Influx Automne 2015

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Le journal des étudiants de médecine 10e Édition – Novembre 2015

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Bonjour à tous, Il me fait plaisir de voir une équipe motivée à la tête de l’Influx cette année. Je suis convaincu que ce sera un nouveau départ pour notre journal étudiant qui saura encore une fois se renouveler. À l’AGÉÉMUS, chaque année est un nouveau départ. Cette année, je suis choyé d’avoir à mes côtés une équipe motivée qui est déterminée à améliorer, un projet à la fois, la vie étudiante et académique des étudiants en médecine de Sherbrooke. Il faut dire que l’année a commencé en grande pompe avec un débat électoral qui a attiré près de 500 personnes présentes sur place, par Webex et en webdiffusion. Depuis, nous continuons à travailler pour réaliser nos grandes orientations de l’année.

La saison des examens approche. N’oubliez pas de vous amuser un peu ! Et si jamais vous vous sentez débordés ou stressés, la Faculté dispose d’un service de soutien pédagogique.

Vous avez peut-être entendu parler des conflits entre le rectorat et les associations du campus principal concernant les 5 à 9. Heureusement, je tiens à vous rassurer sur le fait que nous avons le support de notre décanat pour continuer à organiser des 5 à 9 à la FMSS. Ces évènements permettent de tisser des liens avec nos futurs collègues de travail. Maintenant, il n’en tient qu’à nous de continuer à être respectueux afin de conserver ces privilèges !

Finalement, merci à tous ceux qui ont pris le temps de répondre à notre sondage de la rentrée. Ces données nous seront très utiles pour planifier nos activités de l’année. Au plaisir de vous voir au local de l’AGÉÉMUS,

Léo J. Perrin

L’année est commencée depuis deux mois et tous les Comités travaillent vaillamment pour accomplir leurs mandats et égayer notre vie étudiante. Pour ceux qui n’auraient pas eu la chance de s’impliquer cet automne, n’oubliez pas qu’il n’est jamais trop tard. Consultez notre site web pour la liste complète des opportunités d’implication étudiante.

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Bonjour à vous, chers étudiants de médecine ! Ce n’est pas sans joie et sans fierté que nous vous présentons aujourd’hui la première parution de l’Influx 2015-2016 avec comme thème: Un nouveau départ. Un nouveau départ en ce début d’année pour les nouveaux étudiants (on vous le concède, on est un peu en retard). Un nouveau départ pour les anciens étudiants qui débute une autre année en médecine, toujours accompagnée de nouveaux défis. étudiante en médecine (évènements, implications), mais aussi un moyen d’expression et d’exploitation littéraires. L’Influx sera votre tremplin de partage. Partage d’information. Partage de l’imaginaire. Partage de passions.

Un nouveau départ politique pour le Canada avec un jeune gouvernement libéral. Un nouveau départ en lien avec la campagne nationale de IFMSA concernant cette période de notre histoire où les migrations populationnelles plafonnent. Ce nouveau départ pour de nombreux immigrants et réfugiés partout dans le monde quittant leur pays d’origine à la recherche d’une vie meilleure.

Nous comptons sur vous pour rester à l’affût des appels d’articles et des concours littéraires … Des surprises alléchantes vous attendent !

Pour toutes ces raisons, ce thème nous semblait tout désigné. Par ailleurs, la thématique de cirque témoigne implicitement du thème choisi. Telle une troupe de cirque sur la route, c’est dans l’optique d’un nouveau départ que nous nous déplaçons vers l’inconnu, encore plein de possibilités. Nous exploitons alors le meilleur de nous-mêmes en utilisant nos talents, notre persévérance, nos passions et/ou notre détermination.

De plus, un autre défi que nous nous sommes données pour l’année est de diminuer l’empreinte écologique du journal en diminuant les impressions papier. La version en ligne sera plus mise de l’avant! Enfin, espérons que tout au long de l’année, nous saurons charmer vos pupilles et alimenter votre grand potentiel intellectuel.

Cette année, nous nous sommes donnés plusieurs défis pour ce nouveau départ avec l’Influx. D’abord, nous avons comme mandat personnel de vous faire participer le plus possible !

Si jamais vous avez envie d’écrire des articles de tout genre, n’hésitez pas à nous contacter!

De plus, notre vision de l’Influx se veut très large. Nous voulons que le journal étudiant de médecine soit non seulement une plateforme de partage de la vie

Mia-Fay Nadeau Fannie Nadeau

Vos co-rédactrices de l’Influx

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Récit d’un stage en France - Roselyne Choinière Il était une fois une étudiante de deuxième année qui voulait découvrir l’obstétrique et la gynécologie et voyager. Un stage d’IFMSA m’a été offert à l’Hôpital Jeanne-de Flandres à Lille dans le nord de la France. Il s’agit d’un grand hôpital universitaire spécialisé en maternité et pédiatrie qui frôle les 5 000 naissances par année.

on faisait la première incision. Environ 1 minute plus tard, on donnait le bébé à sa mère.

Avant ce stage, je n’avais pas réalisé à quel point les mères réagissaient différemment en voyant leur bébé pour la première fois. Plusieurs avaient les larmes aux yeux et souriaient de joie alors que d’autres disaient des choses plutôt étranges. Une en particulier a littéralement Le grand jour se produit par une belle journée de juillet. dit : « Il est tout poilu!». En espérant que son fils n’en Habituellement, je ne pouvais pas participer en chirurgie fera pas un complexe plus tard! La patiente en chirurgie puisque j’étais l’équivalent d’une externe surnuméraire attendait ce bébé depuis longtemps. Vu sa condition et un seul externe était requis pour assister lors des génétique, elle a dû avoir recours à de nombreuses césariennes. Pourtant, cette fois-là, je me suis habilement interventions de fertilité pour tomber enceinte. En arrangée avec l’autre externe pour qu’il me laisse sa voyant son bébé, elle n’a rien dit. Son mari était aussi place puisque je connaissais la patiente. À ce moment-là, silencieux. Leurs yeux se sont remplis d’eau et en prenant j’avais déjà fait la connaissance de l’obstétricienneleur enfant pour la première fois, les mots étaient gynécologue ainsi que les anesthésistes et les sagessuperflus. L’émotion était tellement forte dans la salle. La femmes. J’étais vraiment à l’aise. J’étais à ma place. joie intense et le soulagement de cette nouvelle famille a fait de cette naissance une des « C’était une des premières fois que j’ai participé Pendant toute la journée, plus belles que j’ai eu la chance à la chirurgie et vécu le « high » de mettre mes j’avais suivi le travail de la de voir pendant mon stage. mains dans un abdomen vivant, mais aussi de patiente qui était atteinte du pouvoir assister à un moment aussi magique d’une syndrome de Turner. Elle Cette expérience a été unique était en travail depuis le pour moi. C’était une des naissance attendue et désirée.» matin et ça ne s’enlignait pas premières fois que j’ai participé à pour évoluer et le moniteur commençait à enregistrer la chirurgie et vécu le « high » de mettre mes mains dans des décélérations du rythme cardiaque du fœtus. un abdomen vivant, mais aussi de pouvoir assister à un L’obstétricienne a donc décidé de faire une césarienne en moment aussi magique d’une naissance attendue et code jaune. En environ 10 minutes, la patiente était désirée. rendue en salle d’opération, tout le monde était prêt et

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Gabrielle Desharnais-Préfontaine

Alors on insistait « Are you SURE it is OK?», et à tout coup, elle levait ses épaules. Cela est demeuré ainsi jusqu’au jour où nous avons rencontré une népalaise beaucoup plus à l’aise en anglais. À son tour, elle s’est mise à exécuter ce même mouvement. On lui a alors demandé si tout allait pour elle, et que signifiait ce haussement d’épaule! Nous avions enfin compris : ce haussement d’épaule était dans leur culture, qu’un simple geste pour confirmer que tout allait bien.

Ma sœur et moi sommes parties 1 mois au Népal, logées dans une famille de classe moyenne, parlant très peu l’anglais. Avant de partir, nous avons pris la peine de se renseigner sur la culture et nous avons appris quelques mots, question de nous débrouiller un peu. Par contre, il y a des choses qui ne s’apprennent pas dans les livres… La mère de cette famille, Saralah, parlait très peu anglais, et nous communiquions principalement par le langage des signes. Pour être certaines que tout était beau, il arrivait souvent qu’on lui fasse un «thumbs up» pour tenter de confirmer une information. Elle nous répondait alors simplement avec un hochement d’épaules) avec le très peu de sourire que font les népalais) comme l’on peut faire ici lorsqu’on n’est pas vraiment sur de nous…

Rosalie Mercure-Cyr peine d’être bravé, avec des combinaisons étanches bien sûr. Un autre moment magique de mes 6 semaines fut le 23e festival de musique en Estonie. Ce petit pays qui a été sous l’occupation allemande et soviétique s’est battu pour son indépendance finalement acquise en 1991. Depuis, ces habitants se réunissent une fois par an pour célébrer leur culture et l eur héritage folklorique. De tous les pays que j’ai visités cet été, l’Islande et l’Estonie restent mes deux coups de cœur. Avec une population de moutons dépassant nettement celle des humains, l’Islande est une beauté de la nature où il est possible d’escalader des glaciers, se baigner dans des sources thermales en montagne, voir des geysers, aller dans des grottes souterraines creusées par d’anciennes éruptions volcaniques, stalactites à l’appui, et tout ça, dans une seule et même journée. L’aventure la plus incroyable a été de nager entre les deux plaques tectoniques américaine et eurasienne. Pouvoir toucher aux deux continents dans une eau turquoise dont la visibilité allait jusqu’à 150m de profondeur est indéniablement un moment à vivre. Le 2°C valait la

Tant de musiciens, de talent, de groupes ayant modernisé le folklore dans un nouveau style de musique incroyable. 4jours de pure jouissance musicale au beau milieu de ruines laissées par la Seconde Guerre mondiale. L’ambiance y était tout à fait irréelle. On ne comprenait absolument rien de leur dialecte, mais on se sentait chez soi telle une seule et grande famille chantant, dansant et s’émerveillant devant la vie. J’ai même eu la chance de prendre une photo avec le président estonien qui était là lui aussi au beau milieu de la foule tel un simple villageois. Je finirais cet article avec un proverbe islandais «þetta reddast», qui veut dire que tout finit par s’arranger et qu'il faut vivre sans aucun soucis (oui, oui, un Hakuna matata islandais).

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Même le groupe qui jouait pendant le vin et tapas était un produit sherbrookois! Nombreux étaient les étudiants à chanter et à danser au son de la musique extraordinaire des talentueux musiciens que sont Paskale Raymond, Jonathan Bouchard, Valérie Cormier et William Lemaire!

Mathieu Simard

Le comité organisateur du 7e Symposium étudiant sur la médecine familiale est très heureux d’avoir accueilli une deuxième fois en territoire sherbrookois les étudiants en médecine québécois à l’occasion de cet évènement de grande envergure. Le comité tient à remercier tout particulièrement ses nombreux bénévoles sans lesquels l’évènement n’aurait pu avoir lieu et espère sincèrement que le comité organisateur des MedGames 2016 aura autant de succès! Bonne organisation à vous!

L’année scolaire 2015-2016 s’annonce indéniablement haute en couleur, mais le vert sera particulièrement à l’honneur! En effet, l’Université de Sherbrooke aura l’occasion de briller non pas à une, mais bien à deux reprises en accueillant tous les étudiants en médecine du Québec d’abord pour le plus grand évènement de l’année en médecine de famille, le 7e Symposium étudiant sur la médecine familiale, et ensuite pour le plus grand évènement sportif (et festif, avouons-le!) de l’année, les MedGames 2016! Justement, le samedi 19 septembre dernier s’est tenu à la FMSS le 7e Symposium étudiant sur la médecine familiale, une initiative étudiante annuelle incontournable en médecine de famille! Plus de trois cents étudiants en médecine des universités Laval, McGill, de Montréal et de Sherbrooke se sont réunis afin de participer à cette journée de conférences, d’ateliers, de discours et de présentations animés par des médecins, des résidents et d’autres professionnels de la santé. La journée s’est révélée haute en moments marquants! Les deux invités d’honneur ont livré des discours incroyablement inspirants. Le Pr Paul Grand’Maison, directeur du Bureau des relations internationales et directeur adjoint du Centre collaborateur OMS/OPS de la FMSS de l’UdeS, a amené les étudiants à réfléchir à la responsabilité sociale des médecins en regard de la santé mondiale et de l’aide humanitaire à l’international et au Québec, ainsi qu’à s’engager à exercer une médecine empreinte d’humanité dans leur future pratique auprès de leurs patients. Quant à lui, le Dr Réjean Hébert, professeur titulaire au Département d’administration de la santé de l’École de santé publique de l’Université de Montréal, mais, mentionnons-le, anciennement médecin de famille au CHUS, gériatre à l’Hôpital d’Youville de l’IUGS, professeur au Département et médecine de famille et doyen à la FMSS de l’UdeS, a mis la lumière sur la transformation du système de santé inhérente au vieillissement de la population ainsi que sur les éléments à prioriser pour répondre à ces changements majeurs : prévention, engagement du patient, intégration des services, première ligne et soins à domicile.

Le comité organisateur du 7e Symposium étudiant sur la médecine familiale. Crédit photo : Michel Windsor. De gauche à droite : Mathieu Hains (collaborateur), Sasha Ménard-Castonguay (Bénévoles), Anika Rahman (Publicité), Myriam Quesnel (Finances), Kassandra Tardif (Bénévoles), Audrey Dube (Conférences et ateliers), Caroline Gobeil (coprésidente), Sophie Routhier (Conférences et ateliers), Roselyne Choinière (coprésidente), Mathieu Simard (Communications), Sheena Geiger (Inscriptions), Laura Pinsonneault-Craig (Nourriture), Mélanie Douziech (Nourriture) et Amélie Deschamps (Locaux et matériel). Absentes sur la photographie : Annabelle Levasseur (Conférences et ateliers), Serena Chiovitti (collaboratrice) et Anne-Marie Pothier (collaboratrice). En définitive, cette année, l’Université de Sherbrooke rayonnera et nous pourrons être fiers de chanter haut et fort notre fameux « S-H-E-R-B-R-O-O-K-E »!

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Mia-Fay Nadeau

Organisé par le comité SCORA, plusieurs activités ont eu lieu lors de la dernière semaine d’octobre dans le cadre d’une semaine thématique sur l’identité sexuelle.

l’entourage (amis, famille), des employeurs et même des propriétaires d’appartement, le manque d’acceptation de la population trans est une réalité. Mais ou se situe donc le problème? Devrait-on soigner ces personnes qui n’embêtent personne et qui ne veulent qu’assumer une partie d’eux-mêmes? Avant cela, pourquoi ne pas plutôt se réinterpréter soimême pour soigner cette plaie béante responsable de toute la démesure de l’âme humaine…

La première activité fut une conférence par Rouzbeh Shadpey sur la Trans-sexualité et ses enjeux. Plusieurs questions furent soulevées, et éclairées! Quelle est la différence entre trans-sexuel et trans-genre? Quelles sont les difficultés auxquelles la population trans-genre fait face? Quelle est la place des trans au Québec aujourd’hui, et qu’en était-il avant? Quelle est la prise en charge d’une personne avec une identité de genre différente de son sexe génital? L’évènement fut un succès, autant pour la qualité de la présentation que pour la participation de l’auditoire.

Quelle est la différence entre trans-sexuel et transgenre? Trans-sexuel implique le changement de sexe par des chirurgies. Trans-genre est une discordance entre le sexe génital et l’identité de genre ressentie. Quelles sont les difficultés auxquelles la population trans-genre fait face? beaucoup de discrimination par leur entourage, par un propriétaire qui ne veut pas leur louer un logement, par les travailleurs de la santé et les employeurs.

La deuxième activité organisée durant cette semaine était la diffusion du documentaire Dr Money and The Boy With No Penis. En 1965, à la suite d'une circoncision ratée, David Reimer se fit enlever son pénis et ses testicules sous les recommandations du psychologue et sexologue néo-zélandais John Money, un pionnier dans le domaine du développement sexuel et de l'identité de genre. Éduqué en tant que fille, David ne s'est pourtant jamais considéré comme une fille ; à quinze ans il voulut reprendre son identité masculine. Cette histoire choquante, qui a bel et bien eu lieu, a mis en évidence l’absence de corrélation entre l’éducation et l’identité de genre. Tout cela semble démontrer que nous n’avons pas de contrôle sur l’identité de genre qui nous est désignée selon notre sexe physiologique, et que ce serait plutôt une chose intrinsèque à la personne. Par ailleurs, considérant la réponse assez stigmatisante de

Quelle est la place des trans au Québec aujourd’hui au niveau médical? On retrouve le sujet: Dysphorie de genre dans le DSM5. Nouvellement modifié, ce trouble psychiatrique est défini par une souffrance ou un handicap causé par une discordance de l’identité de genre. Quelle est la prise en charge d’une personne avec une identité de genre différente de son sexe génital? il faut un diagnostic par un psychologue ou médecin. On peut prescrire une hormonothérapie, et si le patient le désire, une chirurgie de réassignation de sexe.

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Amélie Solis et Antoine Brouillard

Nous, étudiants à l’Université de Sherbrooke, on a quand même un pas pire…. campus, et une pas pire ville située en plein dans la région montagneuse et épatante de l’Estrie. Cependant, malgré le fait que la méthode.. d’apprentissage à Sherbrooke semble plutôt avantgardiste (la méthode APP, par exemple), on est un peu en retard par rapport au plein air… Comment? En fait, McGill, Laval et Montréal ont déjà en place leur comité respectif de sports d’extérieur. De plus, le potentiel de Sherbrooke en matière de plein air est immense. Nous, si on veut faire une randonnée rapide, pas trop loin, on se dirige vers Orford (environ 850m d’altitude) au lieu du Mont-Royal (environ 230m d’altitude), par exemple, pour nos chers collègues montréalais. Alors pourquoi ne pas en profiter au même titre que les autres universités? (Qui sait, peut-être que ça nous mettrait plus en forme pour les MedGames?) Voilà ce qui explique l’arrivée d’une nouveauté à l’université, le Club Plein Air offre aux étudiants de

médecine la possibilité d’organiser, en plus grands groupes, des activités de plein air. Au sein du Club Plein Air, plusieurs sous-comités siègent et organisent des activités de différents genres qui vont des randonnées pédestres jusqu’aux sports plus extrêmes, tel que les sauts en bungee et le parachutisme. Allez, lâche ton tuto! Joins-toi à nous!

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Arnaud Messier-Maynard En tant que Sherbrookois adopté depuis 1 an, je peux dire que j’ai quand même fouillé la ville et la région. À force de se promener à vélo et à la course, on finit par connaître quelques racoins intéressants outre le mont Bellevue et le Carrefour de l’Estrie. Voici quelques-unes de mes découvertes.

Comme l’hiver s’en vient et que vous avez oublié votre laine dans votre pays natal, faites un tour au Comptoir Familial, la meilleure friperie en ville sérieusement rivalisée par le Estrie Aide où on offre un fameux éventail d’objets de toutes sortes (dont des stéthoscopes à 5$). Si vous êtes plus du genre à fabriquer vos objets vous-même, passez par La Fabrique, un atelier coop qui offre des cours sur divers sujets (gravure, poterie, soudure…).

Dans la catégorie ‘’plein air’’ on a le Sanctuaire de Beauvoir qui offre un belle vue sur la ville de Sherbrooke. Il est accessible si on coupe à travers les sentiers du CHUS par les chemins de ski doo (ou plus simplement par le chemin des pèlerins). Parlant de sentier, si vous allez au marais Charbonneau pour une promenade, vous pouvez aussi embarquer sur les sentiers de l’Estrie qui offrent une belle course et de beaux horizons montagneux. Même que ces derniers se rendent jusqu’au mont Orford! Si vous êtes fan de vélo, prenez la piste cyclable en direction de Lennoxville pour admirer la belle université Bishop’s et dire un coucou à nos amis anglos pour ensuite aller à North Hatley observer le lac Massawippi dans une ambiance ‘’New England’’ et boucler la boucle en revenant par la rivière Magog à votre bien aimée Sherbooke.

Maintenant restaurés, bien habillés et meublés, c’est à dire que votre pyramide de Maslow est comblée, vous pouvez aller vous émerveiller d’art actuel à la galerie Sporobole dans le centro pas tellement loin du Boquebière et de La Petite Boite Noire où plusieurs spectacles se déroulent tout au long de l’année. Mais sérieux le mont Bellevue c’est pas pire quand même pour le vélo de montagne, le ski de fond l’hiver et la journée de ski alpin gratuite par semaine. Oui oui j’ai déjà pris la 14 avec mes skis pour aller me gâter avec le poma du mont central de Sherbrooke.

Animés par la faim en revenant de ces décors enchanteurs, enflammez-vous de joie à la Boulangerie Dufeu pour un pain très très grano. En effet, Sherbrooke a comme une aura granola que j’apprécie. Le Café Singing Goat vous offre des mets germés et le Café Pierre Jean Jase un végépaté à la betterave fantastique.

Donc voilà quelques uns de mes secrets les mieux gardés, allez explorer vous aussi votre belle région adoptive!

Charles-Antoine Barbeau-Meunier Personnellement, je ne peux pas rester étudier seul chez moi: je dois sentir vibrer l’énergie et la personnalité de ma ville, observer son paysage dynamique s’étendre sur mon quotidien souvent trop familier. C’est rafraîchissant. J’ai constaté qu’un phénomène nouveau à Sherbrooke prend

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de l’ampleur, qui répond parfaitement à ce sentiment: les cafés de quartier. Là où la décoration ne suit pas les règles d’esthétisme stériles d’une chaîne ou d’un café grande surface. Où le propriétaire vient lui-même vous servir un café, le sien, dont il a soigneusement


choisi la provenance. Où les arômes et les pâtisseries reflètent un vécu gourmand, une tradition, un air de famille. Qu’il s’agisse du latté à la citrouille et des pop-tarts haut de gamme du Café général, ou des smoothies mangue-menthe

et des brownies au chaï du salon de thé l’Arbre à Palabre, ces endroits ont un cachet inimitable, une vraie personnalité locale qui deviendra vite votre fidèle allié face à l’anatomo-pathologie et la période décourageante des examens.

Quelques cafés de quartier: Café général (74 rue Alexandre, près du centre-ville) Ouvert du lundi au vendredi de 7h30 à 16h00

Le Tassé (426 rue du Conseil, dans l’Est de la ville) Ouvert du lundi au vendredi de 7h00 à 20h00, samedi de 8h00 à 16h00

Le Kaapeh (137 rue Frontenac, dans le centre-ville) Ouvert du lundi au vendredi de 7h30 à 20h00, samedi et dimanche de 9h00 à 18h00. Le salon de thé l’Arbre à Palabre (147 Wellington Sud Ouvert du mardi au samedi de 15h00 à 23h00

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Rachel Lapointe Restaurant : Parce que c’est un petit café de quartier chaleureux, simple, abordable et délicieux et parce que ses déjeuners, ses burgers et son végépâté maison son exquis, le café Pierre Jean Jase est mon restaurant préféré. **Chaque mois, différents artistes sont invités à exposer sur les murs! 550 Rue de Montréal, Sherbrooke, QC J1H 1E8 (819) 829-5927

Lieu de nature : Le mont Bellevue est souvent sous-estimé! Avec ses 7km de sentier pédestres l’été qui se transforme en sentier de ski de fond ou raquette l’hiver, c’est l’endroit parfait pour aller marcher ou courir en nature à quelques minutes de la maison. De plus, les soirs d’hiver, quand les feuilles sont tombées, on a une vue imprenable sur les lumières de la ville! Il ne faut surtout pas oublier ses superbes pistes de vélo de montagne pour cyclistes intermédiaires! Activités : -Faire de l’escalade dans une église au Vertige : 290 Rue Brooks, Sherbrooke, QC J1H 4X9 (819) 340-1810 -Promener des chiens à la SPA : 1139 Boulevard Queen-Victoria, Sherbrooke, QC J1H 1A2 (819) 821-4727 -Acheter la Carte Blanche seulement pour les étudiants de l’UdeS et pouvoir faire des sorties à petits prix ! *** C’est 45$ cette année *** -Aller manger au Singing Goat, un café Végétarien/Végétalien/Cru qui n’est pas souvent ouvert… mais EXCELLENT! En plus, le menu change toutes les semaines! 287 Rue Galt O, Sherbrooke, QC J1H 1Y1 (819) 820-1118

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Sérénité : Pour moi, la sérénité se vit en nature. Alors, j’ai d’autres endroits où il fait bon se retrouver. Tout d’abord, sur le bord du barrage hydro-électrique, dans le boisé du portage, le long de la piste cyclable « Axe de la Magog » vers Rock Forest. Ensuite, sur le bord de la rivière Magog presqu’à l’embouchure de la Saint-François. Quand le niveau de l’eau n’est pas haut, on peut descendre par la « descente à bateau » non-officiel/interdite derrière la scène extérieur de la rue Abénaquis au centre-ville. Le soir, c’est l’endroit parfait pour un « bring your wine & Blanket » en amoureux!

Et pourquoi ne pas faire un détour par les passerelles de la Promenade de la Gorge de l’autre côté du pont! On peut y admirer les jeux d’éclairage sur les chutes. L’hiver, c’est encore plus impressionnant parce que tous les arbres sont glacés!

Commerces : Pour celles qui ont le budget, la Boutique Kitsch offre une belle variété de vêtements uniques et pour toutes occasions! Et pour celles qui préfèrent les rabais, je vous conseille le coin friperie de la boutique t.a.f.i & Compagnie. Kitsch: 113 Rue Frontenac, Sherbrooke, QC J1H 1J7 (819) 542-5555 T.a.f.i & Compagnie : 81 Rue Wellington N, Sherbrooke, QC J1H (819) 346-9912

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1 tasse avoine 2/3 tasse coconut ½ tasse beurre d’arachide ½ tasse pépites de chocolat ½ tasse miel 1 c. à soupe graines de chia 1 c. à thé vanillle

1. Combiner tous les ingrédients dans un grand bol. 2. Rouler et comprimer le mélange en boules d’un pouce de diamètre et les place sur du papier parchemin. 3. Réfrigérer une trentaine de minutes, puis savourez!

1.Se dit d’une tumeur, d’une malade qui peut causer la mort 2.Synonyme de grippe 3.État caractérisé par une perte de conscience, de sensibilité et de mobilité, avec conservation plus ou moins complète des fonctions végétatives 4.Inflammation de l’oreille 5.Maladie contagieuse, d’origine virale, généralement bénigne, se manifestant par l’éruption de boutons. 90% des cas surviennent chez des enfants de moins de 10 ans. 6.Opération chirurgicale qui consiste à transférer sur un individu une partie du corps prélevée sur lui-même ou sur un autre individu. 7.Inflammation du pancréas 8.Inflammation des voies aériennes entre la trachée et les poumons, qui se manifeste par une taux accompagnée d’expectorations. 9.Paludisme 10.Anomalie de l’œil qui se traduit par une vision floue des objets éloignés

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Bonjour! Chaque année, les facultés de médecine du Canada s'affrontent dans des compétitions sportives amicales le temps d'une fin de semaine. Cette année, c'est l'Université de Sherbrooke qui aura l'honneur d'accueillir les MedGames les 8, 9 et 10 janvier 2016. Comme cet événement d'envergure nécessite beaucoup d'organisation, la présence de bénévoles lors des activités est essentielle afin d'en assurer le bon déroulement. Vous retrouverez plus bas la description des différents postes offerts et les disponibilités offertes. En tant que bénévole, vous aurez droit à un chandail, le repas lors de votre quart de travail ainsi qu'une lettre d'attestation de bénévolat! Merci de votre intérêt envers le bénévolat aux MedGames 2016, votre participation sera très appréciée et primordiale! N'hésitez pas à nous écrire pour de plus amples renseignement à volontaires@medgames2016.com. Une agréable fin de semaine vous attend, ne manquez pas cet événement unique! N'oubliez pas d'en parler à vos amis! Vous pouvez également consulter le site http://fr.medgames2016.com pour plus d'informations Les co-présidents des MedGames 2016

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