Igeho Rising
Star: les startup à l’honneur lors du salon bâlois
Le journal professionnel de Hotel & Gastro Union depuis 1886
Œnologie GPVS 2023: près de cent vins nominés!
Gastronomie
Lucrèce Lacchio
La jeune cheffe franco-genevoise quitte le Flacon pour relever un nouveau défi d’envergure: diriger le resto d’application de l’Ecole hôtelière de Lausanne, lui aussi étoilé.
gagne-t-onCombiendans la restauration?
SALAIRES: PÊCHE EN EAU TROUBLE
Les débats concernant la pénurie de personnel qualifié sont dominés par trois thématiques: l’estime, les horaires et les salaires. Grâce au recours de plus en plus fréquent aux horaires-blocs sans coupure et à la semaine de quatre jours, les choses tendent à s’améliorer sur le front des horaires. Par contre, malgré un été record, il n’en va pas de même du côté des salaires. En juillet, les partenaires sociaux ont approuvé le principe d’une augmentation des salaires minimums
en 2024. Mais cinq francs de plus par mois sont-ils un signe de reconnaissance? A cela vient s’ajouter la compensation de l’inflation. Celle-ci est calculée sur la base de l’inflation annuelle prévisionnelle, publiée en septembre.
En juin, les experts évoquaient le chiffre de 2,3 %. Si l’on applique ce taux, le salaire minimum CCNT des collaborateurs détenant un CFC passerait en 2024 de 4369 à 4464 francs, bien loin des 7000 à 10 000 francs que Michel Péclard verse à ses employés bénéficiant
d’une participation au chiffre d’affaires, et bien en dessous du salaire médian suisse, qui, selon l’Office fédéral de la statistique, s’élève à 6665 francs, toutes branches confondues. Le salaire médian est actuellement de 4488 francs dans l’hôtellerie et de 4479 francs dans la restauration. Même si le salaire minimum CCNT des titulaires d’un brevet fédéral devrait atteindre l’an prochain 5230 francs, cela ne suffira pas à convaincre les jeunes de faire un apprentissage dans l’hôtellerie-restaura-
tion . Toutes sortes de chiffres circulent dans notre branche, ce qui entraîne une grande confusion. Et aucun employeur ne semble vouloir faire preuve de clarté. Quel salaire les professionnels qualifiés peuvent-ils exiger?
Hôtellerie Gastronomie Hebdo aimerait connaître les salaires effectivement versés et lance donc un sondage auquel vous pouvez participer en scannant le code QR ci-dessus.
Participez aux prochains événements de Hotel & Gastro Union
Une question de sous, aussi Cinq francs par mois. C’est le montant de l’augmentation réelle des salaires minimums de l’hôtellerie-restauration prévue dès 2024. La nouvelle, diffusée mi-juillet, traduit la volonté des partenaires sociaux de compenser le renchérissement sur la base des prévisions de 2023, tout en ajustant légèrement la grille salariale. Ce compromis a de quoi réjouir, quand on sait qu’il intervient dans le contexte de négociations sur la CCNT bloquées depuis plusieurs mois par Gastrosuisse. Néanmoins, si elle est à coup sûr un signe de bonne volonté, l’augmentation – cinq francs par mois! – est largement insuffisante. Car si l’estime de l’employeur et les horaires que ce dernier aménage pour ses collaborateurs sont deux facteurs clés dans la branche, le salaire, lui, compte tout autant. Les cuisiniers, les spécialistes en restauration et les employés de commerce HGT, pour ne citer qu’eux, sont certes des passionnés, mais la passion – et les compétences professionnelles – doivent être justement rémunérées. Tous les restaurants ne sont sans doute pas en mesure d’offrir les salaires de Michel Péclard, à Zurich (lire ci-contre), mais un effort doit être consenti, sauf à vouloir voir empirer encore la pénurie de personnel qualifié, aggravée par la baisse régulière du nombre d’apprentis diplômés.
Galerie d’honneur Félicitations aux nouveaux diplômés
Page 2
Page 6
Page 3
Page 5
Page 5
Les salaires des professionnels de l’hôtellerie-restauration: beaucoup de chiffres, peu de clarté.
ADOBE-STOCK
PATRICK CLAUDET Suite en page 4
Édition
romande hotellerie-gastronomie.ch CXXXVIIIe année
mercredi
HGH No 22 PROCHAINE PARUTION LE 13 SEPTEMBRE A dligenswilerstr. 22, 6006 Lucerne AZA 6002 LUZERN Post CH AG LA DURABILITÉ À SAVOURER 2023_0736_ORI_Weiderind_Mutterkuh_250x46,5_TG_P.indd 2 11.07.23 13:09
Paraît le
Lausanne, le 30 août 2023
Scannez ce code QR et participez à notre sondage
CONCOURS
Gagnez 4 x 1 entrée et un bon d’achat
Dans l’école hôtelière de quelle ville Lucrèce Lacchio sera nommée cheffe du restaurant d’application?
A) Genève
B) Lausanne
C) Lucerne
Au cœur de la Suisse, Aeschbach Chocolatier crée des spécialités de chocolat exclusives de qualité avec des ingrédients exquis et naturels. Toutes les créations sont faites à la main et élaborées selon des recettes originales maison. Plongez-vous dans le monde du chocolat et vivez-le avec tous vos sens. Apprenez tout sur l’histoire du chocolat et la production de délicieuses spécialités maison de Aeschbach Chocolatier lors d’une visite interactive. Créez ensuite votre chocolat préféré et ramenez-le à la maison.
Le prix d’une valeur de 150 francs est offert par aeschbach-chocolatier.ch
Merci de nous faire parvenir votre réponse d’ici au 11 septembre 2023 à l’adresse suivante:
Rédaction Hotellerie Gastronomie Zeitung, Case postale 3027, 6002 Lucerne, ou par e-mail: wettbewerb-hgz@hotellerie-gastronomie.ch
La gagnante du n° 20/2023 est Mirjam Santaguida, Appenzell.
Grand Prix du Vin Suisse: près de cent vins nominés!
L’inflation gagne aussi les concours de vins. Le Grand Prix du Vin Suisse 2023 a eu lieu cet été à Sierre, organisé par l’association Vinea et le magazine Vinum. Résultats le 6 octobre, au Gala des vins suisses à Berne.
Pour cette 17e édition, 400 vins de plus qu’en 2022 ont concouru, soit 2740, et 859 ont été médaillés (388 or et 471 argent). 91 vins sont nominés dans 15 catégories. Pas moins de 43 vins valaisans se disputeront les places d’honneur. Très loin devant les crus vaudois (12), les 6 neuchâtelois et les 6 genevois, pour les plus nombreux. Risquons donc quelques favoris. En chasselas, le champion vaudois et suisse en titre, Jean-François NeyroudFonjallaz, tentera de conserver son titre avec le Chardonne Les Berneyses 2022, face à deux autres vaudois, deux fendants, un neuchâtel et un fribourgeois du Vully.
Dans les autres cépages blancs purs, le domaine de la famille du chercheur de Changins Jean-Laurent Spring, la cave du Paradou (VS), est présente avec deux vins, un divona 2022, en vin de pays, et un païen 2022. Dans la nouvelle catégorie du chardonnay, un cru Le Lodat 2020 du domaine Bouvet-Jabloir à Auvernier (NE), paraît le plus prestigieux. En assemblages blancs, l’Ambassadeur des Domaines de Diego Mathier à Salquenen figure avec deux millésimes, 2020 et 21. En rosé, quatre valaisans et un tessinois font face à un classique vaudois de la Cave de La Côte, Les Chaumes 2022. Belle bataille dans les pinot noirs, avec le Diversitas Hommage 2020 de la Cave du Rhodan (VS), «cave de l’année» sortante, un Neuchâtel 2020 de la Cave des Lauriers, un vaudois, Féchy grand cru 2022 du
Domaine de Fischer. Les trois autres sont valaisans: un 2021 du Chai du Baron et deux vins de deux producteurs, Domaine des Chevaliers (Clos de Pachje 2020) et Leukersonne (Noblesse 2018), qu’on retrouve qualifiés dans les assemblages rouges, respectivement avec le Lux Vina 2018 et l’Hommage 2022. En gamay, trois vaudois, dont Le Confidentiel 2021 du Château de Valeyres, en Côtes-de-l’Orbe, un genevois, et deux valaisans de 2022, dont celui de Vin d’Œuvre, à Loèche, qui remporta ce titre par le passé.
Gamarets valaisans et merlots tessinois
En gamaret, garanoir et mara, pas moins de quatre vins valaisans, face à deux vaudois, rien que des gamarets... En merlot, les Tessinois sont en force, avec quatre poids lourds: le Trentasei 2017 de Gialdi, le Quattromani 2021, cuvée collective et caritative présentée par Delea, le Riserva 2019 de Trapletti, et le Ronco 2020 du domaine cantonal de Mezzana, face à un merlot de Leukersonne 2022, à Loèche (VS) et un «vin de pays suisse» 2020, de La Grillette à Cressier (NE). En syrah, nouvelle catégorie, le Valais aligne quatre prétendants, face au Clos du Château 2021 de Satigny (GE) et la syrah 2020 des Celliers du Chablais à Aigle (VD). Carton valaisan aussi dans «autres cépages purs», avec quatre cornalins, de 2022 sauf un 2021, une humagne rouge 2022 et l’intrus, un malbec de Hallau (SH).
Dans les vins liquoreux, on retrouve trois valaisans face à deux genevois et un étonnant vin de liqueur saint-gallois. Enfin, dans les mousseux, une méthode traditionnelle genevoise des Curiades (bien placé avec trois nominés), un vin de pays suisse produit en Valais, un saint-gallois et un zurichois, face à deux récidivistes, le Brut du Valais 2018 de la Cave du Tunnel, et LouisEdouard Mauler 2014, de la Maison Mauler, dans le Val-de-Travers (NE).
Que les meilleurs gagnent? C’est déjà fait! Un superjury a dégusté ces vins les 24 et 25 août à Sierre et
sa liste
20 Minutes
La bière sans alcool séduit en Allemagne
De nombreux Allemands troquent leur habituelle pinte de blonde pour une bière sans alcool, séduits par une offre croissante et les avantages pour leur santé, explique le quotidien. Au pays de la bière, de l’Oktoberfest et des Biergarten, il n’est ainsi plus rare de croiser des amateurs de bière contenant moins de 0,5 % d’alcool –la limite autorisée pour ce type de produits. «J’aime le goût de la bière, mais je ne trouve pas raisonnable de la boire toujours avec de l’alcool», témoigne Kathrin Achatz, 40 ans, attablée au soleil à la brasserie BRLO, au centre de Berlin.
RTS Info
Offensive contre le tourisme d’achat
Les paiements à l’étranger ont augmenté de 10,2 % au premier semestre, selon la Fédération du commerce de détail. Pour freiner les dépenses au-delà des frontières, qui ont augmenté de 10,2 % en 2023 par rapport à la même période de l’an dernier, l’association propose de faire payer la TVA dès 50 francs d’achat.
NZZ am Sonntag
Une population helvétique record
Selon les dernières prévisions, la population suisse comptera 148 000 personnes en plus en 2023. La Suisse atteindrait ainsi un niveau record, selon Jörg Schläpfer, responsable de la macroéconomie au sein de l’entreprise de conseil Wüest Partner, cité dans la NZZ am Sonntag . La Suisse atteindrait la barre des 10 millions de personnes plus tôt que prévu. La croissance du marché du travail explique en grande partie cette forte augmentation.
LE CHIFFRE 8 %
Les hôtes en provenance de l’étranger ont certes été plus nombreux au premier semestre (9,4 millions de nuitées), mais il sont en retrait de 8 % par rapport à 2019. La hausse des nuitées américaines (+22 %), ne permet pas de compenser les résultats toujours bien inférieurs au niveau des nuitées avant la pandémie des marchés indien (–31 %) et allemand (–5 %), entre autres.
2 L ausanne, le 30 août 2023 HGH No 22 Actuel
REVUE DE PRESSE
livrera
définitive le 6 octobre à Berne. PIERRE THOMAS Au
sont 2740 vins qui ont concouru à la 17e édition du
ADOBE-STOCK Davantage d’informations: grandprixduvinsuisse.ch
total, ce
Grand Prix du Vin Suisse.
ANNONCE MIXEUR PLONGEANT GASTRO 4512 Bellach www.kisag.ch Pour les passionnés de cuisine et les restaurateurs 2023 Kisag Inserat HZG Vorlage 58x87.indd 20 09.08.2023 09:38:48
Nuitées en hausse depuis janvier
De janvier à juin 2023, 19,5 millions de nuitées hôtelières, en hausse de 3,5 % par rapport à 2019, ont été générées en Suisse. Ces bons résultats sont certainement attribuables à une saison d’hiver très positive avec une fréquentation élevée des hôtes suisses (10 millions de nuitées, +16,8 %), en particulier à la montagne, selon Martin Nydegger, directeur de Suisse Tourisme. (HGH)
La parahôtellerie se porte bien
Les nuitées du secteur parahôtelier suisse ont progressé de 0,4 % à 3,7 millions au cours du deuxième trimestre par rapport à la même période un an plus tôt. Les hôtes indigènes ont représenté plus de la moitié de la demande, souligne l’Office fédéral de la statistique dans un compte-rendu. (ATS)
Avec Lucrèce Lacchio, le Berceau des Sens se féminise
La jeune cheffe francogenevoise quitte le Flacon pour relever ce nouveau défi: diriger le resto d’application de l’EHL, lui aussi étoilé.
Elle a été éblouie de découvrir le jardin attenant mais aussi la forêt et les champs qui entourent le restaurant, promesses de belles cueillettes. Après deux ans au Flacon, à Carouge, elle qui s’est toujours intéressée à l’enseignement et à la transmission, elle avait «envie de donner la flamme». C’est ainsi que Lucrèce Lacchio, trente ans, résume joliment sa motivation à rejoindre les équipes de l’EHL, après avoir posé sa candidature «un peu au culot». Le culot – et le talent –ont donc payé: Lucrèce Lacchio sera la nouvelle cheffe du Berceau des Sens (BDS) à compter du 1er septembre, avec une première carte à découvrir pour la rentrée, le 20 septembre. Un vent frais sur une institution peu connue pour ses efforts en matière de parité, avec 66,5 % d’hommes pour 33,5 % de femmes parmi le corps enseignant, une proportion presque inverse parmi les étudiants.
Mais qui est cette brunette culottée au chignon haut perché et
CATÉGORIE : SPÉCIALISTE EN RESTAURATION
EVELYNE RÄSS
Pour Arian Gashi, futur expert en restauration, il est temps qu’une formatrice de l’Emmental soit désignée maîtresse d’apprentissage de l’année, et il est convaincu qu’Evelyne Räss mérite cette distinction. Sur sa voie professionnelle dans le domaine de la gastronomie, celle-ci a suivi à la fois une formation dans le service et une formation de cuisinière. «Je bénéficie aussi de son expérience complémentaire en cuisine. Une passion commune pour le vin nous lie également, et j’apprends énormément grâce à elle, ce qui me permet d’élargir mes connaissances de sommelier», déclare Arian Gashi. Evelyne Räss tient à ce que les apprenti-es fassent aussi l’expérience de la pratique, qu’ils cherchent le contact avec la clientèle et la conseillent de manière proactive.
La pétillante trentenaire pilotera un imposant vaisseau dès septembre. DR
aux airs d’ovni? Lucrèce est venue naturellement à la cuisine, inspirée par l’exemple de son frère aîné César, passé chez Anne-Sophie Pic et Carlo Crisci. La Grenobloise aux origines italiennes a ajouté à son bac pro en cuisine un CAP en pâtisserie, simultanément. Elle file ensuite dans un établissement de luxe du groupe Peninsula, à Chicago, avant de regagner l’Europe, travaillant auprès de Serge Labrosse, puis de Yoann Caloué, cinq années durant. Elle rejoint
ensuite Mathieu Bruno à Chardonne (Là-Haut) pour y rester quatre ans. Deux styles opposés, le grand écart entre une pure cuisine de produits et une approche extrêmement technique.
De grandes ambitions
Le Flacon, à Carouge, où elle succède à Yoann Caloué, est son premier job en tant que cheffe. Il y avait accroché une étoile Michelin et, au lendemain de la pandémie,
c’est un défi que la Grenobloise relève avec bonheur. On y apprécie sa vivacité, son amour de la couleur et du contraste, la spontanéité de son trait. Quelques ingrédients fétiches – agrumes, poivres timut et sichuan, cueillette sauvage, des goûts très purs pour signature –mais comme Lucrèce n’aime pas se répéter, on attend la suite.
Dix ans que la fameuse école –entre-temps rebaptisée EHL Hospitality Business School et dotée de grandes ambitions – s’est lancée dans la course aux étoiles en embauchant force cols tricolores.
Deux MOF se sont ainsi succédé au piano du BDS: Christophe Pacheco a le premier fait entrer un resto d’application dans les guides gastronomiques, Dominique Toulousy lui succédant entre 2015 et 2017. Avant de céder la place à Cédric Bourassin, auréolé d’un CV impressionnant (Toya, la table 3 étoiles de Michel Bras au Japon). Après six ans au BDS, au cours desquels il a décroché un macaron Michelin, en 2019, et obtenu un MBA en Hospitalité, Cédric Bourassin rejoint l’équipe Recherche & Développement de l’EHL.
La brigade du BDS, 100 % masculine à ce jour, compte 11 pros en cuisine, neuf en salle, deux aides à la plonge pour une capacité de 60 couverts, auxquels s’ajoutent les étudiants en année préparatoire du Bachelor. VÉRONIQUE ZBINDEN
WWW.PORTEURDAVENIR.CH
NICOLE HASEN-EIGENMANN
«Je trouve merveilleux de pouvoir suivre le développement des apprenti-es. C’est comme une fleur que l’on arrose: elle commence à pousser lentement, grandit et, un jour, elle fleurit», constate Nicole HasenEigenmann avec un regard presque philosophique sur son rôle de formatrice. «Elle investit beaucoup de temps pour nous autres apprenti-es, et même de son temps libre. Elle vit son métier avec passion et nous fait partager son engagement au quotidien», raconte Julia Badertscher, exprimant ainsi toute l’estime qu’elle ressent pour Nicole Hasen-Eigenmann. Celle-ci met d’ailleurs un point d’honneur à ne pas «simplement transmettre les connaissances pratiques du métier, mais à être aussi personnellement disponible pour ses apprenti-es sur le plan professionnel ou privé».
SANDRA TAPPOLET
«Un lien particulier nous unit, Sandra Tappolet et moi. Elle me soutient beaucoup, m’encourage et ne lâche rien. Elle vit son métier avec passion, ne renonce jamais», déclare Viparna Yogadas avec admiration. «Nous entretenons des relations très familiales dans notre entreprise et maintenons le contact avec nos ancien-nes apprenti-es encore au-delà de leur période de formation. Nombre d’entre eux reviennent comme personnel d’appoint ou comme client-es, cela fait chaud au cœur», reconnaît Sandra Tappolet. Une formation dans un bon climat de travail, avec une communication mutuelle ouverte, un esprit d’équipe et une marge de manœuvre individuelle lui tient particulièrement à cœur. Elle tient, par ailleurs, à montrer le bon exemple et à «pratiquer elle-même ce qu’elle souhaite que ses apprenti-es accomplissent».
3 L ausanne, le 30 août 2023 HGH No 22 Actuel
DR
ANNONCE
Davantage d’informations: berceau-des-sens.ch
Hotel Hirschen, Langnau BE Inscrit par Arian Gashi
Landgasthof Seelust AG, Egnach TG Inscrit par Julia Badertscher
PARRAINAGE PATRONAGE SPONSOR-OR PARTENAIRES PRINCIPAUX DES MÉDIAS PARTENAIRES MÉDIAS SPONSOR-ARGENT STÈME DE BILLETTERIE
Restaurant und Hotel Siblinger Randenhaus, Siblingen SH Inscrit par Viparna Yogadas
Le manque d’apprentis diplômés renforce la pénurie de personnel
Evolution du nombre de diplômés: quelle est la tendance dans les différents secteurs d’activité?
HOTELLERIESUISSE ANDREAS ZÜLLIG
Les pronostics de Suisse Tourisme étaient justes: la Suisse est une destination très demandée. «Si ça continue comme ça, nous allons établir un nouveau record de plus de 40 millions de nuitées», estime Andreas Züllig, hôtelier à Lenzerheide (GR). «Notre branche s’est très bien préparée au redémarrage prévu après la pandémie et elle réussit à répondre à cette demande sans sacrifier la qualité.»
Questionné sur la pénurie de personnel, le président de Hotelleriesuisse répond: «Les professionnels et les clients doivent s’adapter à la réalité. L’essentiel, c’est que la qualité ne baisse pas et que nous nous engagions en faveur des jeunes professionnels.»
Faire preuve d’estime
«Avec ‹Schweizerhof behind the scenes›, nous présentons nos métiers aux jeunes»
Jusqu’à maintenant, les professionnels de l’hôtellerie-restauration ont plus ou moins réussi à compenser la pénurie de personnel qualifié. Mais, en ce premier été sans trace de covid, ce n’est plus possible. Et nombre de clients se plaignent du manque de serveurs.
Selon les récentes prévisions de Suisse Tourisme sur la base du premier semestre, 2023 devrait être une année record pour l’hôtellerie helvétique. A l’heure actuelle, le nombre de nuitées a a insi augmenté de 3,6 % par rapport à 2019. Et la restauration est elle aussi en plein boom. Pourtant, nombre d’établissements ne peuvent malheureusement pas exploiter tout leur potentiel. A l’hôtel Doldenhorn de Kandersteg (BE), le restaurant reste fermé le mardi et le mercredi après-midi. «Je n’ai tout simplement pas le personnel», a expliqué l’hôtelier René Maeder lors d’un récent événement organisé par le Cercle des Chefs de Cuisine de Berne. Fin juin, dans son hôtel, six postes étaient encore vacants. «Pour remédier à cette situation, il faudrait plus de jeunes et des salaires plus élevés. Mais je devrais alors facturer le café 6,50 francs», a-t-il ajouté. Dans la vieille ville de Coire (GR), le restaurant Calanda n’ouvre plus ses
portes que cinq jours par semaine au lieu de sept. «Nous n’avons pas le choix. Si nous ne ménageons pas nos collaborateurs, nous allons les perdre eux aussi», a souligné Sandra Brunner dans un article publié par de très nombreux quotidiens.
Miser sur l’attractivité
Toujours à Coire, Adrian K. Müller de l’hôtel Stern a une autre approche. Pour lui, il n’est pas question de réduire son offre et de fermer son restaurant, notamment le dimanche. Ce jour-là, pour témoigner sa reconnaissance à son équipe, il préfère payer un supplément de 50 % à ses salariés, qu’ils soient cuisiniers, spécialistes en restauration, chargés de l’intendance, responsables du petitdéjeuner, réceptionnistes, plongeurs ou apprentis. «La question n’est pas de savoir combien cela me coûte, mais combien cela me coûterait si je ne le faisais pas.»
Trouver de nouveaux modèles
La pénurie de personnel ne va pas disparaître de sitôt. En Suisse, le taux de chômage s’élève à 1,9 % . En juillet, seuls 6402 professionnels de la branche étaient inscrits auprès des ORP. Et, selon les chiffres de l’Office fédéral de la statistique, le nombre des apprentis diplômés baisse depuis 2010. Sur metiershotelresto.ch, 2287 places d ’apprentissage ne sont d’ailleurs pas encore pourvues, alors que les formations ont débuté le 1er août.
A Kappel (SO), les patrons de l’hôtel-restaurant Kreuz ont réussi à trouver quatre apprentis sur cinq, à savoir une cuisinière, deux assistantes administratives
et une spécialiste en communication hôtelière – mais pas de spécialiste en restauration. Au total, Edith et Peter Weber forment dix apprentis par an et ils sont très engagés. «Nous organisons des événements pour les écoles. Il est important d’être vu et entendu », a confié Edith Weber au journal régional Argovie/Soleure de SRF 1. «Nos apprentis perçoivent un peu plus que le salaire minimum et ils touchent un petit bonus quand ils ont de bonnes notes.»
Réussir à motiver
Le Wellnesshotel Golf Panora ma de Lipperswil (TG) n’a pas de poste vacant. «Les métiers de l’hôtellerie-restauration sont ce qu’ils sont et nos collaborateurs le savent», dit Alexandre Spatz, directeur de l’établissement. «Celles et ceux qui n’ont pas envie de travailler le dimanche ne changeront pas d’avis, même si on les paie le double.» Au Golf Panorama, l’accent n’est donc pas mis sur les salaires, mais sur les souhaits des salariés et l’atmosphère générale. «Nous avons une équipe à plein temps et beaucoup d’extras, qui choisissent leurs horaires en fonction de leur style de vie. Du coup, ils sont motivés. Ce n’est pas vrai que les jeunes n’ont pas envie de travailler dans la restauration», affirme Alexandre Spatz avec conviction.
Les projections démographiques constituent une lueur d’espoir. En 2050, la Suisse devrait compter 282 000 de jeunes de plus qu’aujourd’hui. Si les bonnes décisions sont prises dès maintenant, peut-être que davantage de jeunes travailleront dans la branche à ce moment-là. (GAB/BDE)
Pour intéresser les jeunes aux métiers de l’hôtellerie, Andreas Züllig organise depuis deux ans dans son hôtel le workshop «Schweizer–hof behind the scenes». Pendant trois jours, des écoliers ont la possibilité de s’immerger dans le monde de l’hôtellerie en mettant eux-mêmes la main à la pâte. En tant que clients, leurs parents peuvent quant à eux découvrir les aptitudes de leurs enfants et les atouts des métiers de la branche
GASTROSUISSE
ANDREAS ZÜLLIG, HÔTELIER ET PRÉSIDENT DE HOTELLERIESUISSE
«Cela nous permet d’améliorer chaque jour l’image de notre profession auprès des parents et des autres clients», poursuit Andreas Züllig. «En interne, je fais tout pour apporter à mes salariés la considération qu’ils méritent – de l’apprenti débutant au chef cuisinier confirmé.»
CASIMIR PLATZER
Presque toutes les branches font face à une pénurie de maind’œuvre. La restauration manque surtout de cuisiniers et de professionnels du service. Selon le C entre de recherches conjoncturelles de l’EPFZ, 30,4 % des établissements situés près d’un lac ont des problèmes de recrutement. Ils sont 28,3 % en montagne et 23,1 % dans les grandes villes. «Même si la plupart des hôtels et des restaurants parviennent à satisfaire la demande, ils doivent parfois adapter leurs horaires ou leur offre», explique Casimir Platzer, président de Gastrosuisse. «Nombre d’établissements optimisent leurs processus internes. Et ils font tout pour proposer le meilleur service possible.»
Les exigences évoluent
«Notre branche est accueillante et familiale, elle défend des valeurs que les jeunes partagent», souligne par ailleurs Casimir Platzer. «Ils sont nombreux à vouloir profiter de leur temps libre et les horaires de la restauration le permettent.»
Selon lui, il est très important de sensibiliser celles et ceux qui ont des responsabilités aux défis de l’encadrement. C’est pourquoi, afin de combattre la pénurie de
«Notre plan en cinq points prévoit entre autres de mieux former les cadres en matière de gestion du personnel»
CASIMIR PLATZER, HÔTELIER ET PRÉSIDENT DE GASTROSUISSE
personnel, Gastrosuisse a conçu un plan en cinq points: «Il prévoit notamment une amélioration de l’attractivité et de la qualité des apprentissages, mais aussi des formations pour les personnes en reconversion ou de langue étrangère, des cours de management participatif et ainsi de suite.»
4 L ausanne, le 30 août 2023 HGH No 22
Focus
Boulangerie-confiserie Cuisine Hôtellerie-intendance Hôtel, administration & management Service & restauration
Davantage d’informations: hotelgastrounion.ch
0 500 1000 1500 2000 2500 2006 2010 2014 2018 2022
Evénements 2023
Borex (VD)
Veyras (VS)
Igeho Rising Star: les start-up innovantes mises à l’honneur
«En visite chez»
La Ferme aux agrumes de Niels Rodin
Venez découvrir le micro-domaine de Borex (1,5 ha environ) qui abrite quelque 200 variétés d’agrumes et autant d’autres essences rares, originales ou menacées, le tout en mode bio. Une diversité variétale qui n’en finit pas de s’étoffer au gré des coups de cœur du passionné Niels Rodin, banquier reconverti.
Contenu
Après la visite guidée, un apéritif à base des produits maison permettra aux participants d’échanger dans un cadre magnifique et une atmosphère décontractée.
Où et quand?
Lundi 25 septembre 2023
De 14h à 17h
La Ferme aux agrumes de Niels Rodin 1277 Borex (VD)
Inscription Formulaire d’inscription à compléter en ligne (30 francs pour les membres, 60 pour les non-membres).
Coiffures et maquillages simples et professionnels pour tous les jours
Ce cours d’une demi-journée s’adresse non seulement aux gouvernantes et réceptionnistes, mais aussi à toutes les personnes travaillant dans l’hôtellerie-restauration.
Contenu
Vanessa et Léa du Salon
Vaness’Coiffure présenteront un certain nombre d’astuces simples et professionnelles pour réussir à se coiffer et se maquiller avant de débuter sa journée, quand le temps est souvent compté. Idéal pour les personnes souhaitant une coiffure et un maquillage professionnels sans perdre de temps.
Où et quand?
2, 9 ou 16 octobre 2023
De 8h30 à 12h
Salon Vaness’Coiffure
3968 Veyras
Inscription
Par e-mail: lindsay.smith.donnet@ gmail.com (100 francs pour les membres, 150 pour les nonmembres, 50 pour les apprenties).
Le prix «Igeho Rising Star supported by Transgourmet/ Prodega» sera remis pour la première fois au salon Igeho cette année.
Scaner pour s’inscrire aux événements Hotel & Gastro Union
L’objectif de ce prix est d’encourager les start-up qui innovent dans le secteur de l’hôtellerie-restauration et de leur offrir une plateforme leur permettant de présenter leurs idées, leurs produits et leurs solutions à un public de professionnels. Plus de 20 candidatures ont été déposées, puis évaluées par un jury d’experts, qui a
sélectionné neuf jeunes entreprises. Dès à présent, le public a la possibilité de soutenir trois projets parmi les neuf en lice: Field Food (Illnau), Frans Drinks (Bâle), Innoptim (Le Mont-sur-Lausanne), Iris go (Horw), Kooky (Zurich), Luya Foods (Berne), Olanga (Brugg), Simon & Josef (Giffers) et Switzerland Hospitality Financing Hofi (Berne).
Sur le site de Igeho, les start-up lèvent le voile sur leur concept respectif et expliquent quels défis peuvent être relevés dans le secteur de l’hôtellerie-restauration g râce à leurs produits ou services.
Jusqu’au 18 septembre, les professionnels et le grand public ont la
Participez dès à présent au vote du public et choisissez vos projets préférés: igeho.ch/public-voting
CATÉGORIE : BOUCHER-CHARCUTIER/BOUCHÈRE-CHARCUTIÈRE
ROBERT STÜBI
Dorfmetzgerei Stübi, Matzendorf SO
Inscrit par Luise Amstutz
Durant sa carrière professionnelle, Robert Stübi a formé de nombreux apprenti-es, 37 au total. Il prendra sa retraite cet été. Par le biais de cette proposition de nomination, Luise Amstutz a saisi l’occasion de le remercier, au nom de tous ses apprenti-es, pour son engagement de longue date. «Robert Stübi est un maître d’apprentissage compréhensif et très compétent», confie-t-elle. Elle a particulièrement apprécié de pouvoir apporter ses propres idées durant sa formation. «La relève ainsi que la transmission du métier ont pour moi une grande importance», reconnaît Robert Stübi. «J’ai toujours eu un bon rapport avec les jeunes et, durant mes années en tant que formateur, j’ai appris à connaître différents caractères. C’était très intéressant et ces contacts vont certainement me manquer.»
PETER STURZENEGGER
Metzgerei Ochsen, Schwellbrunn AR Inscrit par Ronja Koch
Peter Sturzenegger dirige son entreprise en troisième génération. Son métier est une passion qu’il souhaite transmettre à ses apprenti-es. Un élément essentiel de la formation consiste, pour lui, à «faire découvrir aux apprenti-es le large spectre de la boucherie artisanale» et d’assurer ainsi une relève formée de manière optimale. «Peter Sturzenegger sait très bien transmettre ses connaissances d’expert et expliquer les tenants et aboutissants du métier – on peut lui poser n’importe quelle question, il a toujours une réponse», déclare Ronja Koch à propos de son maître d’apprentissage. Par ailleurs, elle apprécie que Peter Sturzenegger lui donne la possibilité d’exercer une grande variété d’activités et se sent très à l’aise dans son équipe.
possibilité de voter en ligne pour leurs favoris et d’élire ainsi les finalistes qui pourront se présenter à Igeho 2023 du 18 au 22 novembre. Quid de la finale? Elle se déroulera le mercredi 22 novembre et braquera les projecteurs sur les projets de six finalistes, qui les présenteront au jury et au public. Au terme de cet exercice qui s’annonce passionnant, les deux gagnants de ces tout premiers Igeho Rising Star Awards seront dévoilés. (RMA/PCL)
Le jury d’experts
Prof. Dr. Claus Heinrich Daub
Professeur à la FHNW
Pascal Bieri
Cofondateur de Planted Foods
Prof. Daniel Huber
Partenaire de inobooster.com
Marina Helm Romaneschi
Marketing & Stratégie chez Swiss Food Research
Christine Schäfer
Researcher & Speaker, GDI
Raphael Wyniger
Propriétaire, Wyniger
MARCO EISENLOHR
Micarna SA, Bazenheid SG
Inscrit par Rolf Leuzinger
Marco Eisenlohr, responsable de la formation professionnelle de Suisse orientale au sein du groupe Micarna, forme chaque année 12 à 14 apprenti-es expert-es en viande et assume ainsi une grande responsabilité. «Je suis toujours fasciné par le développement des apprenti-es durant leur formation – pouvoir suivre leurs progrès est ma plus grande fierté», avoue-t-il. Rolf Leuzinger, apprenti, apprécie tout particulièrement le climat de confiance instauré par Marco Eisenlohr. Ce dernier encourage également l’autoréflexion ainsi qu’une communication ouverte, ce qui fait avancer Rolf dans son propre développement et favorise un bon climat de travail. «Dans notre atelier d’apprentissage, nous avons en outre la possibilité de créer nos propres produits. Nous apprenons ainsi à connaître la commercialisation, et les idées et suggestions de Marco Eisenlohr sont toujours très enrichissantes», apprécie Rolf Leuzinger.
5 L ausanne, le 30 août 2023 HGH No 22 Actuel ADVERTORIAL
Gruppe
Igeho encourage l’innovation – ici la start-up Kitro lors du Congrès Igeho 2022. DR
WWW.PORTEURDAVENIR.CH
PARRAINAGE PATRONAGE SPONSOR-OR PARTENAIRES PRINCIPAUX DES MÉDIAS PARTENAIRES MÉDIAS SPONSOR-ARGENT STÈME DE BILLETTERIE ANNONCE
Hotel & Gastro Union félicite chaleureusement ses membres pour la réussite de leurs procédures de qualification. Leur engagement et leur zèle ont porté leurs fruits!
Selina Alampi
Cuisinière CFC
Victoria-Jungfrau Grand Hotel Interlaken
Fabio Baumer
Cuisinier CFC
Hôtel-restaurant Löwen Wimmis
Sina Andermatt
Cuisinière CFC
Ochsen Lenzburg Lenzburg
Pascal Arnold Cuisinier CFC Restaurant Kreuz Altdorf
Alissa Badertscher
Empl. de commerce CFC HGT Hôtel Laudinella Saint- Moritz
Ilja Robin Feller
Cuisinier CFC
Restaurant Dampfschiff Thoune
Loris Beutter Sp. en communication hôtelière CFC Deltapark Vitalresort Gwatt
Melinda Biel
Cuisinière CFC Foyers Valais de Cœur Sierre
Teresa de Jesus
Ferreira Carvalho
Spécialiste en hôtellerie CFC SPAI Trevano Canobbio
Zoé Devaud
Spécialiste en restauration CFC Croix-Blanche Mouret
Alannah Beatriz
Fe rreira da Silva
Cuisinière CFC Hôtel Mercure Plaza Bienne
Kevin Frey
Cuisinier CFC Tropenhaus Frutigen Frutigen
Jeffray Graber
Cuisinier CFC
Sombaille Jeunesse – Jeanne Antide
La Chaux-de-Fonds
Andreas Grossen Cuisinier CFC Restaurant Alpenblick Adelboden
Yasmina Habach
Cuisinière CFC
Asana Spital Menziken Menziken
Noah Hohl
Cuisinier CFC
Wirna Vita SA
Würenlingen
Melanie Huber
Sp. en communication hôtelière CFC
Hôtel Continental Park Lucerne
Lisa Kurmann
Spécialiste en restauration CFC Schiffrestaurant Wilhelm Tell Lucerne
Jan Hunziker
Cuisinier CFC
Restaurant Schärmehof Thoune
Jamie Celeste Hänggi
Cuisinière CFC Gasthof Mühle Aesch
Florian Bähler Boulanger-pâtissier CFC Gurtenbäckerei Wabern
Enéa Epelbaum
Empl. de commerce CFC HGT
Hôtel Continental Park Lucerne
Miriam Fassbind
Cuisinière CFC Restaurant Aesch Walchwil
Jona Frick
Cuisinier CFC
Altersheim Reichenbach Reichenbach
Nic Gebhardt
Spécialiste en restauration CFC
Hôtel Schweizerhof Zurich
Romina Harlacher
Sp. en communication hôtelière CFC Parkhotel Gunten Gunten
Flavia Elisa Heller
Cuisinière CFC
Mille Sens Sàrl Niederwangen
Jana Jaros
Cuisinière CFC
Victoria-Jungfrau Grand Hotel
Interlaken
Kanjana Jittieng
Cuisinière CFC
Asana Spital Menziken Menziken
Lisa Lauber
Cuisinière CFC Pension Adelmatt Aeschi
Joelle Mollet Cuisinière CFC Tertianum Lyss
Clara Lucila Montero Sierra Spécialiste en restauration CFC Restaurant The Corner Zurich
Vanessa Morf Cuisinière CFC Heime Uster Uster
Julien Kämpf
Cuisinier CFC
Solbadhotel Sigriswil
6 L ausanne, le 30 août 2023 HGH No 22 Hotel & Gastro Union
Lucerne
Massimo Nicora
Cuisinier CFC
Esercito Svizzero Scuole sanitarie 42 Albinengo Airolo
Samy Nomikos
Gest. du commerce de détail CFC Confiserie Bachmann SA Lucerne
Jasmin Peter Cuisinière CFC Restaurant s Zäni Breitenbach
Linda Roschmann
Employée en restauration AFP Art Deco Hotel Montana Lucerne
Victoria Radu
Employée en cuisine AFP Kloster Fischingen Thurgau Fischingen
Zora Roth
Boulangère-pâtissière CFC Erlebnis-Bäckerei SA Gontenschwil
Sira Schaub
Spécialiste en hôtellerie CFC Art Deco Hotel Montana Lucerne
Chiara Sacchi
Spécialiste en hôtellerie CFC Hôtel Acquarello Lugano
Luca Schläppi Cuisinier CFC Klinik Schönberg SA Gunten
Jeffrey Schori Cuisinier CFC Lehmann Riverside SA Zweidlen
Lukas Schraner Sp. en communication hôtelière CFC Hôtel Hornberg SA Saanenmöser
Indira Schumacher Cuisinière CFC Domicil Berne
Seraina Sgier
Cuisinière CFC Spital STS Thoune
Björn Sigrist
Cuisinier CFC
Hôtel Continental Park Lucerne
Lynn Studer
Empl. de commerce CFC HGT Art Deco Hotel Montana Lucerne
Tim Theus Sp. en communication hôtelière CFC Art Deco Hotel Montana Lucerne
Diogo Seegers
Employé en restauration AFP Stiftung Arbeitskette Zurich
Fynn Thielen
Cuisinier CFC The Dolder Grand Zurich
Noah Waber Cuisinier CFC Hôtel Seepark Thoune
Yannick Wider Cuisinier CFC Bären Schwarzenburg Schwarzenburg
Lina Wismer Cuisinière CFC WAG Thun Gwatt
Henok Daniel Würsch
Sp. en restauration de système CFC SV Group Suisse, Restaurant Baden Martinsberg, Baden
Jamil Youssef
Employé en restauration AFP Gesundheitszentrum für das Alter Klus Park, Zurich
Félicitations pour la réussite de votre apprentissage!
Pascal Zbinden
Cuisinier CFC Alters- und Pflegeheim Grindelwald Grindelwald
Les trois années de formation chez Hotel & Gastro Union ont été riches en enseignements mais pas toujours faciles, d’où la satisfaction d’avoir tenu bon et réussi les procédures de qualification. S onia Restelli et Michelle Sigrist se sont ainsi vu remettre le 6 juillet leur CFC d’employée de commerce
Hotel & Gastro Union vous félicite de tout cœur pour cet accomplissement majeur dans votre parcours professionnel et vous souhaite beaucoup de joie et de succès dans la suite de votre carrière!
Natascha Zimmermann Spécialiste en restauration CFC Restaurant Zum Alten Schweizer Douane
7 L ausanne, le 30 août 2023 HGH No 22 Hotel & Gastro Union
Sonia Restelli et Michelle Sigrist ont terminé avec brio leur formation initiale.
Mélanie Rojo Ignat Cuisinière CFC Seeburg Iseltwald
Naomi Rominger Cuisinière CFC Alters- und Pflegeheim Birgli Brienz
Ricardo Rosario Spécialiste en restauration CFC Romantik Hotel Taverne Schwan Horgen
Glenda Müller Confiseuse CFC Boulangerie-pâtisserie Kreyenbühl