Institut hongrois - Programme Avril-Juillet 2013 by Institut culturel hongrois, Paris

il avr

013 et 2 juill

Institut hongrois

92, rue Bonaparte 75006 Paris

Changement d’horaire à la médiathèque !

Directeur et conseiller culturel

Horaires : mardi - samedi de 13h30 à 19h30

Ouverture

Balázs ABLONCZY

Fermé le dimanche et le lundi

du mardi au vendredi de 15h à 19h

info@instituthongrois.fr

accueil@instituthongrois.fr

Fermée du samedi au lundi

Chargée de programmation artistique

Téléphone : +33 1 43 26 06 44

Téléphone : +33 1 43 26 14 86

Judit Baranyai

mediatheque@instituthongrois.fr

j.baranyai@instituthongrois.fr

Institut hongrois

Équipe

Responsable du pôle sciences

Inscrivez-vous à la newsletter sur notre site : www.instituthongrois.fr

Institut Balassi

et enseignement

www.litteraturehongroise.fr

L’Institut Balassi a pour objectif de

Franciska Dede

promouvoir la culture hongroise dans le

f.dede@instituthongrois.fr

monde entier par le biais de ses réseaux.

Responsable financière

Financé par l’État, l’Institut Balassi coordonne

Orsolya Jánvári

le travail de 19 instituts culturels hongrois

o.janvari@instituthongrois.fr

à l’étranger et d’un réseau de lecteurs et de

Assistante de direction

professeurs hongrois présents dans 20 pays.

Judit Fontanarosa

http://instituthongrois.fr

info@instituthongrois.fr

Crédits

Responsable de la bibliothèque

Directeur de la publication : Balázs Ablonczy

Gábor Orbán

Responsable de la rédaction : Judit Baranyai

g.orban@instituthongrois.fr

Texte et traduction : Balázs Ablonczy,

Chargé de projets visuels

Judit Baranyai, Franciska Dede, Gábor Orbán

József Keresztes-Nagy

Relecture : Anne Veevaert

j.keresztes@instituthongrois.fr

Conception graphique : József Keresztes-Nagy

Chargé de mission (informatique)

Impression : HM Zrínyi Térképészeti és

János Hőgyészi

Kommunikációs Szolgáltató Közhasznú

j.hogyeszi@instituthongrois.fr

Nonprofit Kft. | Imprimé en 1200 exemplaires

Accueil

Couverture : Péter Árva Szabó - Artúr Haránt :

Dóra Börcsök, Júlia Sándor

Jazz, 2011 (détail)

accueil@instituthongrois.fr

Édito Ce printemps sera celui des nouvelles expériences à l’Institut hongrois de Paris : en effet nous allons voguer vers de nouveaux horizons. Nous évoquerons les rivières souterraines qui relient la Hongrie, l’Europe centrale à l’Orient, et notamment, à la Chine. Robert Capa, né Endre Friedmann, il y a tout juste 100 ans à Budapest ne fut pas le seul à se tourner vers la Chine mais bien d’autres sont allés au-delà des portes de l’Orient. László Hudec (Ladislav Hudec en slovaque, 1893-1958) est né dans une région multiethnique de la Hongrie d’avant-guerre : la Grande Guerre le conduit à Shanghai où le jeune architecte devient l’un des artistes qui ont le plus marqué la ville cosmopolite en plein élan de modernisation dans les années 1920 et 1930. La mémoire de Hudec est désormais immortalisée par le Hudec Memorial Hall, qui a ouvert ses portes au début de cette année à Shanghai : à travers des projections, conférences, expositions photos et une base de connaissances interactive nous allons présenter au public parisien son œuvre exceptionnelle, en collaboration avec l’Institut slovaque. Ergy Landau (1896-1967), photographe de renom née à Budapest, amie de Moholy-Nagy et proche un temps du mouvement Bauhaus a fait un voyage en Chine dans la deuxième moitié des années 1950. De nombreuses photos jamais présentées auparavant seront exposées dans nos espaces. Le deuxième pari est d’élargir le champ artistique, trop souvent cantonné dans des frontières étroites et de porter notre regard sur la bande dessinée hongroise. Il est certes audacieux de présenter des oeuvres de bandes dessinées dans une ville si réputée dans ce domaine. Mais, soutenus par toute une génération d’artistes, ces derniers temps, de jeunes dessinateurs commencent progressivement à s’imposer sur la scène hongroise et internationale. Nous présenterons leurs œuvres, tandis que projections, ateliers et conférences aideront à situer les différentes mouvances et à mettre en évidence leur indéniable richesse. Au cours de ce printemps et début d’été nous nous associerons à de nombreuses initiatives, en partenariat avec d’autres instituts, festivals ou associations. En outre, les amoureux du rock, du théâtre, de la littérature et de la musique classique trouveront leur compte dans notre programmation, qui, comme notre public fidèle le sait bien, s’attache toujours à mettre en exergue les aspects novateurs et européens de la culture hongroise. Balázs Ablonczy directeur de l’Institut hongrois

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litteraturehongroise.fr

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cinéma

L’Enclos d’Armand Gatti Festival « L’Europe autour de l’Europe » 2 avril à 19h Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris www.instituthongrois.fr Entrée : 5€ Membre AAFEE : entrée libre

Fiction, France/Yougoslavie, 1961, 105’, NB Deux SS s’amusent : ils enferment dans un enclos un militant allemand antinazi et un juif de Belleville en pariant sur celui qui tuera l’autre avant le lendemain contre la promesse de vie sauve pour le survivant. Pendant ce temps, d’autres prisonniers veulent tenter de faire sortir le militant communiste. Sorti en 1961, c’est aussi l’un des documents pionniers sur l’univers concentrationnaire nazi...

La Famille de Nicky de Matej Mináč

3 avril à 19h Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris www.instituthongrois.fr +33 1 43 26 06 44 Entrée : 5€ Membre AAFEE : entrée libre

Documentaire, République Tchèque/Slovaquie, 2011, 96’, Couleur, VOSTF La famille de Nicky est l’histoire extraordinaire de Nicholas Winton, surnommé le Schindler britannique, qui, avant le début de la Seconde guerre mondiale a sauvé 669 enfants tchèques et slovaques, pour la plupart juifs, du génocide nazi. Le film mêle fiction, documents d’archives inédits et témoignages émouvants des protagonistes de cette histoire tenue longtemps secrète que Mináč reconstitue dans ce documentaire.

Entrée sur réservation exclusivement.

5 avril - 12 avril

dégustation le 5 avril à 17h Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris www.instituthongrois.fr +33 1 43 26 06 44 Entrée libre

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Le concours lancé par Hybridart Management en 2012 avait pour objectif de mettre en contact jeunes viticulteurs et jeunes designers hongrois. Les candidats devaient donner une nouvelle identité visuelle à un vin ou à une famille de vin. L’exposition itinérante propose une sélection des étiquettes de vin les plus intéressantes. Le vernissage est jumelé avec une dégustation des vins.

Exposition

Vin et design Sélection des œuvres du concours Cégér

Musique

Concert d’hommage à Blandine Ollivier de Prévaux et Roch Serra 4 avril à 20h Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris www.instituthongrois.fr +33 1 43 26 06 44 Entrée : 15/7€

Cinéma

Association française Franz Liszt

Concert en hommage à Blandine Ollivier de Prévaux (arrière-petite-fille de Franz Liszt) et Roch Serra (ancien secrétaire général de l’Association française Franz Liszt) avec la participation de Károly Mocsári, pianiste, conseiller artistique de l’Association française Franz Liszt et Bruno Moysan musicologue, Président de l’Association française Franz Liszt. Pianiste de classe internationale, Károly Mocsári a donné des récitals dans plus d’une trentaine de pays dont la France (Auditorium du Louvre, Salle Cortot, Salle Gaveau, Théâtre de la Ville ou Théâtre des Champs Elysées). Il a travaillé avec des chefs d’orchestre et solistes réputés comme Youri Bashmet, Sir Andrew Davis, David Grimal, Barbara Hendricks, Zoltán Kocsis, Kobayashi Ken-Ichiro, Sergei Nakariakov, Miklós Perényi, Mstislav Rostropovitch, Vladimir Spivakov, Tamás Vásáry, les quatuors Auer, Keller, Takács, Tokyo...

La Constante de Krzysztof Zanussi Festival « L’Europe autour de l’Europe » 5 avril à 19h Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris www.instituthongrois.fr +33 1 43 26 06 44 Entrée : 5€ Membre AAFEE : entrée libre

Fiction, Pologne, 1980, 94’, Couleur, VOSTF de Krzysztof Zanussi avec Tadeusz Bradecki, Zofia Mrozowska, Malgorzata Zajaczkowska Witold est employé comme monteur dans une entreprise qui organise des expositions à l’étranger. Il voyage beaucoup et, las des mesquineries inhérentes au monde moderne, décide de partir pour l’Himalaya. Ayant dénoncé les trafics de son chef, il est victime d’une provocation au moment de son départ pour l’Inde et ne peut quitter Varsovie. Devenu ouvrier du bâtiment, il reprend ses études de mathématiques, mais un cruel destin le guette.

Just the wind de Bence Fliegauf Fiction, Hongrie/Allemagne/France, 2012, 91’, Couleur, VOSTF avec Lajos Sárkány, Katalin Toldi, Gyöngyi Lendvai, György Toldi Un jour dans la campagne hongroise contemporaine, chronique de la vie ordinaire d’une famille Rom… Film récompensé par l’Ours d’argent à Berlin (2012). Concert du trio Kálmán Oláh–Miklós Lukács–Mátyás Szandai Kálmán Oláh - Né en 1970, diplômé de l’Académie de musique Ferenc Liszt, Kálmán Oláh est un pianiste de réputation internationale qui allie avec brio des éléments de la musique classique et du jazz. Membre fondateur des groupes Trio Midnight et Sextet Kálmán Oláh, il s’est produit dans des festivals internationaux comme le festival de jazz de Getxo (Espagne), le festival Ciney Jazz Nights (Belgique) ou le festival Jazz in Marciac (France). Miklós Lukács - Né en 1977, dans une famille de musiciens, Miklós Lukács commence à se consacrer au jazz après avoir terminé ses études à l’Académie de musique Ferenc Liszt tout en gardant un lien étroit avec la musique classique : il interprète notamment les œuvres pour cymbalum de Péter Eötvös. Mátyás Szandai - Né en 1977, Mátyás Szandai a été l’élève de Gergely Járdányi à l’Académie de musique Ferenc Liszt. L’un des contrebassistes les plus recherchés de Hongrie, il a joué avec la plupart des formations hongroises et avec de nombreux musiciens étrangers. Il s’est produit dans des festivals internationaux (Festival de jazz de Londres, Festival Jazz Brugge, Festival de jazz d’Amiens).

8 avril à 19h Cinéma

Entrée : 5€ Membre AAFEE : entrée libre

8 avril à 21h Musique

Entrée libre Réservation souhaitée Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris www.instituthongrois.fr +33 1 43 26 06 44

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Depuis le 8 avril 1971, date du premier congrès que les Roms ont tenu à Londres pour promouvoir leur émancipation politique, la journée internationale des Roms est célébrée tous les ans à cette date. A cette occasion, l’Institut hongrois de Paris organise une soirée dédiée à la culture rom, partie intégrante de la culture hongroise et européenne.

cinéma / Musique

Journée internationale des Roms

Table Ronde

Fragments de contre-culture Árpád Ajtony (1944-2013) Fragments de la contre-culture hongroise à Paris dans les années 1970-1980 Cette soirée de commémoration est organisée autour du personnage et de l’œuvre d’Árpád Ajtony, décédé à Paris au début de cette année. Ajtony était une figure emblématique de l’avant-garde budapestoise des années 1960-1970. Étudiant en histoire, jeune écrivain, cinéaste, après quelques années passées dans le milieu dissident des artistes d’avant-garde, en 1974, il décide d’émigrer en France. A Paris, il reprend ses études, en psychologie sociale notamment dont il fait son métier. Il devient enseignant à l’université de Versailles–Saint- Quentinen-Yvelines. En évoquant sa mémoire à travers quelques films qu’il a dirigés ou dans lesquels il a joué, en lisant quelques pages de ses écrits, et surtout en échangeant avec ses amis autour d’une table ronde, nous pouvons, grâce à cette soirée, évoquer l’image de cette fraction de la contre-culture hongroise qui a quitté la Hongrie socialiste de l’époque de Kádár et a choisi Paris pour réaliser ses rêves culturels et ses ambitions intellectuelles. Le destin d’Árpád Ajtony est celui de toute une génération et son œuvre en garde le souvenir.

9 avril à 19h Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris www.instituthongrois.fr +33 1 43 26 06 44 Entrée libre

Table-ronde animée par Gábor Klaniczay (CEU, Budapest), avec la participation d’Ágnes Horváth (ELTE, Budapest), Pierre Kende (EHESS, Paris), Zsuzsa Körösi (Paris), Gábor Rittersporn (EHESS-CNRS, Paris). Projection des films Dráma (Drame) 1973 et Surány (1972), courts-métrages réalisés par Árpád Ajtony d’un extrait du film Agitátorok (Agitateurs) dirigé par Dezső Magyar (1971) et d’un extrait de l‘émission de la télévision hongroise intitulée ’68, (1998).

l’Académie Ferenc Liszt de Budapest

11 avril à 20h Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris www.instituthongrois.fr +33 1 43 26 06 44 Entrée libre

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Les jeunes harpistes de l’Académie de musique Ferenc Liszt de Budapest proposent un tour d’horizon de l’art de la harpe du baroque jusqu’au 20ème siècle. Lauréates de concours internationaux, les étudiantes de l’Académie de Budapest se produisent régulièrement en Hongrie et à l’étranger et entretiennent des rapports étroits avec le Conservatoire de musique de Bruxelles, l’Académie de musique de Prague et le Festival de Caernarfon (Pays de Galles).

Musique

Concert de jeunes harpistes de

Littérature

Soirée littéraire avec István Kemény et Guillaume Métayer

13 avril à 15h Concours de belle prononciation

13 avril à 19h30 Remise de prix

13 avril à 20h Soirée littéraire

Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris www.instituthongrois.fr +33 1 43 26 06 44 Entrée libre

Concours de belle prononciation Un concours de belle prononciation est lancé pour tous ceux qui apprennent le hongrois. L’appel est téléchargeable sur le site internet de l’Institut hongrois. La date-butoir de l’inscription est le 5 avril. Remise de prix Les prix seront remis aux lauréats du concours de belle prononciation ainsi qu’à ceux du concours de traduction lancé l’année dernière. Soirée littéraire A l’occasion de la Journée de la Poésie hongroise et de la parution prochaine des poèmes de Sándor Petőfi dans la traduction de Guillaume Métayer (chez Sillage), l’Institut hongrois vous invite à une soirée littéraire et musicale autour de la poésie hongroise, du romantisme à nos jours. Les lectures dans les deux langues seront entrecoupées de moments musicaux. Participants : István Kemény, poète, écrivain ; Karol Beffa compositeur et pianiste ; Guillaume Métayer, traducteur, chercheur au CNRS ; Eurydice El-Etr, comédienne et chanteuse lyrique.

Musique

Académie des Lisztomanias avec Giovanni Bellucci 15-16 avril de 18h30 à 20h30 Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris www.instituthongrois.fr +33 1 43 26 06 44 Entrée libre

Place de la Sorbonne | Soirée littéraire 16 avril à 19h30 Sorbonne - Amphi Richelieu 17, rue de la Sorbonne, 75005 Paris agenda-culturel@paris-sorbonne.fr +33 1 40 46 33 72 Entrée libre | Réservation obligatoire

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Le numéro 3 de Place de la Sorbonne, revue internationale de poésie de l’université Paris-Sorbonne, paraît au début de ce mois d’avril 2013. Cette revue annuelle a pour vocation de faire découvrir et mieux connaître à un public le plus large possible la poésie contemporaine, qu’elle soit française ou vienne d’autres horizons, dans toute sa richesse et sa diversité. Lors de la soirée de lancement, plusieurs des poètes publiés dans ce numéro, parmi lesquels le Hongrois István Kemény, liront leurs textes, puis signeront leurs derniers livres.

Littérature

Comme chaque année, en complément des Lisztomanias de Châteauroux, se déroule au printemps, à l’Institut hongrois, partenaire du festival, une académie Liszt, dirigée par le pianiste Giovanni Bellucci. Elle a pour but d’approfondir la connaissance du compositeur hongrois et de préparer la nouvelle édition du festival. Les élèves de cette année seront Elizaveta Frolova et Tommaso Carlini.

L ‘homme qui a bâti Shanghai L. E. Hudec et son époque

18 avril - 8 juin

Vernissage le 18 avril à 19h Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris www.instituthongrois.fr +33 1 43 26 06 44 Entrée libre

Les premières tentatives de Shanghai pour devenir une métropole remontent aux années trente du siècle dernier. Les deux éléments clés de la ville datant de cette époque, l’hôtel Park (1931-1934), premier gratte-ciel d’Asie, et le Grand Théâtre, qui héberge un cinéma et une salle de concert climatisés d’une capacité d’accueil de 2500 personnes, ont été dessinés par un architecte originaire du Royaume de Hongrie, László (ou en slovaque, Ladislav) Hudec (1893, Besztercebánya/Banská Bystrica, aujourd’hui en Slovaquie – 1958, Berkeley, États-Unis). Hudec était l’un des architectes les plus renommés de Shanghai ;

Exposition L. E. Hudec : Park Hotel L. E. Hudec : Grand Théâtre

Commissaire de l’exposition : Virág Csejdy, webdesigner, responsable de la Fondation culturelle Hudec et de hudecproject.com

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il est à l’origine d’une soixantaine d’édifices dont la plupart sont toujours en place. Le secret de son succès était sa capacité à satisfaire les exigences les plus diverses : il utilisait les styles historiques avec une grande ingéniosité tout en maîtrisant les tendances architecturales les plus modernes. Notre exposition montrera la clé de son succès, le sort de ses bâtiments à travers les photos d’un photographe hongrois, Ábel Szalontai. Grâce à des logiciels spécialement conçus pour cette exposition, le spectateur pourra plonger dans la vie de Hudec et visiter virtuellement les immeubles.

CH 1278

La Chine d’hier par Ergy Landau

18 avril - 8 juin

Vernissage le 18 avril à 19h Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris www.instituthongrois.fr +33 1 43 26 06 44 Entrée libre

Ergy Landau, photographe d’origine hongroise quitte la Hongrie en 1923 et s’installe à Paris où elle crée le « Studio Landau ». Elle est connue surtout pour ses nombreux portraits réalisés, entre autres, à Budapest, Berlin, Vienne et Paris ainsi que pour ses magnifiques nus qui témoignent d’une sensibilité particulière pour la représentation du corps féminin. Elle a photographié Bourdelle, Thomas Mann, Paul Valéry et c’est Marcel Aymé qui a préfacé son livre « Enfants ». En 1954, à l’âge de 58 ans, Ergy Landau part en Chine, accompagnée entre autres de Pierre Gascar pour réaliser une série de photos illustrant la vie quotidienne de la Chine à cette époque. L’ouvrage intitulé Aujourd’hui la Chine contient les photos qu’elle a réalisées pendant ce voyage. Cette exposition s’attache à exprimer, à partir d’une sélection de clichés depuis lors jamais exposés, ce qu’elle a vu et ce qu’elle a pu voir de cette Chine lointaine, non seulement dans l’espace mais aussi dans le temps. Commissaire de l’exposition : Éva Fisli (muséologue-historienne, commissaire du Musée National Hongrois de Budapest)

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Brochures exposées et journeaux affichés à l’intention des ourviers © courtesy Galerie le Minotaure; Archives Christine Dufour-Beothy ; « photo Landau »

Exposition

Conference

Virág Csejdy Hudec et son œuvre Diplômé de l’École polytechnique royale de Budapest, László Hudec arrive dans la mégapole chinoise en 1918. Rescapé d’un camp de prisonniers de Sibérie, il est inconnu et sans un sou, mais fort d’un savoir-faire acquis auprès de son père, maître d’œuvre de sa ville natale et auprès de ses professeurs d’université, les architectes hongrois les plus réputés de l’époque. Dans cette Shanghai en plein essor économique, il sait faire fructifier ses connaissances : en 1925, il ouvre son premier cabinet d’architecte. La période la plus intense de son activité d’architecte dure jusqu’en 1937 ; dans les années 1930, son cabinet emploie une cinquantaine de personnes. Pendant sa carrière, il a dessiné des églises, des écoles, des usines, des cinémas, des banques, des immeubles d’habitation, un hôtel et un hôpital ainsi que des résidences privées, en accordant toujours une attention particulière à la performance des solutions techniques mises en œuvre, à l’utilisation de matériaux de qualité et à l’agencement de l’espace fonctionnel. Sensible aux innovations techniques, il s’orientait vers les solutions les plus modernes. Les édifices qu’il a dessinés, dont la plupart sont toujours en place et ont conservé leur fonction initiale, témoignent de la justesse de sa vision architecturale.

19 avril à 19h Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris www.instituthongrois.fr +33 1 43 26 06 44 Entrée libre Fondation culturelle Hudec

Virág Csejdy est webdesigner, responsable de la Fondation culturelle Hudec et de hudecproject.com. Depuis le milieu des années 2000, elle travaille activement pour raviver la mémoire de L. E. Hudec et était commissaire hongroise des commémorations de Shanghai.

Conference

Chaire tournante Rencontre avec Paul Wiener « Ne jamais regarder en arrière » a dit Dante autrefois, comme l’a rappelé Milán Füst, le grand poète hongrois vers 1955. À la demande de l’Institut hongrois faut-il transgresser cette vénérable consigne et jeter un regard en arrière ? Allons-y !

Paul Wiener a passé en Hongrie les dix premières années de sa vie sous l’ombre d’Hitler et les dix suivantes, sous l’emprise de Staline. Son grand-père maternel, président de la communauté orthodoxe de Karcag, a fait construire la synagogue de cette ville en 1899. Ses parents l’ont converti en 1940 pour le protéger ainsi des persécutions nazies. Il a été réadmis à sa demande dans la communauté juive en 1955 à Budapest. A la suite des journées exaltantes de la Révolution hongroise de 1956, il a dû quitter son pays. Il est resté étudiant pratiquement jusqu’à l’âge de trente ans. Diversement occupé par ses professions de psychanalyste et de psychiatre hospitalier, où il assumait des responsabilités institutionnelles, il a été amené à enseigner la psychopathologie à l’Université Paris 7 et à Paris 13. Il est l’auteur de nombreuses publications dans des revues et d’un livre : Structures et processus dans la psychose (PUF). Sa vie a été scandée de moments passionnants : il a bénéficié en 1947 en compagnie du futur poète Ottó Orbán dans l’institution dirigée par le pasteur protestant Gábor Stehlo d’une classe pédagogique expérimentale qui l’a mis en contact avec la poésie et des poètes. Sportif à l’adolescence, il a plus tard inventé la technique des statuettes de thé. Il a activement participé au mouvement des jeunes psychiatres au cours des années 68. Il a appris la psychosomatique psychanalytique auprès de Pierre Marty, l’approche du théâtre auprès de Bob Wilson dont le groupe l’a accueilli pendant une dizaine d’années. Il a aussi animé des associations plus ou moins professionnelles en psychologie et en psychiatrie. Des amitiés exceptionnelles lui ont permis de vivre la poésie et la musique en compagnie de János Pilinszky et de Zoltán Kocsis qui ont souvent séjourné chez lui à Paris. Son dernier livre, écrit en collaboration avec le peintre Miklos Bokor, s’intitule : Peut-on en finir avec Hitler ? Long cheminement, dénouement abrupt. Essai d’inspiration psychanalytique.

23 avril à 19h Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris www.instituthongrois.fr +33 1 43 26 06 44 Entrée libre

Afin d’ouvrir leur formation en langue, littérature et civilisation hongroises à des expériences et pratiques variées, l’Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO), l’Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3, l’Université Sorbonne - Paris 4 et l’Institut hongrois ont pris l’initiative de créer une Chaire tournante. Elle accueille des personnalités francophones, connues pour la qualité de leurs travaux et l’originalité de leurs activités pour une conférencedébat ouverte au grand public.

Soirée aminée par Julie Faloux psychiatre

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« Tiens nous étions aussi ceci ou cela ». Comme si on était sur un radeau emporté par l’eau vive. Le courant charrie des parcelles diverses de notre vie qui passent auprès de notre esquif. Nous allons en ramasser quelques-unes, les considérer un instant, puis nous tourner vers la suivante pour constater que cette vie n’a pas été consacrée à une seule tâche, mais que de multiples activités se sont entrelacées. Psychanalyse, psychologie, psychiatrie ont voisiné avec la poésie, l’art plastique, l’écriture, le théâtre et la musique.

cinéma

L’homme qui a changé Shanghai de Ladislav Kaboš 24 avril à 20h Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris www.instituthongrois.fr Entrée libre

2010, ’68 VOST en anglais, en présence du réalisateur Le documentaire tourné pour la télévision publique slovaque retrace la vie et l’œuvre de Ladislav/László Hudec à travers un voyage extraordinaire. Les enfants de l’architecte retournent à Shanghai soixantetrois ans après avoir quitté les lieux. Ils replongent dans les turbulences du siècle et dans leur propre passé. www.ladislavhudec.eu | www.mediafilm.sk

La vie de László Hudec de Réka Pigniczky

25 avril à 20h Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris www.instituthongrois.fr www.56films.com +33 1 43 26 06 44 Entrée libre

2010, 26’ VOST en anglais L’histoire de László Ede Hugyecz – L. E. Hudec pour les anglophones – est retracée dans ce film grâce à plus de 250 lettres, des documents et des photos conservés dans le legs familial. Il était aussi un fanatique de la pellicule, qui a laissé plusieurs films de 16mm montrant sa famille et ses travaux, mais aussi des scènes de Shanghai. D’un ton personnel, ce film raconte le parcours de Hudec non pas dans une approche traditionnelle, mais par ses propres paroles.

Quimby est un invité régulier des festivals, ses concerts dans les clubs et les théâtres représentent de véritables événements. Ses disques, sa musique et ses textes ne laissent personne indifférent. Au cours de ses vingt années d’existence, le groupe a publié dix albums dont deux (Ékszerelmére, Kilégzés) ont été élus « album de l’année ». Ses disques sont comme de faux jumeaux : les parents sont les mêmes mais les rejetons ne se ressemblent que partiellement. Le groupe s’aventure volontiers aux frontières d’autres disciplines artistiques : ses compositions figurent sur la BO de plusieurs films hongrois et il signe la musique de deux représentations théâtrales (Comme il vous plaira et La Nuit des rois de William Shakespeare). Il se produit régulièrement en compagnie de poètes contemporains tandis que l’aventure théâtrale se prolonge dans ses concerts « Teátrum ».

26 avril à 20h Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris www.instituthongrois.fr +33 1 43 26 06 44 Entrée : 15€ Tibor Kiss, chant, guitare Livius Varga, chant, percussions Szilárd Balanyi, claviers, percussions, chœurs József Kárpáti, trompette, claviers, chœurs Ferenc Mikuli, basse Ferenc Gerdesits, batterie, mandoline

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L’un des groupes les plus populaires en Hongrie, Quimby a fêté ses vingt ans en 2011. A cette occasion, il a donné un concert devant une salle comble au Palais Omnisports de Budapest (un exploit qu’aucun autre groupe n’a jamais réussi avant lui).

Musique

Concert du groupe Quimby

Musique

Concert du chœur Pro Musica Hungarica 7 mai à 20h Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris www.instituthongrois.fr +33 1 43 26 06 44

Exposition

Entrée libre

Le chœur s’est formé en 1984 au sein de la première université du pays, l’Université Loránd Eötvös, au moment de la formation du Département de la Musique. Il a pris son nom actuel en 1987. Le chœur est dirigé depuis 1998 par Ákos Erdős. Forts de leurs nombreux prix et récompenses gagnés à l’occasion de divers concours, ils excellent dans la musique ancienne et baroque. Dans leur programme spécialement conçu pour un séjour à Paris et qui privilégie un angle d’approche franco-hongrois figurent des œuvres de Gounod, Josquin, Poulenc, Byrd, Janequin, Bárdos, Kodály.

Gábor Kasza : Série « Y »

8-27 mai Maisons-Alfort Ile du Moulin Brulé Avenue du Maréchal Foch

« Gabor Kasza est quant à lui à une croisée d’approches photographiques souvent antagonistes, celle du documentaire et celle de l’imaginaire. Cette démarche le conduit à des mises en scène mêlant réalisme et surréalisme. Elles expriment l’imaginaire de personnages […] dans une vision poétique des êtres, de leur environnement, de leurs craintes et de leurs désirs. » Kogan Gallery, Paris.

15 mai à 20h Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris www.instituthongrois.fr +33 1 43 26 06 44 Projection du film 2011, 84’ , VOST anglais

Nuit des musées Visite guidée Outre une visite guidée nocturne de nos expositions (21h et 23h, conduite par Judith Baranyai), L’homme qui a bâti Shanghai autour de L. E. Hudec et La Chine d’hier d’Ergy Landau, nous proposons une série de projections de documentaires en boucle autour de László Hudec, dans notre salle de cinéma.

Visite

Entrée libre

18 mai à 21h et 23h Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris Entrée libre

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Kaland (adaptation cinématographique du pièce de théâtre à succès datant de 1940) est un film sur l’amour et la mort, la fidélité et la trahison, la victoire et la défaite. Le docteur Péter Kádár mène une vie heureuse : sa carrière prend son envol et sa jeune et belle femme Anna, fait des envieux. Sa vie parfaite se brise le jour même où il est nommé directeur d’une clinique de grand renom. Son collègue et fils adoptif, Zoltán, qu’il avait jusque là cru fidèle, s’apprête à s’enfuir avec Anna. Mais l’aventure prend une tournure inattendue. Le professeur fait avec Zoltán un marché lourd de conséquence qui changera définitivement leur vie à tous les trois. Projection en présence du réalisateur, suivie d’une rencontre.

cinéma

L’Aventure de József Sipos

Littérature

Mercredi des bouquins avec Alice Zeniter

22 mai à 19h Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris www.instituthongrois.fr +33 1 43 26 06 44 Entrée libre

Dans le cadre de son rendez-vous mensuel destiné à présenter un large éventail des dernières parutions ayant trait à la Hongrie ou à l’Europe centrale éditées en français, l’Institut hongrois vous invite à sa soirée littéraire avec rencontre, lecture et musique autour du livre : Sombre dimanche d’Alice Zeniter, paru chez Albin Michel. « Les Mandy habitent de génération en génération la même maison en bois posée au bord des rails près de la gare Nyugati à Budapest. Le jeune Imre grandit dans un univers mélancolique de non-dits et de secrets où Staline est toujours tenu pour responsable des malheurs de la famille. Même après l’effondrement de l’URSS, qui fait entrer dans la vie d’Imre les sex-shops, une jeune Allemande et une certaine idée de l’Ouest et d’un bonheur qui n’est pas pour lui. Roman à la poétique singulière, tout en dégradés de lumière et de nostalgie, Sombre dimanche confirme le talent d’Alice Zeniter, révélée par Jusque dans nos bras. » Rencontre avec l’auteur. Intervention d’András Kányádi, maître de conférences à l’INALCO, extraits lus par Fanny Sintès, comédienne. Pièces de musique interprétées par Veronika Kovács chanteuse et József Baán accompagnement.

Cartographie de l’univers de Gyula Krúdy

24-25 mai à partir de 10h Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris www.instituthongrois.fr +33 1 43 26 06 44 Colloque international de la Section d’études hongroises, INALCO. En partenariat avec le CREE. Entrée libre

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Aujourd’hui, Gyula Krúdy n’est pas inconnu en France : six de ses romans ont été publiés, de même que deux recueils de nouvelles. Il y a eu des rééditions, d’autres textes sont sous presse. En 2013, 135 ans après sa naissance, on commémorera aussi les 80 ans de sa disparition. Au-delà du caractère solennel des dates historiques, le temps est venu de donner naissance à un discours critique français. Avec un double objectif : apporter une réflexion approfondie sur l’œuvre de l’auteur accessible déjà en traduction et inciter les futurs traducteurs, maisons d’édition, chercheurs et lecteurs à se familiariser avec l’univers de ce prosateur inoubliable. Cet univers est une véritable cathédrale de la Hongrie historique, engloutie du vivant de l’auteur mais recréée par sa plume avec nostalgie, ironie et beaucoup de poésie. Pour le saisir dans sa complexité, ce colloque interdisciplinaire se propose d’approfondir quatre axes majeurs. Le premier, à la croisée de l’histoire sociale et de l’histoire littéraire, répertorie les espaces qui façonnent l’univers « krudyen » ; le second axe, imagologique, s’intéresse à l’Autre, à ces diverses nationalités qui ont habité dans la Hongrie historique et qui peuplent les romans de notre auteur ; le troisième volet regroupe les thèmes chers à l’auteur et s’ouvre de préférence (mais pas exclusivement) à des approches sociocritiques et civilisationnistes ; enfin, la dernière section, destinée aux comparatistes, examinera l’intertextualité chez Krúdy. Le colloque réunira des spécialistes de Krúdy, francophones, ainsi que des chercheurs comparatistes hongrois et français, littéraires et historiens.

Colloque

La Hongrie engloutie

Festival

Biennale des poètes et Festival de l’Oh 24 mai à 19h

Lecture 1 Gare au Théâtre 13 Rue Pierre Semard, 94400 Vitry-sur-Seine

25 mai à 14h30 25 mai à 16h30

Concert | Baroque nomade Vitry sur Seine

25 mai à 15h15 26 mai à 14h30

Lecture 2 Place Maurice Chevalier, port de Plaisance à Nogent-surMarne Entrée libre Chaque printemps, une dizaine d’escales en Valde-Marne et à Paris font événement en se mobilisant pour une grande fête populaire autour de la Seine et de la Marne. Ce week-end festif est un rendez-vous indispensable pour forger un nouveau regard sur l’eau, se mobiliser pour la préservation de la ressource, et accueillir les cultures issues de grands fleuves du monde. L’édition 2013 sera dédiée au Danube qui deviendra créateur de passerelles. Avec cette invitation, la Seine et la Marne donnent du sens au vivre ensemble.

Lecture 1 | Biennale internationale des poètes en Val-de-Marne Andras Petőcz, invité par la Biennale internationale des poètes en ValdeMarne sera présent en France pour la Soirée d’ouverture de leur 12ème Biennale. Au programme : lectures et concert de la compagnie Bernard Lubat. Concert | Baroque nomade De nos jours, les villages hongrois ou roumains sont ceux qui ont conservé les traditions les plus vivantes dans le domaine de la danse et des chansons populaires. Le Baroque nomade retrouve pour ces concerts des amis de longue date, hongrois et roumains, danseurs virevoltants et musiciens virtuoses, avec lesquels la collaboration dure depuis des années, pour le plaisir des artistes et du public, bien souvent entraîné dans une danse, car l’énergie du Danube est irrésistible. Des musiciens folkloriques hongrois sous la direction de Jean-Christophe Frisch. Lecture 2 Dans un cadre en plein-air magnifique au bord de la Marne, le poète hongrois, András Petőcz sera accueilli par le Festival de l’Oh !, dont le thème cette année est le Danube, pour une lecture bilingue aux côtés de Marco Pogačar (Croatie) et Valeriu Stancu (Roumanie). Né à Budapest en 1959, poète, romancier, traducteur, professeur, journaliste, vice-président du P.E.N. Club hongrois, András Petőcz s’engage en littérature pour décrire le monde à travers les prismes de l’humour noir et du surréalisme.

Les anciens ateliers de danse de Merkati, animés par Júlia Eredics et Péter Ertl ont connu un franc succès auprès de notre public. Ils lui offraient une image nuancée de la culture populaire hongroise, débarrassée des stéréotypes. Nous espérons que leur retour fera plaisir aux habitués de longue date et attirera de nouveaux amateurs. Les musiciens : Katalin Gyenis, István Adorján, Géza Pénzes, Zoltán Porteleki.

24 mai à 20h Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris www.instituthongrois.fr +33 1 43 26 06 44 Entrée : 5/3€

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Spécialisé dans la musique traditionnelle hongroise, l’orchestre Merkati accorde beaucoup d’importance à la préservation des mélodies anciennes ainsi qu’à l’authenticité de leur interprétation. Ses musiciens parcourent régulièrement des villages hongrois pour collecter des chansons et recevoir les enseignements des musiciens locaux.

DANSE

Atelier de danse folklorique hongroise avec l’orchestre Merkati

Colloque

Camus, de l’autre côté du mur

Réceptions de l’œuvre camusienne en Europe médiane

31 mai à 9h Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris www.instituthongrois.fr Entrée libre

Colloque international organisé par le Centre Interuniversitaire d’Études hongroises et finlandaises (CIEH-CIEFi) de la Sorbonne Nouvelle - Paris 3 en collaboration avec le groupe de travail CODHIL du Département d’Études françaises d’ELTE de Budapest, l’ED 120 de la Sorbonne Nouvelle - Paris 3

Les institutions littéraires, culturelles et politiques des pays dominés majoritairement par des régimes autoritaires ont réagi de façons différentes à l’œuvre de l’auteur emblématique de l’époque, incontournable même si dangereux de certains points de vue, et qui a connu, dans ces même pays un si grand succès qu’il nous incite à nous interroger. Les réceptions, traductions, interprétations critiques et littéraires, dessinent l’image de leur « propre » Camus, celle qui fut constituée sous l’influence de l’idéologie politique et de l’héritage culturel du pays d’accueil. Le colloque offrira l’occasion de comparer ces « autres images » de Camus et de mieux comprendre, à travers leur diversité, non seulement l’auteur mais aussi l’Europe de l’époque. Intervenants : Jeanyves Guérin (Sorbonne Nouvelle – Paris 3) ; Svetla Moussakova (Sorbonne Nouvelle – Paris 3) ; Joanna Nowicki (Université Cergy-Pontoise) ; Krisztina Horváth (ELTE) ; Réka Tóth (ELTE) ; Xavier Galmiche (Sorbonne Paris 4) ; Ioan Lascu (Université de Craïova) ; Mervi Helkkula (Université de Helsinki) ; Anne Riipa (Université de Helsinki) ; Vlasta Dufkova (Université Charles).

Chaque lecture/rencontre débutera à chaque heure pleine (première lecture à 16h et dernière à 22h).

Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris www.nuitdelalitterature.net +33 1 43 26 06 44 Entrée libre

Commémoration du Traité de Trianon Accord parfait (Hármashangzat) Concert du Trio Radványi-Balog-Borzsák Pour commémorer la journée nationale du 4 juin, date anniversaire du Traité de Trianon, le traité de paix signé en 1920 au Grand Trianon à Versailles qui a causé d’énormes pertes territoriales au pays et a scellé le sort de 3,2 millions de Hongrois de souche (un tiers de la communauté linguistique) et les a rendus citoyens d’autres États limitrophes, et pour nous en souvenir dans la dignité, nous vous invitons au concert du Trio Radványi-BalogBorzsák : Balázs Radványi, compositeur, artiste, lauréat du prix Kossuth ; Péter Balogh guitariste ; Kamilla Borzsák flûtiste. Les artistes interpréteront des œuvres et des traductions de poètes classiques et contemporains hongrois mises en musique ainsi que des mélodies folkloriques hongroises jouées sur d’instruments de musiques traditionnels. Des poèmes de János Arany, Dezső Kosztolányi, Attila József, Jenő Heltai, Zoltán Somlyó, Lőrinc Szabó, Sándor Weöres, Sándor Kányádi, Krisztina Tóth et János Lackfi alterneront avec des pièces de musique traditionnelles.

commémoration

L’Institut hongrois accueille dans le cadre de la première Nuit de la littérature, le poète allemand Jochen Winter, dont des poèmes seront lus par le comédien français Dominique Pinon.

1er juin de 16h à 23h

4 juin à 19h Section consulaire de l’Ambassade de Hongrie à Paris 7, Square Vergennes, 75015 Paris accueil@instituthongrois.fr +33 1 43 26 06 44 Spectacle en hongrois Entrée libre

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La littérature étrangère est mise à l’honneur durant cette soirée où le public est invité à parcourir différents lieux à la découverte d’écrivains et de leurs œuvres.

Littérature

Nuit de la littérature 1ère édition, Paris-Rive Gauche

Littérature

6 Maisons 6 poètes 5 juin à 19h30 Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris www.instituthongrois.fr Entrée libre Six structures membres de la Fédération européenne des Maisons de poésie / réseau MAIPO présentent chacune un(e) poète de leur choix. Temps de lecture mais aussi d’échanges permettant de prendre la mesure du rôle des maisons de poésie dans la diffusion de la poésie d’aujourd’hui.

Musique

Organisé dans le cadre de la Périphérie du 31ème Marché de la Poésie, avec Maipo et l’Institut hongrois.

Récital de piano avec Roustem Saïtkoulov 7 juin à 20h Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris www.instituthongrois.fr Au programme : œuvres de Liszt, Schubert et Chopin. En collaboration avec l’Association Arthèmes Entrée : 19/15€ Issu de la grande école russe du piano, Roustem Saïtkoulov est lauréat de nombreux concours internationaux dont le concours F. Busoni à Bolzano, le concours Géza Anda à Zurich, le concours Marguerite Long à Paris. Il a été primé aux Monte-Carlo Piano Masters en 2003. Il a participé à de grands festivals en France et à l’étranger, dont le festival de Menton, le festival piano aux Jacobins à Toulouse, le festival de Radio-France Montpellier, le festival Chopin à Paris, le Septembre Musical de Montreux… Il joue régulièrement dans des salles prestigieuses comme le Wigmore Hall de Londres, Pleyel, Gaveau, Théâtre du Châtelet, la Konzerthaus de Berlin… Il a enregistré plusieurs disques, notamment les Etudes de Chopin chez EMI, et très récemment les deux concertos de Chopin avec le Royal Philharmonic Orchestra à Londres.

12 juin à 20h Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris www.instituthongrois.fr +33 1 43 26 06 44 www.magyarmisszio.info Entrée : 20/15/5€

Les bénéfices du concert seront versés à la Mission Catholique Hongroise de Paris.

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Né en 1956 en Hongrie, l’hautboïste László Hadady a obtenu ses diplômes de soliste et de professeur à l’Académie de musique Ferenc Liszt de Budapest. Il a été soliste dans l’Orchestre Symphonique de l’État hongrois, dirigé par János Ferencsik. Il s’est produit régulièrement avec l’Orchestre de Chambre Franz Liszt. A partir de 1980, pendant trente ans, il a été hautbois solo de l’Ensemble Intercontemporain, fondé par Pierre Boulez. Depuis 1995, il est professeur au Conservatoire National Supérieure de Musique de Paris. Il donne des masterclasses dans le monde entier.

Musique

Concert de László Hadady et ses amis

Pál Korcsmáros : Jeanne d’Arc, 1969

Hungarocomix

13 juin - 13 juillet

Vernissage le 13 juin à 19h Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris www.instituthongrois.fr +33 1 43 26 06 44 Entrée libre

L’exposition permet de découvrir deux périodes de la bande dessinée hongroise. La première partie évoque son âge d’or qui débute en 1957 et qui sera marquée par l’empreinte de trois dessinateurs considérés aujourd’hui comme classiques : Pál Korcsmáros, Imre Sebők et Ernő Zórád. Leur art n’a jamais franchi le rideau de fer malgré l’intérêt manifesté par plusieurs éditeurs étrangers. En Hongrie, en revanche, de nombreuses générations grandiront avec leurs albums et leurs caricatures. Leurs illustrations de livre et leurs diaporamas ont été maintes fois réédités. Ernő Zórád (1911-2004) est également réputé pour ses peintures immortalisant le quartier de Tabán, « le Montmarte hongrois », détruit dans les années 1930.

Exposition Péter Árva Szabó - Artúr Haránt : Jazz, 2011

Dessinateur de BD, illustrateur de romans de gare, Imre Sebők (1906-1980) a également réalisé une série de cartes à jouer aux personnages féminins légèrement vêtus ainsi que de belles aquarelles

servant de base aux diaporamas conservés à la Bibliothèque nationale de Budapest. La deuxième partie de l’exposition est consacrée au présent : elle donne un aperçu de l’œuvre des membres de l’Alliance hongroise de la bande dessinée (Magyar Képregény Szövetség). Il s’agit de jeunes artistes que le public hongrois connaît et reconnaît plutôt pour leurs films d’animation ou leurs dessins publicitaires. L’univers de la BD étant relativement étroit en Hongrie, ils cultivent ce genre comme une deuxième activité, un hobby, une forme d’expression libératrice, sans contrainte.

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Pendant la Seconde Guerre mondiale, Pál Korcsmáros (1916-1975) fabriquait de faux papiers pour des gens en difficulté. En 1960, sa BD tirée des Trois mousquetaires de Dumas a été confisquée par les autorités. Celles-ci ont prétendu que le dessinateur voulait la faire passer à l’étranger, mêlée à d’autres documents jugés « dérangeants ». Les planches originales ont été rendues aux héritiers de Korcsmáros cinquante ans plus tard.

Conférence

Bandes dessinées la tentation de l’adaptation

Ernő Zórád : La Planète des singes, 1980

Bien que dans le domaine de la bande dessinée, la grande majorité des publications soient des créations originales, l’adaptation d’œuvres littéraires y joue néanmoins un rôle important depuis 1941, date de lancement de la série américaine Classics Comics. Etant donné que toute œuvre artistique utilise les instruments propres à son moyen d’expression, son adaptation vers une autre forme demande l’établissement de correspondances arbitraires et exige des compromis formels qui ne manquent pas d’influencer le contenu, et par conséquent le message original : admettons donc que toute adaptation fidèle est par définition vouée à l’échec.

18 juin à 19h Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris www.instituthongrois.fr +33 1 43 26 06 44 Entrée libre

Pourtant, auteurs, éditeurs et leurs commanditaires continuent de céder à la tentation d’adapter en bandes dessinées romans, nouvelles et pièces de théâtre connus, même ce phénomène est nettement moins répandu que dans le cinéma hollywoodien d’aujourd’hui, où la bande dessinée se retrouve plutôt dans une situation inverse, servant elle-même d’inspiration à des producteurs en mal d’imagination. La conférence d’Antal Bayer, critique et historien de la bande dessinée, présente les différentes intentions qui peuvent justifier un désir d’adaptation ; il fixe son regard sur un cas très particulier, celui de la Hongrie d’après-guerre, où l’adaptation littéraire a été plus ou moins institutionnalisée pour pouvoir permettre à la bande dessinée d’accéder au statut de forme d’expression tolérée aux yeux des responsables de la politique culturelle, alors inspirée du modèle soviétique. Nous devons les très nombreuses illustrations de cette présentation à de grands maîtres tels que Ernő Zórád, Pál Korcsmáros, Imre Sebők et Sándor Gugi, en relation avec l’exposition sur la bande dessinée historique hongroise présentée à l’Institut hongrois.

Littérature

Mercredi des bouquins avec Ferenc Tóth et Iván Sándor 19 juin à 19h Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris www.instituthongrois.fr +33 1 43 26 06 44 Entrée libre

Correspondance diplomatique relative à la guerre d’indépendance du prince François II Rákóczi (17031711), édition de documents établie par Ferenc Tóth « La Hongrie durant la Guerre d’Indépendance du prince François II Rákóczi (1703-1711) était considérée comme un terrain d’opérations auxiliaires contre l’Empire des Habsbourg pendant la guerre de Succession d’Espagne. La diplomatie française de Louis XIV y soutenait les chefs militaires hongrois. Bien que le mouvement des rebelles hongrois contre l’Empire fût voué à l’échec, la résistance face à l’Armée impériale fut longue et tenace. La diplomatie française encourageait non seulement les opérations anti-autrichiennes, mais considérait aussi les Hongrois comme des acteurs importants dans le vaste système d’alliance de revers de la France en Europe centrale et en Orient qui comprenait l’Empire ottoman, la Pologne et la Suède. Le présent ouvrage contient un recueil de courriers diplomatiques concernant l’époque de la Guerre d’Indépendance de François II Rákóczi. La plupart des documents proviennent des Archives du Ministère

français des Affaires Étrangères, et notamment de la série “Correspondance Politique Hongrie et Transylvanie” abondamment utilisée par les historiens, français et hongrois, du sujet. » Œuvre présentée par les professeurs Jean Bérenger (professeur émérite à la Sorbonne) et Olivier Chaline (directeur du Centre de recherches sur l’Histoire de l’Europe centrale, Paris Sorbonne – Paris IV), en présence de l’auteur. Filature d’Iván Sándor « Filature retrace l’histoire des deux derniers mois de 1944 dans une Hongrie livrée à la terreur nazie. L’armée s’approche de la capitale, la plupart des Juifs hongrois ont été déportés et assassinés, mais grâce à l’intervention des puissances neutres, ceux de Budapest, quoique gravement menacés, réussissent parfois à échapper à leur sort. À l’image de l’errance de ce jeune juif racontée par le vieil homme qu’il est devenu et qui est, au cours de son enquête, confronté aux difficultés de la remémoration. » Œuvre présentée par Norbert Engel, inspecteur général des affaires culturelles, en présence de l’auteur.

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Cinéma

Courts métrages de l’université MOME

20 juin à 20h Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris www.instituthongrois.fr +33 1 43 26 06 44 Entrée libre

Dame aux longs cheveux de Barbara Bakos | 10’ VOST anglais, 2012 Mrs. Toupee est une vieille dame qui adore préparer des tartes aux griottes pour ses petits-enfants. Un jour, tandis qu’elle s’affaire comme d’habitude dans sa cuisine, elle est soudain contrariée par une mèche rebelle qui s’échappe de son énorme chignon. Chez soi de Bálint Gelley | 5’40’’ VOST anglais, 2012 Une barque avec trois vieilles femmes et un homme qui rame. Une fille fume sur le toit. Une famille s’apprête à manger. Le film est une adaptation d’une nouvelle d’Ádám Bodor. Dépendance de Panna Horváth-Molnár | 12’50’’ VOST anglais, 2012 Le protagoniste de ce dessin animé à l’humour grotesque est Bubu, un poissonnier à la carrure de géant, véritable esclave amoureux de sa collègue Angéla. L’harmonie de ce couple étrange est bouleversée quand le beau Tulipán fait son apparition sur le marché. Lapin et chevreuil de Péter Vácz | 17’ VOST anglais, 2012 L’amitié sans nuag d’un lapin et d’une chevreuil est compromise par les tentatives de cette dernière pour trouver la troisième dimension…

Commissaire de l’exposition : Matteo Lucchetti

21 juin - 27 juillet Vernissage le 21 juin à 19h

Galerie Jérôme Poggi 115-117 rue Lafayette 75010 Paris +33951025188 www.galeriepoggi.com Entrée libre

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L’exposition dans un échange tripartite entre les artistes, le commissaire et le galériste réunira un ensemble d’œuvres de Société Réaliste, certaines déjà montrées dans différents projets récents d’expositions, d’autres spécialement produites pour la circonstance. Elle s’articulera autour de deux axes. Le premier rassemblera des œuvres autour de la notion de moyenne, autrement dit de « médium » dans toutes les acceptations du terme, mettant en évidence ce qui se joue à l’heure de la mondialisation de façon plus ou moins dissonante dans le grand concert des nations, prises entre mondialisation et globalisation. Si ce premier volet de l’exposition aborde sur un mode arithmétique les questions liées à la mondialisation et à la diversité des points de vue et cultures, le deuxième volet les traite sur un mode géométrique qui allie idéologie, organisation et méthode en se basant sur le motif hexagonal inspiré de l’Abbaye de Thélème, première cité utopique décrite par Rabelais dans son Gargantua, que l’on retrouve également dans la communauté mystique d’Aleister Crowley.

Exposition

Société Réaliste Thelema of Nations

Alexandre Hollan invite Illés Sarkantyu

13 juillet - 25 août

Illés Sarkantyu voit le jour à Budapest en 1977 et s’installe à Paris en 2002.

Fabrique du Pont d’Aleyrac Saint-Pierreville

Photographe et réalisateur, il collabore étroitement avec des artistes et des institutions culturelles. Parallèlement, il développe ses projets personnels, mêlant photographies, vidéos et textes.

Vernissage le 13 juillet à 18h

+ 33 4 75 66 65 25 mirabelbe@wanadoo.fr Entrée libre

Dans l’exposition de la Fabrique, Illés Sarkantyu présente des photographies en noir et blanc des objets qu’Alexandre Hollan dispose pour ses « vies silencieuses ». Avec son appareil, il développe petit à petit une distance du regard différente de celle du peintre. Dans l’infini des gris des tirages argentiques, entre la rouille d’un vieux seau et la peau d’un légume, nous percevons un monde d’étrangeté. Ce langage qui allie le montré et le caché n’est pas sans rappeler la grande richesse de la photographie hongroise. Dans une autre série intitulée « Mihály », il nous entraîne, à travers la relecture d’une photographie apparemment banale, dans une autre aventure visuelle, dérangeante et neuve.

Alexandre Hollan est né à Budapest en 1933. Il vit en France depuis 1956.

Exposition

Alexandre Hollan invite Éva Krajcsovics

14 juillet - 25 août Vernissage le 14 juillet à 18h

Éva Krajcsovics est née en 1947 à Budapest, où elle vit et travaille. Elle est l’une des figures les plus remarquables de la peinture contemporaine hongroise. Éva Krajcsovics peint à l’huile, par superposition de couches, cherchant à dissoudre la couleur dans la lumière. « La couleur initiale lui est quasi égale. Pour elle, ce n’est pas le point de départ qui compte mais la maturation : la manière dont, sous les nouvelles couches de peinture ou après effacement, naît quelque chose de nouveau, (...) la manière dont une surface vivante se crée. » (Mátyás Varga)

Galerie Mirabilia, Lagorce + 33 4 75 88 12 79 www.galeriemirabilia.fr Entrée libre

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« Ses travaux se répartissent selon deux saisons, deux thèmes, deux lieux. L’été, dans un mazet parmi les vignes et la garrigue, Hollan dessine des arbres, au fusain, au lavis, à l’acrylique. Lorsqu’il retourne à Paris, dans un atelier qui n’ouvre que sur le ciel, il se consacre à ce qu’il appelle, à la manière allemande des “ vies silencieuses ” : une pure présence extraite par l’aquarelle d’un alambic d’objets et de fruits assemblés en un motif. » (Jean Planche)

La Chine Dâ&#x20AC;&#x2122;Hier par Ergy Landau

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