais de quoi parlonsnous ? D’une Rolls Royce of course. Sur un tout autre secteur, la Smart Fortwo Electric Drive, devient une hyper citadine : silencieuse, non polluante et énergique, elle est définitivement branchée.
les mêmes mensurations, y compris en hauteur. En effet, le pare-brise est identique sur les 2 modèles en inclinaison et en taille : un véritable tour de force. On a beau dire, une capote en toile confère un chic fou à une auto. Alors quand il s’agit d’une Aston Martin l’effet est multiplié par 20. Lorsque la voiture est découverte, une opération qui ne lui réclame que 14 secondes, vous profiterez d’un concert en plein air joué par l’impressionnante mécanique V12 et ses 573 chevaux. L’organe est puissant et son registre sidérant. Confortable, dynamique, agile, malgré ses plus de 1 800 kilos, Edgar n’est pas avare d’éloges à son sujet, la Vanquish Volante est, toujours selon Edgar, un phénomène. Une voiture que l’on peut qualifier de sensuelle, de charnelle, d’émotionnelle. Vous aurez remarquez que notre Edgar aime pardessus tout les moteurs V12… Ou les moteurs électriques ! J’ai toujours eu beaucoup de mal à comprendre ■ les artistes.
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Décideuse de charme Au début des années 2000, une étude mandatée par le ministère de l’industrie français concluait que l’on ne vendrait pas de chaussures sur Internet… La réussite de Sarenza.com la désavoue. Un challenge 100 % français basé sur l’audace d’un tandem dirigeant qui mène une stratégie de conquête sur un marché faisant aujourd’hui l’objet de toutes les convoitises. En octobre dernier, Hélène Boulet-Supau, sa codirigeante, s’est vue distinguée du Prix Veuve Clicquot de la Femme d’Affaires. Rencontre. propos recueillis par isabelle garnerone
Vous avez repris en 2007, avec Stéphane Treppoz, Sarenza.com à une période où l’entreprise était en grande difficulté. Racontez-nous… L’entreprise a été fondée en 2005 sur le modèle économique du plus grand site marchand de chaussures au monde, Zappos.com. En 2006, après une importante levée de fonds, la société qui se retrouve déficitaire déclenche une procédure d’alerte, le site était au bord du dépôt de bilan. Stéphane, mon associé et ami depuis 28 ans, qui avait alors été missionné pour réaliser un audit pour le compte des actionnaires, m’a contactée. De prime abord, j’ai trouvé le projet complètement fou, puis j’ai véritablement craqué, pressentant les perspectives d’avenir.
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Aviez-vous imaginé en 2007 que 5 ans après vous seriez leader sur le marché ? Nous y avons toujours cru et n’avons jamais baissé les bras. Très peu misaient sur notre réussite, les financiers en tête, nous avons pris une hypothèque sur nos appartements respectifs. Compte tenu de la situation du marché et de l’évolution de la distribution par Internet, nous ne pouvions que réussir. En décembre 2011, vous vous lancez dans un nouveau challenge en rachetant les parts des actionnaires historiques… Cette acquisition, financée par endettement personnel, nous permet de contrôler, avec l’équipe de management, plus de 80 % du capital de l’entreprise. C’est notre choix pour assurer le développement du site et notre indépendance.
Quel a été votre plan d’action pour rendre le site rentable ? Compte tenu des problèmes de la société, des choix très réfléchis ont dû être faits. À la base nous sommes avec Stéphane des financiers, nous avons donc raisonné en termes de rentabilité. Beaucoup de questions se sont alors posées. Le concept basé sur l’hyperchoix et l’hyperservice est resté inchangé. Nous avons même décidé de nous concentrer sur ces deux aberrations pour en faire des atouts : disposer du stock le plus large possible et exceller dans le service pour le client. Expédition traitée le jour-même pour toute commande passée avant 14h, livraison et retour gratuits et 100 jours pour retourner ou échanger le ou les produits sans frais. Nous avons internalisé des services tels que la maintenance ou le service après-vente composé d’une grande équipe multilingue
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CHIFFRES CLÉS afin de garantir au client une qualité d’utilisation maximum. Nous avons également revu la stratégie d’achat de nos produits et négocié avec tous les fournisseurs. Ces changements ont permis à Sarenza de se placer enfin dans une dynamique de rentabilité et de croissance. L’entreprise s’impose aujourd’hui comme l’expert de la chaussure par Internet dans 25 pays en Europe. Rautureau, Santoni, Kenzo, Lagerfeld, Freelance… Comment avez-vous convaincu certaines grandes marques de luxe de travailler avec Sarenza ? Ça n’a pas été très difficile de les convaincre, ils étaient présents sur le site dès 2005. Nous avons toujours travaillé main dans la main, en respectant leur image de marque, leurs politiques et leurs stratégies, pour avoir un excellent partenariat avec eux. De plus nous sommes fiers de mettre en avant de très beaux groupes français. Quelle est la répartition des ventes en France ? Certaines marques sont introuvables en province, c’est un avantage pour nous. La distribution en France est équivalente à 25 % en
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région parisienne et 75 % en province. Les besoins ne sont pas les mêmes, en province les gens achètent pour l’offre, les parisiens, eux achètent pour le service. Vous avez pris la direction de Sarenza le 8 mars 2007, un signe pour une féministe affirmée… C’est effectivement le 8 mars 2007, après le départ des fondateurs, que Stéphane et moi avons repris la direction du site. La parité homme femme est une préoccupation forte de Sarenza. Et les femmes sont majoritairement décisionnaires au sein de l’entreprise puisqu’elles représentent sept des onze membres du Comité de Direction. Qu’est-ce qui vous plaît dans le fait d’entreprendre ? L’opportunité de construire un projet collectif, constituer une équipe autour de valeurs communes. Le climat social est bon chez Sarenza, ce n’est pas tant le fruit d’un plan d’action que celui de ces valeurs partagées concrètement au sein de l’entreprise. Nous sommes fiers de ces résultats. Quelle est dans cette
aventure entrepreneuriale votre plus grande fierté ? Celle de développer le champion français de l’e-commerce de la distribution de chaussures et de mode sur Internet. Sarenza vous a-t-elle rendue shoes addict ? J’en profite certainement plus qu’avant, mes enfants également, mais avant d’être chez Sarenza, j’étais capable d’acheter cinq paires de chaussures en une après-midi de shopping. Vos passions dans la vie en dehors de Sarenza ? Mes quatre merveilleux enfants et la course à pied que je pratique régulièrement. Vous avez reçu, parmi de nombreux autres, le Prix Veuve Clicquot de la Femme d’Affaires, votre sentiment ? Tout ça est un peu nouveau pour moi qui ai l’habitude de travailler plutôt dans l’ombre. Mais c’est aussi une grande fierté que de pouvoir relier mon intime conviction : être une femme féministe, à mon rôle de chef d’entreprise. Des valeurs que je prends très à cœur et auxquelles ■ j’aspire dans ma vie de tous les jours.
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Au centre de la modernitĂŠ 86
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La cité-État est devenue en 50 ans à peine une ville à l’allure futuriste et aux infrastructures innovantes et respectueuses de l'environnement. Avec l’inauguration en juin 2012 de Gardens by the Bay, Singapour parachève sa métamorphose de “jardin dans une ville” en “ville dans un jardin”. par isabelle garnerone 87
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REPORTAGE
À peine sorti de l’aéroport international Changi, le voyageur est happé par la végétation tropicale, omniprésente, colorée, luxuriante et domestiquée. Urbaine tout simplement. Considérée comme la ville la plus innovante d’Asie, avec l’anglais comme langue officielle et classée par le cabinet de conseil Mercer, 4e ville la plus agréable où vivre en Asie, Singapour est devenue en une génération un paradis pour investisseurs et consommateurs. Une bulle asiatique qui fait rimer compétitivité avec une qualité de vie unique au monde. Soucieux d’en améliorer sans cesse les standards, les urbanistes misent plus que jamais sur l’impact positif des espaces verts citadins et du développement durable. Résultat, Singapour : mégalo-métropole, capitale, État ? Tout cela à la fois, sur un petit territoire de 699 km2, dépourvu de matières premières mais non de matière grise, qui concentre 5,3 millions de citoyens… dans un jardin. Des Chinois en majorité, des Indiens, des Malais sans compter les immigrés, Sri-Lankais, Suisses, Français, Australiens… Avec chacun pour dénominateur commun, l’impatience d’accéder à une vie meilleure et un dynamisme sans équivalent.
GREEN SINGAPORE Fruit d'une planification urbaine volontariste, l’opération Green Singapore a débuté sous l’égide de Lee Kuan Yew, fondateur de la ville-État, et dont le fils Lee Hsien Loong en est aujourd’hui premier ministre. Flash back : à l'origine, avant que le britannique Sir Thomas Stamford Raffles ne s'implante sur l'île en 1819, Singapour était une forêt vierge cernée par la mangrove et peuplée d’animaux sauvages, qui a obtenu son indépendance de la
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Implanté en plein cœur de Singapour, Gardens by the Bay, offre 100 hectares d'espaces verts.
Grande-Bretagne en 1963. En cinquante ans, elle a su anticiper le XXIe siècle et développer le tourisme d’affaires, des infrastructures de loisirs à l’image de son casino ou de son circuit nocturne de F1, miser sur les parcs et réserves naturelles qui représentent à ce jour près de 10 % de sa superficie. Singapour, où le revenu moyen de ses citoyens excède celui de nombreux pays européens, où les systèmes d’éducation et de santé rivalisent avec ceux de l’Occident, où la dette publique extérieure est inexistante, où les ministères sont gérés comme des entreprises privées, où 90 % des familles sont propriétaires de leur logement, où les embouteillages sont évités grâce au péage urbain existant depuis 1975, où la pression fiscale est relativement faible, les trottoirs impeccables, où l’on ne voit ni SDF ni taudis et où le taux de chômage est d’environ 2 %… vibre d’une énergie à nulle autre pareille. Pour prendre le pouls de la ville, le Ku Dé Ta, le bar du 57e étage du Marina Bay Sands ou la piscine à débordement de 150 mètres qui offre une vue imprenable sur toute la ville en sont les meilleurs spots d’altitude.
GARDENS BY THE BAY Implanté en plein cœur d’une ville dédiée au business, Gardens by the Bay se compose de trois jardins – Bay South, Bay East et Bay Central, pas moins de 100 hectares d’espaces verts. Un jardin extraordinaire. “Les Gardens by the Bay ne sont pas seulement un héritage écologique laissé aux générations futures. Ils nous offrent également la possibilité de présenter Singapour au monde entier. Nous avons voulu trouver un concept qui soit non seulement attrayant d’un point de vue esthétique, mais qui enrichisse simultanément la vie quotidienne de la communauté urbaine et qui aborde des questions d’environnement d’actualité, comme l’utilisation de l’éner-
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Cloud Forest Dome reconstitue un environnement humide et frais des forê ts tropicales d’altitude ainsi que la plus grande cascade artificielle au monde avec une chute d'eau de 35 mè tres.
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gie et de l’eau dans une optique de développement durable. Le concept finalement retenu répondait exactement à ces exigences. Nous avons aussi demandé aux citoyens de Singapour qu’ils nous donnent leur avis et fassent des suggestions pour l’aménagement du parc. Certaines de ces idées ont d’ailleurs été concrétisées. Au final, nous avons combiné des éléments paysagers traditionnels avec quelques installations époustouflantes afin d’intéresser le plus grand nombre” explique Ong Chui Leng, directrice de la programmation des expositions, qui accompagne le projet Gardens by the Bay depuis sa planification en 2006. “S’ils sont censés faire oublier la ville, ces jardins extraordinaires imaginés par le bureau d’architectes paysagistes britanniques Grant Associates doivent également rappeler que la nature mérite d’être préservée dans toute sa biodiversité” continue-t-elle. Démesuré, pédagogique, surfant entre écologie et divertissement, le plus grand des trois et le seul à être entièrement achevé, Bay South sur ses 54 hectares, a ouvert en juin 2012 et attiré quelque 4 millions de visiteurs depuis. Ce jardin du futur, dont les
Le Flower Dome est planté de vé gé taux mé diterrané ens en é ternelle floraison. Supertrees, vé ritables jardins verticaux, vé ritables chefs-d’œuvre de technologie environnementale.
images ont fait le tour du monde, se fonde sur deux attractions majeures : une paire de gigantesques dômes en verre et dix-huit arbres artificiels végétalisés, les Supertrees, véritables jardins verticaux, dont le plus grand atteint 50 mètres de haut. Ce sont surtout de d'extraordinaires chefs-d’œuvre de technologie environnementale. Leurs cimes sont recouvertes de panneaux solaires pour les éclairer la nuit ou climatiser les deux serres, elles sont évidées par endroits pour collecter l'eau de pluie qui servira à arroser le jardin.
LES SERRES JUMELLES Érigées sur des polders au sud de l'île, les deux immenses serres-dômes abritent deux écosystèmes emblématiques de la biodiversité. Elles ont été fabriquées dans un verre anti-UV qui laisse passer 64 % de la luminosité mais seulement 38 % de la chaleur associée. Une prouesse technologique dans une région située juste à côté de l’équateur, où la chaleur étouffante est saturée d’humidité, 365 jours par an ! Le plus bas, le Flower Dome, est planté de végétaux méditerranéens en éternelle floraison dont une poignée d'oliviers vieux de plus de 500 ans. Dans l’autre, baptisé Cloud Forest Dome, a été reconstitué un environnement humide et frais des forêts tropicales d’altitude ainsi que la plus grande cascade artificielle au monde avec une chute d'eau de 35 mètres. Une montagne plantée de fougères, d'orchidées, de bégonias et de plantes carnivores que l'on gravit par l'intérieur... en ascenseur ou par la passerelle qui enlace le dôme. “Il y aura bientôt, en plus des parcs existants, un jardin dédié aux enfants. Bay East est déjà accessible au public, mais se trouve actuellement dans un état intermédiaire en attendant que les infrastructures soient prêtes. Une fois les travaux d’aménagement achevés, on aura ici un paysage de prairies avec une vue spectaculaire sur
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la skyline de Singapour. Enfin, Bay Central est encore totalement inexploité. L’espace comportera une promenade et servira de liaison entre Bay South et Bay East”.
UN PORT FRANC DÉDIÉ À L’ART
Un Bâ timent 100 % é co- friendly, bijou architectural high-tech hypersé curisé , mi- musé e mi-bunker, le Freeportest un modè le de développement durable
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Avec quelque 3 000 ressortissants, les Suisses de Singapour forment la plus importante communauté helvétique d’Asie. Parmi eux, on retrouve Yves Bouvier, patron du transitaire genevois Natural Le Coultre, numéro un mondial du genre, qui a ouvert cette zone franche inaugurée en 2010. Au bout du tarmac de l’aéroport international de Changi, sur 30 000 mètres carrés de terres prises à la mer, ouvert sept jours sur sept et 365 jours par an, le Freeport de Singapour. Un bâtiment 100 % écofriendly, bijou architectural high-tech hypersécurisé, mimusée mi-bunker, est un modèle dans le genre. À l'extérieur, le bâtiment s’habille d’une résille métallique agrafée sur une façade végétalisée qui protège du soleil. Un dispositif esthétique qui permet de faire chuter la température de 3°. L’air conditionné est pris en compte par des panneaux solaires. Les eaux de pluie sont recyclées. Visiter le port franc de Singapour est une véritable expérience. Une fois franchie la grille d'entrée, très bien gardée, après un premier sas de sécurité, il faut livrer ses effets personnels au verdict des rayons X, puis s'engager dans un second sas, laisser son passeport... Les conditions de sécurité appliquées sur le site sont draconiennes. Dans le hall, une sculpture monumentale signée par l’artiste israélien Ron Arad – La cage sans frontières – occupe le cœur du bâtiment en béton. “Il nous a fallu quatre mois pour la remonter à partir des pièces détachées” se souvient Christian Pauli. Le mobilier est ici signé de Johanna Grawunder, Pol Bury ou des frères Bourellec. À l'intérieur, température et hu-
midité adéquates garantissent la conservation optimale des œuvres. Des objets rares dont la valeur totale se chiffre en centaines de millions d’euros et dont l’identité des propriétaires demeure secrète… “Nous ne donnons pas ce genre de renseignements !” s’amuse Christian Pauli, directeur de Fine Art Logistics Singapore. “Toute pièce déposée ici est scannée et inventoriée. C'est bien le dernier endroit où venir cacher un tableau volé, car il serait immédiatement retrouvé”, poursuit-il. L’endroit accueille ainsi des voyageurs en jet privé qui font un crochet pour faire admirer un chef-d’œuvre à des connaissances. “Hub” mondial de la gestion de fortune et en particulier du marché de l’art, son succès lui impose de doubler ses surfaces. Comme tout port franc, il offre la possibilité de stocker des marchandises hors taxes. Pour le marché de l’art, il peut aussi être un lieu où exposer et vendre. Il permet des transactions discrètes et néanmoins traçables en franchise d'impôt. Le concept se duplique d’ailleurs au Luxembourg. “Avec la mondialisation, il y a de plus en plus d’artistes et de foires, donc plus de besoins de stockage et de transports internationaux. De nombreux particuliers cherchant à diversifier leurs portefeuilles et leurs fonds d’investissement se ruent ainsi sur le marché de l’art, sans pour autant vouloir posséder un Picasso ou un Francis Bacon sous leur toit. L’art devient un actif financier comme un autre, des transactions peuvent être conclues indépendamment de l’emplacement physique de l’objet. Notre objectif avec ces nouveaux ports francs est de créer des “hubs artistiques”, des plates-formes de distribution et d’entreposage de l’art. Plutôt que de déplacer les œuvres vers le public et les musées, nous invitons les compétences à se déplacer vers l’œuvre, en leur proposant des services ■ associés” conclut Christian Pauli.
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PORTRAIT
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Teste la BMW i3
En qualité de comédien, Fred Testot s’est mis dans la peau du journaliste essayeur automobile. Mais pouvons-nous être certain de son objectivité ? Il avoue être tombé amoureux de cette électrisante citadine. Tout commence à Paris, le 13 novembre… propos recueillis par dominique peltier photo julio piatti 94
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21h45 - Electric Night Pavillon Cambon “Quand je t'ai vue ce soir-là, j'ai enfin compris que tout ce que je pensais jusque-là était faux, j'ai pris conscience que le coup de foudre existait... Mon regard n'a pas pu s'empêcher de croiser le tien, et sans aucun effort, mon cœur s'est emballé. Un premier regard, puis de nombreux autres, un premier sourire, puis de nombreux autres et me voilà tombé amoureux de quelqu'un que je ne connaissais pas. Pendant toute la soirée, je me suis surpris à te chercher derrière moi en permanence et à ressentir le besoin de ta présence près de moi. Les jours passent et je m'attache de plus en plus à toi, la personne, qui, d'un simple regard m'a condamné à l'aimer. Alors voilà, mon rêve c'est toi, et j'ai une seule question à te poser. Est-ce qu'un jour il y aura un “nous” ? J'espère que oui, car moi, je t'aime indéfiniment BMW i3…”
La voiture électrique est-elle une réponse à l’urbanisation croissante et au phénomène des “mégacities” ? Oui bien sûr. Si elle ne règle pas les problèmes d’embouteillages, elle a le mérite de rendre nos villes plus respirables et moins stressantes.
Et l’intérieur, qu’en avez-vous pensé ? Que du bien. Il colle à l’image haute technologie de l’i3, on entre dans la science, mais cette fois, sans la fiction. L’ambiance est soignée, ça respire l’ergonomie, le propre et le sérieux allemand.
Que pensez-vous de l’allure générale de l’i3 ? Un joli brin de fille. On sent bien que c’est une citadine ! Je retrouve dans ses lignes des caractéristiques très BMW, comme notamment la calandre. Le clin d’œil est sympa.
Que pensez-vous de son hyper connectivité ? C’est génial, même pour les non geeks. C’est dingue de pouvoir gérer son auto depuis un Smartphone grâce à l’application iRemote.
Que pensez-vous des portes arrière qui s’ouvrent dans le sens opposé de celles de devant ? Un antagonisme très chic, j’ai les mêmes sur ma Ghost ! BMW a utilisé des matériaux originaux dans l’habitacle comme le tissu des sièges, réalisé à partir de bouteilles en plastique recyclées… Ça vous inspire quoi ? Je ne regarderai plus jamais une bouteille d’eau de la même manière…
Qu’est-ce qui vous a le plus étonné dans la conduite ? Le plus étonnant dans la conduite de l’i3, c’est sa façon de ralentir. Si l’on anticipe bien l’humeur du trafic, on peut ralentir, voire stopper l’i3 sans toucher à la pédale de frein… Bluffant non ? Et le plaisir dans tout ça ? J’ai été surpris, je ne pensais pas qu’une voiture électrique pouvait être joueuse et aussi performante. Elle accélère fort et en silence, est ultra maniable et se conduit avec une incroyable facilité. Je l’aime cette citadine, chic, élégante et… électrique.
FICHE TECHNIQUE i3 Moteur : électrique synchrone • Puissance : 170 ch électrique • Coulpe : 250 Nm disponible immédiatement • Vitesse maximum : 150 km/h • Prix : à partir de 34 990 € sans l’ecobonus de 7 000 €
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Comme un roman Le moteur flat-twin tourne au ralenti. Chaque coup de gaz que le pilote donne à l’arrêt semble éveiller la machine qui aussitôt montre ses muscles. Elle inscrit une inertie qui ostensiblement tire la moto vers la droite. En tenant le réservoir entre ses mains, il s’écrie “J’adore cette moto !” (Extrait de Cité d’Urgence, MPE Editions). par dominique peltier 96
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Voilà 90 ans que BMW produit des motos. Elles ont révolutionné l’ingénierie, bousculé les tendances, innové sans interruption, brillé tant de fois en compétition et couvert des millions et des millions de kilomètres sur toutes les routes du monde. La “Béhème” est devenue un art de vivre qui s’est répandu à travers la planète entière. Comme un roman, l’histoire des motos BMW débute par un prologue. Un homme, un seul, pose alors les bases d’une machine simple, efficace et fiable. C’est à peine croyable, mais il n’aura fallu que 4 semaines à l’ingénieur Max Friz pour créer la toute première moto BMW : la R32. Quatre semaines seulement, pour écrire le destin d’une marque qui allait s’appuyer sur les fondamentaux imposés dès 1923 par ce génial visionnaire : moteur bicylindre à plat (flat-twin), transmission acatène (ou cardan), boîte de vitesses indépendante (comme sur une automobile), embrayage monodisque à sec
et enfin un cadre double berceau. Des caractéristiques que l’on retrouvera sur toutes les BMW jusqu’à l’aube des années 2000 et qui pour certaines sont toujours d’actualité, à commencer par le fameux moteur bicylindre à plat. La R32 est présentée pour la première fois au public en octobre 1923 lors du salon de Paris. Le succès ne fut pas immédiat, car elle suscitait de nombreuses questions. Ultra moderne pour l’époque, elle révolutionnait les habitudes. Les plus audacieux colporteront très vite les bonnes nouvelles : simplicité mécanique, tenue de route exceptionnelle et fiabilité sans précédent. Commercialisée jusqu’en 1926, la R32 fera le bonheur de plus de 3 000 clients. Dès cette époque, la firme a su faire valoir son savoir-faire. En qualité de constructeur de moteurs d’avions, la Bayerische Motoren Werke (BMW) pouvait aisément se targuer de fabriquer des moteurs robustes pouvant fonctionner dans toutes les conditions ; ce qui était bien sûr le cas. Une réputation qui a traversé les décennies… Le fameux “flattwin”, toujours au catalogue du constructeur et décrit
La S1000RR incarne la sportivité de la marque. Véritable machine de compétition homologuée pour la route. Elle est une formidable vitrine du savoir-faire maison.
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BMW a, jusqu’à la fin des années 60, commercialisé des attelages. Ci-dessous une R67 et son Side-car de 1951. L’usine BMW Motorrad à ses débuts.
par les néophytes comme “le moteur aux cylindres qui dépassent” est très vite devenu une icône. Tous ceux qui ont utilisé cette mécanique savent de quoi je parle, si j’évoque le plaisir immense qu’elle prodigue. Véritables instruments de voyages, les “Béhèmes” ont été pensées pour rouler loin et longtemps et non pour frimer ! Pourtant, au début des années 90, le bicylindre s’essouffle. Il s’appuie sur une conception datant des années 70 et a bien du mal à séduire de nouveaux clients ou simplement à se mettre en conformité avec les exigences environnementales. Le bicylindre culbuté et ses bons gros carburateurs sont à l’agonie. Dans les couloirs de la Bayerische Motoren Werke on parle d’abandonner définitivement cette motorisation. Les aficionados pleurent leur désespoir… Dans la réalité, la marque planchait depuis quelques temps sur un nouveau bicylindre. Les ragots étaient légions, on parlait d’un twin vertical (il viendra, mais plus tard), d’un V-twin à la sauce Guzzi, voire d’un flat-four histoire de piétiner les plates-bandes de la Honda Gold-Wing qui ne s’était pas gênée en son temps de s’inspirer largement de la marque bavaroise. Mais une fois passée l’hystérie collective, on se rendait bien compte qu’il n’était pas envisageable pour BMW de produire autre chose qu’un flat-twin. L’image était bien trop forte pour la sacrifier. Et c’est naturellement
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La R1100RS, première moto à recevoir le tout nouveau moteur bicylindre 4 soupapes en 1994.
ce qui se produira, une nouvelle génération de flats voit le jour en 1994. Baptisé Boxer (plus tendance), le nouveau et très moderne bicylindre est installé dans une machine toute aussi nouvelle : la R1100RS. La marque vient de faire un pas de géant, s’autorisant, avant tout le monde, d’entrer de plein pied dans le XXIe siècle. Si aujourd’hui la firme produit 5 architectures mécaniques distinctes, allant du mono jusqu’au 6 cylindres en passant par l’incontournable flat-twin, la marque s’est bâtie entre 1923 et 1983 avec seulement 2 moteurs : le flat-twin et le mono. Ce dernier fera une carrière respectable qui venait répondre à l’attente d’un pays en pleine crise. Elle débute en 1926 avec la R39 qui développait 6,5 chevaux et se termine en 1960 avec la R27 et ses 18 chevaux. Le twin en revanche aura régné 60 ans quasiment seul avant l’arrivée de la série K en 1983. Cette fidélité fut largement récompensée. Elle était rassurante. Les BMW évoluaient lentement, mais sûrement. Ce qui faisait dire aux journalistes de l’époque : “Avec une Béhème, et qu’importe le modèle, on se sent immédiatement chez soi”. En effet, modèle après modèle, série après série, une BMW ne changeait que très peu et reprenait très souvent de nombreuses pièces de l’ancien modèle. Certains ont parlé d’immobilisme, d’autres de respect du client. Un avantage qui vous évitait d’avoir entre les jambes une machine obsolète 6 mois après sa sortie. Même si de nos jours tout va très (trop) vite, la marque s’emploie néanmoins à mesurer sa production. Alors que la gamme actuelle empile les records de vente au niveau mondial, je pense notamment à la R1200GS et ses près de 180 000 clients, l’ancienne garde revient au-devant de la scène. En effet, la Béhème des années 60, 70 et 80 fait chaque jour de nouveaux adeptes. Pourtant, elles ne furent pas toujours appréciées à leur juste valeur. Dans les années 60/70, la “Béhème” était la moto du gendarme ou la moto du père tranquille. Osons le dire : c’était la moto des vieux ! En
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face, il y avait les diaboliques anglaises et un peu plus tard la célèbre 750 Honda ou les Kawa 500 H1 et 750 H2 pour ne citer qu’elles, des motos plus jeunes, plus nerveuses, plus émoustillantes pour se “taper un run” entre Paris et la vallée de Chevreuse et finir sa course Place de la Bastille. Les gros rouleurs quant à eux restaient fidèles à la marque de Munich. Ces gars-là étaient capables de s’enquiller un Paris/Istanbul comme qui rigole ou d’avaler 1 500 bornes le temps d’un week-end pour aller dormir dans un tente en plein hiver sur le plateau du Larzac. Dans les années 80, deux tendances s’affrontaient : les aventuriers et les “costards cravates”. Pour eux, BMW inventera la R80G/S et la série K. La première est une machine (flat-twin) prête pour aller en découdre dans le désert, alors que la série K revendique un dynamisme élégant avec des motorisations 3 et 4 cylindres à la technologie proche de l’automobile. La série K offrait une alternative permettant d’attirer une nouvelle clientèle généralement draguée par les marques japonaises. Au passage, BMW inaugure l’ABS, (une première sur une moto) et lance sur la R80G/S, celle qui remportera 4 fois le rallye Paris/Dakar le monobras arrière “Monolever” (encore une première). De toutes les marques de moto, BMW est certainement celle qui a déposé le plus de brevets. Elle fut dans les années 70 la première à produire de série une moto dotée d’un petit ca-
La célèbre et toute puissante R90S (modèle 1975 Daytona). Ci-dessous, la NineT. Première BMW “néo-rétro”. Une machine simple et dépouillée où l’on retrouve de nombreux signes appartenant à l’histoire. Notamment son très joli dosseret de selle.
rénage “tête de fourche” avec la R90S. Elle sera également la première à utiliser une soufflerie pour développer son carénage intégral monté sur la R100RS qui deviendra la première machine entièrement carénée de série. À l’occasion du 90e anniversaire, le département design BMW Motorrad et le préparateur Roland Sands ont présenté le “Concept Ninety” célébrant également les 40 ans de la R90S présentée à Paris en 1973. Ce concept souligne l’attachement de la marque à ses valeurs et nous indique que le néo-rétro va s’inscrire désormais dans le futur de la marque. La NineT sera commercialisée dès le mois de mars prochain. Un joli cadeau d’anniversai■ re synthétisant 90 années d’histoire
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Tchéky Karyo À nouveau sous les feux de l'actualité avec un film, Belle et Sébastien de Nicolas Vanier, et un disque, Credo, fruit d’échanges créatifs avec des musiciens et des poètes. Il est le temps d’une prise de vue mannequin pour Edgar. propos recueillis par jean-pascal grosso photos thomas lavelle | stylisme delphine dubreuil || hair/make up ismael blanco- agence aurelien paris assistant photo honoré eltayeb | assistante style anne sophie durand
Chapeau Lock & Co Hatters Costume, chemise et manteau Christian Dior
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Veste Givenchy Chemise Lanvin Pantalon Hugo Boss Boutons de manchettes Christian Dior Lunettes Mykita Bagues Bentley Vraht
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soin de reconnaissance, comme tous les gens qui sont, j'imagine, dans l'échange, ouverts sur les autres. Mais c'est mon métier qui m'importe. Pas le star-system.
Pour reprendre le titre de votre nouvel album, après toutes ces années de cinéma, de théâtre, de télévision et de musique, quel reste votre “credo”, Tchéky Karyo ? Rien n'est facile. Il faut toujours faire un effort et, pour ma part, continuer à se cultiver. Je lutte pour ne pas me fossiliser dans une notoriété, ne pas m'y enfermer. C'est pour cela que je fais de la musique : pour pouvoir me remettre en cause, rester vivant, à fleur de peau. Si vous deviez comparer le monde de la musique et celui du cinéma ? Dans le deux, j'essaye de rester pragmatique. Je suis fanatique de la guitare. J'aime vibrer, chercher des harmonies, chanter... C'est un travail assez collégial, tout comme le cinéma. Il ne faut pas rester dans sa tour d'ivoire. Je veux constamment travailler avec les autres. C'est ce qui, d'ailleurs, m'a ramené au théâtre depuis dix ans. Quelle que soit la forme d'art, il y a cette même quête d'émulation, de dialogues avec des musiciens, des auteurs, des comédiens... Quelques mots sur Credo, votre nouvel album ? Il est né à travers les mots, qui sont très importants pour moi. Je ne veux pas passer pour un “acteur-qui-chante”. J'essaye d'avoir un geste lié à une forme d'art qui regroupe chant, musique et écriture... Il faut savoir rester humble. Vous voyez, j'ai du mal à dire que je suis un “artiste”. Credo a vu le jour où, à la Maison de la poésie, à Paris, j'étais venu faire une lecture. J'y ai vu, derrière une vitrine, un recueil du poète Zéno Bianu, Infiniment Proche. Je l'ai acheté. Ce texte est devenu le mien ; un petit manifeste de vie. Ses évidences poétiques, lapidaires ont créé en moi des décharges de réflexions, de pensées. Et ça m'a fait du bien. Tout comme de me remettre à la chanson. Discret, taiseux, secret... Tchéky Karyo, un bon “sauvage” ? C'est vrai que, par nature, je suis quelqu'un de discret. Même si je fais un métier qui, d'une certaine manière, exige de l'exhibition. Lorsque je dois “lâcher les chevaux”, je le fais, mais toujours dans un espace donné. J'ai be-
L'Amérique, était-ce pour vous un élément de carrière, un objectif, une chimère ? Je n'étais jamais aussi français qu'en travaillant aux États-Unis. Hollywood, c'est une parenthèse que j'ai aimée, liée à ma vie, à mes rencontres. Il fallait que je rentre en France pour être en contact avec le monde d'aujourd'hui. J'avais cinquante ans, besoin de rester sur le qui-vive... Je n'ai jamais eu de programme, de plan. Tout ce que je veux garder, c'est la joie de vivre. Le meilleur, quoi ! Belle et Sébastien, adapté d'une série française des années 60, sort à la mi-décembre ; un film très attendu. Pouvez-vous clore l'entretien sur cette expérience ? En tant qu'acteur, c'était intéressant d'incarner pour la première fois un grand-père. Moi, dans la vie, quand mon petit-fils m'appelle “grand-père”, je me demande toujours ce qui m'arrive ! Belle et Sébastien, c'est une façon d'affronter joyeusement une réalité, parce qu'au fond, en ce qui me concerne, tout va bien. Et puis, j'ai vraiment trouvé intéressant de travailler avec un enfant. C'était passionnant de tourner avec le petit Félix Bossuet ; un garçon brillant. J'étais souvent surpris. Rien n'est jamais codifié, attendu lorsque vous tournez avec un enfant. Belle et Sébastien de Nicolas Vanier, sortie le 18 décembre Tchéky Karyo, Credo nouvel album édité par Verycords
Je suis fanatique de la guitare. J'aime vibrer, chercher des harmonies, chanter... C'est un travail assez collé gial, tout comme le ciné ma. 103
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Chapeau Casa Cesario Manteau et pull col roulĂŠ Bottega Veneta Gilet Burberry Bagues Bentley Vraht
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Trench Louis Vuitton, Costume Hugo Boss, Chemise Galeries Lafayette, Bottines Jean Baptiste Rautureau
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Veste et chemise Lanvin Bagues Alex Streeter
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buddha-bar hotel paris
invitation au voyage Le voyage est indissociable de l’esprit Buddha-Bar, il en est la pierre angulaire. L’adresse parisienne déploie ses ailes, celles d’un dragon protecteur, et nous invite dans les rêves d’un homme qui savait qu’un voyage n’est rien sans escales. Le Buddha-Bar Hotel Paris en est une : rigoureusement inédite. par dominique peltier 108
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Belle adresse parisienne, la rue d’Anjou s’est entourée de nobles personnages. D’un côté le magistrat tout-puissant HenriFrançois d’Aguesseau et de l’autre le politicien François-Antoine de Boissy d’Anglas. Le Buddha-Bar Hotel Paris s’est installé au numéro 4 de la rue d’Anjou, quasiment en prise directe avec le Faubourg Saint-Honoré et la Cité du Retiro qui abrite notamment la Maison Cartier. En 1734, le seigneur Augustin Blondel de Gagny fait bâtir un élégant hôtel particulier pour y exposer, avant tout, sa formidable collection d’objets d’arts et de tableaux de maîtres hollandais et français. Si son rôle près du roi Louis XV était de se charger de ses Menus-Plaisirs, ce qui à l’époque était une activité d’une extrême importance (on dirait aujourd’hui qu’il était dans l’évènementiel haut de gamme), Augustin Blondel était également un amateur éclairé qui avait fait de son hôtel particulier l’un des plus incroyables cabinets de curiosité de l’époque. Après son décès en 1776, son fils Barthélémy-Augustin Blondel
d’Azaincourt publiera un ouvrage : La première idée de la curiosité. La collection fut ensuite dispersée et c’est elle qui a alimenté ceux qui deviendront plus tard des musées internationaux, tels que le musée du Louvre ou la Tate Gallery de Londres. Alors quand vous franchirez le porche du Buddha–Bar Paris vous aurez une pensée pour les fabuleux trésors artistiques qui ont séjourné dans ce lieu chargé d’histoire. En 1996 s’ouvre à Paris le premier restaurant BuddhaBar. Un concept tout neuf créé par Raymond Visan. Voyageur et visionnaire, il compile ses expériences en réinterprétant ses souvenirs. La déco revisite alors l’Asie pendant que la cuisine fait le grand écart entre la Côte Est des États-Unis et l’Orient. On y ajoute une véritable signature musicale et l’on obtient un lieu à l’atmosphère unique. Personne, sauf son initiateur, n’aurait parié sur ce projet. Il en naîtra d’autres à Paris, comme le Bound ou encore le Barrio Latino. Aujourd’hui, Buddha-Bar est un groupe international, “George V Eatertainment”, qui s’exporte de Paris à Delhi en passant par Moscou, Prague ou Mexico, et jusqu’au rocher de Monaco. L’enseigne est présente dans une quinzaine
Les superbes parquets et les moulures du XVIIIe siècle s’associent avec les rouges flamboyants venus d’Asie, créant une atmosphère unique et passionnante.
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de pays et compte une trentaine d’établissements dans le monde. Des restaurants bien sûr, mais également des spas et des hôtels. En 2009 s’ouvre à Prague le premier hôtel Buddha-Bar. Il inaugure une espèce en voie d’expansion, puisqu’en 2012 Budapest accueillera le deuxième du nom et l’année suivante, c’est-à-dire aujourd’hui, une troisième adresse, mais cette fois parisienne. L’aventure du Buddha-Bar Hotel Paris a débuté à l’horizon 2006. Après une longue recherche, Raymond Visan et sa fille Ilona ont enfin leur coup de cœur. Aussitôt, raconte Ilona : “Mon père a imaginé l’hôtel. Les plans qu’il a réalisés ont été scrupuleusement respectés par l’architecte François Wapler avec qui mon
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Le talent de Raymond Visan et de François Wapler a permis toutes les audaces : confronter les deux univers et créer l’harmonie.
père entretenait une relation de confiance de longue date”. Plus de quatre ans de travaux auront été nécessaires pour créer cet hôtel 5 étoiles. Raymond Visan ne verra malheureusement pas l’achèvement du projet, il décède en octobre 2010. Son épouse Tarja Visan cofondatrice et administratrice du groupe et sa fille Ilona Visan poursuivent l’aventure, et quelle aventure ! Pour vous, elle commencera lorsque vous franchirez le porche. Vous ne pourrez pas manquer le plafond constellé de lanternes rouges suspendues, véritable signature Buddha-Bar. Réalisées en pâte de verre, elles sont un peu comme un phare servant à vous guider, ce qui vous conduira immanquablement dans le lobby. Vous marcherez alors sur un sol en pierre noire du Népal où est incrustée une sublime mosaïque représentant un dragon, autre signature du lieu. Bienvenue au Buddha-Bar Hotel Paris ! Inutile d’appuyer le trait, l’hôtel est tourné vers l’Orient, un style néo-asiatique constitué de dorures, de laque rouge, de bois exotiques sombres, sans oublier les lanternes ou lampions et l’indispensable dragon que l’on retrouve un peu partout. L’immeuble édifié au XVIIIe siècle aurait pu rejeter cette greffe audacieuse, mais le talent de Raymond Visan et de son architecte a permis toutes les audaces et toutes les confrontations. Protégée par les bâtiments de France, la vaste bâtisse de 279 ans a nécessité une restauration en profondeur en respectant bien sûr l’origine. La suite Gagny est un exemple frappant. En effet, la concomitance des deux univers ne vient en aucun cas
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Depuis sa cour intérieure, ô combien agréable à la belle saison, jusqu’à la salle du restaurant gastronomique piloté par la chef Rougui Dia, en passant par son style néo-asiatique, le Bouddha-Bar Hotel Paris affirme toutes ses belles différences.
heurter votre sensibilité. Les plafonds peints, les superbes parquets et les moulures du XVIIIe s’associent merveilleusement avec les rouges flamboyants venus tout droit d’Asie. Loin du mariage de raison, l’atmosphère respire ici la passion. Et cette passion, on la retrouve dans les 56 chambres et suites, en regard du soin apporté à chaque détail et au choix des matériaux. Les plus “petites” (Supérieure Queen) disposent d’une superficie d’environ 30 m2, les plus grandes s’étirent sur près de 65 m2, quant à la suite historique ou suite Gagny elle avoue plus de 180 m2. Côté restauration, le Buddha-Bar a fait appel à l’excellente Rougui Dia qui dirigeait les cuisines de Petrossian. Pour cette jeune femme et de son propre aveu, “Vivre l’ouverture du Buddha-Bar Hotel fut une expérience exceptionnelle”. À présent que la brigade s’est rodée, Rougui peut se lancer de nouveaux challenges. Le troisième mercredi de chaque mois, en partenariat avec Marianne la sommelière, la jeune chef propose un dîner à thème avec un accord mets et vins. En octobre dernier, le homard était à l’honneur, en novembre la truffe, pour décembre vous pourrez découvrir le caviar sous un jour nouveau. Sa cuisine est bâtie autour de produits 100 % français, mais sur lesquels elle élabore des plats aux accents venant des 4 coins de la planète. Une cuisine métissée qui s’accorde parfaitement à l’esprit du lieu. Ce qui ne l’empêche pas de produire des plats typiquement français que lui réclame naturellement sa clientèle internationale. Aux commandes d’une brigade de vingt personnes, Rougui Dia gère l’intégralité de la restauration de l’hôtel. L’adresse gastronomique “Le Vraymonde”, en référence à Raymond Visan, est incontestablement une table délicieuse et voyageuse. Pour terminer cette courte visite, que diriez-vous de prendre un cocktail au Lounge Bar “Le Qu4tre” ou de vous détendre à l’espace bienêtre “B/Attitude” ? Le Buddha-Bar Hotel Paris est décidément une escale hors des modes et du temps. Son directeur Loïc Le Berre ne me contredira pas en écrivant qu’ici l’art de vivre, la convivialité, l’élégance et le professionnalisme sont les éléments naturels de cet hôtel de luxe. Oui, mais sans oublier d’y ajouter, diraitil, sa nature insoumise lui interdisant de rentrer ■ dans les cases… Tant mieux ! Buddha-Bar Hotel Paris 4, rue d’Anjou - 75008 Paris Tél. : +33 (0)1 83 96 88 88 www.buddhabarhotelparis.com
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RENDEZ-VOUS DU LUXE
Hervé Morin et Renaud Donnedieu de Vabres Laurent Rojot et Isabelle Garnerone
Tod’s Louis Orlianges, Francis Kurkdjian et François-Xavier Demaison Fred Testot
Nouvelle collection Le 12 Novembre dernier, un dîner très privé se déroulait au sein de la Galerie Perrin Antiquaires, Place Beauvau à Paris. Une soirée organisée par la maison Tod’s et son président Diego Della Valle, pour le lancement de sa nouvelle collection JP Tod’s Sartorial, une ligne à l’élégance urbaine. Parmi les convives étaient présentes des personnalités tel le président du Nouveau Centre Hervé Morin, l’homme d’affaires socialiste Alexander Kraft, le comédien François-Xavier Demaison, le directeur artistique de Guerlain Olivier Echaudemaison, ou encore le parfumeur Francis Kurkdjian.
BMW i3
“Electric Night” Le pavillon Cambon était en fête le Mercredi 13 Novembre 2013 pour le lancement de la BMW i3. Serge Naudin, le président du directoire BMW France, a choisi ce lieu de lumière pour présenter la toute première voiture électrique premium au monde. De nombreuses personnalités ont répondu présentes, curieuses de découvrir cette i3 “100% électrique, composée de matériaux recyclables” : Valérie Mairesse, Jean-Claude Jitrois, Julie de Bona, Pauline Lefèvre, Chantal Thomass, Vahina Giocante, Tchéky Karyo, Nathalie Pasqua… accompagnés des ambassadeurs de la marque Virginie Ledoyen et Fred Testot. Musicalement, la soirée a été animée par un live de Rocky, les DJs Natacha Lejeune et Hello Negro de New-York, et Xavier de Rosnay de Justice, qui a clôturé la soirée. Sarah Marshall et Jean Claude Jitrois
Jaeger-LeCoultre
Un an déjà
Barbara Bui
Le 17 Octobre, la maison de haute horlogerie a célébré en grande pompe le premier anniversaire de sa boutique phare du 7 Place Vendôme à Paris. Daniel Riedo, CEO de Jaeger-LeCoultre, et Franck Robinet, directeur général France, ont accueilli plus de 300 invités dont Catherine Deneuve, Isabelle Huppert, Barbara Bui, Simon Buret, Sylvia Toledano, Hervé Van der Straeten… Et Margaux Avril qui pour l’occasion a donné un concert privé. Un maître horloger ainsi qu’un maître sertisseur ont fait découvrir aux invités la passion et le savoir-faire de la manufacture qui a fêté ses 180 ans l’année dernière.
Jean-Pierre Kalfon, Hermine de Clermont-Tonerre, Nathalie Pasqua, Stany Coppet
Herve Van Der Straten Franck Robinet, Catherine Deneuve, Daniel Riedo, Laurent Vinay
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RENDEZ-VOUS DU LUXE
Elsa Zylberstein, Wendy Bouchard, Philippe Tesson, Elisabeth Quin
Muriel Mayette
Personnalité de l’année
Prix Pershing Hall Lors de la 2e édition du Prix Pershing Hall récompensant une personnalité culturelle de l’année, les acteurs fondateurs du Prix, les membres du jury ainsi que les partenaires de l’événement se sont rassemblés le temps d’une soirée ce 14 Octobre à l’hôtel Pershing Hall Paris. Organisé depuis 2010 par l’agence Community, ce prix permet aussi de promouvoir des associations favorisant l’accès à la culture. 1 500 créateurs, artistes ou directeurs d’institutions culturelles, participant aujourd’hui au rayonnement de la culture en France, ont été sollicités afin de proposer une liste de nominés innovante. Le jury composé de plusieurs personnalités reconnues parmi lesquelles Philippe Tesson, Anne de la Baume, Charles Berling, Elsa Zylberstein, Wendy Bouchard… a attribué pour l’année 2013 le titre aux deux finalistes ex-æquo Muriel Mayette pour la Comédie Française, et le célèbre groupe de musique électronique Daft Punk.
TAG Heuer
Sous les projecteurs
Anne de La Baume et son fils Alexandre
Le 6 novembre, la maison d’horlogerie TAG Heuer a inauguré en présence de Stéphane Linder, CEO de la marque depuis Juin 2013, son nouvel écrin parisien 12, Boulevard des Capucines. 120 m2 dédié à l’art des montres et chronographes. L’occasion aussi pour la marque de célébrer son 50ème anniversaire de l’iconique collection Carrera inspirée du monde automobile. La soirée s’est poursuivie au Pavillon Vendôme. Leonardo di Caprio, ambassadeur de la marque, Romain Grosjean, Sébastien Ogier, Kad Merad, Marie Gillain, Emma de Caunes, Noémie Lenoir… Sportifs, pilotes, mannequins, acteurs… La liste des invités que DJ Cécile Togni a fait vibrer jusqu’au petit matin était longue !
Noémie Lenoir
Michel Denisot & Kad Merad Léonardo Dicaprio, Stéphane Linder, Sébastien Ogier, Romain Grosjean
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SUCCÈS
daniel hechter
Style de vie Daniel Hechter publie Daniel par Hechter et livre au fil des pages passions et coups de gueule sans nostalgie car il aime le présent ! Foot, mode, art… Il a écrit le récit de la vie de ce petit garçon ayant échappé à la déportation et qui a fait fortune à 30 ans. Entretien. propos recueillis par corinne marcheix Pourquoi avez-vous écrit ce livre ? Pour remettre les pendules à l’heure dans plusieurs domaines ! En 1979 vous étiez le premier français nommé aux Oscars de la mode. Quels souvenirs en gardez-vous ? J’étais fier bien sûr. La mode masculine était d’inspiration anglaise ou italienne et j’y ai apporté une autre dimension. J’avais été porté par la mode féminine puis je me suis tourné vers la mode masculine et la mode pour enfant que j’ai inventée. J’ai créé une mode qui correspondait aux jeunes gens de mon âge. Les Oscars de la mode m’ont fait très plaisir mais ne jamais avoir gagné, en 5 ans, m’a quand-même un peu frustré. Je ne pouvais pas lutter contre le lobby italien aux États-Unis ! Vous avez créé des must-have. Si vous ne deviez en retenir qu’un ? La première veste sans couture non doublée. J’ai enlevé aux hommes ce que Poiray a enlevé aux femmes. Poiray a ôté le cor-
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set et moi j’ai ôté tout ce qui était raide dans un costume. Vous qui avez habillé des millions de personnes, comment vous habillez-vous ? Sincèrement, je ne trouve pas de veste bien coupée aujourd’hui. Je porte des chemises ou des polos de chez Hartford ou Arthur & Fox. J’aime bien les mailles et les manteaux de Loro Piana. La mode masculine n’évolue pas ou plus. La seule évolution a été faite par Slimane qui a fait ce que Renoma a fait en 1960 ! Dans votre livre, vous évoquez vos passions. Si vous ne deviez en retenir qu’une ? Ma maison de Saint-Tropez ! J’y accueille mes amis, ma fille adorée Kareen et mes petits-enfants. De plus, elle me permet d’assouvir mon autre passion, la décoration. J’ai dessiné la plupart des meubles du salon. Je vais d’ailleurs aller plus loin en décorant d’autres maisons et peut-être même des hôtels. C’est amusant parce ma maison regroupe finalement toutes mes autres passions : ma famille, la décoration et l’art contemporain.
Vous parcourrez les foires d’art contemporain. Quels ont été vos derniers éblouissements ? Un artiste Estonien, Marko Maetamm, découvert à la Foire de Miami. En 3 mois, j’ai acheté toute l’exposition, une vidéo et des petits tableaux. J’ai aimé son humour, sa sensibilité. Il est naïf et morbide à la fois… J’aime collectionner mon époque car l’art est le seul témoin du temps. Vous avez fondé le PSG. Si c’était à refaire ? Je le referais ! C’est comme le service militaire, je n’ai conservé que les bons souvenirs même si la cicatrice n’est pas refermée. J’ai vécu la décision de la suspension à vie comme une injustice terrible. Le Conseil d'État a annulé la décision mais le mal était fait… Quel regard portez-vous sur les années de fête vécues à Saint-Tropez ? Nous avons vécu une époque formidable, de 1960 à 80 on s’amusait, entre copains. Les bagarres de sorbets ou de purée au Café des Arts, ce n’est pas s’arroser de champagne sur ■ la plage pour 35 000 € !
12:45 - Rue de Grenelle - Paris
jeanbaptisterautureau.fr