Feuilletable if 278

Juin-juillet 2014 - no 278 - 39e année

Formation initiale Les atouts pour réussir Actus

Pétale d’or pour Émily Alarcon

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Enquête

Une offre bougies et senteurs

Portrait Marianne Guedin

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Sommaire no 278 CONJONCTURE Les ménages français ont dépensé 3,1 milliards d’euros en végétaux d’ornement en 2013. Dans un contexte général de tensions sur le pouvoir d’achat conjugué à des conditions météorologiques difficiles (sur les six premiers mois de l’année), le marché global est en recul de 4,3 % en volume et de 1,6 % en valeur par rapport à 2012.

Seuls les végétaux d’intérieur se maintiennent légèrement en hausse en valeur (+ 0,8 %).

La baisse du marché est particulièrement sensible sur les végétaux d’extérieur qui enregistrent une perte de 6,1 % en volume et 5,2 % en valeur par rapport à 2012.

Des détails dans notre prochaine édition.

Juin-juillet 2014 - no 278 - 39e année

Formation initiale Actus

Pétale d’or pour Emily Alarcon

© DR

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Enquête

Une offre bougies et senteurs

Portrait Marianne Guedin

© DR

Les atouts pour réussir

Source : étude Végétaux d’ornement : achats des ménages en 2013, juin 2014 - © FranceAgrimer.

Édito

6 C’est dans l’actu Entretien, Événements, Nouveautés, Entreprises, Concours, Inspiration, Franchises, Grossistes…

Fleurs et plantes

a fleur du mois L Le tournesol 26 La plante du mois Le diffenbachia 28 Les pas-à-pas Jour de noces Promenade champêtre 24

Bouquets et composition – Encart L’heure bleue Cueillette d’été Fraîcheur capturée

Fleuristes

PORTRAIT Fleuriste, designer, décoratrice…

Marianne Guedin jongle avec les métiers créatifs et les matières sans limites, ni frontières.

Sa dernière performance : marier les univers de l’art floral et de l’automobile.

32 Portrait Marianne Guedin 34 La boutique À fleur de pot, à Feuquières-en-Vimeu (80) 38 Shopping Chantier d’été 41 En pratique Une offre bougies et senteurs 50 Les tendances Air marin 52 Le pas-à-pas emballage Douceur de vivre

Services 54 56 Informations fleuristes n o 278

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Le dossier

44 Formation initiale Les atouts pour réussir

Agenda Petites annonces

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Édito

Boas beijos do Brasil ! * — par véronique cottier

Bienvenue au Brésil ! Non, nous n’allons pas vous parler de sport, promis… mais d’Holambra.

Quoi, vous ne connaissez pas ? Pour être tout à fait francs, nous ne connaissions pas non plus quelques heures seulement avant d’écrire ces lignes. Plongés dans la fièvre brésilienne, nous nous sommes intéressés – par déformation pro­ fessionnelle – à l’horticulture du pays de la samba et de la bossa nova. Et nous avons décou­ vert Holambra…

Cette petite ville de 11 000 habitants est, en quelque sorte, le Aalsmeer brésilien. Sur son territoire sont produites 40 % des fleurs brési­ liennes, mais surtout 80 % des exportations.

Le pays de Gilberto Gil fait partie des valeurs montantes de la floriculture d’Amérique latine – les exportations de fleurs et de plantes orne­ mentales s’élevaient à 16 millions d’euros en 2011 – même si, en France, on connaît surtout les fleurs venues d’Équateur ou de Colombie. À

Holambra, il y a même un leilão, l’équivalent du veiling hollandais, un marché au cadran infor­ matisé qui en fait le principal centre de com­ mercialisation des produits horticoles du géant sud-américain. Cette similitude avec la capitale mondiale des fleurs n’est d’ailleurs pas un hasard puisque la ville d’Holambra – abréviation de « Holland-America-Brazil » –, a été fondée le 14 juillet 1948 par des émigrés catholiques hollandais, venus reconstruire leur vie tandis que leur pays d’origine était encore sous les décombres de la deuxième guerre mondiale.

Après avoir tenté d’y produire du lait, puis des porcs et des volailles, ils optèrent pour la flori­ culture, plus adaptée au climat de cette région située à 120 km au nord de São Paulo. Et c’est ainsi que l’on peut trouver ce petit bout de Hollande au pays du football… Zut, j’ai perdu… j’ai écrit le mot interdit !

Bonnes vacances à tous, au Brésil ou ailleurs… * Bons baisers du Brésil !

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C’est dans l’actu Événement —

Émily Alarcon à la noce Après l’Oscar en début d’année, Émily Alarcon se distingue à nouveau en remportant le deuxième Pétale d’Or, organisé à Hyères (Var) par la Fédération nationale des fleuristes de France dans le cadre d’un week-end sous le signe des fleurs.

— texte et photos Par Véronique Cottier

C’est la “régionale de l’étape” qui a gagné. Émily Alarcon, gagnante du Pétale d’Or, est en effet fleuriste à Sanary-sur-Mer, tout près de la capitale française de la fleur coupée. Arrivée en tête sur deux des cinq épreuves, elle a pu devancer ses deux dauphines dans un concours relevé. Les sujets, concoctés par Hervé Frézal*, meilleur ouvrier de France, avaient pour thème général Un mariage provençal, à décliner en cinq épreuves imposées. C’est en effet une des particularités de ce concours : pas de sujet libre. De même, pas de limite d’âge ou d’expérience, même lot de fleurs, de feuillage, d’accessoires et de matériaux pour tous…

Tous égaux au départ, avec les mêmes chances.

Le talent et le savoir-faire départageant les candidats.

Cette année, nous avons eu droit à un podium à 100 % féminin – il est vrai que l’on ne comptait que deux hommes sur neuf

Le classement 1 – Émily Alarcon, Lidé Fleurs à Sanary-sur-Mer (83) ; 2 – Maud Caillat, L’Art et la matière à Marvejols (48) ; 3 – Sylvie Deyris, A la clé des champs à Marseille (13) ; 4e ex-æquo – Déborah Buret, Arum Ver’tige à Montgivray (36) ; Anne-Lise Chappuy, À la clé des champs à Marseille (13) ; Olivier Damande, Au Jardin d’Eden à Aix-en-Othe (10) ; Gilles Espinasseau, La Ronde des Fleurs à Coarraze (64) ; Aurore Lefèbvre, Cépaulia à Menneval (27) et Amélie Palais, La Boîte à Fleurs à Saint-André-d’Apchon (42).

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candidats – puisqu’Émily Alarcon devance Maud Caillat, de la boutique L’Art et la Matière, à Marvejols (48), et Sylvie Deyris, boutique À la clé des champs, à Marseille (13).

Nous retrouverons Émily Alarcon et Maud Caillat fin septembre à Tours (37) lors de la coupe de France.

Au premier plan, accroupies, le podium 100 % féminin (de gauche à droite : Sylvie Deyris (3e), Émily Alarcon (1ère) et Maud Caillat (2e).

Le jury était composé d’Hervé Frézal (MOF – Président), Yannick Blot (MOF), Jean-Paul Guitton et Marie-Claude Tascher.

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1 En Provence, la veille de la noce, le futur gendre offre un beau bouquet à sa future belle-mère. Celui-ci devait être en forme d’éventail. Gagnante : Maud Caillat.

2 Décoration de la table des mariés et de leurs quatre témoins. Gagnante : Émily Alarcon.

3 Dans un coin de la bastide qui accueille la noce, un magnifique vase Médicis à garnir. Gagnante : Sylvie Deyris.

4 Le mur d’enceinte étant un peu triste, il fallait le garnir avec des végétaux aux essences provençales. Gagnante : Émily Alarcon.

5 Le sujet surprise, le bouquet de la mariée. Gagnante : Aurore Lefèbvre.

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C’est dans l’actu Co n c o u r s —

Claire Stéphany, meilleur espoir Partenaire très actif des Floralies de Nantes, Interflora y organisait cette année, du 8 au 10 mai, la finale de sa coupe Espoir remportée par la Lorraine Claire Stéphany.

— photos Olivier Calvez/Interflora

Six sujets avaient été préparés par Josiane Coupry, présidente d’Interflora France, et Daniel Liévin, du Groupe d’art floral pour les dix-sept candidats, fleuristes du réseau âgés de moins de 35 ans, issus des sélections départementales et régionales.

Au menu : un mur végétal contemporain pour une galerie d’art, un assemblage de fleurs coupées avec Harry (l’ours en peluche Interflora), une compression en hommage à la rose, un coussin pour une chaise, une table pour un dîneur solitaire et un bouquet avec structure.

Après de savants calculs dans une compétition d’un brillant niveau, c’est Claire Stéphany, de la boutique La 5e saison à Terville (57), qui gagne le trophée 2014. Elle devance Sébastien Coutard, d’Aux Fleurs de Bretagne à Saint-Brice-en-Cogles (35) et Amélie Gérard, d’Au lis Martagon aux Rousses (39).

Le podium 2014 (de gauche à droite) : Amélie Gérard (3e), Claire Stéphany (1ère), Sébastien Coutard (3e).

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1 Coussin de Claire Stéphany, 1er prix de l’épreuve.

2 Compression de Sébastien Coutard, 1er prix de l’épreuve.

3 Mur d’Amélie Gérard, 1er prix de l’épreuve.

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E r r at u m —

Le bon chemin…

Dans le compte rendu de la finale de la Clayrton’s Academy publié dans notre numéro du mois de mai, nous avons commis une inversion de photo… Celle du chemin de table, épreuve réservée aux apprentis CAP, que nous avons éditée n’était pas celle de la gagnante, Alexandra Martel. Nous nous en excusons auprès d’elle et vous proposons ce mois-ci le bon cliché.

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© Véronique Cottier

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Jeunes pousses de la Sarthe

© Chambre syndicale des fleuristes de la Sarthe

Le concours Un des meilleurs apprentis de France pour le département de la Sarthe s’est déroulé le 20 mars, et la Chambre syndicale a eu la gentillesse de nous faire parvenir des photos des lauréats. Félicitations à Marion Eloi, apprentie chez Christophe Alleton au Mans (1 ère) ; Pauline Maraquin (2e), formée par Fabienne Foucault à Changé ; Marine Gorget, apprentie chez Lydie Alexandre (3e) au Mans et Alicia Lalande, formée par Frédéric Alexandre à Pré-en-Pail (4e) – de droite à gauche sur la photo ci-dessous.

Soyez les

bienvenus!

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Consultez cependant votre magasin habituel pour l’interroger sur de possibles horaires spécifiques durant la saison chaude !

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C’est dans l’actu © Interflora

T r a n s m i s s io n —

Josiane Coupry raccroche Josiane Coupry quitte la présidence d’Interflora France. Après six ans de présidence, elle n’a pas sollicité le renouvellement de son mandat, pour goûter aux joies de la retraite après une vie professionnelle bien remplie au service des fleuristes.

Josiane Coupry a quitté ses fonctions de présidente d’Interflora France le 18 juin.

par le réseau : concours, shows floraux, formations… L’animation, sous toutes ses formes, c’était vraiment mon truc, fédérer autour d’un projet commun. » S’adapter et évoluer Quant à l’évolution d’Interflora, elle insiste : « je n’ai pas de regret. Je sais que la société va évoluer, car il faut s’adapter aux changements dans le monde qui nous entoure. La conjoncture n’est plus la même, plus aussi favorable ; le comportement des consommateurs a changé également ; et la mentalité des fleuristes aussi !

Il faut que les professionnels s’adaptent. » L’hyperactive Josiane Coupry va, elle, s’adapter à une nouvelle vie plus calme et moins stressante. « Je vais pouvoir voyager, me reposer, profiter de ma maison et de mon grand jardin.

Mais je continuerai à visiter les manifestations professionnelles… pour le plaisir. » Pour notre part, nous tenons à remercier Josiane pour sa disponibilité sans faille et lui souhaitons une bonne retraite.

Une femme engagée Forte personnalité au parcours atypique, Josiane Coupry fut d’abord enseignante en éducation physique. De cette “première vie”, elle a sans doute gardé le sens de la compétition, le dynamisme et un fort intérêt pour la formation, dont elle a fait profiter la profession. Fleuriste, elle l’est devenue par amour. De son mari Michel d’abord, horticulteur, avec qui elle ouvre sa première boutique à Ecommoy, près du Mans (72).

D’un métier, ensuite, pour lequel elle s’engage activement dès 1985, dans le syndicalisme professionnel. D’abord élue présidente de la Chambre syndicale des fleuristes de la Sarthe, elle intègre le conseil d’administration de la Fédération nationale des fleuristes de France en 1994. Elle en devient la vice-présidente. Entrée en août 2004 au comité de direction d’Interflora France, elle est nommée présidente le 22 avril 2008. « Ce que je garderai de ce parcours ? Le souvenir d’une relation privilégiée avec les fleuristes, que ce soit lors des assemblées générales ou des nombreuses manifestations organisées

Interflora fête les Mères à Roissy À l’occasion de la fête des Mères, Interflora s’est associé avec Air France du 12 au 16 mai dernier pour proposer aux clients en attente sous douanes dans les salons lounge de l’aéroport Charles-de-Gaulle à Roissy, principalement des hommes d’affaires, de passer commande de fleurs sur place. Dans chaque salon, un télévendeur Interflora bilingue français-anglais muni d’une tablette leur proposait de découvrir toute la collection. « Ce partenariat est une opération d’image », explique Pascale Denain, responsable marketing produits. « Elle nous permet de positionner la marque sur un marché international. »

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© Interflora

Elle avait tenu à l’annoncer en priorité à “ses” fleuristes dans son dernier éditorial du Messager, la revue du réseau : Josiane Coupry quitte la présidence d’Interflora France.

Elle n’a pas brigué de nouveau mandat lors de l’assemblée générale qui a eu lieu le 18 juin. Après six ans de présidence, mais surtout 47 ans de vie professionnelle, elle a choisi de goûter aux joies de la retraite, sans regret. « À 67 ans, j’ai plus de trimestres qu’il ne faut et j’ai envie d’en profiter », justifie-t-elle.

Pour couper court à toute interprétation sur une décision prise dès le mois de novembre 2013, elle ajoute : « je pars sans regret, avec le sentiment d’avoir accompli mon travail, d’avoir fait pas mal de choses pour la profession en général, dans le cadre de mes différentes fonctions, et pour les fleuristes Interflora. »

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Les professionnels du Var s’engagent au quotidien dans une demarche de qualité, fruit d’une passion du metier et d’une exigence sans cesse accrue.

C’est ce qui permet à nos fleurs d’être belles, mais aussi de le rester longtemps.

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C’est dans l’actu E x po s i t io n —

© DR

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DS World en fleurs “Les grandes vacances”, dans une certaine idée du luxe, quand même…

Jusqu’à fin août, la designer-fleuriste-décoratrice Marianne Guedin (lire Portrait page 32) est l’artiste résident du DS World à Paris, pour une exposition baptisée “Échappée belle”, de circonstance en cette période de congés, mariant deux univers qui n’ont a priori rien en commun, l’art floral et l’automobile.

Ouverture —

Jacques Blanchon ouvre à Parly 2 Infatigable passionné des belles fleurs et l’esprit d’entreprise chevillé au corps, Jacques Blanchon a fêté avec ses amis et partenaires l’ouverture de sa nouvelle boutique, dans le centre commercial Parly 2, au Chesnay (78).

Après la cession de Primfleur, sa précédente entreprise de Paris 17e, et la création de Flower Gallery avec Pascal Mutel, il a voulu créer cette très belle boutique, à l’agencement sobre et fonctionnel en noir et blanc.

La couleur y est apportée par les fleurs et plantes, travaillées en masses et camaïeux, soigneusement choisies à Rungis, où nous avons l’habitude de croiser ce professionnel, par ailleurs administrateur de la Chambre syndicale des fleuristes d’Ile-de-France.

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DS WORLD PARIS – 33 rue François 1er 75008 Paris.

Ouvert du lundi au samedi de 10 h à 19 h 30, jusqu’au 25 août.

© Véronique Cottier

La bougie créée par Marianne Guedin est présentée dans une vitrine-écrin aux allures de sous-bois.

Seul showroom (et lieu d’achat) parisien consacré à une unique gamme automobile et non pas une marque entière, cet espace situé rue François 1er accueille depuis novembre 2013, des créateurs venus de divers horizons, comme le pâtissier Philippe Conticini. « Nous ouvrons ce lieu aux artistes qui partagent notre idée du luxe à la française : l’audace, la créativité et le raffinement », explique Julien Faux, directeur du lieu. Pour l’occasion, Marianne Guedin a littéralement habillé un cabriolet DS carmin de 1958 d’un drapé de végétaux artificiels et créé deux vitrines intérieures : l’une reconstitue un sous-bois très naturel ; l’autre diffuse une ambiance plus japonisante avec ses pommiers en fleurs.

Marianne Guedin a aussi créé deux objets inspirés par l’univers, les formes et les matières de l’automobile… et pourtant pleinement en accord avec son univers : un soliflore en verre “Black Twister”, en forme de bulle (180 €) et une bougie “Midnight Platinium”, aux senteurs de réglisse, de terre humide et de thé noir (5 kg, 165 €) en vente exclusivement au DS World.

Jacques Blanchon et son épouse (à droite) encadrent le reste de l’équipe de la nouvelle boutique.

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Les professionnels du Var s’engagent au quotidien dans une demarche de qualité, fruit d’une passion du metier et d’une exigence sans cesse accrue.

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C’est dans l’actu S a lo n —

À Maison&Objet, on partage…

Sans Val’hor…

Pour le reste, pas de grosse évolution, excepté pour les fleuristes : le partenariat avec Val’hor étant arrivé à son terme, il n’y aura pas de stand de l’interprofession en septembre. À l’heure ou nous écrivons ces lignes, la Fédération Nationale des fleuristes de France était encore en négociations pour conserver la gratuité de l’entrée pour ses adhérents. Mais venir à Maison&Objet garde des intérêts, comme de découvrir l’offre des fournisseurs de la profession, de “sentir” les tendances, de s’ouvrir à d’autres disciplines et cultures…

• Du vendredi 5 au lundi 8 de 9 h 30 à 19 h ; mardi 9, de 9 h 30 à 18 h.

Informations sur www.maison-objet.com

© Safi

Le prochain salon Maison&Objet, qui se tiendra du 5 au 9 septembre prochains à Villepinte, sera placé sous le signe du partage. “Sharing” (“partage” en anglais, qui semble être devenu la langue officielle de la manifestation) est en effet le mot-clé de cette édition. Partage d’influences, à travers le Cahier de tendances du trio Grégoire-Leriche-Bernard, où il sera beaucoup question des nouvelles technologies, des nouveaux types d’échanges qu’elles génèrent et des horizons qu’elles ouvrent. Partage d’idées, avec une forte mise en avant de M&O Projet, l’espace dédié aux architectes, architectes d’intérieur, maîtres d’ouvrage et maîtres d’œuvre, qui passe de 3 000 à 5 000 m 2 hall 7.

Une nouvelle identité visuelle De plus en plus international, Maison&Objet adapte son identité visuelle à partir de septembre avec une nouvelle campagne de communication en France et à l’étranger. Conçue par l’agence Be-Pôles, elle repose sur l’idée « de concentrer, en une affiche, la myriade de coups de cœur spontanés et de belles découvertes qui prennent place dans les allées du salon », explique la directrice artistique Clémentine Larroumet. « Nous souhaitions revenir à l’ADN de Maison&Objet et mettre en lumière des objets par nature presque intemporels – une soupière, un torchon, un plateau – mais réinterprétés par le regard d’un designer. » Ces objets constituent la toile de fond sur laquelle se détachent le pictogramme d’une maison et un slogan en anglais. Dans le même esprit, les organisateurs ont dévoilé les visuels de promotion du futur M&O Americas, qui annonce « Bonjour, we are coming » (Bonjour, nous arrivons).

S a lo n ( b i s ) —

All4Home revient à Gand Après une escale bruxelloise en janvier, le salon belge All4Home, consacré à la décoration de la maison et aux fournitures pour fleuristes revient à Gand, sans doute définitivement.

La prochaine édition aura lieu du dimanche 24 au mercredi 27 août inclus. Ce sera un peu plus loin pour les Français mais plus “central”, une partie des exposants et visiteurs venant de Hollande, mais aussi plus simple d’accès par les transports en commun (liaison directe pour Flanders Expo par tramway depuis la gare de Gand).

Ce jeune salon a, semble-t-il, avantageusement pris la place laissée vacante par B-Decooh par une organisation vraiment ciblée sur les rendez-vous d’affaires, les relations directes clients-fournisseurs, sans oublier une dose

d’animations, d’ateliers et d’espaces tendances en matière d’art floral, qui attirent toujours beaucoup de fleuristes, avides de sources d’inspiration.

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© D.R. / All4Home

Renseignements sur www.all4home-fair.be

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S a lo n ( t e r ) —

Novafleur se prépare L’édition 2014 de Novafleur, qui se tiendra à Tours les 28 et 29 septembre, se dessine petit à petit. L’organisation du salon, qui aura lieu cette année au Centre international des congrès Vinci (en centre-ville), a été confiée à Tours événements, C2F continuant à apporter son expertise du secteur. Voici les grandes lignes de la manifestation placée sous le signe de Noël, pour permettre aux fleuristes de trouver de quoi préparer l’événement.

• Salon professionnel : il se tiendra aux niveaux -2 et -1 du Centre des congrès, tandis que le rez-de-chaussée – et seulement ce niveau – sera ouvert au grand public.

Entre 100 et 120 exposants sont attendus par les organisateurs (en comptant la partie grand public), avec des fidèles et des nouveaux.

• Novaffaires : comme l’an dernier, un espace “déstockage” permettra aux fleuristes de profiter de produits à bas prix en quantité limitée et à emporter sur des articles soldés par les exposants.

• Espace tendance : sur la thématique de Noël, mise en scène par Jean-Luc Finck, il sera situé au rez-de-chaussée, face à l’entrée principale.

• Concours d’art floral : Novafleur accueille cette année la coupe de France, organisée par la Fédération nationale des fleuristes de France, ainsi que la 4e édition de la Rainbow cup Oasis (lire page 20), avec une dizaine de fleuristes de haut niveau dans chacune des compétitions.

• Cabaret floral : le dimanche soir, un spectacle de cabaret floral sera présenté, mêlant costumes floraux et show musical.

Le spectacle sera interprété par une vingtaine d’artistes de la troupe LF Production du Mans, et les costumes “mis en fleurs” par un quatuor de MOF : Mikaël Besnardeau, Jean-François Boucher-Odent, Ghislaine Caze et Julian Tonnelier.

• Conférences : les organisateurs ont prévu des conférences et tables-rondes dont les thèmes, parmi les sujets préoccupant la profession, restent à définir. Ce seront des modules courts réservés aux professionnels.

• Accès gratuit au salon en pré-enregistrement : la visite de Novafleur sera gratuite pour les professionnels et le grand public à condition de s’enregistrer au préalable sur le site www.novafleur.fr.

En revanche, en achat sur place les deux jours du salon, il faudra débourser 10 € par personne. Le cabaret floral est payant : 25 € par personne.

• Horaires d’ouverture : dimanche 28 septembre, de 10 h à 19 h ; lundi 29 septembre, de 9 h à 18 h.

Ad Valorem l’expert- comptable des fleuristes comptabilité – fiscalité – paies et charges sociales – conseil

Les cotisations RSI moins élevées que celles des salariés ?

Yann CHAPPUIT, expert-comptable : • Malgré le déplafonnement des cotisations maladies, le statut d’indépendant ou de gérant majoritaire reste plus économique que celui de chef d’entreprise salarié, même s’il peut être nécessaire de prévoir des garanties complémentaires facultatives. La simulation suivante de la rémunération d’un chef d’entreprise fleuriste en fait la démonstration : Chef d’entreprise salarié Rémunération Charges totales / % de charges / nette salaire salaire net 1 000 831 83% 1 500 1 204 80% 2 000 1 577 79% 3 000 2 203 73% 4 000 2 878 72% Chef d’entreprise indépendant ou gérant majoritaire de SARL Rémunération Charges totales / % de charges nette rémunération TNS RSI (RSI) 1 000 471 47% 1 500 702 47% 2 000 933 47% 3 000 1 395 47% 4 000 1 704 43%

Comparatif entre les deux régimes Economie / régime RSI Rémunération vs régime général % Economie nette 1 000 360 36% 1 500 502 33% 2 000 644 32% 3 000 808 27% 29% 4 000 1 174 contact Le cabinet Ad VALOREM accompagne

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C’est dans l’actu F r a n c hi s e —

Voilà les Fleurs… ça roule !

On connaissait les food trucks, ces mini-restaurants rapides et ambulants installés aux points stratégiques des villes et quartiers d’affaires. Voici les flowers trucks, un nouveau concept de commerce floral lancé sous l’enseigne Voilà les fleurs.

Des créations originales Voilà des Fleurs s’attache à proposer des produits de qualité. La création des collections a été confiée à Daniel Martinelli, connu pour son originalité, à la tête de deux boutiques de l’agglomération phocéenne. Une trentaine de créations sont déclinées. « La structure de base, tressage de feuillages ou branchages, est réalisée à l’atelier, puis embarquée avec les fleurs fraîches du jour dans le camion isolé, ventilé et réfrigéré.

Le fleuriste assemble le bouquet au dernier moment, adaptant les couleurs au choix du client », poursuit Florian Benoit. « Nous travaillons d’abord avec des fleurs de saison issues de la production locale. » L’emballage est soigné, avec des boîtes dans l’esprit paquet cadeau.

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© Voilà les fleurs

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1 Sur une structure de base préparée en atelier, le fleuriste peut personnaliser le bouquet. Ici, une version chic et dépouillée.

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2 Sur la même base, une version plus champêtre. © Voilà les fleurs

Un binôme par camion Il existe trois façons d’acheter des bouquets auprès de Voilà les Fleurs. La vente à emporter au camion, à jours et heures fixes, d’une sélection de bouquets de saison ; la commande en ligne avec livraison ; la commande sur-mesure. « Entre deux arrêts longue durée, les camions tournent en clientèle. Nous profitons aussi de notre présence dans les quartiers d’affaires pour démarcher les entreprises pour leurs événements et abonnements. » Pour cela, chaque camion fonctionne avec un binôme : une personne chargée de la vente au camion, l’autre de démarcher les entreprises.

vendeurs aimant les fleurs. Ils bénéficient, entre autres, d’une formation technique de base de trois semaines avant “l’ouverture” du commerce. « Nous proposerons, au fur et à mesure, des formations thématiques sur le mariage, le deuil, l’événementiel… » L’investissement de départ est de 39 000 €, auquel il faut ajouter le coût du véhicule qui peut être acheté ou loué.

Présent pour l’heure dans les Bouches-du-Rhône, ils visent certaines villes d’Ile-de-France et de la région Rhône-Alpes, et des métropoles à fort potentiel comme Nantes ou Lille.

© Voilà les fleurs

Surfant sur la vague des commerces mobiles, une jeune société de Fos-sur-Mer (13) a lancé en début d’année un concept de flowers trucks, ou camions fleurs. « L’idée est née d’une discussion entre amis, avec le fleuriste Daniel Martinelli. Il aura fallu plus d’un an de travail pour passer à la réalité », raconte Florian Benoit, codirigeant de Voilà les fleurs. Ce jeune entrepreneur dirige également depuis dix ans Cosmeticar, un réseau de lavage de voitures sans eau à domicile. « Nous visons surtout une clientèle de salariés pressés, dans les quartiers de bureaux, près des gares et des aéroports, tous les points stratégiques des grandes agglomérations. »

3 Le flowers truck de Voilà les fleurs, s’arrête sur de courtes périodes, dans les quartiers d’affaires ou les lieux fréquentés comme les gares.

Un concept urbain Le réseau fonctionne en franchise de marque.

Le recrutement ne cible pas seulement des fleuristes expérimentés, mais de bons

en chiffres…

Droits d’entrée : 15 000 € Formation : 4 000 € Apport personnel : 10 000 € Redevance de fonctionnement : 400 € la première année, puis 500 € Redevance publicitaire : 1 200 € par an Royalties : 0 Investissement global : 39 000 € CA réalisable après deux ans : entre 100 et 250 000 € Type de contrat : licence de marque.

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C’est dans l’actu Entretien —

Jolien Van Turnhout (Agora Group) : « Renforcer Floris en France » La reprise, fin mars, de cinq magasins Thomas Fleurs par Floris a renforcé la position du grossiste belge dans l’Hexagone. Jolien Van Turnhout, coresponsable de la filiale française d’Agora Group, nous explique ses motivations et ses projets.

Vous aviez devancé la décision du tribunal de commerce en permettant la poursuite d’activité à Montpellier pour la Saint-Valentin ?

Assurer la continuité des achats des fleuristes avant les fêtes principales, notamment la Saint-Valentin, était très important. Comme la société Floris était présente sur le site de Montpellier avec son cash en accessoires, nous avons assuré – en collaboration avec le mandataire – l’achat et la facturation des fleurs coupées. À Clermont-Ferrand, le partenaire Vernet s’est associé à cette solution.

Quelles sont les grandes lignes du plan de redressement des cinq sites concernés par la reprise (Avignon, Hyères, Nancy, Clermont-Ferrand et Montpellier) ?

En ce qui concerne le magasin d’Hyères, nous l’intégrons à nos équipements existants. Nous le compléterons avec une gamme d’accessoires et nous allons élargir le département plantes.

Pour les autres sites, qui sont aussi passés sous enseigne Floris, nous y appliquerons notre concept. Nous nous sommes lancés dans la prospection de nouveaux clients et avons pour objectif le développement du chiffre d’affaires, avec notamment la mise en place de la vente en ligne.

Que devient le site de Marseille, qui n’a pas été cité dans le communiqué annonçant la reprise ?

Le site de Marseille est en liquidation.

Il fait l’objet d’un projet d’expropriation qui nous a conduits à ne pas le reprendre.

Floris, 21 magasins en France Avec l’intégration des cinq anciens magasins Cash&Carry Thomas Fleurs, Floris compte désormais un réseau de 21 points de vente en France, répartis sur tous le territoire : les cashs d’Angers, Avignon, Clermont-Ferrand, Limoges, Nancy, Orléans, Strasbourg MIN et Toulouse MIN proposent uniquement une offre en fleurs coupées ; les magasins de Biarritz, Bordeaux, Lyon, Mulhouse, Strasbourg sud et Toulouse Saint-Jory, vendent fleurs et accessoires ; ceux de Caen, Hyères, Lille, Metz, Montpellier, Paris et Rouen, développent une offre complète de fleurs, plantes et accessoires.

Depuis un an, la filiale française d’Agora Group, est codirigée par Jolien Van Turnhout, 26 ans, fille du fondateur d’Agora Group, et Herman Van Goethem.

© Agora Group

Pourquoi le groupe Agora s’est-il porté acquéreur de cinq magasins Thomas Fleurs en France ?

Notre motivation première est la complémentarité géographique par rapport à notre propre réseau. Le savoir-faire des équipes sur place était aussi un atout majeur.

D’ailleurs, tous les salariés liés à l’activité Cash&Carry ont été repris.

du mandataire. Floris a déjà une centrale d’achat à Hyères et nous ne sommes donc pas intéressés par cette entité.

Sur le plan financier, pouvez-vous nous donner une idée de la somme engagée pour renflouer Thomas Fleurs ?

C’est difficile à chiffrer pour le moment. Nous serons capables de répondre à cette question aux environs de fin mai 2015.

Thomas Fleurs était aussi actionnaire et principal client du grossiste Flora Provence à Hyères. Agora Group va-t-il racheter les parts de Thomas Fleurs ?

Le dossier Flora Provence est dans les mains

D’une façon plus générale, que représente le marché français dans l’ensemble de l’activité du groupe Agora ? Cette part est-elle grandissante ?

Avec la reprise de Thomas Fleurs, Floris, l’entité française, représente 58,80 % du chiffre d’affaires d’Agora Group. L’objectif du groupe est de renforcer cette position en France dans les années à venir.

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Jolien Van Turnhout, codirigeante de Floris, filiale française d’Agora Group.

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P r o m o t io n —

Hyères, fière de ses fleurs Chaque année, mi-mai, alors que la saison de la pivoine bat son plein, le marché aux fleurs d’Hyères (Var) ouvre ses portes au grand public pour lui faire découvrir son fonctionnement et ses produits de qualité. Retour sur un jour de fête fleuri.

— photos Véronique Cottier

À Hyères (83), les fleurs et l’horticulture ont toujours fait partie de la vie de la cité.

Habitants et horticulteurs cultivent une proximité sans faille qu’ils célèbrent une fois l’an par des animations et une journée portes ouvertes au Marché aux fleurs à la mi-mai, lorsque la saison de la pivoine bat son plein.

Le 10 mai dernier, une centaine de personnes ont participé en matinée aux visites des deux exploitations horticoles, l’après-midi étant consacré à la commercialisation et à la découverte du fonctionnement du marché aux fleurs. Réparti aux quatre coins des installations de la Sica, le public a pu découvrir les animations thématiques sur la production, la protection biologique intégrée ou les tests de qualité.

Très spectaculaire pour les non initiés, la salle des cadrans fascine toujours, d’autant que les acheteurs d’un jour pouvaient tester leurs reflexes lors de simulations de ventes qui leur permettaient de gagner des bouquets de fleurs. Non loin de là, le grand public pouvait bénéficier d’une “visite guidée” virtuelle du nouveau site Internet www.varterredesfleurs.fr, qui lui est dédié.

Enfin, les plus jeunes pouvaient s’essayer à des ateliers d’art floral et découvrir les plaisirs de la création de mini-compositions piquées, avant d’écarquiller les yeux devant la mage du défilé floral de Nadine Tadéi (lire page 22).

Nous avons d’ailleurs trouvé très émouvant 3

cette ambiance de transmission des souvenirs entre anciens et très jeunes. Un beau moment d’échange qui, espérons-le, suscitera des vocations…

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1 Mai, c’est le moi de la pivoine, présentée comme un bijou dans un écrin noir.

2 La salle des cadrans, toujours fascinante pour le grand public.

3 L’atelier pour les fleuristes en herbe.

4 Le label Hortisud était présenté par Benjamin Hénault.

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C’est dans l’actu Co n c o u r s —

L’édition 2014 de la Rainbow Cup, organisée par Smithers-Oasis France, se déroulera fin septembre à Tours, dans le cadre de Novafleur.

Cependant, le processus de sélection pour désigner celui ou celle qui succédera à Nicolas Rivoallan, vainqueur de l’édition 2013, est lancé. Pour participer à la compétition, il faut passer ce premier cap, qui se déroule sur photos en trois étapes : 1 - Réaliser un minimum de deux compositions (une création en fleurs coupées, une en plantes ou mixte fleurs/plantes) avec la mousse de couleur Oasis Rainbow.

Chaque candidat peut proposer jusqu’à six réalisations.

2 - Photographier les compositions sur fond neutre et les envoyer par email à rainbowcup@oasisfloral.com avant le 31 juillet 2014, accompagnées de vos coordonnées complètes (nom, prénom, adresses et nom de boutique, nom de votre grossiste n°1).

Une même création peut être photographiée plusieurs fois, mais un maximum de huit photos sera pris en compte pour l’évaluation.

3 - Le jury, composé des sept ambassadeurs Oasis sélectionnera au mois d’août les finalistes qui s’affronteront sur une journée au cours du salon Novafleur. Les frais de déplacement seront couverts à hauteur de 120 € par candidat.

Ce concours est ouvert à tous les fleuristes, sans limite d’âge, ni d’expérience, et bénéficie d’une dotation de 1 000 €. En outre, au-delà de la reconnaissance de la profession, le vainqueur sera qualifié pour la coupe de France des fleuristes FNFF 2015.

Pa rt e n a r i at —

© Véronique Cottier

Rainbow Cup Oasis, c’est parti ! Épreuve de l’an dernier : la décoration du sapin de Noël en mousse.

Di s t i n c t io n —

Un label Coupe d’Ile-de-France pour Larbaletier chez Fleurassistance La dernière édition de la Coupe d’Ile-de-France, qui s’est déroulée à Rungis mi-avril (lire dans notre précédente édition), était accueillie sur les stands de la société Fleurassistance, grossiste-importateur de fleurs coupées, partenaire de la Chambre syndicale des Fleuristes. L’entreprise a également fourni les végétaux utilisés pour l’épreuve.

Une précision omise dans notre compte rendu, mais qu’il était utile d’apporter.

Le 5 juin dernier à Troyes (10), Cristelle Choiselat, directrice générale adjointe de Larbaletier, a reçu pour l’entreprise fondée par son père Robert Larbaletier, spécialisée dans l’agencement de magasins, le label d’excellence “Agir pour notre avenir” de Generali France.

Ce label distingue les entreprises les plus engagées en matière de prévention des risques et de responsabilité sociétale d’entreprise (RSE).

Une trentaine d’entreprises ont déjà été distinguées par Generali dans ces domaines. L’obtention du label ouvre droit à des réductions de tarifs sur le contrat d’assurances de dommages de la société ainsi qu’à un accompagnement spécifique dans cette démarche de progrès.

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C’est dans l’actu I n s pi r a t io n —

Haute couture végétale Dans le cadre de Floral’Hyères, le 10 mai dernier, un défilé floral a été présenté à deux reprises, au Marché aux fleurs puis au Forum du casino.

Un superbe travail de haute couture végétale que l’on doit à l’imagination et à la minutie de Nadine Tadéi, fleuriste à Carqueiranne, et son équipe.

Onze caractères de femmes en onze robes.

— Par Véronique Cottier 1

1 À gauche, la Pétillante en feuilles de thé, pivoines, roses et oncidiums ; à droite, la Séductrice, en roses saumon et orchidées.

2 L’Émouvante porte une petite cape de pivoines saumon, de roses et d’orchidées, sur une robe ornée de vandas.

3 Le rouge et le noir pour la Passionnée : feuilles de thé, surlignées de roses rouges et vandas. Bas de robe : pivoines ‘Red charm’ et rose bicolores.

4 Dominante de roses branchues ‘Mimi Eden’ sur mousse naturelle pour l’Élégante, flanquée de deux chevaliers servant à la cravate fleurie.

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5 Pivoines et hortensias blancs et verts pour la robe, arums et orchidées pour le chapeau et le sac. La Sensuelle.

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6 Feuilles de cordyline, santinis verts et ceinture de cymbidiums dans un duo anis-chocolat pour l’Envoûtante.

7 Roses, arums et craspedias mêlés aux matières naturelles comme la laine et l’écorce : la Sauvage.

8 Inspirée par Paco Rabanne, l’Effrontée porte une robe faite de dizaines de pièces métalliques assemblées à la main et garnies de dendrobiums. Son sceptre est fleuri de pivoines.

9 Un tour chez Jean-Paul Gaulthier – et ses formes démesurées – avec la Sexy en hortensias, roses et pivoines.

Le “Brin de Folie” de Nadine Tadéi Si la boutique de Nadine Tadéi à Carqueiranne s’appelle Brin de Folie, ce n’est pas un hasard. La folie de ce petit bout de femme, ce sont les défilés qu’elle monte chaque année depuis 2006, assistée d’une équipe de douze personnes. « C’est un énorme travail de préparation. Je fais mes dessins, je positionne mes fleurs, je choisis les espèces ainsi que les feuillages : tout est noté avec précision afin que l’on puisse coller les fleurs au dernier moment puisque ce sont des fleurs fraîches. Le contraste est impressionnant entre l’ébullition des préparatifs et “l’après”. Une fois le défilé achevé, la pression retombe et c’est comme si l’on avait perdu quelque chose, comme un baby blues… » Son plus beau compliment cette année vient d’une petite fille spectatrice : « Je suis comme dans un rêve… ».

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© Véronique Cottier

10 En clôture du défilé, la traditionnelle robe de mariée en pivoines et hortensias blancs constellée de roses ‘Baby romantica’.

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LA FLEUR DU MOIS —

Le tournesol, le roi Soleil C’est le symbole de l’été : le tournesol, ou helianthus, illumine la table, dans un esprit “campagne”, en grands bouquets ou en compositions piquées.

— par véronique cottier.

Une fleur d’été Disponible quasiment toute l’année sur les mar­ chés hollandais grâce à l’import, il est aussi cultivé dans le sud de la France, notamment dans le Var, d’avril à la fin de l’année, avec une produc­ tion plus importante de mai à octobre. Il consti­ tue donc pour les producteurs de renoncules et d’anémones (espèces hivernales), une excellente culture complémentaire pour les mois d’été.

50 nuances de… jaune En fleur coupée, il existe un vaste choix de varié­ tés et de couleurs. On trouve des variétés à petites fleurs (5-15 cm), contenant du pollen, générale­ ment écimées et ramifiées, ou à grandes fleurs (15-30 cm), pauvres en pollen et non ramifiée. La palette offre : ‘Sunrich Lemon’ (jaune à centre noir) ; ‘Sunrich Gold’ (jaune à centre jaune) ; ‘Sunrich Orange’ (orange à cœur noir), mais aussi des plus originaux comme ‘Teddy Bear’, variété double qui ressemble à un gros pompon ou ‘Prado Red’, rouge à centre noir.

achète les fleurs trop immatures, elles ne pour­ ront pas s’ouvrir. Veillez à ce qu’il soit exempt de toute trace de botrytis, auquel il est très sensible. Ce champignon peut se nicher sur les pétales, mais aussi au cœur de la fleur, sur la tige ou le feuillage.

Les horticulteurs prétraitent toujours les helian­ thus en les trempant dans l’eau avec une tablette de chlore, permettant à l’eau de rester propre et à la fleur de boire correctement. La tige peut en effet rapidement se boucher en raison d’une cicatrisation rapide, en particulier après une période à sec. La tablette de chlore prévient ce phénomène.

Conservation en magasin • Mettre à l’eau le plus rapidement possible pour éviter l’affaissement des fleurs.

• Ôter les feuilles inférieures, car elles se désa­ grègent rapidement – favorisant l’apparition de bactéries – et accentuent l’évaporation.

• Placer dans un vase rempli d’eau additionnée de conservateur pour fleurs coupées.

• Si les fleurs s’affaissent, recouper les tiges et replacer dans de l’eau propre.

Bien choisir ses tournesols Un tournesol est au bon stade de maturité, lors­ que les fleurs ligulées sont redressées. Si l’on

Conseils aux clients • Recouper avec un couteau propre et aiguisé ou un sécateur 3 à 5 cm de la tige.

• Compléter l’eau régulièrement : les tournesols ont de grands besoins en eau.

• Tenir éloigné des coupes à fruits et ne pas placer en plein soleil pour éviter que les fleurs ne se dessèchent.

Les tournesols tiennent bien 5 à 14 jours. Cela dépend entre autres de l’adjonction ou non de produit conservateur pour fleurs coupées et de l’atmosphère à la maison.

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Le saviez-vous ?

Plus de mille ans avant Jésus-Christ, la civilisation Inca était fascinée par cette fleur et fut la première au monde à la cultiver.

Ils vénéraient même le tournesol comme une représentation du dieu Soleil. La plante fut importée en Europe par les Espagnols au XVIe siècle.

© lajoiedesfleur.fr

Originaire d’Amérique centrale et du Sud, le tournesol est d’abord une culture vivrière – ses graines servent à faire de l’huile – pour les humains et le bétail. Nous avons tous des souve­ nirs de champs de tournesols et de leurs fleurs suivant l’orientation du soleil. Il a acquis ses lettres de noblesse grâce à Vincent van Gogh, qu’il a inspiré pour une série de toiles. De l’art pictural à l’art floral, il n’y avait qu’un pas et les fleuristes apprécient cette fleur d’été, qui éclaire leurs créations et symbolise les beaux jours.

Les tournesols sont généralement jaunes à cœur noir, mais des variantes existent, orange ou même rouge.

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Bouquet champêtre réalisé par 2Dezign pour l’Office hollandais des Fleurs.

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LA PLANTE DU MOIS —

Le dieffenbachia Le dieffenbachia, de la famille des aracées, est une plante tropicale originaire d’Amérique centrale et du Sud. Ses tiges rigides sont ornées de longues feuilles souples au coloris vert foncé et tachetées de blanc/jaune au centre. Plutôt facile d’entretien, elle est très prisée en tant que plante ornementale. Bien

traitée et disposée dans un pot suffisamment grand, elle peut dépasser 1 mètre de hauteur. Mais prudence, toutefois, avec les enfants et les animaux car elle dégage une substance toxique par ingestion – ce qui lui vaut aussi d’être connue sous le nom de “canne des muets”.

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besoins et soins • Arroser le dieffenbachia régulièrement et ne pas laisser d’eau stagner au fond du pot.

• Placer la plante dans un endroit clair ou semi-ombragé, jamais au soleil direct.

• Conserver une température de 12 à 15 °C au moins lors du transport et du stockage. Dans un intérieur, maintenir une température ambiante de 18 °C à 22 °C.

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Fleurs et plantes

pa s à pa s —

Jour de noces — E n partenariat avec Hortisud, composition réalisée par Hervé Frézal. photos Sarah Chambon.

Les astuces de l’expert Hortisud → Temps de réalisation : 1 heure. → Prix de vente conseillé : 55 €.

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1 Végétaux : 20 roses spray, 2 thlaspi green.

Accessoires : poignée argentée pour confection de bouquet de mariée, têtes d’épingle strass.

2 Trier les roses spray par taille.

3 Piquer les roses les plus épanouies sur le haut de la demi-sphère de mousse florale.

4 Continuer à piquer à la base avec les roses plus petites jusqu’à finir avec les boutons.

5 Agrémenter de thlaspi green afin d’alléger le bouquet.

6 Ajouter ça et là les têtes d’épingle en strass.

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Fleurs et plantes pa s à pa s —

Promenade champêtre —E n partenariat avec Rosedor&Vincentflor, bouquet réalisé par Marc Puren, meilleur jeune fleuriste de Bretagne 2014.

Photos vue d’Ouest/P. Fauvel.

Les astuces de l’expert Rosedor & Vincentflor → Temps de réalisation : 15 minutes. → Prix de vente conseillé : 29 €.

Fleurs disponibles sur www.rosedor.fr

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1 Végétaux : 1 botte de stipa (grandes herbes), 3 tournesols, 7 tiges d’osier frais, 4 graminées.

Accessoires : ficelle, cailloux vert anis, vase carré de 20 cm de hauteur.

4 Mettre les cailloux au fond du vase, puis placer les tiges d’osier dans le vase en respectant le mouvement de la stipa.

2 Caler la stipa sur deux côtés opposés du vase à l’aide de deux élastiques.

6 Terminer avec les graminées.

5 Placer les tournesols de façon équilibrée.

3 Masquer les élastiques à l’aide de la ficelle de chanvre.

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b o u q u e t s D E S A I SO N —

L’heure bleue

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Fleurs et plantes

— Bouquet réalisé par Amélie Baralle (Maison Veyrat Paris) pour l’Office Hollandais des Fleurs.

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Fleurs et plantes

Cueillette d’été © Sarah Chambon / Hortisud

— Composition réalisée par Hervé Frézal pour Hortisud.

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Fraîcheur capturée © Sarah Chambon / Hortisud

— Bouquet réalisé par Hervé Frézal pour Hortisud.

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Fleurs et plantes

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L’heure bleue Prix de vente approximatif en magasin : 180 €.

Végétaux : 10 hortensias bleus, 5 vandas Kanchana ‘Magic Blue’ en pipettes, 15 myosotis, 5 pieds d’alouettes ‘Bella Donna’, 5 eucalyptus, 10 viburnums en fruits, 10 lierres avec baie.

Accessoires : vase en verre, raphia.

Réalisation : bouquet en spirale. Monter les pipettes de vandas sur du fil d’aluminium pour les maintenir. Repartir les différentes fleurs et l’eucalyptus et veiller à obtenir une harmonie entre les diverses tonalités de bleu. Finir avec une corolle de feuillage constituée du viburnum et du lierre.

Temps de réalisation : 25 minutes.

Cueillette d’été © Sarah Chambon / Hortisud

Prix de vente approximatif en magasin : 16 €.

Végétaux : 2 hortensias, 3 lisianthus.

Accessoires : mousse florale, timbale.

Réalisation : mettre la mousse dans la timbale, dégrapper délicatement une fleur d’hortensia, prendre quelques fleurons de lisianthus et les piquer par groupes dans la mousse.

Temps de réalisation : 3 minutes.

©Sarah Chambon / Hortisud

Fraîcheur capturée Prix de vente approximatif en magasin : 42 €.

Végétaux : 2 lisianthus, 10 agapanthes, 4 polygonums.

Accessoires : vase boule.

Réalisation : couper les polygonums de la même hauteur, et remplir le vase avec ces derniers.

Disposer les tiges d’agapanthes et finir avec les lisianthus entre les polygonums.

Temps de réalisation : 15 minutes.

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Fleuristes

PO RT RA I T —

Marianne Guedin

Fleuriste, designer, décoratrice… Marianne Guedin jongle avec les métiers créatifs et les matières sans limites, ni frontières. Sa dernière performance : marier l’univers de l’art floral et celui de l’automobile.

— Par Véronique Cottier

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arianne Guedin, c’est d’abord un sourire et des yeux qui brillent, comme ceux d’une enfant toujours émerveillée par l’univers créatif dans lequel elle évolue pourtant depuis plus de quinze ans. C’est aussi une voix douce et calme, qui aime partager ses rencontres, ses découvertes, ses passions avec humour. Lors­ qu’on lui demande sa profession, difficile pour elle de répondre : designer, fleuriste, déco­ ratrice, un peu tout à la fois, sans doute un héritage familial. « Chez nous, nous avons tous au moins deux métiers : mon père est médecin, mais aussi magicien ; mon frère, kinésithérapeute et jongleur… Moi, j’ai toujours fait les deux, le design d’objets et les bouquets. » Du design à la “haute bouture”…

Cette Bourguignonne “montée” à Paris pour faire les “Arts déco” découvre l’univers floral d’abord par nécessité. « Je finançais mes études en vendant des fleurs à Montmartre », racontet-elle. Elle poursuit sa route fleurie à l’issue de son cursus en entrant chez un grand fleu­ riste parisien, tout au bas de l’échelle, puis elle apprend tous les secrets du métier. « Je dois beaucoup à Annie Uzureau. C’est elle qui m’a enseigné la “haute bouture”. » Déjà, le travail artisanal du verre la fascine.

Elle crée en effet une collection de vases et fonde sa propre entreprise en 2004, avant de se lancer, deux ans plus tard, dans la création de bougies parfumées. « Mes principaux clients étaient les fleuristes, car il y avait déjà un fort engouement pour les produits de senteurs. » Valeur montante, Marianne Guedin est dési­ gnée en 2006 comme créatrice de l’année Now ! Design à vivre sur le salon Maison&Objet.

Un beau tremplin qui lui permettra par la suite de rayonner dans le monde de la déco­

ration et du design, tout en travaillant les végétaux pour des mariages ou encore des événements d’entreprises.

Marianne, l’exploratrice…

Insatiable curieuse, Marianne poursuit son chemin à la découverte d’autres horizons, nour­ rit son imagination et ouvre toutes les portes, telle une exploratrice. Ainsi, lorsqu’en mars, le DS World – lieu de prestige du constructeur automobile Citroën – lui propose d’être artiste résidente pour trois mois de son espace de la rue François 1er, elle se lance. « Il a fallu travailler vite, car l’exposition comme le vase et la bougie créés pour DS World devaient être prêts mi-mai. » Au fil de sa réflexion et de son travail, elle s’est aperçue que son univers créatif et l’auto­ mobile étaient moins éloignés qu’on pourrait le penser. « Le cabriolet DS, le deuxième construit en 1958, décoré d’une traîne, est une invitation au rêve et à la liberté. De plus, déjà à son époque, la DS était avant-gardiste dans son domaine et son design sobre et élégant. » Elle a également installé deux décors bucoli­q ues de sous-bois : l’un campagnard, l’autre japonisant. « Pour des raisons de conservation, tout est fait en végétaux artificiels, mais je les ai travaillés comme du frais, en retaillant les tiges ou le feuillage. » La vitrine donnant vers l’extérieur est, elle, ornée de rubans miroirs qui vivent au rythme de la lumière. Dans cet esprit, Marianne a aussi créé deux objets pour DS World : un soliflore en verre Black twister, aux formes pures d’une goutte, qu’elle surnomme « Auto-mobile », et Midnight platinium, une bougie parfumée dans un contenant inspiré des optiques chromés de la voiture. Elle mêle des senteurs de réglisse, de terre mouillée et de thé noir et accompagne de ses volutes cette escapade fleurie à l’image de sa créatrice… à multiples facettes.

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Bio-express 40 ans → 1998 : diplômée de Design mobilier à l’École nationale supérieure des Arts décoratifs (ENSAD), elle apprend le métier de fleuriste. → 2004 : crée sa première collection de vases en verre. → 2006 : créatrice de l’année Now ! Design à vivre à Maison&Objet. → 2014 : artiste résident au DS World Paris jusqu’à fin août 2014.

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Fleuristes

LA B O UTI Q U E —

À fleur de pot

Isabelle Dersigny a un profil atypique pour une fleuriste. Professeur d’histoire-géographie jusqu’à 30 ans, elle a décidé de changer de vie. Épanouie, sept ans après ce grand revirement, elle apporte sa touche de modernité à la proposition florale de la petite commune de Feuquières-en-Vimeu (80).

— Par Elisabeth Duverney-Prêt

FICHE SIGNALÉTIQUE

Située dans une des rues principales de Feuquières-en-Vimeu, la boutique À fleur de pot se veut avant tout familiale et accueillante.

C’

est ce que l’on appelle un grand saut.

Isabelle Dersigny n’a pas eu froid aux yeux en décidant, à 30 ans, d’ouvrir sa boutique de fleurs alors que ses études l’avaient tournée vers l’enseignement. « On peut être surpris par cette reconversion, mais ce fut une réflexion bien mûrie. J’étais enseignante en histoire-géographie et j’enchaînais les postes de remplaçante sans arriver à être titularisée. Ça n’était pas ce dont je rêvais », explique cette jeune femme souriante. Résultat, après deux mois de

formation pour adulte à l’École des fleuristes de Paris, avec Martine Soulier, puis un stage en création d’entreprise, elle s’est lancée. « J’ai aussi passé quelques mois dans la boutique Nathalie Fleurs à Doullens et chez Camélia à Amiens, pour apprendre à procéder seule en magasin. Ensuite j’ai trouvé le local parfait », poursuit-elle.

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L’Art floral 7, rue Roger Salengro 80210 Feuquières-en-Vimeu Tél. : 03 22 26 77 85 Site internet : http:// www.afleurdepot80.fr Page facebook : afleurdepot80 Date d’ouverture de la boutique : 1er décembre 2006.

Superficie : 20 m² de surface de vente et un atelier de 20 m².

Effectif : Isabelle Dersigny et une apprentie.

Flotte : Renault Master Jours et horaires d’ouverture : lundi, mardi, jeudi, vendredi et samedi de 9 h à 12 h 30 et de 14 h à 19 h ; dimanche de 9 h à 12 h 30 ; fermé le mercredi.

Le pari de la modernité Originaire du Vimeu dans la Somme, elle apprend qu’une ancienne boucherie est en vente à

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Savoir-faire • Une offre variée allant des bouquets bulle aux compositions exotiques en passant par des fleurs coupées et des petits jardinets de plantes • Un attachement aux produits frais impliquant des déplacements réguliers à Abbeville, Eu et Rouen • Un magasin agencé avec goût • Un service sur mesure pour les clients avec un accueil personnalisé • Une attention particulière à la provenance des végétaux 2

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1 En vitrine, les couleurs attirent tous les regards.

2 La fleuriste ne dispose pas de chambre froide. Elle travaille des « produits frais » à flux tendu.

3 Des produits à petit prix, pour toutes les bourses.

4 Chacune de ses réalisations invite au rêve et au voyage.

Feuquières-en-Vimeu, à quelques kilomètres de son domicile. Avec le soutien de son mari, elle vend sa maison familiale de Doullens pour disposer de fonds et emménage dans cette petite commune de 2 500 âmes. « Enfin pas si petite puisqu’il y avait trois fleuristes », lance-t-elle dans un grand rire. Pas de quoi lui faire peur. Quand on est passionné, on ne compte pas le nombre de concurrents ! Aujourd’hui d’ailleurs, ils ne sont plus que deux à proposer fleurs coupées et plantes. « Comme j’étais une fille du coin, je n’ai pas

eu de mal à trouver ma clientèle. Le bouche-àoreille va très vite. Et je ne propose pas la même offre que mes concurrents. » Isabelle Dersigny a ainsi fait le pari de la modernité. « Ma boutique n’est pas verte et blanche, des teintes traditionnelles pour les fleuristes ! Je mise sur les couleurs et sur les réalisations artistiques. Chez mes concurrents tout a toujours été beaucoup plus classique. » Dans sa boutique de 20 m², elle met en avant ses compositions florales “tendance” où se mêlent végétaux et matériaux toujours qui mettent en Informations fleuristes n°278

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Fleuristes valeurs les couleurs et matières. « La clientèle est vraiment en demande de ce type de création.

Tout est dans la finesse. Et j’aime ça. » Fleuriste et curieuse Chaque année, Isabelle Dersigny « retourne à l’école » pour un stage de perfectionnement car, pour elle, « être fleuriste, c’est être curieux. Je ne peux pas imaginer ne pas en apprendre davantage ».

Elle se rend aussi sur les salons où elle retrouve des formateurs croisés au cours de sa deuxième carrière. « Nous sommes tous pareils. Des pas­ sionnés, des artisans. Sinon, nous ne serions là que pour vendre des fleurs qui nous encombrent ! » Et cette passion, notre fleuriste la transmet aujourd’hui à son apprentie Camille Traullé, qui valide son brevet professionnel. « Elle travaille vraiment bien et, comme nous nous entendons à merveille, je lui ai proposé un temps partiel. Elle a accepté et j’en suis ravie. Dès septembre nous serons deux en boutique, et ce ne sera pas de trop ! » Il faut dire qu’après un mois de fermeture estivale, en août, Isabelle Dersigny sait qu’elle ne va pas chômer entre son réapprovisionnement aux Pays-Bas et la réouverture de sa boutique. « Je vais trois fois par an dans les environs d’Amsterdam pour les grands événements comme la fête des Mères et Noël. Le reste de l’année je travaille avec des fournisseurs locaux ainsi qu’à Floris Rouen et Floris Carvin. J’ai aussi un four­ nisseur de plantes et fleurs coupées à Abbeville.

Comme je n’ai pas de chambre froide, je travaille en flux tendu. Il vient trois fois par semaine et je me rends sur place dès que j’en ai besoin. » Roses d’Équateur Très attentive à la provenance de ses fleurs, Isabelle Dersigny a également décidé de faire appel à Ethiflora pour proposer des roses

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Environnement et concurrence La boutique À fleur de pot est située sur l’une des rues principales de Feuquières-en-Vimeu (80). Elle est stratégiquement bien placée, à côté d’autres commerces de proximité, et facilement accessible aux automobilistes et aux piétons. Côté concurrence, un seul fleuriste est installé dans la commune et son offre diffère de celle d’À fleur de pot.

De nombreuses boutiques se situent dans les communes alentour.

On en compte neuf dans un périmètre de 10 km.

d’Équateur à sa clientèle. « Je passe par ce grossiste depuis maintenant deux ans car je trouve cela important d’initier mes clients au commerce équitable. Je sais, lorsque je fais un bouquet, que les ouvriers qui ont fait pousser ces fleurs ont travaillé dans de bonnes conditions.

C’est pour cette raison que je boycotte les roses africaines. Et je dois dire que les roses cul­t ivées en Équateur ont une durée de vie en vase assez exceptionnelle… » Pas de surprise donc pour la fleuriste quand en fin d’année dernière des clients, nombreux, sont venus lui passer com­m ande, de pas moins d’une centaine de ces roses aux tons pastel pour honorer une habitante décorée de l’ordre du Mérite. « Vous n’imaginez pas le plaisir que nous avons eu, Camille et moi, à confectionner ces grandes brassées de fleurs ! » C’est donc un petit bout d’Équateur que propose Isabelle Dersigny dans sa petite boutique nichée au cœur du Vimeu. Une belle aventure pour cette ancienne professeur qui n’en finit pas de voyager au milieu de ses roses, lys, orchidées et autres fleurs odorantes. Sa boutique, conviviale et familiale, invite à la rêverie dans un univers à la fois doux et coloré. Reconversion réussie.

5 Dans sa boutique de 20 m², Isabelle Dersigny n’a pas le choix : elle multiplie les étages !

6 Le bouquet rond reste dans le Top 10 des demandes de la clientèle.

7 Isabelle Dersigny a le sourire aux lèvres en confectionnant un joli bouquet de roses d’Équateur.

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Un joyeux professionnalisme Isabelle Dersigny est, à 37 ans, une femme comblée par son métier. Loin d’avoir quitté son esprit d’enseignante, elle continue au quotidien à partager sa passion pour les fleurs et plantes, avec une joie contagieuse. Enfant du pays, elle connaît la plupart de ses clients depuis des années et les oriente avec goût vers de nouvelles découvertes visuelles et olfactives.

Son offre, pleine de couleurs et de sensibilité, reflète sa personnalité accueillante dans une boutique, il est vrai très petite, mais où chacune de ses créations invite au voyage.

J’encaisse, je facture, je dynamise...

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SHOPPING —

Chantier d’été L’été, l’activité a tendance à ralentir. Profitez-en pour “rafraîchir” votre boutique, faire quelques travaux et apporter du renouveau dans votre agencement. Voici une sélection d’outils et d’équipements astucieux pour vous aider. Au travail !

— Par Véronique Cottier 1

© Black&Decker

1 Poncez, aspirez ! – Black&Decker présente Duosand, une nouvelle ponceuse ultra-aspirante. En réduisant la poussière volatile et celle accumulée sur la surface de ponçage, elle rend le travail d’abrasion plus efficace et permet un gain de temps au ponçage comme au nettoyage. Le bol de collecte est transparent ce qui permet de le vider dès que nécessaire avant de perdre en puissance d’aspiration.

Prix public indicatif TTC : 74,99 €.

2 Compostez ! – Après ses contenants en toile géotextile, BacSac propose des sacs composteurs, souples, légers, nomades et résistants. Le matériau permet l’aération des micro-organismes, afin que les déchets se décomposent plus rapidement. Pratique pour les fleuristes éco-responsables, qui peuvent ainsi recycler leurs déchets verts et obtenir un substrat “maison”. Trois tailles disponibles : 20, 40 et 80 litres.

Prix public indicatif TTC : de 56 à 94 €.

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© Jolipa

© BacSac

3 Écrivez, accueillez ! – Présentoir-ardoise de la collection J-line de Jolipa. À placer à l’entrée de la boutique pour mettre en valeur l’arrivage du jour, une promotion, une pensée poétique…

Dimensions : 51 x 51 x H 160 cm.

Prix public indicatif TTC : 149 €.

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© D&M

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4 Repiquez, modulez ! – Comme son nom le laisse entendre, Hive – en français, ruche – s’inspire des nids d’abeille. Les pots hexagonaux superposables en béton permettent de construire un mur ou une séparation en se servant des vis fournies. Même à l’unité, Hive est agréable à regarder. La lumière pouvant jouer librement à travers le pot. Disponible en gris patiné ou en taupe. Chez D&M Depot. Dimensions du module : L 30 x l 26 x H 13 cm.

Prix public indicatif TTC : 43 € l’unité.

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© Epson

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6 Plantez, exposez ! – Mobilier en bois brut dans la collection Chaumont du Jardin d’Ulysse. Pratique pour présenter les petits pots de plantes à l’intérieur comme à l’extérieur, il est facile à entretenir avec son fond en métal amovible.

Dimensions : 80 x 35 x H 85 cm).

Prix public indicatif TTC : 165 €.

© Jardin d’Ulysse

5 Encaissez, gérez ! – Terminal point de vente “intelligent” TM-H6000IV-DT d’Epson. Il permet d’exécuter les opérations basiques – éditer un reçu client, traiter les chèques – tout en profitant de l’usage du cross-canal : environnement Windows, Internet, disponibilité des données en temps réel, suivi des ventes instantané. Également conçu pour interagir avec tout type de Smartphones et tablettes.

Prix HT : 1 393 €.

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Fleuristes

e n P R AT I Q U E —

Une offre bougies et senteurs Proposer une offre de bougies et senteurs peut apporter un vrai plus à votre boutique à condition de bien choisir les produits et de soigner leur présentation. Voici quelques conseils pour séduire vos clients à coup sûr.

— Par Marie Roques

S

i vos clients remarquent souvent les parfums agréables qui se dégagent de vos fleurs coupées, séduisez-les encore davantage en proposant une offre additionnelle de bougies et senteurs végétales.

Car au-delà du plaisir des sens et de l’enri­ chissement que ces produits apportent à une boutique, ils peuvent également contribuer à la progression de votre chiffre d’affaires.

D’une manière générale, les produits liés à l’univers de la bougie et des senteurs peuvent s’avérer très rentables. « Un coefficient de ren­ta­ bilité de 2,5 est conseillé », explique à ce sujet Josiane Vinet, commerciale pour la marque Point à la ligne, spécialisée notamment, dans les bougies décoratives, et qui compte aujour­d’hui une centaine de clients fleuristes. Une infor­ mation confirmée par Aude Anglaret, à travers sa

Mobilier aux couleurs de la marque, rien n’est laissé au hasard chez Estéban.

© Estéban

Une activité rentable « C’est une offre plutôt additionnelle dans l’esprit cadeaux qui fonctionne surtout en hiver », tient à préciser Laurinda de Alemeida, gérante de la boutique Fleur’s design implantée à Paris, qui propose notamment les bougies et objets senteurs de la marque Mathilde M. Si ces produits sont, la plupart du temps, achetés pour faire office de cadeaux, ils peuvent aussi bien être l’objet d’achats per­sonnels. « Nous couvrons plusieurs types d’achats et de clients par la sélection de parfums et la nature des produits, détaille de son côté Marilyne Niedzielski, res­ponsable commu­ n i­ c ation du parfumeur Estéban. Ils peuvent ainsi cor­respondre à des achats cadeaux avec les bouquets parfumés, les bougies ou les diffuseurs de brume de parfum, à des achats per­sonnels pour un usage quo­tidien chez soi avec les vaporisateurs d’ambiance, ou encore à des achats d’impulsion, les accro­che-bonheur à petits prix. » Informations fleuristes n o 278

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2 © Point à la ligne

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boutique Aude Rose, à Suresnes (92). « J’applique un coefficient de rentabilité de trois et il n’y a pas de perte », développe-t-elle.

Se limiter aux notes fleuries Pour rendre cette offre attractive, il est essentiel pour le fleuriste de proposer les bons produits en fonction de sa clientèle, mais aussi du style de sa boutique et des saisons. En la matière, les professionnels interrogés appliquent des techniques bien différentes. « Je ne me limite pas aux senteurs florales et je propose, par exemple, des bougies à l’odeur fruitée », répond Alexis Bedu, gérant de la boutique Alexis fleuriste située à Saint-Maur-des-Fossés (94), en région parisienne. « Je renouvelle mes produits uniquement au moment de Noël où je favorise les odeurs de sapin ou de cannelle. » De la même manière, la marque Estéban conseille aux fleuristes qui proposent ses produits de rester dans une palette

olfactive référencée autour de parfums floraux.

Un choix qui peut être extrêmement vaste allant des senteurs boisées, fruitées, de la fleur d’oranger à des senteurs comme verveine douce ou figue des bois. Pour guider ses clients fleuristes surles produits à proposer, Estéban dispose d’une équipe de conseillers sur le terrain. « Le res­ponsable de la boutique n’est jamais seul dans sa démarche, assure Marilyne Niedzielski. L’assor­ timent final est composé pour offrir les meilleures chances de succès au projet. » Pour une enseigne spécialisée comme Au nom de la rose, l’essentiel est de se limiter aux senteurs florales, particu­ lièrement à base de rose, « pour rester dans le cadre du concept », insiste Farid Djouad-Guibert, directeur général de l’enseigne. Quant au niveau de gamme des produits, il est important de rester cohérent avec le statut de sa boutique, en tenant compte du panier moyen enregistré.

Après avoir sélectionné les produits avec soin, il

Au nom de la Rose, pionnier En matière de bougies et senteurs, l’enseigne Au nom de la rose a flairé la tendance très tôt. « Nous proposons ces produits depuis 1995, explique Farid Djouad-Guibert, directeur général du groupe. Nos gammes sont composées de bougies mais aussi de parfums d’ambiance. » Le groupe a misé très tôt sur cette stratégie de diversification, pour une raison simple : l’activité est rentable et agit comme ambassadeur de la marque. « Si les marges brutes sont inférieures à celles réalisées dans les fleurs coupées, cela crée un rapport fort à la marque. Les bougies et parfums étant des produits non périssables, ils restent longtemps chez nos clients », ajoute Farid Djouad-Guibert. Les déclinaisons de produits autour des bougies et senteurs représentent aujourd’hui 6 % du chiffre d’affaires du groupe.

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Le parfum de maison, un exemple de diversification réussi pour l’enseigne.

1 Une bougie personnalisée au nom de la boutique, une bonne astuce pour séduire les clients et se différencier.

2 La bougie en forme de fleurs, un clin d’œil original de Point à la ligne pour ses clients fleuristes.

3 Avec cette bougie cactus, Point à la ligne mise sur l’originalité pour toucher une clientèle plus jeune.

© Au Nom de la rose

© Aude Rose

© Point à

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est important de réserver aux bougies et autres diffuseurs de parfums, une place particulière dans votre boutique. « Il est primordial de mettre en place un espace et une présentation dédiés », insiste Laurinda de Alemeida. « Je propose toujours des produits de haute qualité, à base d’essence naturelle, soutient Alexis Bedu. Je les dispose à côté de la caisse, à hauteur des yeux, en dégradé de couleurs. » Bien identifier l’offre au sein de la boutique Pour mettre en valeur les produits, les fleuristes peuvent également s’appuyer sur l’expertise des marques. « Chez Point à la ligne nous fournissons des chevalets et des sacs aux couleurs de la marque, illustre Josiane Vinet. Ainsi qu’une vitrophanie, c’est-à-dire, un autocollant positionnable sur les portes ou vitrines avec notre logo afin de savoir que les clients pourront trouver nos produits dans cette boutique. » Sachant que pour distribuer les produits Point à la ligne, le client doit passer une première commande, au minimum de 800 euros.

Les frais d’envoi sont à la charge du fournisseur.

De son côté, Au nom de la rose met en place, dans ses unités, des affichettes dans les espaces de présentation des produits et aussi en vitrine, tandis qu’Estéban va jusqu’à fournir du mobilier mural, des présentoirs, des testeurs ou encore des posters et des chevalets d’informations. « Un minimum de six parfums déclinés sur quatre supports différents est indispensable pour offrir le bon mix p a r f u m / p r i x / p ro d u i t et garantir des ventes régulières », estime Marilyne Niedzielski.

Pourtant, malgré tous ces conseils, certains fleuristes ont du mal à tirer profit de leurs offres bougies et senteurs. « Les ventes diminuent chaque année, car ces produits sont disponibles un peu partout en grande surface », regrette Martine Chabrier, gérante de la boutique Un jour, une pensée à Bagneux (92). La fleuriste propose notamment les bougies Sia et prend le soin de changer les gammes en fonction des saisons.

« Les saisons ont de l’influence sur les senteurs, le printemps favorise les notes fleuries et l’hiver les notes boisées. »

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Le dossier

Formation initiale Les atouts pour réussir Un fleuriste, c’est à la fois un commerçant, un artisan et un artiste. Si aimer les fleurs et les plantes constitue un réel atout, cela reste insuffisant pour exercer ce métier.

En effet, la création florale, la commercialisation et la gestion sont des savoirs et des techniques qui s’acquièrent via une formation appropriée. Le futur fleuriste peut commencer son parcours dès la fin de la 3e en s’orientant vers un CAP. Mais bac en poche, d’autres filières lui seront proposées. La plupart des cursus se réalisent en alternance chez un fleuriste (maître d’apprentissage) car ce métier manuel demande essentiellement de la pratique.

Le point sur les différents niveaux de formation initiale.

— Par Peggy Cardin

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© Véronique Cottier

80 sites pour le CAP Environ 80 établissements en France préparent au CAP, qui se déroule la plupart du temps en apprentissage. Dans les CFA, les apprentis ont 12 à 16 semaines de cours par an et un examen en fin de session. Dans les lycées professionnels, c’est différent. « Nous sommes sous statut scolaire, ce qui signifie que les apprentis ont une période de formation en entreprise (PFE) », explique Fabienne Salmon, responsable du pôle fleuristerie du Lycée pro Nazareth à Ruillé-sur-Loir (72). « Ils passent huit semaines par an en entreprise, en trois périodes maximum. Il n’y a pas d’examen final mais un contrôle continu. Dans l’entreprise, le maître de stage va aussi donner une note en pra­ tique florale et en vente. » Le CAP apporte un enseignement technique : réalisation de compo-

William Sottile, fleuriste autoentrepreneur. « Le BP devrait être obligatoire pour acquérir des bases en gestion et en arrangement et se renforcer sur la création. »

Le collier floral comprend une structure en fil aluminium et les végétaux sont collés à la colle froide (CFA Blagnac).

Développer la fibre artistique Après le CAP Fleuriste, le futur artisan peut s’orienter vers un BP (Brevet professionnel) Fleuriste. Préparé dans les CFA en deux ans d’apprentissage (avec 14 semaines de cours), il est accessible au niveau Bac ou après cinq années d’expérience professionnelle et délivre une professionnalisation avec une spécialisation en art floral. « Ce cursus permet de développer la fibre artistique de l’apprenti, notamment grâce à des cours sur les arts appliqués et l’histoire de l’Art », explique Bruno Natter. « On va travailler les tech­ niques (percer, visser, scier, lisser…), les matériaux (bois, fer, ciment, aluminium…), les systèmes d’hy­ dratation (pipette) pour pouvoir réaliser des bou­ quets avec une base de structure. » Car l’examen final tourne autour de la conception et la réalisation d’un travail floral autour d’un thème. Par exemple, au CFA de Saint-Maur,

Martine Soulier, formatrice à l’École des fleuristes de Paris. « Le BM apporte une satisfaction personnelle et ouvre de nouveaux horizons aux fleuristes. »

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© CFA Blagnac

sitions florales (compositions piquées, bouquets ronds, coniques, champê­t res), soin des végétaux, connaissance de l’environnement, et techniques de vente et de commer­ciali­sation en boutique. « Le CAP est un enseignement essentiellement technique avec des bases de vente », résume Bruno Natter, responsable pédagogique du CFA de l’École des fleuristes de Paris, le seul en France à être monométier. Il accueille 200 candidats chaque année.

La région Ile-de-France est plutôt bien desservie en matière d’établissements dispensant le CAP. À côté de l’École des fleuristes, on compte trois CFA pluridisciplinaires : le CFA de la Chambre des métiers et de l’artisanat du Val de Marne, le CFA des Métiers de l’Horticulture et du Cheval de St-Germain en Laye et le CFA de la Chambre des métiers et de l’artisanat de Saint Germain-Laval.

Ce diplôme est aussi proposé au lycée des métiers de l’horticulture et du paysage de Montreuil, au lycée du paysage et de l’environ­nement Fénelon de Vaujours, au lycée agricole et horticole de St-Germain en Laye, et dans les lycées professionnels horticoles de Meudon, Marcoussis et Sannois placés sous l’égide des Apprentis d’Auteuil.

© D.R.

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e métier de fleuriste n’est pas de tout repos et demande une grande résistance physique. Travaillant souvent seul, il doit à la fois être vendeur, gestionnaire, artiste et conseiller. En France, environ 1 300 postes sont à pourvoir chaque année au sein des boutiques artisanales. Mais avant d’en arriver là, il faut impérativement suivre une formation. Même s’il n’y a aucune obligation légale, c’est le minimum requis pour ne pas se bercer d’illusions.

Le diplôme de référence pour débuter une carrière dans cette profession est le CAP Fleuriste (Certificat d’aptitude professionnelle). Préparé en deux ans, après la classe de 3e, en CFA (Centre de formation des apprentis) ou en lycée professionnel, ce diplôme de niveau V permet déjà d’intégrer le marché du travail en tant qu’ouvrier fleuriste. Il peut également être obtenu en un an après des études de niveau Bac général ou technologique. Dans ce cas, les étudiants sont exemptés des matières d’enseignement général (français, mathématiques, histoire/géographie…).

Le salaire d’un fleuriste débutant, salarié et titulaire du CAP, est équi­v alent au Smic, soit 1 445,38 € bruts mensuels (coefficient 110 de la grille des salaires applicable au 1er janvier 2014).

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Le dossier

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© École des fleuristes de Paris

Préparation des végétaux : “désépiner” les roses (École des fleuristes de Paris).

Aude Anglaret, boutique Aude Rose à Suresnes (92). « Je regrette de ne pas avoir appris la confection de bouquet en vase à l’école.

C’est une technique que l’on utilise ensuite beaucoup en événementiel. »

le dernier sujet portait sur le « Palais Lumière », le projet de sculpture habitable de 280 mètres de haut signé Pierre Cardin. Les candidats devaient réaliser un décor de hall, dimensions de 2,50 mètres tout compris, en s’en inspirant. « En général, ils doivent créer une structure qu’ils fleurissent le jour de l’examen et justifier leurs choix techniques lors d’un oral », précise Annick Mosconi, responsable de la filière Fleuriste. Durant ce cursus, le futur diplômé apprendra également des techniques commerciales pour réaliser des devis et des propositions commerciales et s’initiera à la gestion de l’entreprise pour pouvoir devenir ensuite chef d’entreprise ou manager d’une équipe. Le BP permet en effet de s’installer à son compte, tout comme le Bac Pro productions horticoles, spécialité productions florales ou le Bac Pro conseil-vente en produits de jardin. « Le CAP suffit à trouver un emploi stable mais un fleuriste titulaire d’un BP voire d’un brevet tech­ nique des métiers (BTM) fleuriste, davantage axé sur la gestion d’un point de vente, sera plus attractif sur le marché du travail et sa rémunération sera

Par la voie de la production Le Bac pro horticole productions florales se déroule en trois ans après la 3e ou en deux ans après un CAPA ou un BEPA horticole. Il forme les responsables d’exploitations dans le secteur de la production florale.

Le BTSA (Brevet de technicien supérieur agricole) en productions horticoles est la qualification la plus élevée qui forme des grossistes ou des responsables en horticulture. Plus rare, le BTM Fleuriste (Brevet technique des métiers), permet de se spécialiser en gestion d’une équipe de production après avoir validé le CAP et permet de s’installer à son compte.

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plus importante de par sa meilleure qualification », assure Dominique Kwiatek, responsable de la filière Fleuriste du CFA de Blagnac. Ce centre, qui affiche un taux de réussite de 98 % en CAP et 76 % en BP, compte sept classes en fleuristerie (soit 170 à 200 étudiants par an). Le salaire brut mensuel d’un fleuriste titulaire du BP Fleuriste varie entre 1 398 € et 1 600 € selon le profil de l’employé et la taille de la structure. Le fleuriste débute comme employé en jardinerie ou fleuriste-vendeur. Il peut ensuite être responsable d’un rayon floral en jardinerie ou en grande surface ou évoluer vers un poste de conseiller technique de vente pour l’horticulture ou de vendeur spécialisé en pépinière. Après plusieurs années d’expérience, il pourra créer son entreprise ou reprendre un fonds de commerce. À son compte, un artisan fleuriste gagne entre 2 000 € et 4 000 € bruts par mois (quand la santé de son entreprise le permet.

Le Brevet de Maîtrise : une nouvelle expertise Le Brevet de Maîtrise (BM) fleuriste de niveau III (équivalence éducation nationale) est le degré de formation le plus élevé dans le parcours menant au métier de fleuriste. « Ce titre à finalité pro­ fessionnelle a été initié en 2011 par la Fédération nationale des Fleuristes de France (FNFF) et l’Assemblée permanente des chambres de métiers et de l’artisanat (APCMA) avec l’agrément des par­ tenaires sociaux de la branche professionnelle des Fleuristes », explique Eliane Boucher-Garrabos, vice-présidente de la FNFF. « De nombreux pro­ fessionnels souhaitaient un diplôme de niveau III, comme dans beaucoup de métiers liés à l’artisanat, afin de valoriser la profession de fleuriste. » II

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travail personnel et de recherches en amont car il faut créer des projets tous les mois. Lors de l’épreuve finale, le candidat sera évalué sur l’originalité de son projet, la technicité, le fleurissement mais aussi la prise en compte de l’écologie ou les références à l’histoire de l’Art. L’expérience professionnelle est donc un véritable atout. Et ce diplôme apporte à la fois une satisfaction personnelle. » Un avis que partage Dominique Kwiatek (CFA Blagnac) : « avant de se lancer dans un BM, il faut avoir un socle de for­mation solide avec un CAP et un BP ou un BTM et de l’expérience. Le BM apportera une plus-value si le fleuriste veut se lancer dans des concours ». Qu’en pensent les premiers titulaires ? « Le BM m’a permis de grandir personnellement », confie Aude Anglaret, fleuriste et responsable de la boutique Aude Rose à Suresnes (92). « Ins­ tallée à 24 ans, j’avais soif de savoir, envie de tra­ vailler avec des MOF de renom, et besoin de sortir de la boutique pour rencontrer des gens. » D’autres, en revanche, ont enchaîné BP et BM. « J’ai choisi de rester dans une gymnastique d’appren­tissage », explique Aurélie Vannespenne, responsable d’Osmose création à Charenton-le-Pont (94). « Après, j’ai eu envie de m’installer et de mettre en pratique les techniques de gestion d’entreprise et d’art floral apprises dans chaque cursus. » Même

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confère l’accès au titre de Maître Artisan. Acces­ sible par les voies de la formation initiale, de la formation continue et de la Validation des acquis de l’expérience (VAE), le BM se prépare en un ou deux ans et comprend six modules généraux (414 heures) – conduite d’entreprise, commercial, gestion économique et financière, maître d’apprentissage, gestion des ressources humaines et anglais – et un module professionnel (270 heures) : Infiniment grand (décor de salle de spectacle), Infiniment petit (bijoux floraux), Histoire de l’Art, Écologie et pièce de Maîtrise. Les cours sont dispensés par des chambres de métiers et dans quel­ ques centres de formation. Par exemple, à l’École des fleuristes de Paris, « la formation n’est dis­ pensée qu’une année sur deux, faute de candidats, regrette Bruno Natter. Nous attendons d’avoir 10 ou 12 stagiaires pour ouvrir une session. C’est une nouvelle formation, il faut lui laisser un peu de temps pour rentrer dans les mœurs ».

Deux approches s’opposent quant au moment de passer ce diplôme. « Directement après le BP, c’est trop juste, répond Martine Soulier, formatrice à l’école des fleuristes. Il faut au moins cinq à huit ans d’expérience pour que le fleuriste ait le temps de se former aux nouvelles techniques et bénéficier d’un meilleur niveau. Le BM demande beaucoup de

Aurélie Vannespenne, boutique Osmose création à Charenton-le-Pont (94). « Dans les métiers de l’artisanat, pour faire ce que l’on aime vraiment, on n’a pas d’autre choix que de s’installer. »

© MFR Eyzin-Pinet

Compression visuelle 100 % végétale inspirée de l’œuvre de César (MFR Eyzin-Pinet).

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William Cardot, formateur à la MFR d’Eyzin-Pinet (38) « Le BM apporte les outils (gestion, ressources humaines, commercial, conduite d’entreprise…) pour ouvrir sa boutique. »

Fabienne Salmon, responsable du pôle fleuristerie du Lycée pro Nazareth à Ruillé-sur-Loir (72) « Le CAP est conçu comme une qualification professionnelle de base. Le référentiel devrait davantage tenir compte du fait que les jeunes poursuivent leurs études et le faire ainsi évoluer pour coller davantage aux réalités professionnelles notamment au niveau de la technique et de la vente. »

© CFA Saint-Maur

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Le dossier

Réalisation d’une structure en rotin pour un bouquet de mariée (classe de BP fleuriste du CFA de Saint-Maur).

Divers profils recherchés Aujourd’hui, le marché des fleurs est plus vaste et un fleuriste peut exercer dans une boutique, un atelier, une grande surface, une jardinerie ou encore un hôtel. Il fait travailler plus de 20 000 personnes et chaque année près de 1 300 postes sont à pourvoir. Les artisans indépendants dominent toujours le marché, ce qui explique que 75 % des fleuristes se mettront un jour à leur compte. Ils doivent donc s’armer à être des chefs d’entreprise.

approche pour William Sottile, fleuriste autoentrepreneur : « quand je me suis renseigné sur le BM, cette formation m’a semblé difficilement conciliable avec un travail à plein-temps. Du coup, j’ai opté pour un statut d’auto-entrepreneur qui me permet de suivre mes cours, de travailler en tant qu’extra et de participer à des concours ».

Au sein de la Maison familiale rurale (MFR) d’Eyzin-Pinet (38), les deux formules sont pro­ posées : en apprentissage, à la suite du CAP et du BP, ou en formation continue, avec financement personnel, pour des professionnels déjà installés. « Nous proposons cette formation tous les ans,

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sans atteindre un nombre palier de candidats.

Nous en avons eu trois en 2013 et huit cette année », précise William Cardot, formateur. « Le taux de réussite est de 75 %. » Aujourd’hui, l’enseignement proposé aux fleuristes semble complet. « Il est adapté aux besoins du métier », conclut Eliane Boucher-Garrabos. « Mais nous réfléchissons à une révision plus qualificative du CAP. Par ailleurs, nous avons mis en place un compagnonnage fleuriste avec les compagnons du devoir. Cette association compte 120 maisons réparties en France où chaque apprenti peut trouver nourriture et logis ; mais aussi une formation technique de base et l’apprentissage des langues étrangères. La formation professionnelle est assurée par un réseau d’entreprises et de for­ mateurs sur une durée d’environ cinq ans dont une à l’étranger. Les contrats de travail seront établis sur la base de contrat de professionnali­ sation et dans le cadre de 2 000 heures/5 ans. » Reste à tisser un réseau d’entreprises fiables et trouver des jeunes qui ont le souci et l’envie de s’investir…

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Fleuristes

LES TENDANCES —

Air marin

Pour beaucoup, été rime avec bord de mer. Dans une station balnéaire ou dans l’arrière-pays, chacun a droit à son petit bout de plage. Voici de quoi créer l’ambiance…

— Par Véronique Cottier

© Sera

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© Jo

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4 Étoilé – Paquet de six étoiles de mer Jung naturel chez le Comptoir des fleuristes et des jardiniers.

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© Le Comptoir des fleuristes et des jardiniers

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© Normann Copenhagen

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Retour au port - Normann Copenhagen a baptisé son nouveau vase en porcelaine Nyhavn, du nom du port de Copenhague.

Ses couleurs sont inspirées des ombres des maisons que l’on aperçoit en arrivant.

Trois tailles et six coloris disponibles.

Prix TTC : à partir de 20 €.

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5 Petits bateaux – Offrez à vos clients une mini-régate avec cette guirlande de voiliers en bois du Jardin d’Ulysse.

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© Mat-Flor

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© Clayrton’s

6 Rouleaux – Tribord de Clayrton’s est un film en polypropylène imprimé de motifs marins – coquillages, poissons, boussole… - disponible en deux épaisseurs (30 ou 40 microns) et deux largeurs 60 ou 80 cm.

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Prix HT : N. C.

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© D&M Depot

8 Brindilles – Collection Twig de D&M Depot.

En bois naturel d’arbres à thé. Disponible en différents modèles – bol, pots à orchidée (avec pot en verre) et coupe en forme de feuille – cette ligne saura mettre en valeur vos créations.

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Les conseils de Clayrton’s → 40 cm de kraft suffisent pour réaliser cet emballage. → Temps de réalisation : 10 minutes. → Difficulté : facile. → Prix de vente conseillé : N. C. Retrouvez d’autres réalisations sur www.clayrtons.com

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1 Fournitures : 4 tiges de bois, raphia, un rouleau de kraft naturel, un rouleau de kraft Duo, ciseaux, pistolet à colle, agrafeuse.

4 Replier les pointes sur une tige de bois. Coller à l’aide du pistolet à colle. Disposer les rectangles en croix autour des tiges du bouquet et lier le tout.

2 Découper 4 rectangles de 20 x 40 cm dans deux rouleaux de kraft de coloris différents. Pour chacun, replier les bords les plus longs sur environ 1 cm.

5 Former le carré en nouant les tiges de bois avec le raphia.

Si besoin recouper les tiges.

3 Plier en pointe l’une des extrémités de chaque rectangle.

6 Réaliser un cache-tiges avec un accordéon de kraft.

Entourer les tiges du bouquet et nouer avec du raphia.

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Services - Agenda Manifestations professionnelles Diffusion Autiero → Stage Compositions et Tableaux intemporels animé par Nicolas Rivoallan et organisé par Formagreen. Z.A de la Grave 06510 Carros.

Les lundi 22 et mardi 23 septembre 2014.

Moinet&fils → Foire de rentrée : les essentiels de la décoration, actions, promotions plantes vertes et plantes fleuries…

Du lundi 25 au vendredi 29 août 2014. → Semaines privilèges “Déco Noël” : vitrines de Noël en avant-première.

Du lundi 15 au jeudi 25 septembre 2014.

Novafleur → Les 28 et 29 septembre 2014, Centre international des congrès Vinci de Tours.

Internet : www.novafleur.fr Bisou → Du 10 au 12 janvier 2015, Acropolis - Palais des expositions, Nice.

Tél. : +33(0)4 93 52 13 12 Email : info@bisou.com Internet : www.bisou.com

Hexagone Lyon → Les 14 et 15 septembre 2014, Parc des expositions de Lyon - Eurexpo (hall 6.1).

Tél. : +33(0)4 92 09 18 69 Internet : www.hexagone.fr Hexagone Rennes → Les 12 et 13 octobre 2014, Parc expo de Rennes (hall 7).

Tél. : +33(0)4 92 09 18 69 Internet : www.hexagone.fr

Les salons professionnels

23e Festival international des jardins → Du 25 avril au 2 novembre 2014, au Domaine de Chaumont-sur-Loire (41).

Internet : www.domaine-chaumont.fr

Sicamus → Opération Plantes vertes Jusqu’au 1er août 2014.

Salons Exposition Marianne Guedin DS World Paris → Du 19 mai à fin août 2014, au DS World Paris, Paris (8e).

All4Home → Du 24 au 27 août 2014, à Flanders Expo, Gand (Belgique).

Internet : www.all4home-fair.be Maison&Objet → Du 5 au 9 septembre 2014, au Parc des expositions, Paris Nord-Villepinte.

E-mail : info@maison-objet.com Internet : www.maison-objet.com

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© Véronique Cottier

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Fleurs artificielles Montée en gamme

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Dossier spécial deuil

Informations Fleuristes est édité par ETAI - Antony Parc II - 10, place du Général de Gaulle - BP 20156 92186 ANTONY Cedex - Tél. : 01 77 92 92 92 . ­Directeur de la publication : Christophe Czajka – Directeur du Pôle Magazines spécialistes : Pierre-Dominique Lucas – Directrice des rédactions : Sabine Durand - e-mail : sdurand@infopro-digital.com – Rédactrice en chef : Véronique Cottier (96 04)e-mail : vcottier@etai.fr – Secrétariat de rédaction : Amandine Benoit (96 02) - e-mail : abenoit@etai.fr – Directeur studio magazine : Thierry Michel – Rédactrice-graphiste : Hélène Virey – Conception : Eric Beaupré et Olivia Grandperrin – Ont collaboré à ce numéro : Peggy Cardin, Marie Roques et Elisabeth Duverney-Prêt – Photo de couverture : Emmanuel Vallée – Directeur commercial secteurs distribution et auto : Maxime Giraudy – Directrice publicité pôle distribution : Régine Louvet (96 49) - e-mail : rlouvet@ infopro-digital.com – Chef de publicité : Aurélie Boyer (95 34) - e-mail : aboyer@infopro-digital.com – Assistante de publicité-PA : Eva Lecomte - e-mail : elecomte@infopro-digital.com – Directeur marketing, diffusion, abonnements : Jean-Baptiste Alline – Diffusion et Marketing clients : Laurence Vassor - e-mail : lvassor@infopro-digital.com – Promotion : Marie-Sophie Leprince - e-mail : msleprince@infopro-digital.com – Dépôt légal : à parution – Commission paritaire : 0514 T 85005 – ISSN : 0290-683X – Imprimerie : Imprimerie de Champagne - Z.I. Les Franchises – 52200 LANGRES – SAS au capital de 47 111 184 euros – Siret : 806 420 360 00117 – Code APE : 5814Z. Pour s’abonner :  : abo@infopro-digital.com –  : 33(1) 77 92 99 14 - lundi au vendredi (9h à 12h - 14h à 17h / 16h vendredi) –  : 33(1) 77 92 98 15 –  : INFOPRO Digital (GISI - ETAI) - Service Abonnements - Antony Parc II - BP 20156 - 92186 Antony Cedex – 1 an, France : 59 € ttc (dont TVA 2,10 %) - Etudiants, étranger : nous consulter.

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Les manuscrits non-insérés ne sont pas rendus.

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Chaque jour, l’association prend en charge de nouvelles victimes de blessures par balle ou d’explosions.

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