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Abdoulah Soulami
Aujourd’hui, (ou était-ce hier ?), nous fêtons notre année d’existence, avec jusqu’à ce jour, 11 numéros, dont 2 bimensuels, 6 mensuels, 2 hors-séries, et 1 « bis ». C’est une grande joie pour toute l’équipe. Perdurer toute une année est l’un de ces milestones qui nous rendent fiers, fiers de ce que nous avons pu accomplir en si peu de temps (oui, nous commençons à peine à marcher à 4 pattes... It’s a long way to the top, if we want to « rock n’ roll »). Je tiens à nous souhaiter un joyeux anniversaire, et à remercier les gars ( Aly, Chady, Hamza, Haytam, Lina, et Wail ) qui, sans eux, Leadhangar Fanzine n’aurait jamais vu le jour, et vous remercier, lecteurs et amis, qui sans vous, Leadhangar Fanzine n’aurait jamais pu tenir aussi longtemps ! Ça aurait été intéressant if we could just throw a party, et ramener quelques groupes, mais rappelez-vous, nous sommes toujours à 4 pattes là, de9a, de9a ;)
Pour vous, un numéro teinté Stoner !
Plunge in the stone, & drown Pour ce numéro, Lina a pu nous/vous dégoter deux interviews avec Orange Goblin, et Lifer (et dites-nous que nous ne vous gâtons pas assez), Chady a par ailleurs rédigé la chronique du nouveau Corrosion of Conformity, et aussi A Eulogy of the Damned (Orange Goblin). Des chroniques, il y en a aussi dans d’autres registres : Le dernier Adrenaline Mob, ou Spawn of Possession par exemple. De quoi vous occuper d’ici... disons la sortie du prochain numéro. Hamza revient avec une Yamaha pour son Feel The Groove, avec cette fois, la RBX374. Autre article intéressant, la couverture média du Powersurge #2, pour permettre – à ceux qui y ont assisté – de revivre le moment, ou encore de faire voyager dans le temps ceux d’entre vous qui n’ont pas eu la chance d’y être… Je ne vous retiens pas plus, un tas d’autres articles sont à lire à l’intérieur de ce 8ème numéro, pourquoi s’en priver quand ça vient gratuitement ? Vos remarques sont encore et toujours indispensables, please drop us a line, sur notre page facebook, notre adresse de contact, whatever floats your boat…
RĂŠdacteur en chef : Abdoulah S. (Huntex) RĂŠdacteurs : O.T.Aly, Hamza B., Haytam El., Chady Lina,, G.Wail Photographe : Chady Graphic Designer : G.Wail (Psychild)
Adresse de contact :
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05. Feel The Groove : Yamaha RBX 374 07. News : Tomy iommi - Corrosive torment - Lazywall 08. Highlight : Corrupted 11. Chroniques : Orange Goblin - Cannibal Corpse Corrosion of Conformity - Adrenaline Mob - Spawn of Possession - Gorod.
27. Interviews : Orange Goblin - Lifer 33. Film 34. Albums Releases 37. Live Review 42. Events
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Hamza B.
10
7/
Lutherie/finition:
La Yamaha RBX 374 est LA basse polyvalente pour les débutants/intermédiaires, son manche est en érable, sa touche en Palissandre et son corps en Aulne. Des matériaux basiques, simples, et a grand rendement, la finition est très bien faite, et les courbures alléchantes de cette petite sont un plaisir vrai oculaire (oui, je parle bien d’une basse, petits vicieux!). Le chevalet moulé est de bonne facture, et les mécaniques m’ont semblées solides a première vue, une très jolie basse à mon gout, qui mérite bien un 7/10.
10
5/
7.
Sonorités :
Moi qui sous-estimais la série RBX de Yamaha, j’ai été impressionné par le groove de cette dernière, les deux micros à double bobinage lui donnent un superbe son punchy et rond à souhait, qu’on peut moduler pour obtenir toutes sortes de sonorités, d’où la polyvalence de cet instrument, c’est un peu l’instrument «passe-partout» (n’y voyez pas un défaut pour autant) l’électronique active donne beaucoup de punch au son, et les notes aigues ressortent aussi bien que les graves. Pour les techniques de jeu, le slap y est un peu brouillé, il faut taper comme un bourrin, et parfois la corde tape contre les micros ce qui produit un «ploc» désagréable. Une basse au grand potentiel sonore.
5
5/
6, 10
Ergonomie:
Un brin plus lourde que la moyenne des basses, mais très supportable, le manche est aussi plus large que la moyenne, ce qui peux parfois poser problèmes aux petites-mains. Très bon frettage par contre, il se parcourt très facilement, la touche vernie permet aux doigts de glisser «comme dans du beurre», ce qui balance un peu le désavantage de la largeur du manche, son design avant-gardiste est aussi agréable que pratique.
10
7/
Avis générale :
Une très bonne guitare basse pour débuter/se perfectionner, et pour tout type de jeu, c’est un peu «l’élève modèle» des basses, le bon deal quoi, le rapport qualité/prix est exceptionnel, elle ne coûte qu’aux environs de 300 euros en magasin, et est facilement trouvable au Maroc.
And.. Feel the groove people !
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Le guitariste légendaire et membre fondateur du groupe Black Sabbath est malheureusement toujours sous traitement médical en Angleterre depuis que les médecins ont diagnostiqué chez lui un cancer lymphatique. Tony a tenu a faire passer une petit message à ses fans : Un petit message sur la façon dont les choses se passent : Eh bien, j’ai eu la dernière dose de ma chimiothérapie, alors j’espère que je vais me retrouver dans mon état normal très bientôt. Les stéroïdes, c’était le pire. J’ai maintenant trois semaines de radiothérapie dont on me dit que cela peut être très fatigant, alors, on va bien voir. Un grand merci aux membres du groupe, Ozzy et Geezer, d’être venus en Angleterre, ça a été une grande motivation pour moi. Nous avons réussi à travailler presque tous les jours et nous avons d’excellents nouveaux morceaux. Et surtout, merci encore pour vos gentils messages. En espérant vous revoir bientôt ! Propos collectés de : Blacksabbath.com D’autre part la tournée mondial qui allait célébrer la réunion du groupe pionnier de la scène Metal a du être annulé à cause des soucis sanitaires de Iommi : seuls le Download Festival (UK) et une date non précisée aux USA sont maintenus, vraisemblablement sans le batteur Bill Ward, qui a pris ses distances avec le groupe. Tony nous te portons notre soutien inconditionnel et Black Sabbath en attente d’un Comeback.. D’après un statut publié sur la page facebook de Lazywall, Tarik E. guitariste du groupe pendant 3 ans déjà, quitte les tangérois pour se concentrer sur sa passion: le Jazz. Tarik quitte le groupe. Pour des différences artistiques, il a annoncé hier son depart pour se concentrer dans sa véritable passion, le jazz. Toute l’équipe lui souhaite le plus grand bonheur, et le remercie pour ces 3 années dédiées à 100% à faire progresser Lazywall. Good luck Tarik!
Corrosive Torment, nouveau groupe Marocoportugais, viennent de sortir deux nouveaux morceaux (leurs deux premiers d’ailleurs). Aham & Marco caractérisent leur groupe comme purement doom.
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Chady Chadili
There’s no Doom, Just Corrupted Un groupe japonais, pionnier du Sludge/Doom, fondé à Osaka en 1994. Corrupted écrivent la plupart de leurs paroles en espagnol, mais aussi en anglais, en allemand et en japonais. Ce qui catégorise ce groupe, c’est qu’ils refusent de donner des interviews. Ils n’en ont jamais donné. Ils ne se prennent pas en photos, du sens métaphorique et propre de la phrase, vu qu’ils ne posent pas pour des photographes professionnels. Seulement quelques photos de fans prises dans des concerts se partagent sur la toile. Un autre truc sympa qui montre à quel point ils sont dedans (ou pas), dans le bain de la mode, la publicité et le marketing. L’adresse e-mail officielle du groupe est chez hotmail: corruptado@hotmail.com
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Sombre caractère, pourrait-on dire. Sombre musique, pourrait aussi dire quelques-uns. Leurs compositions viennent, par le biais du rythme Sludge, des lointaines profondeurs obscures du Doom. « Ces japonais, ils s’enfoncent toujours comme bon leur semble en améliorant un truc qu’ils découvrent » me disait un ami, ils découvrent le Glam et, hop, ils créent le Visuel Key. Là apparemment, chez Corrupted, la matière brute qui a subit cette niponaméliration serait Black Sabbath – Elecrtic Funeral. Mais la procédure ne s’était pas arrêtée là, cette musique chez Corrupted, plus ambiante que mélodique semble apocalyptique. Ce qui peutl’étiqueter en fin de compte : Drone Sludge Doom.
Le groupe se compose de 4 membres : Chew Hasegawa à la batterie, Yokota et Talbot aux guitares et Takehito Miyagi au clavier. Précédemment, 11 autres musiciens ont joué ou contribué à la discographie du groupe, ornée par : 5 albums, 4 EPs et 12 participations à des albums collectifs (Splits). Le premier album du groupe, Paso Inferior (1997), se compose d’un seul track, de presque 42 minutes. Le deuxième, Llenandose de gusanos (1999), de deux tracks de, respectivement, 50 et 74 minutes. Le troisième, le plus proches des « normes », Se Hace Po Los Suenos Asesinos (2004), 3 tracks, 17, 11 et 8 minutes. Et le quatrième El Mundo Frio (2005), se compose de (non, pas 4 mais) un seul track, d’une
durée de 72 minutes, à quelques minutes de leur record. En fait, le troisième album n’est pas vraiment proche des normes, quand il s’agit de Drone Metal. On y trouve généralement des albums qui se composent d’un seul track. Ce qui est meilleur quand on peut se réjouir de cette musique profonde, et qui donne cette impression d’être mort et en train de regarder son corps après en être sorti. Ce, notamment grâce aux riffs Sludge-Doom hypnotisant qui dominent leurs compositions, et à l’ambiance générale de cette musique qu’on entend sur plusieurs niveaux : des mélodies semblent venir d’endroits plus profonds que d’autres, et s’accentuent par un peu d’écho.
Dernière chose que vous devriez avoir en tête en écoutant ça, est que ce n’est pas l’apocalypse, vous pouvez vous détendre : There’s no Doom, just Corrupted.
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O.T.Aly
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Track-list :
Awakening Destination Paradise Kill The King Would You Release Me Follow Me In Silence The Seed Of Destruction Creation Hero Circle Of Twilight
Pour le flash-back : Dream Theater, groupe qui a été devancé par Foo Fighters aux Grammy Awards et a dû se contenter de la seconde position avec son album sorti en septembre de l’année dernière via Roadrunner Records a connu un changement très considérable dans son line-up, Mike Mangini venait remplacer Mike Portnoy partant RE-découvrir le monde de la musique ailleurs et sa première destination fût Avenged Sevenfold avec lesquels il sortira un album, Nightmare et participera à sa tournée. Plusieurs autres groupes ont eu l’honneur de se produire avec le batteur proclamé meilleur du monde que même certains s’amusaient à lancer des rumeurs sur son départ pour la Norvège rejoignant le groupe de Black-sympho Dimmu Borgir, les fans n’ont qu’à souffler : Mike prépare des choses plus intéressantes et le plus attendu entre ces projets est celui sur lequel porte cette chronique et ça s’appelle Adrenaline Mob. Portnoy contactera de grands noms de la scène Metal pour cette occasion : • Russel Allen au micro, l’actuel frontman de Symphony X a déjà servi dans des projets notamment avec Jorn Lande ou Arjen Lucassen (dans Star One et Ayreon), auteur d’un projet solo aussi, comme tous les grands d’ailleurs : Ozzy Osbourne, Bruce Dickinson, Rob Halford etc. • Mike Orlando à la guitare, le shredder s’était déjà fait un nom avec les deux albums instrumentaux Sonic Stomp et Sonic Stomp II. • John Moyer de Disturbed jouera la basse pour le groupe, c’est le dernier à avoir rejoint la bande.
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Le groupe s’est produit une première fois sur scène en 2011 interprétant des grands classiques du Heavy Metal, une vidéo promotionnelle a été réalisée pour «The Mob Rules» de Black Sabbath avec le regretté James Ronnie Dio au chant, un E.P. sortira plus tard en 2011 aussi mais tout ça n’était que de la promotion pour adapter les fans au style musical que proposera Adrenaline Mob par la suite, c’est à dire sur Omertà. Adrenaline Mob ne jouent pas de progressif comme à la Dream Theater ou Symphony X, en fait ce projet ne ressemble en rien aux groupes de Portnoy ou d’Allen, c’est plus un air Hard Rock et Heavy Metal qui règne, et ça se précise dès les premières notes du single « Undaunted », du très bon Heavy Metal avec un refrain au cris rageux à couper le souffle, connaissant la polyvalence du gars au chant, on s’attend à de grandes choses mais le fait est qu’après écoute de tout l’album, on a du mal à trouver un refrain qui ne vaut pas la peine. Puis ça se confirme sur « Psychosane » des riffs classiques d’ordre Heavy avec un incontournable Portnoy en arrière-plan à varier le jeu et de fort belle manière, c’est justement à quoi le metal moderne se rapporte : le mariage de tout ce qui est accessible mélodiquement à l’ouïe et cette technique juste pour les droits d’auteur et sans excès. Le morceau les plus marquant sur cet album est « Indifferent » en terme de paroles antisociales et anticonformistes, il y’en a marre de protester, il est temps d’être indifférent et ne plus se soucier du caractère maniaque d’autrui; sur le plan musical c’est toujours dans le même esprit sauf pour les couplets ou des arpèges imposent un chant très émotif d’Allen, par contre Portnoy continue sur ces variations et refuse de jouer du basique sur tout l’album, ce n’est pas parce que c’est du Heavy que ça n’a rien de technique et Portnoy le prouve assez sur ce premier joyaux d’AM. A noter les superbes ballades « All on the Line » et « Angel Sky » qui portent ce feeling de chant comme sur « When all is lost » de Symphony X sur l’Iconoclast, Russel arrive à nous mener d’un air sévère où le chant est de rage à un air calme que survole la mélancolie, d’où la polyvalence de Sir Allen. On a du mal à imaginer cet album avec un autre gars (hormis Jorn Lande) au chant sinon ça n’aurait pas été aussi réussi. D’autres grands moments marquants sur cet opus, « Come Undone » qui se démarque en tant que mid-tempo, très mélodique et ce tout au long des 5 minutes, refrain épique, un pré-chorus avec des aigus imparables repris par la suite pour accompagner le dernier refrain ou se mêlent des solos d’Orlando, pas inaperçus du tout. « Feelin’ me » est ce genre de track où on t’oblige à headbanger sur les couplets, le riff d’intro qu’on retrouve sur les refrains très clairs - imaginez que vous êtes à un concert d’AM et le groupe vous le demande très haut et bien clair : «Are you motherfuckers feelin’ me? » - très novateur.
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« Hit the Wall » aurait pu faire partie du dernier Symphony X, ce n’est pas Michael Romeo sur les solos, mais ceux d’Orlando ne manquent pas de qualité et technicité. Puis cette suite de riffs et ce baratin pour mieux dire de 3’30 à 3’53 juste avant le refrain montre tout le talent instrumental, puis on ralentit sur le break pour revenir à cette facette Adrenaline Mob - celle du style Heavy Metal- après ces passages très progressifs et très avancés. En conclusion, mise à part « Freight Train » qui n’a pas trop ce don de séduire, ce n’est pas du prog à la Dream Theater certes mais il s’agit là d’un album très riche, un album de Heavy Metal surtout, et qu’il y’ait des artistes de ce calibre (Portnoy, Allen, Orlando) qui jouent du pur Heavy Metal sur la majorité des séquences d’Omertà, c’est une preuve que le Heavy était, est, et sera toujours le premier à ouvrir la porte aux autres sous-genres. L’autre grande satisfaction, c’est qu’on écoute de la bonne musique tout en étant surpris par moments sur des passages techniques de folie. Morceaux préférés : Come Undone, Undaunted, Indifferent, Angel Sky.
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Haytam El.
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Track-list :
Demented Aggression Sarcophagic Frenzy Scourge of Iron Encased in Concrete As Deep as the Knife Will Go Intestinal Crank TFollowed Home Then Killed The Strangulation Chair Caged...Contorted Crucifier Avenged Rabid Torn Through
Cannibal Corpse, l’un des piliers du Death Metal dans le monde, ce groupe très connu par presque tout le monde n’a pas besoin d’être présenté, sa réputation le précède. 11 albums studio dans sa discographie, 2 démos, 2 EPs, et une compilation, le groupe est une vraie mine de Death Metal. Deux ans après Evisceration Plague, le groupe revient avec une bombe qu’il ajoute à sa discographie. Torture, douzième album du groupe, les Américains sortent le grand jeu, et reviennent à la brutalité des 90’s, les amateurs de The Bleeding, par exemple, vont se régaler, le groupe ne sort pas de ce qu’il maitrise le plus, du bon Death Metal pur et dur de la première seconde de l’album jusqu’à sa dernière. «Demented Agression» ouvre l’album, et vous laisse bouche bée, stupéfaits devant la grandeur de ce Death Metal que ce groupe connait sur le bout des doigts, 3 minutes 14 de pure brutalité, chose qui n’est pas nouvelle pour le groupe. Place à un peu de mélodie dans la brutalité avec «Sarcophagic Fenzy», on croit tous avec ce morceau que le groupe commence à s’adoucir, ajoutant des riffs death mélodique à la chanson, mais non, ce morceau ne veut rien dire, la horde Américaine de Death Metal continue à faire des ravages, avec «Encased in Concrete» morceau clé de l’album, et personnellement, je trouve que c’est le meilleur, morceau qui marque le retour du groupe au Death Metal des années 90, «Scourge of Iron» avec ses riffs lents, Heavy, qui ont un grand poids, un rythme infernal, préparez vos cous, HEADBANG A GOGO avec ce morceaux, à son opposé, avec son rythme rapide, «Rabid» est un morceau à couper le souffle, on remarque aussi la puissance de la
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voix de George Fisher dans tout l’album, aucun changement, elle gagne en puissance et ne s’affaiblit jamais. La basse, avec Alex Webster ne passe pas discrètement, elle a son poids, et son mot à dire, surtout dans les deux morceaux «The Strangulation Chair» et «Rabid». Des solos impressionnants marquent cet album, «As Deep As The Knife Will Go» ou encore «Torn Through» avec leurs solos endiablés et terriblement 90’s prouvent que le groupe a eu un coup de nostalgie, et a préféré revenir en arrière, pour avoir un boost, et nous exploser avec cet album. Certes, certains vont dire que le groupe n’a rien ramené de nouveau, Same old shit, oui, mais comment reprocher à Cannibal Corpse ce retour à un jeu très connus, mais où ils y sont maitres, groupe qui a même popularisé ce genre aux cotés de Deicide. TORTURE, A KICK ASS ALBUM. Et comme je dis toujours et toujours, It’s a MUST.
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Chady Chadili
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Track-list :
Psychic Vampire River of Stone Leeches El Lamento de Las Cabras Your Tomorrow The Doom The Moneychangers Come Not Here What We Become Rat City Time of Trials
Corrosion of Conformity est le 8ème album du groupe, fondé en 1982, et basé à Raleigh en Californie du Nord : Corrison of Conformity (aussi connu par C.O.C.). L’album sortit par Candlelight Records le 28 Février de l’année courante est le premier du groupe depuis 7 ans. C’est aussi le premier album où joue le batteur du groupe depuis 2000 : Reed Mullin, et aussi le premier depuis 1987, où le guitariste Pepper Keenan (DOWN) ne joue pas. Dans ce nouvel album, le groupe qui a connu l’alternation de 13 membres depuis les années Punk Hardcore allant jusqu’au Thrash (Style qu’on appelle Crossover Thrash ou Punk Metal), se compose de 3 membres, dont l’inconditionnel Woody Weatherman, Mike Dean à la basse et Reed aux drums. Le chant est assuré à la fois par Woody, et Mike qui était chanteur du groupe jusqu’en 1986.
Psychic Vampire Joli mix pour commencer l’album, avec des parties - Doom : riff sec de guitare et une sorte de « Shlada» à la batterie, et – Thrash : Riffage rapide qui donne envie d’un up-down headbanging. On peut imaginer la transition des parties comme un serpent qui rampe sur le sable. Dans la partie doom, rampant en forme de S, et comme cherchant une proie. Puis dans une fraction, il se tend et se jette vers cette proie, quand ça change de rythme vers le plus Thrash au refrain. La procédure continue avec l’interaction des parties, jusqu’au solo, qu’on peut entendre par sa moelle épinière autant que par ses oreilles. J’aurais pu y laisser ma peau, en écoutant cette courte combinaison de notes bien cherchées, si j’étais un serpent.
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River of Stone Un doom aussi rapide que le Thrash, ce qui caractérise la majorité des riffs de ce morceau. On réécoute l’intro après sous forme de riff du solo. Si on veut rester dans le registre des serpents, ce track là pourrait incarner un gros reptile. Non, pas autant que Godzilla, mais de la taille d’un humain, doté de six pates et courant après sa proie à toute vitesse. A un moment, au refrain, c’est la rencontre entre le reptile et la proie. Puis au solo c’est le combat, et c’est la dernière qui le remporte. Le reptile, devenant sans force après avoir perdu ses pattes, commence à ramper d’une façon verticale, au moment de cet hypnotisant solo de basse à la wah-wah. Puis enfin il fait repousser douze pates cette fois, et recommence à courir après la proie.
Leeches La guitare se branche aux amplificateurs, la batterie donne signe du départ, et le premier riff s’entend. Ça dégage du Thrash encore, cette fois c’est un peu plus net, et ce depuis le cri de Mike Dean au début. Il y a aussi une nuance de Punk, ce qui complète les éléments essentiels pour rappeler les anciennes compositions du groupe. Fini ici les serpents et le reptiles.
El Lamento Del Las Cabras Trois minutes de bonheur, avec cet instrumental très emportant. D’un calme tantôt mélancolique, et tantôt gai (du sens propre du mot). Deux guitares sont présentes, une folk pour le rythme et une électrique pour le solo perpétuant tout au long du morceau. Le deux orientées par une basse d’un effet de distorsion et parfois comblés par un son de cymbales.
Your Tomorrow Ce n’est plus calme, retour aux tendances Thrash ici, cette fois accouplé avec plus de stoner que de punk. Si on pouvait mélanger du Metallica – Kill’em All à du Black Sabbath – Masters of Reality, et évoluer le mélange comme une évolution de Pantera vers Down, ça nous sortirait une matière comme celle de ce morceau. Le batteur ici se déchaine après son « mé-jeu », mais bien en place, du morceau précédent.
The Doom On peut garder tous les ingrédients du précédent pour celui-là aussi, sauf pour le ThrashyPunk (Crossover) et sa rapidité, qui fût remplacé ici par du doom. Une petite pincée de ce crossover s’ajoute au refrain, le reste est comme le titre. Doom jusqu’aux limites du solo, qui refait le mélange à sa façon plus sudiste, plus stoner.
The Moneychangers Du Crossover encore, là beaucoup plus brisé (mharres, comme du café) par une distorsion de Sludge durant la première partie de ce track. Dans une deuxième, avant et durant le solo qui perdure jusqu’à la fin, le Crossover ralenti assez pour faire meilleur couple à l’autre ingrédient (Sludge), qui ralenti à son tour vers du Doom.
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Weaving Spiders Come Not Here On comprend mieux l’orientation de ce nouveau Corrosion Of Conformity, il ne s’éloigne pas du style du groupe mais s’y enfonce plus, en gardant les même influences Punk et Thrash, auxquelles s’est ajouté le Stoner/Sludge/Doom depuis les derniers albums. Sur ce morceau, c’est le Doom qui a la plus grande part. Un Doom qui a été arrosé successivement par quelques goûtes de Horror Punk, de Southern Rock pour marquer un passage Stoner, et de (quelques goûtes toujours de) crossover en fin de compte.
What You Despise Is What You’ve Become Alors que le Thrash commençait à nous manquer, on en retrouve ici tout un seau, en comparant avec les quelques goûtes du précédent. Ça sent même du Slayer sur quelques riffs, bien que ce soit assez tordu vers ce style de jeu qui caractérise Corrosion Of Conformity.
Rat City Thrash-Punk-Punk-Thrash-Punk-Thrash-Punk-Punk-Thrash-Punk-Punk-Punk-Thrash-PunkThrash-Thrash-Thrash-Thrash-Punk-Thrash-Punk-Thrash-Punk-Punk-Thrash-Punk-Punk-Thrash. Voilà de quoi il s’agit.
Time Of Trials Mêmes ingrédients que toujours. Le Sludge ici avec plus de pourcentage. On peut remarquer aussi le retour de notre gros lézard, qui est encore à la poursuite de sa proie, le combat au solo, mais la dernière, ici, prend fuite. Le reptile prend un autre chemin, et la rattrape d’un coup assommant, pilepoil avec les dernières notes du morceau. FIN.
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Haytam El.
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Track-list :
Birds Of Sulphur Sailing Into The Earth Elements And Spirit The Axe Of God 5000 At The Funeral Carved In The Wind Varangian Paradise Tribute Of Blood
Gorod, groupe de Technical Melodic Death Metal, formé en 1997, et connu à cet époque par le nom «Gorgasm», et avec notamment 3 albums et un EP que je peux qualifier de chefs d’œuvres, Neurotripsicks, Leading Vision, Process of a new Decline et Transcendence en 2011.. Le groupe prend une année, pas plus, pour nous époustoufler avec son 4éme album, sorti le 12 Mars 2012 et intitulé A Perfect Absolution. L’album est un «concept album», et il a fallu faire beaucoup de recherches pour écrire cette histoire digne d’un film, petit coup d’œil sur l’artwork, une femme, une guerrière plutôt avec un regard flamboyant et vengeur épaulé d’oiseaux enflammés., ce n’est autre qu’Olga, vous vous demandez certainement qui c’est.. Retour au 10éme siècle,, en 945 plus précisément, à Iskorosten où Igor, roi de Kiev fut tué par les Drevlians (tribu Païenne) qui refusaient de payer un tribut, Olga veuve du défunt Igor devint la régente du royaume et se vengea en faisant bruler le village des assassins à l’aide d’oiseaux équipés des mèches soufrées. Une fois le village tombé, les villageois furent tués ou forcés à l’esclavage. Et voilà l’explication du premier morceau même, «Birds of Sulfur» avec son intro progressive, un son d’oiseaux... qui monte et se dissipe petit à petit, et l’EPIC «REDEMPTION, ALWAYS COMES FROM THE SKY» de Julien, une intro sévère qui nous plonge directement au cœur de l’action. Album variant côté technique et musique, Gorod ne perdent jamais leur teinte mélodique, la brutalité, présente sur tous les morceaux de l’album, Nicholas et
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Matieu n’arrêtent jamais de nous surprendre avec leurs riffs à la fois, techniques, et mélodiques mixés avec une teinte de brutalité, le tout donne un mélange parfait, avec des solos époustouflants, comme sur «Sailing into The Earth», ou encore «The Axe of God» et ce qui est remarquable aussi à propos de ce morceau et de «Birds of Sulfur», ce sont les chants criés, ce qui rend les morceaux encore plus agressifs. Personnellement, mon morceau préféré est «5000 At The Funeral», intro «SICK», Malheureuse, une atmosphère qui fait peur, mais qui cache un morceau «BRUTAL AS HELL», double pédale rapide et lourde, ce mec «Sam», je vous jure que j’essaie de suivre ses rythmes... Je n’ai jamais pu le faire... Rapide, et côté technique, ce n’est pas ça qui lui manque, un batteur parfait. ; Et il l’a prouvé sur «Transcendence» (certes l’EP mais surtout sur la chanson) et sur cet album aussi, sur tous les morceaux, une vrai machine ! Le morceau est ensorcelant, surtout pour les adeptes du mélange mélodie, technique, et brutalité, et un refrain qui va droit au cœur coté lyrics et instruments. «Barby» le redoutable nous balance sa basse en pleine gueule grâce à une très bonne maitrise de son instrument tout en surfant de temps à autre sur un tempo jazzy. La basse est bien mise en avant sur chaque titre, ce qui est remarquable sur tous les morceaux.. Et la pièce maitresse, la cerise sur le gâteau est la voix forte et puissant de Julien, autant chantée que parlée, la robustesse de sa voix nous emmène dans un autre monde, et le mélange avec la splendeur des instruments donne un charme incomparable à l’album, permettez-moi de le dire, mais 2012 est l’année «GOROD». «A Perfect Absolution» le titre parle de lui-même, description exacte de l’album, les gens, «IT’S A MUST» à ne pas rater.
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Haytam El.
01. 02. 03. 04. 05. 06. 07. 08. 09.
Track-list :
Abodement Where Angels Go Demons Follow Bodiless Sleeper The Evangelist Servitude of Souls Deus Avertat Spiritual Deception No Light Spared Apparition
Spawn Of Possession, bête Suédoise de Technical Death Metal, fondé en 1997, et avec deux albums et deux démos dans leur discographie, le groupe a su se faire une grande place dans la scène Death, le poussant jusqu’à sa brutalité la plus extrême, surtout quand les deux grands Christian Muenzner et Matthew Chalk rejoignent la horde, ajoutant de la force au micro, avec la voix stupéfiante et gutturale de Matthew et la technicité des solos de Muenzner. Et oui, il y a eu beaucoup de changements de line up, surtout au niveau des vocalistes, et à la fin, ce n’est autre que Dennis Röndum qui prend le micro pour nous époustoufler avec sa voix magique et brutal. Le groupe attend 6 années après la sortie de Noctombulant et revient avec une bombe nucléaire, ceux qui l’ont déjà écoutés, et qui apprécient ce genre seront d’accord avec moi, Incurso, troisiéme album de Spawn Of Possession, et qui garde toujours la signature du groupe, ce Technical Death Metal, sombre, brutal, et mélodique est remarquable depuis les premières minutes du morceau «Abodement», intro de l’album, nous préparant à ce qui viendra après, DARKNESS AND BRUTALITY, avec Henry Schönström à la batterie, le groupe reprend de la force et du speed : double à gogo, blast beats à volonté, le drummer fait ce qu’il sait faire, donner un boost aux morceaux de l’album, une basse distinguée sur tout l’album, la perle Erlend Caspersen nous envoie un groove incomparable en plein dans la gueule. Avec cet album, Spawn Of Possession peuvent même redonner l’ouïe à un sourd avec leur son catchy et brutal, le groupe continu à évoluer et à gagner du succès dans la scène Brutal Technical Death Metal, et grâce
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à ce genre de groupes, cette scène ne risque pas de mourir, donc je peux dire aux fans de ce genre de se rassurer, DEATH METAL WON’T DIE. La musique du groupe est donc toujours aussi complexe, tant au niveau des rythmes si changeants que des phrases mélodiques, hors norme même au sein du brutal death technique ; et pourtant le résultat est très efficace, le refrain de «Spiritual Deception» en devenant même catchy, cet album apporte beaucoup de nouveautés par rapport aux premiers albums, notamment avec le jeu de batterie varié, vaguant dans le prog’ et dans le death, loin des jeux standards du death metal qu’on connait tous, et qui consistent à des blasts sans raison, et sur la majorité du morceau, c’est exactement la même chose pour la basse, qui a enfin l’occasion de s’exprimer pleinement en s’écartant nettement des lignes de guitare et grâce à un mixage qui lui rend enfin son importance et sa place parmi les instruments utilisés, et on peut remarquer l’énorme travail d’Erlend Caspersen sur «Deus Avertat» et surtout avec son petit solo sur «Apparition». Muenzner fait des ravages sur l’album, avec ses solos épiques et purement techniques surtout sur «Bodiless Sleeper» et «No Light Spared», l’Allemand très connu, surtout par son travail avec Obscura et aussi avec Necrophagist sur l’album Epitaph ne laisse aucune faille, et remplis son rôle à la perfection. Ce nouvel album se veut plus difficile, et plus véloce que Cabinet, contrairement à la dynamique directe de l’album Noctombulant, pourtant très populaire ; Et c’est là ce qui montre l’évolution salvatrice et très osée du groupe, car ce dernier reste très loin du jeu facile, et emprunte la voix la plus dure et ce qui le prouve encore plus... «The Evangelist» «Where Angels Go Demons Follow» où l’abondance des détails au niveau des instruments et de la voix risquent de dégouter ceux qui préfèrent le style plus intimiste de Noctombulant. Spawn Of Possession, comme j’ai dit au début, sont revenus avec une bombe nucléaire, et je peux vous assurer que je n’ai jamais été aussi émerveillé par un album Technical Brutal Death comme par Incurso.
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Chady Chadili
01. 02. 03. 04. 05. 06. 07. 08. 09. 10.
Track-list :
1. Red Tide Rising 2. Stand For Something 3. Acid Trial 4. The Filthy & The Few 5. Save Me From Myself 6. The Fog 7. Return To Mars 8. Death Of Aquarius 9. Bishops Wolf 10. A Eulogy For The Damned
A Eulogy For The Damned, 7ème album du groupe basé à Londres : Orange Goblin. Le
groupe connu par son excellente présence sur scène, ce qui lui a permis de tourner avec des groupes légendaires tél Black Sabbath, DIO, Sex Pistols ou Down, et d’être décrit par tellement de musiciens autant que le meilleur groupe au Royaume Uni durant la dernière vingtaine d’années. Leur prestation n’est pas tout ce qui est excellent, leurs compositions le sont aussi. Les six albums précédents sont composés majoritairement de chefs d’œuvre, et il y a aussi à noter une compilation qui date de l’époque 1995/96 quand le groupe se nommait : Our Haunted Kingdom. Leurs influences sont notamment tirées de groupes comme Black Sabbath, Motörhead menées par un vent chaud de Lynyrd Skynyrd soufflées par une breeze de Thin Lizzy, le tout modelé avec du psychédélisme à la Pink Floyd pour les premiers albums du groupe. Après ses trois premiers albums, et depuis Coup de Grace, sortit en 2002, le groupe a commencé à se détacher du psychédélisme vers une musique qui le catégorise de plus en plus, une musique qu’on peut étiqueter « Desert Rock » ou « Stoner Rock », bien que le jeu du groupe soit beaucoup plus spécifique. Ce nouveau parut (depuis le 13 février dernier) comprend 10 morceaux.
Red Tide Rising
littéralement: Marée rouge montante, On y entend : « The Cracken alive […] No sanctuary, […] No visionary, can save you from what has begun », comme pour préparer a ce qui nous attend, dans suite de l’album. Pour débuter, des coups secs de guitare, coups plats de batteries, et la basse d’un ton très
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profond détache l’auditeur de là où il est, et le guident, surtout s’il a un peu de THC dans le cerveau, via un tube tout en tournant autour de lui, par manque d’attraction terrestre, comme s’il remontait dans un vaisseau spatial dans un film de fiction, vers un univers parallèle d’une autre dimension. Je vous assure, avec du THC et du Orange Goblin, ça arrive. Le dicton dit « sawal lamjarab la tsawal tbib »
Stand For Something
J’ai vu un commentaire dans une vidéo comprenant ce track sur Youtube, à la manière de la communauté du site, demandant ce que penserait Black Sabbath de ça, et ajoutant un « :P » à la fin. Ok. Ok. Mais essayons d’imaginer, voilà ce que dirait les 4 membres originaux à mon avis : Tony Iommi : « C’est de la bonne musique, je crois que je jouerais exactement ça si j’étais né aux années 80 » Bill Ward : « Ils sont parfait, ils jouent comme bon leur semble, ils s’en foutent de l’industrie musical, ils sont parfait » Geezer Butler : « Je confirme ce qu’ont dit Tony et Bill » Ozzy Osbourne : « Ces mecs-là peuvent devenir des millionnaires s’ils le veulent, je vais parler d’eux à Sharon »
Acid Trial
On dirait du Down sur celui-là. Surtout avec ce premier riff au bon milieu d’un triangle de Heavy, Thrash et Power, et qui nous rappelle « Lifer » du groupe mentionné. Ainsi qu’avec ce gros ton de la basse. Ce qui le catégorise du timbre Down est que les mélodies sont un peu plus profondes vers le même trou. Si « Lifer » donnait impression que ça cherchait quelque chose, « Acid Tria l » donne impression que ça l’a trouvé.
The Filthy and the Few
Ça débute avec un petit discourt de quelqu’un qui parle de « flics qui explosent les portes et les têtes » des gens qui « ne sont pas vraiment des criminels mais qui vivent hors la loi », comme ceux qui « fument tranquillement chez eux et écrivent de la poésie ». Coté musical, c’est un peu plus Thrashy que les deux précédents. Si Anthrax étaient un peu plus influencés par Diamond Head et faisaient des rituels avec le genre d’herbe qui pousse dans la région de Ketama, ça aurait pu donner ça.
Save Me From Myself
Ce morceau-là garde les mêmes ingrédients que son précédent, sauf pour le Thrash, alors élément essentiel sur « The Filthy and The Few », ce fut remplacé par du Blues ici. Ça peut rappeler l’album Time Travelling Blues, et surtout le morceau du même nom. Ce qui est différent est ce détachement de tout ce qui est psychédélique comme fut mentionné.
The Fog
Justement, si le brouillard avait un son, ça aurait été ça, à l’intro. Après quelques secondes débute, avec un rythme militaire à la batterie, un riffage Sabbath qui peut rappeler quelques parties the « The Writ ». Juste après, le jeu se développe d’une façon accélérée, mais sur la même voie des influences cités. Retour ensuite du riffage Sabbath et redéveloppement de celui-là encore, mais d’une façon plus lente cette fois. Et ainsi se poursuit la procédure.
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Return To Mars
Ça sent de l’ « Electric Funeral » là-dessus. La première partie, la plus grande, est composée de riffs qui rappellent des parties de solos de Tony Iommi. La deuxième, qui vient après un son de Cow Bell, un peu plus lente, rappelle elle aussi des parties de solos de Tony Iommi. Oui, c’est comme la vanne des vaches blanches et vaches noirs.
Death of Aquarius
Comme son nom, ce morceau est le plus Doom de l’album. Ça fait un peu de « Children of the Grave » au début, s’ajoute après une mélancolie plus mélodique que du Doom sec, mais qui ne sort quand même pas du contexte. Le meilleur moment pour écouter ce morceau et en marchant vers Mordor.
Bioshop’s Wolf
Celui-ci ce catégorise par une odeur post-thrash tout au long du morceau, où on entend des petit solos de temps à autres. Le meilleur moment d’écouter celui-là, est d’essayer, tout au long du morceau, de s’évader des yeux de Saruman. You don’t just walk into Mordor.
A Eulogy for The Damned
Peut être considéré comme le meilleur de l’album. L’intro du morceau peut rappeler « Begginers Guide to Suicide » du même groupe, juste après ça retend et repenche vers la ligne musicale de l’album. Vous vous rappelez du tube, dont on a parlé « Red Tide Rising », qui guide vers un univers parallèle d’une autre dimension. On le reprend ici mais dans le sens inverse. Retour sur terre. Mais avant ça on pourrait se réjouir de ce manque d’attraction, pour survoler notre paysage préféré, en accélérant avec le rythme du morceau. C’est vous qui prenez contrôle, ça se passe dans votre tête. Faites bien attention à ce que ça se passe ailleurs. Et ce tout au long de l’album. Vous devriez aussi faire attention si ça se poursuit après sa fin.
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O.T.Aly
Lina El Yakhloufi
Lifer, with absolutely killer riffs, that will have you headbanging like crazy or in other places nodding your head, is an outstanding English Stoner/Sludge/Doom Metal Band from South Wales. Having a lot to offer musically and being one of the most promising Stoner bands, deeply Impatient to know more about them I could not wait any longer and asked their guitarist Lee Roy Davis a few questions about the bands history and future plans. Lead Hangar : Hello Lee, I would like to know why did you choose Lifer for a name? Lee Roy Davis : Hi Lina and readers\m/ I joined Lifer later on so the band was already named can see why the name lifer stuck as we are lifers. Metal is a way of life for us and always will be through the good times, hard times, dirty times and downright ugly times. L.H. : What is your favorite Stoner album? Lee : tough question this as i have many. Back when i used to smoke the herb like it was going out of fashion i would say every album i listened to was a stoner album because of the frame of mind the herb was putting me in, being stoned. Sabs and weed go great together. if I have to name one of me favorite records then SLEEPS Holy Mountain does me wonders. L.H. : Why does Lifer exist? What do you, guys, want to add and bring about to the Stoner Rock Scene? Lee : Because five old metal heads fancied kicking out some jams and a few of us have been mates for years. It sounded pretty decent and felt right and damned good for the soul to do. I like to think we add a little of something to all metal in general whatever the scene maybe. The impression we get is that we don’t fall into any one particular scene, we’re cool with that. There’s a little of everything we like in our music and riff worship is top of the list.
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L.H. : How is the composing process in the band going? Lee : Great so far, the new stuff is sounding killer and we’re chuffed with the writing process. One of the new songs is called’ bastard sons of sabbath’, you’re in for a real treat. More and more ideas are flowing and they are mean. musically ...we are excited. L.H. : How did the ecosystem and surroundings Of Lifer influence on its Music? Lee : I suppose it would influence us to a certain extent and has done. I mean....our album is called ‘Cursing Them Out’. We are exercising all that badness society can throw at you and expelling it musically in the only way we know how. Hopefully people out there can dig it and enjoy the album. Fans have said the album is one to put on before they go on a night out as well as being a record they can put on when they come home. That’s cool. L.H. : Shall we consider that the anger, rage, strength and the fighting spirit in Lifers music is the fruit of that surrounding? Lee : Some of it is indeed and also our own personal experiences. L.H. : What Do you think about the current Stoner Scene particularly and about the current Metal Scene Generally? Lee : To be honest, we don’t think about scenes, we simply enjoy listening to bands old and new. We always get excited about new music and what older bands are doing now. Good music will always speak universal. also love to play guitars and making a right din :) especially with good mates who also like making a noise lol. L.H: What about Lee. You told me your knowledgeable in the music scene in there since 1984, tell me about your musical background. And the projects you have been part of. Lee : Music wise i like/love so much. Grew up listening to sabs, Deep Purple, Jethro Tull, Hawkwind, AC/DC to name a few greats and have grown along with Metal through the years. I like a lot of other music also that’s not metal. playing wise all the lads in lifer have been in bands over the years. RECTIFY,STATE OF CONFUSION,SICK CELL,NECKBRACE. I myself was in ACRIMONY for ermmm ten years odd, from the start until the end of acrimony. after acrimony Iplayed in BLACK EYE RIOT. a Punk/Crust/Power violence noisey abrasive band which was good fun also. There was a load of great times and played gigs with great bands like CATHEDR AL,TAINT,ANATHEMA,ELECTRIC WIZARD,DISCHARGE,IRON MONKEY and have great friends from this. L.H. : Does it interest you guys, or do you think you can come raise some hell in Morocco or in North Africa generally? Lee : We could raise hell for sure Lina \m/ and would love to venture over for some gigs. We’d have a bash at rising hell anywhere :) but would need a cup of tea at some point hahaha....that’s not very metal is it?? a cup of tea hahaha, I’ll try again.......HELL YEAH !!! BUT WE’D NEED A TRUCK LOAD OF BEERS AT SOME POINT ;) \m/
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L.H. : You are having fans all over the world guys and this is due to your hardworking for sure. I wonder if there are any advices you can give our local Metal bands so us they keep faithful to what they are doing no matter how hard things can get. Lee : Thanks Lina that’s cool to know. Advice from me would be......stick at it if you love it \m/ L.H. : What is left for Lifer to achieve and what are you ambitions? Lee : Beard growth and a second record is a must :) - ambition wise......to stay out of jail and continue living, meet new fans and friends and play gigs. Also to try and not fall over after 15 pints of beer :) L.H. : Thanks a billion Lee for setting this interview up. Is there any message for all Lifers Fans outta here? Lee : It’s been great Lina, thank you also and big thanks to YOU all out there, it’s because of you all, Lifer exists \m/ EMBRACE THE MADNESS and stay out of jail, top darts blessed be \m/\m/ HIT IT PALS Facebook Page : http://www.facebook.com/lifermetal?sk=wall Myspace : Page http://www.myspace.com/lifermetal
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Lina El Yakhloufi
A Legendary band from the UK, one the best out there when it comes to dirty rockin’ Stoner Metal, from the psychedelic grooves on ‘Frequencies From Planet Ten’ , ‘To The whiskey fueled energy on’ , ‘Thieving From The House Of God’ to the outstanding ‘A Eulogy For The Damned’. Which is going No.1 on the CMJ charts in the US( Lamb Of God 27th and Motorhead 3rd) You guessed who are they? Sure you did THE MIGHTY ORANGE GOBLIN. Lead Hangar Fanzine was fortunate enough and talked with bassist Martyn Millard, who gladly answered our questions, here is the result \m/ Lead Hangar Fanzine : Hi Martyn, thanks for answering our request ‘A Eulogy for the damned’ came out February 14th on Candelights Records, February 14th, was it just a nice coincidence guys? Or that was the best Valentine’s gift for the world and for your fans. Martyn Millard : Hi Lina, Well it actually came out on February 13th for most parts of the world. It had nothing to do with Valentines day, although i agree it would’ve made a perfect gift! ha ha! No it came out on Feb 13th because Feb 13th is the date that Black Sabbath released their debut album in 1970.Candleight,our record label said it should be released mid-feb, so we chose this date in honor. L.H. : What have been reactions thus far from fans and press alike? MARTYN : The reactions from both have been amazing! The press have given the album great reviews almost across the board and the feed back from fans has been overwhelming. Can’t wait to start playing the songs live. L.H. : Five years on from Goblin’s last album and it is like they’ve never been gone. Goblin are a live band. But why did it take 5 years guys? We were impatient for your news. MARTYN : well Chris (DRUMS) had another child whist Joe(guitar) got married and had children also. Chris also moved away from London so it became harder to rehearse regularly. We carried on playing live but the writing side of things really took a back seat. We never stopped playing, we just found it hard to write as there would be months in between rehearsals.
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L.H. : What is your favorite album? How would you rank the other albums? MARTYN : Well, every band always says that their favorite or best album is their latest one, and I’m no different. It is the best thing we’ve ever produced and I think the reaction around the world proves that. As for the other albums, I love them all in their own way. Time Travelling Blues and The Big Black are our most popular records and I’d go with that. I really love parts of Healing Through Fire also. L.H. : How’s the writing process in the band going? Does it start with a riff from Joe, or maybe a piece of lyrics from Ben ? Has anyone of you ever helped or suggested lyrics to Ben ? MARTYN : Joe and Chris write about 80% of the riffs and music and Ben writes all the lyrics. The only song that is not his, lyrically,is the Big Black which was written by Chris. We split the arrangements between the 4 of us equally. Its how we’ve always written as a band and it works for us. L.H. : Lead Hangars Photographer is actually insisting in asking you if there is any direct link between Marijuana, Desert and Goblin s sound? As in, were any influenced during the writing process by any of the previous themes? MARTYN : Its always been said that we are a ‘Stoner’ band but we’ve never really been into smoking Marijuana. We have done occasionally, but we always found it a little anti-social to be honest. During the Big Black we smoked a little, mainly because we were working with Billy Anderson. I think you can here it a little in the music, but in general we have always been a drinking band.
L.H. : Does it interest you, guys or do you think you can come raise some hell here in Morocco or in North Africa generally ? This would make of Goblin The pioneer in playing Stoner in the region. No Stoner or Doom band came around here knowing you have a lot of fans in here. MARTYN : It would certainly interest us. There are a lot of places in the world that we have never had the chance of playing so we would certainly love to come to Morocco or Africa in general. Playing to a new audience is very exciting for us so at some point we would love to make this happen. L.H. : Orange Goblin are the right example of perseverance, hardworking and then achievements. If you guys are in now having fans all over the world it is not due to luck or some magical potion, so guys are there any advices you want to give to our local bands so as they can Improve the local metal scene or may be achieve something like opening for some big band someday. MARTYN : The only advice I would give is just continue to do it for the love of the music. There is no money in this scene of ‘Stoner’ or Underground Metal, which is what makes it so special.99.9% of the bands are doing it for the love of the music. That certainly applies to us as we are entering our 17th year as OG. We all still have day jobs and it is still literally a
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hobby which gives us a little extra cash maybe once in a while. We love playing live! Its like a drug and it drives us on to play to the next crowd in the next town. L.H. : What is left for you guys to achieve? What about Orange Goblins ambitions? MARTYN : Our goals and ambitions are simple ones. Keep enjoying it! Try to play to bigger crowds and try to play to new crowds, like Morocco or maybe Australia or somewhere like that. If we make more money from record sales or fees from shows then thats just a bonus. L.H. : And what about you Martyn? Is there anything that you would still like to accomplish after all these years as a member of Orange Goblin ? MARTYN : There are certainly more places around the world I’d like to see. We have been lucky to travel as mush as we have but, there is still so many metal heads out there that need to see Orange Goblin. I would also like to do another big arena tour too. We were lucky enough to tour with like of Alice Cooper, Dio & Heaven & Hell, so another tour like that would be fun. L.H. : Any last words to all the fans out there? MARTYN : I guess just a big thank you to everyone who buys or listens to our music. It makes us feel very humble that there are people in Africa that know our band so THANK YOU and we hope to play for you someday soon. keep rockin \m/!!! oh and Adel Taraabt is my hero! Morocco should be proud :) Un spécial merci à Mehdi Tahir pour avoir rendu cet interview possible
Facebook page : http://www.facebook.com/orangegoblinofficial http://www.orange-goblin.com/
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Psychild Wail
Spinal Tape Date de sortie : 2000 (1h 22min) Réalisé par : Rob Reiner Avec : Rob Reiner, Christopher Guest, Michael McKean Genre : Comédie, Musical Nationalité : Américain
Le groupe de Hard Rock britannique Spinal Tap fait fureur. Les trois jeunes musiciens fougueux de cette bruyante formation rendent les filles folles et font salle complète à chaque concert. Le reporter Marty DiBergi, qui les a découverts et lancés, prend sa caméra et décide de filmer leur tournée. Une tournée pas comme les autres... Le groupe est apparu lors de la première partie du concert The Freddie Mercury Tribute, après Bob Geldof qui présenta le groupe et leur laissa la scène, après avoir chanté sa chanson Too Late God. Ce dernier a été présenté par Roger Taylor, batteur du groupe Queen. Ils interprètent une chanson intitulée The Majesty of Rock qui est une sorte de parodie de, et dédiée à, Freddie Mercury. On voit le chanteur David St Hubbins, accompagné d’autres membres du groupe, entrer sur scène en travesti, et imiter Freddie Mercury enlevant son chapeau. Ce titre a été diffusé à la télévision, mais n’a jamais été inclus sur les éditions VHS et DVD du concert. 33
Abdoulah Soulami
Rock Releases Alabama Shakes, Boys & Girls (ATO) Halestorm, The Strange Case of... (Atlantic) Taproot, Episodes (Victory) Neon Trees, Picture Show (Mercury) Brendan Benson, What Kind of World (Readymade) Jack White, Blunderbuss (Third Man/Columbia/XL)
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Metal Releases Akphaezya - Anthology IV (Code 666) Atoma - Skylight (Napalm) Beak - Eyrie (Someoddpilot) Beyond Terror Beyond Grace - Nadir (Willowtip) Black Sheep Wall - No Matter Where It Ends (Season Of Mist) Chopstick Suicide - Lost Fathers and Sons (Peyote M端zik) Eye - Center Of The Sun (Kemado) High On Fire - De Vermis Mysteriis (eOne) Lonewolf - Army Of The Damned (Napalm) Outcast - Awaken The Reason (Listenable) Vertigo Steps - Surface/Light (Ethereal Sound Works)
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Accept - Stalingrad (Nuclear Blast) Ancient VVisdom - A Godlike Inferno Re-Release (Prosthetic) Arctic Plateau - The Enemy Inside (Lupus Lounge) Emmure - Slave To The Game (Victory) Enthroned - Obsidium (Agonia) ETHS - III (Season Of Mist) Exumer - Fire & Damnation (Metal Blade) Fastway - Eat Dog, Eat (MVD) Graf Orlock - Los Angeles (Vitriol) Ignitor - Year Of The Metal Tiger (MVD) Impiety - Ravage & Conquer (Pulverised) Jeff Loomis - Plains Of Oblivion (Century Media) Job For A Cowboy - Demonocracy (Metal Blade) Lionheart - Undisputed (Mediaskare) Lullacry - Where Angels Fear (End Of The Light) Massive Assault - Death Strike (FDA Rekotz) Mpire Of Evil - Hell To The Holy (Scarlet) Municipal Waste - The Fatal Feast (Nuclear Blast) Pelican - Ataraxia/Taraxis EP (Southern Lord) Rise To Fall - Defying The Gods (Coroner) The Safety Fire - Grind The Ocean (Inside Out) Schwarzer Engel - Tr채ume Einer Nacht (End Of The Light) Secrets Of The Moon - Seven Bells (Lupus Lounge) Svartsyn - The True Legend Re-Release (Agonia) Taproot - The Episodes (Victory) True Witness - The Human Condition (Dark Star) Valkiria - Here The Day Comes (Bakerteam) Woods Of Ypres - Woods 5: Grey Skies and Electric Light (Earache)
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Aeges - The Bridge (Mylene Sheath) Alaric & Atriarch - Split (20 Buck Spin) Black Spiders - Sons Of The North (Dark Riders) Deathhammer - Onward To The Pits (Hells Headbangers) Dog Shredder - Brass Tactics (Good To Die) Dragonforce - The Power Within (Roadrunner) Gory Blister - Earth Sick (Bakerteam) Hellvetron - Death Scroll of Seven Hells and Its Infernal Majesties (Hells Headbangers) Lullacry - Where Angels Fear (Scarlet) Ufomammut - Oro: Opus Primum (Neurot)
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7 Horns 7 Eyes - Throes Of Absolution (Century Media) Anathema - Weather Systems (The End) Bereft - Leichenhaus (The End) Bermuda - The Wandering (Mediaskare) Cancer Bats - Dead Set On Living (Metal Blade) Crazy Lixx - Riot Avenue (Frontiers) Deadborn - Mayhem Maniac Machine (Apostasy) Exotic Animal Petting Zoo - Tree of Tongues (Mediaskare) Fair Warning - Best And More (SPV) Hydrogyn - Private Sessions (Rapid Fire) Liberty N’ Justice - Hell Is Coming To Breakfast (Roxx) Mares Of Thrace - The Pilgrimage (Sonic Unyon) Paradise Lost - Tragic Idol (Century Media) Pigeon Toe - The First Perception (Lifeforce) Prong - Carved Into Stone (Long Branch) Running Wild - Shadowmaker (SPV) Storm Corrosion - Storm Corrosion (Roadrunner) Teramaze - Anhedonia (Nightmare) Torche - Harmonicraft (Volcom) Trixter - New Audio Machine (Frontiers) Tyketto - Dig In Deep (Frontiers) Unleashed - Odalheim (Nuclear Blast) Vesperian Sorrow - Stormwinds of Ages (The Path Less Traveled) Wolfbrigade - Damned (Southern Lord)
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Bassiste, multi-instrumentiste, chanteur, compositeur et arrangeur, Marcus Miller a redonné à la basse solo ses lettres de noblesse sur des lignes de fusion, de jazz-rock, de funk, de rock et de blues, le tout avec un «slap» et une rapidité d’exécution qui laissent pantois. Compagnon d’armes de Miles Davis dans le phénoménal album «Tutu», partenaire de Kenny Garrett, d’Herbie Hancock, complice impeccable de Marsalis et Wayne Shorter, Marcus Miller porte le destin du jazz moderne entre ses doigts de feu. Depuis la mort de Miles, en dix ans et quelques albums studio, Marcus Miller a définitivement imposé sa marque : celle d’un musicien respectable et respecté, qui sait faire fructifier l’héritage des grandes musiques noires. Une mélodie de Stevie Wonder, le souvenir de Billie Holiday, l’ombre géante de Miles, la mémoire de John Coltrane, un clin d’oeil à Prince, un Tutu magnifié... Il faut toujours s’attendre au meilleur avec Miller.
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