Notre couverture a été crééepar SALINAS PACKAGING GROUPenphase avecle concept duluxe dans l’économie circulaire. L’entreprise a adopté une démarche « 100 % durable »à travers la conception, lesmatériaux, letraitement, l’innovationet la fin devie Lacollaboration toutau long de la supplychain desemballagesde luxe durablesétait essentiellepour leprojet.
Ourcover wascreated by SALINAS PACKAGING GROUPin line withthe concept ofluxur y inthe circular economy. Salinas adopted a “100%sustainable” approachthrough design, materials treatment, innovation and end oflife. Collaboration throughoutthe sustainable luxur y packaging supply chain was key for theproject.
Le magazine de l’emballage de luxe • ISSN : 1260 - 5948 • Numéro 161/ Eté 2024
• Éditeur: ETAI - Antony Parc 2- 10, place du Général de Gaulle - BP 20156- 92186 Antony Cedex- Tél. : 33 (0)1 77 929292 - ww w. formesdeluxe.com • Président, directeur de lapublication: Julien Elmaleh • Directrice généraledéléguée : Nathalie Curvat • Éditrice pôle Luxe Beauté : Stéphanie Gendron- stephanie. gendron@infopro- digital.com • Directrice de la rédaction: Alissa Demorest - alissa.demorest@ infopro-digital.com • Products Editor : Katie Nicho • Secrétaire de rédaction: Sylvie Nouaille • Traduction : Kate Robinson • Directeur studio magazines: Thierry Michel • Rédactrice graphiste: Hélène Virey • Conception graphique: L’Agence • Ont collaboré à ce numéro : Marion Baschet, Dolores Damade, Pascale Ruchon, Christel Trinquier • Directrice du développement: Aliona Rondeau- Tél. : 33 (0)1 77 92 96 60 - aliona.rondeau@infopro -digital.com • Assistante commerciale: Aurélie Lemoine- Tél. : 33 (0)1 77 92 96 56 - aurelie.lemoine@infoprodigital.com • Directeur marketing, diffusion, abonnements: Guillaume de Corbière • Directrice marketing direct & diffusion: Laurence Vassor • Abonnements : Nadia Clémen • Impression : Corlet Imprimeur- Z.I. route de Vire - BP 86 - 14110 Condé-sur-Noireau • Dépô légal:à parution • Commission paritaire: 0224 T 87610.
Pour s’abonner: : : abo@infopro-digital.com • ' : 33(1) 77 92 99 14 - du lundi au vendredi, de 9hà 12 h et de 14 hà 17 h- 16 h le vendredi • 7 : 33(1) 77 92 98 15 • ! : Infopro Digital- Service abonnements- Antony Parc II - BP 20156- 92186 Antony Cedex • 1 an, France : 329€ TTC (dont TVA 2,10 %) - Étudiants, étranger : nous consulter
• SAS au capita de 57 029 328€ • Principa actionnaire: INFOPRO DIGITAL SAS • Siret: 806 420 360 00117 • Code APE: 5814Z.
AlissaDemorest
Directricedela rédaction
EditorialDirector
LUN TERRITOIRERÉINVENTÉ UNMARKED TERRITORY
orsqu’il s’agit d’évoquer des secteurs innovants, il faut bien admettre que ceux des parfums et des cosmétiques ne viennent pas d’emblée à l’esprit. L’espace peut-être, l’automobile, la tech, la médecine ? Et pourtant, comme l’atteste ce numéro, des initiatives récentes montrent que l’innovation est bien vivante dans le domaine de la beauté. Le dernier-né de Cartier en parfumerie en estuneillustration La maison prend la personnalisation au sérieux avec Les Basesà Parfumer : une offre conçue pour permettre au consommateur de moduler l’« intensité» de son parfum en l’intégrant goutte par goutte àune base de crème non parfumée Cette approche ludique DIY n’est certes pas révolutionnaire, mais elle montre que la réinvention est bienen cours. Notre dossier met ég alement en lu mière cet esprit novateurda ns le secteu r du pa rf um d’ intérieu r. Si l’ époquede s dîners aux chandelles a vécu, tout comme celle d’al lu mer une mèche « simplement » pour pa rf umer une pièc e, le s bougie s sont de venues de s objets dedécoration à pa rt entière et même ma rketée s comme un moyen d’assu rer son bien-être émot ionnel Audelà de s méthodes trad it ionnel le s, le s ma rque s proposent de nouvel le s façons de pa rf umer le s intérieu rs Et ouvrent la voie de l’air care !
By redo, Frédéric Ma lle et Serge Lutens, pour ne citer que quelques noms, proposent de s méca nismes ol factif s nourrisà la tech Ma is n’oublions pa s le s agit ateu rs qu i, eu x, proposent de
nouvel le s déclinaisons : al lu mettes, pa rchemins imbibé s, gommes pa rf umée s… Ou i, le home fragra nc e est un gros bu sine ss et le s ma rque s de beauté répondentà l’appel.
Autre tend ance da ns le se cteu r: le soin bucc o- dent ai re , un se gmentqui ne ma nque pa s d’ in novation s. Ici, pa s dedent if rice ni de ba in de bouc he, ma is de s formules anti-â ge , de s séru ms pour dent s et gencives, ou encore de s formules pour ma inteni r son microbiote bucc al en pa rf aite sa nté. Ou comment le s ma rque s de soin s bucc o- dent ai re s cherchent à de veni r un élément clé de la rout ine be auté de s consom mateur s.Qu ia ditque la né ce ssité ét ait la mère de l’ invent ion? n
When it comes to innovative product sectors, beauty isn’t the first that springs to mind. Space travelperhaps, automotive, technology, medicine? And yet, as thisissue of Formes de Luxe at tests, recent initiatives show that innovation is alive and well in the beauty space. Ca rtier’s latest fragra nce launch is one illustration The French ma ison is ta king personaliz ation seriously with Les Ba sesà Pa rf umer: an offerdesigned to let the consumer modu late how “intense” its sent shall be by applying or oil drop by drop into an unscentedcrea m ba se This play fu l, DI Y approach may not be revolutionar y, but it shows that there is room for reinvention.
The spir it of invent ion is al so in fine fe tt le in the home fr ag ra nc e se ctor, ac cord in g to ou r Sp ecia l Report . The days of roma nt ic ca ndle lit di nner s are so pa ssé, not to ment ion li ghti ng a ca ndle ju st to ma ke a ro om smel l nice; ca ndle s have be come de corativeobje ct s in t hei r ow n ri ght and are ma rketed as bein g ke y to ou r emot iona l wellbein g. Be yond the tr ad it iona l wa x and wick, br ands are comi ng up with nove l ways to sc ent ou r interior s— thes e fa ll into the ne wly coined ai r ca re se gment Prem iu m fr ag ra nc e pl ayer s includ in g By re do, Frédér ic Ma lle and Serg e Lutens are launch in g with te ch-ena bled sc enti ng me ch ani sm s. But le t’s not forg et the outl iers , those compan ie s mi ni ng ne w formats li ke sc ente d matc hs tick s, perf ume-soaked pa rc hment, “r ubber incens e” Ye s, home fr ag ra nc e is big bu si ne ss and be auty br ands are he ed in g the ca ll
Another ne wc omer is knoc ki ng on be auty ’s do or : or al ca re, and there’s no shor ta ge of in novation here No, we’re not ta lk in g to ot hpaste and mout hw ash, but anti-a gi ng formul asand en amelseru ms for te et h and gu ms , and formul as conc eive d to ke ep the or al microbiota in pr ime work in g order. Re ad ou r up on wh at’s happ en in g in th is prem iu m spac e, as or al-c are br ands look to be come a st aple in consumer s’ da ily be auty rout ine. Whoe ver sa id th at ne ce ssit y wa s the Mother of Invent ion? n
linkedin.com/company/formes-de-luxe
instagram.com/formesdeluxe/
prix.formesdeluxe.com
The premiercompetitionrewarding luxurypackaging innovation
Les nouveautés pack s de la parfumerie, des spiritueux et de l’épicerie fine décr yptées, et la liste de leurs fournisseurs
The latest perfumer y, spirits andfine foods products and their suppliers.
MO NT BL AN C MONTBLANC COLLECTION
Flacon / Bottle: BORMIOLILUIGI
Pompe / Pump: SILGANDISPENSING
Frette / Collar: TESEM
Capot / Cap: FAIVELEYTECH
Clipmétallique / Metalclip: G.PIVAUDRAN
Étui / Box: ALLIORA
Calage / Insert: ZFOAM
Parfumeurs /Perfumers: GIVAUDAN, IFF, FIRMENICH
Design : MONTBLANC, MARKEISEN
La marque d’instruments d’écriture de luxe MO NT BL AN C a lancé
sa première collec tion de parfums. Baptisée Montblanc Collec tion, elle se compose de quatre eaux de parfum. Un encrier en verrea inspiré leflacon sur mesure, avec sa base plate etses rainures verticales. Une plaque métallique gravée sur la face avant évoque le clip du st ylo Meisterstück de la maison Le flacon du parfum Black Meisterstück se pare d’une laque noire intérieure La texture du coffret est conçue pour évoquer le cuir Saffiano.
Luxury writing instruments brand MO NT BL AN C has launched itsfirst fragrance collec tion Dubb ed Montblanc Collec tion, it consists of foureaux de parfum. A glass inkwell inspired the besp okeflaconwith flat base and verticalgrooves An engraved metal plate on the facing is intended to evoke the clip on Montblanc’s Meisterstück pen. The bottle of the Black Meisterstück perfume features aninternal black lacquer. The texture of the boxis designed to evoke Saffiano leather.
DI OR
CAPTURE TOTALE HYALUSHOT
Tube,applicateur / Tube, applicator: COSMOGEN
Le correcteurmulti-rides Capture Totale Hyalushot de DI OR est présenté dans le Needle Tube de Cosmogen,fabriquéenABL avecune finitionenaluminium. Disponibleen versionsoretargent, ilest décoré parsérigraphie L’applicateur fin enaluminium peut être dévissé et réutilisésur une recharge UnmonogrammeCD en relief figure surlecapotchapé enaluminium.
DI OR ’s Capture Totale Hyalushot multi-wrinkle corrector comes in Cosmogen’s Needle Tube, made ofABLwithanaluminum finish. Availableingoldandsilver versions, is decoratedviascreenprinting. Thefinealuminiumapplicator canbeunscrewedand reused on a refill AnembossedCD monogram featuresonthecap withaluminum overshell
AVAN T SK IN CA RE SÉRUMMULTITÂCHE RAJEUNISSANT REJUVENATING MULTITASKERSERUM
Formulé à partir d’ingrédients upcyclés, lesérummultitâche rajeunissant aucacao de lamarque britannique AVA NT SK IN CA RE seprésente sousla forme d’unpot en verre dont labaseest découpée Il estplacé verticalement lorsqu’il estplein,puisprendunangle de 45°aufuret à mesure de l’utilisation de la formule ; leproduit peutêtre distribuépresquejusqu’à la dernière goutte grâceà unepipette dont l’emboutestlégèrement incurvé. Laquantité de formulenonutilisée neseraitque de 5 %, contre 8% avec un compte-gouttestraditionnel.
Formulated withupcycled ingredients, UK-basedcleanbeauty brand AVA NT SK IN CA RE ’s Supercharged Cocoa Rejuvenating Multitasker Serum comesin a glass jarwith a cutaway base. It isplaced verticallywhenfull, then at a 45° angleasthe formulagets used; theproduct canbe dispensed almost to thelast dropthanks to a pipette with a slightlycurved tip The unused amount of formulaissaid to be just5%, compared to 8%with a traditional dropper.
Le plus ancien single malt d’OL D PU LT EN EY Bow Wave se pare d’une carafe ovoïde soufflée à la bouche qui repose sur une plaque ciselée de pierre de Caithness. Le récipient de 1,5 litre est gravé à la main avec des coupes complexes et passe d’un verre transparent et texturé à la base à une teinte bleu profond au sommet. Un ornement en argent fait à la main entoure la carafe.
OL D PU LT EN EY ’s oldest single malt to date, Bow Wave, is housed in a mouth-blown egg-shaped decanter that rests on a chiseled slab of Caithness stone.
The 1.5 liter vessel is hand-etched with complex cuts and transitions from transparent, textured glass at its base to a deep blue hue at the top. A hand-crafted silver adornment encircles the decanter.
SI SL EY SUPREMŸA AT NIGHT
■ Flacon / Bottle: LUMSON
■ Pompe, capot / Pump, cap: LUMSON
Le soin anti-âge Supremÿa At Night de SI SL EY utilise le système Techno Airless Glass (TAG) de Lumson, doté d’une poche intérieure en PE multicouche. Le flacon est personnalisé grâce à un laquage intérieur en or spécialement développé. À l’extérieur, un or semi-transparent nuancé et une sérigraphie UV sont utilisés Le bouchon en PP est doté d’une chape en aluminium brossé doré qui met en valeur le logo de la marque.
SI SL EY ’s Supremÿa At Night antiaging skincare uses Lumson’s Techno Airless Glass (TAG) system, featuring an inner multi-layered PE pouch. The bottle is customized via specially developed inner gold lacquering. Externally, shaded semi-transparent gold and UV screen printing is used. The PP cap is finished with a brushed gold aluminum overshell showcasing the brand’s debossed logo brushed gold aluminum
CH RI ST OF LE X
RO LA ND GA RROS MOOD COLLECTION
■ Coffret, couverts / Coffret, culter CHRISTOFLE
La maison d’or févrerie française
y: battue, laque terre cuite et rehaussé d’un motif
est en
CH RI ST OF LE a dévoilé une version en édition limitée de sa collection Mood à l’occasion du tournoi de tennis de Roland-Garros 2024. Le boîtier en acier inoxydable, qui évoque les courts en terre battue est recouvert d’une laque couleur terre cuite et rehaussé d’un motif graphique blanc. Le socle intérieur est en bois de noyer et les couverts sont en métal argenté
French luxury silversmith house CH RI ST OF LE unveiled a limitededition version of its Mood
ark the 2024 In to evoke clay courts, the stainlesste lored lacquer and enhanced with white graphic motif. The base inside od, and the cutlery is
steel case is coated with a terracottacolored a is walnut wood, made of silver-plated metal
Garros tennis tournament. Intended
HOL IS TO N HUILE D’OLIVE
OLIVEOIL
Bouteille / Bottle: ESTAL
Étiquette / Label: PERIGRAMMA
Papierdesétiquettes / Label paper: UPMRAFLATAC
Liège / Cork: CORK HELLAS Box : FOTOLIO
Design : LUMINOUS DESIGN GROUP
L’huile d’olive extra-viergedela marque grecque HOL IS TO N est embouteilléedans leflacon Bobber JR d’Estalen WildGlass.Il est décoré d’uneétiquette impriméesurun papierRP30Ice White d’UPM Raflatac, et fini avecuneimpression à la feuille d’oretun vernisUV
MA RI NE CO TO N PARFUMDETEXTILE
LAUNDRYFRAGRANCE
Flacon / Bottle: ESTAL/COVERPLA
Pompe / Pump: APTARBEAUTY
Étiquette / Label: PRINTOR PACKAGING
Étui / Box: MARTINET & HIRONDELLE
CO UTAN SE AU X AÎ NÉ 2024 HORS D’ÂGE
Accessoire / Adornment: TESSDUMON
Parfumeur / Perfumer: SERGEDEOLIVEIRAROBERTET
Flacon / Bottle: BORMIOLILUIGI
Étiquette / Bottlelabel: EUROSTAMPA
Capot,frette / Collar,cap: MEIYUME
Ruban / Ribbon: SERAM, NEYRET
spot. Le bouchonenliègeest gravé aulaser aveclenomdelamarque.
Une boîte encarton gaufré à doubleparoi constitue l’emballage secondaire.
Greekbrand HO LI ST ON ’s extra virgin olive oilisbottledinEstal’s BobberJRbottlemadeof WildGlass It isdecoratedwith a labelprinted on UPM Raflatac’s Ice White RP30stock, and finishedwithgoldleafprinting andUVspot varnish. The cork closure islaserengraved with thebrand name. Anembossed, double -walled cardboard box constitutesthe secondary packaging.
Conçu pour être ajouté à une charge de lingeà la place de l’assouplissant, le parfum delessive de la marque française MA RI NE CO TO N parfume à la fois les vêtementset la maison Ilest disponible en troissenteurs différenteset sa concentration en parfum est de 25 %. Le produit est présenté dans desflacons en verre Philos d’Estal équipés d’une pompe.
Designed to be added to a laundr y load in place of fabric softener, French brand MA RI NE CO TO N ’s laundr y fragrance perfumes both clothes and the home. It is available in three differentscents and hasa perfume concentration of 25%. The produc t comes in Estal’s Philos glassflacons,fitted with apump dispenser.
Étui / Box: TRINDADE
Papierdel’étui / Boxpaper: GMUND GFSMITH
AlUla est une nouveauté dans la gamme de parfums de PE NH ALI GO N’S TradeRoutes
Le flacon sur mesure est doté d’une étiquette dorée en PP, pelliculée et finie avec un vernis matflexoet un vernis en relief Un capot transparent en Surlyn est associéà un ruban jacquard età une fret te en zamak doré. L’eau de parfum est présentée dans une boîte clocherigide en carton gris recyclé avec un insert en mousse bio-sourcée. La boîte est enveloppée d’un papier brun gaufré avec ungrain de cuirnaturel.
AlUla is a new addition to the PE NH ALI GO N’S TradeRoutes fragrancerange. The bespokeflacon hasa PP gold label that is laminated andfinished with aflexo matte varnish and relief varnish.
A transparent Surlyn cap combines with a jacquard ribbon and golden zamak collar The fragrance comes in a recycled grayboard rigid bell box with bio-sourced foaminsert The box is sheathed in brown paper embossed with a natural leather grain
Pour sa collec tion 2024 Hors d’Âge en édition limitée, CO UTAN SE AU X AÎ NÉ a fait appelà l’ar tiste Tess Dumon. Des pièces de balsa sculptéesà la main ont été traitées pour ressembler au chêne vieilli des fûts de cognac Elles ornent la carafe à cognac La Belle Jeanne de 5 litres et son coffret en carton gris 10 0% recyclé envelopp é de papier blanc certifié FSC. Deux cerceaux dorés sur le coffret rapp ellent les cercles des tonneaux .
For its 2024 Hors D’âge limitededition collec tion, CO UTAN SE AU X AÎ NÉ called on ar tist Tess Dumon. Hand -car ved balsa wood pieces were treated to resemble the aged oak of cognac barrels. They adorn boththe 5- liter La Belle Jeanne cognac decanter and its coffret made of 10 0% recycled grayboard wrapped with white FSC- certified paper. Two golden “hoops” on the coffret are meant to recall barrel hoops.
PE NH AL IG ON ’S ALULA
GU ER LA IN PERLEIMPÉRIALE
MILLÉSIME 2024
Flacon / Bottle: POCHET
DUCOURVAL
Parure / Adornment: SERAM/ SWAROVSKI
PerleImpériale Millésime 2024,une eaudeparfumquialliebergamote, accord de figueetnotesboisées, est lepremierparfumenéditionlimitée de GU ER LA IN célébrantl ‘Aïdel-Fitr Le flaconabeille emblématiquede lamarque estorné d’unecascade deperlesencristaux Swarovski: unsupport en Lycra etdescristaux nacrésetopalescentssont assemblés parthermocollage. Uneétiquette doréeestapposée à la mainsur
lefacingdu flaconparlesDames de TabledelamaisonGuerlain.
PerleImpériale Millésime2024, aneaudeparfumthat combines bergamot, fig accord and woody notesis GU ER LA IN ’s first limitededition fragrance celebrating Eidal-Fitr The brand’s iconicbee bottle features a cascadingpearl adornement madeof Swarovski crystals: a Lycra support andmotherof-pearl andopalescent crystalsare assembledusingthermobonding
A gold-coloredlabelisaffixed by hand to thefront ofthe flacon by Guerlain’s Damesde Table
Seemefeelme touchme
Discovermoreat www.kapag.com / www.oppboga.com
RH UM BA RB AN CO UR T RHUM
160e ANNIVERSAIRE
160th ANNIVERSARYRHUM
Carafe / Decanter: CRYSTALSPIRIT
Coffret : DAHLINGER Design : MAISONLINEA
La marque haïtienne RH UM BA RB AN CO UR T a sorti un coffret en édition spéciale pour marquer ses 160 ans d’existence. Le rhum est contenu dans une carafe en cristal décorée d’une gravure par sablage et d’une métallisation or au pinceau. Ilest niché dans un coffret en bois aux panneaux latéraux plaqués recouver ts de similicuir bleu et des portes coulissantes en carton
ET LESDÉLICIEUSES
Illustrations/ Illustrations: CLYM EVERNDEN
Le coffret est décoré par embossage et marquageà chaud.
Haiti-based RH UM BARBAN CO UR T released a special- edition coffret to mark 160 years of business The rhum is housed in a cr ystal decanter that is decorated with etching and handbrushed gold It nestles in a wooden coffret with veneered side panels covered in blue imitation leather and sliding cardboard doors. The coffret is decorated via embossing and hot foil stamping.
Décoration / Decoration: PRAD
DI PT YQ UE a collaboré avec CA FÉ VE RL ET, leplusancien torréfacteur de Paris, pour créerune collection debougies Leuremballageest illustré parlesdessinsautrait, d’une grandeliberté d’esprit, de l’artiste londonienClym Evernden. Ils ont été adaptés à la forme tronconique desphotophoresetappliqués parsérigraphieen contouring. La collection comprendquatre parfums : Café, Biscuit,Chantillyet Fruits confits
DI PT YQ UE collaboratedwith CA FÉ VE RL ET, theoldest coffee housein Paris, on a candle collection. The packaging features illustrations by London-basedartist Clym Evernden. His free-spirited linedrawings were adapted to thetruncated coneshapeofthe candlejars, appliedvia contour screenprinting The collection comprises fourscents: Café, Biscuit, Chantillyand Candied Fruit.
WATE
RF OR D CUVÉEKOFFI
Bouteille / Bottle: STOELZLE
Bouchon / Stopper: VINOLOK BERLINPACKAGING
Papierd’étiquette /Labelpaper: AVERYDENNISON
Artiste /Artist: NATHANAËL KOFFI
Étui / Box: MSO
Lacuvée « Koffi » de WATE RFOR D DISTILLE RY réunit24desplus ancienswhiskiessinglemaltSingle Farm Originsdelamarque. L’étiquette présente undessindeNathanaël Koffi ImpriméesurlepapierRustique
Le coffret,fabriquéencarton non couchéFSC,estornédedétails holographiqueset d’ungaufrage à sec
WATE RFOR D DISTILLERY’S Cuvée ‘Koffi’ layers24ofthebrand’s oldest Single Farm Originssinglemalt whiskies. The label featuresartwork by NathanaëlKoffi Printed on Avery Dennison’s RustiqueBlancpaper thelabel combinesdigital flexo printing, white andholographic foilandembossing. The box made ofFSCuncoated board is embellishedwithholographic foildetailsandblindembossing.
Poursamarquedeparfumerie hautdegamme Infiniment Coty Paris, CO TY a choisiun flaconsur mesure, empilable grâceà une fente encastréedanssabase Décoré d’unesimpleétiquette blanche, le flaconen verre extra-blancprésente undosplat etdemultiplesfacettes sursaface avant. Il estsurmonté d’unbouchonsphériqueblanccassé etestlivré dansunemballageen fibre végétale conçupourépouser les contoursdu flacon.
For itspremiumperfumery brand
Infiniment Coty Paris, CO TY chose a bespoke flaconthat isstackable thanks to a recessedslotinitsbase Decorated with a simplewhite label, the flint glass flacon features aflat backandmultiplefacetson itsfacing. It iscrownedwithanoffwhite sphericalstopperand comes in a plantfiberwrapdesigned to hug the contoursofthebottle
DI PT YQ UE X CA FÉ VE RL
AM OI FRAGRANCES
Capot/ Cap: MINELLIGROUP
Designducapot / Cap design: JEANLOUISMATHIEZ(CINQPATS)
Parfumeurs / Perfumers: MARIE HUGENTOBLER HÉLÈNEVONESCH (SCENTMATEBYDSMFIRMENICH)
Des parfumsdebien-être reconnus parlesneurosciences, tel estle postulat delanouvelle marque française AMO I Baséessurla capacité de certainesmolécules biochimiques à stimulerles neurotransmetteurs, sesquatre fragrancesboostent l’énergie, lajoie, la relaxationoula concentration.
Une vérificationindépendante est effectuéepar un laboratoire de neurosciences Les flacons givrés
rechargeablessont surmontés debouchonsenboisdehêtre monomatériau(LegnaPindu groupe Minelli) gravésdulogodelamarque.
Well-beingfragrancesproven by neuroscience isthepremise behindnew Frenchbrand AMO I Basedontheability of certain biochemicalmolecules to stimulate neurotransmitters, its fourfragrances claim to boosteitherenergy, joy, relaxation,or concentration. Independent verificationisdone by a neuroscience laboratory. The refillablefrostedflaconsare topped withmonomaterialbeechwoodcaps (MinelliGroup’s LegnaPin)engraved withthebrand’s logo
Zoom / A closer look
CARTIER, LES BASES À PARFUMER
Mathilde Laurent, la parfumeuse maisonde Cartier, a cherchéà créer un nouveau rituel corporel avec Les Basesà Parfumer La gamme se compose de bases neutres– une huile et une crème– et degout tes de parfum concentré sans alcool, toutes à base d’huile de peregrina. Les consommatrices peuvent soit appliquer la crème ou l’huile puis déposer quelques gout tes de parfum sur les points de pulsation, soit ajouter les gout tes directement dans la crème ou l’huile, à moduler selon la puissance recherchée.
Cartier’s in-house perfumer Mathilde Laurent set out to create a new body ritual with Les Basesà Parfumer The range consists of unscented bases a body oil anda cream and alcohol-free concentrated perfumes available in four of the Maison’s iconic scents Consumers eitherapply the cream or oil to the skin and then place perfume drops on pulse points or add the drops directly into the cream jar or the oil according to their desired instensity
HUILE PURE
CRÈME PURE
Un capot enaluminiumanodisé doré, orné des godrons dorés et gravé du nom de la marque, coiffe le pot en verre transparent. A go ld an odized aluminum cap featur in g go ld engadroo ns an d engr aved withth e br an d name to psth e tr ansp arent glass jar. n
Un moule en trois parties està l’origine du flacon, fabriqué en semi-automatique Les épaules et la base du contenant ont été polies manuellement pour effacer les lignes du moule. Le flacon est métallisé or sauf la base qui reste transparente.La dégravure aulasera été utilisée pour obtenir une finition nette entre l’or et la base en verre transparent. Le flacon intègre la pompe Evolux d'Aptar Beauty Son capot est en zamak galvanisé or The flacon, produced semi-automatically, called forathree part mold The shoulders andthe base of the bottle were manually polished to erasethe mold lines. The surf ace is metallized in gold whilethe base remains transparent. Laser degraving was used fora clean finish between the gold andthe transparent glass base The flacon is topp ed witha gold galvanized zamak cap. n
HU IL E PU RE
Flacon / Bottle WALT ER SPERGER
Décorflacon / Bottle decor: PR AD
Capot/ Cap: TN T GLOBAL EUROPE
Pompe/ Pump: AP TAR BE AU TY
CR ÈM E PU RE
Pot/ Jar: PO CHET DU COURVAL
Capot/ Cap: AXILONE
Topette/ Seal FAIV ELYT ECH
GOUTTES DE PA RFUM CONCENTR É PERFUME OIL
Flacon/ Bottle STOELZLE
Compte-gout tes/ Dropper: VIROSPACK
ÉT UI / BOX
Étui / Box: MR CARTONNAGE
Calage / Insert: VERPACK
Ondulé / Corrugated insert: SMURFI T KAPPA
Livret / Booklet: MART INENQ
GOUTTES DE PARFUM CONCENTRÉ
PERFUME OIL
Un flacon en verre décoré d’une sérigraphie dorée es t associéà un bouchon en PP galvanisé doré A glass flacondecorated via goldcolored screenprinting combines witha gold galvanized PP cap. n
ÉTUI / BOX
L’emballage secondaire, habillé du rouge emblématiquede la maison Cartier, est imprimé et marqué à chaud en or
The secondar y pack aging in Cartier’s signature red is printed and hotstamped in gold n
Ar ma gnac Da rroz e UNE CÉLÉBRATION DE L’HÉRITAGE CELEBRATING HERITAGE
Cette année, Armagnac Darroze fête ses 50 ans.
À cette occasion, Marc Darroze, fils dufondateur et PDG, nous parle du positionnement de la maison et comment elle renouvelle la catégorie pour attirer les consommateurs dedemain
This year, Armagnac Darroze is turning 50. On the occasionof its anniversar y, Marc Darroze, CEO and son of the Founder, discusses the company’s positioning and how it is renewing the category to attract tomorrow’s consumers.
Que si gn if ie ce tt e année anniversaire ?
Ma rc Da rr oz e:
Ci nqua nt e an s, c’es t l’ âg e de la ma turité , et aujourd’ hu i le s va le ur s de la ma is on sont bien ancr ée s. No s va le ur s d’authenticité , de re sp ec t, d’ indé pe nd ance et de pl ai si r sont au serv ic e de notre ambition d’ êt re lele ad er qu al it at if su r le ma rc hé de l’ar ma gn ac . Ce s ci nqua nte an s nous ont perm is d’as su mer ce rôle de le ad er Ma is no us ne so mmes qu’u n petit ma il lon da ns la chaîne de l’ hi stoi re de l’ar ma gn ac , viei lle de sept cent s ans!
La ma ison est issue d’une fa mi lle de re st au ra te ur s. Co mm ent ce t hi sto ri qu e a- t- il in fl ue nc é la constr uc tion de la ma rque ?
M. D. : Quand mon père a démarré il ya ci nqua nt e an s, il tr av ai ll ait da ns le re st au ra nt fa mi li al où le s eaux-de-vie pour la ca rte des armagnac s ét aient sélec tion néesda ns le profond respect des origines. Il a eu
l’ idée de prop oser au x producteurs d’ac quérir de s pièc es complète s de 40 0 litres et de les me tt re en bouteille lui-même plutôt que d’acheter les bouteilles pour la vente au verre aure st au ra nt L’ ét ique tte su r ch acune d’elles nota it la provenance de l’arma gnac, lenom duproducteur, le ty pe de sol et l’en cé pa ge me nt Celaa donné une collection unique d’une tr enta ine de pr opri ét és su r plus de quarante millésimes. Grâce à cela, nos produits ont trouvé rapidement leur place da ns l’univers de l’armagnac, sur les plus belles tables de France et à l’export
Mon père ét ait un visionna ire: pa r son bon sens et son amou r de l’arma gnac et de la Ga sc og ne, il a été le prem ierà pens er qu’on pouv ait « ma rketer » l’arma gnac comme le vin oule champa gne. La traç abilité ét ait pour lu i une priorité.
Co mm en t vo tr e of fr e es t- el le st ruct urée ?
M. D. : La Co ll ec ti on Un iq ue re pr és ente un pe u l’AD N de la
« Notre défi est de garder l’imagede qualité et d’authenticité de la maison qui nous tientà cœur – et qui expliquenos bons résultats –tout enallant chercher denouveaux modes de consommation »
“Our challenge is to maintain our image of quality and authenticity that we hold dear—and that underlies our good results—while exploring new consumer trends”
Wha t do es th is an ni ve rsa ry me an fo r th e company?
Ma rcDa rroz e:
Fi ft y ye ar s is the ag e of matu rity, and today the va lues of our ma ison are we ll es ta bl is he d: authenticity, respect, independence and plea sure reflec t ou r ambition to be the qu ality le ad er in the Ar ma gn ac ma rke t. Thes e 50 ye ar s ha ve en able d us to as su me th is le ad er sh ip role
But we’re only a pa rt of Armagnac’s 70 0-ye ar histor y!
Ar ma gn ac Da rr oz e come s fr om a fa mi ly of re st au ra te ur s. Ho w ha s th is in flue nc ed th e br an d’s constr uc tion?
Wh en my fa th er st ar te d ou t 50 ye ar s ag o, he wa s wo rk in g in th e fa mi ly re st au ra nt , wh er e th e se le ct io n of ea ux de vi e fo r th e
Marc Darroze, PDG d’Armagnac Darroze/ Marc Darroze, Armagnac Darroze CEO
ma ison : su r chaque boutei lle sont signalés lenomde la propriété et le millésime de distillation Pour cette ga mme, nous tr avai llon s avec une trenta ine de vigneronssur de nombreu x millésimes, ce qui donne une co ll ec ti on de plus de 30 0 ar magn ac s di ff ér ents Aujourd’ hu i, il s sont soit en cours de viei llissement, soit déjà en vente.
Ensu ite, nous proposons la ga mme
Le s Gr an ds As se mb la ge s– se pt cu vé es di ff ér ente s âg ée s de 8à 60 an s. Il s’ag it ic i d’unun iv er s tr ad it io nn el , av ec un st yl e pl us consta nt que nous serons capables de re produi re tous le s an s. On ne tr ou ve pa s d’ in di ca ti on de pr opr ié té su r l’ ét ique tte, ju ste lenom de la ma is on Da rr oz e et l’ âg e de la cuvée. Ce s deux ga mmes représentent actuel lement environ 90 % de nos ventes. En fin nous avon s la ga mm e Bl an ch e Ar ma gn ac , tr ès di fférente du re ste de l’off re ca r le s ea ux-d e-vi e ne sont pa s vi ei ll ie s; el le s servent es sent ie llementà de s ba se s de cock ta il s.
Qu iddu se gment« ultr aluxe»?
M. D. : À tr av er s no tr e ga mm e Lu xe Ga sc on , no us of fr on s de s eaux-de-vie très ra re s et très âg ée s – datées de 1930 à 1950 – en petits lots de 80 à 150 ca ra fe s, produite s chez Wa ltersperger.
Le lu xe affiche-t-il une croissance import ante ?
M. D. : No us av on s co nn u un e fo rt e au gm enta ti on de no tr e CA ce s de rn iè re s an né es , ti ré pa r le pr em iu m et l’ultr a pr em iu m. Le Co vi d, pa ra do xa le me nt ,a ét é un ac cé lé ra te ur ca r, du ra nt ce tt e pé ri od e, le s co ns om ma te ur s on t dé pe ns é mo in s da ns le s vo ya ge s et le s re st au ra nt s et plus da ns le s ac ha ts « pl ai si r ». L’ ét é de rn i e r, ce la s’es t un pe u ca lm é et no us sommes re venu sà de s ch iff re s qu i re ss emblent dava nt ag eà ce ux de s années 2021-2022.
Le bio es t-il un ma rc hé port eu r pour l’ar ma gnac ?
M. D. : Nous travai llons avec trois produc teurs en bio pour une toute pe tite ga mm e,Da rr oz e Bi olog ic .
Le ch an ge me nt cl im at iq ue es t un vr ai dé fi pour le s vi gneron s et me ne r de s vi gn es en bi o es t bi en plus comple xe ca r leur protec tion es t pl us su bt il e. En 20 23 , no us avons dû pa sserdeux fois plus souvent da ns les vignes, ce qui entraîne une cons om mation de ga soil plus import ante , plus d’ he ures de tr ava il (donc un coût de re vient bien plus import ant) et une produc tion plus re st reinte. La re nt ab il it é da ns le bi o es t au jo ur d’ hu i mi se à ma l. No us en tenons compte , en pa ss ant de s ac cord s di fférents de ceux conc lu s av ec no s pr oduc te ur s en conv ention nel, ma is le bio est un modèle éc on om iq ue tr ès fr ag il e et qu i in te rr og e. Et d’au ta nt pl us da ns l’ar ma gn ac , ca r qu and on produit du vi n pour di st il ler, on mult iplie par si x la quantité de vin nécessaire pour fa ire un litre d’ar ma gnac Ce n’es t do nc pa s un e mi nc e af fair e que de se la nc er da ns le bio.
Le cons om mate ur es t-il d e ma ndeur de spir it ueux biolog ique s?
M. D. : L’offre bio da ns le s spir itueu x est asse z li mitée; el le évolue un pe u da ns le wh is ky fr an ça is , ma is ma lh eu re us em en t il n’ya pa s un e de ma nd e su ff is an te qu i po ur ra it pe rm et tr e de mi eu x
L’Unique Assemblage un armagnac imaginé pour célébrer les 50 ans de la maison Unique Assemblage was create d to celebrate the brand’s 50 th annivers ar y.
Ma is on Da rr oz e
of soil and the gr ap e va riet y. The re su lt wa sa un ique co ll ec ti on of some 30 estate s and more than 40 vi nt ages.Th an ks to th is,our product s qu ic kly found thei r plac e in the world of Arma gnac at thefinest tables in France andat export. My fa th er wa sa vi si on ar y: wi th hi s common sens e and hi s love of Ar ma gn ac an d Ga sc on y, he wa s thefi rs t to re al iz e th at Ar ma gn ac co ul d be ma rk eted li ke wi ne or ch ampa gne. Tr ac ea bi lity wa s al so a priority for hi m.
Ho w is yo ur pr od uc t of fe r st ruct ured ?
The Collec tion Un ique embo dies th e DN A of th e br an d: on ea ch bott le you’ ll fi nd the na me of the estate and the di st il lation vi nt age. For th is ra nge, we work with some 30 winegrowers on nu merous vinta ge s, re su lt in g in a collec tion of ov er 30 0 di ff er en t Ar ma gn ac s.
La gamme des Grands Assemblages. The Grands Assemblages range
Ar ma gn ac me nu wa s ba se d on a de ep re sp ec t for thei r or ig in s. He ca meup withthe id ea of nolonge r bu yi ng bo tt le s fr ompr od uce rs to se ll the spir it by the gl as s in th e re st au ra nt , bu t to ac qu ir e 40 0-litre un it s and bott le it hi mself.The label on each bott lenoted th e or ig in of th e Ar ma gn ac , th e na me of th e pr od uc er, th e ty pe
M ai so n Da rr oz e
To day, they are either be in g ag ed or are alre ady for sa le
Th en we ha ve th e Le s Gr an ds
As se mb la ge s ra ng e comp ri se d of se ve n di ff er ent cu vé es ag ed fr om 8 to 60 ye ar s. Th isis a tr ad it iona l universe with a more consistent st yle that we are able to replicate year on year.There’s no notion of ownership on thelabel, just the Da rroze house and the age of the cuvée.
Thes e two ra ng es cu rrently represent arou nd 90% of ou r sa le s. Then we have the Bl anche Ar magnac ra nge,which is quite different fr om th e re st ofou r of fe r, as th e eaux de vie are not ag ed ; they are essent ia lly used as cock ta il ba se s.
Wh at ab ou t yo ur “u lt raprem iu m” off er ?
Th roug h ou r Lu xe Ga sc on ra ng e, we of fe r ve ry ra re an d ve ry ol d ea ux de vi e— fr om ar ou nd 1930 to 19 50 —i n sm a l l ba tc he s of 80 to 15 0 de ca nt er s. Th es e ar e pr odu ce d by gl as sm ak er Wa lt ersperge r in Fr an ce
Is th e lu xu ry se gm en t sh ow in g st rong grow th?
Ou r sa le s ha ve ri se n sh ar pl y in re ce nt ye ar s, dr iven by th e pr emi um an d ul tr a- pr em iu m
va loriser le s eaux-de-vie afi n de mieu x rému nérer le produc teur.
La Fr an ce re st e vo tr e pr em ie r ma rc hé , av ec en vi ro n 40 % d e vo tr e ac ti vi té . Qu ’e n es t- il de l’ex port ?
M. D. : No us av on s la ch an ce d’av oi r de s ma rc hé s tr ès « ex pl osés»; aucun pays ne représente plus de 12 à 14 % du CA de la ma ison, ce qu i est une position plutôt confor table vu la situ at ion gé opolitiqu e fr ag ile ac tu el le La Fr ance re st e nu mé ro un , on y pr iv il ég ie la re st au ra ti on – un e ex ce ll en te vitrine pour nos produits – et bien sû r le s cavistes. Ensu ite vient l’Europe (y compri s la Ru ss ie), l’As ie (Chi ne, Asie du Sud-Est et Japon) et l’Amérique duNord, dont 80 % des ventes se font au xÉtat s-Unis et le re steau Ca nada .
Co mm ent av ez -v ou s pe ns é l’arma gnac la nc é pour vos 50 an s. M. D. : On a vo ul u cé lé br er ce t an ni ve rs ai re av ec un e cu vé e plutôt ac ce ss ible et pa s tr op él it is te : l’As sembla ge Un ique est produità 1 974 exempl ai re s et vendu moin s de 150 eu ros. Afi n de raconter une hi st oi re , si x an né es ch ar nièr es de no tr e hi st oi r e on t ét é sé le ct io nnées et l’assembla ge a été constr uit su r ce tt e ba se : 19 74 , l’an né e ou mon père a créé la ma ison ; 20 02 , qu and il a ac qu is un stoc k importa nt d’eaux-de-vie data nt de 1958 à 1981, mu lt ipliant pa r cinqle stock de la maison ; 20 05, qu i ma rque la cons tr uc ti on d’une pa rt ie de no s bâ ti me nt s et de no s ch ai s; 19 94 , l’année de mon arrivée da ns l’entreprise; 20 02 , le la nc ement de notre ac tivité d’œn otou ri sm e, et en fi n 2011, l’ in st al lation de l’entrepri se su r un nouveau terrain. Vous im ag in ez bi en qu e ce s pr ofils aromat ique s seront très va riés : l’eau- de -v ie de 2011 es t fr uité e et ne rv eu se , alor s qu e ce lle de 19 74 sera plus ronde et comple xe
Le pa ck ag in g de l’As se mb la ge Un ique sort-i l au ssi dulot?
M. D. : Il es t pr és enté da ns un e ca ra fe de ch ez Sa ve rg la ss gl is sé e da ns un po ch on en co to n br od é
pr od ui t en Ca ta lo gn e. Le bo uchage tête en bois est le travail d’un ar ti sa n py ré né en , Cy ri l La rr ou y, qu i produit au ssi le s tête s pour la cuvée Lu xe Ga sc on. Un petit lacet habillant le col est collé au bouchon avec un sc eau de ci re ; ce la as su re que la boutei lle n’a pa s été ouverte, sa ns né ce ss it erde ca ps ul e. La conception de la ca ra fe, fruit d’une réfle xion collec tive,a été imag inée en interne pa r Anaëlle Ba rome s.
Qu el s so nt le s pr od ui ts da ns le pipeli ne ?
M. D. : En av ri l de rn ie r, no us av on s la nc é un pr od ui t qu i n’a pa s l’appe ll at ion ar ma gn ac ca r le s finish sont ré alisésda ns de s fûts de vin de sauternes, de chardonnay, de pinot noir et de porto. L’appellation cont rôlé e ne permet pa s d’ut il is er d’autres ba rr ique s que ce lles ut il isées pour l’arma gnac
La gamme bio de la maison Darroze. Darroze’s organic range.
s e gm en ts Pa ra do xi ca ll y, th e pa nd em ic wa s an ac ce le ra to r as du ri ng th at pe ri od co ns um er s spent le ss on travel and re st au ra nt s and more on plea su re . La st su mme r, th e bu si ne ss ca lm ed do wn somewhat and we’re back to fig ures that look more li ke 2021-2022.
Is or ga ni ca bu oy an t ma rk et for Ar ma gnac ?
We work withth re e or ga nic pr odu ce rs fo ra ve ry sm al l ra ng e, Da rr oz e Biolo gi c. Ob vi ou sl y cl imate change is a seriou s chal lenge fo r wi ne gr ow er s, an d ma na gi ng or ga nic vi ne s is much more compl ex be ca us e th ei r pr ot ec ti on is mo re su bt le In 20 23 , we ha d to sp end tw ic e as mu ch ti me in the vi ne ya rd s,wh ic h me an s hi gh er diesel consumpt ion, more work ing hours (a nd thereforea much higher cost pric e) and lower produc tion
Profita bi lity in the or ga nic se ctor is cu rr en tl y un de r pr es su re . We
ta ke th is into ac co unt, with di fferent cont ract s from what wesign with ou r convention al produc er s, but or ga nic fa rm in g is a very fr agi le econom ic model, and one that ra ises question s. And al l the more so in Arma gnac: when we produc e wi ne for di st il lation, thequ antity of wi ne we ne ed to ma ke one liter of Ar ma gn ac is mult iplied by si x. So, it’s no me an fe at to go orga nic for eaux de vie.
Do you see consumer dema nd for or ga nic spir it s?
The or ga nic offer in spir it s is fairly li mite d; it ’s evol vi ng a litt le in French wh isky, but un fort un ately th er e is n’t su ff ic ie nt de ma nd to enable us to add more va lue to eaux de vie, so as to be tt er re mu ne rate the work of the produc er
Fr an ce re ma in s yo ur le ad in g ma rk et , ac counti ng for ar ou nd 40 % of yo ur bu si ne ss . Wh at about ex port s?
We are fortunate to have ‘balanced’ ma rket s; no export countr y represe nt s mo re th an 12 -14% of th e company’s s a le s,wh ic h is a rather co mf or ta bl e po si ti on gi ve n th e cu rr ent fr ag ile ge op ol it ic al situ ation France rema in s nu mber one, where we pr ioriti ze the re st au ra nt tr ad e— an exce llent showca se for our products —and, of course, wine me rc ha nt s. Ne xt co me s Eu ro pe (i nc lu di ng Ru ss ia ), As ia (C hi na , So ut h- Ea st As ia an d Ja pa n) an d Nort h Americ a, with 80% of sa le s in th e US an d th e re ma in de r in Ca nada .
Te llus ab ou t th e Ar magn ac la un ch ed fo r yo ur 50 th an niversa ry.
We wa nt ed to ce le br at e wi th a cu vé e th at wa s ac ce ssible and not to o el it is t: L’ Un ique As se mb la ge is pr od uc ed in a li mite d ed it io n of 1,974 bott le s pric ed at le ss than €150 In or de r to te ll a st or y, si x pi vo ta l ye ar s in ou r hi st or y were selected and the blend wa s bu ilt on th is ba sis: 1974, theye ar my father founded the company; 20 02,when he ac qu ir ed a la rg e stoc k of ea ux de vie dati ng fr om 1958 to 19 81,
Les carafes pour la gamme Luxe Gascon sont produites par Waltersp erger. Waltersperger produces the carafes for the Luxe Gascon range.
Co mp te z- vo us at ti re r ve rs la ca té go ri e de s co ns om mate ur s plus jeunes avec ce tte ga mme?
M. D. : La mais on Da rroz ea une im ag e tr ès tr ad it io nn el le . No tr e dé fi es t de ga rd er ce tt e im a g e de qu al ité et d’authenticité qu i nous tientà cœur – et qu i ex plique nos bo ns ré su lt at s– to ut en al la nt ch er ch er de no uv ea ux mo de s de consom mation
De pl us en pl us de ba rt en de rs re ch er ch en t de s pr od uits ar ti sanaux de niche pour leur s cock ta il s et no tr e ga mm e Mi xo lo gi e s’ in scr it da ns ce tt e de ma nd e. No us dé veloppons deux arma gnac s pour co ck ta il s: un bl anc non viei ll i et un tr ès je un e de tr oi s an s. Po ur ce tte ga mme, la nc ée en ma i, nous avon s choi si une boutei lle en ca rton av ec un e po ch e en pl as tiqu e, so ur cé e ch ez Fr ug al pa c. Pe u de ma is on s desp ir it ue ux on t os é ad opte r ce form at , et no us av on s dé cidé d’y al ler!
Côté di st ribution, nous avon s un gros travai là fa ire su r ce projet ca r la plup ar t de no s import at eu rs et de nos commerciau x en France ne to uc he nt pa s au mo nd e du ba r. Afi n d’ identi fier le s acteurs le s plus ad apté sà ce tt e di st ribution, nous avon s fa it appelà Jérémy Laui lhé, Me il le ur Ou vr ie r de Fr an ce ba rma n en 2022 , pour la conc eption du pr of il ar om at iq uede s ar magn ac s etla cr éa ti on de qu el qu es cock ta ils phares
Co mm en t ré du ir e l’ im pa ct de votre pa ck ag in g?
M. D. : Depuis deux ans, nous propo sons à no s cl ie nt s, notamm ent pour le s re st au ra nt s, la po ssibil ité d’une boutei lle sa ns étui. Nos étuis ont ég alement été retravai llés pour ut iliser moins d’encre et de papier ; l’ impression se fa it directementsur le ca rton, plutôt que de collerde s papiers imprimés.
Certains ma rchés, comme le Ca nada et les États de l’Europe du Nord, ne veulent plus d’ étuis. Et à l’opposé, le supprimer ou même le simplifier est impossible,nota mment en Asie et pa rt iculièrement en Ch ine. Po ur ce s ma rc hé s, plut ôt qu e de produire en France ou en Espa gne
(90% de nos étuis viennent de chez
Ca rt on na ge s du Ga sc og ne) po ur les coffrets ultraluxe, nous pouvons le s faire produire en Ch ine, ce qu i év iteau moins le transpor t.
Le co gn ac fa it fa ce à un ma rc hé tendu ac tuel lement . Est- ce au ssi le ca s pour l’ar ma gnac ?
M. D. : La cons om ma tion a su bi un co up de fr ei nà l’ ét é 20 23 Il ex iste une problématique forteaux Ét at s-Un is , le s cons om mateur s se tour na nt ve rs la te qu il a au dé tr ime nt du cogn ac . Bi en qu e no us soyons moins impactés, l’arma gnac su it souvent le s cour s du cogn ac Ce la dit, le ma rc hé de s spir it ueux ar tisa naux s’est bien dé veloppé ce s dern iers temps, l’ar ma gnac en fa it pa rt ie et c’est ta nt mieu x! n
Tout en resp ec tant la tradition, la maison Darroze explore denouveaux territoires de consommation While staying true to it s heritage Maison Darroze is investigating new mo des of consumption.
mu lt iply in g the comp any’s stoc k at th e ti me by fi ve ; 20 05 , th e cons tr uc ti on of pa rt of ou r bu ildi ng s an d ce ll ar s; 19 94 , th e ye ar I join ed the comp any; 20 02 , the la unch ofou r wi ne tour is m bu sine ss ; an d 2011, th e co mp an y’s move to a ne w site
As you ca n im ag ine, these arom atic prof iles ar e hi gh ly va ried : the 2011 eau de vie is fruity and ed gy, wh il e 19 74 wi ll be ro un de r an d more comple x.
Ho w do es th e pa ck ag in g fo r
Un ique As sembla ge st and out?
It come s in a Sa ve rg la ss de ca nt er sl ippe d into an em br oi de re d cotton pouch produc ed in Cata lonia. The wo oden he ad cap is the work of Py rene an cr af tsma n Cy ri l La rrouy, who also produc es the he ad s for our Lu xe Ga scon ra nge. A small co rd wo un d ar ou nd th e ne ck is glue d to the cork with a wa x se al; th is ensu re s that the bott le ha s not been opened, forgoing the need for a capsule. The de sign of thedeca nter, the fruit of an in-hou se brainstorm ing se ssion, wa s conc eived by Anaëlle Ba rome s.
Wh at pr od uc ts ar e in th e pipeline?
In Ap ri l, we la un ch ed a pr od uc t th at do es n’t ha ve th e Ar ma gn ac ap pe ll at io n, as th e fi ni sh es ar e made in ba rrels of sauterne s, chardonnay, pi not noir and port wi ne The controlled appellation does not al low the use of ba rrels other than those used for Arma gnac
Are you look in g toat tr ac t younge r co ns um er s to th e ca te go ry withth is ra ng e?
Da rr oz e ha sa ve ry tr ad it io na l im ag e. Ou r ch al leng e is to ma inta in ou r im ag e of qu al it y an d authenticity th at we hold de ar an d th at un de rl ie s ou r good re su lt s— wh il e ex pl or in g ne w consumpt ion trends
More and more ba rtenders are looki ng for niche ar ti sana l pr oduc ts for thei r cock ta il s, and ou r Mi xologie ra nge is pa rt of this trend. We are de veloping two Arma gnac s for co ck ta il s: an un ag ed wh it e an d
a yo un g th re e-ye ar-o ld Fo r th is ra ng e,wh ic h la un ch es in Ma y 2024, we chosea ca rdboard bott le with a plastic pouch, sourced from Fr ug alpac. Fe w spirit s houses have da red to adopt th is format, and we decided to da re!
On the di st ribution side , we have a lo t of wo rktodo fo r th is pr oje ct , as mo st of ou r importer s and sa le sp eo pl e in Fr an ce ar e no t in th e ba r bu si ne ss . To id enti fy th e players best su ited to th is di st ribution, we ca lled on Jérémy Laui lhé, na me d Fr ance ’s be st ba rtender in 2022 , to de si gn th e Ar ma gn ac s’ ar om at ic pr ofi le and cr ea te a fe w fla gs hip co ck ta il s.
How are you reducing the impact of your pa ck ag in g?
For the pa st two ye ars, we’ve been off er in g ou r cu stomer s the option of a bo tt le with ou ta bo x, pa rt icu la rly for re st au ra nt s. Ou r ca se s have also been re worked to use le ss in k and paper; wework direct ly on the ca rd bo ard ra ther th an glui ng printed paper onto it
So me ma rk et s, su ch as Ca na da and Nort he rn Eu rope , nolong er wa nt se co nd ar y pa ck s. On th e othe r ha nd , el im in at in g or ev en si mpli fy in g the box is impo ss ible in Asia and pa rt ic ularly in Ch ina. Rather th an produc in g in Fr ance or Sp ai n for thes e ma rk et s (9 0% ofou r ca se s come fr om ou r lo ca l pr od uc er Ca rt on na ge s du Ga scogne) for ultra-lu xu ry coffret s, we ca n have them produced in China, wh ich avoids transpor t.
Co gn acis cu rr en tl y fa ci ng a ch al le ng in g ma rk et ; is th is al so the ca se for Ar ma gnac ?
Su mm er 20 23 sa wa sl ow do wn in cons umpt ion. The US ma rk et is ve ry pr ob le ma ti c fo r cogn ac today as consumers are tu rn ingto tequ ila to thedetriment of cognac. Al th ou gh we ar e le ss af fe ct ed , Ar ma gn ac of te n fo ll ow s wh at ’s happening in cognac . Having sa id that, the ma rket for artisanal spirits ha sde veloped well in recent time s, and Ar ma gn ac is pa rt of it a nd that’s a good th ing! n
Interv ie w by Al is sa Demore st
Cosmét ique solide
Solid cosmet
ic s
UN
MARCHÉ EN QUÊTE DE SOPHISTICATION
A MARKET SEEKING SOPHISTICATION
En dépit d’une image écologique favorable, la cosmétique solide manquede reconnaissance, surtout dans le luxe. Rendre les formules plus performantes, saisir l’opportunité degestuelles différentes, travailler le design des produits et des packagings ou créer denouvelles expériences client enmagasin… Les pistes ne manquent pas, comme le prouvent les marques qui croient au potentiel de ce secteur.
Despitea favorable reputationwhen it comes to the environment, solid cosmetics lack recognition, especially in the luxury sector. The avenues to explore include making formulas more effective, creating different gestures, working onproduct and packaging designand innovating the in-store customer experience. The brands that believe in this sector’s potential are doing just that
Où va la co sm ét iq ue so li de ? De pu is plusieu rs an né es , sh ampo oi ng s et au tr es pr od uits d’ hy gi èn e prol if èrent sous la forme de pa in s in spirés du savon. Émer gent au ssi des poud res, despa stil les, des cires qu i se subs tituent au x ha bituel le s solutions fluides du ty pegels, la it s, crèmes, séru ms Es sent iellement dé vo lu au x st ar t- up, le ma rc hé a co mm en cé à êt re in ve st i pa r de gr ande s ma rque s popu la ires te lles que Garn ier, Dop, Yves Rocher… Pe ut -ê tr e so us le co up d’ un e conc ur renc e ex ac erbée, il a ac cu sé un ra lentissement en 2023 et affiche aujourd’ hui un visa ge mitigé En Fr ance , de s pionn iers peuvent se re trouver en di ff ic ulté C’es t le ca s de La ma zu na , société créé e en 2010, actuellement en redressement judici ai re Ce fut au ssi ce lu i de la ma is on Sa bé Ma ss on , in it ia tr ic e de pu is 2014 de la ni che sé le ct iv e de s st ic ks de pa rf um s sa ns alco ol, qu i re dres se la ba rre de pu is l’ar rivée de nouveaux actionna iresda ns son ca pita l en 20 23 .À l’ in ve rs e, de jeunes sociétés poursu ivent leur ascension. Promot rice du conc ept de s pr oduits en ta blet te sà di lu er
da ns des emba llages rechargeables, 90 0. ca re vi ent ai ns i de pr oc éd er à un e no uv el lele vé e de fond s de 21 mi ll ions d’eu ros et mise su r un ch if fr e d’af fa ir es de 10 0 mi ll ions da ns trois an s, cont re 10 mi ll ions en 2023. Préférant ne s’appuyer que su r se s fond s pr opre s et de s pr êt s ba nc ai re s, l’en tr ep ri se fa mi li al e Comm e Av ant mu lt ip li e l’ou ve rtu re de bout ique s en Fr ance (e lle en co mp te ra un e di za in e en fi n d’année) et a fa it pa sser son chiff re d’aff aire s de 5à9 mi llions d’eu ros entre 2022 et 2023.
Le s atouts de la cosmét ique solide sont connus : de s formul es ax ée s su r lana tu ra li té , de s pr od uits compacts et légers, plus avanta geux da ns le doma ine de la logist ique et du stoc ka ge, év it ant le tr an sp or t d’ea u (jus qu’à 8 0 % d’un sh ampo oi ng li qu id e), de s em ba ll ag es eu x au ssi plus sobres , qu i peuvent se ré su me rà de s ét ui s en ca rt on recyclé et qu i, en tout ca s, se substituent au x flacons jetables en plastique pu isque la cosmét ique solide se prête facilement au principe de la recharge et à la vente en vrac . Même s’ il ex isteencore peu d’analyses de cycle de vie fiables portant sur toute la chaîne de production,
Chez Homnès des savons et shampo oings fabriqués de manière ar tisanale Soap and shampo os are manufactured in an ar tisanal fashion at Homnès
Where are solid cosme ti cs he ad ed?
In re ce nt ye ar s, a wi de va ri et y of sh am poo s an d ot he r hy gi ene pr oduc ts ha ve be en ap pe ar in g in th e fo rm of ba rs modeled af ter soap. Powder s, ta blet s, and wa xe s ar e al so be in g us ed to re pl ac e ty pica l flu id solution s such as ge ls , mi lk s, creams , an d se ru ms Wh il e th e ma rk et
ha s la rgel y re ma ined the doma in of st ar t-up s, le ad in g ma ss br ands su ch as Ga rn ie r, Do p, an d Yv es Rocher are ma ki ng in road s. Af ter a slowdown in 2023, perh ap s due to ex ac er ba te d co mp et it io n, th e ma rket now pa ints a mi xed picture.
In France, some pioneering brands fi nd them se lves in di ff ic ulty For ex am pl e, La ma zu na ,a co mp an y fo un de d in 2010 , is cu rr entl y in re ce iver sh ip The sa me fa te be fe ll Sa bé Ma ss on , wh ic h pion ee re d the se le ct ive niche of alcohol-free fr ag ra nc e st ic ks in 2014 ; ho wever, the comp any is on the ro ad to recovery sinc e the arriva l of ne w sh areholders in 2023. Conver sely, a nu mber of up -a nd-c om ing compa nies are cont inuing their ascent
The br and 90 0.ca re , wh ic h de velo pe da conc ep t ba se d on ta bl et s th at ca n be di lu te d in re fi ll ab le pack aging, ha s ju st ra ised a furt her €21m in capita l and is counting on sa les of €100m in three years’ time, co mp ar ed wi th €10m in 20 23 Preferring to rely solely on it s ow n fu nd s and ba nk loan s, the fa mi lyow ned company Comme Avant is st ep pi ng up th e nu mb er of bo utiques it plans to open in France (it wi ll have a dozen by the end of the ye ar); it s sa le s in cr ea se d fr om
➔ Ho mn ès
be au co up co ns id èr en t qu e ce type de cosmétique engendre moins dedéchet s et d’ ém issions de CO2 . Ce la se mble pour ta nt in su ff is ant pour soutenir son développementà grande échelle.
Pous ser l’ in novation da ns le s formules
« Il fa ut ma in te na nt se ra pp roch er de la “v ra ie” co smét iq ue Le re pr oc he so uv en t fa it au dé but de la cosmétique solide était le manque de sensorialité, avecnotamment des sh am po oi ng s sa ns od eu r et qu i ne mo ussa ient pa s. C’est un poin t pr imo rdi al au quel no us ve il lons ma is nous devons continuer d’ innover sur l’effi ca cité des pr od uits », témoig ne Grégor y Verger-Duboi s, président de s La bora toir es Jy ta Ce gr ou pe fa br iq ue à fa ço n entr e 15 000 et 20 00 0 pr od uits so li de s pa r jo ur po ur un e qu ar anta in e de cl ie nt s B to B et disposeau ssi de sa propre ma rque, La Ma ison du Solide, dont il fa it la vitrine de son savoir-faire
D’au tr es soci ét és se so nt la nc ée s da ns un pro c es su s d’amél ioration cont inue . « Gr âc e au x re to ur s de s clients, nous pr océd onsà des ajustements pour rendre nos produits plus ag réables et plus pratiquesà utiliser.
Nos nouvelles formules sont envoyées gratuitement et régulièrement à des ce nt aine s de bê ta -t es te ur s», confi e Thoma s Ar naudo, cofond ateu r de 90 0.ca re.
Cet aspect collaboratif étant dans les usages des star t-up, Comme Avant modi fie aussi ses formules en fonction de s av is de s cons om mateur s.
« Certains produitsen sont toujours à leur première version, d’autresà leur qu at rièm e, précis e sa cofond at rice Sophie Lauret. Les changements sont indiqués de façon transparente sur les emballageset l’ historique estconsultable surnotre site internet.»
Ces modifications de formules sont pa rfois de st inée sà fa ci liter ce que l’on nomme la tr an sition cuta né e ou capillaire Ainsi, un cuirchevelu ha bitué ausi licone et au x su lf ates de ma nd er a un te mp s d’ad ap tation au x in gréd ie nt s natu re ls De la qu al it é de s pr od uits dé pe nd ra l’ad hé si on de s co ns om ma te ur s qu i sont encore da ns une phase de découver tede la cosmétique solide Êt re à la fois natu re l et te ch nique reste une gageure, mais des marques s’ y at te ll en t. Le s ga mm es se déploient pour sortir des basiques et ac cuei llir de sréférenc es plus pointues La Ma ison du Solide propose de s sh am po oi ng s ra vi ve ur s de
€5m to €9m between 2022 and 2023
The adva nt ag es of solid co smet ic s are well known:formulas that prioritize natura l ingredients; compact, li gh tw ei gh t pr od uc ts th at of fe r ad va nt ag es in te rm s of lo gi st ic s and stor ag e by avoidi ng the ne ed to tr an sp or t wa te r (w hi ch ca n ac count for up to 80%ofa liqu id sh ampoo); and si mpler pack ag in g that consists of recycled ca rdboard boxe s. In any ca se , solid co smet ic pa ck ag in g do es aw ay with di sp osable plastic bott les and the cosmetics them se lves are su ited to re fil l sy stem s and bu lk sa le s.
Al th ou gh fe w re li ab le li fe -c yc le analyses ex ist that cover the entire produc tion ch ai n, ma ny fe el th at this ty pe of cosmetic s generates less wa st e an d fe we r CO 2 em is si on s. This, howe ver, may not be enou gh to support widespread development of solid solutions.
Pu sh ing formula in novation
“We no w ne ed to move clos er to ‘rea l’ co smet ic s. In the ea rly days of solid co smet ic s, wewere of te n cr it ic iz ed fo ra la ck of se ns or y ex pe ri en ce , wi th fr ag ra nc e- fr ee
SBTRCT a imaginé un sérum solide à la vitamine C. SBTRCT ’s solid-format vitamin C serum.
Les produits capillaires de La Maison du Solide Haircare from La Maison du Solide
sh am po os th at didn’t la th er We are work ing on th is ke y point, but must continue to innovate in terms of produc t effica cy,” says Grég or y Verger-Dubois, President of Labora to ir es Jy ta . Th e gr ou p cu st om ma nu factures between 15,0 00 and 20 ,0 00 so li d pr od uc ts a da y fo r some fort y B2B customers, in addition to producing its own brand, La Ma ison du Solide, which it uses to showca se its expertise.
Ot he r comp an ie s ha ve emba rk ed on a proc ess of cont inuous improveme nt “We us e cu st om er fe edba ck to adju st ou r produc ts to be more plea sa nt an d conv en ie nt to us e. Ou r ne w formul as ar e re gula rl y se nt fr ee of ch ar ge to hu ndred s of beta-testers,” says Thoma s Arnaudo, Co -fou nder of 90 0.ca re. Th is co ll ab or at iv e as pe ct is cu stoma ry for st ar tups , and Comme Av ant al so mo di fi es it s formul as ac cord in g to cons umer fe ed ba ck
“S om e pr od uc ts ar e st il l in ve rsionone,wh ile ot hers are in thei r four th version,” explains Co -fou nde r Soph ie La ur et . “C ha ng es ar e indicated transparently on the packa ging, and we post this histor y on our website.”
Thes e formul a mo di fica tion s ar e so me ti me s de si gn ed to fa ci -
➔ Ma is on du So li de
Ax ilone
PURE METAL OFFRE UN LUXE DURABLEÀ LA BEAUTÉ
PURE METAL BRINGS SUSTAINABLE LUXURY TO BEAUTY
Capitalisant sur son expertise technique et sa créativité, Axilone révèle sa nouvelle offre full alu, Pure Metal®, qui réconcilie le luxe premium avec la durabilité, selon Lucie Ray-Lalanne, responsable marketing et communication, et Reynald Trochel, directeur de l’innovation.
Comment l’offre Pure Meta l® combine-t-ellele luxe avec la durabilité ?
Lucie Ray-La la nne: Notre offre full alu réconcilie le luxe premium avecla durabilité Nous proposons une prestation intégrée, de la transformation de l’aluminiumà la personnalisation des décors etla finition, pour proposerdes solutions uniques et durables, jusqu’à l’assemblage de pièces complexes.
Re yn ald Troc he l: L’alum in iu m porte intrinsèquement le s code s sensoriels du luxe : toucher froid, densité, caractéristiques sonores, éclat, formes complexes, avec un large panel dedécors associés : anodisation, double anodisation, laser, effets mats, brillants, voire les deux combinés, effets ciselés, gradients da ns la teinte Ce matériau est aussi durable car circulaire : 75 % de l’alu produit depuis 1880 est encore en circulation Les pack agings fu ll alu s’ intègrent dans les flux de recyclage domestiques existants, déjà bien établis sur les zones US et Europe Etsur le segment des pièces massives et luxueuses, l’aluminium présente un meilleur score en analyse du cycle de vie que les autres matériaux denses traditionnels.
Comment se décline-t-elle ?
Reynald Trochel: Notre offre complète s’ ét en d du pa rf um , au soin , ju sq u’au maquillage, avec des rouges à lèvres sur lesquels nous proposons des mécanismes et habillages standards en full alu, ou du surmesure à développer avec nos clients. Nous
Axilone has capitalized on its technical expertise and creativity to delivera new full-aluminum offering, Pure Metal®, which reconciles premium luxury with sustainability, according to Lucie Ray-Lalanne, Marketing and Communication Manager, and Reynald Trochel, Innovation Director.
avons également des compacts full aluminium, dont 98 % de la masse est en alu, y compris le miroir, et une offre mascara en différents formats et tailles standards.
LucieRay-Lalanne: Leader sur le marché des rouges à lèvres premium, Axilone possèdeen interne la ma îtrise complètedes habillages et des mécanismes en full alu; et plusieurs succès industriels témoignent de cette expertise et de la reconnaissance de nos clients: le compact full alu Hersee Beauty, ou encore le Custom LipBalm 100% aluy co mp ri s le mé ca ni sm e, de la ma rque
LipLab D’autres applications dont nous nous réjouissons, vont fairel’objet de lancements sur le marché très prochainement.
Qu el s so nt le s ax es de tr av ai l aujourd’hui?
Reynald Trochel: Nous développons de nouveaux moyens de transformation de l’alu pour étendre notre palette d’offres avec de s produits à pa rois plus épai sses que l’emballage traditionnel, pour les parfums, soins et le maquillage, en minimisant pièces et assemblage. Un autre axe est d’utiliser de l’aluminium bas carbone et caractériser les sources existantes avec nos produits. L’un des objectifs étant d’optimiser chaque étape du cycle de vie des produits
Lucie Ray-Lalanne: Nous allons continuer à étendre l’offre produits et élargir les fonctionnalités pour tous les segments de la beauté pour les mettre à disposition des marques de luxe grâceà nos implantations commerciales en Europe, aux USA, et en Asie.
How does Pure Metal® combi ne lu xu ry with su st ainability?
Lu ci e Ra y- La la nn e: Ou r fu ll-a lu mi nu m of fer reconciles premiu m lu xu ry with su stainabi lity. We of fer an integrated serv ic e span ni ng the tran sformation of alum inu m, the cu stom iz at ion of de cors and finishing to propose unique and durable solutions, right through to the assembly of complex parts.
Reynald Trochel: Luxury’s sensory codes are inherent to aluminum The material is cool to the touch, dense, ha s su it able sound ch ar ac teri st ic s, is sh iny, ca n be formed in comple x shapes, and ac cept s a wide ra nge of decors, includ ing anodizing, double anodizing, laser, matte or gloss ef fect s, or a combinat ion of both, chiseled effects, and color gradients. This material is also su st ainable because it is circular: 75% of the aluminum produced since 1880 is still in circulation. Full-aluminum packaging can be integrated into existing domestic recycling flows, already well established in the US andEu rope And in the solid lu xu ry pa rt s segment, aluminum scores better in life-cycle analysis than other traditional dense materials.
How is it used?
Re yn ald Troc he l: Ou r complete of fer ex tend s from perf ume and sk inca re to make-up. This includes lipsticks for which we have developed full-aluminum standard
mechanisms and casing, and the possibility to develop customized products with our customers. We also have full-a luminum compacts, made with 98% aluminum including the mirror—and a mascara range with various formats and standard sizes. Lucie Ray-Lalanne: As the market leader in premium lipsticks, Axilone has complete in-house expertise in full-aluminum packaging and mechanisms. Several industrial successes testif y to this expertise and the recogn it ion ofou r cu stomers: the Hersee Beauty fu ll-a luminum compact and LipL ab ’s LipBalm, presented in a 10 0% aluminumdispenser, including the mechanism We are delighted to announce that other applications will be launching in the near future.
What are your current areas of focus?
Reynald Trochel: We are developing new ways of transforming aluminum to extend our range and offer products for perfumes, sk incare, and ma ke-up that have thicker wa lls than trad itiona l pack aging, while minimizing parts and assembly. Another option is to use low-carbon aluminum and characterize existing sources with our products. One of our objectives is to optimize every stage of the product life cycle
Lucie Ray-La la nne: We will continue to expand our product offering and broaden fu nc tional it ie s for al l be auty segments, ma king them available to lu xury brands thanks to our sa les offices in Europe, the USA and Asia.
couleur pour cheveu x colorés et un ma sque capi ll ai re à la kérati ne na tu re ll e. 90 0. ca re ap pliq ue so n principe de pa st il le sà di luer à une eau micellaire et à un nouveau déodorant à bille rechargeable Comme Avant complète sa ga mme de prote cteu rs sola ires en st ic ks avec un aprè s-sola ire apaisa nt, profita nt du fait que cette ga lénique se prête bien au nomadisme et donc au x ut ilisations estiva les.
ré cent s la nc ements dedé odor ants na tu re ls . Ex em pl es : le Ca ri ng
Mi cr ob iome Sm ar t De od or an t de la ma rq ue es pa gn ol e Fr es hl y
Co sm et ic s, un e so rt e de cr èm e co mp ac te pa rf um ée au ci tr on à prélever da ns un pot de verre pu is à ét aler du bout de s doig ts su r son ai ss el le , ou le Dr y Po wd er de la ma rque frança ise Yodi Be auty, un dé o en poud re cond it ionnée da ns un pot en alum in iu m mu ni d’un ta mis façon ta lc, que l’on applique à l’aide d’une houppette.
Six semaines de sé chage pour les savons Homnès Homnès soaps have a six-we ek dr ying time
Pa rc e qu’e llea la pa rt ic ul ar it é de s’ êt re intére ssée au x produits pour le vi sa ge avant ceux pour le corps, la ma rq ue an gl ai se SB TRCT (à comprend re comme « subtract » ou « soustraire » en frança is) pa rv ient à ma ît ri ser cert ai ns ac ti fs propre s au so in . So n sé ru m Vi ta mi nC Bo os te r es t re pr és enta ti f de ce tt e ex pe rt is e. « Du poin t de vu e de la stabilité, la vitamine C est un ingrédi en t notoir em en t dé lica tà form ule r, même da ns le ca s de s pr od ui ts liquid es trad it ionn el s. L’av oir intégrée à un sérum solide est donc pour nous une grande réussite », explique Ben Grac e, le fond ateu r. Il lu i re ste toutef oi s d’autres dé fis à rele ver, comme la création d’une crèmehydr at ante solide avec prote ct io n so la ir e, à la fo is pe rf orma nt e etéc or es po ns ab le « Le s fo rm ul es SP F ch im iq ue s sont ef fica ce s, ma is el le s so nt conn ue s po ur en do mm ager la vi e aq ua ti qu e. Le filt res minéraux ba sés sur l’ox yde de zinc, considérés comme la solution la plus respectueuse de l’environnemen n’off rent pa s l’ex périence utilisateu et la pe rf or manc e qu e no us no us somm esen ga gé sà of fr ir , dé ta il le t-il Ce la dit, l’ in no va ti on da ns ce domaine évolue rapidement, et je su sû r qu e no us al lons bi en tôt tr ou ve une réponseà cette question .»
S PF c hi miqu es s on t m ai s c on nu es p ou r l a ti L es filt basés l ’oxyde de la la l ’environnement, rent périen utilisate ur l a e n ou sd it , va on d an s rapidement, je suis r a ll on s r
La diversification possible des ge stu el le s po ur ra it êt re un e voie de dé ve lopp em ent de la co sm ét ique so li de da ns le lu xe . Ce de rn ie r ma ît ri se év idem ment le s formules anhydres du maquillage,y compris pa rfois d’u ne façonau ssi orig inale que Guerla in avec se sMé té or ites , des poudres mises en perles par procédéde granulat ion et renouvelée s au fil de s collec tion s depu is 1987. La ma rque s’est récemment la issée ga gner pa r la vogue du st ic k pour fond s deteint qu i, lu i-même, évolue asseznaturellement vers le stick pour des soins du ty pesérum. Mais ce s segments misà pa rt, le s init iatives restent ra reset sporadiques. De s ma rque s ut il is ent l’atout de s te xt ures à transformation, comme ce s po ud re s qu i se mé ta mo r-
ud res m ét am or-
Ge st uelle, design et autres mode s de di fférenciat ion
L’autr e ax e dedé ve lopp em ent du ma rc hé es t tout si mple me nt ce lu du pl ai si r. Da ns la be au té , ce la pa ss e souvent pa r la ge st ue lle. Or certaines ga léniques solides peuven ici jouer un rôle Leur aspect tactil favorise un autre rappor tau corp comme on le constate à tr aver s de
desig n aut re s de d év elopp e st c elui p la is ir. Da l a g estuel le peuvent un a spect tactile u n t au corps, le t ravers
Les Mété orites de Guerlain un succès depuis 1987
Guerlain’s Les Mété orites has be en a best seller since 1987
Gu er lain
li ta te wh at is kn ow n as th e cuta ne ou s or capi ll ar y tr an sition. For ex ample, a sc alp ac cu stomed to si licone and su lf at es wi ll ne ed na tu ra l in gr eers are still in the thei r ac cept ance ic s wi ll de pe nd y. l and tech nica lin sa ch al le ng e, ar e ma k i ng the expa nd ing from ude more cuttinges. La Ma ison du er s color- en ha nsh am po os fo r treate d ha ir and ir ma sk ma de th natu ra l keratin. 90 0.ca re ha s applied its diluta bl e ta bl et co nc ep t to a mi ce ll ar wa te r an d a ne w re fi lla bl e ro ll -o n
to s il ic one and at w il l ti me t o ad ap t to n at ur al i ng redients As consumers a re di sc overy ph as e, t heir a cc epta nc e of s ol id c os me ti cs w il l on produc t qua lity Being both nat ural a nd technic ally a dv ance d re ma in s a ch but some bra nd s ki t he effort Ra nges a re e xpanding f rom the ba sics to include cuttingedge references. L a Solide off ci ng s ha mp oo s color-treate a nd a ha m as k with n at ur al ker an. 900.c are
de odor ant. Comme Avant’s ra ng e of su n pr ot ec ti on st ic ks in clud es a so ot hi ng af te r- su n produc t; the co sm et ic “s ti ck ” lend s it sel f we ll to on-t he-go use and by ex tension, su mmer use.
Th e En gl is h br an d SB TRCT is unique in that it chose to focu s on facial products ahead of body ca re, giving it ma ster y over certain active ingred ient s specific to sk inca re It s Vita mi nC Bo os te r se ru m is on e example. “Vitamin C is notoriously unst able, ma king it a tricky ingredient to formulate, even in the ca se of tr ad it iona l liqu id produc ts So, for us to have incorporated it into a solid serum is a great achievement,” explains founder Ben Grac e. The br and ha s other ch al lenges to overcome, such as creati ng a solid mo is tu ri ze r with su n pr ot ec ti on that is both high-per forma nc e and ec o- re sp on si bl e. “C he mi ca l SPF fo rm ul as ar e ef fe ct iv e, bu t th ey are know nto da ma ge aquatic li fe Zi nc ox id e- ba se d mi ne ra l fi lt er s, considered the mo st envi ronmen-
ta ll y fr ie nd ly al te rn at iv e, do n’t off er the us er ex perience and performance that we are committed to delivering,” he explains “That sa id, in novation in th is field is evolvi ng rapidly, and I’m su rewe’l l find an answer soon.”
Ge st ure, design, and ot her mode s of di fferent iation
Th e ot he r an gl e th e ma rk et is de ve lopi ng is th at ofplea su re In be au ty, th is of te n in vo lv es ge stu re s. Th e ta ct il e as pe ct of so li d so lu ti on s en co ur ag es a di ff er en t re la ti on sh ip wi thth e bo dy, as se en in re ce nt la un ch es of na tura l de odor ants Ex amples include th e Ca ri ng Mi cr ob io me Sm ar t
De od or an t fr om Sp an is h br an d Fr es hl y Co sm et ic s, a ki nd of le mo n- sc en te d co mp ac t cr ea m th at co me s in a gl as s j a r an d is in te nd ed to be ap pl ie d to th e ar mp it wi thth e fi ng er ti ps : Dr y Po wd er fr om Fr en ch br an d Yo di Be auty,a de odor ant powd er pa c-
Le masque ex foliant de Sisley mousse au contac t de l’eau. Sisley ’s ex foliating mask turns into a mousse in contac t with water.
ka ge d in an al um in um ja r wi th a ta lc um -p ow de r si ev e, ca n be appl ie d with a sm al l powder pu ff. The di ve rs if ic at ion of ge st ures is on e wa y so li d co sm et ic s co ul d evolve in the lu xu ry se ctor, wh ic h ha s cl ea rl y ma st er ed an hy dr ou s ma ke -u p fo rmul as :a pion ee ri ng ex ample is Guerla in’s Mé té or ites , pe ar ls of powd er pr oduc ed us in g a gr an ul at io n pr oc es s th at ha ve been pa rt of Guerla in’s collec tions si nc e 19 87 Morere ce nt ly, Gu erla in ha s em br ac ed th e tr en d fo r foundati on st ic ks , wh ic h in tu rn ar e ev ol vi ng qu it e na tu ra ll y into se ru m- ty pe sk in ca re st ic ks Bu t apar t from thes e se gments , in it iative s rema in sporad ic
Que recouvre le terme de cosmétique solide ?
Stéphanie Reymond: Il n’ya pas dedéfinition universelle. Selon moi, il ne s’agit pas deproduits sans eau mais plutôt deproduits qui ne s’écoulent pas. Cela exclut par exemple une huile qui est anhydre mais qui s’écoule Un cosmétique solide peut même contenir de l‘eau si l’on veut s’accorder un peu plus de latitude dans le champ de la sensorialité Les poudres libres entrent dans la définition car, même si elles s’écoulent, elles sont solidesà l’état particulaire
Cela fait-il évoluer le métier de la formulation?
S. R. : Cela nous oblige à chercher des ingrédients eux aussi sous forme solide que nous n’avions pasà disposition. Mais le point clé est qu’ilya davantage d’interactions entre la formulation et le procédé de fabrication. Exemple: pour passer dans une extrudeuse, la pâte devra être malléable. Il faut intégrer les contraintes industrielles dès la conception du produit, ce qui laissemoins de liberté dans la constructiondes formules Cela demande un état d’esprit différent
Selon vous, pourquoi les grandes marques de luxe ne s’y mettent pas encore ?
How can you define “solid cosmetics”?
Stéphanie Reymond: There’s no universal definition. In my opinion, the term solid cosmetics doesn’t necessarily refer to water-free products, but rather products that don’t flow. This excludes, for example, ananhydrous oil that flows.A solid cosmetic can even contain water if the goal is to have a little more leeway in terms of sensory experience Loose powders are included in the definition because, even if they flow, they are solid in their particulate state.
Does this mean that the formulation profession is changing?
SR: It forces us to look for ingredients in solid form that we didn’t have before But the key point is that there are more interactions between formulation and the manufacturing process. For example,to pass through an extruder the paste must be malleable. Industrial constraints have to be integrated from the product design stage, which leaves less freedom during formulation. This requires a different mindset.
In your opinion, why haven’t the big luxury brands goton board yet?
So me br an ds ma ke th e mo st of te xt ur es wi th a tr an sf or ma ti ve aspect, such as powders that metamo rp ho se in to fo am on co nt ac t with wa te r; ex amples includ e the Poud re de Mous se clea ns er adde d to Chanel ’s N° 1 ra nge and Sisley’s Ma sque Ex fo li ant En zy ma ti qu e. Si sl ey al so of fe rs a so ap -f re e
➔
S. R. : Le solide se déploie surtout dans l’hygiène, qui n’est pas le segment deprédilection du luxe, secteur sur du soin hyperperformant, ce que le solide ne permet pas aujourd’hui. Le challenge serait d’aller chercher d’autres procédés dans d’autres industries Ce n’est pas évident vu la petite taille du marché Il s’agit néanmoins d’un sujet que nous étudions Squarexpert s’est associé avec les cabinets Tectic et Rheonis pour déposer un brevet sur un procédé et un dispositif permettant d’obtenir des produits texturés et bien homogènesà partir deprécurseurs solides, cela en moins dedeux minutes. Dans le cas des produits de type comprimés existant sur le marché, la réhydratation prend plusieurs heures et le produit obtenu est hétérogène Nous nous sommes donc axés sur l’améliorationde ces deux points : le temps et la qualité. Cela se fera par l’intermédiaire d’une machine, actuellement en développement, qui pourra être installée dans les magasins pour de la vente en vrac ou au domicile des consommateurs. Pour un impact environnemental plus fort, nous souhaitons démarrer par les points de vente.
SR: Solid products are mainlydeployed in the hygiene segment, which is not luxury’s preferred area They are looking for high-per formance skincare which solids don’t offer today. The challenge is to find other processes in other industries It’s not easy, given how small the market is Nevertheless, it’s something we’re looking into Squarexper t has teamed up with Tectic and Rheonis to patent a process anda device for obtaining textured, homogeneous products from solid precursors in less than two minutes. In the case of tablet-t ype products, rehydration takes several hours and the resulting product is inconsistent Therefore, we are focused on improving these two points: time and qualit y. This will be achieved usinga machine, currently under development, which can be installed in stores for bulk sales or in consumers’ homes. For greater environmental impact, we’d like to star t at the point of sale n
Sq ua re xp er t
phos ent en mous se au cont ac t de l’eau: la Poud re de mousse nettoya nte introduite da ns la ga mme N° 1 de Ch an el ou le Ma sq ue ex fo li an t en zy ma ti qu e de Si sl ey en sont de s exemples Chez Si sley, on pe ut au ss i re pé re r une Phyt oPâte mous sa nte sa ns savonà fa ire mousser su r visa ge hu mide avec le s doig ts ou une bros se . La pr at ic it é da ns le s usages nomades peut au ssi êt re un e in cita ti on . Vo ir da ns la ga mm e Sk in Pe rf ec to de Give nchy, un st ic k soin de jour SPF 50 et une crème hydrat ante compac te da ns un boîtier plat, deux formules ma rb ré es de ro se et de bl an c qu i jouent moin s su r lanatu ra lité que su r l’efficacité etla sensoria lité
L’incontournable design
Le de si gn es t ic i un él ém en t de di ff ér en ci at io n in di sp en sa bl e. Dépour vu d’emba ll age, un sh ampoo in g so li de re ss em bl er aà un au tr e du même ty pe , vo ir eà un sa vo n. Le s sy nd et s se dé cl in en t donc da ns de s formes et de s couleurs va riées. Pour qu’ils soient plus faci le sà ut iliser da ns la douche, on le s fixeau mu rà l’aidede suppor ts al liant ai ma nt et ventou se. Pour se s ge ls douc he et se s sh ampooings, Freshly Cosmetics propose un étui original qui aide à la prise en main du produit pendant la toilette, tout en prolongeant sa durée de vie et en permettant son transport. 900. care a fait appel au designer Romain
Le ma hi eu pour la conc epti on de cert ai ns de se s flacons et di st ributeurs de comprimés, ces emba llages en plastique rechargeablesàla ma ison de va nt êt re pr at ique s et rési stants.Quantà SBTRCT, la marque a opté pour des supports en matière mi néra le et de s boîtes en ba mb ou permet ta nt au x consommateurs de « créer un environnement semblableà celui d’un spa dans leur propremaison», note Ben Grace. Le packaging ga rde donc une place da ns cet univers minimaliste.
La co smét ique solide es t at ta chée au co nc re t. On co ns ta te qu e le s jeunes ma rque s qu i la représentent ne se cont ente nt pa s du di gita l et de s site s en ligne pour vend re et se
Avec ses soins compac tspour la peau, Givenchy joue sur l’efficacité Givenchy plays on efficiency with it s solid format sk incare
fa ire conn aître. El le s s’ intére ss ent au ss i au x ré se au x ph ys iq ue s de s ma ga si ns bi o et de s ph ar ma ci es , voireà de s ch aî ne s de pa rf umer ie, à l’ inst ar de Unbott led, entré chez
Se phor a en 2022 Le s plus aud acieu se s inve st issent da ns de s ma gasins en propre.
Aprè s se ulement de ux an s d’ex iste nc e, Ho mn ès ou vr ir a en ju in 20 24 sa pr em iè re bo utiq ue da ns le Ma ra is,à Pa ris. Celle- ci abritera da ns se s mu rs l’at el ie r de fa br ic ati on ar ti sana le de s sh am poo in gs et s av on s de la ma rque , de fa çon vi sible pa r tous. Le s savons né ce ssita nt une ph ase de sé ch age de si x sema ines seront misen matu ration su r l’un de s mu rs du ma ga si n, un peu comme de s vins en cave ! Kety Pe za ku, fond at rice de l’entrepri se, es pè re ou vr ir d’autr es lieu x de ce ty pe :« L’ ob je ct if es t d’ é t en dr e ce modèle de production locale et transpa re nt e afi n qu e ch aque bo ut iq ueatelier puisse desser vir les revendeurs sur son marché de proximité. » En mêlant considérations écologiques et marketing, Kety Pezaku veut élargir la cible trad itionnel le de la cosmétique solide et ne pas seulement prêcher des convaincus « Je m’ intéresse par exemple aux cadres supérieurs, à ceux qui ne sont pas prêts à renoncer à prendre l’avion mais qui veulent faire un geste pour la planète», affirme-telle Ainsi travaillé, l’achat d’un savon fait main peut devenir une expérience de quiet luxury. n
Phyt o-Pâ te Mous sa nt e,wh ic h ca n be lathered onto a da mp fa ce withthe fin ge rs or a br us h. Pr acti ca li ty fo r on-t he -g o us e ca n al so be an in ce nt iv e. Give nc hy ’s Sk in Perfec to ra ng e, for ex ample, includes an SPF 50 day-st ick anda compac t moistu ri zing crea m presente d in a fl at ca se: the twopi nkand-wh ite ma rbled formulas plac e le ss emph asis on natu ra lnes s th an on efficacy and sensor y experience In th is se gm en t, de si gn is an es se nt ia l el em en t of di ff er en ti ati on Without pa ck ag in g, a soli d sh ampo o look s li ke anot he r solid sh ampo o, or even a soap For th is re as on, sy nd et s come in a va riet y of shapes and colors And to ma ke them ea sier to us e in the show er, th ey ca n be wa ll -m ou nt ed us in g ma gnet s and suct ion pads For it s shower gels and shampoos, Freshly Cosmetics offers an original ca se that ma ke s the product ea sier to hold wh il e in us e,wh il e al so extending its shelf life and providing a me an s of tr an sp or t. The br and 900.care ca lled on designer Romain
Le ma hi eu to de si gn so me of it s tablet bott les and dispensers; these plastic packages, which can be refilled at home, need to beboth practica l and resistant. SBTRCT opted for mi ner a l suppor ts and ba mboo boxe s th at en able a sp a-li ke environment at home,” says Ben Grace. Clearly, packaging continues to play a role in this minima list field.
As the na me it se lf su gg es ts , solid cosmetics are all about the tangible
Ne w br ands are not content with digital sites to sell and promote themselves. They are also turning to the physic al networks oforga nicstores and pharmacies, and even perf ume chains, as in the ca se of Unbottled, which launched at Sephora in 2022 The most daring brands are investing in their own stores.
Af ter ju st two ye ar s, Homnès wi ll open its firstboutique in June 2024 in Pa ri s. It wi ll hous e the br and’s ar ti sa na l sh ampo o and so ap pr oduct ion work shop, in fu ll view of the publ ic So ap s re qu ir in ga si xweek dr ying phase will be matured on a wa ll in the st or e, mu ch li ke wine s in a cellar Kety Pe za ku, the company’s Founder, hope s to open si mi la r lo ca ti on s. “T he ai m is to ex tend th is mo de l of lo ca l, tr an spa re nt pr od uc ti on so th at ea ch bout ique-atelier ca n serve reta ilers in it s loca l ma rket,” she says. By combining ecologic al and ma rketing considerations, Peza ku aims to br oa de n the tr ad it iona l ta rg et audience for solid co smet ic s, and notju st prea ch to the choi r. “I ’m inte re st ed , for ex ample, in se nior exec ut ives, those who aren’t re ady to gi ve up flyi ng , but wa nt todo something for the planet,” shesays When thou ght of in th is way, the pu rc ha se of a ha nd made soap ca n become a quiet lu xury experience n Pa sc ale Ruchon
COSMÉTIQUE SOLIDE : LES PRINCIPALES TECHNOLOGIES
THE ABCs OF SOLID COSMETICS
• Saponification: procédé de fabricationdes savons, elle consiste en une réac tion chimique entre une base de soude et un corps gras Réalisée à chaud, elle est industrialisable et permet d’obtenir des produits de qualité égale. Dans le cas de la saponificationà froid, le procédé reste ar tisanal et demande un long temps de séchage des produits mais il préser ve mieux les ac tifs sensibles et les parfums. Avec un PH situé entre8 et 11, les savons ont tendance à assécher la peau dont le PH est entre5 et 6.
• Syndet ou « synt hetic detergent» par ex trusion: il s’agit d’un « savon sans savon» fabriqué par association de tensioac tifs et de corps gras La pâte es t ex trudée dans une filière puis découp ée ou moulée Moins agressive que le savon, la formule est utilisée pour les shampooings solides.
• Coulageà chaud: le mélange d’ingrédients est chauffé puis mis en forme dans des pots, des godets ou des sticks Un procédé utilisé pour les rouges à lèvres, les déodorants, les baumes, les concrètes de parfum les cires cosmétiques
• Compactagede poudres: on part d’une poudre libre qui peut être compac tée soit dans des godets, comme cela se fait dans le maquillage, soit sous forme de comprimés à dissoudre ou encore de boules pour le bain
• Saponification: a soap -mak ing process involvinga chemical reac tion betweena soda base and a fatt y subs tance. Carried out at high temp eratures, it can be industrialized and makes produc ts of consistent quality Cold saponification, however, remains
an ar tisanal process and requires a long dr ying time but preser ves sensitive ac tive ingredient s and fragrances better..
• Syndetor “synthetic detergent” by ex trusion: This “soap without soap” is made by combining surfac tants and fats The paste is ex truded througha die, then cut or molded Less aggressive than soap these formulas are used for solid shampoos
• Hot casting: A process that involves heating the ingredient mixture, then shaping it into jars pans, or sticks It is used for lipstick s, deodorants, balms, perfume concretes, cosmetic waxes, and more
• Compacting powders: A loose powder is compac ted either in pans common in make -up, or in the form of dissolving tablets or bath balls.
18 & 19 [09] 2024 - Javit sC enter
Jointhecommunity!
Al
lema gne/ Germany
INNOVER SUR UN MARCHÉ EN TENSION INNOVATING IN A CHALLENGING MARKET
Les fournisseurs d’emballages de luxe en Allemagne continuent d’investir dans l’innovation tout en faisant face à l’augmentation des coûts et à la forte concurrence des autres marchés de fabrication
Luxury packaging suppliers in Germany continue to invest in innovationwhile contending with increased costs and stiff competition from other manufacturing markets
Vollherbst met au point une capsule en papier avec des partenaires. Il vise une produc tion à grande échelle d’ici la fin de 2024 Label printer Vollherbst is developing a paper capsule with partners and targeting full scale produc tion by the end of 2024
En pr oi eà un e in fl ati on él ev ée et à un ra le nt is se me nt de la cr oi ss an ce , l’ éc on om ie al lema nde es t conf ronté eà la haus se du coût du capita l, au x pres sion s énergé tiques et à un ma rc hé du tr av ai l te nd u. Al or s que le ma rc hé de s produits de lu xe lu i-même fa it preuve de rési lience – av ec un e cr oi ss an ce de 1, 9% en 2023 se lon Eu romonitor– le s four ni ss eu rs d’emba ll ag es de lu xe du pays sont conf rontés à de mu ltiples défi s. Da ns le but d’at teindre des objectifs climat iques ex igea nt s, « le go uv er ne me nt a im posé de s no rm esen vi ro nn em en ta le s pl us st rict es à l’ in du st rie, ce qu i signifi e un e augm entation des coûts pour le marché alle mand de l’emball age de luxe », confi rme Le ander Kr it ikos, PD G du fa br ic an t d’em ba ll ag es se co nd ai re s Pr oc os , qu i pr od ui t en Eu ro pe – ma is pa s en Al lema gn e –, ai ns i qu’e n Ch in e, en Inde et au Mexique. « Si l’on ajoute à cela le fait que le pays connaît l’ un de s pr ixde l’ én er gi e le s pl us él ev és du co nt in en t, la pr od uc ti on al lemand ea duma là êt re compét itiv e en Eu rope », ajoute -t-i l. Le s coût s él ev és de l’ én er gi e pe uv en t êt re
pa rt ie ll em en t co mp en sé s; Ri ssma nn affi rme couv ri r 65 % de sa co ns om ma ti on d’ él ec tr ic it é av ec se s pa nneaux sola ires . « Le s 35 %
restants proviennent de four nisseurs d’ én er gie ‘ver te’ », préc is e la PD G de la société, Soph ie Iven s. St ef an ie Gu nz , re sp on sa bl e du ma rk et in g mo nd ia l ch ez Ge ka , ex pliq ue qu e la de ma nd e de s ma rque s en matière de qu al ité, de fo rm es d’emba ll ag e pe rs on na lisé es et d’eff et s vi suel s, combinée à de s volu me s re la ti ve me nt fa ible s, re nd di ffi ci le l’ex éc ut io n de pr oce ss us ha ut ement automa ti sé s ou le re cour s au x produits st anda rd s, la pr oduc tion à fort e inte ns it é de ma in-d ’œ uv re ét an t so uv en t le seul moyen de répond re à detelles de ma nd es « Bi en qu e le bu dg et al lo ué au x em ba ll ag es de lu xe so it pl us im po rt an t, il es t en co redi fficile po ur le s en tr epri se s al le ma nd es et eu ro pé en ne s de ri va li se r av ec l’As ie La co nc ur re nc e in te rn ationa le es t fé ro ce », confi rme Va le rio d’Ad am o, di re ct eu r gé né ra l de Da hl in ge r. Ce la ex ig e une at te nti on co ns ta nt e au x te nd an ce s de l’ in du st ri e et un en ga ge me nt en fa ve ur de la qu al it é et de la di fférenc iation pour re ster en tête
Les nouveaux mo dèles brevetés de flacons bi -injec tés à deux compos ants de Geka permet tent une rande liberté de conception Geka’s new patented bi -injec te d twocomp onent bottle designs allow for free domofdesign
Coupled with high in flati on an da sl owd ow n in grow th, Germa ny ’s ec onomy is conf ronted wi thth e ri si ng co st of ca pi ta l, en er gy pr es su re s, an da ti ght la bo r ma rk et Wh il e th e lu xu ry good s ma rk et it sel f is sh ow in g resi li en ce gr ow in g 1.9% in 2023 ac cord in g to Eu romonitor lu xu ry pa ck ag in g su ppl ie rs in th e co un tr y ar e fa ci ng mult ip le ch al le ng es . In a bi d to re ac h dema nd in g cl im ate ta rg et s, “t he go ve rn me nt ha s se t hi gh er en vi ro nm en ta l st an da rd s to th e in du st ry, wh ic h me an sa co st in cr ea se fo r th e Ge rma n lu xu ry
pa ck ag in g m a rk et ,” co nf ir ms
Leander Kr it ikos , CE O of se conda ry pa ck ag in g ma nu fa ct ur er
Procos, wh ic h produc es in Eu rope but not in Germ any, as we ll as in Ch ina, India and Me xico. Combine d withthe fa ct th at the countr y is se ei ng oneof the highest energy pr ic es in th e co nt in ent, Ge rm an pr oduc tion isha vi ng a ha rd ti me co mp et in g in Eu ro pe , Kr it ik os ad ds Hi gh en er gy co st s ca n be pa rt ia ll y of fs et ; Ri ss ma nn sa ys it co ve rs 65 % of it s el ec tr ic it y consumpt ion with it s sola r pa nels
“The rema inin g 35% come s from “g re en ” en er gy su pp li er s, ” st at es Ri ssma nn CEO Soph ie Iven s.
Laboîte deprésentation mono -matériau de Dahlinger pour lewhisky Johnnie Walker Blue Labe es t fabriqué eà partir de carton, de papier et de papier pressé certifiés FSC. Dahlinger’s mono -materia presentation box for Johnnie Walker Blue Labe whisky is made using FSCcertified cardboard, paper and presse d paper.
Geka
du ma rc hé . So ph ie Iv en s, de Ri ss ma nn, ab onde da ns le même se ns : « Il ex is te pl us ie ur s [a ut re s] fa br ic ant s de bo ît es ri gi de s en Al le ma gn e, qu i sont ég al em en t en co nc ur renc e av ec la pr od uc ti on as ia ti qu e. Po ur no us dé ma rq ue r, no us no us ef fo rç on s d’ap po rt er la pl us gr an de va le urau x em ba ll ag es qu e nous pr od uisons , tout en tenant compte de s cont ra in te s éc ol og iq ue s. Nous sommesen mesure de produire de s boît es avec de s fe rm et u re s or iginale s et de s re mbou rragesen papier et ca rt on FS C, ai ns i qu e de s sacs av ec de s po ig né esen papi er et de s rubans , même sans coll e. »
L’eco-conception se démarque
Le dé veloppement durable reste un mo te ur cl é du ma rc hé , av ec un e fo rt e de ma nd e po ur le s pr od uits mo no ma té ri au et en pa rt ic ul ie r pour ce ux en pa pier et en ca rton « En Allemagne, tout tour ne autour de la du ra bi li té : le co ns om mate ur es t so ph is ti qu é et so uc ie ux de l’ en vi ro nn eme nt . C e la s’ap pl iq ue
ég al em en t au se gm en t du lu xe ; le dé fi consiste à combiner le lu xe et la du ra bilité , ex pl ique Ca rlos Pa gés, ch ief of st aff de Qu adpack . Nous y parvenons grâceà notre ex pertise en matière d’ injection de PET pour les emball ages airlessà parois épaisseset d’au tr es form at s d’emba ll age, ainsi qu e gr âceà de s technique s dedé cora ti on ha ut de ga mm e te ll es qu e le ma rq ua ge à ch au dà co uv ertu re intégrale, qui off re un substitutà la métallisation, sans solvant et à faible taux d’ émission .»
Le fournisseu r d’emba llage cosmétiquea doublé la ca pa citéde produ ct ion de se s pr in cipa le s us in es de fa br ic at ionà Kiersp e, en Al lema gn e, de pu is l’ac qu is it io n de Louv re tte en 2019 (i la ég alement ac he té le sp éc ia li st e du ma rqua ge à ch au dà co uv er tu re in té gr al e Wi ck le in en 20 21), le pa ys ét ant dé sorm ai s son plus gr and ma rc hé en ma ti èr e de ve nt es . Si la du rabi lité peut représ enter une opp ortu nitéde croi ss ance , el le n’es t pa s dénuée d’obst ac le s. « Les réglementations en matière dedéveloppement durabl e seront le principal dé fi pour
Qu ad pa ck
Ge ka He ad of Gl ob al Ma rke ti ng St ef an ie Gu nz sa ys th at br an d de ma nd fo r qu al it y, cu stom pa ck ag in g sh ap es and vi su al eff ec ts co mb in ed wi th re la ti ve ly sm al l vo lu me s ma ke s it di ffi cu lt to ru n hi gh ly au to ma te d pr oce ss es or stoc k it em s, with la borin ten si ve pr od uc ti on of ten th e on ly wa y to me et su ch re qu es ts “A lt houg h there is a bigger budget al locate d to lu xu ry pa ck ag in g, it´s st il l ch al le ng in g for Ge rm anand Eu rope an comp an ie s to comp et e wi th As ia .” “I nt er na ti on al co mpe tition is fi erce ,” confi rm s Da hli ng er Ma na gi ng Di re ctor Va lerio d’Ad amo. “Th is re qu ires cons ta nt at te nt io n to in du st ry tr en ds an d a co mm it me nt to bo th qu al it y an d di ff er enti at ion to st ay ah ea d in the ma rk et .” Ri ss ma nn’s Iven s ag re es : “Th er e ar e se ve ra l [oth er] ri gi d bo x ma nu fa ct ur er s in Ge rma ny, wh o ar e al so in co mp et iti on wi th As ia n pr od uc ti on To se t ou rs el ve s ap ar t, we st ri ve to br in g th e hi gh es t va lu e to th e pa ck ag in g we pr od uc e, an d al so ta ke ec ol og ic al co ns tr ai nt s in to
ac co un t. We ca n pr od uc e bo xe s wi th or ig in al cl os ures an d pa ddi ng in FSC paper and ca rdboard, as we ll as ba gs with paper ha ndle s and ribb on s, even without glue .”
Su st ai nabi lity st ands out
Su st ai na bi li ty co nt in ue s to be a ke y ma rk et dr iv er, wi th st ro ng de ma nd fo r mo no -m at er ia l an d pa rt ic ul arly pa pe r and ca rd bo ard pr od uc ts “G er ma ny is al l ab ou t su st ai na bi li ty : th e co ns um er is so ph is ti ca te d an d ha s an ec oco ns ci ou s mi nd se t. Th is al so appl ie s to the lu xu ry se gment; the ch al le ng e he re is how to combine lu xu ry wi th su st ai na bi lity,” sa ys Qu ad pa ck Ch ie f of St aff Ca rl os Pa ge s. “We ac hieve th is th an ks to ou r ex pert i s e in PE T inje ct ion for th ic k-wa lled ai rles s and other packa gi ng fo rm at s, as we ll as hi ghen d de co ra ti on te ch ni qu es li ke fu ll-c over hotfoi l st ampi ng , wh ic h offer sa low- em is sion, solvent-free alte rn at ive to me ta ll iz at ion”.The be au ty pa ck ag in g su pp li er ha s do ub le d pr od uc ti on ca pa ci ty at
Emballage Re gula Airless de Quadpack Quadpack ’s Re gular Airless pack s
Marquageà chaudà couver ture inté grale de Quadpack Quadpack ’s full -cover hot-foil stamping
UN MARCHÉ DU LUXE EN CROISSANCE A GROWING LUXURY MARKET
Selon Euromonitor, les ventes deproduits de luxe en Allemagne ont augmenté de 1,9% pour at teindre 62,51 Mds€ en 2023 faisant preuve de robustesse dans une économie incertaine et at teignant presque les niveaux d’avant la pandémie La croissance future – les ventes devraient augmenter de 22,8 % pour at teindre 76,77 Mds€ en 2024 – devrait « être alimentée principalement par le besoin continu d’expériences de luxe, de st yle de vie et d’hospitalité», explique Fflur Roberts, responsable international du luxe chez Euromonitor. « En outre, les investissements, en particulierdans la maroquinerie et l’horlogerie, devraient augmenter en tant que classe d’actifs alternative » Les voitures de luxe représentent 71 % des ventes du marché du luxe en Allemagne. Les ventes de produits de beauté et de soins personnels super-premium ont augmenté de 7,7% pour at teindre 1,77 Mds€ en 2023 Une croissance de 4,2% (à 1,84 Md€) est at tendue en 2024 Après une croissance de 6,7% en 2023 les ventes des spiritueux offtrade devraient progresser de 3,1% pour frôler les 6,36 Mds€ en 2024 Sales of luxury goods in Germany grew 1.9% to €62.51bn in 2023, according to Euromonitor, almost reaching pre-pandemic levels Sales are predic ted to increase 22.8% to €76.77bn in 2024, driven by luxury cars which account for 71% of luxury sales in Germany, and are forecast to grow 29% in 2024 thanks to improved supply chain issues, says Euromonitor International Head of Luxury Fflur Robert s. “Additionally, investment in luxury, particularly leather goods, andtimepieces is anticipated to surge asan alternative asset class.” Super-premium beauty and personal care sales grew 7.7% to €1.77bn in 2023, says Euromonitor. Sales are expected to rise 4. 2% to €1.8 4bn in 2024 As for Spirits, sales in off-trade are predic ted to grow by 6.7% to €6.16bn in 2023 and increase by a lesser 3.1% to €6.36bn in 2024 n
it s ma in ma nu fa ct ur in g fa ci lities in Ki ersp e, Ge rma ny, si nc e it ac qu ir ed Lo uv re tt e in 2019 (it al so pu rc ha se d fu ll -c ov er ho tf oi l st am pi ng sp ec ia li st Wi ck le inin 20 21), wi thth e co un tr y no w it s bi gg es t ma rk et in te rm s of sa le s. Wh ile su st ai nabi lity ca n represent a gr ow th op po rt un it y, it is no t with ou t it s ob st ac le s. “S us ta in abi lity re gu la tion s ar e goin g to be th e ma in ch al le ng e aff ec ti ng th e in du st ry in th e co mi ng ye ar s, ” Pa ge s comments
Inve st ing inin novation
is ap pr oa ch in g su st ai na bi li ty in pa rt by ex plor in g wa st e mate ri al s th at ca n re pl ac e wo od ce llul os e: hemp, cocoa hu sk s,st raw, gr as s.
l’ indust rie dans les années à venir », commente Ca rlos Pa gé s.
Investirdans l’innovation
Et su r ce po in t, le s fo ur ni ss eu rs d’emba ll ag es al le ma nd s af fi rme nt qu’i ls re lè ve nt bi en le dé fi de l’ in novation du ra ble. En 2023, Ge ka a dé vo il é so n pr oc éd é de dé coration shad ow pr inting, dé velopp é en répons eà la dema nde de te ch niqu es dedé cora tion à fa ible impa ct ca rb one. Ad apté à tous le s pl as ti qu es th er mo du rc is sa bl es et re cyclés, ce proc édé breveté ut il ise la ch aleu r pour créer de s eff et s de su rfac e et permet une décoration à 36 0° sa ns ajout d’encre d’ impressi on ou de ma rq ua ge à ch au d. « Cette technique est incroyablement fle xi bl e et no us pe rm et de pr op os er de s él ém entset de s motifs pe rsonnali sé s co mple xe s su r le s bo ut ei ll es ou le s bo uc ho ns », ex pl iq ue St e f an ie Gu nz.
Gr âc eà son Greenfibr a La bs , une en ti té in te rn e cr éé e po ur dé velopp er de no uv ea ux ma té ri au x ut il is ant de s fi br es na tur el le s, le
papetier al lema nd Gmund explore le s dé chet squi peuvent rempla cer la ce ll ul os e du bo is : ch an vr e, co qu es de caca o, pa il le , he rb e… « No us te st on s de s sacs de ju te de café, mais aussi lalavande, la camomille, le bl eu et , la rose et mê me le s copeau x de cr ay on ! L’avanta ge écolo gi qu e es t de s’ap pr ov is io nn er au pl us pr ès du si te de fa br ic atio n et de tr ou ve r de s pl an te sà cr oi ss an ce ra pi dedo nt latr an sf or ma ti on néc es si te mo in s d’ én er gi e qu e la ce llul os e du bois », ex pl iqua it Flori an Ko hl er, PD G de Gm un d, à Formes de Lu xe en décembre 2023
Le pa pi er Gmun d Ha nf du fourni ss eu r, pa r exemple, sera it le seul pa pi er 10 0% ch an vr e au mond e po uv an t êt re pr od ui tà l’ éc he ll e indu st riel le La ga mme comprend ég alement de s va riante s contenant 50 % et 10 % de ch anvre.
L’ im pr im eu r d’ ét iq ue tt es al lema nd Vo ll he rb st , qu an tà lu i, tr av ai ll e av ec de s pa rt en ai re s su r un e ca ps ul e en pa pi er po ur le s vi ns ef fe rv es ce nt s en re mp la cement de la tr ad it ionnel le coiff e en al um in iu m/ pl as ti qu e. Ap rè s
Ge rm an pa ck ag in g su pp li er s affi rm th ey ar e ri si ng to th e susta in ab le in no va ti on ch al le ng e. In 20 23 , Ge ka un ve il ed it s sh ado w pr inti ng de co ra ti on pr oc es s de ve lope d in re sp on se to dema nd for lower-impa ct de coration te chni qu es . Su it ed to al l th er mo se t and recycled plastics, the patented proc es s us es he at to create su rf ac e eff ec ts an d en ab le s 36 0° de co ration without the addition ofpr inti ng in k or fo il . “Th is te ch ni qu e is incred iblyfle xible and al lows us to off er comp le x cu st om iz ed element s and patterns onto bott le s or caps ,” says Gu nz Th roug h it s Gr ee nf ibra La bs , an in-hou se entity se t up to de ve lop ne w material s using natu ra l fibers, Germa n pa pe rma ke r Gm un d
Dahlingera réalisé le coffret pour le 160 e annivers aire du Rhum
Barbancour t. Il combine un corps en bois avec des panneaux latéraux plaqués, du similicuir bleu des portes coulissantes en carton et un marquage à chaud.
Dahlinger craf te d the coffret for the 160 th annivers ar y of Rhum
Barbancour t. It combines a wo oden bo dy with vene ered side panels, blue imitation leather, sliding cardboard doors and hot foil stamping
“At the moment, we’re te st ing jute ca rr ie r ba gs fo r co ffe e, as we ll as lave nder, ch amom ile, corn flower, ro se an d ev en pe nc il sh av in gs ! Th e ec ol og ic al ad va nt ag e he re is to source as clos el y as po ss ible to the ma nu facturing site, and to find fa st-g ro wi ng pl an ts th atre qu ir e le ss ener gy to pr oc es s th an wo od ce llul os e, ” Gmun d CE O Fl or ia n Ko hl er to ld For me s de Lu xe in De ce mb er 20 23 Th e su ppl ie r’s Gmund Ha nf, for ex ample, is sa id to be the on ly 10 0% he mp pa pe r in the world th at ca n be produc ed on an industrial sc ale. The line also includes va ri ants cont ai ni ng 50% and 10% hemp
Germ an label pr i nter Voll herbst is work in g with pa rt ners ona paper capsule for sparkl in g wi ne s. Af ter a pr otot yp e pr es ente d in 20 23 , the fine-tu ni ng for ma ss pr oduction is st il l on goin g. The supplier is ai mi ng for fu ll-sca le produc tion with it s fir st cu stomer s by the end of 2024.
In du st ri al pr oc es se s ar e an othe r on goin g ar ea of inve st me nt . Pr oco s’ Kr it ik os ar gu es th at to pu ll ah ea d of th e co mp et it io n, su ppl ie rs wi ll ne ed to re in ve nt so me pr oc es se s an d th ei r pr od uc ti on me th od s, su ch as th e au to ma -
Fabriqué e principalement à partir de cartonbrun re cyclé, la Grace Box de Procos est plus légère et moins onéreuse que les boîtes conventionnelles en carton gris
Primarily made from re cycled brown cardboard, Procos Grace Box is said to weigh less and comesata lower cost than conventionalgrey board boxes.
un protot yp e dé voilé en 2023, la ca ps ul e es t pr êt e po ur la pr odu ct io n en sé ri e, bi en qu e le s aj us te me nt s so ie nt to uj ou rs en cour s, se lon le four ni ss eu r. Il vi se un e pr od uc ti on à gr an de éc he ll e avec se s prem iers cl ie nt s d’ ic ià la fin de 2024.
Le s pr oc es su s indu st riel s sont un au tr e do ma in e d’ in ve st is se me nt en co ur s. Le an de r Kr it ik os , de Pr oc os , affi rme qu e, pour de va ncer la concurrenc e, le s fournisseu rs de vront réinventer cert ains proc essu s et le ur s mé thod es de pr oducti on , comm e l’au toma ti sa ti on de ce rt ai ne s op ér at io ns ma nu el le s. Da hl in ge r di t d’ai ll eu rs me tt re « un acce nt important » su r le s in iti at iv es de nu mé ri sa ti on vi sa nt à opti mi ser et à mo dern is er le s proce ssus à l’ échellede l’entreprise Le four ni sseu rnote que l’ intell igence ar ti fic ie lle (I A) représ ente à la fois un dé fi et une pi ste d’ in novation : « L’ in té gr ation effi ca ce de s te ch nolo gies de l’ IA da ns le s op ér atio ns a le pote ntie l de st im ul er la compét iti vi té et d’ en co ur ager le s av an cé es cr éat ives », note Va lerio d’Ad amo. Qu ad pa ck , po ur sa pa rt ,a at tr ib ué de s fo nd s de pl us de 2 mi ll io ns d’eu ro s en 20 23 à la di gi ta li sa ti on . Ce mo nt an t es t
Procos a revisité son New Material Bag– un sac fabriqué à partir de papier couché non laminé– pour mettre en valeur l’aspe ct couché du papier
Procos revisite d it s New Material Bag a bag made from unlaminate d coated paper to highlight the coated aspe ct of the paper.
de st in éà un no uv ea u ME S (u n sy st èm e de ge st io n de la fa br ic ation) off ra nt un me il le ur cont rôle de la pl an if ic at io n et de la pr odu ct io n. Le sy st èm e op ti mi se ra ég al em ent l’ut il is at io n de l’ én ergi e, en ut il is an t de s do nn ée s en te mp s ré el de s li gn es de pr od ucti on pour apport erde s am él iorati on s en ma ti èr e de du ra bi lité et d’effi ca cité , indiqu e l’entr epri se . En fi n, af in de st imuler le ur pr odu ct iv it é, le s four ni ss eu rs lo ca ux in ve st is se nt ég al em en t da ns de s ma rc hé s pl us lo in ta in s. Fa ce à la de ma nde croi ss antede produits fa br iq ué s en Eu ro pe , Da hl in ge r collabore désorma is avec despa rtena ire s de produc tion da ns toute la région pour produire « des boîteset de s ét ui s qu i se di st in gu en t de ce ux uniquement fabriquésà la machine, en combinant la créativité, un équipe me nt te chni qu e de ha ut e qu al it é et une touche de savoir -faire ar tisana l», soul ig ne Va le rio d’Ad amo. Deson côté, Rissma nn, qu i confie se s opérat ions nécessitant une finition manuelle à des ateliers en Hongrie,a ouvert une usine en Bu lgarie dé di ée à la pr oduc ti on de sa cs et de bo ît es Av ec ce fo is on ne me nt d’ac tivité , l’ indu st rie es pè re de la croissance da ns les années à venir. n
Les processus de dé coup e laser et de gravure de Rissmann peuvent être combinés pour obtenir des résultats de couleur uniques et des effet s 3D personnalisables grâceà la superp osition de couches de papier
Rissmann’s laser cutting and engraving processes can be combined to deliver unique color result s and customiz able 3D effec ts thanks to the superp osition of layers of paper.
ti on of ce rt ai n ma nu al op er ation s. Da hl in ge r sa ys it is pl ac in g “s ig ni fi ca nt em ph as is ” on di gita li za ti on in it ia ti ve s ai me d at op ti mi zi ng an d mo de rn iz in g co mp an y- wi de pr oc es se s. Th e su pp li er no te s th at AI re pr es ents bo th a ch al le ng e an d an av en ue fo r in no va ti on : “E ff ic ie nt in tegr at io n of AI te ch nolo gi es in to o p er at io ns ho ld s th e po te nt ia l to bo os t co mp et it iven es s an d sp ur
cr ea ti ve ad va nc em en ts ,” no te s d’Ad am o.
Qu adpa ck for it s pa rt ch an ne lled fu nd s of more th an €2m in 2023 int di gita li za ti on . Th e fu nd s ar e ea rmarked fora ne w ME S (m anufa ct ur in g ex ec ut ion sy st em) off eri ng en ha nc ed cont rol of plan ni ng an d pr od uc ti on The sy st em wi ll al so opti mi ze ener gy us ag e, usin g re al -t im e da ta fr om th e pr od uction li ne s to br in g impr ovements in su st ai na bi li ty an d ef fi ci en cy, says the company.
Lo ca l su pplier s ar e al so inve st in g in ma rk et s fu rt her af ie ld to boost th ei r pr od uc tivi ty On th e ba ck of in cr ea se d de ma nd fo r ma dein-E ur op e pr oduc ts , Da hl in ge r is no w co ll ab or at in g wi th pr od ucti on pa rt ne rs ac ro ss th e re gi on to pr od uc e “b ox es an d ca se s th at st an d ou t fr om pu re ly ma ch in ema de bo xe s, ” hi gh li gh ts d’Ad amo by co mb inin g “c reat iv it y, hi gh-qua lity te ch nica l equipment an da to uc h of c r af ts ma ns hi p” Ri ss ma nn , me an wh il e,wh ic h entr us ts it s op er at io ns re qu ir in g ma nu al fi ni sh in g to wo rk sh op s in Hu ng ar y, ha s al so op en ed a pl an t in Bu lg ar ia de di ca te d to pr od uc in g sh op pi ng ba gs an d bo xe s. Wi th al l th is ac tivi ty, it is ho pe d th at gr ow th is on ca rd s fo r ye ar s to co me . n
Katie Nichol
LA SOLUTION BOIS THE WOOD SOLUTION
Niché dans les collines d’Arouca,à quelques kilomètres de Porto, le fabricant familial portugais Camarc crée des coffrets en bois, principalement destinés au secteur des vins et spiritueux. Comme l’explique Rui Duar te, son directeur des ventes, le positionnement de Camarc en tant que one-stop-shop renforce sa présence sur un marché du luxe où le « made in Europe » gagne du terrain.
Nestled in the hills of Arouca a shor t drive from Porto, family-owned Portuguese manufacturer Camarc creates wood coffrets mainly for the wine and spirits trade. As Sales Director Rui Duar tetells Formes de Luxe, Camarc’s ‘one-stop shop’ positioning is helping to grow its presence in a luxury market where ‘made in Europe’ is gaining ground. Ca ma rc
Que l es t le po in t de départ de l’expertise de Ca ma rc da ns le domaine du bois ?
Ru i Du ar te : Mon père, Antonio Duarte,a fondé l’entreprise en 1976.À l’époque, il s’agissa it d’un petit atelier de menuiserie et d’ébénisterie. Nous avons ensuite commencé à nous spécialiser dans les caisses en bois et, plus tard, dans les coffrets Notre présence à Arouca joue un rôle clé dans l’identitéde Camarc D’ab ord entermes d’approv isionnement, car nous sommesdans une région boisée dont l’écosystème recèle une grande variété d’essences : un pin local particulièrement résistant grâce au sol riche en schiste et en granit, du chêne, de l’acacia, du châtaignier, du chêne-liège… Le site étant classé par l’Unescogrâceà son patrimoine gé olog ique un ique , le s forê ts sont pr ot ég ée s et l’appr ov is ionnement étroitement contrôlé L’essent iel du bois – ma ssif – que nous achetons provient d’un rayon de 100 kilomètres
autour de notre usine; le reste vient d’Europe et des États-Unis, pour le noyer ou le meri sier, pa r exemple. Pa r ai ll eu rs , no us av on s ac qu is 32 hect ares deterrai nà prox im ité de l’usine où nous avons planté plus de 5 000 arbres Notre client Baron de Rothschild a également parrainé unepa rcel le deterrain en planta nt un arbre pour chaque coffret fabriqué
As su re z- vo us l’en se mb le de la supply chain des emballages ?
R. D. : L’un de nos facteurs de différenciation est notre chaîne d’approvisionnement intégrée Nous travaillons avec une scierie située en face de notre site et nous achetons le bois vert Nous le faisons sécher chez nous en ayant recoursà 100% d’énergie renouvelable, solaire pour 60 % et le reste en chauffant les chutes de production. Le bois est stocké et traité à l’intérieur de nos murs : coupe, rabotage, assemblage… Le fait de disposer d’un stock nous donne de la flex ibilité et nous permet, par exemple, de répondre à
What was the starti ng po in t of Camarc’s expertise in wood?
Ru i Du ar te :
« En tant qu’entreprise familiale, nous privilégions une croissance régulière. Cela dit, nous avons la possibilité dedoubler notre surface deproduction sur notre site actuel.»
“Asa family-owned company, we favor steady growth That said, wehave the potential to double the production surface at our current site”
My father Antonio Duarte founded the company in 1976 At the time it wa sa small ca rpentr y and cabinetmaking workshop and from there we began to specialize in wooden boxes and coffrets. Our presence in Arouca playsa central role in Camarc’s identity. Fi rst, in term s of sourci ng as Arouca is wood country with a wide variety of species: a local pine that is particularlyresistant due to the shale and gr an ite-rich soil, oa k, acacia , chestnut, cork oak… As a Unesco site recognized for its unique geological heritage, the woodla nds are protected; sourcing is closely controlled. Th e bu lk of th e wo od we bu y— so li d wo od —i s so ur ce d wi th in a 10 0-ki lome te r ra diusfr om ou r factor y; the rema inder comes from Eu rope and the US for wa lnutor cherry wood, for example. In addition, we’ve acquired 32 hecta re s of la ndne ar the factor y and have planted more than 5,000 trees there. Ou r cl ient Ba ron de Rothschild has also sponsoreda parcel of la nd with one tree planted for each coffret manufactured.
Antonio Duarte, fondateur, etRui Duarte, directeurdes ventes Antonio Duarte, Founder, andRui Duarte, Sales Director.
Coff ret bois à glissière pour les champagnes Bollinger. A sliding lid coff ret for Bollinger champagne.
des commandes urgentes Nous réalisons également notre propre décor, de l’estampage et du marquage au marquageà chaud jusqu’à la sérigraphie, à l’embossage/débossage et à l’impression numérique. Le protot ypage en 3D est également proposé.
Vous travaillez aussi avec d’autres produits cellulostiques…
R. D. : Oui, il s’agit de matériau xà base de bois : le papier, le carton et le liège. D’autres options, dont le cuir, sont ég al em ent di sp on ible s. No s coffrets bi-matières papier/carton et bois permettent une grande liberté de création et Camarc commence à être connue pour ces solutions.
Le s ma rq ue s eu ro pé en ne s se tournent de plus en plus vers la production locale. Cela contribue-t-il à stimuler votre activité ?
R. D. : La crise du Covida montré au marché à quelpoint l’approvisionnement dans des régions éloignées pouva it être risqué, et les ma rques sont donc devenues plutôt risk adverse.À cela s’ajoute l’impact écologique du transport sur de grandes distances. La tendance à la relocalisation et le travail des matériaux renouvelables ont certainement été une aubaine pour nous.
Quelle est votre capacité actuelle et quelles sont vos ambitions?
R. D. : Le s ca is se s en bo is ne né ce ss it ent pa s la même inte ns it é de ma in-d ’œ uv re qu e le s coff re ts haut de gamme, ma is globalement, nous pa rlon s de plus d’un mi ll ion d’un it és d’em ba ll ag e pa r an En ta nt qu’e nt re pr is e fa mili al e, no us pr iv il ég io ns une cr oi ss ance ré gu lièr e. Ce la di t, no us av on s la po ss ib il it é de do ub le r notr e su rf ac e de pr oduction su r notre site ac tuel.
Ca ma rc est-elle disposée à se la ncer da ns d’autres secteurs du marché ?
R. D. : Aujourd’ hui, nous ré al is on s en vi ro n 90 % de notre ch iff re d’aff ai re s da ns le se ct eu r de s vi ns et spir it ue ux , ma is no us so mmes pr êt sà tr av ai l-
le r av ec d’au tr es se gm en ts ; le s pa rf um s et co sm ét iq ue s so nt un exemple pa rm i d’autres
Que trouve-t-on dans le pipeline de l’innovation ?
R. D. : Nous cherchonsà proposer de nouvelles solutions monomatériau x en adéquation avecla dema nde du ma rché. Notre dernier modèle breveté, conçu pour éliminer les inserts thermoformés, en est l’illustration : de s touc he s de lièg e pl ac ée sà de s endroits stratégiquesà l’intérieur du coffret en bois maintiennent la bouteille en place, l’empêchent de tourner afin que l’étiquette soit toujours bien orientée et protègent la coif fe. C’est une conc eption simple, ma is dans l’univers du luxe, si un objet est bien fait, il n’ya pas besoin de solutions compliquées! Et comme le liège est essentiellement composé de bois, nous sommes bien dans le cadre du monomatériau.
Quel s sont le s dé fi s au xquels est confronté votre marché ?
R. D. : L’une des difficultésest qu’il n’ex iste pa s de lobby qu i représente l’ indu st rie de l’emba ll ag e en bois (c om me c’est le ca s pour le papier). Cela nous aidera it à communiquer su r le fa it qu e le bo is , lo rs qu ’i l es t co rr ec te me nt ap pr ov is io nn é et tr aité , es t en eff et une solution du ra ble pour l’em ba ll ag e. L’autr e dé fi co ns is te à fair e co mp re nd re à no s cl ie nt s po te nt ie ls ce qu’e st Ca ma rc Pour cela , l’ idéa l est que le s ma rque s vi en ne nt voir ce qu e nous fa isons icià Arouca ! n
Camarc prop ose aussi des solutions carton et bois
Camarc also offers cardboard and wo od coff rets
be come rather ri sk aver se Add to that the ecological impact of shipping great dist ance s. Th is combinat ion of reloca lization and work ing with renewable materials has certainly been a boon for us
What is your current capacity, and what are your ambitions?
RD: Wooden cases don’t require the same labor intensit y as do premium coffrets, but overall, we are ta lk ing about more than one mill ion units of pack agingper year As a fa milyow ne d comp any, we favor st ea dy growth.That said, we have the potential todouble the production surface at our current site.
Un coff ret premium pour le porto de la maison Taylor ’s A premium coff ret for Taylor ’s port
RD: Camarc covers the entire supply chain for wood-based packaging. Yes, one of our differentiating factors is ou r integrated supply chain. We work with a sawmill directly across the street from our site and purchase the wood green. We dry it in-house using renewable energy, both from solar and by heating production offcuts. (100% of the energy we use is renewable, of which 60% comes from solar power.) The wood is stocked and processed within our four walls: cutting, planning, assembly... Having stock gives us flexibilit y, allowing us to respond to urgent orders, for example. We also do our own decoration, from stamping and branding to hot stamping, silk-screening, embossing/debossing and digital printing 3-D prototyping is also on offer
Beyond your specialty in wood, you are increasingly working with alternative cellulose-based products.
RD: Yes, namely wood-based materi al s: pa pe r, ca rd bo ard and cork . Ot her opt ions , includ in g le at her, are also available. Our dual-material paper/ca rdboard and wood coffrets allow for quitea bit of creative freedom and Camarc is becoming known for these solutions
Eu rope an br ands are look in g to mo re lo ca l pr od uc ti on . Is th is helping to boost your business?
The Covid crisis showed the market how risky sourcing infar-offregions could be, and as a result brands have
Is Ca ma rc poised toente rot he r market sectors?
RD: Today about 90% of our businessis in wine and spirits, but we are open to working with other segments forsecondar y pack s: fragra nce and cosmetics is just one example.
What is in the innovation pipeline?
RD : We’re lo ok in g to of fer nove l mono-material solutions in line with market demand. Our latest patented model, designed to eliminate the need for thermoformed inserts, illustrates this: touches of cork positioned at key points inside the wooden coffret hold the bott le in place, prevent it from turning so that the label always faces out and protects the coiffe. It’s a simple design, but in the luxury space, if an item is well-crafted, there’s noneed for complicated solutions! And since cork is essentially wood, we are remaining within the monomaterial scope.
Wh at ar e the ch al le ng es fa ci ng your market?
RD: One difficulty is that there is no lobby thatrepresents the wood packaging industry (as there is in paper). This would help us communicate on the fact that wood, when properly sourced and treated, is indeed a sustainable solution for packaging. The ot her chal lenge is to communic ate to our potential clients what Camarc is all about. For that to happen, the ideal solution is for brands to come see what we do here in Arouca! n
Interview by Alissa Demorest
Le flacon de La Vie es t Belle L’Ex trait(L ancôme) es t re couver t d’une fine métallis ation permet tant au verre de conser ver la transparence qui le rend re connaiss ablelors du tr optique. Bormioli Luigia utilisé ici le sput tering The bottle for La Vie es t Belle L’Ex trait(L ancôme) features a fine coat of metalliz ation that preser ves the transparency of the glass so that the material is re co gniz able during optica sor ting Bormioli Luigiused it s sput tering te chnique.
Pa ck ag ing& recyclag e Pa ck ag ing& recycl ing
RÉINVENTER L’EMBALLAGE COSMÉTIQUE
REINVENTING COSMETICS PACK AGING
L’obligation de recyclage qui s’annonce sur le plan réglementaire est un vrai enjeu pour les emballages cosmétiques. Par les matériaux, d’abord, mais aussi par la forme et le décor, les produits devront s’adapter. Une nouvelle approche d’éco-designqui implique toute une chaîne industrielle Des fabricants tels qu’Albéa ont commencé à étudier le sujet.
A forthcoming regulatory requirement that would enforce recycling presents a serious challenge for cosmetics packaging. Products will have to be adapted not only in terms of materials, but also shape and decoration This new eco-design approachinvolves the entire industrial chain. Manufacturers suchas Albéa have begun studying the issue.
«Tou s le s em ba llages mis sur le marché doivent êt rere cyclables. » Voilà l’un des principaux commandements du règlement européen sur les emballages et les déchets d’emba llages qui de vrait êt re procha inement adopté pa r l’ Un ion eu ropé en ne Le te xte actuel de ce que l’on appelle le plus souvent le PPWR (Proposal Packaging and Packaging Waste Regulation) précise que cette obligation s’imposera à partir de 2030 Et ce serait une première da ns le mondeà une telle échelle. « Si la loi européenne est mise en place, on peut supposer qu’elle aura un effet d’entraînement dans le monde et que le meilleur des pratiques qu’elle pr op os e se rv ir a de mo dè le , dé cl ar e
Gilles Sw yngedauw, VP Corporate Social Responsibility & Product Sustainability du fabricant d’emballages plastique Albéa. On espère en tout cas qu’ily aura à te rm e un e unifor misation des règles car, aujourd’ hui, les guides de recyclabilité diff èrent d’un pays à l’autre, y compris enEurope Nos clients vendent leurs produits partout et il est impossible d’adapter leurs emballages à chaque région.»
Aux États-Unis, si aucuneloi concernant l’écoconception des emballages n’émerge au niveau fédéra l, certains Ét at s commencent à se mobi li ser. C’est le cas de la Californie à travers sa Senate Bill 54, qui viseà réduire la pollution plastique grâceà di fférentes mesures, dont le recyclage. La lutte contre la pollution plastique fait également l’objet d’un traité international que le Programme des Nations unies pour l’environnement (UNEP ou United Nations Environment Program) est en trai n d’ élaborer, en y intégrant le sujet de la gestion de fin de vie des matériaux.
Ai nsi, l’ ét au se re sserre autour de s ma rque s qu i sera ient encore as se z insouciantes pour ignorer ce nouvel impérati f. Le s entrepri se s de co smé tiques sont conc er né es au pre-
mier chef car les emba llages qu’elles génèrent font partie des plus difficiles à recycler du fait de leur variété et de leur niveau de soph istication technique et esthétique
Des obstacles techniques
Prem ière di ff ic ulté à laquel le el le s sont conf rontée s: el le s sont fortement consommatrices de plastiques eux-mêmes divers, qu’il s’agit de traiter séparément Il est en effet inenvisa geable de méla nger des grades de matières différentes quand l’objectif est d’obtenir un recyclé qualitatif et réutilisable dans d’autres fabrications. En France, pays pourtant à la pointe sur la réglementation des emballages à travers se s lois Agecet Cl imat et résilience, le recyclage n’est possible à ce jour que pour trois types de plastique: le PE (polyéthylène), le PET (polyéthylène téréphta late) et le PP (polypropylène). Le PS (polystyrène) extrudé ou expansé s’ajoutera bientôt à la liste, après le démarrage dedeux usines de re cycl ag e dé diée s, l’une en Belgique – qui sera équipée de la tech nologiede recyclage ch im ique par pyrolyse–, l’autre en Espagne. Utilisés nota mment pa r l’ industrie al imenta ire, ce s qu atre pl as tiques représentent un volu me dedéchet s d’em ba ll ag es qu i ju st if ie éc on omiqu ement l’ex is te nc e de fi lièr es de re cycl ag e. Da ns ce tt e lo giqu e, les matériau x ut il isés àplus pe tite échelle, qu’il s’agisse de plastique ou autre, seront laissés de côté. Ne bénéficiant pas d’unefilière de recyclage, ils ne pourront plus être utilisés dans l’emba ll ag e. C’es t le ca s de l’AB S (acr ylonit ri le butadiène st yrène) et du SA N (styrène-acr ylonitrile) dont le secteur cosmétique estfriand On imaginaitun temps que ces matières pourraient rejoindre la future filière du PS pu is qu’e lles appa rt ie nnent toutes à la fa mi lle de s st yrén ique s mais, selon le Comitétechnique pour le recyclage des emballages plastiques (Cotrep), cela est exclu en France car
Ch an el
“All pa ck ag in g th at ente rs th e ma rk et mustbe recyclable.”
Th isis on e of th e key requirements of the European regu lationon pack agi ng and pack ag ing wa ste soon to be adopted by the European Union. The current text of the PPWR (Propo sa l Pa ck ag in g an d Pa ck ag in g Waste Regulation) specifies that this obligation wi ll go into ef fect from 2030 —t he fi rst in the world to be applied at such a scale.
“I f th e Eu ro pe an la w is im pl emented, we ca n assu me that it will spur others like it around the world, and that the best practices it proposes will serve as a model. In any case, we hope that the rules willeventually be standardized, as today’s recyclabilit y gu idel ines di ffer from countr y to countr y, includ ing within Eu rope
Ou r cu stomer s sell thei r produc ts ever ywhere, a nd it is impossible to ma ke pa ck ag in g ad apte d to ever y region,” remarks Gilles Sw yngedauw, VP Corporate Social Responsibility & Product Sustainability at plastic packaging manufacturer Albéa. In the United States, while legislation regarding packaging eco-design
Initialement en ABS, le boîtier du fond de teint compac t Le Blanc de Chanel es t désormais en PE T (hors goupille et miroir). Cette subs titutionde matériau a été réalisée sans compromis es thétique par Te xen. Initially madeof ABS, Chanel’s Le Blanc compac t foundation case is now made of PE T (e xcluding the pin and mirror). Te xen successf ully change d materials without sacrificing aesthetics
has yet to emerge at the federal level, some st ates are be gi nn in g to ta ke action. One ex ample is Ca lifornia, with its Senate Bill 54,which aims to reduce plastic pollution through va riou s me asures , includ in g re cycl in g. Th e fi gh t ag ai ns t pl as ti c pollut ion is al so the subjec t of an internationa l treaty currently being drafted by the United Nations Environment Progra m (UNEP), which includes managing end-of-life issues raised by materials.
As a resu lt, the noose is tightening around those brands who choose not to heed th is ne w imperative. Cosme tics compan ie s are pa rt ic ul arly conc er ne d be caus e the pa ck ag in g they ge ne ra te is am on g the mo st difficult to recycle, due to its variet y and ab ov e- av er ag e te ch nica l and aesthetic sophistication.
Technica l obstacles
Th e fi rs t di ff ic ulty th es e br an ds fa ce is th at they cons um ea wi de va ri et y ofpl as ti cs , wh ic h ha ve to be pr oc es se d se pa ra te ly. It is im po ss ib le to mi x gr ad es of di ffe re nt ma te ri al s wh en th e go al is to obta in a hi gh-qua lity re cycled
elles risqueraient de perturber le flux. Ces deux résines possèdent des atouts bien à el le s. Ré sist ant au x choc s et aux rayures, facile à galvaniser, l’ABS passe aisément les tests de robustesse dits du « sacà ma in »lorsqu’i l est e mployé sous forme de bouc hon, de couvercle ou de petite pièce technique comme le s ch ar nières et le s systèmes de fermeture des boîtiers de maquillage Le SAN est quantà lui apprécié pour sa transparence.
« Nous devons exclure des matières que nous utilisons depuis une cinquantaine d’années pour basculer vers des matières de substitution que l’on connaît beaucoup moins et qu’il va falloir découvrir. Il faudra parfois modifier les pressesà injecter et les moules, adapter le design de s em ba ll ag es eu x- même s. Ce la de mand e beau coup de travail et de temps», confie Gilles Sw yngedauw. Albéaa étudié le sujet dans le cadre d’un projet bapt is é Re cyMa keup, mené avec Cite o, l’ éc o or ga ni sme chargé de l’organisation du recyclage de s emba ll ag es en Fr ance . Ce la a débouché sur une gamme de prototypes industrialisables.
Ces nouvelles données doivent être prises en comptedès la conception des emba llages. Il s’agit de les combinerà d’autres critères de recyclabi lité connus, comme la réduct ion du nombre de matières di fférente s
ut il is ée s pour fa briquer un même emba llage– sachant que le produit monomatière est ici un idéal qui n’est pas atteignable dans tous les cas.
Le défi du tri
Par ailleurs, pour pouvoir êtrerecyclés, les emba llages doivent d’abord êt re correc tement détectés et trié s. Or leur cheminement n’est pas sans obstacle. Parce qu’ils sont souvent de petite ta ille, les produits de beauté, et notamment ceux du maquillage, pa ss entà tr aver s le s cr ible s in st all é s da ns le s ce nt re s de tr i en vu e d’éliminer certains produits indésirables et potentiellement dangereu x (seringues, débris de verre…). Ils se retrouvent alors dans la catégorie des « refusés ». Des efforts sont faits pour resserrer les trous des cribles mais on ne peut pa s agir sur les emba llages, qu’il serait absurde de grossir. Le design pourra en revanche interveni r su r la forme etla décoration de l’emba llage. Il faut savoir qu’u n produit qui bouge sur les tapis roula nt s risquede ne pa s êt re détecté. Mieu x vaut éviter les formes rondes av ec le s ma té ri au x ri gide s et non comprimables ! Côtédécor, lenoir de ca rbone da ns le plastique ou la mé ta ll is at io n ré al is ée en su rf ac e sont à pros cr ire da ns le ca s du tr i
Le flacon airless rechargeable Cr ystal Ballet (Quadpack) ses composants sont facilement démontables. Le flacon en verre s’associeà un capot, une pompe et une recharge en polypropylène, le bouchonde la recharge étant en polyéthylène. The Cr ys tal Ballet (Quadpack) it s comp onents can be easily disassembled
The glass bottle is equipp ed with a cap, pump, and refill, all madeof polypropylene. Only the refill cap is made of polyethylene Quad pa ck
product that ca n be reused in other ma nu fact ur ing proc es se s. Fr ance is at the fore front of packaging regu lation with it s two Agec an d cl im at e an d resi li en ce la ws , and yet the countr y on ly cu rrently re cycles th re e ki nds ofpl astic: PE (polyethylene), PET (polyethylene te re phth al at e), an d PP (p ol ypropylene). Ex tr uded or expa nded PS (p ol ys ty re ne) wi ll so on be ad de d to the list, follow ing the launch of two dedicated recycling plants, one in Belgium equipped with pyrolysis chemical recycling technology, and the other in Spain.
Dans le cadre d’un projet baptisé Re cyMakeup mené en partenariat avec Citeo, Albéaa mis au point des emballages protot yp es re cyclables. Ils sont notamment étudiés pour ne pas rouler sur les tapis de tri. As part of a projec t called Re cyMakeup, carrie d out in partnership with Citeo, Albéa has develop ed re cyclable pack aging protot yp es They are designed not to roll off sorting conveyors.
These four plastics are pa rt icularly in demand within the food industry and representa volume of packaging wa ste that ju stifies the ex istence of re cy cl in g ch an ne ls on ec on om ic grou nd s. If we follow th is li ne of thinking, materials used on a smaller scale,whether plastic or not, are removed from the st ream.There is no recycling channel for these materials, so they can nolonger be used in pack aging. Thisis the ca se for ABS (Acrylonitrile butadiene styrene) and SA N (sty rene-acr ylonitri le), which are highly popular in the cosmetics sector At one time, it wa s thought that these materials mightbe compatible withthe futurePSrecycling channel since they all belong to the st yren ic s fa mi ly. But ac cord ing to Cotrep, the Tech nica l Comm it tee for the Recycling of Plastic Pack aging in France, thisha s been ru led out as they could disrupt theflow Both resins have their own particular streng ths. Shock- and scratch-resista nt , and ea sy to ga lv an iz e, AB S ea sily pa ss es the so -c al le d “h andbag” resistance tests when used in the form of caps, lids, or small technical parts, such as hinges and closures for ma ke-up ca ses. SA N is appreciated for its transparency.
“We have to exclude materials that we have been work ing with for 50 ye ar s or so, and sw it ch to su bs titutes that we are much less fa miliar with and that we wi ll have to learn to op ti mi ze In so me ca ses, th is means modify ing inject ion presse s and molds, and adapting packaging de sign.Th is requ ires a lot of work and ta ke s time,” explains Sw yngedauw Albéa studied the issue as part of a project called RecyMakeup, carried out in pa rtnership with Citeo, the ec o- orga ni zation that oversees pack aging recycling in France.The re su lt is a ra nge of protot ypes that can be industrialized Th is ne w in fo rm at io n mu stbe ta ken into ac count right from the packaging design stage. It has to be combined with other known recyclabi lity criteria,such as reducing the number of different materials used to manufacture the same packaging— bearing in mind that a single-material produc t is an idea l th at is not always attainable
Sorting centers are key
In addition, before pack ag ing ca n be recycled, it must first be correctly identified and sorted. But the process is not without its obstacles. Because they are of ten small in size, beauty products, and ma ke-up products in pa rt icular, pa ss th roug h the fi lters installed in sorting centers to eliminate certain undesirable and potential ly da ngerou s produc ts, such as sy ringes and broken glass. Because of this, they end up with “rejected” materials. Efforts are being made to re duce the si ze of the hole s in the fi lters, but there is litt le to be done about the packaging—and it would be absurd to make it any bigger Design, on the other hand, can offer modifications to the shape and deco-
LE RECYCLAGE DES MATÉRIAUX ASSOCIÉS ET SES SUBTILITÉS RECYCLING COMBINATIONS OF MATERIALS: NO EASY TASK
Un contenant en verre se recycle bien,y compris lorsqu’il est jeté avec un capot intégrant du plastique, du métal, du bois ou du liège. En France, celalaisse ac tuellement une porte ouverteà l’ABS. « Dans le cas d’un flacon en verre avec un capot en ABS, l’élément majoritaire en poids est le flacon en verre. La présence d’ABS ne sera pas incompatible avec un recyclage dans la filière verre. Cet emballage n’est donc pas visé par le point de la loi Climat et résilience qui interdit à compter du 1er janvier 2025 ”les emballages constitués pour tout ou partie de polymères ou de copolymères styréniques, non recyclables et dans l’incapacité d’intégrer une filière de recyclage“ », explique Margaux Valentin, chef deprojet éco- conception chez Citeo. En revanche, il est interdit d’associer un capot en ABSà un pot en PE T. Côté verre, pas de mariage autorisé avec les matériaux infusibles comme la porcelaine, la céramique ou la pierre ainsi qu’avec des métaux non magnétiques et non réac tifs au courant de Foucault comme le laiton et l’inox
Les métaux isolés en centres de tri sont l’acier et l’aluminium Les emballages composés d’alliages de métaux seront orientés vers leur filière magnétique majoritaire. L’association du métal et du plastique peut être problématique. Un poudrier doté d’un godet métallique par exemple pourrait être dirigé par erreur vers la filière des métaux et non celle des plastiques Par ailleurs, selon le Cotrep, le métal perturbe le recyclage du PE et du PP et est incompatible avec celui du PE T.
A glass container is easy to recycle, even when thrown away witha capmadeof plastic, metal, wood, or cork In France,this currently leaves the doorop en to ABS.
“Inthe case of a glass bottle with anABS cap, the glass bottle is the majo rity element byweight The presence of ABS is not incompatible with recycling in the glass sector
So this type of pack aging is not covered by the Climate and Resilience Ac t, when it prohibit s ‘packaging made
whollyor partlyof polymers or st yrenic copolymers which are non-recyclable and unable to be recycled,’ as of Januar y 1, 2025,” explains Margaux Valentin, Eco- design Projec t Manager at Citeo.
On the other hand, it is forbidden tocombine anABS cap with a PE T jar. It is also forbidden to pairglass with infusible materials such as porcelain, ceramic, or stone, orwith non-magnetic metals or metals that reac t to eddy currents, such as brass and stainless steel.
The metals isolated in sorting centers are steel and aluminum. Packaging comprising metal alloys will be directed towards the magnetic streamassociated with their majority material The combination of metal and plastic can be problematic. A powder container with a metalpan, for example,could be mistakenly directed to the metal stream ratherthan the plastic stream
Moreover, according to Cotrep, metal interferes with PE and PP recycling and is incompatible with PE T recycling. n
Citeo
par mesure optique, le premier parce qu’i l« ab so rb e» le ra yo n qu i ne pourra doncplus analyser lanature du plastique utilisé, la seconde parce qu’elle renvoie le rayon. Autre élément à connaître: un flac on plasti qu e re co uv er t d’un e tr ès la rge étiquette en papier sera dirigé vers le flux des papiers et non des plastiques L’ensemble de la création packaging va devoir intégrer ces critères de recyclabilité. « Il faut arrêter de faire seulement de l’esthétique et trouver une fa çon d’ex primer le lu xe sans pa sser par la prolifération », estime Béatrice Sa lott i, une de signerspécia lisée en écoconception. « Il ya aussi de nouvelles propositionsà faire pour inciter les consommateursà eff ectuer les bons gestes, ajoute-t-elle. Le tri des emballages n’est pas aussi bien réalisé dans la salle de bains que dans la cuisine. On peut y penser en amont, par exemple en facilitant la séparation des éléments.»
Se lon el le , le s de si gn er s au ra ie nt tout intérêtà se former su r le sujet et à se fa ir e ai de r pa r de s ou ti ls in format ique s. Pa rm i ce s derniers, lelo gi ci el Tr ee mi sà di sp os it ion pa r Citeo permet d’ évaluer la recyclablitéde s emba llages. Pour auta nt , la re cycl abil ité pour la recyclabil ité n’est pa s ju gée souha it able pa r le s prof es sion ne ls de l’ écoconception. « Elle n’est pas forcément l’enjeu prioritaire lorsque l’on considère toutes les étapes d’un cycle de vie. En fait , la question de fond est:
comment rendre l’emballage recyclable ou comment diminuer l’ impact environnemental du produit? », ré su me Ch ri stophe Gi la bert , cofond ateu r du Collectif 9P, nouvelle entité collaborative dédiée à l’écoconception.
« Nous constatons que, dans les probl ém at ique s tr aité es , la solu ti on ne réside pa s seulement dans l’ ingénierie et le design mais que beaucoup de ch os es pa ss en t pa r de s ch an ge me nt s d’usages et de comportements, précise Pier re Rouv ière , l’autre in it iate ur de ce collec ti f. Ce qu estionne me nt plus large requiert des compétences en scienceshumaines, telles la sociologie et l’anthropologie. Notre ambition est de regrouper des experts de ces champs-là sous notre bannière » Christophe Gilabert et Pierre Rouvière ont fa it leurs armes au sein de la Coopérative Mu Parmi les projets auxquels celle-ci a collaboré figure la refonte de la gamme Le Soin Noir de Givenchyqui était conditionnée dans du verre, avec l’inconvénient d’intégrerde s pièc es pl as tique as su ra nt l’étanchéité. Après étude, le masque vi sa ge a été doté d’un pot et d’un couvercle en plastique monomatière pour une meilleure recyclabilité et la crème est désormais vendue dans un pot en verre rechargeable. Mu a aussi travaillé avec Expa nscience surson concept de consigne en pharmacie, un nouveau modèle moins encouragé par les réglementations mais qui élargit le champ de l’écoconception. n
Après une étude d’écoconception menée par la Coopérative Mu sur la gamme Le Soin Noir de Givenchy le pot du masque est passé du verre avec inserts en plastique à une solution tout plastique plus recyclable.
Following an eco-design study led by Cooperative Mu the jar for Givenchy’s Le Soin Noir mask went from glass with a plastic insert to a fully recyclable plastic solution
Innovation d’Albéa, le tube multicouche Reflex bénéficie d’une métallisation qui, parce qu’elle n’est pasà la surface de l’emballage, ne nuit pasà sa détection optique. The Reflex multilayer tube, an Albéa innovation, features metallization. But because it is not on the surface of the packaging, the finish does not hinder optica detection.
Ultra Solode
Quadpack es t un flacon airless monomatière, dont tous les compos ants sont en polyéthylène, y compris le moteur de pomp e exempt de métal.
Quadpack ’s Ultra Solo is asinglematerial airless bottle, with comp onents made entirely of polyethylene, including the metalfree pump ac tivator.
ration of packaging. A product that moves on conveyor belts may not be detected,a no -go so round shapes with rigid, non-compressible materials are best avoided. When it comes to decoration, plastics in carbon black or with meta lliz ed su rfac es shou ld be avoided if optical sorting is being used: the former “absorbs” the beam, ma king it impossible to analyze the nature of the plastic used, while the latter reflects the beam. Another fact to be aware of:a plastic bottle covered with a very large paper label will be directed towardsthe paper stream and not the plastics stream Al l pa ck ag in g de si gn wi ll have to integrate these recyclabilit y criteria “We need to stop focusing solely on aesthetics and finda way of expres-
si ng lu xu ry with out re sort in g to excessive production,” says Béatrice Salotti, a designer specializing in ecodesign “There are other new ideas to be presented to encourage consumers todo the right thing,” she adds “Packaging in the bathroom is not sorted as well as packaging in the kitchen. We ca n address th is upst re am, for example, by making it easier to separate items.”
In her opinion, designers would do well to learn more about the subject, and to en li st the he lp of IT to ol s, such as the Tree soft wa re provided by Citeo, which can be used to assess the recyclabilit y of packaging. However, eco-design professionals do not consider recyclability for recyclability’s sake desirable. “It’s not necessarily the priority when you consider all the stages in a product’s life cycle. In fact, is the fundamental question: ‘how do we ma ke pack ag ingrecyclable, or is it how do we reduce the product’senvironmenta l impact?’” says Christophe Gilabert, Co-founder of Collectif 9P,a new collaborative entity dedicated to eco-design “We’re finding that the solutions to the problems we’re tack ling ca nnot be found solely in engineering and de si gn , bu t th at mu ch de pe nd s on ch an ge s in us e and be havior,” explains Pierre Rouv ière, Collec ti f 9P’s other Co-founder. “Th is broader questioning requires skills in the hu ma n scienc es, such as sociolog y and anthropology Our ambition is to br in g toge ther ex pert s in thes e fieldsunder our banner.” Gi labert and Rouv ière le arned the rope s at Coopérat ive Mu. Projec ts they collaborated on included redesi gn in g Give nc hy ’s Le Soin Noir ra nge, which wa s pack aged in glass bu t un fo rt un at el y in co rp or at ed pl as tic elements to en su re water–ti ghtnes s. The re su lt of the st udy wa s to pack age the face ma sk in a single-material plastic jar and lid for better recyclability; the cream is now sold in a refillable glass ja r. Mu ha s also worked with Expa nscience on its pharmacy deposit system While this new model receives less support by regulations, it offersa wider range of possibilities for eco-design n Pa scale Ruchon
Al bé a
Gi ve nc hy
FR & Pa rt ners
INSPIRING ERGONOMIC KIT
MAKES COSMETIC PACK AGING ACCESSIBLE TO ALL
Focusingon an innovative and ethical approach to ‘social sustainability’ and concrete solutions, Switzerland-based FR&PARTNERS SA has designed FR.HANDLY Accessor y Kit. The offer aims to help cosmetic brands take a more sustainable and inclusive approach to their products Interview with Federico Reggiani, Founder and CEO of FR&PARTNERS.
How to be st in tr od uc e FR&PARTN ER S?
The Re gg ia ni fa mi ly ha s be en work ing in the cosmetic pack aging indu st ry si nc e th e 19 40 s, fi rs t wi th CA RL O RE GGIA NI s.p. a., sold in the 1980’s , follow ed by MA PL AS T SR L, sold in 2008 . Fo un de d in 2012 ,I re pr es en t FR &PAR TN ER S’ th ir d ge ne ra ti on The comp any op er at es withth is pe rspect ive in mind: “Only th roug h st rong kn owle dg e of th e ma rk et an d it s ke y players ca n we effectively anticipate and turn crit ic al issues into opport unit ie s” FR&PARTNER S is a provider of beauty pa ck ag in g so lu ti on s an da hu b of idea s, insights, and inspiration. We deliver high-value pack ag ing solutions and integrated produc ts that are innovative,
su st ai na bl e, an d at th e fo re fr on t of te ch nolo gy, to le ad in g in te rn at io na l brands in the cosmetic industry. We aim to tu rn ch al leng es into grow th opportu nities by creating va lue with a port foli o th at re f l ec ts ou r fo rw ar d- lo ok in g pe rs pe ct iv e wh il e re ma inin g hi gh ly prac tica l.
Pr io ri ti zi ng tr an sp ar en cy fr om th e beginning of a project to its completion, we promotea su st ai na ble be auty soluti on s ec os ys te m th ro ug ha fu si on of hu ma n- centered ne ss and coll abor at ive expert ise.
Your in spir at ion kit wa s aw ar de d at Cosmoprof Worldw ide Bologna. How is it in novative for cosmet ic br ands ?
FR .H AN DLY KI T st an ds out for it s comm it ment to inclusiv it y, de signed to
ma ke cosmetic products more accessible to consumers with de velopmenta l disabi lities. We explored va riou s ty pologies of limitations in term s of mobi lity, de xterity and visu al impa irment to create a kit of fi ve fu nc ti on al ac ce ss or ie s th at adapt to all cosmetic pack aging, ma king them more ac ce ssible Cosmet ic brands do n’t ha ve to de si gn , or ma ke co st ly inve st ment s, but simply choose the prefe rr ed FR .H AN DLY KI T ac ce ss or y th at w i ll ma ke th ei r pa ck ag in g mo re intu it ive and user-f riendly.
Fi rs t there is Soft Prehen sion,a PP ja r with a soft touc h fin is h th atoff er s an
ergonomicopen in g de sign. Combined wi th vo lu me sy mb ol ma rk in gs , it is ea si ly identi fiable for people with visu al impa irments. The Adaptive Sleeve brush ha ndle is ea sy to gr ip by th os e wi th li mi te d de xt er it y, wh il e th e Gr ip & Glow si licone or rubber component stabi li ze s the pack age, without slipping or fa ll in g, when ex tr ac ti ng contents . The orig inalit y of the In finite Ring is that it al lows you to ma nipu late it s two wings with just one finger, or even grasp it s two wi ng s with your teet h, to apply glos s or lips tick . The LI FT (L im it le ss Inclusiv it y Freedom Tool), for it s pa rt, ex te nd s the re ac h of the ha nd or ar m, with a ha ndle ad apted to grip (f rom the outside or inside of the sphere) and ut ili ze a ma sc ara, pencil or ma rker.
Wh at are the ne x t steps for the compa ny ?
FR .H AN DLY KI T is cu rrently under de ve lopme nt . Af te r Co smoprof Bologna, we made a fe w tech nica l improvement s and are ai mi ng to comple te the de ve lo pm ent pr od uc ti on mo ld in th e next two months From next September, we mu st be able to gu arantee al l of the ma ndator y homologation te st s requ ired by the Di sa bi lity Author it y– ve ri fy in g qu alit y, sa fety and high performa nc e.
Pa rf um s d’ intérieu r
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Frag ra nc e
UN AIR DE CROISSANCE
GROWTH IS IN THE AIR
En perpétuel élargissement de gammes et multipliant les propositions – multiformes, multiformats et multifonctions –, le marché du parfum d’intérieur affiche un dynamisme qui ne se dément pas. De quoi aiguiser tous les appétits…
The home fragrance market is expanding its ranges and increasing its offerings to deliver multiform, multi-format, and multi-functional, products there’s something for ever yonehere.
Dossier réalisé pa r Report by : Christel Trinquier
Ce n’est pa s vraiment no uv ea u: de pu is le s an né es 20 00 , le ma rc hé de s pa rfu ms d’ in té ri eu r, boug ie s entête , ga gne du terra in en même te mp s qu’i l se « premiu mise ». Ma is en 20202021, l’ hi stoi re s’est ac céléré e, et l’an de rn ie r en co re : su r le se ul se gm en t pr esti ge et su r
le s se ul es zo ne s Am ér iq ue du No rd /E ur op e, il a gé né ré 450 M$ Chez Ci rc an a, Math ilde Lion observe: « Nous ne sommes plus aujour d’ hui sur les pr og ressions à de ux chiffre s qu’a enre gi st ré es la ca té go ri e du ra nt l’ ép is od e Co vi d, ma is el le se ma in ti en t, av ec un e cr oi ss an ce gl ob al e de 4 %, ti ré e pa r le s gi ft se ts qu i continuent de performer (+32 % en 20 23) su r un se gm en t qu i re st e do mi né pa r le s bo ug ie s (6 3% de s vent es). » Da ns le même te mp s, le s di ff us eu rs (18% de s ventes) se sont as sa-
gi s (+ 4% en 2023) ta nd is que les sprays (2 % du ma rché) affich ai ent un e cr oi ss an ce su périeu re à la moyenneà +6 %. « Le s ge ns on t re dé co uv er t le pa rf um d’ in té ri eu rà la fa ve ur de s confi ne me nt s et , malgré un ra le nt is se me nt de la ca té go ri e, il n’ ya pa s eu de reto ur ne me nt de te nd an ce de pu is . Ce rt es , le s co nt ro ve rs es quan tà l’ im pa ct de ce s pr od ui ts su r la sa nt é pe uv en ta pr io ri co ns ti tuer un frein chez des consommateurs de pl us en pl us aver ti s mais il n’en re st e pa s moin s qu’a ux côté s de s marqueshistoriques, centrées sur
It’s no sc oo p: si nc e th e 20 00 s, ho me fr ag ra nc e, le d by ca ndle s, ha s be en ga inin g gr ound wh il e mo vi ng up -m ar ke t. Bu t in 2020 –2 021, th is pi ck ed upmome nt um, and la st ye ar alone, in the prestigese gment and in North America/Europe, the segment generated $450m.
2 02 0– 20 21 , p ic ke d up m omentu m, a nd l as t i n prestige seg ment A merica /Europe, no longer growth during
“We’re nolonger ex perienci ng the double-digit grow th seen by the category du ring the Covid pa nd em ic , bu t th e ma rk et is hold in g it s ow n, with ov er al l
gr ow th of 4% dr iven by gi ft se ts ,” sa ys Ma th il de Li on of Ci rc an a. “T he se co nt inue to perfor m we ll (+32% la st ye ar) in a ma rket st il l dominated by candles,which account for 63% of sa le s. ” Me anwh ile, gr ow th in di ff user s (18% of sa le s) ha s ea se d of f with an increa se of 4% in 2023, while sprays —2% of the ma rket—poste d aboveaverage grow th at +6%.
“C on su me rs re di sc ov er ed ho me fr ag ra nc es du ri ng th e lo ck do wn s, an d de sp it ea
slowdown in the category, there ha s be en nono ta bl e re ve rs al si nce then Wh ile cont rovers y over the impact of home scents on health may deter increa singly we ll-i nfor me d consumer s, the fact rema ins that alongside hi stor ic br ands focu se d on ai r ca re , th er e is gr ea t po te nt ia l fo r fi ne fr ag ra nc e br an ds to ex pa nd pr od uc t li ne s, ” no te s Lion.This is particularly true in Europe —where the marketlags si gnif ic antl y be hi nd th e US , the leading countr y in terms of
le pa rf um d’ in té ri eu r, il ex is te cl aire me ntun gr os pote ntie l en termes d’extension de produitset d’ in no va ti on po ur le s ma rque s de fi ne fr ag ra nc e », ex pliq ue l’analyste.A fort iori enEu rope – le ma rché est notablement en re tr ait pa r ra pp or t au x Ét at sUnis, pays leader en matière de ventes – et en pa rt ic ul ier su r le ha ut et tr ès ha ut de ga mm e:
« On s’ap er ço it q u e ce so nt le s coll ections les plus onéreuses qui en re gi st re nt le s cr oi ss an ce s le s plus soutenues avec +12% pour le s pr od ui ts de pl us de 50 $ et +31% s’agissant des références à
plus de 10 0 $, venduesà un prix moyen de 140 $. »
Home, sweet home…
Cette possible extension de leur terrain de jeux n’a pa s échappé au x grandes ma isons (parfumerie fi ne ou mo de , entre autres inst it ut ions du lu xe). Celles-ci, qu’e ll es soie nt plus ou moin s prés ente s su r le se gment, sont en ordr e de ma rc he Exemple chez Pu ig qu ia créé l’ été derni er un dé pa rt em ent Home : « Avec le Covid, les gens se sont recentrés sur leur intérieur, com-
sa les— and especially at the top and very top end of the market.
“T he mo st ex pe ns iv e co ll ections are recording the strongest growth, with +12% for products co st in g mo re th an $5 0 an d +31% for references costing over $100, sold at an average price of $140,” she adds
Home sweet home
Th is po te nt ia l fo r ex pa ns io n ha s not es ca pe d the at te nt ion of majorbr ands in fine perf u-
mente Xavier Leboucher, il ya là un vrai marché. On peut bien sûr s’ interroger pour savoir si tout le monde aura sa placemais nous comptons bi en y af firm er notr e présence en développant des collections dédiées pour l’ensemble de nos griff es.»
Ch ez Pu ig , By re do , Pe n h al igon’s et L’Ar tisa n Pa rf umeur se sont déjà en ga gé s, et si Xavier Lebouc her re ste di sc re t qu ant au x projets en cours, il l’assure : l’ambition du groupe n’est pa s de s’entenirà décliner en bougies , sprays , di ff us eu rs ou le ssive s le s fr ag ra nc es ph ares de s
mery or fa sh ion, amon g other pi ll ar s of the lu xu ry indu st ry. Rega rd less of their footprint in the segment, they are all getting up to speed. Puig, for example, cr ea te da de di ca te d Ho me department last summer. “Since th e Co vi d pa nd em ic , pe ople ha ve re fo cu se d on th ei r interiors, anda real ma rket ex ists,” says Xavier Lebouc her, Di re ctor of Pack ag ing De velopment & In no vation “Of cour se, it’s debatable whet her there’s room for ever yone, but we intend to
ma rq ue s de so n po rt ef eu il le (une tendance avérée àla transposition de pa rf ums de peau en pa rf um s d’ inté ri eu r qu ia se s li mite s et qu i, se lo n ce rt ai ns ob serv ateu rs , de vr ait s’es souffler). L’idée est bien ici dedévelopper de nouvel le s référenc es, spécifiques à la catégorie. « Et ce n’est pa s sisimple : c’est un segme nt ex ig eantqu i re quie rt de s savoir-faire pointus. Qu’il s’agisse de nos équipes en interne comme de nos four nisseurs et conditionneurs, nous voulons structurer ce nouveau pôle autour de personnes dont ce sera le cœur de métier.»
Un appel du pied à destination des fournisseurs ? Superflu: eu x au ssi sont fi n pr êt sà l’ac tion Ac te ur ma je ur en ma ti èr e de co nc ep ti on de sy st èm es de di ff us ion de pa rf um, Sc enty s a ai ns i mu lt ip li é le s in ve st isse me nts ce s de rn iè re s an né es « Pour passer en full service, nous avons engagé 1M€ dans des équipements qui nous permet tent de personnaliser en automatique les packs primaires et secondaires des ma rque s», conf ie le présid ent Pierre Loustric. Une prestation ad di ti on ne ll e qu i s’aj ou te au déploiement d’ imprimante s
as sert ou r pres ence by de ve lopi ng de dicate d collec tion s for all our brands.”
At Pu ig , By re do, Penh al igon’s and L’Artisa n Pa rf umeur already have a foot in the door, and while Leboucher remains discreet about projects in the work s, he insists that the Group’s ambition is not to limit itself to developing ca ndle s, sprays, di ff user s, and dete rg ents ba se d on the fl agship fragrances of its brands; the established trend of translating sk in frag ra nc es into home fra-
grances has its limits, and some observers say it is running out of steam. The idea here is to develop new, category-specific references “A nd it’s not that simple: thisis a demanding segment thatrequires sp ec if ic kn ow-h ow. Wh et he r we’re talking about our in-house teams or our suppliers and packagers, we want to structure this new division around people with this core expertise.”
Is th is a ca ll to ac tion for suppl iers?No ne ed : they, to o, are standing ready. Scentys, a major
p la ye r in fr ag ra nc e di ff us io n syst ems—wit h nu merous creations for brands including Diptyque and Jo Ma lone, and more re ce nt ly Se rg e Lu te ns —h as grow n its investments in recent years. “To move to fu ll service, we have invested €1m in equipment enabli ng us to automatica lly pers on al iz e pr im ar y and secondar y brand pack s, ” reports Chairma n Pierre Loustric. This service comes in addition to the deploy ment of 3D printers and the op en in g of a subsid ia ry
Dior
3D et à l’ou ve rt ur e d’un e fi lialeà Ne w York « afin d’ êt re au plus près de nos clients sur une zone que l’on sait stratégique» Pour certaines pièces techniques comm e pour de s éléments de design, l’entreprise utilise de plus en plus la fabric at ion additive, en pa rt iculier pour le s éd it ions limitées. « L’ impression 3D nous permet d’ être plus réactifs tout en s’avérant in fine moins coûteu se pour nos client s qu e la cr éation d’ un moule conventionnel. » Et le s ma rq ue s ad hè re nt : po ur l’Olfactive Stéréophonique, un diff useur cosigné Byredo x Ojas
éd it éà2
00 0 ex em pl ai re s, le mégaphone en résine qu i ag réme nt e un corp s te ch niqu e en aciera été impriméà pa rt ir de nylonliquide.
Re st e l’ épineu se qu es tion de s niveaux de toxicitédes diffusions pa rf umée s. Un sujet su r lequel Pierre Loustric semble à l ’aise : « Nous ne sommes pas conf rontés au x même s pr oblé matiqu es qu e le s ci ri er s. D’abor d pa rc e qu’i l n’ ya pas de combustion Ensuite parce que nous n’utilisons quedes concentrés purs sans ajout d’alcool ni de solvants Du point de vu e sanitaire, nos technologies sont à ce
jour les plus sûres du marché.» Ce qui n’empêche pas le fournisseur de tr av ai ller en cont inuà leur éco-amélioration : le s suppor ts ca rtouches Scentys, déjà disponibles en poly pr op ylène re cyclé, sont dé sormais ég alement pr op os és da ns un po ly am id e biosou rcé, à ba se d’ ingréd ient s minéraux et végétaux d’origine naturelle
Minéra l ou végéta l?
Ch ez le ci ri er De ni s& Fi ls , la bo ug ie se re fa it un e vi rg inité , ce rt ifi ca tion Ai r La be là
l’appu i. Gara nt ie « très fa ible s ém issions da ns l’air intérieu r », So uf fl e Cé le st e (L’A te li er Deni s) a ré cemment dé croc hé le me il le ur sc or e du ce rt ifi cate ur : un A+, ce qu i n’es t pa s le ca s de tout es le s boug ie s de lu xe qu i ont pa sséles te st s Ai r La bel .À la têtede la di vi sion Private Label du groupe – pôle dé di é au x cl ie nt s du lu xe –, Emma nu el le Co mb e so uligne: «À partir du moment où il ya combustion , on n’ échappe pa s au x re je ts de su ie ma is la ré gl eme nt atio n eu ro pé en ne es t tr ès st ri ct e ente rm es de se ui ls
de re je ts co mm e d’ ém is sion s de co mpo sé s or ga ni qu es vo la ti ls .
Dans le même sens, et parce que les parf um s eu x-mêmes pe uvent pose r pr ob lè me , no us éc ar tons sy st ém at iq ueme nt le s ma ti èr es al le rg ènes , le s subs tan ce s cl assé es ca ncér ogènes , mu ta gè ne s et re pr ot ox iq ue s (C MR ) et pl us la rg em en t le s SV HC (S ub stan ce s of Ve ry Hi gh Co nc er n)
Nous sommes tout à fait capables au jo ur d’ hu i dedé ve lo pp er de s bougies air sa fe .»
Fo nd ée en 19 02 etla bé li sé e
EP V, l’entr epri se a la nc é, dè s 2012 , un su bs titu t au x ci re s
e / S ce nt ys
in Ne w York, “to be as close as po ss ib le to ou r cu st om er s in a zone th at we know to be strategic.”
For cert ai n te ch nica l pa rt s, as we ll as de si gn el em en ts , th e company is increa si ng ly using additive ma nu fact uring, pa rt icularly for limited editions “3D pr inti ng al lows us to be more re sp on si ve , wh il e ul ti ma te ly prov ing le ss cost ly for ou r cu stomers than creating a conventional mold,” he explains And brands are getting on board: the
Olfactive Stereophonique,a diffu ser co -desig nedby By redo x Ojasand produced in a limited edition of 2,000 pieces, features a st ee l bo dy ad or ne d wi th a resin megaphone that wa s printed using liquid nylon.
Mitigating health risks
There rema ins the thorny question of the toxicity levels of fragr an ce s, an is su e with wh ic h Loustric seems perfectly at ease
“We don’t fa ce the sa me pr o-
blems as thewax ma kers First, because there’s no combustion and second, in both dr y di ff usion and nebu li zation, we on ly use pu re conc entrates, with no adde d alcohol or solvents ,” he says. “Froma health standpoint, our te ch nologies are cu rrently the safest on the market.” Scenty s cart ridg e hold er s, al re ad y available in recycled polypropylene, now come in a biosourced po ly am id e, ba se d on na tu ra l minera l and plant ingredients. Wa x ma ker Deni s& Fi ls ren-
de rs ca ndle s pu re , wi th Ai r
Label cert if ic at ion to prove it. Gu ar an te ed to re le as e “v er y low em issions into indoor air,”
Souffle Céleste(L’Atelier Denis) recent lyreceived the certif ying bo dy ’s hi gh es t sc or e: an A+, wh ic h ca nn ot be sa id fo r al l lu xu ry ca ndle s havi ng unde rgone Ai r Label te st in g. “From the moment combustion ta ke s plac e, there is no way to avoid soot emissions,” affirms Emmanu el le Co mb e, H e ad of th e group’s Pr ivate Label divi sion,
dedicated to lu xury cu stomers.
“But Eu rope an regu lations are very strict in terms of emission thre sholds and volati le orga nic compou nd em ission s. Because fr ag ra nc es them se lv es ca n be pr ob le ma ti c, we sy st em at ica lly exclude al lergenic materi al s, su bs ta nc es cl as si fi ed as ca rc inogen ic , muta ge nic, and re pr ot ox ic (C MR ) and, more genera lly, SV HC (Substances of Very High Concern) In realit y, we are perfectly capable of developing air-safe candles today.”
mi néra le s 10 0% colz a. « Il est vr ai qu e la pa ra ff in e of fr e un e meilleure restitution olfactive et un e comb usti on pl us homogè ne mais l’on peut faire de très belles choses sur une base végétale, d’autantqu e toutes les para ffin es ne sevalent pas. Aujourd’ hui, face à la concurrence d’autres industries, les cirier s ont de plus en plus de malà s’approvisionner en paraffi ne de qu al it é et le s co ût s on t explosé. Ce qui donne une raison supplémentaire de creuser le sillon de solutions végétales, plus respectu eu se s de la pl an èt e. » En ce moment, Denis& Fils planche
Fo un de d in 19 02 an d EP Vcertified, the company launched a 10 0% rapeseed alternat ive to mineral wa xes in 2012.“W hile kerosene wa x offers better olfacto ry re pr od uc ti on an d mo re homogeneou s combustion, we can create beautiful things using a vegetable base, especially since not all kerosene wa xes are create d eq ua l. To da y, fa ce d with compet it ion from ot her indu stries, wa x ma kers are finding it increa si ng ly di ffic ult to source qualit y kerosene, and costs have
sur une nouvelle formule,élaboréeà partir de matières végéta les recyclées, qui viendra étoffer un cata logue de mélanges à ba se de colz a– plus loca l que le soja –, en ri chis à fa ço n en hu il e de coco ou en beurre de ka rité Fa ir
Tr ad e po ur un e pl us gr an de onct uosité et une optimisation des points de combustion.
Mê me dé ma rc he da ns le se ns de lana tu ra lité et de la du rabi lité chez Eu rofr ag ance Pa rmi le s in no va ti on s no ta bl es de la ma is on de co mp os it io n espa gnole, L’Âme du Bois (u n ca pt if au x note s bois ée s) et ➔
soared That’s even morereason to lo ok fo r pl ant- ba se d so lution s th at are morere sp ec tf ul of the planet.” Deni s& Fi ls is currently work ing on a new formula made from recycled plant materials, wh ich wi ll expa nd a ca ta lo g of ra pese ed bl en ds more loca l than soy— enriched with coconut oi l or Fa ir-Trade shea butter for greater smoothness and optimized burn points. Eu rofrag ance is ta ki ng a si mila r approa ch to su st ai na bi lity L’Âm e du Bo is (a ca pt iv e
Surtitre FR
Surtitre GB
ENCADRÉ TITRE FR
ENCADRÉ TITRE GB
FR n
GB n
Encadré Texte
Encadré Texte
Verden ix (u n ac ti f au x propr ié té s anti-m auva ises odeu rs) se di st in gu en t en jo ua nt la ca rt e de l’up cy cl in gà do ub le détente : « L’Âm e du Bo is es t is su e de la va lo ri sa ti on de s rebuts de l’ industrie du meuble, ex pl iq ue Ol iv ie r An th on y, Glob al Re se arch and In nov ation Ma na ger, en l’occurence de la sciure de bois de cè dr e rouge. C’està partir des résidus huileu x inhé rents au pr ocessu s d’ex tracti on de l’Âm e du Bois qu e nous av on s él ab or é Ve rd en ix . Le s de ux in gr é d ient s so nt bi en sû r transposables en Air Care et plus
sp éc if iq ueme nt en Ho meCare s’agissant de Verdenix qui est un actif de contact. » Au tr e éc o- in no va ti on qu i conc er ne di re ct ement la ca tégori e de s bâ tons , l’Aqua pu re , ac tu el le me nt en la nc em en t, rebat le s ca rtes de la di ffu sion pa r capi llar ité: « Nous sommes su r un e ba se ea u au gm en t é e de te ns io ac ti fs qu ia né ce ss it é de re pe ns er le ch oi x de s ma ti èr es et la ma ni èr e de le s tr av aill er Sa ns al co ol ni so lv an t, no us at te ig no ns de s ni ve au x de pe rfo rm an ce s si mi la ir es à ce ux d’ uneba sepour capill as conven-
wi th wo od y no te s) an d Verden ix (a n ac tive ingred ient with anti-o dor prop er ties) are tw o of th e Sp an is h comp os ition house’s note wort hy in novations,both of which make use of upcycling. “L’Â me du Bois is derived from furniture industry wa ste in the form of red ceda r sa wd us t, ” ex pl ai ns Ol iv ie r Anthony, Global Research and Innovation Manager. “We develope d Ve rd en ix fr om the oi ly resi du es in he re nt in the Âm e du Bo is ex tr ac ti on pr oc es s.
ti on ne lle, qu e ce so it en te rm es d’ évaporation, d’ intensité ou de durée de diffu sion .»
Lu xe, volupté et bien-être
Ma is entr e na tu ra lité et pe rfo rm an ce , un e au tr e ca se es t appa rue: tend ance lourde su r les pa rf ums de peau – et d’une manière généra le sur l’ensemble du ma rc hé be auté dont el le a redéfini le s contou rs –, l’appétenc e pour de s produits holi sti qu es à vo ca ti onbi en -ê tr e es sa im e da ns la ca té gori e de s
Both ingredients can,of course, be transposed to Air Ca re, and more specifically to Home Care, in the case of Verdenix, which is a contact active.”
Cu rr en tl y be in g la un ch ed , Aqua pu re , anot he r ec o-in nova ti on in th e re ed s ca te g o ry, offers an entirely new approach to capillar y diffusion. “Its water ba se is en ha nc ed with su rf acta nt s,wh ic h re qu ir ed us to rethin k the choice of materials and the way we work withthem With no alcohol or solvents, we
achieve performance levels simila r to thos e of a convention al capi llar y ba se, in terms of evaporation, intensity anddiffusion time,” Anthony comments.
Lu xury & wellness
But be tw ee n na tu ra lnes s and pe rf or ma nc e ther e is anot he r cr iter ion to me et : the appe tite for holi st ic , we ll ne ss -oriente d produc ts Th is major trend in sk in fr ag ra nc es ha s re de fi ne d th e co nt ou rs of th e be au ty
par fu ms d’ intérieu r. Math ilde Lion commente : « Les fragrances s’ émancipent de la représentation sociale ou du gifting et l’on célèbre le parf um pour soi. Dans notr e Fr ag ra nc e Co ns um er Re po rt pu bl ié en 20 23 , un e éc ra sa nt e ma jorité de consommate ur s ont affirmé choisir leurs parfums pour eux-mêmes plutôt qu’en fonction des autres et en tirer un bénéfice du point de vue de leur humeur La moitié de ces beauty shoppers ont par ailleurs déclaré être intéressés par des senteurs susceptibles de leur apporter unmieux-être physique et/ ou émotionnel. »
Dans une étude également parue l’an dernier (The State of Fashion Be au ty ), Mc Ki ns ey po in ta it au ss i leph én om èn e. Av ec un focu s su r le s Home Sc ents : en termes de fréquenc e d’achat et d’ut il is at io n, ce ux-c i ca ra colaient en têtede l’offre bien-être (l oi n de va nt le s su pplé me nt s alimenta ires et les produits spaat-home) Au x Ét at s-Unis – où le s pa rf um s d’ in té ri eu r so nt régulièrement utilisées pa r près de 70 % de s consom mateurs–comme en Europe (notamment au Royaume-Uni et en Italie) et jusqu’en Chine, on assisteà la
ma rket and is spre ad ing to the home fragra nce category. “Fragrances are moving beyond uses limited to social representation and gifting, and consumers are celebrating perf ume for its own sa ke,” says Ci rc ana’s Lion. “I n our Fragrance Consumer Report fr om 2023, an over whel mi ng majority of consumers said they choose fragra nce for themselves rather than for others, and that it ha s mo od -b oo st in g ad va nta ge s.Ha lf of th es e be au ty sh opp er s al so sa id th ey were
intere sted in sc ents th at could support physical and/or emotional well-being.”
In a st ud y al so publ is he d la st ye ar, Th e St at e of Fa sh ion Beauty, McKinsey high lighted the phenomenon with a fo cu s on ho me sc en ts : in te rm s of fr eq ue nc y ofpu rc ha se an d use, thes e topped the well ne ss offer, fa r ahead of diet ar y supplements and spa-at-home products. In the US —where home fragra nces are regu la rly used by almost 70% of consumers—
Harrod ’s / Neom
BI Indu st rial
BI INDUSTRIAL & COSMÉTIQUE DE LUXE : UN PARTENARIAT GAGNANT-GAGNANT
BI INDUSTRIAL & LUXURY COSMETIC BRANDS: WIN-WIN PARTNERS
Forte de ses vingt ans d’expérience dans la conception et la productionde flacons en verre de haute qualité, BI Industrial a gagné la confiance des plus grandes marques de parfumerie et de beauté et continue d’entretenir ce partenariat, avec une solide dynamique d’investissement, au service d’une expérience client personnalisée. With its 20 years of experience in the designand productionof high-quality glass bottles, BI Industrial has earned the trust of the biggest perfume and beauty brands and continues to maintain this win-win partnership, with a solid investment dynamic, at the service of a personalized customer experience
BI Indutria l, fournisseur expert de boutei lles en verre haut de ga mme, continue d’adapter la performa nce de ses lignes au x ex igence s de qu alité, d’ef ficacité et de respect de l’environnement. « La demande mondiale continue de croître pour nos bouteillesen verre et nos bouchons en plastique de haute qualité », confirme David Chen, directeu r généra lde l›entreprise, dont le siège se trouve à Hangzhou, dans la prov ince du Zhejiang , et qu i dispose d›usines de bouteilles en verre et de bouchons en plastique, en ta nt que gu ichet un ique four ni ss ant de s solution s complètes de production et de diffusion dans le monde entier Un total de six lignes de production maximise l›efficacité pour atteindre une productionquotidienne de 300 000 bouteilles en verre et 200 millions d›unités sur l›année. La construction d›un nouveau four devrait être achevée d›icià la fin de 2025, avec une capacitéde 120 tonnes par jour Toujours à Hangzhou, ses deux usines de plastique sont équipées de 125 pressesà injection et de 4 lignes de soufflage.
Nouveaux investissements
BI Industrial déploie une solide dynamique d’ inve st issement pour accompagner se s clients da ns leur croissance. « Pour notre
usine de production de verre, notre nouveau bâtiment de 6 étagesest prêt à produire », affirme David Chen. Il ya aussi une nouvelle ligne de décoration dédiée qui commenceà fonctionner pour élargir les choix de personna lisation des parfums. « Dans l’atelier BI Industrial, l’ éventail des technologiesest déjà important, du flocageclassique comme l’enduction, la sérigraphie et le marquageà chaud, aux plus modernes comme le polissage au feu ou à la main, le placage, le flocage et la gravure au laser. Pour notre usine de plastique, nous avons acquis 20 nouvelles machinesautomatiques d’ injection et de collage et investidans de nombreux nouveaux moules afin d’ élargir les possibilités de conception », ajoute-t-il. Une nouvelle technologie d’ injection est également deux fois plus ef ficace pour le s bouchons lourds et de gr ande ta il le , comme le s bouc hons en zamac.
« Grandir» avec les clients
Outre l›installation de panneaux solaires, desinitiatives sont en cours pour assurer une production à la fois efficace et responsa bl e. So n fo ur ac tu el , qu i pr od ui t 85 tonnes pa r jour, cons om memoin s d›énergie grâce au gaz naturel. De plus, BI Industrial accompagne ses clientsdans le conditionnement de leurs produits avec des
matériaux respectueux de l›environnement tels que le verre, l›aluminium, ou le PL A, et intègre une part importantede verre recyclé dans ses produits, le tout dans le respect des certif ic ations FDA, RE ACH et métaux lourds « Les ef forts se concentrent sur la recherche de matériaux respectueux de l’environnement tels que le polypropylène, note David Chen Et nous utilisons différents types de techniques anti-rétrécissement pour rendre la surface de nos bouchons en plastique plus agréable et plus belle. L’ambition de BI Industrial est de continuerà accompagner ses clients dans le ur s dé veloppem ents pour gran dir en se mb le da ns le se ns d’ un pa rt enar ia t gagnant-gagnant !»
BI In du st ri al , an ex pe rt su pplier of high-end glass bottles, co nt inue s to ad ap t th e pe rfo rma nc e of it s li ne s to th e re qu irements of qu al it y, ef ficiency, and respect for the environment. “Globa l dema nd cont inue sto grow for ou r high-qua lity glass bott le s and plastic caps,” confirms DavidChen, genera l manager of the company, headquartered in Hangzhou, Zhejiang province. With its glass bottle factories and plastic caps, this one-stop -shop prov ides comprehensive production and distribution worldwide. A tota l of six production lines ma ximize efficiency to achievea da ily production of 300,000 glass bottles and 200 million units over the year The construction of a new furnace is expected to be completed by the end of 2025 with a capacity of 120 tons per day. Also in Ha ng zhou, its two plastic factories are equipped with 125 injection presses and4 blowing lines.
New investments
BI Industrial deploysa solid investment dy na mic to supp ort it s cl ient s in thei r
growth “For our glass production factory, our new 6-stor y building is ready to produce,” he says. There is also a new dedicated decoration line which is starting to work to broaden the choices for personalizing perfumes “In the BI Industrial workshop, the range of technologies is already significant, from classic flocking, coating, screen printing and hot stamping, to the most modern such as fire or hand polishing, plating, flocking and laser engraving. For our plastic factor y, we acquired 20 new automatic injection and bonding machines and invested in many new molds to expand the design possibilities, he adds.A new injection technology is also twice as efficient for large, heav y caps such as those in zamak.
“Growing” with customers
In addition to the in st al lation of sola r pa nels, init iative s are well underwayto have production that is both efficient and responsible. Its current furnace, which produces 85 tons per day, consumes less energy thanks to natura l gas. In addition, BI Industrial supports its customers in packaging their products with environmentally friendly materials such as glass, aluminum, or PL A, and integrates a significa nt portion of recycled glass into its products, all in compliance with FDA, REACH and heavy metals certifications. “Efforts are focused on research into environmenta lly friendly materials such as polypropylene, notes David Chen And we use different types of anti-shrinkage techniques to make the surface ofour plasticcaps more aesthetic. BI Industrial ’s ambition is to continue to support its clients in their developments to ‘grow together’ in the direction of a winwin partnership”!
Coordonnées / Contac t information: sales@bi-packaging.com / ww w.bi-packaging.com
Trois questions à… Three questions for...
JULIEN PRUVOST, DIRECTEUR DE LA CRÉATION CHEZ TRUDON TRUDON CREATIVE DIRECTOR
Le marché du parfum d’intérieur est en pleine restruc turation : qu’est-ce que cela pourraitchanger pour vous ?
Julien Pruvost: Le paysages’est en effet bien modifié ces dernières années et l’on ne peut ignorer la puissance de frappe – tant financière que retail – dont disp osent les grandesmarques. Cela étant, nous sommes aujourd’hui bien implantéset de par notre histoire singulière notre expertise, nous sommes parvenus à fidéliser une large clientèle. Nous enregistrons depuis plusieurs années des croissancesà deux chiffres avec, durant la pandémie, des pics à plusieurs dizaines de pourcent s. Il n’ya d’ailleurs pas pour nous que des désavantages à ce que des grands comptes créent leurs collec tions de bougies: ils vont devoir les fabriqueret nous travaillons aussià façon. Depuis le Covid, cette part denotre ac tivité a très fortement augmenté
Quels sont vos projets en cours?
J. P. : Aprèsnotre collaboration avec les Archives nationales (bougies Tuileries) et la série que nous avons éditée avec le maître de thé Maître Tseng, nous avons tout récemment lancé la collec tion Versailles en collaboration avec la Ville de Versailles surdesdécors tirésdes archives de la bibliothèque municipale Nous ouvrironssous peu une boutiqueà Londres et comptons en ouvrirune troisième aux États-Unis,notrepremier marché.À plus long terme, nous avons pour projet d’ouvrir d’autres points de vente en Chine.
Il ya trois ans, vous avez mis en place un système de collec te de verre dans vos boutiques parisiennes: quels ont été les retours?
J. P. : Cela fonc tionne très bien, presque trop bien ! Pour l’instant, le verre collec té es t exclusivement destiné au re cyclage, mais nous menons des test s de résistance sur les timbales qui nous sont rappor té es avec l’idée,à terme, de pouvoir les réutiliser Le verrea une mémoire, et selon la manière dont nos client s ont utilisé leur bougie – en la brûlant avec parcimonie ou sur des sessions de quatreà cinqheures de chauffe –, il va de soi que des points de fragilité peuvent apparaître Nous voulons bien évidemment ne prendre aucun risque
The home fragrance market is undergoing majorrestruc turing. How might this affec t you?
Julien Pruvost: The landscape has changed considerably in recent years, and major brands have a financial and retailclout that cannot be ignored. That being said we are now well established,and thanks to our histor y and expertise, we have succeeded in winning the loyalt y of a large customer base For several years now, we have recorded double -digit grow th, with peak s of several tens of percent during the pandemic For us, it ’s not all bad news when major players create their own candle collec tions:
they have to manufacture them, and we also work on a contract basis. Since the pandemic this part ofour business has risen sharply.
What are your current projects?
JP: Af ter our collab or ation withthe Archives Nationales (Tuileries candles) and the series with tea master Maître Tseng, we re cently launched the Vers ailles collec tion in collab or ation withthe city of Vers ailles base d onde corations dr awn from the archives of the municipal libr ar y.
As for retail, we will so on be op eninga boutique in London, and we plan to op en a third store in the United States, our leading market In the longer term, we alsoplan to inaugurate other boutiques in China.
Three years ago, you introduced a glass collec tion system in your Paris stores. What has been the response?
JP: It ’s work ingvery well —almos t to o well! For the time being,the glass collec te d is only re cycled but we are carryingout resistance test s on the tumblers that are returned to us, withthe idea of eventually being able to reuse them Glass hasa memory and depending on the way our customers have used their candles— burning them sp aringly or over sessions of 4 or 5 hours— it go es without saying that weak points may appear Of course, we don’t want to take any risk s. n
même tendance de fond et il n’est pas une maison de composition qui ne s’intéresseà ces parfums « doudous» qui prennent soin de nos émot ions. Scienc e of We ll ne ssch ez IF F, Ge nIs ys chez Sy mr is e, Em ot iON chez Firmenich ou encore Viva Scentz chez Givaudan : croisant les techniques (enquêtes déclaratives, neurosciences, IA), les parfu meurs ont chacun dé veloppé de s pr og ra mmes -o ut il s po ur personna liser leurs collections. Merchandising Manager Beauty à La Samaritaine, Aymeric Bourdoules confirme: « Aux côtésdes as in Eu ro pe (n ot ab ly th e UK and It aly) and as fa r afield as Ch in a, th e sa me gr ou ndsw el l is un de rw ay Ev er y fr agr an ce ho us e is tu rn in g it s at tent ionto these “rea ssuring” fr ag ra nc es th at su pp or t em otion al he alth IFF’s Scienc e of We ll ne ss , Sy mr is e’s Ge n-Is ys , Fi rm en ic h’s Em ot iO N an d Gi va ud an ’s Vi va Sc en tz ar e ju st so me of th e te ch ni qu es us ed by perf umer s to de ve lop mo od -m ap pi ng pr og ra ms for their collec tions.
bougies d’ex ception– je penseà certains de nos best-sellers comme la bo ug ie Ab d El Ka de r (Trudon), le diff useur Fleur d’ Orange r (F ra go na rd ) et la bo ug ie Baies de Diptyque –, les parfums dits « fonctionnels », conçus dans une optique bien-être (relaxation, concentration, soutien émotionnel), sont en plein essor, portés par des technologies innovantes telles que la diff usion ultrasonique ou la micro-encapsulation.»
En am on t du la nc em en t an nonc é d’un e bo ug ie ex clusive en éd it ion li mité e (i ma ginée avec Tr udon et décorée de
laur ier), La Sa marita ine or ganise en ma i un happening spéci al Fê tede s mère s: da ns une ex pé rience en mo de im me rs if da ns l’un iv er s du ce nt re de bien-être Ho Ka ra n, le s client s sont invité sà te st er le s ve rt us dé to xi fi an te s et pu ri fi an te s d’une ré fére nc e de la ma rque , al li ant te rp ènes de ch anvre et note s d’embr uns bretons.
L’objet du désir
Ces développements ne doivent pa s fa ir e oubl ie r qu e po ur êt re de s obje ts à pa rf um(s), ➔
Ay me ri c Bo ur do ul es , Me rch an di si ng Ma na ge r Be au ty at Pa ri s de pa rt me nt st or e La Sa marita ine, says , “A long side exceptional ca ndles—I’m thinki ng of some ofou r bestsel lers such as the Abd el Kader candle (Tru do n), th e Fleu r d’ Or ange r di ff us er (Fra gona rd), and Di pt yq ue ’s mu st-h av e Ba ie s ca ndle —s o- ca lled fu nc tion al fragrances, specifica lly designed with well-being in mind (relaxation, conc entrat ion, emot iona l supp or t) are boomi ng , dr iven
by innovative technologies li ke ultrasonic diff usion and microencapsulation.”
Ah ea d of th e la un ch of an ex cl us iv e li mi te d- ed it io n ca ndle de signed with Tr udon, La Sa mari ta in e or ga ni ze da Mo th er ’s Da y ha pp en in g in May: an im mersive experience in th e Ho Ka ra n we ll ne ss ce nt er, wher e cu st omer s were invite d to te st the de toxi fy in g an d pu ri fy in g vi rt ue s of on e of th e br an d’s pr od uc ts th at fe at ur es a co mb in at io n of ➔
Le magazine
Tous les trimestres, l’ac tualité et les innovations du packagingde luxe en France et à l’ international
• Bilingue Français / Anglais
• Analyses détaillées du packaging des secteurs du luxe : parfums& cosmétiques, vins et spiritueux, épicerie fine
• Les nouveautés des marques, des fabricants et desdesigners
Le site et les newsletters
• Le site luxepackaginginsight.com, l’ac tualitédes marques et des fournisseurs des packagings des produits de Luxe
• Deux newsletters hebdomadaires pour suivre lesdernières ac tualités : industrie, business et innovation + La newsletter mensuelle,dédiée aux matières innovantes
bo ugi es et di ff us eu rs so nt au ssi, et peut-être su rtout, ta nt ce rt ai ns pe in entà le s co ns umer, de s objets dedécoration à pa rt entière. La « lu xi fic at ion» du segment n’a-t- el le d’ai lleu rs pa s coïncidé avec le glissement, dans les années 2006 -2010, vers les boug ie s coulée s verre, sc ella nt la désa ffection– quelques réinterprétations près (Trudon, Lo ewe,Hay, St an Ed it ions)–des bougies autoportantes moulées ? Verre depuis lors lui-même concurrencé sur le segment premium pa rla céra mique, la porcela ine, le biscuit ou la fa ïence.
Su r un ma rché ultra-conc entré où ci nq ma rq ue sà l’ inte rn ation al – dont Dipt yque et Jo e Ma lone – se pa rt ag en t pl us de la moit ié du gâ te au (52% de s ventes selon le s ch iff re s de Ci rc an a), l’ar gu me nt es th éti qu e di ff ér en ci an t co mpt e au ta nt qu e l’ar gu me nt ol fa cti f. Le s ma rque s ty piqu ement dé co – de L’Obje tà Forn as etti – comm e le s in du st ri el s de la cé ra mi qu e ha u t de ga mm e – Bernardaud en Fr ance, 1882 Lt d. en Gr an de -B re ta gn e ou Gi no ri 1735 en It al ie – l’ont bien compri s. Le s proues se s
hemp terpenes and note s of sea spray from Britta ny.
An object of desire
These de velopment s shou ld n’t ob sc ur e the fa ct th at ca ndle s and diffusers are not just objects for perf ume(s) —t he y are al so, and perhaps above al l, decorative object s in their ow n right. Indeed, the “luxification” of the segment coincided withthe shift in 20 06 –2 010 towa rd s gl as spoured candles, confirming the
abandon of free-standing molded ca nd les,apar t from a fe w reinterpretation s (Trudon, Loewe, Hay, Stan Editions). Since then, ceramics, porcelain, biscuit, and earthenware have competed with glass in the premium segment. In an ultra-concentrated market where five internationa l brands, in cl ud in g Di pt yq ue an d Jo Ma lone, sh are more th a n ha lf of the pie (52% of sa le s ac cordi ng to Ci rc an a), st an d- ou t aesthetics count as much as distinctive olfactor y signatures.
Trois
questions à…
Three
questions for...
ALBERTO MORILLAS, FONDATEUR DE MIZENSIR FOUNDER, MIZENSIR
Metteur en cire depuis vingt- cinq ans, vous avez été précurseur sur la bougie de luxe. Comment l’aventure a-t- elle débuté ? AlbertoMorillas : Au départ, il s’agissait pour moi d’une sorte de « récréation », mais elle s’est avérée plus ac tive que je ne l’imaginais.Développer un parfum pour bougie n’a rien à voir avec la création d’un parfum de peau La bougie est un exercice ex trêmement technique qui exige de tout remettre à plat. J’ai commencé par un minutieux travail d’inventaire : j’ai testé chacune de mes matières – plus de 1 500àl’époque – en les brûlant, les unes après les autres, pour comprendre comment elles réagissaient et s’exprimaient Un vrai travail de Titan!
Outre l’aspect technique, quelle est selon vous la différence fondamentale entreparfums de peau etparfums d’intérieur?
A. M. : Ce sont deux émotions distinctes Le parfum de peau est une sculpture, le parfum d’intérieur serait plutôt une esquisse Si vous travaillez la pivoine en bougie, par exemple, elle doit apparaître immédiatement, sans être éteinte par d’autres matières Il faut aller droit au but. On se situe dans l’économie de moyens le figuratif et le dépouillement.
Les collectionsMizensir comptentaujourd’hui plus de 120 références : quelle est votre senteur fétiche?
A. M. : Je suis la tendance : une pour chaque pièce! En réalité, cela dépend véritablement de la pièce et du moment Dans la cuisine, j’allume volontiers Verveine Menthe, qui s’harmonise aussi bien avec le poisson, la viande que la raclet te ! Tout est une question d’harmonie : tenter de masquer une odeur est vain, il faut plutôt composer avec
You’ve been a wax-maker for25 years, and you were a pioneer in luxury candles. How did the venture begin?
AlbertoMorillas: It star ted out as a kindof “leisure ac tivity ” for me, butthe process turned out to be more involved than I imagined Developing scents for candles is nothing like creating fragrances forthe body Candles are ex tremely technical and requirea return to the drawing board. I began by carryingouta meticulous inventor y: I tested each of my materials— over 1,50 0 at thetime —burning them, oneaf terthe other, to understandhowthey reac ted and expressed themselves.It wasa colossal job.
Apar t from the technical aspect, what is the fundamental difference between scents for the home and perfumes for the body?
AM: They are two distinct emotions Fragrance for sk in is a sculpture, while home scents are more like sketches If you work peonies into candles, for example, they must appear immediately, without being overshadowed by othermaterials. You have to get straight to the point. It ’s allab out econ omy of means, figuration,and simplicity
The Mizensir collec tions now include over 120 items. What is your favorite scent?
AM: I’m following the trend: one for ever y ro om! In realit y, it reallydepends on the ro om and the moment In the kitchen, I enjoy lighting Verveine Menthe, which go es equally well with fish, meat—and raclet te! It ’s alla ques tion of harmony: tr ying to mask an odor is futile, you have to work with it n
de si gn d’un Di pt yq ue (o n pe ns e nota mm entau Sa bl ie r) ou d’un Frédér ic Ma lle (Fleur Mé ca ni qu e) , po ur ne ci te r qu ’e ux , en té mo ig ne nt . Le s objets à pa rf um s se doivent de pr op os er un e ex pé ri en ce gl oba le , tout à la fois se ns or ie lle, év en tu el le me nt sp ir it ue ll e et dé fin it ivement esthét ique. D’où le s qu esti on ne me nt s et inqu iétude s qu i ag itent depu is qu el qu es mois le s pr of es si onne ls du se cteu r, en pa rt ic ul ier le s fabric ants de bougies. Avec le du rc i s se me nt de l’ap pl ic ati on du rè gl em en t eu ro pé en
n° 1272/2008, dit CLP (Cla ssific at ion, Labelling, Pack aging) obligatoire pour le s substa nc es et méla nges ch imique s, ils sont da ns le viseur de la DGCCRF : « No us somm es pa rf ai te me nt conscients de la nécessité d’apposer clairement les pictos ainsi que les mentions de danger et d’averti ssem en t re la tifs à l’ ut il isation de no s pr od ui ts , no us confi e-ton ic i et là , ma is s’ag is sa nt de bo ug ie s dé cora tive s où l’obje t se confond avec le pack, cela altère l’ imagedu produit. » Applicable au x mé lang es de pu is 2015, le te xt e ac tuel ex ig e en eff et que
« les étiquettes soient solidement fix ée s su r un e ou pl usie ur s fa ce s de l’ em ba ll ag e qu i co ntient dire ct em en t la subs tan ce ou le mé la ng e et soient li sibl esho rizontalement lorsque l’emballage est posé de façon normale ». Ex it en cons éque nc e la po ss ibi lité d’ap pose r ce s me nt ions sous le s cont en ants ou encore exclusivement su r le pack ag ing secondaire. Un certain nombre d’ac teur s du secteu r– pour ne pa s di re un nombre ce rt ai n–vont de voir se me tt reau di apa son s’ il s ne ve ulent pa s êt re retoqués n
Em bl em at ic de co ra ti on brands, includ ing L’Objet and Fornaset ti, as well as high-end ceramics manufacturers—think Bernardaud in France, 1882 Ltd. in England, and Ginori 1735 in Italy—have caught on, as seen by the de sign at Dipt yque (Hou rglass) and Frédéric Ma lle (Fleur Mé ca ni qu e), to na me a fe w. Fragra nce objects must offer an all-encompassing experience that is sensor y, possibly spiritual, and most definitely aesthetic. Th is explains conc erns among
in du st ry prof es si on al s, an d ca ndle ma ke rs in pa rt ic ul ar, fo r so memo nt hs no w. Wi th the stricter application of European regulation no. 1272/2008, know n as CL P (Cla ssification, Labelling, Pack aging), ma ndatory for chemical substances and mixtures, they are in the DGCCR F’s sights. “We are well aware of the need to clearly affix pictograms and hazard warnings relating to theuse of our products,” they say, “but in the case of decorative ca ndles,where the object
merges withthe pack, this alters the image of the product.” Applicable to mixtures since 2015, the current text requires that “labels be fi rm ly at ta ch ed to on e or moresides of the packaging that direct ly contains t he substa nce or mi xture and be legible horizontally when the pack aging is placed in a normal position.” As it is nolonger possible to af fi x labels on ly to the underside of containers or to secondary packs, br andswi ll ha ve to ge t up to speed to stay in the game. n
Cabinet de curiosités
Cabinet of curiosities
CRÉATIVITÉ SANSBORNES
CREATIVITY UNLEASHED
Des allumettes d’encens aromatiques que l’on grat te pour profiter d’une parenthèse parf umée d’une dizaine de minutes: le concept, baptisé Hibi Match, nous vient du Japon(Kobe Match Co).
Strikingone of these aromatic incense matches provides a ten- minute fragrant interlude: the concept, called Hibi Match, comes from Japan(Kobe Match Co).
Violet te, figue cè dre et vanille pour la Balance, tubéreuse, jasmin et vanille miellé e pour le Scorpionou absinthe mâtiné e de cè dre et de Palo Santo pour la Vierge chez Olfactif la bougie se choisit selon le signe zo diacal Les contenants sont en céramique re cyclée les mè ches en coton non traité, et les bougies re cèlent de petites capsules scellé es, coulées dans lacire resserrant un portrait as tral At Olfactif candles are chosen according to a customer ’s zo diac sign: violet fig ce dar, and vanilla for Libra; tuberose jasmine, and honeye d vanilla for Scorpio; or absinthe with ce dar and Palo Santo for Virgo. The containers are made from re cycled ceramic and the wick s from untreate d cotton As the candle burns,it revealsa small, sealed capsule containing a customized as tral portrait
nom: Haas Mons ter Ball.Un suppor t pourencens qui flatte notre âme d’enfant.Une fois positionné sous le torse de porcelaine de la créature, l’encens libère ses fumé es parf umées à travers les cornes de laiton du très fantas tique animal
T he Haas Mons ter Ball is an incense holder that sp eaks to one’s inner child. Incense is positioned under the creature’s porcelain torso and releases it s fragrant fumes through the fantas tica animal’s brass horns
Surnommés « sachet s de lavande high -tech» par son créateur, les Rubb er Incense de Frédéric Malle sont en EVA re cyclable Ils ont été imaginés à partir du procédé Polyiff d’IFF, un brevet qui permet d’inté grer du parf um aux matières plas tiques Dubb ed “high-te chlavender sachets” by their creator, Rubb er Incense by FrédéricMalle are made from re cyclable EVA. They were develope d using IFF’s Polyiff process, a patent that enables perf ume to be incorp orated into plas tic materials.
En termes de senteurs les Home Fragrance font le grand écar t. Si aucune tendance olfactive n’émerge clairement ici et là fleurissent des parf ums inat tendus Exemple chez Lo ewe avec la bougie Mushroom, coulée dans une céramique. Parf umée à l’essence de champignon elledéploie, dit- on des accent s« riches profonds et terreux ». When it comes to scents home fragrance runs the gamut. While no clear olfactor y trend emerges, here and there unexpe cted fragrances flourish. Lo ewe’s Mushro om candle, for example, is cast in ceramic. Scente d with mushro om essence, it is said to have “rich, de ep and earthy ” notes.
Dita von Te ese, Gw yneth Paltrow… : chez Heretic, Douglas Little collab ore avec la jetset. Coulées main exclusivement façonnées à partir d’ingrédient s naturels sur des bases 10 0% soja les bougies Heretic revendiquent le pouvoir thérapeutique de la fragrance en mo de alchemists’ heritage Le créateur a par ailleurs signé plusieurs bustes de cire, dont celu du Flagship store Lady Gaga (Barneys, NY ). At Heretic, Douglas Little collab orates with jetset ters like Dita von Te ese and Gw yneth Paltrow. Hand -p oure d,and craf te d exclusively from natural ingredient s and 10 0% soy bases, Heretic candles claim to exercise the therapeutic power of fragrance in pure alchemis t st yle. The designer has also create d several wa x bust s, including one for the Lady Gaga flagship store (Barneys NY ).
À Paris, Amen Candlessigne des bougies dont les contenants de porcelaine sont fait s main à Limo ges. Les couvercles sont en hêtre certifiés PEFC et les pack agings en mycélium Aux collec tions classiques– muséale avec la gamme Picasso et wellness avec la ligne Chak ra – viennent s’ajouter des pièces monumentales (5 kg pour une duré e de combus tion de 1 20 0 heures)signées Katharina Kaminski (série Light Scultptures) Candles by Paris- base d Amen Candles are presente d in porcelain containers handmade in Limo ges. The lids are made from PEFCcertified be ech and the pack aging from mycelium In addition to classic collec tions—the museum -inspire d “Picasso” range and the wellnessfo cuse d “Chakra” line —there are monumental pieces (5kg fora burn time of 1, 20 0 hours) by Katharina Kaminski (Light Sculptures series).
Rachetée par LVMH en 2021 Officine Universelle Buly revisite l’ar t ancestral d’embaumer son intérieur Crayons et bougies odoriférants allumettes parf umées aux effluves depin, de miel d’encens et de cè dre, bois citronné d’ao mori hiba oupierre à parf umer dans sa boîte de porcelaine peinte (Alabastre): chaqueobjet es t une invitation au voyage Comme pour l’ensembledes gammesBuly, les références de la collec tion Home s’emballentà façon dans des coffret s personnalisables (marquageà chaud, embossage…) Acquired by LVMH in 2021 Officine Universelle Buly revisits the ancestral ar t of perf uming the home Scente d pencils and candles; matches scente d with pine honey, incense, and ce dar; lemony aomori hiba wo od;a perf ume stone in a painte d porcelain box(Alabastre): each obje ct is an invitation to travel As with all Buly ranges,items in the Home collec tion are pack aged to order, in customiz able boxes (hot stamping, embossing,etc.).
Che z Oriz a L. Le grand, les parf ums d’intérieur se dé clinent en sprays en papiersà brûlermais auss en parchemins une ga ze de coton baigné e dans du concentré de parf um à dé couperen fines bandes p our sublimer ses tiroirs. On peut aussi la brûler Ce parchemin es t imprégné de la fragrance Papier Indien -Empire des Indes, créée en 1886 pour la reine Victoria, qu l’utilis ait lors de ses voyages afin d’assainir les chambres d’hôte où elle séjournait
At Oriz a L. Le grand, home fragrances come in sprays paper incense, and even parchment in the form of cotton gauze soaked in perf ume concentrate, intended to be cut into thin strips to scent drawers. It can also be burned The parchment features the fragrance Papier IndienEmpire des Indes, create d in 1886 for Queen Victoria who used it during her travels to sanitize the hotel ro oms she stayed in
Officine Universelle Buly
Son
L’IDENTITÉ DE MARQUE SE MET AU PARFUM TRANSLATING BRAND IDENTITY INTO PERFUME
En B2B, le parfum d’intérieur se décline en signatures olfactives Un marché – celui du marketing sensoriel– également en plein essor. Rencontre avec Valentine Pozzo di Borgo, à la tête de Quintessence Paris.
In the B2B realm, home fragrances are becoming olfactor y signatures. Sensorial marketing is also booming, says Valentine Pozzo di Borgo, head of Quintessence Paris.
Com me nt fo nction ne z-vous chez Qu inte ssence ? Va le nt in e Po zz o di Bo rg o: No us pa rtons d’un projet, nous montons un e équipe autour de ce projet – pa rf umeu rs , four ni sse ur s –, et nous li vr on sà no s cl ient s un produitfi ni, clés en ma in (packagings compris) Un peu comme de s chef s de projet ex terna lisé s.
Cô té co nc en tr és , no us tr ava il lo ns av ec Ta ka sa go et IF F, pa rf oi s av ec Fi rm en ic h et Ex pr es si on s Pa rf um ée s
Wai ns i qu’a ve c de s pa rf um eu rs indé pe nd ants c omme Va ni na Mu ra cc io le et Th om as Fo nta ine. Côté ci re, nous collaborons avec di ff ér ents ci rier s en France et en Espa gne.
Quel est le secret d’une signatu re olfact ive réussie?
V. P. B. : Su r un lieu de vente, no us no us mé fi on s de s se nte ur s tr op di re ct em en t id enti fi able s. Nous pr iv ilég ions le s pa rf um s pl usév as if s, mo in s fi gu rati fs. De s fr ag ra nc es dont on va s’ im pr ég ne r pr es qu eà son in su
ha t is yo ur modu s op er an di at Qu inte ssence?
Va le nt in e Po zz o di Bo rg o: We st ar t with a projec t, bu ild a te am arou nd it—per fu mers, supplier s— and delivera tu rnke y pr od uc t (i nc lu di ng pa cka gi ng ) to ou r cu stomer s. We work bit li ke outs ou rc ed pr oject ma na gers. For concentrates, we work with co mp os it io n ho us es Ta kasa go and IFF, some ti me s with
Boug ie s, di ff us eu rs , sprays : es t- ce qu’u n ty pe de suppor t émerge ?
V. P. B. : Ty pi qu em en t, la bo ug ie – c’es t un pe u le gi ft idéa l– su rdes ba se s minéra le s. 95 % de nos clients préf èrent la cire minéra le Pour de s ra isons lo gi st iq ue s– la ci re vé gé ta le ti en t mo in s bi en la ch al eu r, ce qu i compliqu e le s chos es à l’export – et pour une question de si mplicité : la ci re vé gé ta le , de pa r so n pa rf um in tr insè qu e, né ce ss it e un tr av ai l de la fr ag ra nc e qu i se ra mo in s fa ci le me nt tr an sp os ab le su r
Fi rm en ic h an d Ex pr es si on s
Pa rf um ée s, as we ll as wi th in de pe nd ent pe rf um er s su ch as Va ni na Mu ra cc io le an d Thom as Font ai ne. As for wa x, we collaborate with wa xmakers in France and Spain.
What ’s the secret of a successfu l olfactor y signature?
VPB: At the point of sa le, we’re wary of scents that are too identifiable. We prefer more evasive, le ss fi gu rative fr ag ra nc es Fr agrances that people will imbibe almost unknowingly.
Ca nd le s, di ff us er s, sprays : is ther ea ne w ty pe of me dium emerging?
VPB: Ty pica ll y ca ndle s— the id ea l gi ft—on mi ne ra l ba se s. So me 95% of ou r cu st om er s prefer mi nera l wa x. For logi sti ca l re as on s— ve ge ta bl e wa x doesn’t hold heat as well,which co mp li ca te s ex po rt in g— an d fo r re as on s of si mpl ic it y: be ca us e of it s in tr in si c fr agr ance, ve getable wa x re qu ires fr ag ra nc e wo rk th at is le ss ea sily tr an sposed to ot her support s. At the sa me time, we are
d’autres suppor ts En pa ra llèle, nous avons aussi de la di ff usion – sèche et pa r nébu lisation – et beaucoup dedema ndes pour de la mise en pa rf um de papiers de soie et de coff rets d’expédition
Quels sont les secteurs les plus dema ndeu rs ?
V. P. B. : C’est as se z pa naché. Nous avon s travai llé pour Piage t comme pour le Mu sé e du Qa ta r, su r de s bo ug ie s po ur Re fl ec ti on Co pe nh ag en , de s ba rs , de s mais on s d’ hô te s ou des hôtels comme le Ritz, pour lequel nous avonscréé une col-
lection de bougies inspirées des pâ ti ss er ie s de Fr an çois Pe rr et ai nsi que troi s boug ies en porce la inequi arborent le s si gnes identita ires de l’ ét abli ss ement (le cygne, le soleil etla clé)
En ma ti èr e de frag ra nc es , avez -vou s noté des tend ance s pa rt iculières?
V. P. B. : Pa s vr ai me nt , si ce n’est que, d’une ma nière généra le , le s ge ns se mé fi en t de s pa rf um s tr op cl iv ants et vont plut ôt ve rs de s se nt eu rs as se z convention nelles Il ya peu de prise de risque n
also involved in di ff usion, both dr y and by ne bu li za tion, and we re ce ive nu me rous re qu es ts fo r sc enti ng ti ss ue pa pe r an d sh ippi ng boxe s.
Wh ic h se ct or s ar e mo st in dema nd?
VPB: It’s a mi xe d ba g. We’ve wo rk ed fo r Pi ag et an d th e Qata r Mu seum, on ca ndle s for Re flec tion Copenh ag en, ba rs , guest houses and hotels li ke Le
Ri tz , fo r wh om we cr ea te da collec tion of ca ndle s in spir ed by François Perret’s pa st ries, as
wel l as th ree porc elain ca ndle s fe at ur in g the hote l’s si gn at ure em bl em s: th e sw an , th e su n and the ke y.
When it comes to frag ra nces, have you noticed any pa rt icula r trends?
VP B: No th in g th atre al ly st ands out, apar t from the fact that, genera lly spea king, people ar e wa ry of fr ag ra nc es th at ar e to o di st in ct iv e, an d te nd to go fo r fair ly co nv en tiona l sc ents Th er e’s ve ry litt le risk-t aking. n
Ever y quar ter, read up on the latest in luxury packaging from France and international markets
• Bilingual: French & English
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Encadré Text Encadré Text
Ma ison Li né a AU SEIN D’UN ATELIER DE CRÉATION INSIDE A CREATIVE WORKSHOP
Spécialisé dans les vins et spiritueux, le studio dedesign cognaçais nous a ouvert ses portes L’occasion dedécouvrir les process de création et les nouvelles tendances.
Specializing in wines and spirits, the Cognac-based design studio opened its doors to Formes de Luxe to share both its creative processes and the latest trends
Cog na c. Pl ac e Je anMonnet . C’es t ic i, au cœ ur hi storiquede la ville que Maison Linéa a choi si de s’ in st al le r il ya quatre ans. Après des années à Angoulême, le studio dedesign spécialisé dans le branding etla conception packaging de vins et spiritueux a élu domici le da ns une ancien ne maison de négociants « Nous sommes revenusà Cognac pourêtre au plus près de nos four nisseurs et partenaires », relate Karine Lagarde, directrice associée avec Cédric Raynaud. Un retour aux sources pour l’agence créée il ya quarante ans par Jean-Michel Jobit. Et une ma nière, au ssi, de raconter une histoireaux clients étrangers qui représentent 50 % de son portefeuille. À l’entrée , de s cl ic hé s de l’ équipe – une di za ine de person ne s– sont ac croché s. « Nous souhaitons insuffler ce côtémaison de famille », poursu it Ka ri ne La ga rd e. Un es pa ce « showrooom» y met en lumière les dernières créations: le gin premium Ne w An goulême, une dé dica ce à
New York qui portait autrefois le nom de « New Angoulême », pour ce gin distillé et produità dans la cité charentaise ; le cognac Martinga le, avec un flacon et un monogramme reprenant la forme octogonale de l’oculus situé sur la façade du château d’Ars; ou encore le flacon de la Distillerie Rémy Pi ron avec son ét ique tte en papier artisanal en fibres de lin issue duMoulin du Verger
Donner du sens
« Nous avons débuté avec les maisons de cognac qui exportaient beaucoup ; il s’agissait alors de valoriser leurs eaux-devie au travers de flacons d’exception», ra cont e Ka ri ne La ga rd e. De pu is , Ma is on Li né a fa it pe rdur er ce tt e expertise ma is avec une approche à 360 degrés « D’où vient la marque ? Où est-elle aujourd’ hui? Quelle est sa vision ? Qu’il s’agisse de marques existantes ou naissantes, nous intervenons énormément en amont. La dimension packaging n’est que la partie émergée de l’ iceberg», assure-t-elle. Ainsi, pour
Cognac, Place Jean-Monnet. It is in thehistoric he ar t of the city th at Maison Linéa chose to set up shop four years ago. After several years in Angoulême, the de si gn st ud io —a sp ecia li st in branding and pack aging design for wi ne s and spir it s— is hous ed in a former merc ha nt’s ma nsion. “We returned to Cognac to be closer to ou r supplier s and pa rt ners,” note s Karine Laga rde, Associate Director along with Cédric Raynaud This was a homecoming of sorts for the agency created 40 years ago by Jean-Michel Jobit and also a way of tellinga story to its foreign clients, who represent 50% of Maison Linéa’s portfolio.
In th e en tr yw ay, ph ot os of th e team—around 10 people —line the wa ll “We wa nt to in st il la fa mi ly home feeling,” points out La ga rde. A show rooom space high lights the latest creations: the premiu m Ne w Angoulême Gin, dedicated to New York (which formerly bore the name New Angoulême),a gin distilled and
produced in theCharenta ise town; Cognac Ma rtinga le, with its bottle and monogram taking the octagonal shape of the oculusfrom the facade of the Château d’Ars; and the bottle from the Distillerie Rémy Piron with its label in handmade flax fiber paper sourced from the Moulin du Verger
Giving meaning
“When we firststarted out, we worked with cognac houses th at ex ported extensively; our role was to promote their eaux-de-vie through exceptional bottles,” recalls Lagarde. Since then, Ma ison Li né a ha s cont inued with a 360° approach. “W here does the brand come from? Where is it today? What is its vision? Be they ex isting or emerging players, we very much work upst re am —t he pack ag ing is just the tip of the iceberg,” Lagarde assures. For Rhum Barbancourt, for example, the team went to Ha iti in 2021 “Tofully understand a brand’s DNA, culture and roots, you have to travel. Our goal is always to impart
Co gnac Martingale.NewAngoulême Gin.
Rhum Ba rbancour t, l’ équipe s’est rendue à Haïti en 2021. « Pour bien comprendre l’ADN d’ un e ma rque , la culture de son pays ou de sa région, son ancrage, il faut se déplacer. Notre objectif est toujours de donnerdu sens », insiste-t-elle. Et ce, jusqu’à intervenir – et de plus en plus – da ns la prescription de nouveaux ingrédients ou de nouvelles notes gustatives. À l’extérieur de la maison, côté cour, se trouve l’atelier. C’est là qu’émergent les projets. Contre le mur, une centa ine de flacons. « Il s’agit desstandard s des verriers et des form ats que nous avons créés pour eux», explique la maîtresse des lieux, avant de préciser : « Nous faisons partie des rares maisons dedesigners qui travaillent– en off –des collections pour les verriers.» Plus loin, de s écha nt il lons de bouchons standa rds et sur mesure sont également disposés. Une matériauthèque, avec de s papier sà pa rt ir de fibres naturelles, de peaux de champignons, de cactus ., s’enrichit quantà elle au fil du temps. Toujours au sein de cet atelier, deux imprimante s 3D serventà ré al iser des prototypes en PL A pour créer des flacons modélisés. « Nous sommes également en mesure de faire des prototypes en Plexi etenPyrex et testons la pâte de verre pour créer des éléments de parachèvement (bouchons. )», complète-telle. Une pressepermet par ailleurs de travaillerdes gaufrages, des déposes de dorures… « La partie développement est primordiale chez nous C’est un vrai a xe de différenciation avec d’autres structures.À chaque fois, la faisabilité technique est au rendez-vous. »
Au cœur des tendances
Au fond de l’atelier, un moodboard donne le ton. « Architecture, mobilier d’ intérieur, joaillerie, maroquinerie, mode, parf umerie… Tous ces domaines nous inspirent », commente Karine Lagarde. Et c’est là une autre spécificitéde la maison.« Nous nous appuyons sur toutes les notions sociales, sociétales et environnementales… Et c’est sans compter la proximité avec le s ar tisa ns d’ar t. « Marqueterie de paille, pl um asse ries , peau x de poisson… Plusieurs fois dans l’année, nos designers vont découvrir leurs métiers
et les matériau x qu’ils travaillent… L’ idée est d’ imaginer comment nous pourrions utiliser ces savoir-faire dans le monde du packaging, dans le cadre d’ éditions limitées.»
Le s te nd an ce s du mome nt ? De s formes plus orga niques, plus gourma ndes, plus enveloppante s, da ns un esprit cocooning et bien-être; et la montée en puissa nce de matières natu relles, comme le ma rbre ou le lin. Ma is il s’agit au ssi de s’ad apter au x nouveaux modes d’achat et de consommation « L’objectif est d’amener un consommateur de plus en plus exigeant et curieuxà vivre une expérience: dans le rituel , dans la façon dont peut être travaillée la recette, dans le système d’ouverture et dedécouverte du produit… Cela peut aussi être une marque dont il va être le barman », énumère Karine Lagarde. Le tout sur fond dedéveloppement durable. Maison Linéa fourmille d’idées et de projet s. Pa rmi les priorités? Transmettre à la 3e génération, s’approprier le s nouvelles tech nolog ie s et dé velopper les recettes et les concepts. En résumé :« Être force de proposition ». Et préserver le savoir-faire maison. n
Au cœur d’une ancienne maison de né go ciant. Inside a merchant ’s home in Co gnac
meaning,” she insists. And this ca n extend to suggesting new ingredients or new tasting notes—something that the agency is increasingly doing today. In the workshop, projects come to life. Against the wall, around 100 bottles are displayed. “These are stock items from glassmakers as well as formats we ’ve create d for them,” ex pl ai ns Lagarde. “We are one of the rare agencies that work—in the shadows—on designing collections for glassmakers” There are also sa mples of stock and bespoke caps on show.A materials library, with papersmade from natura l fibers, mycelium, cact i, etc., is enriched over time
There are two 3D printers to ma ke PL A protot ypes of modeled bottles. “We also work in Plexiglas and Pyrex and use glass paste to create finishing touches, such as caps,” she adds.A press allows for embossing, gilding, etc. “T he de velopment pa rt ofou r work differentiates us as we ensure a project’s technical feasibility.”
Keeping tabs on trends
At the back of the workshop,a mood board sets the tone. “Architecture, furniture, jewelry, leather goods, fashion, perfumery… All of these sectors inspire us,” comments Lagarde. “We look
to social, societal and environmental notions.” Maison Linéa also keepsa close proximity to craftspeople. “Several timesa year, our designers discover these professions and their material of choice. We look at how we could apply this know-how to packaging, as part of limited editions.”
So what about current trends? Organic, indulgent, enveloping shapes in a spirit of cocooning and well-being, says the designer, and the rise of natural materials, such as marble or linen. That’s for the design aspect But it’s also about adapting to novel modes of pu rc ha si ng and cons umpt ion. “The aim is to bring the increasingly demanding and curious consumer to have an experience: througha ritual, work inga recipe in a new way, openi ng and di sc over in g the produc t with new gestures This can also be a brand for whichthe consumer will be the bartender,” notes Lagarde. All of this, of course, underlined by sustainability concerns.
Maison Linéa has numerous projects in the pipeli ne Amon g it s pr iorities? To pass on this expertise to the th ird generation, adopt ne w technologies and further develop recipes and concepts In essence, to propose new directions while preser ving its expertise. n Stépha nie Gendron
Co gnac Distillerie RémyPiron.
Soin s bucc o-dent ai re s Oral ca re
VISER L’ULTRA BRIGHT
PEARLY WHITES
Alors que le sourire devient un élément clé des routines beauté et bien-être, l’époque des simples dentifrices mentholés est révolue. Le secteur émergent des soins buccodentaires premium introduit des ingrédients anti-âge et des sérums dentaires, cible le microbiote buccal et propose des emballages rompant avec les codes traditionnels. Coup deprojecteur sur cinq marques précurseures.
As the smile becomesa central part of beauty and wellness routines, gone are the days of simple mint toothpastes. The emerging luxury oral care space is pitching anti-aging ingredients and dental serums, talking about the oral microbiota and comingout with packaging that goes against traditional codes. We spotlight five oral care brands that stand out from the crowd.
The Smilist
CIBLER LE MICROBIOTE BUCCAL TARGETING ORAL MICROBIOTA
« Le marchédes soins bucco- dentaires de luxe évolue rapidement, avec une demande croissante pour des produits à la fois efficaces et naturels Le consommateur est prêt à investir dans des produits de qualité plus sophistiqués tels que les bains de boucheet les sérums dentaires », affirme la marque d’origine française The Smilist. Fondée en 2022, l’entreprise répondà cesnouvelles exigences en intégrantdesprébiotiques dans ses formules afin d’offrir « des produits innovants qui contribuentà l’équilibre du microbiote buccal, essentiel au bien-être général» La gamme, qui comprend un Dentifrice Régénérant de Gencives ainsi qu’un Sérum Émail Blancheur Nuit, contient une formuleà base de complexe floral microbiotique, une combinaison brevetée d’ex traitde fleur de solidago et de prébiotiques visant à « réduire la présence de sept t ypes de bactéries nuisibles et à stimuler ceux qui favorisent un microbiote sain ». Ses formules certifiées Ecocer t sont élaborées en France
Côté packaging, The Smilista choisi l’aluminium pour ses tubes dedentifrice et le verre pour les flacons de sérum dentaire Les emballages secondaires intègrent 40 % de papier recyclé et sont imprimés avec des encres à base de soja et d’eau. Vendue en pharmacies parapharmacies, magasins spécialisés et via sa boutique en ligne (où les produits sont proposés àl’unité ou par abonnement), la marquedéveloppe sa présence en France et vise le marché international.
“T he luxury oral care market is rapidlyevolving with growingdemand for itemsthat are botheffec tive and natural. Consumers are prepared to invest in qualit y and more sophisticated produc ts like mouthwashes and dental serums,” affirms premium French oral care brand The Smilist. Founded in 2022,the brand is resp onding to this evolution by integrating prebiotics into it s formulas to offer “innovative produc ts that contribute to balanced oral microbiota, essential to our overall wellbeing.” Its range, which includes the Gum Regenerating Toothpaste and Tooth-whitening Night Serum, contains Microbiotic Floral Complex, a combination of patented solidago flower ex trac t and prebiotics aimed “to reduce the presence of seven types of harmful bacteria and stimulatethose essential for a healthy mouth.”Its Ecocer t- certified formulas are made in France As regards it s pack aging, The Smilist opts for toothpaste tubesmadeof aluminum, whilethe dental serum comes in a glass flacon.Secondar y pack s integrate 40% recycled paper and are printed with soy and water-based inks Sold in pharmacies, parapharmacies, specialist stores and via it s e-boutique (where produc ts are sold individuallyor through a subscription model),the brand says it is expanding its retail presence in it s home market aswell as targeting international development. n
Selahatin FAIRE D’UN SOIN BUCCO-DENTAIRE UN INSTANT DE LUXE A LUXURY ORAL CARE MOMENT
La marque suédoiseSelahatina vu le jouren 2018 Son credo?« Élever» le rituel des soins bucco- dentaires. « Notre journée commence et se termine avec ces produits, ils donnent donc le ton émotionnel », remarque son fondateur Kristoffer Vural. Après une première ligne de trois dentifrices blanchissant s, l’entreprise commercialise aujourd’hui un portefeuille de plus de 40 produits disp onibles dans une trentaine de pays Les formules de la gamme contiennent des huiles essentielles (rares dans les produits d’hygiène bucco- dentaire), sélectionnées pour leurs propriétés antibactériennes, ainsi que des antiox ydants Et si presque tous les dentifrices de la marque offrent une base mentholée, des notesépicées ontété ajoutées à certains produits, comme la cannelle ou la cardamome. L’emballage présente une typographie sur mesure et les tubes dedentifrice sont en 10 0% aluminium provenant de l’entreprise allemande Linhardt L’Eau d’Ex trait Oral, présentée comme un « parfum de bouche », es t une version premium d’un spray buccal contenue dans un flacon en verre fourni par Coverpla Les flacons de bain de bouche en verre (HeinzGlas) peuventêtre glissés dans un étuien édition limitée, fabriqué à la main à Stockholmà partir de cuir italienà tannage végétal.
Swedish oral care brand Selahatin launched in 2018 withthe aim of elevating the ritualaroundoral care “Ourday star ts and ends withthese produc ts so they setthe emotional tone,” remark s Founder Kristoffer Vural. From it s debut line of three whitening toothpastes, the company now marketsa port folio of more than 40 produc ts and is stocked in over 30 countries. Formula-wise, Selahatin’s range contains essential oils (t ypicallynot found in oral care) prized fortheir antibacterial prop erties, aswell asantioxidants.And while almost allthe brand’s toothpastes have a mint y base,a few spices, such as cinnamon and cardamom have been thrown in to some items.
The pack aging design features a custom typeface and toothpaste tubes are madeof 10 0% aluminum sourced from German company Linhardt Eau d’Ex trait Oral described as a “mouth perfume”, is a luxury take on a mouth spray and comes in a glass flacon supplied by Coverpla Selahatin’s mouthwash flacons are from glassmaker Heinz Glas and can be teamed with limited-edition sleeves that are handmade in Stockholm using vegetable tanned Italian leather. n
Twice
BIEN-ÊTRE POUR LA BOUCHE, LE CORPS ET L’ESPRIT ORAL WELLNESS FOR MOUTH, BODY AND SOUL
La marque américaine Twiceaété fondée en 2018 par deux frères issus d’une famille dedentisteset… Lenny Kravit z. Le trio s’est rencontré endisp ensant des soins dentaires gratuits aux Bahamas, dont est originaire la famille de l’ar tiste. Conseillée parl’agence torontoise Concrete, Twicea renouvelé son identité et son packaging en 2022 C’est Concrete qui estàl’origine du slogan Oral Wellness for Your Mouth (ou« bien-être bucco- dentaire pour la bouche ») conforme au principe fondateur de la marque selon lequel les soins bucco -dentaires holistiques sont un élément essentiel de la santé physique globale. « Nous nous sommes éloignés de l’esthétique “léchée” utilisée par de nombreuses marques de soins buccodentaires », explique Concrete, quia opté pour un branding davantage minimaliste. « Par exemple, nous n’avons utilisé qu’une seule police de caractères [NDLR: Calson Ionic, conçue par Paul Barnes et Greg Gazdowic z pour l’agence Commercial Type], ce qui nous a obligésà trouver des solutions créatives pour apporter de la variété
etde la hiérarchie à l’identité.» La palette de couleurs, également épurée, est un vrai positionnement « Le secteur des soins bucco-dentaires évite traditionnellement le jaune en raisonde ses associations avec les dents jaunes Mais cela a créé une opportunité de rompre avec une telle pensée littérale etde se connecter aux émotions positives associées à cette couleur », explique l’agence.
L’emballage secondaire, d’Acorn East, est imprimé sur la face intérieure mate du papier Un gaufrage a été utilisé sur la petite touche de couleur indiquant le parfum du produit et un grand logo embossé aveugle figure sur le côté de la boîte.
Twice prétend combiner la science de p ointe avec des ingrédient s« clean ». Sa gamme comprend le Oral Wellness Immunity Rinse, un bain de bouche qui contient de l’argent colloïdal pour soutenir les défenses immunitaires naturelles et réduire l’accumulationde biofilm ; de l’aloe vera pour ses propriétés antiinflammatoires ;et de la spiruline qui, dit-on,aide à réduire la plaquedentaire et l’inflammation.
US -b as ed or al ca re br an d Tw ice wa s fo un de d in 2018 by tw o br ot he rs fr om a fa mi lyofde nt is ts an d Le nny Kr av it z; th e tr io me t wh il e pr ov id in g fr ee de nt al wo rk in ar ti st ’s fa mi ly ’s ho me to wn
Tw ice un de rw en ta br an d an d pa ck ag in g re va mp in 2022 wi th th e he lp of To ronto- ba se d ag en cy Co nc re te, wh ic h came up wi th th e ta gl in e, Or al We ll ne ss fo r Yo ur Mo ut h, Bo dy an d So ul in li ne wi th th e br an d’s fo un di ngprinc ip le th at ho li st ic or al ca re is a cr it ic al pa rt of ov er al l phys ic al he al th “We st ay ed away fr om th e sl ic k ae st he ti c em pl oy ed by ma ny or al ca re br an ds ,” sa ys Co nc re te, in stea d em brac in ga mo re mi ni ma l ap pr oa ch to br an di ng “F or in st an ce, we us ed only a si ng le ty pe fa ce
(C al so n Io ni c, de si gn ed by Pa ul Ba rn es an d Gr eg Ga zd ow ic z fo r Co mm erci al Ty pe) wh ic h fo rced us to fi nd cr ea ti ve so lu ti on s to br in g va ri et y an d hi er arch y in to th e id en ti ty.”
Th e br an d’s co lo r pa le tte, al so mini ma l, be came a dram at ic st atemen t.
“T he or al ca re se ctor tr ad it io nal ly sh ie s away fr om th e co lo r ye ll ow be ca us e of it s as so ci at io ns wi th ye ll ow te eth Bu t th is cr ea te d an oppor tu ni ty to br ea k away fr om su ch li te ra l th in ki ng an d co nn ec t to th e po si ti ve em ot io ns as so ci ated wi th th e co lo r,” th e ag en cy ex pl ai ns
Th e se co nd ar y pa ck ag in g, pr od uced by Acor n Ea st is pr in te d on th e ma tte un de rs id e of pa pe r stoc k. A re gi ster ed em bo ss wa s us ed on th e sm al l acce nt co lo r deno ti ng th e pr od uc t fl av or an da la rg e bl in d embos s of th e lo go fe at ur es o n th e si deof th e ca rton
Tw ice cl ai ms toco mb in e cu tt in g-ed ge sc ie nce wi th cl ea n in gr ed ie nt s, an d it s pr od uc t li ne up incl ude s th e Or al We ll ne ss Im muni ty Ri ns e, a mo ut hw as h th at co nt ai ns co ll oi da l si lv er to su ppor t na tu ra l im mu ne de fe ns es an d re du ce bi of il m bu ildu p; al oe ve ra fo r it s an ti -i nf la mm ator y prop erti es , an d sp irul in a th at is sa id to he lp re du ce de nt al pl aque an d in fl am mati on n
Tw ic e
Bite
FORMULES RECHARGEABLES ET WATERLESS REFILLABLE, WATERLESS FORMULAS
Fondée en 2017 par Lindsay McCormick, une ex-sur feuse préoccup ée par la présence de plastique dans les océans la marque américaine Bite s’est lancée avec des«Bits », des pastilles dedentifrice pressé, offrant un subs titut aux tubes traditionnels. Bite met en avant l’aspect sans eau de ses formules et leur praticité pour le voyage. Pour les utiliser, le consommateur mâche les pastilles jusqu’à l’obtention d’une poudre, puis se lave les dent s avec une brosse à dent s humide
Développ és en interne et fabriqués en Californie, les Bits sont certifiés vé gan et contiennent de la nano -hydroxy apatite (laversion sy nthétique de l’hydrox yapatite, qui se trouve naturellement dans le corps etmaintient la solidité de l’émail des dent s) et des ingrédient s d’originevé gétale Ils sont nichés dans desflacons en verre avec des couvercles en aluminium tandis que les re charges sont enfermées dans des sachet s compos tables Pour son emballage en papier, la marque certifiée B- Corp privilégie le carton certifié FSC et les encres à base d’eau. Bite a depuis élargi son off re au -delà du bucco- dentaire avec un dé odor ant dans un étuienaluminium
re chargeable Les produitspeuvent être achetés individuellement ou par ab onnement
Founded in 2017 by Lindsay McCormick, a former surfer sensitive to the ocean plastic problem, US brandBite launched with pressed toothpaste “bits” offering an alternative to traditional toothpaste tubes. Bite highlights the waterless,travel-friendly asp ec t of it s formulas To use,consumers chew untila powder is formed,then brush witha wet toothbrush Formulated in -house andmade in California,Bits are certified vegan and contain nano hydrox yapatite (the s ynthetic version of hydrox yapatite, which occurs naturally in the body and keeps tooth enamel strong) and plant- derived ingredient s. They are pack aged in glass jars with aluminum lids, while refills are housed in compos table pouches. For it s paper pack aging,the brand favors FSC- certified cardboard and water-based inks B- Corp certified,Bite has since expanded it s produc t offer to includea deodorant in a refillable, aluminum case Produc ts can be purchased individuallyor viaa subscription model. n
vVAR DIS L’ANTI-ÂGE DENTAIRE ANTI-AGING FOR TEETH
Deux sœur s dentis tes, les do cteur s Haleh et Go lnar Ab iv ardi, ont créé la marque suisse de soins bu cco- dent aires vVardis en 20 03 avec ce qu’ell es ont ap peléle « premier ritu el anti -â ge po ur les dents ». La te chno lo gie brevetée es t basé e sur la re ch erch e en science biomim étiqu e; so n cœur es t le P11- 4, un petit peptid e intellig ent co mpos é d’acid es amin és naturels. En brevet ant le processus qui imite la nature po urcréer deno uveaux cr is taux d’hydrox yapatite, les scientifiqu es de vVardis affirm entavoir trou vé un e so lu tion po ur ré générer l’émail de la dent. Parmi leurs produits phares figure le White Enamel Serum, un « traitement intensif » qui aurait la propriété de créer un nouvel émail blanc en sept jours grâce au complexe breveté Hydrox ya -Peptide50 0. Le bain de bouche Enamel Highlighter contient du Zinc-Peptide Complex10 pour un émail« brillant et éclatant ». Pour l’emballage, vVARDISa choisi une es thétique minimalisteetélégante, que l’onobserve davantage pour le sk incare premium que pour les soins bucco- dentaires.
Dentist duo Doctors Haleh and Golnar Abivardicreated Swiss oral care brand vVardis back in 20 03 with what it called the “the first teeth anti-agingritual”. Its patented technology is based on researchinto biomimetic science research; at it s hear t is the P11- 4, a small intelligent peptidemadeof naturally occurring amino acids. Bypatentingthe processthat mimics nature to create new Hydrox yapatite cr ystals, scientists at vVARDIS saythey have founda way to regenerate tooth enamel. Produc ts includ ea White En am el Se rum, which is de sc ribe d as “an inte nsive treatm ent” th at create s ne w white en am el in se ve n days th an ks to th e pate nted Hydrox yaPe pt id e500 co mp le x. Th e br an d’s En am el Hi gh li ghte r mo ut hw ash co nt ains Zinc-Pepti de Co mp le x10 fo r “b ri ght an d gl ossy ” en am el As fo r it s pa ck ag in g, vVardis opte d fo ra sl ee k, minima list ae st he ti c th at is mo re ty pi ca l of lu xu ry sk in ca re th an or al ca re n
Katie Nichol
Ma rlène Hu is soud
L’AMIE DES INSECTES INSECT INSIDER
Marlène Huissoud travaille pour et avec les insectes Original ! Son propos écologique s’appuie sur une recherche ar tistique expérimentale. Il en ressor t des œuvres intrigantes, confectionnées dans des matériaux inédits.
Marlène Huissoud work s for and with insects. Her ecological discourse is based on experimentalar tistic research thatresults in intriguing work s made from unusual materials.
Ka t Gr ee n
LVa le nt in Ru ss o St
es in se ct es , un mo nd e gr ou il la nt ,à la fois fa sci na nt et horr ifique. Un monde qu’a choisi d’ habiter et de pa rtager l’ar tiste Ma rlène Hu is soud « J’essaie d’apport er de la do uceu r dans le re ga rd que l’on porte sur eux », dit-elle.De se s ma in s na is se nt de s sc ulpt ur es de formeor ga nique, perc ée s d’ inqu ié ta ntes cavité s, de s chos es mian im ales , mi-vég ét ales , vérita bles spécimens d’ar t brut De quoi s’ag it-i l? Po ur le co mpr endr e, il fa ut d’ab ord se ré fé re r au x ra ci ne s te rr ie nn es de Ma rlène Hu is so ud ,à so n en fa nc e pa ss ée da ns le s Al pe s au pr ès d’un pè re ap ic ul te ur Pe tite , el le s’am us ai tà im ag in er de s pa rc s d’at tr ac ti on s po ur le s in se ct es Au jo ur d’ hu i, el lele ur co ns tr ui t de vé ri ta bl es ha bi ta ts , co mm e ce tt e ch ai se bi sc or nu e in st al lé e da ns le s Thu rloe Squa re Ga rd en s à Lo nd re s, de st in ée no n pa s au confor t de s hu ma ins ma is à la prote ct ion de s in se ctes poll in is ateu rs Sa démarche expérimentale, l’artiste la doit en pa rt ie à sa formation au
Centra l Sa int Ma rtins de Londres, un iver sité qu’e lle inté gr a aprè s un cu rs us à l’ Éc ol e na ti on al e su périeure des beau x-arts de Lyon. C’est à Londres qu’elle monta son stud io et se fit un nom, avant de s’ installer à Pa ris où elle vit actuellement.
Le s ma té ri au x em ploy és po ur se s œu vres so nt ma jo rita ir em ent empruntés au x insectes eu x-mêmes. Par exemple, cette résine d’arbre utili sée pa r les abeilles comme ciment pour les ruches sert de liant ou de ve rn is et pe ut au ss i êt re so uf fl ée comme du verreà l’aide d’une canne et d’un four chau ffé à 120 °C
Ma rl èn e Hu ss ou da ég al em en t dé ve lopp é un si mi li cuir à pa rt ir
de s cocons de ve rs à soie et de la sérici ne qu’i ls cont iennent. S’ inscrivant da ns le mouvement ét hique Silk Peace, les cocons ne sont utilisés qu’une fois vides, après la métamorphose du ver en papillon « J’ ai me fa ir e ma pe ti te cu is in e avec le s matièr es , mais je ne de ssin e jamais les œuvres avant de commence r, je tr ac e to ut ju st e un e es qu is se en quelqu es tr ai ts », confi e-t- el le So n ar t es t in st in ctif ma is el le
prend son temp s: cert ai ne s de se s œuvres lu i dema ndent de s mi ll iers d’ heures de tr av ai l.
Se s cl ie nt s so nt de s mu sé es , de s in st it ut ions, de s vi lles et as se z peu de pa rticuliers, pa rce qu’elle préf ère voir sescréations vivre en plein air.
De s ma rq ue s in du st ri el le s, do nt certaines de lu xe, l’approchent pa rfois « S’ il s’agit de greenwa shing, je n’ y vais pas », prévient-elle. Éloignée de l’ar t futile, elle n’ hésite pa sà co ll ab or er av ec de s sc ie nt ifiques. Son message vise au pragmati sme: « Qu’est-ce qui est vraiment né ce ssai re ? C’es t la qu esti on qu e je pose à tr aver s mon tr avail. Ce n’est pa s de l’activisme mais une proposition une peu provocat rice, peut-être pour éveiller les consciences. » Celles-ci ont évolué face au x da ngers pe sa nt su r la biod iversité. Vue comme une originale il ya une douzaine d’années quand elle commença à travailler avec les insectes, Marlène Huissoud se dit de plus en plus sollicitée. Son grand projet, pour lequel el le re cherche de s fond s: mont er une sorte d’arche de Noé pour le s insectesdans son pays alpin. n
The world of in se ct s is both fa sc in at in g an d ho rr if yi ng —a nd it ’s a world th at Ma rlène
Hu issoud ha s decided to in ha bi t an d sh ar e. “I tr y to br in g more unde rs ta nd in g to the way we consider in se ct s, ” she te ll s Fo rm es de Lu xe. Hu is soud create s or ga nic sc ulpt ures with troubl in g ca vities , wo rk s th at ar e ha lf an ima l and ha lf pl ant— ge nu ine Ar t
Br ut spec im en s
To un de rs ta nd Hu is so ud ’s wo rk re qu ir es a re tu rn to he r co un tr y ro ot s— a ch il dh ood sp en t in th e Al ps al on gs id e he r fa th er , a beek ee pe r. As a li tt le gi rl , sh e pl ay ed at ma ki ng am us em en t pa rk s fo r in se ct s. To da y, sh e bu il ds th em ho me s, li ke th e ch ai r sh e ma de fo r th e ga rd en s of Lo nd on ’s Th ur lo e Sq ua re , in te nd ed to pr ot ec t po ll in at or s, not to we lc ome we ar y wa lk er s.
Hu is so ud ’s ex pe ri me nt al ap pr oa ch is in fo rm ed in pa rt by he r t r ai ni ng at Ce nt ra l Sa in t Ma rt in s, where she en rolled af te r st ud yi ng at th e Ec ol e na ti on al e
1/ Please Stand By, lachaise pour inse ctes, es t cons tituée d’argile sé chée naturellement et de cire vé gétale.Elle es t criblé e de trous oùles pollinis ateurs peuvent hiberner.Elle a été réalisée pour la ville de Londres avec l’aidede deux scientifiques du King’s College. Please Stand By,a chair for inse ct s madeof naturally drie d clay and plant- base d wa x, it is riddle d with holes for pollinators to hibernate in
2/ Pour son projet de fin d’études Marlène Huissoud avait imaginé ces vases en forme d’arbres issus d’une résine vé gétale soufflée comme s’il s’agissait de verre. Tree -shape d vases, create d for Huissoud ’s end- of-studies projec t, madeof plant resin blown as though it were glass
3/ Œuvre commandé e par le Science Museum à Londres, The Beehave es t une ruche en forme de tronc d’arbre qu rompt avec la notionde rendement sy mb olisée par les habituels cadres à miel La structure en chêne
supérieu re de s be au x-ar ts in Lyon. Sh e es ta bl is he d he r st ud io an d ma de a na me fo r he rs el f in Lo ndo n, be fo rere lo ca ti ng to Pa ri s, where she iscu rrently ba se d. Her materials of choice of ten come from the in sect s them selves, li ke a tr ee resi n th at be es us e as a ki nd of ce me nt in th e hi ve ; Hu is so ud us es it as a bi nd er or va rn is h. It ca n al so be blow n li ke gl as s usin g a bl ow pi pe an d an ov en he at ed to 12 0° C. She ha s al so de ve lope d im it at io n le at he r ma de fr om si lk worm coco ons and the serici n they enclos e. The coco on s re sp ec t the et hics of the Si lk Pe ac e movement, which means Hu issoud on ly gather s them once they are empt y, af te r th e wo rm ha s me ta mo rphosed into a butter fly “I like to experiment with materials, butI ne ve r dr aw the work be fore st ar ti ng , or at le as t noth in g more th an ju st a ru d i me nt ar y sk et ch,” she says Her ar t is inst inct ive, but it ta ke s ti me : some piec es re qu ire thousa nd s of hours of labor. Hu is so ud wo rk s fo r mu se um s, in st it ut io ns , an d mu ni ci pa li -
es t gravée et vernie à l’aidede résine d’arbre. Elle es t le fruit d’un partenariat avec la compagnie de bois anglaise AHEC et la marque de meubles Benchmark. The Be ehave, a work commissioned by the Science Museum in London is a trunk-shap ed hive that breaks withthe notionofproduc tivity sy mb olized by traditional honey frames The oak structure is engraved and varnishe d with tree resin. The work is the result of a partnership withthe AHEC and the furniture brand Benchmark.
4/ Il a fallu 15 000 heures de travai pour assembler à la façon d’une marqueterie des milliers de petites pièces en simili cuir, matière dérivé e des cocons de vers à soie Représentant des formes entrelacées, cette œuvre baptisée Sworm sy mb olise l’union et l’harmonie It to ok 15,0 00 hours to assemble the thousands of small pieces of imitation leather, a material derive d from silk worm coco ons. Sworm’s interlaced forms sy mb olize union and harmony.
ties , bu t fe w in di vi du al cl ie nt s, because she prefer s to see her creati on s co me to li fe ou td oo rs Sh e ha s be en ap pr oa ch ed by br an ds , so me of th em in th e lu xu ry se gme nt “I f th e pr oj ec t in vo lv es a de gr ee of gr ee nw as hi ng ,I wo n’t do it ,” she wa rn s.
He r wo rk is an yt hi ng bu t fr ivo lo us , an d sh e is ea ge r to co lla bo ra te wi th sc ie nt is ts He r me ss ag e is on e of pr ag ma ti sm . “W ha t is re al ly ne ce ss ar y? Th is is the qu esti on I as k th roug h my work Ra th er th an ac tivi sm , it is a some wh at pr ov oc at iv e pr op os ition inte nd ed to pe rh ap s aw ak en cons cience s, ” she ex pl ai ns
Th er e is in de ed a gr ow in g aw are ne ss of th e da ng er s th at th re ate n bi od iv er si ty Co ns id er ed so me th in g of an ec ce nt ri c wh en sh e be ga n wo rk in g wi th in se ct s over a de ca de ag o, Hu is soud says sh e no w re ce iv es mo re an d mo re re qu es ts He r ma jo r pr oj ec t, fo r wh ic h sh e is ra is in g fu nd s, involves creati ng a sort ofNo ah ’s Ar k fo r in se ct s in he r Al pi ne home la nd . n Pa sc ale Ruchon
Antoinet te Pois son RAVIVER UNE TRADITION REVIVING TRADITION
À Paris, dans un atelier proche de la place de la Bastille, une manufacture ar tisanale de papier dominoté relance une pratiquedécorative qui avait atteint son apogée au XV IIIe siècle Autrefois utilisée pour la décoration d’objets et d’intérieurs, la dominoterie retrouve aujourd’hui son public grâce aux réalisations de la maison Antoinette Poisson.
In a work shop a stone’s throw from the Place de la Bastille in Paris, an ar tisanal manufacturer of dominoté paper has brought back to life a decorative craf t thatreached its prime in the 18th centur y. Once used to decorate objects and interiors, withAntoinette Poisson the ar t ofdominoterie is finding a new audience
La boutique-atelier Antoinette Poisson, spécia liste du papier dominoté – un art décoratif populaire au XV IIIe sièc le , prédéc esseur du papier peint –, développe ce savoir-f aire à la ma in, feui lle aprè s feuille, comme cela se prat iqua it à l’origine de cette tradition artisanale. Le s feui lles décorative s imprimée s sont au ssi déclinée ssur de s papiers peints, des tissus et sur de nombreux objets décoratifs Pour Jean-Baptiste Ma rtin et Vincent Fa relly, les deux fondateurs de la ma ison, l’aventure débuta surun chantier où ils travaillaient comme restaurateurs de patrimoine. Pour cette mission, il fa llait reproduire les papiers dominotés qui tapi ss aient le s mu rs d’un ch âteau, les originau x étant trop endommagés pour êtrerestaurés. Le duo s’est donc appliqué à ma îtriser ce savoirfaire qu asiment di spar u. De là est néeune véritable passion.
An to in et te Po is so n
Vincent Farelly et Jean -Baptiste Martin les fondateurs d’Antoinet te Poisson. Vincent Farelly and Jean -Baptiste Martin Founders of Antoinet
L a ma ison Antoinette Poisson– en référenceà Jeanne-Antoinette Poisson, alias Madame de Pompadour–a vu le jour en 2012.À ses débuts, le papier dominoté constituait la base de l’offre de la marque : boîtes, abat-jour, petits meuble s d’appoint, cous si ns , tout cela fabriquéde ma nière artisana le Depuis, la gamme s’est étoffée en proposant notamment du papier peint et des tissus, dont les motifs reprennent ceux du papier dominoté, avec plusieurs collections par an
Décor et symbolique
Le papier dominoté est apparu bien avant le XV II Ie siècle, ma is c’està cette époque qu’il rencontre le succès pour ses possibilités décoratives. Les propriétaires successifs desma isons n’arrachaient pas les couches de papier appliquées sur les murs, mais les superposaient Cela pour plusieurs raisons: c’était plus rapide, bien sûr, mais cela
One of the rare specialists in dominoté paper—a decorative art popular in the 18th century and the forefather of wa llpaper—Antoinette Poisson develops its expertise by hand, sheet by sheet, as was done in the early days of this craf t trad it ion. The prints are also used as motifs for wa llpaper, fabrics anda wide range of decorative objects. The adventure for Antoinette Poisson’s two Founders, Je an-Bapti ste Martin and Vincent Farelly, began on a restoration site, the duo being specialists in graphic arts restoration. For this assignment, they were to reproduce the domino papers that lined the walls of a château, the originals being too da ma ged to be saved. They set about mastering this virtually extinct craf t, and in doing so, discovereda true passion for the art. Antoin et te Pois son— a re fe re nc e to Je an ne-A ntoi nette Pois son, ak a
Madame de Pompadour, mistress of Louis XV—was founded in 2012 . At the time, domino paper formed the cr ux of the brand’s of fer along with boxes, lampshades, small pieces of fu rn it ure, cu sh ions al l made by ha nd. Since then, the ra nge ha s expa nded to include wa llpaper and fabrics, with motifs based on those of the domino paper. Several collections are launched every year
Decor and symbolism
Domi no paper fi rst appe ared well before the 18th cent ur y, but it wa s during the latter period that it came into its own as a decorative technique. On an interior’s walls, the successive owners superimposedlayers of paper, rather than tearing them off and starting afresh. There were several reasons for this: it was faster, of course, but it also served to insulate rooms for both heat and acou stic s. Al l these layers
te Poisson
permettait aussi d’isoler les pièces sur le s plan s thermique et ac ou st ique.
Toutes ce s couc he s ra content une histoire, selon Jean-Baptiste Martin, directeur de la maison. « C’est l’ historique d’ un lieu , de l’ évolution des styleset des goûts, et même du pouvoir d’acha t. Une vé ritabl e ét ud e soci ologique et un patrimoine qui mérite d’ être préservé. Ici on n’est pas dans le XV IIIe siècle pompeux mais dans celui populaireet charmant Les personnes fortunées s’of fraient des tableau x, la pe tite bour ge oisie avait ce papier.»
Axelle de Fabr y, « dominotière» et chargée de production à l’atelier parisien d’Antoinette Poisson explique que le papier dominoté était utilisé pour tapisser non seulement l’intérieur des meubles et des coffres, mais aussi les petites pièces d’un habitat, une alcôve ou un cellier. Il habillait également les objets quotidiens de petite facture: boîtes à mariage, livres, papeterie…
Dans les règles de l’art
Que dé fi nit un papier domi noté ?
C’est une feuille qui doit respecter un format spécifique de 45 x 36 cm, taille des pressesà imprimer de l’époque.
En bas de chaque papier figurent toujours lenom de l’imprimeur, la ville et le numéro du motif. Chez Antoinette Poisson, la matière première est sourcée chez Jacques Bréjoux, au Moulin du Verger, une papeterie ar tisana le charentaise. Produità partir d’anciens draps en lin et en chanvre broyés, le pa pier of fr e un touc he r te xt ile et s’avère très résistant. « C’est un papier superbe car il se modèle et épouse la surface du support, qu’il s’agisse d’un mur ancien avec ses nombreuses aspérités ou d’une surface cabossée.À travers la matière papier, on sent la vibration du mur. Tout le contraire d ’ un papier peint lissé fi xé à la colle!» poursuit la dominotière.
Le processus de création du papier dominoté reste lui aussi ancré dans le pa ssé. « Pour l’ impression et la mise en couleur, on doit choisir les bonnes matièreset les bons pigments afin de rester au plus près de latradition. Le fait main donnant toute l’authenticité et l’ intérêt de la maison !» La première étape consiste à humidifier le papier à imprimer avant de le placer sur une planche en méta l gravé (à l’époque, une pl anche en bois). L’encr e es t travaillée d’abordà la spatule sur
tell a stor y, enthuses Je an-Baptiste Ma rt in,Di rector and Co -fou nder of the company. “It tells the histor y of a place, of the evolution of st yles and ta stes, and even ofpurcha sing power— we see it as a sociolog ic al study anda heritage that deserves to be preserved. This craft isn’t about the pompous aspect of the 18th centur y, buta more popu la r and charming side Wealthy people acquired paintings, but the petite bourgeoisie had this paper. ” Axelle de Fabr y, dominotière and Produc tion Ma na ge r at Antoinette Poisson’s Pa ris atelier, explains that the paper wa s used to line the inside of furniture and chests, as well as small rooms in the home, an alcove, or a pantry It was also used on small, ever yday objects: wedding boxes, books,stationery
The rules of theart
What defines domino paper? First, it’s a sheet of paper thatre spec ts a specif ic format: 45x36 cm, the size of the printing presses of the time. The name of the printer, the city and
the de sign moti f’s nu mber always appear at the bottom of each sheet. At Antoinette Poisson, the raw material is sourced from Jacques Bréjoux’s ar ti sana l pa pe r mi ll Mo ul in du Verger in France’s Charente region Produced from a pu lp of shredded vintage linen and hemp bedsheets, the paper ha s the feel of textile and is highlyresistant. “It’s an extraordina ry ty pe of paper as it molds itself to any surface, be it an age-old wa ll with its many asperities, or a bumpy surface. Through this paper, one feels the vibration of the wa ll—quite the opposite to smooth wa llpaper fixed with glue!” notes de Fabry. The company’s paper-ma king technique is also rooted in the past “For pr inti ng and colori ng , we have to select the right materials and pigments to stay as close to tradition as possible The ha nd-m ade approachis wh at makes Antoinette Poisson an authentic andinteresting maison!” affirms de Fabry. Before printing, the paper is moistened and placed on an engraved meta l plate (in the 18th centur y, this was made of wood). Ink is first worked with a spatula on a marble surface and then applied to the plate with roller tool To dry, the papers are stretched “likea sheet” on ropes. This “choreography of gestures ” is always the same, but the artisan adapts it according to the motif, with either solid colors or, conversely, extremely fine details. “It’s all about consistency, while still feeling the vibrancy of something made by hand,” adds de Fabry.
The coloris brushed onto the sheet throug ha stencil, with finishes for small highlights or gradations, also by ha nd, explains the dominotière.
“Bla ck, indi go, green. we have a lovely colorchart that expresses the spir it of 18 th -c entu ry co lo rs , bu t always with a slightly sepia tone That said, if you look through the archives, you’ll be surprised at how vibrant the colors can be!”
The fi ni shed pr oduc t re ve al s the be auty of imperfec tion: each print di ffe rs sl ig ht ly, de pe nd in g on the te xt ur e of th e sh ee t, th e in k, th e hu midity, and the ambient temperatu re When applied to their support , the shee ts are la id out li ke a mosa ic: “The edges are trimmed
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Sur l’établi d’Antoinet te Poissonà Paris, la manufacture de feuilles dominoté es On the work benchat Antoinet te Poisson in Paris, the produc tionofdomino paper.
Le coloriagedes feuilles après encrage. Coloring the paper sheets af ter the inkingprocess.
une plaque en marbre, et l’encrage se fa it au roulea u su r la pl anche. Pour sécher, les feuilles sont tendues « comme undrap » sur des cordes Cette« chorégraphie de gestes » est to uj ou rs la même , ma is l’ar ti sa n l’adapte en fonction du motif, avec soit beaucoup d’aplats ou,à l’inverse, des détails d’une grande finesse « On est dans une constante tout en ressentant la vibration du fait main », note Axelle de Fabry.
La couleur est appliquée au pochoir avec des finitions au pinceau pour les petits rehauts de couleurs ou les gradations. « Noir, indigo, vert nous avons un beau nuancier avec tout le dégagement d’une gamme colorée du XV IIIe siècle, et toujours un ton légèrement sépia. Cela dit, en parcourant les archives, on peut être surpris par la vivacité de la couleur!»
Le produit fini révèle la beautéde l’imperfection : il diffère d’une impression à l’autre selon la texture de la feuille, de l’encre, l’ hu midité, la températu re du jour In situ, le s feuilles se disposent telle une mosaïque : « On émarge les bords et on superpose en laissantune languette eten fonction de la lumière rasante pour que l’ épaisseur de la superposition ne soit pas visible», explique la créatrice.
La dominoterie est pratiquée exclusivement à l’atelier pa risien avecla création d’environ trois motifs pa r an, sa ns compter les collaborations Au printemps 2024, Antoinette Poissona lancé une collection en édition li mité e avecla ma is on Fr ag on ard (huile d’olive, savons, livret de cuisine…) – ou les commandes, parfois très spécia les. Comme cette boîteà chapeau sur mesure habillée de papier dominoté ; l’heureux commanditaire souh aita it ce tte touc he dé corative pour son chapeau provençal en paille L’ éd it ion du papier peint, qu antà el le , se déroule en Bret ag ne , da ns le deux ième sitede produc tion de la ma ison ; les tissus sont imprimés par un partenaire en Mayenne dont l’ imprimerie date du XV IIIe siècle
Antoinette Poissona également une boutique-salon de théà Port-L ouis (Morbi ha n), bapt isée Port Liberté, où sont ve ndue s une sé le ct ion de produits de la ma ison ainsi que des œuvres d’autres artisans créateurs.
L’encrage de planche et les produits finis nk ing the metal plate and the finishe d produc t.
L’offre s’est développée avec une ligne de parfums (les jus sont le travail du nez Lyn Harris) et, depuis mars, une gamme de bougies et de cartes à jouer parfumées. Le linge de lit sera disponible en septembre prochain, ainsi que des écharpes en voile de coton et du linge de table. Décidément, ce n’est pas l’inspiration qui manque ! n
La gamme de couleurs resp ec te les nuanciers du XV IIIe siècle The rangeof colors is in line with 18 th centur y color char ts
and layered. The layering is done ac cord in g to the gr az in g li ght, so th at th e th ic kn es s of th at po rti on re ma in s in vi si bl e, ” ex pl ai ns de Fabr y.
Th e do mi no pa pe r is pr od uc ed exclusively in the Pa ri s work shop, with arou nd th re e de si gn sa ye ar excluding collaborations—in spring
2024 Antoinette Poisson launched a limited-edition collection with Fragonard (olive oil, soaps, cook book )— or specia l orders. Some very specia l orde rs inde ed . Du ri ng For me s de Luxe ’s visit, a custom-made hatbox had just been lined in domino paper; the luck y customer wa nted a decorative touch for the box that wa s to house his Provencal straw hat.
The wa llpaper, meanwhile, is produced in Britta ny at the company’s se cond produc tion site , wh ile the fabrics are printed by a partner in the region of Mayenne that dates from the 18th centur y. Antoinette Poisson also runs a boutique/tea room in Port Louis called Port Liberté (the former na me of Port Louis), wh ich sell sa selection of the company’s of fer, as well as works by fellow craftspeople Be yo nd de co ra ti on , Ma rt in an d Fa relly have ex pa nded Antoinet te Poisson’s offer with a line of fragrances (t he scents are created by nose Ly n Harris), and in March 2024,a range of scentedcandles and playingcards were launched. Bed linen, including a courtepoint quilt, will come out in September, along with cotton voile scarves and table linens No shortage of inspiration here! n Alissa Demorest