Ettore Sottsass. Smalti 1958 - Istituto italiano di cultura Paris

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Ettore Sottsass Smalti Istituto Italiano di Cultura Paris



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Ettore Sottsass Smalti

Istituto Italiano di Cultura Paris direzione/direction Fabio Gambaro


Istituto Italiano di Cultura Paris 21 febbrario / février 2018 – 28 marzo / mars 2018 esposizione organizzata da / exposition organisée par Istituto Italiano di Cultura de Paris direttore/directeur Fabio Gambaro curatori della mostra / commissaires de l’exposition Fulvio e/et Napoleone Ferrari organizzazione/organisation Sandro Cappelli traduzioni/traductions Jérôme Nicolas


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Fabio Gambaro

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Smalti per Il Sestante, 1958 / Émaux pour Il Sestante, 1958 Fulvio Ferrari

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Il Sestante Fulvio Ferrari

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Biografia / Biographie

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I curatori / Les commissaires


Rendre hommage au design italien avec une exposition consacrée à Ettore Sottsass peut sembler un choix par trop évident. Les émaux créés pour la Galerie Il Sestante de Milan à la fin des années 1950 sont pourtant des pièces uniques qui méritent toute notre attention, surtout si l’on considère la double signification de cet hommage : faire connaître l’acte créatif en même temps que son exécution. En effet, le génie de Sottsass s’allie ici à la maestria des artisans qui ont réalisé son projet en émail. Ce choix technique, bien qu’isolé, est cohérent avec le parcours de l’artiste disparu en 2007. Ces œuvres – que l’Institut Culturel Italien présente en France pour la première fois – expriment des influences multiples : un rapport esthétique évident avec le primitivisme, dont la découverte et la résurgence dans l’art du siècle dernier connaissent une très forte déclinaison précisément ici, à Paris ; une sorte d’affinité élective avec les mouvements français Esprit nouveau, Cercle et Carré, AbstractionCréation ; des liens souterrains avec l’esprit de l’art informel italien de l’après-guerre. Mais cette exposition ne veut pas se concentrer uniquement sur le résultat final – les émaux –, elle entend également insister sur le processus, et donc sur les dessins préparatoires, où se révèle le rythme chromatique qui sera ensuite fidèlement reproduit dans l’objet. Nous savons qu’Ettore

Sottsass était en contact avec l’atelier sélectionné pour la production (l’atelier Mastro 3, fondé en 1954 par Bucci, Sgarzini et Vannini, à Pesaro), où il essayait d’abord d’expérimenter le travail sur la matière en contrôlant les effets des couleurs avant la cuisson. Une pratique qui s’intègre pleinement dans l’exploration des matériaux propre à l’artiste et qui l’éloigne de l’idée même du design industriel, avec sa « reproductibilité technique » infinie, en l’orientant vers un design radical et le défrichement de terrains toujours nouveaux. À ce propos, le design d’Ettore Sottsass est un « design d’anticipation », dont les réalisations s’inscrivent dans une esthétique moderne en évolution constante, fruit d’une créativité libre et dégagée des structures et des styles rassurants et empreints d’autosatisfaction. Les dessins, les couleurs et les œuvres qui constituent cette exposition en sont la preuve la plus évidente. Grâce à Fulvio et Napoleone Ferrari, sans lesquels cette exposition n’aurait pas été possible, le visiteur est confronté à une expérience qui part de l’atavique et des échos du primitivisme, pour s’épanouir dans une dimension unique et hors du temps. Une expérience artistique fascinante et profonde. Fabio Gambaro Directeur de l’Institut Culturel Italien de Paris

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Omaggiare il design italiano con una mostra dedicata a Ettore Sottsass può sembrare una scelta fin troppo evidente. Eppure, gli smalti creati per la Galleria Il Sestante di Milano alla fine degli anni ’50 sono un unicum che merita la nostra attenzione, soprattutto se si considera la doppia valenza del tributo: far conoscere l’atto creativo insieme alla sua esecuzione. Qui infatti il genio di Sottsass si accompagna alla maestria degli artigiani che hanno realizzato a smalto il suo progetto, la cui scelta tecnica, seppur isolata, appare coerente nel percorso dell’artista scomparso nel 2007. In queste opere – che l’Istituto Italiano di Cultura presenta in Francia per la prima volta - si ritrovano influenze molteplici: un chiaro legame estetico con il primitivismo, la cui scoperta e riproposta nell’arte del secolo scorso ha una declinazione fortissima proprio qui a Parigi; una sorta di affinità elettiva, con i movimenti francesi Esprit Nouveau, Cercle et Carré, Abstraction-Création; legami sotterranei con lo spirito dell’arte informale italiana del secondo dopoguerra. La mostra però non intende concentrarsi solo sul risultato finale, gli smalti, ma anche sul processo, e quindi i disegni preparatori, nei quali emerge il ritmo cromatico poi riprodotto fedelmente nell’oggetto. Sappiamo che Sottsass era in contatto con gli atelier selezionati per la produzione (il laboratorio Mastro 3, fondato nel 1954 da Bucci, Sgarzini e Vannini a Pesaro) dove per

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primo cercava di sperimentare il lavoro sulla materia controllando gli effetti dei colori prima della cottura. Una pratica che rientra a pieno nell’esplorazione dei materiali propria dell’artista e che lo allontana dall’idea stessa del design industriale, con la sua infinita “riproducibilità tecnica”, spingendolo verso un design radicale e l’esplorazione di terreni sempre nuovi. A questo proposito quello di Sottsass è un “design di anticipazione”, le cui opere si inseriscono in un’estetica moderna in costante movimento, frutto di una creatività libera e svincolata da strutture e stili rassicuranti e autocompiaciuti. E i disegni, i colori e le opere che costituiscono questa mostra ne sono la prova più evidente. Grazie a Fulvio e Napoleone Ferrari, senza i quali questa mostra non sarebbe stata possibile, il visitatore si confronta con un’esperienza che, partendo dall’atavico e dagli echi del primitivismo, si staglia in una dimensione unica e quindi fuori dal tempo. Un’esperienza artistica affascinante e profonda.

Fabio Gambaro Direttore dell’Istituto Italiano di Cultura di Parigi


Ettore Sottsass. Émaux pour Il Sestante Fulvio Ferrari

1958

Ettore Sottsass obtient son diplôme d’architecte à l’École polytechnique de Turin en 1939. Il précisera, dans les nombreux textes qu’il a publiés au cours de sa vie, qu’en dépit de ses études, ce n’est pas l’université qui constituait son véritable centre d’intérêt, mais la peinture. Pendant ses années de formation, il fréquente en effet presque quotidiennement l’atelier du peintre Luigi Spazzapan. Cet ami de son père est un artiste reconnu, dont il absorbe avec une certaine voracité la connaissance de la couleur et de son utilisation, ainsi que la technique qui lui permet de concevoir la structure d’un tableau, c’est-à-dire l’échafaudage de signes constituant l’architecture de la peinture. Ettore Sottsass s’imprégnera si intimement de cette leçon que, quarante ans plus tard, il en tirera la structure de la composition des « tableaux » tridimensionnels qui constituent ses œuvres les plus célèbres, les meubles de la collection Memphis. Sottsass est donc également peintre, comme en témoignent non seulement ses tableaux, mais aussi les centaines de dessins pour étoffes et lamellés-collés, les projets d’objets et d’architecture qu’il réalise obstinément a tempera jusqu’à sa mort. La collection d’émaux qu’il prépare en 1958 pour l’inauguration de la nouvelle galerie Il Sestante constitue l’exemple le plus éclatant du langage chromatique-symbolique que l’architecte-artiste a réalisé au cours de sa longue et riche carrière. Pour donner une mesure de sa créativité, considérons que les archives de ses dessins des années 1950, qu’il a données au CSAC (Centro Studi e Archivio della Comunicazione) de Parme, comprennent plus de dix mille projets. On doit à Ettore Sottsass l’invention d’un langage original et révolutionnaire, avec lequel il aborde la thématique de la conception et du projet, en parvenant même à influencer le goût de son temps. Ses prises de position philosophiques et poétiques sont à l’origine de l’ensemble de son travail d’architecte, de designer, de peintre, de céramiste, de photographe et d’écrivain. Dans son optique, les tableaux abstraits ne contiennent pas d’histoires, mais seulement l’histoire des couleurs et des formes. Il s’agit d’ailleurs là de la meilleure 8


Ettore Sottsass. Smalti per Il Sestante Fulvio Ferrari

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1958

Ettore Sottsass è un architetto laureato al Politecnico di Torino nel 1939. Nonostante i suoi studi, negli innumerevoli scritti pubblicati durante la sua vita puntualizza più volte che non era l’Università l’autentico centro dei suoi interessi quanto, piuttosto, la pittura. In quegli anni di formazione, la sua meta pressoché quotidiana è infatti lo studio di un amico del padre, l’esperto pittore Luigi Spazzapan, da cui assorbe con una certa voracità la conoscenza del colore, del suo uso, e della tecnica con cui si costruisce l’impianto strutturale del quadro, l’impalcatura di segni che costituisce l’architettura della pittura. La lezione verrà appresa con tale profondità che quarant’anni più tardi costituirà l’impianto compositivo di quei “quadri” tridimensionali che costituiscono la sua opera più famosa: i mobili della collezione Memphis. Sottsass è anche pittore, quindi. Lo testimoniano non solo i suoi quadri, ma anche le centinaia di disegni per stoffe, i laminati plastici, i progetti di oggetti e architetture tenacemente eseguiti a tempera fino alla sua scomparsa. La collezione di smalti che prepara nel 1958 per l’inaugurazione della nuova Galleria Il Sestante costituisce l’esempio più lampante del linguaggio cromatico-simbolico che l’architetto-artista abbia eseguito nella sua affollata carriera. Per dare una misura del suo impegno di autore si consideri che l’archivio dei suoi disegni degli anni ’50, da lui donati al CSAC di Parma, consta di oltre diecimila progetti. Sua è l’invenzione di un linguaggio originale, rivoluzionario, con cui si pone di fronte al tema della progettazione riuscendo addirittura a influenzare il gusto del proprio tempo. Una presa di posizione filosofica e poetica che dà forma a tutto il suo lavoro di architetto, designer, pittore, ceramista, fotografo, scrittore. Nella sua ottica, nei quadri astratti non si trovano storie ma soltanto la storia dei colori e delle forme e questa è la migliore descrizione del suo lavoro in smalto: semplici forme e superfici nette di colore. Usa lo smalto per la mostra d’apertura (con Arnaldo Pomodoro) della sofisticata Galleria Il Sestante, ponendo così in una speciale rilevanza questo particolare materiale, visto che ogni oggetto esposto è


description possible de son travail sur l’émail : de simples formes et des surfaces nettes de couleur. Ettore Sottsass utilise l’émail à l’occasion de la première exposition organisée avec Arnaldo Pomodoro dans ce lieu sophistiqué qu’est la galerie Il Sestante. Il met ainsi à l’honneur ce matériau particulier, dont chaque objet exposé est enduit. L’invitation par Il Sestante est en effet une occasion rêvée pour cet architecte « sans le sous », comme il se décrit lui-même, d’aller au-devant d’un public d’élite constitué d’éventuels acheteurs. Sa collection voit le jour avec des formes élémentaires de sphères et de cylindres en cuivre, auxquels s’ajoutent des vases reposant sur des bases en bois. Les signes et les dessins sur les surfaces semblent vouloir reconstruire l’aura magique et mystérieuse qui appartient aux symbolismes des cultures antiques. Il utilise à cette fin des couleurs vives et fortes, associées de manière audacieuse ; ce sont ces couleurs qui représentent le mieux l’essence du design italien : solaire, positif et voué à la joie de vivre. L’émaillage grand feu donne en effet la possibilité d’obtenir des surfaces vitreuses avec des graphies bien définies. Il s’agit d’une technique très complexe, mais Ettore Sottsass s’y consacre avec enthousiasme en dessinant différents modèles et en variant les couleurs, allant jusqu’à réaliser presque cent pièces au total, sans compter celles, nombreuses, qui ne verront jamais le jour. En tant qu’architecte, il exécute le dessin technique de chaque objet qu’il imprime en héliographie à l’échelle 1:1. Les héliographies sont mises en couleur avec des pastels inaltérables à la cire et sont utilisées pour la production des pièces par l’artisan Franco Bucci, établi à Pesaro. L’émaillage grand feu est en effet exécuté avec une technique complexe qui exige plusieurs passages au four à environ 1 000°. C’est un travail de spécialiste dans lequel excelle Bucci, grâce à sa pratique du grès, céramique travaillée à très haute température. Ettore Sottsass aime les qualités matérielles de l’émail, qui se prêtent bien à sa recherche artistique, laquelle se traduit notamment par des œuvres aux surfaces irrégulières. Cet intérêt s’exprime particulièrement dans la finition de ses céramiques

(autres œuvres « de feu »), comprenant l’utilisation de sables, de débris broyés, l’ajout de graffitis et d’autres éléments. La nature vitreuse de l’émail donne une consistance physique aux surfaces, d’une épaisseur irrégulière et pourtant lisses et brillantes, et offre la possibilité d’utiliser des plages de couleurs pures et extraordinairement vives. Dans certains cas, l’émail est exalté par le contraste qu’il produit avec la couleur chaude naturelle des bases en bois. Ce jeu de contraste entre les différents matériaux utilisés dans un même objet constitue l’une des constantes des compositions d’Ettore Sottsass. Dans les petits croquis sur lesquels l’artiste fixe ses visions, il ajoute quelquefois une information sur son inspiration. Ce sont des informations liées à la cosmogonie, aux symboles qui l’inspirent. Il intitule en effet l’une de ses sphères Symbole du Calme, et Symbole de Mars une autre de ses créations. Ces œuvres, pour lesquelles le jeune créateur, encore peu connu, s’est démené corps et âme afin de se distinguer de ses collègues artistes, témoignent du fondement intellectuel extrêmement original de son travail. Ettore Sottsass écrit que cette histoire des signes a « coulé » en lui doucement, sans qu’il s’en rende compte. Ses créations ne doivent donc pas être considérées comme des objets de design, mais comme des œuvres à part entière. Le contenu de ses travaux ne renvoie pas seulement à leur utilisation, ni à leur esthétique agréable : il consiste en une coïncidence précise avec le monde subliminal dans lequel seul l’artiste sait puiser son inspiration, pour exprimer sa personnalité de la manière la plus recherchée et précise qui soit.

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eseguito esclusivamente con questa tecnica. L’invito a Il Sestante è l’occasione d’oro per lo “squattrinato” architetto, come lui stesso si descrive, di presentarsi ad un pubblico d’élite di possibili acquirenti delle sue opere. La collezione nasce con forme elementari di tondi e cilindri in rame a cui si aggiungono vasi con basi in legno. I segni e i disegni sulle superfici sembrano voler ricostruire l’aura magico-misterica che appartiene alle simbologie delle culture antiche. A questo scopo usa colori accesi, forti, accostati in maniera audace. Sono i colori che meglio rappresentano l’icona del “Design Italiano”: solare, positivo, calato nella gioia di vivere. Lo smalto a gran fuoco dà infatti la possibilità di ottenere superfici vetrose con grafie ben definite. La tecnica è molto complessa, ma Ettore vi si dedica con entusiasmo disegnando modelli diversi e varianti di colore per un totale di quasi cento opere realizzate e molte altre che non vedranno mai la luce. Come architetto realizza di ogni oggetto il disegno tecnico in eliografie in scala 1:1. Le eliografie verranno colorate con inalterabili pastelli a cera e verranno usate dall’artigiano pesarese Franco Bucci per la produzione delle opere. La smaltatura a gran fuoco è infatti eseguita con una tecnica complessa che prevede più passaggi in forno a circa 1.000 gradi. Si ottiene così sull’oggetto in rame la sottile fusione di uno strato vetroso coprente e colorato. È un lavoro da specialista che Bucci sa realizzare per la consuetudine dell’utilizzo del grès, un materiale che viene lavorato ad altissime temperature. Sottsass ama le qualità materiche dello smalto che ben si prestano alla sua ricerca d’arte, che indaga, tra l’altro, opere realizzate con superfici irregolari. Questo suo interesse troverà lo sbocco più completo nella finitura della sua ceramica (altre opere “di fuoco”) che comprende l’uso di sabbie, detriti macinati, graffiti ed altro. L’intrinseca natura vetrosa dello smalto dà una consistenza fisica alla superficie, irregolarmente spessa ma liscia e lucida, e offre la possibilità di usare campi di colore puri e straordinariamente vividi. In alcuni vasi lo smalto è esaltato per contrasto con il calore-colore naturale delle basi in legno. L’uso del contrasto tra materiali diversi impiegati nel medesimo 11

oggetto sarà una delle costanti compositive del nostro autore. Negli schizzi di piccolo formato in cui Sottsass fissa le sue visioni è annotata qualche volta anche un’informazione relativa alla sua ispirazione. Sono informazioni legate alla cosmogonia, ai simboli che lo ispirano. Intitola infatti “Simbolo della Calma” uno dei tondi e “Simbolo di Marzo” un altro lavoro. Sono opere in cui il giovane artefice, ancora poco conosciuto, dà tutto se stesso per emergere tra i colleghi artisti e che testimoniano una non comune radice intellettuale del suo lavoro. Lui scrive che questa storia dei segni gli è «colata» dentro adagio, senza che se ne rendesse conto. Questo indica che la considerazione che si deve avere dei suoi manufatti non è tanto quella dell’ambito del design ma quello dell’Opera. Il contenuto dei lavori non è solo d’uso, né di semplice, godibile estetica, ma di precisa coincidenza con quel mondo subliminale da cui l’artista solo sa attingere per esprimere se stesso nel più squisito e preciso dei modi.


Il Sestante Dans les années de l’après-guerre, différentes catégories de producteurs d’ameublement et d’objets d’art découvrent de nouvelles façons d’exprimer des « formes de l’utile » originales. La création du nouveau monde, dessiné avec des surprises continuelles, est le fruit d’un sentiment de confiance solaire. Une économie en développement et l’émergence de nouveaux matériaux, combinés à l’absence sur le marché d’un grand nombre de typologies d’objets qui envahissent aujourd’hui notre quotidien, permettent la création d’une industrie « savante », capable de faire évoluer des objets artisanaux traditionnels et de les transformer en nouveautés. Le panorama de la conception et de la création de la fin des années 1950 englobe des points de vue différents, revendiqués par Gabetti & Isola, Aulenti, Gregotti, Canella, Magistretti et Rossi, lesquels signent toutefois ce texte unanimement : « L’objet paraît tenté de sortir d’une réalité prétendument distincte, opposée, où le reléguait sa sujétion au processus fonction-forme. Il tend à acquérir une fonction emblématique plus forte, à se laisser posséder par les sentiments, à signifier avec passion différents contenus » (introduction de Nuovi disegni per il mobile italiano, L’osservatore delle arti industriali, Milan, 1960). Bien qu’il ne fasse pas partie des signataires de ce « manifeste », nous constatons avec surprise qu’Ettore Sottsass travaille exactement à l’unisson des sentiments que nous venons d’évoquer et de ces « différents contenus ». Une nouvelle galerie, qui voit le jour au cours de ces mêmes années, s’oriente dans la même direction « astrale » : baptisée justement Il Sestante, elle est fondée en 1958 Via della Spiga, à Milan, par Marisa Villa Scarzella et Lina Villa Matteucci. Dans l’espace aménagé par Alberto Scarzella, Il Sestante s’occupe d’art, d’artisanat, d’arts industriels et de graphisme. Elle trace librement un « portrait » différent du design tout au long de la séquence d’expositions qu’elle organise, pendant les vingt années de son existence. Les protagonistes de l’une des premières expositions de la galerie, en novembre 1958, sont d’ailleurs un architecte (Ettore Sottsass) et un

artiste (Arnaldo Pomodoro). Ils jettent leur dévolu sur un matériau qui n’a pourtant rien de moderne : l’émail. Les objets de cette exposition milanaise, présentés ici, sont réalisés en petites séries à Pesaro, par l’atelier Mastro 3, fondé en 1954 par Bucci, avec Garzini et Vannini. Sottsass dessine par la suite plusieurs collections de vases en céramique, produites en série par Il Sestante, et présente dans cette même galerie les expositions des Céramiques des Ténèbres (1963) et des Céramiques de Fumée (1969). En 1964, il y expose également une collection d’« ornements pour les femmes », des bijoux réalisés en ébène, ivoire et corail. Grâce à cette première collaboration importante, Il Sestante entreprend la production d’objets d’après les dessins d’autres architectes provenant du creuset Olivetti dont Ettore Sottsass est le chef de file, comme l’Allemand Hans von Klier (co-concepteur de l’ordinateur) Elea 9003 et le Canadien Albert Leclerc. D’autres artistes seront présentés à la galerie Il Sestante, comme Gio Pomodoro et de nouveau Arnaldo Pomodoro avec une série de petits bronzes, les céramistes Rosanna Bianchi et Renato Bassoli, des orfèvres comme Reister et Rivière, Bobo Piccoli, des producteurs comme Vittorio Bonacina (meubles en bambou) ou Ve-art (verre de production industrielle avancée), l’artisan du bois Renzo Brugola, qui réalise aussi des miroirs et des cadres en bois colorés dessinés par Sottsass, et enfin les émailleurs turinois Del Campo. Ce lieu d’exposition semble être devenu l’« île heureuse » où se concrétise ce qu’Aldo Rossi avait pressenti : « […] la résolution “poétique” du problème [réaliser des meubles-objets] est extrêmement difficile, car elle exige un équilibre entre “pensée” et “sens”, entre “civilisation” et “art”, dont l’histoire de l’architecture ne nous offre que très peu d’exemples » (Aldo Rossi, in Nuovi disegni per il mobile italiano, op. cit., p. 5).

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Il Sestante Negli anni del dopoguerra, categorie diverse di produttori d’arredo e di oggetti d’arte trovano inedite possibilità di esprimere, con i loro mestieri, originali “forme dell’utile”. La creazione del nuovo mondo, disegnato con continue sorprese, nasce da un sentimento di solare fiducia. Un’economia in crescita, nuovi materiali, la mancanza sul mercato di una quantità di tipologie di oggetti che oggi affollano il nostro quotidiano, consentono la nascita di un’industria “colta”, capace di evolvere in novità cose di tradizionale matrice artigianale. Questo panorama progettuale della fine degli anni Cinquanta include punti di vista differenti, postulati da Gabetti e Isola, Aulenti, Gregotti, Canella, Magistretti, Rossi, che in una pubblicazione sottoscrivono però all’unisono quanto segue: “L’oggetto sembra tentato di uscire da una presunta realtà distinta, contrapposta, in cui lo poneva la sua soggezione al processo funzioneforma. Esso tende ad assumere una maggiore funzione emblematica, a farsi possedere dai sentimenti, a significare con passione diversi contenuti”. (Nuovi disegni per il mobile italiano, L’osservatore delle arti industriali, introduzione, Milano 1960). Benché fuori da questo “manifesto”, a sorpresa troviamo Ettore Sottsass operare esattamente nello spirito dei citati sentimenti e dei «diversi contenuti». In quegli anni nasce anche una nuova galleria che si orienta nella medesima direzione “astrale”, e non a caso si chiama Il Sestante, fondata nel 1958 da Marisa Villa Scarzella e Lina Villa Matteucci in via della Spiga a Milano. Nello spazio allestito da Alberto Scarzella, Il Sestante si occuperà di artigianato, di arti industriali, arte e grafica, tracciando liberamente con la sequenza delle mostre organizzate nei vent’anni della sua vita, un diverso “ritratto” del design. Non a caso i protagonisti di una tra le prime attività espositive della galleria, nel novembre 1958, sono un architetto (Ettore Sottsass) e un artista (Arnaldo Pomodoro) che si mettono alla prova con l’uso di un materiale niente affatto moderno: lo smalto. Gli oggetti di questa mostra, ora qui esposti, vengono realizzati in piccola serie a Pesaro 13

dal laboratorio Mastro 3, fondato nel 1954 da Bucci con Sgarzini e Vannini. Oltre a progettare diverse collezioni di vasi in ceramica prodotte in serie dal Sestante, Sottsass terrà nella Galleria sopracitata le mostre delle “Ceramiche delle Tenebre” (1963) e delle “Ceramiche di Fumo” (1969). Nel 1964 vi presenterà anche una collezione di “Ornamenti per le Donne”, gioielli eseguiti in ebano, avorio e corallo. Grazie a questa prima importante collaborazione, Il Sestante intraprenderà la produzione di oggetti su disegno anche di altri architetti che provengono dalla fucina olivettiana, di cui Ettore è il leader, come per esempio il tedesco Hans von Klier (co-progettista del computer “Elea 9003”) e il canadese Albert Leclerc. Altri artisti, tra cui Gio Pomodoro e di nuovo Arnaldo con una serie di bronzetti, i ceramisti Rosanna Bianchi e Renato Bassoli, orafi come Reister e Rivière, Bobo Piccoli, produttori come Vittorio Bonacina (mobili in bambù) o Ve-Art (vetri di avanzata produzione industriale), l’artigiano del legno Renzo Brugola che realizza anche specchi e cornici in legni colorati disegnati da Sottsass, e infine gli smaltari torinesi Del Campo, esporranno tutti al Sestante. La Galleria pare diventare l’isola felice in cui si concretizza quanto postulato da Aldo Rossi: “… una risoluzione “poetica” del problema [di realizzare mobilioggetti] è difficilissima richiedendo un equilibrio tra “pensiero” e “senso”, tra “civiltà” e “arte” di cui la storia dell’architettura ci porge rarissimi esempi” (Aldo Rossi, in Nuovi disegni cit., p. 5).



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Au printemps 1994, j’interviewai longuement Ettore Sottsass pour Galeries Magazine. Une fois sortis de l’agence, je lui dis : « J’ai l’impression que tu es une sorte de cuisinier de l’architecture». Ettore se mit sur la tête la pile de dessins qu’il portait sous le bras et me répondit : « Oui, je suis un cuisiner de l’architecture ». Yves J. Hayat, éditeur de Galeries Magazine, Paris, 1985-1995


Ettore Sottsass est un architecte, designer, peintre et écrivain né le 14 septembre 1917 à Innsbruck, en Autriche. Il est le fils de l’architecte suisse Ettore Sottsass senior et d’Antonia Peintner. Après une enfance dans le Trentin, la région dont est originaire son père, sa famille s’installe à Turin en 1929. Inscrit à l’École polytechnique, il obtient son diplôme en 1939. Pendant ses années d’études, il fréquente assidûment l’atelier du peintre abstrait Luigi Spazzapan, originaire de l’Istrie. Cet ami de son père enseigne au jeune Ettore la beauté des couleurs et la technique picturale, et lui fait découvrir l’histoire de l’art. Ettore Sottsass développe ainsi une sensibilité particulière pour la couleur et les matériaux, qui donnera à son approche du design et de l’architecture un caractère inédit. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, il est mobilisé dans l’armée italienne et envoyé au Monténégro. Après l’armistice, il est interné dans un camp de concentration. Une fois libéré, Ettore Sottsass s’installe à Milan où il ouvre son atelier en 1947, année durant laquelle Lucio Fontana publie son manifeste sur le spatialisme. En 1948, il participe à la première exposition du MAC (Movimento Arte Concreta). Au cours de ces années, il mène en parallèle ses carrières d’artiste et d’architecte. En 1952, il commence à collaborer régulièrement avec la revue Domus, pour laquelle il écrit des articles et qui publie ses créations. En 1956, il voyage aux États-Unis et travaille quelque temps dans l’atelier de George Nelson. La même année, débute sa collaboration avec la société Poltronova de Sergio Cammilli, pour laquelle il dessinera pendant vingt ans des meubles, des lampes, des céramiques et d’autres objets. En 1958, Adriano Olivetti le charge de dessiner le premier calculateur électronique italien, l’Elea 9003, qui lui vaut le prix Compasso d’Oro en 1959. Sa collaboration avec Olivetti se révélera aussi longue que profitable, puisqu’elle donne lieu à de nombreux projets de mobilier de bureau, de machines à écrire et d’appareils électroniques. La même année, Ettore Sottsass devient consultant artistique par la galerie milanaise Il Sestante, pour laquelle il dessinera des objets et des céramiques pendant dix ans. L’exposition des émaux qui font l’objet de la présente publication inaugure son travail pour la galerie. En 1961, Ettore Sottsass voyage en Birmanie et en Inde avec sa femme, Fernanda Pivano. De retour à Milan, on lui diagnostique une forme rare de néphrite. Il est hospitalisé au printemps 1962 près de San Francisco, en Californie, où il rencontre les écrivains de la Beat Generation, amis de Fernanda, avec lesquels il crée la revue Room East 128. Ces expériences marquent un tournant dans sa vie et dans son travail, entraînant à partir de 1963 un changement dans son style et éveillant son intérêt pour les philosophies indiennes. La collaboration avec le groupe Alchimia, à partir de 1978, puis la fondation du groupe Memphis en 1981, inaugurent une nouvelle ère dans son travail de création. Jusqu’à sa mort, survenue le 31 décembre 2007, la créativité et l’esprit fertile d’Ettore Sottsass donneront naissance de manière ininterrompue à des idées et des projets internationalement reconnus.

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Architetto, designer, scrittore e pittore, Ettore Sottsass nasce il 14 settembre 1917 a Innsbruck. Figlio dell’architetto Ettore Sottsass Senior e di Antonia Peintner, trascorre l’infanzia in Trentino, regione di origine del padre, per poi trasferirsi nel 1929 con la famiglia a Torino, dove si laurea nel 1939 al Politecnico. In quegli anni frequenta assiduamente lo studio del pittore astrattista Spazzapan, amico istriano del padre, che insegna al giovane Sottsass la familiarità con i colori e la tecnica pittorica e lo introduce alla storia dell’arte. Sottsass svilupperà una sensibilità per il colore e per i materiali che renderà storicamente unico il suo approccio al design e all’architettura. Durante la Seconda Guerra mondiale Sottsass è inviato in Montenegro dall’Esercito italiano e finirà in un campo di concentramento dopo l’armistizio. Nel primissimo dopoguerra si trasferisce a Milano, dove apre il suo studio nel 1947. È l’anno in cui Lucio Fontana lancia il suo manifesto sullo Spazialismo. Nel 1948 Sottsass partecipa alla prima mostra del MAC (Movimento Arte Concreta). In quegli anni pratica alla stessa stregua sia il lavoro di artista che di architetto. Nel 1952 comincia una regolare collaborazione con la rivista «Domus», scrivendo articoli e pubblicando i propri lavori. Nel 1956 viaggia negli Stati Uniti e lavora brevemente nello studio di George Nelson. Inizia nello stesso anno la collaborazione con la Poltronova di Sergio Cammilli per cui disegnerà per vent’anni mobili, lampade, ceramiche, oggetti. Nel 1958 Adriano Olivetti lo incarica di disegnare il primo calcolatore elettronico italiano, l’«Elea 9003». Con questo progetto vince nel 1959 il premio «Compasso d’oro». La collaborazione con Olivetti sarà lunga e proficua originando una quantità di progetti per arredi d’ufficio, macchine da scrivere e macchine elettroniche. Sempre nel 1958 viene scelto come consulente artistico dalla galleria milanese Il Sestante, per la quale disegnerà oggetti e ceramiche per dieci anni. Tale collaborazione si inaugura con la mostra di smalti oggetto di questa pubblicazione. Nel 1961 Ettore viaggia con la moglie Fernanda Pivano in Birmania e in India. Tornato a Milano, si ammala di una rara forma di nefrite. È ricoverato nella primavera del ‘62 nei pressi di San Francisco in California, dove incontra gli scrittori della Beat Generation, amici di Fernanda, e con cui compone la rivista «Room East 128». Queste esperienze segneranno un punto di svolta nella vita e nel lavoro di Sottsass, che porta dal 1963 a un mutamento nel suo stile e a un interesse per le filosofie indiane. La collaborazione con il gruppo Alchimia a partire dal 1978 e poi la fondazione del gruppo Memphis nel 1981, aprono ancora una nuova via nel suo lavoro. Attivo sino al 31 dicembre 2007, la fertilità creativa di Sottsass originerà ininterrottamente idee e progetti riconosciuti a livello internazionale.



Fulvio Ferrari Chimiste, antiquaire, designer, galeriste et historien du design italien, Fulvio Ferrari, né en 1945, a organisé des expositions d’arts appliqués en Europe et aux États-Unis. Au début des années 1980, il commence à étudier les œuvres de Carlo Mollino et organise la première rétrospective italienne consacrée à ce grand architecte. Parallèlement, il s’intéresse à l’histoire du design italien de l’après-guerre, qu’il replace dans une perspective antiquaire inédite lors de la vente aux enchères « Italian design 1951-1973 », organisée à Munich en mars 1984 et considérée aujourd’hui comme l’avant-première mondiale du collectionnisme du design italien de cette période. En 1999, il fonde à Turin le Museo Casa Mollino. En 2005, à l’initiative de la Ville de Turin, il est le curateur des expositions commémoratives de l’architecte Carlo Mollino au musée d’art contemporain Castello di Rivoli et à la Galerie civique d’art moderne et contemporain. En 2010, avec son fils Napoleone, il est le curateur de l’exposition sur les émaux d’Ettore Sottsass au Kulturhuset de Stockholm. Il a publié le catalogue raisonné des meubles de Gabetti & Isola, celui de la céramique et des émaux d’Ettore Sottsass, un ouvrage recensant les lampes expérimentales produites entre 1968 et 1973, ainsi que le livre Discoteca, L’architettura straordinaria. Il est life member du MoMA.

Fulvio Ferrari Chimico, antiquario, designer, gallerista, storico del design italiano, Fulvio Ferrari (1945) ha organizzato mostre di arti applicate in Europa e negli Stati Uniti. Nei primi anni Ottanta inizia a studiare le opere di Carlo Mollino, di cui organizza la prima mostra italiana. Contestualmente si dedica anche alla storia del design italiano del dopoguerra, riproponendolo in un’inedita visione antiquariale nell’asta “Italian Design 1951-73” svolta a Monaco di Baviera nel marzo 1984, oggi considerata come l’anteprima mondiale del “modernariato” del Design italiano. Nel 1999 fonda a Torino il Museo Casa Mollino. Nel 2005, su incarico della città di Torino, cura le mostre celebrative dell’architetto Mollino presso il Museo Castello di Rivoli e alla Galleria d’Arte Moderna. Nel 2010 cura con il figlio Napoleone la mostra degli smalti di E. Sottsass, presentata nello stesso anno al Kulturhuset di Stoccolma. Ha pubblicato i cataloghi ragionati dei mobili di Gabetti & Isola, della ceramica e degli smalti di Ettore Sottsass, un volume sulle lampade sperimentali prodotte tra il 1968-73, e il libro “Discoteca”. È life member del MoMA.

Napoleone Ferrari Né en 1973, Napoleone Ferrari est le président du Museo Casa Mollino. En 1999, alors qu’il termine ses études d’esthétique à l’université de Turin, il fonde avec Fulvio Ferrari le Museo Casa Mollino. Il constitue alors d’importantes archives numériques à partir des matériaux historiques originaux concernant tous les aspects de la vie et de l’œuvre du grand architecte, sur lequel il a écrit de nombreux livres. Il participe en 2006 à la grande rétrospective sur Carlo Mollino présentée au musée d’art contemporain Castello di Rivoli et à la Galerie civique d’art moderne et contemporain de Turin, ainsi qu’à la rétrospective organisée à l’Haus der Kunst de Munich en 2011.

Napoleone Ferrari Presidente del Museo Casa Mollino, Napoleone Ferrari (1973) si laurea nel 1999 in Estetica, all’Università di Torino. Nel medesimo anno è cofondatore del Museo Casa Mollino, per cui costituisce un grande archivio digitale e di materiali originali storici riguardante ogni aspetto della vita e dell’opera dell’architetto su cui ha scritto 12 libri. Partecipa alla realizzazione della grande retrospettiva su Carlo Mollino tenuta nel 2006 al Castello di Rivoli e alla Galleria d’Arte Moderna di Torino e quella proposta all’Haus der Kunst di Monaco di Baviera nel 2011.

Casa Mollino Le Museo Casa Mollino, fondé par Fulvio et Napoleone Ferrari, consiste en la réhabilitation de la dernière maison de Mollino, qu’il a fait construire et aménager dans le centre-ville de Turin dans les années 1960. Outre le mobilier d’origine, le musée abrite un important fonds composé d’œuvres photographiques, de documents, dessins et éditions originales des publications de Mollino, ainsi que de nombreuses archives sur le design italien. Le musée a pour ambition la valorisation des différents champs d’activité de Mollino et organise des expositions et des publications consacrées à d’autres architectes, ainsi qu’aux arts décoratifs.

Casa Mollino Il Museo Casa Mollino, curato da Fulvio e Napoleone Ferrari, è costituito dall’ultima casa che Mollino ha costruito e arredato per se stesso nel centro della città di Torino durante gli anni sessanta. Oltre agli arredi originali, il Museo conserva un grande archivio di fotografie, documenti, disegni e edizioni originali delle pubblicazioni di Mollino, insieme a molti altri documenti sul Design Italiano. Il museo promuove le diverse attività svolte da Mollino con la preparazione di mostre e pubblicazioni dedicate anche a altri architetti o argomenti di Arte Decorativa.

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