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Les ETI, toujours plus chères
Une ETI européenne non cotée coûtait 7,8 fois son Ebitda, au premier trimestre 2014, selon l’indice d’Argos Soditic et Epsilon Research. Le prix augmente de 4 % par rapport à la fin 2013, tiré par les acquisitions des industriels. Ils payent en effet plus cher que les fonds, avec 8,3 fois l’Ebitda, contre 7,3 fois pour les investisseurs en capital. Selon Argos Soditic, ce sont les industriels étrangers, notamment Nord-Américains, qui ont tendance à doper les enchères. Religion au travail
Globalement, la laïcité tient bon
La cohabitation difficile entre religion et entreprises reste exceptionnelle au travail. Mais quand le problème survient, l’atmosphère devient souvent délétère. C’est l’une des conclusions de l’étude menée par l’institut Randstad et l’Observatoire du fait religieux. Si 70 % des entreprises ont déjà géré des conflits religieux, seulement 12 % y sont souvent confrontés. En moyenne, 3 % des demandes sont jugées bloquantes. Dans ces cas, la proportion de situations tendues peut atteindre ou dépasser les 30 %.
Conjoncture
usinenouvelle.com/economie
Finances
Les conseils du FMI pour la croissance française La politique est bonne, mais la route va être longue. La mission de consultation du Fonds monétaire international (FMI), chargé d’évaluer la stratégie économique de Paris, a donné un bon point au gouvernement Valls. Mais pour les experts de Washington, le pacte de responsabilité et les 50 milliards d’euros d’économie risquent de ne pas suffire pour redresser la barre, alors que la croissance a stagné au premier trimestre. « Les risques d’une reprise plus lente demeurent », juge le FMI, qui plaide pour un approfondissement des réformes. Le FMI préconise d’indexer le salaire minimum de façon plus flexible, en
Fusions-acquisitions, ça va continuer La sortie de crise est actée dans les grands groupes. Selon le baromètre d’opinion des directeurs financiers de Deloitte, réalisé auprès des grandes entreprises, la croissance organique arrive en tête de leurs priorités pour les six prochains mois, détrônant pour la première fois depuis deux ans la diminution des coûts. Quant aux acquisitions, elles entrent désormais dans le top cinq de leurs priorités. Ils sont 80 % à prévoir une augmentation des
L’assemblée générale extraordinaire qui devait entériner le changement de nom de la CFE CGC en juin ne le fera pas. Raison officielle : un blocage des fédérations sur la réforme du règlement intérieur également à l’ordre du jour. Les militants choisiront entre « Synaxia » et un nom mystère proposé par une agence spécialisée. 24
fusions et acquisitions cette année. Les directeurs financiers pensent aussi investir dans le développement des capacités de production, pour 42 % d’entre eux. Puis dans la modernisation de leur équipement (32 %). Malgré la croissance nulle du premier trimestre, ils reprennent confiance dans la conjoncture. Il y a un an, seuls 3 % s’avouaient plutôt optimistes sur l’économie française. Ils étaient 24 % en avril 2014. ❚❚ Arnaud Dumas
Emplois, l’industrie en détruit moins mais n’en crée pas assez ! Créations
Services
Destructions
Industrie
Construction
37 117 36 111 27 644 16 643
0%
-3% - 39,5 % 2012
2013
- 35,8 %
2012
- 33,6 %
32 384
31 398 48 831
2013
48 741
500
500
2012
2013
2 117 4 676 + 121 %
SOURCE : KURT SALMON
Toujours pas de nouveau nom pour la CFE-CGC
tenant compte du niveau de chômage élevé et appelle à une « meilleure adéquation entre salaires et productivité » dans les négociations salariales en entreprises. Le Fonds appelle aussi à plus de flexibilité dans les horaires d’ouverture des magasins et à un allégement des règles d’urbanisme. ❚❚ S. D.
Perspectives
Créations et destructions d'emplois selon les secteurs
Retardé
Christine Lagarde prévoit une reprise plus lente.
Bonne nouvelle : en 2013, l’industrie a détruit moins d’emplois qu’en 2012, 32 384 contre 48 741 l’année d’avant, selon les décomptes réalisés par les cabinets F/I/E et Kurt Salomon sur un échantillon ad hoc d’entreprises de plus de dix salariés. Mauvaise nouvelle, le nombre d’emplois créés par l’industrie reste inférieur au nombre de postes détruits. Pis, en un an, leur nombre a baissé de plus de 10 000 unités. Pour les seules industries manufacturières, l’aéronautique est le secteur vedette des créations d’emplois (près de 3 000). Soit trois fois plus que la mécanique - métallurgie (environ 1 000) ou l’agroalimentaire (900). Les moteurs de créations d’emplois sont aujourd’hui les extensions de sites qui les justifient dans 85,5 % des cas. Les créations de sites ne concernent que 14, 5 % des créations d’emplois recensées par les deux cabinets. À l’inverse, 55 % des emplois détruits l’ont été après une fermeture de sites. ❚❚ Christophe Bys