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GRP : bonhom JOB : mp⊕xml DIV : BONI04F313 p. 1 folio : 1 --- 5/6/015 --- 7H50
IV.30
STRUCTURES
IV.313
DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES DES OUVRAGES EN MAÇONNERIE DE PETITS ÉLÉMENTS
IV.313.1
1
Règles d’exécution communes à toutes les maçonneries
Règles générales
R É G L E M E NT A TI O N
– NF DTU 20.1 P1-1 (octobre 2008 – indice de classement : P 10-202-1-1) : Ouvrages en maçonnerie de petits éléments – Parois et murs – Partie 1-1 : cahier des clauses techniques types et amendement A1 (juillet 2012 – indice de classement : P 10-202-1-1).
La norme NF DTU 20.1 P1-1 édicte les règles générales qui ont essentiellement pour objet les travaux préparatoires et la protection des ouvrages en cours de réalisation contre les intempéries : – travaux préparatoires ; – protection contre les remontées d’humidité du sol ; – protection en cours de travaux contre les intempéries ; – interruptions et reprises. 2
Hourdage des joints
R É G L E M E NT A TI O N
– NF DTU 20.1 P1-1 (octobre 2008 – indice de classement : P 10-202-1-1) : Ouvrages en maçonnerie de petits éléments – Parois et murs – Partie 1-1 : cahier des clauses techniques types et amendement A1 (juillet 2012 – indice de classement : P 10-202-1-1). – NF DTU 26.1 P1-1 (avril 2008 – indice de classement : P 15-201-1-1) : Travaux d’enduits de mortiers – Partie 1-1 : cahier des clauses techniques.
La norme NF DTU 20.1 P1-1 distingue le hourdage des joints selon que les maçonneries sont enduites ou restent apparentes. La norme NF DTU 26.1 P1-1 définit le choix et les règles de mise en œuvre des enduits de façades. Maçonneries enduites. Le mortier d’enduit utilisé doit être compatible avec les caractéristiques des éléments de maçonnerie considérés selon la norme NF DTU 26.1. Une maçonnerie neuve à enduire doit normalement être constituée de matériaux et d’éléments de maçonnerie homogènes (de même nature), en particulier pour leur cohésion ou résistance au cisaillement et pour leur porosité, qui conditionnent la compatibilité mécanique des enduits. Le mélange sur une même surface d’éléments de nature différente (exemples : blocs de béton, béton cellulaire autoclavé, briques en fibres de bois ou matériau synthétique isolant) devant recevoir un même enduit adhérent est à proscrire. Les joints horizontaux sont assurés par le mortier réparti sur toute la largeur du mur. En cas de joints partiels sur la largeur, le mortier est réparti symétriquement de part et d’autre de l’axe longitudinal du mur. Les joints sont réalisés en montant la maçonnerie. Les joints verticaux peuvent être remplis ou non, comme énoncé précédemment. Les joints horizontaux et verticaux sont exécutés de façon qu’il n’existe aucune discontinuité entre eux. Maçonneries restant apparentes. Quels que soient le type de mur et la nature de la maçonnerie, le profil des joints des
© GROUPE MONITEUR – GUIDE BONHOMME – JUIN 2015
Version : 78
IV.313.1
maçonneries extérieures apparentes ne doit pas s’opposer au bon écoulement des eaux de ruissellement. Le jointoiement peut être réalisé selon deux techniques : – en montant la maçonnerie, le mortier étant serré au fur et à mesure du montage ; – après coup : dans ce cas, les joints, côté extérieur, sont dégarnis sur une profondeur de 10 à 15 mm au fur et à mesure du montage de la maçonnerie ; ensuite, ils sont garnis à l’aide d’un mortier dosé, puis lissé et serré au fer. Une autre méthode consiste à placer des liteaux en bois. Après les avoir retirés, les joints sont garnis avec un mortier gras.
IV.313.2
1
Règles d’exécution communes des points singuliers
Joints de dilatation et de retrait
R É G L E M E NT A TI O N
– NF DTU 20.1 P4 (octobre 2008 – indice de classement : P 10-202-4) : Ouvrages en maçonnerie de petits éléments – Parois et murs – Partie 4 : règles de calcul et dispositions constructives minimales.
La norme NF DTU 20.1 P4 préconise de recouper les maçonneries par des joints de dilatation ou de retrait dès qu’elles atteignent une grande surface. Espacement entre les joints. La distance maximale entre deux joints successifs ou entre l’extrémité du bâtiment et le premier joint est à déterminer en fonction : – du rôle des maçonneries (porteuses ou de remplissage) (tab. IV.313.2-1) ; – de la conception générale du bâtiment et de son implantation ; – de la nature des matériaux utilisés. Tab. IV.313.2-1. Distances maximales selon le rôle des maçonneries (source : guide Veritas).
Rôle des maçonneries
Distance entre joints
Conditions climatiques
Maçonneries porteuses
20 m
Régions sèches ou à fortes oppositions de température Régions humides et tempérées Régions sèches ou à fortes oppositions de température Régions humides et tempérées
35 m Maçonneries de remplissage
20 à 35 m 30 à 35 m
Pour les maçonneries porteuses comme pour les maçonneries de remplissage, des joints diapason sont nécessaires, dans la hauteur du dernier étage et dans le gros œuvre de la toiture-terrasse, lorsque la résistance thermique des ouvrages surmontant ce dernier étage est faible (fig. IV.313.2-1). 1