Lead Hangar Fanzine #10

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Abdoulah Soulami

Après mon retour d’Ukraine (et avant aussi), j’ai été bombardé de répliques comme «Le Maroc est le plus beau pays du Monde!».. dans la cervelle aux autres peut être, surtout pas dans la mienne. Ne parlons pas du bordel à Casa, ne parlons pas de Rabat, devenue décharge nationale, ne parlons pas politique, encore moins développement, 3reftou shnou ? Ne parlons de rien ga3! Pour revenir au «plus beau pays du monde», pendant mon court séjour ici, j’ai remarqué que les pubs n’ont pas vraiment changé, si ce n’est qu’il y a encore beaucoup plus de chant (débile), de danses (aussi débiles), et de mensonges, et les gens aiment ça! Que vous l’admettiez ou pas, vous passez vos journées devant la télé, que ça soit dans le salon, ou sur votre laptop. Je ne vais pas trop m’égarer, ce dont je voulais parler, c’est ma tentative de créer une association pour L.H.F., histoire de faire bouger les choses. Jusqu’à aujourd’hui, le seul résultat est qu’il n’y aura pas de résultat cette année. Paradoxal, mais le Maroc est «le plus beau pays du monde», donc ça passe. Nous sommes passés par la commune urbaine (et avons été bien accueillis, pas besoin de le nier), ensuite nous sommes passés par Dar Shabab, certaines nous ont fait rêver, d’autres nous ont ramené à la réalité, cette réalité dial leflouss! Je la croyais dépassée, mais la monnaie is playing God dans ce bled. En conclusion, une association pour L.H.F. ne verra pas le jour de sitôt (mais nous continuerons de nous battre), bghit ndouz f 2M, chanter «In yor hééér, in yor héér, zahambé, zahambé» et avoir un single avec dik lkemmara qui se fait prendre pour Elvis marocain (lol), je veux aussi devenir ministre parce que ça paie bien sans faire d’efforts, et enfin le Maroc est le plus beau pays du monde.


RĂŠdacteur en chef : Abdoulah.S (Huntex)

RĂŠdacteurs :

O.T.Aly, Chady, Hamza B., Haytam El., G.Wail, Yassir.C

Photographe : Chady

Graphic Designer : G.Wail (Psychild)

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05. News : randy blythe - Serj Tankian - clutch... 06. Feel The Groove : Parkson SPB-14 08. A Date With a Guitar : Jackson King V 11. Chroniques : Firewind - Dawn Of Demise The Hives - Om - Slash.

20. Highlight : Insaniter 21. Interview : Immortal Guardian 23. L.H.F. LOOK 25. Annonces

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R.I.P Jon Lord

Jon Lord, l’homme derrière les claviers de Deep Purple est décédé à l’age de 71 ans suite à une lutte contre le cancer. R.I.P.

Randy Blythe, vocal de Lamb of God, vient de faire une déclaration à un tabloïd tchèque (Blesk.cz), la première en son genre depuis son arrestation le mois dernier en République Tchèque, où il est inculpé d’homicide involontaire suite aux évènements lors du concert au «Prague club Abaton» en 2010. http://lead-hangar.com/2012/07/18/lamb-of-god-premierdiscours-public-de-randy-blythe-au-sujet-de-larrestation/

Nouvelle vidéo du côté de Serj Tankian, pour l’un de ses derniers titres «Occupied Tears» http://www.youtube.com/watch?v=9Qtyw84F5DM

Un nouveau morceau (toujours sans titre) a été joué par Clutch pendant leur show en Floride, le 18 Juillet dernier ! http://www.youtube.com/watch?v=-wsr6Usy_LU Matt Barlow, Freddie Vidales (Ex Iced Earth) et Van Williams (Ex Nevermore) se joignent pour un projet sans encore de détails si ce n’est que Freddie d’origine bassiste jouera la guitare. https://www.youtube.com/ watch?v=MOFcbfBg_30

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Hamza B.

10 5/

Lutherie/finition:

Rien de bien extraordinaire à propos de cette basse, un corps en frêne, un manche en érable et une touche en palissandre. Le design est simple et basique, ce qui n’est pas forcement mauvais, elle a une jolie couleur Sunburst qui me rappelle un peu celle des Les Paul originales, mais passons, le manche comporte 21 frettes, et est vissé, c’est donc une basse «short scale», les mécaniques ainsi que le bridge sont chromés, c’est une basse d’entrée de gamme, d’une marque inconnue, d’un pays méconnu (la Corée du Sud en l’occurrence). Malgré qu’elle soit neuve, elle frise sur beaucoup de frettes, soit a cause de l’action trop haute des cordes, soit a cause du truss rod mal réglé, ce qui ne serait pas si grave si on ne l’entendait pas sur l’ampli, des réglages basiques permettront surement de régler ca.

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4/

Sonorités :

Un son standard, comme on pouvait s’y attendre, un peut claquant, plus doux quand le Tone est à son minimum, malgré le petit défaut de réglage qui influe sur le son because des frettes frisent, des micros PB pas qui cassent pas une patte à un chameau, pas dingue pour une basse d’entrée de gamme me diriez-vous, avec quelques changements ( micros, réglage du truss rod, en outre), ca pourrait donner quelque chose, une basse pour commencer, puis a fourguer au placard ( ou a customiser pour les fans de fretless comme moi ).

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10

6/

Ergonomie:

Un des avantages de cette basse est sa légèreté, on peut facilement la soulever avec une main, et elle ne pèse pas en position debout, et ne pique pas de la tête because le poids est bien réparti, le manche est agréable, malgré un peu de difficultés due a l’action des cordes, l’accès aux aigues est étonnement facile, petit plus pour la basse, les micros assez éloignés du manche permettent de slapper facilement.

10

5/

Avis générale :

Une basse comme dit plus haut, pour débuter, ou pour les budget serrés, vu que son prix se situe aux alentours de 1000 Dhs, une basse sympa pour son prix, qui avec quelque réglages pourrait devenir une bonne basse. Design sympa, bon matériau, bonne ergonomie mais le son est à améliorer ( ce qui est le plus important ), je lui donne la note moyenne de 5/10.

Feel the groove people !

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Yassir chiguer

Histoire : La Jackson King V Phil Demmel Signature, née du fin fond des ténèbres, fille de la légendaire marque Jackson et le magnifique guitariste des Machine Head qui avait besoin d’un bébé pour accroitre sa force dans le shredding... blablabla... mais non je déconne, c’est le fruit d’idées originales du célèbre guitariste des Machine Head, et l’ingéniosité de la fabrique Jackson. Il cherchait à la fois un son thrashy et crunchy, et un bon look, heureusement pour lui, Jackson a su réunir les bon matériaux et trouver le bon design pour le combler !

Physique : Que dire de son physique... si ce n’est que c’est un très beau corps en aulne parfaitement symétrique , d’un noir satiné tellement réfléchissant qu’on se regarderait dessus ; orné de biseaux argentés. Son manche 3 pièces en érable (noir), avec des repères en ailes de requins, ni trop fins ni trop épais, traverse le corps au juste milieu, pour que les deux ne forment qu’une seule et unique pièce . Le manche en question est répartie en 24 frettes (Medium Jumbo) avec un rayon de la touche de 305mm (12») , assez confortable dans le jeu. Les cordes raccordent la tête du manche classique Jackson à un excellent floyd Jackson assez stable, enfin après l’avoir réglé, car en effet il y a eu problème lors de la commande de cette guitare, le floyd est ajusté par la maison à un tuning en B, assez chiant pour le remettre en E, mais quand on arrive à l’ajuster, elle fait de son mieux pour nous donner un bon son très lourd !

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Voix : Phil Demmel lors de son interview avec Jackson à déclaré n’avoir jamais utiliser les «TONE» de ses guitares, il n’en voyait pas l’utilité vu que c’était une «metal-guitar». C’est pour ça que cette magnifique guitare se distingue des autres en l’absence des contrôleurs de TONE, et à la place, elle a deux contrôleurs de volume, un pour chacun de ces deux micros EMG actifs, 81 double bobinage pour celui du chevalet, et 60 double bobinage pour celui du manche. Encore un délire de ce bon vieux Phil... Mais quand j’y repense, je n’ai jamais utiliser le tone non plus, genre on le règles une fois et ça y est, pourquoi continuer a l’avoir ? Elle est munie d’un sélecteur en 3 positions, neck, chevalet, et les deux. C’est classique, rien de bien méchant... mais ingéniosité est de rassembler le bon matos et de faire quelque chose d’exceptionnelle, comme le son qui sort de cette magnifique guitare «basique». Avec un bon ampli , et une bonne pédale distorsion , cette king V chante et crie au rythme de vos doigts avec sa voix céleste, mais assez grosse :D.

Avis général : Cette guitare est bien mais pas trop abordable par tout le monde, 1500euros en magasin. Néanmoins, il reste la version commerciale, la Jackson Demmelition PDX, pour 445 euros, et la différence entre l’originale et cette version commerciale est le bois du manche, et les micros, qui changent d’actifs à passifs. Bien qu’elle soit bien dans le jeux et qu’elle ait un bon son, elle est déconseillée pour les néophytes, comme toute autre guitare V qui est un handicape de jeu quand on est assis, à part pour ceux qui s’y sont habitués.

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Haytam El.

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Track-list :

We Drink to Your Demise Rejoice in Vengeance Killing Spree This Affliction The Epitome of Brutality He Rises Again Exsanguination Indulge in Perversity Ungodly The Blood Stays on the Blade Choke The Immaculate Slaughter (ft. Frank Rini)

Du Danemark nous viennent ces bêtes de Brutal Death Metal. Dawn Of Demise, groupé fondé en 2004, compte 2 albums, un EP, et une Démo dans sa discographie. Le groupe a connu pas mal de changements de Line-up, avec le départ de l’ancien guitariste Jakob Nyholm en 2007 qui a rejoint le groupe Hatesphere, il a ensuite été remplacé par Alex Kjeldsen en 2008 qui a lui-même été remplacé après par Thomas Egede après l’enregistrement de leur EP Lacerated, le batteur Kim Jensen quitte le groupe en 2011 pour être remplacé après par Simon Blåbjerg. Juillet 2012, Dawn Of Demise reviennent avec un nouvel album, à en juger l’Artwork, rien de nouveau, la brutalité, l’horreur, le ‘GORE’ dans tous ses états.. Et oui, Rejoice In Vengeance est le dernier chef-d’œuvre du groupe Danois, comptant 12 morceaux. C’est un pur régal, un plat exquis de violence et de brutalité qui donne une joie incomparable aux fans de Brutal Death Metal avec des teintes de Slam. ‘’NOW WHY DON’T YOU JUST FUCKING DIE’’… et ça commence, personnellement, je ne m’attendais pas à une intro du genre… fascinant… Un son d’une brutalité destructrice régnant sur TOUT l’album depuis sa première seconde jusqu’à sa dernière, et c’est annoncé depuis le début de l’album, avec le morceau ‘’We Drink To Your Demise’’ avec ses riffs anarchiques et destructeurs, une voix pour laquelle je n’ai pas trouvé le mot exact pour la décrire, variant de l’ultra guttural au guttural, une voix donnant envie de déchiqueter le monde entier en headbanguant. Le nouveau batteur a fait des ravages et je suis sûr qu’on entendra parler de ce mec qui n’a aucune pitié pour sa batterie, et surtout ses doubles pédales qu’il n’arrête pas de baiser sur le long de l’album, exemple, ‘’Killing Spree’’.. Remerciez moi plus tard. Et un coup de cœur, ‘’Exsanguination’’, avec ses riffs lourds faisant monter l’adrénaline au top, donnant envie de ne JAMAIS arrêter de headbanguer. Tout est mixé à la perfection, il n’y a aucune faille dans le jeu du groupe, une batterie parfaite dans son genre, des riffs dévastateurs, tout cela, combiné à une voix « SICK », donne un résultat magnifique, ou donne tout simplement Rejoice In Vengeance. Ce qui est vraiment remarquable et à noter, ce sont les petits solos courts et simples, et c’est ce qui démarque Dawn Of Demise, ils créent des ambiances uniques au fond de la brutalité, sans s’en éloigner. Fans de Brutalité, fans de Gore, Rejoice In Vengeance, vous n’allez pas le regretter, hope you’ll enjoy, parce que personnellement, cet album n’a fait que me prouver à quel point Dawn Of Demise peuvent surprendre avec leur jeu violent, mais original.

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Huntex

Je venais de recevoir le dernier The Hives il y a quelques jours, et tout à l’heure à me faire chier pendant un feu rouge, je me suis demandé, « pourquoi ne pas égayer un peu l’atmosphère ? » Je peux tout de suite dire que rien ne vaut du bon (vieux?) garage rock pour faire oublier tous les nerfs à cause du trafic à Casa. Lex Hives vient 4-5 ans après leur dernier The Black And White Album, et contient 12 morceaux :

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Track-list :

Come On! Go Right Ahead 1000 Answers I Want More Wait a Minute Patrolling Days Take Back the Toys Without the Money These Spectacles Reveal the Nostalgics My Time is Coming If I Had a Cent Midnight Shifter

Déjà avec 1:09 de Come on!, on finit par céder, et « y aller », avoir confiance en Lex Hives, entièrement enregistré et produit par les 5 membres du groupe. Ensuite vient « Go Right Ahead« , de la vintage garage-pop, très retrouvée dans les anciens album du groupe, rien à reprocher jusque là. « 1000 Answers » est un brin? plus rapide que le reste des morceaux, « Give me a 1000 chances & I’ll get it right« , peut être qu’ils s’attendaient à ce que l’album soit mal reçu par (une certaine) la presse, ils s’en excusent d’avance. Le plus fun dans l’histoire est que The Hives n’arrêteront jamais de jouer avec les morceaux des autres, un peu comme sur leur EP Tarred and Feathered , « I Want More » démarre sur une guitare bizarrement très proche de « Back In Black » d’AC/DC, si, si … Je skip sur quelques morceaux pour pas faire spoiler, et je passe directement à la ballade « Without The Money« , une entrée bluesy des 50′s avec de jolis effets, et des passages d’orgue. On sait tous (vraiment?) que ces suédois ne se sont lancés dans la musique que pour les lulz, pourquoi leur reprocher de produire des albums aussi bizarres les uns que les autres ? « Midnight Shifter » cloture l’album, ce track là.. handclaps, saxophones, groovy, le genre de morceaux qu’on trouve dans une Jukebox pendant les 60′s. Un album à ne pas rater, non, ça ne ressemble en rien aux White Stripes, mais ces derniers ne faisaient pas de musique for the lulz..

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O.T.Aly

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Track-list :

Wall of Sound Losing My Mind Few Against Many The Undying Fire Another Dimension Glorious Edge of a Dream Destiny Long Gone Tomorrow No Heroes, No Sinners

*Firewind, l’espoir du Power Metal

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Au début des années 2000, un nouveau visage commence à se faire un nom, il nous vient de Grèce, pour certains guitaristes, il serait quelqu’un qu’on ne devrait plus présenter; Gus G l’espoir du Power Metal mélodique avait déjà montrer des qualités avec Dream Evil ou Mystic Prophecy, ou plus tard avec NightRage mais la force probante allait venir de son groupe Firewind et ce depuis l’album qui paraissait en 2005 : Burning Earth dès les premières notes harmoniques du riff de «Kill to Live» ou surtout l’ultime composition instrumentale, celle dont tomberaient amoureux les guitaristes no-life qui se tiennent devant leur écrans entrain de jouer des «covers» par ci par là, on pouvait voir venir la monstruosité de ce gars sur «The Fire & the Fury», il reviendra un an plus tard pour confirmer sur Allegiance avec des changements de line up comme il y’en a assez régulièrement chez Firewind, mais là le groupe allait enfin trouver le chanteur qu’il fallait, Apollo Papathanasio montre à son tour de très belles choses sur d’incroyables compositions qui ont fait de cet album un «Must» pour un fan de Power Metal et les fans des riffs déchainés, les interminables solis, une section clavier très riche; de grands moments qu’on retrouve morceau après morceau, à commencer par «Allegiance» puis ce chant féminin sur «Breaking the Silence», des «Dreamchaser», «Till the end of Time» aux refrains épiques et cet esprit simple sur «Where do you go from here», morceau qui a su adopter de l’alternatif quelque part. Le groupe se donne 2 ans pour ensuite sortir The Premonition suivi d’un DVD relatif à la tournée concernant ce même album, pas plus surprenant que son prédécesseur mais aussi convaincant et pas de baisse de niveau ou de changement de style à noter, ça continuera sur Days of Defiance en 2010 avec de moins bonnes compositions pas pour autant que l’album ne soit pas bon, en gros ce qu’il faut retenir c’est que la discographie de Firewind se fait respecter, mais d’un autre point de vu, la performance live laisse à désirer, s’il y’a un guitariste à vous tenir scotché sur ces solos OUI, un claviériste aussi bon, oh oui qu’il y’en a en la personne de Bob, quand on aime la musique on aime aussi les improvisations que proposent des artistes de ce genre, mais après il faut le dire que le groupe n’a pas cette personnalité, ce jeu de scène, cette attraction dont a besoin le public, et ce n’est pas pour rien que quand on parle de Firewind, c’est Gus G dont on parle d’habitude, ce mec qui a réalisé une tournée avec Arch Enemy à l’époque du retrait de Christopher Amott (reparti encore); mais c’est surtout son statut en tant que «New Zakk Wylde», assez influencé par Zakk, il va même recevoir un coup de fil d’un des papas du Heavy Metal, Ozzy Osbourne, celui avec lequel ont pu briller un certain Randy Rhoads et le même Zakk Wylde, et NON, Gus va quand même rester proche de son groupe et promet un avenir pour Firewind malgré le temps qu’il devra passer aux cotés d’Ozzy, monsieur prépare «Few Against Many», un titre assez prometteur vu sa véracité, on aura l’occasion de voir Gus à l’œuvre dans les lives à Ozzy en attendant le combat de quelques contre plusieurs, date de sortie prévue en Mai 2012.

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*Few Against Many : Et les «bons» morceaux continuent Un Drum-Bass accueille l’auditeur aux premières secondes de «Wall of Sound» aussi single dont le vidéoclip était disponible avant la sortie de l’album, un taping à la Gus G donne un côté obscure à la chanson puis soudain c’est un riff presque dansant qui ressemblerait à... «Ouais.. c’est vrai le mec a côtoyer Ozzy Osbourne», vous aurez compris que dans un registre Heavy Metal s’inscrit cette première composition mais qui a bizarrement aussi du «Symphony X» exactement à 1’10», on pourrait dire que c’est très réussi, quelques réactions ont été négatives, on voulait rester dans un registre «Power Metal» avec ces envolées dans les refrains mais on a droit, à la place, à des «Yea, Yea, Yeaaa» si ce n’est pas la marque d’Ozzy et ces amis. On enchaine sur le second single «Losing my Mind» morceau déjà paru quelques semaines plus tôt dans les lives du groupe et qui, lui aussi aura un «Yeaa» sans cette fois-ci, trop s’éloigner du concept du groupe avec des riffs solides, rapides où il était quelquefois question de «touches progressives» vu les variations, et le tempo qui ne restait pas stable, certaines réactions ont voulues que les solos de ces deux morceaux soient les meilleures joués à cette date par Gus G, reste encore à définir les critères pour dire «Meilleure», on en a vu du shred, mais aussi du feeling auparavant, attendez là que ça parle de feeling on va direct à la piste numéro 7, celle avec ce piano très sentimental auquel vient se mêler un violoncelle d’Apocalyptica, retenez les pleurs, ce n’est pas encore le moment de laisser ça couler, il faudrait attendre la voix d’Apollo et l’inspiration de Gus sur cette magnifique pièce, énorme feeling et c’est incontestablement la meilleure Power Ballade de Firewind, la meilleure ballade depuis des années faut dire. Qui a dit que Gus G n’était bon qu’en vélocité? Déjà «The Fire & The Fury» prouvait assez la polyvalence du grecque. Un détour sur les morceaux ne veut en aucun cas dire que le 3ème morceau zappé tout à l’heure n’est pas bon, au contraire, vous vous souvenez lorsque je parlais de Power Metal.. refrains épiques etc. nous y voilà, le morceau qui emprunte le nom de l’album ou qui le lui a prêté? «Few Against Many» propose une batterie à l’intro (allez, on se la joue Painkiller de Judas Priest.. pas tellement en fait), il y’a ce riff qui invite à Headbanguer et cet autre riff qui s’amène, un peu de chant et c’est un troisième riff qu’on écoute, et c’est là qu’on se rend compte à quel point c’est puissant, on en sera plus sûr avec les solis de Gus qu’on imagine en Legato, une mélodie qui donne un charme, avec déjà le chant, plus qu’approuvé, ce morceau assez complet nous a comblé de riffs, il nous comblera ensuite de solos, ça shred partout, et hop refrain, puis arpège et solos à la Gary Moore, très bon titre qui termine sur des «You must win that fight» accompagné d’un riff headbanguant de quoi se remémorer «Ark of Lies» ou «World on Fire» sur l’album précédent. Ensuite c’est «The Undying Fire», et il faut retenir cet après-deuxième refrain très plaisant mais pas suffisant pour le démarquer de «Another Dimension» dans lequel il y’a un retour vers du Symphony-x-isme, il y’a eu quand même une batterie qui se rapproche d’un Death Metal sur le riff d’intro, c’est en fait un nouveau gars derrières les tambours de Firewind pour cet album, je vous parlais de changements réguliers de line-up. «Glorious» et son refrain qui colle à la tête est un autre bon morceau dans l’album, mais il est vrai qu’en attendant mieux que ce qu’avait proposé le groupe il y’a 6 ans en terme de musicalité et non de technique, on est mal barré; On se met quand même ces bons (sans plus) morceaux sous la dent, mais il y’en a 3 à 4 qui feront partie de la playlist. «Destiny» par exemple nous replonge dans du vrai Firewind, avec une mélodie au clavier qui a su ajouter un plus au riff déjà éblouissant et Bob nous met un bon solo aussi avant celui de Gus, encore une fois magnifique; on finit par dire que ce n’est pas pour rien qu’il joue aux cotés d’Ozzy Osbourne! *Indétrônable Allegiance... Les membres du groupes nous ont offert un bon CD avec des arrangements plus que corrects et des individualités plus que surprenantes, surtout avec Gus, on devrait maintenant s’attendre à tout et dire que : le Power Metal vit quand même dans cette époque où il semble commencer à s’oublier; même ci d’une autre part Allegiance reste indétrônable, bien que certains aient un faible pour Burning Earth... On pourrait dire que celui-ci : Few Against Many fait partie de ces bons albums qu’a sortit Firewind et que ce n’est pas une déception, fallait pas qu’Allegiance sorte un jour s’ils voulaient que la courbe de progression en terme de musicalité ne s’arrête pas de sitôt.

Morceaux Préférés : «Few Against Many», «Wall of Sound», «Edge of a Dream».

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Chady Chadili

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Track-list :

Addis State Of Non-Return Gethsemane Sinai Haqq al-Yaqin

Afin de mieux savourer cet album, Cheikh Ahmadou Bamba, Rabiia El Adawiya, Abul’Qacem Junayd, et Mansour el Hallaj auraient passé plusieurs jours et nuits en I3tikaf, s’ils auraient pu l’entendre.

Om est un duo de Stoner Doom formé en 2003 par deux ex-membres d’un groupe pionner du Stoner des années 90’s :

Sleep. Al Cisneros, bassiste et chanteur, et Chris Hakius, batteur, appartenaient également à la première formation de ‘’Sleep’’, où ils jouaient du Crossover sous le nom d’Asbestosdeath, en 1989. Après le break-up de Sleep en 1998 à cause de leur label qui a refusé de sortir ce qui allait être leur dernier album, la partie rythmique du groupe, formant Om, s’est remise à creuser vers les profondeurs du Doom par le biais de sons shamaniques hypnotiques et transcendants, après s’être séparés de l’effet agressif et grisonnait du Sludge qu’ajoutait Matt Pike à Sleep. Advaitic Songs est le 5ème album d’Om, le deuxième sous cette nouvelle formation avec Emil Amos aux percussions. L’album est sorti le 24 Juillet dernier, gardant les violoncelles et le chant féminin parues depuis « God is Good (2009) » pour offrir un Doom Sacré. Une grande partie des fans disent que Om n’est plus la même chose depuis le remplacement du batteur, c’est certainement le cas, mais tout de même, Al Cisneros et Amos ont pu sortir un album paradisiaque, où ils continuent à s’approfondir vers le Doom, cette fois avec plus d’hypnose, plus de spiritualité religieuse, dit ‘’Khouchou3’’ surtout vers le 4ème track de l’album : ‘’Sinai’’ où on entend un Dou3a2 que tout ‘’estimé musulman’’ pourrait reconnaitre, surtout si il a pu accomplir le derniers des ‘’Arkane al Islam’’. Ça dit : « Labbayka allahouma labbayk, labbayka la charika laka labbayk, inna l7amda, wa nni3mata, laka wa lmolk, laaa charika lak ». Ceci est l’occasion de souhaiter encore une fois un très bon Ramadan à tous nos lecteurs musulmans, aussi l’occasion d’inviter les adeptes de Stoner et de Doom qui nous lisent à découvrir ce Doom dyal Jenna. Addis Ça commence avec un chant féminin d’une langue méconnu. Prière de nous communiquer de quelle langue c’est si quelques d’entre vous peut l’identifier. Juste derrière, en entend des percussions ottomanes qui laissent penser que c’est du turc, bien que je pense que c’est plus oriental que ça, que ça vient des environs de la Malaisie. Le chant est très emportant quoi que soit le langage, surtout avec la combinaison Basse/Violoncelle qui guide les percutions durant les 5 minutes du track. State of Non-Return Apparition de la distorsion. Pas de guitares, c’est la basse d’Al Cisneros qui est en œuvre. On entend le chant de celui-ci aussi, mais juste quand il le faut. Il ne chante même pas au refrain où on entend une mélodie du violoncelle accompagnée d’un jeu doomily féroce à la batterie. State of Non-Return est le track le plus éloigné de l’étiquette de l’album, mais toujours dans le panier Om. Gethsemane Une intro qui fait reconduit vers la transe religieuse d’Advaitic Songs. Spéciale sorte de Doom qu’on entend là. Je commence à croire que ce n’est pas par hasard que ‘’Om’’ fait la fin du mot qui peut désigner destin, ruine, mort ou malheur : ‘’Doom’’. Ce qui est marquant ici est le passe au solo de la part du violoncelle, mais attention, ça ne peut en aucun cas rappeler les ‘’Apocalyptica’’, c’est un peu plus sérieux. Sinai Sinaï qu’on connait est cette partie triangulaire à l’est de l’Egypte. Quel rapport avec l’album ? Peut-être le fait que ce fut le point de fondation du Royaume chrétien de Jérusalem en 1099 à la fin de la première croisade. Après la révolte des adeptes de la croix contre les turcs Seldjoukides qui on mit terme à l’habitude de laisser passer les pèlerins chrétiens à Jérusalem, tél que faisais les Fatimides avant eux. Ce fut aussi le point de départ de la conquête de Saladin. Haqq Al Yaqin Retour aux percussions inhabituels, parfois seuls avec le chant si ce n’est le cello qui les accompagnent. On peut appeler ça un riff de violoncelle ? Pas besoin de tellement d’instruments en tout cas pour que l’auditeur entre en transe, c’est ce qui est prouvé ici. Seul une Harpe s’ajoute à la partie du solo, et j’imagine que c’est largement suffisant.

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O.T.Aly

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Track-list :

Apocalyptic Love One Last Thrill Standing in the Sun You’re a Lie No More Heroes Halo We Will Roam Anastasia Not For Me Bad Rain Hard & Fast Far and Away Shots Fired Carolina Crazy Life

Slash, l’homme au chapeau est de retour pour en faire sortir des lapins, officialisant Myles

Kennedy au chant, celui-ci ayant jusque là chanter pour son groupe Alter Bridge aux tendances Grungies, il était déjà là dans le premier album de Slash, celui qui réunissait cette légende des 6 cordes à de grands noms de la scène dont je citerais Ozzy Osbourne, Chris Cornell, M Shadows ou encore Fergie et avait déjà détourner le regard des anciens fans de Guns N Roses, l’époque Axl Rose qui lui n’a plus étonné depuis. Après un monstrueux live à Manshester en 2010, accompagné de Myles qui chantait sa version des morceaux de l’album chacun confié à un chanteur différent; vint la sortie de ce second opus de la carrière solo de Slash Apocalyptic Love et on n’est pas surpris par l’effet que ça nous fait, et ce, dès l’envolée rythmique aux wah-wahs craquants, j’en connais des fans de Kirk Hamett qui adoreraient ce premier morceau portant le nom de l’album «Apocalyptic Love», une intro très mouvementée nous met sur un chant très aigu tout ce qui pourrait faire revivre la musique des années 90 ou surtout quand ça tend au grunge avec cette aisance de Myles, ça le fait; les solos de Slash sont toujours aussi uniques, enchainant sur le second morceau «One Last Thrill» et c’est encore 90’s sur un overdrive et un style de chant très rapide, des solos et encore plus rien a prouver, c’est du bon rock, la dose pour rester zen; moins d’agressivité sur le prochain «Standing in the Sun» mais n’empêche qu’en comparaison avec le premier album Slash, on sent qu’il y’a moins de polyvalence, encore faut il dire qu’un morceau composé à la base pour Ozzy Osbourne n’est pas du tout un morceau pour Myles Kennedy, ceci ne dit pas

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que dans cet album nous n’avons pas droit à de grands moments, le single par exemple «You’re a Lie» sans doute meilleur morceau sur cet album vient confirmer que Slash a du talent pour la composition vu les arrangements, non le gars n’est pas du genre a juste tenir une guitare et vous faire flipper, quand on est artiste, on fait tout; tiens des moments quand ça bouscule sur du flanger sur «Halo» avec un solo très attirant qui arrive juste après, la machine de riffs de Slash est aussi mise à l’évidence, le feeling sur le solo sur «We Will Roam» à son ambiance mid-tempo s’inscrit comme l’un des meilleurs titres de cet album, et puis «Anastasia» qui surprend dès le départ Arpèges- Solis en détresse - Riff accrocheur et chant mélodique qui va vers un refrain où la ligne de chant est une preuve du génie; et le thème du morceau comme à l’intro ouvre sur un premier solo à faire couler les larmes et ce n’est pas fini, l’oriental s’invite après le troisième refrain où un second solo de virtuose avec les performances individuelles de Slash, «Far and Away» est une ballade de quoi toucher les plus sentimentaux, de la douceur qu’on ressent aussi sur les séquences de «Not For me», quelques références aux Guns, et c’est justement pour ça que la musique des Guns n’a pas disparu des playlists, un rock qui ne meurt pas et en voici sa continuité; ou est ce qu’on la joue des fois Maiden comme sur «Hard & Fast» très court, très rapide où on ne s’ennuie pas une seconde, morceau bourré de riffs du début à la fin; second titre féminin de l’album «Carolina» on croirait écouter du Daft Punk a l’entente du riff de base du morceau, même effet utilisé sur les solos, il nous la joue wah-wah et c’est très plaisant, sur les lignes de chant on peut remarquer quand même que quelques refrains sont d’une ressemblance frappante, une conclusion au niveau, Slash nous aurait encore donné une confirmation de son statut de légende, c’est qu’on ne s’ennui pas sur les 15 titres (oui, il y’a du volume quand même, mais les morceaux sont généralement cours mis a part «Anastasia» qui dure un peu plus de 6 minutes). En conclusion, les fans du rock et du grunge ne devraient pas laisser passer cet album sans l’écouter, ce serait du gâchis. Morceaux préférés : «You’re a Lie», «Apocalyptic Love», «Anastasia»

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Chady chadili

Insaniter est un nouveau groupe de Thrash, composé de 3 membres et basé à Rethymnon en Grèce. Petros (Guitare et chant), Dimitris (Batterie) et Manos (Basse) viennent de finir leur première demo composé de 3 morceaux au cours de cette année. Elle est disponible sur leur chaîne Youtube : http://www.youtube.com/user/231564897p/videos

Le groupe à 10 autres compositions qu’ils jouent sur scène et qui n’ont toujours pas été enregistrés, ils affirment sur leur page facebook qu’il sont plutôt une Live Band. Le premier riff de leur dernière composition enregistrée « Frantic Combat », un instrumentale, à quelque chose de Seek And Destroy avec un air Slayer, le deuxième riff par contre ne donne allusion a rien du tout, sauf peut-être à un son en boucle d’une honda (dialecte) qui fait des sauts de faut démarrage. Les autres riffs continuent avec le même processus de zig-zig sur la barre du niveau de la composition, sauf si ce n’est que le mauvais enregistrement qui donne cette impression. Le premier track de la démo « Alley of Fear » commence par une belle intro à la basse suivie impérialement par le reste des instruments, juste avant l’enchainement avec un riff déchainant qui échange son apparition avec d’autres riffs plus ou moins sauvages, tout au long du track. Seul perturbateur à signaler, est que peut être Petros devrait abandonner le micro pour un nouveau chanteur. Son chant est aussi old school que le jeu, mais il est un peu déplaisant, surtout avec ses « Go » qui s’entendent ‘’Ggow3’’. Ça s’entend aussi ‘’Ggow7’’ sur « Desert Rain », ce track qui commence d’une intro qui se penche du Thrash et jette un coup d’œil au Doom, comme pour chercher une énergie concentrée de quoi commencer ‘’llaguist lme39oul’’ comme dirait un cher ami. Le morceau résume les influences d’Insaniter qui sont entre Slayer, Destruction, Metallica et Kreator.

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Yassir Chiguer

Etant une personne normale ( enfin le vrai nouveau sens du mot «normale» ), je me baladais sur youtube pour écouter de la musique. En cherchant de nouveaux groupes Death et oriental metal, je vois dans les propositions ce titre «Immortal Guardian-Insane Shredding w/Simultaneous Guitar/Keyboard Solo», ça avait l’air intéressant, donc j’ai cliqué sur le lien et puis baam! une explosion de son m’emportât. Il n’y avait pas que mes oreilles qui se faisaient plaisir en écoutant ces mélodies enivrantes, mais mes yeux aussi s’extasiaient en regardant Gabriel faisant son solo simultané à la guitare et au clavier. Tout de suite après, j’ai cherché le titre original, je l’ai écouté, puis écouté un autre et un autre et un autre... Et à chaque morceau je prenais du plaisir à savourer ce mélange de notes et d’harmonies. J’espère que vous serez de mon avis, c’est pour cela que je me suis permis de leur poser quelques questions auxquelles ils ont eu l’amabilité de répondre : Lead Hangar Fanzine: How did you guys come together as a band? Immortal Guardian: The band was originally conceived in 2007 when drummer Cody and guitarist/keyboardist Gabriel joined forces with singer Wes and a previous guitarist who left the band named Levi Lumbreras. Bassist Foster Minor, who was in a previous band with Gabriel and Immortal Guardian’s manager Brett Rivera, joined the group in 2010. The final element of Immortal Guardian was found in the flawless playing of lead guitarist Jyro Alejo who joined the group in early 2011. L.H.F.: Where did the band name come from? I.G.: We had tried out a few other names, and really wanted something powerful and straight to the point. The name had to be epic and we felt that Immortal Guardian conveyed that. Being huge Iron Maiden fans, we also saw the possibility of making an Immortal Guardian

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character down the road, similar to how Maiden uses Eddie. We are currently looking for an amazing artist who can create the figure we have envisioned. L.H.F.: What was the first song that you conceived? I.G.: The first song that was completed and recorded is the, as of yet, unreleased State of Emergency. It shows off our love for driving power metal choruses and our ability to pull off black metal style riffs. We’re looking to have it on our follow up EP. L.H.F.: What bands, writers or artists inspire and/or motivate you? I.G.: We love a variety of different bands/artists. Everything from Gnarls Barkley to Dimmu Borgir and Symphony X. We grew up on Maiden, Dio, and Sabbath and were very influence by European metal such as Children of Bodom, Helloween, Stratovarius, and others. Aspects of IG’s rhythmic technicality come from Cody’s years of listening to extreme metal along with prog influences such as Dream Theater. L.H.F.: Gabriel Guardian, how do you manage to focus on both guitar and keyboard and does it get uncomfortable at some point? I.G.: The only time I think its uncomfortable to play guitar and keyboards in IG is when we play shows and when I go in and record. Mainly because its TWO whole instrument rigs I gotta setup and TWO whole instrument parts I gotta record. Besides the double trouble, I absolutely love playing guitar and keys. It actually feels strange when I perform shows where im only playing one, i gotta have both!!!! L.H.F.: Does anyone else contribute to your work? why or why not? I.G.: We all contribute to the writing of songs. We feel like this is a crucial part of Immortal Guardian. Everyone likes a different kind of metal and when we bring those influences together, it creates what you can hear on «Super Metal» L.H.F.: Your EP seems focused in that it brings together a good deal of symphonic melodic shred elements. Did you always know that it would turn out to sound like this? I.G.: The combination of symphony and shred is something that we are deeply tied to. We want to convey emotion and power through our symphonic side, and speed and technicality with our shredding. L.H.F.: Do the songs on the album have an interconnectedness lyrically? I.G.: A few of the songs on «Super Metal» share similar themes. Our lyrics are made to relate and to inspire. We want the listener to be as interested in the content of our lyrics as they are with the quality of the music. L.H.F.: You guys shared the stage with huge bands, in particular: Symphony X, Nevermore and The Human Abstract. What was it like sharing the stage with these bands? I.G.: We love every minute of it! Playing with Symphony X was a dream come true, and we are lucky enough to call the guys in THA friends. Among others, Blackguard has also been a very valuable band to know, if you haven’t heard them, check them out! L.H.F.: To draw this interview to a close, leave here any extra commentary, final words for Lead Hangar’s readership out there! I.G.: Thank you for having us! We hope that you enjoy the new EP and hopefully we’ll be on your side of the globe soon so you can catch the insanity live! WEB SITE : http://www.immortalguardian.net/ FACEBOOK : https://www.facebook.com/igmetal

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Taken by : EvilArts - AbigaleWitch / Retouched by : Psychild Wail

Number 2

Victoria McNaughten

Fav. Band : KISS


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