Emb970 feuilletable

N°970 mai 2015

en images UNi PackagiNg s’éqUiPe De DeUx HP 20 000

analyser De l’iNcoNvéNieNt D’être emballé

innover Pesage-Dosage emballage alimeNtaire

www emballagesmagazine com www.emballagesmagazine.com

emballages magazine - mai 2015

merchandising

L’embaLLage en connaît un rayon de la plv aux palettes en passant par les coffrets, l’emballage est à même de remplir plusieurs missions dévolues au merchandising afin de séduire le consommateur dans le rayon.

4 juin 2015 CONGRÈS

BEAUTÉ & PACKAGING La sécurité au cœur du bien-être

Votre rendez-vous de référence, pour échanger avec les meilleurs experts scientifiques sur la sécurité du packaging.

Congrès

4 juin

> Des conférences

- La protection antimicrobienne et les nouvelles technologies de conditionnement

> Des séances de questions-réponses

- La protection de l’homme et de son environnement : points d’avancée sur l’écoconception, l’économie circulaire et les orientations des grandes marques

> Des espaces de Networking.

- Vers un pack intelligent et connecté, protecteur des formules et des consommateurs.

Inscription et renseignements sur :

www.congres-beaute-packaging.com Parmi les participants :

La Soirée Business du

3 juin

Une soirée réseau la veille du Congrès, pour partager de manière conviviale avec vos pairs.

Contact

Albéa, APTAR, Chanel, Clarins, Johnson & Johnson, L’Oréal, LVMH Recherche, Pierre Fabre, Promens, Sisley, Yves Rocher - Groupe Rocher, ...

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du

Les thématiques :

la réDactioN...

se sent

partage

moins seule… il y a des gens qui s’intéressent beaucoup à l’emballage de l’apple watch.

ce tweet très triste : « j’é étais heureuse bc j’allais m manger 2 bn puis j’ai vu l’emballage et j’ai pleurer b la vérité bc bllesse ».

sur internet, des « apple maniaques » s’échangent depuis quelques semaines des photos d’emballages en attendant que la montre connectée de la firme à la pomme arrive… c’est ce qui s’appelle entretenir le buzz.

dis sons que l’orrthographe n’est pas s à la hauteur de ce message m bien emb ballé.

photo dr

photo dr

ce tweet de nutella france pour saluer la naissance du royal baby le 2 mai :

demeure

photo dr

photo dr

« c’est la couronne sur la tartine ! » les pots au nom de charlotte, la fille de Kate et William, pourraient faire un tabac outre-manche.

perplexe face à cet avertissement relatif à un absorbeur d’oxygène.

« ne pas manger ces produits chimiques : Éloignez ce sachet directement après ouvrir la boîte ». le plus étonnant est que le sachet est tout au fond de ce pot qui contient des bananes au sésame séchées de Thaïlande…

signale

constate que la publicité comparative est un sport à risque.

photo dr

neptune et la marque cristaline ont été condamnés, le jeudi 16 avril, à 100000 euros d’amende et 50000 euros de dommages et intérêts pour une campagne de publicité datant de 2007 qui dénigrait l’eau du robinet. Pierre Papillaud, le patron de neptune, avait vu rouge après une campagne du syndicat des eaux d’ile-de-France (sedif) qui s’attaquait… à l’eau en bouteille. le sedif se félicite du jugement en soulignant que l’eau du robinet fait l’objet de nombreux contrôles sanitaires.

mai 2015 i emballages magaziNe

3

stratégies Le trophée embaLLage du manager 2015

Nos partenaires :

Vous donnent rendez-vous dans le numéro évènementiel du 30 JuiN 2015 consacré au : « trophée emballage du manager 2015 »

PHoTo PAScAL guITTeT

éDito

Henri Saporta Directeur de la rédaction

EngagEmEnts citoyEns

l

a poubelle est-elle à moitié pleine penser que seul un quart des déchets ou à moitié vide : la profession va-t- d’emballages ménagers serait actuelleelle un jour échapper à cette ques- ment recyclé en France. aujourd’hui le tion manichéenne ? dans une enquête taux de recyclage des emballages ménalargement reprise dans la presse, l’as- gers est de 67 %. » dans une autre étude sociation de consommateurs UFc-Que (lire page 48), eco-emballages montre, choisir (lire page une nouvelle fois, 46) dénonce sévèreque les fonctions de ment l’inefficacité l’emballage restent de la politique frantoujours mal perde même que çaise de gestion des çues. le « trop d’embeaucoup de Français ballage » ressor t déchets ménagers.

Une étude large- s’abstiennent de voter, toujours devant « la ment dévoilée lors nécessité » de pronombreux sont ceux téger le produit. le de la diffusion du qui s’abstiennent documentaire « regeste de tri semble cyclage, les points néanmoins parfaitoujours de trier. tement intégré par noirs du business vert » sur France 5 les consommateurs : le 28 avril. auteur selon un sondage d’une lettre ouverte à France 5, eco-em- (lire page 48) réalisé pour l’assemblée ballages a également pointé les omis- nationale, la Fondation pour l’innovation sions de l’étude. l’organisme en charge politique et la Fondation Jean-Jaurès, vote de la valorisation des emballages ména- et tri apparaissent même comme étroigers, une fraction des déchets ménagers, tement liés en tant que manifestation n’y va pas par quatre chemins : « eco- de l’engagement citoyen. la conclusion emballages déplore la somme d’inexacti- s’impose dès lors : de même que beautudes et d’amalgames véhiculés par l’as- coup de Français s’abstiennent de voter, sociation UFc-Que choisir, à commencer nombreux sont ceux qui s’abstiennent par l’agrégation de chiffres laissant à toujours de trier. l

des pictogrammes pour ideNtiFier les marchés

Alimentaire

Boissons

Hygiène-Beauté

Pharmacie

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Tous secteurs

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mai 2015 i emballages magaziNe

5

s: candidature s e d t ô p é d e Date limite d 2015 !

11 septembre ge.com lla

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23 NOVEMBRE 2015 Paris

23 oscars décernés pour récompenser les innovations du secteur de l’emballage et du conditionnement N

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sommaire

7

P.14

photos dr

photo norline

P.24

/ décrYpter /

/ anaLYser /

08 en images

41 décryPtage

Nivea Pocket de Beiersdorf

Uni Packaging s’équipe de deux hP 20 000

42 comPte-rendu

10 l’essentiel

42 mdd exPo 2015

Des forces majeures bien orchestrées ?

19 rendeZ-voUs

Le packaging, un allié essentiel

44 PharmaPack euroPe

Des innovations au service du patient

19 salon

Pack & gift danse le twist avec Jean­Charles de Castelbaljac 20 evénement

stratégies Emballages troisième !

22 stratégie

graindorge passe à la robotique avec siléane

24 consommation

46 document

46 environnement

Un pavé dans la mare des déchets

48 environnement

De l’inconvénient d’être emballé

50 design

Du bois pour célébrer le naturel et l’authenticité

P.31 MERChaNDIsINg

l’emballage en connaît un rayon de la plv aux palettes en passant par les coffrets, l’emballage est à même de remplir plusieurs missions dévolues au merchandising afin de séduire le consommateur dans le rayon.

51 itinéraire

24 alimentation

Jean­Luc Poirier, Mars

souplesse

25 hygiène - beauté

52 Point de vue

Brillant

Les recommandations du BRC évoluent

26 machine

58 baromètre

Indices de production Prix des matières premières

53 exPerts

Ishida fait la synthèse entre précision et compacité

53 le brief

54 sémiotique

/ innover /

55 en rayon

Pesage­Dosage

Tissus, tissages et imprimés

28 carnet

François Deprey, l’homme de terrain

29 agenda

Préparez vos mouchoirs !

Les aides culinaires

Packinnove 2015

56 le Produit

76 Zoom

57 réglementation

Pot de croquettes Edeka

Une goutte d’encre à diamètre variable

CLP + ghs + un peu de Reach

61 machines 69 emballages

Emballage alimentaire

74 index

ce numéro comporte un encart broché raja entre les p18 et 19 et un encart jeté sappi sous la couverture www.emballagesmagazine.com

MagazINE

Emballages Magazine est édité par GISI Communications -Antony Parc II - 10,place du Général de Gaulle - BP 20156 - 92186ANTONY Cedex •Tél. :01 77 92 92 92 • Site Internet :www.emballagesmagazine.com • DIRECTION - Directeur de la publication : Christophe Czajka • Directeur général délégué : Paul Boursier • Directeur du pôle magazines spécialistes : Pierre-Dominique Lucas • RÉDACTION - Fax : 01 77 92 98 24• Directeur de la rédaction / Rédacteur en chef : Henri Saporta, 01 77 92 95 88 (hsaporta@emballagesmagazine.com) • Rédacteurs en chef adjoints : Arnaud Jadoul, 01 77 92 95 90 (ajadoul@emballagesmagazine.com) et Tiziano Polito, 01 77 92 95 89 (tpolito@emballagesmagazine.com) • Rédactrice : Jessica Huynh, 01 77 92 95 91 (jhuynh@emballagesmagazine.com) • Secrétaire de rédaction: Pascale Barrier, 01 77 92 95 92 (pbarrier@etai.fr) • RÉALISATION - Directeur studio magazines : Thierry Michel (tmichel@infopro-digital.fr) • Conception graphique-maquette : Laura Mignot-Lafoy (lmignot@etai.fr) et Estelle Mouchy • PUBLICITÉ - Fax : 01 77 92 98 26 • Directrice commerciale pôle industrie magazines spécialistes : Patricia Raphel, 01 77 92 96 58 (praphel@infopro-digital.fr) • Directrice de publicité : Véronique Durègne de Launaguet, 01 77 92 96 57 (vduregne@infopro-digital.fr) • Directeur de Clientèle : Fabrice David, + 33 (0) 1 77 92 96 59 (fdavid@infopro-digital.com) • Allemagne / Suisse / Autriche, Directrice Commerciale : Andrea Roig, +33 1 77 92 97 03 (aroig@infopro-digital.com) • Chef de Publicité : Thomas Hugues, 33 (1) 77 92 95 36 (thugues@infopro-digital.fr) • ÉVÈNEMENTS (Conférences/Formations/Sur mesure) - Directrice : Manon Rossetti, 01 77 92 98 73 (mrossetti@infopro-digital.fr) • Service clients : 01 77 92 99 06 • MENTIONS LÉGALES - Impression : Imprimerie de Champagne - Z.I. Les Franchises – 52200 Langres • Dépôt légal : à parution • Commission paritaire : 0318 T 80468 • ISSN 00136573 • SAS au capital de 38 628 352 euros • SIRET : 442 233 417 00041 • Code APE : 5814Z • ANNONCES CLASSÉES - Emploi pro : www.emploi-pro.fr - Fax : 01 43 80 46 30 • MARkETING, DIFFUSION, abonnements - Directeur : Jean-Baptiste Alline • Directrice Marketing direct & diffusion : Laurence Vassor • Promotion : Isabelle de Goüyon Matignon • Abonnements : Nadia Clément • Marketing : Florence Duflos (fduflos@infopro-digital.fr) POUR S’ABONNER : abo@infopro-digital.com •  : 33(1) 77 92 99 14 - lundi au vendredi (9h à 12h - 14h à 17h / 16h vendredi) •  : 33(1) 77 92 98 15 •  : INFOPRO DIGITAL - Service Abonnements - Antony Parc II - BP 20156 - 92186 Antony Cedex • 1 an, France : 179 € TTC (dont TVA 2,10%) - Etudiants, étranger : nous consulter Produits nouveaux : sauf stipulations contraires, tout document, reproduction, cliché ou photo, confié au Groupe Industrie Services Info, devra être libre de toute contrainte (y compris financière, redevance, droits…) pour lui permettre l’édition sur tout support y compris électronique.

DécryPter i en images

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photo dr

Les deux presses numériques HP 20 000 vont donner à Uni Packaging les moyens de répondre aux attentes du marché en termes de réactivité et de fractionnement des séries lié à la personnalisation.

C’est le credo de Nathalie Caresmel, directrice marketing d’Uni Packaging, Vincent Catala, directeur commercial de Digiflex, et Mickaël Réali, directeur de production.

iNvestissemeNt

Uni Packaging s’éqUiPe

de deUx HP 20 000

Avec Digiflex, le spécialiste européen de l’emballage souple et des sachets a fait de l’impression numérique un axe de développement stratégique. non pas une mais deux hP 20 000 ! le français Uni Packaging met « les bouchées doubles » dans le numérique. Portée par la marque digiflex dont vincent catala a la responsabilité commerciale, la stratégie numérique du spécialiste européen de l’emballage souple s’inscrit dans la volonté de présenter une offre complète, de l’extrusion des polymères à la logistique en passant par le complexage de

emballages magaziNe

i mai 2015

films pouvant comporter jusqu’à sept couches et la fabrication de sachets. avec l’impression numérique, Uni Packaging, déjà équipé en flexographie et en héliogravure, entend répondre aux attentes du marché en matière de personnalisation et de fragmentation de séries. « nous sommes des fabricants d’emballages équipés pour affronter les grands volumes mais nous devons aussi faire face à la baisse de la taille moyenne des

séries. nous nous distinguons par notre capacité à proposer des solutions innovantes grâce à la combinaison de technologies », souligne nathalie caresmel, en charge du marketing et de la communication au sein de l’entreprise familiale. la première 20 000 a été installée en juillet 2014, à Fontenay-le-comte (vendée). cette presse numérique de grande laize a pris le relais d’une Ws600 qui avait permis à Uni Packaging de faire

en images i DécryPter

1

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photos dr

3

9

1. Une station Esko en prépresse Le prépresse est réalisé sur une station Esko.

2. Trois technologies d’impression Héliogravure, flexographie ou numérique: ce n’est pas la technologie qui guide les choix techniques mais la réponse à un besoin. Bien malin qui peut déterminer la technologie utilisée pour ses trois impressions…

3. Un Oscar de l’emballage En 2013, Uni Packaging a remporté un Oscar de l’emballage pour les sachets Yooji. Cette marque d’alimentation infantile joue la proximité grâce aux réseaux sociaux et aux emballages.

ses débuts dans l’impression numérique. cet investissement est une première pour l’entreprise mais aussi pour le marché français ! la seconde 20 000 doit arriver dans le courant de l’année 2015. en 2013, Uni Packaging a remporté un oscar de l’emballage pour les sachets yooji. cette marque d’alimentation infantile joue la proximité par le biais des réseaux sociaux et aux emballages. dans ce cas, les messages et conseils

4. Un berlingot avec So Shape Créé par Raphaël Wetzel et Steven Tordjeman, So Shape a conçu ses berlingots personnalisés afin de dédramatiser le choix d’un régime.

Le numérique laisse libre cours à l’imagination.

5. Un spécialiste du sachet Ces cinq sachets personnalisés illustrent la diversité des compétences de l’entreprise. La création est due au bureau d’études Oui3, en Écosse. L’extrusion du film barrière a été réalisée à Vendôme (Loir-et-Cher), l’impression Digiflex et le complexage ont été élaborés à Fontenay-le-Comte (Vendée) et Périgny (Charente-Maritime), tandis que le façonnage a été assuré par les équipes de la Ferté-Bernard (Sarthe) où Uni Logistique a pris en charge la logistique.

émis par les parents sont intégrés dans la communication grâce à l’impression numérique. de même, en 2014, raphaël Wetzel et steven Tordjeman, les deux fondateurs de so shape, dédramatisent le régime diététique à l’aide de berlingots colorés et enrichis de différents messages optimistes et humoristiques. le numérique laisse libre cours à l’imagination… l

Henri Saporta

En brEf Uni packaging a été fondé il y a 30 ans par henri Caresmel. En forte croissance, le spécialiste de l’emballage souple affiche un chiffre d’affaires de 110 millions d’euros avec 300 salariés. L’objectif est de doubler l’activité en sept ans. La nouvelle signature, « Aller plus loin, avec vous », symbolise cette stratégie. présent dans plusieurs pays européens dont le royaume-Uni, le groupe réalise 30 % de son chiffre d’affaires hors de France.

L’investissement en recherche et développement (r&d) est en moyenne de 1,3 million d’euros par an. En 2015, le groupe va investir plusieurs millions d’euros dans de nouveaux équipements dont la deuxième hp 20 000 et une presse flexographique de Windmöller & hölscher.

mai 2015 i emballages magaziNe

DécryPter i l’essenTiel

Toute l’actualité sur www.emballagesmagazine.com

ecoNomie

et auSSi…

DES FORCES MAJEURES BIEN ORCHESTRÉES ?

Emballages Magazine vous propose une synthèse de l’actualité des dernières semaines en ligne sur emballagesmagazine.com

Le 24 avril 2015 par Henri Saporta Quand, sur un salon comme le carrefour des fournisseurs de l’industrie agroalimentaire (cFia) qui a fermé ses portes à rennes (illeet-vilaine) le 12 mars dernier, les conversations portent rapidement sur les hausses soudaines des polymères et les craintes de subir des ruptures d’approvisionnement, c’est qu’il se passe quelque chose de sérieux voire de grave. après des alertes répétées des organisations professionnelles, l’affaire se corse depuis quelques jours avec un dénombrement inédit par son ampleur des cas de force majeure. en l’espace de quinze jours depuis le 10 mars, comme touchés par une curieuse épidémie de ruptures d’approvisionnement en monomères, de travaux de maintenance et d’incidents techniques «sérieux», les chimistes ont «déclaré» une quinzaine de

DeRNieR ROuND POuR La RePRiSe De VeRaLLia Ardagh fait face à plusieurs fonds d’investissement.

NiSSaN PReND LeS PaLetteS À BORD Le fourgon utilitaire e-NV200 est capable d’embarquer deux palettes Europe grâce à son coffre de 4,2 m³.

COMeXPOSiuM LaNCe PaRiS RetaiL WeeK Le nouveau salon rassemble E-commerce Paris et Digital(in) Store by Equipmag au mois de septembre. e-CiGaRette : VeRS DeS FiOLeS PLuS SÉCuRiSÉeS 1414 cas d’intoxication liés à l’e-liquide ont été recensés en 2013 aux Etats-Unis.

uNe NOuVeLLe LiGNe De PRODuCtiON POuR YPSOMeD L’investissement s’élève à 20 millions de francs suisses.

emballages magaziNe

i mai 2015

cas de force majeure. Plus de vingt cas sont répertoriés pour les semaines qui viennent. avec la «disparition» de 350 000 tonnes ou de 200 000 de polyéthylène (Pe) chez les uns ou de 385 000 tonnes ou de 185 000 de polypropylène (PP) chez les autres, les conséquences s’avèrent rapidement dramatiques. Plusieurs plasturgistes pâtissent de ruptures d’approvisionnement (...)

9 aVRiL 2015

UN SALON UNIQUE ET ANNUEL AUX PAYS-BAS

CROISSANCE ET DÉCEPTION POUR TETRA PAK

Macropack intègre Empack, qui alternera entre Utrecht et ’s-Hertogenbosch.

Si le chiffre d’affaires du groupe a progressé de 1,7% en 2014, les ventes de briques n’ont enregistré qu’une hausse de 0,9%.

PHoTo DR

LES PRODUCTEURS DE PLASTIQUE ENCORE POINTÉS DU DOIGT

5 Mai 2015

FAERCH PLAST SE RENFORCE EN GRANDE-BRETAGNE Après Elipso, c’est au tour de la Fédération de la plasturgie et des composites de s’alarmer des contingentements de matière.

21 aVRiL 2015

SONOCO INVESTIT POUR LA GRANDE CONSOMMATION Le groupe américain engage 32 millions de dollars dans l’accroissement de ses capacités dans l’impression et la R&D.

Le fabricant danois de barquettes alimentaires rachète Anson Packaging.

21 aVRiL 2015

UNE SOUFFLEUSE DE BOUTEILLES PET CHEZ BOSCH PHoTo DR

uN tuBe COMPte-GOutteS SiGNÉ YONWOO Le conditionnement est doté d’un mécanisme de réaspiration.

Quelques plasturgistes ont déjà eu l’occasion de déplorer des ruptures d’approvisionnement.

24 aVRiL 2015

16 aVRiL 2015

SCHOtt iNVeStit au BRÉSiL L’usine d’Itupeva a déjà bénéficié d’un investissement de 4,6 millions d’euros en 2014.

L’aGROaLiMeNtaiRe FRaNÇaiS eN PeRDitiON Alexandre Mirlicourtois signe un billet au vitriol sur Xerfi Canal.

PHoTo DR

Les tensions sur les approvisionnements en matières plastiques deviennent critiques.

PHoTo DR

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Le constructeur allemand a présenté sa nouvelle machine à Anuga FoodTec.

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ParteNariat

BERICAp ET AppE RECHARgERONT lES E-CIgARETTES Les deux entreprises ont développé une fiole et un bouchon sécurisé pour un marché dominé par les Chinois.

Le 23 mars 2015 par arnaud Jadoul Bericap cherchait à se diversifier dans le non-alimentaire, sur des produits pour lesquels la concurrence est restreinte. ce sera chose faite en mai prochain. le spécialiste des bouteilles et préformes en polyéthylène téréphtalate (PeT) aPPe et le bouchonnier allemand vont lancer une recharge complète de 10 ml pour l’e-cigarette qui « a déjà conquis 7 millions de vapoteurs en europe, dont 2 millions en France », souligne nicholas marra, directeur commercial de Bericap. aPPe fabriquera la fiole e-liquiPack à mending, en allemagne, tandis que Bericap produira les éléments du bouchon e-smocap à dijon (côte-d’or), sur une nouvelle ligne qui a nécessité un million d’euros d’investissement. ils présentent leur

invention aux innovaping days, qui se tiennent les 23 et 24 mars à Paris, puis au World vapor expo, le salon mondial de l’e-cigarette, qui se déroulera du 29 au 31 mai à miami (Floride, États-Unis).

sécurité

après plus d’une année d’étude du marché, de la réglementation et des aspects sécuritaires, puis de mise au point, les deux entreprises s’attaquent à un secteur détenu à plus de 80 % par les chinois. « en raison des droits de douane, de l’obligation de payer cash à la commande et des délais de livraison, la production revient progressivement sur le vieux continent en offrant de belles perspectives de croissance », explique nicholas marra. mais, pour convaincre les fabricants de liquides

qui conditionnent et commercialisent le produit final auprès des revendeurs, « il fallait un produit plus ergonomique que ce qui existe aujourd’hui et surtout parfaitement sécurisé vis-à-vis des enfants, en particulier après la refermeture, car ces recharges, souvent très colorées, pourraient, par leur aspect, facilement passer pour des flacons de sirop », souligne-t-il. la tête très évasée du bouchon, en polypropylène (PP) de qualité alimentaire, rappelle un embout d’e-cigarette et facilite l’ouverture. la bande d’inviolabilité se détache complètement dès la première utilisation, alertant du risque potentiel de manipulation par les enfants, et prévient de toute contrefaçon. Très souple, la pipette de remplissage rend le dosage plus aisé. de son côté, la fiole translucide, en partie en PeT recyclé, intègre un filtre pour Uv afin de protéger la nicotine. « nous apportons un vrai plus sécuritaire à un produit estampillé "made in France" de surcroît, ce qui est très recherché par les intervenants du secteur, observe nicholas marra. et les marchés européen et américain s’y intéressent déjà. » aPPe et Bericap visent à terme une part de 30 % du marché européen.

capacité de production

Bericap France dispose de deux sites de production, à longvic et à vittel (vosges), d’une capacité de production de 9 milliards de bouchons par an, principalement destinés à l’agroalimentaire. en 2014, Bericap France a réalisé un chiffre d’affaires de 85 millions d’euros et emploie 260 personnes dans les deux unités. le groupe Bericap, de son côté, affiche des ventes de quelque 680 millions d’euros, pour un effectif de 3 000 salariés, et 22 usines dans 19 pays. aPPe est en cours de rachat par l’américain Plastipak. l

PHoToS DR

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emballages magaziNe

i mai 2015

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DécryPter i l’essenTiel

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Le FIT7A peut réaliser jusqu’à 180 pesées par minute avec une classe de précision C4 selon la norme OIML R60. Il assure un écart-type de 0,1 g pour un poids cible de 10 kg.

PHoTo DR

iNNovatioN

HBM lANCE UN pESON « INTEllIgENT » Le FIT7A est un capteur qui facilite le réglage et améliore les performances des machines de pesage.

Le 13 avril 2015 par tiziano Polito « révolutionnaire ! » : chez hBm, les mots ne font pas peur.

Tel est le qualificatif que les responsables de la filiale française ont employé pour définir leur nouveau peson, baptisé FiT7a, lancé sur le marché en ce mois d’avril. le composant prend place sur les machines de pesage et de dosage comme les trieuses pondérales, les peseuses associatives et remplisseuses pondérales dont il constitue le « cœur » du fait de sa fonction qui consiste précisément à mesurer le poids du produit. le capteur est plus particulièrement dédié au pesage dynamique. deux technologies s’affrontent sur ce marché : l’une, traditionnelle, est représentée par les jauges de contrainte dont le fonctionnement repose sur un principe de déformation

emballages magaziNe

i mai 2015

mécanique d’un composant ensuite traduit par un signal électrique, l’autre, plus moderne, est basée sur le principe de restauration de force électromagnétique qui consiste, comme le rappelle dominique michaud, responsable produits pesage de hBm, à « mesurer le courant nécessaire à ramener le bras à sa position d’équilibre ». si la première présente, entre autres avantages, le coût et la fiabilité, elle peut parfois pécher par manque de précision alors que la deuxième est appréciée pour sa fiabilité et sa rapidité mais est trois à quatre fois plus chère.

Facile à intégrer

le peson proposé par hBm est une évolution de la jauge de contrainte dont il exploite les principes de base. mais, à la différence d’un peson clas-

sique, il est plus facile à intégrer, plus précis et plus rapide. le premier point est particulièrement important car le FiT7a est destiné à des fabricants de peseuses qui doivent l’incorporer à leurs machines, ces dernières devant ensuite être installées chez l’industriel où elles seront réglées avant d’être pleinement opérationnelles. « lors du réglage d’une peseuse, il faut éliminer les vibrations parasites environnantes constituées, par exemple, par un moteur situé sur la machine d’à côté, détaille dominique michaud. Pour ce faire, nous utilisons des filtres. mais cela est fastidieux, souvent empirique et long. le "firmware" de notre peson permet de réaliser ce travail de façon entièrement automatique, c’est le capteur lui-même qui suggère des valeurs en filtrage. » afin de simplifier les

l’essenTiel i DécryPter 15

opérations de paramétrage, hBm a fait évoluer son interface de commande : « le logiciel est beaucoup plus simple, intuitif, ergonomique ; les représentations graphiques ont été généralisées pour faciliter la tâche de l’opérateur », note dominique michaud.

buffer interne

autre atout, et non des moindres, le buffer interne (ou mémoire tampon) a été étendu de manière à enregistrer les données pour gagner du temps lors de l’analyse du poids, notamment quand la machine fonctionne à haute cadence. le temps de stabilisation, de l’ordre de 200 millisecondes, est faible comparé à celui de la précédente génération de pesons, ce qui accroît sa vitesse. mais c’est surtout la rigidité du corps d’épreuve, le composant du capteur qui se déforme, qui a été augmentée de 37 %, permettant de gagner en vitesse de réponse et en précision. le FiT7a peut réaliser jusqu’à 180 pesées par minute avec une classe de précision c4 selon la norme oiml r60 et une valeur y minimale 25 000. la technologie assure un écart-type de 0,1 g pour un poids cible de 10 kg. l’appareil affiche un indice de protection iP66 favorisant son emploi dans les secteurs comme l’alimentaire où les nettoyages sont récurrents et puissants. enfin, le capteur « intelligent » FiT7a ne coûte « que » 10 % plus cher que son prédécesseur dont il a gardé les cotes pour faciliter son remplacement. l’appareil a été décliné en sept versions, de 3 à 75 kg.

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industrie et laboratoires

Basé en allemagne, hBm développe des matériels pour la mesure, l’analyse et la simulation destinés à l’industrie et aux laboratoires. la société dispose de trois usines, sept centres r&d, et emploie 1 700 personnes. elle compte parmi ses clients des entreprises telles que serac, Bizerba, yamato, sartorius, Krones et Precia molen. hBm fait partie du groupe spectris. ce dernier, qui possède treize sociétés dont les activités vont de la mesure au contrôle qualité en passant par le process et la fabrication, a réalisé, en 2014, un chiffre d’affaires de 1,6 milliard d’euros avec un effectif de 8 000 salariés. l

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jUstice

DU RIFIFI ENTRE AVERY DENNISON ET UpM RAFlATAC Le groupe américain a déposé une plainte pour contrefaçon en Allemagne contre l’entreprise finlandaise au sujet d’un film sensible à la pression.

Le 15 avril 2015 par tiziano Polito rien ne va plus entre les deux fabricants d’étiquettes autoadhésives avery dennison et UPm raflatac. le premier a porté plainte pour contrefaçon contre le second auprès d’un tribunal allemand au sujet du brevet européen numéro 2 049 333 B1 relatif au global mdo, un film sensible à la pression. avery dennison demande à la juridiction allemande d’empêcher UPm raflatac de fabriquer, de commercialiser ou de vendre son produit raflex mdo sans licence. le global mdo est protégé par des brevets délivrés en europe et en chine. de plus, l’entreprise américaine fait savoir que des demandes de

brevets ont été déposées aux États-Unis et au Brésil. « avery dennison respecte les droits de propriété intellectuelle des

PHoTo DR

autres entreprises et des particuliers et s’attend à ce que les autres en fassent de même », a déclaré Jeroen diderich, vice-président, marketing mondial, avery dennison materials group. « nous avons tenté de négocier un accord de licence avec UPm raflatac, dans l’espoir d’éviter un litige, tout en permettant leur approvisionnement continu de ce produit. malheureusement, cet effort a échoué. » lancée en 2011, la technologie global mdo (machine direction oriented, ou « orientée dans le sens de la machine ») offre une grande souplesse d’utilisation vis-à-vis de la diversité des formes de contenants, tout en laissant intactes les capacités d’imprimabilité du substrat. l

iNvestissemeNt

DS SMITH SE RENFORCE DANS lE NUMÉRIQUE Le cartonnier s’est équipé d’une presse HP T400 pour imprimer le papier de couverture de ses caisses.

Le 14 avril 2015 par tiziano Polito ds smith s’intéresse toujours plus au numérique ! après avoir annoncé, il y a quelques mois, l’achat d’un système onset s40i d’inca digital pour l’impression à plat de plaques en carton, le cartonnier britannique indique avoir investi dans une nouvelle machine d’impression numérique jet d’encre. le choix s’est porté sur une rotative hP, modèle T400 simplex color inkjet Web Press, une machine à laize étroite (107 cm) destinée à l’impression de papier de couverture, ensuite contrecollé sur la cannelure pour constituer le carton ondulé. l’équipement, doté de quatre couleurs, a été installé dans l’usine de Belper, au royaume-Uni, élevée au rang de site pilote pour le groupe dans l’impression numérique. il est dédié au décor d’emballages de produits de

emballages magaziNe

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grande consommation à forte rotation dans le cadre d’opérations promotionnelles et marketing, mais également pour des séries plus longues, précise le groupe dans un communiqué.

grande laize

ds smith devrait prochainement investir dans une nouvelle presse, toujours chez hP, mais cette fois dans le but de pouvoir travailler sur une laize bien plus large, de 280 cm, pour les mêmes applications, avec le modèle hP T1100 color inkjet Web Press, fruit du codéveloppement avec KBa. cette machine sera compatible avec les standards des laizes utilisées par les encolleuses qui, après l’impression, collent ce préimprimé sur la cannelure. « nous investissons dans les dernières technologies d’impression à un stade encore peu avancé afin de permettre à

nos clients d’avoir accès en priorité aux meilleures options », déclare stefano rossi, directeur général de la division. ds smith produit des emballages en carton ondulé et en plastique. Basé au royaume-Uni, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 4,03 milliards de livres (5,6 milliards d’euros) en 20132014 et emploie 20 000 salariés dans 25 pays. l La presse T400 de HP exploite un procédé jet d’encre.

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DécryPter i l’essenTiel

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recyclage

lES gOBElETS TRANSFORMÉS EN MOBIlIER DE BUREAU Canibal lance Caniplac, à base de polystyrène et de polypropylène.

Le 1er avril 2015 par arnaud Jadoul canibal, qui a développé un concept de recyclage de bouteilles, canettes et gobelets, annonce le lancement de caniplac. la Pme francilienne voulait garantir le bien-fondé de ses collecteurs aux utilisateurs. « dans la mesure où nos collecteurs compactent et trient les gobelets en plastique à la source, il était indispensable pour canibal d’élaborer un process de recyclage s’inscrivant dans notre logique d’économie circulaire, et dans notre exigence de recyclage de 100 % de nos déchets, explique Benoît Paget, cofondateur de l’entreprise et instigateur de caniplac. comme aucune filière n’existait pour le gobelet, nous avons inventé un nouvel écomatériau pour fabriquer des plaques et ainsi réutiliser les

PHoTo DR

gobelets collectés. 53 % des Français trieraient plus s’ils étaient sûrs que c’est bien recyclé ensuite. » Plus de 4 milliards de gobelets sont consommés chaque année en France, soit près de 30000 tonnes, et, en raison de leur faible poids (de 4 à 8 g), ils sont le plus souvent enfouis ou incinérés. le polystyrène (Ps) et le polypropylène (PP) des gobelets sont refondus – ils entrent pour 70 % dans la composition du matériau – et mélangés avec des charges minérales pour produire

des plaques pouvant servir à la fabrication de mobilier de bureau et de revêtement de sol. et « ces plaques de contreplaqué sont recyclables. Pour que la boucle soit bouclée », précise le dirigeant. Pour une tonne de gobelets recyclés sont obtenus environ 300 m² de plaque caniplac. la société indique encore avoir créé une filière pour que les étapes industrielles soient prises en charge par les partenaires, canibal fournissant la matière et la formulation. elle est accompagnée par le cabinet de conseil en développement durable ecolomy. installé à gennevilliers (hauts-de-seine), canibal a été fondé en 2009 par Benoît Paget et stéphane marrapodi. la start-up aurait généré plus de 200 000 euros de chiffre d’affaires en 2013 et en prévoyait un de 1,1 million d’euros en 2014. l

coNDitioNNemeNt

ROUTIN pASSE AU plASTIQUE Le siropier a fait appel à SGT pour la conception de ses nouvelles préformes.

Le 16 avril 2015 par arnaud Jadoul

PHoToS DR

routin est déjà familier avec le polyéthylène téréphtalate (PeT) : en 2003, l’entreprise de chambéry (savoie) lançait une bouteille en PeT pour son sirop Fru uiss surprise. aujourd’hui, ce n’e est plus pour une gamme mais p pour son fond de catalogue qu’elle c choisit ce matériau. elle a en effet d décidé de remplacer ses bidons

Lee bidon en PET est notamment proposé pour les sirops Fruiss, la marque propre de Routin.

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en fer-blanc – pourtant vantés comme pratiques et recyclables à l’infini – par des bouteilles plastique de même forme. et elle a fait appel à la société générale des techniques (sgT) pour en concevoir les préformes. « nous souhaitions conserver les codes du bidon métal, notamment au niveau du bouchon, mais y apporter les bénéfices du PeT : légèreté, recyclabilité et visibilité du contenu », expose cédric donne, directeur industriel de routin. mais il a fallu près de trois prototypes pour arriver au modèle souhaité : « À la première version, la préforme pesait 52 g; les deux essais suivants ont permis d’optimiser le col et le corps de la préforme pour obtenir une version de 45 g, relate gilles Bouguen, responsable du pôle développement de sgT. car la difficulté du projet était de garder le bouchon cliquetable initialement uti-

lisé pour les bidons métalliques. de plus, routin voulait conserver le même design.

Finalement, nous avons réussi à reproduire l’accroche entre la lèvre du bidon en acier et le col en PeT, en respectant l’ergonomie souhaitée par le client. » ce bidon, qui peut être rempli à chaud, est proposé pour les sirops Fruiss, la marque propre de routin en licence avec les « lapins crétins », et pour les marques de distributeurs (mdd). sgT dispose de trois usines, une à rezé (loire-atlantique), et deux en algérie, et produit plus de 4 milliards de préformes par an, transformant plus de 140000 tonnes de PeT. routin, numéro 2 des sirops, loin derrière Teisseire, emploie près de 200 salariés. en 2014, le marché était dominé par le bidon métallique, avec 62 % des volumes, contre 3 % pour les bouteilles en PeT. l

rendez-voUs i DécryPter 19

saloN

Pack & Gift danse le twist avec Jean-charles de castelbaJac mière, une relecture iconoclaste de leurs usages pour accompagner les marques dans leurs réflexions et créations de séries promotionnelles ». l’édition 2015 sera également marquée par le lancement du concours Twist pour lequel les exposants sont invités dès maintenant à présenter un produit détourné de son utilisation première et empruntant les codes d’un autre univers. les votes en ligne seront ouverts à partir du 8 juin. Un jury de professionnels se réunira sur le salon pour désigner la création la plus originale. l

Henri Saporta

school. Parmi les autres intervenants déjà éjà confirmés sont prévus l’agence de cons seil en innovation Pollen consulting, qui ania mera une séance de créativité, et le bure eau de tendances nellyrodi, qui présentera les matières et couleurs en vogue. la Formation supérieure du packagiing (Fs Pack) de cognac (charente) prom met une expérience nouvelle « à travers des d emballages emblématiques: des produ uits revisités, détournés de leur fonction prep

La compagnie aérienne Transavia a donné un bel exemple de « twist » avec son opération #SnackHolidays menée du 4 au 21 avril. Pour faire savoir que « les billets Transavia sont si peu chers qu’on pourrait les acheter comme des snacks », la filiale du groupe Air France-KLM a vendu des billets d’avion sous la forme de sachets de snack portant un QR code.

Photo dR

Jean-Charles de Castelbajac est l’invité d’honneur de la huitième édition de Pack & Gift. Le créateur de mode et designer intervient lors de la conférence « Quand créateurs et marques entrechoquent leurs univers : un succès garanti », le 18 juin à 11 heures.

L’embaLLage SyneStHéSique S’invite Sur Pack & gift Peut-on s’appuyeer sur une méthode scientifique pour établir une correspondance entre odeurs et ccouleurs dans la conception d’un emballage? Avec son brevet relatif à un « proocédé de transcription d’une odeur ou un arôme en une description colorimétrique » déposé par Muriel Jacquot en 2012, Myrissi se fait fort de le prouver.

En exclusivitéé pour Pack & Gift, Muriel Jacquot, la sémiologue Marina Cavassilas (Sémiopolis) et le designer Alexandre Meyer (La Cour du design) montreront comment dééfinir l’univers colorimétrique d’un produit issu de l’agriculture biologique. Le vert est-il forcément la couleur de l’environnement et de la tendance « green »? R Réponse le 17 juin en fin de matinée lors d’une table ronde intitulée « Pour un em mballage synesthésique… et vert » animée par Emballages Magazine.

Photo dR

organisé par idice, une société du groupe infopro digital qui édite notamment emballages magazine, Pack & gift se tient à la porte de versailles de Paris les 17 et 18 juin 2015. Pour cette huitième édition qui attend quelque 3200 visiteurs, le salon du packaging événementiel et du merchandising accueille un invité d’honneur prestigieux en la personne de Jean-charles de castelbajac. le créateur de mode et designer est loin d’être un novice en matière d’emballage : il a, par exemple, imaginé pour coca-cola un coffret composé de deux bouteilles de coca light, deux pailles et un bijou, à l’occasion de la saint-valentin et également collaboré avec castorama au travers d’une gamme de peintures en pot. le créateur doit intervenir sur le salon, le 18 juin à 11 heures, lors d’une conférence intitulée « Quand créateurs et marques entrechoquent leurs univers : un succès garanti » . il faut dire que, cette année, le salon dédié aux offres promotionnelles et événementielles est placé sous le thème du « twist ». la compagnie aérienne Transavia a d’ailleurs donné un bel exemple de twist avec son opération #snackholidays menée du 4 au 21 avril. Pour faire savoir que « les billets Transavia sont si peu chers qu’on pourrait les acheter comme des snacks », la filiale du groupe air France-Klm a vendu des billets d’avion sous la forme de sachets de snack par le biais des distributeurs automatiques selecta installés à Paris dans les stations de métro montparnasse et auber, le cinéma mK2 Bibliothèque, les carrefour city de saint-lazare, de la rue amelot mais aussi de malakoff (hauts-de-seine). durant les deux jours de Pack & gift, un fil rouge autour de la « disruption » et du détournement guidera les visiteurs entre animations et conférences. ainsi, le thème des emprunts et réappropriations sera abordé par claire roederer, maître de conférences spécialisée dans le marketing stratégique à l’em strasbourg Business

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Cette huitième édition est placée sous le signe du « twist » et du détournement.

Myrissi établit des correspondances entre les odeurs et les couleurs. Appliquée au whisky, la méthode a conduit un designer à concevoir cette bouteille.

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décrypter i RENDEz­VoUs

événement

StratégieS emballageS troiSième !

Emballages Magazine donne rendez-vous à la profession le 30 juin à paris.

Emballages Magazine, grâce à la confiance de ses partenaires Ds smith, Emballage 2016 (Comexposium), MgI, Mettler Toledo et Uni Packaging, reconduit pour la troisième année consécutive stratégies Emballages, le Trophée Emballage du Manager de l’année. La cérémonie est prévue le mardi 30 juin dans un lieu prestigieux, à Paris. afin d’inscrire cet événement au cœur des préoccupations des professionnels de l’emballage et du conditionnement, stratégies Emballages bénéficie du soutien des principales for­ mations de la filière. actuellement prési­ dée par Didier Rodenas qui a succédé à Thibaut Cassan, l’association des maîtres en packa­ ging (ampac) qui réunit les anciens et les étudiants d e l a f i l i è re emballa ge de l’EsIReims – soit l’École supérieure d’ingénieurs en packaging (Esiec) de Reims (Marne) fondée il y a plus de trente ans – constitue ainsi un riche vivier de lau­ réats potentiels avec ses quelque mille diplômés. Il en va de même avec l’École supérieure européenne de packaging (Esepac). serge german, directeur de l’école établie à saint­germain­Laprade (haute­Loire), a déjà collecté des can­ didatures des plus prometteuses. Le message est également relayé par le réseau Esepac Professional Network (EPN) présidé par henri Demontrond (somfy) et le club Packaging Prospec­ tive créé en 2010 par serge german et Bernard gouttefangeas. Toutes les for­ mations peuvent apporter leur pierre à l’édifice, à l’image, en Charente, du Centre européen du packaging et de l’emballage (CEPE) d’angoulême dirigé par aymeric d’afflon et, à Cognac, de Fs Pack piloté par Jérôme Fruchard.

Fédérés autour de France Emballage, les réseaux régionaux, à l’instar de Breizpack en Bretagne, accompagnent l’événement depuis sa première édition.

Et si un dossier n’est pas retenu une année, il est toujours possible de revenir l’année suivante. stratégies Emballages n’est pas un concours mais une tribune offerte aux professionnels de l’embal­ lage et du conditionnement. attention !

Les candidatures à stratégies Embal­ lages ne sont ouvertes qu’aux seuls professionnels qui travaillent du côté des marques et des donneurs d’ordre.

Les propositions spontanées sont non seulement bienvenues mais sur tout

à partir des candidatures déclarées.

Innovation, recherche et développement (R&D), dépôt de brevets, amélioration continue, investissements, diminution des coûts et méthodes d’achat mais aussi choix des matériaux, protection de l’environnement, réduction à la source, bilan carbone, développement du recy­ clage, intégration de matériaux recyclés et recours aux ressources renouvelables, sans oublier design, rationalisation de gammes, merchandising, actions en magasin et autres services aux consom­ mateurs ou encore optimisation logis­ tique, contrôle de la qualité, traçabilité et lutte contre la contrefaçon et, bien sûr, la sécurité au travail et la prévention des accidents font tout ou par tie des métiers de l’emballage et du condi­ tionnement.

Dans ce cadre, l’emballage est, comme un Le trophée embaLLage du manager 2015 vu maillon straté­ gique du posi­ tionnement chaudement encouragées. Emballages d’une marque sur son marché. Pas Magazine ne souhaite qu’une chose : de produit réussi sans un emballlage que les professionnels s’approprient convaincant et bien conçu ! stratégies Emballages et y trouvent le Tel était le sens des témoignages relais leur permettant de promouvoir portés par les lauréats des deux pre­ des métiers qui gagnent à être connus. mières éditions. soit, en 2013, henri Dans la continuité de 2013 et 2014, la Demontrond (somfy), Vincent Ferry trame de l’événement demeure inchan­ (Danone), Bruno garnier (Carrefour), gée : au travers d’un questionnaire Corinne Mercadié (Casino) et arnaud construit autour du passé, du présent Rolland (Coca­Cola Entreprise) et, en et du futur, les candidats expliquent 2014, Michel Bourguignon (Nestlé), comment ils sont venus à l’emballage, Françoise Lochet (Laboratoires Expans­ comment ils organisent leur quotidien cience), Christophe Morin (consultant) et comment ils voient l’avenir de leur et Françoise Poulat (Danone Nutricia métier et leurs attentes vis­à­vis des Research). Qui seront les stratèges fournisseurs. stratégies Emballages de l’emballage en 2015 ? Le Trophée ayant pour vocation de présenter la Emballage du Manager 2015 est diversité des secteurs d’activité et ouvert… Il est temps de réserver sa des métiers, la sélection des lauréats soirée du 30 juin ! l henri saporta s’effectue par une succession de choix

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DécryPter i sTraTÉgie

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iNvestissemeNt

GraindorGe passe à la robotique

Le spécialiste de la galvanoplastie s’équipe des stations Rovaldy et Kamido de Siléane. automatiser pour mieux se développer: tel est le credo de serge Brigot. le président de graindorge investit régulièrement dans son outil de production afin d’en améliorer le rendement, et ce, tout en faisant progresser en compétence des salariés et en luttant contre les troubles musculosquelettiques (Tms) liés aux tâches répétitives et aux mauvaises postures. entre 2014 et 2015, l’entreprise spécialisée dans la galvanoplastie par électrolyse de pièces en plastique, notamment en acrylonitrile butadiène styrène (aBs), pour la cosmétique et le luxe va ainsi investir 2 millions d’euros dans une cellule robotisée de dernière génération. sa fonction : poser à haute cadence les pièces à galvaniser sur des cadres, ceux-ci ayant pour fonction de les transporter pour être plongées dans les bains de traitement successifs.

spécialiste de la robotique

Très pointu, l’investissement est né d’une rencontre avec hervé henry, le fondateur de siléane, un spécialiste de la robotique établi à saint-Étienne (loire). conçue avec le concours de l’association des structures de recherche sous contrat (asrc), la solution s’appuie sur une cellule rovaldy de siléane qui comprend

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quatre robots à six axes ayant pour mission de prendre les pièces injectées sur les plateaux de calage utilisés pour leur transport et de les poser sur les fils de fixation des cadres. au-delà de la précision et de la cadence, la véritable compétence repose sur la maîtrise des multiples façons d’accrocher les pièces. les capots, boîtiers et autres bouchons présentent, à chaque fois, une géométrie, un volume et des reliefs particuliers. là où un opérateur humain appréhende rapidement les subtilités et accomplit les bons gestes, le robot doit, lui, calculer chaque mouvement. le savoir-faire de siléane est très précisément fondé sur des algorithmes de traitement d’images – notamment sur le reflex 3d – qui donnent en temps réel les bonnes informations au robot : soit, en fonction de la nature de la pièce analysée, choisir le bon outillage, prendre la pièce, calculer précisément la trajectoire et poser cette pièce au bon endroit sur le cadre. ce dernier supporte environ une centaine de pièces. mais serge Brigot veut aller beaucoup plus loin… au premier semestre 2015, graindorge sera équipé de la technologie Kamido de siléane. l’investissement consiste, cette fois, à automatiser la manipulation des pièces en vrac. en sor-

tie des moules des presses d’injection, pour accélérer le cycle de production et optimiser la logistique, certains injecteurs emballent les pièces en vrac plutôt que de les ranger une à une sur les plateaux. graindorge doit donc les mettre sur les plateaux sur lesquelles elles sont livrées pour les transmettre à la cellule rovaldy. la solution est essentiellement basée sur l’algorithme reflex 3d qui permet au robot d’étudier la position de la pièce, de la saisir et de la placer sur le plateau. spectaculaire, cette technologie de pilotage en temps réel évite de passer par un apprentissage long et fastidieux.

bains de galvanisation

ce développement avant-gardiste s’inscrit cependant dans une logique ancienne.

Quand, en 1999, à partir d’une feuille blanche, serge Brigot imagine la nouvelle usine de graindorge, l’automatisation et la sécurité sont au cœur du projet. les bains de galvanisation sont ainsi surveillés en temps réel sur de multiples paramètres afin de corriger immédiatement les éventuelles dérives. serge Brigot estime avoir fait des choix très pointus qui font aujourd’hui la différence sur le marché. le métier de graindorge consiste à déposer du métal sur une pièce en plas-

sTraTÉgie i DécryPter 23

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photoS dr

chrome trivalent

en ce qui concerne la recherche et développement (r&d), le fer de lance de la stratégie de serge Brigot, l’heure est au remplacement du chrome hexavalent par le chrome trivalent. l’évolution de la chimie des bains constitue un enjeu économique et technique à court terme auquel serge Brigot s’est attelé.

Quant à la qualité des eaux usées déversées dans l’yonne, elle est sous très haute surveillance en raison de la présence de traces infimes de métaux lourds. dans ce cas, des prélèvements manuels sont associés à des contrôles automatisés pour réaliser les vérifications quotidiennes. et l’eau prélevée par le laboratoire après les contrôles est rejetée dans un évier directement relié à la station de traitement de l’usine et non pas dans les eaux sanitaires. Un petit détail qui fait toute la différence. l

1. Les robots de la cellule Rovaldy prennent les pièces sur les plateaux pour les accrocher sur les cadres (2) qui permettent de plonger les pièces dans les bains de traitement.

3. Le cuivre est l’un des métaux employés dans la galvanoplastie.

4. L’ergonomie des postes manuels a été revue pour

lutter contre les troubles musculo-squelettiques (TMS).

5. À la sortie des bains de traitement, la dépose sur les plateaux de transport des pièces traitées n’est pas automatisée.

6. Le circuit de traitement des eaux usées est entièrement automatisé afin de contrôler en continu les rejets dans l’Yonne.

De la cHimie à l’ÉlectrolySe photo dr

tique. la gamme repose sur une attaque de la surface de la pièce, suivie du dépôt d’un colloïde d’étain et de palladium lui-même recouvert d’une couche de nickel, lequel rend la surface de la pièce compatible avec les principes de l’électrolyse établis sur le déplacement d’ions de charges opposées par différence de potentiel électrique. dès lors des dépôts de cuivre puis de nickel, brillant ou satin, recouvrent la surface de la pièce auxquels s’ajoute la décoration, avec une dizaine de teintes au choix, du chrome brillant à l’or en passant par « le canon de fusil velours ».

Si Serge Brigot n’est pas président de Graindorge par hasard, rien ne le prédestinait à cette aventure. titulaire d’une maîtrise de chimie de l’université de reims (Marne), Serge Brigot oriente sa carrière vers l’entreprise en suivant un master en droit des affaires – l’équivalent d’un MBA – dans un centre de formation permanente (CFp). Le goût de l’emballage lui est sans doute venu de ses professeurs: Gilbert Bureau et rené hugel sont à l’origine de l’École supérieure d’ingénieurs en emballage et conditionnement (Esiec) de reims. Créée en 1928 par Louis Graindorge, l’entreprise, installée à Sens (Yonne), est d’abord un atelier de traitement de surface dédié aux cycles puis s’impose comme un spécialiste de l’électrolyse. dans les années 1960, Graindorge opte pour le traitement du plastique, un choix pour le moins risqué car ce matériau isolant est peu adapté à l’électrolyse. Mais paco rabanne a lancé la mode du métallisé… dans les années 1980, roger et Marie-thérèse Graindorge cherchent un repreneur. La société est rachetée par le groupe Saillard dirigé par Alain hivelin. En poste chez Jean et Chaumont, Serge Brigot est contacté par un chasseur de têtes. La rencontre avec Marie-thérèse Graindorge, veuve depuis 1987, pousse Serge Brigot à franchir le cap. Avec son soutien, il accède à la direction de l’entreprise en 1991. dans les cartons depuis plusieurs années, un projet de nouvelle usine tarde d’autant plus à se concrétiser que Saillard est en difficulté. Alors que l’avenir s’écrit en pointillé, Serge Brigot peut – ou doit – reprendre l’entreprise… sans un sou en poche. Commence alors un long processus de négociations avec Alain hivelin, les banques et le Comité interministériel de restructuration industrielle (CIrI). Forte d’un chiffre d’affaires de 12 millions d’euros et d’une trésorerie très saine, l’entreprise s’est développée mais le coût de la nouvelle usine est estimé à 6,5 millions d’euros. Entre 1996 et 1997, Serge Brigot, à 35 ans, boucle la reprise et finance l’investissement. Édifiée sur un terrain de quatre hectares à Sens, l’usine de 5000 m2 livre ses premières productions en 2001. Le site s’étend désormais sur 8000 m2 avec une centaine de salariés en trois-huit. Graindorge affiche l’une des plus grosses capacités de traitement en Europe. de quoi doper l’exportation !

Henri Saporta

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DécryPter i consommaTion

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SoupleSSe Puget souhaite élargir et rajeunir sa clientèle. Pour y parvenir, la marque d’huile d’olive de Lesieur a développé en interne un « flacon souplle».

En polyéthylène téréphtalatee (PET) – une première dans ce rayon –, il est doté d’un grip antidérapant latéral pour faciliter la prise en main. Le dosage est précis et propre grâce à la valve antigoutte du bouchon et à la zone de pression, au centre de la bouteille.

La contenance de 475 ml se veut adaptée aux petits foyers et aux 45-50 ans.

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Sobriété

Alternative pour le petitdéjeuner des adolescents, Chokawa est une recette de Benco qui associe à la poudre chocolatée une pointe de café, à consommer dans du lait chaud ou froid. Pour afficher sa différence, le sachet verseur, de type Doypack, livré par Deltasacs, est particulièrement sobre : sur un fond couleur « café-chocolat », le design, signé Jean & Montmarin, fait la part belle aux variations typographiques. Le film est un complexe PET brillant/PE blanc.

2

regroupeMent

La Boulangère relance le goûter à l’ancienne.

En partenariat avec Milka, la marque de pain préemballé propose un en-cas gourmand, à faire soi-même, avec cinq petits pains viennois déjà fendus et cinq barres chocolatées, tous emballés individuellement. L’ensemble est conditionné dans un étui en carton, muni d’une ouverture traditionnelle sur le dessus et d’une autre prédécoupée sur le côté, qui permet éventuellement de réutiliser la boîte. Le graphisme est l’œuvre de Hotshop Design Agency.

3

Sleeve

Pour l’été, période majeure pour les apéritifs anisés, Ricard lance une édition limitée. La bouteille est intégralement sleevée pour la première fois de son histoire. Imaginé par l’agence Hotshop Design, le décor, d’un jaune éclatant, comporte une vague « qui jaillit dans une déferlante bleutée réfrigérante ».

Le sleeve est fourni par Sleever international.

Cette édition est disponible au format d’un litre.

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CoMpoStAbilité

Bonneterre crée sa première gamme de thés bio, issus du commerce équitable. Le spécialiste du bio s’est appuyé sur team Créatif pour la charte graphique.

En cohérence avec la démarche, les emballages sont écoconçus : l’étui est en carton certifié FSC, le flowpack transparent et les sachets pyramide qu’il contient sont l’un en cellophane, les autres dans un matériau à base d’amidon de maïs – donc présentés comme compostables –, et les impressions sont réalisées avec des encres végétales.

consommaTion i DécryPter 25

HygièNe - beaUté

2

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1

PhoToS DR

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brillAnt 1

HyDrAtAnt

Formulé pour les peaux sensibles ou couperosées, le soin antirougeurs d’Eucerin est dépourvu d’alcool, de parfum et de conservateurs. Pour protéger le produit, la marque a choisi un tube airless en polyéthylène (PE) signé Mega Airless doté d’une obturation automatique et étanche mais aussi de valves à clapet qui empêchent toute contamination. Le soin est décliné en crème de jour teintée vert avec protection solaire.

2

Anti-âge

Pour la crème Dreamskin Capture Totale de Dior, texen a conçu un flacon rose poudré en 29 étapes.

Façonné en injection massive, il a été décoré par tampographie et marquage à chaud. L’intérieur du flacon a ensuite été laqué.

La coiffe comporte un plastron métallisé, argenté et brillant, marqué du logo de la maison de couture.

3

Fleuri

Au Pays de la fleur d’oranger présente sa nouvelle fragrance, Neroli oud, aux notes de bergamote, jasmin et néroli. L’eau de parfum est conditionnée dans un flacon aux parois épaisses revêtues d’un dégradé de violets fourni par Saverglass.

La bouteille de 100 ml est surmontée d’un capot en Surlyn élaboré par Coverpla. Elle est décorée d’un sceau signé SMi.

4

ApAiSAnt

Cerrtifié bio, le soin apaisant Apicosma de Melvita est riche en miel. La formule, sans conservateurs, a été stérilisée à ultra-haute température (UhT). Elle est protégée par un tube airless en polypropylène (PP) équipé d’un système de fermeture par rotation.

Le poussoir est muni d’obturateurs anti-retour et la pompe délivre 150 µl à chaque pression.

L’ensemble est signé Aptar beauty + Home.

Pour le printemps, Clarins décline son soin Éclat Minute Embellisseur Lèvres en gamme de maquillage. Si le baume originel était conditionné dans un tube surmonté d’un embout en mousse, la version rouge à lèvres prend une allure plus « premium ». En aluminium, ce tube fourni par topline est coloré selon la teinte du produit, tandis que la coiffe et la cheminée sont anodisées or pâle.

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DécryPter i machine

Pesage

IshIda faIt la synthèse entre précIsIon et compacIté Le constructeur de machines lance la CCW Grader, une calibreuse de pièces de volailles dont la forme circulaire surprend.

La machine est équipée d’une double rangée de dix bennes d’alimentation et de pesage.

Les avanTages • La précision • La vitesse • La compacité.

L’inconvénienT • La rigidité de l’application.

photo Dr

disposer de sachets contenant une quantité égale de morceaux de volaille (cuisses, manchons, filets…) de poids identique : tel est l’impératif des opérateurs de la restauration rapide qui, un peu partout dans le monde, commercialisent ce type de produits sous forme de nuggets ou autres fritures. ces chaînes ont l’obligation « morale » de fournir à leurs clients des portions équivalentes. elles cherchent aussi à simplifier la tâche de leurs collaborateurs car des pièces de viande situées dans une fourchette de poids plus étroite facilitent une meilleure cuisson. Faute de quoi, il faudrait d’abord extraire du bain d’huile les petites pièces, puis les moyennes et enfin les grandes : trop compliqué !

marché spécifique

la ccW grader a été développée pour ce marché spécifique. ishida, son concepteur, s’est inspiré de deux machines figurant depuis fort longtemps à son catalogue : la peseuse associative, qu’il

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a inventée en 1972, et la calibreuse. la première permet de peser des produits en vrac avec rapidité et précision en combinant les pesées effectuées sur plusieurs bennes afin d’obtenir un poids cible correspondant à celui affiché sur le conditionnement. la seconde pèse également les produits mais à l’unité et en dynamique, c’est-à-dire lors de leur passage sur un convoyeur pouvant mesurer entre 5 et 10 mètres de long. les morceaux sont triés en fonction de leur poids puis poussés dans des bacs différents. « le pesage dynamique

est, par définition, moins précis que le pesage statique réalisé sur l’associative, note Peter mortensen, directeur d’ishida France. en outre, il implique l’emploi d’un tapis de plusieurs mètres de long qui prend de la place en atelier ». la ccW grader ressemble à une associative mais fonctionne comme une calibreuse. elle assure donc la pesée des pièces à l’unité dans un minimum de place. l’alimentation, rotative, s’opère à l’aide d’une goulotte recourbée qui distribue les produits un par un dans chacune des bennes d’alimentation, puis de celles-ci vers la benne de pesage. les pièces conformes au poids cible sont envoyées vers la machine de conditionnement ; les autres, hors calibre, sont déposées sur un convoyeur afin d’être découpées ou acheminées vers un autre process. avec sa double rangée de dix bennes, la ccW grader atteint une cadence maximale de 240 pièces par minute, ce qui représente 7 000 volailles par heure. Une machine a déjà été vendue. grâce à ce procédé breveté, ishida propose désormais deux solutions de calibrage, en attendant de compléter son portefeuille avec un robot qui, d’ici à quelques mois, permettra de disposer les produits de façon ordonnée à l’intérieur d’une barquette. l

Tiziano Polito

ProduiTs Tranchés La CCW Grader est capable de sélectionner à haute vitesse des pièces de viande du même poids, avec une précision de plus ou moins 0,1 g. Dédiée aux volailles, elle peut cependant être utilisée plus généralement pour les produits tranchés comme les viandes et les poissons. photo Dr

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Le chemin de la croissance Construisez votre avenir sur un chemin sûr et rentable dans le domaine de l’impression d’étiquettes et d’emballage avec le portefeuille de presses numériques HP Indigo.

HP apporte sa décennie d’expérience, d’innovation et de la meilleure technologie de sa catégorie à la nouvelle famille de presses numériques HP Indigo pour l’impression d’étiquettes et d’emballages souples. Associez vos besoins commerciaux à la plus grande gamme de capacités de production numérique pour aider la croissance de votre entreprise. Choisissez la presse numérique HP Indigo 20000 pour des tirages longs et moyens intensifs, ou allez d’un travail à un autre avec la presse HP Indigo WS6800, une presse polyvalente et hautement performante pour des travaux de tirage moyen, ou pourquoi ne pas pénétrer dans le monde de la production d’impression numérique avec la HP Indigo WS4600, la meilleure solution de base à ce jour.

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Presse numérique HP Indigo WS6800

© 2014 Hewlett-Packard Development Company, L.P.

Presse numérique HP Indigo WS4600

HP Indigo 20000 Digital Press

PHOTO dR

DécryPter i carneT

gs1

HigHcon

Jens Henrik osmundsen est nommé viceprésident en charge des ventes du fabricant israélien du système de rainage et découpe numérique de feuilles en carton Euclid. Il a la responsabilité commerciale de l’Europe, de l’Afrique et de l’Asie.

Il était directeur des ventes industrie et solutions pour la région EMEA de HP.

François Deprey, l’homme De terrain À 39 ans, François deprey est nommé directeur général de gs1 France. Titulaire d’un master en management de la neoma Business school de reims, il remplace Pierre georget, parti à la retraite. connaisseur de l’industrie, de la grande distribution et de l’univers des services liés à la vente, son expérience de terrain lui sera utile à la tête de l’organisme dont le rôle consiste à promouvoir l’utilisation des standards pour favoriser la circulation et le commerce des produits. François deprey a commencé sa carrière chez lesieur, en tant que chef de produit pour carapelli, avant de passer au marketing de monoprix, puis chez sodiaal, de candia et d’entremont, entre 2006 et 2013. il s’est également intéressé au géomarketing et aux études de marché au cours de son passage chez asterop et aegis media entre 2005 et 2006. chez

LgR Packaging

christophe Vidal, 48 ans, rejoint le cartonnier comme directeur commercial, marketing et développement. Il dirigeait une division de Mayr-Melnhof Packaging en Autriche depuis 2010.

LinPac Packaging

Daniel Dayan, 51 ans, est nommé Pdg du groupe britannique d’emballages alimentaires en plastique. Ingénieur mécanicien de formation, il était à la tête de Fiberweb (textiles industriels) depuis 2007.

o-i

oki EuRoPE

Taka nakano est promu directeur général délégué de la filiale européenne du fabricant japonais d’imprimantes. Il était vice-président en charge des ventes pour l’Europe de l’Est, le Moyen-Orient et la péninsule Ibérique. Massimiliano Tedeschi est nommé directeur du développement. Il dirigeait Lexmark International en Italie depuis 2003.

PHOTO dR

Suley Muratoglu intègre le groupe verrier américain comme vice-président et directeur du marketing. Il dirigeait le marketing et la gestion des produits de Tetra Pak en Amérique du Nord.

RiEkE

Alors qu’il assumait la fonction, de fait, depuis août 2014, David Pritchett est devenu président du fabricant américain de fermetures et pompes. Chez Rieke depuis 1996, il a été vice-président en charge du développement produit/ commercial, puis du développement, avant d’être nommé vice-président de l’entreprise.

TouRnaiRE

Franck Bardini prend la direction de la division équipement. Il avait réalisé l’audit de cette activité en 2014. Il était auparavant directeur de la division process industrie d’Alfa Laval.

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gs1, il est appelé à organiser la transformation numérique des 36000 adhérents qui évoluent dans des domaines aussi diversifiés que la grande consommation, le textile, la santé, ou encore la banque et la restauration. la dématérialisation de l’information, avec le développement des fiches produit standardisées, constitue un immense chantier sachant que la plupart des articles sont maintenant également vendus sur internet. enfin, la traçabilité demeure un enjeu considérable à l’aune des problématiques touchant à la santé et à la sécurité des consommateurs ou relevant de la lutte contre la contrefaçon.

François deprey devra aussi accompagner gs1 France dans sa mutation organisationnelle, dès que le conseil de surveillance aura défini ses orientations stratégiques, d’ici à la fin de l’année. l

Tiziano Polito

FiDEL FiLLauD Florence girardeau fluidifie les flux le distributeur d’emballages Fidel Fillaud fait évoluer son organisation en recrutant une responsable « supply chain » et en créant un département spécifique. Florence girardeau pilote la chaîne d’approvisionnement, la gestion des entrepôts, du stockage, des préparations de commandes, des expéditions et des moyens logistiques, et l’organisation du transport. diplômée en économie et commerce international, c’est une professionnelle aguerrie du secteur: depuis 1989 chez newell rubbermaid (marques Waterman, Parker, graco…), elle a occupé, au sein du pôle supply chain, les fonctions de responsable logistique de plusieurs plates-formes en France et en europe du sud, coordinatrice logistique grands comptes et responsable des services clients. l’enjeu est de taille pour Fidel Fillaud, qui compte sept agences de distribution et près de 8000 clients.

PHOTO dR

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DS SMiTH Packaging FRancE thibault laumonier porte le recyclé Thibault laumonier s’est vu confier les rênes de la filiale française de ds smith Packaging. À 50 ans, il connaît bien, à la fois, l’univers de l’emballage et le groupe britannique. diplômé de l’escP europe, il a démarré son parcours chez dow chemical, notamment dans les latex synthétiques. en 2007, il rejoint alcan Packaging, où il est, successivement, directeur ventes et marketing pour les emballages de produits laitiers et vice-président ventes et marketing europe pour l’alimentaire. alors qu’alcan Packaging est absorbé par amcor, il prend les commandes de l’activité capsules. en 2011, il accède à la direction de sca Packaging pour la France et l’espagne. après le rachat de ce dernier par ds smith en 2012, il dirige la division emballage au Benelux et en europe du nord. sa mission? confirmer le leadership du groupe dans les emballages en carton recyclé.

agenda i DécryPter 29

coNveNtioN

MAi 13-14 MAi 2015 new yorK (éTATs-unis) luXe PACK new yorK

Packinnove 2015 16-17 juin

le salon international de l’emballage de luxe

organisé pour le compte du conseil général de l’aube par advanced Business events (abe) sur le modèle des rendezvous d’affaires, Packinnove 2015 a lieu les 16 et 17 juin prochain à l’espace argence à Troyes (aube). avec pour partenaires le groupement des constructeurs français de machines de process et de packaging des industries agroalimentaires et non alimentaires (geppia), le syndicat des entreprises de commerce international de matériels d’emballage et de process (secimep), l’association des maîtres en packaging (ampac) et emballages magazine, cet événement regroupe la vingt-deuxième édition de Packinnove europe, une manifestation qui rassemble des professionnels de l’emballage et du conditionnement, et la cinquième édition de Packinnove machine, un rendezvous dédié aux machines d’emballage et aux lignes de conditionnement. conçues pour aider les entreprises à réaliser leurs projets ou étendre le portefeuille de clients, ces conventions proposent des rencontres ciblées avec des interlocuteurs choisis au préalable. Plus de 350 professionnels représentant plus de 200 sociétés sont attendus tandis que plus de 3000 rendez-vous sont organisés. soit quelque 1500 heures d’échanges.

Packinnove récompense également les nouveautés dans le cadre de son Forum de l’innovation.

phOTO dr

Troyes

19-23 MAi 2015 MilAn (iTAlie) iPACK-iMA le salon des technologies d’emballage et de conditionnement Organisateur ipack-ima Site internet www.ipack-ima.com

Les conventions Packinnove Europe et Packinnove Machine s’accompagnent d’un programme de conférences.

enfin, un programme de conférences se déroule sur les deux jours. Parmi les sujets d’actualité, le 16 juin au matin, Thomas lefèvre, le président de natureplast, évoque l’utilisation des bioplastiques dans le packaging. emballages magazine intervient sur « le vrac: une solution pour réduire les emballages? ». À la tête d’inoFib, Karim missoum fait le point sur les avantages des microfibrilles de cellulose (mFc) dans l’emballage. sont aussi annoncés: christèle chancrin (e3 conseil), emmanuel duquesne (materia nova), vincent Ferry (soul Packaging), valérie herrenschmidt (eco-emballages), Bruno siri (conseil national de l’emballage), et Jean-luc rival (cgl Pack). le programme détaillé est en ligne sur le site de l’événement. l www.packinnove.com

1-2 juilleT MAîTriser les AsPeCTs sTrATéGiQues eT CréATiFs Des PACKAGinGs

Apprendre comment mettre en œuvre une démarche innovante au service des consommateurs, telle est l’ambition de cette formation. Elle s’adresse à toute personne en charge des aspects stratégiques et/ou opérationnels du packaging de produits de grande consommation devant prendre en compte les comportements et les attentes des consommateurs. Savoir évaluer ses packagings, comprendre le consommateur face aux packagings, trouver le bon mix entre design volume et graphisme, fonctionnalité et innovation font partie des thèmes abordés.

La formation est assurée par Philippe Devismes, Pdg de Devismes & Associés, un cabinet-conseil en design packaging. Après dix ans chez Saint-Gobain, Rhône-Poulenc, BASF ou Chupa Chups et vingt années en agence marquées par la création de C’Capital, Philippe Devismes possède une double expérience: en agence et en tant qu’annonceur.

juin 9-11 juin 2015 PAris GrAPHiTeC Quand l’innovation repousse les limites de l’impression Organisateur infopromotions Site internet www.graphitec.com

16-17 juin 2015 Troyes (Aube) PACKinnove euroPe Packinnove Machine Organisateur Abe Site internet www.pakinnove.com

QuelQues ForMATions à venir

phOTO dr

Organisateur infopro Digital Site internet www.luxepack.com

3-5 juin impression et bon à tirer Maîtriser les différents procédés d’impression et acquérir une méthodologie pour la validation du BAT. 17-18 juin Plastiques dans l’emballage Faciliter le choix d’une matière pour un nouveau développement ou une démarche achat.

18-19 juin Complexes et multicouches Comment choisir un matériau complexe pour emballer ses produits.

17-18 juin 2015 PAris PACK & GiFT le salon du packaging événementiel et du merchandising Organisateur infopro Digital Site internet www.packandgift.com

18-19 juin 2015 PAris MAKeuP in PAris le rendez-vous b to b du maquillage Organisateur beauteam Site internet www.makeup-in-paris.com

mai 2015 i emballages magaziNe

SAFELINE X-ray Inspection

Nouvelle technologie Conception ergonomique Expérience utilisateur améliorée Développement durable

Passez à la nouvelle génération d’inspection par rayons X Associant nouvelles technologies, conception ergonomique, expérience utilisateur améliorée et durabilité, le nouveau système à rayons X évolutif X3310 répond aux attentes du marché et inclut les derniers développements dans le domaine de l’inspection de produits.

Parfaitement adapté à l’inspection de produits emballés de petite et moyenne tailles, ce système offre aux fabricants pharmaceutiques et agroalimentaires la meilleure technologie d’inspection du marché. Il fournit d’excellentes performances de détection de corps étrangers et de mesure de masse brute pour contrôler les portions calculées.

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Découvrez l’inspection de produits nouvelle génération Pour en savoir plus et voir notre vidéo de démonstration en ligne, ou pour recevoir votre livre blanc gratuit sur le coût total de possession, inscrivez-vous dès aujourd’hui :

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aPProFoNDir 31

sommaire merchandising

L’embaLLage

en connaît un rayon ■ De la PLV aux palettes en passant par les coffrets, l’emballage

est à même de remplir plusieurs missions dévolues au merchandising afin de séduire le consommateur dans le rayon.

Contexte L’emballage s’invite dans le marketing du rayon

p. 32

déCoration Coffrets : le détail au cœur de la création

p. 34

CertifiCation La PLV devient écoresponsable

p. 36

promotion Retournable et vendeur

p. 38

■ Les fournisseurs d’emballages retournables concilient logistique

et attractivité en rayon.

CREDit noRLinE

■ Les fournisseurs de PLV adoptent le standard Eco Popai pour limiter les impacts de leurs réalisations.

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32 aPProFoNDir i

merchandising

coNtexte

L’embaLLage s’invite dans

Le marketing du rayon Une palette dans une boutique de luxe ? c’est le pari osé de louis vuitton sur les champs-elysées… grises ou noires, les palettes en plastique sont identifiées par le monogramme de la marque qui vient remplacer le logo “eUr”. s’il fallait un seul exemple du rôle que l’emballage - un emballage industriel dans ce cas - peut jouer dans une stratégie globale de merchandising, cette vitrine en mesure de surprendre les promeneurs des champs-elysées pourrait suffire. si selon la définition de l’américain charles Kepner, le merchandising - le terme français de marchandisage est peu employé - est l’art de s’assurer que « le bon produit est au bon endroit, au bon moment, au bon prix et en bonne quantité », l’emballage est alors l’un des moyens de porter plusieurs de ces conditions. d’autant plus que le développement des techniques de merchandising est étroitement lié à la vente en libre-service qui est le propre de la grande

Photo DR

Entre sophistication, théatralisation et détournement, l’emballage remplit parfaitement les missions dévolues au merchandising.

Nominé en catégorie « Performance carton » pour les Popai Awards 2015, “Le dressing parfurmé” de Guerlain est réalisé par Constantin essentiellement à partir de carton ondulé sur une ossature en bois.

Fabriqué en 53 unités, ce meuble est prévu pour servir quatre semaines dans le réseau des parfumeries.

distribution. selon l’institut français du merchandising (iFm), « le merchandising est aujourd’hui l’ensemble des stratégies et des techniques qui permet d’optimiser la rencontre du produit et du client sur le point de vente. » des quatre missions qui

reviennent au merchandising, trois relèvent directement des fonctions de l’emballage grâce à la théâtralisation: « mettre le produit en valeur, créer l’environnement indispensable pour susciter le désir d’achat et faciliter l’acte d’achat ». dans ce cadre, les fournisseurs d’emballages retournables arrivent à concilier logistique et attractivité. Pour les fournisseurs de matériels pour la publicité sur le lieu de vente (Plv), un domaine de prédilection des cartonniers comme smurfit Kappa ou ds smith, c’est l’environnement qui est d’actualité.

Popai France a créé le standard eco Popai pour les Plv vertes ainsi qu’une méthode de calcul de l’empreinte carbone. la mise en valeur d’un produit passe aussi par des coffrets sophistiqués: pour la monnaie de Paris et notre-dame-de-Paris, norline a conçu un boîtier en polyméthacrylate de méthyle (Pmma) avec un effet de vitrail qui contient une pièce d’or. l

Henri Saporta

Photo DR

SmUrfit Kappa LanCe Le SHeLf-faCer Afin d’éviter que les produits restent au fond des gondoles quand les consommateurs ont pris les produits les plus accessibles, Smurfit Kappa a mis au point le Shelf-Facer. Qualifié de « révolutionnaire » par le spécialiste mondial du carton ondulé, cette solution d’emballage est conçue pour améliorer la visibilité des produits en rayon. « Le ShelfFacer permet une visibilité ininterrompue des produits à l’avant du rayon, afin qu’ils puissent être localisés aisément par les consommateurs. Dès qu’un article a été acheté, l’espace libéré à l’avant du rayon est immédiatement occupé par l’article suivant, ce qui accroît significativement la visibilité de la marque, et ses ventes », explique le fabricant. Smurfit Kappa a utilisé la technologie d’eye-tracking, développée en partenariat avec EyeSee, pour quantifier l’impact du Shelf-Facer sur les

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consommateurs. Ces analyses ont permis de déterminer une augmentation de la visibilité à hauteur de 50 %. Ce lancement s’inscrit dans une stratégie à long terme visant à promouvoir le rôle de l’emballage dans le merchandising. Dans un livre blanc intitulé « Marketing du rayon: où en êtes-vous exactement? », le cartonnier a identifié que les marques n’ont pas pris toute la mesure du potentiel marketing d’un produit en rayon alors même que 76 % des décisions d’achats se prennent dans le magasin. Dans cette étude qui souligne que la valeur de la présence en rayon peut se comparer à une campagne de publicité, Smurfit Kappa démontre que le consommateur passe en moyenne dix-sept minutes à marcher dans un magasin et trois à choisir ses produits. Comme une partie des mécanismes de décision est inconsciente, un rayon plein a plus de chance d’attirer l’attention qu’un rayon vide. Le consommateur appréhende un nouveau produit en trois moments de vérité: la découverte, la décision d’achat et l’utilisation au domicile. Dans ce contexte, le Shelf-Facer est un moyen pour les marques de reprendre le pouvoir sur le rayon, explique le cartonnier.

Votre brique Vous raconte qu’elle Vient de forêts bien gérées « Cette brique carton est fabriquée majoritairement à partir de fibres de bois provenant de forêts certifiées FSC® et de sources contrôlées, garantissant une gestion responsable de la forêt. SIG a certifié tous ses sites de production dans le monde selon les normes internationales du Forest Stewardship Council® (FSC) pour une vérification complète de la chaine de traçabilité.

Pour la préservation des forêts, soutenez nos engagements et exigez le label FSC sur vos produits. »

Pour préserver la forêt, exigez des produits munis du label FSC. La marque de la gestion forestière responsable. C’est écrit dessus !

www.fsc-france.fr

toscara

Sur son site de Bourgogne, à 1H30 de Paris, le Groupe a investi dans de nouveaux outillages permettant de produire par pliage des boîtes à angles droits de tous formats, de la carte postale au A4, tout en ayant aussi une flexibilité sur la hauteur de couvercle. Avec une impression 6 couleurs sur le couvercle et le corps en une seule passe, A LA CARTE offre de nouvelles possibilités esthétiques en toute simplicité, des délais courts et une qualité maîtrisée, à proximité de ses principaux clients.

Forte du label « Origine France Garantie », la gamme A LA CARTE est une réelle innovation pour les marchés de la biscuiterie, chocolaterie, confiserie, accessoires, mode, cosmétiques, vins et spiritueux.

CREATION

présente p nte n te

Entreprise française leader dans l’emballage métallique, le Groupe Massilly innove en créant A LA CARTE, des modèles de boîte métal sur-mesures, au design épuré, fabriqués en France et entièrement recyclables.

LA BOITE MÉTAL SUR MESURE FABRIQUÉE EN FRANCE www.massilly.com

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34 aPProFoNDir i

merchandising

DécoratioN

Coffrets : Le détaiL

au Cœur de La Création Qu’ils tendent vers davantage de sophistication ou retournent à la simplicité, ces conditionnements sont conçus pour susciter l’étonnement. mettre en valeur le produit : telle est la fonction première et immuable du coffret. « c’est un produit complexe car il doit répondre à la fois à des contraintes fortes tant au niveau économique qu’au niveau de la chaîne d’approvisionnement. artistiquement, le troisième enjeu se situe au niveau de sa présence promotionnelle. sur les linéaires, un coffret doit se distinguer des autres. le challenge

est de jouer sur un certain nombre d’éléments dans un temps relativement restreint », explique Philippe declerck, directeur général d’alliora, spécialisé dans les solutions d’emballages pour la cosmétique ainsi que les vins et spiritueux. si le modèle de base demeure la boîte cloche, on remarque une diversification des systèmes d’ouverture : par le bas, par double porte ou encore par rotation.

et comment fait-on pour valoriser un produit ? on peut bien sûr éblouir les clients potentiels et leur en mettre « plein la vue ».

Paillettes

les teintes dorées et les paillettes restent des valeurs sûres et ont toujours la cote : « certains coffrets sont dans la surenchère de détails car il faut toujours créer l’étonnement », observe laurent

fonCtionnaLitéS et raffinement

PhotoS DR

ArT Knoll Prestige Packaging a réalisé pour la marque de cosmétiques Revive un coffret en bois laqué noir. Il est décoré et signé par le peintre allemand Markus Linnenbrink. L’œuvre imprimée en offset a été laminée sur le bois avant d’être laquée. La boîte est composée de deux plates-formes en mousse noire de haute densité habillées de velours. Amovibles, elles permettent la réutilisation du coffret.

emballages magaziNe

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MOUvEMEnT Cosfibel Premium présente Golden Gate Display, une nouvelle version en carton alvéolaire de l’Ultralight imaginé en 2009. À la fois coffret et PLV, il se distingue par ses doubles portes escamotables qui coulissent sur des rails pour disparaître à l’intérieur du coffret lors de son ouverture.

anastay-Ponsolle, planneur stratégique chez le 5, agence de design spécialisée dans le luxe. on note cependant le retour vers une certaine simplicité. « les coffrets se font plus épurés, moins bling-bling et kitsch », poursuit-il. son agence a notamment travaillé sur un coffret couvert de paillettes : « l’effet scintillant est présent mais dans la retenue grâce au choix des couleurs et au positionnement des paillettes », précise-t-il.

sophistication

même stratégie chez spinnler, cartonnier spécialisé dans l’emballage cylindrique : « nos coffrets sont de plus en plus pointus mais cela ne veut pas forcément dire plus compliqués : remplacer par exemple une impression classique noire par une dorure à chaud noire, utiliser des vernis gonflants ou satinés pour jouer avec les textures », indique mathieu spinnler, directeur des ventes. des détails qui, s’ils ne bouleversent pas totalement le look

du coffret, lui procurent un aspect discrètement « premium ». la sophistication toute en retenue fait également partie des préoccupations de norline, malletier et fabricant de coffrets et de présentations sur lieu de vente (Plv). « nous attachons de l’importance aux systèmes de fermeture. nous plantons des aimants directement dans le bois. ils sont ensuite rendus invisibles lorsque nous recouvrons le bois de cuir ou de similicuir : le bruit est important », souligne arnaud gaget, président-directeur général. « c’est comme "l’effet audi " : les voitures haut de gamme ont un claquement distinctif », sourit-il. mais qu’importent les moyens utilisés : le coffret est une manière de donner vie à l’univers d’une marque et de raconter son histoire. arnaud gaget le résume bien : « notre métier, c’est de créer des petits théâtres ambulants. » l

ÉvEnTAiL L’Eau tropicale et son étui en carton sont présentés dans une mallette façonnée dans du contreplaqué de peuplier qui a été gainé de polyuréthane (PU) noir. Elle est dotée d’ouvertures à charnière. Lors de l’ouverture, des éventails imprimés et pliés à la main se déploient.

Jessica Huynh

Photo DR

merchandising i aPProFoNDir

LUMièrE Créé pour la Monnaie de Paris et Notre-Dame de Paris, l’imposant coffret imaginé par Norline protège une pièce d’or d’un kilo de plus de 30 000 euros.

Un tiroir situé dans la partie inférieure contient la notice et un gant blanc pour la préhension. Le tout a été réalisé en polyméthacrylate de méthyle (PMMA) avec découpe au laser et impression LED UV pour un effet vitrail.

Or Estée Lauder et Knoll Prestige Packaging ont collaboré pour concevoir l’étui dédié à la crème Re-Nutriv Diamond.

Entièrement couvert de polyester, il s’ouvre grâce à une ouverture frontale. L’avant du coffret gaufré est en relief sur plusieurs niveaux, évoquant les facettes d’un diamant et le capot de la crème. Le pot est, quant à lui, maintenu dans un calage thermoformé noir. Le produit est accompagné d’une spatule dorée retenue par deux élastiques.

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merchandising

certiFicatioN

La PLv devient

éCoresPonsabLe

Très progressivement, l’écoconception est davantage prise en compte par les fabricants de mobiliers publicitaires. Popai France a même créé un standard. l’ i m p a c t e nv i r o n n e m e n t a l de la publicité sur le lieu de vente (Plv) devient une préoccupation de plus en plus importante pour ses fabricants comme pour les marques. depuis 2009, ces dernières s’engagent, à travers la char te de l’Union des annonceurs (Uda) par exemple, à intégrer cet impact environnemental dans les critères de choix des supports de communication. et, depuis 2013, le metteur sur le marché d’éléments d’ameublement, catégorie à laquelle appartiennent les mobiliers techniques que sont les Plv, est soumis à écocontribution sur la base du poids et du type de matière les composant. selon une enquête harris interactive réalisée pour Popai France, l’association des professionnels du marketing au point de vente, sur le marché de la Plv en 2013, ce sont ainsi 89 % des entreprises qui prennent en compte le développement durable dans leur mode d’organisation, principalement pour respecter les exigences légales, réglementaires et sociales. les autres craignent les coûts engendrés ou prétendent manquer d’information et d’accompagnement.

Pour tant, l’écar t semble impor tant entre les déclarations – d’autant que celles-ci ne sont pas forcément nouvelles – et la réalité. « cer tains annonceurs sont demandeurs mais on constate un manque d’unité ou de constance dans les demandes.

Beaucoup d’initiatives sont aujourd’hui prises mais elles sont plutôt assimilées à des opérations de communication sans réel travail de fond », obser ve Philippe Écran, président de sitour et de Popai France. « ce n’est pas encore un critère fondamental, et certainement pas élimina-

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toire », renchérit Pierre-yves corbière, le directeur général de smurfit Kappa display France.

recommandations

conscients de ces enjeux tant en termes d’image que de coûts, les fabricants ont préféré anticiper l’évolution des réglementations en élevant leur niveau d’exigence et d’éligibilité.

Popai France avait déjà structuré sa démarche depuis 2009 : formation d’une commission « Plv verte », mise au point d’e.co.pop, un outil de calcul de l’empreinte carbone, fiches pratiques, guide rse, étude sur la fin de vie des Plv…

70000 tonnes

c’est le volume de déchets de carton produits par le secteur de la pLV en france.

Auquel s’ajoutent 27000 tonnes de multimatériaux (bois, plastiques, métal…).

Pour aller plus loin, après une réflexion de dix-huit mois, l’organisation professionnelle a créé, avec le soutien finan-

cier de l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ademe) ile-de-France et le concours technique du cabinet spécialisé dans le développement durable eco2 initiative, le standard d’écoconception eco Popai, agréé d2eci (démarche environnementale d’écoconception et d’innovation). dix critères ont été retenus : optimiser les entrants, la matière, les emballages et la logistique client, privilégier les matériaux recyclés et/ou recyclables, adapter le matériel à la durée de vie du produit, minimiser la consommation d’énergie en point de vente, anticiper la fin de vie et tenir compte des conditions de travail. cet ensemble de recommandations, qui s’inspire de normes iso et des bonnes pratiques sectorielles, permet aux industriels de valider et valoriser leur engagement, et « d’apporter de la lisibilité aux clients », précise christophe chipault, président d’idd Plv et de la commission Plv ver te de Popai France. concrètement, une entreprise doit répondre à un questionnaire de 46 points répartis en huit chapitres, une note étant attribuée à chacun d’entre eux, pour un total de 156 points, et un audit externe sera mené par un organisme certifié. l’entreprise ayant obtenu au moins la moitié des points pourra arborer le logo eco Popai pendant trois ans. Un audit de suivi sera réalisé au bout de dix-huit mois. le renouvellement devra être demandé au terme de trois ans mais ne sera accordé que si la note est supérieure à celle initialement acquise. « le standard permet aux fabricants de formaliser leur démarche d’écoconception, bien souvent déjà engagée mais de façon informelle. il est accessible mais la barre a été placée assez haut, notre

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objectif consistant à tirer la profession vers le haut. cinq questions sont éliminatoires et certaines sociétés risquent de ne pas décrocher le standard du premier coup », expose Éric carabajal, le directeur de Popai France. onze entreprises ont participé au comité de pilotage et dix se sont lancées dans la démarche de certification, avec un suivi individuel. Évidemment, les efforts diffèrent selon la taille des acteurs, leur organisation, leurs spécialités… même si la division ne compte que 85 salariés, la culture du groupe fait que smurfit Kappa display était sensibilisé à cette approche. « déjà, notre matière première est certifiée Fsc ou PeFc, indique Pierre-yves corbière. nous avons aussi mis en place des indicateurs pour les consommations annexes, eau, énergie… nous optimisons autant que faire se peut l’utilisation des plaques de carton, remplaçons la colle par des pliages… de manière générale, nous essayons d’intégrer progressivement tous ces aspects dans nos processus de travail. » cependant, la démarche reposait jusqu’à présent sur le volontariat. « hors du bureau d’études, chez les commerciaux notamment, ce n’est

Le secteur « hygiène, beauté, parfumerie » est le premier consommateur de PLV, L y compris lorsqu’elle est écoconçue, avec une part de 29 % d’un marché au chiffre d’affaires d de 1,1 milliard d’euros.

Diam, D l’une des entreprises pilotes pour le standard Eco Popai, a fabriqué pour Chanel C un présentoir qui se veut entièrement démontable et recyclable. il utilise 96,5 9 % de polyméthacrylate de méthyle (PMMA) recyclé à partir de chutes. Le système s d’accroche par clips évite l’empl ploii dde colle. ll Berl B & Mont, de son côté, a réalisé pourr Une U natural Beauty un présentoir de sol stockeur s en métal. Entre autres caractéristiques, r les éléments sont assemblés avec a une colle acrylique et annoncés facilement f séparables en fin de vie.

Les L encres sont à base végétale.

Ces C deux matériels sont nommés dans d la catégorie « Écoconception » des d Popai Awards 2015. néanmoins, ils ne sont pas forcément représentatifs du d secteur puisque le papier-carton restte le matériau le plus utilisé dans la PLV avec a une part de 28 % du marché global en e 2013, le plastique se situant à 19 %.

pas encore devenu un réflexe naturel, il faut l’acquérir », admet le dirigeant, qui estime être à niveau sur plusieurs thématiques du standard, telles que la gouvernance, les matières premières, la conception. « sur la logistique aval, c’est plus compliqué, nous devons composer avec les demandes des clients et nous ne pouvons pas refuser une vente pour cette raison », remarque-t-il. de conclure : « c’est surtout une question de formalisation de procédures et de temps à y consacrer. » il table ainsi sur une certification vers le troisième trimestre.

gestion des impacts

il en va autrement pour idd Plv, une Pme picarde de 34 personnes au chiffre d’affaires de 5 millions d’euros. encore ne part-elle pas de rien puisqu’elle avait déployé un dispositif envol (engagement volontaire des entreprises pour l’environnement) de gestion des impacts environnementaux et des déchets en 2011. en outre, « comme la commission Plv verte souhaitait une partie pratique, nourrie par les retours d’expérience des uns et des autres, cela nous a permis d’éviter certains écueils et de démarrer

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matériaUx reCyCLabLeS et démontage faCiLe

plus rapidement », explique christophe chipault. À l’inverse de son concurrent, la phase la plus délicate relève du bureau d’études. « cela nécessite une réflexion supplémentaire sur les divers aspects de la conception, du choix de la matière première à la logistique et au démontage, mais elle aboutit à des résultats positifs : moins de gâche, maîtrise accrue de la fabrication, meilleure coopération entre les services… et nous développons davantage de produits standard, ce qui n’exclut pas les astuces pour autant. » il pense pouvoir obtenir la certification d’ici à la fin de l’année. cela pourra-t-il faire la différence lors d’un appel d’offres ? « les grands groupes sont à l’écoute », veut croire christophe chipault, qui souligne la difficulté de faire passer le message quand « une Plv écoconçue se distingue à peine d’une non écoconçue ». « au moins, nous serons prêts et pourrons être force de proposition », lâche-t-il. et il se projette rapidement sur la prochaine grande étape : la fin de vie. mais « nous avons la maîtrise du démontage et de la récupération, pas celle de la collecte », relève-t-il. ce chantier risque donc de durer. l

arnaud Jadoul

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merchandising

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PromotioN

retournabLe et vendeur Appréciés pour leurs fonctions logistiques, palettes, rolls et autres casiers réutilisables peuvent aussi valoriser les produits en linéaire.

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À Paris, depuis quelques semaines, des palettes ont pris place dans ce qui est sans doute « la plus belle boutique » de « la plus belle avenue du monde ». symbole de la société postindustrielle, originales et peu chères, les palettes constituent un sujet de prédilection pour les décorateurs de magasins et les architectes d’intérieur. louis vuitton n’a pas fait dans la simplicité. le maroquinier a choisi des palettes en plastique dont les couleurs, gris taupe et noir, et les textures, caoutchouteuses et veloutées, participent de l’univers du luxe. Petit clin d’œil, le monogramme de la marque remplace le logo « eUr » marqué à chaud sur les palettes échange. nul ne sait si ces palettes seront un jour réutilisées. Probablement

deS qUartS et deS CLipS

texte

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pas. mais cette vitrine de l’avenue des champs-Élysées ne laisse pas indifférent. le rôle des emballages réutilisables devrait progresser à l’avenir. si les palettes, les casiers et les rolls ont été conçus pour transporter des produits d’un point à un autre en répondant à des objectifs de sécurité, d’ergonomie et de praticité, une autre fonction refait surface : la valorisation du produit en linéaire. « rien de nouveau », pourraient rétorquer ceux qui se souviennent des casiers, en bois ou en plastique, qui servaient à transporter les bouteilles de l’usine d’embouteillage au magasin, puis du magasin jusqu’au domicile. ces emballages, souvent décorés à l’effigie des marques de bières, de vins ou d’eaux minérales, ont peu à peu disparu

Le quart de palette peut faire office d’embase pour accueillir un box ou une PLV en carton. Afin de faciliter les opérations de montage, les loueurs proposent des plateaux munis d’encoches dans lesquelles les présentoirs viennent s’enclipser évitant l’utilisation de clous, d’adhésifs et d’agrafes.

Chep garantit des temps d’implantation de quinze à trente minutes.

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des linéaires français dans les années 1980, sacrifiés par la grande distribution en raison des coûts de stockage et de gestion. dans les pays du nord et de l’est de l’europe, mais aussi au royaume-Uni, la consigne perdure, soutenue par les traditions et les habitudes de consommation. ce n’est donc pas un hasard si ces pays sont aujourd’hui à l’avant-garde dans le développement d’emballages réutilisables qui remplissent leurs fonctions logistiques de base tout en mettant en avant le produit dans une allée de supermarché. le quart de palette est une illustration de cette tendance. ce support de manutention de dimensions standardisées (600 x 400 mm), en bois ou en plastique, fait désormais partie du mobilier des supermarchés outre-rhin. apprécié pour sa fonctionnalité, il est utilisé seul ou comme embase d’une Plv afin d’exposer boissons et autres produits à forte rotation en tête de gondole et dans les allées centrales du magasin. moët hennessy a choisi un quart de palette Paki pour valoriser ses champagnes moët & chandon, dom Pérignon et ruinart dans les supérettes allemandes et autrichiennes. l’emballage gris remplace le quart de palette d’un « pooliste » concurrent. sa couleur a été jugée plus en adéquation avec les marques du groupe lvmh. ce dernier envisage de recourir à nouveau aux services de la filiale de Pooling Partners, mais cette fois pour une demi-palette.

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L’art de préSenter

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Les fournisseurs d’emballages regorgent d’initiatives pour améliorer leurs produits, privilégiant désormais des critères comme le décor, la fonctionnalité, l’agencement en magasin.

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ordonné

Le plateau intercalaire Tray-Dolly-Pallet (TDP) de K. Hartwall permet une disposition nette et ordonnée des bouteilles. Les produits sont déplacés à l’aide d’un chariot à roulettes prenant place sur une palette munie d’un adaptateur.

pratiqUe

DS Smith Plastics Division est à l’origine de ce casier à bouteilles pour le brasseur Bofferding qui a choisi un décor IML et des poignées « soft touch » réalisées en surmoulant un thermoplastique élastomère.

ingénieUx

L’Eye-Catcher est un casier dont le fond se soulève pour mettre en valeur les fruits et les légumes qu’il contient.

Selon Cabka-IPS qui a mis au point ce concept, en voyant le bac plein, le consommateur a toujours envie de se servir.

le plateau intercalaire constitue une autre solution intéressante dans le domaine des boissons. créé par K. hartwall, le Traydolly-Pallet (TdP) assure la manutention des cols de la sortie de la ligne d’embouteillage jusqu’au magasin sans passer par la plate-forme d’un distributeur, selon un principe que les logisticiens appellent « one Touch » merchandising. « la plupart des coûts de distribution d’un soda sont liés à la préparation de commande et à la mise en rayon. notre solution permet de s’affranchir complètement de ces dépenses car le produit arrive tel quel de l’usine », explique Françoise engberg, responsable marketing. avec leur design, les plateaux Tray-dolly garantissent la stabilité recherchée pour les bouteilles, même lorsque celles-ci sont empilées sur plusieurs couches. l’emballage secondaire n’est plus nécessaire. la société finlandaise a conquis plusieurs clients en scandinavie, en italie et en australie mais aussi coca-cola qui met en valeur ses colas – classic, light, zero, life – en les présentant les unes à côté

des autres à la manière de cubes colorés. les fruits et légumes ne sont pas en reste. lors du salon Fruit logistica, qui avait lieu à Berlin en février, cabka-iPs exposait eye-catcher, « l’attrape-œil » en français, un casier en plastique muni d’un cadre servant à surélever les produits pour que l’emballage soit toujours « plein, frais et appétissant ». d’après le fournisseur, cette solution réduit les invendus de 30 %. en France, l’idée fait son chemin. les casiers réutilisables en plastique commencent à être appréciés par la grande distribution pour des raisons liées à l’hygiène et à l’élimination des déchets. euro Pool system gère 2 millions de mouvements par an pour le compte d’auchan dans le domaine des fruits et légumes et cherche à développer l’emploi du bac réutilisable dans les secteurs de la viande et du poisson. le marché du quart de palette est moins facile. il se heurte à un évident problème économique, les enseignes françaises ne voulant pas supporter les frais dus à la locationgestion de ces emballages, et à la question

VaLoriSant

Moët Hennessy a opté pour un quart de palette gris foncé Paki pour améliorer la distribution et la présentation de ses champagnes Moët & Chandon, Dom Pérignon et Ruinart dans les magasins allemands et autrichiens.

de la récupération de ces actifs pour les loueurs. « il faut former les manutentionnaires de la grande distribution au tri. du fait de leurs petites dimensions, les quarts de palette peuvent être confondus avec des emballages à usage unique et terminer à la benne », souligne Xavier goube, directeur général de lPr. le potentiel du marché est cependant jugé intéressant par la plupart des « poolistes », y compris par la société toulousaine. d’après chep, le quart de palette est une « réelle » opportunité pour le segment des promotions évalué à 4 millions de palettes par an dans l’hexagone. le loueur, présent chez cemoi, henkel et Unilever, prévoit de capter 30 % du marché d’ici à fin 2015. Un second levier se situe auprès des magasins de proximité de type carrefour city, monop’ ou Petit casino. la logistique d’approvisionnement et l’agencement des produits dans ces magasins de petite taille pourraient être facilités par l’emploi des quarts de palette, livrés remplis et remplacés dès qu’ils sont vides. l

tiziano polito

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29 ÈMES RE NCONT RES N AT IONALES DE S FAB RI CAN T S D ’É TIQUET T ES ADHÉSIVES du 4 au 6 juin 2015

PENDANT 3 JOURS, TOULOUSE EST LA CAPITALE DE L’ÉTIQUETTE ADHÉSIVE Un grand thème, une innovation porteuse de progrès : Les 29èmes rencontres de l’UNFEA restent l’évènement majeur de votre filière.

Qualétiq

LANCEMENT OFFICIEL

prog ramme, animations, inscriptions

www.unfea.org ou federation-etiquettes@unfea.org

Van Genechten Packaging croit en son site de Meyzieu Le groupe Van Genechten Packaging (300m€, 10 Sites en Europe), spécialiste des emballages techniques en carton compact et micro cannelure, voit en VG Meyzieu une source de croissance durable sur le marché français.

Fondée en 1854 à Lyon, l’imprimerie Arnaud fabriquait des produits très techniques pour l’époque. 160 ans plus tard, l’entreprise devenue depuis VG Meyzieu, ne faillit pas à cette longue tradition.

Spécialiste de l’agro-alimentaire, secteur nécessitant un niveau de traçabilité et d’hygiène élevé, VG Meyzieu se développe sur des marchés non alimentaires complexes et techniques. La certification BRC IOP niveau A vient d’ailleurs confirmer le niveau de maturité d’un système orienté vers la sécurité, la qualité et la satisfaction client.

4 Une priorité, la réussite de ses clients C’est cette philosophie que l’entreprise met en pratique au quotidien avec le soutien de ses équipes européennes.

Cette synergie permet de mettre au point des emballages toujours plus techniques, plus sûrs et différenciants dans les rayons !

4 Une grande variété de références VG Meyzieu travaille pour certaines des plus grandes entreprises françaises et mondiales ; ces grands leaders apprécient la sécurité que représente un groupe familial européen. En parallèle, VG Meyzieu accompagne aussi des petites structures qui apprécient la souplesse et une chaîne de décision courte.

Pour toute information: vgmeyzieu@vangenechten.com I T +33 (0) 4 72 02 73 51

M

VG Meyzieu S.A.S.

a Van Genechten Packaging company

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dÉcryPTage i aNalyser 41

le cas

Nivea Pocket de Beiersdorf Le contexte

le fonctionnement du générateur d’aérosol est bien connu : appuyer sur le bouton-poussoir d’un boîtier qui peut être en métal, en verre ou en plastique entraîne la libération du principe actif propulsé grâce à un gaz comprimé ou liquéfié sous pression. la qualité de l’aérosol, qui se présente en nuage de gouttelettes calibrées, est déterminée par de nombreux paramètres dont le gaz propulseur arrêté en fonction du produit. afin de protéger le consommateur des risques liés à leur inflammabilité, les hydrocarbures ont été remplacés, dans les années 1960, par des chlorofluorocarbures (cFc) entrant dans la classe des gaz fluorés. en 1987, le protocole de montréal bannit l’utilisation des cFc au motif que ces propulseurs détruisent non seulement la couche d’ozone mais agissent aussi comme des gaz à effet de

serre (ges). sur ce marché tiré par la recherche et développement (r&d), les industriels cherchent aujourd’hui à développer des gaz ininflammables et sans impact sur le réchauffement climatique tout en favorisant l’écoconception. dans ce contexte, à partir de 2013, Unilever entreprend de convertir ses marques, notamment dove, monsavon et rexona, à la technologie Truspray de lindal qui permet de diviser la taille des boîtiers par deux pour un usage identique. Unilever déploie ainsi un important dispositif marketing et publicitaire auprès des consommateurs afin de leur éviter de confondre aérosols compressés et aérosols de petites contenances malgré des tailles similaires. l’allemand Beiersdorf n’a pas entendu le message, comme en témoigne le lancement de nivea Pocket… l

Henri Saporta

LeS pLuS

LeS moinS

• Lancée par Beiersdorf en janvier 2015, la gamme Nivea Pocket est présentée dans un petit boîtier de 100 ml conçu pour le sac à main des femmes.

La presse féminine salue la commercialisation de ce « format mini » qui convient aux besoins nomades des femmes actives. D’autant que la contenance de 100 ml est acceptée dans les cabines d’avion.

• Les codes marketing choisis par Beiersdorf pour promouvoir Nivea Pocket se rapprochent de ceux adoptés par Unilever pour expliquer la notion d’aérosol « compressé » aux consommateurs. La mention « Pocket » est indiquée sur un bandeau rose comme est indiquée la mention « compressé » chez Unilever sur un bandeau vert. Le 5 février 2015, Unilever a engagé une procédure en référé d’heure à heure auprès du tribunal de commerce de Paris pour « agissements déloyaux et parasitaires ».

Le mardi 17 février, le tribunal a reconnu le parasitisme économique et interdit à Beiersdorf « de fabriquer, distribuer, commercialiser et faire la promotion des déodorants nivea pocket sur le territoire français ».

Photo Dr

• Un système de verrouillage par rotation permet de bloquer le système de diffusion sans recourir à un capot. Un véritable avantage dans le cadre d’une utilisation nomade.

en concLuSion La commercialisation d’un format est une démarche stratégique pour les marques qui souhaitent que les consommateurs puissent utiliser leurs produits au bon moment et au bon endroit. Dans le cas des petites contenances, le consommateur doit lire les étiquettes de prix au litre ou au kilo pour vérifier que le service rendu vaut bien le prix demandé. Nivea Pocket de Beiersdorf est un simple miniformat ayant moins de contenance que le produit compressé d’Unilever mais reprenant les codes de ce dernier. Unilever a vu… rouge et a été entendu par les juges.

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mDD exPo 2015

LE PACKAGING : uN ALLIé EssENtIEL Le salon des marques de distributeurs (MDD) a été l’occasion de distinguer plusieurs solutions innovantes. photo dr

QUATrE prOdUiTS dAnS LE pAck STOrE Étaient sélectionnés, de gauche à droite, un sachet de sel de type Doypack conçu par Saline d’Einville et réalisé avec DaklaPack, une capsule de café étanche en polybutylène téréphtalate (PBT) injecté de Méo-Fichaux élaborée avec Sagaert Plastique, une brique Combidome de Sig Combibloc remplie par Fructa Partner pour Leader Price et un bouchon doseur pour le sirop chez Slaur Sardet fabriqué par CVP.

en lançant en partenariat le Pack store en 2014, emballages magazine et mdd expo avaient clairement identifié le packaging comme un levier d’innovation pour les marques de distributeurs (mdd). l’édition 2015 du salon organisé les 31 mars et 1er avril à Paris par gl events a confirmé l’importance de cette tendance. Parmi les six lauréats de la première édition des Trophées des savoir-faire innovants, figure, par exemple, une poche de trois litres d’un cocktail sans alcool de piña colada. son concepteur, inno’vo, a choisi ce grand format pour sa praticité et son « robinet aseptique ». la laiterie de saint-denis-de-l’hôtel (lsdh) a, elle, été distinguée pour sa bouteille de crème fluide de 25 cl. le choix du polyéthylène téréphtalate (PeT) permet, dans ce cas, de supprimer l’opercule en aluminium.

Plusieurs des partenaires du prix ont noté que l’innovation et le packaging pouvaient aider un fournisseur de la grande distribution à se sortir de l’équation mortifère du prix et du volume. Président de la Fédération des entreprises et entrepreneurs de

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France (FeeF), dominique amirault ne dit pas autre chose en associant packaging et différenciation. directeur général de shoppermind, le laboratoire d’études et de prospective sur les nouvelles tendances de consommation d’altavia, Jeanmarc megnin estime que le packaging est « le pivot central » d’une bonne stratégie. Étaient également sélectionnés pour le Pack store, un sachet de sel de type doypack conçu par saline d’einville réalisé avec daklaPack, un bouchon doseur pour le sirop chez slaur sardet fabriqué par cvP ou encore une brique combidome de sig combibloc remplie par Fructa Partner pour leader Price.

Quant à la capsule de café étanche en polybutylène téréphtalate (PBT) injecté de méo-Fichaux élaborée avec sagaert Plastique, elle supprime le sachet barrière : une réelle prouesse technique !

recherche et développement

comment favoriser cette innovation packaging dans les mdd? Tel était le thème de la table ronde animée par emballages magazine, qui réunissait trois experts du

sujet. Jocelyne ehret (havi global solutions) a ainsi détaillé la méthodologie qui permet de positionner un produit sur son segment pour créer de la différenciation. en s’appuyant sur une courbe en cloche, Jocelyne ehret a expliqué comment un produit pouvait être noyé dans la masse si l’analyse préalable était insuffisante. Pour sa part, vincent Ferry (soul Packaging), fort de son concept d’emballage émotionnel et fonctionnel, a noté qu’une analyse de la valeur bien menée dégage immédiatement une ou deux pistes prioritaires pour lancer le processus de recherche et développement (r&d). cette approche évite d’avoir à suivre plusieurs pistes dont certaines conduisent dans une impasse.

Un gage d’efficacité. en soulignant que même de grandes entreprises pouvaient « oublier » de protéger une innovation packaging, mathias d’estais (capital innovation) a finalement démontré que les marques avaient encore beaucoup de choses à apprendre en matière d’emballages… et qu’une expertise extérieure pouvait être très utile. l

Henri Saporta

29 ème rencontres de l’UnFeA du 4 au 6 juin 2015

à l’Hôtel Mercure Compans Caffarelli de Toulouse en présence de : Patrick Dutartre - Général d’aviation de la patrouille de France Olivier Torrès - professeur à l’Université de montpellier À l’occasion des rencontres 2015, l’UnFeA va présenter Qualétiq, nouveau label d’excellence pour la profession.

La nouvelle démarche de progrès des fabricants d’étiquettes adhésives.

15ème édition Sous le haut-patronage du Ministère de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique

9, 10 et 11 juin 2015

PARIS EXPO Porte de Versailles

Le Salon de toute la Communication Graphique

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aNalyser i comPTe-rendU

PHarmaPack eUroPe

Des innovations au service Du patient Plus de 3 000 visiteurs sont venus à la rencontre des 380 exposants.

Pour la deuxième année, Pharmapack europe a investi le parc des expositions de la porte de versailles à Paris. les 11 et 12 février dernier, les allées du hall 5 ont accueilli 3 040 visiteurs venus d’une soixantaine de pays. ils ont pu découvrir les innovations en matière de dispositifs médicaux et d’emballages pharmaceutiques de quelque 380 exposants, également très internationaux puisqu’en provenance de 32 pays. Parmi les sociétés participantes, 79 étaient présentes pour la première fois. Question nouveautés, le salon, organisé par UBm canon, n’était pas en reste : l’édition 2015 a été l’occasion de lancer une nouvelle animation, le learning lab. dans un espace ouvert et interactif, les exposants, chacun à leur tour, ont eu l’opportunité de mettre en avant durant trente minutes leurs derniers produits. en tout, onze sociétés se sont succédé au micro. autre nouveauté : le Pharmapack international meeting Programme. ce service permettait de favoriser les échanges entre exposants

et visiteurs tout en optimisant le temps de visite sur le salon. ainsi, les visiteurs avaient la possibilité de communiquer les thèmes et les secteurs qui les intéressaient et les organisateurs du salon leur fournissaient en retour un programme réunissant à la fois des conférences et des rendez-vous avec plusieurs exposants. cette opération s’est révélée un véritable succès car plus de 1 300 demandes de rendezvous ont été déposées.

Produits connectés

avec la hausse constante des maladies chroniques et le souhait grandissant des professionnels de santé de réaliser davantage de soins en dehors de l’hôpital, force est de constater qu’une grande partie des dernières innovations portent sur des produits concernant le diabète. l’organisation mondiale de la santé estime que 438 millions de personnes seront diabétiques d’ici à 2030. contrairement à l’opinion répandue, cette pathologie n’est pas l’apanage des pays développés. on observe en effet une progression fulgurante de

la maladie notamment en afrique. avec deux marchés très différents, l’objectif des industriels est de concevoir des dispositifs médicaux qui rivalisent de sophistication et, surtout, de simplicité. Pour définir le datapen, antoine anéas, responsable de la recherche et du développement chez Biocorp, explique : « nous avons voulu inventer un produit connecté mais pas compliqué ». encore au stade de prototype, le datapen est un stylo à insuline réutilisable et connecté à un smartphone. lorsque l’appareil est relié, le téléphone collecte de manière automatique les données relatives aux injections via Bluetooth et les stocke sur un serveur auquel le patient peut accéder de même que les professionnels de santé. les injections se font aussi plus sûres et moins douloureuses. ypsomate, la nouvelle seringue jetable d’ypsomed, possède une aiguille invisible afin d’éviter tout incident et un système « push-on-skin » qui provoque automatiquement l’injection quand le dispositif est appliqué sur la peau. ypsomate affiche une contenance supérieure à

Les fabricants rivaLisent d’ingéniosité nEMErA Doté d’un point bleu pour faciliter le positionnement du collyre au-dessus de l’œil, Novelia, flacon stérile équipé d’une valve antiretour, est compatible avec différentes viscosités.

YpSOMEd Avec la seringue YpsoMate l’aiguille n’est jamais visible : elle ne sort pour procéder à l’injection qu’une fois le dispositif appliqué sur la peau et se rétracte lorsque le signal sonore se fait entendre, annonçant la fin de l’administration de la dose.

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comPTe-rendU i aNalyser 45

Les nouveautés n’étaient pas uniquement sur les stands mais aussi à l’Innovation Gallery, un espace situé au cœur du salon qui exposait vingt produits. trois d’entre eux ont été récompensés par le jury des pharmapack Awards. dans la catégorie « technologie innovante et observance », Merck Serono s’est distingué pour rebiSmart, un dispositif d’auto-injection électronique dont les paramètres sont personnalisables par le patient et doté d’une programmation de rappels.

L’appareil communique directement avec MSdialog, une plate-forme où sont collectées de manière anonyme les données des patients. dans la catégorie « Facilité d’observance et senior friendly », Easybox, le nouveau conditionnement des médicaments génériques des laboratoires teva, a été primé. Bucomax, des laboratoires pierre Fabre Médicament et Cinfa, a reçu un trophée dans la catégorie « otC optimisation du conseil en officine ». Il s’agit d’un étui portefeuille, compact et nomade, contenant un traitement de deux jours. pour la première fois, trois autres prix ont été décernés par un jury composé d’experts et d’universitaires à des innovations présentées par les exposants : la seringue à aiguille rétractable Safety Syringe System de Credence MedSystems, le stylo à insuline connecté datapen de Biocorp et l’étui pliant inviolable d’Industrie Grafiche Bressan. Enfin, le compte-granules press & take de Stiplastics, compatible avec toute forme galénique solide, a obtenu le prix spécial des visiteurs.

la moyenne puisqu’elle peut s’élever à 2,25 ml. sa surface grainée permet de stimuler la peau et d’adoucir la pénétration de l’aiguille qui est ainsi moins douloureuse.

soins facilités

rendre le soin plus agréable est également une tendance que l’on remarque du côté des applicateurs. Plutôt qu’un jet incontrôlé, Teleflex propose un applicateur qui diffuse une fine brume. créé pour les médicaments et les vaccins à

administrer par voie nasale, le vaxinator de Teleflex est composé d’une seringue graduée et d’un embout conique. l’accessoire assure une pulvérisation régulière de la formule sous forme de particules dont la taille est comprise entre 30 et 100 microns. l’embout répartit ainsi un vaste dépôt sur toute la muqueuse nasale. l’ensemble peut être réalisé en verre ou en plastique. on note en outre quelques innovations du côté des soins ophtalmologiques. Pour les seniors, l’application

GEkA Conçus pour déposer une dose régulière de formule, les minipinceaux peuvent être utilisés sous les ongles pour un emploi thérapeutique ou esthétique.

d’un collyre peut parfois se révéler compliquée. gerresheimer a dévoilé dropaid, un accessoire à fixer sur le flacon. en position horizontale, il offre plus de prise sur le collyre lors de l’ouverture et la fermeture tandis qu’en position verticale, cet accessoire fournit un point d’appui sur la paupière et aide à diriger les gouttes vers l’œil. novelia, développé par nemera, sert le même but mais d’une façon différente : le flacon souple est doté d’un orifice teinté en bleu qui permet d’ajuster la position du collyre au-dessus de l’œil. Pourvu d’une valve antiretour empêchant toute contamination de la formule, le système de distribution a été pensé pour dispenser une seule goutte à la fois. enfin, la précision était aussi de mise pour les soins de la peau. geka healthcare a mis en avant une gamme d’applicateurs couverts de très petits poils fabriqués à base de plastique de grade pharmaceutique. conçus pour des soins très ciblés, à l’exemple du traitement contre l’acné ou les verrues, les pinceaux, de forme concave ou convexe pour s’adapter à la viscosité, se présentent comme une solution plus hygiénique que les cotonstiges. la prochaine édition de Pharmapack se tiendra les 10 et 11 février 2016, toujours à la porte de versailles. l

Jessica Huynh

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Le paLmarès des pHarmapack awards 2015

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aNalyser i docUmenT

eNviroNNemeNt

Un pavé dans la mare des déchets UFC-Que choisir qualifie de « désastreuse » la politique française de gestion des déchets ménagers. avec son enquête intitulée « gestion des déchets: recyclons vite la politique de prévention ! », UFcQue choisir a jeté un beau pavé dans la mare des déchets le 23 avril 2015. consacrée aux déchets ménagers et assimilés, cette étude, en ne distinguant pas les différents gisements, complique malheureusement la lecture des résultats pour les seuls emballages. en analysant les données de l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ademe), l’association de consommateurs chiffre à 6,5 milliards d’euros en 2012 la facture des déchets pour les consommateurs : entre 2008 et 2012, la note a augmenté de 1,2 milliard d’euros à un rythme supérieur à l’inflation des prix à la consommation qui s’élève à 7,2 %. la taxe d’enlèvement sur les ordures ménagères (Teom) a augmenté d’un milliard d’euros, soit de 21 %, tandis que le prélèvement des filières répondant à une logique de responsabilité élargie des producteurs (reP) a progressé de 291 millions d’euros, soit 38,7 %. comme, entre 2005 et 2011, les déchets ménagers et assimilés ont progressé de 7 % de 36 à 38,5 millions

de tonnes tandis que la collecte sélective a progressé de 7 %, soit 7 kilos par an et par habitant, l’objectif de recyclage de 50 % en 2020 ne sera pas atteint sur la base d’un taux de 23 % en 2012. « cette situation ne peut perdurer: les déchets continuent d’augmenter, et le coût aussi. il y a une urgence économique et écologique », a souligné alain Bazot, président d’UFc-Que choisir, lors de la présentation de l’étude. « Tout le monde se donne bonne conscience et on renvoie tout vers le consommateur: à lui de choisir ses achats, de recycler, de payer. certes, il faut responsabiliser le consommateur, mais aujourd’hui les outils sont notoirement insuffisants ».

échec

UFc-Que choisir explique cette situation « désastreuse tant sur le plan économique qu’environnemental » par des dispositifs de valorisation « aux contours flous » et peu contraignants assortis de sanctions aux montants dérisoires. Pour l’association, le principe du pollueur-payeur, qui a donné naissance au mécanisme de la reP, est passé « à la benne » dans la mesure

Une factUre en progreSSion conStante

UFC-Que choisir pointe une augmentation constante des dépenses des ménagers pour la gestion des déchets. source : uFc-Que cHoIsIr d'après l’ademe

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où les éco-organismes ne couvrent pas la totalité des coûts. la faute à un barème unique inapproprié qui ne permet pas de moduler les soutiens en fonction des besoins réels des collectivités locales. après avoir interrogé 632 personnes dans 64 départements, UFc-Que choisir arrive à la conclusion que les consommateurs sont mal informés – le Point vert, dont l’omniprésence est « problématique », est, par exemple, toujours mal compris – et pointe la disparité des modalités pratiques de tri sur le territoire. le message envoyé porte trop souvent sur l’intérêt du tri et non pas sur les gestes pratiques. le gâchis est évalué à 71 millions d’euros. UFc-Que choisir estime enfin que la prévention, avec un investissement d’un euro par an et par habitant, est le parent pauvre de la communication des éco-organismes car la baisse des déchets entraînerait une baisse du chiffre d’affaires des éco-organismes.

organisation

Pour réformer ce système souffrant de « profondes lacunes », UFc-Que choisir, dans le but de rationaliser l’organisation des différentes filières, demande « la création d’une autorité administrative indépendante en charge de réguler les différentes filières reP, d’en contrôler les différents acteurs, de s’assurer du respect strict des objectifs fixés et de les sanctionner le cas échéant » et « une réforme du mécanisme de couverture des coûts de collecte et de tri des collectivités afin qu’il prenne en compte les spécificités des collectivités locales et couvre la totalité des coûts de collecte optimisée une fois la vente des matériaux recyclables déduite ». en matière d’information des consommateurs, UFc-Que choisir plaide pour « une centralisation des moyens financiers et techniques de communication », « la suppression des labels superflus » et « une signalétique unique obligatoire permettant d’identifier le niveau de recyclage et les modalités de collecte ». l

Henri Saporta

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aNalyser i docUmenT

eNviroNNemeNt

De l’inconvénient D’être emballé Une étude d’Eco-Emballages montre que les consommateurs estiment toujours qu’il peut y avoir trop d’emballage mais saluent les progrès accomplis en matière d’environnement. réalisée par ipsos pour ecoemballages avec le soutien technique et financier de l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ademe), une « étude de perception de l’emballage et d’image du recyclé » est actuellement diffusée par l’organisme en charge de la valorisation des emballages ménagers. effectuée en ligne du 23 avril au 3 mai 2013 auprès de 2000 Français constituant un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus selon la méthode des quotas, cette étude révèle, une nouvelle fois, le statut ambivalent de l’emballage. d’autant que, dans le choix d’un produit, le prix demeure le premier critère pour 47 %, loin devant la marque (8 %), la praticité (2 %) ou la recyclabilité (2 %) de l’emballage. les consommateurs ont toujours l’impression qu’il y a « trop d’emballages », et 80 % des Français remarquent des emballages

non adaptés au produit « régulièrement et de temps en temps ». dans une analyse par segments de marché, cette proportion diminue nettement pour varier de 36 % pour les boissons à 47 % pour l’entretien et l’hygiène. « cette différence montre qu’il s’agit donc bien d’une sensibilité globale du consommateur au "trop d’emballages", remarqué lors de l’acte d’achat en magasin, qui ne concerne pas un secteur ou une catégorie de produit », résume eco-emballages. et si les Français déclarent, pour 65 % d’entre eux, qu’il devrait y avoir « beaucoup moins » d’emballages et que « l’on pourrait s’en passer », à 44 %, ils reconnaissent que l’emballage permet de repérer le produit et d’avoir toute l’information utile (44 %) ou absolument nécessaire pour protéger le produit (33 %). les inconvénients passent donc devant les avantages voire la nécessité de l’emballage.

en entrant dans le détail des produits perçus comme ayant des emballages non adaptés, la société agréée souligne que lessives (16 %) et yaourts (15 %) précèdent biscuits et paquets de gâteaux (11 %) : « ces exemples montrent que c’est la superposition d’emballages de produits phare de la consommation courante (yaourts, biscuits) et les emballages trop volumineux par rapport au produit (lessive) qui sont le plus remarqués par les Français ». interrogés sur les divers facteurs de gêne ressentis, 36 % répondent que ce sont les éléments d’emballage qu’ils jugent inutiles et 29 % évoquent les emballages trop volumineux compte tenu de la taille du produit.

Une petite proportion cite des emballages qui ne se trient pas et ne sont pas recyclés (18 %) ou trop lourds par rapport au poids du produit lui-même (11 %). « cette perception d’inutilité de certains emballages vient sans doute expliquer l’expression

Il devraIt y avoIr moIns d’emballage…

Voici une série de phrases que l’on entend souvent à propos des emballages de produits de consommation courante (épicerie, produits frais, boissons, entretien, hygiène…). Quelles sont les trois qui correspondent le plus à votre perception de l’emballage ?

Base : Ensemble de l’échantillon (N = 2013) en pourcentage

source : eco-emballages

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le recyclé faIt consensus Question posée par eco-emballage aux Français interrogés pour cette étude: « le fait de savoir qu’une marque utilise dans ses produits de la matière recyclée, est-ce quelque chose qui vous donnerait une meilleure image, une moins bonne image, ou cela ne changerait pas l’image que vous avez de cette marque ? » Base : Ensemble de l’échantillon (N = 2013) en pourcentage

source : eco-emballages

par le consommateur qu’il devrait y avoir moins d’emballages et que l’on pourrait s’en passer », note l’éco-organisme.

Progrès réalisés

les Français saluent cependant les progrès réalisés en matière d’environnement. les emballages achetés ou utilisés sont mieux qu’il y a 5 ans, pour 78 % d’entre eux, « sur le fait que l’emballage contienne de la matière recyclée » et, pour 77 %, parce que « l’emballage est trié et pourra être recyclé ». la praticité (70 %) ressort en troisième position devant les informations sur l’emballage concernant son impact sur l’environnement (63 %), les consignes de tri (63 %) ou l’allègement (61 %). enfin, 86 % des Français considèrent l’emballage avant tout comme une ressource quand 14 % le perçoivent plutôt comme un déchet sans valeur, ne servant plus à rien une fois jeté. « cette perception semble d’ailleurs être en corrélation avec le geste de tri, puisque les trieurs systématiques sont bien plus nombreux que les autres à partager cette première opinion, quand les non-trieurs et ceux qui trient peu partagent plus volontiers la deuxième », analyse eco-emballages. Pour 67 % des Français, savoir que le produit peut être trié et recyclé ou qu’il contient de la matière recyclée est un critère incitatif à l’achat tandis que 92 % accordent leur confiance aux produits emballés par de la matière recyclée. mais l’éco-organisme estime que les concepts de matière recyclée et de recyclage méritent toujours d’être clarifiés. eco-emballages souligne que, « pour la pre-

mière fois, cette étude a souhaité appréhender la perception et les habitudes liées au vrac, ce mode de distribution faisant l’objet soit d’essais soit de pratiques courantes par plusieurs enseignes et marques ». le résultat est étonnant : « si 85 % des Français déclarent avoir déjà acheté des produits en vrac, les résultats détaillés révèlent une probable incompréhension de la notion de vrac pour les consommateurs. en effet on retrouve des proportions d’acheteurs déclarés assez élevées pour des produits pourtant rarement vendus en vrac (yaourts 25 %, lessive 10 %) ». l’organisme poursuit: « ces résultats tendraient à montrer la confusion qui peut exister entre la notion de vrac, la notion de gros

conditionnement et les produits vendus au détail (par exemple le yaourt en format familial ou vendu au détail) et pousse donc à prendre avec prudence ces résultats sur la consommation de produits en vrac ».

Finalement, il semblerait que « 15 % de personnes ne souhaitant pas utiliser le vrac y voient des inconvénients en termes d’hygiène, de praticité, et de manque d’information sur le produit (conservation, consommation…) ». À l’inverse, les partisans du vrac « mettent en avant la possibilité de choisir une quantité adaptée à leur besoin, ou une notion de prix au kilo, avant une considération écologique sur le moins d’emballage ». l

Henri saporta

voter et trIer vont de paIr alors que se profile la conférence des Nations unies sur les changements climatiques (coP21) qui doit se tenir à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015, le tri des déchets apparaît, pour les Français, comme le deuxième geste citoyen après le vote. c’est ce que montre une étude menée par Harris Interactive pour l’assemblée nationale, la Fondation pour l’innovation politique et la Fondation Jean-Jaurès sur les Français et l’engagement citoyen. effectuée à la suite des attentats tragiques du mois de janvier, l’enquête a été réalisée en ligne du 6 au 11 mars 2015 sur un échantillon de 2000 personnes représentatif des Français âgés de 15 ans et plus. au chapitre des initiatives individuelles perçues comme utiles à l’engagement citoyen, les Français citent le tri des déchets à 81 % juste derrière le vote qui ressort à 85 %. À titre de comparaison, le don du sang est classé au sixième rang, à 72 %, tandis que le refus d’acheter une marque jugée non éthique recueille 61 % d’opinions favorables. Interrogés sur les actions qu’ils accomplissent réellement, les Français répondent le tri à 88 % juste devant le vote à 86 %. « l’engagement des Français pour le tri, geste efficace pour lutter contre la pollution et les émissions de co2 est une bonne nouvelle à la veille de la coP21 », commente eco-emballages, organisme agréé pour la valorisation des emballages ménagers. H.s.

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aNalyser i design

teNDaNce

du bois pour célébrer la nature et l’authenticité Les marques de cosmétiques adoptent de plus en plus ce matériau pour habiller leurs produits. largement utilisé dans les vins et spiritueux, le bois tente une incursion dans l’univers des cosmétiques. matière noble et brute par excellence, il évoque la nature, la terre et l’authenticité. « cette matière apporte de l’aspérité avec ses nœuds et ses nervures, c’est sensuel et vivant à la fois », explique laurent anastay-Ponsolle, planneur stratégique à l’agence le 5, spécialisée dans le luxe. « le bois rentre dans la tendance du retour à l’humain, à un monde plus doux. elle s’oppose à tout ce qui est industriel », poursuit-il. il n’est donc pas étonnant que les marques réputées bio et naturelles se lancent les premières. Pour mettre en avant les ingrédients composant leurs produits, elles utilisent le bois comme un moyen de prolonger la communica-

photos dr

Ce printemps, le bois est présent partout, depuis la parapharmacie jusqu’aux linéaires des parfumeries. Qu’il soit véritable ou imité (certaines marques préfèrent un plastique effet bois pour des raisons économiques ou bien dans un souci de conservation), les marques mettent en valeur l’aspect brut du bois en soulignant les noeuds et les aspérités.

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tion sur leur philosophie. caudalie, par exemple, qui est orienté vers la vinothérapie, a opté pour des bouchons « effet bois » pour sa dernière gamme de masques pour le visage. les quatre références, présentées dans un camaïeu de verts, sont exemptes de parabène, de phtalates ou encore d’huiles minérales.

label environnemental

il en va de même pour little Butterfly, jeune marque anglaise haut de gamme dédiée aux bébés, dont les soins sont certifiés Écocert et pour Boho cosmetics. cette marque, notamment engagée auprès de « one Percent for the Planet » (elle reverse 1 % de son chiffre d’affaires à des associations), a choisi du bois certifié PeFc, un label environnemental contribuant à la gestion

durable des forêts, pour sa collection de printemps. Une matière de qualité qui reflète la pureté des formules : les vernis à ongles sont constitués à 81 % d’ingrédients d’origine naturelle et garantis sans dérivés pétrochimiques tandis que les parfums sont élaborés avec « de l’alcool certifié biologique issu du règne végétal ». À travers le bois, sont célébrées à la fois la nature et l’authenticité. « Une des tendances de fond, c’est la valorisation de l’artisanat. on assiste à un retour à la tradition », observe laurent anastay-Ponsolle. Un phénomène qui, comme chez aesop et Kiehl’s, se prolonge dans les présentations sur lieu de vente (Plv) aux allures de comptoirs d’apothicaire. l

Jessica Huynh

iTinÉraire i aNalyser 51

mars

« Au cœur des projets » Jean-Luc Poirier, responsable accélération packaging, répond au questionnaire d’Emballages Magazine.

Photo DR

Jean-Luc Poirier, 56 ans, est responsable accélération packaging, rattaché au centre européen d’innovation (Global Innovation Center), de Mars Petcare & Food France. De formation technique et agroalimentaire, il travaille depuis 1981 au sein du groupe américain, et toujours dans l’emballage et l’alimentation animale, de la gestion de la qualité au packaging process en passant par l’innovation et les achats.

Pourquoi le choix de l’emballage ? c’est un des seuls domaines qui permettent d’être au cœur des projets majeurs de la société, de travailler en équipe pluridisciplinaire, tout en gardant un œil ouvert sur l’extérieur grâce aux fournisseurs. de plus, nous avons la chance de voir et de toucher nos réalisations dans les linéaires du monde entier. comment y êtes-vous venu ?

Par hasard, à une époque où les formations spécialisées n’existaient pas. J’ai eu la chance d’exercer dans une société qui fait confiance à ses collaborateurs et leur permet d’évoluer tout au long de leur carrière. l’autre métier que vous auriez aimé exercer ? architecte : ce métier permet de laisser une trace pour les générations futures, d’innover, d’inventer. comment travaillez-vous ?

Une équipe « pack » développe les innovations mondiales au sein du global innovation center, en allemagne. des équipes régionales réalisent les développements locaux et l’implantation des innovations. des équipes « sites » les mettent en place dans les usines et assurent le support technique. le transfert des innovations à l’échelon des régions est coordonné par une équipe d’« acceleration managers » dont je fais partie. votre stratégie ? l’exemple du « single serve » en est la

meilleure illustration. dans les années 1990, mars a développé le concept du doypack dans le petfood. Une innovation majeure apportant la facilité d’utilisation et une diminution du volume et du poids des déchets d’emballage. Puis le pochon est passé de quatre à trois plis, avec une ouverture facile et propre, brevetée, afin de garder de l’avance sur la concurrence. dans les années 2010, en ligne avec la règle des 3 « r », les modifications sur la structure du pochon ont permis de réduire significativement les déchets, tout en introduisant encore deux systèmes innovants d’ouverture facile, grâce à une étroite collaboration avec nos fournisseurs. la portion unique s’est ensuite généralisée sur la planète par le transfert des meilleures pratiques. votre qualité numéro un ? ne jamais renoncer. le packaging est souvent un bouc émissaire, cela m’a forgé le tempérament ! mais on ne marque pas des points seul dans ce métier. ce côté « rugby » fait que je reste aussi passionné. celle que vous recherchez chez les autres ? l’adhésion à des principes qui font le succès de mars : la qualité, la mutualité, la responsabilité, la liberté et l’efficacité. la réalisation dont vous êtes le plus fier ?

Je suis surtout fier de participer au développement de solutions qui intègrent à la fois les attentes des consommateurs, les contraintes environnementales, l’évolution de notre monde et de ses limites.

votre pire cauchemar professionnel ? l’absence d’idée. l’emballage ou la technologie qui vous fascine? le verre. cette matière a cela de fascinant qu’elle offre une multitude d’opportunités, du pratique, pour la conserve, à l’artistique, pour la cosmétique. celui ou celle que vous détestez? sans grande originalité, la surenchère de pack qui résulte d’une approche irresponsable du développement d’un emballage. l’emballage que vous aimeriez inventer? celui qui résoudra la quadrature du pack, c’est-à-dire satisfaire les attentes diverses de nos consommateurs, tout en étant original, innovant, protégeant le produit tout au long de sa vie et recyclable. comment voyez-vous votre métier demain? il est en mutation. de par son rôle, en particulier pour les produits alimentaires, les fonctions du pack évoluent. Face à l’augmentation des contraintes, nos domaines de responsabilités s’élargissent de plus en plus et nous devons continuer à innover. il va falloir également que nous travaillions encore plus ensemble, afin d’aboutir à des systèmes circulaires qui garantiront la pérennité de nos solutions techniques et réduiront notre impact environnemental.

Pour votre pot de départ, la phrase que vous aimeriez entendre?

Pas encore à mon agenda! l

Propos recueillis par Arnaud Jadoul

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aNalyser i PoinT de vUe

sécUrité alimeNtaire

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Les recommandations du Brc évoLuent La version 7 du recueil de normes du British Retail Consortium a été publiée. Elle sera en vigueur à partir du mois de juillet. Passage en revue des principaux changements. les normes internationales du Brc (British retail consortium) sur la sécurité des aliments sont les plus appliquées dans le monde avec quelque 22 000 fournisseurs de produits alimentaires dans 123 pays qui en tiennent compte dans le cadre de leurs livraisons, principalement aux distributeurs anglais et scandinaves. en janvier 2015, le Brc a publié la version 7 de son recueil de normes dont l’entrée en vigueur est prévue en juillet 2015. on constate plusieurs changements par rapport à la version 6. la première modification concerne la portée des normes qui, outre les matières premières, englobent désormais l’emballage de même que les machines d’inspection et de contrôle. la clause 3.5.2.1 exige ainsi la mise en place d’une procédure documentée d’acceptation des matières premières, de l’emballage et d’autres dispositifs relatifs à l’échantillonnage, aux tests et à l’inspection visuelle des produits. dans le cas où l’emballage est confié à un tiers, la clause 3.5.4.2 de la version 7 impose désormais un audit du site documenté par un auditeur expérimenté incluant la sécurité des produits, la traçabilité, l’analyse des risques et points de contrôle critiques (hazard analysis critical control Points ou haccP) et les bonnes pratiques de fabrication (BPF). la section relative à la détection des corps étrangers évolue sur plusieurs points. la clause 4.10.1.1 des versions 6 et 7 stipule en effet qu’un audit haccP doit être réalisé sur chaque ligne de production afin d’identifier les principaux risques de contamination en rapport avec les ingrédients, le processus de fabrication et les conditionnements utilisés. les fabricants sont invités à choisir les systèmes d’inspection les plus adaptés et à les installer aux points de contrôle critiques idoines. À l’instar de la version 6, la 7 précise que les lignes de production doivent intégrer

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un système d’identification des contaminants selon la nature des risques. s’il existe un risque de déceler des éclats métalliques, l’industriel adoptera de préférence un détecteur de métaux ; en cas de fragments d’os, de pierre ou de verre, il optera pour un rayons X. la version 6 exigeait l’installation des machines d’inspection de produits en bout de ligne. la version 7, permet aux industriels de placer ces équipements à n’importe quel endroit, à condition qu’ils « valident et justifient » cet emplacement (clause 4.10.1.2). il était auparavant demandé aux fabricants d’isoler les contaminants à l’aide d’un appareil de rejet automatique et d’un bac de rejet verrouillable : la version 7 va plus loin en recommandant l’installation de cette technologie à chaque point de contrôle. il est ainsi possible de localiser la source de la contamination et de prendre des mesures préventives pour minimiser les éventuels incidents.

étiquetage

d’autres modifications regardent l’étiquetage. la clause 5.2 de la nouvelle norme spécifie que l’étiquette des produits doit respecter les exigences légales et que le fabricant est dans l’obligation de citer les matériaux allergisants connus et manipulés sur le site. il est aussi tenu de créer une liste répertoriant tous les produits qui ne renferment pas d’allergènes ; ceux-ci devant être protégés de toute contamination (version 7 : clause 5.3.2). la clause 6.2 de la version 7 demande également aux fabricants de mettre en place des contrôles formels sur les matériaux d’emballage et d’étiquetage pour que seuls les articles nécessaires « immédiatement » soient disponibles à proximité des machines de conditionnement. les normes Brc ont toujours contraint les industriels à la mise en œuvre de procé-

Neil Giles Neil Giles est responsable de la communication et du marketing de la division inspection de produits chez Mettler Toledo.

dures de surveillance de la maintenance, celles-ci ayant pour but d’examiner les performances de chaque machine de contrôle et d’alerter en cas de dérives. la clause 4.10.3.4 a été actualisée dans la version 7. elle impose d’effectuer des contrôles sur les détecteurs de métaux avec des échantillons sélectionnés en fonction des risques encourus et de les pratiquer avec des matériaux appropriés, par exemple des billes de métaux ferreux ou non ferreux. en corollaire, la clause 4.10.3.5 exige qu’à la suite de l’échec d’un test tous les produits fabriqués depuis le dernier contrôle réussi soient isolés pour vérifications. des mécanismes d’alerte adéquats doivent également être installés pour signaler tout problème aux opérateurs et attester de la mise en œuvre de toutes les procédures appropriées en cas de rappel de produits. même si les normes n’en font pas mention, ces mécanismes sont à maintenir aussi longtemps que possible pour se protéger des réclamations pouvant être posées des années après que le produit a quitté l’usine. les gouvernements, les distributeurs et les consommateurs se préoccupent de plus en plus de la sécurité alimentaire. des réglementations et des recommandations existent pour réduire les risques sanitaires et la plupart d’entre elles évoluent, à l’exemple de la version 7 des recommandations Brc. les fabricants de produits alimentaires se doivent de considérer ces évolutions afin que leurs systèmes d’inspection soient parfaitement conformes. ce comportement est vital pour le bien-être des consommateurs, pour la protection de leur réputation et pour le développement de leurs entreprises. l

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le brieF

Tissus, Tissage eT imprimés Réelle ou suggérée, la touche textile apporte à l’emballage une caution d’authenticité appréciée des consommateurs.

Un petit tour au rayon épicerie fine d’un grand magasin s’impose... monique Large

Expert en innovation et en design, Monique Large livre chaque mois le fruit de ses réflexions. www.pollenconsulting.com

ffrir u prêt à o eau. Un d g devient ca

cadea ruban, un

iL du ackagin 1. Le déta ec un simple nœud, et le p ns festives.

io an av lors d’occas Un petit rub sine en ou à s’offrir, r, ri ff o à ne minibas ir petit plais lat, dans u co o ch au rme t.com lait de La Fe eauchocola 4 Friture au chy. laferm vi an b ru n rée d’u métal entou

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aNalyser i eXPerTs

sémiotiqUe

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PréParez vos mouchoirs !

La boîte à mouchoirs est un véritable vecteur de communication dont couleurs, logos et illustrations associés à certains codes répondent aux attentes des consommateurs.

marina caVassiLas

Les codes des antihistaminiques

Expert en sémiotique, Marina Cavassilas livre chaque mois le fruit de ses réflexions. www.semiopolis.fr

signification Ce vert acidulé est traditionnellement associé au secteur des médicaments contre les allergies. Le printemps et ses pollens provoquent éternuements, écoulements et nécessitent une grande consommation de mouchoirs. Cette teinte symbolique liée au bleu est une promesse de guérison et d’apaisement…

Photo dr

VisibiLité Bonne en soi mais ne se différencie pas spécialement car les autres boîtes sont elles aussi multicolores.

Les codes du « made in france » signification La tour Eiffel et le gros logo « Fabriqué en France » semblent répondre à une stratégie d’image de marque. Ainsi, Lotus valorise son blason éthique tout en séduisant la cible touristique, en augmentation à cette époque.

Photo dr

VisibiLité La tour Eiffel est le symbole de la France le plus populaire en France et à l’international.

Sa présence en linéaire a de grandes chances de se faire remarquer.

Les codes de La décoration festiVe signification Patchwork multicolore et formes baroques sont les codes de la décoration festive (type anniversaire). La présence de ce packaging dans un habitat a pour but d’attirer l’attention, d’éveiller la joie et de plaire à la cible enfantine.

Photo dr

VisibiLité Commune en linéaire car les autres packagings sont aussi très colorés mais très forte au sein d’un habitat.

emballages magaziNe

i mai 2015

eXPerTs i aNalyser 55

PhOtO Dr

eN rayoN

LES AIDES CULINAIRES Segment très coloré, le marché des aides culinaires affiche une très bonne santé, dynamisé par le goût des Français pour la cuisine alliant praticité et diversité. Un rayon qui jusqu’ici ne cesse de se réinventer sous l’impulsion de trois acteurs historiques.

L’IndP Expert en conception et en création, l’Institut national du design packaging livre chaque mois le fruit de ses réflexions. www.indp.net

PAgE réALISéE En COLLAbOrAtIOn AvEC MéLAnIE bLAnChArD, SAnDrA ChAuvEAu SALOMé PArDESSuS ; étuDIAntES En MAStEr 2 « MArkEtIng PLurIMEDIA Et COnSOMMAtIOn – PArCOurS DESIgn DE COMMunICAtIOn Et PACkAgIng » CEPE AngOuLêME – IAE DE POItIErS (PrOMOtIOn 2015).

PAPILLOTTES

SACHETS

CAPSULES

Le sachet plat multicouche est un format d’emballage commun mais avec des services rendus différents : dans le segment des papillotes, on trouve aussi bien des feuilles spéciales poêle, des sachets pour cuisson au four, ainsi que des sachets marinade. Ces deux derniers ont la particularité d’être bi-compartimentés avec le sachet vide plié en partie haute, et les aromates en partie basse.

Sur le plan graphique, on remarquera le « Spécial grillades » aux codes très « Yankee ».

« Pratique et simple d’utilisation : le sachet-dose à infuser » : il s’agit de l’allégation présente sur cet étui carton cubique à la forme de découpe complexe, permettant un empilement droit. Celui-ci contient un sachet hermétique regroupant dix sachets à infuser en papier de type sachets de thé.

Ce produit n’est pas sans rappeler une marque japonaise haut de gamme, qui travaille également sur l’infusion. D’autre part, on trouve, sous forme de sachets fraîcheur, des mélanges d’épices au design graphique très « vintage » présentés en rayon sous blister.

Avec un développement rapide de leur présence au sein du rayon, les capsules et autres marmites intègrent maintenant l’offre en marques de distributeurs (MDD). En par six ou par huit, l’étui en carton est doté d’une fenêtre permettant au consommateur d’entrevoir le format de la coupelle en plastique transparent operculé et donc le produit lui-même. Sa forme gélifiée se rapproche de celle d’un bouillon maison qui offre une montée en gamme ainsi qu’une seconde jeunesse à toute la catégorie.

PhOtOS Dr

PhOtOS Dr

CUBES ET TABLETTES

La forme déshydratée reste un incontournable du rayon. Le point commun de ces tablettes est la feuille aluminisée or ou argent, mais la nouveauté réside en l’habillagge graphique g d’une référence arrivée il y a peu sur le marché. Ceelle-ci présente une autre particularité: son emballage secondaire en e film en plastique, alors que le carton reste le plus traditionnel. Onn remarquera forte d’une marque patrim dd’autre autre part la présence graphique fo moniale française, qui a su jouer sur la typogrraphie et les déclinaico branding est présent sur ce sonns de couleurs. Enfin, le co-branding seggment par un partenariat avec un oléiculteur de renom.

mai 2015 i emballages magaziNe

aNalyser i eXPerTs

le ProDUit

Pot de croquettes edeka Le pot de croquettes Edeka combine les aspects attrayants du carton et les qualités fonctionnelles du plastique. Un exemple d’écoconception qui associe deux matériaux que certains opposent…

FABRICE PELTIER Expert du design, Fabrice peltier livre chaque mois le fruit de ses réflexions. www.fabrice-peltier.fr www.diadeis.com

1. CHEZ L’INDUSTRIEL

le distributeur allemand edeka conditionne ses croquettes dans le tout nouveau pot duosmart de coveris. constitué de quatre pièces, cet emballage se présente comme « eco-friendly » car, en plus d’assurer une parfaite protection de son contenu, il offre une très bonne fonctionnalité d’usage en utilisant moins de matériaux d’emballages non renouvelables, tout en étant partiellement recyclable. selon les déclarations de l’industriel, le pot permettrait d’engendrer une économie de matière d’au moins 50 % par rapport à un équivalent en plastique standard. en effet, le corps est un gobelet réalisé en polypropylène transparent thermoformé extrêmement fin et léger. c’est l’enveloppe en carton qui le recouvre qui assure la rigidité malgré la présence d’une découpe qui permet de visualiser le contenu. l’autre atout de cet emballage est son système de fermeture qui, muni d’une étiquette décorée, est lui aussi réalisé dans une fine feuille de polypropylène thermoformé. Une partie du couvercle est thermosoudée de façon définitive sur le haut du gobelet, alors que l’autre se décolle facilement pour assurer l’inviolabilité de l’emballage ainsi qu’une première ouverture facile. grâce à ce principe novateur, le pot se referme efficacement pour assurer une parfaite conservation de son contenu jusqu’à l’utilisation suivante...

Le commentaire de Fabrice Peltier Un emballage particulièrement bien conçu.

3. CHEZ L’UTILISATEUR

la qualité fonctionnelle principale du pot edeka, c’est sa facilité d’ouverture et de fermeture quasiment infinie. grâce à son couvercle bien accroché et à sa charnière ingénieuse, il suffit de tirer sur la languette, pour se servir, croquette après croquette. Puis, d’appuyer pour refermer l’emballage jusqu’à l’usage suivant…

Le commentaire de Fabrice Peltier Un emballage qui offre une fonctionnalité exemplaire.

4. À LA POUBELLE

À date, selon les consignes de tri d’Éco-emballages, les pots en plastique classiques ne sont pas recyclés, ils sont donc, au mieux, incinérés avec les ordures ménagères. cependant, l’enveloppe en carton du pot edeka qui est facilement détachable de son léger corps en plastique, est une ressource en fibre papetière. ainsi, si elle est déposée dans le bac de tri, elle sera recyclée…

Le commentaire de Fabrice Peltier Un emballage allégé et en partie recyclable.

2. CHEZ LE DISTRIBUTEUR

le pot edeka est décoré à 360° avec une qualité d’impression et de finition propre aux papiers et cartons, c’est à dire optimale !

Par ailleurs, la fenêtre de forme originale offre une belle visibilité des croquettes contenues dans l’emballage.

Le commentaire de Fabrice Peltier Un packaging d’une très bonne qualité de présentation.

emballages magaziNe

i mai 2015

photos dr

56

eXPerTs i aNalyser 57

photo dr

réglemeNtatioN

CLP + GHS + UN PEU DE REACH Le 1er juin 2015 le règlement européen CLP entre pleinement en vigueur avec, en particulier, les pictogrammes d’étiquetage définis par la nomenclature GHS. SYLVAIN MARTIN

photo dr

tard le 31 mai 2015. elles apporteront cette preuve par leur système de traçabilité informatique qui doit permettre de relier entre eux les numéros de lot, les factures et les bons de livraison (1).

ot

o

dr

Exemple d’ancien symbole (inflammabilité)

ph

le global harmonized system (ghs) est une recommandation internationale des nations unies qui propose à chaque région économique ou politique du monde (mercantour, Union européenne, asean…) d’utiliser les mêmes critères techniques et les mêmes symboles pour qualifier les dangers d’un produit chimique dans le secteur des transports des marchandises dangereuses. l’Union européenne a non seulement décidé d’adhérer au ghs pour le transport des marchandises dangereuses mais aussi d’élargir son champ d’application à l’étiquetage des produits chimiques vendus aux entreprises ou aux consommateurs. ainsi, la réglementation européenne touche à la fois à la sécurité sur le lieu de travail et à la protection du cons sommateur et de l’environnement, le tout en cohérence avec le système d’étiquetage applicable dans les transports s. c’est le règlement européen 1272/2 2008 dit clP (classification, labelling and Packaging) qui introduit dans notrre région du monde ce nouveau système d’étiquetage.

les étiquettes

après une longue période de transposition qui a démarré en n 2010, les nouveaux logos seront o obligatoires le 1er juin prochain. adieu aux symboles sur fond orange et bienve enue aux pictogrammes sur fond blan nc et bord rouge !

Toutefois, les étiquettes de l’ancie e enne réglementation ne vont pas disparaître du jour au lendemain. les produits chimiques composés d’un mélange de plusieurs substances mis sur le marché avant le 1 er juin 2015 sont dispensés de réétiquetage pendant deux années supplémentaires, jusqu’au 1 er juin 2017. les entreprises ont la charge de la preuve de la mise en vente au plus

Nouveaux pictogrammes

ces nouveaux pictogrammes accompagnent des mentions de danger (« provoque une irritation cutanée » ou « toxique pour les organismes aquatiques ») et des conseils de prudence (« en cas de contact avec les yeux, rincer avec précaution »).

Expert en emballage et avocat en droit des affaires, Sylvain Martin livre chaque mois le fruit de ses réflexions. www.sylvain-martin.com

Toutes ces informations harmonisées permettent à l’étiquette : – de limiter les confusions et les erreurs de manipulation ; – de donner des indications sur la conduite à tenir en cas d’accident ; – d’apporter une aide au stockage et à l’élimination du produit et de son emballage ; – d’aider les utilisateurs à évaluer les risques et à organiser la prévention.

s fiches de données les De sécurité

l’étiquette est la première information fourrnie aux utilisateurs sur les dangers et l es précautions à prendre lors de mploi de produits chimiques. l’em es utilisateurs ont la possibilité d’oble tenir des informations beaucoup plus complètes sur les fiches de données de sécurité qui peuvent compter des dizaines de pages et dans lesquelles le fabricant imagine divers scénarios d’exposition g x effets de son produit chimique. aux s fiches de données de sécurité ces (Fd s) sont établies dans le cadre du règlement reach qui définit également les méthodes d’évaluation des dangers des produits chimiques et par conséquent leur classification dans le cadre du règlement clP. ces deux textes européens sont très complémentaires.

(1) À propos de traçabilité, signalons la mise en ligne depuis mars 2015, sur le site du Conseil national de l’emballage, du document « Emballages et traçabilité des produits ».

mai 2015 i emballages magaziNe

aNalyser i BaromèTre

58

Cette page a été réalisée en collaboration avec l’INSEE

indices de production Ralentissement saisonnieR

dernier mois

filièRe

Le mois de février est rarement reluisant en ce qui concerne les statistiques de production de l’industrie l’emballage. Le nombre de jours ouvrés inférieur influe toujours sur les chiffres. En février 2015, l’activité s’est réduite de 4 %.

Toutes les filières ont souffert. À commencer par le bois, qui enregistre une chute de 10 %, pénalisé par les emballages pour l’élevage du vin (– 28%) et l’emballage léger (–11%). Le verre ne fait pas beaucoup mieux. L’activité recule de 9 % dans le flaconnage et de 8 % dans les bouteilles. Les baisses sont plus faibles dans le papier-carton, mais généralisées. Seul le plastique semble se maintenir. La production ne fléchit en effet « que » de 1,8 % dans cette filière. Les producteurs de bouchons et de surbouchages sont les plus affectés avec des baisses de l’ordre de 5 % quand les producteurs de corps creux tirent leur épingle du jeu avec une hausse de 1,5 %.

dernier mois

115

– 5,3 %

110 105

95

94

90 85 80 75

0%

dernier mois

– 1,8 %

115 110

95

105

+ 4,8 % 108

95 90

75

85

2015

2015

plastiques

2014

La production a décliné de plus de 5 % dans l’industrie de l’emballage carton. Les caisses et boîtes en carton ondulé affichent une baisse de 6 % quand les boîtes pliantes en carton compact reculent de 4 %.

Les sacs en papier régressent quant à eux de plus de 3 %.

sUr 1 an

100

89

80

le bouchage décroche

L’indice de production des emballages en plastique chute de 110 à 108 points, du fait des contre-performances des articles de bouchage, de surbouchage et des sacs en polyéthylène, en recul de 5 %. On note la progression des bacs (+1,5 %) mais aussi des bonbonnes et bouteilles (+1,5 %).

115

135

110

127

105

120

100

112

95

dernier mois

– 10 %

sUr 1 an

– 2,2 %

105

90

90 85

dernier mois

–9 %

80 75

2014

97

sUr 1 an

90

– 4,2 %

82

2014

2015

la tonnellerie s’enfonce bois

les flacons chutent

i mai 2015

90

75

2015

L’industrie du verre d’emballage est encore une fois handicapée par le flaconnage, dont la production a fondu de 10 % en février. Les bouteilles souffrent : l’activité a régressé de 18 % dans ce secteur. Sur un an, l’indice de la filière dévisse de quelque 4 %.

emballages magaziNe

2015

2014

120

l’ondulé à la traîne

0%

100

100

2014

sUr 1 an

105

125

85

papieR-caRton

110

sUr 1 an

90

veRRe

–4 %

115

Rien ne va plus pour les tonneaux, fûts et futailles, dont la production, qui s’écroule de 28 %, a impacté l’ensemble de la filière. L’indice baisse de 10 %. La production de palettes enregistre une légère hausse (+ 2,8 %) alors que l’emballage léger décline de 11 %.

Données brutes

BaromèTre i aNalyser 59

papieRs et caRtons RécupéRés

prix des matières premières les prix s’envolent

Emballages Magazine publie les moyennes des prix des papiers et cartons récupérés (PCR) pour les sortes ordinaires. En réalité, en mars dernier, le cours de la sorte 1.02 (papiers et cartons mélangés) a évolué entre 61,95 et 68,23 euros la tonne, celui de la sorte 1.04 (papiers et cartons ondulés) entre 79,50 et 81,35 euros la tonne et celui de la sorte 1.05 (cartons ondulés) entre 91,75 et 95,94 euros la tonne. Les hausses sont générales. La plus forte augmentation, de quelque 5 euros, concerne la sorte 1.05.

VALEURS MOYENNES MENSUELLES, EN EUROS PAR TONNE 1.02 (papiers et cartons mêlés)

160

1.04 (emballages commerciaux)

1.05 (ondulés récupérés)

140 120 100

93,84 80,20 65,09

80 60

1.05 1.04 1.02

40 20

M

A

M

J

J

A

S

O

N

D

F

J

2014

M

2015

SOURCE : COPACEL

bois à palettes

baisse inattendue

Emballages Magazine rend compte de l’évolution des prix des bois à palettes, toutes essences confondues. Désormais exprimé en indices (base 100 en 2005), cet indicateur trimestriel est censé donner une idée des tendances sur le marché des palettes neuves. En janvier dernier, il s’établissait à 122 points, ce qui représente une légère baisse sur la valeur d’octobre. Les industriels pronostiquaient plutôt des hausses.

VALEURS MOYENNES TRIMESTRIELLES, EN EUROS PAR M3, HORS TVA, CAMION DÉPART 125

122

120 115 110 105 J

2014

2013

2015

SOURCE : Centre d'Etudes de l'Economie du Bois (CEEB)

matièRes plastiques

très fortes hausses

Les prix des matières plastiques utilisées dans l’industrie de l’emballage sont en forte progression. On s’en doutait ! Les fédérations regroupant les transformateurs de ces matières, dont le syndicat des entreprises de l’emballage plastique et souple (Elipso) et la Fédération de la plasturgie, n’ont eu cesse de lancer des messages d’alerte ces dernières semaines, soulignant les problèmes d’approvisionnement de leurs adhérents qui seraient dus, selon elles, aux contingentements des producteurs et à des forces majeures.

Les hausses les plus marquées concernent les styréniques et les polyéthylènes. Il faudra ainsi payer quelque 24 centimes de plus pour se procurer 1 kg de polystyrène (PS) cristal, dont le prix progresse de 16 % à 1,72 euro/kg et 23 centimes de plus pour acheter la même quantité de polystyrène expansé (PSE), dont le cours augmente à 1,56 euro/kg. Dans les polyéthylènes, les hausses s’échelonnent entre 13 et 15 %. Le prix du polyéthylène haute densité soufflage (PEhd) se renchérit de 18 centimes à 1,38 euro/kg, celui du polyéthylène basse densité (PEbd) de 17 centimes, à 1,41 euro/kg. Des augmentations de l’ordre de 14 centimes sont à noter du côté des polypropylènes. Même le polychlorure de vinyle (PVC), pourtant en baisse depuis plusieurs mois, augmente de 9 centimes.

VALEURS MOYENNES MENSUELLES, EN EUROS PAR KG

2,1

Polystyrène Cristal (PS)

Polypropylène (PP) copolymère injection

Polychlorure de vinyle (PVC)

Polypropylène (PP) homopolymère injection

Polyéthylène téréphtalate (PET)

Polystyrène expansé (PSE)

PS

1,2

1,72 1,56 1,39 1,34 1,17

0,9

0,87

PVC

1,8 1,5

0,6

M

A

M

J

J

A

S

O

N

D

J

2014 Polyéthylène basse densité (PEbd)

1,7

Polyéthylène haute densité (PEhd) film

F

M

PSE PP cop.

PP homo.

PET

SOURCE : ELIPSO

2015 Polyéthylène haute densité (PEhd) soufflage Polyéthylène haute densité (PEhd) injection

Polyéthylène haute densité (PEhd) linéaire

1,43 1,41 1,39 1,38 1,38

1,4 1,1

PEbd linéaire PEbd PEhd film PEhd inj.

PEhd souf.

0,8 0,5

M

A

M

J

J

2014

A

S

O

N

D

J

F

M

SOURCE : ELIPSO

2015 mai 2015 i emballages magaziNe

Fruit du transfert des activités de prestations dans les secteurs de l’agroalimentaire et de l’emballage du Pôle technologique CASIMIR, 3S’inPACK se positionne comme un centre technique expert du couple produit-emballage dans toutes ses dimensions : Sécurité alimentaire et environnementale, Stabilité des produits emballés, Service à l’usage et sensorialité.

Ses interventions reposent sur une expertise acquise dans le domaine de l’emballage depuis une vingtaine d’années : analyses et tests, diagnostics et expertises, veille et innovation, conception-écoconception.

Son développement est, entre autre, basé sur l’intégration des technologies du numérique dans différentes approches : • Prédictions liées au couple produit-emballage : durée de vie, échanges et interactions emballage-aliment • Calculs et modélisation : profil nutritionnel, profil environnemental • Conception et écoconception : réalité virtuelle, sensorialité des emballages

emballages magaziNe

i mai 2015

3S’inPACK accompagne les entreprises sur : • L’innovation par la recherche et le développement de solutions produit-procédé-emballage • L’expertise et le diagnostic en matière d’organisation (performance industrielle), de développement durable, de fonctionnalité des emballages • Les analyses et les tests permettant de qualifier les produits et les emballages en matière de fonction-nalité et de réglementation • La formation de leurs salariés (gestion documentaire, maîtrise des risques, étiquetage, réglementation)

Contacts : Jacques Thébault, Directeur I jthebault@3sinpack.fr Colette Breysse, Responsable labo & expertises I cbreysse@3sinpack.fr 3S’inPACK Société coopérative d’intérêt collectif à responsabilité limitée et capital variable 19, AVENUE BLAISE PASCAL – CS 80154 - 63178 AUBIERE CEDEX TÉL. 04 73 28 85 28 I FAX. 04 73 28 64 14 E-mail : 3sinpack@3sinpack.fr I Site Internet : www.3sinpack.fr (en cours de création) SIRET 808 011 837 00016 – NAF 8299Z– TVA Intracommunautaire FR 91 808 011 837

machines i iNNover 61

Pesage-Dosage

ConCilier vitesse et préCision Les machines de dosage et de pesage sont rapides, précises et faciles à nettoyer. Les systèmes de contrôle qui les pilotent évoluent de façon à ajuster en temps réel les doses et les pesées en vue de corriger les opérations de process et de conditionnement en amont. les industriels, en particulier ceux de l’agroalimentaire, ont besoin de peser et doser leurs produits avec précision. il s’agit à la fois d’une obligation réglementaire et d’un impératif de rentabilité, le surdosage pouvant entraîner des pertes importantes. dans le même temps, ils doivent pouvoir réaliser ces opérations à haute vitesse. le dosage-pesage, aussi important soit-il, est tenu de ne pas ralentir la cadence de production. Qu’ils utilisent un dosage volumétrique, à vis, pondéral, par perte de poids ou qu’ils pèsent leur produit au moyen de trieuses et de peseuses associatives, il leur faut des machines robustes qui ne risquent pas de tomber en panne ainsi que des solutions hygiéniques qui se nettoient à grande eau sans difficulté. aussi le marché évolue-t-il vers des matériels très simples à démonter pour faciliter ces interventions d’entretien qui peuvent avoir lieu plusieurs fois par jour. de surcroît, la demande s’oriente vers des machines plus flexibles, permettant de traiter un éventail de produits le plus large possible. certains fournisseurs ont même conçu

photos espera

L’ES 5901 d’Espera associe une trieuse pondérale homologuée « e » avec contrôle statistique et un système d’impressionpose d’étiquettes en temps réel.

des machines mobiles, faciles à déplacer d’une ligne à l’autre, au cas où une reconfiguration de l’atelier de production serait nécessaire.

Une autre tendance émerge: des machines de pesage et de dosage plus intelligentes. elles peuvent réguler en temps réel les lignes qui les alimentent, au niveau du process et du convoyage, en augmentant ou en diminuant la quantité de produits qui affluent. Quant aux trieuses pondérales, dont la tâche consiste à vérifier le poids d’un produit emballé, elles enregistrent les pesées et réalisent des statistiques pour améliorer les conditions de fonctionnement des lignes situées en amont. d’un point de vue général, les fonctions liées au recueil, au traitement et à l’analyse des données de production se développent. l’utilisateur a la possibilité de savoir immédiatement ce qui se passe sur ses machines, notamment si les poids cible et les cadences sont respectés. de même, on rencontre sur le marché des tablettes étanches qui communiquent par Wi-Fi les relevés de pesage avec des supports d’aide à la conduite. sa tablette à la main, l’opérateur se déplace d’une ligne à une autre et pilote tout son parc machine depuis une seule interface de commande.enfin,leséquipementierssepréoccupent de réduire les dimensions de leurs matériels et de coupler – lorsque c’est possible – leurs machines avec d’autres dispositifs de contrôle ou de marquage. les solutions combinées – pesage/détecteur de métaux, tri pondéral/détecteur ou rayons X – avec, ou non, une étiqueteuse poids/prix ou un codeur, sont désormais légion dans les catalogues des fournisseurs. certaines peseuses associatives sont capables de peser et de compter en même temps. l’avantage de ces solutions combinées ? Économiser de la place en atelier alors que le prix du mètre carré, tout particulièrement en France, demeure élevé. l

En BREF À quoi ça sert ?

Les systèmes de pesage et de dosage permettent d'insérer dans le conditionnement la juste quantité de produit.

quelles sont les teChnologies utilisées ?

Le dosage fait appel à plusieurs technologies : volumétrique, débitmétrique, pondéral, par perte de poids… Les peseuses (associatives, trieuses pondérales) se servent d'un procédé « résistif » (jauge de contrainte) géré par l’électronique.

sur quoi portent les évolutions ?

La fiabilité, la facilité de nettoyage, l'ergonomie d'utilisation.

quels sont les prix ?

À partir de 1 500 euros pour un terminal de pesage et jusqu’à quelques centaines de milliers d’euros pour une peseuse associative.

Geneviève Hermann avec Tiziano Polito

mai 2015 i emballages magaziNe

62

iNNover i machines

//// pesage-dosage « Combi » DosaGe eT DéTeCTion

le combi mod Xhr-600 Pen-Tec se compose d’un dispositif de détection de particules par rayons X et d’une trieuse pondérale. simple à programmer, il se pilote à l’aide d’une seule interface à touches tactiles. Quelque 256 produits peuvent être mémorisés. d’un encombrement réduit, cette machine décèle un grand nombre de contaminants même dans des sachets en aluminium ou métallisés. elle se nettoie très facilement.

ConsTruCTeur : pen-tec.

DisTribuTeur : Girardin packaging Concept.

CaraCTérisTiques : Cadences de 300 CaraCTérisTiq particuless par minute. Gamme de pesée de 5 à 600 g.

Prix : NC. CaTions : secteurs de aPPliC l’agroalimentaire, de la pharmacie, la cosmétique et la parfumerie.

PesaGe eT éTiqueTaGe

c t la machine compacte, une es 5901 associe a ndérale trieuse pon avec contrôle statistique à un système sion et de d’impress ose en temps po réel. r cet équipement é est e muni d’un écran n tactile de 15 pouces en couleur.

ConsTruCTeur : espera.

DisTribuTeur : espera France.

CaraCTérisTiques : Cadences jusqu’à 65 mesures par minute, en fonction du poids et de la longueur des produits.

Prix : À partir de 28 000 euros. aPPliCaTions : Industrie agroalimentaire.

Doseuse PonDérale à Pesée bruTe

destinée à l’ensachage de produits solides non collants en sac à « gueule ouverte », la Janomatic B2 est une doseuse pondérale électronique à pesée brute particulièrement adaptée aux petites et moyennes cadences. elle peut être alimentée par une goulotte gravitaire vibrante, une vis d’archimède ou un couloir vibrant. les bouches d’ensachage ont un diamètre de 180 ou 260 mm. le système de pesage est statique. Facile à installer, cette machine offre la possibilité de gérer 98 recettes de dosage via un écran graphique. elle convient pour des sacs de 10 à 50 kg. l’opérateur présente le sac sous la bouche, actionne la fermeture de mâchoires. dès la fermeture du serre-sac, le dosage démarre.

ConsTruCTeur : Janodet.

CaraCTérisTiques : Cadences de 120 à 450 sacs à l’heure.

Prix : NC. aPPliCaTions : Industries de l’agroalimentaire, de l’alimentation animale, de la fabrication de granulés plastiques ou de produits chimiques.

emballages magaziNe

i mai 2015

ConTrôleur De ProCess PonDéral

l’indicateur de pesage i410 est un véritable terminal programmable équipé de plusieurs applications métier. il convient pour le tri pondéral, le pesage ou le dosage en continu, le dosage par perte de poids et répond à de nombreux besoins tout en restant simple d’utilisation. il assure en outre la gestion, le contrôle et la commande des différents transmetteurs et périphériques qui lui sont raccordés. son afficheur est très lisible grâce à une nouvelle tech hnologie de backlight. deux nouvelles pollices de caractères s, pour le farsi et l'alphabet cyrillique, sont disponibles.

ConsTruCTeur : precia Molen.

CaraCTérisTiques : Jusqu’à 120 mesures par seconde.

Prix : NC. aPPliCaTions : secteurs de l’alimentaire, la pharmacie, la chimie et l’industrie.

machines i iNNover 63

//// pesage-dosage ConTrôle De PoiDs en flux ConTinu

le ccW grader est une machine rotative pourvue d’une double rangée de bennes et d’un logiciel spécifique qui pèse individuellement chaque pièce de viande puis la dirige vers un convoyeur ou un autre selon les critères du poids cible. elle fonctionne en flux continu avec une précision de plus ou moins 0,1 g.

ConsTruCTeur: Ishida.

CaraCTérisTiques: Cadences jusqu’à 7000 volailles à l’heure.

Prix: NC. aPPliCaTions: principalement pour les industriels de la volaille.

Trieuse PonDérale PolyvalenTe

Flexible, la trieuse pondérale loma cW3s pèse une large variété de produits jusqu’à 6 kg. elle est aussi précise avec les emballages souples que rigides. simple d’utilisation, elle se pilote à l’aide d’un écran graphique tactile en couleur. cette machine d’entrée de gamme fonctionne sans problème dans des environnements où la température est comprise entre 0 et 40 °c.

ConsTruC CTeur: Loma systems.

CaraCTériisTiques: Vitesse du tapis jusqqu’à 120 mètres par minute.

Prix: À parrtir de 12000 euros. aPPliCaTio ons: secteurs de l’agroalimentaire et du conditionnement.

mai 2015 i emballages magaziNe

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iNNover i machines

//// pesage-dosage Peseuse assoCiaTive

la peseuse associative omega adW-o-0624m-d est en acier inoxydable étanche (iP67). elle sélectionne une combinaison de ses vingt-quatre têtes de pesée aussi proche que possible du poids cible. elle est capable de mélanger jusqu’à huit produits aux proportions voulues grâce au système de calcul dataweigh. sa consommation électrique a été réduite de 60 % par rapport aux modèles précédents. sa précision permet de diminuer les pertes de produit dues à des erreurs de pesage et de scellage.

ConsTruCTeur : Yamato scale.

DisTribuTeur : Yamato scale France.

CaraCTérisTiques : Cadences de 255 pesées par minute.

Prix : NC. aPPliCaTions : Mélanges de produits gélifiés, de fruits secs, d’aliments surgelés et autres produits alimentaires même collants.

faCile eT raPiDe à inTéGrer

en acier inoxydable, la trieuse pondérale ec-e-va s’intègre facilement et rapidement sur n’importe quelle ligne de production industrielle. de classe de protection iP 65, cette machine compacte fournit de manière fiable des valeurs de poids très précises. elle est équipée d’un écran TFT tactile en couleur de 8 pouces.

ConsTruCTeur : Wipotec.

DisTribuTeur : oCs Checkweighers.

CaraCTérisTiques : Cadences de 150 produits par minute.

Prix : NC. aPPliCaTions : Industrie alimentaire de produits frais.

sysTèmes D’éjeCTion

Fabriquée avec du matériel standard, la trieuse pondérale Tg3a sert à contrôler le poids des produits et à remonter les informations aux machines situées en amont de manière à ajuster leur production. de nombreuses données sont relevées grâce à un logiciel de statistiques intégré et sont transmises par une clé UsB, le réseau ethernet, rs 232 ou l’impression d’un ticket. cette trieuse est compatible avec les détecteurs de métaux. simple d’utilisation et robuste, la Tg3a se décline en trois versions : iP65, iP67 et iP69. les bandes de chaque convoyeur se démontent en quelques instants et sans outils. les produits hors poids sont éjectés par un vérin pneumatique, une buse de soufflage ou un tapis basculant.

ConsTruCTeur: selvex, marque du groupe Ixapack.

CaraCTérisTiques: Cadences jusqu’à 300 produits par minute avec une étendue de pesée maximale de 6000 g.

Prix: NC. aPPliCaTions: adaptée aux exigences de l’agroalimentaire.

Terminal De Pesée inDusTrielle

le terminal intelligent is 50 simplifie les applications de pesage complexe. grâce à ses différents interfaces et logiciels, il s'accorde au pilotage de convertisseurs, de valves et de moteurs. il dispose d’un clavier Qwerty et d’un pavé numérique qui facilitent la saisie des données. l’is 50 convient au comptage de pièces à partir d’un poids de référence mis en mémoire, au dosage par remplissage ou prélèvement, au contrôle de tolérance et au relevé de statistiques. Équipé d’un Profibus dP ou Profinet en option, ce terminal s’intègre dans les structures et réseaux existants. il se raccorde à toute balance équipée de capteurs à jauge de contrainte ainsi qu’aux capteurs Bizerba à compensation électromagnétique et à corde vibrante.

ConsTruCTeur : Bizerba allemagne.

DisTribuTeur : Bizerba France.

CaraCTérisTiques : raccordement jusqu’à sept bascules.

Prix : NC. aPPliCaTions : pour tout type d’industrie.

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machines i iNNover 65

//// pesage-dosage ajouT De ConDimenTs

la peseuse linéaire newWeigh e106B a été conçue pour l’ajout de condiments dans des préparations pour viandes ou des salades. le remplacement aisé et rapide des pièces en contact avec les produits facilite son nettoyage : trois minutes suffisent. cette machine pèse jusqu’à 600 g de produits tels que des oignons coupés, du maïs ou des croûtons de pain.

ConsTruCTeur : LWa. DisTribuTeur : all1 pack.

CaraCTérisTiques : Cadences jusqu’à 40 portions par minute.

Prix : À partir de 26 000 euros. aPPliCaTions : pesage de produits alimentaires solides.

résisTanCe au neTToyaGe

le terminal de pesage ics685 résiste bien aux conditions de nettoyage qu’exige le secteur de l’agroalimentaire. son affichage TFT couleur, ses touches programmables et son menu interactif rendent les pesées plus rapides et plus précises. Un grand choix d’interfaces simplifie son intégration et sa connexion à d’autres balances. sa portée varie de 0,6 à 35 kg. ce terminal est disponible en protection iP65 ou iP69k.

ConsTruCTeur: Mettler toledo.

CaraCTérisTiques: ues: résolution de 0,001 0 001 à 0,1 0 1 g. g Prix: À partir de 1110 1 euros. aPPliCaTions: Marché M de l’agroalimentaire et industrie manufacturière.

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iNNover i machines

//// pesage-dosage remPlisseuses à usaGe réGlemenTé

TaPis vibranT

grâce à une précision du dosage pondéral et à la maîtrise des composants électroniques embarqués sur ses machines, le constructeur serac a obtenu le certificat d’examen de type « instrument de pesage à fonctionnement automatique ». ce certificat permet aux industriels d’utiliser ses remplisseuses pondérales en « usage réglementé » de manière à simplifier les procédures qualité nécessaires à l’obtention du label européen « e » autorisant la libre circulation des emballages en europe. cela réduit la fréquence et les quantités d’emballages à échantillonner. il suffit d’effectuer une simple vérification primitive de la remplisseuse en atelier.

dotée d’un panneau tactile en couleur, la doseuse pondérale lBvF-24a est particulièrement adaptée pour le pesage et le remplissage avec des produits comme le chocolat ou collants tels que les raisins, les pruneaux et autres fruits secs. leur diamètre ne doit cependant pas excéder 25 x 25 mm. cette machine est équipée d’un tapis vibrant pour une meilleure répartition des produits dans les caisses. elle offre une grande précision de dosage et se nettoie très facilement grâce à un système de démontage rapide du tapis.

ConsTruCTeur : serac.

Prix : À partir de 20 000 euros. aPPliCaTions : particulièrement adapté pour le remplissage avec des produits difficiles à échantillonner, les emballages lourds ou dangereux à manipuler.

ConsTruCTeur : pattyn.

DisTribuTeur : h.D.s.

CaraCTérisTiques : Cadences jusqu’à cinq cartons par minute.

Prix : NC. aPPliCaTions : tous types d’industries dont l’alimentaire.

ProDuiTs CollanTs

l’innovation brevetée de multipond permet d’automatiser le pesage de produits collants comme la viande fraîche ou marinée. cette solution est facile à nettoyer et préserve les produits délicats. ces derniers passent sur un cône de distribution doté d’un profil de surface spécial et sur des canaux vibrants ayant le même profil agencé radialement. la configuration minimise le contact entre le produit et la surface des canaux et du cône de distribution. aucun équipement complémentaire n’est nécessaire au dosage. les pièces en contact avec le produit se démontent aisément et sans outils lors des opérations de nettoyage ou de maintenance.

ConsTruCTeur : atoma-Multipond.

DisTribuTeur : Multipond.

Prix : NC. aPPliCaTions : pesage de produits alimentaires solides collants.

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quaTre TaPis en simulTané

destinée au contrôle des conditionnements en sortie de ligne d’emballage, la trieuse pondérale d’arpège master K fonctionne à forte cadence. son électronique de commande gère jusqu’à quatre tapis peseurs en simultané. autonome, cette trieuse se programme selon les besoins. les statistiques s’affichent directement sur la trieuse et sont extraites à l’aide d’une clé UsB ou via des ports de communication. le couplage de cette machine de contrôle pondéral et d’un asservissement des équipements de remplissage assure une régulation efficace de ces derniers.

ConsTruCTeur : arpège Master K. CaraCTérisT Tiques : Cadences jusqu’à 500 coupss par minute.

Priix : À partir de 7 500 euros. aPP PliCaTions : touttes les industries dde préparation de produits conditionnés.

machines i iNNover 67

//// pesage-dosage Doseur à vis Pour PouDres eT Granulés

le doseur à vis de gericke est équipé d’un homogénéisateur et, éventuellement, d’un agitateur de trémie. d'un débit constant et stable, il convient aux produits à écoulement facile tels les granulés plastiques mais aussi aux poudres cohésives comme les pigments. douze tailles de vis peuvent y être adaptées sans avoir à changer le motoréducteur. les profils de vis sont variés: spirale, spirale avec axe, spirale avec pas progressif, vis plein filet, vis avec revêtement en polytétrafluoroéthylène (PTFe) ou autre.

le doseur de poudres en ligne rl 3 avec contrôle de poids sert à remplir des flacons pharmaceutiques automatiquement. le dosage s’effectue à travers deux buses d’alimentation. le poids est vérifié par le système électronique de contrôle Plc siemens associé à un terminal de pesage mettler de haute précision.

s

ConsTruCTeur: Comas.

DisTribuTeur: sogeva.

CaraCTérisTiques: Cadences de 40 à 100 pièces à la minute.

Prix: À partir de 200000 euros. aPPliCaTions: Conçu pour l’industrie pharmaceutique.

TRIEUSE PONDÉRALE TG3A Précision & haute cadence

16

-1

-T ro ye

PA CK M IN 7 ju AC N in H OV 20 IN 15 E E

ConsTruCTeur: Gericke.

CaraCTérisTiques: Débits de 0,1 l/h à 50 m3/h. précision du dosage inférieur à 1 % en version pondérale.

Prix: 10 000 à 70 000 euros. aPPliCaTions: secteurs de l’alimentaire, de la chimie, la pharmacie et la cosmétique.

Doseur aveC ConTrôle De PoiDs

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mai 2015 i emballages magaziNe

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emBallages i iNNover 69

alimeNtaire

De nouveaux Défis pour l’emballage alimentaire photo KlöcKner pentaplast

Dans un contexte économique chahuté, les fabricants doivent concilier les attentes des consommateurs, les exigences sanitaires et environnementales et la nécessité de lutter contre le gaspillage. les agents conservateurs sont supprimés, n’affecte pas cette orientation. grâce à ces performances, le plastique gagne même des parts de marché : ici, meilleur marché, il se substitue au métal, là, plus léger, il remplace le verre. Très fin, il peut aussi être associé au carton ou au papier pour renforcer son étanchéité, à condition d’être facilement séparable ou de ne pas perturber son traitement en fin de vie. dans ce domaine, le nomadisme et le marché du snacking constituent un puissant moteur de développement. en outre, les plastiques issus de ressources renouvelables commencent à se déployer, avec une prime accordée à la pulpe de canne à sucre (bagasse).

Fonctionnalité

Pragmatisme, économies et, toujours et encore, développement durable : les emballages alimentaires, souvent dénoncés comme une fin, ce qu’ils sont en partie, en oubliant qu’ils sont avant tout un moyen indispensable de conserver, de protéger et de lutter contre le gaspillage, progressent continûment pour répondre aux exigences fonctionnelles des consommateurs autant que pour coûter moins à produire et moins impacter l’environnement. dans cette perspective, les matières plastique ont plus que jamais la cote.

Polyéthylène téréphtalate (PeT), standard, expansé ou spécifique, polypro-

pylène, polyamide…, le monomatériau se développe, notamment dans les barquettes. ainsi les industriels serontils prêts lorsque l’extension des consignes de tri sera généralisée, d’ici à 2022, en France. en corollaire, les fabricants de films accompagnent cette tendance en mettant au point des solutions de scellage compatibles. la réduction des épaisseurs et celle du nombre de composants sont également privilégiées pour, à la fois, diminuer l’empreinte carbone et abaisser les coûts de matières premières, de fabrication, de logistique, l’écotaxe, etc. et l’ajout de fonctions barrière pour allonger la durée de conservation, surtout quand

Par ailleurs, un certain nombre de fonctionnalités deviennent incontournables : l’ouverture facile, sous diverses formes et quel que soit le matériau, la refermeture, en cas de portionnement de la consommation et de risque de gaspillage, le dosage, quand la précision est de mise. elles peuvent néanmoins se heurter à la question de leur coût, dans l’épicerie, entre autres, où, prix de vente obligent, les emballages demeurent souvent des plus basiques. Tant pis pour la différenciation ! il reste les améliorations en termes de présentation, de décoration et/ou de communication, apportées par le design graphique et des impressions toujours plus qualitatives. Parce que la réussite commerciale de ces différentes évolutions dépend largement de la perception des produits par les consommateurs dans les rayons ou, plus encore, dans le cadre de l’e-commerce, sur les écrans. l

Arnaud Jadoul

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iNNover i emBallages emballage alimentaire plastique rigiDe pet expansé

polyamiDe

Kapseal

absorption

avec airpet eco, un polyéthylène téréphtalate (pet) recyclé et expansé, silver plastics propose une solution inscrite dans le développement durable. produite par un procédé sans adjuvants chimiques à partir de pet extrudé, la mousse expansée entraîne une économie de poids d’environ 30 %. les qualités barrière sont maintenues et l’utilisation d’un film barrière reste superflue pour le conditionnement sous atmosphère modifiée (Map).

la Française des plastiques, spécialiste de l’extrusiongonflage et de l’injection, présente désormais des emballages élaborés en monomatériau barrière à l’oxygène, à base de polyamide. apte au contact alimentaire, il permet d’obtenir des formes de pièces difficilement réalisables par thermoformage. ces emballages peuvent être décorés par IMl et conviennent à la conservation de produits lyophilisés, de plats préparés, de produits laitiers, entre autres.

fournisseur : silver Plastics

fournisseur : La française des plastiques

conçue par Knauf Industries, la barquette Kary peal, réalisée avec le polypropylène Kapseal, est un emballage monomatériau operculable pour le conditionnement des produits carnés sous atmosphère modifiée. Validées avec le centre technique de la viande (adiv), les performances du Kapseal sont comparables à celles obtenues avec les multicouches en pet et en polystyrène (ps) en évolution tant de l’atmosphère modifiée que de la flore microbiologique. en outre, l’extrusion de Kapseal est moins gourmande en énergie.

la barquette absorbante sans buvard Bat de sirap Group, en polystyrène expansé (pse), est dédiée au conditionnement sous atmosphère modifiée.

Une étude sur l’évolution qualitative et microbiologique de viande hachée en barquette Bat et barquette barrière avec buvard collé et une autre portant sur des filets de poisson « montrent des résultats comparables et mettent en avant un impact très positif sur le vieillissement visuel des produits », souligne le fabricant. fournisseur : sirap

fournisseur: Knauf industries

transparence

cassolettes

usage unique

restauration

Berceau du groupe Guillin, Guillin emballages fut la première société à concevoir, fabriquer et distribuer sur stock des emballages plastique thermoformés standard en grande série et dans toute l’europe pour les professionnels des métiers de bouche. la société s’affirme comme le leader des boîtes pâtissières et traiteur transparentes pour la grande distribution et les industries agroalimentaires.

spécialiste de l’emballage en plastique rigide, rpc a développé pour le fabricant français de plats cuisinés Gendreau des barquettes thermoformées en forme de cassolettes. Bicolores, elles sont en pp/eVoh/pp pour permettre le réchauffage au four à micro-ondes et assurer un délai de conservation de douze mois. ces emballages affichent une capacité de 350 g, afin d’offrir un format familial supérieur à 300 g, conforme au standard du marché.

spécialiste de l’emballage et de la vaisselle à usage unique, alphaform se veut le partenaire emballage des commerces traditionnels et de la restauration hors domicile. la société propose une gamme complète d’assiettes, plats, bols, barquettes, boîtes, plateauxrepas et emballages traiteur. ces produits originaux et évolutifs répondent aux exigences des clients en matière d’hygiène, de transport et de conservation.

promoteur du concept de liaison froide en restauration, rescaset distribue une ligne d’emballages à usage unique, spécifique à la restauration collective et aux industries agroalimentaires, constituée de barquettes et de vaisselle en plastique, ainsi qu’une large gamme complémentaire de machines de scellage et de conditionnement. l’entreprise propose donc plus de 300 références aux formes et volumes variés, pour le conditionnement et la distribution des repas, chauds ou froids.

fournisseur : Guillin emballages

fournisseur : rPC Barrier Containers

emballages magaziNe

i mai 2015

fournisseur : Alphaform

fournisseur: rescaset Concept

emBallages i iNNover 71 emballage alimentaire plastique rigiDe sécable

Hygiène

Dosage

parois minces

c’est dans son centre d’excellence de Mont-deMarsan (landes) que coveris a développé le neocell pp+, première feuille coextrudée en polypropylène pour des applications form-fill-seal (FFs), thermoformable et sécable, similaire au polystyrène, avec une densité moindre. Il convient particulièrement aux yaourts, fromages blancs et desserts lactés en multipack. Il a valu à coveris un oscar de l’emballage en 2014.

plus pack décline son concept safe snack sur sa gamme d’emballages nomades smartView, aux formats de 250 et 465 ml. la mini fourchette-cuillère (« spork ») est placée dans un compartiment individuel hygiénique à l’abri de la nourriture, afin de réduire les manipulations pour le conditionneur et d’accroître la visibilité du produit pour le consommateur final. la chaîne logistique est également optimisée en évitant l’intervention d’un atelier extérieur pour positionner ce « spork ».

Myrovipack poursuit le déploiement de sa gamme d’accessoires avec le développement d’une cuillère de 30 ml. Issue du savoir-faire du groupe rovip dans le médical, elle offre un grand confort d’utilisation et est particulièrement adaptée au dosage de poudres. elle peut néanmoins être utilisée pour les liquides, sa forme évitant aux solutions de se déverser en position horizontale. elle est disponible en sachet individuel.

spécialiste de l’injection, Fürst Group réalise à haute cadence des produits à parois minces neutres ou décorés par étiquetage dans le moule (IMl). la société a récemment développé une gamme de boîtes en polypropylène carrées, rondes, rectangulaires ou de formes spéciales destinées à la confiserie, mais aussi au segment des produits frais.

fournisseur : Coveris

fournisseur : fürst Group

fournisseur : rovip

fournisseur: Plus Pack

fruits et légumes

résistance

légèreté

au sein du groupe Guillin, Dynaplast est davantage dédié au secteur des fruits et légumes. la société fabrique des emballages standard, alvéoles, paniers, barquettes et boîtes, transparents ou de couleur, à destination des producteurs et conditionneurs de ce marché. elle propose également aux thermoformeurs intégrés des feuilles plastique haut de gamme et, aux industries agroalimentaires, des emballages mécanisables sur mesure.

ozembal a développé optimium+, un polyéthylène haute densité (pehd) à la résistance mécanique optimisée qui se substitue au pehd standard. pour les flacons subissant des contraintes physiques importantes, il permet d’améliorer leur résistance sans augmenter leur poids. ainsi, pour un bidon de 5 l et de 140 g, la résistance à la compression verticale est de 47 % supérieure. pour les conditionnements à faible valeur ajoutée, il permet de réduire leur poids et, de ce fait, leur coût.

Millet plastics Group optimise son bidon de 5 l en abaissant son poids à 100 g. le 5 l eco plume est ainsi un emballage ultraléger mais tout aussi rigide. plus vertueux sur le plan environnemental et plus économique, il est adapté au conditionnement des huiles végétales et des produits ne contenant pas de matières dangereuses soumises à des homologations spécifiques.

fournisseur : Dynaplast

fournisseur: ozembal

fournisseur : Millet Plastics Group

plastique souple nylon pour emballer des pièces de viande, des volailles ou du poisson, sirane propose aux détaillants le siralon, un film ou un sachet à base de nylon (polyamide) qui peut être thermoscellé, servir au conditionnement sous vide et passer au four traditionnel ou à micro-ondes. transparent ou opaque, il est imprimable. le siralon 21 résiste à une température de 210 °c tandis que le siralon 10 convient aux cuissons à basse température et vapeur. fournisseur : sirane

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iNNover i emBallages emballage alimentaire plastique souple praticité

toucHer papier

optimisation

fonctionnalité

en évitant toute manipulation du produit cru pour plus d’hygiène et de sécurité alimentaire, en réduisant les temps de préparation, en supprimant les corvées de nettoyage du four et en diminuant les temps de cuisson, le film cryovac sealappeal osF aW est l’allié du consommateur. plus mince, cette nouvelle solution pet permet aussi de proposer des volumes plus importants sur une bobine et donc de réduire les arrêts de machines chez l’industriel. ce film est imprimable en huit couleurs.

proposé par Bemis, paperlike est une alternative au papier laminé. cette solution offre un aspect et un toucher « papier » grâce à la combinaison de deux vernis spécifiques, avec les avantages du plastique: haute cadence, résistance à la déchirure et à l’humidité… Une fenêtre peut être positionnée librement dessus. elle s’applique sur tous les matériaux souples, polyamide, pet et polypropylène, les sachets refermables Be-pack, et s’adapte à toutes les machines de conditionnement.

linpac packaging lance le film rétractable haute barrière lintop ppe hB F27 pour l’operculage, sous atmosphère modifiée, des barquettes soudant pp ou pe.

Une seule référence de film est utilisable pour plusieurs supports, pour une gestion optimisée des stocks. son taux moyen de rétraction donne un aspect net et tendu. le scellage « lock seal » étanche, même sur des bords souillés, réduit les pertes et allonge la durée de conservation.

sol est une gamme de films coextrudés multicouches de sp Group. elle est complétée par le sol-efficient, qui peut être utilisé pour les barquettes et leur opercule, constituant ainsi une solution monomatériau, recyclable à 100 %. Disponible à partir de 35 microns d’épaisseur, il se caractérise, sur une base polyester, par une haute barrière, son étanchéité, sa planéité et sa résistance.

Il est également pelable.

fournisseur: sealed Air

fournisseur: Bemis

finesse

barrière

Grâce à sa très grande résistance mécanique et à ses propriétés barrière, le film Veraplex de südpack peut afficher une épaisseur jusqu’à 50 % inférieure à celle de films traditionnels, avec des performances égales ou supérieures. en outre, il est doté d’une très bonne transparence et son aspect peut être optimisé par une impression flexo ou hélio. Il est surtout utilisé comme film supérieur pour les produits alimentaires frais.

avec la gamme Barrierpack, Mondi consumer packaging offre films et complexes multicouches pour le marché alimentaire, entre autres. produits sur mesure, ils apportent, selon les besoins, une excellente barrière à l’oxygène, à la lumière, à l’humidité, aux odeurs et aux huiles minérales, tout en préservant l’arôme et la fraîcheur des denrées. Des fonctionnalités telles que des systèmes d’ouverture pratiques et de refermeture peuvent être ajoutées.

fournisseur : südpack

fournisseur : Mondi

emballages magaziNe

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fournisseur : sP Group

fournisseur : Linpac Packaging

papier – carton tHermoformage

résistance

Danapak Flexibles propose à son tour des barquettes en papier FibreForm. thermoformable sur des machines FFs, le matériau est disponible dans des grammages de 100 et 150 g/m². la filiale du groupe schur Flexibles le couche par extrusionlaminage et le revêt d’une couche de scellage à l’intérieur et d’une enduction barrière aux graisses à l’extérieur. Il peut être imprimé en flexographie.

À partir du procédé elytra, qui assure l’inertie de l’emballage et la non-modification des caractéristiques organoleptiques du produit, emin leydier a conçu une boîte à pizza en microcannelure. le complexe de papiers est adapté pour résister au contact court humide, gras et chaud. pour conserver leur intégrité jusque chez le client, les boîtes sont filmées par colis, puis les palettes sont cerclées et filmées de nouveau.

fournisseur : schur flexibles

fournisseur : emin Leydier

emBallages i iNNover 73 emballage alimentaire papier – carton

multimatériaux

nomaDisme

recyclabilité

séparation

visibilité

la biscuiterie Goulibeur, pour sa nouvelle offre snacking de quatre sablés, salés et sucrés, en forme de lingot, a choisi les minitubes Greencan, conçus et fabriqués par can packaging.

De 60 mm de diamètre et 60 mm de hauteur, ils sont à base de carton recyclé et de fibre vierge. avec son couvercle pratique, cet emballage, très résistant et recyclable, offre une bonne garantie de conservation.

protéger des contaminations, garantir la durée de conservation, être facile à ôter et attractif : l’opercule Walki lid assure toutes ces fonctions, la recyclabilité en plus. Il est composé de plastique et de papier qui peuvent être séparés au moyen du procédé normal de recyclage du papier. cet opercule couché par extrusion est résistant, imprimable et peut être découpé selon différentes formes et tailles. surtout, les consommateurs peuvent le retirer facilement, sans le déchirer, et le jeter avec les papiers.

smurfit Kappa fait évoluer evotray son concept de barquette en carton ondulé revêtue à l’intérieur d’un complexe plastique operculable, fixé par encliquetage. la géométrie parallélépipédique a été revue avec des coins arrondis afin de s’adapter aux outils de scellage. le film se détache plus facilement de la structure en carton après utilisation. la barquette peut être imprimée en offset et disposer de fenêtres.

Visibility est le dernier concept de plastobreiz. Il vise à offrir un maximum de visibilité aux salades-repas. l’ensemble comprend une cloche et un socle clipsables habillés d’une bague en carton réalisée par ar carton. Un insert compartiment service vient se positionner sur le tout, permettant de proposer une solution repas complète et modulable.

Une étiquette barrière repositionnable, développée par etik ouest, assure la fermeture et l’étanchéité.

fournisseur : Can Packaging

fournisseur: smurfit Kappa

fournisseur: Plastobreiz

fournisseur : Walki

refermeture

micro-onDable

Breveté par cGl pack, le système clipseal carton permet de refermer une barquette sans recourir à un opercule repositionnable ni à un couvercle. la barquette fermée se présente scellée avec un opercule en carton qui, une fois ôté, peut être replacé à la main. Il est légèrement enfoncé dans la barquette, de sorte que les aliments sont protégés et préservés lorsqu’ils ne sont pas consommés en une fois. ce concept peut se décliner dans différents formats et matériaux.

Velfood est une barquette en carton micro-ondable associée à un couvercle en plastique transparent. empilable, dédiée à la consommation nomade, elle s’adresse aux marchés de l’ultra-frais, des plats préparés et de la pâtisserie. pratique, elle intègre un compartiment sous le couvercle pour serviette, couverts et condiments. par mesure d’hygiène, un système de fermeture est incorporé pour maintenir le couvercle en position. Écoconçue, la barquette est imprimée avec des encres végétales à faible migration.

fournisseur : CGL Pack

fournisseur : Velfor

Le dosage

La triple Xpérience myROVIPACK

L’inviolabilité

L’étanchéité

BOUCHAGE - SNACKING - PACKAGING la nouvelle marque packaging alimentaire du groupe www.rovip.com • www.myrovipack.com • Nous contacter : info@rovip.com

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iNDex Des sociétés citées société

page

a/B/c Ademe Advanced Business Events Aegis Media Aesop Air France-KLM Alcan Packaging All1 Pack Alliora Alphaform Altavia, Amcor APPE Aptar Beauty + Home Asterop Atoma-Multipond Autobond Avery Dennison Beiersdorf Bemis Benco Bericap Berl & Mont Biocorp Bizerba Boho Cosmetics Bonneterre Breizpack Cabka-IPS Can Packaging Canibal Cape and Cape Capital Innovation Carrefour Casino Castorama Caudalie Cemoi Chep Cinfa Clarins Coca-Cola Entreprise Comas Conseil national de l’emballage (CNE) Conservas de Cambados Cosfibel Premium Coveris Coverpla Credence MedSystems CVP D/e/F DaklaPack Danone Devismes & Associés Dior Dow Chemical DS Smith Dynaplast E3 Conseil Eco-Emballages Eco2 Initiative Ecolomy Emballage 2016 Emin Leydier Espera Estée Lauder Eucerin Euro Pool System Fruit Logistica FS Pack Fürst Group

38, 48 29 28 50 19 28 63 36 70 44 28 12 25 28 66 76 16 43 72 24 12 39 46, 47 15, 64 50 24 20 41 73 18 53 44 20, 41 20 19 50 41 41 47 25 20 67 29 53 36 71 25 47 44 44 20 29 25 28 16, 20, 28 71 29 29, 48, 49 38 18 20 72 61, 62 37 25 41 41 19 71

g/H/i Geka Healthcare emballages magaziNe

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société

page

Geppia Gericke Gerresheimer Girardin Packaging Concept GL Events Graindorge GS1 France Guillin Emballages H.D.S. Harris Interactive Havi Global Solutions HBM Henkel Highcon Hotshop Design Agency HP IDD PLV Inno’vo Inofib Ishida Ixapack

29 67 47 62 44 22 28 70 66 38 44 14, 15 41 28 24 16 38, 39 44 29 26, 65 64 J/K/L

Janodet Jean & Montmarin Jean et Chaumont Jean-Charles de Castelbajac K. Hartwall KBA Kiehl’s Kleenex Knauf Industries Knoll Prestige Packaging Krones La Boulangère La Cour du design La Française des plastiques La Laiterie de Saint-Denis-de-l’Hôtel (LSDH) Laboratoires Expanscience Leader Price Lesieur LGR Packaging Lindal Linpac Packaging Little Butterfly Loma Systems Lotus Louis Vuitton LPR LVMH LWA M/N/o Mars Petcare & Food France Materia Nova MDD Expo Mega Airless Melvita Méo-Fichaux Merck Serono Mettler Toledo MGI Milka Millet Plastics Group Moët Hennessy Mondi Monnaie de Paris Natureplast NellyRodi Nemera Nestlé Newell Rubbermaid Nivea Norline O-I

62 24 23 19 41 16 50 54 70 36, 37 15 24 19 70 44 20 44 28 28 43 28, 72 50 65 54 40 41 40 63 51 29 44 25 25 44 47 20, 52, 63 20 24 71 40 72 37 29 19 46, 47 20 28 43 37 28

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62 66 12 73 71 38, 39 15, 62 24 70 24 28 18 71 70 44 23 15 25 28 72 72 29 19 64 19 15, 66 44 22 70 71 70 38 44 24 25 09 18 28 67 20 29, 44 72 15 37 47 20 72 24 47 47 25 76 25 28 19 46 08, 09 41, 43 16 73 73 64 53 76 15,64 09 46

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Une goUtte d’encre à diamètre variable 1002 gs12U : tel est le nom de la dernière tête d’impression jet d’encre que Xaar, leader mondial de la spécialité, vient de lancer. dédiée à la dépose d’encre, mais aussi de vernis et de blanc couvrant à séchage Uv, elle constitue un développement de la 1002 gs12c qui a connu un grand succès sur le marché de la céramique. elle se distingue par sa capacité à produire des gouttes dont le volume varie de 12 à 84 picolitres. l’opération a lieu en une seule passe et dans n’importe quel sens sur des substrats plats, à l’exemple des étiquettes, ou courbes, à l’instar des bouteilles, comme c’est le cas avec les machines de marquage

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direct sur objet. en jouant sur la taille des gouttes, l’imprimeur obtient des rendus de haute qualité, notamment en termes de résolution de texte et de dégradés. l’application de gouttes de vernis de taille et hauteur variables, qui plus est uniquement à certains endroits, en dépose sélective, permet de magnifier ces impressions. deux constructeurs de presses se sont déjà équipés, autobond, qui utilise la 1002 gs12U pour réaliser du vernissage sélectif, et Till, qui l’emploie pour obtenir des blancs couvrants sur ses machines d’impression directe sur bouteilles. l

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