Feuilletable emb 965

N°965 NOVEMBRE 2014

EMBALLAGE 2014

EN IMAGES PACKPLAY MET DE L’INTELLIGENCE DANS L’EMBALLAGE

L’ALIMENTAIRE SOUS TENSION FOCUS EXPOSANTS: 2E PARTIE

INNOVER FIN DE LIGNE EMBALLAGES INDUSTRIELS

www.emballagesmagazine.com

EXTRÊME

Emballages Magazine - Novembre 2014

MISSIONS

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IMPOSSIBLES

Qu’il s’agisse de sauver la planète, de subvenir aux besoins

d’une armée en manœuvres ou encore de soigner des animaux sauvages, l’emballage est toujours au rendez-vous.

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LA RÉDACTION...

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PROPOSE

DÉTECTE

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Le super-héros du recyclage promu par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) pourrait bien avoir survécu à un parcours du combattant hors du commun. Respect.

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UN NOUVEAU NOM POUR TRIMAN : ADEMATOR.

COMME UNE POINTE D’HUMOUR

dans la nouvelle campagne de publicité de Kronenbourg.

L’ouvrir n’est pas toujours si facile…

COMPTE S’OFFRIR UNE BOURRICHE D’HUÎTRES

NOTE QUE L’EMBOUTEILLAGE EST UN ART À LA PORTÉE DE TOUS.

Comme le prouve l’expérience de Christophe Charrier, un béarnais de 24 ans qui s’est lancé dans la vente de petites bouteilles en forme de tour Eiffel. Les contenants, de 50 ml, sont fabriqués en Bulgarie.

Ils sont remplis avec de l’eau de Seine, recueillie sous le pont d’Iéna, à Paris, avec un bidon de 5 litres.

L’eau est filtrée afin d’enlever les résidus d’algues. L’embouteillage et le bouchage ont lieu dans l’appartement parisien de Christophe Charrier. Les produits sont ensuite expédiés dans le monde entier à l’intérieur de boîtes en carton achetées chez Raja.

Prix de vente du souvenir parisien : 6,90 euros.

Uniquement sur internet.

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Gillardeau pour les fêtes de fin d’année. Pour savourer la chair goûteuse et finement iodée de ces mollusques appréciés dans le monde entier mais aussi pour admirer le logo de la marque, gravé au laser sur leur coquille. La société basée à Bourcefrancle-Chapus (Charente-Maritime), sur le bassin de Marennes, a en effet investi entre 4,5 et 5 millions d’euros dans un atelier de gravure et de conditionnement, qui a entraîné la construction d’un bassin à circuit d’eau de mer fermé pour effectuer cette opération sans conséquence pour le bivalve. Le marquage devrait lui permettre de décourager les contrefacteurs, à l’origine d’un manque à gagner compris entre 15 et 20 % de son chiffre d’affaires.

A DÉCIDÉ

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DE S’ÉQUIPER DU DERNIER MANUEL DE L’ADEME

pour aller faire ses courses. Elle pourra enfin tout savoir sur les déclarations et les logos environnementaux mais aussi sur les écolabels que l’on trouve sur les produits de consommation courante. Elle pourra surtout les dissocier des allégations, parfois mensongères, souvent incomplètes et imprécises, qui recouvrent les emballages, et mieux comprendre la démarche des enseignes de la grande distribution qui recourent à des logos environnementaux « privés ». L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) en a passé au crible 119, après en avoir recensé 400, dans des domaines aussi variés que l’alimentaire, l’ameublement ou les produits d’entretien. L’ouvrage, de 84 pages, est disponible à la vente à la librairie de l’Ademe.

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ÉDITO

PHOTO PASCAL GUITTET

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Henri Saporta Directeur de la rédaction

À BRAS CABAS VRAC !

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es promoteurs du vrac ont tout com- doctement Biocoop, le leader français de pris ! Pour réduire les déchets liés la distribution alimentaire biologique et à la grande consommation, il faut équitable, dans un clip publicitaire difmettre ses achats dans des emballages… fusé dans les salles de cinéma. Mais le réutilisables. Remplacer, en somme, un recours au vrac peut-il vraiment contripréemballage par un emballage, au buer à sauver la planète ? Les chiffres mieux, lavable. À bras cabas vrac : le sont têtus : recyclés à 67 %, les emtour est joué. Le sujet est furieusement ballages ménagers représentent, avec tendance… Tandis que, le 6 octobre, moins de 5 millions de tonnes, un taux Carole Delga, secrétaire d’État chargée du inférieur à 1 % du total des déchets produits en France. EstCommerce, de il bien raisonnable l’Ar tisanat, de la LE VRAC RENVOIE de consommer de Consommation et l’eau pour laver des de l’Économie soÀ LA JOIE ENFANTINE emballages quand ciale et solidaire, DE JOUER À de nombreux Franrencontrait Julien LA PETITE MARCHANDE. çais dédaignent suRivet et Guillaume perbement les bacs de Sanderval, les jaunes mis à leur fondateurs de l’épicerie La Recharge à Bordeaux (Gi- disposition pour la collecte sélective ? ronde), le quotidien Libération sortait La question se pose. Reste un point très une enquête consacrée au vrac intitulée positif : le vrac renvoie à la joie enfantine « Le grand déballage » dans son cahier de jouer à la petite marchande. Emballer, EcoFutur. Il faut dire que les initiatives peser et étiqueter soi-même, c’est sans se multiplient en Europe pour ne citer doute une idée du bonheur. Garantir la que Robuust en Belgique, Original conservation, maîtriser l’hygiène, assuUnverpackt en Allemagne ou encore rer la traçabilité, lister les ingrédients, Auchan en France. « Un emballage, ça identifier les allergènes et lutter contre embellit tout sauf la planète », explique le vol : voilà qui est ringard. l

DES PICTOGRAMMES POUR IDENTIFIER LES MARCHÉS

Alimentaire

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SOMMAIRE

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P.12

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50 ITINÉRAIRE

12 EN IMAGES

Michaël Boudes, Lesieur

Packplay met de l’intelligence dans l’emballage

52 MACHINE

14 SUR LE SITE

Quand le chardon devient plastique

La machine à coussin d’air devient intelligente

28 COMPTE-RENDU

54 POINT DE VUE

Le bien-être du patient au cœur des nouveautés

30 STRATÉGIE

30 ANNIVERSAIRE Leygatech fête ses vingt ans 32 TECHNOLOGIE Gallus met le cap sur le numérique 34 INVESTISSEMENT Astra Plastique plus propre pour la pharmacie 36 INVESTISSEMENT Picourt-Cabis personnalise en petites séries 38 RÉGLEMENTATION Pour une simplification du Point vert 40 MATÉRIAU AR Metallizing attaque le « metpol »

42 CONSOMMATION 42 ALIMENTATION Identité 43 HYGIÈNE - BEAUTÉ Pierre précieuse 44 SPIRITUEUX Compartiments

46 DESIGN

MAGAZINE

58 EXPERTS

58 LE BRIEF Plaisir de déballer 60 SÉMIOTIQUE L’expertise capillaire au service de la durée 62 EN RAYON Les salades snacking 64 ANALYSE Râpe à parmesan Franprix 66 RÉGLEMENTATION Étiquetage : coupable et responsable

68 BAROMÈTRE

Indices de production Prix des matières premières

70 CARNET

46 STRATÉGIE Lanson mise sur une sobriété premium 48 MARKETING Les colas se mettent au vert

www.emballagesmagazine.com

54 EMBALLAGES ACTIFS Pourquoi le Japon a-t-il 40 ans d’avance sur l’Europe ?

56 ENVIRONNEMENT La gestion des ressources passe par l’économie circulaire

70 CHEP FRANCE Olivier Legendre a de la bouteille 72 STRATÉGIE Stéphanie Rimbaud emballe Menway

74 AGENDA Pollutec 2014

P.76 EXTRÊME

MISSIONS IMPOSSIBLES Qu’il s’agisse de sauver la planète, de subvenir aux besoins d’une armée en manœuvres ou encore de soigner des animaux sauvages, l’emballage est toujours au rendez-vous.

99 VISITER

99 EMBALLAGE 2014 Focus sur les exposants : deuxième partie

137 INNOVER

137 MACHINES À la recherche de flexibilité et de sécurité 147 EMBALLAGES Sécurité et environnement tirent le service

154 ZOOM

Un kaléidoscope en marqueterie

Ce numéro comporte trois encarts jetés “Sappi”, “Geppia” et “Linx” et un encart “HLP” collé en page 61.

Emballages Magazine est édité par GISI Communications - Antony Parc II - 10, place du Général de Gaulle - BP 20156 - 92186 ANTONY Cedex • Tél. : 01 77 92 92 92 • Site Internet : www.emballagesmagazine.com • DIRECTION - Directeur de la publication : Christophe Czajka • Directeur du pôle magazines spécialistes : Pierre-Dominique Lucas • RÉDACTION - Fax : 01 77 92 98 24• Directeur de la rédaction / Rédacteur en chef : Henri Saporta, 01 77 92 95 88 (hsaporta@emballagesmagazine.com) • Rédacteurs en chef adjoints : Arnaud Jadoul, 01 77 92 95 90 (ajadoul@emballagesmagazine.com) et Tiziano Polito, 01 77 92 95 89 (tpolito@emballagesmagazine.com) • Rédactrice : Jessica Huynh, 01 77 92 95 91 (jhuynh@emballagesmagazine.com) • Secrétaire de rédaction: Pascale Barrier, 01 77 92 95 92 (pbarrier@etai.fr) • RÉALISATION - Directeur studio magazines : Thierry Michel (tmichel@infopro-digital.fr) • Conception graphique-maquette : Laura Mignot-Lafoy (lmignot@etai.fr) et Estelle Mouchy • PUBLICITÉ - Fax : 01 77 92 98 26 • Directrice commerciale pôle industrie magazines spécialistes : Patricia Raphel, 01 77 92 96 58 (praphel@infopro-digital.fr) • Directrice de publicité : Véronique Durègne de Launaguet, 01 77 92 96 57 (vduregne@infopro-digital.fr) • Directeur de Clientèle : Fabrice David, + 33 (0) 1 77 92 96 59 (fdavid@infopro-digital.com) • Allemagne / Suisse / Autriche, Directrice Commerciale : Andrea Roig, +33 1 77 92 97 03 (aroig@infopro-digital.com) • Chef de Publicité : Thomas Hugues, 33 (1) 77 92 95 36 (thugues@infopro-digital.fr) • ÉVÈNEMENTS (Conférences/Formations/Sur mesure) - Directrice : Manon Rossetti, 01 77 92 98 73 (mrossetti@infopro-digital.fr) • Service clients : 01 77 92 99 06 • MENTIONS LÉGALES - Impression : Imprimerie de Champagne - Z.I. Les Franchises – 52200 Langres • Dépôt légal : à parution • Commission paritaire : 0318 T 80468 • ISSN 00136573 • SAS au capital de 38 628 352 euros • SIRET : 442 233 417 00041 • Code APE : 5814Z • ANNONCES CLASSÉES - Emploi pro : www.emploi-pro.fr - Fax: 01 43 80 46 30 • MARKETING, DIFFUSION, ABONNEMENTS - Directeur : Jean-Baptiste Alline • Diffusion et Marketing clients : Laurence Vassor (lvassor@infopro-digital.fr) • Promotion : Isabelle de Goüyon Matignon (idegouyonmatignon@infopro-digital.fr) • Marketing : Florence Duflos (fduflos@infopro-digital.fr) POUR S’ABONNER : abo@infopro-digital.com •  : 33(1) 77 92 99 14 - lundi au vendredi (9h à 12h - 14h à 17h / 16h vendredi) •  : 33(1) 77 92 98 15 •  : INFOPRO DIGITAL - Service Abonnements - Antony Parc II - BP 20156 - 92186 Antony Cedex • 1 an, France : 169 € TTC (dont TVA 2,10%) - Etudiants, étranger : nous consulter Produits nouveaux : sauf stipulations contraires, tout document, reproduction, cliché ou photo, confié au Groupe Industrie Services Info, devra être libre de toute contrainte (y compris financière, redevance, droits…) pour lui permettre l’édition sur tout support y compris électronique.

Ce numéro comporte un encart jeté “Sappi” et une brochure jetée “Geppia”.

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DÉCRYPTER I EN IMAGES

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EXPOSITION

PACKPLAY MET DE L’INTELLIGENCE

DANS L’EMBALLAGE

Professeur à l’école de design de l’UQAM, Sylvain Allard a demandé à des étudiants de mettre le consommateur au centre de leurs créations.

Placer le consommateur au centre du design d’emballages : tel était l’objectif de l’exposition Packplay présentée au Centre de design de l’université du Québec à Montréal (UQAM) du 11 septembre au 2 novembre. Exit les emballages encombrants, inutiles, non recyclables, illisibles, voire impossibles à ouvrir…

Pour Sylvain Allard, professeur à l’école

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de design de l’UQAM, « cette exposition propose une réflexion actuelle en design d’emballage, soit celle de mettre l’usager et ses besoins au centre de la démarche de design ».

Auteur de Boxed and Labelled Two, édité chez Gestalten Publishing, cet enseignant sait de quoi il parle : depuis dix ans, Sylvain Allard développe le champ de recherche du design d’emballages et

publie de nombreux travaux sur le blog packaging UQAM. « Un bon emballage est beaucoup plus qu’une simple boîte fonctionnelle qu’on a recouverte d’une marque. Placer l’usager au centre de la démarche de design, c’est d’abord comprendre ses attentes et mesurer si l’emballage est adéquat et y répond », précise le professeur. « Les contraintes industrielles telles que le coût et la facilité de

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1. BRRR, par Michèle Beauchamp-Roy (UQAM), Québec.

2. Bing Bang Boom, par Mélanie Laviolette (UQAM), Québec.

3. Butterballs, par Nick Oelschlägel (HTW), Québec.

4. Ferdinand’s spice pouche, par Anni Avela (LUAS), Finlande.

5. Milk, par Else Kosonen (LUAS), Finlande.

6. Aube Wine Box, par Veronica Kjellberg et Milagros Rodriguez (Nackademin), Suède.

7. Tulipe, par Solveig Lebrun (ECV), Nantes.

8. Lunatic, par Myriam Bussière (université de Montréal), Québec.

9. Kosher Cuts Deli Foods, par Eric Ganzer (FIT), États-Unis.

production entre autres ont malheureusement souvent le dessus quand vient le temps de produire un emballage », note le concepteur de l’exposition. Soutenu par Éco Entreprises Québec (EEQ) avec le concours d’IPL, Madame Bouteilles (Valery Glass), Edikom, Gespro et Maison Orphée, Packplay présentait des « projets ingénieux » soumis par une dizaine d’universités nord-américaines

10. Fertilité, par Ingrid Laflamme-Gordon (université de Montréal), Québec.

11. Perfectionnist, par Gordon Rack, Philipp Kuehn et Katrin Kleemann (HTW), Allemagne.

12. Waste Bags, par Hannah Lindholm (Nackademin), Suède.

13. Wanna Bet, par Camille Dauhut (université de Montréal), Québec.

14. Bee Bright, par Maude Paquette-Boulva (UQAM), Québec.

15. Flower Bulbs, par Eva Affolter, Giulia Baldassari, Nicolò Bouzin et Paolo Negri (Politecnico di Milano), Italie.

et européennes comme CV Atlantique et Strate en France, FIT New York aux États-Unis, HTW Berlin en Allemagne ou LUAS Institute of design en Finlande. À voir les créations proposées, les étudiants ont effectivement poussé la réflexion assez loin. Voilà de quoi inspirer les designers qui travaillent pour Best Pack sur le salon Emballage 2014. l

Henri Saporta

PACKPLAY EN BREF • Commissaire Sylvain Allard, professeur à l’école de design de l’UQAM. • Projets 22 candidatures.

• Participants ECV Atlantique (France), FIT New York (États-Unis), HTW Berlin (Allemagne), LUAS Institute of design (Finlande), Nackademin (Suède), Politecnico di Milano (Italie), Strate (France), université de Montréal (Canada), université du Québec à Montréal (Canada).

• Dates Du 11 septembre au 2 novembre 2014.

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DÉCRYPTER I SUR LE SITE

Toute l’actualité sur www.emballagesmagazine.com

17 OCTOBRE 2014

ET AUSSI…

QUAND LE CHARDON DEVIENT PLASTIQUE

Emballages Magazine vous propose une synthèse de l’actualité des dernières semaines en ligne sur emballagesmagazine.com

L’usine de Matrica, en Sardaigne, propriété de Novamont et Versalis, monte

PARIS AU BOUT DU ROULEAU La mairie met en cause le rouleau Aqua Tube de Lotus.

PARIS VEUT SUPPRIMER LES SACS EN PLASTIQUE Anne Hidalgo estime que ces sacs portent atteinte à la santé humaine en raison des « perturbateurs endocriniens qu’ils contiennent ».

L’ASSEMBLÉE NATIONALE INTERDIT LES SACS EN PLASTIQUE Les députés ont voté à leur tour la disposition prévue dans la loi de transition énergétique.

NOMACORC LANCE WINE QUALITY SOLUTIONS La gamme d’analyseurs et de services doit aider les vignerons à améliorer la gestion de la qualité du vin.

FIDEL FILLAUD SIGNE AVEC TOURNAIRE Le distributeur ajoute les emballages en aluminium System Plus et 9M6 à sa gamme.

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9 OCTOBRE 2014

COFEPAC ADOPTE LES BOXTROLLS

UNE WEB-RADIO POUR LES PALETTES ET-Radio.de proposera tous les lundis une émission d’une heure pour toucher de plus près les professionnels concernés.

10 OCTOBRE 2014

Ces gentils petits monstres vêtus de caisse mettent en pratique l’économie circulaire en vigueur dans l’emballage en papier et en carton.

KOEHOS LANCE CERTIF.ME La société de conseil baisse les coûts de certification FSC et PEFC.

23 OCTOBRE 2014

KLÖCKNER PENTAPLAST N’EST PLUS À VENDRE

VINGT-QUATRE TEINTES POUR LA STELVIN Amcor lance une nouvelle offre de bouchage à vis.

27 OCTOBRE 2014

LE VERRE S’EXPOSE AU CNAM Verallia propose une exposition pour six mois.

24 OCTOBRE 2014

LOCKED4KIDS REMPORTE UN CPHI AWARD

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DIVERSEY, PARTENAIRE D’IFCO SYSTEMS Le leader de la location-gestion de bacs en plastique réutilisables renforce son programme de sécurité alimentaire.

nécessite très peu d’eau. L’acide azelaïque, un monomère à chaîne longue, pourra être utilisé pour améliorer le Mater-Bi, la résine compostable commercialisée par Novamont et qui sert, entre autres, à la fabrication de sacs en plastique. « Ces nouveaux biomonomères vont nous permettre de porter jusqu’à 75 % la part d’origine renouvelable dans notre plastique compostable », explique Christophe de Boissoudy, responsable de la filiale française de Novamont. (...)

15 OCTOBRE 2014

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BIOCOOP SOUS LE FEU DES CRITIQUES Plusieurs organisations professionnelles ont réagi aux publicités du leader français de la distribution alimentaire biologique et équitable.

Le chardon est une plante à renouvellement pluriannuel.

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Produire du plastique à partir de chardon, c’est possible ! À Porto Torres, au nord de la Sardaigne (Italie), l’usine de Matrica, officiellement inaugurée au mois de juin, démarre progressivement la production d’acide azelaïque et d’acide pélargonique, qui constituent des « briques » pour la fabrication de bioproduits plus complexes comme les bioplastiques. L’unité, actuellement en phase pilote, produira 25000 tonnes de ces produits intermédiaires, ainsi que de la glycérine, d’ici à fin novembre.

Deux autres unités de production sont en cours de finalisation. L’une est dédiée à l’élaboration d’esters, l’autre à la production de polymères et d’additifs à haute valeur ajoutée pour les lubrifiants, les plastiques et les formulations cosmétiques. Elles seront prêtes pour la fin de l’année. Issu d’un joint-venture entre Novamont et Versalis, une filiale du groupe pétrochimique italien Eni, Matrica produira tous ces produits à partir d’huiles végétales, obtenues de graines de chardon, une plante endémique à renouvellement pluriannuel de la Sardaigne, qui

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en puissance.

Les offres ne satisfaisaient pas les propriétaires.

Le produit avait déjà gagné le prix de l’emballage néerlandais « Zilveren Noot » en 2014.

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20 OCTOBRE 2014

PSB INDUSTRIES CONCRÉTISE SES AMBITIONS Le groupe a célébré les 40 ans de CGL Pack et les 30 ans de Texen. septembre, de l’américain C+N Packaging.

Pour CGL Pack, un premier développement porte sur le renforcement de la qualité de la production : pour l’agroalimentaire, le site de Lorient (Morbihan) vise la certification BRC (British Retail Consortium), tandis que, pour la santé, celui d’Annecy verra sa salle blanche – qui abrite trois des treize lignes de thermoformage de l’usine – labellisée ISO 7 début 2015.

Nouvelles technologies

L’entreprise renforce également sa politique environnementale. Alors qu’elle recycle déjà 95 % de ses rebuts internes en polyéthylène téréphtalate amorphe (APET), polystyrène (PS), polypropylène (PP) et polychlorure de vinyle (PVC), en les broyant et les extrudant, elle travaille sur l’introduction de PP recyclé, le point critique étant celui de l’aptitude au contact alimentaire.

Autres axes d’évolution: d’une part, « sortir du "tout thermoformage"pour intégrer de nouvelles technologies et compléter nos solutions sur mesure par nos gammes propres, préconçues pour être personnalisées par des filières complètes », confie

À TEXEN LA PREMIÈRE ACQUISITION C’est la première opération de croissance externe du groupe PSB Industries dans le cadre du plan Ambition 2020. Le groupe haut-savoyard a racheté l’américain C+N Packaging, « un spécialiste de l’emballage cosmétique haut de gamme, présent également dans les spiritueux, au savoir-faire reconnu dans l’injection, la métallisation et le traitement de surface », expose Olivier Salaun, le Pdg de PSB Industries. Fondé en 1990, il compte deux sites aux États-Unis, un en Pologne, un partenaire au Mexique, emploie 250 salariés et réalise un chiffre d’affaires de quelque 25 millions de dollars. Intégrée au pôle emballage cosmétiqueparfumerie, autrement dit Texen, la société représente « un triple levier pour PSB Industries ».

Sur le plan géographique, Texen est certes déjà implanté aux États-Unis, avec Mar-Lee, mais cette filiale, acquise en 2008, est dédiée à l’hygiène grand public et à l’étiquetage dans le moule (IML). Sur le plan commercial, « la complémentarité des deux portefeuilles clients est quasi totale ». De plus, Texen se renforce dans le parfum et prend pied sur le marché des spiritueux, aux exigences assez proches mais aux volumes bien supérieurs. Du point de vue industriel, C+N produit des capots et bouchons standard et sur mesure, maîtrise le travail du Surlyn et dispose d’une unité de traitement de surface.

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L’année 2014 est particulière pour le groupe d’emballage et de chimie de spécialités PSB Industries: il célèbre les 110 ans de Baikowski, la société à partir de laquelle il a été fondé – PSB pour Pierre Synthétique Baikowski – et qui est un spécialiste de l’alumine ultrapure, les 40 ans de CGL Pack, un leader français du thermoformage sur mesure, et les 30 ans de Texen, champion de l’injection plastique pour la cosmétique-parfumerie. Les festivités ont eu lieu le 14 octobre à Annecy (Haute-Savoie), où le groupe, Baikowski et CGL Pack sont basés. Elles ont été l’occasion pour Olivier Salaun, le Pdg du groupe depuis deux ans, de rappeler le plan « Ambition 2020 » présenté l’an dernier, dont le but est de doubler le chiffre d’affaires – 257 millions d’euros en 2013 – sur les marchés stratégiques, en particulier le luxe, la beauté et la santé, par des acquisitions et une politique d’innovation et d’amélioration continue, avec un retour sur capitaux employés de 13 % dès 2017.

Pour Texen, cette stratégie a démarré avec la création du centre d’innovation Texen Lab en 2013 et l’acquisition, finalisée en

Le comité exécutif de PSB Industries, de gauche à droite: Fabrice Baravaglio, président de Texen, Denis Deruelles, président de Baikowski, Sandra Hong, DRH groupe, Sylvain Raux, président de CGL Pack, Olivier Salaun, Pdg du groupe, et Rémi Weidenmann, directeur financier du groupe.

Sylvain Raux, le président de CGL Pack ; d’autre part, « entrer dans le mouvement d’internationalisation lancé par le groupe pour accompagner nos clients, notamment vers l’est de l’Europe, le Mexique et les États-Unis ». Les États-Unis semblent tenir la corde dans les réflexions, d’autant que des synergies sont envisageables avec les activités de Texen. Ces deux orientations pourraient se concrétiser par des acquisitions: « Les marchés ne sont pas forcément extensibles, surtout aujourd’hui dans l’agroalimentaire en France, et devenir un énième acteur ne présente aucun intérêt », observe le dirigeant.

CGL Pack a réalisé un chiffre d’affaires de 48,6 millions d’euros en 2013, répartis entre l’agroalimentaire (environ 65 %), la santé et l’hygiène (20 %), la distribution non alimentaire et l’industrie, avec un effectif de 243 personnes. Avant le rachat de C+N Packaging (25 millions de dollars de chiffre d’affaires, 250 employés), Texen comptait 962 salariés sur huit sites industriels, un bureau commercial à New York et affichait des ventes de 167 millions d’euros. l

Arnaud Jadoul

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16 OCTOBRE 2014

NAISSANCE DE DESTOPACK.COM

L’équation est bien connue des professionnels de l’emballage et du conditionnement : les stocks d’emballage peuvent se remplir rapidement quand un marché se retourne. « Que faire de ces stocks qui ont été achetés et dont l’intégralité n’a pas été vendue? Que faire de ce nombre de produits, imposés par le fabricant, et dont la vente n’est pas assurée? Que faire de ces stocks accumulés dans une conjoncture économique toujours tendue? »: c’est pour répondre à ces questions que Didier Allibert a fondé Destopack.com à Aix-en-Provence (Bouchesdu-Rhône), partant du principe que « les stocks des uns peuvent faire le bonheur des autres ». Des emballages en carton aux rubans adhésifs en passant par les films étirables en polyéthylène, les accessoires de palettisation et d’identification ou encore les feuillards de cerclage, la gamme d’emballages proposés par le site est large.

Discount

Didier Allibert fonde son modèle sur des prix attractifs et souligne que la marge du site ne sera que de 5 %. « La force de Destopack.com est de fonctionner comme un véritable site internet discount aujourd’hui bien connu des particuliers. Les prix sont scrupuleusement étudiés pour qu’acheteurs et vendeurs soient les premiers gagnants de cet échange. Les distributeurs et les fabricants pourront également "alerter" les visiteurs du site en mettant

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régulièrement en ligne des nouveaux produits ou ventes flash », explique l’entreprise.

Conçu comme un nouveau canal commercial pour les professionnels, Destopack.com fonctionne sur le modèle classique de la mise en relation sur internet : « Un "acheteur" recherche les produits dont il aura besoin ou poste une demande pour un produit spécifique non encore référencé. Un "visiteur" effectue un achat d’opportunité ou vend une marchandise à quelqu’un qui la recherche. » Sur le plan pratique,

le vendeur renseigne les informations qui lui sont demandées, propose son prix et joint les photos ou tous documents utiles.

L’acheteur coche l’onglet « Je suis intéressé », Destopack.com vérifie la disponibilité du produit et l’en informe par e-mail.

Le cas échéant, la commande est passée et réglée à Destopack.com par l’acheteur, le site commande au vendeur, organise le transfert tandis que le montant de la vente est bloqué le temps que l’acheteur confirme la validité de la transaction. Une fois la vente validée, le versement est transféré au vendeur qui est assuré d’être payé à trente jours. Destopack.com agit comme une garantie pour l’acheteur en contrôlant l’origine de la marchandise et pour le vendeur en sécurisant le paiement. l

Henri Saporta

TROIS QUESTIONS À…

Didier Allibert, fondateur de Destopack.com PHOTO DR

PHOTO DR

Didier Allibert part du principe que « les stocks des uns peuvent faire le bonheur des autres ».

Quelle est votre expérience dans l’emballage?

J’ai effectué toute ma carrière exclusivement dans l’emballage.

Je suis aujourd’hui à la tête de deux structures: A.C.A. est une agence commerciale spécialisée dans les films étirables, rubans adhésifs et le cerclage tandis que l’Accessoire de l’emballage est tourné vers l’importation et la distribution d’accessoires.

Comment en êtes-vous venu à créer ce site original?

Destopack.com est né de deux constats.

Tout d’abord, chaque revendeur/grossiste possède un stock « dormant » qui constitue entre 5 et 10 % de son stock total, soit un marché de 5 à 7 millions d’euros. Cela pèse sur sa trésorerie alors que ces produits sont recherchés par certains de ses confrères mais

ils ne se connaissent pas. Ensuite, il y a plus d’une centaine de fabricants en Europe dans les gammes de produits qui nous intéressent.

Seule une vingtaine est correctement représentée en France. Les autres n’ont pas les moyens financiers ou humains suffisants pour être correctement distribués. Destopack.com répond à ces problématiques et agit comme une place de marché ou l’on peut proposer des produits ou les « rechercher » de manière entièrement gratuite et anonyme. Notre site se veut également une alternative de « sourcing » pour les revendeurs/grossistes français.

Sur quels types d’emballages voyez-vous votre développement?

L’intérêt d’une telle plate-forme est de mélanger les produits standard actuellement en « surstock » chez les revendeurs tout en permettant aux fabricants de disposer d’une vitrine plus importante afin de proposer leurs produits spéciaux ou avant-gardistes.

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29 SEPTEMBRE 2014

DES SOLUTIONS POUR LE COMMERCE ÉLECTRONIQUE Emin Leydier, Packsize, Raja, Fromm et Valois ont participé au salon E-commerce.

L’effervescence qui régnait sur le salon E-commerce, qui se tenait au parc des expositions de la porte de Versailles à Paris du 23 au 25 septembre, était sans aucun doute à la hauteur des perspectives vertigineuses de développement de ce canal de vente. Le commerce en ligne affiche une croissance insolente malgré un contexte très morose.

Son chiffre d’affaires pourrait atteindre les 56,5 milliards d’euros à la fin de 2014 contre 51,1 milliards l’an dernier. Et, dans ce contexte très favorable, la baisse constatée du panier moyen se traduit par une augmentation de la fréquence d’achat et une démultiplication du nombre de colis. Donc une plus forte demande d’emballages ! Cette édition était aussi placée sous le signe du développement à l’international : selon le baromètre 2014

de la Fédération de l’e-commerce et de la vente à distance (Fevad), 45 % des e-commerçants interrogés citent l’international comme une priorité.

Si l’emballage faisait partie des différents métiers représentés sur le salon, l’offre était néanmoins très serrée. En tant que fabricant d’emballages en carton ondulé, Emin Leydier est convaincu, depuis plusieurs années, de pouvoir proposer des solutions pertinentes aux acteurs du commerce électronique. Au-delà de la prise en compte des contraintes environnementales et des pistes d’optimisation en matière de calage et de résistance mécanique, Emin Leydier dispose, avec les bandes d’arrachage et autres systèmes d’ouverture et d’inviolabilité, des réponses adaptées à cette filière. En termes de mécanisation, l’entreprise peut intégrer les cales B+ ou le concept Jivaro. Ainsi, Emin Leydier a particulièrement mis en avant ses gammes E-NaturEL et Easy Log. « Comment allier sécurité et respect de l’environnement dans le développement de vos emballages e-commerce ? » : tel était d’ailleurs, le mercredi 24 au matin, le thème de la conférence du cartonnier, dans le cycle « Développer et optimiser sa logistique ».

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Réponses adaptées

Emin Leydier a développé la gamme E-NaturEL pour l’e-commerce et la vente à distance.

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Pour Packsize, le salon était l’occasion d’affirmer ses intentions dans l’Hexagone. Porté par une croissance moyenne annuelle de 15 %, le spécialiste de la fabrication d’emballages en carton ondulé à la demande a fait de la France sa zone de développement primordiale après des pays comme l’Allemagne, la Suède ou le Royaume-Uni. Disponibles en trois laizes, les plaques en accordéon – le Z-Fold – sont fournies par Rossmann. Packsize a naturellement placé le commerce électronique parmi ses marchés prioritaires dans la mesure où sa solution répond parfai-

tement aux exigences de souplesse et de sur-mesure de ce secteur. Offerte par le développement d’une passerelle informatique, la possibilité de déclencher la fabrication des emballages en fonction des informations délivrées par l’outil de gestion des commandes des magasins en ligne résout, notamment, le problème de la démultiplication des références d’emballages en stock.

Valeur ajoutée

Chez Valois, qui a repris le fabricant d’emballages en carton ondulé Allard Emballages, le commerce électronique offre non seulement la possibilité de développer des solutions sur mesure avec différents types de calages mais propose aussi des services à valeur ajoutée en termes de stockage des produits à expédier, de conditionnement à façon et de logistique. L’entreprise a également mis au point un procédé technique pour marquer simultanément et en continu un code d’identification unique sur plusieurs faces d’un emballage sans ralentir la production. Fromm exposait, pour sa part, ses solutions de calage telles que les coussins d’air. Les circuits postaux et les services de livraison express ne sont pas connus pour manier les colis avec…

C’est sans doute la raison pour laquelle Raja, le spécialiste européen de la vente à distance d’emballages (VAD), présentait une offre pour le moins complète d’emballages, d’enveloppes et de protections. Dans le cadre de son intervention intitulée « Réussir ses expéditions : l’emballage pour l’e-commerce », toujours dans le cycle « Développer et optimiser sa logistique », Etane Derhy, directeur commercial en charge des grands comptes de Raja, a appuyé son propos avec les témoignages de Teddy Lecroix (Photoweb), Romain Roy (Greenweez.com) et Christian Jorge (Vestiaire Collective). l

Henri Saporta

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2 OCTOBRE 2014

CHEP VEUT SE DÉVELOPPER DANS LE FRAIS… La palette réutilisable en carton arrive chez les loueurs. Le premier à franchir le pas est le numéro un du marché, Chep. « Nous voulons apporter une réponse aux industriels qui doivent palettiser des produits hétérogènes sur plusieurs couches et utilisent, pour ce faire, des palettes intermédiaires en bois qui endommagent les marchandises », indique Valérie Noury, directrice commerciale et marketing de Chep France. Les palettes intermédiaires en carton, appelées aussi par certains palettes « couches », ne sont pas nouvelles sur le marché. Mais force est de constater qu’elles peinent à se développer. La plupart d’entre elles, si l’on excepte la Kaypal MR de DS Smith Packaging, sont à usage unique. Avec sa nouvelle palette réutilisable, Chep veut proposer aux industriels un service similaire à celui rendu actuellement avec ses palettes en bois.

L’emballage sera donc soumis aux mêmes circuits logistiques, à cette différence près qu’il devra être stocké à l’abri de l’humidité. « Nous avons choisi des fibres en

PHOTO DR

Le loueur lance une palette intermédiaire réutilisable en carton pour les chargements hétérogènes.

kraft, plus longues, donc plus résistantes et qui peuvent, dans une certaine mesure, résister à l’humidité. Mais il est clair que laisser la palette pendant une journée dans une flaque d’eau compromet définitivement sa résistance », commente Valérie Noury.

Pilote

D’un poids de 3,7 kg, soit presque six fois moins lourde qu’une palette en bois (24 kg en moyenne), la palette réutilisable en carton a été étudiée pour être manutentionnée aisément. Elle dispose de skis renforcés, d’un plateau à cannelure recouvert d’une feuille en kraft replié sur lui-même, et supporte une charge de 350 kg en stockage dynamique et de 1 tonne en statique. La fabrication a été confiée à Smurfit Kappa.

La France fait figure de pays pilote dans le lancement de ce produit, prévu à la mijanvier. La solution a été testée chez Bel et Auchan pendant six mois. Chep vise le marché des produits frais, sur lequel il est relativement absent. Sa palette est censée remplacer les palettes « échange » en bois, actuellement employées par les industriels.

La société considère qu’outre l’intégrité des produits sa palette apporte davantage de sécurité au personnel de manutention.

Elle estime à 73 kg la diminution des charges manipulées par les opérateurs, ce qui contribue à une baisse des troubles musculo-squelettiques (TMS) en entrepôt.

Enfin, Chep table sur une amélioration de la charge utile de 2 345 kg de marchandises, soit un gain de 12 % par camion. l

Tiziano Polito

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... ET AMÉLIORE SON QUART DE PALETTE Il vise 30 % des parts de marché en France.

Placés en tête de gondole ou à l’entrée du magasin, là où les passages des clients sont les plus fréquents, les présentoirs rivalisent d’ingéniosité pour mettre en valeur les produits. Une bonne partie d’entre eux sont fixés sur des palettes de petites dimensions (400 x 600 mm), pour la plupart en bois, appelées aussi quarts de palette. Dopé par le boum des promotions en magasin – 20 % des ventes de produits de grande consommation –, le marché des quarts de palette croît régulièrement.

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Il représenterait 4 millions d’unités en France. Premier loueur de palettes dans l’Hexagone, Chep est présent sur ce segment avec des produits en polypropylène.

Modifications

La filiale de Brambles rénove son offre sur ce secteur en apportant quelques modifications à son outil de manutention. Au menu : des pieds plus écartés pour donner davantage de stabilité au chargement ; un design revisité pour augmenter de 25 % le nombre de palettes

empilables ; la création d’une poignée centrale pour rendre plus aisée la manutention ; un point d’accroche pour le film de banderolage ; plusieurs encoches pour placer, si besoin, deux présentoirs sur le même support ; enfin, le dispositif Blue Click qui facilite l’accrochage du présentoir sur la palette, évitant l’emploi de colle ou d’agrafes. « Nous visons 30 % du marché français, d’ici à la fin 2015 », déclare Olivier Legendre, directeur général de Chep France. l

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6 OCTOBRE 2014

DES EMBALLAGES EXCLUSIFS POUR COSTCO

PHOTOS DR

L’enseigne américaine doit ouvrir son premier magasin français en novembre 2015.

Costco propose une offre dictée par un modèle économique : la maîtrise des coûts d’exploitation. Il se définit comme un grossiste qui se concentre sur 4 000 références.

Un modèle résolument différent des autres : ainsi le distributeur américain Costco Wholesale Corporation définit-il son positionnement.

Lors d’une conférence organisée par l’hebdomadaire LSA le 30 septembre, Gary Swindells, directeur général de Costco France, accompagné de Jean-Yves Mocquet, directeur des achats alimentaires, et Marc Chapados, directeur des achats non alimentaires, a pu exposer, en exclusivité, les principales caractéristiques de l’enseigne implantée à Kirkland (Washington) aux États-Unis. À la suite de l’autorisation de la Commission nationale d’aménagement commercial (Cnac) obtenue en mai 2014, le premier club-entrepôt français doit ouvrir ses portes en novembre 2015 à Villebon-surYvette (Essonne) en région parisienne.

Le référencement des fournisseurs est donc entamé. L’occasion de prendre ses marques…

Comme l’a expliqué Gary Swindells, l’enseigne fonctionne sur le principe du club fondé sur l’achat annuel d’une carte de membre. Le montant de l’adhésion devrait s’élever à environ 40 euros pour la France. Costco revendique 75 millions de

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membres dans le monde avec un taux de renouvellement de 86 %. Ce qui fait dire à Georges Ferronnière, directeur des services à la distribution chez Nielsen: « Quand la plupart des enseignes achètent la fidélité de leurs clients dans la durée, Costco commence par la vendre ». Le distributeur peut se définir comme un grossiste qui se concentre sur 4000 références, réparties pour moitié entre produits alimentaires et non alimentaires, commercialisées sur une superficie de 13550 m². Le choix de cette offre restreinte est dicté par le modèle économique : la maîtrise des coûts d’exploitation. Un seul profil de magasin et une gamme courte sont moins chers à gérer.

Chaque référence est, en revanche, vendue en très gros volumes. Le choix de proposer les produits sur des palettes standard de 1000 x 1200 répond à la même logique: la manutention est réduite au minimum.

Il y a donc peu de meubles et de tablettes et beaucoup de prêt-à-vendre (PAV) ainsi que des box et des corners...

Packaging

Le packaging joue par conséquent un rôle fondamental dans l’attractivité des magasins. « Un conditionnement Costco

est un conditionnement qui montre la valeur du produit immédiatement », souligne Jean-Yves Mocquet. La palette idéale offre ses produits sur 360 degrés tandis que le nombre de palettes d’une référence installées à l’ouverture est calculé en fonction de la plus forte vente quotidienne. Les fournisseurs sont d’ailleurs vivement encouragés à concevoir des conditionnements exclusifs pour l’enseigne. Si les coûts de développement peuvent alors paraître importants, il est toujours possible de dupliquer les succès d’un autre pays. Et comme l’enseigne assure travailler dans la durée avec ses fournisseurs dans un esprit de partenariat, les risques sont, selon Gary Swindells, limités. Enfin, Costco voulant vendre la meilleure qualité au meilleur prix, le plus efficace reste de s’engager dans la durée afin d’optimiser les coûts de développement et la logistique dans un esprit d’amélioration continue. Et comme il y a une référence par unité de besoin, il n’y a pas de ruptures ni pertes de produits.

Costco travaille avec des grandes marques internationales mais aussi des producteurs locaux et développe sa

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marque de distributeur (MDD) sous le nom de Kirkland Signature (KS). Pour exister, un produit en MDD doit être 10 % moins cher que la marque de référence à qualité égale. L’enseigne s’adressant, autre caractéristique très importante, à la fois aux particuliers et aux professionnels, les conditionnements de très grandes quantités – un bidon de cinq litres d’huile – sont très courants et Costco se dit à la recherche de formats inédits et innovants.

Enfin, les frais de publicité étant réduits au strict nécessaire, il n’y a ni prospectus ni affiches de prix et encore moins de stop-rayons ; l’animation des clubs-entrepôts se fait certes par le packaging, mais aussi par les « chasses au trésor ». Costco donne envie à ses clients de venir et revenir pour découvrir des opérations ponctuelles. Vente de vélos, de cercueils, de scaphandres et autres produits électro-

niques, tout est possible. Costco propose aussi de la viande et du poisson à la coupe, des poulets rôtis, du pain ainsi que des fleurs. Quant aux armoires pour le frais et le surgelé, elles sont remplies par l’arrière avec des produits également sur palettes.

Bouche-à-oreille

Né en 1993 de la fusion de Costco, fondé par Jim Sinegal et Jeffrey Brotman en 1983, et Price Club, créé par Sol Price en 1976 à San Diego (Californie), Costco réalise aujourd’hui plus de 105 milliards de dollars de chiffre d’affaires dans 662 entrepôts répartis dans neuf pays.

Forte de 189 000 salariés, l’entreprise enregistre une croissance de 14 % par an depuis 1985. Compte tenu du poids de la grande distribution et de la guerre des prix qui y fait rage, la France représente un défi important pour l’enseigne

mais Gary Swindells certifie que Costco sait prendre le temps de s’installer en s’adaptant aux réalités de chaque pays.

Jean-Yves Mocquet assure que les jambons vendus dans le magasin de Séville en Espagne ouvert le 15 mai dernier obtiennent un grand succès tandis que l’offre en poissons a fini par convertir les Japonais après quelques années ! Dans le trio de tête mondial avec Walmart et Carrefour, l’enseigne annonce vouloir ouvrir en France une quinzaine de magasins dans les dix prochaines années. Gary Swindells souligne que l’une des clés de la réussite de l’enseigne est le boucheà-oreille : faire ses courses chez Costco et y dénicher une bonne affaire reste une expérience que les consommateurs aiment partager… Le nombre de vidéos sur Youtube en témoigne sûrement… l

Henri Saporta

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7 OCTOBRE 2014

ELIPSO PRIMÉ POUR PACKTHEFUTURE

CRÉDIT © JAMES BIHOUISE

L’organisation professionnelle de l’emballage plastique et souple a reçu le Grand prix du jury des Trophées Cedap.

Françoise Gérardi, déléguée générale, et Christophe Morvan, directeur de la communication, ont été primés par le Cedap au nom d’Elipso.

Pour la première édition de ses trophées qui a eu lieu le 6 octobre dans les locaux de la chambre de commerce et d’industrie de Paris (CCIP), le Centre d’études des directeurs d’associations professionnelles (Cedap) a doublement récompensé

Elipso. Avec ses quatre prix – Visibilité, Proximité, Influence et Grand prix du jury – complétés par le Coup de cœur du public qui a réuni 1 000 votants, le Cedap, présidé par Pierre-Emmanuel Bois, veut mettre « un véritable coup de projecteur sur les démarches qui ouvrent de nouvelles voies pour dynamiser les filières économiques françaises, en rupture avec les schémas classiques ». Avec le Grand prix du jury, l’organisation professionnelle de l’emballage plastique et souple (Elipso) est récompensée pour PackTheFuture.

Créé conjointement par Elipso et son homologue allemand Industrievereinigung Kunststoffverpackungen (IK), ce nouvel événement a pour objectif « de pousser et de promouvoir les atouts du plastique de la manière la plus positive qui soit, c’est-à-dire en soulignant son adaptation aux principes du développement durable », selon les termes de Dominique-Paul Vallée, président d’Elipso. La remise des prix de cette première édition s’est tenue lors du salon Interpack en mai dernier à Düsseldorf (Allemagne).

Les adhérents des deux organismes professionnels de l’emballage en plastique avaient présenté une cinquantaine d’innovations. La prochaine édition de PackThe-

Future est prévue à l’automne 2015.

Elipso a aussi reçu un prix Visibilité.

Trente-deux finalistes

Ont également été primés la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Cepeb), le Syndicat national des ophtalmologistes de France (Snof), la Fédération française de la brosserie (FFB) et le Syndicat national des producteurs d’additifs et d’ingrédients de la chaîne alimentaire (Synpa). Les 32 finalistes en compétition pour cette première ont été départagés par un jury conduit par Raymond Soubie, président des sociétés de conseil Alixio et Taddeo.

La Fédération des entreprises de recyclage (Federec) présentait, par exemple, son Livre blanc intitulé L’économie circulaire, la vision des professionnels du recyclage quand, pour sensibiliser les élus à l’importance des engrais pour l’agriculture, l’Union des industries de la fertilisation (Unifa) a choisi la démonstration par la preuve avec son opération « Sacs de grains pour les parlementaires ». Le Cedap regroupe 240 délégués généraux et secrétaires généraux d’associations professionnelles. l

Henri Saporta

2 OCTOBRE 2014

PACK-EN-SEINE DANS LA… SARTHE La structure dédiée à la formation aux métiers de l’impression rejoint Ligépack au Mans.

Présenté comme le premier centre national et européen de formation, d’innovation, de recherche et de développement (R&D) ainsi que de services dédié aux professionnels de l’impression d’emballages et des étiquettes, Pack-en-Seine va voir le

EMBALLAGES MAGAZINE

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jour dans la Sarthe. Lors de l’annonce officielle du projet en octobre 2013, la ville de Saint-Fargeau-Ponthierry (Seine-et-Marne) avait tout d’abord été pressentie. Depuis plusieurs mois, le dossier Pack-en-Seine alimente d’ailleurs une joute judiciaire entre Jérôme Guyard (UMP), le nouveau

maire de Saint-Fargeau-Ponthierry, et le maire sortant Lionel Walker (PS) qui portait le projet. Un dossier relatif au financement du centre aurait disparu des archives… Un an plus tard, c’est finalement la synergie avec Ligépack, implanté au Mans, qui a été retenue. Plate-forme

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utilisation précise des films, gestion de De gauche à droite : Jérôme Bardini, Pierre Heyd et Richard Navez lors de l’annonce du rapprochement de Ligépack et Pack-en-Seine.

l’énergie et économie d’eau. La performance à haute cadence.

régionale d’innovation en emballages alimentaires fondée en novembre 2011, Ligépack, installé au Mans, a pour objet de « favoriser l’échange entre les industries agroalimentaires et les fournisseurs d’emballage dans une autre relation que clientfournisseur, de renforcer l’expertise en matière d’emballage alimentaire et de développer des projets collaboratifs afin d’accroître la qualité et la sécurité des produits tout en réduisant leur impact environnemental et en anticipant les évolutions réglementaires ». Ligépack compte aujourd’hui 50 adhérents.

Pôle d’expertise

L’annonce du rapprochement a été officialisée le 1er octobre en présence de Richard Navez, directeur du projet Pack-en-Seine et directeur de la formation de l’Union nationale de l’imprimerie et de la communication (Unic), Pierre Heyd, président de Rossini France et de Pack en Seine, ainsi que de Jérôme Bardini, président de Ligépack et patron d’Eliopack. Présentées comme complémentaires, les deux structures constituant « un pôle d’innovation et de formation créé avec des industriels pour des industriels forment un véritable pôle d’expertise emballage », selon les promoteurs du projet. Au cours de son assemblée générale du 23 septembre, Pack-en-Seine avait annoncé que Le Mans l’avait emporté face « aux deux autres très bons dossiers » qu’étaient Saint-FargeauPonthierry et Marne-la-Vallée. Pack-enSeine expose à Emballage 2014 sur le stand J128 du hall 6. Eh non, la Seine ne passe pas au Mans ! l

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CPHI 2014

LE BIEN-ÊTRE DU PATIENT AU CŒUR DES NOUVEAUTÉS

Locked 4 Kids a déjà été récompensé par le prix néerlandais de l’emballage « Zilveren Noot 2014 ».

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exercer une pression simultanée du pouce et de l’index sur deux endroits délimités de la boîte. L’European Child Safety Alliance dénombre quelque 3000 décès d’enfants âgés de 0 à 14 ans à la suite d’une intoxication aiguë, et 90 % d’entre eux sur viennent dans un environnement domestique.

Autre tendance : le confort du patient.

Diminuer la douleur, pour les patients contraints de recevoir des injections

Outre la diminution de la douleur, SyriQ InJentle assure la stabilité du médicament pendant le transport et empêche tout contact entre le produit et l’aiguille.

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La vingt-cinquième édition du CPhI a fermé ses portes. Le salon dédié à l’industrie pharmaceutique s’est déroulé du 7 au 9 octobre à Paris-Nord Villepinte. L’événement était divisé en trois grandes zones thématiques: les ingrédients, la sous-traitance et l’emballage. Ainsi, sur Innopack, le pavillon consacré au conditionnement, les visiteurs ont pu découvrir Shellpak, sur le stand MWV, et Locked 4 Kids, chez Romaco. Si la sécurité de l’enfant est une problématique majeure depuis de nombreuses années, les fournisseurs continuent d’innover sur ce segment. La première solution, de type « push-pull », présente un calendrier sur le blister, inspiré des pilules contraceptives, afin d’encourager le patient à mener le traitement à son terme. Quant à Locked 4 Kids, qui a remporté un CPhI Pharma Award, il s’agit d’une boîte pliante dont le blister est équipé de petits crochets disposés en diagonale sur toute sa longueur. Ceux-ci s’encliquettent dans l’étui et, pour délivrer le blister, le patient doit

quotidiennes, est une préoccupation récurrente des professionnels de la santé.

Ainsi, Schott a présenté deux nouvelles seringues qui suivent cette voie. SyriQ InJentle est une seringue préremplissable dont l’aiguille repose dans une protection sans contact. En restant affûtée, l’aiguille rend l’injection moins douloureuse. Le fabricant allemand a également mis en avant sa gamme TopPac. Optimisées pour l’injection de médicaments visqueux tels que l’acide hyaluronique, les seringues en polymère ont été conçues avec un cylindre réticulé en silicone. Son rôle : réduire la force d’injection et améliorer la précision de l’administration. La branche pharmaceutique de 3M estime que, parmi les patients requérant un traitement par injection, 10 % d’entre eux ont la phobie des aiguilles. Partant de ce constat, le groupe américain a imaginé un système d’administration par micro-aiguille.

Toujours en développement, le Hollow Microstructured Transdermal System peut administrer des doses allant de 0,5 à 2 ml et convient notamment aux injections de protéines. Destiné à un usage autogéré, le dispositif est ergonomique avec un manche antidérapant. L’an prochain, CPhI se tiendra à Madrid, du 13 au 15 octobre. l

Jessica Huynh

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Douleur et sécurité sont au centre des préoccupations des industriels de la pharmacie.

Préconisées pour l’injection de produits visqueux, les seringues TopPac ont également été optimisées pour l’administration de soins intensifs.

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ANNIVERSAIRE

LEYGATECH FÊTE SES VINGT ANS Leygatech ou l’histoire d’une transmission réussie ! Implanté à Saint-Romain-Lachalm (HauteLoire) au cœur du fief français du film en polyéthylène extrudé, Leygatech fêtait ses vingt ans le 10 octobre. « Huit ans d’histoire avec le fondateur Henri Grange et douze ans d’histoire avec l’équipe actuelle », comme le soulignait Thierry Bonnefoy, président, pendant la cérémonie. L’aventure débute en janvier 1994 lorsqu’Henri Grange, fondateur de Leygaplast, crée Leygatech. Thierry Bonnefoy entre comme directeur administratif et financier (DAF) en 1995. Quand Henri Grange vend son groupe par appartements en 2002, la question de l’avenir de l’entreprise se pose rapidement. Le dossier Leygatech passe alors de main en main, et Thierry Bonnefoy, en tant que DAF puis directeur général en 2000, est bien placé pour s’inquiéter du manque de substance des propositions. De discussion en discussion, Henri Grange prend finalement la décision de confier les rênes de la société à Thierry Bonnefoy dans le cadre d’un dispositif classique de Leveraged Management Buy-Out (LMBO). « On va l’aider, le petit » : telle est la décision.

Décision stratégique

Épaulé par Stéphane Sabattier et Jean-Matthieu Brouillat qui entrent en même temps au capital, Thierry Bonnefoy, 31 ans, lève 10 millions d’euros avec le concours de Sofimac. L’aventure peut commencer… dans la douleur. « Les trois premières années, de 2002 à 2005, ont été vraiment difficiles. La trésorerie était au plus bas mais nous n’avons jamais cessé d’investir », se souvient Thierry Bonnefoy. Puis la décision stratégique de recentrer l’entreprise sur les emballages techniques pour l’agroalimentaire mais aussi la pharmacie et l’industrie relance la machine. En 2002, le premier atelier de coextrusion de Saint-Romain (SR1) est complété par un deuxième (SR2). En 2014, Leygatech aura réalisé un chiffre d’affaires de 53 millions d’euros pour

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Le spécialiste du multicouche a fait de son expertise technique la clé de son développement.

Présidé par Thierry Bonnefoy, Leygatech, fondé par Henri Grange en 1994, a fêté ses vingt ans le 10 octobre 2014.

Dans le cadre du LMBO de 2002, étaient présents au premier tour de table Thierry Bonnefoy, Jean-Matthieu Brouillat et Stéphane Sabattier. Lors de l’anniversaire, Leygatech, spécialiste des produits intermédiaires, a présenté son premier emballage fini : le Leygapack.

22 000 tonnes extrudées avec 135 salariés. L’entreprise investit chaque année plus de 2 millions d’euros pour renforcer son expertise dans la coextrusion. Barrières aux gaz, antibuée, ouvertures et fermetures faciles…: toutes ces fonctions peuvent s’associer.

Sur les dix-neuf lignes, dix sont des multicouches dont six des cinq couches. La dernière est entrée en 2014 pour un montant de 1,5 million d’euros. Leygatech est à même d’associer des polyéthylènes, des polyamides et du copolymère éthylène alcool vinylique (EVOH) tout en réduisant les épaisseurs. Un passage dans un bain d’eau chaude purifiée a d’ailleurs été mis au point pour assurer aux différents composants du film coextrudé un refroidissement dans de bonnes conditions.

Témoigne de cette expertise une solution de refermeture qui était en cours de finalisation lors d’Interpack en mai dernier et qui est prête pour Emballage 2014 : « le B151POP 01 est un film barrière EVOH

coextrudé pelable repositionnable plusieurs fois sur polyéthylène par rupture. Il est adapté aux marchés de lamination, de sacherie et conditionnement automatique en permettant d’optimiser les épaisseurs.

Il est 100 % recyclable et apte au contact alimentaire », détaille Jean-Matthieu Brouillat. Avec ce développement, Leygatech propose tout simplement de garantir la barrière après la refermeture…

LEYGATECH MISE SUR LE LEYGAPACK En mai dernier, Emballages Magazine avait eu l’occasion d’annoncer le lancement du PacXpert issu de la technologie Smart Bottle du chimiste américain Dow. Leygatech est l’entreprise qui va commercialiser cette alternative souple aux emballages rigides sous le nom de Leygapack en France, au Royaume-

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Universal Label Printer La recherche et développement (R&D) pilotée par Jean-Matthieu Brouillat étant stratégique, l’entreprise adhère aux deux pôles de compétitivité que sont Plastipolis et Céréales Vallée et au cluster Jeune chambre économique de la plasturgie (JCEP) de Monistrol-sur-Loire (HauteLoire). Parmi les projets en cours, Succipack est dédié aux acides succiniques, Aspect, aux liants, Fluoplas, aux traitements de surface, Amopla, à l’acide polylactique (PLA), et Noxy, aux microcourbes barrière en extrusion. Et en termes de certification, le triplé ISO 9001, 14 001 et 22 000 fait figure d’exception sur le marché français.

Le principal problème à court terme ? La place…

Le site de Saint-RomainLachalm est plein comme un œuf avec un taux d’occupation des machines de l’ordre 75 %. Si l’achat des terrains de la ferme voisine ouvre une piste d’extension en Haute-Loire, Thierry Bonnefoy envisage aussi une acquisition ou un essaimage pour se rapprocher de ses clients.

Leygatech exporte 30 % de sa production dans 2 8 p ay s c o m m e l e s États-Unis ou la Russie.

L’aventure peut continuer… l

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L’Universal LP combine vitesse et qualité d’impression digitale sur tous types de supports flexibles sans équivalence sur le marché. Une telle technologie d’impression peut-elle être plus séduisante ? En effet : L’Universal LP réalise des impressions directes ou avec blanc couvrant sur films transparents. Impression en reprise ou sur matériaux vierges en bobine jusqu’à 600 mm de diamètre.

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rigide. Adapté aux contenances de 1 à 20 litres, Leygapack convient aux produits liquides, semi-liquides, en morceaux voire pulvérulents dans l’alimentaire ou dans le domaine des produits de nettoyage, les détergents, les lubrifiants, les peintures et vernis, les semences… Toute l’industrie en somme.

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Uni, en Irlande et en Belgique. Le lancement est prévu sur Emballage 2014. Avantage déterminant, cet emballage léger et peu coûteux se transporte à plat quand il est vide. Doté d’un bouchon à vis, le conditionnement souple autoporteur en forme de cube accepte deux poignées et se palettise comme un emballage

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TECHNOLOGIE

GALLUS MET LE CAP SUR LE NUMÉRIQUE La filiale de Heidelberg s’est associée à Fujifilm pour percer sur un marché de l’étiquette en plein développement.

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Près de 700 entreprises, pour la plupart des fabricants d’étiquettes en provenance du monde entier et une quarantaine de sociétés françaises, ainsi qu’un parterre de journalistes internationaux étaient conviés du 23 au 25 septembre dernier aux Journées de l’innovation, à SaintGall (Suisse), pour la présentation officielle de la DCS 340, la nouvelle presse numérique de Gallus. Le constructeur suisse voulait « marquer le coup » : sa machine est censée atteindre un nouveau palier technologique dans le domaine de l’impression numérique d’étiquettes. Il est vrai que sur le papier, ses prestations sont exceptionnelles : elle imprime en sept couleurs avec une résolution native de 1 200 dpi et une vitesse de 50 mètres par minute ! « Après diverses expériences dans le passé, nous avons décidé de revenir au numérique avec nos

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propres produits, créés selon notre vision d’industriels apportant tout ce qu’il faut sur le plan de la fiabilité, de la vitesse et des changements de format » a déclaré Gerold Linzbach, Pdg de Heidelberg,

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Fixé sur un châssis en granit assurant plus de rigidité, le module d’impression numérique de Fujifilm trône au milieu de la presse.

dites à « laize étroite » pour l’étiquetage et, dans une moindre mesure, pour l’étui pliant, avec des solutions combinant des procédés flexo, offset et la sérigraphie, Gallus a tenté à plusieurs reprises d’élargir son offre au numérique. La dernière tentative date de 2011. À cette époque, Heidelberg, qui n’était qu’un puissant actionnaire de Gallus, avait racheté CSAT, un spécialiste de l’impression jet d’encre dans le but de développer ce créneau d’activité. Une gamme de machines, baptisée LinoPrint, a même été lancée, fruit de cette association.

Cependant CSAT a été revendu en 2014 à Markem-Imaje.

Qu’à cela ne tienne ! L’entreprise suisse ne pouvait plus attendre. Le numérique représente désormais près d’un achat sur trois sur tout nouvel investissement dans le domaine de l’étiquette (voir encadré). Pour tenter de conquérir

« EN TERMES DE QUALITÉ, ON NE POUVAIT MIEUX FAIRE », GEROLD LINZBACH,

PDG DE HEIDELBERG.

qui avait fait le déplacement d’Allemagne en qualité de nouveau propriétaire de Gallus.

Leader reconnu sur le marché des machines d’impression et de façonnage

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Temps record

Le développement de la DCS 340 a duré douze mois, ce qui peut être considéré comme un temps record pour la conception d’une machine de cette envergure. Mais les résultats sont à la hauteur de l’attente. À la différence des autres solutions du marché, cette presse dispose d’une véritable architecture industrielle avec son châssis en granit garantissant plus de rigidité. « Nous apportons notre longue expérience et notre savoir-faire de constructeurs de machines spécialisés dans l’étiquette alors que d’autres sont des fabricants de copieurs qui se sont intéressés à ce secteur parce qu’il représentait des opportunités de croissance », explique Ferdinand Rüesch, ancien propriétaire de Gallus, qui va continuer de siéger au conseil d’administration.

En amont du moteur d’impression, Gallus a placé une unité pour le traitement corona et deux postes flexo pour le traitement du film alors qu’en aval, il a inséré un poste flexo pour le vernissage et un module semi-rotatif pour la découpe et l’échenillage. Les encres, à séchage UV, sont fournies par Fujifilm, tout comme les

UN INVESTISSEMENT SUR TROIS EST NUMÉRIQUE 900 800

ÉVOLUTION DU MARCHÉ DES PRESSES POUR ÉTIQUETTES Ventes de presses conventionnelles Ventes de presses numériques

700 600 500

Potentiel de substitution additionnel

400 300 200 Millions d’euros

une place sur ce marché, le constructeur s’est entouré de deux spécialistes de talent : Heidelberg, son actionnaire, qui lui a offert son expertise plus que centenaire dans la construction de machines d’impression, et Fujifilm, qui a conçu les têtes jet d’encre déployées sur le moteur d’impression. La « caution » morale et technique de ces deux grands noms lui sera utile. Le marché commence en effet à être encombré. Ainsi, à côté du leader HP Indigo et de son « follower » habituel, Xeikon, qui proposent tous deux des procédés à électrophotographie, d’autres intervenants rejoignent régulièrement les rangs des fournisseurs de machines jet d’encre comme Epson, Domino ou FFEI, sans oublier les opérateurs historiques tels que Stork, Screen et EFI Jetrion. Le jet d’encre, qui a d’ailleurs longtemps souffert d’un déficit d’image, en raison de la qualité moyenne de ses rendus et de ses faibles vitesses d’impression, a beaucoup progressé au cours des dernières années, grâce aux efforts des fournisseurs de têtes, notamment Xaar et Fujifilm.

En misant sur cette technologie, Gallus devra se positionner face à tous ses concurrents.

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SOURCE : IT STRATEGIES, GALLUS MARKET RESEARCH

L’impression numérique ne cesse de progresser sur le marché de l’étiquette. En 2012, dans un secteur encore dominé par la flexographie (49 % des investissements), loin devant les autres procédés tels que les machines hybrides (15 %), l’offset (3 %) et l’héliogravure (2 %), la technologie représentait près d’un investissement sur trois dans le monde. À titre de comparaison, sur les dix dernières années, les presses numériques ont concentré 9 % des investissements des industriels de l’étiquette contre 66 % pour la flexographie. Tout l’intérêt de ces machines pourrait se résumer en une phrase : imprimer à moindre coût, rapidement et sans gâche, des séries courtes d’étiquettes différenciées. Or, d’après Gallus, la demande de petits tirages croît régulièrement. Elle concerne autant les produits de grande consommation dans l’alimentaire, les produits laitiers, la pharmacie ou la parapharmacie que le haut de gamme, comme les vins et spiritueux. Cette tendance favorisera l’achat de presses numériques, en complément des technologies traditionnelles. Selon l’entreprise suisse, la demande va se développer d’ici à 2020, pour dépasser les 300 millions d’euros.

têtes qui délivrent des gouttes de 2 picolitres permettant une finesse de trame élevée. Le module d’impression peut appliquer jusqu’à sept couleurs sur une bobine de 340 mm de laize. Pour élargir le spectre chromatique, deux couleurs supplémentaires ont été créées : un blanc et un orange numériques. « En termes de qualité, on ne pouvait mieux faire. Avec cette machine, l’impression numérique et l’impression conventionnelle sont enfin au même niveau », s’enorgueillit Gerold Linzbach.

Le module d’impression sera construit par Heidelberg, dans son usine de Wiesloch-Walldorf (Allemagne), puis intégré au châssis, avec le reste des éléments flexo et l’unité de façonnage, chez Gallus à Saint-Gall.

La société vise les imprimeurs d’étiquettes intéressés par les courts et moyens tirages, jusqu’à 500 mètres, tous

secteurs d’activité confondus. Au-delà, le procédé n’est pas considéré comme rentable par rapport aux procédés conventionnels. La DCS 340 sera commercialisée à un prix avoisinant 1,4 million d’euros.

Elle sera officiellement présentée lors du prochain Labelexpo, à Bruxelles, en septembre 2015. Entre-temps, Gallus va peaufiner le process. Les bêta tests débuteront au premier trimestre de l’année prochaine. D’après nos informations, ils auront lieu chez un imprimeur situé en Suisse.

Mais « la » vraie surprise pourrait arriver en 2016: « Nous travaillons avec Fujifilm sur une machine pouvant imprimer un format B2, ce qui nous ouvrirait de nouveaux marchés. Nous prévoyons de présenter une machine à la prochaine Drupa », indique Gerold Linzbach. De l’étiquette à l’emballage, il n’y a qu’un pas! l

Tiziano Polito

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INVESTISSEMENT

ASTRA PLASTIQUE PLUS PROPRE POUR LA PHARMACIE Près d’un million d’euros : c’est le montant investi par Global Closure Systems (GCS), spécia­li­sé dans les solutions de bouchage, pour l’installation d’une salle propre au sein de l’usine la plus importante de sa filiale française, Astra Plastique. Établi à Saint-Georgesde-Reneins (Rhône), ce site de production fournit des bouchons en polypropylène (PP) et en polyéthylène (PE) pour le conditionnement des produits alimentaires, pharmaceutiques et domestiques tandis que la seconde usine, implantée à Vichy (Allier), se concentre sur le secteur des cosmétiques. Fort d’une production de quelque 3,4 milliards de bouchons par an, Astra Plastique a réalisé 56 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2013, dont 20 millions d’euros sur le seul marché pharmaceutique. La croissance continue de ce marché a motivé l’installation d’une salle propre ISO 7 à l’intérieur d’une salle ISO 8.

Vingt ans après L’inauguration du 3 octobre intervient pratiquement vingt ans après l’installation d’une salle blanche ISO 7 sur le site rhônalpin, en 1994. François Grataloup­, directeur de l’usine, la décrit comme « une boîte dans une boîte ». Selon la norme ISO 14644-1 qui définit les seuils de concentration de particules par mètre cube, une salle ISO 7 est de classe

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10 000 quand une salle ISO 8 est de classe 100 000. À l’intérieur de la salle blanche ISO 8 de 800 m2 a été construite une autre salle propre ISO 7 de 300 m2 dans laquelle l’air est renouvelé trente fois par heure et la pression maintenue à 20 pascals. Dans le premier espace sont réunies vingt-deux presses à injection, et dans le second, cinq machines d’assemblage de composants et de pose de joints. Le conditionnement a également lieu dans la nouvelle salle blanche où une ensacheuse garantit la chaîne du propre.

Les sacs de bouchons sont ensuite mis dans des caisses en carton. Ainsi protégés, les bouchons passent alors dans un sas automatisé pour sortir de la salle.

François Grataloup précise que la zone de chargement des cartons a été surélevée pour limiter les risques de blessures au dos liées aux troubles musculosquelettiques (TMS).

Cinq personnes travaillent dans la salle blanche ISO 7. « Le projet de la nouvel­le salle blanche n’a pas donné lieu à des embauches spécifiques mais les conditions de marché permettent de sécuriser l’emploi sur le site et de faire des embauches sélectives à l’avenir », indique Vincent Clauzel, vice-président de GCS France.

L’usine de Saint-Georges-de-Reneins emploie actuellement 210 salariés. l

Jessica Huynh

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La filiale du groupe Global Closure Systems inaugure une nouvelle salle blanche.

GLOBAL CLOSURE SYSTEMS (GCS) EN CHIFFRES • 6 marques : UCP, Massmould, Bender, Astra Plastique, Obrist et Zeller Plastik.

• 21 sites de production dans le monde • 40 milliards de bouchons produits par an.

• 3 500 employés.

• 538 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2013.

• 4 marchés majeurs : boissons (42 %), pharmacie (34 %), produits d’entretien (12 %), alimentaire (12 %).

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INVESTISSEMENT

PICOURT-CABIS PERSONNALISE EN PETITES SÉRIES À la suite d’un investissement récent de 400 000 euros dans une machine d’étiquetage de l’italien Lombardi installée sur son site de Melun (Seine-et-Marne), Picourt-Cabis renforce sa capacité de personnalisation des emballages en petites et moyennes séries de 3 000 à 20 000 pièces. Avec ses caissettes, dentelles, verrines, boîtes, ronds pour gâteaux, plateaux, étuis et autres étiquettes mais aussi ses présentoirs en polystyrène expansé (PSE) ou polyméthacrylate de méthyle (PMMA), l’entreprise est spécialisée dans les emballages haut de gamme et de décoration pour les métiers de bouche, les artisans, les traiteurs et les professionnels de la gastronomie. L’offre est structurée en trois segments: le laboratoire, la boutique et la réception. Les caissettes sont ces petits emballages en papier plissé apte au contact alimentaire qui peuvent contenir gâteaux, amusebouches et autres préparations culinaires.

L’histoire de Picourt-Cabis est ancrée dans la tradition. Entreprise centenaire fondée en 1886 à Paris, Picourt a été le fournisseur officiel des tsars de Russie, de la maison royale d’Angleterre ou encore de la Maison-Blanche. Mais à la fin du XXe siècle, l’impasse se profile: le développement dans Paris est compromis tandis que les propriétaires ne voient pas venir de successeurs possibles parmi leurs proches.

Cependant, la rencontre avec la famille Dessauge, par le biais d’un spécialiste de la transmission d’entreprises, offre une « porte de sortie ».

Sous son impulsion, l’histoire s’accélère avec comme première décision un déménagement en dehors de Paris. La reprise de Cabis, un compagnon de route depuis de longues années spécialisé dans la caissette, donne ensuite naissance à Picourt-Cabis. C’était en 1995 et les deux entités garderont longtemps leurs identités propres. Si Picourt-Cabis s’installe dès 1997 dans son usine actuelle d’André

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Le spécialiste des emballages pour les métiers de bouche a investi dans une étiqueteuse Lombardi.

(Eure), le rapprochement physique ne se traduit qu’en 2013 par la fusion juridique des deux entreprises.

La localisation géographique a une grande importance car Picourt-Cabis a fait du service la clé de son développement. Et pour cause : entre Nordia (Novacart) et les prix bas des fabricants chinois qui livrent des conteneurs entiers de ces petits emballages très légers, la concurrence est rude! De même, sous la marque Drömmar, Ikea vend 65 caissettes pour 1,99 euro...

Proximité

Les livraisons fractionnées de petites séries et la logistique de proximité deviennent dès lors un réel atout car le cœur de marché de l’activité est en effet à Paris et en Ile-de-France. Picourt-Cabis a notamment pour clients les grandes tables de la capitale ainsi que les traiteurs et les pâtissiers renommés. Chacun peut bénéficier d’une couleur spécifique, d’un marquage sophistiqué ou d’un format particulier.

De la haute couture en quelque sorte…

Logique pour une entreprise qui se définit comme « le couturier des saveurs depuis 1886 ». Pour Gaston Lenôtre, PicourtCabis a conçu, en 1987, une machine à

dentelle de luxe pour produire la Baccara, prix du Ruban bleu.

Très varié, le parc de machines s’adapte aux exigences les plus étonnantes. L’investissement de 400 000 euros dans une ligne d’impression flexographique d’étiquettes de l’italien Lombardi s’inscrit dans cette optique. La Synchroline 350 imprime en quatre couleurs recto verso, comprend deux postes de découpe et une unité de marquage à froid et pelliculage. Dotée d’une laize de 350 mm, elle fonctionne à deux cents mètres par minute. De quoi doper la capacité de personnalisation des emballages!

Cette année, pour compléter son offre, l’entreprise lance également des présentoirs en PMMA réutilisables. En 2014, Picourt-Cabis aura investi 450000 euros.

Découp Déco, un spécialiste du PSE et du PMMA, a rejoint l’entreprise en 2006. Dirigé par Bertrand Dessauge, Picourt-Cabis a déclaré, en 2013, un chiffre d’affaires de 5 millions d’euros. Picourt-Cabis recherche actuellement des entreprises à racheter pour étendre son activité. Et pourquoi pas des boîtes en carton afin d’y mettre ses ronds pour gâteaux? l

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RÉGLEMENTATION

POUR UNE SIMPLIFICATION DU POINT VERT

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Avec le concours de Thot Expertise, nous avons demandé à Bruno Leduc, responsable logistique de Rogé Cavaillès, comment son entreprise est organisée pour remplir la déclaration d’Eco-Emballages relative au Point vert.

Quels types d’emballages utilisez-vous?

Bruno Leduc : Rogé Cavaillès est une entreprise française q u i c o m m e rc i a lise des produits d’hygiène en pharmacie et parapharmacie pour un chiffre d’affaires de l’ordre de 59 millions d’euros en 2013. Nous utilisons essentiellement des flacons et des tubes en plastique avec diverses solutions de bouchage et de distribution, des étuis en carton ainsi que différentes sortes de film. Dans une moindre mesure, nous employons du verre et des emballages en aluminium.

Que représente le Point vert dans le budget de votre entreprise?

B.L.: Une charge importante…

Quel est le service de votre entreprise qui se charge des déclarations?

B.L.: C’est le service logistique dont j’ai la direction qui est en charge de la déclaration annuelle.

Pouvez-vous nous dire combien de lignes vous devez renseigner?

B.L. : Nous avons renseigné 317 lignes d’emballages au titre de l’exercice 2013.

Pourquoi avez-vous choisi de faire appel à un conseil extérieur?

B.L.: Les règles d’Eco-Emballages s’alourdissent d’année en année et nous n’avons pas les ressources en interne pour optimiser notre déclaration. Nous avons fait le choix de travailler avec Thot Expertise car ce cabinet maîtrise parfaitement les règles des déclarations et se tient constamment informé des changements. De plus,

EMBALLAGES MAGAZINE

Thot Expertise a pris en charge la vérification de l’ensemble de nos données relatives au poids des emballages, aux types de matériaux ou encore à la volumétrie des articles. Cette action nous a permis de mettre à jour de manière exhaustive l’ensemble de notre base d’informations et de réduire la taxe Eco-Emballages sur les années 2012 et 2013.

Le Point vert vous amène-t-il à des modifications d’emballages ou à des reformulations?

B.L. : Nous distribuons des produits cosmétiques et les réglementations sont très strictes sur leurs compositions. Nous sommes donc très vigilants sur les formulations. Par contre, le Point vert ne nous incite pas actuellement à modifier nos emballages.

Avez-vous intégré la fin de vie de vos emballages dans la conception de vos produits?

B.L.: Malheureusement, non. La fin de vie de nos emballages n’est pas directement prise en compte lors des réflexions sur le développement de nos produits et de leurs emballages.

Travaillez-vous à l’optimisation de vos emballages avec vos fournisseurs pour diminuer le coût du Point vert?

B.L.: Effectivement, le cabinet Thot a attiré notre attention sur des points d’amélioration que nous mettons en œuvre depuis son intervention. Cela permettra de bénéficier du bonus de 8 % en 2014 sur les emballages concernés. Nous avons, par exemple, travaillé sur l’intégration des consignes de tri sur nos emballages au fur et à mesure des mises à jour des packs.

Devez-vous adhérer à une autre filière de responsabilité élargie du producteur (REP)?

B.L. : Nous avons adhéré à Valdelia en 2014 pour les meubles et pour les matériels de publicité sur le lieu de vente (PLV) que nous mettons à disposition de nos distributeurs.

Si vous aviez un souhait prioritaire à adresser à Eco-Emballages, quel serait-il?

B.L. : Je pense qu’il est nécessaire de simplifier les règles de calcul de la taxe.

Comme il y a de très nombreux paramètres à prendre en compte, des erreurs d’interprétation sont toujours possibles. l

Propos recueillis par Henri Saporta

665 MILLIONS D’EUROS POUR RECYCLER LES EMBALLAGES En 2013, les 50 000 adhérents d’Eco-Emballages, éco-organisme agréé pour la valorisation des emballages ménagers, ont généré 665 millions d’euros de contribution distribués aux collectivités territoriales tandis que 67 % des emballages étaient recyclés. À l’instar des emballages ménagers pris en charge par Eco-Emballages, le cabinet Thot Expertise s’est spécialisé dans l’accompagnement des entreprises amenées à remplir différentes déclarations au titre de la responsabilité élargie du producteur (REP) pour, notamment, les déchets électriques et électroniques (D3E), les déchets diffus spécifiques (EcoDDS), les déchets de mobiliers ménagers et professionnels (Éco-mobilier et Valdelia), les papiers (Ecofolio) ou encore les textiles (Eco TLC). Et il revient régulièrement « aux oreilles » d’Emballages Magazine que remplir la déclaration d’Eco-Emballages au titre du Point vert n’est pas vraiment une sinécure. Deux possibilités s’offrent aux entreprises : une déclaration détaillée ou une déclaration sectorielle pour moins de 180 000 unités de vente consommateur (UVC) commercialisées par an. Or les erreurs occasionnent des évaluations approximatives qui peuvent donner lieu à contentieux.

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MATÉRIAU

AR METALLIZING ATTAQUE LE « METPOL » AVEC SON PAPIER Le spécialiste du papier métallisé propose une alternative au polyester métallisé pour la décoration des étuis pliants.

Pour soutenir une rupture technologique, autant la faire entrer par la grande porte : Boris Hoffarth, directeur commercial produits laminés d’AR Metallizing (ARM), veut tout simplement remplacer le polyester métallisé – « metpol » pour les intimes – par du papier métallisé pour la décoration des étuis pliants en carton. Une aventure de longue haleine...

Tout commence en 2009 avec la création de la société belge AR Metallizing (ARM). Appuyés par le fonds d’investissement HIG Europe, Martin Raeymakers et Bart Devos achètent les spécialistes belge Alupa et italien Rotoflex pour créer ARM. Renforcée par la reprise de l’américain Vacumet Paper en 2012, l’entreprise affiche aujourd’hui un chiffre d’affaires de 120 millions d’euros et peut tabler sur une présence mondiale. Les trois usines de Genk en Belgique, de Casalgrasso en Italie et de Franklin (Massachusetts) aux États-Unis totalisent neuf lignes de production pour une capacité totale de 50000 tonnes.

nologique portée par des centaines de milliers d’euros injectés en recherche et développement (R&D).

Il faut tout inventer et affronter des bastions très bien défendus car souvent verrouillés par des contrats à long terme.

Convaincu que de solides atouts écologiques peuvent séduire les grandes entreprises, ARM a choisi de « prendre le taureau par les cornes » en s’attaquant directement aux produits de grande consommation à rotation rapide aux ÉtatsUnis comme en Europe.

Connus en anglais sous l’acronyme de Fast Moving Consumers Goods (FMCG), ces produits garantissent,

La spécialité? Le papier métallisé que l’on trouve, par exemple, à l’intérieur des étuis de paquets de cigarettes… Ancienne et maîtrisée, la technologie est bien connue: grâce au principe de la sublimation, la métallisation sous vide permet de déposer des particules d’aluminium sur un substrat pour lui donner un aspect brillant et argenté. De 0,02 micromètre d’épaisseur, la couche ne pose pas de problème dans les filières de recyclage.

L’entreprise est ainsi devenue le leader mondial des étiquettes en papier métallisé pour bouteilles de bière. Cependant, les fondateurs ont la conviction qu’il doit être possible, grâce à la lamination, de remplacer le traditionnel « metpol » par du papier métallisé pour la décoration des étuis pliants. Débute alors une aventure tech-

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FMCG

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en cas de succès, des volumes très importants. La révolution sera donc portée par les étuis de tubes de dentifrice, les boîtes de lessive ou de mouchoirs et tous les autres produits qui brillent de mille feux pour séduire les consommateurs pressés de faire leur course. Mais tous les segments de marché de l’étuis pliants sont directement concernés à commencer par le luxe où la sophistication de la décoration prime. De nombreux tests sont en cours...

Autour du concept d’emballage fonctionnel (lire encadré), ARM a construit un argumentaire exposant les différents avantages du papier métallisé. En termes de poids, la suppression du polyester métallisé permet, par exemple, de gagner les 20 grammes du film et les 20 grammes du couchage. Et le remplacement du plastique par du papier simplifie le recyclage...

En France, TPG Packaging, implanté à Malville (Loire-Atlantique), a franchi le pas

en utilisant la solution d’AR Metallizing pour les emballages de Saveurs & Nature.

Convaincu de l’importance de cette rupture technologique, l’imprimeur a déposé un dossier pour participer à l’édition 2014 de Pack & Green, prix organisé par Pack & Gift, le salon de l’emballage promotionnel.

Bien lui en a pris car le jury a primé cette réalisation. La remise de prix a eu lieu lors du salon qui a fermé ses portes le 5 juin. l

Henri Saporta

UN EMBALLAGE FONCTIONNEL AVEC LE PAPIER MÉTALLISÉ

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Autour du concept d’emballage fonctionnel, AR Metallizing (ARM) a construit un argumentaire démontrant les différents atouts du papier métallisé. Délivrant une couche d’une épaisseur de 0,02 micromètre, le process de métallisation offre la possibilité, spectaculaire, d’intégrer des hologrammes sécurisés et autres systèmes d’authentification mais aussi des effets tels que les lentilles de Fresnel et toutes sortes de décors repérés. En termes de poids, la suppression du polyester métallisé permet de gagner les 20 grammes du film lui-même et les 20 grammes du couchage. Grâce à la rigidité du papier, il est également possible de baisser le grammage du carton. Un emballage de 350 grammes peut dès lors être réduit à 280 grammes à propriétés mécaniques identiques. Pour la grande consommation, ARM propose le Rotopack Lam qui, à 85 grammes par mètre carré, réunit toutes ces propriétés. Pour le luxe et la cosmétique, une version High Gloss, aujourd’hui à 80 grammes par mètre carré, va prochainement sortir en version allégée. Quant au vernis qui protège la couche métallisée, il facilite le glissement des feuilles les unes sur les autres, un véritable avantage sur les lignes à haute cadence. De plus, pour la chaîne du froid, la couche métallisée vernie constitue une barrière thermique en empêchant le froid de sortir de la boîte et la chaleur d’y entrer. Conforté par ces atouts, Carrefour a franchi le pas avec des étuis pour tube de dentifrice imprimés par TPG Packaging.

Parmi les développements, AR Metallizing travaille sur la lamination sur microcannelure, l’étiquetage dans le moule (IML) et les barrières aux infrarouges ou encore à l’oxygène.

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ALIMENTATION

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IDENTITÉ

Dans une optique de « premiumisation », Champagne Jeeper a élaboré quatre assemblages aux « codes jeunes et audacieux » et fait développer par Verallia une nouvelle bouteille. Ce modèle exclusif, « identitaire », est plus ventru et moins haut qu’une champenoise classique ; il ressort ainsi davantage dans les rayons. De plus, la coiffe est indépendante de la collerette – une bague adhésive – et peut donc être retirée entièrement, sans Tircel, pour une présentation plus propre.

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SNACKING

Parce que les fruits frais entiers ne sont pas présents au rayon snacking, T&B Vergers (marque Croc’Moi) propose une pomme (gala, golden ou elstar) en sachet à fond rigide. Le fruit est sélectionné, lavé et donc prêt à manger.

Il est accompagné d’une serviette en papier.

L’emballage, refermable, comporte une fenêtre transparente et peut accueillir les déchets après consommation.

Le design est l’œuvre de l’agence lilloise W double v.

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COCOTTE

Pour sa nouvelle gamme de choucroutes, Iller (groupe André Bazin) a fait appel à Diadeis.

L’agence a imaginé une cocotte spécifique, micro-ondable, pour une plus grande praticité. En polypropylène, celle-ci est fabriquée par CGL Pack.

Le décor a été pensé pour mettre en avant les recettes originales et les ingrédients de qualité, avec des tons chauds et des effets de transparence qui laissent une forte visibilité du produit.

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INFUSION

De la vanille prête à infuser, comme un sachet de thé : c’est ce qu’a élaboré Eurovanille pour ses clients artisans et, sous la marque Vanillor, pour les particuliers.

Selon la cible, le sachet, annoncé biodégradable par le fabricant, contient 10 g de gousses prébroyées ou 1,5 g de gousses broyées. Facilité de dosage, gain de temps dans les préparations à base de lait et économies sont au rendez-vous.

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DOSAGE

Initiateurs de la farine en Doypack, les Moulins de Kleinbettingen (marque Farin’Up) étendent le concept aux graines culinaires (graines de sésame toastées, graines de courge, graines de lin brun et pignons de pin). Avec les mêmes avantages : herméticité, refermeture, dosage précis. Le format des graines est de 250 g, celui des pignons de 150 g.

Les films en polyéthylène/ polyéthylène téréphtalate sont fournis par Wipak Bordi et imprimés par Centroplast.

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CONSOMMATION I DÉCRYPTER 43

HYGIÈNE - BEAUTÉ

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PIERRE PRÉCIEUSE 1

PRÉCISION

Helena Rubinstein a adopté le modèle Serumony pour son nouveau sérum anti-âge Re-Plasty. Réalisé par Aptar, il est composé d’un fût de 15 ml en polypropylène (PP), d’un capot bi-injecté et d’une pipette en copolyester avec insert antiséchage, d’un boutonpoussoir en acrylonitrile butadiène styrène (ABS) galvanisé. Serumony a été choisi pour son conditionnement airless ainsi que pour sa pipette qui délivre une dose précise de 70 microlitres.

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COUTURE

Inspiré des créations haute couture, L’Atelier de Givenchy est une nouvelle gamme de parfums composée de sept fragrances. Le capot, conçu par Axilone (Ileos), évoque lui aussi l’univers de la mode. Rappelant une bobine de fil, le capot est en Surlyn teinté noir fumé sur lequel est posée une plaque en Zamak laqué noir. Il est muni d’une bague en polycyclohexylènediméthylène téréphtalate copolymérisé (PCTA). La couleur du fil qui entoure le capot est différente selon la fragrance.

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AIRLESS

La jeune marque française Oolution a choisi des flacons exclusivement airless pour ses soins du visage. Ici, le petit dernier, Check Matte, est un soin pour les peaux mixtes à grasse qui hydrate tout en régulant la production de sébum. Dans sa composition, tout est naturel : huile de macadamia, de jojoba et extrait bio de guimauve entre autres. La crème a été conditionnée dans un flacon en polypropylène (PP) signé Aptar (modèle Eden).

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NATURE

Lovea Nature propose son nouveau lait nutritif pour le corps. Sa formule est à 95 % d’origine naturelle, elle est notamment composée de karité et de cacao, réputés pour leurs propriétés nourrissantes.

L’huile de sésame complète l’hydratation de la peau en déposant un film lipidique doux et protecteur. Il est conditionné dans un flacon de 750 ml en polyéthylène haute densité (PEhd) surmonté d’une pompe en polypropylène (PP) et polyéthylène (PE) fournis par Condilog.

Évoquant la route des pierres précieuses, Le Gemme de Bulgari est une collection de six fragrances pour femme.

Un flacon sophistiqué a été choisi par le joaillier italien pour habiller son parfum.

Fourni par Qualipac, le flacon en verre est revêtu d’une coque en PCTA. Les bagues et le socle dorés de l’amphore sont en ABS galvanisé. Le capot est constitué d’une coiffe en Surlyn et d’un anneau en Zamak doré. La pompe a été produite par Aptar (modèle Precious).

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DÉCRYPTER I CONSOMMATION

VINS ET SPIRITUEUX

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COMPARTIMENTS

Conçu par Arc Créa Design pour Ballantine’s 17 ans, le coffret « La clé de l’assemblage », en chêne brut, veut mettre en lumière le savoir-faire de l’assemblage au travers de trois éditions limitées inédites. Quatre compartiments renferment les whiskies « signatures » qui composent ce blend.

Les bouteilles sont calées dans de la mousse à la finition simili-cuir. Fixée dans le compartiment supérieur, la clé donne accès au résultat final de cet assemblage.

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PHOENIX

Le mythe du Phénix s’imposait pour la renaissance du domaine de Saint-Robert et la création de la marque de cognac St Rob. L’agence Linea a donc incrusté l’oiseau sous forme de tatouage en relief jusque sur les épaules des flacons, produits par Saverglass et décorés – en or émail sur le XO – par Innov’Décor.

Les étiquettes sont fournies par Adic Imprimerie, les bouchons par Sodiliège et Ségède, les capsules par Rivercap et les étuis par Thibault-Bergeron.

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COUTURE

Pour la fin de l’année, la maison de champagne Collet veut, avec son coffret Esprit couture, raconter l’histoire d’un flacon, d’une pièce de créateur. La bouteille, un modèle unique produit par Saverglass, rappelle les formes d’un jupon.

L’écrin en carton, fourni par DL Com, est habillé à la main avec un revêtement au toucher cuir et doté d’une fermeture avec un lacet argent orné d’un bijou frappé du blason de la maison.

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BARRIQUE

La Carafe des siècles renferme un assemblage rare de vieux armagnacs Château de Lacquy. Elle est gravée du monogramme de la famille propriétaire du domaine.

Le flacon est fourni par Saverglass et le bouchon par Bormioli Luigi. Adam signe le coffret, en chêne pédonculé brut issu des forêts d’Aquitaine, celui-là même qui sert à la fabrication des barriques.

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BESACE

Le coffret Aberlour Wood Essence recèle quatre flacons 100 % fût de sherry, trois single malts Aberlour et une édition originale Aberlour A’bunadh, accompagnés de deux quaichs et d’un plateau de dégustation.

Inspiré de la besace du chasseur, il allie la noblesse du bois à l’élégance du cuir. Conçu par Jean Couvreur et l’agence Sowine, il a été réalisé par Brillouet, la maroquinerie Audouin et l’Orfèvrerie d’Anjou.

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DÉCRYPTER I DESIGN

N STRATÉGIE

LANSON MISE SUR UNE SOBRIÉTÉ PREMIUM L’agence Hotshop s’occupe de la collection permanente et des éditions limitées des champagnes Lanson. design s’est concentrée sur l’image de Lanson : la croix de Malte, car le fondateur en était chevalier, et l’image des bulles forcément. Rien de plus ou presque, car l’agence mise sur la sobriété pour traduire la dimension de luxe du champagne. « Pour la gamme intemporelle, dont le design n’est repensé qu’une fois tous les dix ans environ, la mission n’était pas de révolutionner le produit mais de le réactualiser. Le consommateur doit à peine percevoir le changement mais pour cela, le produit doit être au goût du jour », explique Alain Rousso. En ce qui concerne les éditions limitées, l’agence fait la part belle aux détails travaillés. Par exemple, pour la collection Vintage qui présente les champagnes d’exception de la maison, une encre gonflante a été utilisée pour imprimer le millésime sur la bouteille.

La tendance n’est donc pas à la fantaisie. Tout au moins sur le marché français car, pour les fêtes de fin d’année, les Anglais auront droit à une édition limitée ornée de sapins et cadeaux. « Les Anglais ont un rapport plus premier degré avec Noël », sourit Pierre Charrier, directeur de clientèle. l

L’ÉTUI...

Lorsque l’agence s’est penchée sur le design de la gamme permanente, l’équipe a commencé par repenser l’étui. « Nous avons opté pour une texture soft touch avec un effet mat pour remplacer le carton brillant. Le toucher est ainsi plus qualitatif.

Pour la décoration des coffrets Célébration, le graphisme est volontairement épuré. Nous avons voulu mettre l’accent sur les deux symboles de Lanson: la croix de Malte et l’effervescence », explique Pierre Charrier, directeur de clientèle.

Jessica Huynh

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Depuis trois ans, c’est l’agence Hotshop, et plus par ticulièrement sa filiale luxe Le 5 by Hotshop, qui s’occupe du design packaging de la marque de champagne Lanson. « Nous avons commencé par repenser les produits événementiels », raconte Alain Rousso, directeur du développement. Le challenge était important : « Les fêtes de fin d’année représentent une période de recrutement de consommateurs intense pour les marques de spiritueux. Notre défi, c’est de déclencher la pulsion d’achat. » Pour reconstruire la marque, l’agence de

...LA BOUTEILLE

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Premier élément de la marque à avoir été repensé par Hotshop, la bouteille de champagne rosé Pink Label présente un détail original. Si d’autres marques de spiritueux l’ont désormais adopté, en 2012, le sleeve, un film thermorétractable épousant les courbes de la bouteille, était un choix audacieux. Laurent Anastay-Ponsolle, planneur stratégique, se souvient : « C’était innovant à l’époque car le sleeve n’était pas connoté luxe et était plutôt réservé aux boissons de gamme inférieure. » Commercialisé en édition limitée, la version 2014 reprend la croix de Malte et évoque l’esprit de fête.

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DÉCRYPTER I DESIGN

MARKETING

LES COLAS SE METTENT AU VERT

Tandis que Coca-Cola lance la version « life » directement en vert, Pepsi relooke Next.

Traditionnel code couleur des produits bio, le vert va s’imposer au rayon des colas à la fin de cette année et au début de la prochaine. Il sera associé aux versions 30 % moins sucrées que les classiques, à base d’extraits de stévia, édulcorant issu de la plante du même nom originaire d’Amérique du Sud. Et cela marque une nouvelle étape dans la bataille à laquelle se livrent Coca-Cola et Pepsi.

C’est d’abord le géant d’Atlanta (Géorgie, États-Unis) qui, le 7 octobre, a annoncé le lancement en janvier 2015 en France de la version « life » de sa boisson emblématique, en partie sucrée à la stévia. Après le Royaume-Uni et la Suède en septembre, la France sera le troisième pays européen à découvrir le dernier-né du leader des sodas qui, depuis sa version classique en 1886, procède ainsi au quatrième lancement

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de son histoire. « Coca-Cola Life compte 89 calories pour une canette de 33 cl, contre 139 calories pour la version originale, et aucune pour les versions Light et Zero », précise le groupe.

Valeurs positives

Côté packaging, après le rouge pour le classique, l’argent pour le Light et le noir pour Zero, cette recette adopte donc un code vert, « une couleur de rupture, chargée de valeurs positives comme la vie, l’espoir, la nature », selon Céline Bouvier, directrice marketing de Coca-Cola France. Elle sera disponible en bouteilles en polyéthylène téréphtalate (PET) de 1,5, 1 et 0,5 l, en canette de 33 cl et, pour la restauration hors foyer, en bouteille en verre de 33 cl.

La riposte n’a pas tardé. Dès le lendemain, Pepsi présentait le nouvel habillage de Next. Exit le bleu clair, au demeurant

peu différenciant du reste de la gamme !

Ce cola passe aussi au vert, mais dans une nuance plus vive. « Le marché français est aujourd’hui mature pour accueillir un changement de design, qui renforcera le succès de Pepsi Next en impliquant mieux ses consommateurs via une mise en avant plus claire de l’édulcorant d’origine naturelle qui compose ce cola, à savoir l’extrait de stévia », explique la marque. Au passage, celle-ci rappelle que c’est elle qui a créé ce segment en introduisant Next en mars 2013 sur le marché, oubliant – ne lui en déplaise – que Breizh Cola l’avait devancée dès mars 2010, suivi en septembre de la même année par le cola de Leclerc fabriqué par L’Abeille. Pour conserver une longueur d’avance sur son principal rival, Pepsi commercialisera les nouvelles bouteilles et boîtes dès le mois de décembre.

L’enjeu est de taille pour les deux acteurs.

Pour Coca-Cola, les ventes de sa gamme phare se sont tassées en 2013, ne progressant que de 1 %, contre + 3 % en 2012, soit deux fois moins vite que celles de l’ensemble du groupe. Surtout, les ventes de Next « cartonnent », ce soda se plaçant numéro un des innovations de 2013 en volume et en recrutement et ayant généré 57 % d’incrémental à la catégorie des colas.

Il reste que ce nouveau code interpelle : si l’argument de la naturalité s’entend par rapport à l’aspartame, le sucre utilisé dans les versions classiques et issu de l’agriculture serait-il, lui, moins naturel que la stévia? l

Arnaud Jadoul

Breizh Cola a été le premier à sortir un cola à base de stévia, avec une étiquette et un bouchon verts.

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L’introduction de la stévia, édulcorant naturel, dans les colas leur vaut un nouveau code couleur. L’occasion d’aviver la compétition entre Coca-Cola et Pepsi.

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DÉCRYPTER I ITINÉRAIRE

LESIEUR

« LES CADENCES DES MACHINES ME FASCINENT » Michaël Boudes, responsable du pôle innovation et développement packaging, répond au questionnaire d’Emballages Magazine.

PHOTO ARNAUD JADOUL

Michaël Boudes, 34 ans, est le responsable du pôle innovation et développement packaging de Lesieur depuis 2010. Ingénieur diplômé de l’Esiec (devenue ESIReims), il a d’abord travaillé chez Ducros McCormick avant de rejoindre Lesieur comme responsable du développement et de l’industrialisation packaging.

Pourquoi le choix de l’emballage?

Après un premier cycle universitaire en chimie, je voulais intégrer une école d’ingénieur. Le monde de l’emballage permettait de capitaliser les connaissances acquises tout en offrant une dimension applicative.

Comment y êtes-vous venu?

J’ai réussi le concours d’entrée de l’Esiec et, depuis, j’ai toujours évolué dans le packaging.

L’autre métier que vous auriez aimé exercer?

Sportif de haut niveau. Pourquoi pas dans le judo ou un sport collectif ? Certes, c’est éphémère, mais j’aime l’idée d’associer plaisir et passion et de se préparer pour tendre vers l’excellence.

Comment travaillez-vous?

Avec un ingénieur et un technicien, l’un plus créatif, l’autre plus applicatif, nous travaillons en mode projet, de façon traditionnelle. Mais tous les chefs de projet ne sont pas issus du marketing. Cela montre une confiance et une volonté d’apporter un regard neuf sur les développements.

Nous avons également un rôle de courroie de transmission entre le marketing, les achats, les usines…, le management transversal y joue un rôle prépondérant. Pour les innovations, nous fonctionnons davantage sur un mode matriciel et essayons de passer d’une approche « push » à une approche « pull » pour faire émerger de nouvelles idées. Une dynamique lancée

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depuis 2009-2010 et qui commence à porter ses fruits.

Votre stratégie?

Elle repose sur trois axes. Primo, participer à la croissance organique au travers de la dimension packaging. Sur ce point, les parts de marché constituent un indicateur de suivi. Secundo, consolider le leadership sur les huiles et proposer des solutions innovantes sur les condiments – où nous sommes en position de challenger – pour faire bouger le marché. Tertio, continuer à réduire l’empreinte carbone en optimisant l’existant et en intégrant de la matière recyclée, voire de nouveaux matériaux lorsque c’est possible.

Votre qualité numéro un?

Un optimisme pragmatique. Pour fédérer les équipes, il ne faut pas être dépassé par la réalité.

Celle que vous recherchez chez les autres?

La motivation et l’envie.

La réalisation dont vous êtes le plus fier?

La dynamique installée dans le cycle d’innovation, qui permet de sortir trois à cinq produits par an. Tel le « Stop goutte », qui représente une véritable rupture dans le rayon des huiles, récompensée par le trophée LSA 2013 du design alimentaire.

Votre pire cauchemar professionnel?

L’attente et les déboires suscités dans les retards de lancement. Les plannings sont de plus en plus serrés et les écarts sont difficiles à rattraper.

L’emballage ou la technologie qui vous fascine?

Les technologies de transformation qui permettent de fabriquer un objet à partir de la matière. Je suis toujours fasciné par les machines et leurs cadences. Ce sont de réelles prouesses techniques.

Celui ou celle que vous détestez?

Un emballage qui ne tient pas les promesses véhiculées. La « déceptivité » du pack est une réelle dimension, qui n’est pas forcément intégrée.

L’emballage que vous aimeriez inventer?

Le consommateur attend un emballage simple, accessible, innovant et vertueux.

Quand on y parvient, on a fait une bonne partie du métier. La technicité pour la technicité n’est pas une solution quand elle n’est pas orientée vers le service du consommateur.

Comment voyez-vous votre métier demain?

La technicité restera un élément de base, mais il devra être complété par les autres composantes d’une entreprise de plus en plus ouverte et globale. Le métier doit aussi être tourné vers la satisfaction du consommateur final, l’acceptabilité, ainsi que le développement durable.

Pour votre pot de départ, la phrase que vous aimeriez entendre?

Plutôt que de considérer les réussites passées, j’aimerais que l’on se projette sur les réalisations futures qui émaneront des graines plantées. l

Propos recueillis par Arnaud Jadoul

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DÉCRYPTER I MACHINE

CALAGE

LA MACHINE À COUSSIN D’AIR DEVIENT INTELLIGENTE La Pro Pak’R de FP International intègre, entre autres dispositifs, un lecteur de puces RFID pour reconnaître le film à souder et à gonfler.

• La facilité d’emploi • La maintenance réduite • La compacité.

L’INCONVÉNIENT PHOTO DR

La machine produit 21 mètres de coussins d’air par minute.

Il aura fallu pas moins de 24 mois – dont la moitié consacrée à la conception, le reste dédié aux essais chez des industriels – à FP International avant d’aboutir à la version définitive de la Pro Pak’R, sa dernière machine pour la fabrication de coussins d’air. Le spécialiste du calage et de la protection, a voulu faire bien les choses, cet équipement étant destiné à remplacer progressivement toutes ses machines en fonctionnement. Partant des résultats d’une enquête de satisfaction, l’américain a axé son travail sur l’amélioration de la fiabilité, la facilité d’emploi, l’évolutivité. « Cette machine a été conçue par du personnel de maintenance, pas par des ingénieurs, nous nous sommes donc attachés à résoudre tous les petits problèmes de la vie courante, à prévoir les pannes avant qu’elles n’arrivent », explique Pierre Vu, directeur marketing monde, chargé du projet. Surchauffe des moteurs, doigts qui se coincent, mauvaise isolation électrique… : tout a été passé en revue. Les composants à risque ont été modifiés, le design de certaines parties a été amélioré. C’est le

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• La longueur du temps de chauffe.

cas du mandrin porte-bobine, dont l’inclinaison a été augmentée de 5 degrés pour simplifier le chargement du film. La pièce intègre un lecteur de puces RFID, pour identifier le type de film et le coussin à réaliser. « Les paramètres de soudage et de gonflage sont saisis automatiquement, l’opérateur n’a rien à faire », se félicite Pierre Vu. La taille de l’équipement a été diminuée. La machine mesure désormais

ÉLÉMENTS FINIS

Tiziano Polito

PHOTO DR

LES AVANTAGES

35 x 35 x 55 cm pour un poids de 16 kg à peine, ce qui permet de la placer sur le coin d’un bureau ou de la percher sur un support en vue d’obtenir une distribution de coussins par le haut. FP International a cherché à réduire les outils nécessaires aux opérations de maintenance ordinaire. Ils sont au nombre de cinq actuellement, l’objectif étant de parvenir à deux sur la prochaine version de la machine, prévue pour fin 2015. Enfin, un manuel d’instruction est disponible en ligne, sur un site internet dédié, avec des séquences vidéo d’une douzaine opérations d’entretien s’appuyant sur des images de synthèse particulièrement réalistes. Remplacement d’un guide, d’une courroie, panne de moteur : tout y est. « On indique à l’utilisateur où il fait intervenir et ce qu’il faut faire », détaille Pierre Vu. De conclure : « Ce type de fonctionnalité va nous permettre de vendre cette machine dans des pays lointains comme l’Australie, l’Inde ou l’Amérique du Sud sans être obligés de créer sur place des bureaux pour le service. » l

La Pro Pak’R fabrique des coussins d’air (carrés ou en matelas) pour combler le vide dans les cartons et protéger les produits des chocs. Afin d’éviter que les coussins ne se percent, leur résistance a été testée avec un logiciel utilisant la méthode des éléments finis. La simulation du gonflage a permis d’identifier les zones de faiblesse ; le design des sachets a été modifié en conséquence.

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DÉCRYPTER I POINT DE VUE

POURQUOI LE JAPON A-T-IL 40 ANS D’AVANCE SUR L’EUROPE ?

En misant sur l’innovation, les Nippons se démarquent de leurs concurrents sur le marché mondial.

PHOTO LINDA MONBORREN

Un emballage fonctionnel qui quer de leurs concurrents et s’assurer un préserve la fraîcheur, les qua- avantage compétitif sur le marché monlités organoleptiques et senso- dial. Cette stratégie n’a pas pour unique rielles des aliments, prolonge leur durée objectif de développer de nouveaux prode vie et réduit le nombre de conserva- duits, elle permet également d’anticiper teurs : une utopie ? Absolument pas. Inté- les réglementations en matière d’emballages alimentaires, en grés dans les parois mettant au point très des conditionnements, tôt des alternatives aux ou indépendants sous produits existants. forme de sachets ou En Europe, il faut d’étiquettes, les embalattendre 2004 pour que lages actifs ralentissent le Parlement européen la dégradation des alidéfinisse les emballages ments. Les technologies actifs (N° 1935/2004). actives, conçues pour Ce n’est qu’en 2010 absorber ou libérer des que l’UE légifère sur substances telles que l’impor tation desl’oxygène, le dioxyde de dits emballages ; une carbone, l’eau, l’éthyréglementation jugée lène, les vitamines ou très contraignante par encore des antimicroUn absorbeur d’oxygène de Toppan Printing tous les spécialistes, biens, dans les aliments dans un emballage de poisson au Japon. confrontés à des proou dans leur environnecédures de mise en ment, sont peu connues en Europe mais couramment utilisées conformité décourageantes et onéreuses, au Japon depuis quatre décennies déjà. et des délais qui se comptent en années Aujourd’hui, la part des emballages actifs avant de pouvoir pénétrer le marché représente 47 % des emballages alimen- européen. L’Union européenne est ainsi taires japonais. Les relargueurs d’éthanol, la seule région du monde à adopter une ou encore les emballages à température législation spécifique aux matériaux actifs. contrôlée sont des marchés quasi exclu- Au Japon, la réglementation ne distingue pas les emballages traditionnels « passivement japonais.

Tout commence en 1976. Alors que la sifs » des technologies actives. communauté européenne légifère sur les matériaux aptes au contact alimentaire et Gage de qualité décrète l’inertie des emballages, la même Le facteur réglementaire n’explique pas à année, au Japon, Mitsubishi Gas Chemical lui seul l’essor des emballages actifs au (MGC) lance le premier emballage actif, qui Japon. Cette absence de distinction entre connaît un succès commercial sans pré- les emballages traditionnels et innovants cédent : l’absorbeur d’oxygène en sachet a eu pour conséquence la banalisation Ageless. Entre 1979, année de dépôt du des nouvelles technologies et l’affranchisbrevet sur les absorbeurs d’oxygène aux sement des barrières cognitives pour les États-Unis, et 1989, MGC présente, en industriels et les consommateurs. Contraimoyenne, un nouveau brevet par an. Les rement à l’Europe où les consommateurs grands groupes japonais misent tout sur sont décidément réticents à la présence l’innovation et financent massivement des de sachets en contact direct avec les aliprogrammes de recherche pour se démar- ments, les Japonais ont une approche

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EMBALLAGES ACTIFS

LINDA MONBORREN, Titulaire d’un master en commerce international à Paris-Sorbonne, Linda Monborren, finalise une thèse internationale sur le marché des emballages actifs et intelligents. Elle dirige depuis 2011 Smart-InPack, une société de formation et de conseil.

totalement différente. Ces emballages, utilisés couramment depuis des décennies, sont entrés dans les mœurs au point que la majorité des consommateurs, friands de technologies innovantes, accordent une parfaite confiance aux produits de leurs entreprises et jugent la présence d’un sachet comme un gage de qualité et de fraîcheur. Or, au Japon, la fraîcheur des aliments et la présentation des produits dans des films transparents conditionnent l’acte d’achat. Les nouvelles technologies d’emballage s’adaptent aussi aux modes de consommation nomades et répondent aux exigences des industriels. Ces derniers doivent en effet faire face à une demande croissante en produits très frais, peu ou pas transformés, prêts à consommer et dont la durée de vie se limite parfois à quelques heures.

La disparité entre les marchés japonais et européen peut également s’expliquer par le fait que l’Europe d’après-guerre a beaucoup misé sur les techniques dites de mise sous vide ou les emballages sous atmosphère modifiée, très coûteuses, mais que les industriels maîtrisent, que ce soit au niveau technologique ou au niveau retours sur investissements. Cependant, le marché américain, historiquement proche du marché européen, tend désormais à délaisser ces technologies pour suivre l’exemple japonais. Cette évolution suggère que, tôt ou tard, l’Europe sera rattrapée par les emballages actifs. L’écart avec le Japon sera néanmoins difficile à combler. l

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DÉCRYPTER I POINT DE VUE

ENVIRONNEMENT

La dynamique de succès n’est possible que grâce à la mobilisation constante de tous les acteurs concernés.

SOURCE : ADEME

Dans cette infographie réalisée par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), le CNE montre que le recyclage et la valorisation énergétique contribuent à l’économie circulaire.

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L’économie circulaire est donc une réalité dans le monde de l’emballage et les bonnes pratiques rappelées dans ce document sous forme de huit points, sont là pour l’illustrer. Premier point, l’écoconception des emballages donne une part essentielle au respect de l’environnement et au développement durable d’une façon plus générale. Le CNE y prend sa part en mettant à disposition un guide méthodologique d’écoconception dans lequel 25 questions à se poser aident les metteurs en marché dans leur développement de produits emballés.

Progrès technologiques

BRUNO SIRI Bruno Siri, délégué général du Conseil national de l’emballage (CNE), anime deux rendez-vous consacrés à l’économie circulaire: le mercredi 19 novembre de 11h30 à 13 heures sur le Plateau TV et le jeudi 20 novembre de 12h30 à 13h30 sur Pack Vision.

TONNAGES D’EMBALLAGES VALORISÉS EN 2011

Le Conseil national de l’emballage (CNE) a publié au mois de septembre, en français et en anglais, un nouveau document très important intitulé Emballages et économie circulaire (1). Le CNE et ses partenaires y font la démonstration que l’économie circulaire est une réalité très dynamique dans le monde de l’emballage et ceci depuis plusieurs décennies. Cette réalité s’exprime par des réalisations concrètes mais aussi au travers de bonnes pratiques disponibles pour l’ensemble de la chaîne de valeur. Tout d’abord, il faut rappeler l’écoconception des emballages qui a pour ambition d’aider à la création d’emballages performants toujours plus respectueux de l’environnement.

La réutilisation est pratiquée quand cela a un sens économique et environnemental, plus particulièrement dans le domaine des emballages industriels et commerciaux.

La réduction à la source permet depuis vingt ans d’emballer mieux tout en utilisant moins de ressources. Cela est matérialisé par un réel découplage entre la production de biens de consommation et le poids des emballages employés. Le recyclage affiche des résultats solides puisque, en moyenne, deux emballages sur trois sont réutilisés dans des boucles « emballages » ou dans des boucles plus larges…

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LA GESTION DES RESSOURCES PASSE PAR L’ÉCONOMIE CIRCULAIRE

Deuxième point, la réutilisation des emballages est pratiquée lorsque cela fait un sens économique et un sens environnemental notamment dans la relation B to B pour les emballages industriels et commerciaux. Troisième point, la réduction à la source permet depuis des décennies de profiter des progrès technologiques et de diminuer constamment l’utilisation de matériaux : on rappelle l’atteinte de réduction de 100 000 tonnes d’emballages ménagers par les metteurs en marché entre 2007 et 2012. Quatrième point, les emballages en fin de vie sont largement recyclés et leurs matériaux réutilisés dans

des boucles « emballages » ou des boucles plus larges vers d’autres utilisations. Par ailleurs, et contrairement aux idées reçues, ces matériaux sont largement réinjectés dans un circuit local (national). Cinquième point, les emballages non recyclés sont valorisés en énergie avec un objectif très clair pour la profession d’un « zéro mise en décharge » d’emballages vides. Sixième point, la diminution de l’utilisation de ressources non renouvelables est également un objectif avoué de la chaîne de valeur « emballages » ; la gestion globale des ressources (qu’elles soient renouvelables ou non) se doit d’être durable. Septième point, toute cette activité est ancrée au plus près des besoins en matériaux et en emballage sur l’ensemble du territoire avec un objectif constant de diminution des transports. Huitième et dernier point, la chaîne de valeur des emballages est proactive afin de faire profiter l’ensemble des acteurs économiques des progrès des uns et des autres.

Il faut enfin rappeler que cette dynamique de succès n’a été possible que grâce à la mobilisation permanente de tous les acteurs concernés à l’instar des citoyens, des collectivités locales, des pouvoirs publics, des associations et des entreprises. Selon l’adage bien connu, seul on va plus vite, ensemble on va plus loin! l (1) Le document complet « Emballages et économie circulaire » est disponible sur le site CNE: www.conseil-emballage.org/publications/

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DÉCRYPTER I EXPERTS

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LE BRIEF

PLAISIR DE DÉBALLER En jouant avec les pliés et dépliés, le packaging transforme une simple enveloppe utilitaire en expérience de consommation.

La surprise du déballage se fait en toute simplicité. duit. ation du pro SAGE ’U la consomm L e d R E es N ap G ét A s d’étudiant, 1. ACCOMP i se (dé)plie aux différente es. Projet d vi es u u q q g ur les co Le packagin ble fond po . ètes à dou u h ca ég u st at io n ca à p o u r la d 4 Sachet le ab li . n ép o d tt ie Co ab le et design Noém p iz za p o rt Baini.

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DÉCRYPTER I EXPERTS

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SÉMIOTIQUE

L’EXPERTISE CAPILLAIRE AU SERVICE DE LA DURÉE Les shampoings pour cheveux colorés proposent tous le même bénéfice majeur: préserver la couleur le plus longtemps possible.

Ce bénéfice se traduit cependant par trois univers distincts.

MARINA CAVASSILAS Expert en sémiotique, Marina Cavassilas livre chaque mois le fruit de ses réflexions. www.semiopolis.fr

ARTISTIQUE SIGNIFICATION Elseve réunit des formes abstraites et rationnelles, symboliques de l’univers scientifique et de l’efficacité. Ce décor abstrait rappelant l’esprit des débuts de l’art moderne pictural est associé à une ambiance baroque (arabesque, brillance) très gloss et glamour.

VISIBILITÉ PHOTO DR

Forte du fait de ce rouge brillant mais faible du point de vue de la lisibilité des informations tant la brillance du pack est intense.

NATURALISTE SIGNIFICATION Fructis propose une fusion de deux cellules. Cette image évoque clairement la fécondation et donc la puissance de la mère qui porte et protège en elle la vie en devenir. Cette mise en scène symbolise la protection sur un mode très naturaliste.

VISIBILITÉ

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Forte l’effet du clair-obscur : jaune doré sur fond rouge.

TECHNIQUE SIGNIFICATION La technicité d’un coiffeur connu accompagne le consommateur à la maison. Cette technicité est véhiculée par le gris et les mots « professionnel » et « expert ». La photo et la signature de Franck Provost se chargent du reste.

VISIBILITÉ

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Faible car la couleur du packaging n’attrape pas l’œil en linéaire.

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DÉCRYPTER I EXPERTS

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EN RAYON

LES SALADES SNACKING

L’INDP

L’année aura été marquée par le fort développement des salades-repas sur le segment du snacking, apportant une alternative diététique aux consommateurs coutumiers du déjeuner sur le pouce, sans exclure plaisir et gourmandise.

Expert en conception et en création, l’Institut national du design packaging livre chaque mois le fruit de ses réflexions. www.indp.net

COMPARTIMENTÉE

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Illustration concrète du rôle que joue l’emballage dans l’innovation et le développement de nouveaux produits, la salade à compartiments amovibles. Les avantages de ce système: les différents ingrédients étant séparés, le consommateur peut les déguster à sa guise, en ayant la possibilité d’en faire réchauffer certains. Surtout, la conservation optimisée des produits par leur séparation permet un prolongement de la DLC.

Inspirés du plateau-repas, les coffrets de salades accompagnées de biscuits salés et sucrés avaient fait une arrivée très remarquée en rayon, présentation aujourd’hui proposée par une marque de distributeur (MDD), avec sa propre recette. Les étuis plats en carton disposent d’une surface de communication importante, dotée d’une fenêtre creuse en facing.

Accompagnant la salade, la dosette d’assaisonnement est fort pratique avec sa forme de tube à essai.

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PLATEAU

Axe de différenciation possible au sein du rayon: le partenariat avec des marques nationales afin d’y proposer un dessert intégré permettant d’obtenir un menu complet; ou encore des crackers accompagnant la salade. Dans le cas du dessert, une gamme de différents assortiments est présentée, dont la gourmandise est la signature; retranscrite par un pack minimaliste jouant sur la transparence qui place le produit au premier plan.

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COBRANDING

La barquette en polymère reste la plus répandue du segment en nombre de références. Outre la forme classique, certains opérateurs ont su se démarquer grâce à un design volume inédit et une communication graphique impactante. D’un point de vue pratique, le couvercle qui se retire dans sa totalité facilite l’usage pour le consommateur. En revanche, cette présentation ne permet pas au consommateur d’avoir une vue détaillée sur le contenu, comme c’est le cas avec les autres barquettes.

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BARQUETTE

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DÉCRYPTER I EXPERTS

ANALYSE

RÂPE À PARMESAN FRANPRIX La coopérative italienne Agriform propose un emballage-service breveté qui permet de réaliser à volonté des « pétales » de parmesan frais, en un tour de main…

FABRICE PELTIER

1. CHEZ L’INDUSTRIEL Cet emballage insolite, constitué d’une grande base circulaire en plastique vert et d’un contenant translucide également en plastique, est bien plus qu’un simple ar ticle de conditionnement qui préserve la fraîcheur d’un morceau de parmesan. Il s’agit d’un véritable accessoire de cuisine qui permet de réaliser des copeaux fins et réguliers pour l’assaisonnement des plats.

Son principe de fonctionnement est identique à celui d’un étau.

La tranche de fromage de 150 g, taillée en forme de parallélépipède (37 mm de côté sur 100 mm de haut) et contenue dans le fourreau translucide, est transpercée sur toute sa hauteur par une tige filetée. Cette dernière est reliée à la base circulaire de l’emballage qui n’est rien d’autre qu’une râpe à six encoches. À l’extrémité opposée de la tige filetée, est vissée une plaque en plastique qui, lorsque l’on tourne le corps de l’emballage en gardant sa base immobile, compresse le parmesan contre la râpe.

Ainsi, tour après tour, la plaque descend et les copeaux se forment jusqu’au dernier millimètre de fromage contenu dans l’emballage…

Le commentaire de Fabrice Peltier Un emballage-service à l’état pur.

Expert du design, Fabrice Peltier livre chaque mois le fruit de ses réflexions. www.diadeis.com www.p-reference.fr

fonctionne cet objet bizarre, avant de l’avoir essayé, il faut faire preuve d’un peu d’imagination…

Le commentaire de Fabrice Peltier Un emballage dont la communication n’est pas le point fort.

3. CHEZ L’UTILISATEUR Après l’avoir extraite de son suremballage de protection (une paire de ciseaux s’impose), la râpe à parmesan se conserve au réfrigérateur durant vingt et un jours. Son utilisation est très simple : il faut tout d’abord enlever le capot de protection sous la base circulaire, puis tenir la râpe au-dessus de l’assiette à assaisonner. Il suffit alors de tourner le corps de l’emballage.

Après usage, il convient de reposer le capot de protection.

Le commentaire de Fabrice Peltier Un emballage-service très facile à utiliser.

2. CHEZ LE DISTRIBUTEUR

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4. À LA POUBELLE Si cet emballage rend indéniablement service à l’amateur de parmesan qui n’a pas de râpe, il représente néanmoins une quantité substantielle de déchets d’emballages non recyclables.

Le commentaire de Fabrice Peltier Un emballage qui n’est pas écoconçu.

PHOTOS DR

Cet emballage muni de deux étiquettes, une au recto et l’autre au verso, est conditionné sous atmosphère protectrice dans un film transparent thermoformé.

Mais la communication de ce packaging n’est guère explicite...

Aussi, pour comprendre comment

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DÉCRYPTER I EXPERTS

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RÉGLEMENTATION

ÉTIQUETAGE: COUPABLE ET RESPONSABLE À chacun son métier. Les scientifiques appliquent la réglementation, les designers créent des visuels et les juges d’instruction envoient en correctionnelle ceux qui font du droit de travers.

Le 1er décembre 2014 le règle­ ment dit « Inco » concernant l’information du consommateur sur les denrées alimentaires s’applique dans la plupart de ses dispositions (1).

Le 1er juin 2015 le règlement dit CLP rela­ tif à la classification, à l’étiquetage et à l’emballage des substances et mélanges chimiques achève sa période d’appli­ cation progressive (2). On s’active donc actuellement dans les entreprises pour redesigner ses étiquettes. Quelques conseils pour ne pas s’attirer personnel­ lement des ennuis.

Responsible or liable ?

Ces deux règlements européens sont bien évidemment disponibles en français comme dans toutes les langues euro­ péennes officielles. Cependant il ne faut jamais oublier qu’il ne s’agit que de tra­ ductions, l’anglais étant de fait la langue de travail dans les instances européennes.

La langue de Shakespeare présente la particularité d’avoir pu puiser à deux sources linguistiques : le saxon et le latin.

Il en résulte une richesse de vocabulaire pouvant créer des confusions.

Ainsi, l’anglais utilise les termes « respon­ sability » et « liability » qui sont traduisibles tous les deux par le terme français de « res­ ponsabilité ». Un seul mot mais deux sens dans notre langue : « to be responsible for » signifie avoir la responsabilité d’as­ surer une tâche, une obligation de faire ; « to be liable » signifie que l’on est respon­ sable d’une faute que l’on doit réparer.

Illustration : l’article 8 du règlement Inco dont le titre est « Responsabilité » indique que le responsable des informa­ tions sur les denrées alimentaires (« the food business operator responsible for the food information ») est, par défaut, l’exploitant sous le nom duquel la den­ rée alimentaire est commercialisée.

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L’annexe 1 du règlement CLP rappelle que chaque fournisseur demeure pleinement responsable (« each supplier shall remain fully responsible for ») de la classification, de l’étiquetage et de l’emballage des substances et des mélanges qu’il met sur le marché ainsi que du respect de toute autre exigence du règlement.

Ces deux dispositions nous informent sur la question de savoir qui supporte l’obliga­ tion légale (« responsability ») de s’assu­ rer de la conformité d’une étiquette aux règles Inco ou CLP : c’est l’entreprise qui met le produit sur le marché. Mais elles ne nous disent pas quelle est la personne physique qui est « liable », c’est­à­dire qui va se retrouver devant le tribunal correc­ tionnel en cas de non­conformité.

Ce silence des textes européens est normal car la répression pénale des manquements aux règles du droit euro­ péen relève de la compétence des États membres. Le règlement CLP le stipule expressément en demandant à ces derniers d’adopter des sanctions en cas de non­respect du règlement. Ces sanc­ tions doivent être effectives, proportion­ nées et dissuasives (article 47).

Ainsi, le code de l’environnement punit d’emprisonnement – jusqu’à deux ans – et d’une amende pouvant atteindre 75 000 euros le fait de vendre un produit chimique classé comme dan­ gereux dont l’étiquetage ou l’emballage n’est pas conforme aux exigences du règlement CLP (4).

Correctionnelle

Pour les infractions aux règles d’étique­ tage des produits alimentaires, le code de la consommation laisse croire qu’il est moins sévère puisqu’il prévoit une simple amende pouvant s’élever à 450 euros.

Il y a cependant autant d’amendes que de produits saisis par les agents des

SYLVAIN MARTIN Expert en emballage et avocat en droit des affaires, Sylvain Martin livre chaque mois le fruit de ses réflexions. avocat@sylvain-martin.com

fraudes comportant une même étiquette non conforme à la réglementation. Pour cent produits saisis, le chef d’entre­ prise responsable de mise sur le marché risque donc d’être déclaré coupable de cent infractions.

Licenciement

L’employé auteur de la non­conformité sur ces étiquettes ne risque pas la correc­ tionnelle. Autrement dit, les employés qui dessinent le visuel rassemblant toutes les mentions obligatoires et ceux qui déci­ dent du texte de ces mêmes mentions ne courent pas de risque pénal car l’infrac­ tion porte sur la mise sur le marché d’un produit mal étiqueté et pas sur le travail de réalisation de l’étiquette. Mais un employeur qui se retrouve devant un tribunal correctionnel et doit payer de sa poche (et non avec la trésorerie de son entreprise) une amende salée peut se demander s’il va garder un employé qui s’est trompé en interprétant de sa propre initiative ce qu’il croit être de la réglemen­ tation alors que c’est du droit.

Ce dernier pourra répondre qu’on ne licencie pas un employé qui commet des erreurs parce qu’il n’a pas été formé. l

(1) Règlement 1169/2011 du 25 octobre 2011, art. 54 et 55 prévoyant des exceptions en particulier pour les déclarations nutritionnelles obligatoires seulement en décembre 2016.

(2) Règlement 1272/2008 du 16 décembre 2008.

(3) Alinéa 1.1.0. « Répondre aux prescriptions du présent règlement».

(4) Article L521-21 tel que modifié par l’ordonnance n° 2011-1922 du 22 décembre 2011 - art. 3.

(5) Code de la consommation, art. L214-2. Code pénal, art. 131-13 et 132-7.

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DÉCRYPTER I BAROMÈTRE

Cette page a été réalisée en collaboration avec l’INSEE

INDICES DE PRODUCTION

FILIÈRE

RECUL ESTIVAL

DERNIER MOIS

Le mois d’août n’est jamais très positif pour les statistiques de produc­ tion d’emballages. Les usines ferment et l’activité chute. Ainsi, 2014 n’a pas dérogé à la règle. L’indice de production enregistre une baisse de 23 % sur juillet, déclinant de 113 à 87 points. Tous les secteurs sont concernés, hormis le verre qui affiche un glorieux + 3 %, soutenu par la belle prestation des pots et flacons (+ 9 %). L’industrie du bois a reculé de près de 40 % quand les plastiques régressent de 28 %. Le papier­carton n’est pas en reste, à – 23 %, en raison de la morosité du carton ondulé et des étuis pliants, tous deux en recul de 24 %. Il faut toutefois regarder ces résultats avec circonspection : août n’est pas un mois comme les autres. Les résultats « sur 1 an » sont bien plus éloquents. Et là, il n’y a aucune grosse surprise.

DERNIER MOIS

115

– 23,4 %

110 105

115

95 90 85 80 75 Août Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juill. Août

2013

DERNIER MOIS

125

– 2,6 %

120

88

+ 2,3 %

105 100 95 90

75

85

Août Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juill. Août

Août Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juill. Août

2014

2013

Les sacs à la traîne

L’activité a été morne dans l’industrie du papier­carton ; l’indice recule de plus de 23 %, en passant de 98 à 75 points. Les caisses en carton ondulé et les étuis en carton compact perdent 24 % alors que les sacs en papier rétrogradent de 31 %.

DERNIER MOIS

PLASTIQUES

2013

PAPIER-CARTON

SUR 1 AN

110

80

+3%

2014

Les sachets dévissent

L'industrie de l’emballage plastique a souffert. L’indice fond de 28 % à 88 points. Tous les segments sont atteints, en particulier la sacherie : les produits à base de polyéthylène (PE) perdent 43 %, ceux fabriqués avec d’autres polymères 33 %. Bacs et caisses déclinent de 28 %.

DERNIER MOIS

SUR 1 AN

+ 6,2 %

SUR 1 AN

– 39,4 %

128

0%

80

121

102

100

114

95

107

90

100

85

94

80

87

75

80

Août Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juill. Août

2013

2014

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I NOVEMBRE 2014

2014

Les tonneaux chutent

BOIS

Toujours en contre­tendance, l’industrie du verre affiche une hausse de 3 % de son activité avec un indice dépassant la barre des 100 points.

Les bouteilles n’ont pas brillé (– 2 %). Par contre les pots et les flacons signent une belle performance avec une hausse de 9 %.

Août Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juill. Août

2013

Les pots et flacons progressent VERRE

– 28 %

2014

115

75

85

105

87

100

90

110

0%

105

95

115

– 23 %

110

SUR 1 AN

100

SUR 1 AN

La production d’emballages en bois a été presque divisée par deux. L’indice atteint à peine les 80 points. L’activité a diminué de 52 % dans le domaine des futailles, tonneaux et foudres, de 37 % dans l’industrie des palettes.

L’emballage léger et la caisserie ne font pas beaucoup mieux : – 29 %.

Données brutes

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BAROMÈTRE I DÉCRYPTER 69

PAPIERS ET CARTONS RÉCUPÉRÉS

PRIX DES MATIÈRES PREMIÈRES Peu de changements

Emballages Magazine publie les moyennes des prix des papiers et cartons récupérés (PCR) pour les sortes basses. En réalité, en septembre dernier, le cours de la sorte 1.02 (papiers et cartons mêlés d’origine triés) a évolué entre 59,72 et 67,39 euros la tonne, celui de la sorte 1.04 (emballages commerciaux) entre 76,93 et 80,84 euros la tonne et celui de la sorte 1.05 (ondulés récu­ pérés) entre 87,43 et 91,32 euros la tonne.

Les prix des PCR sont restés stables sur la période.

BOIS À PALETTES

Légère augmentation

Emballages Magazine rend compte de l’évolu­ tion des prix des bois à palettes, toutes essences confondues. Désormais exprimé en indices (base 100 en 2005), cet indicateur trimestriel est censé donner une idée des tendances sur le marché des palettes neuves. En juillet dernier, il s’établissait à 122,7, ce qui représente une très légère augmentation par rapport à la donnée du mois d’avril (122). De nouvelles hausses sont attendues avant la fin de l’année.

MATIÈRES PLASTIQUES

La baisse continue

Alors que les cours des plastiques ont ten­ dance à augmenter en septembre, on constate – contrairement aux prévisions – une forte baisse des prix de ces matières. La chute des cours des hydrocarbures n’y est pas étrangère. La résine la plus impactée par ces variations est le polystyrène expansé (PSE), qui perd 4 % de sa valeur en un mois, avec un cours à 1,58 euro par kilo, soit environ 7 centimes de moins par rapport au mois d’août.

Les fabricants de barquettes de viande et les produc­ teurs de calages peuvent se frotter les mains…

Les autres plastiques sont également touchés par les baisses. Moins « violentes », il est vrai. Ainsi, il en coûtera 4 centimes de moins pour se procurer 1 kg de polyéthylène haute densité (PEhd) soufflage et 3 centimes de moins pour acheter la même quantité de polystyrène (PS) cristal. Les cours de ces deux résines, respectivement utilisées dans la produc­ tion de corps creux et de contenants alimentaires, se sont établis à 1,37 euro/kg et 1,78 euro/kg. Les autres polyéthylènes employés dans l’emballage, comme le polyéthylène basse densité (PEbd) et le polyéthylène haute densité (PEhd) dans les varié­ tés film et injection, chutent de 2 centimes environ; les cours de ces résines s’échelonnent désormais entre 1,34 euro/kg et 1,46 euro/kg. Le polyéthylène téréphtalate (PET) perd quant à lui 2 centimes, à 1,23 euro/kg.

VALEURS MOYENNES MENSUELLES, EN EUROS PAR TONNE 1.02 (papiers et cartons mêlés)

160

1.04 (emballages commerciaux)

1.05 (ondulés récupérés)

140 120 100

89,37 78,88 63,55

80 60

1.05 1.04 1.02

40 20

S

O

N

D

J

F

M

A

M

J

2013

J

A

2014

S

SOURCE : COPACEL

VALEURS MOYENNES TRIMESTRIELLES, EN EUROS PAR M3, HORS TVA, CAMION DÉPART 125

122,7

120 115 110 105 J

A

J

O

J

A

2014

2013 VALEURS MOYENNES MENSUELLES, EN EUROS PAR KG

2,1

J

SOURCE : Centre d'Etudes de l'Economie du Bois (CEEB)

Polystyrène Cristal (PS)

Polypropylène (PP) copolymère injection

Polychlorure de vinyle (PVC)

Polypropylène (PP) homopolymère injection

Polyéthylène téréphtalate (PET)

Polystyrène expansé (PSE)

1,8 1,5 1,2 0,9 0,6

S

O

N

D

J

F

A

2013

SOURCE : ELIPSO

M

J

J

A

PET

0,92

PVC

PS PSE PP cop.

PP homo.

S

2014

Polyéthylène basse densité (PEbd)

1,7

M

1,78 1,58 1,51 1,45 1,23

Polyéthylène haute densité (PEhd) soufflage Polyéthylène haute densité (PEhd) injection

Polyéthylène haute densité (PEhd) film

Polyéthylène haute densité (PEhd) linéaire

1,46 1,44 1,42 1,37 1,34

1,4 1,1

PEbd PEbd linéaire PEhd inj.

PEhd souf.

PEhd film

0,8 0,5

S

O

SOURCE : ELIPSO

N

2013

D

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A

M

J

J

A

S

2014 NOVEMBRE 2014 I EMBALLAGES MAGAZINE

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DÉCRYPTER I CARNET

CHEP FRANCE

COMEXI

Jeroen van der Meer est le nouveau directeur général du constructeur espagnol de machines d’impression et de façonnage d’emballages souples. Il dirigeait la division films techniques de Clondalkin.

OLIVIER LEGENDRE A DE LA BOUTEILLE Pour remplacer Laurent Le Mercier, appelé au poste de vice-président senior monde des activités automobile, à la direction générale de sa filiale française, Chep a choisi Olivier Legendre.

Il était depuis 2012 directeur général de Chep Benelux, après avoir pris la direction du département « Retail & Asset Management » en 2010. Âgé de 41 ans, cet ingénieur mécanicien de formation, diplômé de l’Université catholique de Louvain (Belgique), également titulaire d’un MBA à l’Insead, est tombé dans l’emballage très tôt puisque sa famille est propriétaire d’une entreprise spécialisée dans le matériel d’embouteillage, Ateliers J. Legendre.

C’est d’ailleurs là qu’il a débuté sa carrière, en 1997, comme directeur général adjoint, pour passer en 1999 chez le fabricant de convoyeurs à air Netra Systems, en France puis aux États-Unis. « Le bon pain et le

COVERIS

Lee Marks rejoint le groupe d’emballage comme vice-président en charge de l’excellence opérationnelle. Il était directeur des opérations et de la supply chain de Brady Corporation (produits de sécurité et d’identification).

GRAPHIC PACKAGING

Michael Ukropina est nommé vice-président en charge de la division emballage grande consommation.

Depuis août 2014, il pilotait de la stratégie. Auparavant, il avait présidé AGI-Shorewood.

Mika Joukio, 50 ans, succède à Mikko Helander à la présidence exécutive de Metsä Board. Depuis 2012, il dirigeait Metsä Tissue après avoir piloté l’activité grande consommation.

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METSÄ

WEST

Bertrand Arnault a été élu à la présidence de l’organisation professionnelle.

Il était directeur général pour la région Nord-Est de Smurfit Kappa France.

ETAI

La famille d’Emballages Magazine s’est agrandie le 29 septembre avec la naissance de Camille, fils de Marc et Laura Mignot-Lafoy.

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STORA ENSO

CARTON ONDULÉ DE FRANCE

fromage me manquaient, c’est pour ça que j’ai décidé de revenir en Europe », confiet-il. Il rejoint Chep en 2005, embauché par Brambles, sa maison mère, dans le cadre du programme « Leadership Pathways ».

Il occupera différentes fonctions chez le loueur de palettes et de conteneurs, d’abord au sein du service opérations Europe, puis au service commercial Benelux, avant de devenir directeur grand comptes européens en 2008. « Nous sommes leaders dans la partie "pooling". Notre challenge est de construire une supply chain plus performante. Cela passera par la collaboration avec tous les acteurs de notre écosystème et par l’innovation. » L’un de ses premiers défis sera le lancement, début 2015, d’une palette intermédiaire réutilisable en carton ondulé pour les chargements hétérogènes. l

Arnaud Jadoul

SGD Jürgen Sackhoff, pour doper le flaconnage pharmaceutique Depuis le 1er octobre, Jürgen Sackhoff, 53 ans, a rejoint SGD comme directeur général de la division pharmacie. Sa nomination constitue une nouvelle étape de la stratégie de séparation des activités pharmacie et parfumerie du leader mondial du flaconnage verre. Depuis 2001 chez Schott, cet Allemand, docteur en droit des affaires, grand amateur de kitesurf, a passé sept années en tant que vice-président exécutif de la division pharmacie système. Il a dynamisé l’activité, qui comprend le verre tube et sa transformation, notamment grâce à des acquisitions en Inde, en Chine et en Argentine et par des développements en Russie. Auparavant, il avait travaillé chez Generali puis Henkel. Son arrivée « marque la volonté de continuer à investir et à développer fortement la pharmacie, avec l’ambition de devenir un leader mondial », indique SGD.

Karen Flynn est promue à la présidence des emballages pharmaceutiques du fabricant américain de systèmes d’administration de médicaments. Elle en était la responsable pour la région Amériques.

Johanna Hagelberg est nommée au nouveau poste nouvellement créé de vice-présidente exécutive en charge du sourcing. Elle occupait les mêmes fonctions depuis un an au sein de la division « Printing and Living ».

PHOTO DR

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ROCKWELL AUTOMATION Gilles Pacaud, expert de l’automatisation À 52 ans, Gilles Pacaud poursuit son ascension chez Rockwell Automation. En effet, le nouveau directeur général France ne connaît que ce groupe depuis 1990. Après trois années chez Klöckner Möller France, cet ingénieur en automatismes et électrotechnique a rejoint le spécialiste de l’automatisation industrielle comme ingénieur commercial. Devenu directeur régional France en 1994, il dirige ensuite les ventes Europe de la branche sécurité industrielle. En 2004, il prend la tête du département services et solutions France et Benelux, qu’il réorganise et fait croître. Cela lui vaut en 2007 une nomination comme directeur associé Europe Moyen-Orient Afrique (EMEA). « Son parcours lui a apporté une excellente maîtrise de nos activités, tant produits que services. Sa connaissance des attentes et des défis actuels, et son expérience des grands comptes et des distributeurs nous permettront d’accroître les opportunités d’activité en France », commente Urs Marti, directeur des ventes EMEA.

I NOVEMBRE 2014

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Technologies innovantes et solutions efficaces pour l’industrie de la transformation 9ème International Converting Exhibition

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Le salon leader mondial de l’industrie de la transformation du papier, des films et des feuilles Matériaux • Finition | revêtement • Séchage • Découpage | bobinage Traitement • Finition • Accessoires • Contrôles, tests et mesures Revêtements | transformation | découpage • Rétrofit | montage ultérieur Logiciels • Flexographie | impression par héliogravure Gestion d’usine • Services de conseil

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Matières premières Matériel ondulé Equipement des onduleuses Découpeurs Systèmes d’entreposage et de stockage palettisé Manutention de déchets et mise en balles Matériel de transformation du carton ondulé et du carton pliant Systèmes de manutention des matériaux SIG et systèmes de planification de l’usine Matériel d’impression et de la prépresse Équipement auxiliaire Conception et CAD/CAM

2ème salon international dédié à l’industrie du carton et du carton ondulé

Mack Brooks Exhibitions Ltd

10 – 12 mars 2015

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Messe München, Munich, Allemagne

www.cce-international.com

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DÉCRYPTER I CARNET

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STRATÉGIE

Le groupe de recrutement veut davantage s’engager dans l’accompagnement de la filière.

Rares sont les cabinets de recrutement s’intéressant spécifiquement à un secteur industriel autre que, notamment, la santé, l’informatique ou la logistique. En intégrant Stéphanie Rimbaud au sein de sa filiale Menway Talents, le groupe Menway, déjà très actif dans l’énergie et, justement, la logistique, se distingue en se focalisant plus particulièrement sur les industries de l’emballage, du conditionnement et de l’impression. « Nous le faisions déjà un peu, dans le papier ou le luxe, mais notre approche de la filière sera plus structurée et plus approfondie », remarque Philippe Perret, son directeur général.

Trois pôles

Fondé par Jean-Louis Petruzzi à Metz (Moselle) en 2002, Hominis devenu Menway en 2013, intervient sur plusieurs métiers des ressources humaines. Son pôle « emploi et flexibilité » regroupe deux entreprises de travail temporaire, Menway Intérim, plutôt spécialisé dans les « cols bleus », et

Menway Experts, dédié à l’intérim et au recrutement des cadres débutants, des techniciens et agents de maîtrise expérimentés, dans la banque, l’ingénierie et les fonctions supports entre autres.

Le pôle « recrutement et évaluation » comprend Altigapharma et Menway Talents. La première filiale est centrée sur les métiers non scientifiques de la santé (marketing, vente, affaires réglementaires…). La seconde œuvre dans le recrutement classique, les processus de recrutement délégués par de grands groupes ainsi que l’évaluation des candidats et des collaborateurs. Enfin, Menway Carrières, qui constitue le pôle « conseil et mobilité », traite la gestion de carrière individuelle et la mobilité collective. « Nous avançons et élargissons progressivement la palette de nos prestations, en nous appuyant sur une approche territoriale et l’appréhension des enjeux des secteurs d’activité, explique Philippe Perret, mais nous ne voulons pas développer une offre globale. » Ainsi, fort de 70 implantations en France et deux agences au Luxembourg, le groupe emploie quelque

PHOTO DR

STÉPHANIE RIMBAUD EMBALLE MENWAY Philippe Perret est le directeur général du groupe Menway.

300 personnes et pèse 140 millions d’euros de chiffre d’affaires.

Efficacité

Avec l’expertise de Stéphanie Rimbaud, dont de nombreux cadres et dirigeants de l’emballage ont pu apprécier les qualités, Philippe Perret entend appliquer la même démarche: « Améliorer notre connaissance de cette industrie, diffuser de l’information sur la filière à nos collaborateurs, mieux prospecter et être plus efficaces ». « Nous commençons déjà par recenser nos missions dans le secteur », précise-t-il. Et de lister l’accompagnement des restructurations d’un papetier finlandais et d’un leader de l’enveloppe et de l’emballage léger en France, ainsi que des références dans l’imprimerie et le carton, ou encore des recrutements de responsables packaging dans le textile et le luxe. « L’emballage ne deviendra pas notre premier secteur d’activité, mais nos équipes vont mieux comprendre à court terme et mieux délivrer à moyen terme », assure-t-il. Un investissement à suivre, par conséquent. l

Arnaud Jadoul

LA MAÎTRISE D’UN RÉSEAU

PHOTO HENRI SAPORTA

Elle sera la cheville ouvrière de l’implication de Menway dans l’emballage. À 41 ans, Stéphanie Rimbaud apporte à ce groupe une profonde connaissance d’un secteur appréhendé comme une communauté d’hommes et d’entreprises, « des manchons au carton, les étuis aussi bien que la PLV, et du verre aux bouchons et flacons… ». Fille d’un imprimeur, elle intervient dans le recrutement et l’évaluation « des commerciaux comme des créatifs ou des fonctions supports, mais surtout des compétences techniques » pour les industries graphiques et le packaging depuis 2002, au sein de cabinets parisiens. Pourtant, après des études de commerce et des séjours à l’étranger, Stéphanie Rimbaud avait débuté en 1996 dans un cabinet d’audit. Mais elle est arrivée dans le recrutement en 2000 en déposant son CV chez Michael Page International. Un métier qui demande de la sensibilité et qui la passionne par son aspect humain : « On s’intéresse aux gens et la valeur ajoutée de la relation avec les clients tient surtout à la qualité du contact et du réseau ».

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Spécialiste de l’emballage de protection durable, At-Plast développe et commercialise depuis son origine des conditionnements destinés au lavage et au stockage des pièces décolletées, issues de la mécanique générale et de la mécanique de précision.

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Les applications sont variées et non exhaustives : - Paniers pour le stockage, le lavage et le transport.

- Le repiquage et la transplantation.

- Les rotations entre les sites de productions ou chez les sous-traitants.

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DÉCRYPTER I AGENDA

SALON

POLLUTEC 2014 2-5 DÉCEMBRE 2014 Organisé par Reed Expositions, Pollutec 2014, vingt-sixième édition du salon international des équipements, des technologies et des services de l’environnement, a lieu du 2 au 5 décembre 2014 à Lyon (Rhône).

Le salon se tient dans un contexte particulièrement riche…

Comme le souligne Ségolène Royal dans l’édito que lui a confié l’organisateur, « Pollutec 2014 est le rendez-vous des solutions et le point de rencontre de nombreux acteurs de cette croissance verte qui est, pour la France et le monde, une formidable chance. Une chance, bien sûr, de réduire nos émissions de gaz à effet de serre, de contribuer plus efficacement à la lutte contre le dérèglement climatique tout en assurant mieux notre indépendance énergétique et en protégeant la santé de tous. Une chance – ce salon en apporte mille preuves – de stimuler l’innovation technologique, d’améliorer dans tous les secteurs la compétitivité de nos entreprises, de développer des filières industrielles d’avenir et de créer des emplois non délocalisables ». La ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie défend actuellement sa loi sur la transition énergétique pour la croissance verte. Pollutec est l’occasion pour la filière de l’emballage et du conditionnement,

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4-5 FÉVRIER 2015 PARIS PET’S VET’S Premier congrès sur le packaging des produits pet food, pet care et vétérinaires.

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Organisateur Oriex Communication Site internet www.petandvet-packaging-forum.com

11-12 FÉVRIER 2015 PARIS PHARMAPACK Le salon de l’emballage pharmaceutique Organisateur UBM Site internet www.pharmapackeurope. com

MARS 10-12 MARS 2015 RENNES CFIA Carrefour des fournisseurs de l’industrie agroalimentaire Organisateur GL Events Site internet www.cfiaexpo.com

31 MARS 1ER AVRIL 2015 PARIS MDD EXPO Le salon des marques de distributeurs Organisateur GL Events Site internet www.mdd-expo.com

AVRIL 15-16 AVRIL 2015 SHANGAÏ (CHINE) LUXE PACK SHANGAÏ Le salon international de l’emballage de luxe Organisateur Infopro Digital Site internet www.luxepack.com

PHOTO RD

LYON (RHÔNE)

souvent citée en exemple en matière d’économie circulaire, de faire le point sur les solutions technologiques au service du recyclage et de la valorisation. À l’heure de la concentration des centres de tri et de l’extension des consignes de tri à l’ensemble des emballages en plastique, l’automatisation est la condition nécessaire pour parvenir au 80 % de recyclage souhaité par la Commission européenne. www.pollutec.com

MAI 13-14 MAI 2015 NEW YORK (ÉTATS-UNIS) LUXE PACK NEW YORK

16-17 JUIN 2015 TROYES (AUBE) PACKINNOVE EUROPE

18-19 JUIN 2015 PARIS MAKEUP IN PARIS

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Le rendez-vous B to B du maquillage

Le salon international de l’emballage de luxe

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Organisateur Infopro Digital Site internet www.luxepack.com

17-18 JUIN 2015 PARIS PACK & GIFT

JUIN 9-11 JUIN 2015 PARIS GRAPHITEC Quand l’innovation repousse les limites de l’impression Organisateur Infopromotions Site internet www.graphitec.com

Le salon du packaging événementiel et du merchandising Organisateur Infopro Digital Site internet www.packandgift.com

Organisateur Beauteam Site internet http://www.makeup-inparis.com

NOVEMBRE 17-19 NOVEMBRE 2015 LYON EUROPACK-EUROMANUT-CFIA Le salon de l’industrie agroalimentaire et des professionnels de l’équipement, de l’emballage, du marquage et de la manutention Organisateur GL Events Site internet www.europack-euromanut-cfia.com

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APPROFONDIR 77

sommaire

extrême

MISSIONS

IMPOSSIBLES ■ Qu’il s’agisse de sauver la planète, de subvenir aux besoins

d’une armée en manœuvres ou encore de soigner des animaux sauvages, l’emballage est toujours au rendez-vous.

■ Conserver, protéger, identifier, informer : les fonctions essen-

tielles se mettent au service des applications les plus extrêmes.

■ À l’image des drones, les nouvelles technologies sont à même

PHOTO DR

de bouleverser les pratiques actuelles.

CONTEXTE Des fonctions au service de l’exceptionnel

p. 78

ARMÉE Quand une pizza défie la DLC

p. 80

SANTÉ Des vétérinaires en quête d’innovations

p. 82

EXPÉDITION Des scalpels… ou des noix

p. 86

INDUSTRIE Pas de pitié pour le nid-d’abeilles

p. 88

LOGISTIQUE Des drones pour déplacer les cartons

p. 90

CONSERVATION Des milliers de graines sous une montagne de glace p. 92 ESPACE Des plats appertisés en apesanteur

p. 94

HUMANITAIRE Des solutions pour répondre aux urgences p. 96

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78 APPROFONDIR I

EXTRÊME

CONTEXTE

DES FONCTIONS AU SERVICE DE L’EXCEPTIONNEL

Les technologies de l’emballage et du conditionnement permettent d’atteindre des performances inédites en matière de conservation ou de protection.

Quel rapport entre une part de pizza et une panthère ? L’emballage et ses différentes fonctions : conserver, protéger, identifier…

Dans ce dossier consacré à l’extrême, Emballages Magazine s’intéresse aux applications qui offrent des services inédits ou des performances hors du commun. Le dernier exploit du centre de recherche et de développement (R&D) de l’armée américaine basé à Natick (Massachusetts) en est une illustration : une portion de pizza dont la date limite de consommation (DLC) est portée à trois ans. Gardée à température ambiante, elle est prête à être mangée d’une main par le soldat sur le terrain.

Un conditionnement optimal et le choix d’ingrédients adaptés autorisent cette performance.

Voilà de quoi faire rêver les vétérinaires…

Distribué par les entreprises du médicament vétérinaire réunies au sein du Syndicat de l’industrie du médicament et réactif vétérinaires (SIMV), le Med’Vet – le Vidal des vétos – recense 2 360 spécialités dans sa deuxième édition parue en 2014. Lorsqu’un vétérinaire est amené à soigner un hérisson, un serpent ou une panthère, c’est bien souvent le système D qui assure une solution satisfaisante. Ce qui n’a pas échappé à certains fabricants. Rieke Packaging Systems (Trimas Corporation) a ainsi imaginé la pompe vétérinaire Swift. Déjà largement utilisée sur les marchés des équidés et porcins à l’échelle mondiale, elle convient aussi à d’autres segments, tel celui des bovins. « Notre pompe Swift offre une solution simple et sa polyvalence lui per-

met de répondre au perfectionnement croissant des médicaments et aux défis supplémentaires que cela engendre de les doser correctement », indique Peter Bailey, directeur général de Rieke Pompes.

En matière d’innovation, la logistique n’est pas en reste. Le 26 septembre, DHL a inauguré un service de livraison de médicaments qui relie l’île de Juist, située à 12,5 km des côtes d’Allemagne, au port de Norddeich. Temps de vol : 45 minutes pour transporter un chargement de 1,2 kg.

Et si l’automatisation d’entrepôts à l’aide de drones paraît aujourd’hui incroyable, qu’en sera-t-il demain? Fabricant néerlandais de matériel de manutention, Qimarox estime que les drones pourraient être employés d’ici à cinq ans sur la fin de ligne de l’emballage. l

Henri Saporta

PHOTO DR

DES EMBALLAGES POUR L’HYDROGÈNE Des enjeux technologies multiples se cachent derrière le programme de recherche européen « Horizon hydrogène énergie » (H2E). En tant que nouvelle source d’énergie, l’hydrogène répond à un triple enjeu en permettant de réduire les gaz à effet de serre (GES), la pollution dans les villes et la dépendance aux carburants pétroliers. Avec la démarche « Blue Hydrogen », Air Liquide s’engage d’ici à 2020 à produire au moins 50 % de l’hydrogène nécessaire à ces applications, sans rejet de CO2. Autorisé par la Commission européenne en octobre 2008, ce programme de 200 millions d’euros sur sept ans est conduit par l’entreprise française Air Liquide depuis son origine. Dans le cadre de ce programme visant à développer une filière industrielle de piles à combus­ tible, des stations de remplissage seront indispensables pour mettre à disposition l’hydrogène sur les territoires. Chaque bouteille est en mesure de supporter une pres­ sion de 700 bars tandis que le réservoir des véhicules peut être rempli d’hydrogène gazeux en moins de cinq minutes, toujours à une pression de 700 bars. Avec l’initiative « H2 Mobility », la ville de Düsseldorf en Allemagne est pilote dans le déploiement d’un réseau de stations­service. « D’ici à 2023, l’objectif est d’étendre le réseau allemand actuel, qui compte 15 stations, à environ 400 stations de distribution d’hydrogène qui couvriront l’ensemble du pays. L’investissement global de l’ensemble des partenaires s’élèvera à environ 350 millions d’euros », précise l’entreprise. Alors que les deux premières voitures roulant à l’hydrogène ont été immatriculées en décembre 2013 en France, Air Liquide a démarré la première station de distribution d’hydrogène pour la plate­forme de Saint­Quentin­Fallavier (Rhône) d’Ikea. Le plein est réalisé en trois minutes à partir d’hydrogène conditionné à une pression de 350 bars. Pour Air Liquide, le développement de cette énergie alternative passe par la mise en œuvre de nouvelles infrastructures dans lesquelles les technologies d’emballage et de conditionnement ont un rôle majeur à jouer…

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80 APPROFONDIR I

EXTRÊME

ARMÉE

QUAND UNE PIZZA DÉFIE

LA DATE LIMITE DE CONSOMMATION Un conditionnement optimal et des ingrédients bien choisis portent la conservation à trois ans à température ambiante.

À ce conditionnement ont été ajoutés des sachets absorbeurs d’humidité. Mais pour contrôler l’activité de l’eau (Aw), les ingrédients de la pizza ont également un rôle important à jouer. Pourtant, pas de sciencefiction mais un réel savoir-faire : « Nous avons utilisé la technique des obstacles, c’est-à-dire que nous en avons ajouté le plus possible et de types différents: même si une bactérie commence à se développer, un obstacle arrivera à contenir sa prolifération. Et si cet obstacle ne fonctionne pas ou pas assez bien, un autre prendra le relais », précise Michelle Richardson, collègue de Danielle Froio. Ces obstacles sont, par exemple, des ingrédients acides comme la sauce tomate et les pepperoni car ceux-ci empêchent le pH de grimper.

En suivant cette logique, les ingénieurs

Jessica Huynh

R

Activité de l’eau

PHO

Hiver 1812 : après avoir entrepris l’invasion de la Russie, Napoléon I er et ses troupes sont contraints de battre en retraite. La météo est rude, les pertes sont lourdes : 200000 morts sont comptabilisés, dont la moitié sont des victimes du froid ou de la faim. Un exemple parmi d’autres démontrant que disposer de nourriture en toutes circonstances est un élément crucial sur le champ de bataille… L’armée américaine l’a bien compris et n’a cessé d’innover dans les plats proposés aux soldats. Le dernier exploit du centre de recherche de l’armée américaine basé à Natick (Massachusetts) en est une illustration: une part de pizza dont la date limite de consommation (DLC) est portée à trois ans. Conservée à température ambiante, elle est prête à être mangée d’une main par le soldat sur le terrain.

Côté conditionnement, le sachet multicouche a été pensé dans les moindres détails afin de protéger la pizza. Pour envelopper cette dernière, a été choisi un film en polyéthylène (PE), matière répondant aux exigences requises en termes de contact

alimentaire direct. Puis, l’aluminium fait barrière à l’oxygène et aux ultraviolets (UV) grâce à son opacité.

Enfin, la couche extérieure est composée de polyéthylène téréphtalate (PET), « pour pouvoir imprimer sur chaque plat les informations nutritionnelles », explique Danielle Froio, ingénieur senior du laboratoire agroalimentaire de Natick.

TO D

R TO D PHO

ont ainsi proscrit tous les aliments avec un pH élevé, l’œuf notamment. Autres obstacles utilisés : le sel et le sucre, connus pour leurs propriétés conservatrices. Une des difficultés majeures, lors de la conception de cette pizza extraordinaire, résidait dans la composition de la pâte. Il s’agissait d’empêcher la pâte d’absorber la sauce, pour en éviter le ramollissement mais surtout l’augmentation du taux d’humidité.

Michelle Richardson raconte: « Nous avons créé une barrière entre la garniture et le pain en mettant au point une sauce tomate sous la forme d’une feuille sèche, empêchant la migration des bactéries. » Si certains ingénieurs ont pu la goûter, cette pizza spéciale est encore en phase de tests. Le centre de recherche de Natick doit déterminer si elle est productible en grande quantité. Michelle Richardson est confiante: « Si tous les essais se passent bien, la pizza sera ajoutée au menu officiel des soldats courant 2015. La grande majorité des plats qui s’y trouvent ont été élaborés à la suite d’une demande des soldats. » Dernier projet en cours : un brownie au chocolat qui, lui aussi, reste comestible pendant trois ans. l

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publi-communiqué

Antalis, partenaire privilégié de FP INTERNATIONAL sur le salon Emballage 2014 Antalis, premier distributeur européen de papiers et de produits de communication visuelle, s’impose de plus en plus comme expert en solutions d’emballage à valeur ajoutée et propose un large éventail de produits et machines répondant aux besoins d’entreprises de toutes tailles.

A l’occasion du Salon Emballage 2014 du 17 au 20 novembre à Villepinte, le groupe dévoilera en exclusivité sur son stand (Hall 6 - Stand 6B041) la PRO PAK’R, la dernière innovation de FP INTERNATIONAL.

Un partenariat de longue date qui s’appuie sur des produits innovants Fort d’une collaboration de plus de dix ans avec Antalis, FP INTERNATIONAL, leader européen de la fabrication de systèmes et de matériaux innovants dans le domaine des coussins d’air, partage avec Antalis la présentation en avant-première sur le Salon Emballage 2014 de sa nouveauté PRO PAK’R, dont le lancement est prévu en fin d’année.

Cette machine à coussins d’air intelligente dotée de la technologie RFID, imaginée et produite en Europe, est adaptable à tous types de films et permet une maintenance très facile pour un fonctionnement sans interruption. D’une fiabilité inégalée, elle s’adresse aux clients tous domaines d’activités confondus pour combler leurs besoins de calage. En ajoutant la PRO PAK’R à son offre, Antalis démontre une fois encore sa volonté de répondre à une demande grandissante et toujours plus pointue.

L’emballage, au cœur des priorités d’Antalis Le packaging constitue un secteur porteur pour Antalis. Partenaire stratégique de nombreux groupes industriels, Antalis est le seul distributeur du secteur présent dans toute l’Europe. Le groupe propose une gamme complète de produits, systèmes et services innovants pour l’emballage adaptés aux contraintes de ses clients avec plus de 5 000 références d’articles standards comme des caisses en carton et films étirables, mais aussi des solutions d’emballage sur mesure destinées notamment au marché de l’exportation et à des applications de protection contre la corrosion pour les produits industriels.

FP INTERNATIONAL, spécialiste des solutions d’emballage intégrée FP INTERNATIONAL est le leader européen de la fabrication de systèmes et de matériaux innovants dans le domaine des coussins d’air. La société offre une gamme étendue d’applications d’emballage de protection durables, conçues pour protéger les produits pendant le transport et le stockage. En Europe, FP INTERNATIONAL est implanté en Allemagne, aux Pays-Bas, en France et au Royaume-Uni.

Pour plus d’informations, visitez www.antalis.fr et http://propakr.fr/.

Consultez-nous, tout simplement

Venez nous rendre visite sur les stands ANTALIS FRANCE et FP INTERNATIONAL

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(Hall 6 - Allée D - Stand n°067) 03/11/14 10/10/14 14:45 11:35

PHOTO SÉBASTIEN PERROT

82 APPROFONDIR I EXTRÊME

Placée sous la direction de Sébastien Perrot, l’équipe du préparatoire de l’École nationale vétérinaire d’Alfort est amenée à faire preuve d’imagination pour trouver des réponses à des questions inédites.

SANTÉ

DES VÉTÉRINAIRES

EN QUÊTE D’INNOVATIONS Soigner les animaux est un défi permanent : les 2 360 spécialités vétérinaires recensées sont loin de couvrir tous les besoins.

Qui s’y frotte s’y pique ! Et pourtant, Sébastien Perrot a trouvé comment soigner un hérisson atteint d’une infection cutanée. Le responsable du secteur pharmacotechnie – le préparatoire – de l’École nationale vétérinaire d’Alfort (Enva), installée à Maisons-Alfort (Val-de-Marne) depuis 1766, a imaginé un excipient moussant dans lequel le principe actif a été introduit. Ainsi conditionné dans un flacon en polyéthylène téréphtalate (PET) doté d’un pistolet de distribution, le traitement administré au hérisson a démontré son efficacité. Amalgames dentaires pour kangourou, gels pour traiter la mycose des poches gutturales du cheval, patchs pour serpent, piqûres pour félin, traitements pour chats et chiens cardiaques, soins contre le cancer : le quotidien de Sébastien Perrot, pharmacien et toxicologue de formation, est une succession de défis improbables

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et de demandes très pointues. Le bon vieux remède de cheval est à ranger au rayon des souvenirs !

Si le principe actif est déterminé par la maladie à traiter, le choix de la forme galénique et du mode d’administration relève en effet du casse-tête. Un éléphant ne se soigne pas comme une panthère, un chat comme un suricate, une vache comme un lapin, un furet comme un hamster, un aigle comme une otarie, un cheval comme une poule, un singe comme une tortue… La taille et le poids de chaque animal déterminent au cas par cas les doses à administrer et la solution retenue.

Observance

Comme chaque espèce présente des particularités, les vétérinaires sont coutumiers des premières tant les situations sont variées et surprenantes. En outre, sauvages ou domestiques, certains ani-

maux se montrent parfois très agressifs et peuvent avoir des réactions imprévues et dangereuses. Si la mode des nouveaux animaux de compagnie (NAC) accentue le phénomène, les vétérinaires composent depuis longtemps avec les divers animaux domestiques, animaux d’élevage ou au service de l’homme, comme les chiens pour aveugle ou spécialisés dans les secours, sans oublier, naturellement, la faune sauvage. L’Enva abrite d’ailleurs un centre d’accueil de la faune sauvage (Cedaf). Membre de l’Union française des centres de sauvegarde (UFCS), cet organisme est habilité à recueillir les animaux blessés. Le Cedaf s’occupe gratuitement d’environ 2 000 animaux chaque année dont 85 % d’oiseaux et 15 % de mammifères appartenant à une cinquantaine d’espèces différentes.

Or, distribué par les entreprises du médicament vétérinaire réunies au sein du Syndicat de l’industrie du médicament et

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Bonnes pratiques

Au sein du préparatoire, il dispose d’une large palette de conditionnements, de la simple gélule en gélatine aux flacons en verre en passant par une collection de flacons, seringues et excipients complexes. Créé il y a seulement trois ans, ce préparatoire a pour ambition de diffuser dans le monde vétérinaire les bonnes pratiques en vigueur dans les pharmacies centrales des hôpitaux français. Sébastien Perrot rencontre toutefois les mêmes difficultés : les opérations de déconditionnement et le reconditionnement des médicaments envoyés par les laboratoires pharmaceutiques ainsi que les modifications de forme galénique et les adaptations de dosage entraînent, par exemple, des risques de perte de traçabilité et d’accidents iatrogènes.

Unique en France, le préparatoire expédie ses réalisations aux différentes unités de l’Enva mais aussi dans la France entière par courrier.

Opéré d’une tumeur au cerveau, George, un poisson rouge australien âgé de dix ans appartenant à Pip Joyce, a été sauvé par Tristan Rich, vétérinaire du Lort Smith Animal Hospital de Melbourne le 11 septembre 2014. L’endormissement a été réalisé dans un bocal rempli d’anesthésiant. Lors de l’opération, qui a duré trente minutes, la difficulté pour le vétérinaire était d’éviter les saignements de son patient: ce dernier ne devait pas perdre plus d’un demi-millilitre de sang. Cette première mondiale a fait le tour du monde.

DEUX NOUVEAUX RENDEZ-VOUS DÉDIÉS AUX ANIMAUX

CRÉDIT ORIEX COMMUNICATION

réactif vétérinaires (SIMV), le Med’Vet – le Vidal des vétos – recense 2 360 spécialités dans sa deuxième édition parue en 2014. « Pour soigner la totalité des animaux, c’est très peu. Nous sommes confrontés à un vrai vide thérapeutique », souligne Sébastien Perrot. Dotés d’une autorisation de mise sur le marché (AMM), les médicaments pour animaux répondent pourtant aux mêmes règles que les médicaments pour humains. Entre approche systémique et traitement local, le choix du dosage, de la galénique et du mode d’administration permet que le principe actif agisse grâce à l’observance. Les propriétaires d’animaux doivent souvent se débrouiller seuls. Mais les besoins sont trop spécifiques pour que l’industrie soit en mesure de proposer suffisamment de standards. Par ailleurs, les soins étant à la charge des propriétaires, le coût constitue un véritable enjeu. Soigner les animaux à la ferme, est toujours un défi : à Drucat (Somme), la ferme géante dite des « mille vaches » pose le problème du grand nombre. Administrer les médicaments par l’alimentation relève de l’approximation parce qu’il n’existe pas vraiment de techniques pour traiter en série ces animaux. En associant rigueur scientifique et système D, Sébastien Perrot est donc toujours à l’affût d’idées et d’astuces pour mettre au point un traitement inédit sinon unique.

PHOTO NICOLE DORLING / LORT SMITH ANIMAL HOSPITAL

EXTRÊME I APPROFONDIR 83

Avec PCD, ADF, PPF et VPF, Oriex Communication développe le Paris Packaging Innovation Hub (PPIH).

Les prochains congrès Packaging of Perfume Cosmetics & Design (PCD) et Aerosol & Dispensing Forum (ADF) s’accompagnent d’une nouveauté. Les 4 et 5 février 2015, à la porte de Champerret à Paris, se tiendront en effet les premières éditions de Pet’s Packaging Forum (PPF) et Vet’s Packaging Forum (VPF) dédiés respectivement à l’alimentation et l’hygiène des animaux et aux médicaments vétérinaires. Selon l’organisateur Oriex Communication, la filière des animaux est en croissance régulière avec, à l’échelle mondiale, près de 60 milliards d’euros de chiffre d’affaires pour l’alimentation et les produits de soins et 15 milliards d’euros pour la santé animale. À l’instar des autres manifestations, PPF et VPF s’adjoignent une remise de prix sous le nom de Pet’s & Vet’s Packaging Innovation Awards. Les spécialistes de l’alimentation, des soins et de la santé des animaux vont ainsi se rencontrer pour débattre et échanger. Le salon et les conférences réunissent des fournisseurs de solutions d’emballages comme Amcor, MWV, Semco ou Viva Packaging Europe ainsi que des donneurs d’ordre comme Mars Petcare ou Nestlé. Avec ces deux nouveaux rendez-vous qui rejoignent PCD et ADF, Oriex Communication entend promouvoir le Paris Packaging Innovation Hub (PPIH) qui rassemble, en deux jours, quelque 4 000 experts, 250 exposants et 90 intervenants représentant 70 pays.

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PHOTO DR

adapté. À base de poisson fermenté, le nuoc-mâm cher aux Vietnamiens remplit parfaitement cette fonction. Mais cette astuce ne convient pas pour un traitement cardiaque en raison de la forte teneur en sel de ce condiment. Il faut donc trouver autre chose…

Convaincue que l’homme doit rendre à la nature ce que celle-ci lui donne, Valérie Chetboul mène, parallèlement à ses missions professionnelles, une action bénévole. Au sein de la fondation « Un cœur » qui a pour devise « Soigner les animaux, aider ceux qui les aiment », Valérie Chetboul participe, en compagnie de Norin Chaï, actuel directeur adjoint de la ménagerie du Jardin des plantes de Paris, à un programme de sauvetage des éléphants au Cambodge au sein de l’Elephant Valley Project (EVP).

Menacés de disparition, ces éléphants souffrent notamment de la tuberculose et de diverses cardiopathies. Associée à « l’Arche de Norin », Valérie Chetboul est également amenée à soigner des animaux sauvages en pleine nature. Chaque expédition constitue alors un nouveau défi logistique, technique et scientifique.

Les vétérinaires sont plus que jamais en quête d’innovations à même de les aider dans leur mission. l À côté des chiens et des chats, le professeur Valérie Chetboul est amenée à opérer des animaux sauvages comme les félins ou les éléphants. Il faut parfois trouver des astuces pour contourner le danger toujours présent…

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traitement qui ne peut s’effectuer sous anesthésie ? Valérie Chetboul opte pour le fléchage en remplaçant dans la seringue l’anesthésiant par le médicament. De fait, le produit est injecté en intramusculaire et non en intraveineux. Soignée pour une sténose valvulaire pulmonaire qui a fait l’objet de plusieurs publications scientifiques, la panthère est sauvée.

Anesthésie

Des idées, Valérie Chetboul en a beaucoup. Sprays, patchs transcutanés, dispositifs implantés à libération contrôlée, seringues sécurisées, aiguille rétractable… : tout reste à inventer sachant que les vétérinaires ne bénéficient pas de l’environnement réglementaire des dispositifs médicaux (DM). Une bonne combinaison de différents systèmes d’administration doit aussi permettre de traiter l’urgence pour mieux encadrer la guérison dans la durée. Pour aider un chat à prendre son traitement, le vétérinaire peut ajouter à l’excipient un arôme

PHOTO DR

Au sein du Centre hospitalier universitaire vétérinaire d’Alfort (Chuva), le professeur Valérie Chetboul passe régulièrement des commandes au préparatoire. À la tête de l’unité de cardiologie d’Alfort (Uca), Valérie Chetboul réalise, en effet, plus de trois mille actes par an.

Regroupées au sein des maladies cardiovasculaires acquises du chat, l’hypertension artérielle systémique (HTA) et les myocardiopathies n’ont plus de secret pour ce vétérinaire de renommée mondiale. Valérie Chetboul opère les chats et les chiens mais aussi les tigres, les lions, les panthères, voire tous les animaux ayant un cœur. Mais soigner un animal sauvage représente un risque réel. Ainsi, confrontée à une panthère des neiges de la ménagerie du Jardin des plantes en danger de mort, Valérie Chetboul réalise une opération en urgence sous anesthésie. Cependant, la panthère souffre d’une arythmie qui menace toujours sa vie à court terme.

Comment administrer rapidement un

Henri Saporta

Distribué gratuitement par le Syndicat de l’industrie du médicament et réactif vétérinaires (SIMV), le Med’Vet recense quelque 2360 monographies détaillant les spécialités vétérinaires dans sa deuxième édition parue en 2014. Du haut de ses cent ans, le dictionnaire Vidal détaille 8600 produits pharmaceutiques et parapharmaceutiques. Il est vendu 190 euros.

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EXTRÊME

EXPÉDITION

DES SCALPELS… OU DES NOIX

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Développée par Amcor, la technologie Duratear est utilisée aussi bien dans les hôpitaux que pour une expédition au pôle Sud.

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et les hommes dépensaient quelque dix mille calories par jour. Pour supporter ce rythme extraordinaire, ils s’octroyaient de courtes pauses de six à huit minutes toutes les heures et demie de marche. Au cours de ces phases de repos, ils n’avaient pas le temps de préparer ou réchauffer leur nourriture. La luge qu’ils traînaient derrière eux et qui contenait équipement et provisions pesait près de 82 kg au départ, il n’était donc pas question de s’encombrer de matériel superflu. Leurs repas, composés de snacks protéinés comme les noix de cajou, étaient conditionnés dans des pochettes spéciales conçues par le groupe australien Amcor, spécialisé dans l’emballage souple et rigide.

Jessica Huynh

Résines métallocènes Initialement développée pour le secteur médical, la technologie Duratear a été mise au point par Amcor en 2006, dans le centre R&D du groupe à Mundelein (Illinois­).

Réalisé­à partir de plusieurs résines métallocènes, le film coextrudé est fabriqué par extrusion-soufflage. Le but : créer un pro-

PHOTO DR

« Lors de précédentes expéditions, nous utilisions des sacs en plastique pour emballer notre nourriture, comme ceux qui servent à contenir les déjeuners des écoliers. Quand on évolue dans un milieu hostile et qu’on a constamment faim, déchirer sans faire exprès la pochette contenant sa nourriture et voir son repas se répandre par terre, c’est vraiment déprimant », raconte Parker Liautaud. Le jeune Américain, dix-neuf ans à l’époque, a entrepris de relier la barrière de Ross, la plus grande barrière de glace sur la côte de l’Antarctique, au pôle Sud en quarante jours, de novembre 2013 à janvier 2014. Un défi physique et mental, certes, mais aussi une mission scientifique : son équipe et lui, pendant leur périple, devaient également collecter des données scientifiques relatives au changement climatique, en prélevant notamment des échantillons de neige. Durant la Willis Resilience Expedition, Parker et ses coéquipiers avaient décidé de parcourir trente kilomètres par jour. Les journées se prolongeaient près de douze heures

duit à la fois souple et hautement résistant.

Ce qui s’est révélé bien utile dans le monde hospitalier : « Aujourd’hui, la technologie Duratear est utilisée à grande échelle pour emballer les kits chirurgicaux stériles.

Nous assurons la non-contamination des produits jusqu’à l’ouverture du sachet », explique Adam Dworak, ingénieur chez Amcor. L’entreprise indique vendre près de 27 millions de poches Duratear par an. Mais le conditionnement a également été pensé pour résister aux températures extrêmes : « Les sacs Duratear, une fois remplis et stérilisés, sont expédiés par camion ou par avion à destination des hôpitaux. Dans le cas d’un transport aérien, la température dans un avion de fret peut descendre jusqu’à – 60 °C. Nos matériaux ont été élaborés pour ne pas geler », préci­se Adam Dworak. De plus, les sacs sont transparents, ce qui réduit le gaspillage mais aussi les erreurs médicales.

Une option a été ajoutée aux pochettes dans le cadre de l’expédition : un clip qui permet d’ouvrir et de refermer le sac de nourriture. Une action simple au quotidien mais très diffi­ci­le lorsque l’on doit porter quatre paires de gants pour éviter onglets, gelures et engelures... l

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Le nid-d’abeilles résiste à des compressions de 80 tonnes au mètre carré

INDUSTRIE

PAS DE PITIÉ POUR LE NID-D’ABEILLES

Emballer des pièces de très grandes dimensions ou concevoir des colis résistant aux largages : c’est le quotidien de L’Hexagone.

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d’une ressource renouvelable et recyclée, on compte rapidement des résistances à la compression pouvant aller jusqu’à 80 tonnes au mètre carré pour une extrême légèreté et une bonne résistance à la flexion. Ce sont ses différentes caractéristiques mécaniques et physiques qui en font le matériau de l’emballage de l’extrême.

Réseau d’alvéoles

À la différence du carton ondulé et de ses cannelures, le nid-d’abeilles est formé à partir d’un réseau d’alvéoles. Le process de fabrication totalement maîtrisé, car entièrement intégré par L’Hexagone,

permet de définir les spécificités de la maille : sa densité – ce sont des alvéoles similaires à ceux dans lesquels les abeilles stockent le miel – ainsi que sa hauteur qui peut dépasser les 100 mm. Constitué de bandes collées, ce réseau est issu de papiers recyclés. Cette maille est ensuite recouverte de papiers choisis en fonction des applications : recyclés ou kraft selon les cas, de 110 à 700 g/m². Si la surface de la pièce est fragile, il est possible de recourir à un papier de couverture doté d’un film en polypropylène (PP) pour éliminer les risques d’abrasion. l

Henri Saporta

DES LARGAGES EN VOL Si le nid-d’abeilles peut emballer des pièces pour l’industrie aéronautique, il permet aussi de les parachuter ou larguer à partir d’un gros-porteur en vol. Quand une armée a besoin d’amener du matériel sur site sans que l’avion ait à se poser, la solution retenue est de réaliser un colis avec des amortisseurs en nid-d’abeilles. Un savoir-faire et une expertise que L’Hexagone maîtrise et qui donnent des résultats… extrêmes. Le dispositif est conçu pour que le nid-d’abeilles s’écrase lors du contact avec le sol pour amortir l’onde de choc sans que le matériel soit endommagé. Une technique qui est également utilisée dans le domaine de l’humanitaire.

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Est-il vraiment possible d’emballer des pièces de dimensions exceptionnelles, d’un poids hors norme et de formes complexes, dans un matériau issu du recyclage réputé pour sa légèreté, sa résistance et respectueux de l’environnement? Pour Thierry Carrier, responsable commercial de L’Hexagone, une entreprise spécialisée dans la conception et fabrication de solutions en nid-d’abeilles implantée à La Guerche-deBretagne (Ille-et-Vilaine), la réponse ne fait aucun doute car l’entreprise est rompue aux cahiers des charges exigeants.

Au cœur du secteur de l’aéronautique, la France abrite un réseau de fournisseurs de pièces et de composants amenés à réaliser des expéditions dans le monde entier. Drastiques, les cahiers des charges sont à la hauteur des pièces transportées.

Elles ne sont pas forcément lourdes mais peuvent être très volumineuses, fragiles et valoir plusieurs dizaines de milliers d’euros. Il n’y a pas de place pour l’erreur.

Cela entraîne, notamment, la conception et la fabrication d’emballages avec des longueurs supérieures à 7 mètres.

Que peut amener une structure en nidd’abeilles dans ces conditions ? Pour L’Hexagone, avec ce matériau respectueux de l’environnement car résultant

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LOGISTIQUE

DES DRONES POUR

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DÉPLACER LES CARTONS Après avoir assisté les armées et les services de renseignements, les drones délaissent le treillis pour endosser le bleu de travail. L’usage de ces petits aéronefs à des fins civiles et industrielles ne fait que commencer mais devrait se développer très rapide­ ment. Le 26 septembre dernier, DHL a inauguré un service de livraison de médi­ caments pour relier l’île de Juist, située à 12,5 km de côtes d’Allemagne, au port de Norddeich. Temps de vol estimé: 45 minutes pour remettre un chargement de 1,2 kg. Le transporteur a devancé Ama­ zon et Google qui s’intéressent depuis maintenant trois ans à ces petits héli­ coptères sans pilote pour chercher à atteindre des clients installés dans des lieux difficiles d’accès – dans le désert, loin des axes routiers – sans que le trans­ port ne leur coûte trop cher. De son côté, Qimarox estime que les drones pourraient être employés d’ici à cinq ans sur la fin de ligne d’emballage, pour effectuer des tâches de palettisation. Le fabricant néer­ landais de matériel de manutention est sûr de son fait : « Les drones vont appor­ ter de la souplesse, de la compacité et de la modularité, là où les systèmes tradi­ tionnels ne feront bientôt plus l’affaire », indique Jaco Hooijer, directeur des opéra­ tions. Qimarox vise les petites comme les grandes entreprises présentes sur les mar­

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chés de produits de grande consommation des capacités de charge de 2 à 3 kg alors (alimentaire, boissons, hygiène­beauté…) que nous aurions besoin de 10 à 20 kg au ainsi que les prestataires logistiques. moins. Des solutions existent mais elles Sur le papier, l’idée est formidable. Il faut sont encore trop chères », explique Jaco imaginer un entrepôt où des dizaines de Hooijer. Un autre problème, et non des drones vont chercher des cartons arrivant moindres, concerne la sécurité des opé­ sur des convoyeurs et les déposent sur rateurs situés à proximité de ces objets des palettes. Cet entrepôt se passerait des volants car, tout au moins en France, convoyeurs, des robots et des machines, aucune réglementation n’existe. Mais le ce qui libérerait de la place et générerait vent tourne. Les États­Unis viennent d’au­ des économies, y compris d’électricité. toriser le vol de drones à usage commer­ Les tâches répétitives et fastidieuses du cial en Alaska, il est vrai, l’un des états à la travail humain seraient réduites à néant. plus faible densité de population. D’autres Les drones pourraient être reprogrammés états devraient suivre. Par ailleurs, les en temps réel, pour répondre aux exigen­ risques sont moins importants dans les ces de souplesse des industriels et des entrepôts, qui restent des espaces confi­ logisticiens de plus en plus confrontés à nés, à condition de prendre les précau­ la palettisation de lots de produits hétéro­ tions d’usage. Les mêmes questions se gènes. Leur nombre augmenterait ou dimi­ sont posées lorsque les robots sont entrés nuerait, en fonction du volume d’activité. dans les usines. Depuis, les hommes se Cet entrepôt n’est pas si fantaisiste que sont habitués à travailler avec eux. En ça. À condition de surmonter quelques bonne intelligence. l écueils. Les principales difficultés relèvent Tiziano Polito des drones: « Les appareils sur les­ quels nous avons commencé à tra­ vailler possèdent des batteries avec une autono­ mie trop faible, de 30 minutes Les drones vont chercher les cartons sur les convoyeurs et les déposent sur des palettes au maximum, et dans cet atelier virtuel de Qimarox.

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Qimarox envisage d’employer les petits hélicoptères sans pilote dans des tâches de palettisation.

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CONSERVATION

DES MILLIERS DE GRAINES

SOUS UNE MONTAGNE DE GLACE À Svalbard, en Norvège, des spécimens de cultures vivrières en provenance de toute la planète sont conservés dans un coffre-fort naturel, au cas où…

Une guerre thermonucléaire, une météorite terminant sa chute dans l’océan, un champignon microscopique aux effets dévastateurs…: longue est la liste des événements capables de réduire à néant toute forme de vie sur terre. Et, comme dans tout bon film catastrophe, une poignée d’humains pourraient en réchapper et avoir besoin de recommencer à tirer leurs moyens de subsistance de l’agriculture. C’est également à eux que s’adresse la réserve mondiale de semences du Svalbard. Telle une arche de Noé, cette banque de graines contient quelque 824 600 spécimens de plantes vivrières comme le blé, le soja ou le maïs provenant d’une soixantaine de « GenBanks », à savoir des sites où sont gardées les séquences ADN, en l’occurrence d’espèces végétales, disséminées sur la planète. Les principales banques se trouvent dans les pays en voie de développement, en Afrique, au Mexique, aux Philippines, en Syrie ou encore en Inde.

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« Les banques françaises nous envoient régulièrement leurs graines, de céréales notamment, que nous conservons avec les autres, précise Ola Westengen, coordinateur des opérations de la réserve mondiale du Svalbard, l’objectif est de constituer une réserve au cas où une espèce viendrait à disparaître comme lorsqu’on fait une sauvegarde de fichiers avec l’ordinateur ».

Coffre-fort

Le gouvernement norvégien, dont dépend le Nordic Genetic Resource Center (Nordgen) qui gère la réserve mondiale de semences, a choisi d’installer son « coffrefort » de séquences ADN au Spitzberg, une île semi-déserte située à 1120 km du pôle Nord, dans l’archipel du Svalbard, loin de toute route maritime ou aérienne. Le lieu ne recense aucune activité tectonique et pratiquement aucune activité humaine car seule une personne se manifeste de temps à autre pour assurer la sécurité des précieuses graines. « Nous n’y allons que deux fois

par an pour y déposer de nouveaux échantillons », explique Ola Westengen.

La banque, constituée de trois chambres d’une trentaine de mètres carrés chacune, est creusée dans une montagne de grès, à 120 mètres de profondeur.

La couche de pergélisol (ou permafrost) présente en surface garantit une température constante, comprise entre – 4 °C et – 6 °C tout au long de l’année. L’air sec du Grand Nord est, quant à lui, propice à la conservation des produits. Cette protection naturelle est déterminante.

Car les graines sont entreposées dans des chambres froides, à – 18 °C, et toute coupure d’électricité aurait pour conséquence de faire remonter la température. « Le principal ennemi des semences est l’humidité », souligne Ola Westengen. « Sous les tropiques, où se trouvent la majorité des GenBanks, les pannes des climatiseurs peuvent provoquer des augmentations subites de la température, dégageant de la condensation, alors

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L’entrée de la réserve mondiale du Svalbard 2 est située à flanc de montagne. Elle donne accès à un couloir de 120 m permettant d’atteindre les trois chambres où sont entreposées les graines 3 , acheminées sur l’île par bateau ou par avion 4 . Le toit 1 , œuvre de l’artiste Dyveke Sanne, est recouvert de miroirs, de feuilles d’acier et de prismes qui réfléchissent la lumière polaire durant l’été arctique, tandis qu’en hiver un réseau de 200 câbles en fibre optique éclaire ces éléments de lumière blanche et turquoise.

Aléas

Les graines ont néanmoins besoin d’un emballage pour mieux résister aux aléas de l’hygrométrie. Ne seraitce que parce qu’elles voyagent avant de parvenir au Spitzberg.

Le Nordgen a défini un protocole qui prévoit l’utilisation d’un complexe à quatre couches – PET/aluminium/PEhd/ PEbd – de 2,1 microns d’épaisseur pour le conditionnement. Les sachets, préformés, sont remplis sur le lieu d’expédition, dans l’une des soixante GenBanks,

et refermés à l’aide d’une thermoscelleuse. Chaque sachet peut contenir de 500 à 3 000 graines.

La fondation Bill Gates a débloqué environ 20 millions de dollars pour aider les banques qui manqueraient de moyens pour sélectionner, conditionner et expédier leurs graines. « Un conditionnement sous vide peut avoir lieu, à l’initiative de la banque mais il n’est pas obligatoire. Nous avons fixé le cadre général mais après c’est au directeur de chaque centre de faire ses choix, en fonction de la nature de ses produits ». Ces conditionnements sont ensuite étiquetés et rangés dans des bacs en polypropylène, parfois dans des cartons, et expédiés par avion ou par bateau en Arctique où ils seront entreposés dans les rayonnages de la réserve mondiale de semences.

Au total, la construction de l’équipement aura coûté une dizaine de millions de dollars: une paille à l’échelle de l’humanité! l

Tiziano Polito

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que chez nous, au Spitzberg, il faudrait plusieurs semaines, voire même plusieurs mois, avant que l’air présent à l’intérieur des chambres froides ne dépasse – 5 °C », ajoute-t-il. Une étude de faisabilité aurait démontré que, grâce à ces conditions, les spécimens de plantes seraient préservés pendant plusieurs centaines d’années, certains d’entre eux pouvant même se maintenir pendant quelques millénaires !

Les opérations de conditionnement sont réalisées sur le lieu d’expédition, dans l’une des soixante GenBanks de la planète 5 . Les sachets de graines (entre 500 et 3 000 exemplaires par emballage) sont étiquetés 6 et rangés dans des bacs 7 . Une fois sur place, ces derniers sont stockés dans les rayonnages 8 .

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ESPACE

DES PLATS APPERTISÉS EN APESANTEUR Cailles rôties, dos d’espadon, homard breton, millefeuille de fruits frais, crémeux au citron…

Le 12 août dernier, le cargo ravitailleur automatique européen ATV-5 s’amarrait à la Station spatiale internationale (ISS). À son bord, de nouveaux plats cuisinés concoctés par les chefs d’Alain Ducasse Éducation et préparés par Hénaff à Pouldreuzic (Finistère), dans le cadre du programme « Special Event Meals » (SEM, repas pour événements spéciaux).

Celui-ci fournit aux astronautes d’ISS des repas de qualité pour célébrer des occasions particulières (fête, anniversaire, sortie extravéhiculaire…) mais aussi participer à une expérience de physiologie et de nutrition.

La PME bretonne a rejoint le programme SEM en 2011, grâce à son agrément USDA (ministère de l’Agriculture américain), qu’elle est la seule à détenir en France dans le domaine des produits carnés et qui l’autorise à exporter aux États-Unis. Plus symbolique que stratégique, « c’est un partenariat stimulant, qui nous challenge dans nos méthodes de production, observe Loïc Hénaff, président du directoire de l’entreprise familiale. Qu’il s’agisse de cuisson, de sertissage ou d’étanchéité, le défaut ne peut pas exister. »

Opérations manuelles

L’élaboration des recettes – d’après un cahier des charges établi par le Centre national d’études spatiales (Cnes) – et la fabrication sont assurées sur une ligne dédiée, dans l’atelier de recherche et développement (R&D), loin des standards automatisés de production du célèbre pâté de porc. Le « zéro bactérie » est requis car toute intoxication est évidemment proscrite. Les plats, qui seront réchauffés entre les pinces

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Depuis 2011, Hénaff fournit des conserves aux astronautes de la Station spatiale internationale. Un savoir-faire qui tire sa production et sa R&D vers le haut.

Avec ses plats cuisinés en conserve, Hénaff améliore l’ordinaire des astronautes.

des « fours à conduction » utilisés dans l’ISS, ne doivent être ni trop friables, ni trop liquides, ni trop salés, « ce qui va à l’encontre de notre savoir-faire », remarque Carole Machut, chef de projet R&D chez Hénaff : une miette peut être inhalée par un astronaute, une bulle qui flotte et c’est le « syndrome du capitaine Haddock », avec un risque de court-circuit, et la perception des goûts est différente dans l’espace. La solution passe notamment par des prétraitements, tels que la précuisson des viandes ou le blanchiment des légumes. Étonnamment, le porc breton ne figure dans aucune recette. « Un hasard », assure Loïc Hénaff.

Les plats sont ensuite conditionnés dans des boîtes en aluminium ultraléger, avec anneau à ouverture facile, fournies par Ardagh et contrôlées individuellement.

Le remplissage et le sertissage sont effectués à la main, « parfois même à la pince à épiler », rapporte Loïc Hénaff.

Mais la PME apporte ici son expertise technique dans l’appertisation. « Les barèmes de stérilisation doivent cepen-

dant être adaptés aux formats des boîtes – de 70 à 200 g – et aux ingrédients », relève Carole Machut. Cela signifie un réglage très précis de l’intensité de la température et de la durée de chauffage avec, entre autres, un raccourcissement des temps de palier, « pour garantir la sécurité microbiologique tout en préservant les saveurs ». Ce sont ainsi près de 2000 plats individuels qui ont été livrés au Cnes, dont une quinzaine a été expédiée dans l’espace, les autres étant testés au sol.

Et maintenant ? L’ATV-5 était le dernier cargo ravitailleur européen. Mais Hénaff retire plusieurs bénéfices de ce partenariat. « Nous avons appris à travailler et à stériliser d’autres produits, plus fragiles », confie Carole Machut. L’expérience acquise a déjà servi en 2013 pour l’assaisonnement des saucissons et les sauces des plats cuisinés. Elle pourrait aussi permettre d’envisager une diversification, dans les desserts par exemple.

Enfin, cette carte de visite peut favoriser un développement à l’export. l

Arnaud Jadoul

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HUMANITAIRE

DES SOLUTIONS POUR RÉPONDRE AUX URGENCES PHOTO YANN LIBESSART/MSF

PHOTOS JULIEN REY / NABILA KRAM / MSF

Faire face à toutes sortes de situations sanitaires critiques exige des moyens robustes, pratiques et rapides à mettre en œuvre. Les solutions relèvent parfois du système D.

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1. LA QUÊTE DU FROID Conserver les vaccins au frais, entre 2 et 8 °C, est un énorme défi logistique dans les pays en développement (ici au Soudan du Sud), où la fourniture d’électricité peut être très aléatoire. En complément des réfrigérateurs, l’utilisation de caisses isothermes, de glacières, de « cryoshippers », de plaques eutectiques et de sacs de glace pour maintenir la chaîne du froid est inévitable.

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2. LA CORVÉE D’EAU L’alimentation en eau potable constitue l’une des problématiques majeures après une catastrophe naturelle. Les citernes souples, transportables sur camion, permettent d’approvisionner les populations ou servent de stock tampon après captage, de réservoir d’eaux de pluie à filtrer ou d’eaux usées à traiter… Pour remplacer les bidons, l’ONG Oxfam a imaginé un seau à double fermeture hermétique, avec un robinet pour éviter les contaminations et un fond incurvé contre l’accumulation de saleté.

3. LE TRAITEMENT DES DÉCHETS Face aux risques de contamination, comme dans les pays d’Afrique de l’Ouest confrontés à l’épidémie d’Ebola (ici, à Conakry, en Guinée), après usage, les équipements et dispositifs médicaux qui ne peuvent être stérilisés pour resservir (combinaisons, gants, seringues, aiguilles…) deviennent des déchets et doivent être brûlés. Mais, en l’absence d’incinérateurs, prime à l’efficacité! Les pratiques sont parfois peu conventionnelles.

Le traitement et la distribution de l’eau à la suite de catastrophes naturelles, la conservation des vaccins et de certains médicaments pour faire face à des épidémies, l’élimination des déchets pour éviter la contamination par le virus Ebola… Soucieuse d’efficacité dans un contexte de mise en œuvre rapide et d’imprévisibilité, l’action humanitaire est confrontée à une question cruciale mais peu évoquée : celle du conditionnement. À Mérignac (Gironde), chez MSF Logistique, qui assure l’approvision-

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nement en matériels et médicaments de Médecins sans frontières (MSF) et d’autres organisations non gouvernementales (ONG), qui expédie entre 5 000 et 7 000 tonnes par an (dont 57 % de médicaments et matériel médical et à environ 60 % par voie maritime) et où 80 % des emballages sont des caisses en carton, il faut pouvoir acheminer beaucoup de produits en vrac et de kits préalablement préparés, facilement utilisables par les équipes sur place. « Les exigences principales portent sur la résistance et la prati-

cité », indique Philippe Cachet, directeur de la supply chain. Il pourrait ajouter la polyvalence, sauf pour les emballages réfrigérés ou isothermes destinés au respect de la chaîne du froid. Cependant, une analyse plus poussée révèle un vide dans de nombreux domaines et l’absence d’une stratégie bien définie, avec des choix laissés aux fournisseurs ou des solutions « bricolées » sur le terrain, comme l’illustrent les trois situations d’urgence ci-dessus. l

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FOCUS SUR LES EXPOSANTS : DEUXIÈME PARTIE ■ Emballages Magazine publie en novembre la seconde partie de son avant-première

consacrée aux exposants qui ont répondu à la demande d’informations. La première partie est parue en octobre. Les deux parties sont réunies dans le Guide du visiteur distribué sur le salon. Le tout est également en ligne sur emballagesmagazine.com

■ Durant quatre jours, le salon propose plusieurs opérations dont Best Pack, Pack Innovation

et Plateau TV où intervient Emballages Magazine à plusieurs reprises.

■ Organisé par Comexposium, Emballage 2014 se déroule du 17 au 20 novembre au parc PHOTOS DR

des expositions de Paris-Nord Villepinte.

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SALONS

EMBALLAGE ET MANUTENTION OUVRENT LEURS PORTES

Véronique Sestrières est commissaire des salons Emballage 2014 et Manutention 2014.

Nous y sommes! Emballage 2014 et Manutention 2014 ouvrent leurs portes. Les deux grands rendez-vous français de l’emballage, du conditionnement, de la manutention et de l’intralogistique se tiennent du 17 au 20 novembre au parc des expositions de Paris-Nord Villepinte. Pour Véronique Sestrières, commissaire générale de ces salons, c’est le contexte d’intégration croissante qui explique le rapprochement des deux événements avec quatre métiers réunis au même moment et au même endroit. De quoi rassembler 1 500 exposants et faire venir quelque 100 000 visiteurs dont 35 % d’internationaux représentant une centaine de pays. Fidèle à sa stratégie de sectorisation, Emballage 2014 est composé de

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Beverages & Liquids (B&L), Alimentaire, Luxe, Hygiène et Beauté, Santé et Multi-industries. L’innovation et la valorisation du savoir-faire des entreprises sont plus que jamais au cœur des deux salons. Et Emballage 2014 frappe très fort en créant, les 16 et 17 novembre, un rendez-vous inédit baptisé The Dieline Summit qui se tient au Palais des congrès à la porte Maillot. Organisé avec thedieline.com, le site internet destiné au design packaging fondé par l’Américain Andrew Gibbs, « ce congrès s’attache à repenser le futur du design packaging autour de l’innovation en présence des leaders de l’industrie.

Il s’agira de discuter des problématiques qui s’imposent aujourd’hui aux designers, aux consommateurs, et ce, de façon globale », détaille Véronique Sestrières. La manifestation s’ouvre le dimanche 16 par une soirée de « networking » et se poursuit le lendemain avec des ateliers et des conférences. Emballage 2014 accueille par ailleurs la cinquième édition de « The Dieline Awards 2014 ».

The Dieline Summit

Parmi les temps forts, figurent bien sûr les rendez-vous consacrés comme Pack Innovation qui constitue une vitrine des nouveautés proposées par les exposants. Pack Vision est, de son côté, un cycle de conférences orientées sur des sujets d’actualité tels que la logistique urbaine, la lutte contre le gaspillage ou encore l’économie circulaire.

Un temps est réservé aux résultats de l’édition 2014 de l’Observatoire de l’emballage. Lancé en 2010, le Plateau TV rallume ses projecteurs avec ses journaux télévisés dédiés à l’innovation, ses focus sur les matériaux et ses analyses détaillées de marchés ainsi que ses nombreuses tribunes

d’experts. Emballages Magazine anime d’ailleurs plusieurs plateaux. Quant au Syndicat des machines et technologies de production (Symop), il donne, pour la troisième fois, rendez-vous avec un cycle de conférences consacrées aux machines d’emballage, à la robotique, sans oublier la vision industrielle. Le Symop se penche aussi sur l’exportation sur le thème « Où aller, quand et avec quelles technologies ? » Emballages Magazine a publié une première partie de l’avant-première dans son numéro d’octobre tandis que la seconde paraît dans ce numéro de novembre. Les visiteurs ont à leur disposition un guide de visite qui réunit les deux parties. l

Henri Saporta

TROIS HALLS POUR L’EMBALLAGE • Emballage 2014 et Manutention 2014 se tiennent dans les halls 4, 5a et 6 du 17 au 20 novembre 2014 au parc des expositions de Paris-Nord Villepinte.

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Les deux rendez-vous rassemblent 1 500 exposants et attirent quelque 100 000 visiteurs dont 35 % d’internationaux représentant une centaine de pays.

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ANALYSE

SIX THÈMES POUR LES PACK EXPERTS Avec le concours de la consultante Annette Freidinger-Legay, quatorze experts livrent leurs réflexions sur les marchés et les tendances.

Les freins et leviers à l’innovation ; comment créer de la valeur ajoutée ; l’emballage dans l’économie circulaire ; l’emballage de demain ; e-commerce, drive et conséquences pour l’emballage ; emballage, logistique, intralogistique et manutention : tels sont les six thèmes à l’agenda du comité Pack Experts réuni par Comexposium pour le salon Emballage 2014. Animé par Annette Freidinger-Legay, expert international en emballage et conditionnement et consultante pour le salon Emballage 2014, le comité a également noté que le contexte actuel d’incertitudes et d’évolutions réglementaires importantes « complexifie la prise de décision en matière d’investissements ». Il faut dire que les sujets d’actualité ne manquent pas : inertie des matériaux au contact des aliments, règlement relatif à l’information des consommateurs dit « Inco » qui renforce l’étiquetage nutritionnel, future version de la directive emballage

ou position française en matière d’informations environnementales. « La réduction des coûts est toutefois le moteur d’innovation pour tous aujourd’hui car, comme le souli­ gnent les membres du comité, elle ne doit pas se faire au détriment des servi­ces et du design de l’emballage même si le ticket d’entrée est de plus en plus élevé pour innover », souligne le comité Pack Experts. Pour certains, « ce modèle prône une innovation utile et ultrasimple centrée sur l’analyse des besoins et des usages » quand pour d’autres, « les gisements d’économies sont sur l’ensemble de la supply chain ou de la chaîne logistique ». La lutte contre le gaspillage alimentaire passe aussi par un arbitrage entre les petits et grands contenants.

Quatorze membres Cette année, le comité Pack Experts est composé de quatorze membres : David Ozenne, directeur innovation de Charal, Arnaud Rolland, responsable dévelop-

pement durable de Coca-Cola Entreprise (CCE), Vincent Ferry, respon­sa­ble développement emballage de Danone Research, Valérie­Herrenschmidt et Jan Le Moux, les respon­sa­ble pôle matériaux et directeur prévention d’Eco-Emballages, Jean-Lou Joux, responsable gestion produits-projets environnementaux de Fromageries Bel, Bruno Garnier, expert emballage et développement durable du groupe Carrefour, Sandrine Sommer, directrice développement durable de Guerlain, Philippe Bonningue, directeur du développement et de l’emballage durables de L’Oréal, Jean-Luc Poirier, responsable européen innovation emballage de Mars Petcare France, Claudine Rosiers et Jean Pinoteau, directrice emballage et spécia­lis­te emballage de Nestlé, Laurence Proust, directrice marketing de Pfizer Santé Familiale, et Jean-Michel Guarneri, directeur supply chain Europe de Venteprivee.com. l

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VINCENT FERRY LANCE SOUL PACKAGING Membre du comité Pack Experts d’Emballage 2014, Vincent Ferry se prépare pour une nouvelle aventure en 2015. Actuellement responsable développement emballage chez Danone Research, Vincent Ferry va en effet quitter le groupe, après huit années passées dans l’entreprise, pour lancer Soul Packaging, une structure conçue pour accomVincent Ferry lance Soul Packaging pagner les sociétés dans leur en 2015. démarche d’innovation en matière de packaging. Soul Packaging comme le titre du livre How to Create Soul Packaging ? paru en 2007 avec le concours de l’agence Team Créatif… « Je vais mettre mon expérience au service des acteurs du marché pour tout projet stratégique à moyen et long termes, mais j’envisage surtout de collaborer étroitement avec les fournisseurs d’emballages et de

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machines qui, pour innover, ont besoin de travailler par anticipation afin de donner du temps au temps », explique Vincent Ferry. Deux grands axes encadrent la méthode Soul Packaging : « La création de valeur perçue et la sublimation des contraintes » ou comment « délivrer de la valeur émotionnelle et fonctionnelle ». Le leitmotiv en est : « Le problème n’est pas de trouver des idées, le problème est de trouver le problème ».

Fort du lancement du pot de yaourt Kiss dont le déploiement mondial concerne désormais plus de cinquante lignes de production chez Danone, Vincent Ferry fera ses premiers pas avec Arcil, constructeur de machines form-fill-seal (FFS) pour les produits laitiers. Lauréat du prix Stratégies Emballages avec un Trophée Packaging du Manager 2013, Vincent Ferry, diplômé de l’université de technologie de Compiègne (UTC) dans l’Oise, a ainsi imaginé en 1985, une fermeture automatique pour sacs-poubelle, les dômes de Sheba en 2004 et initié le pot Kiss pour « Keep It Simple and Safe » en 2009. Vincent Ferry doit s’exprimer à plusieurs reprises sur Emballage 2014 et notamment le mercredi 19 novembre sur Pack Vision de 15 h 30 à 16 h 30 sur le thème « Comment l’emballage peut devenir le meilleur ambassadeur du savoir-faire d’une compagnie ? ».

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CONJONCTURE

L’EMBALLAGE ALIMENTAIRE SOUS FORTE TENSION L’Association nationale des industries alimentaires pointe la complexité de la réglementation « franco-française » qui nuit à la compétitivité des entreprises.

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En matière d’emballage et de selon l’Ania, la France a souffert d’un Entre étiquetage et traçabilité des ingréconditionnement, il est d’usage climat économique général détérioré et dients, les modalités pratiques d’applide souligner que les industries ali- d’une complexité législative, administra- cation de cette mesure demeurent très mentaires et les boissons constituent envi- tive et réglementaire qualifiée de « franco- floues. Au mois de septembre, l’Union des ron 70 % des débouchés de la filière. Avec française qui pénalise la compétitivité des métiers et des industries de l’hôtellerie le concours de la consultante Annette Frei- IAA. Un exemple: alors que la mise en (UMIH) a dit « s’inquiéter des modalités dinger-Legay, Emballage 2014 a pris soin application du règlement européen relatif de mises en œuvre en France de cette de mettre à jour les principales données. à l’information du consommateur dit Inco nouvelle obligation ». Et d’alerter: « En En se fondant sur les chiffres de l’Associa- bat son plein, l’information nutritionnelle allant plus loin que les recommandations tion nationale des industries alimentaires est plus que jamais au cœur des débats de la Commission européenne, le gouver(Ania), en 2013, les industries alimen- en France. Dans la restauration, l’obliga- nement français ne tient pas compte de taires (IAA) françaises ont réalisé un chiffre tion, à compter du 13 décembre, d’infor- la réalité de nos métiers ni de la volonté d’affaires de 160,9 milde nos clients! ». liards d’euros, soit 17,5 % Le lundi 13 octobre 2014, de la production de l’Union Carrefour était à son tour européenne des Vingt-sept. sur la sellette. Dans une Dans ce secteur, la France tribune, des scientifiques compte 11852 entreprises, demandaient au distributeur soit 4,4 % des entreprises de renoncer à son système européennes, qui emploient d’information. Le 24 septem495000 salariés, soit 12,4 % bre, l’enseigne avait en effet des salariés en Europe. L’inannoncé l’instauration de dustrie agroalimentaire est son propre système: entre fin toujours le premier secteur 2014 et le printemps 2015, d’activité français et le preles produits de marque mier employeur.

Carrefour devant être siglés Avec sa technologie Insignia, Anéolia a mis au point une étiquette intelligente qui renseigne Pourvue d’un solde comd’un pictogramme vert, bleu, le consommateur sur la fraîcheur de l’aliment emballé. mercial extérieur positif orange ou violet, en forme de de 9,1 milliards d’euros, pyramide inversée et porter la France apparaît comme le cinquième mer les consommateurs de la présence une indication de fréquence d’utilisation exportateur mondial derrière les États- éventuelle d’allergènes par un document associée à chaque couleur, comme « trois Unis, les Pays-Bas, l’Allemagne et le écrit inquiète les professionnels. « Pour fois par jour », « deux fois par jour », « une Brésil. Selon la Commission européenne, les produits non préemballés ou emballés fois par jour » et « de temps en temps ». l’industrie des produits alimentaires et en vue d’une consommation immédiate, Les scientifiques plaident, eux, pour « un des boissons est l’un des secteurs les cette information devra figurer à proximité étiquetage nutritionnel simplifié unique » plus importants et les plus dynamiques immédiate du produit. Lorsque les denrées des aliments. C’est chose faite dans le proen Europe. Cette industrie est cependant sont consommées dans l’établissement jet de loi sur la santé présentée le mercredi caractérisée par une forte fragmentation même, c’est-à-dire dans un restaurant ou 15 octobre en Conseil des ministres par car 99 % des entreprises du secteur sont une cantine par exemple, le professionnel Carole Delga: les produits jugés bons des petites et moyennes entreprises (PME) devra mettre le consommateur en mesure pour la santé pourront porter un code de adossées à quelques multinationales euro- d’accéder librement et directement à cette couleur. Si le système est facultatif, il sera péennes présentes sur le marché mondial. information », a expliqué Carole Delga, le même pour tout le monde. Carrefour Voilà pour un tableau général plutôt favo- secrétaire d’État chargée du Commerce, pourrait donc être amené à renoncer à ses rable… Mais la conjoncture française pour- de l’Artisanat, de la Consommation et de pictogrammes patiemment mis au point… rait être moins rose à l’avenir. En 2013, l’Économie sociale et solidaire.

Pour l’Ania, le résultat est une croissance

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en berne: de + 2,3 % en 2012, la progression du chiffre d’affaires s’est limitée à 0,6 % en 2013. « En volume, c’est-à-dire hors effet prix, la production enregistre une baisse de 2,2 %, du jamais vu! », s’inquiète l’association. Les enjeux pour l’emballage sont importants dans la mesure où les marques, plongées dans une concurrence accrue et confrontées aux puissantes centrales d’achat de la grande distribution, peuvent toujours jouer sur l’innovation par le conditionnement pour se différencier mais doivent le faire avec une enveloppe budgétaire très contrainte. Pour 73 % des acheteurs interrogés par Emballage 2014, la réduction des coûts est le principal moteur d’innovation. Parmi les tendances identifiées, la diminution des contenances est tirée par la lutte contre le gaspillage alimentaire. Les consommateurs français jettent en moyenne 20 kg de déchets alimentaires par an, dont 7 kg de produits encore emballés. La réforme des dates de conservation – la date limite de consommation (DLC) et la date limite d’utilisation optimale (DLUO) – est aussi un moyen d’y parvenir.

Impacts environnementaux

Le développement des emballages actifs et/ou intelligents demeure une perspective d’actualité. La France est le seul pays disposant d’une réglementation dédiée aux indicateurs temps température (ITT) avec la norme NFE 18-100. Avec sa technologie Insignia, Anéolia propose notamment des pigments intelligents qui jouent le rôle d’indicateur de fraîcheur. Quant à la sécurité sanitaire, elle est au cœur de l’actualité. Alors que les emballages contenant du bisphénol A (BPA) sont interdits en France à partir du 1er janvier 2015, la chasse aux perturbateurs endocriniens pourrait devenir primordiale. Dans ce contexte, la diminution des impacts environnementaux reste une priorité. La recherche de fonctionnalités abouties est un véritable enjeu: ainsi, grâce à un film barrière repositionnable, Leygatech garantit la barrière après la refermeture de l’emballage… Europlastiques a conçu, avec TAB-tray, un anneau sécable qui permet d’ouvrir une barquette operculée d’un seul geste. Cette ouverture facile est très économique car réalisée directement dans la presse d’injection. Il y a encore de nombreux lancements à découvrir sur le salon! l

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ANIMATIONS

EMBALLAGE ET MANUTENTION EN SIX RENDEZ-VOUS Les deux salons proposent de nombreuses animations durant quatre jours.

PACK VISION

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PACK INNOVATION

Emballage 2014 met une nouvelle fois les nouveautés et l’innovation à l’honneur : Pack Innovation se veut la vitrine la plus fidèle des nouveautés et des innovations proposées par les exposants. Depuis de nombreuses éditions, il s’agit d’un temps fort du salon apprécié autant des visiteurs que des exposants. Le principe en est simple : chaque exposant est invité à présenter ses dernières créations aux organisateurs à travers une plate-forme en ligne. À l’issue de la réception des candidatures, une première sélection est effectuée par un comité de présélection. Cette sélection est ensuite soumise au vote d’un jury international composé de journalistes spécialisés dans l’emballage et le conditionnement pour établir la sélection officielle.

Pendant toute la durée du salon, les nouveautés ainsi retenues ont l’honneur d’être exposées dans la vitrine Pack Innovation et sont présentées dans un guide remis aux visiteurs. Puis le comité Pack Experts y choisit ses Innovations Awards.

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Situé en plein cœur du salon, le cycle de conférences Pack Vision, fort de ses 50 intervenants, attire à chaque édition un très grand nombre d’auditeurs. Les tendances internationales de la filière emballage et manutention sont parmi les thèmes approchés. Parmi les sujets abordés en 2014, réglementation et normes, résultats de l’Observatoire­ de l’emballage 2014, le retournable, la logistique urbaine, la lutte contre le gaspillage avec des emballages malins et des monodoses, le design packaging avec un focus sur les vins et spiritueux, l’impression des emballages, la sérialisation dans la santé, l’économie circulaire et « shopping live from Tokyo ».

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FORUM SYMOP

Pour la deuxième fois, Manutention 2014 place les nouveautés et l’innovation à l’honneur grâce à l’espace Manut’Innovations. Il s’agit d’une nouvelle vitrine pour les exposants qui participeront à cette opération et qui y présenteront leur offre. Réalisé en partenariat avec Boa Concept, l’espace permet aux visiteurs de découvrir les innovations en matière de manutention, de levage, de chariots, de stockage, de rayonnages, d’équipement pour les entrepôts, de manutention continue, de systèmes automatisés, de systèmes d’information et autres prestations logistiques… Un jury de journalistes professionnels du secteur décernera un prix spécial type « coup de cœur » aux nouveautés les plus remarquables !

Hall 5a

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MANUT’INNOVATIONS

Tout au long du salon, le Syndicat­des machines et technologies de production (Symop) propose des conférences et des ateliers liés à l’exportation et à l’innovation « pour mieux booster la compé­ti­ti­vi­té industrielle ».

Avec des prises de parole d’experts, des présentations de cas clients concrets et transposables mais aussi des échanges informels entre professionnels, le Symop veut contribuer à construire une vision claire du marché et des solutions disponibles. Parmi les thématiques abordées : les évolutions technologiques en robotique et en vision industrielle pour les machines d’emballage, l’importance de la démarche écologique et l’avantage concurrentiel, quand et avec quelles technologies aller à l’exportation… Le mardi 18, Tiziano Polito (Emballages Magazine) anime une session consacrée aux exportations de machines dans les pays émergents tels que l’Asie, l’Afrique ou l’Inde.

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LA PRESSE INTERNATIONALE

Dédié à Emballage et Manutention 2014, le Plateau TV est une plate-forme d’expression qui permet de suivre les salons en direct.

Le plateau accueille en direct des personnalités, des journalistes, des experts, des institutionnels et des exposants. De quoi décrypter toutes les tendances pendant quatre jours avec les JT de l’Innovation le matin à l’ouverture, des focus sur les différents matériaux tels que le bois, le plastique, le verre, le papier-carton et les métaux, des focus sur des pays comme l’Afrique ou l’Italie ou encore des tribunes d’experts sur les codes de la grande consommation ou l’emballage 3.0. Emballages Magazine anime deux émissions : l’une est consacrée aux repreneurs d’entreprises et l’autre aux équipements pour le commerce électronique. Le Conseil national de l’emballage organise ses deuxièmes rencontres internationales. Toutes les émissions sont en traduction simultanée en anglais et retransmises en direct sur la WebTV des salons sur YouTube.

Hall 6

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PLATEAU TV

Forts de leur rayonnement international, les salons Emballage et Manutention accueillent pendant les quatre jours du salon plus de 350 journalistes français et internationaux de la presse professionnelle spécialisée tandis que les deux salons sont présents dans plus de 210 supports « off » et « online » diffusés dans plus de vingtdeux pays. À l’image des publications allemandes Beverage Manager Global, Creativ Verpacken ou encore Food Technologie ainsi que du titre polonais Packaging Polska, plus de cent revues du monde entier sont diffusées gratuitement sur le village de la presse internationale.

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CRÉATION

Profitez de la

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DU DESIGN EN TEMPS RÉEL AVEC BEST PACK Cinquante étudiants vont plancher sur des réalisations durant le salon.

20-22 Octobre – MINNEAPOLIS / ETATS UNIS 27 Octobre – RIYADH / ARABIE SAOUDITE 29 Octobre – JEDDAH / ARABIE SAOUDITE 14-17 Novembre – SHANGHAI / CHINE 17-20 Novembre – PARIS / FRANCE

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étaient très différents mais répondaient tous aux objectifs suivants : « Faire cohabiter un workshop sur la durée du salon et une exposition des travaux préparatoires de chaque école ; permettre une circulation aisée des visiteurs tout en permettant aux étudiants en workshop de travailler sereinement ; être une vitrine pour les écoles en mettant­en valeur la démarche design packaging par des étudiants designers : « design by students for virtuous solutions » ; permettre l’installation de 200 m² sur le salon dans un temps optimisé».

Réponse adaptée

1

« Des trois concepts proposés, Columni inspiré des colonnes de Buren, Stand Gravity avec son pôle workshop comme pôle de gravité central, c’est Unfold qui a été choisi pour son originalité et surtout une réponse adaptée à l’événement », expliquent les organisateurs. Dans le détail, « Unfold propo­se un espace déplié où se répartit harmonieusement l’exposition des travaux et les niches workshop tout en permet­ tant un parcours visiteurs guidé et peu intrusif. La structure colorée est faite d’un dépliage de carton­ ondu­lé préparé en modu­ le avant installation.

L’ensemble dégage une originalité et un impact propre à attirer les visiteurs ».

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WORLD TOUR 2014

Pas de doute ! Pendant quatre jours, cinquante étudiants vont mettre les bouchées doubles pour la nouvelle édition de Best Pack.

Pendant toute la durée du salon, ils doivent travailler en atelier et traiter sur place des problématiques liées aux enjeux actuels de l’emballage. Du design en temps réel, voilà qui n’est pas courant. Ces challenges quotidiens constituent de fait la grande nouveauté de cette troisième édition. Les résultats des ateliers seront présentés lors du JT de l’innovation du jeudi 20 novembre au matin sur le Plateau TV. Baptisée « Best Pack : Design

by Students for Virtuous Solutions­ », l’édition 2014 rassemble les étudiants de cinq écoles internationales venues du HTW Berlin University of Applied Sciences en Allemagne, de l’Universidad CEU Cardenal Herrera - Instituto de Diseño, Innovación y Tecnología (IDIT) en Espagne, du Politecnico di Milano en Italie et de l’Istanbul Technical University (ITU) en Turquie sous la tutelle de l’école française Strate.

Les étudiants du cursus­ Retail de l’école ont d’ailleurs participé à la création du stand de 200 m2 qui accueille l’opération.Trois équipes d’étudiants de 4e année ont ainsi relevé le défi et présen­ té au jury du salon Emballage­des projets dont les concepts

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1. 2. Les étudiants ont proposé des alternatives à des produits existant déjà sur le marché comme la vodka Skyy ou un disque dur de WD.

Situé dans le hall 6, ce stand n’accueille pas moins de soixante projets « vertueux » réalisés par les étudiants.

Chaque école a travaillé sur deux alternatives pour six produits choisis dans les sujets proposés comme la bière, les boîtes à chaussures, une barquette de pommes, le pistil de safran, un sex toy, la vodka, un disque dur, un fond de teint ou encore des pansements. Boissons­et liquides, agroalimentaire, luxe, beauté, santé et multi-industries : les six secteurs­ d’Emballage 2014 sont représentés.

Nature et design du conditionnement, ergonomie, seconde vie, relation

contenu-contenant et informations du consommateur : tels sont les critères qui ont présidé à la conception des projets­ . De l’analyse des projets retenus se dégagent trois tendances : la priorité à l’usage avec la création d’une expérience interactive, émotionnelle, sensorielle et technique entre le produit et le consommateur ; une meilleure compréhension de l’offre avec la volonté de faire passer le message rapidement ; une seconde vie bien appréhendée pour que l’emballage ne devienne jamais un déchet. l

Henri Saporta

DEUX RENDEZ-VOUS À NOTER

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• Quand ? L’opération Best Pack s’étend sur la durée du salon.

• Où ? Sur le stand Best Pack hall 6, stand H101.

• Quand ? Les résultats des ateliers sont dévoilés le jeudi 20 novembre à 10 heures.

• Où ? Plateau TV, hall 6.

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Officiellement annoncé le 17 novembre, le palmarès est présenté dans l’espace Pack Innovation du hall 6.

INNOVATION

LE VERDICT DES PACK EXPERTS

Huit Innovation Awards et trois mentions spéciales : les Pack Experts ont délibéré !

HUIT INNOVATION AWARDS 1

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1. La Fillpac R de Beumer « apporte une meilleure visibilité sur le procédé de remplissage ».

2. Avec Tab-Tray, Europlastiques met le « bon sens au service d’une ouverture intuitive ».

3. Le plateau-repas micro-ondable de CVP « convient à différents moments de consommation ».

4. En finition, iFoil by MGI est « une vraie innovation qui supprime quasiment les outillages ».

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5. Avec son compte-granules, STIplastics offre « une belle innovation de rupture ».

6. Le Shocklog avec GPS de Tilt Import est « compact et fonctionnel ».

7. Le Lynx Conveyor d’Adept Technology « contribue à augmenter les cadences en fin de ligne ».

8. Le Leygapack de Leygatech « réduit les quantités de matière utilisée ».

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TROIS MENTIONS SPÉCIALES

Avec son outillage conçu à la demande, l’ER50 de Gebo Cermex exploite « la technologie de l’impression 3D ».

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Le chariot connectable pour préparation de commande La bande à lèvres pour produits pulvérulents de d’Utz combine « simplicité et intégration ».

Liftvrac « relève de l’évidence ».

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Le guide des fournisseurs 2013-2014

J 1 700 technologies et offres de services J 600 fournisseurs des secteurs de la chimie et la pharmacie

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Fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Activité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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E-mail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .@ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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ISHIDA

ISIMAT

films sur tous les types de barquette. Les troisièmes se distinguent par leur capacité à emballer des produits de différentes formes de façon unitaire, en pile et en groupe à une vitesse atteignant jusqu’à 400 produits par minute.

HALL 5A STAND C128

JBI Sur le stand d’Isimat, les visiteurs auront l’occasion d’avoir un aperçu du fonctionnement des machines d’impression de cet industriel. Celles-ci servent à décorer des tubes et des pots destinés à contenir des produits cosmétiques ainsi que des tubes de rouge à lèvre et des flacons de crème. Elles combinent la flexographie et la sérigraphie.

HALL 6 STAND F144

ITALFIL

Dédié en priorité aux marchés de la viande et de la volaille, le détecteur par rayons X IX-G2-4027 d’Ishida repère, même dans des conditions très difficiles, les plus petits os situés dans les filets de viande et les morceaux de volailles désossés. Cette performance est possible par la superposition de deux images prises par deux capteurs. Cette nouvelle technologie se montre particulièrement efficace lorsque les densités de la viande et de l’os se révèlent quasi identiques. Cet équipement détecte également les fragments de pierre, de coquille, de verre, de plastique et autres intrus métalliques. Comme l’ensemble de la gamme des détecteurs par rayons X, le IX-G2-4027 est équipé de l’algorithme génétique que le constructeur a conçu pour la détection des pièces manquantes ou encore les défauts de l’emballage ou du produit. C’est la première fois qu’Ishida présente cet équipement en France.

HALL 5A STAND D108

James Burn International (JBI), fabricant normand, est l’inventeur de la reliure métallique Wire-O. L’entreprise se présente comme un des leaders mondiaux dans le domaine de la fabrication de machines à perforer et relier pour l’industrie graphique. Au-delà de son savoir-faire dans le domaine de la perforation du papier, JBI maîtrise également la fabrication d’outils de découpe du carton et répond à différents besoins de façonnage d’emballages particuliers nécessitant la mise en œuvre d’outils complexes.

JYGA PROCESS

HALL 5A STAND J109

ISI PLAST

IXAPACK

HALL 5A STAND C103

KLIKLOK INTERNATIONAL

HALL 6 STAND E13

Italfil, le fabricant de supports de type rolls et conteneurs multimatériaux, est spécialisé dans les matériels démontables, gerbables, repliables, emboîtables et sécurisés. Il propose des solutions adaptées au stockage, à la distribution, au transport, à la manutention et à la présentation de produits. Son objectif est d’optimiser la chaîne logistique.

à contrôler la forme, la couleur et le motif des pièces. Plutôt que de détecter les pièces non conformes, il reconnaît les similarités entre les pièces non défectueuses. Cette façon de procéder élimine les facteurs classiques d’instabilité.

La reconnaissance de forme se réalise de manière stable et répétable.

Kliklok International expose sa nouvelle étuyeuse wrap-around Certiwrap Elite.

Les visiteurs pourront assister à des démonstrations de cette nouvelle machine conçue pour des formes standard et complexes de produits, en emballages individuels, multiples ou superposés.

Grâce à sa nouvelle conception modulaire, le modèle Elite améliore fonctionnalité et régularité pour s’adapter à l’évolution rapide des marchés. La nouvelle conception hygiénique à structure ouverte facilite l’accès aux opérateurs ; le service de maintenance peut atteindre aisément les deux côtés de la machine. La Certiwrap Elite est disponible en version entièrement nettoyable à grande eau (protection IP56).

HALL 5A STAND F035

Le chargement de l’encaisseuse wrap Jybox exposée par l’industriel Jyga Process se fait à l’aide d’un robot qui prélève les caisses ou barquettes, et les remplit à l’aide d’un système de vision qui le guide. Modulaire et capable de changer de format en moins de dix minutes, cet équipement est aussi très compact.

Différentes configurations d’encaissage sont possibles, à plat, sur le chant, couché, debout ou panaché. La Jybox traite jusqu’à 300 produits par minute en entrée et 30 caisses par minute en sortie.

KOCH

HALL 5A STAND D55

PHOTOS DR

KEYENCE

En tant que producteur d’emballages en plastique pour le secteur industriel, Isi Plast présente sa gamme avec homologation ONU comprenant onze formats de 2 à 32 litres. Ces emballages ont les caractéristiques voulues pour contenir des produits chimiques comme ceux destinés à l’épuration des eaux, les pastilles de chlore, les produits détergents et beaucoup d’autres. Ils sont personnalisables à travers l’application d’étiquettes IML en plastique.

HALL 6 STAND M141

EMBALLAGES MAGAZINE

À découvrir sur le stand d’Ixapack toutes ses gammes de machines : l’étuyeuse Top Load Ixapack, les operculeuses Selvex et les flowpacks Aucouturier.

Compacte­, la première forme en continu des emballages en carton à partir de découpes à plat. Adaptées aux petites productions, les secondes appliquent des

Le système de vision CV-X mis en avant par l’exposant Keyence est équipé d’une fonction d’auto-apprentissage. Il sert

De nombreuses machines sont à découvrir sur le stand du fabricant Koch. Son offre va de la simple table de thermoscellage KST pour petits volumes aux lignes entièrement automatisées avec une machine de conditionnement sous blister, un dispositif d’alimentation des produits, un module de regroupement des produits sous blister et une mise en boîte. Koch communique aussi sur sa marque Koch Medplus destinée au secteur médical.

Cette machine sera en démonstration. Elle conditionne jusqu’à 24 blisters par minute même quand les produits sont volumineux comme des prothèses par exemple.

HALL 5A STAND E141

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Imprimeur et transformateur d’emballages souples 6 5a N 04 S TA N D Brodart packaging répond sur mesure à la complexité, la variété et l’exigence de vos demandes.

BRODART - LA HALLE - TILWEL BREGER CENTRE - BREGER SUD

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KÖKSAN

sera équipée de trois postes : une tête en autoadhésive pour la dépose d’étiquettes d’inviolabilité, un poste d’étiquetage à colle froide pour des étiquettes de corps d’une longueur supérieure à 200 mm et un dernier poste en adhésive pour la contre-étiquette.

Négociant d’origine, Köskan fabrique des préformes et des films en PET et PE dont les visiteurs pourront apprécier la qualité. Cet exposant met l’accent sur sa capacité à produire tout en respectant l’environnement grâce, entre autres, à un temps de cycle très performant sur les lignes de production de préformes.

HALL 6 STAND H77

HALL 5A STAND D9

KUKA

LAVORAZIONE CARTE SPECIALI (LCS)

LOGOPAK

plans inclinés pour l’écoulement des eaux de lavage. Selon les préconisations de la directive HACCP, la nouvelle machine ne contient aucun élément en verre. Certains composants sont certifiés EHEDG. En amont du robot de chargement ou de déchargement, Luceo propose le module VisionRobot qui fournit les informations utiles au guidage de produits en 2D ou 3D en combinant le contrôle de la conformité des produits et de l’intégrité des emballages.

Grâce au Vericoder de l’exposant Logopak, la visibilité et la validité des codes-barres se vérifient automatiquement. Intégré dans les systèmes d’étiquetage automatique, cet équipement de contrôle permet l’élimination des étiquettes non conformes.

Il répond aux exigences des normes ISO et ANSI portant sur l’échantillonnage et la normalisation.

HALL 4 STAND E77

LOIRE PLASTICS INDUSTRIE HALL 5A STAND C100

MARCEAU

Avec ses trois robots de 120 à 240 kg de charge de la famille KR Quantec PA, Kuka couvre les applications de palettisation dans le frais ou le grand froid. Les KR 120/180/240 PA Arctic sont en effet spécialement conçus pour la palettisation en chambre froide. Leur caractéristique essentielle est de ne demander aucune housse, ni protection et de pouvoir travailler en dessous de 0 °C : de +5 °C à -30 °C. Qui plus est, le panneau de commande SmartPad demeure complètement fonctionnel. Le robot peut recevoir en option une alimentation en énergie de l’axe 1 vers l’axe 4 qui est aussi opérationnelle dans cet environnement grand froid. L’ensemble est IP65. Ces solutions conviennent parfaitement aux surgelés et aux crèmes glacées.

HALL 5A STAND D128

PHOTOS DR

LANGGUTH Colle froide, colle chaude et autoadhésif sur une seule machine : les spécialistes Langguth ont créé avec la gamme ModuLan un équipement polyvalent dédié à l’étiquetage. Une étiqueteuse de type ModuLan peut naturellement ne recevoir qu’une ou deux des trois technologies.

Sur le stand, une machine conçue pour de l’étiquetage de contenants cylindriques

EMBALLAGES MAGAZINE

Ceux qui cherchent un industriel capable de travailler et d’imprimer pratiquement tous les types de matériaux tels que les papiers, l’aluminium et les films en plastique trouveront sans doute leur bonheur sur le stand de Lavorazione Carte Speciali. Il imprime en héliographie jusqu’à dix couleurs avec laminate en ligne.

L’alimentaire, la cosmétique, la chimie et la pharmacie sont ses secteurs d’application de prédilection.

HALL 6 STAND J59

LENZE

En démonstration sur le stand de Lenze le panel contrôleur p300 qui se caractérise par une architecture système homogène moderne. Le spécialiste des produits d’automatisation centrés sur le mouvement a intégré dans un seul et même boîtier les fonctions de commandes logiques et celles de supervision. Le p300 est disponible avec différentes tailles d’écran. Conçu sans ventilateur ni batterie de sauvegarde, ce contrôleur nécessite peu de maintenance et s’utilise facilement.

HALL 54 STAND A110

Loire Plastics Industrie (LPI) présente plusieurs nouveaux systèmes de bouchage et de distribution. Avec Syan, LPI propose, par exemple, une toute nouvelle capsule bicolore pour col clippé avec l’originalité d’une ouverture asymétrique. Elle s’adapte sur une large gamme de flacons de sa société sœur Acti Pack. Vitae 24/410 est, elle, une capsule bicolore en bague à visser pour col diamètre 24/410. Son design très original comprend une casquette qui se loge dans le dessus de la capsule. Fort du succès du modèle lancé en diamètre TO 82, LPI sort également un nouveau modèle en diamètre TO 63.

Celui-ci permet une gerbabilité du pot. Il est adapté à la nouvelle gamme de pots en polyéthylène téréphtalate (PET) développée par Acti Pack. Enfin, adaptable sur cols bague vissée de diamètre 38, le nouveau bouchon Mercure imite l’aspect d’un bouchon métallique en offrant un grand choix de couleurs.

HALL 6 STAND H55

À voir sur le stand du constructeur Marceau­, l’élévateur de palettes Montepal et le système de contrôle de palette Masterpal­. Le Montepal transporte des charges jusqu’à 2000 kg à raison de 150 palettes pleines à l’heure. Il s’utilise de manière autonome ou intégré dans une ligne de convoyage. Grâce à son châssis autoporteur mécanosoudé, son installation ne nécessite pas de travaux de génie civil.

Le Masterpal s’installe en amont de la palettisation. Grâce à lui les palettes non conformes ne sont pas introduites dans la ligne de production, le nombre des arrêts inopportuns diminue et les sites gagnent en productivité.

HALL 5A STAND L66

MARKEM-IMAJE

LUCEO INSPECTION Avec ThermoSecure L, Luceo Inspection dévoile la nouvelle génération de sa gamme de solutions d’inspection conçues pour détecter les erreurs d’étiquetage ou de marquage et des scellages de mauvaise qualité. Entièrement repensé, ThermoSecure bénéficie notamment d’un nouveau châssis en Inox qui intègre des

Spécialiste et leader des solutions de marqua­ge et de codage, Markem-Imaje

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Solution Qualité Couleur de QuadTech® Ce contrôle de la couleur en ligne précis et automatisé permet d’obtenir une qualité de couleur essentielle pour les emballages.

Le futur est déjà là pour les imprimeurs d’emballage !

La solution qualité couleur de QuadTech permet aux leaders du marché un partage et un traitement automatiques des données colorimétriques entre le contrôle de la couleur en ligne et les mesures de la couleur hors ligne leaders du secteur. La qualité des couleurs reste dans les cibles et est en permanence améliorée alors que les durées d’immobilisation et la gâche sont considérablement réduites.

L*= 86.3 a*= 97.9 b*= 86.5

Données spectrales en ligne

Données de formulation d’encre

Système de dosage d’encre

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expose ses nouveaux équipements, comme une nouvelle gamme d’imprimantes à jet d’encre, le codeur laser SmartLase C 350 HD et sa toute dernière technologie de codage, le jet d’encre thermique, avec les codeurs 1050 et 1200.

Des experts présenteront des interfaces interactives pour les imprimantes. Ils expliqueront également comment les nouvelles solutions de codage, comme le système « Mark & Read » proposé avec le logiciel de mise en réseau CoLOS, en partenariat avec Cognex, sont destinées à améliorer l’efficacité des lignes de production et à éviter les codes manquants ou mal imprimés. Seront aussi proposées des démonstrations d’impression de codes promotionnels uniques destinés aux actions marketing avec un impact minimum sur la production. Cette capacité donne la possibilité aux fabricants d’explorer des stratégies marketing nouvelles et plus efficaces.

MECA-SYSTÈME

MEDIALLIANCEGRAPHIC

Pour montrer son savoir-faire, le constructeur Meca-Système exposera une de ses machines, la MS 80, sa nouvelle gamme de fondoirs C84 et un nouvel écran tactile.

Ce spécialiste de l’emballage en carton accentue son offre de machines adaptées aux grands formats. Ces dernières possèdent un distributeur automatique de pastilles de colle intégré et une possibilité de sortie latérale.

large gamme, du ruban simple aux rubans imprimés et renforcés. Le service de recherche et de développement (R&D) réalise des développements sur mesure.

HALL 5A STAND D120

MECAPACK

HALL 4 STAND E78

MBS

Ultime évolution de la forme imprimante pour la flexographie, la Full HD sur manchon fin permet d’imprimer tous les décors dans un nouveau standard industriel qualitatif, uniforme et fiable. Se voulant toujours à la pointe technologique, MediallianceGraphic a développé ce process pour hisser la qualité de la flexographie à la hauteur des autres types d’impression. Figurent au rang des avantages, la suppression du montage des clichés et la réduction du nombre des formes imprimantes pour des temps de calage plus courts. Le donneur d’ordre bénéficie, en conséquence, d’une réduction des délais de livraison et une uniformisation des process d’impression.

HALL 6 STAND K44

MF

HALL 6 STAND D8

Avec les systèmes de cerclage certifiés ErgoPack en démonstration sur le stand de MBS les mouvements à risque sont complètement supprimés. Les opérateurs n’ont plus à se pencher ni à se déplacer autour de la palette. Une lance à chaîne brevetée fait glisser le feuillard en dessous de la palette, le remonte de l’autre côté et l’emmène directement dans la main de l’opérateur. Le modèle ErgoPack Air sert à cercler les palettes surélevées grâce à une chaîne double.

HALL 5A STAND L160

Au sein de Proplast, Mecapack, sa gamme de machines d’operculage O², allie flexibilité, compacité et ergonomie. L’atout majeur de cette nouvelle gamme est le changement de format rapide, réalisé en moins de deux minutes. Les operculeuses seront présentées sous plusieurs configurations.

Quant à la gamme de thermoformeuses, elle s’étend de la machine compacte à la machine équipée de procédés spécifiques.

Ces machines intègrent le « Pack ergonomie » qui procure une accessibilité aux outillages accrue, des temps de changement de format réduits, une amélioration sensible du taux de rendement synthétique (TRS) de la ligne de conditionnement, une réduction importante de la pénibilité du travail de l’opérateur.

MELER FRANCE Représenté par Ets Prud’homme, MF présente la Fast 4B. Cette ensacheuse verticale multipiste pour stick à trois soudu­res s’adresse à une grande gamme de produits, puisqu’il est possible de monter différents types de doseurs pour produits granuleux, en poudre, liquide ou crème, et unitaires. Elle est construite en versions de deux à dix pistes avec une laize de la bobine allant jusqu’à 500 mm.

L’usage de servomoteurs brushless, de composants européens de premier ordre et d’une interface opérateur-machine avec un afficheur « touchscreen » évolué est un point fondamental d’appréciation des utilisateurs, qui disposent ainsi d’une machine simple d’usage, de haute qualité, de changements rapides et faciles de format, avec de hautes performances de production.

HALL 5A STAND C23

MECTRA

PHOTOS DR

MDM

HALL 5A STAND F35

La caisse-palette plastique pliable Plibox mise à l’honneur par l’exposant MDM optimise les retours à vide. Elle est disponible en 800 x 1 200 mm et en 1 000 x 1 200 mm. Injectées en PEhd de qualité alimentaire, les parois sont pleines ou ajourées avec des surfaces lisses ou arrondies. Elles sont faciles à nettoyer. Trois Plibox repliées occupent le volume d’une seule caisse montée.

HALL 4 STAND D42

HALL 5A STAND L95

EMBALLAGES MAGAZINE

La société Mectra communique sur sa capacité à réaliser des systèmes automatiques de convoyage et d’emballage avec palettiseurs et dépalettiseurs adaptés aux boîtes en aluminium, en fer-blanc, aux bouteilles, pots, cartons, fardeaux et bidons. Elle fabrique également des encageurs et des décageurs automatiques ou semi-automatiques, des convoyeurs à câble pour boîtes vides ou pleines, des convoyeurs table-top, des élévateurs et des descendeurs magnétiques ou équipés de tampons.

Fondoirs à colle thermofusible avec pompe à piston, la série Micron de Meler France est le fruit de l’alliance entre design et dernière technologie. Les unités de fusion Micron offrent des prestations maximales pour des solutions rentables. Cet équipement innovant optimise la consommation d’énergie par kilogramme de colle fondue, ce qui réduit considérablement les coûts et la maintenance. Grâce à son design fonctionnel et avant-gardiste, aux lignes rondes et dimensions réduites, la série Micron s’intègre en sur tout type d’installation ou de machine. Les applications vont des arts graphiques au textile en passant par l’emballage.

HALL 5A STAND M143

METAGALAXY Metagalaxy est un fabricant taïwanais de rubans adhésifs. Fort de ses 37 années d’expérience, l’entreprise propose une

MG TECH

MG-Tech conçoit et produit des lignes complètes de conditionnement. Le site vendéen est spécialisé dans les solutions de convoyage tandis que le site angevin se concentre sur la machine spéciale, les machines d’emballage, la robotique et la palettisation. À voir sur le stand : l’encaisseuse wrap avec module de chargement automatique des découpes en carton.

L’encaisseuse multiformat est pourvue

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de deux ou trois robots et peut atteindre des cadences comprises entre 120 et 180 coups par minute. Cette encaisseuse wrap robotisée, avec élévateur de caisses et intégration du module de marquage des caisses, permet des changements de format rapides inférieurs à cinq minutes. MG-Tech propose également une encaisseuse wrap robotisée avec changement de format en dix secondes et entièrement automatisée.

HALL 5A STAND D081

soufflés, attendent les visiteurs sur leur stand pour leur dévoiler une nouveauté : créatif, écologique et économique, cet emballage de 5 litres ne pèse que 100 g. Il résume le savoir-faire de cette société dont les produits sont adaptés aux besoins des secteurs de l’alimentaire, de la chimie fine, de l’équipement grand public aussi bien en Europe que sur les marchés américains.

HALL 6 STAND M92

MILLIKEN

MILLET PLASTICS GROUP

Milliken présente son PP Ultra Clear clarifié grâce à la série Millad NX 8000.

Le chimiste entend ainsi gommer l’apparence laiteuse du polypropylène (PP) pour atteindre une transparence « équivalente » à celle du polyéthylène téréphtalate (PET) tout en allégeant les emballages.

Les échantillons présentés démontrent ainsi que, comparé à des plateaux­alimentaires réalisés en PET, ce PP réduit le poids de 17,8 %, ce qui permet de produire 70 plateaux­avec 1 kg de PP contre 57 plateaux­avec 1 kg de PET. Pour le PET, Milliken propose les absorbants d’ultraviolets (UV) ClearShield Colorless qui allongent la durée de conservation. Cet additif est approuvé par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) pour le contact avec les denrées alimentaires.

2/22 H d’OX-Tran. Entièrement automatisé et extrêmement convivial, cet équipement offre une répétabilité deux fois et demie supérieure à celle du modèle précédent.

Il a besoin de moins d’entretien. Les caractéristiques d’humidité relative, de température, de pression et de débit ainsi que celles de mesures se gèrent facilement sur un écran tactile.

HALL 6 STAND C88

Les équipes de Millet Plastics Group, fabricant d’emballages en plastique injectés et

Spécialiste des additifs pour polyoléfines,

Le nouvel instrument exposé par Mocon s’adresse aux industriels désireux de mesurer la perméabilité à l’oxygène et à la vapeur d’eau de leurs structures d’emballage. Il s’agit du nouveau modèle

PHOTOS DR

MOCON

HALL 6 STAND E98

THE HAVER® GROUP

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MOM

Conçu pour alimenter une doseuse ou un convoyeur de produits en vrac tels que du riz cuit, du couscous ou des pâtes courtes cuites, le système exposé par Multi-Fill est prévu pour fonctionner de manière coordonnée avec une doseuse. Il accélère ou ralentit la dépose de produit en fonction de la vitesse de la ligne de production. Placée au-dessus du convoyeur, une sonde de niveau détecte en cas de besoin la quantité de produit dans la cuve de la doseuse.

HALL 5A STAND B137

son efficacité énergétique. Cette ligne comporte aussi une étiqueteuse à bobine transversale MRQ dotée d’une imprimante à transfert thermique TTO. Un système de tapis Multivac MBS 100 sépare les emballages après l’opération de soudure.

L’impression du film supérieur se fait en direct par le système MR293 TT. HALL 5A STAND F061

NATUREPLAST

Novacom, le fabricant français de composants pour le vide, présente ses ventouses bimatières à soufflets série 96C, idéales pour les opérations de palettisation, de dépalettisation, de pick-and-place, d’encartonnage, de formage et de mise en boîte.

Réalisées dans un polymère d’une dureté différente pour le corps, les soufflets et la lèvre de contact, ces ventouses aident à manipuler les produits à surface inégale, abrasive, poreuse ou irrégulière. Elles résistent à l’usure, ne laissent aucune trace de prise, et sont disponibles en 20, 30, 40, 50 ou 70 mm de diamètre.

HALL 5A STAND C143

MULTIPOND

NUTRIPACK

Compacte, la nouvelle doseuse exposée par la société MOM permet de traiter des doses de 10 à 500 grammes sur un unique matériel. Remarquable par sa souplesse d’utilisation, sa grande flexibilité et sa simplicité de mise en œuvre, cette machine à cinématique à plateau réalise jusqu’à 100 opérations par minute. Cette doseuse illustre le savoir-faire de MOM qui conçoit et construit depuis 70 ans des machines à remplir et à boucher ainsi que des lignes de conditionnement pour produits liquides, pâteux, poudres et granulés.

HALL 5A STAND H40

L’exposant Multipond lance la nouvelle génération J de peseuses multitêtes. Ces machines ont été pensées pour répondre au mieux aux exigences requises en matière d’hygiène autant par les matériaux utilisés que par la forme de leur bâti.

Toutes les cellules de pesage y sont dotées d’un système breveté de réduction des impulsions d’impact régulé par champ magnétique appelé « Magiir ». Avec ce système, le temps de détection des valeurs de mesure est réduit de 30 %. Une caméra brevetée « Argus-01 » détecte avec précision la répartition du produit sur le cône de distribution et les canaux vibrants.

HALL 5A STAND C95

MONDINI

MULTISAC

Dédié à l’accompagnement des industriels dans le transfert de technologie vers les bioplastiques d’origine végétale et/ou biodégradable, Natureplast se veut, depuis 2006, la seule société en Europe à approvisionner une centaine de producteurs en bioplastiques produits à travers le monde. Créée en 2010, sa filiale Biopolynov demeure également le seul centre de recherche et de développement (R&D) européen destiné à ces nouveaux matériaux. Indépendamment de développements assez classiques autour de fibres végétales comme le bois, le bambou, le miscanthus ou le chanvre, Natureplas développe actuellement toute une gamme de nouveaux bioplastiques fabriqués à partir de coproduits, sous-produits agroalimentaires et industriels. Témoigne de cette stratégie, de nouveaux bioplastiques à base de pulpe de fruits, de légumes, de poudre de noyaux d’olive, de déchets de la filière de transformation du cuir, des algues des côtes françaises ou encore de la poudre de coquillage…

HALL 6 STAND A53

NERYOS Constructeur de systèmes automatiques de dépilage, de convoyage, de remplissage et de fermeture, Mondini présente la plate-forme technologique Trave constituée d’une famille d’operculeuses qui couvre l’ensemble des technologies utilisées sur le marché. Ces machines fonctionnent avec atmosphère modifiée ou non, avec film en bobine, opercules prédécoupées ou couvercle. La découpe est extérieure ou intérieure.

HALL 5A STAND F35

Les caisses-outres de Multisac sont conçues avec des films ayant d’excellentes propriétés barrière contre l’oxygène et la lumière grâce à l’utilisation d’additifs et de polyoléfines de haute technologie.

Elles présentent également une grande résistance aux crevaisons et de bonnes propriétés de glissement.

HALL 6 STAND F127

MULTIVAC

MULTI-FILL

Le dispositif d’impression et de façonnage d’étiquettes DLF2000 mis en avant par Neryos convient aux petites et moyennes séries. La dernière technologie LED/toner à haute définition est utilisée pour l’impression sur tout type de papier.

De 1200 DPI, la résolution apparente monte à 2400 DPI grâce au RIP intégré.

Sont réalisés en finition le pelliculage, la découpe multiforme automatisée suivant le fichier PDF d’origine, l’échenillage et la refente des bobineaux à la vitesse de dix mètres par minute. Avec le DLF2000, il n’est plus nécessaire de commander des formats d’étiquettes au coup par coup.

HALL 4 STAND C84

NOVACOM

PHOTOS DR

La société Multivac présente une ligne complète de thermoformage clés en main qui se distingue par sa flexibilité, son ergonomie et sa précision. Elle se compose d’une thermoformeuse R 245 ainsi que de servomoteurs et de capteurs optimisant

EMBALLAGES MAGAZINE

Au sein de Proplast, Nutripack est un spécialiste de l’injection et du thermoformage. Le plasturgiste étend sa gamme de barquettes alimentaires avec le pot 115 et la barquette V6. Rectangulaire, le pot 115 est adapté pour le conditionnement de plats préparés, dans l’esprit du concept « box ». Le pot est accompagné d’un couvercle et peut être operculé. Il est en polypropylène (PP) injecté, microondable et le couvercle en polyéthylène amorphe (APET) thermoformé. La nouvelle barquette – la V6 H18 – est destinée au conditionnement de chiffonnades de jambon. Cette barquette est en PET/EVOH/ PE pour une mise en valeur du produit et une meilleure visibilité. Le fond particulier de cet emballage permet de donner du volume au jambon.

HALL 5A STAND C23

OMME FRANCE

L’exposant Omme France distribue la gamme d’étiqueteuses du constructeur P.E.Labellers dont il est la filiale. Il propose une gamme complète de machines linéaires, rotatives, avec colle froide, colle chaude ou étiquettes adhésives. À voir sur son stand : la Modular Plus d’un diamètre de 2 320 mm. Cette machine est équipée de nombreuses stations de pose d’étiquettes adhésives, d’un système d’orientation de bouteilles assisté d’une caméra, d’un marquage laser, d’un système de flammage, d’un contrôle du résultat et d’un changement automatique de format.

HALL 4 STAND B024

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OMRON ELECTRONICS

ultracompacte capable de manipuler et d’imprimer des cartons à haute vitesse.

Cette unité autonome éjecte les cartons défaillants après les avoir contrôlés. Elle s’installe au-dessus des lignes existantes sans avoir à en modifier le tracé. Elle se monte rapidement, ce qui permet de réduire les temps d’arrêt de la ligne. Flying Carton Tracker convient pour un large éventail de tailles de cartons.

Spécialiste de l’automatisation industrielle, Omron Electronics lance un capteur d’objets transparents dédié à l’industrie agroalimentaire. Ce capteur E3S-DB dispose d’une très bonne stabilité. Il est disponible si besoin avec un faisceau étroit. Le spot focalisé ne fait alors que 2 mm sur 200 mm de distance.

HALL 5A STAND D61

OPTEL VISION À découvrir sur le stand d’Optel Vision, son Flying Carton Tracker, une solution

HALL 5A STAND K13

PACKINOV

PAKEA

La machine de conditionnement automatique multiformat pour seaux dépilables visible sur le stand de Packinov est un équipement modulaire et évolutif. Il dépile des seaux de tous formats et les remplit par dosage pondéral, temporel, volumétrique ou débitmétrique. Il les ferme par thermoscellage d’un film ou pose d’un opercule. Cette ligne réalise également la dépose d’accessoires, la pose et l’enfonçage de couvercles, le marquage par jet d’encre et le flux laminaire.

Packinov­propose aussi d’autres machines de conditionnement automatique avec des cadences de 1500 à 6000 pots à l’heure.

Pakea (NSC Packaging) est un spécialiste de l’emballage et de la transformation de carton. Pakea Converting propose des lignes complètes pour la production de tubes et profilés en carton et de fûts en fibres ronds et carrés, tandis que Pakea Packaging réalise des lignes complètes pour la production de boîtes en carton et composites. Sont fabriquées des boîtes de type Sirpak ou Prismapak. La machine de fermeture assure des solutions de type LCM.

HALL 5A STAND M62

HALL 5A STAND L39

PHOTOS DR

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LE DURABLE PEUT IL ÊTRE PROFITABLE? Oui, lorsque la durabilité fait partie de l’essence même de votre activité.

Chez Sealed Air Food Care c’est notre longue expérience des secteurs de l’alimentaire et des boissons qui nous permet de vous proposer des solutions d’hygiène et d’emballage toujours plus innovantes et génératrices de profitabilité. Qu’il s’agisse de la réduction du risque bactériologique, de l’augmentation de la durée de conservation, de l’optimisation de la gestion de l’énergie et de l’eau ou de la réduction des coûts en matières de produits chimiques et d’emballages ; c’est tous les jours que nous offrons à nos clients des opportunités durables et profitables.

Rejoignez-nous dés à présent sur sealedair.com/foodcare

SÉCURITÉ ALIMENTAIRE

EFFICACITÉ OPERATIONNELLE

AUGMENTATION DE LA DURÉE DE CONSERVATION

STRATÉGIE DE MARQUE

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PALLETKRAFT

tales ainsi que par leurs innovations qui améliorent les caractéristiques du produit conditionné », explique Alise Barvika en charge de l’agence de développement économique de Lettonie.

HALL 6 STAND F71

PBH Les palettes en carton mises en avant sur le stand de Palletkraft sont légères, multifonctionnelles et fiables tout en étant aussi solides dans le temps que les palettes traditionnelles. Il est facile de les personnaliser à la demande des clients et d’en produire en grosse quantité à grande vitesse. Leur utilisation en lieu et place des solutions traditionnelles n’entraîne aucun changement dans le mode opératoire.

HALL 6 STAND P145

PALETTES DIEMAN

Entouré de ses principaux partenaires, le distributeur PBH présente l’ensemble de ses solutions adaptées aux besoins de la filière de l’emballage souple depuis la fabrication du film jusqu’au conditionnement final. Il propose des coupeuses de feuilles, des sécheurs UV, des enrouleursdérouleurs, des bobineuses-coupeuses, des contre-colleuses, des lignes d’extrusion et des imprimeuses en flexogravure ou héliogravure. Son catalogue comporte aussi des machines de conditionnement FFS, des équipements à fabriquer des sacs, des ensacheuses, des fardeleuses et même des encartonneuses.

dans leurs projets de pesage-ensachage, palettisation, étiquetage, banderolage trouveront conseil sur le stand de Pelletier/Technipes. Cette société réalise les études, l’installation, la formation et la maintenance de ces équipements de conditionnement dans la mesure où ils ont à traiter des produits de 1 à 1 000 kg.

Ces équipements fonctionnent en manuel, semi-automatique ou automatique.

HALL 5A STAND E151

PENTAPACK

HALL 4 STAND E13

PLASTICA PANARO À découvrir sur le stand du fabricant Plastica Panaro : ses valises Max, certifiées IP 67. Résistantes, robustes et fiables, celles-ci sont également étanches à l’eau et aux poussières. Elles se déclinent en sept dimensions, deux couleurs, avec de nombreux aménagements internes. Il est possible d’en personnaliser l’extérieur.

HALL 5A STAND P59

HALL 5A STAND F24

PDG PLASTIQUES

de soufflage, Plastiblow communique sur sa capacité à remplacer les transmissions hydrauliques par des entraînements électriques asservis à des moteurs brushless.

Ses souffleuses PB10E/D font ainsi moins de bruit et consomment moins d’énergie.

Il n’y a plus de fuites d’huile et donc un minimum d’entretien. Les mouvements sont réguliers et reproductibles. Le tout augmente la productivité de l’installation.

Représenté en France par Darron, Pentapack expose ses machines de la BP-Series.

Dédiées aux blisters pharmaceutiques, ces machines traitent aussi bien les compri­més que les seringues, en passant par les flacons et autres ampoules.

HALL 5A STAND K56

PKB

POLIVOUGA La société portugaise Polivouga vend ses emballages souples dans toute l’Europe.

L’entreprise propose une large gamme de films rétractables, étirables, coextrudés et multicouches pour l’industrie agroalimentaire. Elle investit régulièrement dans son outil de production pour satisfaire les besoins de ses clients. Dernièrement, elle s’est dotée d’une nouvelle installation pour produire des films BOPP. HALL 6 STAND M32

PRODEC

La société Palettes Dieman fournit des palettes en bois traditionnelles de différentes tailles pour faciliter la manutention et le transport de toutes sortes de charges grandes et petites. L’entreprise souligne leur prix attractif et le côté infiniment recyclable de leur matière première.

HALL 6 STAND N14Z8

PAVILLON LETTON

PDG Plastiques, le constructeur de préformes et de bouteilles en PET, annonce des nouveautés pour le conditionnement des boissons, du lait et des liquides. Il propose des préformes allégées et de nouveaux designs. Il sort aussi une bouteille avec des bouchons 21/29 jupe longue destinée à contenir des sirops, des sauces, des huiles ou du vinaigre. À voir, des bidons en PET, grands formats, en 5 et 10 litres, à l’aspect cristal et brillant. Ces bidons sont équipés, ou non, de poignées.

HALL 6 STAND M50

PELLETIER/TECHNIPES

Une machine très spécialisée pour traiter un produit difficile à conditionner : ainsi est conçue la PKB Eko pour le vernis à ongles. Cette machine bénéficie d’un circuit de remplissage totalement différent des remplissages traditionnels avec une solution adaptée aux paillettes. L’intégrité des paillettes est ainsi respectée tandis que leur répartition dans le flacon est harmonieuse. Le changement de couleur s’effectue en deux secondes et la cadence atteint 50 coups par minute.

Un équipement d’étuyage robotisé, le CR-101, et une encaisseuse flexible avec robot, le R-201, sont présentés sur le stand de Prodec. Compact, le premier est doté d’un module de remplissage et d’un système de fermeture d’étui réunis dans un même bloc. Il est disponible avec ou sans formeuse. Modulaire, l’encaisseuse R-201 fonctionne à différentes vitesses.

Elle est associée à un robot 4 axes Fanuc 2IA/3SL et un suivi de convoyeur par vision de Fanuc ou de Cognex.

HALL 5A STAND C65

PROPAGROUP

HALL 5A STAND K39

PHOTOS DR

PLASTIBLOW

Réunissant des entreprises comme Polipaks, Kronus, Greenbag, Aplast, Gammaplast ou encore de Valeria Lux, le pavillon letton constitue une première : « Durant les dix dernières années, les entreprises baltes, et plus particulièrement lettonnes, sont devenues les fournisseurs de référence pour de nombreuses entreprises scandinaves et allemandes qui se distinguent par leurs exigences en matière de qualité, leur dimension écologique et le respect des normes environnemen-

EMBALLAGES MAGAZINE

Ceux qui cherchent à être accompagnés

Spécialiste des machines d’extrusion et

Les déshydratants Propadry, conçus et fabriqués par l’exposant Propagroup, neutralisent la formation de condensation dans les milieux fermés et dans les emballages afin de protéger la qualité des produits. Ces déshydratants attirent l’air rempli d’humidité à travers une membrane transpirante. Un sel retient cet air sous

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Découvrez notre gamme sur

www.lapac.fr

L’innovation au service de vos succès

forme d’eau, ce qui évite l’apparition de cycles d’évaporation et de condensation.

Les systèmes Propadry absorbent jusqu’à quatre fois leur poids d’origine.

HALL 6 STAND E105

QUADTECH

L’innovation à découvrir sur le stand de Recyl Graphics est une machine à nettoyer les clichés qui a été conçue pour le carton ondulé en utilisation intense. Elle travaille à l’horizontale et non à la verticale comme les autres machines du marché. Elle utilise deux brosses rotatives, une brosse transversale puissante et une solution de nettoyage maintenue à 35 °C. Un système d’essorage associé à l’envoi d’air comprimé assure un séchage parfait du cliché. Le passage d’un cliché dure moins de 5 minutes même lorsqu’il est de grande dimension.

Sticks

HALL 6 STAND D55

RKW

Roll’on deo/massage Capsules services bi-couleur

Les procédés mis à l’honneur par QuadTech contrôlent automatiquement la qualité des impressions en couleur réalisées sur papier, carton ou film. Ils sont vendus dans plus de 100 pays. Implanté dans le Sussex, en Angleterre, et aux États-Unis, QuadTech est une filiale de l’imprimeur Quad/Graphics­. Il dispose d’un réseau mondial de vente et de service.

Nouveaux produits standards 2014 Ligne équinoxe n n

Flacon 250 ml Capsule service bi-couleur

HALL 6 STAND E131 LAPAC – 33, rue de la Vanne – 77320 Saint-Rémy de la Vanne

RBP BAUER

Spécialiste de la transformation de film en Tél. : 33 01 64 04 46 60 – Fax : 33 01 64 04 46 61 – Email : commercial@lapac.fr polyéthylène (PE), RKW présente le travail iso 9001-2008. Certificat Afnor n°52957 de son équipe en charge de l’impression.

Cette équipe a été récompensée à de multiples reprises, notamment pour son utilisation de la technologie Full HD pour la flexographie. Le groupe a d’ailleurs été LAP003-Pub2.indd 1 16/09/13 10:33 l’un des premiers au monde à recevoir la certification Full HD Flexo d’Esko. Cette technologie permet d’employer les trois couleurs que sont le cyan, le magenta et le jaune (CMJ) au lieu de quatre habituellement avec le noir (CMJN). Pour ce procédé innovant, RKW a reçu le Print Awards 2014 d’EFIA. L’entreprise présente une large gamme de multipacks qui combine les sens : sentir le parfum d’une boisson exotique grâce aux encres Scratch’n’Sniff, écouter de la musique grâce à un QR code ; ressentir la douceur du toucher grâce à un traitement de surface.

HALL 6 STAND D71

Représenté en France par Darron, RBP Bauer développe des solutions mécanisées pour le déblistérage. L’entreprise expose ses machines RBP D1500, RBP D2500 et RBP D3600 pour tous les blisters à pellicule enfonçable. Elle propose aussi la RBP CP40 pour les blisters à pellicule détachable ou enfonçable dotés d’une sécurité enfant ainsi que le compacteur FC120 qui permet une réduction jusqu’à un tiers du volume des déchets.

REYNDERS LABEL PRINTING

HALL 5A STAND K56

PHOTOS DR

RECYL GRAPHICS Reynders Label Printing a ouvert un nouveau­département pour servir le marché­des emballages souples. L’entreprise produit des matériaux imprimés pour ces emballages avec la possibilité de livrer des petits et moyens volumes.

Cette solution est conçue pour répondre à la démultiplication des références liée à la segmentation. Reynders Label Printing a choisi de travailler avec des supports laminés de haute performance.

HALL 6 STAND H115

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ROBATECH

teur, il est idéal pour les applications verticales, les efforts axiaux importants et les très grandes courses. Entraîné par un pignon-crémaillère, il se compose d’un profilé en aluminium extrudé autoportant sur lequel sont montés deux guidages linéaires parallèles avec des patins à recirculation de billes préchargées. Le R-Plus System accepte des accélérations allant jusqu’à 20 m/s2 et des vitesses jusqu’à 3 m/s avec des répétabilités de plus ou moins 0,05 mm.

SCANWARE ELECTRONIC

SCHOELLER ALLIBERT

HALL 5A STAND E14

SABERT

La société Robatech annonce le lancement de sa tête d’application électromagnétique SpeedStar Diamond qui dépose jusqu’à 800 points de colle par seconde pour la constitution de cartons d’emballage.

La course de son piston est ajustée automatiquement. La taille de point étant très petite, la consommation en colle s’en trouve réduite. La coque en plastique qui isole cette tête d’application protège les opérateurs des brûlures. Petite et mince, la tête SpeedStar Diamond s’installe aisément dans des zones où l’espace est limité. Sa durée de vie est supérieure à celle des autres modèles du marché.

HALL 5A STAND C126

ROCKWELL AUTOMATION

Spécialiste des solutions d’emballage pour la consommation hors domicile (CHD) et la restauration rapide, Sabert introduit une nouvelle gamme de bols compostables sous la marque BePulp.

En 500 ml, 750 ml et 1000 ml, cette gamme qui complète trois solutions carrées est entièrement micro-ondable.

Sabert associe des matériaux à base de pulpe compostable et de polypropylène (PP) pour proposer des solutions à l’impact environnemental réduit comme en témoigne la certification OK Compost.

Spécialiste des systèmes d’inspection et des solutions de lutte contre la contrefaçon, Scanware Electronic expose un nouvel équipement baptisé Single Tablet Inspection. Conçu pour le contrôle des produits déblistérisés, Single Tablet Inspection détecte les intrus en utilisant notamment le système de vérification des couleurs Lynx-Spectra CL. Pour la lutte contre la contrefaçon, Scanware Electronic propose, avec Lynx-Signum HR, un moyen de garantir l’origine des produits grâce à l’analyse des codes et la reconnaissance optique de caractères (OCR). Le Data Handler assure la liaison en temps réel avec les bases de données de codes d’authentification.

HALL 5A STAND K56

SCHMERSAL

HALL 6 STAND H110

HALL 6 STAND H32

SARALON

La technologie de convoyage iTrak exposée par Rockwell Automation rend indépendante la commande de multiples chariots propulsés magnétiquement sur des pistes droites ou courbes. Elle apporte beaucoup de souplesse sur les machines d’emballage que ce soit dans le conditionnement primaire ou secondaire. iTrak accélère les changements de format par l’ajustement de la vitesse et de la géométrie du pas des machines durant les opérations. Les vitesses de production sont plus élevées.

Concepteur d’emballages logistiques réutilisables, Schoeller Allibert présente Magnum Optimum. Cette caisse-palette pliante polyvalente est conçue pour le stockage, le transport et la distribution de produits de détail ou vrac. Bien implanté dans l’industrie automobile, le système Magnum Optimum est aujourd’hui utilisé pour le transit de charges lourdes dans de nombreux secteurs tels que l’agroalimentaire, l’électroménager, le transport ou l’industrie pharmaceutique. Dotée d’une charge utile de 650 kg et de 1 000 kg en version renforcée, la caisse bénéficie d’une structure soudée des panneaux qui permet une réduction de l’épaisseur des côtés et contribue, notamment, à la réduction des coûts opérationnels. En complément, Optiframe est une rehausse de 105 mm qui peut être installée sur les quatre hauteurs standard. Elle offre à l’utilisateur un espace pour stocker les systèmes de calage en logistique retour et la possibilité de modifier la hauteur afin d’augmenter le volume de la caisse-palette.

SDZ Compact, le capteur de sécurité RSS260 que présente Schmersal communique par RFID. Il s’utilise sur les actionneurs des protections amovibles, coulissantes et pivotantes. Il en existe de différentes formes. Certains sont rectangulaires, d’autres sont ultraplats et oblongs. Selon la version, la protection antifraude est plus ou moins perfectionnée. Les RSS260 se combinent entre eux.

HALL 5A STAND D101

Le spécialiste SDZ en ingénierie logistique expose en quoi son outil de planification par simulation aide à valider les plans d’investissement en comparant les différents scénarios. À travers la démonstration de cet outil, il explique comment il aide ses clients à améliorer leurs performances logistiques en prenant les bonnes décisions quant au choix de leurs nouveaux équipements.

HALL 5A STAND K99

SCHLICHTER

SEALPAC

Les films d’emballage exposés par la société Schlichter sont enduits acrylique simple ou double face, PVDC simple et double face, coextrusion simple et compostable. Sa gamme de films BOPP est destinée au flowpack et au pliage en X. À voir aussi sur le stand quelques-unes de ses machines dédiées au conditionnement dont une soudeuse à cloche et une emballeuse en continu.

« Plus de produits plus d’idées » : telle est l’optique retenue par Sealpac sur son stand. Le spécialiste de l’operculage généralise, par exemple, les servomoteurs sur ses operculeuses afin de réduire la consommation d’air comprimé et d’offrir une maîtrise technique optimale. Dans le domaine du skin, le constructeur a conçu un système de dépassement positif qui permet de repousser considérablement la date limite de consommation (DLC) et d’avoir une belle apparence du produit.

HALL 5A STAND C55

PHOTOS DR

ROLLON

Le R-Plus System élargit la gamme des axes linéaires de la société Rollon. En démonstration sur le stand de ce construc-

EMBALLAGES MAGAZINE

Avec Saralon, l’impression de messages électroniques sur les emballages se fait avec des machines d’impression standard.

Ce qui en réduit le coût. L’exposant présente une de ses réalisations avec, imprimés sur le paquet, une batterie, un capteur tactile de doigt et un affichage.

Ce dernier s’active dès que l’emballage est tenu en main. L’écran affiche un texte, une image ou un logo d’entreprise.

Ce type d’impression électronique a de nombreuses applications. On peut l’utiliser comme dispositif anticontrefaçon. Il donne également une image attrayante aux produits de luxe. Surtout, il rend le consommateur interactif.

HALL 6 STAND P56

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HALL 5A STAND B127

SENZANI

sol est particulièrement faible par rapport à son potentiel de production. La machine est composée des principaux ensembles suivants : magasin incliné à changements rapides de format ; système de prise et dépose par bras articulé des découpes ; pliage et fermeture des rabats latéraux des découpes avec colle hot-melt ; groupage puis transfert des produits regroupés sur la découpe ; formation de l’emballage ; collage et fermeture finale des rabats ; module de dépose des couvercles ; station de fermeture finale de la caisse avec grande patte longitudinale et module de sortie des emballages finis.

conditionne à la fois les produits nus et ceux en barquette. Grâce à ses doubles jeux de porte-bobines et de trains de molettes, cette machine arrive à réaliser des soudures longitudinales sur et sous le sachet. Le changement de configuration se fait en moins de 15 minutes. La Scorpion Duplex est une manière simple et efficace de réaliser des économies d’investissement tout au long de son utilisation.

HALL 5A STAND F39

SERVO ARTPACK

HALL 5A STAND F35

SERMATEC

Représenté par Ets Prud’homme, Senzani expose l’encartonneuse DP60.

Cet ensemble monobloc pour wrap-around forme, remplit et ferme caisses, barquettes et étuis en carton. Son encombrement au

SFOB PHARMA

L’ensacheuse horizontale Scorpion Duplex exposée par Sermatec répond aux besoins de l’industrie des fruits et légumes. Elle

Deux innovations sont annoncées par Servo Artpack. La première est un film complexe, le Metal Volpe, imprimé avec des couleurs à effet métallisé et pourvu d’une fenêtre. Le second est un complexe PET/alu/PE, le Film Easy To Tear, qui bénéficie d’une ouverture facile et multidirectionnelle. Ce dernier convient aux sachets en monodose ou stickpack dans les domaines alimentaires, cosmétiques ou pour les produits d’entretien.

HALL 6 STAND C105

Spécialisé dans les outillages de compression des poudres, Sfob Pharma explique pourquoi il les fabrique en acier AISI 440. À la fois inoxydable, alimentaire et conforme à la norme FDA 21 CFR 182, cet acier atteint une dureté de 56/58 HRC qui lui donne une très bonne résistance à l’usure et la compression. En conséquence, les outillages de compression de Sfob Pharm supportent les lavages en machine, offrent un glissement amélioré du poinçon sur les rampes et les galets, peuvent être repolis, réduisent les effets de collage de la poudre et ont une très longue durée de vie.

HALL 5A STAND K14

PHOTOS DR

Cette application intervient aussi dans la réduction des matériaux car les clients pourront limiter substantiellement les hauteurs de barquette. La solution PuzzlePlate, quant à elle, multiplie les cavités dans les barquettes afin de séparer les ingrédients. Système de valve breveté pour le réchauffage au four à micro-ondes, MicVac, pour sa part, améliore la qualité des produits conditionnés tandis que le système d’alerte sonore apporte un service appréciable aux consommateurs.

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SICK

sente une fardeleuse à film thermorétractable de la série SK qui traite jusqu’à 450 paquets par minute en triple piste. Cette série est constituée de machines automatiques pour l’emballage de récipients en plastique, métal ou verre. Les formats réalisables varient selon la forme, la capacité et les dimensions des récipients. Tous les modèles SK disposent d’un système électronique de regroupement de produits et sont disponibles avec une, deux ou trois pistes. Ils sont également équipés du changement de format automatique.

sur ce stand, le logiciel Stäubli Robotics Suite 2013, une suite logicielle sur PC pour le développement et la maintenance d’applications robotiques.

L’automatisation de ses déplacements facilite l’accès aux palettes.

HALL 5A STAND F9

STERILINE

HALL 4 STAND A1

SOCAPS HALL 5A STAND L159 La société Sick met en avant son RapCo en tant que système d’ajustement automatique des butées mécaniques, des valves et des capteurs ayant besoin d’être actionnés pour changer le format des installations. Ce composant intègre les paramètres préenregistrés pour chaque lot de produits. Il comprend des capteurs, des servomoteurs, un dispositif de contrôle, un afficheur et du câblage. Il configure tous les paramètres requis via un afficheur. Les utilisateurs n’ont besoin d’aucune connaissance en programmation d’automates.

HALL 4 STAND C77

SITMA

TENTE

La société anonyme coopérative artisanale Socaps présente ses prestations. Elle accompagne les clients tout au long des étapes du cycle de vie de leur machine.

Elle intervient dans les phases d’ingénierie, de production et d’intervention sur site.

Elle intègre tous les corps de métier nécessaires, du dessinateur à l’automaticien et au chaudronnier en passant par le chef de projet et l’électromécanicien.

Socaps agrée les nouveaux artisans coopérateurs pour leur compétence technique, la diversité de leurs expériences, leur mobilité, leur faculté d’adaptation, leur autonomie, leur disponibilité et leur capacité à respecter les délais.

Représenté en France par Darron, Steriline propose une gamme complète d’équipements pour le lavage, la stérilisation, le remplissage ainsi qu’une gamme d’isolateurs pour le conditionnement des liquides en flacon, seringue ou ampoule.

HALL 5A STAND K56

STOPPIL

HALL 5A STAND D97

À essayer sur le stand de Tente : la roue motorisée E-Drive. Elle facilite le déplacement des chariots lourds et réduit le risque des blessures auprès des manutentionnaires. Elle s’adapte aux obstacles et aux irrégularités du sol. En position levée, le chariot se déplace latéralement avec quatre roulettes pivotantes.

HALL 5A STAND K109

Référence dans le domaine de l’emballage sous film depuis 1965, Sitma lance la WM60, sa nouvelle machine d’entrée de gamme de mise sous film. La WM60 est une machine compacte, intermittente, à fermeture de l’emballage par soudure latérale garantissant une valorisation des deux faces du produit. Elle accepte la plupart des films de 10 à 50 microns. Le contre-soudeur transversal monte à mi-hauteur du produit pour une optimisation de la consommation de film et une meilleure qualité de l’emballage. Le tunnel de rétraction est équipé d’un convoyeur à barreaux fixes ou tournants sur eux-mêmes pour une élimination des marques sur le film lors de la rétraction.

Conçu principalement pour les petites séries, cet équipement convient pour des applications d’emballage ou de suremballage de produits à l’unité ou en lots, jusqu’à 3 600 coups par heure. En version de base, la WM60 est proposée avec un convoyeur d’alimentation manuelle mais peut recevoir un système d’alimentation automatique intégré à la ligne du client.

HALL 5A STAND L166

PHOTOS DR

SMIGROUP

Filiale de SMIGroup, la société SMI pré-

EMBALLAGES MAGAZINE

SOLIA La vaisselle et les emballages alimentaires à usage unique créés et fabriqués par Solia sont des produits haut de gamme.

Solia se présente comme la référence sur tous les segments de la restauration et de l’événementiel grâce à ses quinze années d’expérience et le lancement de plus de 100 nouveaux produits par an.

HALL 6 STAND J68

STÄUBLI ROBOTICS

THIMON Fabricant de remplisseuses depuis plus de 40 ans, Stoppil annonce le lancement d’une gamme de machines dédiée aux produits­pharmaceutiques et à leurs dérivés. Il s’agit d’un monobloc de remplissage et de vissage automatiques conçu pour le conditionnement de liquides dans des petits flacons de 5 à 250 ml. Il traite entre 2000 et 6000 flacons à l’heure. Ses têtes de remplissage sont gérées par une pompe péristaltique ou un piston.

Les mouvements de ce monobloc sont entraînés par des moteurs brushless et gérés par un PC industriel. Ce modèle existe en version semi-automatique.

HALL 4 STAND B14

Le constructeur français de robots, Stäubli Robotics, présente une cellule de trois robots TP80 dont la répétabilité est inférieure à plus ou moins 0,05 mm et dont la cadence monte jusqu’à 200 coups par minute. Très rapide, cette génération de robots est une référence pour les applications de pick-and-place.

La cellule exposée est équipée du nouveau logiciel LineManager dédié à la gestion de l’assortiment, de la palettisation et du conditionnement. En démonstration aussi

STORAX ÉQUIPEMENTS Storax Équipements est la filiale française du groupe Ramada et développe une large gamme de solutions de stockage de produits. Le palettier mobile Storax exposé sur son stand est constitué de rayonnages placés sur des embases mobiles se déplaçant sur des rails de guidage et de roulement intégrés dans la dalle de béton.

Par rapport à une installation classique, il permet d’augmenter considérablement les volumes stockés, jusqu’à les doubler.

La banderoleuse Wra-Pal Swing illustre la volonté de Thimon de faire des économies de film plastique par produit emballé. En démonstration sur son stand, elle permet de réaliser des emballages à cinq faces avec une seule bobine, à une cadence pouvant­aller jusqu’à 100 palettes à l’heure. Son originalité tient à son système breveté de bras triangulaire avec un renvoi mobile pour plisser le film en vue de renforcer le maintien de la charge.

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THIMONNIER

l’automobile. Son faible encombrement, ses qualités environnementales et sa simplicité de mise en œuvre en font un accessoire très apprécié des services de conditionnement et de logistique. Avec cet emballage, Cartolux a remporté le premier prix en thermoformage fine épaisseur dans la catégorie emballage général lors de la neuvième conférence européenne du thermoformage organisée à Prague.

Le fournisseur industriel Trapo présente un système de transporteurs à chaîne modulaire Carryline qui se distingue par sa simplicité et sa flexibilité d’emploi. Il est disponible en différentes largeurs et convient au transport de toutes formes d’emballages grâce à sa grande diversité de lamelles. Le Carryline s’adapte au transport tant horizontal que vertical.

Le Carryline Spiral permet d’amener les produits en hauteur en flux continu dans un espace réduit. Sa spirale est proposée à partir d’un diamètre de 800 mm.

HALL 5A STAND M109

Les installations présentées par le constructeur industriel Treif ont pour objet l’automatisation et la réduction des coûts. À voir, le trancheur de précision Falcon Hybrid pourvu d’un système de regroupement et de dépose automatiques des tranches dans des barquettes. À découvrir également, le Divider 660+ qui transfère et dépose automatique les paquets dans les emballages.

HALL 5A STAND C73

TRIAX

TREEDIM

THD900 : TH pour Thimonnier et D pour Doypack. Tel est le nom de la nouvelle remplisseuse pour Doypack, le sachet tenant debout inventé par l’entreprise dans les années 1960. Cette machine de nouvelle génération se caractérise par un emploi intensif des servomoteurs. Conçu pour les hautes cadences, cet équipement conforme aux standards EHEDG traite des sachets de 0,1 à 5 litres à une cadence de 5 à 240 unités par minute. Le flux laminaire et la conception ultrapropre garantissent une hygiène maximale.

HALL 6 STAND J142

TOSA FRANCE

HALL 5A STAND D86

TILT-IMPORT

Spécialisé depuis 1986 dans le contrôle des chocs sur les colis, Tilt-Import expose un nouvel enregistreur de chocs, le Shocklog GPS. Muni d’une sonde GPS, il permet de suivre la trace des colis et de localiser les responsables des chocs lors d’un transport. Il enregistre aussi l’humidité, l’inclinaison, la température et la pression auxquelles sont soumis les colis. Il a une autonomie de plus de 18 mois. C’est un véritable petit laboratoire embarqué qui mémorise la date, l’heure et l’intensité de 155 000 événements perturbants sur les trois axes en détaillant la forme de la courbe pour les 870 plus importants.

La banderoleuse Tosa 126 à voir sur le stand de Tosa France traite jusqu’à 140 palettes à l’heure. Elle requiert peu d’entretien et consomme peu de film. Ses dispositifs de pré-étirage et de rétrécissement du film sont entraînés par des moteurs brushless. Sa bobine de film se remplace en seulement 30 secondes.

HALL 5A STAND M86

TreeDim présente en exclusivité la version 2.0 de la plate-forme d’écoconception et d’optimisation d’emballages PLM Pack.

Les différents modules de la plate-forme permet­tent désormais de créer de nouveaux modèles d’emballages paramétriques à l’aide de la version 7.0 du logiciel de conception structurelle Picador, de réaliser l’assemblage contenu-contenant en 3D et de produire des maquettes virtuelles qui peuvent être présentées aux clients en PDF 3D, en HTML5 (web 3D) ou en réalité augmentée sur smartphone et tablette. Ces innovations exclusives de TreeDim complè­ tent les modules PackLiB en assurant aux utilisateurs la création de leurs propres bibliothèques d’emballages optimisés.

L’inter­ac­tion directe avec les fonctions d’optimisation de l’encaissage, de la palettisation et du chargement (StackBuilder) garantit alors à l’utilisateur l’écoconception de l’ensemble de son système d’emballage.

En démonstration, le magasin à palettes Magapal de l’exposant Triax facilite le stockage et la distribution de palettes vides au moyen d’un chariot élévateur ou d’un transpalette. Il améliore les conditions de travail des opérateurs et la productivité en toute sécurité. Cet appareil a une capacité de 15, 20, 25 ou 30 palettes. Il fonctionne en mode dépileur ou en empileur. Les cycles se réalisent en dix secondes. Le nouveau modèle électro-automatique permet de libérer une à cinq palettes par cycle d’utilisation.

HALL 5A STAND K160

UNIVERRE PACKAGING

STAND 6 STAND H145

TRAPO

TREIF

HALL 6 STAND B59

PHOTOS DR

TOP CLEAN PACKAGING GROUP Le Lo-g Packaging de Cartolux sera présenté au public sur le stand de son groupe d’appartenance, Top Clean Packaging Group. Destiné à absorber les chocs, il est né des recherches menées pour la fabrication de pare-chocs dans

EMBALLAGES MAGAZINE

L’exposant Univerre Packaging est spécialisé dans la fourniture d’emballages pour boissons et produits alimentaires.

Il propose des solutions standard, des articles sur mesure et des produits très haut de gamme. Il accompagne les clients dans leurs choix et leur utilisation.

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La société taïwanaise V Himark Technology fabrique, fournit et exporte des rubans adhésifs dont des doubles-faces. Plusieurs de ses produits sont brevetés. Elle améliore continuellement son process de fabrication et l’environnement de travail de ses employés.

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De style classique tout en étant moderne, la bouteille carrée Pamela exposée sur le stand de la société Valery Glass a été conçue pour les distillats de haute qualité, les spiritueux, les huiles d’olive, les vinaigres gastronomiques et même les parfums. Facile à étiqueter, cette bouteille est commercialisée en 50, 100, 200, 250, 500, 750 et 1000 ml. Il existe une version magnum de 2500 ml.

Le système Nitrodose de VBS Vacuum Barrier Systems Europe optimise le remplis­sa­ge des boissons plates en stabilisant la pression dans les emballages à parois minces et les bouteilles en PET. Il injecte avec une très grande précision une charge d’azote liquide dans l’espace de tête après remplissage et avant fermeture.

L’azote s’évapore rapidement et développe 700 fois son volume initial. La fermeture de l’emballage au début de cette expansion permet de créer une pression interne bien définie qui maintient la rigidité de la bouteille.

Les sacs-cabas du groupe familial VP sont tous fabriqués à bilan 100 % neutre en carbone depuis 2012. Depuis la gamme Topcraft jusqu’aux sacs Topline en passant par la gamme Toptwist, toute la production est réalisée avec beaucoup de soin. VP permet à ses clients de s’engager dans la protection de l’environnement.

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endommagé, l’utilisateur ne devra changer que l’écran de base. Tout ceci permet de réduire les stocks de pièces de rechange.

Le design très compact des modules PC tire profit de la toute dernière technologie Atom d’Intel offrant un ratio performanceconsommation optimal et rendant inutile tout ventilateur.

Avec les solutions Vial Protect Pack I (VPI) et Vial Protect Pack II (VPII), Aspapharm a conçu une protection contre la casse de flacons pharmaceutiques contenant des principes actifs toxiques comme les anticancéreux. Sur le plan pratique, une coupelle en plastique est associée à une étiquette imprimée qui se rétracte sur le flacon. Un témoin d’inviolabilité peut également être associé. Iwata Label a créé une étiqueteuse qui permet la pose de la coupelle et de l’étiquette rétractable.

HALL 4 STAND A2

BEUMER

un contreplaqué armé : le matériau retenu dans l’immédiat est un film en polypropylène (PP), le chanvre est en cours de développement. La possibilité d’operculer cette bourriche offre des perspectives inédites en matière d’allongement de la durée de conservation. La fabrication est entièrement automatisée et l’assemblage est réalisé sans agrafes.

HALL 6 STAND E81

BOSCH PACKAGING TECHNOLOGY

HALL 5A STAND K22

par leurs dimensions carrées, un design solide, leur résistance aux chocs et leur charge utile de 1 250 kg en rack. Les deux peuvent être, par exemple, utilisées pour le stockage des marchandises en vrac, en big-bag et en rack. La différence entre les deux palettes réside dans leur taille : tandis que la palette C7.2 a été élaborée aux dimensions d’un conteneur de 1 140 x 1 140 mm pour le transport en conteneur ISO, la palette S7, elle, possède des dimensions spéciales de 1 200 x 1 200 mm, et offre de la place pour six unités modulaires (600 x 400 mm) par couche. Ainsi peut-elle contenir 20 % de marchandise en plus qu’une palette industrielle – voire même 50 % de plus par rapport à une euro-palette. Cela permet un transport de marchandises particulièrement économique en termes de place, mais également avantageux au niveau des coûts. Elle dispose également de suffisamment de place pour le transport des fûts de 200 litres.

HALL 6 STAND M102

AZO

CARTOTECNICA OLIMPIA

Azo présente les mélangeurs Amixon qui satisfont aux exigences EHEDG et aux normes GMP et FDA. Ils sont faciles à nettoyer en mode manuel ou automatique, en nettoyage à sec ou humide. Quant aux grandes portes de visite CleverCut, elles offrent un accès rapide à la chambre de mélange, sans espace mort. Les outils de mélange sont entraînés et logés uniquement dans la partie supérieure. Comme les mélanges pour l’alimentation infantile, les céréales ou les glaces nécessitent l’ajout d’additifs liquides de lécithine qui permet d’améliorer la solubilité, la technologie Amixon utilise des buses spéciales multicomposants pour cette opération.

Elles fluidisent le mélange et produisent un aérosol dans le mélangeur. Le mélange peut être effectué soit par batch soit en continu. Le produit fini est homogène, sans poussière, dispersible, et soluble rapidement.

HALL 5A STAND B73

Le groupe allemand Beumer expose ses machines de remplissage Fillpac, caractérisées par leur électronique de pesage, la housseuse de nouvelle conception Stretch Hood A et le palettiseur Paletpac. La première de ces machines est destinée à être intégrée dans une ligne de conditionnement existante. Elle est équipée d’un dispositif de pesage à fonctionnement électronique assurant une grande précision. Le surdosage et les sous-dosages sont éliminés. Le palettiseur à couches Paletpac est quant à lui destiné aux industriels manipulant des sacs en papier, en polyéthylène ou en polypropylène. L’utilisateur bénéficie d’une meilleure accessibilité, d’une flexibilité accrue et d’une plus grande facilité d’installation.

La machine est équipée, selon les besoins, d’un grappin d’orientation ou d’un dispositif de rotation à transporteur double. Ce dernier permet d’empiler les sacs sur palettes avec précaution, rapidité et précision.

HALL 5A STAND L104

B&R AUTOMATION

PHOTOS DR

BLANCHET

Spécialisé dans les automatismes de production, B&R Automation présente entre autres matériels Automation Panel et Panel PC 2100. Ces deux écrans opérateurs reposent sur une conception totalement modulaire. Le module de liaison PC-écran des Automation Panel permet un déport de l’écran jusqu’à 100 mètres via un cordon Ethernet standard. Le Panel PC lui-même est tout aussi flexible : l’utilisateur peut changer de plate-forme processeur (single, dual ou quadcore) en modifiant le module PC et en conservant le même écran de base. À l’inverse, si l’écran du Panel PC est

EMBALLAGES MAGAZINE

La souplesse est à l’honneur sur le stand de Bosch Packaging Technology. Le constructeur allemand présente, entre autres, l’ensacheuse verticale SVE 2520 WR pour les industriels qui ont besoin de changer souvent de type de sacs, que ces derniers soient munis ou non de système de fermeture ou d’ouverture facile. Conçue pour conditionner un large choix de produits, y compris des aliments congelés, des noix et des produits de base tels que le riz, la farine et le sucre, cette machine possède un fonctionnement intuitif afin de réduire les risques d’erreur des opérateurs et optimiser son efficience. Elle prend en charge le codage par couleurs, qui facilite les changements rapides de produit ; sa conception facilite l’intégration avec d’autres modules, comme les unités de dosage, les solutions robotiques, les trieuses pondérales. Pour l’industrie pharmaceutique, Bosch présentera sa gamme PreVAS pour le remplissage de conditionnement à usage unique incluant la nouvelle pompe-chariot PreVAS et une station-service mobile.

HALL 6 STAND H63

DALIM SOFTWARE

HALL 5A STAND K10

BRUNI GLASS Le verrier italien propose avec Dune 250 des bouteilles empilables de deux façons différentes. Ces bouteilles sont destinées à des produits alimentaires. La zone d’étiquetage est suffisamment importante pour permettre à la marque de délivrer ses messages. Une version en vert antique est en développement.

HALL 6 STAND K81

CABKA-IPS Spécialiste de l’emballage léger en bois, Blanchet dévoile une innovation majeure.

Protégé par un brevet européen, Optimo Pack est un emballage en bois qui permet de conditionner des produits humides tels que des huîtres sans aucun risque de fuite ou d’écoulement. L’innovation repose sur

Spécialisé dans les étuis pliants, Cartotecnica Olimpia présente notamment une boîte en microcannelure pour film en aluminium comprenant une lame de découpe assemblée en phase de production. Réalisée en injection, cette lame est en plastique biodégradable. Le coût total de la solution est réduit de 10 % par rapport à l’existant. Pour le consommateur, l’avantage est de trouver une solution prête à l’usage.

Cabka-IPS présente pour la première fois ses nouvelles palettes pour conteneurs Endur S7 et C7.2. Elles se distinguent

Le spécialiste du logiciel industriel présente ES4.5, une solution pour la gestion des données techniques et juridiques dans la chaîne graphique de production de l’emballage et des étiquettes. En complément, la société propose Dialogue Engine, un outil pour la validation et le suivi de l’ensemble de la production packaging.

Cette application permet, entre autres, de contrôler en ligne l’avancée des projets avec des fonctions pour l’annotation de commentaires, la possibilité de réaliser des comparaisons, de rejeter ou valider tous types de fichiers. Ces opérations peuvent être réalisées directement depuis une tablette, ou de n’importe quelle autre interface. La solution certifie un rendu couleur exact et fiable.

HALL 6 STAND H132

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DIOPASS

Pop System de Diopass répond à une demande tant des embouteilleurs que des consommateurs en offrant de nouvelles possibilités de prédécoupe de film multipack. Le système permet aux embouteilleurs de bénéficier de deux gammes de motifs brevetés ainsi que du libre choix de géométrie de motif personnalisé. Les performances, la flexibilité ainsi que la précision de ce système assurent une prédécoupe peu onéreuse sans fragilisation du pack même pour des actions promotionnelles. Le consommateur, quant à lui, bénéficie d’ouvertures faciles de formes adaptées aux produits emballés ainsi que de coupons détachables pour codes-barres et autres bons de réduction…

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réduire les émissions de CO2 par unité de 60 %. Semo’Protect se positionne comme un film intelligent anticontrefaçon et recyclable. Cette technologie brevetée est un moyen simple et efficace, pour les acteurs du monde des biens de consommation et de l’industrie, de lutter contre les copies et faux pour réduire massivement les coûts de fraude et d’atteinte à leurs marques.

ExcelRise expose sur deux stands.

HALL 6 STANDS E127 ET F45

Dépl acer Embal l er

FEMAAG

M ani pul e r

For mer Pal etti ser

HALL 6 STAND H32

Fournisseur de solutions intégrées pour les secteurs de l’emballage et de l’étiquette, de la signalétique et du matériel pour la publicité sur le lieu de vente (PLV), Esko présente sa table de découpe Kongsberg XN22 ainsi que sa Suite 14, ensemble exhaustif de logiciels nouveaux ou mis à jour pour les professionnels de l’emballage et du prépresse. En collaboration avec X-Rite, elle mettra également en avant PantoneLive, un service de gestion de la couleur dématérialisée et dans le Cloud. Sur le stand, les experts détaillent les meilleures façons d’améliorer la gestion des contenus, de réduire les cycles d’approbation et de garantir les exigences de conformité avec WebCenter, l’outil mondial de communication, de visualisation et d’approbation en ligne pour la gestion des projets packaging. Sont également mises en avant les technologies 3D d’Esko au travers des solutions Studio et Store Visualize et présentées des images d’emballages 3D hyperréalistes, de la conception au positionnement en rayon.

La société Femaag dévoile en avant-première mondiale son système d’ouverture facile EOP, destiné à tous les produits conditionnés en packs sous film plastique rétractable, avec ou sans barquette. EOP gomme toutes les faiblesses des systèmes d’ouverture facile proposés jusqu’ici et offre au consommateur une solution intuitive, convaincante et fiable. Le système peut être facilement intégré sur toute ligne de conditionnement équipée d’une fardeleuse, avec un coût au pack négligeable pour l’industriel. Pas de perforations, le film est simplement marqué à l’aide d’un outil. La zone de faiblesse est très discrète, parfaitement délimitée, et l’intégrité du film est préservée. La solidité du pack avant ouverture n’est pas remise en cause. Quant à l’ouverture, elle est placée dans la zone de faiblesse intuitive du pack, adaptée à la forme de la main (marquage en U) et étudiée pour assurer le maintien du fardeau après ouverture.

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HALL 5A STAND C96

HALL 6 STAND H146

Propriétaire des sociétés Ceisa, repris en 2004, et de Semo Packaging, repris en 2013 sous le nom de Semoflex, la holding ExcelRise se présente comme leader dans la transformation et l’impression du polyéthylène à destination des secteurs de l’agroalimentaire, des boissons et de l’hygiène. Parmi les innovations présentées, R100 est un film 100 % recyclé et 100 % transparent. Présenté comme une «véritable révolution packaging» par l’entreprise, R100 est composé de granulés recyclés spéciaux et permet de

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COVAL est le leader français de la manipulation par le vide.

Le fournisseur allemand présente deux équipements pour la fabrication de suspensions et émulsions qui s’adressent aux industriels de la pharmacie. Frymix II Lab

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132 VISITER I EMBALLAGE 2014 - DERNIÈRES MINUTES

est un système pour la fabrication sous vide de très petites quantités, entre 4 et 12 litres, qui prévoit, entre autres opérations, l’homogénéisation, le broyage et la désaération du produit. L’équipement s’adresse à la pharmacie et à la cosmétique. CoBall Mill est un broyeur de précision pour la fabrication en milieu stérile de principes actifs pour l’ophtalmologie, la cosmétique et la chimie.

HALL 5A STAND M19

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qui vont chercher dans un rack les plaques et les autres outillages nécessaires pour traiter un produit ou un emballage. Les lignes TLM sont capables de traiter une variété innombrable de produits – tablettes de chocolat, biscuits et chocolats, bouteilles, tubes, sachets, boîtes et canettes – et de les emballer suivant tous les schémas d’emballage imaginables. Les visiteurs pourront prendre connaissance des autres solutions de conditionnement développées par le constructeur dans le domaine du remplissage, du thermoformage et de la palettisation.

HALL 5A STAND F23

KNAPP

Flexibilité, hygiène, ergonomie : tels sont les principes directeurs qui ont inspiré Cermex dans la conception de la dernière version de sa suremballeuse wrap-around WB45 Evolution 2. La machine est exposée au salon. Grâce à sa mécanique simplifiée, elle permet des changements de format rapides et simples, en ligne avec les exigences des industriels et de la grande distribution. Un système de réglage « ultrarapide » est disponible en version manuelle ou tout automatique. Par rapport à la première version, lancée il y a quelques années, cette suremballeuse, a subi une véritable cure de jouvence ; elle présente une conception plus efficace et ergonomique, offrant davantage de visibilité et d’adaptabilité, afin de privilégier la sécurité et le confort de l’opérateur. La hauteur du magasin à découpes a, par exemple, été abaissée à 850 mm du sol.

D’autres innovations concernent la partie transfert de caisses : l’ancien système mécanique a été simplifié grâce à une plate-forme automatisme avec synchronisation électronique. Enfin, côté hygiène, il faut noter l’emploi de courroies crantées en polyuréthane thermoplastique agréées par la FDA, plus faciles à entretenir.

HALL 5A STAND B74

PHOTOS DR

GERHARD SCHUBERT

La technologie des transmodules TLM est à l’honneur sur le stand du constructeur allemand de lignes automatisées qui expose une ligne pick-and-place pour le regroupement de snacks affichant une vitesse de 600 barres par minute. Le transmodule est un robot monoaxe se déplaçant sur un rail. La transmission de l’énergie et des données a lieu sans contact. Quant aux changements de format, ils sont effectués de manière automatique par ces navettes

EMBALLAGES MAGAZINE

Le spécialiste allemand de l’intralogistique présentera quelques-unes de ses solutions pour la gestion automatique d’entrepôt comme la série de postes de travail Pick-itEasy qui fait la part belle à l’ergonomie des postes de travail et effectue des tâches de prélèvement dynamique selon le principe « zéro erreur ». Les professionnels pourront également en savoir plus sur le KiDesign, une solution qui évite les temps de parcours inutiles et réduit la charge de travail des employés tout en augmentant l’efficacité et le rendement. Quant à l’interface easyUSE, elle a été conçue de manière à pouvoir être rapidement prise en main par l’utilisateur qui pourra ainsi travailler rapidement et de manière productive.

MEECH INTERNATIONAL

Le fournisseur de technologies de contrôle électrostatique et de nettoyage de bande exposera le CyClean, un dispositif très utilisé dans le secteur de l’emballage. Ce nettoyeur de bande compact, sans contact et double face fonctionne sur la base de débits d’air de soufflage et de vide ; il permet d’éliminer tout contaminant de moins de 1 micron et peut être utilisé avec tous les substrats. Contrairement à un système de rouleaux adhésifs, il n’est pas affecté par des niveaux élevés de contamination.

La solution n’implique aucun consommable. Le britannique présentera également sa gamme de barres d’ionisation Hyperion, qui comprend les modèles 971, 971IPS et 929IPS. Les deux dernières, en particulier, ont été développées en réponse aux demandes fréquentes des clients ; elles assurent une ionisation efficace des surfaces grâce à une alimentation 24 V. HALL 6 STAND B87

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HALL 6 STAND M82

Le remplissage de gélules et l’encaissage trôneront sur le stand du constructeur italien de matériel pour la pharmacie.

Dédié aux laboratoires, FlexaLAB est un système de confinement caractérisé par un isolateur rehaussable garantissant une concentration de substance active inférieure à 1 µg par mètre cube. Quant à l’encaisseuse verticale GTL30 elle est facile à utiliser, à entretenir et à nettoyer. Son design en saillie la rend très accessible. La motorisation représente le juste équilibre entre une haute qualité mécanique qui garantit l’ouverture et le traitement de la caisse toujours par entraînement direct, la technologie électronique avec l’emploi de moteurs brushless pour les principaux mouvements de la machine et la pneumatique utilisée uniquement pour les mouvements secondaires. GTL30 est disponible en deux versions, GTL30 et GTL30/L, en fonction du type de caisse américaine utilisée et du type de fermeture, par colle à chaud ou bandes adhésives.

HALL 5A STAND F2

LGR PACKAGING Acteur majeur de l’emballage carton en France et en Europe, LGR Packaging exposera sur le salon son offre en matière d’étuis pliants en carton compact, de boîtes en microcannelure et de notices, ainsi que les dernières nouveautés en termes de design et de fonctionnalités pour ces produits. Collages complexes, calages, impression sophistiquée (vernis, marquage à chaud, métallisation), sécurisation (inviolabilité, sérialisation, anticontrefaçon), caisses-outres, prêt-à-vendre, grand format, solutions d’optimisation et de mécanisation : l’innovation sera au rendezvous avec un espace dédié aux créations et aux nouveautés. Le turc Duran Dogan, partenaire de la société, sera présent sur le stand pour la première fois.

MG2

NORMAN EMBALLAGES La vitesse est à l’honneur sur le stand de l’équipementier qui présentera ses dernières innovations dans le domaine de la détection de métaux, de l’inspection par rayons X, du tri pondéral, de la vision artificielle et des logiciels de gestion des données. Grâce à Profile Advantage, un nouveau détecteur de métaux, les fabricants peuvent désormais réduire le nombre de rejets par erreur de 40 à 1 par heure. L’appareil permet aux fabricants agroalimentaires de surmonter l’« effet de produit », en d’autres termes, le signal électrique émis par erreur par les aliments à forte teneur en humidité ou en sel. Il offre une sensibilité de détection 50 % plus élevée que celle des systèmes classiques, quels que soient les matériaux d’emballage. L’américain exposera également le système C3000, une plate-forme de tri pondéral capable de contrôler jusqu’à 600 produits par minute ; la mise en place d’une protection contre les vibrations engendrées par les autres machines utilisées sur la ligne de production permet d’améliorer la précision de l’appareil de 33 %, par rapport à l’ancienne version.

HALL 5A STAND D35

Une impression sur un emballage en bois avec une qualité photo : c’est ce que propose Norman Emballages. Cagettes, cageots, coffrets, paniers, caisses, plateaux et autres barquettes : Norman dispose de plus d’une centaine de références qui allient robustesse et préservation des produits contenus. Les qualités hydrométriques du matériau – absorption et restitution d’humidité – favorise la conservation des denrées. Loin de se limiter aux seules denrées alimentaires, les emballages fabriqués par Norman sont également utilisés pour des contenus des plus insolites.

De simple contenant, l’emballage prend alors une autre dimension : celle d’écrin…

HALL 6 STAND D19

OPTIMA De conception modulaire, la ligne Inova SV125 est exposée sur le stand

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d’Optima. Dédiée au secteur pharmaceutique, cette installation possède dix stations de remplissage et atteint un débit maximal de 18 000 contenants à l’heure. La plage de dosage est comprise entre 0,1 et 50 ml. Le constructeur allemand a cherché à rendre sa machine très souple d’utilisation : l’opérateur peut utiliser jusqu’à trois différents systèmes de dosage et traiter différents types de conditionnement : seringues, ampoules et flacons.

Le constructeur présentera également l’encartonneuse horizontale CMF, issue du travail de sa division biens de consommation. Cette machine destinée à la mise sous étuis de flacons de parfum peut également emballer des lotions, flacons de maquillage et pots de crème.

HALL 5A F62

PACK EN SEINE

d’annoncer des investissements dans le domaine du polypropylène bi-orienté (BOPP) qui vont lui permettre de répondre aux principales applications dans le domaine de l’emballage.

HALL 6 STAND M32

PRECIA MOLEN

Découvrez nos talents cachés.

17 au 20 Novembre 2014 PARIS-NORD VILLEPINTE Hall 6, stand K 114

Hall 6, stand K 114

Spécialiste français du pesage industriel et commercial, Precia Molen expose le I410, son nouvel indicateur de pesage industriel.

Conçu comme un équipement autonome ou pouvant être intégré à l’intérieur d’une ligne, le I140 se veut plus qu’un simple indicateur de poids ; il se positionne, en effet, comme un véritable terminal programmable possédant diverses applications comme le pesage de silo, le dosage par batch, le conditionnement, etc.

Il autorise une communication avec les principaux bus de terrain du marché (Profibus, DeviceNet, Ethernet Modbus-TCP et EtherNet/IP) afin d’être le plus universel possible. La machine possède un processeur 32 bits plus puissant et plus rapide.

Le français va également présenter pour la toute première fois au public sa nouvelle trieuse pondérale, modèle CKW410 LOG, pour le pesage dynamique de produits.

HALL 5A STAND D85

Présenté comme le premier centre national et européen de formation, d’innovation, de recherche et de développement (R&D) ainsi que de services dédié aux professionnels de l’impression d’emballages et de l’étiquetage, Pack en Seine sera présent pour la première fois au salon de l’Emballage. Désormais associée à Ligépack, la plate-forme régionale d’innovation en emballages alimentaires basée au Mans (Sarthe), la structure veut constituer un pôle d’innovation et de formation « créé avec des industriels pour des industriels ».

PRIMERA Plus que du standard : Design intuitif, aspect visuel individualisé et de grande qualité, mécanisation impeccable.

Une gamme complète, un partenaire unique : du développement à la production en série.

HALL 6 STAND J128

PHOTOS DR

POLIVOUGA

Le spécialiste portugais du film d’emballage proposera différentes solutions pour le houssage, le banderolage et l’emballage rétractable ainsi que des films multicouches pour l’alimentaire. Ces derniers sont certifiés par le British Retail Consortium (BRC), une norme désormais acceptée au niveau international. Sa participation au salon sera l’occasion

Le constructeur d’imprimantes numériques présentera sa gamme de machines d’impression à base de toner sec et jet d’encre pour les étiquettes et sa nouvelle imprimante couleur LX2000e. Celle-ci dispose de grands réservoirs d’encre pour réduire le coût par étiquette, de vitesses d’impression rapide et exploite de l’encre à pigment pour une meilleure résistance à l’eau et aux UV. Elle propose également d’autres avantages comme la connexion filaire/sans fil ou Ethernet, un cutter type « roue de découpe à pizza », un panneau avant LCD couleur de contrôle et une fenêtre de visualisation pour vérifier les niveaux d’étiquettes. Disponible aussi sur le stand, la CX1000e, une imprimante laser bobine-bobine à base de toner sec pour les courts et moyens tirages. Elle affiche une résolution 2 400 dpi et une

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134 VISITER I EMBALLAGE 2014 - DERNIÈRES MINUTES

vitesse d’impression de cinq mètres par minute. La refente et le rembobinage des étiquettes peuvent être effectués sur le système FX1000e.

HALL 4 STAND E87

ROMACO

tels que les robots, les scanners, les caméras et les imprimantes, communiquent avec la VMS. Schubert-Pharma développe des lignes d’emballage pour les seringues, les flacons, les ampoules, les cartouches et les produits de soins hospitaliers. La société développe des lignes conformes aux recommandations GMP/FDA, depuis la prise de l’emballage primaire jusqu’à la palette prête pour l’expédition.

HALL 5A STAND F23

SERAC

Le spécialiste des machines d’emballage pour la pharmacie exposera l’encartonneuse horizontale Promatic P 91S pour le conditionnement des Locked 4 Kids. Ce concept de boîte pliante refermable et à sécurité enfant développé par le néerlandais Ecobliss a déjà été primé à plusieurs reprises en 2014, y compris par le prix de l’emballage Zilveren Noot hollandais et le CPhI Pharma Award dans la catégorie Innovation en packaging. Il est mis en œuvre sur une P 91S à une vitesse de 40 boîtes par minute. La machine présente une conception compacte et modulaire ; l’architecture « en balcon » répond aux exigences des industriels de la pharmacie en termes d’hygiène et de changement de format qui peuvent avoir lieu en moins de quinze minutes. Mais le véritable point fort de cette machine est le système « positif » d’ouverture de l’étui, qui permet une ouverture forcée tout en ménageant le matériau. Les visiteurs pourront également voir sur le stand du constructeur allemand la banderoleuse SM 2000 de Romaco Promatic. Disponible au choix avec un entraînement servocommandé, pneumatique ou mécanique, cette machine atteint une production maximale de 50 lots par minute.

SUMITOMO DEMAG

Le spécialiste des presses à injecter mettra en avant une application pour la production de couvercles recouverts d’une étiquette IML pelable sur une presse tout électrique IntElect. À cet effet, Rouxel S.A. à Saint-Arnoult (Yvelines), et Europlastiques (Mayenne) ont mis à disposition un moule à quatre empreintes à canaux chauds pour fabriquer des couvercles destinés aux conteneurs de denrées alimentaires. Les couvercles sont décorés par IML. Les pièces en polypropylène qui pèsent 6 g sont fabriquées en un temps de cycle de 4 secondes environ.

La pièce maîtresse de l’unité de production, est représentée par une presse IntElect 160-680 (1 600 kN), qui produit les couvercles décorés. Ce projet réunit d’autres partenaires : les entreprises françaises Sepro Robotique et Machines Pagès, pour les robots manipulateurs et la technologie IML. HALL 6 STAND M91

TRAVTEC GROUP

prime une étiquette avec un code-barres 1D avec les informations sur le lot. Les mêmes opérations sont réalisées quand les lots sont introduits dans les caisses en carton et quand ces dernières sont posées sur les palettes. Les informations gérées par le module d’agrégation peuvent être transférées vers un logiciel de type Enterprise ressource planning (ERP) comme SAP. HALL 5A STAND K24

UNI PACKAGING

Parmi les leaders de l’emballage souple sur le marché français, le fabricant présentera plusieurs de ses réalisations – proposées au concours Pack Innovation – comme son sachet avec prédécoupe laser et fermeture Applix permettant une ouverture -fermeture plus pratique et constitué d’un matériau assurant une plus longue conservation des aliments, par exemple pour une distribution au grand export. Le sachet nomade, quant à lui, est un emballage de type stand-up imprimé en numérique et en hélio; le pack intègre une échelle numérotée pour mesurer la quantité d’eau, par notamment pour réaliser une recette. Majoritairement en papier, il peut être incinéré dans un feu de camp sans résidu d’aluminium. Le fournisseur présentera également un berlingot en complexe personnalisable grâce à l’impression numérique et, enfin, sa dernière trouvaille: un sachet pour appâts de pêche vivants possédant une bande microperforée pour la respiration des asticots et une fermeture Applix pour plus de praticité.

HALL 6 STAND H102

X-RITE PANTONE

STOROPACK

SCHUBERT-PHARMA

PHOTOS DR

HALL 5A STAND N55

HALL 5A STAND E9

HALL 5A STAND H2

Présent aux côtés de Gerhard Schubert, sur le stand 5a F 23, Schubert-Pharma mettra en avant sa gamme de prestations dans le domaine de la sérialisation. Le service, appelé Track and Trace, a été intégré à la technologie TLM de Schubert. Les numéros de série des produits et les fonctions d’agrégation sont directement gérés par la commande de la machine, VMS. Les données sont consultables à tout moment.

Il est également possible de réaliser des traitements manuels, sur la ligne, pour des lots en cours de traitement. Tous les composants automatisés de la machine,

EMBALLAGES MAGAZINE

Sur le stand de Serac, les visiteurs pourront notamment voir en action une machine RI6 II R M95 de la filiale Nova, spécialisée dans le dosage et le conditionnement de produits laitiers, yaourts et autres crèmes dessert. À fonctionnement rotatif, cette machine peut remplir jusqu’à 8 000 pots par heure. Sa simplicité de conception en fait un équipement fiable avec des tâches de maintenance réduites à l’essentiel. La machine appartient à la gamme Neo qui accepte de nombreux types d’emballages préformés en PET, PP, PS, CPET, aluminium, verre ou carton.

Le constructeur a cherché à rendre les changements de format simples et rapides.

En fonction des produits à conditionner et du mode de conservation, la machine peut être équipée d’un doseur lavable ou stérilisable en place.

de papier recyclé en matelas de papier.

La deuxième de ces machines est destinée aux articles légers et mi-lourds. Enfin, la société exposera ses nouvelles boîtes isothermes standard en polystyrène expansé (PSE) pour le transport de médicaments sensibles à température dirigée. Les clients peuvent choisir entre neuf tailles de boîtes différentes, d’un volume utile compris entre 3,25 et 130 l.

Le fournisseur de matériel de calage et de protection exposera sa gamme de produits qui comprend des solutions pour le remplissage du vide, l’enveloppage et la protection contre les chocs, ainsi que des emballages moulés en polystyrène et polypropylène expansé. Parmi les nouveautés, les visiteurs pourront voir en action les machines à papier froissé Paperplus Classic et Paperplus Chevron. La première fabrique un matelas de papier froissé dont la structure dense comprend plusieurs couches afin de protéger des produits mi-lourds et lourds. Le modèle exposé transforme des rouleaux de papier kraft et

Spécialisé dans les systèmes de contrôle et de traçabilité pour le secteur pharmaceutique, le fournisseur britannique exposera son module d’agrégation, destiné à l’identification de lots de produits et des caisses en carton qui contiennent ces mêmes lots. Le système prend place à la suite du Pharmacarton, une machine qui identifie et marque les étuis. Après avoir été codés, ces étuis sont regroupés en lot et suremballés. Le module d’agrégation vérifie ainsi tout d’abord que les bons produits sont présents dans le lot, puisim-

Présent au salon à côté de son partenaire Esko, le spécialiste de la mesure de la couleur mettra en avant PantoneLive, son service de gestion de la couleur dématérialisé. Le système permet de gérer la couleur de la marque dans un écosystème centralisé et sécurisé à distance dans le Cloud, où elle est accessible aux chefs de marques, aux concepteurs, aux équipes de production soit, en d’autres termes, à toute personne impliquée dans la chaîne d’approvisionnement, où qu’elle se trouve.

Ce niveau d’accès inégalé facilite la mise en œuvre des standards colorimétriques à toutes les étapes de la production, quels que soient les procédés ou les supports d’impression utilisés. PantoneLive est également incorporé au logiciel Color Engine d’Esko.

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BANDEROLAGE, HOUSSAGE ET PALETTISATION

À LA RECHERCHE DE FLEXIBILITE ET DE SÉCURITÉ Palettiseurs, banderoleuses et housseuses sont conçus pour traiter un large éventail de formats de produits, d’emballages et de palettes. Ces matériels manipulant des charges lourdes et mettant en œuvre des outillages dangereux, les constructeurs développent des solutions pour renforcer la sécurité.

PHOTO DR

Installées en fin de ligne de production. Sur d’autres palettiseurs, conditionnement, les machines les automates modifient les réglages de palettisation, de bandero- en fonction des ordres de fabrication lage et de houssage se doivent d’offrir une venus des lignes de production situées flexibilité accrue. « Nos clients font régu- en amont. lièrement évoluer leurs produits et leurs Un deuxième axe de développement emballages. Ils ont besoin d’un équipe- concerne la sécurité. La palettisation, le ment capable de palettiser des produits houssage et le banderolage impliquent aux formes et aux formats variés sans en effet la mise en œuvre de machines que nous ayons à intervenir », explique très puissantes susceptibles de causer Frédéric Hermier, directeur commer- d’importants dommages, aux biens cial d’Alvey. De plus, les enseignes et aux personnes, en cas de mauvais de la grande fonctionnedistribution et ment. De ce fait, leurs prestaces machines taires logistiques bénéficient de veulent être livrés systèmes de protec­tion à toute au plus juste en épreuve. Les celtermes de quanlules robotisées tité et variété, sont confinées ce qui oblige les servi­ces d’expédans un espace dition à ajuster sécurisé, les leurs palettes au banderoleuses dernier moment. à bras tournant Sur la MSK Multitech, la tête de la machine descend à hauteur Aussi, qu’ils d’homme pour rendre les opérations de maintenance plus sont équipées dispo­sent ou non faciles et rapides. d’un frein et d’un des systèmes système d’arrêt automatiques a u t o m a t i q u e. d’accumulation des emballages, qu’ils Quant aux housseuses, les parties foncdéplacent les charges sur la palette à tionnelles deviennent inopérantes dès l’unité ou par couche, les palettiseurs qu’un accès non autorisé est détecté. doivent désormais être capables de Enfin, les constructeurs mettent changer de format facilement, rapi- l’accent­ sur l’économie de film et dement et, si possible automatique- d’énergie. Dans le banderolage, par ment et sans outillage. Certains ont exemple, des solutions sont imagimême été conçus pour accueillir diffé- nées pour diminuer la quantité de film rents formats et modèles de palettes déposée sans nuire à la stabilité de la européennes et américaines. Il suffit charge ni à l’intégrité des produits. de saisir sur l’écran de contrôle un Souvent grâce à la précision du taux nouveau plan de palettisation pour de préétirage. l Geneviève Hermann avec Tiziano Polito que la machine lance le programme de

EN BREF À QUOI ÇA SERT ?

Les palettiseurs servent à poser des caisses, des plateaux, des fardeaux voire des casiers sur des palettes. Le gerbage est réalisé selon des schémas préétablis afin d’éviter au chargement de s’écrouler. Celui-ci est ensuite protégé de l’humidité et des rayons UV avec des films et des housses mis en œuvre avec, respectivement, des banderoleuses et des housseuses. Dans le premier cas, le film préétiré est enroulé autour de la palette ; dans le second, une housse est appliquée sur le haut du chargement.

COMMENT ÇA MARCHE ?

Il existe plusieurs types de palettiseurs : à couches, cartésiens ou robotisés. Dans le premier cas, les produits sont poussés sur la palette de manière à former une couche, puis la palette s’abaisse pour en accueillir une deuxième et ainsi de suite ; dans le deuxiè­me cas, les produits sont gérés à l’unité par un préhenseur cartésien ; dans le dernier cas, ce rôle revient à un robot multi-axe, plus cher mais offrant davantage de souplesse lors des changements de format.

SUR QUOI PORTENT LES ÉVOLUTIONS ?

La souplesse d’utilisation, la sécurité et les économies de consommables.

QUELS SONT LES PRIX ?

De l’ordre de 2 500 euros pour une filmeuse à bras tournant et jusqu’à 200 000 euros pour une cellule de palettisation robotisée.

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//// BANDEROLAGE, HOUSSAGE ET PALETTISATION DÉPILEUR-EMPILEUR SUR CHARIOT MOTORISÉ

STRUCTURE MODULAIRE CONFIGURABLE Le palettiseur double GRP se compose d’un robot six axes et d’une structure modulaire configurable par éléments. La disposition des modules s’adapte aux machines installées en amont et aux exigences logistiques en vue d’optimiser les encombrements et les accessibilités. Leur assemblage est simple et rapide. Cet équipement constitue une fin de ligne idéale pour les encaisseuses verticales et horizontales du constructeur MG2 mais il s’intègre sans difficulté à n’importe quelle autre machine. L’interface opérateur est intuitive. Le GRP peut contenir jusqu’à 2 200 mm de palettes en hauteur. Les changements de format entre les palettes européennes et américaines ont lieu simplement.

CONSTRUCTEUR : Triax.

CARACTÉRISTIQUES : Capacité de quinze palettes.

PRIX : À partir de 25 100 euros hors frais d’emballage, de transport et de montage.

APPLICATIONS : Tous les types d’industries et d’unités de grande distribution ayant un entrepôt.

POUR LE FILMAGE DES PALETTES INSTABLES

CONSTRUCTEUR : Aetna.

DISTRIBUTEUR : Sofrafilm.

CARACTÉRISTIQUES : Capacité de filmage de 150 palettes par batterie.

PRIX : À partir de 4 900 euros.

APPLICATIONS : Tout secteur industriel.

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CONSTRUCTEUR : MG2.

CARACTÉRISTIQUES : Cadences jusqu’à quinze cycles par minute.

PRIX : NC. APPLICATIONS : Fin de ligne de conditionnement.

FILMEUSE À PLATEAU TOURNANT

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Machine d’entrée de gamme, la filmeuse Ecoplat Base à plateau tournant est équipée d’un chariot porte-bobine à frein mécanique débrayable. En acier renforcé, le plateau est entraîné par une chaîne et des galets.

L’Ecoplat Base se transporte par chariot élévateur par le devant ou l’arrière.

Cette filmeuse est adaptée aux palettes mesurant de 800 x 600 mm jusqu’aux modèles 1 000 x 1 200 mm, avec un plateau de 1 650 mm en option.

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Doté de trois programmes mémorisables, le robot Master de banderolage va à la palette et non l’inverse.

Cet équipement convient au filmage de palettes instables car ces dernières restent au niveau du sol. Par rapport à une banderoleuse classique à plateau tournant, le robot Master travaille avec une meilleure productivité. Il s’adapte à tous les modèles de palette, de la 800 x 600 mm jusqu’au container en 3 x 6 m. Le modèle FRD fonctionne avec un frein manuel pour les petites cadences. Le modèle PDS est proposé avec un préétirage motorisé jusqu’à 250 %.

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Destiné à distribuer des palettes au sol dans des zones d’éclatement, le Mobipal est un dépileur-empileur installé sur un chariot motorisé à conducteur embarqué. Il peut être utilisé pour empiler des palettes éparpillées au sol et se transforme en dépileurempileur statique facile à déplacer. Grâce à une caméra intégrée, le conducteur voit la zone à l’arrière du Mobipal.

Le dépilage et l’empilage étant automatisés, l’opérateur n’a plus besoin de se baisser pour distribuer ou ramasser les palettes.

CONSTRUCTEUR : Aetna.

DISTRIBUTEUR : Sadem.

CARACTÉRISTIQUES : Cadences de 1 minute et 30 secondes par cycle de banderolage en moyenne.

PRIX : À partir de 2 700 euros.

APPLICATIONS : Tout secteur industriel.

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//// BANDEROLAGE, HOUSSAGE ET PALETTISATION BRAS TRIANGULAIRE ET RENVOI MOBILE De conception robuste, la banderoleuse étirable Wra-Pal Swing convient pour filmer tout type de palette sur quatre ou cinq faces, avec une seule bobine, grâce à un système breveté de bras triangulaire et renvoi mobile.

Plus besoin de dépose de coiffe. En version de base, elle se compose d’une table tournante, d’un bloc de soudure et de coupe, d’un triangle basculant de renvoi à 90 degrés, d’un chariot de préétirage au sol et d’une armoire électrique. Elle fonctionne avec une laize de 1 000 mm. Le film monte et descend au fur et à mesure que la charge tourne sur la table de la Wra-Pal Swing. Il arrive ainsi à se plisser dans sa ronde, ce qui renforce le maintien. La rotation de la table, le taux de recouvrement et le préétirage variable jusqu’à 400 % sont réglables.

La cercleuse électroportative CP-LXT pour feuillards en polypropylène (PP) ou polyéthylène téréphtalate (PET) est maniable et légère. Dotée d’une grande autonomie grâce à sa batterie de nouvelle génération, elle s’utilise avec simplicité. Idéal pour le cerclage des palettes lourdes, cet équipement ne pèse que 3,8 kg batterie incluse. Il suffit de passer le feuillard dans les mâchoires.

Le reste des opérations se fait automatiquement, que ce soit le serrage, la soudure ou la coupe. La soudure est à friction. La largeur du feuillard doit être comprise entre 10 et 16 mm, son épaisseur entre à 0,63 et 1,05 mm.

CONSTRUCTEUR : Transpack.

DISTRIBUTEUR : Sept.

CARACTÉRISTIQUES : Vitesse de tension d’environ 12 mètres par minute.

Tension maximale de 2 300 N. PRIX : NC. APPLICATIONS : Cerclage de colis plats d’au moins 120 mm de haut, colis ronds de 700 mm de diamètre au minimum, et cerclage de palettes dans tout type d’industrie.

Pesage, ensacheuse 5 à 25 Kg, palettiseur par grappin et robot, banderoleuse de palette Conditionnement Big bag

CONSTRUCTEUR : Thimon.

CARACTÉRISTIQUES : Cadence au-delà de 100 palettes à l’heure.

PRIX : NC. APPLICATIONS : Suremballage de charges palettisées.

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CERCLEUSE ÉLECTROPORTATIVE

ZI de la marquisie - 19600 St Pantaléon de larche Tél: 05.55.86.16.18 Contact: F.CHEVRETEAU - 06.83.63.880.11 E Mail: f.chevreteau@wandoo.fr

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//// BANDEROLAGE, HOUSSAGE ET PALETTISATION

CONSTRUCTEUR : Rubafilm.

CARACTÉRISTIQUES : Vitesse jusqu’à 11,8 tours par minute. Hauteur de banderolage de 2 mètres palette incluse.

PRIX : NC. APPLICATIONS : Adaptés aux besoins de la logistique avec cadences élevées.

ROBOT ADAPTÉ AU GRAND FROID

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Le robot de palettisation KR Quantec PA Arctic a été conçu pour fonctionner sans problème et sans housse de protection à des températures négatives jusqu’à – 30 °C. L’absence de protection élimine la formation de condensation sur les produits surgelés. Il déplace des charges de 120 à 240 kg. Cet équipement se distingue par sa flexibilité d’emploi, sa rapidité d’exécution et sa compacité. Il est adapté à des températures ambiantes supérieures à + 5 °C.

CONSTRUCTEUR : Kuka.

CARACTÉRISTIQUES : Cadences jusqu’à 20 coups par minute.

PRIX : À partir de 45 000 euros.

APPLICATIONS : Palettisation de tout produit nécessitant un environnement grand froid.

EMBALLAGES MAGAZINE

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Compatible avec tous types de films étirés, cast ou soufflés, la banderoleuse Optiwrap à bras tournant fonctionne avec une bobine de film de grande capacité et des laizes allant jusqu’à 500 mm. Son installation nécessite un espace de 3 mètres sur 3 au sol et de 3 mètres en hauteur. En version de base, cette banderoleuse filme des palettes de 1 200 x 1 200 mm.

Son bras est entraîné par une chaîne. Ses mouvements démarrent et s’arrêtent progressivement. Elle est équipée d’un frein bobine mécanique et d’un système de sécurité d’arrêt du bras tournant. Son pilotage se fait par automate via un écran tactile avec la possibilité de changer les paramètres de travail et d’effectuer un suivi de production en termes de nombre de palettes, de tours du bras et de cycles. Cette machine est disponible à la vente et en location.

HOUSSEUSE AVEC FILM RÉTRACTABLE Compacte, la housseuse sous film rétractable MSK Multitech convient pour des palettes de dimensions très variées qu’elle protège sur cinq faces. Elle fonctionne avec des films de tailles différentes et dont les épaisseurs varient de 40 à 200 µm. La tête de cette machine descend à hauteur d’homme pour rendre les opérations de maintenance plus faciles et rapides. Les mouvements motorisés se font à l’aide de chaînes. Celles-ci peuvent être remplacées par des courroies. Elle se pilote sur un écran tactile avec images en 3D.

CONSTRUCTEUR : MSK Covertech Group.

DISTRIBUTEUR : MSK Emballage.

CARACTÉRISTIQUES : Cadences jusqu’à 240 palettes à l’heure.

PRIX : À partir de 120 000 euros.

APPLICATIONS : Pour tout type d’industrie ou d’entrepôt logistique en particulier dans les secteurs de la verrerie, des boissons, du papier, du BTP, de la chimie et de l’électroménager.

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BANDEROLEUSE À BRAS TOURNANT

PALETTISATION MULTILIGNE Le système de palettisation multiligne d’Alvey se base sur l’accumulation de charges sur des tables avant un tranfert vers le palettiseur. Cette accumulation s’effectue sans mise en pression des cartons. Les lignes de production n’ont pas besoin d’être arrêtées même quand une table a atteint le nombre de cartons requis pour une palette, sachant que sa partie dite secondaire réceptionne les cartons de la charge suivante en cas de nécessité. Le palettiseur change de format sans intervention de l’opérateur ni outillage.

Les convoyeurs de collecte et les tables se déplacent à faible vitesse pour une meilleure fiabilité et une usure mécanique moindre.

CONSTRUCTEUR : Alvey.

CARACTÉRISTIQUES : Cadences jusqu’à 3 600 colis à l’heure.

PRIX : Entre 1 million et 3 millions d’euros.

APPLICATIONS : Équipement de fin de ligne.

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UN COMBINÉ CERCLAGE ET BANDEROLAGE Le combiné de Strapex Orgapack est constitué d’une cercleuse VSS et d’une banderoleuse SWS. Le cerclage s’effectue par deux feuillards parallèles ou quatre feuillards croisés. La banderoleuse filme en semi-automatique sous forme d’aller-retour. L’opérateur dépose la palette et sélectionne sur le pupitre le cycle, le nombre de cerclages, le mode de banderolage et autres éventuels paramètres.

Il lance ensuite les opérations qui se font en automatique.

Cette combinaison permet d’avoir le choix entre le cerclage et le banderolage dans un espace restreint et un investissement réduit, à raison d’une seule table tournante pour les deux opérations.

CONSTRUCTEUR : Strapex Orgapack.

DISTRIBUTEUR : Strapex.

CARACTÉRISTIQUES : Semi-automatique.

PRIX : NC. APPLICATIONS : Tout type d’industrie et plate-forme logistique.

3 marques, des milliers de possibilités iXAPACK

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PRÉPARATEUR DE COUCHES

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L’EvoFlex prépare des couches et les transfère à l’aide d’un tapis à courroie. Aucun poussoir n’est nécessaire.

Pour les hautes cadences, il suffit d’ajouter une table d’accu­mu­la­tion de couches. La prise des couches et leur transfert vers la tête à rouleaux sont réalisés par un tapis à mouvement vertical.

La tête s’ouvre ensuite en deux parties pour libérer la couche sur la palette.

Flexible et évolutive, cette machine réalise la palettisation et la dépalettisation de caisses en carton, de packs et de casiers en plastique à partir d’une unique plate-forme.

CONSTRUCTEUR : Gebo Cermex.

CARACTÉRISTIQUES : Cadence jusqu’à douze couches par minute avec arrivée basse.

PRIX : NC. APPLICATIONS : Tout type d’industrie, en particulier celle des boissons non alcoolisées et de la bière.

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//// BANDEROLAGE, HOUSSAGE ET PALETTISATION ANNEAU TOURNANT

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Conçu pour la palettisation, le robot polyarticulé A1800 V manipule des boîtes, sacs, caisses, cartons, bidons ou plateaux. Il allie puissance, flexibilité et rapidité. Ce robot réussit à palettiser en simultané les produits sortant de quatre lignes de production. Son logiciel de gestion sous environnement Windows est simple et intuitif. Il garantit une prise en main rapide du robot. Son préhenseur s’adapte selon les caractéristiques techniques des charges à manipuler. Il est piloté par le logiciel du robot. Après l’installation, l’opérateur utilise l’A1800 V en toute autonomie.

CONSTRUCTEUR : Tosa Group.

DISTRIBUTEUR : Tosa France.

CARACTÉRISTIQUES : Cadences jusqu’à 150 palettes à l’heure.

PRIX : À partir de 85 000 euros départ usine.

APPLICATIONS : Adaptée aux exigences du monde de l’embouteillage ainsi qu’à celui de la chimie et des industries poussiéreuses.

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CONSTRUCTEUR : Okura.

DISTRIBUTEUR : Sermatec.

CARACTÉRISTIQUES : Jusqu’à 1 800 cycles à l’heure. Précision de palettisation de plus ou moins 1 mm.

PRIX : NC. APPLICATIONS : Industries agroalimentaires et chimiques ainsi que les entrepôts logistiques.

La banderoleuse Tosa 126 est à anneau tournant. Elle utilise un film étirable pour stabiliser rapidement les charges sur les palettes selon différents cycles de banderolage. Très souple, elle arrive à varier le préétirage à différents endroits ainsi que la tension sur les coins de la palette. Elle renforce la tension et le nombre de tours sur les parties sensibles et positionne un cordon pour améliorer la stabilité de la charge. La Tosa 126 utilise une bobine de laize de 500 et 750 mm. Son anneau effectue 55 tours par minute. Elle dépose des coiffes supérieures en cas de besoin. Le changement de bobine est automatique et s’accomplit en seulement 30 secondes.

Cette machine convient pour plusieurs types de palettes et permet de diminuer la quantité de film déposé dessus.

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ROBOT POLYARTICULÉ RAPIDE ET PRÉCIS

CAISSON À VIDE MODULAIRE

Compact et robuste, le palettiseur polyvalent du constructeur Guelt charge à grande cadence aussi bien des boîtes et des cartons que des sacs. Le préhenseur est adapté au produit à palettiser. Celui-ci arrive sur un convoyeur de préparation de lots. Une fois la palette finie, elle est accumulée sur un convoyeur avant d’être banderolée.

Cet équipement robotisé fonctionne avec un préhenseur multifonction qui manipule les palettes vides, les intercalaires et les produits. Il palettise jusqu’à 600 boîtes de 99 mm de diamètre par minute, 15 cartons de 12 boîtes de 400 grammes par minute ou 15 sacs de 25 kg par minute. Il suffit de quelques minutes pour passer d’un type de produit à un autre.

Cet équipement convient pour différents types de palettes Euro de 1 200 x 1000 mm ou de 1 200 x 800 mm.

Modulaire et facile à intégrer, le caisson à vide de la série MVG sert à la manipulation de pièces de tailles, de formes et de poids différents. Il est fabriqué sur mesure en fonction des applications et crée des zones de préhension indépendantes. L’utilisateur peut aussi configurer le générateur de vide. Les interfaces de préhension sont en mousse ou sous forme de ventouses de tailles diverses.

Le contrôle de niveau de vide se fait par vacuostat électronique ou vacuomètre. Ce caisson MVG convient tout particulièrement pour la prise et la dépose en décalé, la gestion de différents formats et l’optimisation des couches de palettisation. Il remplace avantageusement plusieurs caissons en batterie avec à la clé un montant d’investissement moindre, un poids embarqué réduit et des économies d’énergie.

CONSTRUCTEUR : Guelt.

CARACTÉRISTIQUES : Cadences de trois à cinq couches par minute.

PRIX : NC. APPLICATIONS : Adapté à l’industrie et en particulier aux fabricants de lait en poudre conditionné.

CONSTRUCTEUR : Coval.

CARACTÉRISTIQUES : Dimensions de 100 x 100 mm à 1 200 x 1 014 mm. Charges jusqu’à 200 kg.

PRIX : À partir de 1 000 euros.

APPLICATIONS : Manipulation d’emballages divers et palettisation.

POLYVALENCE ET CADENCES ÉLEVÉES

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//// BANDEROLAGE, HOUSSAGE ET PALETTISATION ANNEAU EN ROTATION SANS CONTACT ÉLECTRIQUE

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La soudeuse Multicover 960 fait faire des économies en confectionnant en quelques secondes des housses pour des palettes de différentes dimensions à partir de gaines de film en polyéthylène thermorétractable en bobine. Il suffit de tirer la gaine à la longueur souhaitée grâce à un compteur, d’abaisser un levier pour réaliser une soudure étanche par impulsion électrique puis de libérer la housse à l’aide d’un couteau sur chariot mobile.

La Multicover 960 évite l’achat et le stockage de housses prédécoupées de formats variés.

CONSTRUCTEUR : Ripack.

CARACTÉRISTIQUES : Une housse en quelques secondes.

PRIX : NC. APPLICATIONS : Partout où la diversité des palettes à emballer sous film rétractable empêche l’emploi de housses prédécoupées.

La banderoleuse Genesis Cube comporte un anneau tournant équipé d’une transmission sans contact électrique grâce à une motorisation externe brevetée. Cette technologie apporte davantage de sécurité, réduit les poids et équilibre les masses en rotation.

La quantité de film est adaptée à chaque rotation ainsi que la force avec laquelle il est appliqué sur la charge. Le taux de préétirage est précis jusqu’à 500 % en temps réel directement sur le pupitre de l’opérateur. Les changements de bobine sont automatiques. Avec cette banderoleuse, le poids du film déposé est réduit d’au moins 30 % sans nuire à l’intégrité des produits. Le retour sur investissement est très rapide. La dimension de la charge totale ne peut excéder 1 100 x 1 200 mm.

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SOUDEUSE ÉLECTRIQUE DE HOUSSES

CONSTRUCTEUR : Robopac Sistemi.

DISTRIBUTEUR : Aetnagroup France.

CARACTÉRISTIQUES : Cadences jusqu’à 135 palettes à l’heure avec une vitesse de rotation de l’anneau de 72 tours par minute.

PRIX : À partir de 85 000 euros.

APPLICATIONS : Tout type de marché.

PISTOLET DE RÉTRACTATION

Le palettiseur série G600 fonctionne avec deux élévateurs de sacs pour aller plus vite. En sortie du poste d’ensachage, les sacs sont convoyés par le bas puis orientés par un grappin à 90 degrés sur la gauche ou la droite, ainsi qu’à 180 degrés selon le schéma de palettisation. La couche est constituée directement sur la palette.

Quatre butées fixes en assurent la conformation. Les palettes vides sont amenées à l’aide d’un chariot élévateur.

Les pleines sont évacuées avec un chariot manuel. Un terminal de dialogue sert à sélectionner les programmes et à diagnostiquer les défauts.

La télémaintenance du programme de palettisation se fait via un modem intégré.

Cet équipement travaille avec des palettes dont les dimensions ne peuvent excéder 1 300 x 1 100 mm.

CONSTRUCTEUR : Newtec Bag Palletizing.

CARACTÉRISTIQUES : Cadences moyennes de 300 à 600 sacs à l’heure.

Hauteur de l’empilage jusqu’à 2 000 mm.

PRIX : À partir de 100 000 euros.

APPLICATIONS : Fins de ligne de conditionnement.

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AVEC DEUX ÉLÉVATEURS DE SACS

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Le Raptor Retraction 10301 sert à rétracter les films et les housses de palettisation. Léger, il ne pèse que 500 grammes. Simple à utiliser grâce à un raccord rapide, il se connecte en un seul clic et fonctionne avec des brûleurs interchangeables de 140, 90, 70 et 30 kW. Doté d’un allumage automatique Piezo, il s’arrête automatiquement dès que l’opérateur lâche la gâchette. Son niveau sonore est peu élevé. Robuste, le Raptor Retraction 10301 supporte les températures élevées, les chocs et l’érosion.

CONSTRUCTEUR : Guilbert Express.

CARACTÉRISTIQUES : Palettisation en 30 secondes avec lance de 90 kW. PRIX : 400 euros.

APPLICATIONS : Secteurs de l’industrie et de la logistique.

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//// BANDEROLAGE, HOUSSAGE ET PALETTISATION ROBOT DE TYPE SCARA

L’Octopus GP est une machine de banderolage automatique à plateau tournant. Elle sert à maintenir et à protéger les charges palettisées sur quatre ou cinq faces. Elle consomme 40 % d’énergie en moins qu’une banderoleuse classique équivalente.

Le robot électromécanique Skilled 504 à structure articulée de type Scara avec quatre axes en interpolation sur 360 degrés se pilote sur un PC industriel via un écran TFT. Il déplace des charges jusqu’à 120 kg et fonctionne avec un niveau sonore inférieur à 70 dB. Ce robot arrive à palettiser les produits en sortie de trois lignes de conditionnement simultanément. Ses outils de préhension sont très variés selon qu’il s’agit de déplacer des caisses, des cartons, des fardeaux souples, des sacs, des bobines de film ou des plateaux de cartons.

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SUR QUATRE OU CINQ FACES

CONSTRUCTEUR : Haloila.

DISTRIBUTEUR : Mima Packaging Systems.

CARACTÉRISTIQUES : Cadences de 30 à 200 palettes à l’heure.

PRIX : À partir de 30 000 euros.

APPLICATIONS : Secteurs de l’agroalimentaire, des boissons, de l’hygiène familiale, de la construction et de la papeterie.

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CONSTRUCTEUR : Euroimpianti.

DISTRIBUTEUR : Beaurain-MS. CARACTÉRISTIQUES : Cadences d’environ 800 cycles à l’heure. Hauteur de palettisation jusqu’à 2 500 mm.

PRIX : NC. APPLICATIONS : Tout type d’industrie.

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CELLULE COMPLÈTE ROBOTISÉE

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Conçue pour les mises en caisse ou sur palette, la cellule de Recmi Industrie se compose d’un dispositif de transport des produits, d’un système de préparation et de préconditionnement, d’un robot de palettisation avec outil spécifique de préhen­sion et d’un dispositif d’évacuation de l’ensemble palettisé. Très flexible, elle adapte son fonctionnement selon les produits et les schémas de palettisation avec ou sans regroupement, constitution de paquets, de piles ou mise en caisse.

CONSTRUCTEUR : Recmi Industrie.

CARACTÉRISTIQUES : Conception sur mesure.

PRIX : À partir de 130 000 euros.

APPLICATIONS : Imprimeries, industries alimentaires, celles de la pharmacie et de la cosmétique ainsi que le secteur de la logistique.

COMBINÉ PALETTISEUR ET BANDEROLEUSE

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Compacte, la cellule FlexPalMini Wrap se compose d’un palettiseur et d’une banderoleuse semi-automatique sur plateau tournant. L’opérateur place une palette vide sur le socle de la banderoleuse et attache l’amorce de film à l’un des coins de la palette. La zone de palettisation est sécurisée après fermeture de la porte de la cellule. Un robot industriel ABB charge la palette avec les produits présents sur la voie.

Une fois remplie, la palette est filmée. Un signal de fin de cycle autorise le retrait de la palette pleine. Grâce à sa double fonction, cette cellule permet de gagner de la place. Des modules complémentaires sont proposés pour avoir plusieurs voies, gérer des intercalaires, automatiser la manutention des palettes ou réaliser une concentration des colis.

CONSTRUCTEUR : PicPacSystems.

CARACTÉRISTIQUES : Cadence de 10 cycles de palettisation par minute avec une charge de 80 kg.

PRIX : À partir de 99 000 euros.

APPLICATIONS : Équipement de fin de ligne pour produits divers et variés.

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Emballages Magazine apporte son soutien à l’association LAURETTE FUGAIN au côté des mécènes HUBER GROUP ET KODAK et vous invite au concert exceptionnel

LE 18 NOVEMBRE 2014 À 20h Avec les musiciens et chanteurs ayant accompagné : STEVIE WONDER H STING H CARLOS SANTANA LIONEL RICHIE H TOM JONES H ZUCCHERO H CÉLINE DION AL JARREAU H JOHNNY HALLYDAY H CHRISTOPHE MAÉ 1ère partie : Ballet des Mille et Une Nuits — Les Oriental Dolls avec Lilla et Mayodi mécènes de l’événement :

À L’ Pour obtenir vos INVITATIONS merci de nous retourner le formulaire ci-joint à l’adresse suivante : Invitation, HUBER France, 3 Rue des Chênes 67670 MOMMENHEIM ou par e-mail à : invitation@huberfrance.fr SOCIÉTÉ : NOM : PRÉNOM : TÉLÉPHONE : E-MAIL : NOMBRE D’INVITATIONS SOUHAITÉES : 1

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RÉPONSE

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EMBALLAGES INDUSTRIELS

SÉCURITÉ ET ENVIRONNEMENT TIRENT LE SERVICE

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Les fabricants d’emballages industriels développent des solutions de gestion de cycle de vie tout en garantissant un haut niveau de sécurité.

Sécurité, service et écologie : les emballages industriels intègrent une triple dimension. Si les emballages ménagers relèvent du Point vert géré par Eco-Emballages en matière de valorisation, les emballages industriels répondent à des logiques plus variées en partie dictées par la directive européenne 94/62 CE retranscrite en droit français dans le décret n° 94-609 du 13 juillet 1994 relatif « aux déchets d’emballage dont les détenteurs ne sont pas les ménages ».

En France, Ecofût centralise les informations pour les plastiques rigides. L’objectif général est de supprimer le recours à la décharge en développant des solutions de recyclage ou de réutilisation grâce à la gestion d’un parc d’emballages. Les palettes en bois tout comme les plateaux et casiers en plastique entrent dans la logique de réutilisation quand le carton ondulé privilégie le recyclage. Les promoteurs des deux solutions revendiquent leur attachement aux principes de l’économie circulaire…

En termes d’analyse de cycle de vie (ACV) pour la réutilisation, les enjeux portent notamment sur le nombre de rotations, le taux de casse, les distances parcourues

à vide ainsi que l’impact du lavage. Les solutions de pliage et les techniques d’encastrage permettent par exemple de gagner de la place pour les retours à vide. Les fûts métalliques et les palettes en bois déploient depuis longtemps une offre de reconditionnement. En ce qui concerne le recyclage, l’efficacité de la collecte est la condition nécessaire au fonctionnement de la boucle.

L’apport de matériaux vierges et la proximité des usines de recyclage apparaissent dès lors comme deux critères importants. C’est dans ce cadre qu’Agriplas a imaginé Ecopac, une solution intermédiaire reposant sur la combinaison d’un emballage rigide réutilisable et d’une poche à usage unique.

Recyclage Dans le domaine des grands récipients vrac (GRV) connus en anglais sous le terme d’Intermediate Bulk Container (IBC), les grands acteurs ont ainsi développé une offre de reprise qui a pour nom Schütz Ticket Service chez Schütz ou Sotralentz Recycling Service chez Sotralentz. Werit propose, avec RecoLine et PackOne, la possi­bi­li­té de remettre en circulation tous les GRV vides du marché. Mauser construit, pour sa part, son développement mondial sous le nom de Mauser pour les emballages neufs et de National Container Group (NCG) pour le recyclage. L’entreprise allemande a ouvert, en 2014, une nouvelle unité de recyclage à Erkelenz, en Allemagne.

Issue d’un investissement de 2,5 millions d’euros, cette usine recycle le polyéthylène haute densité (PEhd) qui constitue les GRV. Bouclant la boucle, Mauser a lancé, avec Infinity Series, une gamme de fûts de 20 à

220 litres compre­ nant du PEhd recyclé.

Conçus pour le transport de matières dangereuses, ces fûts sont certifiés UN jusqu’au groupe I. Entre sécurité absolue et quête d’optimisation, l’allègement est une voie médiane explorée par tous les acteurs.

La palette en carton ondulé peut notamment se substituer au bois quand une intercouche est nécessaire. Et cette légèreté se révèle un atout en matière de lutte contre les troubles musculo-squelettiques (TMS). Le nid-d’abeilles cher à L’Hexagone (lire page 88) offre des compromis appréciables entre résistance et légèreté quand, pour Nefab, le carton ondulé peut remplacer le bois. Comme quoi l’allègement n’est pas incompatible avec la protection de biens dont la valeur est parfois proportionnelle à la fragilité.

Quant aux emballages industriels destinés au transport de matières dangereuses, ils répondent à des normes de sécurité drastiques en termes de perméabilité des matériaux ou de risques liés aux explosions. L’homologation UN constitue la pierre angulaire du dispositif. En découle le choix de matériaux agréés comme le PEhd ou de systèmes de vidange garantissant une quantité de produits résiduels dans l’emballage. Malgré les dangers, la fraude aux emballages homologués demeure une réalité prégnante avec des conséquences parfois dramatiques pour les personnes comme pour l’environnement. C’est ce qui a poussé CurTec à rédiger un Livre blanc sur le conditionnement et le transport des matières dangereuses qui se veut un « marqua­ge UN pour les nuls ». Une société qui développe un nouveau produit chimique doit de ce fait en confier l’analyse à un laboratoire indépendant qui émet alors une fiche de sécurité appelée Material Safety Data Sheet (MSDS). C’est l’une des spécialités du Bureau des vérifications techniques (BVT) en France… l

Henri Saporta

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EMBALLAGES INDUSTRIELS

PEFC

ALIMENTAIRE

ANTISTATIQUE

CONDUCTEUR

Connu pour avoir choisi le rouge comme signe de reconnaissance, LPR (Euro Pool System) propose une large gamme de palettes dont une palette de 800 x 1 200 mm positionnée comme un support polyvalent adapté aux systèmes de production et de stockage automatisés.

Dotée de quatre entrées, elle est compatible avec tous les équipements standard de manutention. LPR est la première entreprise du secteur de la location de palettes certifiée PEFC Chain of Custody (CoC).

Avec le FP15 Aseptic de 1 000 litres destiné à l’alimentaire, Mauser combine la cage métallique d’un grand récipient vrac (GRV) – Intermediate Bulk Container (IBC) en anglais – issue de la série SM15 IBC et un emballage souple de 1 000 litres composé d’une poche extérieure en polypropylène (PP) tissé et d’une sache intérieure en polyéthylène basse densité (PEbd) métallisée conçue par Intermediate Bulk Alliance (IBA). Il convient aux produits sensibles à forte viscosité comme aux liquides.

Sotralentz, avec le modèle IBC SLX UN EX de 1000 litres, propose un grand récipient vrac (GRV) adapté aux liquides inflammables du groupe d’explosion IIA. Fort de sa protection contre les risques électrostatiques, ce GRV est conforme au rapport Cenelec TR 50404:2003 selon le guide et les recommandations de l’Organisation des Nations unies (ONU) pour les matières dangereuses.

Grâce à la technologie de fabrication permettant de déposer une couche extérieure conductrice ou antistatique pour une utilisation dans les zones Ex 1 et 2, Schütz propose avec l’IBC MX-EX conducteur un grand récipient vrac (GRV) adapté aux produits de densité maximale 1,6 présentant des risques d’explosion. Ce conditionnement de 1 000 litres peut être équipé d’une vanne papillon vissable DN 80 avec mise à la terre, un équipement antistatique avec l’autorisation pour le groupe IIB.

FABRICANT : Sotralentz

FABRICANT : Mauser

FABRICANT : Schütz

FABRICANT : LPR

WEB

SOUPLE

LÉGER

MOULÉE

Spécialiste des emballages industriels issus de fibres, Abzac offre une large gamme de fûts avec sertissage métallique tels les Abzalis ou les Abzaclim ou entièrement en fibres comme les Abzaplus et Abzasanté.

L’entreprise a traduit en anglais sous le nom de fibredrums.com son site français fut-carton.com.

Ce dernier donne des informations techniques sur les fûts en fibres ainsi que des conseils de manipulation.

La gamme est produite à partir de trois lieux de fabrication en France…

Proposé comme une alternative aux fûts rigides, le Leygapack­de Leygatech est issu de la technologie PacXpert de Dow. Doté d’un bouchon à vis ou de solutions de vidange sur mesure, cet emballage souple autoporteur en forme de cube peut comporter deux poignées et se palettise comme un emballage rigide.

Adapté aux contenances de 1 à 20 litres, Leygapack convient aux produits liquides, semi-liquides, en morceaux voire pulvérulents, dans l’alimentaire, les détergents, les lubrifiants, les peintures et vernis, les semences…

Spécialiste de la caisse pliante en bois, Nefab a mis au point le MixPak L. Cet emballage associe du carton ondulé triple cannelure, du contreplaqué et une palette dite Light Weight Pallet avec des plots en acier creux. L’objectif est d’obtenir une solution légère mais robuste permettant de baisser de 20 % les coûts d’expédition par voie aérienne de produits à forte valeur ajoutée. Nefab revendique un gain de poids de l’ordre de 40 % par rapport à des solutions comparables.

Les matériaux utilisés ne requièrent pas de traitements phytosanitaires.

PGS entend promouvoir une « véritable innovation technologique » avec sa palette moulée. Cette palette monobloc, qui ne comprend en conséquence ni clous, ni vis, affiche des dimensions précises et une tare constante. Un atout essentiel pour les flux logistiques automatisés. Conforme à la norme NIMP15, ce support de manutention est constitué de chutes de scieries et se voit dispensé de traitement antiparasitaire pour l’exportation dans tous les pays.

FABRICANT : Abzac

FABRICANT : Leygatech

FABRICANT : Nefab

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FABRICANT : PGS

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150 INDEX DES SOCIÉTÉS CITÉES

SOCIÉTÉ

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A/B 3M A.C.A. Abzac Adam Ademe ADF Adic Imprimerie Aetnagroup France Agriform Agriplas Alain Ducasse Éducation Allard Emballages Altigapharma Alupa Alvey Amazon Amcor Andronik Poloz Anéolia Aptar AR Metallizing Arc Créa Design Arcil Ardagh Association nationale des industries alimentaires (Ania) Astra Plastique Auchan Audouin Axilone Baikowski Beaurain-MS Bel Best Pack Biocoop Bormioli Luigi Brambles Brillouet Bukgari C/D C+N Packaging Carrefour Carton ondulé de France CCIP Cedap Centre de recherche de l’armée américaine de Natick

28 18 148 44 3, 56 83 44 143 64 147 94 20 72 40 137, 140 90 14, 83, 86 58 104, 105 43 40 44 102 94 104, 105 34 5, 22 44 43 16 144 22, 102 99 5, 14 44 22 44 43 16 25, 102, 104 70 26 26

Centre national d’études spatiales (Cnes) Centroplast Cepeb Céréales Vallée CGL Pack Champagne Jeeper Charal Chep France Coca-Cola Entreprise Cofepac Comexi Commission nationale d’aménagement commercial (CNAC) Condilog Conseil national de l’emballage (CNE) Costco Coval Coveris CPhI CSAT Curtec

EMBALLAGES MAGAZINE

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80 94 42 26 31 16, 42 42 102 22, 70 102 14 70 24 43 56 24, 25 142 70 28 32 147

SOCIÉTÉ CV Atlantique Danone Research Découp Déco Destopack.com DHL Diadeis Diversey DL Com Domino Dow Ds Smith Packaging Ducros McCormick

PAGE 13 102 36 18 78, 90 42 14 44 33 30 22 50

E/F E-commerce Paris 20 Éco Entreprises Québec 13 Eco-Emballages 38, 102, 147 Ecofût 147 École nationale vétérinaire 82, 83 d’Alfort (Enva) Edikom 13 EFI Jetrion 33 Eliopack 27 Elipso 26 Elseve 60 Emballage 2014 27, 99, 100, 102, 104, 105, Emin Leydier 20 Eni 14 Epson 33 Euroimpianti 144 European Child Safety Alliance 28 Europlastiques 105 Eurovanille 42 Fédération française de la 26 brosserie Federec 26 Fevad 20 FFEI 33 Fidel Fillaud 14 FIT 13 FP International 52 Franck Provost 60 Franprix 64 Fromm 20 Fructis 60 Fujifilm 32, 33 G/H Gallus 32, 33 Gaston Lenôtre 36 Gebo Cermex 140 Gespro 13 Gestalten Publishing 12 Givenchy 43 Global Closure Systems 34 Google 90 Graphic Packaging 70 Greenwez.com 20 Guactruck 58 Guelt 142 Guerlain 102 Guilbert Express 143 Haloila 144 Heidelberg 32, 33 Helena Rubinstein 43 Hénaff 94 Hotshop 46 HP indigo 33 HTW 13 I/J Ifco Systems 14 Ikea 36 Iller 42

SOCIÉTÉ

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Industrievereinigung Kunststoffverpackungen Innov’Décor Interpack IPL Jean Couvreur Jeune chambre économique de la plasturgie (JCEP)

26 44 26 13 44 31

K/L Klöckner Pentaplast Koehos Korefe Kronenbourg Kuka L’Accessoire de l’emballage L’Hexagone L’Oréal La Recharge Lanson Lesieur Leygatech Libération Ligépack Linea Lison de Caunes Lovea Nature LPR LUAS

14 14 58 3 140 18 88, 147 102 5 46 50 30, 105, 148 5 26, 27 44 154 43 148 13 M/N

Maison Orphée Manut’Innovations Manutention 2014 Mar-Lee Markem-Imaje Mars Petcare Matrica Mauser Médecins sans frontières Menway Metsä Board MG2 Michael Page International Mima Packaging Systems Mitsubishi Gas Chemical Moulins de Kleinbettingen MSF Logistique MSK Covertech Group Multitech MWV Nefab Nestlé Newtec Bag Palletizing Nielsen Nomacorc Nordia Nordic Genetic Resource Center Novacart Novamont

13 106 100 16 32 83, 102 14 147, 148 96 72 70 138 72 144 54 42 96 140 137 28, 83 147, 148 83, 102 143 24 14 36 92 36 14 O/P

Okura Oolution Orfèvrerie d’Anjou Oriex Communication Original Unverpackt Oxfam Pack en Seine Pack Experts Pack Innovation Pack Vision Packplay

142 43 44 83 5 96 26, 27 102 99,106 106 12

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INDEX DES SOCIÉTÉS CITÉES 151

SOCIÉTÉ

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Packsize Pamper Parcels Paris Packaging Innovation Hub Patrick Daumont PCD Pet’s Packaging Pfizer PGS Photoweb Picourt-Cabis PicPacSystems Plastipolis Pollutec PPF Price Club PSB Industries Q/R Qimarox Qualipac Raja Recmi Industrie Reed Expositions Rieke Packaging Systems Ripack Rivercap Robopac Sistemi Robuust Rockwell Automation Rogé Cavaillès Romaco Rossmann Rotoflex Rubafilm S/T Saverglass

20 58 83 154 83 83 102 148 20 36 145 31 74 83 25 16 78, 90 43 3, 20 145 74 78 143 44 138, 143 5 70 38 28 20 40 140 44

SOCIÉTÉ Saveurs & Nature Schott Schütz Screen Ségède Semco Sept Sermatec SGD Smurfit Kappa Snof Sodiliège Sofimac Sofrafilm Sotralentz Soul Packaging Sowine Stelvin Stora Enso Stork Strapex Orgapack Strate Supafrank Syndicat de l’industrie du medicament et réactif vétérinaires (SIMMV) Syndicat des machines et technologies de production (Symop) Synpa T&B Vergers Team Créatif Texen The Balvenie Thibault-Bergeron

PAGE 40 28 147, 148 33 44 83 139 142 70 22 26 44 30 138 147, 148 102 44 14 70 33 140 13 58 78, 82, 84

100, 106 26 42 102 16 154 44

SOCIÉTÉ Thimon Thot Expertise Toppan Printing Tosa Group TPG Packaging Transpack Triax Trimas Corporation U/V Ufacto Unic Unifa Union des metiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH) UQAM Valery Glass Valois Vente-privee Verallia Versalis Vestiaire Collective Vet’s Packaging Viva Packaging VPF W/X/Y/Z W double v Walmart Werit West Wipak Bordi Xaar Xeikon Youtube

PAGE 139 38 54 142 40 139 138 78 154 27 26 104 12 13 20 102 14, 42 14 20 83 83 83 42 25 147 70 42 33 33 25

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UN KALÉIDOSCOPE EN MARQUETERIE couleur malt, le maltage ; le troisième, en cuivre, les alambics ; le quatrième, en bois de couleur chêne, le vieillissement dans les fûts ; le cinquième, enfin, en bois de couleur porto, la finition. Les différentes strates de matières sont tenues en place grâce à des entretoises pour maintenir l’épaisseur de la bouteille dans les empreintes découpées à cet effet. Le mécanisme d’ouverture et fermeture s’articule autour de deux tirettes en métal patiné pour laisser découvrir tout doucement le flacon. Pour Lison de Caunes, « artisanats ancestraux, la fabrication du whisky comme la marqueterie de paille demandent patience et passion pour sublimer la matière première ».

La fabrication de ce coffret est signée Ufacto. l

Arnaud Jadoul

PHOTOS DR

Pour la deuxième année de suite, The Balvenie a organisé un tour de France qui met en lumière le savoir-faire d’artisans. De l’une des rencontres faites à cette occasion est née une véritable œuvre d’art. Pour le Portwood 21 ans, maturé durant vingt et un ans dans des fûts traditionnels puis placé pendant quelques mois dans des fûts de porto, Lison de Caunes, maître d’art en marqueterie de paille, a, sur un design de Patrick Daumont, réalisé un empilement de cinq disques excentrés. Une édition limitée à trois exemplaires seulement, numérotés, évidemment ! À travers un kaléidoscope, elle rend hommage à la genèse de ce whisky. Le premier disque, traité en marqueterie, évoque l’orge et les champs de la distillerie ; le deuxième, en bois de

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