Programme : avril-juillet 2016

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PROGRAMME avril-juillet 2016


· HORAIRES ACCUEIL ET EXPOSITIONS Lundi – samedi : 9h - 21h Fermé le dimanche Téléphone : +33 1 43 26 06 44

· ADRESSE

92, rue Bonaparte 75006 Paris GPS : N 48.849125 E 2.332606 Metro : Saint -Sulpice ; Mabillon Bus :

accueil@instituthongrois.fr

· AVERTISSEMENT MÉDIATHÈQUE

Nous nous réservons le droit de modifier la

Lundi – vendredi : 12h - 19h

programmation. Nous publierons ces modifications sur

Téléphone : +33 1 43 26 14 86

notre page web (instituthongrois.fr) et sur notre page

mediatheque@instituthongrois.fr

Facebook : www.facebook.com/ihongrois

· ÉQUIPE Directeur et conseiller culturel

La capacité d’accueil de notre institut étant limitée, nous nous réservons le droit de refuser l’accès aux salles si nécessaire.

János HAVASI info@instituthongrois.fr

Le placement est libre, à l’exception de certains événements pour lesquels une réservation est souhaitée

Chargée de programmation artistique

ou obligatoire. Dans ce cas, les places réservées mais

Judit BARANYAI

non réclamées seront redistribuées 10 minutes avant le

j.baranyai@instituthongrois.fr

spectacle.

Responsable du pôle sciences et enseignement

· CRÉDITS

Franciska DEDE

Couverture : Fête foraine, les balançoires, à Marseille

f.dede@instituthongrois.fr

© Émeric Feher | Centre des monuments nationaux

Responsable financière Nóra BESSENYEI n.bessenyei@instituthongrois.fr Assistante de direction Judit FONTANAROSA info@instituthongrois.fr Responsable de la bibliothèque Gábor ORBÁN g.orban@instituthongrois.fr Chargé de projets visuels József KERESZTES-NAGY j.keresztes@instituthongrois.fr Chargé de mission (informatique) Péter SZŐTS p.szots@instituthongrois.fr Accueil Dóra BÖRCSÖK, Júlia SÁNDOR, Emma BORNAI accueil@instituthongrois.fr

· PARTENAIRES


· ECL – EXAMEN DE LANGUE HONGROISE En tant que centre d’examen, l’Institut hongrois offre chaque année la possibilité de s’inscrire aux sessions de langue hongroise aux différents niveaux définis par l’ECL ( European Consortium for the Certificate of Attainment in Modern Languages ). Dates des examens pour le semestre de printemps 2016 : niveau A2, B1 et C1 le 10 juin et niveau B2 le 11 juin. L’examen comprend à chaque niveau un oral et un écrit, chacun constitué de deux parties : écoute-compréhension et conversation pour l’oral, lecture et composition pour l’écrit. Nous invitons les candidats de s’entraîner par des tests d’examen accessibles au site internet ECL. Le prix de la participation à l’examen complet est de 80€, l’inscription pour l’oral ou l’écrit seuls coûte 48€. Renseignements : www.ecl.hu, inscription jusqu’au jeudi 12 mai : f.dede@instituthongrois.fr

· ATELIERS POUR ENFANTS Tous les mercredis, l’Institut hongrois propose des cours de hongrois pour les enfants et les jeunes de 3 à 14 ans. Les groupes sont organisés en fonction de l’âge, les cours ont lieu de 15h30 à 16h15 et de 16h15 à 17h. Pour les plus petits, l’enseignement est axé sur des comptines, des chants et des contes ; pour les plus âgés, l’accent est plutôt mis sur les connaissances de base de la littérature et de l’histoire hongroises. 4-5 ans de 15h30 à 16h15 et 3-4 ans de 16h15 à 17h 6-7 ans de 15h30 à 16h15 et à partir de 8 ans de 16h15 à 17h Contact : Franciska Dede | Email : f.dede@instituthongrois.fr

Dédié à la littérature hongroise et à la manière dont elle est accueillie en France, le site www.litteraturehongroise.fr vous propose des interviews, critiques de livres, extraits de traductions d’œuvres inédites et fiches biographiques d’auteurs et de traducteurs.


Jakab Kirning : Le voilier Jacob, (détail) vers 1901

Le temps des asiles

11 mars - 21 mai

Exposition

Institut hongrois Entrée libre

L’exposition propose une sélection d’œuvres et de documents provenant de la collection d’art psychiatrique de l’Académie hongroise des sciences. Conçue dans le souci de respecter l’historique de la collection, celle-ci nous plonge dans ces lieux de thérapie, si longtemps actifs et pourtant isolés sur le plan socio-culturel, qu’étaient jadis les asiles d’aliénés hongrois. La Clinique neuropsychiatrique de Budapest, construite en 1908 après une longue période de travaux préparatoires avait pour mission principale, outre la médecine, la recherche et l’enseignement ; les soins qu’il fallait souvent prodiguer aux aliénés toute leur vie durant incombaient donc aux médecins des asiles. Fondés plus tardivement que leurs équivalents européens, les asiles hongrois ont été rapidement surpeuplés ; ce sont les psychiatres de ces établissements qui ont dû affronter les difficultés de « la chose psychiatrique » intimement liée aux questions sociales. Dans ce cadre institutionnel obsolète évoluaient des médecins, avides de réformes, prêts à effectuer des voyages d’étude en Europe sur leurs propres deniers. Le premier et unique musée psychiatrique de Hongrie a ouvert ses portes en 1931 dans l’asile d’Angyalföld, l’établissement suscitant la plus d’aversion dans l’imaginaire collectif de la capitale. Dans la collection qui ne manque pas d’évoquer l’univers des cabinets de curiosités, les œuvres visuelles et textuelles créées par les patients jouaient un rôle aussi important que les objets anatomiques et anthropologiques. À la suite d’un changement de directeur, la collection d’Angyalföld sera transférée à Lipótmező, en 1936. Le cabinet de curiosités qui sera enrichi de pièces ajoutées par les médecins de Lipótmező à la fin des années 1930 n’est pas compatible avec le projet de modernisation souhaité par le nouveau directeur de l’asile d’Angyalföld. La collection subit des pertes importantes pendant la Seconde Guerre mondiale et n’est répertoriée de nouveau qu’à la fin des années 1950. En dépit de ses modestes ressources, la collection continue de se développer, selon des priorités changeantes mais sur des bases théoriques plus progressistes, jusqu’à la fermeture de Lipótmező, en 2007.


Présentation de l'exposition Chefs d'œuvres de Budapest

Conférence 5 avril à 18h30 Institut hongrois Entrée libre

Intervenants : Laurent Salomé, commissaire de l’exposition, directeur scientifique de la Réunion des Musées Nationaux - Grand Palais et Anne-Sophie Kovács, attachée de conservation au musée des Beaux-Arts de Budapest. Conférence proposée dans le cadre de l’exposition Chefs-d’œuvre de Budapest, présentée au Musée du Luxembourg jusqu’au 10 juillet. Cette exposition est organisée par la Réunion des musées nationaux-Grand Palais, le musée des BeauxArts de Budapest et la Galerie nationale hongroise.

La vie littéraire et artistique des cafés : les Hongrois et les cafés parisiens

Conférence 11 avril à 19h

La Terrasse du Café du Dôme Entrée libre Les cafés jouent un rôle important dans la vie sociale des écrivains et des artistes hongrois qu’il s’agisse de ceux de Budapest à l’époque de la Monarchie austro-hongroise ou de ceux du Paris de la Belle Époque. Les visiteurs, s’ils se rendent dans la capitale française pour des raisons très variées, se rejoignent toutefois sur un point : leur amour pour les cafés. Le Café du Dôme, fréquenté par les artistes et les peintres, est l’un des préférés des Hongrois ; il a été immortalisé dans le roman de Sándor Márai ou par les photos d’André Kertész. Pourquoi cette attirance vers ces lieux privilégiés de la vie sociale ? Dans quels autres cafés les hongrois ont-ils laissé leur empreinte ? Comment peut-on identifier les caractères qui distinguent la vie des cafés à Budapest et celle des cafés parisiens ? Quel rôle le café, la gastronomie, l’art de manger et l’art de la table occupent-ils dans la littérature hongroise et française, ainsi que dans la vie des écrivains et des artistes hongrois et français ? Deux experts chercheront à répondre à ces questions au cours d’un débat qui réunira Noémi Saly, historienne de la littérature et experte de l’histoire des cafés de Hongrie et Guillaume Métayer, chercheur au CNRS et traducteur littéraire. Programme organisé en partenariat avec la plate-forme parisienne de EUNIC.

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Ta blessure est ce monde ardent 12-16 avril

Théâtre

Théâtre de Lenche, Marseille www.theatredelenche.info

Il s’agira d’adapter à la scène de la poésie. Celle d’Attila József. Faire résonner ses mots dans l’espace du plateau. Leur redonner souffle grâce à l’acteur. Questionner cette expérience fondatrice de la mise en voix, de la mise en corps, vécues comme une renaissance. Débusquer une dramaturgie de la parole, de la prise de parole. Pour cela, il faudra (se) construire un chemin. Un chemin parsemé de plusieurs poèmes ou plusieurs extraits de poèmes que nous choisirons en fonction de leur qualité de résonance au plateau. La quête de sens, du sens, motivera les déplacements des acteurs, leur errance à la fois figurée (dans cette œuvre) et concrète (dans l’espace théâtral). Entre deux acteurs, deux langues, deux cultures. A l’image de cette œuvre traduite du hongrois en français. Faire entendre la matérialité des langues, leur musique, et dépasser en cela la dimension purement informative du langage pour capter sa dimension sensible, poétique.

Budapest, perle du Danube la naissance d'une métropole

12 avril à 18h30

Conférence

Institut hongrois Entrée libre

Comment Budapest est-elle née de l'union de trois villes, Obuda, Buda et Pest ? Partez à la découverte de son histoire chaotique et, du 18e au 19e siècle, suivez les traces de son développement parsemé de révoltes et d’épidémies, couronné par les Fêtes du Millénaire en 1896 et interrompu par la Grande Guerre. Venez à la rencontre d'une communauté cosmopolite qui vit et survit dans les cafés, meurt et ressuscite dans cette ville du commerce et de la communication. Conférence organisée dans le cadre du partenariat avec le Musée du Luxembourg, à l’occasion de l’exposition « Chefs-d’œuvre de Budapest». Intervenante : Noémi Saly, historienne de la littérature, muséologue au Musée Hongrois du Commerce et de l'Hôtellerie à Budapest.


Fête de l’amitié Pologne-Hongrie

Concert Conférence

19 avril à 19h30 Institut hongrois Entrée : 30€

Le 23 mars a été choisi par les Parlements polonais et hongrois comme la journée officielle de l’amitié Pologne-Hongrie. Elle est célébrée chaque année par de nombreux événements dans les deux pays. A cette occasion l’Association d’ingénieurs et de médecins polonais et ALCYON rendent hommage à cette amitié à l'occasion d'une soirée. Au Programme : - Discours d’inauguration de son Excellence M. Georges Károlyi, ambassadeur de Hongrie - Conférence historique de son Excellence, M. Andrzej Byrt, ambassadeur de Pologne : « La Hongrie et la Pologne, une amitié millénaire » - Concert de Károly Mocsári pianiste (premier grand prix concours Liszt à Budapest) Franz Liszt : Funérailles, Bartók : Allegro barbaro, Chopin : Deux mazurka - Chorale polonaise « Piast » L'hymne à la joie (Oda do radosci), La Polonaise Chevaleresque (Polonez rycerski), L'hommage à la terre polonaise (Czesc Polskiej Ziemi), Ritka búza (chant hongrois), Dieu nait - chant de Noël (Bog sie rodzi), Berceuse - chant de Noël (Gdy sliczna Panna), Les coquelicots (Maki), Goralu czy Ci nie zal (Chant des montagnards)

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Bartók : Le Château de Barbe-Bleue 29 avril à 20h

Cinéma

Institut hongrois Entrée libre

En 1911, à trente ans, Béla Bartók présenta ce qui devait être son unique opéra : Le Château de Barbe-Bleue, opéra en un acte. Il pense à la composition dès 1910 après que Zoltán Kodály eut refusé le livret de Béla Balázs (18841949), et que celui-ci le lui eut reproposé. Bartók s’en empare tant le texte résonne profondément en lui. Cette parabole amère et pessimiste lui parle intimement. De plus Béla Balázs a tenté de retrouver les couleurs des ballades anciennes de la Transylvanie, région natale de Bartók, et dont il connaît toutes les caractéristiques musicales. Il va y travailler intensément de février au 20 septembre 1911. Il le présente en 1911 à la Commission des Beaux-Arts, mais le jury épouvanté devant le thème choisi et aussi par la musique novatrice, le rejette et refuse de le monter. Blessé, meurtri, Bartók va reprendre plusieurs fois sa partition en 1918 et 1921, surtout le final, mais plus jamais il ne voudra écrire un autre opéra. Chaque scène a une couleur particulière, dominante, chaque univers de Barbe-Bleue est peint comme une toile. Cette recherche de couleur est la clé de cet opéra, rejoignant les recherches de Scriabine, de Schönberg, et plus tard Messiaen. Du thème du sang, en passant par les larmes, c’est une palette inouïe comme un tapis de douleur que Bartók déroule. Avec la participation de : István Kovács (Barbe-Bleue), Klára Kolonics (Judith) et L’orchestre symphonique de la radio hongroise

Mercredi des bouquins

Littérature

4 mai à 19h

Institut hongrois Entrée libre

Dans le cadre de ses traditionnelles rencontres littéraires, l’Institut hongrois vous invite à découvrir une histoire d’amour improbable, racontée par le fils des protagonistes, un cinéaste hongrois contemporain. La Fièvre de l’aube, premier roman de Péter Gárdos est paru aux Editions Robert Laffont en avril 2016. Le héros, Miklós (le père de l'auteur), rescapé des camps d’extermination nazis, est accueilli en Suède après la guerre pour soigner sa tuberculose mais les médecins ne lui donnent que six mois à vivre. Il décide de se marier et de guérir. Dans cet espoir, il écrit des lettres à 117 inconnues... Parmi les réponses se trouve celle de Lili Reich (la mère). Traduit en français par Jean-Luc Moreau, le livre sort en France l'année où le film (dont le scénario a été écrit par l’auteur lui-même) paraît sur les écrans en Hongrie. Intervenants : Gabrielle Napoli, docteure en littérature comparée, critique littéraire ; Jean-Luc Moreau, professeur émérite à l’INALCO, traducteur littéraire ; Maggie Doyle, directrice « littérature étrangère », Editions Robert Laffont et Mátyás Simon, comédien


Nouvelles recherches sur les cultes des saints hongrois au Moyen Âge 6 mai à 19h

Conférence

Institut hongrois Entrée libre

La conférence présentera une sélection de publications récentes sur les saints hongrois (monographies ou éditions de textes en français, en anglais et en latin), en les utilisant pour offrir un panorama des nouveaux résultats de la recherche historique hongroise. On trouve parmi eux saint Martin de Tours (spécialement vénéré en Hongrie à cause de ses origines pannoniennes), saint Étienne, le fondateur du royaume chrétien, saint Ladislas, le saint roi chevaleresque, sainte Élisabeth et sainte Marguerite, deux princesses qui ont suivi l’idéal de la pauvreté volontaire prêché par saint François et saint Dominique. On finira ce survol avec la présentation d’une monographie sur le fameux Légendier Angevin, une collection de légendes de saints présentée en images somptueusement illuminées pour l’usage à la cour des Angevins hongrois au 14e siècle. Intervenant : Gábor Klaniczay, historien

Budapest – Paris : les artistes et les photographes hongrois à Paris au 20e siècle

Conférence 11 mai à 18h30 Institut hongrois Entrée libre

La conférence se propose d’examiner la manière dont les artistes hongrois, de plus en plus nombreux à venir s’installer à Paris à la fin du 19e siècle, percevaient la capitale française et le réseau qu’ils y ont établi. Elle réfléchit également à la façon dont cette expérience se traduit dans leur art. Entre création et transposition, le processus de transfert culturel mis en œuvre au cours de ces décennies est remarquablement illustré par des artistes comme Rippl-Rónai, Brassaï, Béla Czóbel ou encore Tibor Csernus. Conférence organisée dans le cadre du partenariat avec le Musée du Luxembourg, à l’occasion de l’exposition « Chefs d’œuvre de Budapest » Intervenante : Enikő Róka, historienne de l’art, directrice du musée de Kiscelli

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Paul Abraham, de l'opérette à la tragédie, de János Darvas

12 mai à 19h

Cinéma

Institut hongrois Entrée : 10 € (Vin d’honneur)

À travers le destin tragique du compositeur hongrois, une évocation des derniers beaux jours de l'opérette en Europe. Paul Abraham a composé une musique légère très appréciée en Europe au début des années 1930. Ses opérettes jazz étaient jouées dans des centaines de théâtres, ses musiques de film avaient fait de lui une star du jeune cinéma parlant et ses chansons enthousiasmaient des millions d'auditeurs. Né en 1892 à Apatin, dans l'actuelle Serbie, Paul Abraham quitte en 1930 Budapest pour Berlin. Il perce sur la scène internationale avec son opérette Victoria et son hussard. Ses œuvres suivantes lui valent des succès retentissants. Sa brillante période berlinoise prend fin le 30 janvier 1933, jour de la prise du pouvoir par Hitler. Paul Abraham fuit en Hongrie, rejoint Paris en 1939, puis La Havane et New York. Sa santé mentale se dégrade et, en 1946, il est admis dans un hôpital psychiatrique new-yorkais où il passe dix ans, seul et oublié de tous.

Chaire tournante 17 mai à 19h30

Conférence

Institut hongrois Entrée libre

Il y a une dizaine d’années un groupe de quatre jeunes Hongrois est parti pour l’Afrique sur les pas d’un voyageur et explorateur hongrois, le comte László Almásy. L’explorateur surnommé Abu Ramla, le Père du Sable, a mené une vie peu ordinaire. Malgré les ambiguïtés du personnage, les secrets qui l'entourent et les débats que suscite sa vie, l’importance des résultats scientifiques qu'il a obtenus est incontestable. La conférence évoque l’expédition que ces jeunes Hongrois ont menée sur les traces de l'explorateur. Intervenant : Szabolcs Gebauer, journaliste, membre de l’expédition


photo : Balázs Bergics

Nuit des Musées Atelier de danse folklorique

exposition dance concert

21 mai à 20h

Institut hongrois Entrée libre

L’ensemble Zengő s’attache à jouer la musique folklorique de façon authentique, tout en restant de plain-pied avec le son d’aujourd’hui. Fondé en 1983, le groupe a participé à de nombreux enregistrements télévisés et radiophoniques et a auto-produit six albums. Outre les scènes hongroises, il s’est produit dans 18 pays. Parmi les festivals où il s’est produit : Kaustinen Folk Music Festival 1992, Sidmouth Folk Week 1994, Bardentreffen Nürnberg 1995, TFF Rudolstadt 1999, Qurain Festival Kuwait 2010, Printemps Thes Arts De Monte - Carlo 2014. « Les chants et les musiques du monde prennent leur source à la terre, aux rivières, aux montagnes, aux histories anciennes souvent très modernes. Riche en ornamentations et en rythmes, tendre et sauvage, chaude et endiablée la musique de Zengő est capable de créer immédiatement une atmosphère enchanteresse, qui nous touche. Sur scène et sur disque, ces artistes savent nous envouter avec talent, authenticité, générosité et fierté. » (Yves-Marie Denniel) Programme : 21h-23h - concert de l’ensemble Zengő et atelier de danse folklorique 20h - visite guidée de l’exposition Le temps des asiles - en hongrois 23h - visite de l’exposition Le temps des asiles - en français

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Mercredi des bouquins

Littérature

25 mai à 19h

Institut hongrois Entrée libre Le livre intitulé Du matériau à l’architecture de László Moholy-Nagy, traduit par Jean-Léon Muller et préfacé par Stéphane Füzesséry et Philippe Simay (paru en 2016, Éditions de La Villette) est présenté dans le cadre de la prochaine séance du Mercredi des bouquins de l’Institut hongrois. Artiste d'origine hongroise, László Moholy-Nagy, installé d'abord à Vienne puis à Berlin, intègre en 1923 la fameuse école du Bauhaus. Quatre années durant, il y mène une carrière de pédagogue dont cet ouvrage témoigne. Restituant les contours d'une expérience innovante et véritable grammaire de la création moderne, l'ouvrage se présente comme une compilation de toutes les références et expériences que Moholy-Nagy proposait à ses élèves. Ses recherches (dessins, photogrammes, travaux graphiques) visent à briser le primat du regard, convaincu que l’art ne peut être réduit à la simple observation mais convoque le toucher et la kinesthésie. Intervenants : Philippe Simay, philosophe, Stéphane Füzesséry historien et architecte, et Marc Bédarida, le responsable des Éditions de La Villette Soirée modérée par Jean-Léon Muller, traducteur


Bartók Impressions

Concert 27 mai à 20h

Institut hongrois Entrée libre Le projet est né de la rencontre du contrebassiste hongrois Mátyás Szandai et du violoniste français Mathias Lévy. Après avoir joué ensemble dans le «Mathias Lévy Quartet», ils décident de monter un projet dédié à Béla Bartók et font appelle pour cela au joueur de cymbalum hongrois Miklós Lukács, compagnon de route de longue date de Mátyás Szandai. Avec le soutien du Budapest Music Center, ils participent à une première résidence de création en janvier 2016. Bartók impressions est une invitation au voyage et surtout à la rencontre, entre la musique classique et le jazz, la musique savante et populaire, la musique écrite et improvisée, la France et la Hongrie. A la croisée des chemins et des styles, ils revendiquent une vision multiculturelle, ouverte et moderne de la musique, à l’image du grand voyageur et inventeur de l’ethnomusicologie, qu’était Béla Bartók. Ils interprètent des morceaux d’inspiration traditionnelle, comme les Mikrokosmos ou les danses roumaines, dont les origines folkloriques et parfois les climats complexes et savants sont multiples. Les musiciens utilisent la richesse des idées rythmiques et harmoniques comme pont entre le langage musical de Bartók et celui du jazz contemporain et de l’improvisation. Le trio cymbalum, contrebasse, violon évoque instantanément la musique traditionnelle des balkans, mais permet aussi une infinité de climats, de recherches sonores et de modes de jeux. les trois instrumentistes repoussent les limites de leurs instruments et développent chacun un style très personnel, ce qui donne au groupe un son et une identité unique. De plus, cette association d'instruments est tout-à-fait inédite pour interpréter la musique de Bartók. Mathias Lévy, violon | Miklós Lukács, cymbalum | Mátyás Szandai, contrebasse

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Fête foraine, les balançoires, à Marseille| © Émeric Feher | Centre des monuments nationaux

Emeric Feher et ses amis 3 juin - 16 juillet

Exposition

Vernissage le 2 juin à 19h Institut hongrois Entrée libre

Emeric Feher est un photographe né en Hongrie en 1904 et mort prématurément en 1966. Emigré en France en 1926 pour échapper à la domination serbe, il est le parfait exemple du photographe d’illustration. Après avoir travaillé en usine, il est embauché aux Studio AMG pour rejoindre ensuite l’Agence Alliance photo et enfin prendre son autonomie en créant son propre studio avec, à ses côtés, sa femme Elizabeth. Trois photographes hongrois, émigrés comme lui à Paris, ont fait partie de ses proches : Stephen Deutsch, Ervin Marton et André Steiner. L’exposition se propose de montrer son travail mais aussi celui de ses trois amis dont on a peu l’occasion de voir les œuvres à Paris. Les photographies exposées proviennent des archives de sa fille Yvonne, des collections du Centre des Monuments Nationaux, du Musée de la photographie hongroise, de collections privées et de galeries américaines. Commissariat : Judit Baranyai et Françoise Paviot Le catalogue réalisé par le Centre des Monuments nationaux à l’occasion de l’exposition Emeric Feher, à la Vie à l’Image présentée au Château d’Angers d’octobre 2015 à janvier 2016 sera disponible à l’Institut.


Femme à la cage, 1892, Jozsef Rippl-Ronai, © Galerie nationale hongroise, Budapest 2016

Dialogue autour d’un Chefs-d’œuvre La Femme à la cage de Rippl-Rónai

Conférence 7 juin à 18h30

Institut hongrois Entrée libre Réservation obligatiore Conférence proposée dans le cadre de l’exposition Chefs-d’œuvre de Budapest, présentée actuellement au Musée du Luxembourg, avec la participation de Cécile Maisonneuve, commissaire de l’exposition, conseiller scientifique à la Réunion des musées nationaux - Grand Palais et de Manuela Marques, photographe.

Mercredi des bouquins

Littérature 8 juin à 19h

Institut hongrois Entrée libre Dans le cadre de son rendez-vous littéraire, l’Institut hongrois vous invite à sa soirée musico-littéraire organisée autour de l’ œuvre de György Ligeti (1923–2006), compositeur d’origine hongroise, figure majeure de la musique du 20e siècle. Karol Beffa, pianiste et compositeur, Maître de conférences à l'Ecole Normale Supérieure, évoquera la vie et les œuvres de Ligeti, à la fois par son livre à paraître en mai 2016 (Karol Beffa : György Ligeti, 2016, Fayard), et au travers de ses improvisations musicales. Intervenants : Karol Beffa, pianiste, compositeur, auteur et Guillaume Métayer, chercheur au CNRS, traducteur littéraire Avec la participation de Jean-Paul Carminati, comédien

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Cinéma pour piano

9 juin à 19h

Cinéma

Institut hongrois Entrée libre

Nous accordons généralement peu de temps et d’attention aux petits événements de tous les jours, ces petites histoires qui peuvent parfois contenir de rapporter un monde en abrégé. Pourtant, c’est ce que faisaient déjà les chroniqueurs de l'actualité. Le réalisateur utilise Mikrokosmos, composition de Béla Bartók, pour donner la cadence à son film qui évoque l'histoire de la Hongrie en mariant à des images d'archives l'une des œuvres musicales les plus représentatives du 20 ème siècle.

Remise du Prix Hungarica 2015 15 juin à 19h30

Cérémonie

Institut hongrois Entrée libre

Comme tous les ans, l’Association des Amis de l’Institut hongrois organise une cérémonie pour la remise du Prix Hungarica, prix universitaire qui recompense une thèse ayant été soutenue en langue française sur la Hongrie contemporaine. Le jury attribue le Prix et éventuellement un accessit aux candidats ayant réalisé le meilleur travail de recherche (de niveau Master 2). Les prix sont ensuite remis aux lauréats par EDF, sponsor du Prix Hungarica, à l'occasion de cette cérémonie. Comme il est de tradition, la ou le lauréat présentera un résumé de sa recherche. La cérémonie se termine par un vin d’honneur.


Récital de piano avec Jonas Vitaud

Photo : Hélène Bozzi

Musique 17 juin à 20h

Institut hongrois Entrée : 22€ concert & cocktail Né en 1980, Jonas Vitaud commence le piano à six ans et l’orgue à 11 ans. Formé par Brigitte Engerer, Jean Koerner et Christian Ivaldi, il obtient au CNSM de Paris quatre premiers prix (piano, musique de chambre, accompagnement au piano, harmonie). Lauréat de plusieurs concours internationaux tant en soliste qu’en chambriste, il se produit dans de prestigieux festivals : Roque d’Anthéron, Pâques à Deauville, Festival de la Chaise Dieu, Folles Journées de Nantes, Lille Piano Festival… Il joue avec des orchestres comme celui de Mulhouse, l’orchestre du Capitole de Toulouse, l’orchestre Philharmonique de Moravie, l’orchestre de la Radio de Munich, ou avec des artistes tels que Bertrand Chamayou, Victor Julien-Laferrière, Thierry Escaich, Adrien La Marca, le quatuor Zaïd… Passionné par les musiques actuelles, Jonas Vitaud a travaillé avec des maîtres de la création comme Henri Dutilleux, Thierry Escaich et György Kurtág. En janvier 2016, il sort son deuxième disque solo consacré à Henri Dutilleux et Franz Liszt. Pour le centenaire d’Henri Dutilleux, il rendra de nombreux hommages à ce compositeur. Au programme : œuvres de Liszt, Debussy et Brahms En collaboration avec l’Association Arthèmes

Esthétique de l'argentique Esthétique du numérique 23 juin de 14h30 à 18h30

Colloque

Institut hongrois Entrée libre

L'idée de cet après-midi de réflexion prend sa source dans les photographies présentées par l'exposition Emeric Fehér. Certaines d'entre elles sont des clichés originaux empruntes à la famille ou à des collectionneurs particuliers, d'autres sont des tirages modernes réalisés d'après les négatifs conservés par le Centre des Monuments nationaux et dont il n'existe pas de tirages. Cette exposition a fait émerger plusieurs thèmes de réflexion qu'il nous a semblé intéressant d'approfondir. Les connaissances, l'expérience et le savoir faire de chacun des participants de la conférence devraient nous permettre de faire un point sur cette question, de clarifier certaines connaissances et d'apporter des éclairages enrichissants. Participants : Françoise Paviot, galeriste, commissaire de l’exposition, Alain Fleischer, artsite, écirivain, Fonadteur de l’Ecole du Fresnoy, Bernard Perrine, photographe et ancien rédacteur en chef de la revue Le Photographe, Thomas Consani, tireur argentique chez Central Dupont, Jean-Paul Gandolfo, professeur à l’Ecole nationale supérieure Louis Lumière.

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Échanges littéraires franco-hongrois

photo : László Emmer

Littérature 25 juin de 15h30 à 17h30

Bibliothèque Malraux 112 rue de Rennes, 75006 Paris

A l’occasion de l’exposition « Chefs d’œuvres de Budapest » au Musée du Luxembourg, la Bibliothèque André Malraux et l’Institut hongrois invitent le public à une rencontre littéraire avec Krisztina Tóth, Guillaume Métayer et Emmanuel Moses. Les trois auteurs et traducteurs parleront des œuvres, des traductions, des littératures et des transferts culturels. Intervenants : Krisztina Tóth poétesse, romancière, traductrice littéraire ; Guillaume Métayer, chercheur au CNRS, poète, traducteur littéraire ; Emmanuel Moses, poète, écrivain, traducteur littéraire

Metafora

Littérature

25 juin à 19h

Institut hongrois Entrée libre www.domainedutournefou.com

Depuis six ans des parisiens et aubois se retrouvent régulièrement au domaine du Tournefou pour participer à l’atelier Mots & Expression dirigé par Sophie-Marie Bouts et Philippe Brame. Ils feront escale le 25 juin dans la grande salle de l’Institut Hongrois pour vous donner à voir et à entendre quelques unes de leurs créations, parfois inspirées de la poésie hongroise du 20e siècle, ainsi que des extraits d’Attila József, János Pilinszky, Lorand Gaspar. Après la représentation, un verre de l’amitié sera proposé.


Concert du Quator Szervánszky 13 juillet 20h

Concert

Institut hongrois Entrée libre

Le quator Szervánszky a été formé en 2009 par les anciens élèves de l’Académie de musique Ferenc Liszt de Budapest. Ils se produisent régulièrement dans de nombreux festivals de musique en Hongrie ainsi qu’à l'étranger. En 2010, ils ont remporté le 3e Prix International des Quator Leos Janacek, en 2010 le premier prix du Concours Leo Weiner à Budapest. Au programme : œuvres de Haydn, Beethoven, Bartók, Kurtág Mihály Stefkó, Dániel Papp : violon László Móré : alto Natasha Szervánszky-Cavaye : violoncelle

Dédié à la littérature hongroise et à la manière dont elle est accueillie en France, le site www.litteraturehongroise.fr vous propose des interviews, critiques de livres, extraits de traductions d’œuvres inédites et fiches biographiques d’auteurs et de traducteurs.

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Institut hongrois

MÉDIATHÈQUE lundi – vendredi : 12h - 19h @ : mediatheque@instituthongrois.fr T : +33 1 43 26 14 86 Inscrivez-vous à la newsletter sur notre site : www.instituthongrois.fr

http://instituthongrois.fr

92, rue Bonaparte 75006 Paris Horaires : lundi - samedi 9h - 21h Fermé le dimanche @ : accueil@instituthongrois.fr T : +33 1 43 26 06 44


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