GENEVIÈVE FIORASO FIORASO:: «IL « IL FAUT IRRIGUER L’INDUSTRIE EN INNOVATIONS INNOVATIONS» »
30 TECHNOS
MADEINFRANCE MADE ccPAGE 24
UN HOMME, UNE TECHNO ccPAGE 4
Il a rendu possible l’essayage en ligne
Bruno Uzzan, co-fondateur de Total Immersion
CAHIER TECHNIQUE ccPAGE 57
Le futur des biocarburants
Les enjeux technologiques des carburants biosourcés
N°971-972ccDÉCEMBRE 2014 - 16,50
www.industrie-techno.com
www.industrie-techno.com
EDITO
La France a un incroyable talent
ccMYRTILLE DELAMARCHE RÉDACTRICE EN CHEF
THOMAS GOGNY POUR IT
mdelamarche@industrie-technologies.com
Le French-bashing aurait-il contaminé l’innovation ? Certes, la France a perdu des places dans les derniers classements mondiaux des entreprises innovantes : zéro française dans le tableau des 50 établi par le Boston Consulting Group, sept groupes français relégués hors du Top 100 Thomson-Reuters. Mais à bien y regarder, le tableau n’est pas si sombre. On a un peu vite oublié l’enquête Forbes de cet été, qui plaçait notre pays au deuxième rang ex-aequo des nations dont sont issues les entreprises qui font rêver les investisseurs. On a aussi noirci le tableau dans la présentation du Global Innovators 100 de Thomson-Reuters, où la France conserve tout de même sa troisième place mondiale. Sans compter l’augmentation des dépenses en R&D (presque 30 milliards en 2013). En réalité, ce n’est pas l’innovation qui se porte mal en France, c’est le transfert de compétences de la recherche au marché. Geneviève Fioraso nous le confirmait lors d’un entretien accordé à Industrie « Ce n’est pas & Technologies il y a quelques jours : « Il faut l’innovation mieux valoriser le transfert de l’invention qui se porte mal vers l’innovation. » Un mouvement a été en France, amorcé pour multiplier les ponts entre recherche fondamentale, produits et services c’est le transfert innovants, comme le démontre la réorienta- de compétences. » tion des pôles de compétitivité vers l’aval (du prototypage à la commercialisation, au besoin via des spin-off). Il est indispensable de continuer à renforcer ce partenariat public privé, qui n’est pas, on l’oublie trop souvent, qu’un modèle de financement. Au fil des pages de ce numéro de fin d’année, nous avons choisi de contrer le pessimisme ambiant, en dénichant à la fois neuf innovateurs – les lauréats des trophées du Prix des ingénieurs de l’année, décernés comme chaque année en collaboration avec nos confrères de L’Usine Nouvelle – et 30 innovations « made in France » promises à un bel avenir. cm
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UN HOMME, UNE TECHNO
Il a rendu possible l’essayage en ligne C’est un économiste séduit par la technologie qui cofonde une société autour de la réalité augmentée. Il s’approprie la technologie et la fait basculer du monde du PC vers le Saas pour suivre les évolutions du marché et trouver un business model plus récurent.
Bruno Uzzan, co-fondateur de Total Immersion
A
Valentin Lefèvre, sûr de sa technologie. Jeunes, prêts à prendre des risques, ils créent Total Immersion le 31 décembre 1998 dans l’euphorie de la bulle Internet. Ayant convaincu des business angels d’investir 2 millions de francs avec Visio Training (un système de défilement de paysages au rythme du coureur pour salles de sport), ils débauchent des ingénieurs chez Thales et dans le monde de l’image pour peaufiner la technologie. « On se retrouve à une dizaine et au bout de 6 à 8 mois on sort une première image mélangeant de la 3D avec de la vidéo en temps réel sur un PC ». Cette innovation est au cœur du brevet déposé en 2001 (voir encadré). Valentin Lefèvre crée la boîte à outils D’Fusion et quelques démos percutantes qui, présentées au salon Micad, convainquent PSA et Renault, qui disposent pourtant d’installations immersives lourdes, pour valider des concepts. Puis viennent BMW pour du design ou EADS GDI pour de la balistique.
cc une appli pour trouver ce qui vous va La technologie D’Fusion consistait en 1998 à faire fonctionner dans un PC une carte d’acquisition et une carte vidéo en assurant une fluidité parfaite et un traitement à la milliseconde près, pour que la 3D arrive au bon moment dans la vidéo. Cette technologie a depuis été portée en mode Saas et fonctionne avec un client léger sur de multiples plates-formes nomades. Elle est au cœur de l’application d’essayage en ligne Try Live, utilisée par une trentaine de clients pour des produits tournant autour du visage (lunettes, bijoux, perruques…). L’arrivée de caméras 3D sur les mobiles permettra d’aborder dès 2015 les essayages de vêtements ou de mobilier dans un intérieur.
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Des succès qui attirent iSource et Partech Ventures, qui mettent 1,5 million d’euros dans un nouveau tour de table fin 2001. Bruno Uzzan part alors aux ÉtatsUnis, où la technologie est remarquée par Disney, Fedex et GM. Les mondes de l’entertainment et du marketing sont plus réactifs que l’industrie. En 2004, le Futuroscope teste une application de RA autour de sabres lasers, avant de confier à Total Immersion la maîtrise d’œuvre informatique de son attraction Les animaux du futur, un contrat de 2 millions d’euros. cc Savoir
rebondir avec des idées neuves
Après un nouveau tour de table de 4,5 millions d’euros, la société ouvre un bureau à Los Angeles, pour suivre ses clients américains. La société emploie alors 30 personnes. Et la technologie continue d’évoluer. « Valentin Lefèvre développe la première application de RA fonctionnant sur un ordinateur lambda. Un progrès, car il fallait jusque-là connaître la machine cible pour maximiser les performances ». Ce sera sa dernière innovation, car plus attiré par celle-ci que par l’industrialisation, il forme son successeur et quitte la société. Bruno Uzzan, seul aux commandes, s’installe mi-2007 à Los Angeles. « C’est un pays où tout est possible. Quelques mois après mon arrivée je négocie avec James Cameron, Coca Cola, Mattel et McDonald’s pour la promotion marketing du film Avatar ». Total Immersion atteint un effectif de 55 personnes et un chiffre d’affaires de 14 millions d’euros
D.R.
bsolument rien ne prédestinait Bruno Uzzan à devenir zélateur de la réalité augmentée, puisqu’il était en 1996 expert-comptable dans un cabinet d’audit. C’est là qu’il rencontre le mari d’une collègue, Valentin Lefèvre, ingénieur chez Thales Training & Simulation où il développe des simulateurs militaires. Mais ce jeune ingénieur, geek avant l’heure, se passionne surtout pour une technologie émergente, la réalité augmentée (RA) qui permet d’insérer en temps réel des modèles 3D dans un flux d’images vidéo. Le personnage, brillant, impressionne Bruno Uzzan qui lui glisse : « Si un jour tu montes ta société, ça m’intéresse. » Doté de la fibre entrepreneuriale, il pense que c’est le bon moment pour se lancer, avec en backup un retour dans l’audit. « Les simulations immersives que l’on fait aujourd’hui dans l’industrie sur de grosses stations de travail fonctionneront un jour sur de simples PC ou Mac », martèle
Bruno uzzan
T. GoGny PoUR InDUSTRIE ET TEChnoLoGIES
après des études d’économie appliquée à la gestion à nanterre, puis à Paris Dauphine, il devient expertcomptable dans le cabinet d’audit Pierre Henri Scacchi & associes, filiale de PricewaterhouseCoopers. Il co-fonde Total Immersion le 31 décembre 1998 avec Valentin Lefèvre qui est le père de la technologie. Il assume la gestion de la société et s’installe à Los angeles mi-2007 pour développer les activités nord-américaines.
– dont 45 % aux États-Unis – au bout de trois ans. Une réussite qui éveille les appétits maintenant que le marché a été évangélisé. « En contournant un de nos brevets, Qualcomm lance des logiciels de RA assez performants et surtout gratuits », raconte Bruno Uzzan. Dans le même temps, les marques utilisant la RA s’en lassent car l’engagement des consommateurs n’est pas à la hauteur des attentes. Le côté magique est difficile à rentabiliser. Total Immersion, déficitaire en 2012, doit réduire la voilure. « Nous en avons profité pour réinventer notre offre et notre business model en trouvant une application qui aide nos clients dans la durée, afin de justifier un retour sur investissement. » Si D’Fusion reste basée sur les mêmes briques technologiques, elle a été réécrite pour le
mode Saas et elle se focalise maintenant sur l’essayage virtuel avec Try Live. Atol fut le premier à lancer l’essai de lunettes interactif en ligne en 3D. « Avant on vendait la licence de la boîte à outils de développement et du service autour d’un coup marketing, maintenant on vend l’adaptation de notre outil vertical à une application donnée et l’on se rémunère sur chaque utilisation pendant une longue période. » cc Des
caméras 3D pour trouver un nouvel élan
Une trentaine de clients utilisent Try Live et le cap des 2 millions d’utilisateurs par mois a été franchi. Mais Bruno Uzzan veut aller plus loin. La technologie actuelle sait bien « tracker » un visage en analysant jusqu’à 140 points spécifiques
en temps réel avec une seule caméra, car c’est une zone réduite et homogène. En revanche, pour un individu complet, la géométrie de la zone varie beaucoup si les membres s’écartent du corps. Il faut alors placer des marqueurs physiques aux points clés. « Mais l’arrivée de caméras 3D intégrables dans une tablette, telle celle de PrimeSense aujourd’hui dans le giron d’Apple, ou Tango, le projet Google, vont changer la donne. Cela va nous ouvrir les marchés très demandeurs de l’essayage de vêtements ou de meubles, pour lesquels nous lancerons des applications en 2015. » L’expert-comptable est bien devenu un technologue ! cm cc Jean-François Prevéraud jfpreveraud@industrie-technologies.com
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SOMMAIRE
TENDANCES
Prix des ingénieurs de l’année SÉCURITÉ
Il a greffé des yeux et un cerveau à la ville de Mexico
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OLIVIER FLOUS Directeur de l’ingénierie du groupe Thales.
Le palmarès 2014 cc PAGE 10
ÉNERGIE
La pérovskite enflamme les recherches sur le photovoltaïque cc PAGE 14
RÉALITÉ AUGMENTÉE
Un habitat automobile transparent cc PAGE 15
PRODUCTION
La découpe du verre par laser à haute vitesse cc PAGE 17
ENVIRONNEMENT
Des géraniums pour dépolluer les sols cc PAGE 18
C’EST PAS NOUVEAU… QUOIQUE
Fort d’Issy: de la guerre de 1870 à l’ère numérique cc PAGE 20
INDUSTRIE-TECHNO.COM
MISSION ROSETTA Objectif comète réussi pour Philae cc PAGE 22
30 EN COUVERTURE
TECHNOS MADEINFRANCE
Smartphone sécurisé, lunettes à réalité augmentée, instrument du prochain rover martien de la Nasa… Les innovations technologiques françaises sélectionnées par la rédaction cette année sont à la fois inattendues et méconnues. La France cherche peut-être encore son Google, mais dans certains secteurs, elle n’a rien à envier à ses concurrents sur le plan de la recherche technologique. ccPAGE 24
NUMÉRIQUE INFORMATIQUE
Hoox : un smartphone coffre-fort cc PAGE 26
PRODUCTION ROBOTIQUE
CONCEPTION DESIGN
Impression 3D grande vitesse
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MATÉRIAUX CHIMIE
N°971-972ccDÉCEMBRE 2014
Blue-Shark : l’hydrolienne low cost cc PAGE 38
INTERVIEW
GENEVIÈVE FIORASO Le moteur ré-allumable Le textile de d’Ariane demain produira « Irriguer l’industrie en innovations » cc PAGE 30 de l’énergie cc PAGE 36
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ÉNERGIE ENVIRONNEMENT
cc PAGE 40
SOMMAIRE
Immeuble Antony Parc II 10, place du général de Gaulle BP 20156 92186 Antony Cedex Tél. : 01-77-92-92-92 Fax Rédaction : 01-77-92-98-51 Fax Publicité : 01-77-92-98-50 Une publication de Pour joindre vos correspondants, composez 01-77-92, suivi des quatre chiffres entre parenthèses indiqués après chaque nom.
Président Directeur général Christophe Czajka Directeur général Julien Elmaleh Directeur du pôle industrie Pierre-Dominique Lucas
PRODUITS
MÉCATRONIQUE
La plastronique ouvre des perspectives aux industriels
cc PAGE 42
NOUVEAUTÉS
Notre sélection de produits classés en 7 secteurs de référence
cc PAGE 46 à 56
RÉDACTION Directeur des rédactions Thibaut De Jaegher (9483) Directrice adjointe de la rédaction Anne Debray (9251) Rédactrices en chef Myrtille Delamarche et Muriel de Vericourt (9957) Assistante de la rédaction Marielle Flèche (9425) Rédacteur en chef adjoint Jean-François Prevéraud (9458) (Bureaux d’études, design, CAO, lettre Web) Rédacteurs Sophie Eustache (9421) (Numérique, électronique, informatique), Philippe Passebon (9481) (Énergie, environnement, électrotechnique et sécurité) Didier Ragu (9435) (Nouveaux produits) ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO Julien Bergounhoux, Séverine Fontaine et Adrian de San Isidoro RÉALISATION Secrétariat de rédaction Nicole Torras (9493), première secrétaire de rédaction Direction artistique Gérard Quévrin (9494) Service Photo Bernard Vidal (9490) Infographie Florent Robert (9495)
CAHIER TECHNIQUE
Le futur des biocarburants Les enjeux technologiques des carburants biosourcés cc PAGE 57
COMMERCIAL Directrice commerciale du pôle Industrie Béatrice Allègre (9362) Directrice de clientèle Flora Morel (9361) Directeur de clientèle Piero Tomassi (9578) Régions Thierry Borde, directeur (04-72-84-27-54) Est Clarisse Michel (03-88-84-36-06) Allemagne/Suisse/Autriche : Thomas Hugues (9536) Benelux : Huson International Media (Rodric Leerling) +31 (0) 229 841 882 Grande-Bretagne : Huson International Media (Stuart Payne) +44 (0) 1932 564 999 États-Unis : Huson International Media +1 212 268 3344 Espagne : B2B Communication (Juan Jose Bellod) +34 91 319 8177 Espace Industrie - Contact Industrie - Service publicité Flora Morel (9361) La direction se réserve le droit de refuser toute insertion sans avoir à justifier sa décision. CONFÉRENCES-EVÉNEMENTS (9290) ADMINISTRATION-GESTION Directeur administratif et financier Stéphane Deplus (9402) Responsable juridique Mireille Monnier (9744) Directeur des affaires sociales Frédéric Sibille (9444) Directrice fabrication et achats Fabienne Couderc (9314) MARKETING, DIFFUSION-ABONNEMENTS Directeur Jean-Baptiste Alline (9781) Abonnements Laurence Vassor (9788) Promotion Isabelle de Goüyon Matignon (9811) Marketing Damien Delhomme (9786) TARIFS ABONNEMENTS France (TVA 2,10 %) 1 an : 169 euros TTC Etudiant 51 euros TTC (sur justificatif) Etranger nous consulter Règlement à l’ordre d’Industrie et Technologies Pour l’UE, préciser le numéro de TVA intracommunautaire Librairie (vente des numéros déjà parus et des annuaires) Annuaires (TVA 5,5 % incluse) «L’Atlas des usines»: 230 euros TTC (papier) 650 euros (format xls)
LA FABRIQUE DE L’INNOVATION
FENDER STRATOCASTER Une plateforme d’innovation cc PAGE 66
CE NUMÉRO COMPORTE : - UN ENCART ABONNEMENT BROCHÉ DE 4 PAGES ENTRE LES PAGES 2 ET 67 CRÉDITS PHOTOS COUVERTURE : T. GOGNY ; D.R. SOMMAIRE : P. GUITTET ; BMW ; F. ROBERT ; D.R.
Numéro de commission paritaire : 0612T81775. Numéro ISSN : 1633-7107. Dépôt légal : à parution. Impression : Imprimerie de Compiègne, 60205 Compiègne. Industrie et Technologies est édité par Groupe Industrie Services Info SAS au capital de 38628352 euros. Siège social: 10 place du général de Gaulle 92160 Antony. RCS Nanterre 442.233.417. 10. Siret: 442 233 417 00041. TVA: FR29442233417. Principal actionnaire ETAI. Toute reproduction, représentation, traduction ou adaptation, qu’elle soit intégrale ou partielle, quels qu’en soient le procédé, le support ou le média, est strictement interdite sans l’autorisation de l’éditeur, sauf dans les cas prévus par l’article L.122-5 du code de la propriété intellectuelle. Seules sont autorisées les reproductions réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et les analyses et courtes citations justifiées par le caractère scientifique ou d’information de l’œuvre dans laquelle elles sont incorporées. (loi du 11 mars 1957, art. 40 et 41, et code pénal, art. 425). Copyright Groupe Industrie Services Info SAS. Tous droits réservés Directeur de la publication Christophe Czajka
10-31-1668 / Certifié PEFC / pefc-france.org
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Depuis une décennie, le Prix des ingénieurs de l’année, organisé par les rédactions des magazines Industrie & Technologies et L’Usine Nouvelle, distingue les réalisations remarquables de professionnels de talent, dans tous les secteurs industriels. De l’aéronautique au numérique en passant par la mécanique, la robotique ou la physique fondamentale, les lauréats des trophées 2014 ont inventé, mis au point, développé ou commercialisé des innovations exceptionnelles. Découvrez le parcours et les travaux des membres de cette onzième promotion, mis à l’honneur lors d’une cérémonie le 3 décembre à Paris.
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Sécurité Il a greffé des yeux et un cerveau à la ville de Mexico Mis en place par Thales en collaboration avec l’opérateur Telmex, le projet Ciudad Segura est un système de sécurité intégré à la ville de Mexico. Doté de 8000 caméras et de cinq centres de contrôle, le système permet de traiter l’ensemble des incidents et de gérer les ressources humaines en temps réel.
omment sécuriser Mexico, une des mégalopoles les plus grandes du monde où vivent 22 millions d’habitants ? L’équipe de Thales menée par Olivier Flous et composée de 400 ingénieurs, en collaboration avec l’opérateur latino-américain Telmex et la ville de Mexico, a mis quatre ans à construire sa réponse. Il s’agit d’un réseau de vidéosurveillance constitué de plus de 8 000 caméras et d’un système de contrôle et de commandement intégré (5 centres de 100 opérateurs), 5 600 bornes d’appel, des drones, ainsi que deux centres mobiles. Pour alimenter ce système, Thales s’est appuyé sur des fondations spartiates. « Ce qui existait à Mexico?» Olivier Flous, chef du projet Ciudad Segura chez Thales, fait semblant de réfléchir avant de répondre : « Le système de communication radio de la police. Nous nous sommes intégrés dans ce système de communication et nous avons ajouté le reste des technologies. » Et ce «reste» n’est pas un détail. Il a fallu, tout d’abord, installer 8 000 caméras. « Nous avons fabriqué des mâts munis de caméras de surveillance et de hautparleurs, que Telmex a déployés. L’opérateur se charge aussi du flux vidéo et audio.
C
cc
PRIX DE L’INGÉNIEUR POUR UN PROJET INDUSTRIEL
OLIVIER FLOUS a commencé sa carrière chez Dassault comme ingénieur traitement de signal, puis est devenu chef de projet avant de rejoindre Thales en 2002. Alors responsable des développements logiciels du Système tactique des frégates Horizon, il rejoint les activités civiles de Thales en 2006. En 2013, il devient directeur de l’ingénierie du groupe.
Nous ne développons cependant pas tout nous-mêmes. Nous avons acheté les caméras sur le marché, mais nous avons développé les logiciels du système de vidéosurveillance». Avec 40000 appels collectés par jour, la gestion du big data est l’un des éléments clés du système. «Sa complexité va augmenter puisque nous aurons bientôt 15000 caméras connectées. Il faut gérer la volumétrie des informations remontées. L’outil principal utilisé est un outil de Business Intelligence qui s’appelle Qlikview, ainsi que des outils qui nous sont propres pour la fouille de données dans les enregistrements vidéo. Nous avons aussi totalement conçu et installé ces infrastructures informatiques et de traitement des données, il s’agit de gros data centers. Ils
P. GUITTET
PRIX DES INGÉNIEURS DE L’ANNÉE 2014
INGÉNIEURS DE L’ANNÉE LE PALMARÈS 2014
sont protégés de manière physique et logique, et capables d’assurer une gestion en mode dégradé – le système permet une reconfiguration si un centre de contrôle est endommagé. [Mexico est une ville sujette aux catastrophes climatiques, séismes et glissements de terrains, ndlr] », explique Olivier Flous. Pour rendre ces infrastructures intuitives aux opérateurs, Thales a dû développer des interfaces entre ces sous-systèmes pour que la boucle entre la détection de l’incident et l’intervention des forces de police soit la plus courte possible. Le délai moyen d’intervention, de 15 minutes en 2009, est passé à moins de 4 minutes aujourd’hui.
les informations pour en tirer des services
THALES ; AFP
cc Traiter
«Une des premières difficultés du projet a été de comprendre comment le système allait être opéré, et comment il serait utilisé. Par exemple, pourquoi la ville avait besoin d’un système de vidéosurveillance? Pour détecter des incidents ? Pour enquêter? Nous avons passé beaucoup de temps
Doté de 250 postes le centre de contrôle, installé par Thales à Mexico assure le suivi des données transmises par 8000 caméras.
à écrire les procédures d’opérations », détaille Olivier Flous. À travers ses différents capteurs et moyens de surveillance (reconnaissance des plaques d’immatriculation, capteurs de coups de feu, capteurs sismiques, détection de coupure de courant), le système remonte une quantité d’informations, qu’il faut traiter et mettre en forme pour en tirer des services. « Les logiciels de cartographie et d’analyse du big data permettent de voir l’évolution de la criminalité et de faire du renseignement », précise Olivier Flous, qui espère développer des services au-delà de la sécurité. « On veut faire de Mexico une ville intelligente et connectée. Une idée serait de développer une application pour smartphone afin que les citoyens puissent signaler des incidents. Le système pourrait aussi permettre de développer des services dans le secteur des transports. Il n’y a pas d’équivalent au monde aujourd’hui de système aussi complet et aussi intégré que celui
que nous avons fourni à Mexico. Cependant, sur cette base technologique, nous fournissons des grands systèmes de surveillance de sites critiques, tel celui que nous développons actuellement pour la mosquée de La Mecque (plusieurs milliers de caméras également) ou le nouvel aéroport de Doha. Nous sommes en discussions avancées avec certaines villes pour fournir des parties de la solution déployée à Mexico. » D’après les résultats relayés par Thales, le système de surveillance a fait ses preuves. Depuis sa mise en place, la criminalité a baissé de 32 %, et plus d’un million d’incidents ont été traités par le système, débouchant sur 102 000 arrestations. Mexico ouvre la voie des futures villes connectées et intelligentes. Cauchemar orwellien ou sérénité citoyenne ? En signant des pétitions pour l’installation de caméras dans leur quartier, les habitants de Mexico ont tranché. cm cc SOPHIE EUSTACHE seustache@industrie-technologies.com
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INGÉNIEURS DE L’ANNÉE
Portraits des lauréats
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prix de l’ingénieur de l’année pierre ViVini
Monsieur Mégajoule
C
’est lors de son service militaire comme scientifique du contingent, au début des années 1980, que Pierre Vivini découvre le CEA, sa direction des Applications militaires… et la dissuasion. Le futur chef de projet du laser Mégajoule (LMJ), une composante essentielle du programme Simulation qui doit se substituer aux essais nucléaires, démarre alors une carrière entièrement consacrée à la recherche sur les armes nucléaires. « Je suis arrivé là par hasard, et j’y suis resté par passion », aime à déclarer cet ingénieur de l’ENS Télécom de Paris. Embauché au CEA/DAM dès la fin de ses obligations militaires, le jeune ingénieur contribue aux études sur les spécifications des futures têtes nucléaires, puis sur leur architecture. En 1993, premier changement de cap : il quitte la conception pour le terrain, chargé de mener des essais mécaniques et thermiques sur la tenue des têtes nucléaires à leur environnement. C’est aussi sa première expérience de management. Son modèle d’en-
cadrement ? Plutôt l’équipe de rugby, sport qu’il a beaucoup pratiqué, que la hiérarchie militaire. « Mon principe de management est simple : il faut être clair sur ce qu’on
demande, et juste dans l’évaluation », affirme Pierre Vivini. En 2000, c’est le grand virage vers les lasers. Le concepteur de têtes nucléaires devient adjoint au chef du département des lasers de puissance. Il participe aux prémices du LMJ, dont il rejoint logiquement l’équipe en 2007. Il en prend la direction en 2011, succédant à son supérieur, promu à la direction du CEA-DAM. Il dirige notamment le site d’implantation du laser, près de Bordeaux: «une sorte de PME de 500 personnes, dont il faut gérer les problèmes quotidiens de logistique, de maiwntenance, de gardiennage… », tout en menant à bien la construction du laser lui-même, dont la date de démarrage – décembre 2014 a finalement été avancée: le tir inaugural, par le Premier ministre, a eu lieu le 23 octobre. Le chef de projet souffle un peu, et projette de prendre ses premières vacances depuis… février 2013. cm cc Thierry Lucas redaction@industrie-technologies.com
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prix pour un déBuT proMeTTeur alice Froissac
Le design thinking au service des pompiers raîchement diplômée en ingénierie mécanique de l’UTC, Alice Froissac a fondé sa start-up avec un autre étudiant de la Paris-Est d.School (déclinaison française de l’école de design thinking de Stanford), Corentin Huard, à partir de leur projet de fin d’études: une caméra permettant de voir malgré la fumée pour les pompiers. Un projet qui réunissait des problématiques d’ergonomie, d’intégration, de design et de technologie. C’est Thales Optronique qui avait soumis l’idée d’utiliser pour les pompiers sa technologie de vision Swir. Basée sur l’infrarouge avec des ondes courtes, elle donne une vision proche du réel, en noir et blanc, avec des contours clairs (contrairement aux caméras thermiques). Design thinking oblige, c’est sur le terrain, avec les pompiers, qu’Alice Froissac et les autres étudiants sont allés chercher
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leurs premières solutions. « Nous avons visité des casernes, essayé l’équipement, rampé avec l’ensemble », raconte l’ingénieur. Après plusieurs prototypes itératifs faits de carton, de bois et de scotch, le groupe a proposé un premier dispositif de caméra intégrée (sur le casque, à la main ou sur l’épaule) et écran séparé pour ne pas ajouter aux 40 kg déjà transportés par les pompiers. Alice Froissac pourrait finalement remplacer l’écran par un picoprojecteur associé à un simple film dans le masque, sur le mode des Google glass. D’autres éléments restent à tester comme la connexion, pour l’instant en Wi-Fi, qui permet de tenir les officiers et même les préfets au courant de la situation en temps réel. Cette caméra est à la fois un point de départ et un aboutissement pour Alice
Froissac, passionnée de physique des matériaux, mais élevée par une mère architecte d’intérieur, un père décorateur, un grand-père chef menuisier… cm cc emmanueLLe DeLsoL redaction@industrie-technologies.com
S. jaillet
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LE PALMARÈS 2014
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prix pour le déVeloppeMenT duraBle ThoMas saMuel
Le réverbère solidaire
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homas Samuel, 32 ans, affirme n’avoir aucun violon d’Ingres en dehors de Sunna Design. Ce lauréat du prix de l’Innovateur solidaire de la «MIT technology review» vit jour et nuit pour son projet: apporter la lumière là où l’électricité n’arrive pas. Dès sa sortie de l’école d’ingénieur de La Rochelle (Eigsi) en 2005, il a entrepris un tour du monde de quatre ans pour s’intéresser «à la problématique de l’accès à l’énergie en Afrique, en Amérique du Sud et en Asie». C’est en Inde qu’il crée en 2010 son entreprise Sunna Energy, pour développer le lampadaire solaire, mais, «limités sur le volet technique, nous sommes rentrés en France pour créer Sunna Design avec l’appui du CEA et de Saft», explique le PDG de la start-up bordelaise. Après deux ans de recherche et développement, la commercialisation commence
fin 2013. Mille cinq cents lampadaires ont déjà été vendus dans une vingtaine de pays africains. « Notre cible, raconte-t-il, ce sont les pays qui disposent d’une énergie chère et très carbonée. » Ces réverbères solaires fabriqués à Blanquefort en Gironde résistent à des températures extrêmes (de –20 à + 70 °C) grâce aux batteries NiMH (nickel-hydrure métallique) et à plus de 4 000 cycles de charge et décharge, soit une dizaine d’années de vie. Le système permet de régler l’intensité selon la lumière naturelle. Thomas Samuel prévoit la vente de 2 000 à 3 000 unités cette année. Il songe aussi à élargir la gamme avec un système combinant éclairage et accès data ou radio. cm ccoLivier cognasse redaction@industrie-technologies.com
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prix du nuMérique eMManuel de MaisTre
Il s’envole vers le big data
S. jaillet
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eux qui le côtoient peuvent en témoigner: Emmanuel de Maistre a un penchant certain pour l’hyperactivité. Sans même parler de ses goûts personnels pour les activités sportives extrêmes, comme le hockey subaquatique et le funambulisme au-dessus du vide, il est, sur le terrain professionnel, tout aussi difficile à suivre. À 31 ans, il a déjà créé trois entreprises, dont l’opérateur de drones Redbird, et pris la présidence de la toute nouvelle Fédération professionnelle du drone civil. Dans les médias, il est devenu le « Monsieur drone » que tout le monde sollicite, à la faveur d’une réactivité à toute épreuve et d’un entrain communicatif. Pourtant, ce pionnier des drones civils est issu d’un tout autre univers que celui de l’aéronautique. Passionné par les sciences du vivant, le vibrionnant Emmanuel de Maistre sort en 2005 du cursus Biologie de l’École normale supérieure (Paris). Puis enchaîne avec un mastère spécialisé, HEC-Entrepreneurs, au sein d’HEC Paris. « Il possède la langue de l’entreprise et celle des sciences », résume Alain Bloch, professeur du Cnam et
directeur du mastère Entrepreneurs d’HEC Paris. Après un passage par la banque d’affaires Aelios Finance, il intègre ManRos Therapeutics, spin-off du CNRS spécialisée dans les molécules antidégénératives. Puis c’est au
sein d’Alderys, une start-up de la chimie verte, que son attrait pour les drones s’éveille. Et que son rôle dans le secteur numérique se profile… Emmanuel de Maistre pressent le marché potentiel des drones et lance, avec trois collègues, l’opérateur de drones civils Redbird fin 2012, passée depuis de 4 à 15 salariés. La société crée des appareils bardés de capteurs qui enregistrent des données. Puis les équipes de Redbird les retraitent pour les restituer à de grands comptes désireux de gérer plus efficacement leurs réseaux, tels GRTgaz, la SNCF ou encore RFF. En cela, le développement des drones en France aura de plus en plus à voir avec les technologies du numérique. « La valeur ajoutée se situe dans le traitement des informations. Le drone lui-même n’a pas de valeur», estime Emmanuel de Maistre. Pour preuve, il vient d’investir sur fonds propres dans Lokad, une start-up spécialisée dans les logiciels de gestion de big data… cm cc oLivier James redaction@industrie-technologies.com
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INGÉNIEURS DE L’ANNÉE
Portraits des lauréats
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prix pour l’innoVaTion chrisTophe delcher
Ni dévissage ni relâchement
C
ette rondelle pour assemblage vissé pourrait passer pour anodine. Pourtant, l’ingénieur du Cetim de Saint-Étienne a réalisé une première, en pourvoyant une même rondelle de deux propriétés cruciales, l’antidévissage et l’antirelâchement. « C’est souvent au niveau de la liaison vissée que survient une casse, rappelle Christophe Delcher. La fixation a donc un rôle très important.» Jusqu’à présent, il existait des solutions pour éviter le desserrage, avec des rondelles crantées, striées, à ailettes…, et d’autres pour lutter contre le relâchement, avec des rondelles ressorts dites «Belleville». Mais l’association des deux n’avait jamais été réalisée. Agé de 33 ans, Christophe Delcher est diplômé de l’École nationale d’ingénieurs de Metz (Enim). Son stage de quatrième année, réalisé au Cetim, va orienter sa carrière. « Cette expérience m’avait beaucoup plu. En sortant de l’école, j’ai profité d’une opportunité pour entrer au laboratoire d’essai dans le domaine des assemblages vissés. » Le jeune ingénieur s’y plaît.
Constituée de deux rondelles reliées par des rampes dont l’effet de came s’oppose au dévissage, sa rondelle X-Series a été conçue pour Nord-Lock, une entreprise de Saint-Priest (Rhône). Les phénomènes de relâchement y sont compensés par l’effet ressort obtenu grâce à la forme conique de la double rondelle et au type d’acier utilisé. Nord-Lock avait sollicité le Cetim afin d’améliorer ses rondelles. Celui-ci a mis en place un groupe de travail commun et c’est Christophe Delcher qui a trouvé la solution. La demande de brevet sera d’ailleurs déposée par le Cetim à son nom. Un peu plus de deux ans de développement ont été nécessaires pour mettre au point le dispositif et les process d’usinage. Dix personnes sont impliquées au Cetim et cinq chez Nord-Lock. Une fois la conception terminée, il fallait définir les processus de fabrication. « Sur les cames, cela se joue au micron, précise Christophe Delcher. Le produit n’est pas
réalisable avec des outils de production traditionnels. » La fabrication est donc assurée par des machines d’usinage électrochimique (ECM) de précision. cm cc PaTrice DesmeDT redaction@industrie-technologies.com
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prix de l’élèVe ingénieur Florian dapoT
Airbus for ever e me souviens, nous avons soulevé le problème un mardi. À la fin de la semaine, j’avais trouvé une solution technique. La semaine suivante, la rédaction du brevet était lancée ! » raconte Florian Dapot. Pur produit d’Airbus – qu’il a intégré dès son CAP en alternance – le jeune ingénieur a inventé pour l’A 350 une pièce intermédiaire entre la bague sertie et le capuchon afin de contenir les phénomènes d’étincelles ou d’émanation de gaz chaud en cas de foudre. « Un problème est remonté en production lors de l’assemblage des ensembles hybrides métal-composite sertis. Nous avions déjà un système de capuchons protégeant les écrous contre la foudre. J’ai repris ce concept pour l’adapter aux bagues serties », résume-t-il.
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À 15 ans, il entre lycée Airbus de Toulouse. Alors que la plupart des jeunes sont embauchés dès le CAP comme agents de fabrication, lui continue : bac pro, BTS puis
des études d’ingénieur en alternance entre le département matériaux et procédés et l’Institut catholique des arts et métiers (Icam). « J’ai vraiment pris goût à l’innovation. » Le jeune homme apprécie « d’être confronté à des problèmes concrets et de trouver des alternatives ». Il participe par exemple à la refonte des soutes électroniques où se trouvent les calculateurs des appareils, pour lesquels il invente un nouveau concept de verrouillage. Florian Dapot a bien pensé faire une thèse, « mais j’ai décidé de freiner et de prendre ce que j’avais. » À 24 ans, il est embauché chez l’avionneur pour améliorer les process sur l’aménagement des cabines des A 330. cm cc PaTrick DénieL redaction@industrie-technologies.com
P. Guittet
J
LE PALMARÈS 2014
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prix spécial du jury eT pour la r&d laura sasporTas
Elle lit dans les cellules
A
u sein du département de radiologie de l’université de Stanford, l’étudiante en ingénierie biomédicale a consacré son doctorat à un projet d’imagerie moléculaire plusieurs fois primé : la métabolomique des cellules tumorales circulantes (CTC). Son idée : isoler puis spécifier les transformations biochimiques de cellules issues d’une tumeur ou de métastases. Alors que la plupart des chercheurs étudient leurs caractéristiques génétiques, l’équipe de Laura Sasportas est la première à s’attacher à leurs propriétés métaboliques, et particulièrement au glucose, une molécule clé dans la prolifération des cellules cancéreuses. «Cette nouvelle façon de caractériser le cancer sera bientôt à la portée des médecins dans un simple échantillon de sang, estime Laura Sasportas. Les informations obtenues permettront de s’orienter vers un traitement personnalisé.» Pour suivre l’évolution de ces cellules, Laura Sasportas innove dans l’imagerie en brevetant une nouvelle technologie : la
microscopie par radioluminescence. Prochaine étape, une étude clinique sur des patients atteints d’un cancer du poumon… Une consécration pour cette fille de médecins, nourrie de cas de patients lors des dîners familiaux. À la sortie du lycée, cette passionnée de mathématiques et de physique avait pourtant choisi Centrale Paris. Avec le regret de ne pas faire médecine… Elle suit un master en ingénierie biomédicale à l’École polytechnique fédérale de Zurich (Suisse), puis décroche un stage dans un laboratoire rattaché à la Harvard medical school et à l’hôpital de Boston, où elle planche sur la neuro-imagerie. Le rythme est soutenu, mais c’est une révélation : «Je me suis dit que je voulais devenir chercheuse ! » La jeune française décroche en 2008 la bourse Fulbright, qui finance le doctorat d’étudiants étrangers aux États-Unis, avant de rejoindre le laboratoire du docteur Sam Gambhir, chef du département de radiologie de Stanford, qu’elle bluffe par son enthousiasme.
Son doctorat en poche depuis cet été, elle se voit bien poursuivre sa carrière au sein d’une Silicon Valley en perpétuelle ébullition. « À Stanford, qu’on le veuille ou non, tout le monde a un contact avec l’innovation et l’entrepreneuriat », confie la jeune femme, qui a également cofondé avec d’autres étudiants XeroDry, une startup dans le domaine de la santé. cm cc gaëLLe FLeiTour redaction@industrie-technologies.com
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prix pour un enTrepreneur MarTin quenTin-laVal
Du soleil dans des pièces aveugles
P. Guittet ; j. edelSon / afP
L
e président d’Echy, Martin Quentin-Laval, X-Ponts, bientôt 27 ans, sourit de l’intérêt que son aventure suscite chez ses camarades polytechniciens. Le statut de patron de startup n’était pas un objectif en soi : « Souvent, les gens veulent entreprendre, puis cherchent un projet. Nous, nous avons eu l’idée avant le désir d’entreprendre. » L’idée en question est née en 2009, sur les bancs de l’X, d’un projet scientifique en groupe : utiliser des fibres optiques pour transporter la lumière du soleil à l’intérieur afin d’éclairer les pièces sombres à moindre coût énergétique. Cinq ans plus tard, Echy lève 500 000 euros, recrute son dixième salarié, va lancer la seconde génération de sa technologie et vise 1,5 million d’euros de chiffres d’affaires pour 2015. Ce qui a guidé Martin Quentin-Laval, c’est d’abord « l’énorme plaisir d’inventer et l’amour de la technique ». Plus une certaine obstina-
tion à creuser son idée. Comme quand il obtient de l’École nationale des ponts et chaussées que la scolarité de son année d’application soit « complètement adaptée » pour lui permettre de développer son projet. Ou quand il persiste, contre l’avis d’experts, dans son idée d’utiliser du béton pour la structure qui porte les lentilles qui récoltent la lumière et la concentrent dans les fibres. Une gageure, alors qu’une précision au dixième de millimètre est requise. Le pari est gagnant : c’est ce choix de matériau qui permet à Echy d’avoir des collecteurs de lumière de grande dimension et un ratio puissance d’éclairage sur prix bien plus élevé que ses concurrents. Têtu, l’ingénieur ? « Pas forcément dans la vie, mais quand je pense avoir raison côté technique, je vais jusqu’au bout. » cm cc manueL moragues redaction@industrie-technologies.com
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TENDANCES
Énergie La pérovskite enflamme les recherches sur le photovoltaïque
n nouveau rendement énergétique record (20,1 %) a été obtenu en laboratoire avec une cellule photovoltaïque à base de pérovskite par le Korean Research Institute of Chemical Technology, ce qui la rapproche du rendement des cellules en silicium (26 % en laboratoire). « En cinq ans, elle a fait le chemin que d’autres filières ont pris 20 ou 30 ans à faire », s’enthousiasme Daniel Lincot, directeur scientifique de l’Institut photovoltaïque d’Ile-de-France. Ce cristal semiconducteur utilisé depuis plusieurs années pour créer des diodes électroluminescentes suscite depuis 2009 l’engouement des scientifiques pour ses propriétés photovoltaïques exceptionnelles. Ceux-ci voient les rendements énergétiques du matériau progresser spectaculairement vite, et le nombre d’articles scientifiques sur le sujet exploser. La pérovskite fait référence à une famille de matériaux dont la structure cristalline, dite ABX3, combine des ions métalliques et des ions d’oxygène. Dans cette famille, les organo-halogénures de plomb, dont les halogénures peuvent être du chlore ou du brome, sont les plus étudiés. Leur premier atout tient à leur structure cristalline qui leur donne un coefficient d’absorption de la lumière bien plus élevée que le silicium. « La capacité d’absorption dépend de la probabilité que les électrons libérés par les photons [du Soleil, ndlr] puissent ensuite produire du courant, explique Daniel Lincot. Dans les
Le+ Une production hypothétiquement
cinq fois moins chère que le silicium
U
La structure de la pérovskite ABX3 associe un cation non métallique (bleu), métallique (vert), à 3 anions (rouge).
pérovskites, cela est très probable, car le chemin que doivent emprunter les électrons est simple. On obtient alors avec les pérovskites la même capacité d’absorption que le silicium, mais avec beaucoup moins de matière. » cc Une
circulation optimisée des électrons jusqu’aux électrodes
Les pérovskites peuvent être produites en couches minces : deux microns, contre deux cents pour le silicium cristallin. En outre, ces cristaux présentent peu de défauts et une recombinaison des charges – un processus négatif qui dégrade l’énergie convertie en chaleur – assez lente, donc une circulation optimisée des électrons jusqu’aux électrodes. Autant de propriétés prometteuses pour un matériau qui avait été étudié d’abord pour son important potentiel de réduction des coûts, à l’instar des cellules à colorant ou des cellules organiques dans les années 1990. Les éléments dont sont constituées
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les pérovskites sont en effet peu chers et les cristaux facilement déposés par spray ou par impression, et même synthétisés directement sur la surface. Des procédés extrêmement peu coûteux face aux techniques de production des lamelles de silicium. S’il reste encore quelques obstacles à lever – l’instabilité des pérovskites en présence d’eau et la présence de plomb, un élément toxique – la technologie pourrait rapidement aboutir à une commercialisation. Fondée en 2010 par des scientifiques de l’université éponyme, la start-up Oxford Photovoltaics prévoit qu’elle pourra produire dès 2017 des vitres teintées pour équiper les façades de bâtiment. L’entreprise a lancé une ligne pilote de fabrication et travaille à montrer que des panneaux en pérovskites peuvent garder leurs propriétés pendant plus de vingt ans. L’enjeu est énorme : si l’industrialisation réussit, elle pourrait bouleverser la filière du solaire. ccP. P.
D.R.
Les recherches vont bon train pour trouver des matériaux alternatifs au silicium dans les panneaux solaires. Parmi les candidats, les pérovskites agitent depuis quelques mois les chercheurs pour leurs qualités photovoltaïques exceptionnelles.
TENDANCES
Réalité augmentée Un habitacle d’automobile transparent Le+ Supprimer les angles morts
Les laboratoires japonais Tachi et Inami proposent un système de « cockpit transparent » dans lequel la réalité virtuelle supprime les angles morts. Les chercheurs ont
utilisé des caméras à l’extérieur du véhicule pour capturer l’environnement extérieur. Les images sont ensuite transmises à l’intérieur de Les images capturées par des caméras extérieures sont l’habitacle grâce à un système de projetées à l’intérieur de l’habitacle. projection utilisant des rétroprojecteurs, des miroirs semi-réfléchissants et des trouver bien d’autres applications. Lors surfaces « rétroréfléchissantes » qui per- d’une intervention chirurgicale, par exemmettent à la lumière d’être renvoyée exac- ple, l’image capturée par une machine de tement dans la direction d’où elle arrive radiologie ou d’IRM pourrait être projetée sur la surface. L’observateur voit donc exac- sur le patient qui subit l’intervention, ou tement l’image auparavant voilée par l’ha- dans l’industrie électronique de pointe, bitacle, pour peu que ses yeux soient pro- grâce à des gants revêtus de ce matériau ches de la source de projection ou d’un rétroréfléchissant qui permettraient à miroir semi-réfléchissant, et ce même en l’opérateur de conserver une vue d’ensempleine journée. La technologie pourrait ble de ce qu’il fait. ccS. E. cc EN BREF
D.R.
Matériaux Un verre souple pour le solaire Le+ Une transparence de plus de 90 % La technologie Wysips (What you see is photovoltaic surface) de Sunpartner, conçue pour permettre à une surface d’écran de produire de l’énergie, sera bientôt disponible sur un substrat de verre souple. Jusqu’à présent, seuls les substrats plastiques permettaient de fournir une surface photovoltaïque souple, mais ceux-ci sont plus sensibles à la température et moins transparents. En adaptant la composition du verre, les verriers sont parvenus à produire ce substrat de 0,1 mm, d’un rendement équivalent au substrat de verre précédent de 0,5 mm, mais capable de s’adapter à une surface courbe et plus transparent. Les ingénieurs de Sunpartner travaillent à présent à adapter la technique de dépôt des couches qui donnent au verre ses propriétés photovoltaïques. cm
124 m C’est la largeur du catamaran Pieter Schelte, le plus gros bateau du monde, qui entrera en service début 2015 pour démonter des plateformes pétrolières en mer du Nord. Six terrains de football pourraient tenir dessus.
Ce substrat de verre de 0,1 mm peut épouser une surface courbe.
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TENDANCES
Aéronautique L’avion du futur privé de hublots Le+ Gain de poids
Tapissé d’écrans Oled, l’habitacle offre un effet de transparence saisissant.
L’entreprise britannique Centre for process innovation (CPI) propose de tapisser les habitacles des avions d’écrans Oled pour se passer de fenêtres. La cabine serait recouverte d’écrans souples, qui retransmettraient en direct le paysage. Plus qu’un outil de divertissement, les écrans ultrafins permettraient surtout de gagner du poids face aux hublots très lourds, et donc de réduire la consommation de carburant. cm
Énergie Des fondations gravitaires pour les éoliennes Pour simplifier l’étape d’installation des éoliennes en mer, l’entreprise Norvégienne Seatower a mis au point une fondation gravitaire innovante, Cranefree Gravity. L’idée n’est
Le+ installation sans grue
pas vraiment nouvelle, elle a été déjà utilisée lors du débarquement de Normandie, mais est pour la première fois appliquée à l’éolien offshore. La fondation à «embase gravitaire» est une grande structure en béton construite à terre puis mise à l’eau et remorquée jusqu’au site d’installation. Elle y est remplie d’eau, ce qui lui permet de venir se poser à l’endroit souhaité sur le fond marin. Du béton est alors injecté pour combler les espaces entre le socle et les fonds marins pour assurer une plus forte cohérence, puis du lest (sable, gravier...) vient remplacer l’eau à l’intérieur de la structure pour lui conférer une très grande stabilité. Une première démonstration de la technologie aura lieu en 2015 au large de Fécamp (Seine-Maritime), où une ferme éolienne devrait être construite à partir de 2016. cc P. P.
Quand son embase se remplit d’eau, l’éolienne vient se poser à l’endroit souhaité sur le fond marin. D.R.
cc EN BREF
TENDANCES
Le+ Découpe à une vitesse
de 300 mm/s
Automobile Recharger sa voiture électrique au lampadaire
Le procédé permet de réaliser toutes les découpes.
Le+ Adaptable au réseau existant
BMW propose une solution originale à l’autonomie limitée des voitures électriques : le lampadaire-station de recharge. BMW a réalisé deux prototypes de lampadaires
D.R.
Light &Charge qui combinent des éclairages à diodes électroluminescentes (LED) avec ses stations de recharge de véhicules électriques ChargeNow. Selon le constructeur, les premières prises de recharge pourront être greffées directement sur l’infrastructure existante de l’éclairage public, tandis que les bornes pourront être utilisées par tout type de véhicule. Un projet pilote, qui utilisera le réseau d’éclairage existant, débutera l’année prochaine à Munich. cc S. F. Le projet de BMW repose sur l’éclairage public existant.
Production La découpe du verre par laser à haute vitesse Associer le laser à impulsions ultrabrèves avec une tête optique spécifique, c’est l’idée sur laquelle repose le procédé breveté Rofin SmartCleave FI. Le processus de base repose sur le principe
de filamentation laser qui permet de séparer les matériaux cassants et transparents rapidement, avec un minimum de débris et de microfissures. Toutes les découpes sont alors réalisables, même celles présentant de petits rayons de courbures, ainsi que le chanfreinage des pièces. Les pièces ainsi découpées peuvent supporter des torsions mécaniques qui étaient impossibles à réaliser jusqu’à présent, sans risque de casse. Verre, cristal, saphir, ou encore céramiques sont tous concernés par l’innovation. cc J.-F. P.
TENDANCES
Environnement Des géraniums pour dépolluer les sols
cc EN BREF
Chimie Industrialiser la production de nanoparticules organiques
Le+ L’esthétique du dispositif
Le premier démonstrateur de dépollution des sols industriels par des géraniums a été démarré à Graulhet par la
Le+ Baisse des coûts
de production
Nanoparticules cristallisées à l’issue du processus.
Une technique d’élaboration « en continu » de nanoparticules organiques ou organométalliques a été mise au point par des chercheurs de l’Institut franco-allemand de Saint-Louis. La solution dans laquelle sont présentes les espèces à nanocristalliser est maintenue sous une pression de 40 bar, chauffée entre 140 et 160 °C, puis détendue dans une enceinte où règne un vide primaire de 5 mbar. La différence de pression et la chute de température provoquent l’évaporation du solvant et la cristallisation des produits sous forme de nanoparticules. cm
société Valgo, spécialisée dans la dépollution des sols et des nappes phréatiques. Le principe du projet Déplassmétaux repose sur la phytoextraction, c’est-à-dire l’extraction par des plantes, des métaux lourds présents dans les sols. L’idée est étudiée depuis 30 ans mais n’a encore abouti à aucune utilisation à grande échelle car la captation des métaux par les plantes est naturellement beaucoup trop lente. Pour l’accélérer, Valgo a eu l’idée d’injecter dans la terre à traiter des agents chimiques qui permettent la solubilisation des métaux. Sous la forme solubilisée, les métaux lourds tels que le chrome, le cuivre, le zinc, le plomb ou encore l’arsenium sont alors facilement extractibles par les plantes. Pour améliorer le procédé, d’autres plantes sont étudiées dont le peuplier, aux racines longues, tandis qu’il serait possible de coupler plusieurs plantes, optimisées chacune pour des métaux différents. ccP. P.
La technique de Valgo repose sur le principe de phytoextraction et l’utilisation de solutions déminéralisantes.
Fabrication Une flamme industrielle nouvelle génération Substituer au mélange acétylène-oxygène le mélange hydrogène-oxygène pour produire des flammes pour le brasage industriel, c’est ce que propose la start-up Bulane née en 2009 via son appareil Dyomix. Au sein de
celui-ci se cache un procédé d’électrolyse innovant qui leur permet de produire ce mélange à bas coût. Des nanoparticules de nickel, de Le+ Flexibilité du procédé de brasage
cobalt et de molybdène, des éléments nobles, sont déposées par pressage ou peinture sur les électrodes de l’électrolyseur et viennent ainsi catalyser la réaction d’électrolyse. Grâce à ces collecteurs dopés aux nanoparticules, Bulane rend plus efficace la production d’oxygène et d’hydrogène, qu’il destine à la production de flamme industrielle pour le brasage. Décarbonée, la flamme ainsi produite ne dégage ni CO2, ni fumée, ni ultraviolets. Elle ne nécessite en outre qu’une petite réserve d’eau et une alimentation électrique, tandis que l’appareil de 80 kg peut être facilement transporté d’un poste à l’autre, sans qu’il ait besoin de le relier à des bouteilles de gaz. cc P. P.
100000
soit le nombre de fois que peut être plié sans dommage l’écran White Oled de 100 microns d’épaisseur développé par l’entreprise japonaise Semiconductor Energy Laboratory.
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D.R.
Le mélange gazeux brûle à plus de 2500 °C sans dégager de CO2.
TENDANCES
Santé Opérer le cerveau en passant par la joue Le+ Le confort post-opératoire
D.R.
Une équipe d’ingénieurs américains a présenté un robot chirurgical permettant d’opérer le cerveau en passant une aiguille incurvable par la joue, évitant ainsi de forer le crâne. Elle s’est inspirée
d’une technique utilisée par les neurochirurgiens pour suivre l’activité cérébrale du patient, et qui consiste à implanter des électrodes dans le cerveau avec une aiguille en passant par la joue. Mais les parties basses du cerveau, comme celle impliquée dans les crises d’épilepsie – l’hippocampe – sont difficiles d’accès pour une aiguille «droite». Aussi les ingénieurs ont-ils conçu une aiguille de 1,14 mm, dans un alliage nickel-titane, constituée de tubes concentriques, qui sous l’action d’air comprimé peut être déformée. Ces tubes permettent aux chirurgiens, via
L’aiguille de 1,14 mm, réalisée dans un alliage nickel-titane, peut être déformée.
l’imagerie par résonance magnétique, de diriger l’aiguille millimètre par millimètre et de lui faire suivre une trajectoire incurvée, atteignant chaque point avec une précision de 1,18 mm. cc S. F.
cc EN BREF
Numérique L’air transformé en écran tactile virtuel Le+ Des sensations variées Un écran sans dalle qui vous donne la sensation de toucher les objets ? C’est ce qu’a développé une équipe des chercheurs de l’Université de Tokyo. Lorsque le doigt de l’utilisateur arrive au point de contact virtuel avec l’objet projeté par l’affichage holographique, des vibrations ultrasoniques sont envoyées sur le bout du doigt de la personne, lui donnant l’impression d’un contact physique. La modification de la pression ultrasonore offre une gamme de sensations allant du vent à la surface rigide. cm
TENDANCES
QUOIQUE… cc JEAN-FRANÇOIS PREVÉRAUD jfpreveraud@industrie-technologies.com
Fort d’Issy : de la guerre de 1870 à l’ère numérique oins présente dans nos esprits que les deux guerres mondiales, la guerre franco-prussienne de 1870 nous a laissé des vestiges, comme les 16 forts qui protégeaient la muraille de 33 km ceinturant alors Paris. Parmi eux, le Fort d’Issy qui résista aux Prussiens, mais fut investi par les Fédérés lors de la Commune de Paris qui suivit l’armistice. Théâtre de combats fratricides, il fut détruit, puis reconstruit et rétrocédé par l’armée à la ville d’Issy-les-Moulineaux en 2009. Ce terrain de 12 hectares est depuis 2012 un écoquartier hébergeant 4 000 habitants avec commerces, écoles, crèche, piscine et musée relatant l’histoire du fort. Très orientée vers les nouvelles technologies, la commune d’Issy-lesMoulineaux a mis au point les Parcours numériques du Fort d’Issy, une véritable machine à voyager dans le temps! Il s’agit de découvrir l’histoire du site à son rythme, en suivant via différentes technologies plusieurs parcours interactifs et ludiques. Ainsi le robot Nao d’Aldebaran répond à vos questions sur l’histoire du fort, sa transformation en écoquartier et les futurs projets. Le prêt d’une tablette numérique Le Fort d’Issy connectée à Internet et équipée d’une applien 1870 et sa cation de réalité augmentée permet de modélisation future. déambuler dans les rues du quartier et d’y superposer son passé. Photos, vidéos et modélisations 3D font revivre huit grandes étapes de la vie du fort. Le prêt d’une paire de lunettes connectées permet de comprendre les aménagements futuristes du quartier, de la collecte pneumatique des déchets à la géothermie chauffant les immeubles, en passant par la construction de l’école en bois et paille. Enfin, pour les enfants, une course au trésor, téléchargeable sur smartphone, suit les QR-codes disséminés sur les panneaux informatifs du quartier. Bref, de quoi voyager à travers l’histoire, mais aussi explorer la ville de demain. Et ça, c’est nouveau ! cm
Matériaux Un pneu fabriqué à partir de pissenlit Le+ Diversification
Le pissenlit transgénique empêche la coagulation du latex.
de l’approvisionnement
M
Retrouvez chaque mardi la chronique de Jean-François Prevéraud en vous abonnant à notre newsletter www.industrie-techno.com
Continental devrait sortir d’ici cinq ou dix ans un pneu dont le caoutchouc est fabriqué à partir de pissenlit.
C’est une étude achevée en 2011 et menée par des chercheurs de l’université de Münster sur le latex contenu dans les pissenlits qui est à l’origine de ce développement. Les chercheurs ont montré que le pissenlit produit un élastique de gomme dont les propriétés physiques et chimiques sont comparables à celles du latex secrété par l’hévéa. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le pissenlit avait déjà été étudié à cette fin, mais s’était avéré bien moins productif. En effet, le latex issu du pissenlit coagule – ou polymérise – spontanément et rapidement en caoutchouc, ce qui rend difficile sa récolte. Mais les chercheurs allemands sont parvenus à créer des pissenlits transgéniques dans lesquels l’enzyme à l’origine de la coagulation a été désactivée. Le latex peut alors s’écouler librement de la plante et être récolté, pour un rendement 4 à 5 fois supérieur. cc P. P. cc EN BREF
Des chercheurs coréens ont développé un patch électronique adhérent qui se fond à la peau. Le dispositif peut garder ses propriétés électroniques après déformation, grâce à des électrodes extensibles et transparentes qui utilisent une structure hybride de circuits en graphène-métal. Ce type de « tatouage » pourrait permettre de suivre en continu les données physiologiques d’une personne. cm
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Électronique Une seconde peau électronique au graphène Le+ La souplesse du dispositif
TENDANCES
Informatique Un routeur photonique pour l’informatique quantique Les chercheurs de l’université de sciences Weizmann en Israël ont fait un nouveau pas vers l’ordinateur quantique en développant un routeur photonique, l’équivalent photonique des transistors électroniques.
Le+ Puissance de calcul
Le routeur est basé sur un seul atome qui laisse passer ou renvoie un photon.
Plutôt que de laisser passer un courant électrique ou non, il laisse passer ou renvoie un photon. Ce routeur est basé sur un atome unique, qui peut se trouver dans deux états différents, en fonction desquels l’atome renvoie ou transmet un photon. Le photon est un candidat idéal pour coder des bits quantiques, même s’il est en concurrence avec d’autres vecteurs, comme les électrons, les molécules ou les supraconducteurs. Au lieu d’avoir une valeur 0 ou 1, un qubit est un vecteur à deux composantes complexes, et peut ainsi prendre une infinité de valeurs selon la valeur de chaque composante. L’état quantique de n qubit (par exemple, un ensemble de particules intriquées de spin haut ou bas) est une superposition des 2n états de base. Ainsi, pour 10 qubits, on a 210 amplitudes, soit 210 nombres complexes codés, ce qui offre une puissance de calcul bien supérieure aux ordinateurs classiques. cc S. E. cc EN BREF
Bâtiment Un panneau solaire blanc qui s’intègre à l’architecture
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Les architectes préfèrent le blanc au noir pour habiller les murs extérieurs. Mais un panneau photovoltaïque blanc réfléchit la partie du spectre solaire qui correspond à la lumière visible et qui n’est donc plus convertie en électricité. Pour passer outre, les chercheurs du Centre suisse d’électronique et de microtechnique (CSEM) ont mis au point un film Le+ Adapté aux façades nanotechnologique qui laisse passer les infrarouges et réfléchit la lumière visible, derrière lequel ils ont placé des cellules à hétérojonction qui présentent de bons rendements dans l’infrarouge, d’environ 11%. cm Un panneau blanc sensible à l’infrarouge.
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Fusion nucléaire
Industrie & Technologies a couvert en détail l’atterrissage mouvementé du module Philae sur la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko. Retour sur les défis de l’insertion de la sonde Rosetta dans l’orbite de la comète après dix ans de voyage dans l’espace, les problèmes techniques rencontrés au cours de la mission et comment ils ont été surmontés, et la course contre la montre qu’ont menée les chercheurs pour obtenir le plus de données scientifiques possible avant que Philae ne s’éteigne. Découvrez les innovations et les prouesses technologiques réalisées en bonne partie par des Français, pour permettre à ce petit robot d’atteindre son but lors de cet événement qui a tenu le monde entier en haleine. La mission de Rosetta ne fait que commencer ! cm Objectif comète
annonce travailler sur un réacteur à fusion nucléaire révolutionnaire, mais des doutes subsistent sur le sérieux du projet. Fusion nucléaire
Automobile c Audi développe la plus
Renault voudrait-il revenir sur sa stratégie du tout électrique ? S’il ne le dit pas officiellement, le concept car que le constructeur au losange a présenté au Mondial de l’Automobile de Paris parle pour lui… et révèle les pistes technologiques qu’il étudie pour réduire la consommation de ses futurs véhicules. Baptisé Eolab, son véhicule hybride travaille sur tous les plans (poids, motorisation, aérodynamique…) pour proposer une voiture consommant 1 litre pour 100 km. (Re-)découvrez dans ce dossier les technologies de cette auto d’anticipation. cm Eolab
Innovation Trois (brèves) leçons sur les 50 entreprises les plus innovantes du monde
Le Boston Consulting Group vient de publier son classement des 50 entreprises les plus innovantes du monde. Au-delà du palmarès qui consacre Apple, Google et Samsung, cette étude permet de jauger la vision que les entreprises se font de l’innovation. On y apprend qu’elle fait partie des trois priorités des patrons. C’est donc un sujet majeur pour toutes les entreprises et, finalement, assez peu différenciant si on ne cherche pas à qualifier la nature de cette innovation. C’est ce qu’a fait le Boston Consulting Group (BCG) en demandant aux dirigeants interrogés quelle était leur ambition en innovant : voulaient-ils ou non créer la rupture ? cm Trois brèves leçons
sportive des voitures autonomes qui roule sur circuit. Ces technologies seront intégrées à terme dans ses véhicules grand public. RS 7
Dossier 25 projets géniaux propulsés par le crowdfunding
c Kickstarter, Indiegogo,
Kisskissbankbank… Le financement participatif rend possible de nombreux projets qui sont à la pointe Rentrée de l’innovation. Crowdfunding
Réseaux @IT_technologies La communauté de l’innovation hub Industrie & Technologies IndustrieTechno
d’Intelligence Technologique Le MIT développe l’impression 3D de matériaux programmables. Appelée «4D», cette technologie dote les objets imprimés de caractéristiques en «4 dimensions», c’est-à-dire qu’ils intègrent des composants dynamiques qui changent la structure de l’objet en fonction de l’environnement.
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D.R.
ABONNÉS
c Lockheed Martin
240 km/h sans pilote
Automobile Secrets de conception d’une voiture ultra-basse consommation
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Le mini-réacteur de Lockheed Martin
PUBLI communiqué
Information commerciale
Stations de travail Dell
Performances et sécurité avec les stations Dell
PHOTOS D. R.
E
n intégrant sur ses stations de travail les dernières technologies telles que la mémoire DDR4, les derniersprocesseursIntel© Xeon© etles cartes graphiques professionnelles NVIDIA© Quadro© et AMD FirePro™,Dellrépondàunbesoinspécifique des techniciens et ingénieurs des bureaux d’études désireux d’accéder à des solutions de création de pointe grâce à une infrastructure informatique puissante. Dell travaille avec la majorité des éditeurs afin de certifier leurs logiciels sur ses stations de travail, ce
qui permet aux concepteurs et ingénieurs d’exécuter leurs applications CAO/FAO et IAO sur une plateforme fiable.
Innovation, design et variété
Dell, qui propose désormais 4 stations mobiles, 5 stations au format tour et une station au format rackable, mise sur l’innovation, le design et la variété. C’est le cas avec des écrans à très haute résolution 4K Ultrasharp, une architecture des stations mobiles capable d’embarquer 2 ventilateurs qui garantissent une meilleure utilisation duCPU/GPU,etenfinl’architecture des stations tour qui offre la possibilité de loger 3 cartes graphiques Dual-Wide. Résultat : des gains en performance qui peuvent aller jusqu’à 75 % avec la station Dell Tower 5810, 3,7 fois plus performante au plan graphique sur Catia® que la station T 3500.
Dell certifie la plupart des logiciels éditeurs
sur ses stations de travail.
Une gamme très complète comprenant
4 mobiles, 5 tours et une station rackable.
Dell_BAT_1711.indd 1
Une station de travail adaptée en particulier à la CAO/FAO.
Un pas de plus vers la mobilité
Dans le Dell Solution Center, qui se trouve en région parisienne, les utilisateurs peuvent tester leurs applicatifs sur les plateformes Dell ou accéder aux dernières technologies dans un environnement pratique dédié. Dell met à leur disposition plus de 30 spécialistes IT, quelque scentaines de teraoctets, plus de 1000 serveurs répartis au sein de plus de 80 racks afin d’évaluer la meilleure solution possible. « Aujourd’hui les grands acteurs du monde industriel souhaitent virtualiser les postes de travail et les applications afin de permettre aux utilisateurs de travailler de n’importe où, n’importe quand et sur n’importe quel appareil, précise Raphaël Berthelot, GTM & ISV Partner Manager EMEA chez Dell Precision Workstations. L’industrie et le bâtiment-BTP travaillent beaucoup avec les sous-traitants. Ces derniers vontpouvoir se connecter à distance,voirs’afficherlespixelssurl’écran mais à partir de données puissantes qui restent sécurisées dans le data center et non sur le terminal utilisé. » n
Une carte graphique
puissante alliée à des écrans haute résolution.
„ Dell Precision
Optimizer version 2.0
Des applications différentes nécessitent des configurations système différentes. Fournie gratuitement avec le système Dell Precision, la nouvelle solution Dell Precision Optimizer 2.0 permet de lever toutes les incertitudes liées à la personnalisation des réglages en ajustant automatiquement la technologie Intel® HyperThreading, le nombre de cœurs de processeur, les cartes graphiques et les paramètres d’alimentation grâce à un contrôle dynamique et instantané du système.
ARCHIPRESSE MEDIA CONSULTING - 01 43 20 10 49
Avec ses nouvelles stations de travail aux formats tour et rack qui complètent la gamme des mobiles Précision, Dell propose aux concepteurs et ingénieurs un portefeuille de solutions très complet et particulièrement efficace.
17/11/14 15:45
NUMÉRIQUE INFORMATIQUE
ccPAGE 26
Le moteur ré-allumable d’Ariane
CONCEPTION DESIGN
Impression 3D grande vitesse
MATÉRIAUX CHIMIE
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Le textile de demain produira de l’énergie
ÉNERGIE ENVIRONNEMENT
PRODUCTION ROBOTIQUE
Hoox : un smartphone coffre-fort
Blue Shark : l’hydrolienne low cost
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30 TECHNOS MADEINFRANCE FRANCE
EN COUVERTURE
Smartphone sécurisé, lunettes à réalité augmentée, instrument du prochain rover martien de la Nasa… Les innovations technologiques françaises sélectionnées par la rédaction cette année sont à la fois inattendues et méconnues, à l’exception, notable, du cœur artificiel Carmat. La France cherche peut-être encore son Google, mais dans certains secteurs (spatial, biotechnologies, électronique entre autres), elle n’a rien à envier à ses concurrents sur le plan de la recherche technologique… Si ce n’est, peut-être, leurs services de communication. cm
INTERVIEW
Geneviève Fioraso
T. GOGNY ; D.R.
Secrétaire d’État chargée de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
« Irriguer l’industrie en innovations » ccPAGE 40
DÉCEMBRE 2014ccN°971-972
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NUMÉRIQUe INFORMATIQUe
En coUVERtURE
Hoox : un smartphone coffre-fort Le Byod (Bring your own device) est devenu la bête noire des directeurs des système d’information (DSI): difficile, alors, de protéger des données qui s’externalisent. En réponse, Bull propose un téléphone sécurisé certifié par l’Anssi pour les informations classées «diffusion restreinte». e n’est pas parce que je suis parano qu’ils ne sont pas tous après moi, disait Pierre Desproges. À l’heure du Byod (Bring your own device), les experts en cybersécurité et les DSI aimeraient un peu plus de paranoïa de la part des chefs d’entreprise. Pour pallier les risques inhérents à cette tendance, Bull commercialise depuis le début de l’année un smartphone ultra-sécurisé, Hoox m2, à destination des professionnels.
CONCePTION DeSIGN
PRODUCTION ROBOTIQUe
c
cc Une
analyse de chaque risque identifié
ÉNeRGIe eNVIRONNeMeNT
MATÉRIAUX CHIMIe
« Nous avons fait analyser un smartphone, en observant des intrusions de malware par port USB, par Bluetooth, ou à travers des applications. Nous avons étudié la couche applicative, la couche middleware et la partie Android et nous avons identifié plusieurs risques (vol, interception des appels, malware, infection…) auxquels nous avons répondu », expliquait Philippe Duluc, directeur de l’activité sécurité chez Bull, lors du lancement du téléphone l’an dernier.
« Nos analyses nous ont poussés à adopter le système d’exploitation Android, que nous avons entièrement reconstruit. Nous avons modifié les lignes de code, en retirant des modules, comme Google PoURQUoI L’adoPtER
Deux niveaux de sécurité agréés par l’Anssi
Apps, et nous en avons réécrit d’autres. » L’OS racheté par Google est, selon lui, « l’environnement le plus puissant et le plus à même d’être sécurisé. Là encore, nous avons mené une analyse et pour chaque risque identifié, nous avons adapté les couches Android. Nous avons refait toute la partie software. » L’OS de Hoox est équipé d’une puce de chiffrement EAL4+3 et intègre un capteur biométrique, un coffre-fort électronique ainsi qu’une gestion anti-intrusion des ports. Philippe Duluc précise : « le capteur est différent de celui utilisé par Apple [le capteur biométrique de l’iPhone 5S a été hacké l’an dernier, ndlr] et l’utilisateur final a le choix entre une identification par code Pin ou par empreinte digitale. » Le téléphone intègre deux niveaux de sécurité : une solution de chiffrement de la voix, des SMS et des données stockées sur le terminal, et la protection du téléphone contre toute attaque de malware. L’intégralité des données d’identification de l’utilisateur – y compris les empreintes digitales – sont stockées dans le coffre-fort électronique du téléphone pour un usage exclusivement local. Le téléphone a été agréé par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) le 23 juin 2014 pour la protection d’informations marquées « diffusion restreinte ». cc S.E.
D.R.
Le smartphone Hoox de Bull offre comme sécurité, le cryptage et une protection contre les attaques .
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LES 30 tEchnoS dE L’annéE
Le + Peu d’antennes suffisent à couvrir le territoire
Sigfox part à la conquête de l’Amérique
cc La
technologie peut transporter des données sur 40 km
connectés via nos modems », a précisé Thomas Nicholls, business consultor chez Sigfox. Cette technologie, qui transmet de 10 bit/s à 1 Kbit/s, bénéficie d’une sensibilité capable de transporter les données sur une distance allant jusqu’à 40 km et de communiquer avec des équipements enfouis. Elle est déployée à travers le réseau en libre service. Moins de 1 000 antennes suffisent alors à l’opérateur pour couvrir l’ensemble du territoire français. C’est 15 fois moins que pour les opérateurs télécoms. cc S. E.
CONCePTION DeSIGN
Depuis sa création en 2009, la société ne cesse de grandir : elle a déployé plus de 1 300 antennes en France, s’est attelée à couvrir l’Espagne, la Belgique et les Pays-Bas, et son chiffre d’affaires devrait atteindre 6 millions d’euros cette année.
En visant le marché des objets connectés, dont le nombre devrait atteindre 50 milliards d’unités en 2020, Sigfox s’est assuré le succès de sa technologie UNB (ultra narrow bandwith). « La connectivité des télécoms n’est pas adaptée aux objets connectés, qui n’envoient que des messages à bas débit et n’ont donc pas besoin de réseau 3G ou 4G. Notre technologie est basée sur l’UNB, une technologie utilisée dans les sous-marins pendant la Seconde Guerre mondiale pour envoyer des messages sur une longue distance, et nous l’avons rendue compatible avec les objets
PRODUCTION ROBOTIQUe
Sigfox, la start-up toulousaine spécialisée dans les réseaux pour objets connectés, tente de lever 50 millions d’euros pour implanter sa technologie à travers le monde, à commencer par l’Amérique et l’Asie.
NUMÉRIQUe INFORMATIQUe
Ce compteur d’eau communicant est connecté au réseau Sigfox.
Dassault Systèmes connaît la simulation par cœur
cc Un
modèle 3D humain réaliste
Ce modèle comportemental arrive à point nommé car le manque de modèles humains 3D réalistes, limite la capacité des chercheurs à prévoir le comportement des appareils implantés dans l’organisme. Ce projet réunit une communauté de chercheurs
en médecine, praticiens, fabricants d’appareils et organismes de réglementation. Il permettra, en utilisant le modèle comportemental 3D, de convertir plus rapidement les innovations issues de la recherche en produits et services adaptés au marché. Il constitue ainsi une nouvelle avancée en matière de diagnostic, de traitement et de prévention des maladies cardiaques au moyen de modèles virtuels 3D personnalisés.
ÉNeRGIe eNVIRONNeMeNT
Cette simulation du cœur en 3D permet de prévoir le comportement des appareils implantés.
Dassault Systèmes a dévoilé fin septembre une simulation en 3D du fonctionnement du cœur humain. Ce projet, baptisé Living Heart, mené en collaboration avec une équipe pluridisciplinaire notamment composée de praticiens spécialistes du cœur engagés dans la lutte contre les maladies cardio-vasculaires, a permis de développer à l’aide des outils Simulia de l’éditeur un modèle 3D complet du cœur humain reproduisant
le comportement électrique et mécanique non linéaire complexe de cet organe de façon aussi fiable et vivante que possible.
MATÉRIAUX CHIMIe
DASSAULT SYSTEM ; D.R.
Le + Des modèles 3D personnalisés
cc J.-F. P.
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NUMÉRIQUe INFORMATIQUe
En coUVERtURE
Avec son gravimètre, Muquans simplifie les mesures Le + Un appareil portable de haute précision L’équipe de Muquans travaille sur un gravimètre de haute précision.
CONCePTION DeSIGN
PRODUCTION ROBOTIQUe
En utilisant un principe de physique quantique –refroidir des atomes par laser– Muquans a développé un gravimètre de mesures géophysiques (vulcanologie, sismologie, hydrologie ou encore exploration pétrolière et minière). Léger (environ 50 kg) et de haute précision, l’instrument peut réaliser une mesure de gravité en refroidissant un nuage d’atomes piégés dans une enceinte sous vide à une température proche du zéro. Le principe: lorsque les lasers sont coupés, les atomes chutent. L’accélération de l’atome
lors de sa chute est alors mesurée par un autre laser. Dans son procédé, l’équipe bordelaise a simplifié l’appareil en réduisant le nombre de lasers de dix à un. L’entreprise est née en 2011 grâce aux recherches menées par deux laboratoires: l’Observatoire de Paris et l’Institut d’optique de Bordeaux. cc Un
appareillage très haut de gamme
Les premiers prototypes conçus ont permis à la société bordelaise de lever 1,7 million d’euros auprès de quatre fonds d’investissements.
Le premier gravimètre bêta a été commandé pour la fin de l’année par un consortium de laboratoires de géophysique qui vont mener les premières expérimentations en hydrologie sur le terrain. Le prix final, autour de 500000 euros, situera ce gravimètre parmi les appareils de mesure haut de gamme. Grâce à une technique similaire, la start-up travaille également au développement d’une horloge atomique destinée à des applications métrologiques, de télécommunications et de géolocalisation par satellite. cc S. F.
ÉNeRGIe eNVIRONNeMeNT
MATÉRIAUX CHIMIe
Comment donner du sens au big data ? Comment extraire la sémantique contenue dans les données du web social ? Ce sont les défis que vont relever l’Inria et le centre R&D de l’entreprise Viseo, à travers le laboratoire lancé cette année : LabCom Smilk. L’objectif du projet, financé par l’ANR pendant trois ans, est de donner du sens et de créer des liens entre les différentes données présentes dans les médias sociaux. Ces analyses permettront aux entreprises de mieux connaître les habitudes de leurs clients et donc de les cibler.
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Le + Un ciblage client étendu
Visualisation par le logiciel Nodel XL du traitement des données Twitter autour d’un hashtag.
Pour comprendre et analyser la masse de données, le projet s’appuie sur
les savoir-faire et les technologies de Visio en traitement intelligent
des données textuelles. Cette technique permet de prendre du texte libre et de l’analyser pour en tirer des informations structurées c’est-à-dire déterminer le sujet abordé, les personnes et les lieux mentionnés, les opinions formulées. L’Inria, quant à lui, apportera son expertise dans le domaine des données liées sur le web (linked open data) et du web sémantique. Le linked open data a pour but de mettre en relation d’immenses bases de données, pour pouvoir relier entre elles toutes les informations liées à un sujet précis. cc S. E.
D.R.
Une alliance pour exploiter les données du social web
LES 30 tEchnoS dE L’annÊE
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ORA-S : les smart glass françaises Le + Deux modes de visualisation
&DSWHXUV GH SRVLWLRQ j FkEOH 326,:,5( Š
Les lunettes ORA disposent du mode rĂŠalitĂŠ augmentĂŠe en plein champ visuel.
La France a dÊsormais ses smart glass. La sociÊtÊ Optivent vient de lever plus de 100 000 dollars sur le site de crowdfunding Kickstarter pour financer le lancement des lunettes ORA-S. Ces lunettes connectÊes, basÊes sur un système Android, intègrent deux modes de visualisation : vers le bas pour le tableau de bord, et en face du champ de vision pour le mode rÊalitÊ augmentÊe. Le dispositif est dotÊ d’un Êcran d’une dÊfinition de 640 x 480 pixels, d’un appareil photo, d’un dÊtecteur de mouvement à 98 axes, d’un micro et d’un haut-parleur. cc S. E.
June, un bijou qui peut sauver votre peau Le + Capte les UV et prodigue des conseils
y y y y y y y
6LPSOH HW IDFLOH j PRQWHU )RUPH FRPSDFWH HW UREXVWH (WHQGXH GH PHVXUH MXVTXÂśj PP 5pVLVWDQW DX[ FKRFV HW YLEUDWLRQV ,QGLFH GH SURWHFWLRQ MXVTXÂśj ,3 ,3 6LJQDO GH VRUWLH DQDORJLTXH RX GLJLWDOH /LQpDULWp pOHYpH MXVTXÂśj
D.R.
Ce bijou mesure l’exposition au soleil.
Le bijou connectÊ June de Netatmo capte les UV dont il retransmet la quantitÊ au smartphone de son porteur, auquel une application prodigue des conseils personnalisÊs. RÊcompensÊ lors du CES 2014, June prend la forme d’une pierre prÊcieuse, à porter sur un bracelet ou en broche, au sein de laquelle se cache une batterie d’une autonomie de 4 à 6 semaines, qui alimente les capteurs de lumière en surface. cc P. P.
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EN COUVERTURE
La pile est conçue comme un bobinage de cellules électrochimiques.
Le moteur Vinci qui équipera les futures Ariane a démontré au banc d’essais la fiabilité de son système de ré-allumage. Ce moteur, trois fois plus puissant que son prédécesseur, entrera en service d’ici 4 ans. POURQUOI L’ADOPTER
Il permet de renvoyer l’étage supérieur vers la Terre
L
LE + De nouvelles propriétés
cc De
nombreux essais ont validé la configuration du prototype
MATÉRIAUX CHIMIE ÉNERGIE ENVIRONNEMENT 30
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La fabrication de piles à combustible passe de l’artisanal à l’industriel avec le procédé roll to roll mis au point par l’entreprise aquitaine Pragma Industries. La pile n’y est plus produite par empilement de différentes cellules électrolytiques mais par « bobinage » d’une cellule électrochimique continue autour d’un axe, jusqu’à ce que soit formé un « rouleau » de six ou sept couches. Elle pourrait bientôt équiper des vélos électriques ou servir de pile modulaire portable pour les militaires. cc P. P.
Tricoter du composite
e moteur cryogénique Vinci, développé sous maîtrise d’œuvre de la Snecma, qui équipera l’étage supérieur des futurs lanceurs Ariane 5ME et Ariane 6, vient d’achever une étape importante de son développement.
Ce moteur, ré-allumable en vol pour renvoyer les débris vers la Terre au lieu de les abandonner dans l’espace, développe une poussée trois fois plus forte que celle du moteur HM7B équipant l’étage supérieur de l’actuelle Ariane 5 ECA. Entre septembre 2013 et août 2014, le cinquième prototype de développement, Vinci M5, a subi 16 essais à feu pour une durée cumulée de 5987 secondes, soit plus de six fois la durée nominale d’utilisation en vol. La nouvelle configuration de l’allumeur a notamment été testée avec succès, certains essais ayant comporté jusqu’à quatre séquences à feu successives. Ces essais ont été effectués au centre spatial allemand DLR à Lampoldshausen, sur le banc P4.1 qui permet de reproduire les conditions du vide spatial. À l’issue de cette campagne, les moteurs Vinci ont cumulé plus de 21 500 secondes de durée d’essais à feu.
LE + L’industrialisation devient possible
Le moteur Vinci développe une poussée trois fois plus forte que le moteur actuel.
L’ensemble des essais dynamiques et à feu de ce cinquième Vinci de développement ont confirmé la maturité du moteur et son endurance, ainsi que le respect des performances attendues sur des configurations de sous-systèmes très proches de modèles de vol. L’exploitation complète de cette campagne et les expertises des matériels vont permettre de figer la configuration des exemplaires M6 et M7 destinés à la qualification des sous-systèmes du moteur. Ces essais débuteront en 2015, sur le site Snecma de Vernon et sur le banc P4.1 du DLR. Ils seront suivis, en 2016, par deux campagnes de qualification du moteur. Vinci sera alors prêt à partir dans l’espace. cc J.-F. P.
Le tricotage remplacera le tissage pour fabriquer les équipements d’entrée et de conduction d’air des avions d’affaires Falcon 5X. Véritable rupture technologique, le procédé de tricotage intégral basé sur le procédé RT2i est le fruit de huit années de recherche menées par JTT Composites. Il permet de fabriquer un renfort textile monofibré ne présentant ni découpe, ni couture, et d’intégrer des propriétés mécaniques, acoustiques ou encore thermiques, par exemple en intégrant la fibre de carbone. Contrairement au tissage, le tricotage permet par exemple de faire un cône d’un seul tenant. cc S. E.
Le procédé permet de fabriquer un renfort textile d’un seul tenant.
SNECMA ; D.R.
CONCEPTION DESIGN
PRODUCTION ROBOTIQUE
NUMÉRIQUE INFORMATIQUE
Le moteur ré-allumable d’Ariane
Des piles à combustible au mètre
LES 30 TECHNOS DE L’ANNÉE e eBee est un drone de type aile volante qui simplifie la cartographie.
NUMÉRIQUE INFORMATIQUE
Hercule soulage les ouvriers
LE + Une précision accrue par rapport aux satellites
LE + La fluidité de son suivi des mouvements de l’opérateur
Les drones prennent la clé des champs
L’exosquelette se destine aussi aux métiers du BTP.
des troubles musculo-squelettiques
LE + Un instrument polyvalent
Ce rover analysera à distance la chimie des roches.
Supercam : l’analyste des surfaces martiennes
Placé sur le mât du futur rover de la Nasa pour la mission Mars 2020, Supercam analysera à distance la chimie des roches. Pour ce faire, l’instrument de planétologie combine plusieurs outils : un analyseur de la composition élémentaire des cibles martiennes, des spectromètres Raman et infrarouges ainsi qu’une caméra couleur haute définition. La conception et la fabrication de l’appareil sont assurées par l’Institut de recherche en astrophysique et planétologie (Irap) de Toulouse. ccS. F.
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ÉNERGIE ENVIRONNEMENT
Compatible avec une grande variété de morphologies (trois modèles sont disponibles, pour des utilisateurs dont la taille varie de 1,66 à 1,88 m et le poids de 65 à 120 kg), l’exosquelette permet de porter des charges allant jusqu’à 40 kg en ne déployant que très peu d’effort. Le tout à une vitesse de marche de 5 km/h au maximum. Il se destine principalement aux métiers de force, notamment dans les secteurs du BTP (sur les chantiers) et en usine sur les lignes d’assemblage. Pas question ici de se transformer en surhomme donc. Hercule a pour but de ménager les ouvriers sur le long terme
en leur évitant des troubles musculo-squelettiques lorsqu’ils portent les charges lourdes habituelles. Il dispose d’une autonomie de 4 heures grâce à ses actionneurs réversibles totalement électriques (technologie sous licence CEA Tech). Pour le moment, la recharge en énergie s’effectue directement sur le système, mais la prochaine version disposera de batteries lithium-ion interchangeables pour pouvoir opérer sur de longues durées sans temps mort. Parmi les spécifications d’Hercule, on dénote sa liaison de pied souple, brevetée par RB3D, qui permet avec son harnais une grande fluidité de marche. Il faut aussi noter l’absence totale de capteurs sur l’utilisateur, ce qui facilite sa mise en place. Il suffit d’engager le mode « dress/undress » pour s’équiper, puis de passer en mode « action » pour se mettre au travail. cc J. B.
MATÉRIAUX CHIMIE
COLAS SUISSE ; NASA ; D.R.
cc Éviter
cc J.-F. P.
CONCEPTION DESIGN
Le salon Eurosatory 2014 a été l’occasion pour la start-up RB3D de présenter la dernière version de son exosquelette. Avec la version 3 d’Hercule pour le monde civil, RB3D a franchi une nouvelle étape.
PRODUCTION ROBOTIQUE
L’aile volante Parrot eBee, avec un capteur multispectral d’Airinov, mesure la lumière réfléchie par les feuillages des cultures afin d’en déduire l’état de la photosynthèse avec une précision et une résolution 20 fois supérieure au satellite. Ce système cartographie 10 ha en quelques minutes puis alimente les logiciels d’estimation d’apports en azote de l’Inra.
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EN COUVERTURE
NUMÉRIQUE INFORMATIQUE
Impression 3D grande vitesse
POURQUOI L’ADOPTER
Dix fois plus rapide que les standards du marché et de haute précision
a technologie d’insolation d’une résine de stéréolithographie MovingLight combine dans un vidéoprojecteur une source de lumière à base de LED UV (365 nm) de forte puissance et un DLP (Digital light processor). Cette puce comporte une matrice contenant jusqu’à deux millions de miroirs microscopiques. Chaque miroir représente un pixel de l’image à projeter et peut prendre deux orientations différentes, générant un point lumineux ou pas à la surface de la résine liquide à polymériser. Tous les points d’une zone de la section sont ainsi polymérisés simultanément, puis le vidéoprojecteur se déplace vers la zone suivante, alors qu’il faut dans les procédés classiques attendre que le faisceau lumineux ait balayé tous les points à polymériser de la section.
ÉNERGIE ENVIRONNEMENT
MATÉRIAUX CHIMIE
L
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La technologie Prodways associe un digital light processor (DLP) en mouvement et des LED UVA.
Le choix de travailler avec un DLP a été dicté par la volonté de disposer d’une haute résolution (>35 μm) en tout point de la section. Pour aller encore plus vite, Prodways développe actuellement des technologies de contrôle de mouvements qui vont lui permettre de passer d’une insolation par tuilage de petites images à une insolation en continu. Ce qui augmentera notablement les cadences de production. cc Des
applications prometteuses en perspective
Ces machines, qui apportent à la fois rapidité de construction (10 fois celle des standards du marché) et haute précision de la pièce, utilisent des matériaux hybrides et composites de haute performance en termes de propriétés mécaniques (résistance,
élasticité), physiques et esthétiques (couleur, transparence), ainsi que de stabilité dans le temps. Elles sont aussi utilisables avec des matériaux biocompatibles élargissant les domaines d’application au médical. Pour l’avenir, la polymérisation de matières composites sous forme de pâtes fortement chargées en céramique, métal, fibre, nanoparticules ouvrira à Prodways des voies pour développer de nouvelles applications dont les propriétés mécaniques sont inabordables dans l’impression 3D à ce jour. Parmi celles-ci, la tenue des matériaux à ultra-haute température, leur capacité de flexion ou encore leur conductivité, permettent d’imaginer de nouvelles applications particulièrement prometteuses pour le monde industriel. cc J.-F. P.
S. SINDEU
CONCEPTION DESIGN
PRODUCTION ROBOTIQUE
Une technologie originale d’impression 3D a été développée depuis 2010 par André-Luc Allanic, au sein de sa société Phidias Technologies, intégrée au groupe Gorgé. Elle aboutit à la commercialisation d’une gamme d’imprimantes 3D ultrarapides sous la marque Prodways.
LES 30 TECHNOS DE L’ANNÉE
cc Une
solution indépendante des gaz d’échappement
une roue à aubes qui entraîne une seconde roue coaxiale, qui comprime l’air à l’admission. Cet air sous pression mélangé au carburant « remplit mieux » les cylindres, améliore la combustion et donc la puissance. Mais ce système basé sur les gaz d’échappement pêche à bas régime. Pour y remédier, Valeo a développé une solution à entraînement électrique dite à « réluctance variable », indépendante des gaz d’échappement. Elle autorise une montée en régime quasi instantanée du turbo quel que soit
le régime moteur. L’entraînement électrique assure une montée en régime entre 250 et 350 millisecondes alors qu’un turbo-compresseur à entraînement mécanique met 1 à 2 secondes. Autre avantage : le turbocompresseur électrique n’a plus besoin d’être positionné sur l’échappement, donc il ne chauffe pas et ne nécessite pas de matériaux sophistiqués et chers tels que le titane ou le bronze. Des matériaux simples comme de la tôle d’acier suffisent. cc S. F.
Le cœur artificiel, la technologie palpitante de Carmat LE + Un dispositif électronique régule la prothèse en fonction des besoins du patient
Même cœur, même technologie : deux groupes motopompes miniatures permettent l’ajustement du débit sanguin dans les deux cavités ventriculaires du patient. Ces motopompes sont constituées de deux roues dentées entraînées par
Le cœur artificiel de Carmat est destiné aux malades atteints d’insuffisance cardiaque sévère.
Et ce, à partir des données récoltées par des capteurs qui sont ensuite traitées par un microprocesseur. Pour alimenter la prothèse, une seconde génération de batterie est en cours de développement. Elle fonctionnera grâce à une pile à combustible et offrira au patient une meilleure portabilité et jusqu’à douze heures d’autonomie. Deux autres patients sont en cours de recrutement. Si ces greffes sont jugées satisfaisantes, la société pourra proposer l’ouverture d’un protocole élargi à une vingtaine d’Européens. cc S. F.
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ÉNERGIE ENVIRONNEMENT
ajustement du débit sanguin
D.R.
cc Un
actionnement hydraulique qui s’engrènent l’une dans l’autre, provoquant l’admission et l’éjection du sang. La fluctuation de pression sur les membranes, suivant que le sang est aspiré ou refoulé, permet de remplir les ventricules à une vitesse proportionnelle à la vitesse d’entraînement du moteur. Un dispositif électronique, intégré au cœur artificiel, permet de réguler la prothèse en fonction des besoins du patient.
MATÉRIAUX CHIMIE
Le 5 septembre, sept mois après le décès du premier hôte du cœur artificiel développé par Carmat, un second patient s’est vu implanter la bioprothèse destinée aux patients souffrant d’insuffisance cardiaque sévère.
CONCEPTION DESIGN
Lors d’un downsizing, pour éviter la perte de puissance, on compense la réduction de cylindrée par l’action d’un turbo-compresseur. Les gaz d’échappement font tourner
Le turbocompresseur électrique de Valeo.
LE + Une montée en régime entre 250 et 350 millisecondes
PRODUCTION ROBOTIQUE
Avec sa technologie de compresseur électrique, l’équipementier français Valeo propose aux constructeurs d’automobiles une solution pour améliorer les performances et réduire les émissions de CO2 de leurs nouvelles générations de moteurs. Elle facilite la réduction de la cylindrée des moteurs essence ou diesel (downsizing) sans engendrer de perte de puissance, même à bas régime.
NUMÉRIQUE INFORMATIQUE
Le boosteur électrique des petites cylindrées
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EN COUVERTURE
La simulation apporte de la souplesse à l’usinage
NUMÉRIQUE INFORMATIQUE
Un béton transparent LE + Intégralement recyclable
PRODUCTION ROBOTIQUE
Il devient possible de modifier une simulation d’usinage 3D NCSimul au pied de la machine sur une tablette.
Les Ciments Calcia ont développé un panneau de béton préfabriqué qui laisse passer la lumière, naturelle ou artificielle, produisant un surprenant effet de transparence. Le i.light est constitué d’une matrice cimentaire et de résines plastiques. Coulé en usine sous forme de produits semi-finis depuis cette année, il ouvre de nouvelles perspectives de design à différentes applications non structurelles : éléments décoratifs, parois, garde-corps de terrasses et balcons, escaliers… cc J.-F. P.
Émerger en douceur grâce à un réveil olfactif LE + Des huiles essentielles vaporisées
MATÉRIAUX CHIMIE
Guillaume Rolland peaufine son projet de réveil olfactif.
ÉNERGIE ENVIRONNEMENT
Se réveiller dans des effluves de café, de tartines grillées ou de chocolat… C’est ce que propose Guillaume Rolland, un jeune Compiégnois (Oise) de 18 ans, qui a inventé et imprimé en 3D le «réveil olfactif», remarqué à la Google Science Fair. Grâce à des dosettes d’huiles essentielles que l’on insère dans l’appareil, fini la sonnerie criarde du matin et place à la douce odeur du petit-déjeuner ! cc S. F.
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N°971-972ccDÉCEMBRE 2014
LE + Corriger en temps réel des dérives
Le spécialiste français de la simulation d’usinage Spring Technologies fournit, avec son module Wysiwyc (what you see is what you cut) et le NCSimul Player Synchro, une nouvelle approche de l’usinage. Il devient possible de jouer en temps réel une simulation d’usinage 3D NCSimul au pied de la machine sur une tablette, qui est synchronisée avec l’usinage réel car pilotée par le contrôleur (Fanuc 35i ou Siemens 840D) de la machine-outil à commande numérique (Mocn). Les opérateurs des machines et le chef d’atelier peuvent ainsi surveiller à distance l’avancement de l’usinage, qui est bien souvent masqué sous des torrents de liquide de coupe. Mais il ne s’agit que d’un premier pas, car Spring est porteur du projet Angel au sein du Pôle de compétitivité Systematic, qui regroupe des partenaires
industriels comme Airbus et Snecma et académiques comme l’ENS Cachan et l’UTC. cc Programmer
facilement les paramètres
Son objectif est de capturer les savoir-faire d’usinage en vue de les réutiliser pour programmer facilement et rapidement les paramètres et parcours d’outils de nouvelles pièces, voire reprogrammer automatiquement des pièces en vue de les usiner sur des Mocn différentes de celles envisagées initialement. Ce projet vise aussi à définir des points de contrôle de l’ensemble du process d’usinage pour analyser et corriger en temps réel des dérives, en tenant compte à la fois des caractéristiques de la Mocn et du contrôleur, ainsi que du couple outil/matière et des conditions de coupe. cc J.-F. P.
CIMENTS CALCIA ; SPRING TECHNOLOGIE ; D.R.
CONCEPTION DESIGN
Ces panneaux de béton i.light laissent passer la lumière.
Memthane valorise le lactoserum en énergie ®
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Le Memthane®, notre nouvelle technologie de méthanisation s’inscrit en tant qu’outil incontournable du développement des énergies renouvelables. > Il consomme beaucoup moins d’énergie que le séchage > Il consomme moins d’énergie et produit moins de boues qu’un traitement aérobie > Couplé à un moteur, il produit de l’électricité, revendue au réseau www.veoliawatersti.fr - infosti@veolia.com
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EN COUVERTURE
NUMÉRIQUE INFORMATIQUE
Le textile de demain produira de l’énergie
PRODUCTION ROBOTIQUE
Il sera semblable à n’importe quel tissu, sauf qu’il produira de l’énergie! Après les écrans de smartphones, Sunpartner s’attaque aux fils tissés, auxquels il veut donner des propriétés photovoltaïques sans rien en laisser paraître à l’utilisateur.
CONCEPTION DESIGN
L’enjeu consiste à intégrer des fils photovoltaïques au sein des fils classiques dès le début du tissage.
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e projet Sol-Tex, porté par Sunpartner, vise à permettre la production à grande échelle d’un textile capable de capter la lumière du Soleil et de la transformer en électricité, sans rien sacrifier à son esthétique. « Il n’est pas question de faire un textile qui ressemble à un panneau photovoltaïque », explique Jean-Luc Ledys, directeur de l’innovation à Sunpartner. « Certains ont essayé, mais le succès commercial est limité. Si l’on colle un panneau sur un tissu, ce n’est plus un tissu. » L’enjeu consiste cette fois à intégrer les fils photovoltaïques au sein des fils classiques, directement au début des procédés de tissage et de tricotage. C’est la technologie du silicium amorphe qui a été choisie, car elle est aussi résistante aux conditions extérieures que sensible à la lumière artificielle des intérieurs. Le silicium est déposé sur une
Parce qu’il intègre les capteurs photovoltaïques dans sa trame
L
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gaine en polyphénylène éther, un matériau capable de supporter de fortes sollicitations mécaniques. cc Les
premiers produits sont prévus pour 2019
La plus grande problématique du projet reste toutefois de connecter les fils entre eux tout en gérant les risques classiques d’un panneau photovoltaïque (pannes locales et d’ombrage). Les premiers produits – des parasols ou des sacs à dos par exemple – sont prévus pour 2019, mais la technologie pourrait trouver des applications plus tôt. Sol-Tex collabore en effet depuis le mois d’octobre avec un autre
projet français, Smart Sensing, dont l’objectif est de produire et d’industrialiser des vêtements dans lesquels des capteurs sont directement intégrés dans la structure textile. Le porteur du projet Citizen Sciences annonce qu’il pourra mettre sur le marché dès 2015 un « digital shirt » et un cuissard vélo intelligent. Reste que l’alimentation des vêtements avec des batteries embarquées change l’aspect et le comportement du textile. Tandis que l’architecture du réseau électrique elle-même pose problème. D’où la collaboration avec Sol-Tex, même si Jean-Luc Ledys se montre sceptique quant à l’intégration des fils photovoltaïques dans des vêtements. « D’une part, tous les vêtements ne sont pas exposés au soleil, mais surtout, les tissus sont découpés dans des formes complexes après avoir été tissés, il faudrait alors reconnecter les fils. Enfin, les vêtements nécessitent d’être lavés. » cc P. P.
D.R.
ÉNERGIE ENVIRONNEMENT
MATÉRIAUX CHIMIE
POURQUOI L’ADOPTER
LES 30 TECHNOS DE L’ANNÉE
Une solution de nanoparticules de silice permet de coller des matériaux gélatineux.
Du biodiesel low-cost à base de CO2 LE + Économique
Valoriser le CO2 en méthanol est une opération complexe.
La valorisation du CO2 pour en faire du biodiesel est prometteuse, mais sa transformation en méthanol, à partir duquel est produit le biodiesel, s’avère complexe. Aussi les chercheurs du laboratoire Iramis du CEA Grenoble sont-ils passés par l’acide formique, facilement obtenu à partir du CO2, pour parvenir au début de l’année à élever de 2 à 50 % le rendement de conversion de l’acide formique en méthanol, tout en en baissant les coûts ! cc P. P.
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ÉNERGIE ENVIRONNEMENT
CNRS ; FAURECIA ; DOODERM ; D.R.
LE + Son efficacité
Pour illustrer le potentiel de cette découverte, les chercheurs ont recollé efficacement deux morceaux de foie de veau coupés au scalpel en utilisant des nanoparticules de silice. Jusqu’à présent, coller ces matériaux gélatineux restait difficile. L’équipe de chercheurs a donc développé une technique de préparation : il s’agit d’étaler sur leur surface une solution de nanoparticules de silice (ou encore de cellulose et de nanotubes de carbone), les nanoparticules se liant au réseau moléculaire grâce au phénomène d’absorption. cc S. E.
Pour soulager les démangeaisons des personnes souffrant de pathologies cutanées (eczéma, psoriasis), la société Dooderm propose des vêtements composés de 95 % de coton bio, 2 % de polyamide et 3 % d’argent. Ce dernier possède des vertus antibactériennes, antifongiques et anti-inflammatoires. cc S. F.
MATÉRIAUX CHIMIE
Une méthode pour coller des gels et les tissus biologiques (qui leur sont très similaires) a été développée par une équipe réunissant des chercheurs du laboratoire Matière molle et chimie (CNRS/ESPCI ParisTech) et du laboratoire Physico-chimie des polymères et milieux dispersés (CNRS/ UPMC/ESPCI ParisTech).
Intégré au textile, l’argent réduit les irritations.
CONCEPTION DESIGN
Une colle pour tissus biologiques
LE + Un antifongique naturel
PRODUCTION ROBOTIQUE
Alléger la voiture de demain passe également par le travail sur la composition des sièges. Pour ce faire, une structure en magnésium a été conçue par l’équipementier Faurecia. Ce matériau métallique de faible densité est très léger, et son homogénéité le rend plus simple à utiliser. Ainsi, il permet de réduire le poids Le siège intègre de 15 % (près de 4 kg) une structure par rapport à une structure en magnésium traditionnelle en acier. en remplacement Outre sa structure de l’acier traditionnel. hybride métal / composite, le siège avant a été sculpté pour être plus léger. La technologie appelée « CoverCarving », développée par les ingénieurs de Faurecia, permet de coudre directement la coque arrière du dossier à la coiffe du siège. Ce procédé réduit ainsi l’épaisseur de 3 cm par rapport à un siège standard et libère l’espace arrière au niveau des genoux du passager.cc S. F.
L’argent apaise les démangeaisons
NUMÉRIQUE INFORMATIQUE
Faurecia allège les sièges auto avec une structure LE + Un gain de poids en magnésium de 4 kg par siège
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EN COUVERTURE
NUMÉRIQUE INFORMATIQUE
Blue Shark : l’hydrolienne low cost Exploiter l’énergie marine ou fluviale à très bas coût pour en faire bénéficier les pays émergents, c’est le défi que s’est lancé une jeune start-up girondine née en 2013, Blue Shark Power System.
PRODUCTION ROBOTIQUE
POURQUOI L’ADOPTER
Un coût de 50 euros au MWh soit 5 à 6 fois moins que ses concurrentes
otre ambition est d’aller dans les pays émergents pour contribuer à y faire baisser les coûts de l’électricité. Nous avons eu la volonté de faire une hydrolienne peu coûteuse qui leur soit accessible, explique Philippe Rebboah, président de Blue Shark Power System. Auparavant producteur de cinéma, celui-ci mène depuis dix ans des recherches sur le sujet, en partenariat avec l’université Federico II de Naples et en est déjà à la quatrième version de l’hydrolienne en forme de squale. Pour se démarquer de ses concurrents, il a misé sur la légèreté. Alors que ceux-ci proposent des machines qui pèsent entre 500 et 1000 tonnes, son hydrolienne la plus lourde n’en pèse que 40, notamment grâce à une structure en fibre de carbone. À ce poids, l’hydrolienne accrochée à un ballast, peut
ÉNERGIE ENVIRONNEMENT
MATÉRIAUX CHIMIE
N
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N°971-972ccDÉCEMBRE 2014
flotter entre deux eaux, à environ 15 mètres de profondeur, où le courant est plus élevé qu’au fond où sont posées la plupart des hydroliennes existantes, sans pour autant gêner le transport maritime. À cette profondeur, les hydroliennes résistent aussi mieux aux aléas climatiques. cc Une
capacité de production de 1MW
Enfin, Blue Shark s’est également inspiré du secteur aérospatial pour équiper ses hydroliennes d’un diffuseur au milieu duquel les pales tournent. Il double le débit d’eau et donc la vitesse à laquelle tournent les pales. Outre l’accroissement du rendement, ce moyen permet à l’hydrolienne, dont la gamme s’étend de 60 kW à 1 MW, de s’adapter aux courants d’eau les plus faibles comme aux plus élevés, en mer ou
dans les fleuves. In fine, l’hydrolienne de 40 tonnes a une capacité de production de 1 MW, quand ses concurrents s’approchent de 1,2 MW, mais pour un coût de 50 euros au MWh, 5 à 6 fois moins élevé, selon Philippe Rebboah. Après une série de tests dans la lagune de Venise en 2013, la start-up a commencé l’industrialisation de la technologie cet automne en Aquitaine, et testera une première machine de série en 2015 dans l’estuaire de la Gironde, au raz Blanchard. Confiant, Philippe Rebboah annonce que plusieurs pays ont déjà commandé la technologie, en Europe, en Asie, en Afrique et au Brésil. Plusieurs petites machines de 60 kW placées au bord du fleuve Amazone pourraient permettre d’alimenter chacune les besoins élémentaires en énergie d’un village environnant. cc P. P.
CEA
CONCEPTION DESIGN
Accrochée à un ballast l’hydrolienne flottera entre deux eaux à 15 mètres de profondeur.
LES 30 TECHNOS DE L’ANNÉE
LE + Une grande autonomie
Un vélo qui tourne à l’hydrogène
LE + Une durée de vie allongée
LE + Valorise les gaz d’échappement
Avec ses 107 m de haut l’éolienne a une puissance de 2 MW.
Hace, l’électricité houlomotrice LE + Production d’électricité et dessalement
Le projet Trenergy vise à améliorer les rendements des trains.
Le prototype d’une microturbine basée sur le cycle de Rankine, développée par Enogia avec Alstom, devrait être testé en 2015 sur un train diesel, pour récupérer la chaleur des gaz d’échappement. cc P. P.
Hace produit de l’énergie en utilisant la force des vagues grâce à une colonne d’eau oscillante innovante, et peut en outre dessaler l’eau de mer. D’une puissance de 250 kW à 4 MW, la machine sera livrée dès 2015 à des pays africains. cc P. P.
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ÉNERGIE ENVIRONNEMENT
ENOGLIA ; NENUPHAR ; D.R.
Une mini-centrale électrique
MATÉRIAUX CHIMIE
Souvent dotés d’un propulseur à propergol pour la mise en orbite et d’un propulseur électrique pour le maintien en poste, les satellites pourraient passer au tout électrique d’ici l’horizon 2020. Pionnier en Europe, Snecma travaille depuis une vingtaine d’années sur un propulseur électrique à effet Hall – ou moteur à plasma stationnaire – dont elle va développer une nouvelle version, le PPS 5000, qui devrait équiper les plates-formes de satellites Eurostar 3000 d’Airbus et Spacebus de Thales. La poussée du propulseur est fournie par l’éjection à très grande vitesse d’ions de xénon qui sont accélérés par un champ électrique et magnétique. L’utilisation de la technologie plasmique à la place de la propulsion chimique permettra un gain de masse significatif du satellite, une augmentation de la durée de vie et une plus grande souplesse d’utilisation. cc P. P.
LE + Une éolienne marine tout-terrain
CONCEPTION DESIGN
Le propulseur PPS5000 de Snecma.
Pragma Industrie et BIC ont collaboré pour mettre en selle le premier vélo équipé d’une pile à combustible, Alter Bike, commercialisé par Cycleurope, et déjà utilisé par la Poste. L’hydrogène est produit à la demande dans la cartouche grâce à la réaction du borohydrure de sodium avec de l’eau. La pile à combustible fait ensuite tourner le moteur quand peu de puissance est nécessaire, ou alimente une batterie lithium-ion. cc P. P.
Pour s’affranchir des limites de profondeur, la société Nénuphar a développé un concept d’éolienne flottante à axe vertical de 2 MW. L’éolienne est posée sur trois flotteurs ancrés au fond de l’eau et peut d’incliner sans perte de puissance grâce à son axe vertical. L’éolienne de 100 mètres de hauteur sera testée en mer en 2015, avant que ne soit construite une ferme pilote de 13 éoliennes en 2016, au large de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône). cc P. P.
PRODUCTION ROBOTIQUE
L’Alter Bike: le vélo équipé d’une pile à combustible.
L’éolienne flottante à axe vertical
NUMÉRIQUE INFORMATIQUE
Le satellite tout électrique
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EN COUVERTURE
Geneviève Fioraso
Secrétaire d’État chargée de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
Irriguer l’industrie en innovations Californie, tient au fait que l’on y crée des entreprises directement à l’intérieur de l’université: il y a un dialogue constant. Lorsque j’y suis allée avec le président de la République, j’ai constaté par exemple que le PDG de Google dialoguait avec les meilleurs chercheurs fondamentaux. Pour faire émerger un Google européen, nous avons besoin de la recherche fondamentale, que ce soit dans le calcul de haute performance, le spatial, les biotechnologies avec le projet Human Brain ou encore dans le domaine des semi-conducteurs, sans quoi nous serons dépendants des technos de base des États-Unis et de l’Asie. Nous avons le potentiel en France, mais nous sommes encore trop cloisonnés. Mais ne souffrons-nous pas d’une inadéquation entre formation universitaire et attentes des entreprises? G. F. : À effectif constant, le flux d’embau-
ches de jeunes doctorants dans le public souffre d’une situation démographique particulière: la fin des départs en retraite des baby-boomers. Situation qui n’est pas compensé par le privé, qui finance 63% de la recherche mais n’embauche que 25% des doctorants. Pour des raisons culturelles, les entreprises recrutent davantage d’ingénieurs de grandes écoles. La meilleure réponse, c’est le doctorat en alternance, via la convention industrielle de formation par la recherche (Cifre) (97% d’insertion professionnelle dans l’année qui suit, dont 70% dans le privé), surtout pour les PMI, PME et ETI qui spontanément n’embaucheraient jamais un académique. Les docteurs sont des gens autonomes qui savent se
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ccparcours
GEnEvièvE FioRaSo a suivi une formation universitaire. Elle est députée de l’Isère depuis 2007. Actuellement secrétaire d’État chargée de l’Enseignement supérieur et de la Recherche elle a permis la création du Conseil stratégique de la recherche.
remettre en cause et ont la capacité d’anticiper les besoins. Les entreprises en ont besoin pour produire de l’innovation de rupture, qui vient davantage des académiques que l’innovation incrémentale. Quelles politiques pour soutenir les pépites françaises ? G. F. : En France, on a trop souvent en tête
«small is beautifull», alors qu’aux ÉtatsUnis, on voit grand tout de suite. Nous avons une profusion de PME, mais quatre fois moins d’ETI qu’en Allemagne. Ce sont pourtant elles qui ont la puissance de feu pour devenir de grands groupes. Il faut améliorer le financement du troisième tour de table [levée de fonds de développement, ndlr], car nombre de start-up y sont rachetées par des groupes étrangers. Je souhaite que le dispositif Large Venture et d’autres dispositifs financiers au niveau européen permettent de garder nos pépites. Comment lever les freins à l’investissement en R&D des entreprises? G. F.: La France se situe dans la bonne
moyenne de l’OCDE pour l’investissement public dédié à la recherche (0,8% de notre PIB). Mais nous sommes faibles sur la part privée car nous avons perdu des emplois
industriels. Et nous les avons perdus parce que nos produits et services ne sont pas suffisamment dans le moyen et haut de gamme. Il nous faut donc irriguer davantage l’industrie en innovations, et dans le même temps pousser des filières. Le plan innovation 2030 avec les sept grandes orientations d’Anne Lauvergeon, et le soutien aux 34 filières industrielles, avec leurs pôles de compétitivité, permettent d’attaquer ce problème par les deux bouts. Ne fallait-il pas réformer le Crédit impôt recherche (CIR) pour limiter l’effet d’aubaine? G. F. : Nous avons maintenu le CIR car il
faut de la constance pour les entreprises. Or nous avons perdu en France durant ces 12 dernières années environ 800000 emplois dans l’industrie privée. Si l’investissement en R&D avait suivi ce déclin, nous serions passés de 21 à 18 milliards d’euros. Grâce au CIR, celui-ci était de 30 milliards d’euros en 2013. En outre, le CIR favorise les investissements de grands groupes étrangers en R&D sur le sol français. cm ccpropos recueillis par Myrtille DelaMarche et philippe passebon
T. GoGny
Comment renforcer les ponts entre recherche fondamentale et innovation? G. F. : La force formidable de Stanford, en
botte
VEILLE TECHNOLOGIQUE
PAR EMAIL
Sélectionné par
brazero Le révélateur d’innovation Le Fil d’Intelligence Technologique Contactez-nous : abo@industrie-technologies.com
PRODUITS
mécatronique
La plastronique ouvre des perspectives aux industriels Miniaturisation des composants, réduction des étapes d’assemblage, liberté de design : en rendant le plastique intelligent, la plastronique ouvre tout un champ de possibles aux concepteurs. Des avantages qui se traduisent par d’importantes économies, du prototypage à la production.
R
teur général du pôle européen de plasturgie (PEP). «Avant, il fallait les calibrer en fonction des dimensions des véhicules. » Aujourd’hui, ces pièces de sécurité cruciales utilisées pour le freinage et le contrôle de la trajectoire des voitures sont produites à des millions d’exemplaires chaque année par l’équipementier allemand. Inventée à la fin des années 1990, la plastronique prend son essor outre-Rhin en 2005, grâce à la mise au point de techniques de métallisation comme le Laser direct structuring (LDS). Cette technologie dessine au laser les zones des pièces plastiques où déposer, par bain chimique, les pistes en cuivre qui assurent la conduction entre les différents composants électroniques. Idéal pour s’affranchir des contraintes du PCB, plat et incapable d’exploiter les surfaces en 3D. Récemment, un autre procédé a été éla-
boré: la projection plasma. Cette technique optimisée par la société autrichienne Plasma Innovation permet de déposer la poudre de cuivre directement sur la pièce plastique, sans passer par l’étape chimique. « Les industriels gagnent en autonomie dans la chaîne de montage: ils n’ont plus besoin de sous-traiter et augmentent leurs rendements», ajoute Luc Uytterhaeghe. cc Conduire
l’électricité via des polymères
Malgré un transfert de ces nouvelles technologies sur le sol français, le « mouvement plastronique » tricolore accuse un retard d’environ cinq ans par rapport à son voisin d’outre-Rhin. Pour rattraper l’Allemagne, quatorze acteurs du secteur, dont Valeo et Radiall, se sont fédérés sous la bannière du projet Plastronics, pour
D.r.
endre intelligent chaque millimètre de plastique : c’est l’ambition de la plastronique. Cette nouvelle discipline issue de la mécatronique, qui combine plasturgie et électronique, offre la possibilité aux éléments conducteurs d’énergie d’épouser les formes d’objets en 3D. Antenne, écran incurvé des téléviseurs ou coque des portables: la plastronique se glisse dans tous les recoins du plastique. Et permet ainsi de miniaturiser les composants électroniques en réduisant la taille des circuits imprimés (PCB). Un avantage qui offre des perspectives industrielles alléchantes. «Bosch a ainsi diminué la taille de ses capteurs de pression ESP [Programme de stabilité électronique, NDLR] de 16 à 10 mm et les a standardisés à toutes les voitures», explique Luc Uytterhaeghe, direc-
MINIATURES ET LOW COST
1. UN CAPTEUR DE PRESSION STANDARDISÉ c Ce produit inséré dans le circuit de freinage, réalisé par Bosch
c Avec sa forme rectangulaire,
la siCK V300 Ws, développée par Harting, n’a aucun angle mort. Elle possède un module soudé sur sa carte électronique, doté d’une pièce plastronique qui intègre directement des LED, bien orientées pour éclairer la zone de contrôle. Cette solution réduit la taille du produit ainsi que son coût. D.r.
avec le procédé bi-matière, est utilisé par le correcteur électronique de la trajectoire du véhicule (EsP). il est deux fois plus petit que ses prédécesseurs fabriqués avec des procédés traditionnels. Cette taille réduite a permis de standardiser ce type de capteurs, désormais installables dans toutes les voitures.
2. LA CAMÉRA AUX LED DIRECTEMENT INTÉGRÉES
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Une seule pièce sans soudure pour le comodo des motos BMW
c BMW a choisi pour le comodo
de ses motos K1300r et K1300s de faire appel aux vertus de la plastronique. En portant les différents composants sur la pièce en plastique, il n’y a plus de câbles à souder et l’ensemble gagne en robustesse. Avec la technique d’activation laser, le constructeur a de surcroît gagné en flexibilité. flexibilité.
revenir dans la course au plastique intelligent. C’est le branle-bas de combat. Indice qui ne trompe pas, le salon Mecatronic connection, organisé à Grenoble en octobre, inaugurait ses premières rencontres d’affaires autour de la plastronique. Airbus, Total, Sagem, PSA… Les grands noms de l’industrie française étaient présents à l’événement. « On sent que le marché est mûr pour passer à la phase post-recherche et monter des partenariats, surtout depuis le lancement de la société S2P, capable de développer un
produit plastronique de A à Z », indique David Bilman, co-organisateur du salon. La région Rhône-Alpes, BPI France et les industriels du secteur ont financé à hauteur de 5 millions d’euros cette usinepilote de production créée par les têtes du PEP, qui permet aux PME et aux donneurs d’ordres d’utiliser leurs machines. Et de profiter du savoir-faire des ingénieurs sur place pour mettre au point leur produit avant commercialisation. « La plupart des industriels ne peuvent pas créer de pièces
3. L’ANTENNE PASSE-PARTOUT c L’antenne 2,4 GHz SMD, créée par Molex, est réalisée
D.r.
avec la technologie LsD, ce qui réduit considérablement sa taille (3 x 3 x 4 mm). Une particularité qui permet de l’intégrer dans la plupart des produits électroniques nomades. Cette antenne offre une bonne résistance aux variations thermiques et capte Wi-Fi, Zigbee et Bluetooth.
plastroniques pour l’instant », explique Maël Moguedet, co-fondateur de S2P. « Le problème, c’est le prix des machines, encore trop élevé pour que les sociétés puissent développer leurs propres pièces. Notre structure permet de réduire les coûts d’amorçage inhérents à chaque nouveau projet. » Une réduction des risques qui devrait inciter à l’innovation et permettre à la France de réduire son écart technologique avec l’Allemagne. cc Une
réduction des étapes d’assemblage
Certaines entreprises tricolores n’ont pas attendu la création de S2P pour miser sur la plastronique. C’est le cas du groupe Sintex NP, expert en plasturgie de spécialité. Fin 2010, cette société présente sur une dizaine de sites en France dépose le brevet du PowerMID, une technologie capable de conduire l’électricité via des polymères. «C’est simple, avec cette technique, on n’a plus besoin des pistes en cuivre dans les pièces plastiques», explique Didier Muller, responsable R&D chez Sintex NP. «Non seulement ça réduit encore plus les étapes d’assemblage, mais ça permet aussi de faire circuler davantage de
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PRODUITS
mécatronique
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optimale dans les composants, ce qui augmente leurs performances en hyperfréquence.» cc L’électronique
imprimée
organique
Chez Isorg, on développe l’électronique organique imprimée, qui repose sur le dépôt de matériaux conducteurs ou semiconducteurs sur une grande surface. La société grenobloise a mis au point l’impression de milliers de photodiodes sur des feuillets en plastique souple de quelques millimètres d’épaisseur. Le but : rendre obsolètes les codes-barres et faciliter la gestion des stocks dans l’industrie et la grande distribution. «Chaque étagère recouverte par ces feuillets devient intelligente. Lorsqu’une boîte recouvre un capteur optique, un signal indique sa présence par voie infor-
isorg
Isorg a conçu une technique d’impression de photodiodes sur des feuillets en plastique souple.
courant. Avec ce brevet, l’intensité passe de quelques milliampères à plusieurs ampères.» Le PowerMID serait idéal pour alimenter des LED de puissance. Aujourd’hui, cette solution est principalement utilisée pour créer des composants plastroniques destinés au secteur automobile. Côté interconnexion, le groupe Radiall a développé un type de composant hyperfréquence, qui sera commercialisé en 2017. «Grâce à la miniaturisation offerte par la plastronique, on est passé d’une puissance de 10 à 15 GHz sur un même type de pièce», détaille Julien Legrand, responsable R&D chez Radiall. «La plastronique autorise une grande liberté de design par rapport aux techniques traditionnelles comme l’usinage ou le décolletage. Métalliser localement des surfaces avec la technologie LDS permet de faire passer le signal de façon
PRODUITS
ccMaĂŤl Moguedet directeur de S2P
RÊduire le nombre d’Êtapes d’assemblage   outre son intÊrêt technique et esthÊtique, les industriels s’intÊressent Êgalement à la plastronique pour des raisons Êconomiques. Cette discipline permet de rÊduire le nombre d’Êtapes d’assemblage nÊcessaires à chaque pièce, puisque les ÊlÊments plastiques et Êlectroniques sont directement moulÊs en un. il n’y a plus besoin d’installer des câbles, par exemple. Un gain en temps et en matières premières qui se traduit par des Êconomies substantielles directes. Autre avantage : grâce à la technique d’activation par laser, qui mÊtallise de façon chirurgicale l’intÊrieur du substrat en polymère pour crÊer un rÊseau de conduction, on peut customiser l’Êlectronique à partir d’une pièce standardisÊe. En clair, les industriels peuvent utiliser le même support plastique, standard, pour plusieurs clients, puis le modifier lÊgèrement. Un moyen efficace pour rÊduire leur budget r&D et leurs investissements. 
" !
matique, explique Laurent Jamet, cofondateur d’Isorg. Une façon rapide et quasi automatique de contrôler la quantitÊ de marchandises depuis son ordinateur, sans bouger le petit doigt. Cette technologie sera dÊployÊe en 2016 dans un important groupe industriel. Ces innovations encourageantes dans la plastronique française restent encore isolÊes. David Bilman, co-organisateur de la Mecatronic connection, dÊplore :  En France, les industriels de la plastronique se comptent sur les doigts d’une main. Pas si grave: l’ère du plastique intelligent vient juste de commencer. Pour SÊbastien Colombet, directeur marketing de Faiveley Plast Industry, sociÊtÊ spÊcialisÊe dans la plasturgie, la vraie rÊvolution dÊbutera lorsqu’on se passera des composants mÊtalliques pour faire circuler l’ÊlectricitÊ. cm ccAdriAn de sAn isidoro redaction@industrie-technologies.com
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notre sélection de produits classés en 7 secteurs de référence
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cc emballage - logistique cc Marquage imprimante à transfert thermique
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Cette imprimante à transfert thermique donne des impressions en couleur de grand format: d’une largeur maximum de 254 mm et 5 m de long. Celles-ci sont destinées notamment à des applications de signalisation, associées à des matériaux faits pour durer dans des conditions difficiles en intérieur et jusqu’à dix ans en extérieur. La BBP 85 imprime jusqu’à quatre couleurs sur une étiquette. Elle comporte plus de 300 symboles et des centaines d’autres pictogrammes, trois «symbologies» de code-barres et onze langues d’exploitation. Elle est équipée de deux ports USB et d’un port Ethernet pour importer des logos et des polices de caractères depuis un PC. Elle s’applique sur du vinyle, du polyester, des supports fluorescents et autres matériaux spéciaux. Fournisseur brady
solution de marquage portable
Vous trouverez en page 56 un lexique des unités utilisées dans cette rubrique.
Vous PouVez adresser Vos informations de presse concernant de nouveaux produits par e-mail (en joignant une photo) : produitsnouveaux@ industrie-technologies.com
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C’est un pistolet de marquage par micro-percussion qui offre une solution de marquage autonome et portable. Il permet d’identifier de façon permanente et très facilement toutes les sortes de pièces y compris celles difficiles d’accès. Son ergonomie est unique du fait de son écran tactile intégré. Le M7000 est un produit tout en un. Il réalise un marquage permanent de textes, logos, horodateurs ou encore de codes 2D. Aucun ordinateur, programme ou clavier externe n’est nécessaire. L’avantage supplémentaire réside dans sa batterie Li-ion portée à la ceinture pour permettre une totale mobilité. Fournisseur pro-pen
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imprimante industrielle
Cette imprimante à transfert thermique offre une largeur d’impression de 106 mm. Sa tête d’impression d’une résolution de 300 dpi permet des impressions nettes et précises des textes standards et codes-barres sur les étiquettes, manchons et gaines thermorétractables au format échelle, plaquettes d’identification en polyoléfine réticulé etc. Elle est livrée avec un mandrin de 38 mm pour un diamètre maximum de 152 mm. De petite taille (322 x 189 x 253 mm) pour un poids de 4 kg, la TT420+ a la simplicité d’utilisation d’une imprimante de bureau. Sa vitesse d’impression va jusqu’à 125 mm/s et convient pour des volumes d’impression allant jusqu’à 2 000 étiquettes par jour. Construite avec des matériaux robustes et un boîtier en plasti-
que ABS, elle est équipée d’un écran tactile de grande taille, d’une technologie de pointe et d’une interface simple. Fournisseur hellermann tyton
système de vision polyvalent
Conçu pour un fonctionnement rapide et efficace, ce système de vision prend en charge les caméras hautes définition (jusqu’à 12 mégapixels) et bénéficie de temps de cycle réduits pour les machines industrielles. Il acquiert les images
cc Marquage
système de vision à grand écran tactile Cet écran tactile de 229 mm, doté d’une protection IP 65, permet aux utilisateurs, sans avoir besoin du moindre PC dans un atelier, non seulement de voir les résultats d’inspection sur l’écran mais aussi de modifier les paramètres d’inspection, d’ajuster la mise au point de la caméra ou encore de charger et d’enregistrer les tâches configurées sur les systèmes de vision ou d’identification. L’interface Vision View 900 permet de visualiser simultanément les images et les incrustations graphiques de neuf systèmes in-Sight ou Dataman. La vitesse de rafraîchissement des images lui permet de fonctionner sur des lignes à cadence de 600 pièces par minute. Il vient en complément des autres logiciels Vision View optionnel pour afficher sur des écrans PC, des grands panneaux CE (Rockwell ou Siemens) ou des écrans tactiles VGA. Fournisseur cognex
cc dEscriPtion
référence Vision View 900 Caractéristiques Cet écran tactile
de 9 pouces protégé IP65 permet de visualiser les images et les incrustations de graphiques de neuf systèmes simultanément sans besoin d’un PC dans l’atelier.
cc Points forts
La taille de l’écran permet à l’opérateur de bénéficier d’un meilleur contrôle pour les systèmes de vision In-Sight et les lecteurs de codes-barres Dataman Ethernet. D. R.
emballage logistiQUe cc PAGE 46
Produits
à haute vitesse à partir d’un processeur quadricœur et d’un nouvel algorithme de vision performant. La communication s’articule à travers le protocole EthernCAT pour une productivité accrue. Le FH se programme directement sur le contrôleur via une souris et un écran DVI. Un seul logiciel est nécessaire pour configurer tous les principaux composants utilisés dans un système d’automatisation. Compatible Sysmac Studio, il est possible de préparer et simuler tous les périphériques esclaves connectés via EtherCAT. Fournisseur omron electronics
Vision pour inspection et robotique guidée
D.R.
Le système de vision industrielle compact et durci NI CVS-1457RT résiste aux environnements difficiles courants dans les applications de robotique guidées par la vision, l’inspection industrielle et les applications de vision OEM. Cet équipement utilise la technologie GigE Vision et la technologie PoE (Power over Ethernet) pour se connecter aux caméras standards, ce qui offre une gamme étendue de fonctionnalités et de performances. Le système CVS1457RT offre des capacités d’E/S sur FPGA et une connectivité réseau importantes aux applications distribuées de vision industrielle. Les fonctionnalités avancées incluent la possibilité de synchroniser les résultats d’inspection à des E/S industrielles et de configurer des déclencheurs de réseau pour activer l’acquisition d’images. Afin de réduire le coût du système déployé, il est possible de connecter deux caméras à un matériel CVS pour les inspections utilisant de multiples appareils. La configuration rapide des applications est réalisée avec NI Vision Builder for Automated Inspection (AI).
cc eMballage
Peseuse électronique à tapis
Cette peseuse électronique à bande BLN est destinée à peser les produits minces et humides. Elle peut gérer avec une grande précision jusqu’à 1 000 pesées par heure pour des volumes allant jusqu’à 50 kg par pesée. La peseuse BLN est alimentée de produits par un tapis avec trémie d’alimentation en Aisi 304. Elle est dotée aussi d’un récipient de pesage avec support en acier et pour les parties en contact avec le produit en Aisi 316. Des bennes sont fixées à la structure et une commande pneumatique contrôle l’ouverture et la fermeture avec deux pistons indépendants. Fournisseur bag line
cc logistique -
Manutention Émetteur radio pour palans
Pour commander d’une main les palans et les ponts roulants, cet émetteur radio est efficace sur toutes les lignes de production. Ergonomique, il comporte un grip en silicone et ses dimensions sont 220 x 53 x 45 mm. Il offre une solution précise et sécurisée de guidage de charge pour les lignes d’assemblage d’éléments ou de sous-ensembles. Le Digimote ne pèse que 280 grammes (hors batterie). Sous le joystick, 2 boutons assurent la montée et la descente de la charge. Le commutateur multifonction se verrouille. Il détermine et contrôle l’ensemble des mouvements demandés par l’opérateur. En option, un klaxon est disponible sur le palan. Fournisseur Verlinde
Fournisseur National instruments
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Produits cc réseaux
cc Téléphonie
Fax sur IP
Ce télécopieur est à la fois compatible avec le T.38 Fax Relay, et avec toutes les passerelles IP grâce au support du protocole de transmission G.711 Pass-through. Facile à installer et à configurer, le protocole G.711 est disponible avec la fonction de cryptage SRTP pour sécuriser la transmission, critère requis dans les secteurs de la santé, juridique et financier. XMediusFAX 7.5 supporte les nouveaux connecteurs Sharp OSA 4.0 et eCopy ShareScan 5.0. Le premier fournit un accès facile aux fonctionnalités de fax à partir des mêmes appareils utilisés pour l’impression, le scan et la copie. Le second permet de faxer des documents directement à partir d’un scanner compatible avec eCopy. Ces connecteurs offrent des fonctions comme le http sécurisé et l’authentification des utilisateurs, et supportent la solution Cloud d’XMediusFAX. Fournisseur Sagemcom
Solution VoIP
Téléphone de conférence
Connecté à un PC, un Mac, une tablette ou un smartphone, ce système transforme n’importe quel lieu en une salle de conférence adhoc. Conçu pour les professionnels souvent en déplacement, il incorpore une technologie audio large bande et un processeur de signal numérique (DSP) permettant de régler précisément le micro omnidirectionnel et le haut-parleur. Le P710e dispose d’une interface NFC (Near-Field Communications) pour l’appairer et le connecter à des appareils compatibles simplement en les rapprochant. Il peut enregistrer huit appareils Bluetooth et être connecté à deux d’entre eux simultanément. Sa connectique USB plug and play facilite son raccordement aux ordinateurs PC et Mac. Le P710e est optimisé pour Microsoft Lync, compatible Cisco et certifié Skype. Fournisseur Logitech
Convenant à tous les réseaux, cet IPBX supporte tous les téléphones ou softphones IP. Il se déploie sur des lignes PSTN existantes ou des équipements de téléphonie analogique/RNIS, et fournit un service de VoIP sécurisé et prioritaire. Plug & Play, il est compatible avec Windows 7 et avec n’importe quelle édition du logiciel pour IPBX 3CX. Le SmartNode Branch eXchange (SNBX) supporte jusqu’à 64 appels simultanés, avec option « secure RTP », transcodage et jusqu’à 500 extensions. En plus de fonctionner avec le système de téléphonie 3CX, il propose un WebGUI pour gérer simplement l’appareil et ses applications depuis n’importe quel ordinateur. Fournisseur Patton-Inalp Networks AG
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Avec des fonctions de pare-feu/ NAT/VPN et de commutateur administrable de niveau 2, ce routeur convient aux réseaux nécessitant un accès distant sécurisé ou une supervision d’équipements à distance. Un périmètre de sécurité est défini pour protéger les biens informatiques critiques comme les systèmes de pompage/épuration de traitement de l’eau, les systèmes DCS dans le pétrole et gaz, et les systèmes API/Scada dans l’automatisation. L’EDR-810 offre 8+2 modules SFP Gigabit, l’inspection en profondeur des paquets Modbus TCP pour le filtrage du pare-feu, la traduction des adresses réseaux (NAT) qui prend en charge le déploiement N pour 1 et 1 pour 1 ainsi que la redirection de ports. Il permet également une configuration flexible des ports WAN et LAN multiples, et 20 connexions VPN pour une gestion à distance sécurisée. Sa plage de température de fonctionnement s’étend de – 40 à + 75 °C. Fournisseur ADM21 - Moxa France
Points d’accès Wi-Fi sans perte de paquets
cc réseaux
Appliance de sécurité
Destinée au domaine de la protection des réseaux des centres de données, cette Appliance propose des performances ultra-rapides, avec 23,6 Gbit/s de débit réel pour le pare-feu, 5,7 Gbit/s de débit réel pour la prévention d’intrusions et jusqu’à 3200 SPU (SecurityPower). Elle constitue une protection avancée sans impact sur la performance du réseau. Outre son architecture matérielle performante, l’Appliance 13500 s’appuie sur de nombreuses optimisations et accélérations logicielles. La protection multicouche est faite par quatre packages de sécurité prédéfinis : pare-feu, prévention des menaces, protection des données et passerelle web sécurisée. Fournisseur Check Point Software Technologies
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Routeur multiport sécurisé
Les points d’accès passerellesclients sans fil AWK-5222 et AWK-6222 utilisent la technologie à doubles fréquences radio simultanées pour garantir des transmissions sans aucune perte de paquets de données et une communication sécurisée et fiable dans les applications qui ne tolèrent aucune latence. Les paquets sont transmis simultanément et en double exemplaire sur deux bandes différentes (2,4GHz et 5GHz). Si des interférences interrompent la transmission des paquets sur une bande, la transmission sur l’autre bande continue, éliminant le risque de perte de paquets et assurant un
Commutateur scale-out pour l’agrégation de campus
Conçu pour l’agrégation de campus, ce commutateur réseau est basé sur l’architecture Brocade HyperEdge, et offre la haute densité 10/40 gigabit Ethernet (GbE) à ports fixes, le scale-out et le SDN. Dans des secteurs tels que la recherche, l’éducation et les services publics, il répond au besoin d’adapter les réseaux traditionnels à la transmission de grandes quantités de données et à la prolifération des appareils mobiles. L’ICX 7750 impressionne par la densité et l’évolutivité de ses ports : jusqu’à 3 000 ports 1/10GbE ou 800 ports 40 GbE dans une seule unité logique. La capacité de commutation totale est poussée jusqu’à 82 Tbit/s, avec une capacité de routage totale atteignant 46 milliards de paquets par seconde. Le processeur quatre cœurs embarqués permet la mise à jour logicielle transparente et à chaud d’une unité. Le commutateur intègre des fonctions et protocoles avancés : VRRP, BGP, prise en charge d’IPV4/IPV6, MCT, VRF, etc. Le Brocade ICX 7750 se décline en trois modèles : 26 ports 40 GbE et module optionnel de six ports 40 GbE ; 48 ports 10 GbE et 6 ports 40 GbE avec module optionnel de 6 ports 40 GbE ; 48 ports 10 GBase-T et 6 ports 40 GbE avec module optionnel de 6 ports 40GbE. Fournisseur Brocade
cc description
Référence ICX 7750 Caractéristiques
Ce commutateur haute densité 10/40 gigabit Ethernet (GbE) à ports fixes est conçu les solutions scale-out pour l’agrégation de campus. cc points forts
- Densité de ports et évolutivité sans précédent pour un commutateur empilable. - Processeur quatre cœurs permettant la mise à jour logicielle d’une unité sans interruption de service, ainsi que le basculement transparent. D.R.
cc Télécoms
Produits
cc maTériel informaTique débit de données maximal. L’émission sur les deux bandes simultanément s’effectue via deux modules RF indépendants. Pour augmenter la fiabilité de l’ensemble du réseau sans fil, l’AWK-6222 incorpore la redondance Ethernet via le protocole RSTP et la redondance d’alimentation en utilisant des doubles entrées électriques classiques continues et PoE. Par ailleurs, il est logé dans un boîtier métallique conforme à la classe de protection IP68 pour les environnements sévères. Fournisseur ADM21 - Moxa France
Contrôleur Wlan sans fil
Destiné aux PME, ce contrôleur Wlan garantit un réseau sans fil sécurisé permettant des accès invités Byod sans compromettre la fiabilité du réseau. Il est disponible en version matérielle ou en version logicielle pouvant être installée sur une machine virtuelle ; cette dernière version étant avantageuse en termes de configuration et de continuité de service. La sécurité et la disponibilité sont assurées par le fait que les bornes sont capables de s’associer à des contrôleurs redondés, mais aussi de basculer en mode autonome pour maintenir le maximum de services. Plusieurs contrôleurs AT-UWC peuvent être associés pour former un cluster constituant un point unique d’administration virtualisée pour les opérations de configuration, mise à jour, maintenance, planification RF et mobilité.
D.R.
Fournisseur Allied Telesis France
cc ordinaTeurs
Tablette ultradurcie sans ventilateur
Cette tablette Windows 7 pouces ultradurcie allégée, sans ventilateur, conviendra aux secteurs industriels (transport, logistique, stockage) utilisant des applications légères et souhaitant remplacer leurs anciens PDA professionnels. Avec son processeur Intel Celeron à faible consommation, la génération de chaleur est réduite à son minimum, ce qui permet de se passer de ventilateur. Équipée de Windows 8.1, le Toughpad FZ-M1 Value possède une mémoire vive de 2 Go (4 Go en option) et un SSD de 128 Go. D’un poids de 540 g seulement pour une épaisseur de 18 mm, il est également doté de ports configurables et d’un module d’extension professionnelle intégré. Chaque utilisateur peut le configurer en fonction de ses besoins spécifiques et l’utiliser au choix en tant que tablette ou appareil mobile pour ses applications verticales. Le réseau mobile 4G et le GPS sont en option, tout comme l’antenne d’intercommunication pour véhicule. Le module d’extension professionnelle intégré offre différentes options : port série, LAN, NFC, lecteur de cartes à puce, lecteur de codes-barres 1D/2D, UHF RFID et batterie échangeable à chaud. Le Toughpad FZ-M1 comporte par ailleurs les ports suivants de série : USB 3.0, micro SD, prise casque, prise DC IN et micro SIM. Fournisseur Panasonic France
cc périphériques Moniteurs multitactiles
Ces moniteurs font évoluer les Panel PC du fabricant en solutions multi-écrans ou à moniteurs distribués. Comme les Panel PC, ils offrent un grand écran 16:9 haute qualité à surface de verre sans bordure, à technologie multitac-
tile à effet capacitif projeté (PCAP). Ainsi, les utilisateurs développent facilement des solutions multiécrans à partir de Panel PC et moniteurs partageant la même présentation et le même fonctionnement. Pour faciliter la création d’interfaces utilisateur graphiques sur les machines et en atelier, les moniteurs OmniView s’installent jusqu’à 30m de l’hôte via une interface longue distance pour DVI-D et USB. Leur luminosité de 300 cd combinée à une face avant en verre mat assure une bonne lisibilité même sous faible éclairage. Selon leur châssis, les moniteurs de formats 21,5 18,5 et 15,6 pouces utilisent un montage sur panneau ou Vesa. Fournisseur Kontron Modulars Computers
Interface USB/CAN
Avec jusqu’à deux canaux CAN haute vitesse, un canal CAN basse vitesse et un canal LIN en fonction de la variante choisie, cette interface couvre différents domaines d’applications tant dans l’industrie que dans le secteur automobile. Grâce à des matériels performants et à la connexion USB 2.0 à 480 Mbit/s, l’interface atteint un débit de données élevé avec un minimum de latence et une consommation réduite. Les versions actuelles des pilotes Windows et Linux (VCI et ECI) supportent la nouvelle interface USB-to-CAN V2, pour que son utilisation dans des applications existantes ne nécessite aucune adaptation logicielle. Cette interface est disponible en plusieurs variantes, avec un choix d’une ou deux interfaces CAN basées sur la norme ISO 11898-2. Selon la version, la connexion CAN se fait via une fiche D-sub 9 broches ou un connecteur RJ45. Fournisseur Ixxat
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Produits
cc ÉLECTROTECHNIQUE
Moteurs asynchrones triphasés
Les moteurs DR250 et DR280 sont disponibles en exécutions DRS (IE1 / Standard Efficiency), DRE (IE2 / High Efficiency) et DRP (IE3 / Premium Efficiency) permettant ainsi de répondre à la plupart des besoins des constructeurs et à la majorité des applications. Sur ces nouvelles tailles, le constructeur a porté une attention particulière à la compacité. Le corps du nouveau moteur est plus court que celui des modèles précédents. Même la version équipée de roulements standards est capable de supporter des charges radiales importantes. Le concept des pieds de fixation confère à l’utilisateur une flexibilité d’adaptation inaccessible jusqu’alors. Ces nouvelles tailles sont disponibles en exécution motoréducteur ou moteur IEC/EN. À l’instar des autres moteurs de la gamme DR, les tailles 250/280 peuvent être équipées de freins de type BE. Les moteurs 225 et 315 partagent avec les tailles 250 / 280 leurs exécutions spéciales et leurs options. Il en est de même pour les options de boîte-à-bornes du moteur DR225. De plus, les nouveaux moteurs DR250/280 bénéficient d’une très large compatibilité dimensionnelle avec leurs prédécesseurs DV(E) 250/280. Fournisseur Sew-Usocome
Variateurs pour systèmes de levage
Adaptés aux ascenseurs et systèmes de levage à moteurs synchrones ou asynchrones de 4 à 100 kW, ces variateurs permettent des accélérations et décélérations en douceur. Leur programmation offre 5 réglages indépendants avec des courbes non-linéaires en S (jerk) pour des cycles marche-arrêt sans à-coup. Ils offrent une sécurité « Safe Torque Off » de catégorie 3.
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Les variateurs de la série L1000 sont compacts. Leur plage de fréquence de commande s’étend de 0,01 à 400 Hz avec une précision de 0,01 Hz. Ils sont prévus pour 70 000 heures de fonctionnement sans maintenance et autorisent des surcouples de 175 % pendant 30 secondes Ils possèdent un contrôle vectoriel en boucle ouverte pour les L1000 V (vitesse < 0,8 m/s) ou en boucle fermée pour les L100A (vitesse ≥ 0,8 m/s). Ils existent aussi en versions IP54. Fournisseur Yaskawa Europe
Moteurs asynchrones
En complément de sa gamme de variateurs, le constructeur propose des moteurs asynchrones à haut rendement IE2, de 0,09 à 524 kW et des moteurs à carcasse carrée. La série MR dispose d’une ventilation forcée axiale et d’un codeur à 2048 points. Adaptée au remplacement des moteurs à courant continu, la gamme MS présente des dimensions similaires à puissance égale. Les moteurs de la série MR conviennent à une utilisation de contrôle en boucle ouverte ou fermée. Pour les applications à réponse dynamique élevée, la série MS avec un variateur AC890 ou AC690+ est plus indiquée. Les deux gammes peuvent recevoir un codeur supplémentaire ou un frein de maintien. La gamme MS peut aussi être fournie avec des roulements à bille ou à couteaux isolés et un des dispositifs de protection thermique. Fournisseur Parker Hannifin
cc Composants Et apparEillagEs Composants inductifs pour contrôle moteur
Ces composants sont utilisés, par exemple dans des convertisseurs nécessaires à l’automatisation. Ils se caractérisent par de faibles pertes, par une bonne compatibilité électromagnétique et par un encombrement réduit. Ils sont installés tant à l’entrée du convertisseur, où ils se chargent de la récupération de l’énergie qu’à la sortie, où ils sont utilisés comme inductances de filtrage. Les noyaux des inductances sont en matériaux composites à base de poudre à faible magnétostriction, spécialement développés pour chaque application. Ces matériaux présentent de très faibles pertes par courant de Foucault et par hystérésis, permettant un taux de rendement très élevé. La conception fermée des composants permet un champ de fuite réduit. Les composants inductifs sont également utilisés dans les éoliennes, les onduleurs d’installations photovoltaïques, dans les domaines médical et ferroviaire et dans de nombreuses autres applications de contrôle moteur et de l’électronique de puissance. Les composants peuvent être réalisés pour des fréquences allant jusqu’à 200 kHz et des courants jusqu’à 1 000 ampères. Ils sont proposés dans des tailles comprises entre 36 mm et 300 mm de diamètre, leur poids pouvant aller de 50 g à 130 kg. Les classes de protection sont disponibles de IP00 à IP66 selon les applications. Fournisseur SMP Sintermetalle Prometheus
cc description
cc points forts
Référence Composants inductifs Caractéristique Ils sont installés
- Compact et silencieux. - Les noyaux des inductances sont en matériaux composites à base de poudre à faible magnétostriction. - Un champ de fuite réduit.
cc énErgiE Alimentations sur rail DIN
tensions de sortie de 5, 12-15, 24 ou 48 V continus. Les alimentations pour rail DIN DRB fonctionnent à pleine charge sur une plage de température de – 10 à + 55 °C (+ 70 °C pour le modèle 15 W), présentent une ondulation et un bruit de sortie inférieurs à 40 mV et intègrent des protections contre les surintensités et les surtensions. Le plus petit modèle (DRB15-24-1) ne mesure que 18 x 75 x 90 mm.
tant à l’entrée du convertisseur, où ils se chargent de la récupération de l’énergie qu’à la sortie du convertisseur, où ils sont utilisés comme inductances de filtrage.
Compacte, économique et présentant un rendement atteignant 91 %, cette série d’alimentations sur rail DIN est refroidie par convection naturelle. Conformes à la norme EN61000-3-2, elles acceptent une tension secteur universelle (85-264 V alternatifs) et sont disponibles en 4 puissances de 15 à 100 W et avec des
Fournisseur TDK-Lambda France
D.R.
cc EntraînEmEnts
Produits
Alimentation programmable 2,4 kW au format 2U
Et apparEillagEs Porte-fusibles pour circuits imprimés
Compatibles avec les procédés de soudure par refusion, ces portefusibles ouverts pour circuits imprimés reçoivent les cartouches de 5 x 20 mm. Ils existent en standard pour montage en surface (SMD, CMS) et avec des connexions traversantes (THR). Un capot de protection optionnel assure la prévention des contacts accidentels. Capable de dissiper jusqu’à 4 W, le porte-fusible PTF/18 est totalement compatible GWT (Glow Wire Test) et s’intègre aux produits domotiques et électroménagers selon la norme EN 60 335-1. Fournisseur Stelvio Kontek
Clips miniatures pour blindages RFI/EMI
Disponibles en quatre tailles, ces clips miniatures permettent de monter sur des circuits imprimés des cages de blindage de très petite taille et à bas profil et des barres d’interconnexion miniatures. Fournis en rubans et bobines, ils sont conçus pour le placement automatique. Les blindages, amovibles, sont placés lors de l’assemblage final. Avec les dernières additions, la famille de clips EZ-BoardWare pour cages de blindage électromagnétique comprend maintenant sept tailles acceptant des épaisseurs de blindage de 0,13 à 1 mm et des hauteurs aussi faibles que 0,8 mm. Ils reçoivent des boîtiers à cinq faces plus économiques que les blindages à barrière et à couvercle. Le maintien par quatre points résiste aux chocs et vibrations et assure un excellent contact électrique. Fournisseur Harwin
Fournisseur TDK-Lambda France
Unité pour réseaux à moyenne tension intelligents
Équipée d’un module d’unité terminale à distance (RTU), la station de bouclage moyenne tension (12 à 24 kV) est destinée aux réseaux de distribution d’énergie intelligents. La RTU peut contrôler jusqu’à cinq unités de bouclage Xiria en version semi-automatique ou entièrement automatique. La comparaison avec les données des compteurs intelligents permet de révéler les incohérences significatives d’anomalies ou de ponctions de courant frauduleuses. Utilisant les technologies du vide et d’isolation solide, la station Xiria est exempte d’hexafluorure de soufre (SF6, gaz nocif pour l’environnement), tout en restant l’une des plus compactes du marché. Elle est adaptée à une utilisation en stations de transformation de distribution d’énergie, en station accessible des installations de service public et dans le domaine industriel. Fournisseur Eaton secteur électrique
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D.R.
Proposée dans un boîtier pour intégration de systèmes (OEM) de 250 x 445 mm et 86 mm de hauteur (2U), ce module d’alimentation industriel accepte une entrée monophasée de 170 à 265 V (47 à 63 Hz) et fonctionne à courant constant ou tension constante. Il est programmable en RS232/485 ou en analogique et présente un rendement de 88 % à pleine charge. Les alimentations programmables EVA2400 pèsent moins de 7,5 kg et disposent de ventilateurs internes. Ils sont disponibles avec des tensions de sorties ajustables de 15 à 150 V, 30 à 300 V et 60 à 600 V et des courants de sortie respectifs de 0 à 16 A, 0 à 8 A et 0 à 4 A pour une puissance de sortie de 2,4 kW. On peut mettre en parallèle jusqu’à quatre unités en mode maître esclave pour augmenter la puissance. Le point de déclenchement de la protection de surtension en sortie est réglable via le port de communication.
cc Composants
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Produits
cc composants mécaniques
Vanne à boisseau à bride monobloc
Légère et compacte, cette vanne à boisseau à bride monobloc Monoball, assure l’interface entre les instruments et la tuyauterie de process. Cette vanne deux voies est disponible en quatre tailles et dans des DN de 10, 15, 20 ou 25 mm, pour des pressions maximales de 6 000 PSI (414 bar) avec une étanchéité parfaite. Elle est utilisable en version autonome ou bloc pour configurations manifolds. En version standard, les Monoball sont proposées en acier inoxydable (ASTM-A182 ; F316/ F316L), acier au carbone (ASTMA30 ; LF2/A105) ou Duplex (ASTMA182 ; F51). D’autres versions en alliages hautes performances et conformes à la norme NACE MR 0175/ISO 15156, ou encore résistantes au feu, sont réalisables sur demande. Fournisseur Parker Hannifin
Régulateur de pression d’eau potable à brides
cc Pneumatique
Vérin compact avec amortissement
L’actionneur ADN est équipé d’un système d’amortissement pneumatique auto-ajusté PPS en fin de course. En réduisant les vibrations, ce système autorise des vitesses élevées et des cycles courts. Ce vérin ADN-PPS existe en diamètre 32, 40, 50, 63 et 80 mm pour une course de 500 mm et des efforts compris entre 415 et 3 010 N. Le système PPS convertit efficacement l’énergie et freine tout aussi efficacement les charges. Il s’adapte parfaitement à la charge et à la vitesse, bref, il garantit un amortissement optimal à tout moment et sans intervention humaine. Jusqu’à présent l’amortissement pneumatique se réglait manuellement.
Chaînes porte-câbles à dérouler
La gamme e-spool des systèmes de chaînes porte-câbles déroulable s’enrichit de deux variantes. La première, HD (Heavy Duty), pour applications lourdes, est dotée d’un puissant ressort pour rappeler les chaînes porte-câbles utilisées dans les applications verticales. La seconde, à bride support moteur, est adaptée pour les densités de remplissage élevées et les mouvements dans toutes les directions. L’e-spool combine deux systèmes, une chaîne porte-câbles standard guidée à l’aide d’un enrouleur et une twisterband qui assure les mouvements de rotation. De plus l’e-spool est la seule solution permettant de guider tous les types de circuits: énergie, données, air comprimé, liquides. Fournisseur Igus
Électrovanne proportionnelle de régulation de pression
Fournisseur Festo France
cc mécanique
Vérin linéaire programmable avec clavier intégré
Destiné à protéger les réseaux de distribution d’eau, ce régulateur de pression d’eau potable à brides D15S fonctionne de 1,5 à 7,5 bar. Il se présente sous forme d’une cartouche commune aux trois diamètres de la gamme : DN65, DN80 et DN100. Ce qui simplifie le stockage ainsi que l’intervention sur site, qui, de plus s’effectue sans outil spécifique. Le D15S répond aux exigences de la norme NF EN 1567 quant aux débits d’eau et à la nature des matériaux utilisés. La durée de vie du D15S a été testée sur 400000 cycles, alors que la norme NF n’en exige que 200 000. De plus ce régulateur de pression est conforme aux exigences ACS. Fournisseur Honeywell ECC
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Le vérin linéaire programmable S-Track supporte une charge maximale nominale dynamique et statique de 317,50 kg (700 lb). Sa vitesse nominale est de 6,35 mm/s pour une longueur de course de 406,4 mm. Il fonctionne en 12 ou 24 VCC, coupant automatiquement l’alimentation en cas de besoin. Il est disponible avec un carter en aluminium ou en plastique. Le S-Track est adapté aux applications de manutention et de convoyage où la flexibilité est importante, notamment lors des changements de produits ou d’emballage sur les chaînes de production. Avec un niveau sonore de 56 dB, il est de 10 à 15 dB plus silencieux que les vérins des séries précédentes. Fournisseur Warner Linear
La Pulstronic II est une électrovanne à clapet trois voies DN 4 avec orifices G ¼. Équipée d’une régulation électronique numérique, elle dispose de trois gammes de pression: 0 à 3 bar; 0 à 6 bar et 0 à 10 bar. Dotée d’une boucle de contrôle, avec rappel électronique de pression, elle effectue une régulation précise et constante. En cas de coupure, la pression est maintenue. Économique, la Pulstronic n’utilise pas d’air en régime stabilisé et sa consommation électrique n’excède pas 3,6 W. Comme les autres électrovannes proportionnelles, elle peut être contrôlée par des îlots de distributeurs pneumatiques au moyen de modules d’E/S analogiques G3. La communication via un PC s’effectue avec le logiciel Das. Fournisseur Asco Numatics
Tuyau multi-spiralé 4 nappes
La gamme de tuyaux TC s’enrichit des références No-Skive 722TC et 722CLF. Ces tuyaux à robe renforcée par quatre nappes spiralées, sont résistants à l’abrasion. Homologués MSHA, ils offrent des performances conformes à la norme SAE 100R12, avec un rayon de courbure moitié moindre que celui préconisé, ce qui facilite leur installation. Combiné à un tube intérieur en élastomère, le No-Skive 722TC est compatible avec une large gamme de fluides. Il accepte les embouts de la série 43. La version 722CLF, exempte de chlore, a une robe externe en polymère. Fournisseur Parker Hannifin
Bagues d’arrêt pour sécuriser le nettoyage
Les Washdown sont proposées en kit comprenant une bague d’arrêt en acier inox 14305, un manchon en matière plastique, et trois joints toriques avec lubrifiant homologué NSF H1. Elles sont disponibles pour des arbres de 6 à 25 mm de diamètre. Elles protègent contre la poussière et l’humidité lors d’un nettoyage à l’eau à 80 °C, sous une pression de 80 à 100 bar. Disposant de surfaces lisses et ininterrompues, les bagues d’arrêt Washdown simplifient et sécurisent les procédés de nettoyage en limitant la prolifération des germes. Elles sont notamment destinées aux secteurs de l’agroalimentaire et de la pharmacie. Fournisseur Michaud Chailly (Ruland)
Attache de sécurité pour bouton étoile
Réalisée en TPU élastique, cette attache de 3 mm de diamètre et de 190 mm de long sécurise des boutons étoile ou des éléments similaires. D’un côté elle est fixée sur le composant à sécuriser, de l’autre sur une partie de la machine à l’aide d’une vis. Cette
D.R.
cc Hydraulique
Produits
attache est disponible dĂŠjĂ assemblĂŠe avec un bouton ĂŠtoile ou bien sĂŠparĂŠment. Elle sâ&#x20AC;&#x2122;utilise aussi avec diffĂŠrents autres composants tels que les boutons striĂŠs ou les volants moletĂŠs. Son positionnement vertical ou sous plafond ne pose aucun problème. Fournisseur Kipp France
ChaĂŽnes de convoyage en acier inoxydable trempĂŠ
Très rĂŠsistantes Ă lâ&#x20AC;&#x2122;usure, ces chaĂŽnes de convoyage combinent les avantages de lâ&#x20AC;&#x2122;acier inoxydable et dâ&#x20AC;&#x2122;un trempage de surface jusquâ&#x20AC;&#x2122;Ă une duretĂŠ de 67 HRC. ComposĂŠes de plaques reliĂŠes par des charnières, elles atteignent une largeur de 305 mm sur des parcours droits ou courbes. Elles sont destinĂŠes au transport de casiers de bouteilles. Elles sont particulièrement adaptĂŠes au transport de bouteilles consignĂŠes en verre susceptibles dâ&#x20AC;&#x2122;apporter diffĂŠrents corps ĂŠtrangers abrasifs.
cc Pneumatique Pompes Ă vide pour lâ&#x20AC;&#x2122;agroalimentaire
Ces pompes ont des surfaces extĂŠrieures lisses, en dĂŠclinaison, sans renfoncement, recoins ni rebords. Ce design hygiĂŠnique garantit aux clients une sĂŠcuritĂŠ renforcĂŠe dans le secteur de lâ&#x20AC;&#x2122;agroalimentaire en ne permettant pas lâ&#x20AC;&#x2122;accumulation de microbes, de produit ou de rĂŠsidus de dĂŠtergeant. Toutes les parties sensibles du point de vue de lâ&#x20AC;&#x2122;hygiène sont facilement accessibles et lavables Ă grande eau ce qui rend le nettoyage sĂťr et rapide. Les pompes Ă vide RAH 300 et RAH 200 de la gamme R5 fonctionnent selon le principe des pompes Ă palettes rotatives. Un rotor excentrĂŠ tourne dans un cylindre. La force centrifuge pousse les palettes, qui coulissent librement dans leur logement, contre la paroi du cylindre. Les palettes divisent lâ&#x20AC;&#x2122;espace libre en forme de croissant en plusieurs chambres. Lorsquâ&#x20AC;&#x2122;une chambre est en face de la bride dâ&#x20AC;&#x2122;aspiration, le gaz est aspirĂŠ, puis comprimĂŠ par la rotation suivante et ensuite rejetĂŠ dans le sĂŠparateur de brouillard dâ&#x20AC;&#x2122;huile oĂš il est sĂŠparĂŠ par gravitĂŠ et par le filtre dâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠchappement. Elles sont compactes et sâ&#x20AC;&#x2122;adaptent facilement aux machines ne disposant que de peu de place. MalgrĂŠ leur petite taille (L 40 cm, l 23cm, H 20cm), elles atteignent 1 millibar en pression finale.
0(685( +$87( 35e&,6,21 0(685( '( ',67$1&( (7 '( 'e3/$&(0(17 Â&#x192; &DSWHXUV ODVHU Â&#x192; &DSWHXUV GH GpSODFHPHQW j FRXUDQW GH )RXFDXOW Â&#x192; &DSWHXUV FDSDFLWLIV Â&#x192; &DSWHXUV LQGXFWLIV
0(685( ',0(16,211(/
Fournisseur Busch France
cc description
Â&#x192; &DSWHXUV GH SURILO j OLJQH ODVHU
cc points forts
RĂŠfĂŠrences RAH 300 et 200 CaractĂŠristique Pompes Ă
vide destinĂŠes Ă lâ&#x20AC;&#x2122;agroalimentaire rĂŠpondant parfaitement aux standards hygiĂŠniques
- RĂŠduction du temps de nettoyage et du coĂťt de lâ&#x20AC;&#x2122;entretien - CompacitĂŠ - AttĂŠnuation des bruits et des vibrations
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Fournisseur Iwis France
D.R.
VĂŠrins linĂŠaires ĂŠlectriques
Ces vĂŠrins ĂŠlectriques hautement dynamiques revendiquent un facteur de service de 100 % et conviennent aussi bien aux opĂŠrations de rĂŠglages simples quâ&#x20AC;&#x2122;aux positionnements ultra-prĂŠcis. Comme le LZ 80 PL/FL, son modèle supĂŠrieur, le vĂŠrin compact LZ 70 PL/FL est disponible au choix avec vis Ă billes ou vis trapĂŠzoĂŻdale. En version PowerLine LZ 70 PL, il maĂŽtrise des forces de pression et de traction sâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠlevant jusquâ&#x20AC;&#x2122;Ă 5 000 N avec une vitesse maximale de 13 mm/s. En version FastLine LZ 70 FL, il dĂŠplace des charges moins ĂŠlevĂŠes, jusquâ&#x20AC;&#x2122;Ă 1 500 N, avec une vitesse maximale de
500 mm/s. Ce vĂŠrin, ĂŠquipĂŠ dâ&#x20AC;&#x2122;un adaptateur, est une alternative au vĂŠrin pneumatique. Il peut fonctionner aussi bien avec un moteur triphasĂŠ (vis trapĂŠzoĂŻdale) quâ&#x20AC;&#x2122;avec un servomoteur (vis Ă billes, codeur absolu). Les vĂŠrins Ă forte capacitĂŠ sont disponibles au choix dans la classe de protection IP65, avec des courses spĂŠciales, des dĂŠtecteurs magnĂŠtiques externes ou encore avec un moteur triphasĂŠ modèle angulaire avec Ĺ&#x201C;illet de fixation. Il existe ĂŠgalement une nouvelle option, un amortisseur qui permet dâ&#x20AC;&#x2122;utiliser les vĂŠrins linĂŠaires comme des vĂŠrins pneumatiques.
Â&#x192; &DSWHXUV GH WHPSpUDWXUH LQIUDURXJHV Â&#x192; &DPpUD LQIUDURXJH
&RQWDFWH] QRXV 0,&52 (36,/21 )UDQFH 6 D U O 6DLQW *HUPDLQ HQ /D\H 7HO IUDQFH#PLFUR HSVLORQ FRP
Fournisseur Phoenix Mecano
dÊcembre 2014ccN°971-972
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ZZZ PLFUR HSVLORQ IU
Produits
cc ÉLECTRONIQUE
Système sur puce pour compteurs intelligents
Ce système sur puce combine dans un seul appareil une fonction de relevé haute précision, des sous-systèmes de traitement programmable et CPL (courants porteurs en ligne), et une fonction de sécurité avancée. STComet10 intègre un moteur de traitement de signal CPL dédié et entièrement programmable pour la gestion multiprotocoles, un sous-système de traitement d’applications architecturé autour d’un processeur de pointe ARM Cortex (TM)-M4 avec mémoire programme Flash et mémoire RAM, un circuit frontal de relevé haute précision analogique et numérique à trois voies, ainsi qu’un moteur de sécurité. Il prend en charge les principaux protocoles CPL tels que Meters and more, G3-PLC, IEEE 1901.2 et Prime. Le sous-système de mesure dépasse les exigences des compteurs de Classe 0.2, en associant trois convertisseurs analogique/ numérique 24 bits de haute précision, des filtres intégrés et un processeur de signal numérique câblé configurable pour calculer la consommation d’énergie. Le moteur CPL intégré prend en charge des signaux de sortie jusqu’à 28 V crête à crête et fonctionne dans une bande passante étendue jusqu’à 500 kHz. Fournisseur STMicroelectronics
Convertisseur continu-continu pour contrôle de LED
Disposant d’une mesure de courant du côté haut, ce convertisseur conçu pour réguler une intensité ou une tension constante est idéal pour contrôler des LED à forte luminosité. Il accepte des tensions de 4,5 à 110 V, emploie un Mosfet externe à canal Net peut contrô-
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ler des LED blanches jusqu’à 90 V à partir d’une tension nominale de 12 V avec 50 W de puissance. Avec sa mesure de courant du côté haut, le LT3795 s’adapte aux architectures en mode élévateur, abaisseur, abaisseur-élévateur ou Sepic. Un contrôleur de commutateur PMOS interne peut réaliser une protection contre les courts circuits. Le LT3795 peut atteindre un rendement de 94 % en mode élévateur. La variation de luminosité par modulation de largeur d’impulsion (PWM) est dans un rapport de 1 à 3 000. Fournisseur Linear Technology
Convertisseur à haut rendement
Conçu pour les émetteurs-récepteurs multicanaux, ce module isolé présente un rendement typique de 92,5 %. Conditionné en standard industriel 1/8 brique à cadre ouvert, il fournit 100 W et dispose en option d’une platine pour refroidissement par conduction. Alimenté entre 36 et 75 V (48 V nominal), il fournit un 28,9 V (réglable de 23,84 à 32,78 V). Le convertisseur de la série PAE dispose d’une commande marche/arrêt en logique positive ou négative et de protections contre les surintensités, l’insuffisance de tension d’entrée, les surchauffes et les courts circuits. L’isolation entrée/sortie est de 1 500 V continus. IL fonctionne entre – 40 et + 100 °C. Fournisseur Murata Electronique
Passages hermétiques miniaturisés
Destinés aux émetteurs-récepteurs QSFP (Quad Small Form Factor Pluggable) pour la communication à courte portée en 100 bit/s, ces passages hermétiques en céramique multicouche fournissent un montage très compact aux interfaces haute fréquence. Quatre paires de pistes conductrices avec leurs liaisons de masse sont intégrées sur une largeur de 5,9 mm. Intégrés en tant que composant central des boîtiers hybrides plus complexes, les passages HTCC sont fabriqués sur une ligne capable de réaliser des pistes très fines (jusqu’à 80 µm) et des vias de très petit diamètre (jusqu’à 100 µm). Le fabricant commercialise aussi des passages et boîtiers CMS conçus pour les transmissions à 4 x 25 Gbit/s à longue ou courte portée.
Régulateurs à faible perte dédiés aux systèmes radio
Présentant une densité spectrale de bruit de 1,4 nV/racine Hz entre 10 kHz et 1 MHz seulement, ces régulateurs à faible chute de tension (LDO) réduisent le bruit de phase des oscillateurs dans les systèmes RF. Alimentés sous une tension comprise entre 4,5 et 16 V, ils fournissent jusqu’à 800 mA sous 1,5 à 5 V (fixe ou réglable selon le modèle). En plus du très faible niveau de bruit, les régulateurs ADM7150 (tension de sortie fixe) et ADM7151 (tension réglable) ont des réponses transitoires de 0,01%/V et 0,4%/A avec une capacité céramique de 10 µF en sortie. Le taux de réjection d’alimentation (PSRR) est de 90 dB entre 1 et 100 kHz et supérieur à 60 dB à 1 MHz. Fournisseur Analog Devices
Module pour alimentation d’amplificateurs RF
Fournisseur Schott France
Amplificateur classe D pour appareils portables
Destiné aux ordinateurs portables, tablettes et haut-parleurs Bluetooth, cet amplificateur stéréo en classe D est le premier du marché à fournir une puissance de 7 W dans un boîtier miniature QFN de 5 x 5 mm. Il fonctionne sur une tension allant de 4,5 à 26 V. Son rendement de 93 % associé au courant de repos inférieur à 50 µA économise la charge de la batterie. L’amplificateur stéréo en classe D TPA3131D2 fournit plus de 3 fois la puissance des codecs HDA et occupe environ la moitié de l’espace des amplificateurs discrets équivalents en boîtier TSSOP. On peut l’associer au codec stéréo TLV320AIC3254 et à l’ampli de casque stéréo TPA6132A2pour former une solution audio complète. Fournisseur Texas Instruments
Destiné à alimenter à moindre coût les amplificateurs RF à large plage, ce module continu-continu présente une plage de tension de sortie de 10 à 33 V et dispose d’options de montage parallèle et série. Avec une empreinte de 33 x 22,9 mm, il s’alimente entre 36 et 75 V et fournit jusque 100 W avec un rendement de 93 % à pleine charge pour 30 V en sortie. Idéal pour alimenter les stations de base à technologie LDMOS ou GaN, le module PKU4116C répond aux spécifications de l’AISG. Il est optimisé pour le refroidissement par conduction thermique, présente un MTBF de 5,2 millions d’heures et est conforme aux normes de sécurité IEC/EN/UL 60 950-1, avec une isolation entrée/sortie de 1 500 VDC. Fournisseur Ericsson Power Modules AB
D.R.
cc Composants
Produits
cc ÉQUIpEmENT gÉNÉRaL cc équipement
Décolle étiquettes
Contenant un solvant à double action chimique et mécanique, ce mini-aérosol de 210 ml décolle tout type d’étiquette quel que soit son support. Il s’agit d’un mélange de tensioactifs en solution dans un mélange de solvants aliphatiques. Son petit format est adapté à tous les environnements de travail même les plus réduits, et facilite son transport et son rangement. Decolnet 210 ml décolle toutes les étiquettes (adhésives, papier simple ou plastifié) de tout support (métallique, plastique, céramique, verre, bois, carton, ainsi que capots, carters, processeurs, cartes électroniques, circuits imprimés…). Grâce à sa brosse double action, il nettoie ensuite les surfaces sans les endommager. Quelques secondes suffisent pour dissoudre colle, dépôts et saletés sans laisser de traces. Fournisseur ITW Spraytec
Compresseurs à vis à variateur
la série C 15 présentent en outre un concept de caisson permettant d’intégrer un dispositif de récupération de chaleur et un sécheur. L’étage de compression repose sur 4 pieds en caoutchouc pour réduire les vibrations et atténuer le niveau sonore en service. Fournisseur Boge France
Particulièrement adaptés aux ateliers et entreprises de taille moyenne, ces compresseurs offrent une puissance accrue, un moteur électrique à haut rendement de classe IE3 et des détails de conception optimisés pour une efficacité maximale dans la classe 11 kW/15 PS. Compacts et de faible niveau sonore en service, ils intègrent en option un système de récupération de chaleur. Les compresseurs à vis C 15 et C 15 D à sécheur intégré, couvrent la plage de 11 à 22 kW. Les variantes C 15 F et C 15 FD, à variateurs de fréquences, sont aussi disponibles. Les modèles de
Échangeur thermique air-eau
Cet échangeur thermique est conçu pour le refroidissement des baies disposées en allées confinées avec une charge thermique élevée. Dimensionnés selon la densité d’intégration prévue, les échangeurs thermiques sont intégrés à la rangée de baies et implantés en redondance. Le modèle de base de largeur 300 mm est proposé en différentes hauteurs (2 000 et 2 200 mm) et profondeurs (1 000 et 1 200 mm). Équipées de six ventilateurs interchangeables à chaud, et
cc équipement Caniveaux Inox pour agroalimentaire
Cette gamme de caniveaux « Modul » est destinée exclusivement aux industries agroalimentaires, afin de maîtriser les risques liés aux agents chimiques, physiques ou biologiques. Ce système simple et complet, permet de réaliser une ligne de caniveaux sur mesure, à partir d’éléments standards, pour drainer les eaux polluées en toute sécurité. Ce sont des éléments Inox, à fente ou à grille, avec ou sans pente intégrée, utilisés pour délimiter les zones sèches des zones humides, sur des sols où le nettoyage présente un faible débit. Trois types de caniveau d’un diamètre de sortie de 110 mm sont disponibles. Le Modul 20, à fente, pour les nettoyages à faible débit. Le caniveau à grille Modul 125 d’une profondeur de 50 à 125 mm, avec ou sans pente. Le Modul 200, à forte capacité de drainage, facilitant le nettoyage des cuves, d’une profondeur de 60 à 140 mm. Les débits peuvent aller de 1,2 à 4,5 litres/seconde. Le boîtier siphon est disponible avec panier de rétention, tamis ou platine pour manchon, cloche siphoïde avec panier pour manchon. En fonction du niveau d’hygiène, de la résistance au glissement et de la classe de charge recherchés, la couverture du caniveau sera réalisée en caillebotis standards ou crantés, barreaux ou encore fentes. Fournisseur ACO Produits Polymères cc description
Référence Caniveaux Modul Caractéristiques Cette gamme de caniveaux fente
ou à grille, en acier inoxydable, est destinée aux industries agroalimentaires. Le système simple et complet permet de réaliser une ligne de caniveaux sur mesure, à partir d’éléments standards pour drainer les eaux polluées.
cc points forts
- Caniveaux modulaires en acier inoxydable - Toutes les cuves sont fournies avec bride boulonnée et joint souple en nitrile. - De nombreux accessoires et grilles pour une installation sur mesure. - Sélection du mode d’évacuation selon le support de couverture et le débit souhaité.
régulées par un capteur de température interne et externe, les unités de refroidissement disposent d’une ou deux alimentations redondantes, et d’un raccordement hydraulique par le dessus ou le dessous. Avec une température d’entrée de l’eau de 12 °C et de sortie de l’air de 24 °C, le dispositif atteint une puissance de refroidissement de 34 kW. Fournisseur Schroff
cc séCurité
Feux de signalisation à éclats résistants
Cette solution de signalisation supporte des conditions environnementales extrêmes. Elle fonctionne à une plage de températures comprises entre –55 et +70 °C. Les feux FX15 sont pourvus d’un boîtier fabriqué en polyester armé de fibres de verre résistant à la corrosion, protégé IP66/IP67. Toutes les fixations sont en acier inoxydable. Une grille de protection en acier inoxydable robuste est incluse en série pour protéger la lentille en polycarbonate ignifuge. L’éclairage puissant est fourni par un tube au xénon. Les feux FX15 clignotent une fois par seconde. Les verres sont disponibles en sept coloris (rouge, orange, vert, transparent, bleu, jaune, magenta). La lentille de Fresnel recouvrant le verre et accueillant le tube au xénon produit une énergie clignotante de 5 joules, ce qui garantit une intensité lumineuse de 49 cd pour la version transparente. Ils sont adaptés à des utilisations marines, au secteur du pétrole et du gaz. Toutes les unités sont dotées de trois entrées M20, ce qui multiplie les possibilités de câblage et de montage. Les feux à éclats FX15 sont certifiés Atex et IECEx. Les tensions de fonctionnement sont comprises entre 24 et 48 VCC et entre 115 et 230 VCA. Fournisseur R.Stahl
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Produits
cc ÉQUIpEmENT gÉNÉRaL (suite) Adapté aux conditions météorologiques extrêmes, ce système de détection périmétrique est basé sur un principe de sécurité active et autocontrôlée par un système de vidéo surveillance intégré. Il utilise une technologie d’analyse vidéo active et stéréoscopique d’un rideau infrarouge de 1 600 faisceaux situé entre deux colonnes (1 colonne d’analyse et 1 colonne de 252 LED IR) de 2,3 ou 3 m de hauteur, et espacées jusqu’à 200 m. Tout franchissement de la zone infrarouge est détecté par le système MoviWall qui calcule avec précision la dimension, la hauteur, la localisation et la durée de l’intrusion. Il peut ainsi différentier un intrus de petite taille, haut et rapide tel un oiseau, d’une personne évoluant plus lentement sur le sol. Différents seuils de déclenchement d’alarme sont paramétrables sur trois plages de hauteurs. Fournisseur Hymatom
Gants pour milieu huileux
Vêtements de pluie multirisques
Ces vêtements de pluie sont adaptés aux interventions dans les zones Atex. Étanche, solide, cette gamme est fabriquée dans un tissu enduit souple, antistatique et ignifugé. Elle est conforme aux normes concernant la protection contre les flammes, les propriétés antistatiques, mais aussi les exigences générales et la plus haute protection contre la pluie. Les vêtements sont pourvus de fermetures à glissière injectée plastique, de poches étanches à rabats, de pressions en plastique etc. Garantissant sécurité et confort, ils sont destinés aux industries de la pétrochimie, du gaz, de la chimie, du bois et du papier. Fournisseur Chatard
Cadenas de consignationcondamnation
Compact et léger, ce cadenas verrouille les dispositifs de petite taille et les équipements à verrouillage intégré. Son corps en aluminium garantit performances et résistance dans les environnements humides ou en extérieur. Il convient à tous les besoins de consignation-condamnation, comme le verrouillage de l’énergie d’une machine pendant une opération de maintenance. Son corps non conducteur et anti-étincelle est deux fois plus long que celui des cadenas habituel, donnant un espace suffisant pour apposer une étiquette de grande taille. Dotés d’un revêtement en nylon, ces cadenas au corps en aluminium et à l’anse en acier garantissent la résistance physique et l’isolation contre les chocs électriques nécessaires pour verrouiller les applications électriques. Fournisseur Brady
Mesure du CO2 dans une pièce fermée
Caméras format 960H
Ce gant assure une protection contre les liquides de type solvants et huiles, empêchant les carburants et les lubrifiants d’entrer en contact avec la peau, et une préhension optimale en milieu sec et huileux. Il convient à toute application de manipulation de composants métalliques tranchants enduits d’huile ou de lubrifiant. Le gant HyFlex 11-927, ¾ enduit, est fabriqué à partir d’un mélange de polymère le rendant oléofuge tout en conservant la souplesse. Il offre des résistances à l’abrasion et aux coupures élevées, respectivement de niveau4 et de niveau3. Des canaux microscopiques évacuent l’huile et l’humidité de la surface des pièces ou des outils pour un contact sûr et efficace avec le gant. Un large choix de tailles du 6 au 11 est disponible. Fournisseur Ansell Healthcare Europe
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Ces caméras 960H sont équipées de nombreuses fonctions pour capturer des images couleur de haute résolution en 700 lignes TV dans des conditions de basses lumières (jusqu’à 0,1 Lux). Il suffit de pousser un bouton à l’arrière de la caméra pour faire la mise au point via la fonction Simple Focus, à laquelle on peut accéder à distance depuis un DVR équipé du contrôle co-axial. Les deux caméras dômes (SCD3083 et SCV-3083 anti-vandale, avec objectif varifocal motorisé 3,6x) et la caméra box (SCB-3003) sont équipées de la fonctionnalité de large plage dynamique WDR étendue qui compense les contrejours. À cela s’ajoutent, la plage dynamique SSDR et la réduction du bruit SSNRIII. Ces caméras sont équipées d’un balayage progressif et incluent des algorithmes d’analyse intelligente pour aider à compter les personnes ou détecter des activités. Fournisseur Samsung Electronics France
Cet appareil mesure la concentration de CO2, ainsi que la température et l’humidité de l’air, et affiche ces données, avec la date et de l’heure, sur un grand écran tactile. La concentration en dioxyde de carbone est indiquée par six smileys échelonnés de 350, 450, 700,1000, 2 500 et 5 000 ppm. D’excellente à nocive pour la santé, la qualité de l’air ambiant peut être appréciée dans les locaux. Fournisseur Reichelt Elektronik
Les unités de mesure système internAtionAL A.................................................................... ampère A/m ............................ ampère par mètre Bq .......................................................... becquerel °C.................................................. degré Celsius C ................................................................. coulomb cd ................................................................ candela cd/m2 ...................... cd par mètre carré F............................................................................ farad h .......................................................................... heure H.......................................................................... henry Hz......................................................................... hertz J ..............................................................................joule K .......................................................................... kelvin kg .................................................... kilogramme lm .................................................................... lumen lx ................................................................................. lux m....................................................................... mètre m2.................................................... mètre carré m3..................................................... mètre cube m/s............................ mètre par seconde m/s2 ................................m/s par seconde min ..............................................................minute N ................................................................... newton nm .................................................... nanomètre Pa ..................................................................... pascal rad .................................................................. radian s ................................................................... seconde ps ................................................... picoseconde T .............................................................................tesla V ................................................................................ volt VA ..................................................... voltampère W........................................................................... watt Wb ...................................................................weber Ω ............................................................................ ohm Autres abréviations Å.............................................................. angström atm............................................... atmosphère bar ........................................................................... bar dB .................................................................. décibel dpi ....................................... point par pouce g ..................................................................gramme cal .................................................................. calorie ch ...............................................cheval vapeur c/s ................................. cycle par seconde eV ....................................................électronvolt Go ........................................................ giga-octet gr ........................................................................ grade Kbit .......... kilobit (1 Kbit=1 024 bits) km/h......................kilomètre par heure Ko ........................................................... kilo-octet kWh......................................... kilowattheure l ..................................................................................litre Mo ................................................... méga-octet Mx ............................................................. maxwell Po ........................................................................ poise t ...........................................................................tonne tr.........................................................................................................................tour tr/min ............................. tour par minute
D.R.
Détection périmétrique
cahier technique Le futur des biocarburants ccréalisé par
ccPaul HuGuES
Doctorant au centre De mathématiques appliquées De mines paristech
D. R.
Ingénieur EspcI parisTech et titulaire d’un Mastère spécialisé en optimisation des systèmes énergétiques de Mines parisTech, il effectue une thèse sur l’analyse prospective des biocarburants à l’aide d’un modèle d’optimisation qui inclut une description technico-économique précise des procédés de production des biocarburants, conventionnels et avancés. Elle se déroule en partenariat avec sofiprotéol, l’entreprise financière et industrielle des filières françaises des huiles et des protéines, premier producteur européen de biodiesel.
près un fort développement au cours de la dernière décennie, la stabilisation de la consommation de biocarburants de première génération, issus de biomasse alimentaire, est souhaitée par le législateur. pour répondre aux enjeux de réduction de l’emprise des carburants fossiles (pétrosourcés) sur le secteur des transports, les biocarburants produits à partir de biomasse lignocellulosique ou d’algues (dits de deuxième et troisième génération) sont pressentis pour prendre le relais. Quelles sont les technologies qui permettent de les produire ? Et quels sont les principaux obstacles ? petite revue technique des procédés en cours de développement. cm
A
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cAhier technique
Fig. 1
Les enjeux technologiques des biocarburants
Les différentes voies de valorisation de la biomasse lignocellulosique
La production de biocarburant de deuxième génération à partir de la biomasse non alimentaire est en cours de développement. Plusieurs technologies s’affrontent tant sur le plan technique qu’économique. Thermochimie et biochimie sont en lice pour l’utilisation de la matière lignocellulosique, tandis que la liquéfaction hydrothermale et la production de triglycérides sont en compétition pour traiter la biomasse algale.
u cours des dix dernières années, la consommation de biocarburants de première génération, produits à partir de l’organe de réserve de la plante, a connu un essor important, promue par un contexte réglementaire favorable. Le législateur a mis en avant la réduction de la dépendance énergétique, la diminution du recours aux énergies fossiles épuisables, la lutte contre le réchauffement climatique et la pérennisation d’emplois ruraux non délocalisables. Ils sont aussi la source d’énergie renouvelable compatible avec le parc automobile actuel, puisque l’éthanol est incorporé dans l’essence et les esters méthyliques d’huiles végétales dans le gazole. Ainsi, en Europe, la part des biocarburants dans la consommation du transport routier est passée de 0,2% en 2000 à 5 % en 2012. Cependant, la poursuite du développement des biocarburants de première génération est actuellement remise en question car leurs bilans sociaux et environnementaux ne seraient pas aussi bons qu’escomptés. En novembre 2013, le Parlement européen a entériné leur limitation à 6 % de la consommation finale d’énergie dans les transports. Pour rester en ligne avec l’objectif 2020 de 10 % d’incorporation d’énergies renouvelables, les biocarburants avancés, produits à partir de déchets dans le secteur des transports, de ressources lignocellulosiques ou de micro-organismes devront participer à hauteur de 2,5 %. Les procédés de production de biocarburants avancés ne sont pas encore déployés. Il existe de nombreuses options technologiques, dont la faisabilité à l’échelle industrielle n’a pas toujours été démontrée. Les voies de valorisation de la biomasse lignocellulosique et la production de biomasse algale seront présentées et leurs faisabilités économiques seront mises en perspective (Fig. 1).
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F. RobERT
A
La biomasse lignocellulosique doit être décomposée avant d’être transformée en carburant. Le choix de la voie dépend des caractéristiques de la biomasse d’entrée, de sa disponibilité et du type de carburant souhaité en sortie. Aucune d’entre elles n’est pour l’heure déployée à l’échelle industrielle. *MTG : procédé Methanol to Gasoline d’Exxon Mobil
1. LA vALorisAtion pAr Les voies thermochimiques Deux voies sont envisagées pour valoriser la biomasse lignocellulosique en carburant liquide: d’une part, son traitement thermique; d’autre part sa fragmentation pour extraire les sucres simples qui pourront être valorisés par un processus biochimique, comme la fermentation éthanolique. Paille, tiges et copeaux de bois sont par exemple constitués de lignocellulose. Cette structure rigide est constituée de trois polymères : cellulose, hémicellulose et lignine (Fig. 2). Les estimations du potentiel pour l’énergie varient de 4 à 10 milliards de tonnes équivalent pétrole (Gtep) ce qui représente 30 à 70 % de la consommation mondiale d’énergie. En France, on l’évalue entre 12 et 20 Mtep. Le traitement thermique de la biomasse permet de décomposer la matrice lignocellulosique en trois phases : solide, liquide et gazeuse. Le procédé de pyrolyse rapide cherche à maximiser l’obtention de phase liquide
Les BiocArBurAnts
Fig. 2
Structure de la biomasse lignocellulosique
cc Ce qu’il faut retenir
cLes faibles rendements massiques des voies thermochimiques nécessitent des quantités importantes de biomasse, qu’il faudra réussir à mobiliser. cLa fragmentation de la biomasse ligno-cellulosique à faible coût est l’étape clé pour les voies biochimiques. cLa production d’huile par des algues autotrophes pourrait avoir des rendements surfaciques quatre à dix fois supérieurs aux oléagineux conventionnels, mais des coûts de production cinq à vingt fois supérieurs.
F. RobERT
cSeul un contexte réglementaire stable et favorable pourra permettre le développement des biocarburants avancés, dont la production n’est pas rentable actuellement. La biomasse lignocellulosique est une ressource d’intérêt plus qu’abondante et non alimentaire. Elle est constituée de trois typesde polymères : cellulose, hémicellulose et lignine. sa structure entrelacée, qui lui confère sa rigidité, rend difficile sa valorisation en composés d’intérêt.
Fig. 3
Différents types de réacteurs de pyrolyse rapide
et le procédé de gazéification permet de maximiser la phase gazeuse. Ces deux étapes sont envisagées pour la production de biocarburants liquides.
F. RobERT
a. Pyrolyse rapide et upgrading
La pyrolyse rapide nécessite des temps de résidence très courts et donc des transferts thermiques très rapides. L’échange par conduction est privilégié: dans le réacteur lit fluidisé bouillonnant, il se fait entre le lit de sable surchauffé et la biomasse finement broyée et séchée, alors qu’il se fait directement au contact des parois dans le cas du pyrolyseur à cône rotatif. Les gaz obtenus sont ensuite condensés en biohuile.
La pyrolyse rapide – ou pyrolyse flash – est une décomposition thermique anaérobie (sans oxygène) qui s’effectue à une température de l’ordre de 500 °C. Pour maximiser l’obtention de vapeurs condensables, la vitesse de chauffe doit être très rapide (supérieure à 500 °C/min) et les temps de résidence inférieurs à deux secondes pour minimiser les réactions secondaires. Au préalable, la biomasse doit être séchée afin que son taux d’humidité soit inférieur à 10% et finement broyée (diamètre ≤ 3 mm). Les vapeurs condensables sont ensuite séparées des fines particules solides entraînées en tête de réacteur, au sein d’un cyclone, puis refroidies dans un condenseur. Les fines gouttelettes encore en suspension sont récupérées à l’aide d’un précipitateur électrostatique. On obtient alors jusqu’à 75% en masse d’huile de pyrolyse ou biohuile, environ 15% de biochar (phase solide) et environ 10% de gaz. De nombreux types de réacteurs ont été étudiés pour la pyrolyse de la biomasse: lits fluidisés bouillonnant et circulant, réacteur ablatif, grille mobile sous vide, vis et cône rotatif (Fig. 3). L’huile de pyrolyse obtenue est de couleur brune, d’un aspect proche de l’asphalte de pétrole brut. C’est un mélange complexe d’hydrocarbures oxygénés et d’eau provenant de l’humidité de la biomasse et d’eau produite lors de la réaction, dont la composition dépend de la biomasse initiale. Elle n’est pas utilisable telle quelle dans un moteur thermique conventionnel. En effet, elle est instable thermiquement, corrosive, son pouvoir calorifique est 60% inférieur à celui d’un carburant conventionnel Décembre 2014ccN°971-972
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cAhier technique
Fig. 4
Réacteur à flux entraîné
F. RobERT
B. Gazéification et synthèse Fischer-Tropsch
Les réacteurs à flux entraînés permettent d’atteindre de très hautes températures, favorables à l’obtention d’un gaz de synthèse riche en co et H2. ce type de gazéifieur est privilégié si l’on souhaite produire du carburant par synthèse Fischer-Tropsch.
et sa densité 50 % plus élevée. Il est donc nécessaire de l’upgrader pour en faire un carburant compatible. La voie privilégiée est son hydrotraitement qui consiste à retirer l’oxygène en le faisant réagir avec de l’hydrogène pour former de l’eau. Le procédé se fait à température modérée (jusqu’à 400 °C) et sous forte pression de H2 (jusqu’à 200 bar). Le produit obtenu est très proche du naphta. L’efficacité de ce procédé est de 25 % en masse et 55 % en énergie. Auparavant, les catalyseurs utilisés étaient ceux de l’hydrodésulfuration (CoMo ou NiMo sulfurés sur support d’aluminosilicate). Les recherches se portent maintenant sur des catalyseurs à base de ruthénium ou de carbone. Néanmoins, une importante quantité d’hydrogène est requise, une des pistes est de gazéifier une partie de la biomasse, mais le rendement massique est alors de l’ordre de 15 %. Outre l’opération à hautes pressions, la pollution des catalyseurs par dépôt de carbone reste un problème. La pyrolyse catalytique intégrée est aussi en cours de développement. Elle consiste à hydrotraiter directement les vapeurs condensables, avant l’étape de condensation. L’intégration impose que les étapes de pyrolyse et de catalyse se déroulent à la même température, ce qui nécessite un catalyseur suffisamment robuste pour résister aux contraintes mécaniques et thermiques. Annellotech, spin-off de l’université du Massachussets Amhurst, produit à l’échelle pilote des composés, notamment des aromatiques, qui entrent dans la composition des essences. KiOR (JV entre BIOeCON et Khosla Ventures) tente d’adapter le procédé de craquage catalytique fluide (FCC) – utilisé dans les raffineries pour convertir les distillats en essence – aux charges biomasse, mais il est confronté à des réactions secondaires de craquage des vapeurs condensables.
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La gazéification est un traitement thermique et catalytique encore plus poussé que la pyrolyse qui consiste à maximiser l’obtention de gaz de synthèse (ou syngas), mélange de H2, CO, CH4, CO2 et H2O. Contrairement à la pyrolyse, la réaction se fait sous atmosphère à teneur contrôlée d’oxygène et de vapeur d’eau. Elle se déroule à des températures variant de 600 à 1 300 °C durant une dizaine de secondes. La température joue un rôle sur la proportion des constituants du syngas: une basse température conduira à la production d’eau, de carbone, de méthane et de dioxyde de carbone ; alors qu’une haute température va favoriser la production de monoxyde de carbone et d’hydrogène (Fig. 4). La synthèse Fischer-Tropsch (FT), est une réaction exothermique qui se déroule entre 200 °C et 400 °C et à une pression de l’ordre de 40 bars, catalysée par du fer ou du cobalt. Elle permet de produire des alcanes à partir du syngas selon la réaction (2n+1)H2 +nCO –> CnH2n+2 +nH2O. Une étape d’hydroisomérisation, qui a pour but de craquer les longues chaînes paraffiniques et de les isomériser, permet d’ajuster la composition du carburant de synthèse aux spécifications des carburants conventionnels. Préalablement, le conditionnement du syngas est nécessaire pour retirer les contaminants du catalyseur. Il consiste en une étape de lavage à l’eau qui permet de condenser les goudrons et d’éliminer l’ammoniac et les chlorures. L’élimination des goudrons, leur conversion ou leur destruction est un challenge majeur à surmonter pour le déploiement à grande échelle de cette technologie. Puis le CO2 et le H2S restant sont éliminés dans un système de gaz froid nettoyant à base de mono-éthanolamine. Une étape de water gas shift est réalisée pour augmenter la quantité de H2 et amener le ratio H2/CO dans les proportions stœchiométriques. Pour minimiser les pertes thermiques et bénéficier des économies d’échelle, la capacité de production des projets envisagés est supérieure à 100000 tonnes de carburants. De plus, le rendement massique de l’ensemble de la chaîne de procédés (18% pour un fonctionnement 100 % biomasse) implique la mobilisation d’une très grande quantité de biomasse, de l’ordre du million de tonnes par an. La logistique d’approvisionnement peut devenir un élément limitant fortement le choix de la localisation de l’installation. Il n’existe pas encore d’unités de production de carburants FT à l’échelle industrielle. Choren, qui construisait en Allemagne une unité d’une capacité de production de 200000 tonnes a fait faillite fin 2011. Linde a acquis la technologie Carbo-V de Choren et a conclu un partenariat avec l’entreprise finlandaise Forest BtL pour la construction d’une unité qui devait démarrer fin 2016. Ce projet est actuellement gelé du fait de difficultés de financement. Pour des raisons similaires, NSE Biofuels a stoppé la
Les BiocArBurAnts
Fig. 5
F. RobERT
Les différentes voies de valorisation des sucres simples
De nombreux procédés thermochimiques et biochimiques sont à l’étude pour valoriser les sucres, qu’ils soient issus des plantes sucrières, d’amidon ou de lignocellulose. La fermentation enzymatique pour produire de l’éthanol, maîtrisée depuis des siècles, est de loin la plus répandue. Fig. 6
Procédés envisagés pour la production de biocarburants par des micro-organismes
construction d’une unité de 100000 tonnes en Finlande. En France, deux projets démonstrateurs ont été lancés: le projet Syndièse, porté par le CEA; et le projet BioTfueL, porté par six partenaires: Axens, CEA, Ifpen, Sofiprotéol, Thyssenkrupp Udhe et Total.
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2. LA vALorisAtion pAr Les voies Biochimiques
Les biocarburants issus de micro-organismes autotrophes peuvent être produits dans des bassins ouverts, moins capitalistiques mais soumis aux contaminations extérieures, ou dans des photobioréacteurs, qui permettent de piloter finement les conditions opératoires.
Il existe de très nombreux procédés en cours de développement pour faire transformer par des micro-organismes des sucres simples en composés d’intérêt. Outre la fermentation éthanolique, maîtrisée depuis des millénaires, des voies de production d’autres alcools (procédés des sociétés Gevo, Cobalt Technologies, Codexis, Terrabon, Butamax), d’alcanes (LS9, Chematur), d’alcènes (Global Bioenergies, Amyris, Sapphire Energy) et d’acides gras (Solazyme, Solix Biofuels, Algenol Biofuels) sont explorées (Fig. 5). La déconstruction de la matrice ligno-cellulosique afin de la transformer en sucres simples est un enjeu majeur. Du point de vue économique, le traitement à la chaux s’avère le moins cher en investissement. L’hydrolyse à l’acide et l’explosion à l’ammoniac viennent en deuxième position et leurs coûts variables sont légèrement moins élevés. Enfin, l’explosion à la vapeur est un peu plus chère, mais permet d’altérer une grande partie de l’hémicellulose et une partie de la lignine, ce qui est recherché si l’on réalise une fermentation éthanolique ultérieure. En Europe, Borregard, entreprise norvégienne, et Beta Renewables, en Italie produisent de l’éthanol cellulosique à l’échelle industrielle. Aux États-Unis, neuf usines sont Décembre 2014ccN°971-972
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cAhier technique Les BiocArBurAnts
Fig. 7
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Schéma de principe du procédé de production et d’extraction d’huile produite par des micro-organismes
L’un des verrous majeurs de la production d’huile réside dans les étapes de séparation des phases aqueuses et organiques. L’huile est en effet stockée au cœur des cellules, qui doivent être lysées avant extraction. De plus, la forte teneur en eau rend le procédé de séchage très consommateur d’énergie.
Il existe en effet un savoir-faire pour la production d’acides gras à destination des marchés des compléments alimentaires et cosmétiques (Fig. 7). Après purification, l’huile algale peut être transestérifiée. Cependant, les prix de revient du biodiesel produit à partir d’huile algale, de l’ordre de 2 000 euros/t en bassin ouvert et de 4000 euros/t en photobioréacteur, sont bien trop élevés pour entrer sur le marché. Les paramètres clés pour améliorer leur rentabilité sont la productivité surfacique et l’accumulation de triglycérides. Un important travail de recherche doit encore être réalisé, afin d’améliorer le métabolisme de souches identifiées (Fig. 8). En France, le projet Salinalgue, porté par Biocar (filiale de la Compagnie nationale du vent, filiale de GDF Suez), a pour objectif la production de microalgues sur 6000 hectares en 2015. L’Institut d’excellence pour les énergies décarbonnées (IEED) Green Stars a pour but de coordon-
opérationnelles ou en cours de construction. En 2013, la production américaine d’éthanol lignocellulosique n’a pas dépassé 2500 tonnes, bien en deçà des mandats d’incorporation escomptés.
3. LA vALorisAtion des microALgues
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N°971-972ccDécembre 2014
Fig. 8
Les différentes voies de valorisation des triglycérides
F. RobERT
Une attention toute particulière est aussi portée sur la production de biomasse algale. Les espoirs portent sur des rendements accrus, des cycles de culture plus courts et moins de dépendance aux aléas météorologiques que les oléagineux conventionnels. Contrairement aux procédés biochimiques présentés précédemment, le substrat carboné est le dioxyde de carbone et l’énergie provient du soleil: on parle de production autotrophe. Il existe deux modes de cultures de microalgues: la production dans des bassins ouverts, que l’on appelle « open ponds » ou «raceway ponds» et dans des photobioréacteurs (Fig.6). Les premiers présentent l’avantage d’être peu capitalistiques et peuvent profiter de zones existantes, comme les marais salants camarguais. Ils sont en revanche en interaction avec l’environnement, ce qui implique l’évaporation importante d’eau, les contaminations extérieures, les changements de pH et de température, la perte de CO2. Cela implique donc d’utiliser des souches oléagineuses plus robustes. La productivité attendue serait de l’ordre de 20 tm.s./ha/an. Les photobioréacteurs, tubes transparents de 3 à 10 cm de diamètre et pouvant atteindre jusqu’à 100 m de long, sont beaucoup plus chers à l’investissement. Mais puisque c’est un système clos, il est nettement plus facile de contrôler les conditions opératoires ainsi que les risques de contamination et de pollution, de même qu’il pourrait être envisagé d’y cultiver des souches génétiquement modifiées. En revanche, l’acheminement de la lumière en leur cœur et l’échauffement limitent la productivité. Pour produire des carburants liquides, il est ensuite possible de réaliser une liquéfaction hydrothermale. Mais l’option la plus étudiée est la production de triglycérides.
Les longues chaînes carbonées des acides gras composant les triglycérides en font des molécules de choix pour la production de gazole notamment. Le procédé de transestérification (homogène) est le plus répandu pour la production de biodiesel.
ner les diffĂŠrents laboratoires travaillant sur la culture des microalgues et leur valorisation. CĂ´tĂŠ europĂŠen, les projets Biofat et Intesusal, portĂŠs respectivement par Abengoa et le Centre For Process Innovation (R.-U.), doivent dĂŠmontrer la faisabilitĂŠ industrielle de la production de biodiesel Ă partir de microalgues. Les Ă&#x2030;tats-Unis ont allouĂŠ dâ&#x20AC;&#x2122; importants moyens, plus dâ&#x20AC;&#x2122;un milliard de dollars en 2011, pour le dĂŠveloppement dâ&#x20AC;&#x2122;une filière microalgues pour lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠnergie, notamment pour la production de biokĂŠrosène. Bio Fuel Systems produit par exemple de la biomasse algale avec du CO2, de lâ&#x20AC;&#x2122;eau et un champ magnĂŠtique, qui stimule la croissance des algues. Cette biomasse est ensuite transformĂŠe par pyrolyse et gazĂŠification pour obtenir du Blue Petroleum. Le rendement surfacique des photobiorĂŠacteurs de son usine dâ&#x20AC;&#x2122;Alicante serait de 5 barils par hectare et par jour. Seambiotic, sociĂŠtĂŠ israĂŠlienne fondĂŠe en 2003, a dĂŠveloppĂŠ un procĂŠdĂŠ de production dâ&#x20AC;&#x2122;additifs alimentaires et de biocarburants Ă partir de microalgues. La culture est effectuĂŠe dans des bassins ouverts.
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4. Lever Les oBstAcLes
De nombreux verrous restent encore Ă lever pour que les biocarburants avancĂŠs prennent une part signifiante dans le bouquet ĂŠnergĂŠtique. Concernant les procĂŠdĂŠs thermochimiques, leur faisabilitĂŠ technique Ă lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠchelle industrielle doit ĂŞtre dĂŠmontrĂŠe. La logique ĂŠconomique privilĂŠgierait des installations de grandes capacitĂŠs, mais se pose alors la question de lâ&#x20AC;&#x2122;approvisionnement en biomasse bon marchĂŠ. Une solution envisagĂŠe serait de densifier la biomasse par torrĂŠfaction ou pyrolyse dans des petites unitĂŠs proches des sources de production avant de la faire transiter vers lâ&#x20AC;&#x2122;unitĂŠ de transformation finale. Un autre point clĂŠ est le recours Ă lâ&#x20AC;&#x2122;hydrogène pour accroĂŽtre le rendement massique, au dĂŠtriment du bilan environnemental sâ&#x20AC;&#x2122;il est produit Ă partir de gaz naturel. CommunĂŠment aux voies biochimiques et algales, les challenges liĂŠs Ă la manipulation du vivant devront ĂŞtre maĂŽtrisĂŠs: maintien des performances au fil des gĂŠnĂŠrations, rĂŠsistance aux prĂŠdateurs, non-contamination des ĂŠcosystèmes. LĂ encore, le passage Ă lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠchelle industrielle nĂŠcessitera lâ&#x20AC;&#x2122;adaptation de procĂŠdĂŠs qui ne sont dĂŠveloppĂŠs quâ&#x20AC;&#x2122;Ă lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠchelle pilote pour des marchĂŠs de niche Ă lâ&#x20AC;&#x2122;heure actuelle. Un autre verrou majeur pour la voie hĂŠtĂŠrotrophe est la fragmentation de la biomasse lignocellulosique. Lâ&#x20AC;&#x2122;obtention dâ&#x20AC;&#x2122;un substrat bon marchĂŠ est indispensable Ă la rentabilitĂŠ ĂŠconomique des procĂŠdĂŠs. Dâ&#x20AC;&#x2122;un point de vue plus gĂŠnĂŠral, un contexte rĂŠglementaire favorable est nĂŠcessaire pour le dĂŠveloppement des biocarburants avancĂŠs. Leur rentabilitĂŠ nĂŠcessiterait une hausse du prix du pĂŠtrole et une hausse du prix du CO2. NĂŠanmoins, les ressources lignocellulosiques ont de multiples usages et il est nĂŠcessaire de les prendre en considĂŠration lors de lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠlaboration dâ&#x20AC;&#x2122;une politique incitative. cm DĂŠcembre 2014ccN°971-972
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63
cAhier technique Les BiocArBurAnts
POUR ALLER PLUS LOIN Bibliographie Biocarburants et transports
L’ouvrage de Daniel Ballerini « Les biocarburants : Répondre aux défis énergétiques et environnementaux des transports », présente l’état de l’art détaillé des filières de production de biocarburants de première génération. Il décrit les nouvelles voies, dites de deuxième génération, qui utilisent la biomasse ligno-cellulosique comme matière première et commencent à déboucher sur des réalisations industrielles, allant ainsi dans le sens de la réduction de la concurrence entre la ressource alimentaire et l’usage de matières agricoles à des fins énergétiques. Un point technique est également dressé sur la valorisation énergétique des algues (troisième génération) et la production de méthane et d’hydrogène par voies biochimiques. Ce livre arrive à point nommé pour réaffirmer l’intérêt des biocarburants, y compris pour le transport aérien, et éclairer les axes de recherche et de développement technologique dont ils font actuellement l’objet. cm
Sur la toile Documentation en ligne
De nombreux sites web traitent des enjeux technologiques des biocarburants. Parmi eux on consultera avec intérêt : http://www.biofuelstp.eu. On y retrouve, outre de l’actualité, des fiches techniques décrivant les biocarburants, de nombreux liens vers des sources d’information officielles, ainsi que l’accès à plus de 120 rapports sur les biocarburants. Concernant les enjeux plus globaux, on consultera les notes de synthèse Panorama de l’IFP Énergies Nouvelles (Ifpen). http://www.ifpenergiesnouvelles.fr/publications/notes-de-synthese-panorama/panorama-2014. cm
Vocabulaire professionnel c
PYROLYSE RAPIDE
c
LIQUÉFACTION HYDROTHERMALE
procédé thermique consistant à transformer majoritairement la biomasse humide en une phase liquide.
c
GAZÉIFICATION
c
SYNTHÈSE FISCHERTROPSCH
c
AUTOTROPHE
c
HÉTÉROTROPHE
c
BIOMASSE LIGNOCELLULOSIQUE
se dit d’un organisme qui doit transformer de la matière organique exogène pour fabriquer ses propres constituants.
industrie-techno.com
BtL (pour biomass to liquid) Abréviation utilisée pour parler de la filière de production de biocarburants par gazéification puis synthèse Fischer-Tropsch.
D.R.
c
Découvrez à travers des interviews de responsables de l’IFP Énergies Nouvelles les enjeux de la biomasse dans les biocarburants.
N°971-972ccDécembre 2014
se dit d’un organisme qui transforme la matière inorganique en matière organique.
Matière végétale constituée d’une matrice de cellulose, d’hémicellulose et de lignine (bois, paille, écorce, herbe, feuilles...)
la biomasse pour l’énergie et la chimie
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procédé thermochimique permettant la production d’un gaz de synthèse composé principalement de monoxyde de carbone et de dihydrogène.
procédé catalytique qui permet de transformer le gaz de synthèse en coupes paraffiniques.
Interview
IFPEN
procédé thermique consistant à transformer majoritairement la biomasse sèche en une phase liquide, appelée biohuile.
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actionnable par un bras. Un système qui permettra à Jimi Hendrix de réinterpréter l’hymne national américain (1) en pleine guerre du Vietnam en imitant le bruit des bombes. cc L’instrument
est conçu pour s’adapter à une fabrication en série
L’autre innovation de Leo Fender est de ne plus penser la fabrication comme un luthier. Chaque élément de sa Stratocaster est conçu pour s’adapter à une fabrication en série. Au lieu d’être réalisé par un seul artisan de bout en bout, l’instrument est fabriqué étape par étape, le long d’une chaîne inspirée de l’industrie automobile. Chaque ouvrier répète une tâche spécifique: taille du corps et du chanfrein, ponçage, polissage, finition, mise en place des composants électroniques…. Leo Fender ira jusqu’à se rapprocher de la firme Dupont pour proposer une large palette de couleurs, comme pour la voiture. Conçue au départ pour répondre aux attentes des musiciens country, elle s’imposera en icône des années rock. Elle a permis à des musiciens d’explorer de nouveaux champs musicaux, de David Gilmour (Pink Floyd) à Eric Clapton (2) en passant par Buddy Holly. La Stratocaster, objet innovant, s’imposa alors comme une plateforme d’innovation pour musiciens de rupture. cm
BRUNO LEVY POUR IT ; D. R.
onnaîtrait-on Jimi Hendrix (1), Eric Clapton (2) ou Buddy Holly sans elle? Elle, c’est la guitare électrique la plus célèbre du monde : la Fender Stratocaster (3). Cent fois imité, jamais égalé, cet instrument mythique a fait figure d’authentique rupture technologique lorsqu’il a vu le jour il y a 60 ans. Si cette guitare a permis à toute une génération de musiciens de s’exprimer à travers elle, c’est parce qu’elle a été dès le départ conçue pour permettre aux guitaristes d’innover. La Stratocaster n’est pas née par hasard. Non, cette Fender (la deuxième du nom après la Telecaster) a été pensée à tous niveaux pour répondre aux attentes de ses utilisateurs : les guitaristes. Leo Fender (4), luthier de son état, ne jouait pas lui-même de cet instrument mais voulait mettre au point, à la demande de ses amis musiciens, une guitare légère, facile à accorder, à réparer et adaptée à la morphologie des musiciens. Un cahier des charges simplissime que Leo va traduire en de multiples innovations. Son design, cette forme inimitable qui fait sa signature, est le fruit d’une recherche d’équilibre pour ne pas fatiguer inutilement les instrumentistes. Le placement de la prise de son sur la façade permet d’avoir une connexion plus fiable avec le jack pour éviter qu’il ne se débranche. Il réinvente aussi le système de vibrato en concevant un chevalet articulé (5),
15 16 SEPTEMBRE
2015
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