Fg 346

Page 1

drupa 2016

EntrE nanotEchnologiEs Et

systèmEs XXl

numéRO 346 avRil-mai 2016 couleurs / t ypo / étiquettes

346



03

pages

7 édito 8 imprinews

16

Événements, nominations, récompenses… pour ne rien manquer de l’actualité des arts graphiques

impriscope

L’agenda pour vous aider à organiser vos déplacements sur les salons français et internationaux

08

18

sommaire 18 événement 24 26

en couverture Drupa : entre nanotechnologies et système XXL

Numérique Les métiers de l’image en pleines mutations

chiffres clefs créer

Les langages de la typo Printemps de la typo 2016 : la saison du blanc Parfum Un zeste de sixties Champagne Art brut

32

_346 avril-mai 2016



05

sommaire

34 drUpa

Direction Düsseldorf

80

interview

Maxime, Agathe et Julien, cofondateurs de Papier Tigre « Le cœur de Papier Tigre c’est avant tout la création et le graphisme »

84

80

reportaGe

Imprimerie de l’Éperon Un des fleurons de l’imprimerie

87 Gérer 88 90

Simplification La nouvelle présentation du bulletin de paie

dans le rétro indeX

Entreprises et institutions traitées Glossaire Liste des annonceurs

Pour s’abonner : www.francegraphique.com Déjà abonné : abo@infopro-digital.com - 01 77 92 99 14

nuM.

346

Le pRINT aU CŒUR DU CROss-MÉDIa W W W .F Ra N Ce g Ra p H I Q Ue . C O M

nuMÉro 346 / AvrIL-MAI 2016

Revue éditée par ETAI – Antony Parc 2 – 10, place du Général-de-Gaulle – BP 20156 – 92186 Antony CEDEX – Tél. 01 77 92 92 92 • Directeur de la publication : Christophe Czajka • Directrice générale déléguée : Isabelle André • Directeur du pôle magazines spécialistes : Pierre-Dominique Lucas • Directeur de la rédaction : Henri Saporta • Pour joindre vos correspondants, composez le 01 77 92, suivi des quatre chiffres entre parenthèses • Rédacteur en chef adjoint : Rodolphe Pailliez (96 05) ; rpailliez@infopro-digital.com • Rédactrice : Bakhta Jomni (93 60) ; bjomni@infopro-digital.com • Secrétaire de rédaction : Emmanuelle Sellal • Directricecommercialepôleindustrie,magazinesspécialistes :PatriciaRaphel(96 58) ;praphel@infopro-digital.com•Chefdepublicité :MélaineChristians(98 61) ;mchristians@infopro-digital.com•Assistante :martineFourment (96 56) ; mfourment@infopro-digital.com • Directeur studio magazines : Thierry Michel (96 30) • Rédacteur graphiste : Maxime Perlemoine • Conception graphique : Samourai.fr • Directeur marketing, diffusion, abonnements : Guillaume de Corbière • Directrice marketing direct et diffusion : Laurence Vassor • Marketing : Jean Lochet • Abonnements : Nadia Clément • Impression : Corlet imprimeur – Zi, route de vire – BP 86 – 14110 Condé-sur-Noireau. •Pours’abonner––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– 8 : abo@infopro-digital.com • ' : 33(1) 77 92 99 14 du lundi au vendredi de 9 à 12 heures et de 14 à 17 heures (16 heures le vendredi) • 7 : 33(1) 77 92 98 15 • * : Infopro digital – Service abonnements – Antony Parc II – BP 20156 – 92186 Antony CEDEX • 1 an, France : 89 € TTC (dont TVA 2,10 %) - Étudiants, étranger : nous consulter. ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– • Commission paritaire : 0714 T 81968 • ISSN : 0015-9565 • Dépôt légal : à parution • SAS au capital de 47 111 184 • Code APE 5814Z • N° SIRET 806 420 360 00117 • Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle de la revue, par quelque procédé que ce soit, est illicite et constitue une contrefaçon. • Ce numéro est imprimé sur Sappi MagnoTm Satin 200 g/m² (couverture) et 115 g/m² (pages intérieures). • Sappi est notre producteur de papier, qui respecte les principes du développement durable. _346 avril-mai 2016



edito

de Rodolphe pailliez

7

AJoUteZ deUX LettReS À dRUPA...

d

ans son Journal, se présentant comme un véritable témoignage sur la vie littéraire de son époque, l’écrivain français de la fin du XIXe et du début du XXe siècle Jules Renard (1864 - 1910) multiplie les citations, jouant parfois sur les mots et les lettres. Il en va ainsi de celle-ci : « Ajoutez deux lettres à Paris, c’est le paradis ». Bien trouvé, un demi-siècle avant qu’Ernest Hemingway n’en fasse lui-même une fête ! Et si l’on s’amusait à en faire de même avec la Drupa et d’ajouter là aussi deux lettres : un C et un K, par exemple, soit comme par hasard, la première et la dernière du fameux CMYK, version anglaise de notre CMJN. Non pas pour altérer le rouge qui va si bien à cette manifestation, mais pour tout simplement transformer sa dénomination en… Drupack. Il y a quatre ans déjà, la tendance avait été forte de jouer sur le/les mot(s). Car, en 2012, et sans doute jamais comme auparavant, l’emballage occupait sur le salon une place de tout premier plan. Et bien évidemment pas seulement de la part d’acteurs présents historiquement sur ce secteur, mais au travers des fournisseurs – en premier lieu de solutions d’impression – attirés par ce

marché séduisant dans sa forme, prompt aux renouvellements et nullement impacté par la dématérialisation. Il est vrai également que le krach de l’automne 2008 – point de départ de la crise économique mondiale – a incité certains à revoir leur stratégie et à ne « plus mettre tous leurs œufs dans le même panier ». Et puis, il y a aussi une technologie d’impression qui favorise largement cette implication dans le secteur du pack : le jet d’encre. Alors oui, dans un certain nombre de présentations pré-Drupa, il n’y en avait pour ainsi dire plus que pour le packaging et le jet d’encre. Cela a fini, parfois, par devenir assez systématique et il est vrai qu’à travers les communiqués des uns et des autres largement diffusés, au cours de ces dernières semaines, ces deux composantes ont contribué à constituer non pas un phénomène marginal, mais bel et bien une tendance de fond. Il est vrai que le papier (pa) de Drupa n’est plus aujourd’hui le support incontournable de la communication imprimée. Cela aussi, tout le monde l’a bien compris, s’appliquant à prendre en compte d’autres matériaux en provenance du secteur de l’emballage, voire de la communication visuelle. Quoi qu’il en soit, très bon salon à tous ! n _346 avril-mai 2016


08 imprinews DRUPA 2016

Coulisses : la presse en

Par rodolphe Pailliez

1. Auditorium de la Print Media Academy de Heidelberg à… Heidelberg (Allemagne), le 18 février 2016. Le constructeur allemand propose pour sa gamme numérique une nouvelle signature «Fire». 2. Sur le site HP de Kiryat Gat, au sud de Tel Aviv (Israël), le 21 mars 2016. Vingt-trois ans après le lancement de l’ePrint 1000, en 1993, HP présente les nouveaux développements de sa gamme HP Indigo.

D

ans les derniers mois précédant un événement tel que la Drupa, chacun s’affaire et fourbit ses dernières armes tandis que l’effervescence ambiante va crescendo. Alors que l’on imagine les fournisseurs exposants effectuer à l’abri des regards les ultimes réglages sur les matériels qu’ils présenteront – en version finalisée ou sous forme de prototype – se met en place toute une stratégie d’information et de communication destinée tout à la fois à renseigner, à mettre l’eau à la bouche et à faire monter, si ce n’est la pression, du moins la curiosité. Chacun a ses méthodes et y va de sa formule. Que ce soit en mode solo ou en version groupée, c’est à chaque fois pour les uns comme pour les autres, l’occasion de réunir le «gratin» de la presse spécialisée internationale, soit en moyenne entre une cinquantaine et une centaine de journalistes venus des quatre coins de l’Europe et du monde entier.

_346 avril - mai 2016

HEIDELBERG ALLUME LE FEU À tout seigneur, tout honneur, c’est Heidelberg qui a ouvert les festivités ou tout du moins le cycle des présentations de la Drupa, dès le 18 février, et pour deux journées organisées dans le cadre de sa Print Media Academy située au siège de l’entreprise à… Heidelberg, en Allemagne. Deux mois et demi plus tôt, lors de sa conférence de presse de fin d’année organisée les 1er et 2 décembre 2015, dans son nouveau Print Media Center de Wiesloch-Walldorf, les représentants du constructeur allemand avaient déjà dévoilé – par le verbe – quelques nouveautés et nouvelles orientations. Les 18 et 19 février, les annonces se sont faites quant à elles plus précises. En présence du présidentdirecteur général et président du comité de direction de Heidelberger Druckmaschinen Gerold Linzbach qui faisait, pour l’occasion, son retour sur le devant de la scène après de

longs mois d’absence pour maladie. L’occasion lui était donnée de présenter de nouvelles solutions d’impression et de finition, dont la presse jet d’encre feuille au format B1 développée avec Fujifilm et répondant au nom de Heidelberg Primefire 106. Tout comme cette dernière presse, les nouveaux produits développés à destination du secteur numérique se voient tous désormais apposer la signature « Fire ». Alors que la présence du constructeur à la Drupa se fera sur le thème «Simply Smart», Gerold Linzbach précise la nouvelle stratégie: «L’entreprise jusqu’à présent strictement focalisée sur la technologie est désormais entièrement tournée vers ses clients utilisateurs.» Avec en écho, le slogan “We are more than machines”. PACKAGING, JET D’ENCRE, CLOUD Si, chez Heidelberg, il a finalement beaucoup plus été question de numérique et de jet d’encre que France Graphique est imprimé sur Sappi│magno™ Satin 115 g/m².


impribuzz 09

mode itinérant

d’offset, à Düsseldorf, quinze jours plus tard, il n’a plus été question que de packaging, de jet d’encre et de cloud. À l’initiative de l’agence AD Communications et de l’équipe en charge de la Drupa au sein de Messe Düsseldorf, quinze fournisseurs ont présenté, du 29 février au 2 mars, devant la presse spécialisée internationale (une centaine de journalistes représentant près de 130 publications ou médias d’information), les nouveautés qu’ils exposeront lors de la seizième édition de la Drupa. Et ce, dans le centre de congrès situé dans l’enceinte même du parc d’exposition qui accueillera la manifestation. Chacun des fournisseurs présents (Bobst, Canon, Datalase, EFI, Epson, Fujfilm Graphic Systems, Global Graphics Software, HP, Hybrid Software, Kodak, Kolbus, Konica Minolta, Pitney Bowes, Ricoh Europe et Xerox) a bénéficié d’un temps de parole compris entre trois-

quarts d’heure et une heure pour exposer nouveautés et stratégies. Trois grandes tendances émergent pour ainsi dire de l’ensemble des présentations : le jet d’encre comme procédé d’impression d’aujourd’hui et de demain, le packaging comme produit au cœur de toutes les stratégies et le cloud comme solution de partage et d’échange des informations. Trois semaines plus tard, c’est sur un principe à peu près similaire que l’agence de communication Duo Média, basée à Bruxelles, a organisé en Belgique, avec un certain nombre de fournisseurs (Agfa Graphics, Asahi Photoproducts, CERM, Chili Publish, Esko, Xeikon et X-Rite), un tour d’horizon des nouveautés que ceux-ci présenteront à Düsseldorf. Avec, en prime, deux visites sur les sites d’Agfa Graphics à Mortsel et de Xeikon à Lier. Dégustations de bières et promenade sur les canaux de Gand ont en outre agrémenté ce voyage.

3. Centre de congrès, Messe Düsseldorf (Allemagne), le 2 mars 2016. Dans l’enceinte même du parc d’expositions qui accueille la Drupa, 15 fournisseurs et une centaine de journalistes se retrouvent pour un événement pré-Drupa d’envergure.

AVEC HP INDIGO AU PAYS DES START-UP Israël revendique – au plan mondial – le plus grand nombre de start-up par tête d’habitant impliquées dans les hautes technologies. HP Indigo n’en est pas (plus) exactement une, mais la puissance d’innovation et les technologies développées dans ses centres (campus) de Kiryat Gat et de Ness Ziona, au sud de Tel Aviv, ne cessent d’impressionner. Durant deux jours, les 21 et 22 mars, la presse spécialisée internationale composée d’environ 70 journalistes a pu découvrir les nouveautés proposées à destination des secteurs de l’impression commerciale, du packaging et de l’étiquette. À la Drupa, le hall 17 du parc d’exposition de Düsseldorf et ses quelque 6 200 mètres carrés ne seront pas trop grands pour accueillir les quelque 56 solutions d’impression qui seront présentées. Sur ce qui est annoncé comme étant le plus grand stand de cette édition ! n _346 avril - mai 2016


10 imprinews Des « Champs de bataille » à l’honneur La quatorzième Nuit du Livre a eu pour cadre, le 21 mars 2016, l’Odéon - Théatre de l’Europe et pour maître de cérémonie Denis Bretin, auteur et scénariste. Plus de 400 professionnels ont assisté à cette remise de prix (13 au total) récompensant dans chacune des douze catégories (de la Littérature aux Dictionnaires et Encyclopédies en passant par toutes les formes d’édition), un auteur (écrivain, illustrateur, photographe) et un fabricant (technicien et directeur de fabrication). Quant au Grand Prix du jury, il a été attribué au livre Champs de Bataille, paru aux éditions Photosynthèses. Jacques Taquoi, organisateur de la Nuit du Livre (à g.) et Denis Bretin (deuxième à partir de la droite) ont remis leur trophée à Yan Morvan, auteur, et à Dorothée Xainte et Géraldine Boilley-Hautbois, fabricantes. Paru en novembre 2015 (le 11 très précisément), Champs de bataille est composé de photos d’Yan Morvan, accompagnées de textes de Gaëlle Maïdon et de Sarah Bertin. « Mon projet est ambitieux : montrer la terre sur laquelle les hommes se sont battus, raconter l’histoire… », confie Yan Morvan qui a débuté son travail en 2004, avec une chambre photographique Deardorff 20 x 25. Ouvrage de 660 pages, Champs de bataille renferme pas moins de 430 images renvoyant à 250 champs de bataille dont l’histoire est retracée à travers des notules. Publié par les éditions Photosynthèses implantées à Arles (Bouches-du-Rhône), il est disponible en deux formats d’édition : courante et luxe.

Emmanuel Macron en visite à l’imprimerie Corlet Le ministre de l’Économie Emmanuel Macron s’est rendu, lundi 21 mars, à l’imprimerie Corlet située à Condé-en-Normandie. Il a visité les différents ateliers de l’entité, guidé par JeanLuc Corlet, le PDG du Groupe Corlet, qui lui a présenté les derniers investissements de l’entreprise, dans le jet d’encre notamment, et la nouvelle application Paper 3.0 d’enrichissement numérique développée par Onprint en marque blanche. Emmanuel Macron a estimé sur place que l’imprimerie restait un secteur d’avenir, à condition d’innover et de produire rapidement des formats très ciblés et au plus près du terrain. Le ministre de l’Économie a terminé sa visite en remettant à Charles Corlet, le fondateur du groupe Corlet, aujourd’hui président du conseil de surveillance, les insignes de chevalier dans l’ordre de la Légion d’honneur. Charles Corlet avait, en effet, été élevé à ce grade le 14 juillet 2015, dans la catégorie « Économie, Industrie et Numérique ». « Cette décoration ne m’apporte pas une fierté excessive, mais c’est une heureuse nouvelle a commenté Charles Corlet. Elle souligne la réussite d’une entreprise citoyenne, fondée par un homme armé d’un simple certificat d’études. Ce fut un parcours du combattant pour construire des sociétés à visage humain, qui fonctionnent et que j’ai transmises à mon fils, Jean-Luc. » Cette Légion d’honneur couronne donc soixante-quatre ans d’engagement entrepreneurial. _346 avril - mai 2016



12 imprinews PeRsPectives

Imprifrance organise une journée de l’innovation

L

e groupement d’imprimeurs Imprifrance organisait vendredi 15 avril une journée de l’innovation. L’objectif de cette journée était de permettre aux sociétaires de repartir avec au moins deux idées innovantes dans leur entreprise. « L’innovation vient de l’extérieur. Nous devons donc explorer ce qui se passe en dehors de nos marchés et entrer sur des terres inconnues qui nous exposent », a déclaré Bruno Barbier, président du groupement et directeur général du groupe Desbouis Grésil. « Pour aller plus loin, je vous propose donc qu’au sein d’Imprifrance nous créions un laboratoire d’exploration », a-t-il poursuivi pour lancer cette journée qui en initiera probablement d’autres. Près de 63 personnes étaient présentes pour 33 imprimeries représentées. « Nous avons souhaité qu’assistent à cette journée 50 % de dirigeants et 50 % de collaborateurs », a précisé Séverine Lemoine, chargée de communication pour le groupement ImpriFrance, qui s’est occupée de l’organisation _346 avril - mai 2016

La journée de l’innovation a rassemblé 63 personnes, 33 imprimeries et 13 partenaires.

de la journée. Cette dernière s’articulait autour de deux tables rondes entrecoupées d’un mini-salon réunissant treize fournisseurs. La journée a débuté avec la présentation de Philippe Frémeau, éditorialiste chez Alternatives Économiques, au sujet de son étude sur les stratégies des entreprises du secteur et leur schémas de reconversion. Il a comparé le secteur des arts graphiques à celui du secteur aérien, bouleversé par les compagnies aériennes low-cost et donné quelques exemples d’imprimeurs qui ont su se positionner sur des niches à forte valeur ajoutée. L’IMPRESSION 3D SUR LES TRACES DE L’éCHOGRAPHIE Animée par Julien Etienne, consultant en stratégie et marketing digital, la première table ronde rassemblait David Nidegger (L’imprimeur 3D), Jean-Pierre Las (Global Graphics), Sylvain Ordureau (Vizua) et Olivier Venien (imprimerie Micro Lynx). Elle a permis à l’auditoire de découvrir les différentes technologies d’impression 3D et les opportunités

qu’elles peuvent représenter. « Nous avons besoin d’imprimeurs, nous n’avons pas assez d’imprimantes sur le marché et il va falloir s’équiper », a déclaré Sylvain Ordureau, dont la plateforme de services 3D travaille aussi bien pour la médecine que pour l’archéologie. « Les nouvelles imprimantes vont être beaucoup moins chères. Savoir rematérialiser est aujourd’hui très important et il va nous falloir des gens pour évangéliser, connaître les limites du produit, modéliser et imprimer », a-t-il poursuivi. « On ne doit pas faire la même erreur qu’avec les fichiers prépresse qu’on avait laissé aux agences », a remarqué Olivier Vénien, dont l’imprimerie a acquis plusieurs petites machines 3D en trois ans. « Les imprimeurs ont la chance d’avoir une proximité d’appellation avec l’impression 3D. C’est une réelle opportunité qu’ils ne doivent pas laisser passer comme ont pu le faire les gynécologues avec l’échographie. Ils ont vu, trop tard, les radiologues se faire des fortunes avec », a-t-il assuré. DU PAPIER AU DIGITAL La seconde partie de la journée présentait les passerelles entre le support papier et le digital, et les prestations supplémentaires qui peuvent être vendues par ce biais. Didier Rols (Goodbye static PDF) a vanté les mérites du PDF interactif, tandis qu’Arnaud Philippe (BeeBuzziness) a présenté ceux d’une plateforme éditoriale. Jérôme Idelon (Onprint) a montré comment connecter le papier et Laurent Berns (TraceaCode) comment lui apporter de la traçabilité. Mathieu Redon (Elantys) a rappelé, enfin, que le support enrichi doit savoir être vendu et que les forces commerciales devaient être accompagnées sur ce terrain dans cette optique. n


imprinews 13 123 Applications en a plus d’une dans son showroom Présentée en avant-première mondiale, lors du salon C !Print de Lyon, fin janvier 2016, la nouvelle imprimante à toners fluo (Pro 6410 Neon Color), développée par le constructeur OKI, est désormais commercialisée en France, notamment par la société parisienne 123 Applications spécialisée dans la fourniture de ressources d’impressions créatives. Destinée à la réalisation d’impressions transfert sur textile (tee-shirts, sacs, coussins, casquettes, polos de sport…), elle se positionne délibérément au service de la créativité et de l’événementiel, grâce à ses trois couleurs fluo (bleu, jaune et rose) combinées à un noir ou à un blanc. À l’occasion de démonstrations effectuées dans le showroom de 123 Applications, Abel Bellazar, son directeur commercial, s’est félicité de l’arrivée de cette nouvelle imprimante sur le marché, soulignant les possibilités que celle-ci apportera tant en impression textile que multisupport (bois, carton, verre, céramique, etc.) et en direction d’autres types d’applications. « Nous ne distribuons que des solutions à partir desquelles nous pouvons apporter de la valeur ajoutée », précise-t-il. « Si les principales applications concernent en priorité le textile, c’est tout le domaine de l’événementiel et celui de la signalétique qui peuvent être concernés par de telles possibilités, ajoute-t-il. La personnalisation, la customisation et l’unitaire sont plus que jamais dans l’ère du temps. »


14 imprinews cReAtive AWARDs BY sAXOPRiNt

Des océans en mal de reconnaissance

L

a seconde édition du concours des Creative Awards by Saxoprint connaîtra son épilogue le 15 juin prochain avec la proclamation des résultats et la remise des prix aux lauréats. Le jury s’est réuni, quant à lui, le 14 avril 2016, au siège de l’ONG environnementale WWF France, à Paris, pour juger les créations présentées, dévolues cette année à la protection des océans. Après avoir lancé, en 2015, son premier concours sur le thème de la protection du climat en vue de la conférence internationale Paris Climat 2015, qui s’est déroulée en fin d’année dernière, l’imprimeur en ligne Saxoprint a réitéré l’opération, en ce début 2016, toujours en partenariat avec le WWF France, sur le thème de la protection des océans. Sous la présidence d’Olivier Altmann, président-fondateur de l’agence de publicité Altmann + Pacreau et président de la délégation publicité de l’AACC (Association des agences-conseil en communication), le jury était composé de douze professionnels de la communication (Media Transports, CB News, Étapes, France Graphique, Il était une pub, Bepub, Graphism, salon Viscom, Graphiline), de l’environnement, de la consommation et de l’entreprise (Act Responsable, Moovjee, ConsoGlobe). Le jury s’est réuni en présence de Daniel Ackermann, directeur général de Saxoprint, de Pascal Canfin et Jacques Olivier Barthes, respectivement directeur général et directeur de la communication du WWF France. UNE PARTICIPATION EN HAUSSE La première édition des Creative Awards by Saxoprint avait été un succès et la seconde est venue encore amplifier celui-ci. _346 avril - mai 2016

Les membres du jury, les organisateurs du concours et les représentants du WWF France réunis au siège de l’ONG. Au centre, Pascal Canfin, directeur général du WWF France et à sa droite, Olivier Altmann, président du jury.

Au total, les responsables du concours ont réceptionné plus de 900 créations (en augmentation de 13 % par rapport à 2015). Après une présélection, les membres du jury ont dû se pencher sur 45 créations. De celles-ci seront issus 10 prix: 5 Prix du jury, 2 Prix des jeunes créatifs décernés par le Mouvement pour les jeunes et les étudiants entrepreneurs (Moovjee) et 3 Prix du public en coopération avec l’association Act Responsable. Ces différentes récompenses seront remises le 15 juin, au cours d’une soirée organisée au restaurant La Gare, dans le seizième arrondissement de Paris. Une dotation financière de 16 000 euros gratifiera les 10 lauréats. Comme l’an passé, le lauréat du premier Prix du jury verra sa création imprimée sous forme d’affiche 4 x 3 et associée à la prochaine campagne du WWF France consacrée à la protection des océans. LA CRéATIVITé AU RENDEZ-VOUS Que ce soit du côté du jury ou bien du WWF France, chacun s’est accordé à souligner la qualité des créations présentées.

Rappelant que la pêche constitue la dernière activité de collecte de l’homme, Jacques Olivier Barthes, a estimé que « la perception d’ensemble de la problématique posée a été bonne et que les stratégies de création ont bien collé au brief soumis aux participants. » Pour sa part, Olivier Altmann, président du jury, a souligné que le message n’a pas été pris par les participants par le même bout et qu’ainsi, à côté d’un certain nombre de référents, sont apparues de « vraies idées neuves d’association ». Les meilleurs travaux de cette édition 2016 des Creative Awards by Saxoprint vont bénéficier, dans le courant du second semestre, d’un éclairage maximum et faire l’objet d’expositions grand public sur Paris et La Rochelle. Seront présentés, outre les travaux primés, les meilleures créations réceptionnées à l’occasion de cette deuxième édition. Baptisées les Creative Awards Tour, ces expositions auront pour objectif de sensibiliser le grand public sur la cause de la protection des océans et de réunir les meilleurs créations publicitaires sur cette thématique. n France Graphique est imprimé sur Sappi│magno™ Satin 115 g/m².


impribuzz 15 cRÉAtiONs

Le street art, du sol…

P

hotographe de portrait et de reportage, Christophe Pouget réalise notamment des paysages urbains de grandes métropoles du monde (New York, Tokyo, Hong Kong, Paris, Rio). Ses photos en grand format recomposent entre autres des carrefours urbains comme, par exemple, celui de la place de l’Opéra, à Paris, où il a effectué récemment un happening à même le trottoir, selon la vision « street art » qu’il a de son travail. Né à Saint-Étienne, et vivant à Lyon, Christophe Pouget poursuit son périple photographique des grandes villes mondiales. Comme celles réalisées précédemment à New York, Tokyo, Hong Kong, Rio, etc.), l’œuvre photographique du carrefour parisien se présente sous la forme d’un assemblage / collage / mosaïque de diverses photos prises à ce carrefour

« réorchestré » pour reprendre sa propre expression, restituant en un clin d’œil l’athmosphère des lieux. Les prises de vue ont été réalisées entre les mois d’août et de novembre 2015. Baptisée Bleu, blanc, rouge Symphony, cette création en grand format a fait l’objet, le 5 février dernier, d’une installation éphémère via un collage sur le trottoir, devant le palais Garnier. Né en 1967, Christophe Pouget a été pendant plus de quinze ans designer graphiste indépendant et a travaillé à Paris pour l’agence de communication Euro RSCG en tant que directeur artistique, avec des clients comme Dior, Vuitton et Nokia. C’est en 2008 qu’il a conçu ses premiers assemblages photographiques créant un univers pictural dans lequel l’espace et le temps sont imbriqués. n www.christophepouget.com

Christophe Pouget et sa vision photographique de la place de l’Opéra, à Paris.

… Au balcon

B

aptisée « Légumen », l’œuvre lauréate du Prix Façade de la sixième édition des Canson Art School Awards a recouvert, du 16 février au 10 avril 2016, la façade du 59Rivoli, situé 59 rue de Rivoli, dans le premier arrondissement de Paris. Cette œuvre monumentale était le travail d’un collectif composé de cinq étudiants de l’école Estienne (ESAIG). Elle s’étendait sur près de 80 m2 de la façade du 59Rivoli, essaim d’une trentaine d’ateliers d’artistes au cœur de la capitale, et représentait des légumes XXL à visage humain. Cette année, le Prix Façade, l’un des prix de la sixième édition des Canson Art School Awards, a été décerné non pas à un étudiant, mais à un collectif composé de cinq étudiants (Jimmy Burnouf, Blanche Fleuriot, Matthias Le Bihan, Rym

Des légumes géants, rue de Rivoli à Paris, œuvres d’étudiants de l’école Estienne.

Saoud et Guillaume Vele), âgés de 17 à 18 ans, en première année de Mise à niveau des arts appliqués (MANAA) de l’école Estienne,

encadrés par leur professeur de dessin Paul Huber. « Les cinq étudiants lauréats ont défendu un crédo : celui de l’absurde, de l’incongru, dans un projet réalisé collectivement autour d’une idée simple, mais forte, aux influences proches du dadaïsme et du surréalisme », indique Paul Huber. Organisé par le Fonds Canson pour l’art et le papier, qui soutient la jeune création contemporaine, avec l’appui de la Mairie de Paris, en partenariat avec OÜi FM, Compétence Photo et Artension, le Canson Art School Awards, qui inclut le Prix Façade, a ouvert le champs, depuis la 6e édition, à trois catégories. Il s’agit de « dessin et peinture sur papier », « technique libre sur papier » et « photographie ». Au total, treize jeunes talents français, espagnols, belges et portugais ont été récompensés. n _346 avril - mai 2016


16 impriscope

Preview

PRATIquE

• Dates et lieux : - Mercredi 15 et jeudi 16 Juin 2016, à Paris, Porte de Versailles (15e arr.). Hall 5.2. • Horaires : Mercredi 15 et jeudi 16 juin : 9 h - 18 h

La 9è édition du salon Pack & Gift se tiendra à Paris Porte de Versailles.

pack & gift 2016

Emballer les marques

m

arques et annonceurs souhaitant découvrir de nouvelles solutions créatives allant du packaging à la mise en scène sur le lieu de vente de leurs offres événementielles ou promotionnelles pourront le faire en se rendant, les 15 et 16 juin prochain, au salon Pack & Gift, à Paris Porte de Versailles. Le salon réunira plus de 250 exposants, des fidèles comme les fabricants d’emballage, d’objets promotionnels, et aussi de nouveaux profils comme des spécialistes en impression, techniques de fidélisation ou personnalisation notamment. Hier réservé aux marques de luxe, le packaging événementiel touche, aujourd’hui, tous les secteurs. Sur les stands aussi bien qu’en conférences ou à travers les animations proposées, des solutions d’avant-garde seront à retrouver sous l’appellation « Pack Fiction ». Elles seront, par ailleurs, mises en scène de façon futuriste sur l’espace du même nom. La meilleure solution sera récompensée le 16 juin, à 14 heures, en salle de conférences, en présence d’un jury de professionnels. Un Pop-Up _346 avril-mai 2016

Store illustrera par ailleurs, à travers des démonstrations, les nouvelles possibilités de déclinaisons et de mises en scène sur le lieu de vente, aujourd’hui réalisables, grâce aux nouvelles techniques d’impression et de personnalisation Un « Mur des Tendances » novateur guidera, enfin, le public dans ses choix de couleurs, par le biais d’un système intelligent et breveté. Ce dernier permettra, en effet, au visiteur de déterminer une palette de couleurs adaptée à ses produits, à son marché et à sa cible de consomdu 15 au mateurs. Cet espace sera 16 juin mis en scène par l’agence 2016 ColoriConseils, en partenariat avec Pantone et Color Passport. Ces zones de démonstrations seront complétées par un programme de conférences qui abordera des sujets tels que la révolution numérique, la personnalisation des packagings, les tendances du moment, ou encore le packaging événementiel. n plus d’infos sur :

www.packandgift.com

ConférenCes Du 15 juin •10h-10h45: Écoconception et connectivité des emballages, avec Louis Comolet, directeur général CLTG. • 11h-12h: Comment devenir les chouchous des blogueurs ? avec Stéphane Sourdillat, expert en imagination marketing, Audrey Kazadi, bloggeuse et Christel Engström, rédactrice en chef d’Obsession Luxe. •13h30-14h15: Personnaliser son offre, grâce à l’objet promotionnel, avec Philippe Ingold, fondateur de PromoResearch • 14h30-15h15: Le packaging (multi)sensoriel, un outil marketing efficace ? avec Caroline Ardelet, maître de conférences. •15h30-16h30: Personnalisation des packagings, avec Jonathan Mihy, directeur commercial de Mr Cartonnage Numérique, Gilles Pingeot, président de Digital Packaging, Patrice Bernou, directeur marketing presses numérique chez HP et Steven Tordjeman,

directeur général de So Shape. • 16h45-17h15: L’objet publicitaire responsable, avec Yann Riou, membre du bureau 2FPCO et Eric Pallard, animateur de la commission RSE.

ConférenCes Du 16 juin •10h-11h: Les tendances du packaging événementiel, avec Florence Bray, rédactrice en chef adjointe de LSA, Vincent Grégoire, directeur du département « art de vivre » chez NellyRodi et Serge Le Clerc, directeur général associé de Bronson Holding. •11h15-12h: Le storytelling, nouvelle arme de séduction transversale, avec François Morrier, directeur de la création de Birchbox, Stéphane Dangel, consultant formateur Storytelling •14h-14h45: Remise de prix et présentation des produits par les exposants •15 h - 16 h : L’emballage fait sa révolution numérique, avec Henri Saporta, rédacteur en chef d’Emballages Magazine, Igor Gadreaud, Development Manager chez Mimaki et Franck Lopez, directeur général de Kurz. •16h15-16h45: L’impression 3D ! avec Hervé Michel, directeur commercial chez Volume-E.


impriscope 17

Agenda MAI-juIN 2016

6

31

1

2

3

4

7

8

9

9 10

10

22

23

24

19-21 MAI MONTRéAL (CANADA)

CHROMATIC PRO Chaque printemps, l’équipe Chromatic déploie un festival rassemblant artistes, festivaliers de tous âges et industries créatives autour d’une imposante exposition qui allie émergence, interactivité et innovation. Pour sa 7e édition montréalaise, le festival ouvre ses portes à une ville invitée effervescente : Toronto. Du 19 au 21 mai, le volet professionnel de ce festival regroupera les protagonistes de l’industrie créative montréalaise et internationale. Chromatic Pro s’adresse aux entrepreneurs cherchant l’innovation, aux professionnels en quête de nouvelles méthodes de travail, aux étudiants des milieux créatifs, entrepreneuriaux et de l’innovation.

5

Ces derniers se lanceront dans des antimasterclass dynamiques, sessions «versus», entre Toronto, Lyon et Montréal, performances artistiques, ateliers interactifs et présentations d’installations numériques novatrices. Le public pourra découvrir et réfléchir aux différentes formes de créativité et à leur utilité au sein d’une économie plus diverse et globalisée. http://festivalchromatic.com

31 MAI-10 juIN

DÜSSELDORF

DRuPA*

L’événement de l’année, avec un e majuscule, qui avait lieu jusqu’à présent, tous les quatre ans et désormais tous les trois ans. se présentant comme le salon n° 1 pour les solutions print et cross-media, cette édition 2016 – la seizième du nom – se déroulera sur le thème Touch the future. Le concept sera décliné sous

La seizième édition de la drupa se tiendra à Düsseldorf en Allemagne du 31 mai au 10 juin 2016.

différentes formes telles que Touch innovations ou Touch inspirations… www.drupa.com

6-8 SEPTEMbRE PARIS PORTE DE VERSAILLES

VISCOM PARIS* Le salon Viscom Paris sera en 2016 pour la première fois sponsor premium de la cérémonie des icona d’or, organisée par le syndicat national de l’enseigne et de la signalétique (synafel), en partenariat avec la société Hexis. Cette soirée prestigieuse se tiendra au nouveau Pavillon Dauphine, à Paris, le 7 septembre au soir, en pleine édition 2016 du salon Viscom,

en présence de Brune jullien, sa directrice. Créé en 2002, le concours icona d’or récompense les réalisations remarquables des professionnels de l’enseigne, de la signalétique, et du marquage et décor. « Le concours récompense des réalisations finalisées, déjà installées, qui ont fait l’objet d’un contrôle du respect de la réglementation locale et nationale en vigueur, explique sylvie raimbault, déléguée générale du synafel. il s’étend sur toute la france et est ouvert cette année, pour la première fois, à des concurrents et des réalisations

belges et suisses. en 2014, nous avions reçu 64 dossiers dans 9 catégories différentes. » www.viscom-paris. com

4-5 OCTObRE

LyON - EuRExPO

3DPRINT

fort du succès de ses deux premières éditions, 3DPrint, l’événement référent en france pour tous les professionnels de la fabrication additive, revient les 4 et 5 octobre 2016, à Lyon eurexpo. Le salon réunira une offre élargie d’exposants, avec 150 sociétés référentes et présentant tous les savoirfaire de la fabrication additive : imprimantes 3D,

scanners, logiciels, fabricants de machines, design et r&D, matériaux, prototypage rapide, fab Labs, contrôle, métrologie… Près de 2 000 personnes avaient assisté aux conférences ciblées et pris part aux débats en 2015. De nouveau, en 2016, le programme de conférences et de tables rondes sera bâti au plus près des thèmes d’actualité pour constituer une tribune efficace et concrète d’informations et de veille technologique. en outre, le hall d’eurexpo donnera toute latitude aux exposants pour présenter des machines en fonctionnement. www.3dprintexhibition.com

8-9 DéCEMbRE

CITé CENTRE DES CONGRèS - LyON

FuLL LED ExPO

Ce nouveau salon, qui se tiendra à Lyon, les 8 et 9 décembre, est entièrement dédié à l’éclairage par LeD. il réunit professionnels de l’éclairage, fabricants et distributeurs de solutions LeD, à destination des commerces, cafés, restaurants, locaux industriels… et il s’adresse surtout aux architectes, concepteurs lumières et aux bureaux d’études ou décorateurs d’intérieur. www.full-ledexpo. com

(*) Actu industries graphiques _346 avril-mai 2016


18 événement La couleur, un facteur de communication visuelle, tant en milieu urbain qu’en milieu rural. C’est là l’un des thèmes abordés le 18 mars dernier, à Bordeaux, par l’Académie de la couleur. L’occasion notamment d’approfondir les relations entre l’homme, la couleur et l’architecture – en corrélation étroite avec l’évolution de la société. Comme l’a souligné un intervenant, il est important de bien comprendre les modes d’interaction entre couleur, espace géographique et structure architectonique.

ENVIRONNEMENT

Couleurs des villes & couleurs des champs Par rodolphe Pailliez

_346 avril - mai 2016


événement 19

Focus

LA CCFI et LeS nORmeS COLORImétRIQUeS

D

epuis maintenant dixsept ans, dont six ans à Bordeaux, l’Académie de la couleur propose autour de son thème de prédilection des réflexions et des échanges transversaux entre un certain nombre d’acteurs impliqués autour de la problématique de la couleur. Celle-ci peut revêtir – du fait précisément de cet aspect transversal – différentes approches ou de multiples aspects. Après avoir, en 2015, proposé un événement autour du thème des encres et écritures urbaines (France Graphique n° 340, avril/mai 2015), l’Académie que préside Marie-Pierre Servantie, directrice et chromo-architecte de l’agence Architecture-Couleur, à Bordeaux, a cette année axé ses travaux sur les rapports qu’entretiennent les couleurs avec leur environnement immédiat, que celui-ci soit urbain ou rural. Tout comme Pantone qui révèle tous les ans – au travers de son Color Institute – sa couleur de l’année, à l’Académie de la couleur, sa présidente se livre également à cet exercice. Cette année a ainsi été associée au thème de l’événement (« De la terre aux territoires ») la couleur brun de rose. Si, en termes d’environnement visuel, la publicité et l’affichage grand format – même à des fins de financement de travaux – sont bien souvent remis en cause pour leur nuisance, « pollution » ou agression, il en va de même de l’architecture et de l’utilisation de certaines palettes de couleurs jugées par trop inappropriées à leur environnement. C’est ce que l’Académie de la couleur s’est attachée à mettre plus particulièrement en avant, au cours de son édition 2016.

LA COULEUR EN MILIEU URBAIN Architecte coloriste installée à Paris, docteur en art et architecture Larissa Noury est l’auteure de plusieurs ouvrages sur la couleur dans l’environnement urbain, dont La Couleur dans la ville, paru aux éditions du Moniteur. Elle a aussi réalisé de nombreuses études ou mises en couleur de villes, en France ainsi qu’à l’étranger, et elle a fondé et préside l’association « Couleur – Espace – Culture » (CEC). Autant dire que la polychromie urbaine ou polychromie architecturale suITE >

La Compagnie des chefs de fabrication de l’imprimerie (CCFI) a organisé le 15 mars, à Paris, dans le cadre de l’école Estienne, une conférence à laquelle ont participé de nombreux adhérents de l’association, mais également des étudiants de l’établissement. Sur le thème « Comprendre et se retrouver dans les normes colorimétriques », Wilfrid Meffre (Color Source) a détaillé la normalisation des configurations d’impression (nécessité pour obtenir des résultats reproductibles, méthode pour respecter un standard existant ou pour en créer un, etc.) et Alain Delauney (NormaPrint) a rappelé les huit domaines évalués lors d’un audit Procédé standardisé offset (PSO), depuis la prise en charge des données clients jusqu’à la mise en œuvre d’une documentation et d’une organisation spécifiques. Côté imprimeurs, Virginie Hamm-Boulard (CPI) et Christophe Pichou (Stipa) ont apporté leurs témoignages respectifs. « Il ne faut pas s’endormir sur ses lauriers en criant victoire. Il faut, après l’obtention de la certification, maintenir ses efforts au quotidien », indique la directrice projets de CPI France.

La couleur et l’architecture se trouvent de plus en plus en corrélation étroite avec l’évolution de notre société.

Il est important de bien comprendre les modes d’interaction entre couleur, espace géographique et structure architectonique

Larissa Noury

_346 avril - mai 2016


20 événement

(poly = plusieurs, chroma = couleurs) constitue son sujet de prédilection. D’emblée, celle qui est née en Biélorussie rappelle que la couleur, à travers des nuances multiples, participe pleinement à faire la ville et l’urbanisme. « Cette couleur en milieu urbain prend généralement appui sur des matériaux de construction naturels tels que la pierre, le bois, etc. sur lesquels sont appliquées des couches de peinture, de mosaïque, voire de pierres semi-précieuses ou de métaux précieux », indique-t-elle. Dans les meilleurs des cas, on a affaire à des palettes caractéristiques propres aux régions ethnographiques témoignant de leur originalité, avec une mise en avant des particularités locales, tant au niveau des couleurs utilisées que des matériaux employés. « Lorsque tel est le cas, nous nous trouvons en présence de véritables symphonies, avec une succession de rythmes et de symboles, indique Larissa Noury. Les harmonies chromatiques qui en découlent sont alors l’expression des idées et des caractéristiques de l’espace. » À partir d’exemples illustrant ces harmonies chromatiques, elle rappelle que si la palette des couleurs naturelles est conditionnée tout à la fois par la lumière et le climat environnant, la relation entre l’homme, la couleur et l’architecture se trouve aujourd’hui de plus en plus en corrélation étroite avec l’évolution de notre société.

Marie-Pierre Servantie, à la tête de l’Académie de la couleur et de l’agence Architecture-Couleur, à bordeaux.

« Il est important de bien comprendre les modes d’interaction entre couleur, espace géographique et structure architectonique », souligne-t-elle. Apparue après-guerre en Europe, dans les villes, au moment des reconstructions de masse, la couleur a ensuite connu pendant un certain nombre d’années une période de mise en retrait avant que de revenir aujourd’hui en force, avec plus ou moins de bonheur. Quel est, dès lors, l’avenir de la couleur dans la ville ? s’interroge l’auteur de La Couleur dans la ville et de Symbolique. La Ville en couleurs. Pour Larissa Noury, l’image de la ville n’est pas composée de couleurs

Élaborer un nuancier de référence pour donner une unité architecturale et favoriser une meilleure intégration au site

Marie-Pierre Servantie

_346 avril - mai 2016

Le photographe Hervé bernard distingué par l’Académie de la couleur pour son livre Regard sur l’image.

Focus

LA GAmme COLORCHeCKeR FÊte SeS 40 AnS

X-Rite Incorporated et sa filiale Pantone LLC fêtent, en cette année 2016, le 40e anniversaire de la gamme ColorChecker développée par X-Rite Munsell Color et comprenant les produits Classic, Passport Photo, Video et Passport Video. À l’occasion de cet anniversaire qui sera célébré tout au long de l’année et dans le monde entier, la société proposera différents événements, concours, etc. « La famille de solutions ColorChecker est parvenue depuis quarante ans à garder toute sa crédibilité et à s’adapter à l’évolution des technologies et des flux de production, au fur et à mesure du passage de l’analogique au numérique », précise Chris Winczewski, viceprésident du marketing des produits chez X-Rite. Les chartes ColorChecker répondent aussi bien aux besoins des amateurs qu’à ceux des professionnels, à travers un large éventail d’industries et de disciplines. « ColorChecker est, quels que soient les applications ou le niveau de qualification, un outil essentiel sitôt que la qualité de la couleur des images s’avère primordiale, ajoute Chris Winczewski. Les produits X-Rite continuent à évoluer pour répondre à l’épreuve du temps et aux défis que représentent les changements technologiques. »


événement 21

La couleur fait partie des véritables projets architecturaux, mais subit également l’influence du moment et de la lumière

Jean-Paul Simon

isolées, mais de leurs relations virtuelles dans l’environnement. S’appuyant dans ses travaux sur le Natural Colour System (NCS, système naturel de la couleur) et sur un logiciel baptisé « Harmonie des couleurs » permettant de simuler les harmonies colorées, elle prône dans un même engagement, écologie de la couleur et stratégie environnementale. C’est ce qui a guidé ses travaux dans une ville telle que Caen (Calvados), par exemple. « Il s’agit, ni plus ni moins, de mettre en place des scénographies polychromes successives d’une ville moderne en continuité avec la ville historique », précise-t-elle. LA POLYCHROMIE EN MILIEU RURAL « L’identité d’un bourg, d’un lotissement, d’un hameau s’exprime, entre autres composantes, par des couleurs qui agissent comme des marqueurs visuels essentiels et immédiats. Les couleurs dominantes sont étroitement liées à celles de l’environnement, des matériaux de construction et des revêtements de finition », résume Marie-Pierre Servantie. Avec son associée, Anaïs DupuyMoreau, elle a réalisé, en 2015, un guide de coloration du bâti de la vallée de la Vézère (Dordogne) pour les collectivités locales engagées, en vue de l’obtention du label Grand Site de France. Destiné à la préservation du patrimoine de

cette région composée de villages, de paysages et de grottes classées au patrimoine mondial de l’Unesco, ce nuancier officiel a été présenté à l’automne 2015. Il se décline en trois palettes pour les façades, les menuiseries et les ferronneries. Une quatrième palette est spécifique aux bardages des bâtiments d’activité. S’il existe une géographie des couleurs et si toutes les couleurs sont dans la nature, il n’en demeure pas moins vrai que dans le cadre d’un environnement tel que celui de la communauté de communes de la Vallée de l’Homme (CCVH), située en Dordogne, il est aujourd’hui indispensable « d’élaborer un nuancier de référence pour préserver et donner une unité architecturale à l’ensemble des constructions et favoriser une meilleure intégration au site », explique Marie-Pierre Servantie. Lors de son intervention, elle a développé la démarche et la méthodologie de coloriste mise en place. À savoir : recueil des matériaux dans 30 villages concernés par l’étude, collection des éléments naturels, identification précise des couleurs de ces différents éléments et enfin, classement. Après analyse des différentes données, une palette de 181 couleurs caractéristiques de la Vallée a été proposée et déclinée par secteurs géographiques, pour les façades, menuiseries et ferronneries, et une autre de 144 nuances a été élaborée pour les bâtiments suITE >

Focus

100 AnS De COULeUR AUX éDItIOnS eYROLLeS

Sous le titre 100 ans de couleur. Art, Graphisme, Design, un siècle d’inspiration, les éditions Eyrolles publient l’édition française de l’ouvrage de Katie Greenwood paru à Londres, en 2015. Spécialiste de l’iconographie et experte en histoire de l’esthétique, des modes et des tendances en matière de couleur, elle présente une centaine d’œuvres (publicités, couvertures de magazines, affiches, illustrations, etc.) remarquables par leur utilisation de la couleur. Ces illustrations couvrent tout le XXe siècle à raison d’une œuvre par année et sont présentées avec une table couleur spécialement créée mettant en avant les effets obtenus en modifiant la couleur dominante. Chacun des nuanciers est accompagné de ses références en RVB et en CMJN. « Ce voyage visuel à travers le XXe siècle nous emmène des tons naturalistes de l’Art nouveau jusqu’aux palettes patriotiques de la Seconde Guerre mondiale et de l’arc-en-ciel des années 1960 aux néons de l’identité punk et au-delà», souligne-t-elle, rappelant que la réaction à la couleur est une expérience subjective et que les interprétations peuvent être aussi vastes que le spectre lui-même.

_346 avril - mai 2016


22 événement

Focus

nOUveLLeS COULeURS et POSSIBILItéS De CRéAtIOn

Référence mondiale de la couleur et fournisseur de normes de couleurs professionnelles pour l’univers créatif, Pantone a développé, à l’ère de l’expression numérique, 112 couleurs supplémentaires pour « offrir de nouvelles possibilités de création ». Ce renouvellement de la gamme pour le graphisme « Pantone Plus Series » lui permet de proposer désormais 1 867 couleurs. Tirant partie des connaissances en veille internationale du Pantone Color Institute, la nouvelle palette intègre les tendances essentielles en matière de design dans tous les secteurs. Ont ainsi été consultés, dans le cadre de l’élaboration de ces nouvelles couleurs, des centaines de designers dans les domaines du graphisme, de l’emballage, de l’impression et du web design. « Tandis que la transformation numérique apporte de nouvelles formes visuelles d’expression, la couleur est un élément essentiel qui inspire et stimule la créativité », rappelle Kathryn Shah, vice-présidente marketing de Pantone. « Les outils numériques occupent une place importante dans notre quotidien et entraînent un changement social dans notre façon de communiquer », analyse-t-elle.

Nuancier officiel réalisé par l’agence Architecture-Couleur pour la communauté de communes de la Vallée de l’Homme.

d’activité. « Le bâti est toujours coloré et chacun a en tête, par exemple, les tonalités beige écru et brun crayeux de Paris, les tonalités brun orangé de Lille, les tonalités roses de Toulouse ou bien encore les tonalités ocrées de Lyon, etc. Mais que sait-on vraiment de celles des paysages ruraux et régionaux ? » s’interroge-t-elle. Pour Jean-Paul Simon, maire de la commune de Savignac-de-Miremont (Dordogne) et délégué de la CCVH, ce guide est une aide pour conseiller et instruire les dossiers d’urbanisme dans le choix des teintes des éléments de constructions ; c’est un document de référence pour éviter les erreurs. « La couleur fait partie des véritables projets architecturaux, mais il ne faut pas oublier que la couleur subit l’influence du moment et de la lumière », a-t-il rappelé lors de cette Académie de la couleur 2016. ÉDITION : LA COULEUR RÉCOMPENSÉE Enfin, cette édition 2016 de l’Académie de la couleur s’est achevée, comme c’est le cas depuis maintenant plusieurs années, par la remise de prix valorisant des publications sur le thème de la couleur. Sous la présidence de Henri Colombani, l’architecte-urbaniste,

_346 avril - mai 2016

écrivain et aquarelliste, le 8e trophée Œilleton (l’œilleton est l’extrémité du tube d’une lunette ou d’un microscope qui détermine la position optimale de l’œil) a été remis à Hervé Bernard pour son ouvrage Regard sur l’image, préfacé par Peter Knapp et imprimé par Frazier, paru aux éditions Regards et impressions (Paris). Photographe français né en 1958, Hervé Bernard, dit « RVB », entend « écrire avec les yeux » et abolir la frontière entre l’image reportage et la création visuelle. Ses images ont été publiées dans plus de trente magazines et ses photos sur la ville figurent dans de nombreuses collections (Bibliothèque nationale, musée Carnavalet, Caisse nationale des monuments historiques, etc.). Dans le même temps, un Prix spécial du jury a été remis à Alain d’Amato pour son ouvrage 1914-1918. Les hommes, les mots, la guerre, paru aux éditions Aldacom). Dans son livre, l’auteur de plusieurs ouvrages historiques a décidé de redonner de l’éclat à plus de 200 clichés de la Grande Guerre en se livrant à une colorisation, le plus souvent partielle, mettant en valeur, une situation, un lieu, un regard, une émotion ou un objet. n



24 chiffres clefs

78

C’est, en milliards, selon un bilan du cabinet iDC, le nombre de ventes mondiales d’objets connectés enregistrées en 2015, en progression de 171,6 % par rapport à 2014.

448 C 40 C’EST LA COULEUR PANTONE QUI A ÉTÉ CHOISIE POUR ACCOMPAGNER, EN FRANCE, LES PAQUETS NEUTRES DE CIGARETTES. SOIT UNE NUANCE DE VERT FONCÉ AVEC FINITION MATE, SELON LE DÉCRET PUBLIÉ LE 22 MARS 2016, AU JOURNAL OFFICIEL.

années se sont écoulées, depuis que, le 1er avril 1976, deux jeunes américains, Steve Jobs et Steve Wozniak, créèrent leur société d’informatique afin de commercialiser l’apple 1, l’un des tout premiers ordinateurs individuels.

140

Finalement, ce nombre de caractères continuera bien de constituer – malgré certaines « rumeurs » –, la longueur limite des messages postés sur Twitter. Ainsi en a décidé Jack Dorsey, le président de Twitter, qui a estimé qu’il s’agit là d’une « bonne contrainte ».

_346 avril - mai 2016


75

C’est, en minutes, le temps qu’un salarié français passe chaque jour sur Internet, au bureau, à des fins personnelles, contre 55 minutes pour le travail. Source: étude Olfeo, éditeur de logiciels de filtrage du Net.

chiffres clefs 25

579 C’est, en milliards de dollars, le poids que devrait peser, selon les estimations, le marché publicitaire mondial en 2016. les investissements des annonceurs devraient croître de 4,6 % contre 3,9 % en 2015.

1,3

C’est, en milliard, le nombre de smartphones vendus dans le monde en 2015, soit 7 % de plus qu’en 2014, selon une enquête du bureau d’études GfK qui prévoit une progression similaire en 2016.

_346 avril - mai 2016


26 créer La septième édition du Printemps de la typographie organisé par l’école Estienne s’est déroulée, les 10 et 11 mars, à l’auditorium Colbert de la rue Vivienne, à Paris (2e). Cette édition s’est proposée de « voir le blanc dans l’écriture et alentour ». Une dizaine d’intervenants – historiens, chercheurs, enseignants, typographes, etc. – ont planché sur ce thème du « Blanc » dans toute sa richesse et sa diversité.

LES LANGAGES DE LA TYPO

Par rodolphe Pailliez

printemps de la typo 2016 : la saison du blanc

A

près avoir, en 2015, consacré son colloque au thème du décor, le Printemps de la typographie a axé cette année sa réflexion autour du

« blanc ». « Voir le blanc, c’est l’expédient commode pour ouvrir le champ de la langue à un espace qui ne lui est pas d’emblée familier : l’espace précisément. En l’occurrence, plus prosaïquement, l’espace matériel d’un support », ont souligné en introduction les organisateurs de la manifestation, Philippe Buschinger, Franck Jalleau et Raphaël Lefeuvre, tous trois enseignants à l’école Estienne. Ceux-ci ont souhaité – comme lors des précédentes éditions – confronter différentes expériences et approches s’inscrivant « dans l’écriture et alentour. » TOuT sauF un espace neuTRe Historien de l’art et commissaire indépendant, Sébastien Pluot – tout en évoquant les œuvres de Marcel Broodthaers et Jérémie Bennequin qui, tous deux, ont travaillé à leur façon sur le poème graphique de Stéphane Mallarmé « Un coup de dés jamais n’abolira le hasard » – a replacé d’emblée le thème _346 avril - mai 2016

du colloque dans le rapport entre l’œuvre et son contexte, à savoir le support de celleci. Évoquant la relation au blanc et la prise en compte de son caractère, il estime qu’il convient de dépasser l’équivoque partant du fait que cette couleur symbolise la neutralité. « Le blanc est tout sauf un espace neutre. Ce qui en apparence est neutre, ne l’est jamais », rappelle-t-il, soulignant que le blanc constitue un espace d’interprétation de nombreux possibles.

ORGanIsaTIOn auTOuR Du VIDe Directrice de recherche au CNRS, Yolaine Escande s’est penchée, quant à elle, sur les jeux du blanc et du noir dans la calligraphie et la peinture chinoises. Rappelant que la calligraphie constitue une méthode et une discipline d’écriture censées transmettre des valeurs morales, elle évoque l’élément signifiant que constitue le support ainsi que l’organisation autour du vide de la langue graphique représentée par l’art du pinceau.

Focus

Retrouvez tous les printemps Depuis la création du Printemps de la typographie, en 2010, France Graphique est la seule revue à suivre et à rendre compte de ce colloque annuel. Retrouvez les éditions précédentes dans les numéros suivants : - 2010 « Transmettre l’écrit » (FG n° 310), - 2011 « Écrire la ville » (FG n° 317), - 2012 « Écriture et pouvoir » (FG n° 324 et 325), - 2013 « Devenir typographe » (FG n° 328 et 329), - 2014 « Détours typographiques » (FG n° 334), - 2015 « Dans le décor » (FG n° 341).


créer 27

Focus

SANDrINe NUGUe eT FreD SMeIJerS

Cette édition 2016 du Printemps de la typographie a donné la parole à deux typographes : Sandrine Nugue et Fred Smeijers. Typographe, créateur de caractères, enseignant et auteur né à Eindhoven (PaysBas), en 1961, Fred Smeijers a commencé à travailler chez Océ pour lequel il a créé des polices destinées aux imprimantes laser. Son intervention a porté sur les lettres stencil, entre écriture manuscrite et caractère typographique, offrant de nombreux champs d’application. Lauréate avec la création du caractère « Infini » de la commande publique lancée en 2014 par le Centre national des arts plastiques (CNAP), Sandrine Nugue est diplômée de l’école Estienne (BTS Communication visuelle en 2007). Créatrice de caractères et designer graphique née en 1985, elle a ensuite suivi un enseignement à l’École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg et à l’École supérieure d’art et de design d’Amiens. Prenant sa source dans l’écriture épigraphique, l’Infini propose à tous de jouer avec les mots, avec les pictogrammes et les ligatures de manière ludique et créative. Déjà utilisé dans plusieurs réalisations, l’Infini a récemment accompagné la campagne de la Semaine de la langue française & de la francophonie organisée par le ministère de la Culture et de la communication.


28 créer

« La calligraphie a le naturel pour origine ; le naturel une fois établi apparaissent le yin et le yang ; le yin et le yang apparus, forme et blanc surgissent au travers du tracé », indique-t-elle, citant le calligraphe Cai Yong (133-192). Et de souligner que le blanc peut correspondre au vide ; aussi bien au yin qu’au yang… Le bLanc aux muLTIpLes FaceTTes Pour Claire Bustarret, codicologue et ingénieure de recherche à l’Institut des textes et manuscrits modernes (CNRS-ENS), la question relative au blanc est généralement négligée par les littéraires. Et pourtant, il s’agit-là, comme elle le note, d’un sujet aux multiples facettes, évoquant tour à tour le blanc invisible, le blanc opaque, le blanc révélateur, le blanc opérateur. Le blanc invisible est celui des feuillets blancs non foliotés dans les bibliothèques ou celui des espaces non porteurs de textes dans les éditions. Ou quand l’absence d’écriture est conçue comme un vide. Le blanc opaque, quant à lui, renvoie à l’espace graphique et à la matérialité du support, à la mise en espace de l’écrit. Avec, en guise d’illustration, la disposition et l’usage des marges ; les feuillets vierges, les interlignes vierges… se présentant sous la forme d’espaces provisionnels ; le réemploi d’un verso vierge… Le blanc révélateur se définit comme le support témoin des pratiques d’écriture. « La question du rapport intentionnel ou aléatoire de l’utilisation des supports reste ouverte », souligne Claire Bustarret. Si, comme elle le note, l’histoire du papier a surtout un caractère technique et économique et s’intéresse finalement peu aux utilisations, il n’en demeure pas moins vrai que dans le cadre du blanc révélateur, le support constitue un bon indice des pratiques d’écriture. _346 avril - mai 2016

«C’est l’occasion d’identifier les types de papiers employés, de mettre à jour les caractéristiques de fabrication, d’identifier les fabricants et d’affiner les recherches au travers des indices que sont les cachets, les filigranes, les marques postales», indique Claire Bustarret. Enfin, le blanc opérateur se présente comme un espace à travers lequel se dissimulent des énigmes à résoudre telles que la datation des fragments, le lieu de rédaction de tel ou tel écrit, etc. Posant in fine la question: «Et le blanc comme couleur?» Claire Bustarret se montre prudente. «Il s’agit-là d’un critère d’identification peu fiable. Les teintes sont, en effet, variables en fonction des conditions de conservation et d’observation», rappelle-t-elle. Le bLanc aVanT La TYpOGRapHIe Avant même l’avènement de la typographie et de l’imprimerie, le blanc a toujours occupé une place dans l’histoire de l’écriture, qu’il s’agisse de tablettes, d’inscriptions murales, de manuscrits, ou bien encore d’écritures sur poteries ou d’inscriptions murales au pinceau à Pompéi. C’est ce qui ressort de l’intervention de Marc H. Smith, historien et paléographe, diplômé de l’École nationale des chartes, qui se penche sur la façon dont le blanc articule le plan, le mot, la phrase – depuis les tablettes en cire jusqu’aux manuscrits du XIVe siècle. Balayant cette très vaste période, il souligne le rapport dynamique de l’écriture romaine vis-à-vis de son support («Beaucoup d’inventivité au niveau des rapports entre pleins et vides»), en le comparant à l’alphabet grec dont les lettres de petites dimensions s’inscrivent dans un carré. Au fil du temps et des époques apparaissent des phrases articulées visuellement pour faciliter notamment la lecture à voix

haute et où les blancs servent de ponctuation («Séparation des mots et articulation de la page vont de pair»). Au temps des Carolingiens, la page était construite comme une œuvre d’art à part entière sur laquelle textes et images se disputaient la primauté et où rivalisaient d’ingéniosité scribes et décorateurs. Dans les manuscrits dits «de travail», l’articulation s’effectue entre texte et commentaire avec une stratification de celui-ci sous forme de gloses. «Parfois, les commentaires sont plus importants que le texte lui-même», indique Marc Smith. Au XIVe siècle, les marges se remplissent non plus seulement de gloses, mais aussi de décors. «Au départ, il n’y a pas eu de rupture véritable entre le livre manuscrit et le livre imprimé. À tel point qu’il y avait alors une forte demande de papier destiné à l’insertion, après impression, de commentaires manuscrits», précise-t-il. Le bLanc cOmme pensÉe VIsueLLe Intervenant sur le thème «De la garde à l’outre-page», Anne Zali, en poste au service de l’action pédagogique de la Bibliothèque nationale de France et Emmanuël Souchier, professeur des universités (Sorbonne/Celsa) ont évoqué le blanc comme support de l’invisible, le blanc comme lieu de germination…, dans le prolongement de l’intervention de Claire Bustarret. Pour Anne Zali, « c’est le noir qui permet de lire le blanc ; le noir n’est là que pour servir le blanc. » Si, comme le souligne Emmanuël Souchier, le blanc n’est rien sans le cadre qui l’entoure, la page – espace singulier – permet au blanc d’être pleinement acteur, pleinement actif. Et de rappeler que Roland Barthes parlait à ce propos de « l’étoilement du texte à partir du blanc. » n



30 créer Parfum

Un zeste de sixties Pour du lancement de son eau de toilette Eau des Sens, le parfumeur français Diptyque a réalisé un communiqué de presse alliant graphisme des années soixante et jeux d’optique.

3

1

Focus Le contexte

L’année 2016 est pour la marque Diptyque celle du lancement de son Eau des Sens. Cette eau de toilette, où s’accordent la fleur d’oranger, l’orange amère, la baie de genièvre, l’angélique et le patchouli exhale une fragrance à la fois changeante et équilibrée. Elle se veut un hymne à la confusion des sens, qu’elle soit visuelle, tactile ou olfactive. Elle est également un hommage au bigaradier qui ponctue le communiqué de presse de sa touche de chaleur.

La réaLisation

Le dossier de presse devait garder la simplicité et les codes graphiques de la marque, tout en intégrant une dimension tactile et visuelle. Il s’inspire, en terme de graphisme, du mouvement Optical Art, né dans les années soixante, en jouant sur les illusions d’optique. La couleur orange est un clin d’œil à la matière première tandis que le papier miroir permet des jeux d’illusion et de reflet des images. Les papiers de diffé­ rentes textures évoquent quant à eux le sens du toucher et la confusion ainsi créée. Les trois singes de la sagesse que l’on retrouve sur le dossier de presse se couvrent chacun une partie différente du visage (les yeux, la bouche et les oreilles) de leurs mains. Ils forment une sorte de maxime picturale: «Ne pas voir, ne pas entendre, ne pas dire», un petit clin d’œil à la confusion des sens. La seule contrainte était la réali­ sation de la couverture en effet miroir pour une lisibilité optimale du logo.

2

1

Papier. Le papier utilisé dans le dossier de presse est fourni par Fedrigoni. Il s’agit de Symbol freelife gloss (250 g) pour la couverture et deux feuillets, et d’Academia premium white (120 g) pour quatre autres feuillets. _346 avril - mai 2016

2

Tirage. Le dossier de presse a été tiré à 1 873 exemplaires en 13 langues différentes.

3

Public ciblé. Ce dossier de presse visait les magazines mensuels féminins et beauté, la presse quotidienne et spécialisée, les magazines masculins et géné­ ralistes, et certains médias web.

qui fait quoi ?

Création du dossier de presse : L’artiste et parfumeuse Chantal Sanier et le service communication de Diptyque Impression offset, marquage à chaud et reliure : Groupe PPA­Mahé (Montreuil, 93) Papier : Fedrigoni



32 créer ChamPagne

Art brut

La maison Besserat de Bellefon, située à Épernay, en Champagne, fait partie du second groupe mondial de champagne, Lanson-BCC. Créée en 1843, par Edmond Besserat, elle vend 800 000 bouteilles chaque année. Pour sa Cuvée des moines, joyau de la maison, la marque propose un coffret à l’image de son contenu. Le pari est réussi, grâce au carton compact Algro Design de Sappi.

1

2

Focus Le contexte

La maison Besserat de Bellefon travaille avec Sappi depuis trois ans. Marine Gantet, responsable de marque chez Besserat de Bellefon avait déjà transformé l’image de toute la gamme d’étuis avec le fabricant. Pour la Cuvée des moines, la gageure impliquait le choix d’un carton qui supporterait des processus de finition complexes. « Pour présenter nos bouteilles, il nous fallait un coffret à l’image de son contenu. Du point de vue du design graphique, le fil conducteur était l’élégance et la pureté », précise­t­elle. C’est Michel Lassalle, responsable du marché luxe chez Artigrafiche, spécialiste italien du packaging pour les étuis destinés au marché des vins et spiritueux, qui est à l’origine du choix du papier, avec Marine Gantet. « Le papier Algro Design se distingue par sa surface d’un blanc inégalé, il ne se déchire pas, même en cas de gaufrages multiples et très profonds, et il offre un aspect et un toucher de grande qualité. »

La réaLisation

3

1

Le breuvage : Le champagne Besserat de Bellefon ayant une qualité « gastronomique », les variétés de la Cuvée des moines sont conçues pour accompagner tout un repas. Ses bulles sont réputées pour être 30 % plus fines que celles d’un champagne classique.

_346 avril - mai 2016

2

Le support : Le papier Algro Design est un couché double couche au recto, non couché au verso. Il est disponible en grammages de 160 à 400 g / m².

3

Public : Présenté dans un flaconnage du XVIIIe siècle, ce champagne est à l’origine de la réputation dont jouit Besserat de Bellefon auprès de la grande restauration. Il est principalement distribué chez les cavistes ainsi que dans les grands hôtels et restaurants étoilés.

« Le graphisme de l’étui requérait un fond blanc, avec un effet métallique. Gaufrage, estampage… nous n’avons pas ménagé le matériau », note Marine Gantet. « Il nous fallait donc un carton d’une blancheur extrême et qui se comporterait bien, tout au long du processus de production, ajoute Michel Lassalle. Grâce à l’impression d’un vernis mat, nous avons retrouvé un aspect naturel. Le support, très lisse, d’Algro design a permis un marquage à froid et de fait, l’impression des cou­ leurs métallisées sur mesure. »

qui fait quoi ?

Champagne : Besserat de Bellefon Design : Marine Gantet pour Besserat de Bellefon Papier : Sappi Impression : Artigrafiche (Italie)



34 drupa

drupa 2016

Direction Düsseldorf Par rodolphe Pailliez et Bakhta Jomni

Quel que soit le moyen de transport utilisé par les uns et par les autres, tous les chemins mèneront – du 31 mai au 10 juin 2016 – à Düsseldorf (Allemagne) pour la seizième édition de la Drupa, salon « n° 1 for print and cross-media solutions », selon la baseline désormais adoptée par les organisateurs de la manifestation. De quoi celle-ci sera-t-elle faite ? Quels sont les enjeux majeurs qui se présentent à la profession ? Quelles grandes tendances se profilent à l’horizon ? Autant de questions auxquelles la présentation générale de cette édition 2016 et celle d’un certain nombre de nouveautés apportent, en avant-première, quelques éléments de réponses. Pour mieux prendre le pouls du futur.

_346 avril - mai 2016


drupa 35

Focus praTIQuE

D

e quoi va être constituée cette seizième édition et déjà la quatrième après celle du Millenium en… 2000. Pas toujours évident et aisé de le prédire avec certitude. Un exemple : à l’issue de l’édition 2008, la plupart des exposants se frottaient les mains suite à de nombreuses décisions d’investissements prises sur les stands. À l’heure de la fermeture de cette édition 2008, certains estimaient que les commandes effectuées à cette occasion représentaient un montant total d’environ dix milliards de dollars. Las, le krach de l’automne 2008, point de départ de la crise économique mondiale des années 2008 et suivantes, ruina et échauda bon nombre d’espoirs en même temps qu’elle entraîna la résiliation ou, au mieux, le report d’un certain nombre de projets d’investissements. Quatre ans plus tard, en 2012, la Drupa a affiché sur le plan de la fréquentation des résultats en baisse de quelque 75 500 visiteurs pour, au final, un total de 314 500 visiteurs, loin des 391 000 de 2008 et très loin des 428 000 de la Drupa du Millenium. Ce fléchissement de la fréquentation a eu notamment pour conséquence de limiter cette année la durée de l’exposition à onze jours contre quatorze auparavant. Exit ainsi l’un des deux week-end pendant lesquels la Drupa était ouverte. À l’issue de l’édition 2012, Werner Matthias Dornscheidt, président de Messe Düsseldorf, estimait que les raisons de cette baisse de fréquentation s’expliquaient aisément et ne constituaient pas à proprement parler une surprise. Rappelant que, juste en Allemagne, l’industrie du secteur de

Dates et lieux Drupa 2016 se déroule du 31 mai au 10 juin 2016, dans le cadre du Parc des expositions de Düsseldorf (Allemagne). l’impression avait connu, entre 2000 et 2011, 3 900 fermetures d’entreprises correspondant à un effectif de plus de 61 000 personnes et qu’aux États-Unis, le nombre de fermetures d’imprimeries avait atteint durant la même période le chiffre de 7 700 ! DES IMPRIMEURS ET DES FOURNISSEURS TRÈS OPTIMISTES Dans le dernier rapport daté de mars 2016 sur la Drupa et les tendances mondiales 2016, réalisé par Messe Düsseldorf en tant qu’organisateur de la manifestation, la confiance semble au rendez-vous. « Malgré une suite >

Nombre d’exposants 1 650 exposants en provenance de plus de 50 pays, répartis dans les 17 halls de Messe Düsseldorf. Horaires Tous les jours de 10 à 18 heures et jusqu’à 17 heures les samedi 4 et dimanche 5 juin. Tarifs Le billet d’entrée d’une journée, préacheté en ligne, coûte 45 euros et 65 euros s’il est acheté à l’entrée. Le billet valable pour trois jours coûte 120 euros en ligne et 175 euros sur place, etc. Plus d’informations www.drupa.de

Les imprimeurs, comme les fournisseurs, sont très optimistes quant à l’avenir économique de leurs entreprises

Rapport Drupa Global Trends, mars 2016

« Venez comme vous êtes. » Ici lors de l’édition 2012. La Drupa fait cohabiter une très large palette de visiteurs.

La Drupa est l’occasion de prendre de la hauteur pour mieux appréhender les nouveautés présentées, que celles-ci constituent des solutions abouties ou bien des prototypes plus ou moins finalisés. _346 avril - mai 2016


36 drupa

Focus aNIMaTIONS

dip ! (drupa innovation park) Véritable plateforme pour l’innovation, lancée lors de l’édition 2004, le dip ! constitue un excellent baromètre de la vision du futur que se propose de mettre en avant la manifestation. Sur plus de 3 000 mètres carrés, six grands thèmes seront abordés : publications multicanales et solutions marketing, web-tomedia et e-commerce, valeur ajoutée des imprimés… drupa cube Dans le prolongement du dip !, les conférences du drupa cube, initiées en 2008 et 2012, s’adresseront pour la première fois à des marchés verticaux et combineront différents thèmes au travers d’études de cas, associant par exemple des sujets tels qu’impression fonctionnelle et impression d’emballage, impression 3D et développement durable… touchpoint 3D fab + print Consacré à l’impression 3D, cet espace présentera les dernières avancées et les meilleures pratiques dans ce domaine. Lieu de rencontre et de dialogue, il permettra des échanges entre fournisseurs et usagers des technologies, exposants et visiteurs, créateurs et praticiens. touchpoint packaging Dédié aux différents marchés du packaging – des produits alimentaires aux cosmétiques –, cet espace se penchera sur les multiples aspects de l’emballage : technique et fonctionnel, culturel et éthique, réduction des coûts et efficacité… PEPSO (Printed Electronics Products and Solutions) L’impression fonctionnelle est un des thèmes d’avenir que la Drupa souhaite mettre en avant, dès cette édition, au travers de nombreux exemples d’application à l’électronique imprimée. Sous les enseignes PEPSO, plusieurs exposants auront des stands sur le thème « Produits et solutions de l’électronique imprimée ».

_346 avril - mai 2016

conjoncture économique difficile, les imprimeurs, comme les fournisseurs, sont très optimistes quant à l’avenir économique de leurs entreprises », peut-on lire dans les conclusions du rapport. Néanmoins, celui-ci apporte çà et là quelques nuances à cet optimisme. Concernant l’impression commerciale (mailings, formulaires administratifs, impression de sécurité, grand format, façonnage d’imprimés commerciaux), il souligne qu’au vu de la diminution importante des produits clés dans de nombreux secteurs de marché, les « nouvelles » applications d’impression à valeur ajoutée sont souvent les produits qui offrent de véritables opportunités de croissance. Mais, relèvent les auteurs du rapport, « il est décevant de noter qu’à l’exception de l’Amérique du Nord, la proportion des imprimeurs commerciaux proposant ces services à valeur ajoutée n’a pas considérablement augmenté au cours des trois années de notre enquête ». Dans le domaine des spécialistes de l’édition (journaux, magazines, catalogues et livres, façonnage de publications), si le rapport pointe l’impact croissant des médias numériques, il souligne également que celui-ci se fait réellement sentir essentiellement en Amérique du Nord, où la proportion des imprimeurs d’édition rapportant plus de 10 % de titres avec l’édition en ligne est passée de 16 % en 2013 à 50 % en 2015. À l’échelle de la planète, les chiffres communiqués sont loin d’atteindre un tel niveau. Concernant le secteur de l’emballage (étiquettes, cartons et cartonnages, emballages souples), où la plupart des imprimeurs mentionnent une situation de marché favorable, le rapport indique que 28 % d’entre eux vendent désormais activement de l’impression numérique. Dans le même temps, il est souligné que : « l’emballage à valeur ajoutée est

plutôt bien répandu, même si pour la plupart d’entre eux, la proportion des articles à fort potentiel associés à des services tels que contenu variable, personnalisation, caractéristiques de sécurité et emballage interactif, reste très faible. » Enfin, dans le domaine du « fonctionnel » (impression industrielle / décorative, électronique imprimée, impression 3D sur céramique et textiles, décorations murales), le rapport met en avant « une évolution positive qui se poursuit ». Il s’agit-là d’un secteur dans lequel le jet d’encre a fortement progressé. « Le jet d’encre numérique domine largement et il est frappant de relever la vitesse à laquelle il s’est développé, par exemple, pour les applications sur céramiques, passant de 20 % en 2014 à 87 % en 2015. » Même constat côté électronique imprimée avec une pénétration du jet d’encre passant de 40 % en 2014 à 80 % en 2015. Dans le cas des impressions sur céramiques, cette progression s’est faite aux dépens de la sérigraphie et de la tampographie, et dans celui de l’électronique imprimée au détriment de l’électrographie numérique. JET D’ENCRE, PACKAGING ET CLOUD Depuis maintenant plus de quarante ans, chaque édition de la Drupa s’accompagne d’une tendance majeure telle que, par exemple, la photocomposition en 1982, le numérique en 1990, l’automatisation des presses et des flux de production en 2000, le JDF (Job Definition Format) en 2004 et le jet d’encre en 2008. En 2012, l’édition avait mis en avant plusieurs tendances majeures que l’on devrait, peu ou prou, retrouver encore cette année au premier rang des préoccupations majeures, telles que le multicanal, les impressions hybrides, les impressions suite >



38 drupa

fonctionnelles et le jet d’encre, sans oublier les impressions vertes et le développement durable. Des présentations pré-Drupa effectuées par un certain nombre de fournisseurs, il ressort, sur un plan général, trois grandes tendances très largement partagées par les uns et par les autres. Jet d’encre. Tout d’abord, en termes de technologies d’impression, le jet d’encre s’affirme comme LE procédé d’aujourd’hui et, bien évidemment, de demain. Certes, il faisait déjà partie en 2008 des tendances du moment, mais il a, entre-temps, pris une tout autre dimension. C’est ainsi que selon une étude intitulée « The future of Inkjet Printing to 2019 » réalisée par Smithers Pira, organisme international d’étude et de conseil sur l’emballage, le papier et la chaîne graphique, le marché du jet d’encre devrait connaître une croissance de 12,7 % en termes de volume entre 2014 et 2019. En 2014, ce marché du jet d’encre pour l’imprimé et l’emballage était évalué à 51,7 milliards de dollars. Packaging. Parallèlement à cet engouement pour le jet d’encre, le secteur de l’emballage recueille également de très nombreux suffrages et se retrouve aujourd’hui au cœur de très nombreuses stratégies. Il est vrai que selon les prévisions actuelles, le marché de l’emballage devrait atteindre les 985 milliards de dollars à l’horizon 2018. Conscients de cet engouement, les organisateurs de la Drupa ont décidé qu’un salon dans le salon serait dédié cette année à ce marché. C’est ainsi que l’espace « Touchpoint Packaging », situé dans le hall 12, rassemblera une vingtaine d’exposants du secteur de l’emballage. Le forum qui s’y déroulera, a été conçu et organisé en coopération étroite avec l’Euro_346 avril - mai 2016

pean Packaging Design Association (EPDA). Pour mieux répondre aux besoins spécifiques des différentes industries consommatrices d’emballages, le « Touchpoint Packaging » se déclinera en quatre axes de recherche : « alimentation & boissons », « produits non alimentaires », « produits pharmaceutiques » et « produits cosmétiques ».

Cloud. Enfin, ces deux grandes tendances – jet d’encre et packaging – s’accompagnent aussi de nombreux développements en matière de solutions logicielles, d’automatisation, de flux de travaux et surtout de partage sur le cloud. Selon Claus Bolza-Schünemann, président du comité Drupa et du conseil d’administration de Koenig & Bauer AG, la mégatendance de cette édition 2016 sera le Print 4.0. « L’impression 4.0 permet d’individualiser et de personnaliser l’impression numérique. Pour un packaging de haute qualité ou bien l’enrichissement rapide de la diversité des solutions en impression industrielle et fonctionnelle, ce réseau numérique constitue la solution et la garantie d’efficacité et de compétitivité », souligne-t-il. C’est la mégatendance qui va s’affirmer à la Drupa 2016 et les signes avant-coureurs en sont déjà perceptibles. » PLANS D’INVESTISSEMENT ET ENJEUX STRATÉGIQUES Face à ces différentes tendances, quelles sont les perspectives d’investissements du secteur ? Toujours selon le dernier rapport Drupa réalisé par Messe Düsseldorf, les plans d’investissements restent positifs. « Malgré une conjoncture délicate, ou peut-être pour cette raison, tant les imprimeurs que les fournisseurs continuent d’engager des dépenses d’investissement élevées », soulignent les responsables du rapport.

En termes de segments de marché, c’est dans le domaine du fonctionnel que l’on trouve la plus forte augmentation des investissements au cours des douze derniers mois (+41%) devant l’emballage (+36%), l’impression commerciale (+26%) et l’édition (+19%). Selon le rapport de Messe Düsseldorf, les plans envisagés pour l’année à venir reflètent la même tendance. Concernant la nature de ces investissements, la technologie d’impression constitue la priorité la plus fréquemment citée suivie de la finition et du prépresse puis des flux de production. Concernant l’investissement dans la technologie d’impression, le numérique couleur feuille à feuille constitue le premier choix pour les représentants des secteurs de l’impression commerciale, de l’édition et du fonctionnel devant l’offset feuille et le jet d’encre rotatif numérique. Dans le domaine de l’emballage, les « préférences » vont à la flexo et à l’offset feuille devant le numérique. Par-delà ces projets et tendances d’investissements, les enjeux stratégiques auxquels sont confrontés imprimeurs et fournisseurs n’ont jamais été aussi grands. Imprimeurs et fournisseurs doivent aujourd’hui faire face à des marchés qui évoluent rapidement et cela dans une conjoncture généralement délicate, souligne le rapport. « Mais le vrai changement, du moins pour les marchés de l’impression commerciale et de l’édition, c’est l’adoption rapide et en grande partie irréversible des communications numériques », reconnaissent les auteurs de ce troisième « Drupa Global Trends ». C’est dans ce contexte général – à la fois économique et technologique – que va se dérouler la seizième édition de la Drupa, dont le slogan – « Touch the Future » – se veut particulièrement prospectif. Alors, en route pour prendre le pouls du futur. n


drupa 39

Plan du salon

_346 avril - mai 2016


40 drupa

Hall 1 Heidelberg : le jet d’encre au format B1 Plus que jamais, Heidelberg préfère bâtir sa stratégie autour des notions d’équipement, de consommable et de service plutôt que de se présenter comme un simple constructeur de machines. Sa présence à la Drupa se fera sur le thème « Simply Smart ». « L’entreprise strictement focalisée auparavant sur la technologie est désormais entièrement tournée vers ses clients utilisateurs », résume Gerold Linzbach, PDG et président du comité de direction de Heidelberger Druckmaschinen. La présence de Heidelberg à cette nouvelle édition de la Drupa va être marquée en tout premier lieu par le lancement d’une nouvelle presse feuille jet d’encre au format B1 (70 x 100 cm) Primefire 106, qui sera exposée à Düsseldorf en version 7 couleurs. Apte à produire jusqu’à 5 000 feuilles / heure en mode recto, elle sera disponible

_346 avril - mai 2016

courant 2017. Elle résulte du partenariat signé, il y a deux ans, avec Fujifilm qui, sur ce développement, fait profiter le constructeur allemand de son savoir-faire en matière de têtes d’impression et d’encres développé au sein des divisions « Imaging Colorants » (encres aqueuses), « Dimatix » (têtes) et « Specialty Ink Systems » (encres UV) spécialisées dans l’activité jet

d’encre. Tout comme cette nouvelle presse, la gamme des produits développés à destination du secteur numérique se voit désormais adosser la signature « fire ». C’est ainsi que la gamme de presses Linoprint (CV et CP) devient Versafire ; la nouvelle presse pour étiquettes (DCS 340) de Gallus devient Labelfire ; et la presse pour la personnalisation d’objets Jetmaster Dimension devient Omnifire (250, 1000 et XL). L’ensemble de ces solutions est piloté par le flux Prinect DFE.

Partant du concept Overall equipment effectiveness (OEE) tenant compte de l’efficacité d’un équipement dans sa globalité, Heidelberg a aussi mis en place, à destination de matériels plus « traditionnels », un certain nombre de développements comme une nouvelle version du flux de production Prinect (Press Center XL) effectuant des opérations aussi modernes et intuitives qu’avec des smartphones ou des tablettes, grâce notamment à un écran de contrôle de 65 pouces et une résolution de 4k, des améliorations en termes d’optimisation sur les presses Speedmaster XL 75 (nouvelle génération de la technologie Anicolor) et CX 102, sans oublier une nouvelle plieuse Stahlfolder (TH/KH 82-P) dédiée aux opérations de finition à destination du labeur. Sur son stand ou plutôt dans le hall (1 en l’occurrence) de la Drupa, le concept Simply Smart sera décliné en trois versions : Smart Services, Smart Collaboration et Smart Print Shop. En compagnie d’un certain nombre de partenaires, seront exposés, en outre, les espaces Expert Lab mettant en avant les interactions entre Heidelberg et ses partenaires et Expert Stations présentant en détail l’offre de ces derniers. n


Polar : le façonnage créatif

Polar présentera, sur le stand de son partenaire commercial Heidelberger Druckmaschinen AG, sur une surface d’à peu près 350 mètres carrés, une grande palette de solutions destinées aux imprimeurs des travaux de ville, aux entreprises de façonnage et aux imprimeries numériques. Parmi ces solutions, deux nouveaux produits phares : le massicot Polar D 115 et le Digicut Polar Pro. Dans le portefeuille des massicots hydrauliques, le massicot Polar D 115 se positionne comme un produit haut de gamme. Il a été développé spécialement pour les imprimeurs numériques et de travaux de ville, où la coupe n’est requise qu’occasionnellement. Après l’introduction sur le marché, en 2015, du Digicut Eco, Polar complète la famille

des machines de découpe laser avec le modèle Digicut Pro. Tandis que le modèle Digital Eco était conçu pour les petits tirages, le Digicut Pro est conçu pour des tirages élevés et s’adresse aux imprimeries et aux façonniers. Sur ce nouveau matériel de découpe, le matériau est guidé automatiquement via un margeur à pile plate dans la cellule de coupe, où il est découpé à la volée au laser. « Avec la famille Digicut, Polar offre des solutions intéressantes pour un façonnage créatif. Au moyen du laser, les contours les plus filigranes peuvent être percés dans les matériaux les plus divers ; la variété de formes à créer ne connaissant quasi plus de limites », soulignent les responsables du constructeur. n Stand C03 _346 avril - mai 2016


42 drupa

Hall 2 IST Metz : tout pour l’UV IST Metz, en collaboration avec sa filiale ITL (Integration Technology Ltd) spécialisée dans les produits destinés à l’impression numérique, va, pour cette édition 2016, mettre un focus particulier sur les systèmes LED UV, afin d’en démontrer toutes leurs qualités, leurs niveaux de performances, ainsi que leurs capacités à se coupler avec les moteurs 2D et 3D multisupport : papier, carton, plastique, verre, métal, céramique, tissu, matériau composite,

objets tridimensionnels, etc. Sur son stand de 400 mètres carrés, IST Metz présentera une gamme d’équipements de séchage à base de lampes UV et de systèmes de séchage UV LED, ainsi que de nombreuses solutions applicatives dédiées à l’impression feuilles, rotative et numérique. Pour mettre en avant la pertinence de son concept Dual UV / UV LED, IST Metz dévoilera sur son stand une presse Heidelberg Speedmaster XL75

– 6+L (Anicolor UV) équipée du concept Dual permettant de passer, sur une même machine, du mode séchage par lampe UV au mode séchage UV LED pour imprimer à la volée aussi bien des emballages que des travaux de labeur. Comme le soulignent les représentants d’IST Metz, ce concept hybride est particulièrement intéressant pour les imprimeurs qui souhaitent, sur une même presse, accéder à la polyvalence dans leur production. Dans le concept Dual, le boîtier,

le système de refroidissement et l’alimentation électrique sont communs aux deux modes d’utilisation – seul le tiroir comportant la source lumineuse doit être remplacé dans le module. Sera également exposé un module MBS Labels destiné à l’impression d’étiquettes, intégrant le concept HYcure spécialement conçu pour s’adapter aux différentes presses, machines feuilles, rotatives, laizes étroites, etc. n Stand B10

Kama: la découpe dans tous ses états Pour accompagner les principales tendances dans le monde de l’impression, à savoir, d’une part, les courts tirages et, d’autre part, l’impression numérique d’emballages, le constructeur de solutions de finition Kama présentera sur son stand de 200 m2, à la Drupa, une solution complète pour l’impression en courts tirages de boîtes pliantes. Cette solution se compose d’une presse automatique de découpe et d’ennoblissement DC 76 ASB avec de nouveaux développements en matière de technologie à servo moteurs, et de la nouvelle plieuse-colleuse FF52i, _346 avril - mai 2016

le premier matériel de ce type développé par le constructeur et dédié aux courts tirages. Cette solution combinée a été optimisée pour la réalisation rapide de travaux et des changements de formats également optimisés. Après des tests en phase bêta qui se sont révélés concluant, Kama va donc lancer, à la Drupa,

sa nouvelle plieuse-colleuse FF52i au format 52 cm, équipée d’un système d’inspection 100 % tenant compte des paramètres les plus importants liés à des boîtes pliantes à usage pharmaceutique. Par ailleurs, la presse automatique de découpe et d’ennoblissement sera mise en avant dans

le hall 17, sur le stand HP, à l’espace emballage, associée dans un même flux de production à une presse HP Indigo 30000. Enfin, à destination des marchés de l’impression commerciale, Kama va présenter la Génération S de sa ligne de découpe ProCut. n Stand A15


drupa 43

Hall 3 GSE : la logistique des encres Spécialisé dans la mise au point de solutions intégrées de logistique des encres pour la flexo, l’hélio et la sérigraphie, GSE Dispensing va mettre plus particulièrement l’accent sur trois systèmes. Tout d’abord, le programme de dosage «Colorsat» pour des « couleurs à la demande ». La gamme de systèmes modulaires «Colorsat» mélange et dose les encres sur la base de critères qualitatifs et quantitatifs précis, en quelques minutes. Ces systèmes

sont conçus pour les encres aqueuses, UV et à solvant. Le stand accueillera notamment un système intégré de dosage et de mélange composé du système de dosage Colorsat Compact et du mélangeur Colormix optimisé: une solution adaptée aux applications d’emballages à volumes élevés. Présentés également les systèmes de lavage des seaux et des fûts. Reconçus et entièrement automatisés, ils permettent de nettoyer facilement et efficacement les conteneurs dans lesquels

sont conservées les encres. Dans ce domaine, GSE exposera son nouveau système de lavage de seaux Colorclean Indigo qui ne consomme que très peu d’eau et s’intègre complètement au flux de logistique des encres. Enfin sera révélé le nouveau système d’épreuvage Evolution Series développé par Print Proof Solutions, entreprise du groupe GSE. Utilisant les mêmes composants que ceux utilisés pour le travail, il apporte une méthode d’épreuvage hors ligne qualifiée

de «précise et prévisible». Il est capable d’épreuver pratiquement tous les supports d’emballage, du film au papier en passant par le carton ondulé. n Stand F50

Kurz : marquage et ennoblissement Sur le thème « Creating New Horizons », le fabricant de films décoratifs et fonctionnels va exposer de nouvelles opportunités et de nouvelles perspectives pour le marquage et l’ennoblissement. Afin d’optimiser les processus de production, Kurz présentera le concept Kurz Easy axé sur une mise en œuvre simplifiée. Celui-ci englobe le logiciel Foil Connect aui permet de calculer et d’optimiser rapidement la consommation de film, une nouvelle série de films de marquage à chaud couvrant une gamme d’applications étendue ainsi que

des outils perfectionnés pour un montage simplifié des clichés et une réduction des temps de préparation. Dans le domaine du transfert à froid, Kurz va dévoiler le système Distorun pour le transfert à froid d’images individuelles et l’utilisation optimisée des films de petites laizes. Précurseur dans la sphère de la finition graphique numérique, l’entreprise révélera le procédé Digital Metal permettant d’obtenir des effets métalliques par impression numérique. Dans le domaine du marquage fonctionnel, Kurz exposera de

nouvelles possibilités de combiner fonctionnalités optiques et digitales. Enfin, seront exposés des films au design innovant pour des applications de marquage à chaud comme à froid, ainsi que deux nouveaux films holographiques, avec des effets de relief spectaculaires. En dehors de son propre stand, Kurz sera également présent au drupa innovation park (Hall 7.0, stand E10), dans la section touchpoint packaging (Hall 12, stand B53), sans oublier la PrintCity n (Hall 12, stand C51). Stand D60 et E74 _346 avril - mai 2016


44 drupa

Hall 4C Pitney Bowes : performance et excellence des entreprises C’est sur le thème «Comment créer un impact positif et générateur d’avantage concurrentiel solide pour les entreprises» que Pitney Bowes axera sa présence en présentant un ensemble de technologies récentes au service des données, de l’impression et du courrier telles que: la mise sous pli, mise sous pli et finition, jet d’encre couleur, jet d’encre et finition, tri des colis et du courrier, intégration des données, etc.

« Ces solutions matérielles et logicielles sont conçues spécifiquement pour créer un impact positif dans quatre stratégies clés d’une entreprise », précise Grant Miller, vice-président de Global Operations and Product Management chez Pitney Bowes. Ces stratégies concernent l’excellence opérationnelle, une conformité inégalée, des communications à haute valeur et un engagement omnicanal. « Clarity

Solutions Suite », la toute dernière innovation destinée à l’environnement de production du secteur du courrier, constitue une offre en mode SaaS tirant parti des technologies physiques et numériques de l’Internet industriel. Objectif : intégrer et organiser les données recueillies par des capteurs situés sur les machines de traitement du courrier et permettant à l’utilisateur de bénéficier d’un aperçu en temps

réel, d’analyses prévisionnelles et de la maintenance prescriptive. Hébergée sur la plateforme GE Predix, la nouvelle suite de solutions Clarity constitue la première solution du marché issue de la collaboration entre Pitney Bowes et GE, destinée à conférer toute la puissance de l’Internet industriel à l’environnement de production du secteur du courrier. n Stand D59

Scodix: l’ennoblissement du cartonnage La nouvelle presse numérique Scodix E106 qui fait ses grands débuts à la Drupa permettra aux imprimeurs du secteur de l’emballage d’accéder à des solutions d’ennoblissement. La presse au format B1 (1060 x 760 mm) offre une cadence de production de 4000 pages par heure. « Nous sommes convaincus que cette nouvelle presse transformera significativement le secteur de l’emballage », confie Roy Porat, PDG de Scodix. La presse Scodix E106 intègre de multiples capacités d’ennoblissement sur une plateforme technologique polyvalente mettant en œuvre _346 avril - mai 2016

les modules Scodix Sense (résultats tactiles pour effets en relief), Scodix Spot (effet de vernis sérigraphique), Scodix Braille, Scodix Variable Data Printing / Variable Digital Embossing (avec codes-barres pour la personnalisation) et Scodix Foil (faisant appel à tous les types de pelliculage). Le système de pelliculage de la Scodix E106 a été développé pour Scodix par une société leader du marché, Compact Foilers Ltd. « Grâce à l’ennoblissement des imprimés, les transformateurs ont la possibilité d’apporter de la valeur ajoutée à leurs produits,

à l’heure où il n’existe souvent que peu d’opportunité ailleurs dans le procédé de transformation », poursuit le PDG de Scodix. Étendant les capacités des presses Scodix Ultra Series et Scodix S Series, la nouvelle Scodix E106 repose sur une technologie éprouvée offrant ainsi des capacités d’ennoblissement au format B1, format généralement utilisé par le marché du cartonnage. « Rendant les moyens et courts tirages viables, ce qui n’était pas le cas auparavant, la Scodix E106

se traduit par de réels avantages pour les imprimeurs et transformateurs du secteur du cartonnage, ainsi que pour les donneurs d’ordres qui peuvent désormais rehausser l’impact et maximiser l’attrait en rayon de nombreux biens de consommation », conclut Roy Porat. n Stand D60



46 drupa

Hall 5 Epson : des étiquettes à la décoration de produits Réparti en cinq zones (Prépresse, Signalétique & Affichage, Étiquettes, Reprographie et Technologie), le stand d’Epson va exposer l’ensemble de la gamme d’imprimantes et de presses jet d’encre de production professionnelles au travers de démonstrations et d’applications spécialisées. Les responsables d’Epson rappellent que l’entreprise a intensifié son programme de développement et plus que doublé le rythme de lancement de nouveaux produits destinés à l’industrie de l’impression professionnelle, depuis la dernière Drupa, en 2012. Sur les six derniers mois, Epson a lancé treize nouvelles imprimantes, lesquelles seront présentées ensemble en démonstration, pour la première fois, à Düsseldorf. Epson consacre ainsi 6% de son chiffre d’affaires en R&D, soit au quotidien 1,3 million de dollars! L’entreprise dispose en outre de 50 000 licences actives et 5000 nouvelles sont enregistrées chaque année. Dans le domaine de la signalétique et de l’affichage, Epson présentera sa dernière gamme d’imprimantes grand format SureColor SC-S et SC-F à sublimation. La gamme SC-S met en œuvre les encres UltraChrome GS3 _346 avril - mai 2016

et les têtes d’impression PrecisionCore. Elle propose un choix de trois modèles pouvant imprimer de 4 à 11 couleurs. De son côté, la gamme SC-F à encres UltraChrome DS permet d’imprimer sur textiles, tissus d’ameublement, vêtements et produits promotionnels. Les visiteurs pourront également voir le nouvel Epson Control Dashboard qui donne accès à plus de 200 profils de supports en ligne, pour un paramétrage aisé et automatique des travaux. Côté étiquettes, Epson va réunir ses presses industrielles et ses imprimantes d’étiquettes

pour les bureaux, les commerces et les applications portables. Les presses numériques de la gamme SurePress seront particulièrement mises à l’honneur et, surtout, la SurePress L-6034VW monopasse mettant en œuvre têtes PrecisionCore, encres UV avec séchage par LED, vernis numérique en ligne et blanc couvrant à forte opacité. Dans la zone consacrée à la reprographie, Epson exposera ses toutes dernières imprimantes grand format SureColor SC-P 20000 (10 couleurs en 64 pouces) et SC-P 10000 en 44 pouces destinées à la

production d’agrandissements photos, de tirages d’art, d’affiches et de visuels d’affichage en grand format. La Drupa sera aussi l’occasion de dévoiler dans ce domaine plusieurs nouveautés sur les imprimantes multifonction à encres aqueuses SureColor SC-T de 36 et 44 pouces, avec scanner intégré. Dans le domaine du prépresse et celui de l’épreuvage couleur, Epson présentera ses toutes récentes imprimantes SureColor SC-P7000 (24 pouces) et SC-P9000 (44 pouces). Enfin, dans la zone Technologie, Epson exposera et proposera en démonstration certaines de ses technologies les plus récentes issues des travaux de ses équipes de R&D. Les visiteurs pourront par ailleurs visionner une vidéo montrant le PaperLab, système de recyclage instantané du papier bureautique. Celui-ci fait appel à un procédé à sec pour recycler les vieux papiers de bureau en feuilles A4 / A3, cartes de visite ou papier coloré/parfumé. PaperLab marque le lancement d’une nouvelle division dédiée au recyclage intelligent. Celle-ci va se consacrer à étudier la manière dont la technologie pourrait être appliquée à grande échelle dans les années à venir. n Stand A01-1


drupa 47

Kodak : multiples technologies d’impression La Drupa sera l’occasion pour Kodak d’exposer l’ensemble de ses technologies d’impression, de l’électrophotographie à la flexo, en passant par le jet d’encre et l’offset. Dans le domaine de l’électrophotographie, Kodak va présenter sa nouvelle presse numérique couleur de production Nexpress ZX3900. Elle prend en charge les papiers très épais ainsi que l’utilisation de supports synthétiques ouvrant ainsi de nouveaux débouchés aux imprimeurs, notamment pour les applications d’emballage à courts tirages, telles que les étiquettes et le carton plat, et également les produits distinctifs pour le labeur et l’édition. À destination de l’impression offset, Kodak annoncera une nouvelle plaque Sonora sans traitement permettant aux imprimeurs de tirer parti de la palette de possibilités associées à l’impression UV, tout en profitant des atouts d’ordre économique et écologique de la technologie sans traitement. Kodak dévoilera aussi sa nouvelle gamme de chimies d’impression Aqua-Image qui donne la possiblité aux imprimeurs de réduire la variabilité et d’optimiser les performances en salle des presses.

Dans le domaine de l’emballage, Kodak fait de la flexographie un procédé d’impression de choix en dotant les imprimeurs d’emballage de la technologie NX Advantage et notamment du nouveau système Flexcel NX’16. «Pour les imprimeurs d’emballages souples, ce système est synonyme d’économies et d’efficacité puisqu’il réduit la consommation d’encres, accélère les opérations sur presse, utilise moins de couleurs et accroît la longévité des plaques sur rotatives en laize étroite, moyenne et grande », indique Chris Payne, directeur général Solutions flexographiques pour les emballages chez Kodak. Seront également révélées les nouvelles solutions logicielles (services cloud Kodak Prinergy et solutions Unified Workflow 8) destinées aux prestataires d’impression, notamment ceux

spécialisés dans l’emballage. Sera annoncée une offre d’automatisation CtP optimisée pour les gammes Trendsetter et Achieve avec nouveaux modules multicassette (MCU), module single-cassette (SCU) et système de perforation en ligne. Enfin, le jet d’encre devrait occuper une place de tout premier choix sur le stand. Et cela, même si les responsables de Kodak ont annoncé dans un communiqué, en date du 15 mars 2016, vouloir vendre leur département jet d’encre. Deux produits seront présentés. Tout d’abord avec le lancement de la technologie Ultrastream Inkjet, plateforme technologique jet d’encre de nouvelle génération exposée pour la première fois. Reposant sur la technologie jet d’encre continu Stream,

Ultrastream devrait être le moyen de généraliser l’impression jet d’encre de production au labeur et à l’emballage. Permettant d’assurer des impressions haute résolution à 600 x 1 800 dpi, à une cadence de 150 m / minute sur un large éventail de support papier et plastique, cette technologie Ultrastream Inkjet met en œuvre une tête d’impression modulaire exploitable sur diverses largeurs, de 20 cm à 2,46 m. Enfin, la Drupa sera le lieu de démonstrations de la presse Prosper 6000C couplée à un module de finition en ligne. Selon les types de produits réalisés (magazines, catalogues, labeur, etc.), différentes solutions de finition seront proposées. n Stand F09-1 _346 avril - mai 2016


48 drupa

Hall 5 MGI : le format B1+ Dans la lignée du succès de la Jetvarnish 3D, le constructeur français MGI Digital Technology va dévoiler en première mondiale une nouvelle solution d’ennoblissement numérique pour le format B1+, la Jetvarnish 3D Evolution. Cet équipement numérique est, selon les responsables de MGI, le premier au monde capable de réaliser du vernis et de la dorure 100 % numérique sur des feuilles jusqu’au format format B1+ (75 x 120 cm). S’appuyant sur une toute nouvelle architecture, ce système jet d’encre modulaire existe en trois configurations distinctes et évolutives : Jetvarnish 3D Evo au format standard 52 x 120 cm, Jetvarnish 3D Evo au format 64 x 120 cm et Jetvarnish 3D Evo au format 75 x 120 cm. À noter que les clients équipés des versions Evo 52 x 120 cm pourront évoluer vers les

_346 avril - mai 2016

modèles Evo 64 x 120 cm ou Evo 75 x 120 cm. La vitesse de production de la Jetvarnish Evo 75 peut atteindre plus de 4 000 feuilles B2 à l’heure. La Jetvarnish 3D Evo au format B1+ a été conçue pour offrir aux donneurs d’ordres et aux imprimeurs une solution d’ennoblissement numérique attractive pour les petites, moyennes et grandes séries, avec vernis en relief 3D, dorure, données variables et personnalisation. L’ensemble des trois configurations est destiné aux industries graphiques, en particulier pour le packaging et la PLV avec la configuration B1+. Parmi les innovations les plus marquantes, la Jetvarnish 3D Evolution intègre un système de calage et un nettoyage automatisés des têtes jet d’encre, un chargeur et une recette au format palette Europe (80 x 120 cm). n Stand D21

Xanté : flux et jet d’encre Xanté mettra à l’honneur ses flux de production Symphony Flexo Workflow et iQueue Workflow ainsi que la solution d’impression jet d’encre Excelagraphix 4200 développée sur la base de la technologie de Memjet. Flux PDF (Adobe PDF Print Engine et Adobe PostScript 3), Symphony Flexo Workflow permet de prendre en charge un grand nombre de périphériques de sortie tels que systèmes de production de plaques, imageuses, imprimantes laser, presses numériques couleur, copieurs, imprimantes jet d’encre, plotters, etc. Et cela avec un unique RIP de pointe, représentant le state-of-the-art. Xanté va également proposer la version 11 du flux de production couleur iQueue compatible avec Microsoft Windows 10. Cette nouvelle

version prend en compte un certain nombre de nouvelles possibilités spécialement conçues pour répondre aux besoins des prestataires de services d’impression dont un outil baptisé Lasso susceptible de sélectionner, de prendre en compte et de gommer des images avec des formes et des contours irréguliers. Enfin, le stand de Xanté accueillera la presse (table à plat) Excelagraphix 4200 présentée comme un équipement combinant le maximum d’avantages par rapport à d’autres technologies jet d’encre traditionnelles. Développée par Memjet, cette presse met en œuvre une barre de têtes jet d’encre immobile apte à imprimer jusqu’à 416 plaques de carton ondulé / heure, d’un format de 106,7 cm x 60,9 cm, cela en un seul passage. Les atouts : des possibilités de données variables et d’impressions personnalisées sur le même travail. n Stand D03



50 drupa

Hall 7A Chili Publish : plus de fluidité dans l’édition des documents Deux grandes nouveautés feront l’actualité de Chili Publish lors de la Drupa: la nouvelle version 5.0 de Chili publisher, logiciel professionnel d’édition de documents en ligne et Chili rendro, une solution de restitution des PDF. Le lancement de la version 5.0 de Chili publisher sera l’occasion de découvrir de nouvelles fonctionnalités transformant la façon dont les documents peuvent être créés, édités et partagés. Cette version s’adapte désormais à une large gamme de terminaux destinés à la publication (ordinateurs, tablettes, téléphones…), qu’il s’agisse d’écrans petits ou grands, tactiles ou commandés par une souris. De nouveaux effets spéciaux ont été ajoutés pour des applications sur le texte ou les photos. La version permet aux utilisateurs de visualiser les effets spéciaux en 3D, les vernis, les effets gloss et les simulations de dorure – des éléments compatibles avec HTML 5. L’Asie offrant un potentiel de croissance et d’opportunités important pour Chili Publish, l’accent a été mis sur davantage de supports en langues asiatiques pour la partie création et édition. Chinois, coréen et indonésien seront prochainement suivis d’autres _346 avril - mai 2016

langues. L’autre grande nouveauté présentée à la Drupa 2016 est Chili rendro 1.0. Une solution offrant un rendu rapide des PDF sur n’importe quel terminal supportant l’élément canvas en HTML5. Une norme ISO le garantit. Celle-ci n’étant dans la réalité suivie totalement que par

peu d’applications de bureautique, des différences entre le document de départ et le PDF prodruit apparaissent parfois. Chili rendro a donc pour objectif de changer ce paradigme, garantissant des PDF équivalents à l’original. La solution est compatible avec des modules 3D aptes

à présenter le contenu des PDF dans des scénarios d’applications réalistes. Une solution précieuse pour les fournisseurs de services marketing, les fabricants d’équipements de base pour l’industrie des arts graphiques, les transformateurs d’emballages ou encore les agences de publicité. Chili rendro est disponible en kit de développement logiciel Javascript (Javascript SDK). Il permet ainsi aux développeurs un accès direct à des éléments de configuration et élimine les besoins en modules de navigation. Depuis sa création, Chili publish a toujours misé sur les partenariats avec de grands fournisseurs proposant de larges gammes de solutions techniques de management des systèmes d’informations (Tharsten, Cerm, Gamsys), des plateformes de e-commerce (Magento, WooCommerce, nop Commerce, Intershop, Shopify), de la gestion d’actifs (North Plains, Canto Cumulus, Adam Software), des solutions de cross-media et de web-to-print (XMPie, Dalim, Pageflex), packaging (Esko), de l’automatisation de flux (Enfocus) ou encore des solutions d’impression numérique (Xeikon). n Stand F40


drupa 51

Global Graphics : au service du jet d’encre Lors du salon de la Drupa, les techniciens pourront évaluer des impressions tests réalisées par des presses à niveaux de gris, en un seul passage, et ils pourront traiter les résultats en utilisant le tout nouvel outil de Global

Spécialisée dans le développement de plateformes logicielles pour l’impression numérique, avec notamment le RIP Harlequin développé depuis maintenant exactement trente ans, la société Global Graphics Software présentera dans le cadre du drupa innovation park (dip!) une nouveauté permettant aux presses jet d’encre d’offrir, en un seul passage, une qualité élevée à haute vitesse. Le moteur Harlequin Multi-Level Digital Screening Engine est propre à varier la quantité d’encre diffusée de la tête jet d’encre vers une zone donnée et ce, quel que soit le support, afin de surmonter des problèmes fréquemment

Graphics, le Digital Print Quality Optimizer. Ainsi, les motifs et les chevauchements optimaux seront calculés pour les différentes tailles de gouttes d’encre disponibles. n Stand B21 / C 20

rencontrés, telle, notamment, l’apparition de traînées et marbrures, source de frustration pour les constructeurs de presses, indique Martin Bailey, directeur technique de Global Graphics Software. Il précise que «Ce nouveau moteur permet de résorber les problèmes de qualité que rencontrent actuellement les fabricants de presse jet d’encre et les aide à atteindre leurs objectifs de haute qualité et de vitesse élevée. Il peut être intégré à des frontaux numériques basés sur le RIP Harlequin, mais fonctionne également avec des frontaux tiers, grâce à version autonome qui remplace le processus natif de screening.» _346 avril - mai 2016


52 drupa

Hall 8A Agfa Graphics : un large portefeuille de nouveautés Lors du salon Drupa 2016, Agfa Graphics mettra en avant un panorama complet de son portefeuille de produits, avec des nouveautés dans divers domaines. Pour les applications sans chimie, la gommeuse Attiro VHS avec les plaques d’impression N95-VCF (violettes sans chimie) est destinée au secteur de la presse; les nouvelles plaques sans chimie Azura TU VLF pour les applications offset très grand format sont associées à la nouvelle gommeuse Azura CX150 ; ou encore les plaques directes sur presse Azura TE. Agfa Graphics ajoute à sa famille de solutions d’exposition directe de plaques thermiques le nouveau CtP Avalon N8-90 et la nouvelle plaque d’impression Energy Elite Eco. Cette plaque thermique positive sans cuisson est chimiquement et mécaniquement compatible pour répondre aux exigences de l’impression offset feuilles ou à celles des rotatives avec sécheur. Pour le grand format, la nouvelle Acorta 3120 HD cible prioritairement les matériaux très denses ou épais, et complète ainsi la famille des tables de découpe Acorta. «Nous poursuivons le développement de la plateforme commune Jeti en gardant à l’esprit les exigences des imprimeurs grand format en matière de qualité et de _346 avril - mai 2016

productivité», a déclaré Dominiek Arnout, vice-président Inkjet d’Agfa Graphics. «Les utilisateurs bénéficient du meilleur de nos solutions grand format, grâce à l’intégration parfaite avec le flux de production Asanti. Désormais, avec l’ajout des fonctionnalités d’automatisation, le processus complet d’impression est rationalisé de façon optimum afin d’offrir une productivité maximale», a-t-il poursuivi. Agfa Graphics sera, en outre, présent sur le touchpoint packaging, situé dans le hall 12, avec des solutions technologiques et logicielles conçues pour la création sécurisée, la production, l’authentification et la personnalisation futures des emballages. Le fournisseur y

exposera Arziro Design, un plugin de dernière génération pour Adobe Illustrator apte à produire des visuels à l’épreuve des contrefaçons et Arziro Authenticate, une solution d’authentification, de suivi et de traçabilité. Pour la partie logicielle, Agfa Graphics a annoncé le lancement de PrintSphere, parallèlement aux nouvelles versions de flux Apogee 10 et Arkitex Production 2.0. Un nouveau logiciel permettant aux imprimeurs et aux divers prestataires de services d’impression de bénéficier d’une solution d’échange des données en ligne qui s’appuie sur le cloud. Il assure des sauvegardes de secours de l’ensemble des bases

de données de production, toutes parfaitement intégrées aux flux de production Apogee, Arkitex et Asanti. Agfa Graphics s’adressera également aux éditeurs de magazines et de journaux, avec le logiciel de publication de contenu sur périphériques mobiles (smartphones, tablettes) Eversify. Enfin, sur le stand d’Agfa Graphics, vous aurez l’occasion de découvrir un nouveau chargeur de palettes pour les systèmes automatisés haut de gamme de gravure de plaques Advantage et la série des CtPs Advantage N Essentials. n drupa touchpoint packaging hall 12 B62-1 / B62-5


drupa 53

Canon : au service du labeur et de l’entreprise

La Drupa 2016 va être l’occasion pour Canon de présenter aux prestataires d’impression l’intégralité de sa gamme de solutions, que ce soit en jet d’encre ou en toner, du plus petit modèle au plus grand, à destination des imprimeries de labeur et des services d’impression en entreprise, quels que soient leur taille ou leur domaine d’activité : impression de labeur, édition (livres, magazines, périodiques, etc.), publicité et création (communication visuelle, etc.), communications d’entreprise (courriers transactionnels, marketing direct, etc.), impression de photos, emballage, impression d’entreprise et industrielle (impression 3D, etc.). Sur son stand, Canon mettra en avant sa nouvelle campagne «Unleashprint» («Libérez l’impression »). Le portefeuille d’impression de production exposé comprendra une gamme

de presses numériques jet d’encre pour l’impression en continu et l’impression feuille à feuille, une famille de presses numériques toner produisant jusqu’à 100 pages par minute, des systèmes d’impression grand format incluant tables à plat et imprimantes à rouleaux – toner et jet d’encre – couvrant toute une série d’applications, de l’impression commerciale à l’impression pour la décoration en passant par la signalétique et le tirage de plans, un portefeuille de solutions dédiées à l’automatisation des flux de production avec les logiciels correspondants et, enfin, un éventail de solutions de finition en ligne et offline. Parmi les tout récents systèmes d’impression de production qui seront exposés, mentionnons plus particulièrement la presse jet d’encre feuille à feuille Océ

VarioPrint i300 aux fonctionnalités élargies, avec, notamment, des innovations en termes de supports, qualité couleur et finition ; les presses de production numérique imagePress C8000VP et C10000VP (respectivement 80 et 100 pages / minute) prenant en charge un vaste éventail de supports ; le système d’impression de production jet d’encre haute vitesse Océ ColorStream 6000 Chroma équipé des nouvelles cartouches d’encre Chromera ; la presse jet d’encre couleur ImageStream 2400 pour impression sur supports couchés standards ; et l’imprimante couleur jet d’encre haute vitesse en un seul passage ColorWave 910. Canon mettra également en avant de nouvelles fonctionnalités venant compléter sa

gamme de solutions de flux de production pour ses systèmes jet d’encre (Color Control Suite, TrueProof 5.0). Chaque zone du stand proposera des applications d’impression créatives afin d’inciter les visiteurs à repousser les limites de l’impression en élargissant leur offre de produits – comme le souligne le slogan. « Les solutions haute performance que nous présenterons sont le résultat de notre engagement continu en matière de R&D, s’appuyant sur les retours d’expérience acquis grâce aux relations étroites entretenues avec nos clients», précise Jeppe Frandsen, executive vice-president « Industrial & Production Solutions» de Canon Europe. n Stand B50-1 _346 avril - mai 2016


54 drupa

Hall 8A Ricoh : ouvrir de nouveaux horizons «Ouvrir de nouveaux horizons aux prestataires de services d’impression à la recherche de nouveaux outils pour gérer leurs flux de travaux, optimiser leur productivité, augmenter leur rentabilité et se lancer sur de nouveaux marchés», tel est selon Benoît Chatelard, vice-président impression de production de Ricoh Europe, le sens de la présence de Ricoh sur l’édition 2016 de la Drupa. Les nouvelles solutions proposées par Ricoh seront réparties dans plusieurs zones révélant un tout nouveau monde d’opportunités. La zone consacrée à l’impression d’entreprise sera concentrée autour de l’augmentation des impressions promotionnelles et personnalisées. L’esapce impression commerciale présentera l’intégralité de la chaîne de production et la production à valeur ajoutée, avec les Pro C9110 et Pro C7110x, des systèmes capables de gérer différents supports et outils de finition. Tout comme plusieurs applications telles que l’option bannière, les toners vernis brillant et les tons directs, l’impression sur supports métalliques et synthétiques ainsi que la création d’emballages. Dans la zone édition, les visiteurs pourront découvrir les technologies d’impression numérique et _346 avril - mai 2016

de gestion des flux de travaux pour la production de livres et de revues à court tirage. Plusieurs applications seront mises en avant, en particulier une gamme de revues et de livres couleur de haute qualité, notamment des livres de voyage, pour enfants et de cuisine. La partie consacrée au publipostage et à l’impression transactionnelle sera l’occasion de montrer pourquoi le retour du publipostage constitue une belle opportunité pour l’impression numérique. L’impression numérique avec la Pro C7110 et les stratégies pour rendre l’impression interactive avec le Clickable Paper. Dans la zone industrie, Ricoh s’intéressera tout particulièrement à l’automatisation dans l’industrie,

aux usines intelligentes, au suivi des travaux, aux innovations intégrées et à des marchés verticaux spécifiques, notamment le secteur automobile et la santé. Plusieurs nouvelles technologies, relatives notamment à l’impression 3D et à la robotique, ainsi que de nombreuses innovations Ricoh, dont les dernières têtes d’impression jet d’encre seront exposées. Ces différents espaces seront en outre complétés par un studio créatif et par un emplacement dédié à l’innovation. Parmi les solutions logicielles et matérielles sera notamment exposée une Ricoh Pro VC60000 entièrement configurée, apte à traiter toute une variété de supports, ainsi qu’une Pro VC60000

à moteur unique permettant aux visiteurs de voir de près la technologie à l’œuvre. Seront également exposées des presses couleur feuille à feuille, notamment la Ricoh Pro C9110 et la Ricoh Pro C7100x avec son cinquième groupe couleur. Seront présentées également les nouvelles encres latex AR développées pour l’imprimante grand format Ricoh Pro L4100; les nouvelles possibilités de finition avec le finisseur livret; l’option bannière grande capacité ; ainsi que la suite Ricoh TotalFlow Cloud qui consiste en un portefeuille de services sur le cloud comprenant des logiciels Ricoh et des solutions tiers soigneusement sélectionnés et validés par le constructeur. n Stand B46-1/ B46-2


drupa 55

Xeikon : de la couleur à haute vitesse Pour son premier grand événement depuis sa reprise par le groupe Flint, Xeikon a prévu d’exposer de nombreuses nouveautés. Parmi elles, la nouvelle presse numérique quatre couleurs Trillium One. C’est le fruit d’une collaboration entre Xeikon et Miyakoshi, l’un spécialisé dans l’imagerie numérique, l’électronique à haute vitesse, la technologie LED haute résolution, les flux et les toners, le second dans la mécanique des machines d’impression. Capable d’imprimer 60 mètres par minute en 1200 dpi pour une laize de 500 mm, cette nouvelle presse vise les marchés du marketing direct à hauts volumes. Elle fonctionne avec un toner liquide à forte viscosité développé par Xeikon, le Tonnik, combinant les avantages du toner sec et ceux du toner liquide dont les particules mesurant moins de deux microns favorisent une excellente résolution d’image. Il est à la fois désencrable et économique. Les premières presses seront disponibles en 2017. Xeikon exposera sa technologie Fusion qui associe l’impression en polychromie et l’embellissement numérique des étiquettes et des emballages au sein d’un processus de production monopasse et numérique. Fusion s’articule autour d’une série de modules

d’embellissement appelés à être commercialisés au fur et à mesure. Ces modules ne sont pas simplement mis en ligne avec la presse, mais constituent autant de composantes d’un nouveau système qui fonctionne en tandem avec le frontal numérique, prenant en charge le prépresse, le traitement des données, la gestion des couleurs et la conduite de la

presse, et il est destiné à commander également l’ensemble des modules d’embellissement, sans intervention manuelle. Les effets d’embellissement potentiels sont la dorure à chaud et à froid, le blanc sérigraphié, le vernis tactile, l’impression sélective et l’alphabet braille. «La technologie Fusion répond à ce que nous considérons comme un besoin

émergent crucial sur le marché de l’étiquette et de l’emballage, note Filip Weymans, directeur du segment étiquettes et emballages marketing chez Xeikon. Dans un premier temps, nous nous concentrerons sur les étiquettes autoadhésives, où nous constatons une croissance significative de la demande de courts tirages haut de gamme, en particulier pour les produits de luxe comme les cosmétiques, les vins et spiritueux, et la confiserie, ou pour des spécialités comme les produits pharmaceutiques, où ces embellissements peuvent aussi être mis en œuvre pour faire face à la contrefaçon.» Xeikon dévoilera aussi sur son stand sa nouvelle unité de découpe à plat Xeikon FDU (Flatbed Die-cut Unit). Ce système d’une capacité de 2000 feuilles/ heure accepte des formats compris entre 400 x 400 mm et 530 x 1000 mm, pour une dimension maximale de forme de découpe de 490 x 700 mm. L’épaisseur du support peut varier entre 160 et 890 microns pour le papier et le carton, l’ondulé microcannelé pouvant aussi être façonné, ce qui rend la machine idéale pour la finition de tirages imprimés tant en offset qu’en numérique. n Stand B20-1 /B20-3

_346 avril - mai 2016



drupa 57

Hall 8B Tecnau : nouvelles solutions de finitions pour le livre et les arts graphiques Après avoir développé dans un premier temps des solutions pour les secteurs du transactionnel et du marketing direct, le constructeur italien d’équipements de finition Tecnau continue de proposer de nouvelles solutions. À la Drupa, ce sont les secteurs du livre et des arts graphiques, en général, qui seront plus particulièrement mis à l’honneur. Près d’une dizaine de lignes ou d’équipements seront exposés. La ligne Libra One, système entièrement intégré et automatisé pour la production de livres, sera présentée à la suite de la nouvelle solution d’impression ColorStream 6000 Chroma de Canon Océ. Sera également exposé à destination du livre le nouveau modèle Libra One CS

permettant d’éliminer les opérations de massicotage manuel et transformant automatiquement des feuilles au format maxi de 13 x 19 pouces en blocs de livres pré-encollés à destination des opérations de reliure inline ou nearline. Le tout à la vitesse de 16000 feuilles/heure. En complément du nouveau dispositif d’alimentation feuille à feuille Stacker S25 et de la station de coupe Cutter C23, Tecnau présentera son système WebVision garantissant une qualité d’impression, tout en offrant une intégrité des données. Le constructeur proposera également une version étendue de son Tecnau Connect – préalablement connue sous le nom de

PrePost Manager –, une plateforme centralisée apte à contrôler l’ensemble des lignes de finition et des données générées par celles-ci. Seront également dévoilés une nouvelle station de coupe 7000 W; un nouveau stacker S28; ainsi qu’un nouveau stacker haute pile H10 (hauteur de pile jusqu’à 700 mm). Enfin, le constructeur italien va introduire NewsReady, une solution d’entrée de gamme pour la

production de journaux imprimés en numérique. Le concept modulaire de cette solution offre aux utilisateurs un haut niveau de flexibilité, permettant de passer de différents types d’applications et de produits. «La reconfiguration est rapide et simple et peut être reconduite plusieurs fois par jour de manière à maximiser l’utilisation des éléments d’impression numérique», commente Giuliano De Marco, PDG de Tecnau. n Stand D63

Antalis : en partenariat avec Xerox Le premier distributeur de papier européen va occuper une place privilégiée sur le stand de son partenaire Xerox où sera présentée la gamme de papiers et cartons composant l’offre numérique. Comme le soulignent les responsables d’Antalis, ces supports permettent d’exploiter

les applications numériques actuelles et émergentes ainsi que les nouvelles opportunités commerciales qui en découlent, notamment dans les domaines de l’emballage numérique, de l’édition d’albums photos, livres et catalogues, ainsi que des services marketing. Tous les supports d’Antalis tels que

le carton graphique Invercote, le papier couché Novatech Digital, le papier non couché à haute blancheur 100 % recyclé Cocoon Jet, la gamme disponible en format numérique prêtà-l’emploi Arjowiggins Creative Paper Digital (Conqueror, Curious Collection, KeayKolour, Rives et Pop’Set), le papier

non couché Premium Mohawk Superfine et le papier couché 100 % numérique et 100 % green Digigreen ont été testés pour prouver leurs performances sur les presses d’impression numérique Xerox. Antalis sera également présent sur les stands HP Indigo et Konica Minolta. n Stand 8-B _346 avril - mai 2016


58 drupa

Hall 8B Esko : mise à jour complète des solutions logicielles Esko a procédé à une mise à jour totale de ses solutions logicielles, désormais relancées sous la marque Esko Software Platform, assortiment de solutions intégrées pour la conception, le prépresse, l’automatisation de flux, la gestion des couleurs et la collaboration à tous les niveaux de la chaîne d’approvisionnement, dans les secteurs de l’emballage, de l’étiquette, de la signalétique et de la PLV. La plateforme peut être déployée dans les installations du client ou dans le cloud, et s’acquérir contre une licence traditionnelle ou selon un modèle d’abonnement souple. Avec son offre dématérialisée, Esko a concocté une série de solutions SaaS (logiciel en tant que service) permettant aux services d’être hébergés et gérés par Esko. La gestion des contenus est prise en charge dans un nouveau module, Content Management. Le logiciel inclut un processus contrôlé et automatisé pour la mise à jour de maquettes existantes et pour la création de variantes multiples d’un même produit. Le constructeur exposera également ArtiosCAD 16, une solution pour la conception et la préproduction des emballages et présentoirs multiélément. _346 avril - mai 2016

Esko a incorporé les outils de contrôle qualité de son partenaire Global Vision dans Automation Engine 16. Parmi les fonctionnalités désormais disponibles dans le flux de travail automatisé, on trouve un correcteur orthographique et le contrôle automatique des codes-barres et du braille par rapport à un profil validé. Esko Software Platform introduit par ailleurs une fonctionnalité de contrôle en amont des emballages, fondée sur la technologie de sa filiale Enfocus. Des contrôles préalables sont effectués sur le contenu inscrit à l’intérieur de la forme de découpe, toute information à l’extérieur de cette zone (légendes, gammes de contrôle) étant ignorée. Deux solutions sont proposées par Esko pour l’édition des créations graphiques et leur préparation

en vue de la production. La première est DeskPack, la famille de plugins pour Adobe Illustrator et Photoshop, et la seconde, ArtPro+, éditeur qui tourne aussi bien sur PC que sur Mac. ArtPro+ offre une architecture 64 bits et est natif PDF à 100%. DeskPack et ArtPro+ sont conçus pour une intégration transparente avec Automation Engine 16. À la Drupa, Esko introduira un nouveau dispositif d’exposition des clichés flexo sous LED UV. Le XPS Crystal 5080 combine les insolations UV principale et dorsale en une seule opération. Un nouveau système de clichage flexo numérique, basé sur la technologie CDI actuelle, référence du marché, sera également présenté: le CDI Crystal 5080. Les deux appareils peuvent être connectés en un seul dispositif,

formant le CDI Crystal 5080 XPS, qui combine donc l’insolation et l’exposition de la plaque en une seule opération. Esko présentera aussi une offre entièrement améliorée en matière de finition numérique. La gamme de tables de découpe, rainage et fraisage Kongsberg sera proposée dans un nouveau choix de plateforme simplifiée, associée à une collection de solutions logicielles totalement intégrées. Les clients pourront choisir entre deux grandes familles de tables – les Kongsberg X et Kongsberg C –, chacune disponible dans un choix de formats de plateau et de configurations. La Kongsberg X offre des possibilités d’évolution par ajout d’outils de découpe, rainage et fraisage au gré des besoins de l’entreprise. La Kongsberg C est le choix numéro un pour la production en petites quantités. Elle s’appuie sur la ligne Kongsberg C existante, qui a été étendue avec des formats de plateaux plus petits. Des logiciels de productivité, d’automatisation et de gestion opérationnelle sont disponibles dans les deux familles de tables, à commencer par un système d’entrée assorti d’une voie d’évolution claire au gré de la croissance dans le temps. n Stand A23


drupa 59

Fujifilm : l’innovation source de valeur À la Drupa, la présence de Fujifilm sera double sur le thème «Value from innovation». Tout d’abord dans le hall 1, un stand soutiendra le partenariat de l’entreprise avec Heidelberg, notamment au niveau de la nouvelle presse industrielle jet d’encre au format B1 Primefire 106 développée par le constructeur allemand et faisant appel aux têtes d’impression « Samba » et aux encres développées par Fujifilm. Dans le hall 8b, le stand Fujifilm sera divisé en cinq zones correspondant à différents types d’applications: impression commerciale, impression grand format, impression d’emballages auxquelles s’ajouteront une zone technologique jet d’encre et une zone applications d’impression. Au niveau de l’impression commerciale, la presse jet d’encre 720S au format B2 occupera le devant de la scène. Bénéficiant de plusieurs améliorations, elle fonctionnera dans un environnement de production réel. Au cœur de cette zone, se tiendra la suite XMF Workflow, la solution de flux de production développée par Fujifilm. À cette occasion, il sera montré comment la capacité XMF et le module de contrôle du flux de production peuvent s’intégrer avec les systèmes postpresse et les systèmes

MIS (Management Information System) afin d’optimiser les processus de production. Sera également présenté le concept Superia propre à économiser les ressources d’un bout à l’autre du processus d’impression offset. Dans le domaine du grand format, l’offre sera très vaste avec, entre autres, la nouvelle imprimante Onset X d’Inca Digital destinée aux gros volumes, l’imprimante hybride (à plat et à bobine) Uvistar Hybrid 320 en 3,20 m de large, l’imprimante à

plat Fujifilm Acuity F de milieu de gamme, l’imprimante alimentée par bobine Fujufilm Acuity LED 1600 II, etc. La Drupa 2016 constitue aux yeux des représentants de Fujifilm une étape majeure dans le développement des solutions à destination de l’impression d’emballages. À cette occasion, l’entreprise va présenter deux solutions. Tout d’abord, une plaque d’impression flexographique Flenex FW, lavable à l’eau et destinée aux transformateurs d’étiquettes et d’emballages souples.

Ensuite, une nouvelle presse numérique jet d’encre UV LED adaptée aux applications d’emballages souples. La zone technologique jet d’encre constituera le cœur de la présence de Fujifilm sur le salon. Y figureront les technologies d’encres UV et aqueuses, les têtes d’impression piézoélectriques, les logiciels et l’expertise de Fujifilm en matière d’intégration des systèmes. Le tout regroupé sous la nouvelle marque «Fujifilm Inkjet Technology». «Ces technologies composent les solutions d’impression jet d’encre d’aujourd’hui et inventent les applications d’impression de demain. La possibilité d’étendre l’application des technologies jet d’encre et d’impression numérique à divers supports, ainsi que les champs d’activité potentiels, sont considérables et seront mis à l’honneur dans cette zone», indiquent les responsables de Fujifilm. n Stand B19 _346 avril - mai 2016



drupa 61

Hall 8B Konica Minolta : 22 zones d’activité

« Conformément au slogan du salon, Konica Minolta va proposer aux visiteurs de son stand de « toucher le futur du doigt », grâce à ses innovations dans le domaine de l’impression et des applications », se félicite Olaf Lorenz, directeur général de la division Marketing international de Konica Minolta Business Solutions Europe. Dans les différentes zones métiers de son immense stand de 2400 mètres carrés – l’un des plus vastes de cette Drupa 2016 – Konica Minolta présentera ses opportunités commerciales à forte valeur ajoutée. Ces différentes zones métier, au nombre de 22 (!), serviront de vitrine à l’ensemble du portefeuille d’impression de production du constructeur qui s’adresse à des marchés tels que le jet d’encre industriel, l’impression

d’étiquettes et l’automatisation marketing. La zone Point de vente montrera les applications sur différents matériaux réalisées en grand format grâce aux imprimantes KIP et EFI. La zone Livre à la demande révélera les possibilités en matière d’édition sur presse Bizhub Press 2250P. L’impression d’étiquettes sera effectuée sur la nouvelle Bizhub Press C71cf avec finitions réalisées sur matériels GM et MGI Jet Varnisher. Cette édition 2016 de la Drupa sera notamment marquée par le lancement de nouveaux produits comme la série Bizhub Press 1250e et le lancement commercial de la KM-1, presse numérique feuille à feuille UV au format B2. Le 1er mars dernier, lors de journées pré-Drupa organisées à

Düsseldorf, les responsables de Konica Minolta ont révélé que la société PLS (Print LOgistic Services basée à Markkleeberg, en Allemagne, était le premier site client européen bêta pour cette nouvelle presse dont la production devait commencer en mars. PLS est une filiale du service d’impression en ligne américain OvernightPrints qui emploie 400 personnes à travers le monde, dont 70 en Europe. La société offre à ses clients européens un service d’impression le jour suivant pour une large gamme de produits à travers ses boutiques en ligne européennes. Le modèle d’affaires de PLS est basé sur une longueur de tirage moyenne de 160 feuilles. Comme le souligne Arndt Eschenlohr, président de PLS, l’impression offset conventionnelle est devenue une solution inadéquate pour

la société en raison de la quantité de déchets que cette technologie génère, soit entre 70 et 150 feuilles par lot. «Pour l’avenir, nous cherchons à réduire le gaspillage en le limitant à un maximum de 5 à 10 feuilles», note-t-il. « Cette presse représente une opportunité nouvelle de production numérique qui permettra l’application de l’innovation et de créer une panoplie de nouvelles opportunités pour nos clients », se réjouit Olaf Lorenz. « Nous sommes impatients de faire de nouvelles annonces, car ceci constitue tout juste le début de la révolution de l’impression industrielle que nous avons annoncée à la précédente Drupa », ajoutet-il. Sur le stand, cette nouvelle presse numérique sera présentée en combinaison avec une unité Jetvarnish de MGI. n Stand A65-1 / A65-6 _346 avril - mai 2016


62 drupa

Hall 8B Xerox : deux nouvelles presses jet d’encre

Let the work flow. Tel est le slogan (Pour des flux de travail plus fluides) adopté par Xerox pour sa participation à la Drupa 2016, expliqué en ces termes: When technology and workflow are in harmony, the work just flows. Si l’on en croit le cabinet InfoTrends, l’impression de production couleur jet d’encre représentera 57 % du volume total de pages couleur numériques à l’horizon 2019. Afin de répondre à la demande dans ce domaine, Xerox va proposer deux nouvelles solutions, l’une destinée au marché du jet d’encre feuille à feuille et l’autre à celui du jet d’encre continu pour des applications à haute valeur ajoutée dans les secteurs du publipostage, des contenus transactionnels, des livres et des catalogues. _346 avril - mai 2016

La presse de production Xerox Brenva HD est destinée au marché du jet d’encre feuille à feuille et entend se positionner dans la zone de rupture entre les systèmes laser haut de gamme et les presses jet d’encre d’entrée de gamme. Première presse jet d’encre feuille à feuille proposée par le constructeur, elle associe, selon les responsables de Xerox, la rentabilité du jet d’encre à la flexibilité du feuille à feuille pour répondre aux besoins des fournisseurs d’impressions opérant sur les marchés du publipostage petits et moyens volumes, du transactionnel et des livres. Équipée d’un dispositif d’insertion papier similaire à celui que l’on trouve sur le système iGen, la presse Brenva HD dispose d’un spectrophotomètre en ligne pour faciliter l’étalonnage et le profilage;

d’une gestion des couleurs orientée objet pour distinguer texte, graphiques et images, et optimiser la qualité d’image de chaque élément individuellement; et d’un mode noir et blanc pour fonctionner comme une presse monochrome. La presse jet d’encre en continu Xerox Trivor 2400 se présente, quant à elle, comme une plateforme conçue pour accompagner l’augmentation de l’activité, grâce à sa capacité d’adaptation en termes de vitesse (168 m / minute en couleur, 200 m/ minute en monochrome), de volume et de solutions (catalogues, magazines, livres couleur). Mettant en œuvre optimisation de la densité en ligne et technologie «Clear Pixel», elle est accompagnée du serveur d’impression Xerox IJ optimisé par Fiery (EFI), capable de gérer des flux de don-

nées multiples pour divers types d’applications. Dans le portfolio des presses jet d’encre continu de Xerox, la Trivor 2400 vient compléter les solutions Xerox Rialto, Xerox Impika et Xerox CiPress. « Nous avons à cœur d’étoffer notre gamme de systèmes jet d’encre en proposant un plus grand choix et en offrant aux professionnels davantage de possibilités pour développer leur activité », souligne Robert Stabler, vice-président senior et directeur général de Global Graphic Communications Business de Xerox. Ajoutant qu’« Avec l’arrivée de ces deux nouvelles presses, nous rendons la technologie jet d’encre plus accessible et abordable aux fournisseurs de solutions d’impression.» n Stand A62-1 / A62-5


drupa 63

X-Rite-Pantone : un référentiel sécurisé des couleurs, en ligne X-Rite Incorporated et sa filiale Pantone LLC annoncent PantoneLive Private Cloud, un référentiel dématérialisé et sécurisé, qui permet aux transformateurs d’emballages et aux imprimeurs commerciaux de stocker et de partager facilement leurs bibliothèques de couleurs propriétaires d’un bout à l’autre de la chaîne logistique de la couleur. Cette nouvelle offre fait partie de l’écosystème PantoneLive, conçu pour communiquer précisément les couleurs sous forme numérique entre donneurs d’ordre, designers, services de prémédia, fournisseurs d’encre et imprimeurs. Le salon permettra également de découvrir X-Rite eXact Xp, dernier-né de la gamme primée de spectrophotomètres eXact de l’entreprise. Il est conçu pour aider les imprimeurs et les transformateurs d’emballages à mesurer la couleur sur les films souples, avec plus de précision. Les imprimeurs, les fournisseurs d’encre et prémédia, ainsi que les marques peuvent tirer parti de ce nouvel appareil portable afin de mieux appréhender, contrôler et gérer les couleurs sur les films souples pour l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement des emballages.

L’option X-Rite eXact Xp prend en charge les modes de mesure M0, M1, M2 et intègre des fonctionnalités identiques à celles des autres appareils de la gamme de spectrophotomètres eXact, notamment l’X-Rite eXact Scan. Elle prend intégralement en charge les conditions de mesure des couleurs ISO et les mesures sont compatibles avec les modes de mesure courants du spectrophotomètre eXact standard sur les supports imprimés. L’eXact Xp est également compatible avec les applications et logiciels existants de la gamme eXact. X-Rite lancera par ailleurs la solution de gestion des couleurs automatisée IntelliTrax2. La solution fournit aux imprimeurs et aux transformateurs la prise en

charge des mesures M1 pour les supports contenant des azurants optiques. Cette nouvelle génération de mesure des couleurs sans contact et automatisée est idéale pour les imprimeurs utilisant des presses à feuilles et les transformateurs de carton ondulé. IntelliTrax2 peut désormais scanner les épaisseurs des matériaux d’un millimètre maximum, ce qui rend la solution plus utile pour les applications d’emballage. X-Rite a également ajouté la prise en charge des conditions de mesure les plus récentes, ce qui permet aux imprimeurs de répondre aux nouvelles exigences de contrôle des processus G7 et PSO/ FOGRA. Pantone, société X-Rite, annoncera, par ailleurs, 112 nouvelles

couleurs pour le graphisme. Cet ajout porte la série pour le graphisme Pantone Plus Series à 1867 couleurs. Tirant partie des connaissances en veille internationale du Pantone Colour Institute, la nouvelle palette intègre les tendances design essentielles de tous les secteurs, et sert également d’indicateur majeur des nouvelles influences culturelles et sociales sur le mouvement général de la couleur. Au cours du développement du produit, Pantone a interrogé des centaines de designers dans les domaines du graphisme, de l’emballage, de l’impression et du web design. Les résultats ont révélé un désir de plus de blushs, de bleus et de neutres. n Stand A23 _346 avril - mai 2016



drupa 65

Hall 9 Landa : les nanotechnologies, encore et toujours

Quatre ans après le show de 2012 qui avait vu le lancement par le fondateur d’Indigo Benny Landa de l’impression nanographique, la société Landa et notamment son unité Landa Digital Printing revient à la Drupa avec une superficie de stand doublée par rapport à la précédente édition pour atteindre 3 000 mètres carrés. Landa annonce le lancement de plusieurs nouvelles presses numériques Landa Nanographic Printing destinées à de nombreux secteurs de l’impression commerciale et de l’impression d’emballages, et précise d’ores et déjà que des démonstrations seront effectuées en direct sur l’ensemble de celles-ci. Première nouveauté avec une presse au format B1 à alimentation feuille permettant d’atteindre des vitesses de l’ordre de 13 000 feuilles / heure, de rivaliser

avec la qualité offset, mais avec des coûts par impression compétitifs. La gamme comprend une presse recto verso Landa S10P pour l’impression commerciale et une presse Landa S10 pour les cartonnages pliants et tout ce qui touche à la publicité sur le point de vente. Les nouveaux produits développés par Landa font également la part belle au secteur de l’emballage et plus particulièrement de l’emballage souple. Là, il s’agit d’offrir la qualité de l’hélio avec les coûts et la productivité de l’impression flexo. Cette presse baptiséeLanda W10 en laize de 41 pouces, soit un peu plus de 1 m, permet d’imprimer en 8 couleurs à la vitesse de 200 m / minute sur films plastiques d’emballage, papier, carton et feuilles d’aluminium. « Il existe enfin une solution répondant aux besoins de l’industrie

d’emballages souples, pour des cycles courts, avec une qualité maximum digne de l’héliogravure, mais avec des coûts et une productivité comparables à ceux de l’impression flexographique », se félicite Benny Landa. La société dévoilera aussi, à l’occasion de cette édition 2016 de la Drupa, la technologie Landa Nano-Metallography, une technologie de métallisation sans gâche permettant, selon elle, de diviser par deux le coût de l’impression métallisée. Cet équipement fera l’objet de démonstrations sur une presse en laize étroite pour la réalisation d’étiquettes. « Quatorze années de recherche sur les nanotechnologies nous ont permis d’effectuer des percées remarquables tant en matière de qualité, de vitesse que de coût de l’impression », souligne Benny Landa.

Aujourd’hui, le groupe Landa se compose de quatre unités. Aux côtés de Landa Digital Printing et des presses Nanographic Printing prennent place les unités Landa Labs, le bras innovation du groupe qui étudie l’application des nanotechnologies pour les énergies alternatives, pour les revêtements industriels, pour les cosmétiques, pour l’emballage, pour la livraison des médicaments ainsi que pour d’autres domaines ; Landa Ventures, unité qui investit dans des start-up avec de nouvelles technologies complémentaires marquant une rupture ; et enfin, Landa Fund qui aide les jeunes défavorisés à pousuivre un enseignement supérieur. À l’heure actuelle, le portefeuille de brevets détenus par Landa s’élève à plus de 800 à travers le monde. n Stand 173-1 / A73-9 _346 avril - mai 2016


66 drupa

Hall 10 Bobst : l’année des 125 ans « L’année 2016 revêt une importance particulière pour Bobst, puisque nous célébrons nos 125 ans d’existence », rappelle Jean-Pascal Bobst, président du comité de direction de la société. « La Drupa va nous permettre de démontrer clairement que nous abordons l’avenir avec tout le dynamisme et toute la détermination qui ont fait notre réputation dans le secteur », ajoute-t-il. Pour le fournisseur mondial d’équipements et de services destinés aux fabricants d’emballages et d’étiquettes, le programme des nouveautés proposées sur son stand, s’annonce copieux, que ce soit dans le domaine de l’impression ou bien dans celui de la finition, pour carton ondulé et pour boîtes pliantes, papier et film. En matière d’impression, Bobst va présenter une nouvelle version de la presse flexo UV M6 pensée dans l’optique de la production de boîtes pliantes. Équipée en sept couleurs, elle est destinée à se poser en rivale du procédé offset en offrant des changements de travaux nécessitant moins d’une minute, grâce à la technologie Digital Flexo. « Grâce à de nouvelles encres UV à faible migration et à l’automatisation Digital Flexo, Bobst est à même de proposer des solutions _346 avril - mai 2016

aux temps de calage comparables à ceux du numérique, alliés à une production extrême, notamment à destination de la production de boîtes pliantes et d’emballages », indiquent les responsables du groupe. Sur les nouvelles presses optimisées à cet effet, Bobst annonce des impressions avec gamme chromatique étendue à quatre ou sept couleurs fixes, exploitant ainsi pleinement les avancées réalisées dans ce domaine. En matière de finition, Bobst présentera, en première mondiale, une toute nouvelle Mastercut 106PER dont il est annoncé

une productivité encore jamais atteinte en matière de découpe. La Drupa va également être l’occasion de présenter une nouvelle presse de dorure à chaud Masterfoil 106PER dotée du système Foil Unwinder + permettant une hausse de productivité pouvant atteindre 30 % et une réduction jusqu’à 50 % de la consommation de bande. Parallèlement aux nouvelles Mastercut et Masterfoil, Bobst lancera une nouvelle plieusecolleuse caractérisée, selon les représentants de Bobst, par une automatisation accrue, des réglages plus rapides, des coûts

d’exploitation inférieurs et une utilisation simplifiée, permettant aux fabricants d’emballages d’obtenir une production « zéro défaut ». À noter que la plupart des nouvelles presses flexo à tambour central et en ligne, hélio et numérique sont dotées de technologies d’automatisation numérique, « gage de la simplicité, de la répétabilité et de la fiabilité de leur fonctionnement dans un flux d’impression et de transformation numérique ». Bobst exposera également un nouveau logiciel d’outillage pour la production de formes de découpe et annonce des améliorations apportées aux services de maintenance et de helpline. Sans oublier une solution Pick&Pay destinée à renforcer la sécurité des opérateurs et à réduire les immobilisations des équipements en assurant la disponibilité des pièces de première urgence et des pièces d’usure. n Stand A60-1 / A60-4



68 drupa

Hall 11 Asahi : insuffler une nouvelle vie à l’impression flexographique Asahi profitera de sa présence à la Drupa 2016 pour promouvoir les atouts de sa technologie de plaque flexographique Pinning Technology for Clean Transfer. Ce procédé, conçu pour renforcer la qualité de la technique émergente d’impression à palette de couleurs fixe, offre aux marques et aux transformateurs des avantages en termes de coûts, sans compromis sur la qualité. Si certaines couleurs continuent de nécessiter des tons directs, le nombre de ses encres est considérablement réduit. Avec cette technique, la presse n’a plus besoin d’être stoppée à des fins de lavage et de calage entre les travaux d’impression. La technologie de plaques Pinning d’Asahi est spécifiquement conçue pour transférer toute l’encre résiduelle sur le support d’impression. Avec une résolution très élevée, conçue pour le texte fin et des points minimums jusqu’à zéro, la plaque permet, par ses caractéristiques uniques, d’obtenir un gamut plus large, surtout dans les hautes lumières, laissant davantage de flexibilité du point de vue de la conception et produisant une qualité graphique _346 avril - mai 2016

supérieure. La formulation chimique des polymères Asahi crée une faible tension à la surface de la plaque, entraînant l’encre à former une goutte et à rester sur le point sans baver. Le concept de plaque à faible énergie de surface mis au point par Asahi permet d’imprimer à une pression plus faible (impression par effleurement), ce qui réduit l’élargissement du point et permet au cliché de durer plus longtemps au tirage. Une usure de plaque moindre signifie aussi moins de frais de remplacement de clichés pour l’imprimeur, et donc une réduction des coûts. Un encrassement réduit dans les tons moyens se traduit également par des intervalles de nettoyage plus espacés et un taux d’occupation utile de la presse accru. Asahi propose une gamme de plaques flexographiques intégrant la technologie Pinning Technology for Clean Transfer, dont deux nouveautés qui seront présentées sur le salon. La plaque flexo numérique AFP, conçue pour des impressions aux couleurs éclatantes dans le cadre des applications d’emballages souples à base d’encres aqueuses et à solvant. Il s’agit

de la première plaque du marché à conjuguer l’impression des couleurs vives et la technologie Pinning Technology for Clean Transfer. La deuxième nouveauté, la plaque AWPDEW, est idéale pour les opérations d’emballages souples en grand format requérant un rendement élevé. Le stand comportera d’autres plaques plus anciennes jouissant de la même technologie. Les plaques AWP-DEF gravables à l’eau, par exemple, ou encore les plaques flexo numériques AFP-TOP, conçues essentiellement pour les applications d’impression

sur film large bande. Avec ces plaques, l’imprimeur bénéficie d’un gamut plus large et peut reproduire des gradations tonales sans cassures, jusqu’à zéro. Présentant une bonne stabilité sur la presse, les plaques reproduisent uniformément les petits points et impriment les dégradés jusqu’à zéro. Enfin, les plaques AFP-TSP, pour les applications d’impression sur papier, conviennent aux applications d’impression sur papier et carton ondulé réalisées avec des encres à base aqueuse. n Stand A60


drupa 69

Hall 14 Manroland : faire que la légende continue et… perdure Après des années 2000 marquées par de très nombreux lancements, notamment avec les Roland 500, Roland 900 XXL Roland 700 et de nombreuses solutions novatrices (dorure à froid, etc.), et la création – le 10 février 2012, trois mois avant la Drupa 2012 –, de Manroland Sheetfed GmbH (suite à l’acquisition de la division offset feuilles de Manroland AG par l’industriel britannique Tony Langley et sa société Langley Holdings PLC), le groupe poursuit sa route. L’entreprise d’Offenbach, en Allemagne, s’était présentée il y a quatre ans avec un seul souhait en tête : que la légende continue. Ce stade est désormais franchi et la participation à la Drupa 2016 sera sans doute abordée de manière plus confiante. « Aujourd’hui, l’industrie est confrontée à des défis d’une ampleur sans précédent. Spirale continue des coûts, diminution constante des marges bénéficiaires, des acheteurs de plus en plus exigeants sont autant de facteurs de menace de la rentabilité durable des entreprises d’impression », rappelle Rafael Penuela, PDG de Manroland Sheeftfed Group.

En novembre 2014 et devant plus de 400 personnes réunies au sein de Print Technology Center d’Offenbach, Manroland a lancé sa nouvelle Roland 700 Evolution, machine conçue, développée et lancée en l’espace de seulement deux ans, comme le rappelle Rafael Penuela. Un lancement qui, moins de six mois plus tard, s’est vu saluer pour son design et distinguer d’un Red Dot Award for Product Design 2015. Tirant, fin 2015, le bilan d’une année de commercialisation de cette presse qualifiée « d’avantgarde », les responsables de

Manroland se sont montrés extrêmement satisfaits, rappelant alors qu’en l’espace d’un an, c’est une dizaine de presses de ce type qui a été installée sur les marchés du packaging et de l’impression commerciale. Début 2016, c’est le président de Manroland Sheetfed France, Jacques Thimon qui, à son tour, se montrait des plus confiants. « N’y-a-t-il jamais eu de meilleur moment pour investir dans la presse la plus technologiquement avancée du monde ? » s’interrogeait-il, rappelant que depuis de nombreuses années, il n’y a jamais eu une telle conjonc-

tion de facteurs qui incitent dès maintenant à investir… En dehors de la Roland 700 Evolution, la Drupa 2016 va donner l’occasion pour Manroland de remettre un « focus » sur la presse à retiration Roland 908P XXL, dont la productivité annoncée dépasse les 600 000 feuilles / heure ! Impliqué sur le marché asiatique, lequel représente aujourd’hui une part importante du chiffre d’affaires de Manroland Sheetfed, l’entreprise estime qu’afin de résoudre les problèmes actuels concernant la maturité du marché, la baisse de rentabilité, les questions environnementales et le manque de formation du personnel, les imprimeurs doivent tirer les erreurs du passé et adopter deux stratégies importantes afin de les éviter. Il s’agit, selon Rafael Penuela, de devenir, tout d’abord, leader en coûts et se spécialiser dans certains produits, puis il est nécessaire de se focaliser sur les processus à grande valeur ajoutée. Des règles que les dirigeants de Manroland Sheetfed essaient depuis maintenant quatre ans de s’imposer à eux-mêmes. n Stand C21 _346 avril - mai 2016


70 drupa

Hall 15 Futec : ou l’assurance qualité 100 %

Goss : la force des partenariats

Dans le cadre de ses systèmes de détection automatique de défauts 100 % pour l’inspection des supports imprimés et de surfaces destinés aux marchés commerciaux et aux secteurs des emballages et des étiquettes, Futec va profiter du salon Drupa pour lancer une gamme de produits conçus pour optimiser la performance du contrôle de la qualité d’impression. Tout d’abord, la nouvelle fonctionnalité Elastic Freeeze ! Il s’agit d’un logiciel spécialement conçu pour le secteur de l’impression et fournissant des algorithmes avancés aux systèmes d’inspection de supports imprimés. Cette nouvelle fonctionnalité permet d’augmenter le rendement en éliminant les erreurs de fausse détection causées par l’allongement et la rétraction des matériaux élastiques. Comme le rappellent les responsables de Futec, ces matériaux peuvent causer des problèmes aux systèmes d’inspection, car les signaux sont parfois brouillés par le mouvement latéral et longitudinal du support et

La Drupa va être l’occasion pour les responsables de Goss International de rappeler la stratégie de partenariats mise en place, tant avec des fournisseurs qu’avec des imprimeurs, au travers d’une approche visionnaire, clef selon eux du succès pour l’industrie du futur. D’où le thème retenu pour cette participation : « Achieving more together». Cette stratégie de partenariats sera illustrée au travers du portfolio de Goss à destination des secteurs de l’impression commerciale, de l’impression des journaux et de celle de l’emballage. Parmi les solutions présentées, mentionnons plus particulièrement la presse Goss Sunday Vpak pour les applications packaging en courts tirages, la presse Magnum Compact pour les applications en courts et moyens tirages destinées

_346 avril - mai 2016

par l’altération du matériau souple, produisant ainsi de faux messages. L’objectif du logiciel Position Freeeze ! est d’éliminer les mouvements potentiels du support et de figer l’image afin de la rendre plus nette. Futec va également profiter du salon Drupa pour lancer ses nouvelles caméras connectées plug-and-play pour l’inspection 100 % des applications d’impression de bande, ainsi que l’inspection et le contrôle qualité des surfaces planes. Sur le stand, des démonstrations de ces nouvelles caméras connectées seront effectuées en association avec des systèmes de guidage de bande Maxcess. n Stand A08

aux secteurs de l’impression semi-commerciale, des journaux et des livres, et les rotatives M-600 et Sunday, à la fois flexibles et hautement productives pour le domaine de l’impression commerciale. En complément, Goss montrera aux visiteurs comment la gamme de services Lifetime Support est à même d’optimiser l’utilisation de ces presses sur les plans de la productivité, de la rentabilité, etc. Les technologies Contiweb (dérouleurs, enrouleurs, etc. pour les rotatives offset) et les récents développements dans ce domaine à destination des rotatives numériques – en partenariat avec HP – seront également à l’honneur sur le stand. De même que les technologies de finition JetWeb et VITS-Rotocut découlant directement de l’activité Contiweb. n Stand D51



72 drupa

Hall 15 Komori : ouvrir de nouvelles pages La stratégie du constructeur japonais placée à la Drupa sur le thème « Open news pages » va se situer dans le droit fil de sa participation au salon IGAS 2015, où avait déjà été présenté le concept de Connected Print qui servira également à Düsseldorf de lien entre les différentes nouveautés exposées, soit au total 4 nouvelles solutions d’impression – deux dans le domaine du numérique et deux dans celui de l’offset. Dans le champ des systèmes d’impression numérique, la Drupa marquera le début de la commercialisation de la presse jet d’encre UV Impremia IS29 développée conjointement avec Konica Minolta. Celle-ci combine possibilités d’impression sur de nombreux supports et qualité d’impression élevée. Acceptant des formats de feuille maxi de 585 x 750 mm, elle permet une résolution de 1200 x 1200 dpi, à des vitesses allant de 1 500 feuilles / heure en mode recto verso à 3 000 feuilles / heure. Toujours dans le secteur numérique, Komori proposera sa presse B1 Impremia NS-40 au format 750 x 1 050 mm, d’une résolution de 1 200 x 1 200 dpi aussi et d’une vitesse de 6 500 feuilles / heure. Proposée _346 avril - mai 2016

en version quatre couleurs et pouvant évoluer vers une configuration en sept couleurs, elle fait appel à la technologie des encres Nano (Nanographic Printing process ou Nanography) développée par Landa Corporation. Dans le domaine de l’offset, Komori exposera aussi un certain nombre de nouveaux développements. Nouveauté, avec la Lithrone G29 au format 530 x 750 mm présentée en

version cinq couleurs + vernis en ligne ; la Lithrone GX40RP qui permet d’imprimer en quatre couleurs recto verso sans retournement ; la Lithrone GX40 au format 750 x 1050 mm, présentée en version six couleurs et vernis en ligne ; et la Lithrone G37 au format 640 x 940 mm mettant en œuvre la technologie H-UV L (LED). Depuis l’introduction du système de séchage H-UV, en 2009, Komori a équipé plus de

600 presses de cette technologie innovante. Toutes les presses offset exposées sur le stand de Komori à la Drupa en seront bien évidemment équipées. Désormais, la technologie LED rejoint l’offre du constructeur et la Drupa 2016 marquera le lancement de cette nouvelle version H-UV L en démonstration sur la Lithrone G37, quatre couleurs. La Drupa sera aussi l’occasion pour Komori de se lancer dans les équipements de finition avec la présentation du massicot hydraulique Apressia CT 137. Sur le stand, des démonstrations seront effectuées à partir de feuilles imprimées et séchées, selon la technologie H-UV. Autre nouveauté, avec la solution logicielle ICT (Information Communications Technology) révélée comme un outil de visualisation et d’automatisation de la production. En dehors de la présentation des systèmes d’impression et de celle des solutions ICT, le stand de Komori comprendra quatre corners consacrés à l’activité K-Supply (sélection de consommables, matériaux et équipements), à l’écologie, aux rotatives offset Chambon et, enfin, à une galerie de produits imprimés. n Stand D04-1


drupa 73

Hall 16 KBA : numérique, flexo et offset Avec son éventail extrêmement large destiné aux marchés de l’impression les plus variés – du billet de banque à l’emballage carton, film plastique, métal et verre, en passant par l’édition, la PLV, le marquage industriel, les magazines, la publicité et la presse –, le groupe KBA est parfaitement représentatif de la diversité qui caractérise aujourd’hui le secteur de l’imprimé. À son emplacement habituel dans le hall 16, le constructeur va exposer produits et procédés innovants en impression numérique, flexo et offset, et également de nouveaux équipements pour le façonnage et l’ennoblissement hors ligne, ainsi que des solutions de SAV et de flux de production sous le label KBA 4.0. Au total, ce sont pas moins de huit équipements de production qui vont être exposés. La Rapida 145 va être proposée dans sa nouvelle formule qui en fera la plus grande ligne offset feuilles de la Drupa. Longue de plus de 30 m, elle sera exposée en configuration six couleurs avec tour de vernissage et sortie rallongée triple, rehaussée pour l’impression d’emballages, et sera en démonstration avec un nouveau système de logistique des piles et palettes automatisé. De son côté, la Rapida 106 sera

présentée en version longue à retiration pour l’impression 4/4 avec tour de vernissage, double sortie rallongée, changement des plaques simultané et séchage LED-UV. La nouvelle Rapida 75 Pro en demi-format (520 x 735 mm) s’insère dans la gamme entre la Rapida 75 et la Rapida 76 ultra-automatisée. Elle sera proposée en version cinq couleurs

avec vernis. La division « Digital & Web » de KBA révélera la nouvelle série RotaJet L pour l’impression commerciale et industrielle. De conception modulaire, elle fait appel à la nouvelle technologie jet d’encre piezo 1 200 dpi pour des largeurs d’impression de 77 à 138 cm et des vitesses d’impression comprises entre 150 et 300 m / min, selon la réso-

lution. KBA-Digital & Web propose la RotaJet L en configurations spéciales pour le labeur, l’édition, les revues et l’impression industrielle. Dans un autre registre, la filiale italienne KBA-Flexotecnica sera présente cette année, pour la première fois, sur le stand de KBA. La nouvelle rotative à tambour central Neo XD LR huit couleur imprimera sur films plastiques, avec des encres à l’eau à faible migration. Enfin seront exposées la découpeuse rotative RDC 106 mise au point par KBA-Sheetfed pour le façonnage post-impression, ainsi qu’une unité hors ligne basée sur la Rapida et permettant l’ennoblissement – via sérigraphie – d’imprimés (plaquettes, brochures, cartes fonctionnelles, supports publicitaires, présentoirs, emballages) avec vernis ou encres à pigments métalliques. Sous le label KBA 4.0, le constructeur proposera des solutions de flux de production pour l’imprimerie connectée, un nouveau système améliorant l’efficacité énergétique dans l’entreprise (KBA VisuEnergy), ainsi que des applications spéciales de KBA-Metronic et KBANotaSys. n Stand C47-1 _346 avril - mai 2016


Hall 16 Perfecta : un anniversaire et de nouveaux massicots La Drupa 2016 va marquer un événement important pour le constructeur allemand Perfecta qui fête cette année ses cent-vingt années de présence sur le marché international en tant que spécialiste des massicots et périphériques de coupe associés. À l’occasion de cet anniversaire, un package Spécial Edition 120 sera proposé incluant, pour les massicots de la gamme « Premium », le logiciel de coupe Cuttronic; l’ensemble des tables de coupe microperforées; un cycle de coupe optimisé 20% plus rapide par rapport à un cycle standard; la ligne de coupe en éclairage LED; et un logo spécifique. En dehors de ce package spécial, le stand de Perfecta accueillera le système automatique 132 TS de taquage (Basa 3) avec dépileur (BA 3); le système 92 TS équipé d’une table de coupe microperforée pour les travaux délicats; et le massicot SDY-TS de coupe trilatérale équipé de la programmation TS issus des massicots droits et permettant de traiter en coupe hors ligne

aussi bien des brochures, catalogues, magazines, journaux et ouvrages spécifiques dans divers formats et épaisseurs. Enfin, cette édition 2016 sera l’occasion d’introduire sur le marché une nouvelle gamme de massicots Eco Line, afin de répondre aux attentes des clients offset et numériques dans les formats de 78 à 132 cm et qui viendra en complément de la gamme Premium. Cette nouvelle gamme sera diffusée sous forme de packages en six configurations distinctes. Rappelons que la marque Perfecta est distribuée en France par la division DMT Graphic, entité à part entière de Pitney Bowes. Outre les produits de cette société (lire p. 44) et donc de la marque Perfecta, DMT Graphic sera présent à la Drupa 2016 aux côtés des marques Horizon (Hall 6, stand D05), Komfi (Hall 6, stand 03), Zechini (Hall 14, stand C04), Hunkeler (Hall 8C, stand 20), Petratto (Hall 14, stand C04) et Argos (Hall 8B, stand C09). n Stand A03



76 drupa

Hall 17 Cerm: un outil en ligne pour les imprimeurs d’étiquettes À la Drupa, Cerm dévoilera une nouvelle version importante de Web4Labels, outil en ligne pour l’imprimerie d’étiquettes permettant au propriétaire de marques de gérer ses produits sur Internet. Ce frontal numérique tout-en-un est notamment dédié à la réalisation du devis et à la gestion des actifs en ligne. En partant

des remarques émises par le groupe d’utilisateurs W4L, Cerm a repensé l’outil existant. Une conception web adaptative permet désormais d’utiliser de nombreux périphériques : téléphone mobile, tablette, portable et ordinateur de bureau. Les informations de chaque client sont maintenant personnalisables.

Le téléchargement par la marque de la création graphique dans Web4Labels s’enrichit dès lors d’une intégration avec Chili Publisher. Les clients peuvent ainsi très facilement insérer dans leurs produits des éléments variables basés sur des modèles Chili, sans perdre de temps.

Depuis l’acquisition de Cerm par Heidelberg, en 2011, la société a repensé le logiciel Prinect Business Manager pour l’intégrer à la suite de logiciels Prinect dédiée au marché de l’offset. Cette collaboration a mené à deux nouveaux produits qui seront présentés sur le salon. n



78 drupa

Hall 17 HP Indigo : plus de 50 solutions d’impression Avec quelque 30 milliards de pages A4 qui, en 2016, devraient être imprimées de par le monde sur des presses HP Indigo – soit un volume multiplié par deux depuis 2012 –, le constructeur de solutions d’impression numérique occupe une place de plus en plus déterminante sur les créneaux de l’impression commerciale, du packaging et de l’étiquette. Manifestement, le hall 17 du parc d’exposition de Düsseldorf et ses quelque 6 200 mètres carrés ne seront pas trop grands pour accueillir les quelque 56 solutions d’impression – dont un très grand nombre de nouveautés – qui marqueront la présence de HP dans cette édition 2016, vingttrois ans après le lancement par Indigo, en 1993, de la première presse ePrint 1000. Dans le domaine de l’impression commerciale, le nouveau portefeuille de presses LEP (Liquid Electrophotography) de HP se compose des presses feuilles HP Indigo 12000, 7900 et 5900 ; de la presse HP Indigo 50000 recto verso au format B1 (746 x 1 120 mm, soit 10 pages A4) ; de la presse HP Indigo WS6800p pour les applications photo ; ainsi que de la presse HP Indigo 20000 déjà _346 avril - mai 2016

présentée, à destination du secteur de l’emballage et désormais disponible pour des applications commerciales. Dans le domaine du jet d’encre et des presses bobines de la gamme HP PageWide Web Press, trois nouveaux modèles (T490 HD, T490M HD et T420 HD) seront exposés. Selon David Murphy, responsable marketing de l’activité PageWide Web Press, HP est, sur ce marché du jet d’encre, le leader tant en volume de

pages que de capacités installées avec des parts de marché estimées à 24 % (50 milliards de pages pour un marché mondial de 205 milliards de pages en 2015). La productivité est également à l’honneur dans le domaine des étiquettes adhésives avec la presse HP Indigo 8000, dont les cadences de production peuvent atteindre 80 m / minute. Tout comme les presses HP Indigo 20000 et WS6800, cette presse 8000 met en œuvre une

nouvelle encre polyvalente Electroink Premium White permettant de couvrir une plage étendue de niveaux d’opacité. Par ailleurs, la presse HP Indigo 20000 peut désormais être complétée par une solution de lamination (Pack Ready) pour emballages souples, et la presse HP 30000 peut être équipée en ligne d’un module de finition Tresu iCoat 30000 pour l’application de vernis Enfin, HP présentera son nouveau service PrintOS améliorant la gestion de production. Basé sur le cloud, ouvert et sécurisé, il peut être accessible n’importe quand et de n’importe où, souligne Simon Lewis, directeur marketing stratégique de HP Indigo. « C’est un système innovant, collaboratif et évolutif destiné à simplifier et à automatiser la production, qu’il s’agisse d’impression commerciale ou bien d’impression d’emballages et d’étiquettes », indique-t-il. n



80 interview C’est dans la boutique parisienne de Papier Tigre que France Graphique a rencontré les trois fondateurs de la marque. Cette dernière propose aussi bien de la papeterie créative que des objets de décoration originaux, des idées cadeaux accessibles ou encore des jeux. Le tout toujours dans une logique de création, avec un style propre, sans fioritures. Interview à trois voix.

Maxime, Agathe et Julien

Cofondateurs de Papier Tigre Propos recueillis par Bakhta Jomni Photos de Bakhta Jomni

France Graphique : Quels sont vos profils et comment vous êtesvous rencontrés ? Papier Tigre : Nous avons trois profils différents. Julien est né en 1970 et a suivi une formation en design industriel et design produit à l’École nationale supérieure de création industrielle (Ensci), à Paris. De plus, il baigne dans ce monde depuis toujours. Son père était graphiste et son grand-père architecte et issu d’une formation aux BeauxArts. Julien a commencé sa carrière par le design, puis il a monté une première entreprise et enfin, il a créé l’agence Fake, spécialisée dans la communication visuelle. C’est grâce à cette agence qu’il a embauché Agathe, puis Maxime. Née en 1984, Agathe est diplômée de l’Institut supérieur des arts appliqués de Paris (LISAA). Elle a d’abord effectué un stage chez Fake après ses études, puis y a été embauchée avant de devenir associée. Maxime, né en 1985, a, quant à lui, suivi une formation commerciale et un cursus d’anglais de management en commerce international. Chef de produit chez Christofle, à ses début, il a été engagé par l’agence Fake de Julien. _346 avril-Mai 2016

F. G. : Comment est née la marque Papier Tigre ? P. T. : Le nom de la marque vient de l’expression chinoise « tigre de papier », rendue célèbre par Mao Zedong pour qualifier les États-Unis et qui symbolise à la fois la puissance et la fragilité. Ce paradoxe correspond bien à notre activité, prise entre la force du graphisme et le caractère éphémère du support papier. Nous avons eu envie de lancer Papier Tigre alors que nous étions encore au sein de Fake, et la marque a pris le pas sur l’agence. Nous l’avons créée, car nous avions du temps. Dans la prestation de services, en agence, il y a des creux et des pleins et nous avons pu profiter des espaces de temps disponibles pour travailler sur des objets que nous avions envie de produire. Nos amis et des connaissances qui s’étaient lancés en vendant leurs propres créations et qui étaient arrivés à tirer leur épingle du jeu nous ont inspirés dans leur démarche. C’est donc en nous appuyant sur leur expérience que nous avons osé franchir le pas. Nous avons alors réalisé des cartes postales, un calendrier et des plis postaux.

Ensuite, nous avons profité de la présence, sur le salon Maison & Objet, dédié à l’art de vivre, à la décoration et au design, de la compagne de Julien qui présentait sa marque Macon & Lesquoy, une ligne de bijoux et d’objets brodés à la main, pour exposer notre production sur un tout petit espace de son stand, dans ce salon réservé aux professionnels. F. G. : Est-ce ce salon qui vous a véritablement lancés ? P. T. : Nous y avons effectivement été repérés par les célèbres boutiques parisiennes Colette et Le Bon Marché. Cela nous a donné un sacré coup de pouce. Pour Colette, nous avons envoyé des échantillons de produits en parallèle. Nous savions que les acheteurs du monde entier se pressent dans ces deux magasins pour trouver des choses un peu hors du commun. Nous avons pu, pour notre première collection, facturer les clients avant même de les livrer et de payer nos prestataires. Nous avons aussi pu lancer notre structure sans injecter d’argent au départ, dans la mesure où nous étions payés par l’agence. suite > France Graphique est imprimé sur Sappi│Magno™ Satin 115 g/m².


« Le cœur de Papier Tigre c’est avant tout la création et le graphisme. »

CV express 1970 : naissance de Julien Crespel 1984 : naissance d a e e ulin 1985 : naissance de a i e ren n 2012 : cr a i n de la ar ue apier i re 2013 : u er ure de la u i ue parisienne 2015 : u er ure d une u i ue lle a ne

erlin

2016 : u er ure d un in a Jap n c rner


82 interview F. G.: Combien de produits compte aujourd’hui votre catalogue ? P. T. : Nous proposons aujourd’hui 150 produits au catalogue, des articles de papeterie, des cadeaux, de la décoration et des jeux. C’est plus un univers de marque qu’un type de produits. Nous ne nous interdisons pas de travailler sur des supports différents. Nous utilisons, par exemple, de plus en plus le textile et le bois. Le cœur de Papier Tigre c’est avant tout la création et le graphisme. Nous sommes donc sur du variable. Nous ne fabriquons pas de carnets basiques, de gammes classiques, par exemple. F. G : Comment définiriez-vous votre modèle économique ? P. T. : Nous vendons et revendons. Nous sommes donc dans un calcul d’optimisation au centime près. Mais nous sommes dans une logique de marque et de création, pas de fabricant. Nous ne vendons que ce que nous créons. Nous les distribuons à travers trois canaux, dans notre boutique physique, par le biais de nos revendeurs et sur notre site e-commerce. En Allemagne, nous fonctionnons à l’identique avec notre boutique située à Berlin, qui est un lien vers les revendeurs d’Europe de l’Est. Nous sommes ainsi distribués dans près de 25 pays. F. G. : Aviez-vous déjà un réseau de prestataires et notamment d’imprimeurs ? P. T. : Nous avions déjà, en agence, un réseau d’imprimeurs avec lesquels nous travaillions pour nos clients. Nous collaborons aussi régulièrement avec un bureau de fabrication qui nous a permis d’avoir de bons contacts et d’affiner notre réseau. Nous imprimons principalement des petites séries en offset traditionnel sur papier recyclé. Nous faisons de l’amalgame pour réduire nos coûts et effectuons des tirages dans une fourchette de 1 000 à 3 000, en fonction des produits. Nous avons six ou sept prestataires imprimeurs, façonniers, cartonniers ou spécialistes de la découpe du bois. _346 avril - Mai 2016

Nous imprimons généralement en France et travaillons beaucoup avec un cartonnier français, par exemple. Le plus loin où nous allons pour de l’impression, c’est à Barcelone ou en Belgique. Mais cela n’est valable que pour trois produits sur 150. Nous consultons nos prestataires bien en amont, discutons avec eux, faisons des études de prix. C’est généralement toujours trop cher au début, car chaque centime est multiplié par sept avec notre mode de fonctionnement. Il est arrivé que nous ne parvenions pas à fabriquer un produit en raison du prix final. Nous n’avons pas encore développé l’impression textile en France, puisque la gamme de vêtements que nous proposons concerne le marché japonais. La seule exception concerne des sacs en coton équitable vendus en France que nous faisons imprimer en sérigraphie en Inde. Pour les demandes plus pointues, nous faisons des recherches sur des salons professionnels tels que Pack & Gift, mais dans notre secteur, en France, on manque de salons professionnels transversaux pour la sous-traitance comme cela peut être le cas avec le salon Batimat pour l’architecture et le bâtiment ou le salon Ambiente, en Allemagne. À Shanghai, par exemple, le principe existe même de façon permanente avec des immeubles de dix étages permettant aux sociétés de présenter leur savoir-faire en continu toute l’année. F. G. : Vous travaillez fréquemment avec des partenaires. Comment les choisissez-vous ? P. T. : Nous établissons des partenariats généralement avec des entreprises comme la nôtre, à échelle humaine et qui proposent des produits que l’on aime. Par exemple, nous avons collaboré avec la marque Diptyque (voir rubrique Créer produit, page 30, ndlr), une entreprise au fonctionnement humain, un peu plus grande que la nôtre, qui a une conscience du produit et une compréhension du travail collaboratif.

F. G. : Comment votre style a-t-il évolué ? P. T. : Nous avons toujours travaillé dans ce milieu, baigné dans cette ambiance et en tant que créatifs. En agence déjà, nous travaillions régulièrement pour des cahiers de tendances ou dans le domaine culturel, avec des clients du type musées, opéras, orchestres, restaurants, dans Paris. Avec Papier Tigre, nous nous sommes orientés vers diverses formes et couleurs. Nous avons commencé avec des éléments très géométriques et nous sommes dirigés ensuite vers des motifs, sans fioriture. F. G. : Comment expliquez-vous votre succès ? P. T. : Nous étions parmi les premiers à travailler en création graphique avec des produits qui changent sans cesse, alors que d’autres ont des basiques. Quelques illustratrices étaient déjà sur le créneau, mais avec des lignes très girly. Nous sommes donc arrivés au bon moment avec une proposition nouvelle qui manquait. En outre, on ne produit jamais rien sans qu’il y ait une adhésion sur le produit à l’échelle de notre équipe. Cela ne tient sans doute pas qu’au produit, mais à la façon de le vendre. Nous ne faisons pas de soldes ou de déstockages. Et nous essayons de mettre les formes, de bien emballer les produits lors de la vente. Ce n’est pas un commerce anonyme. F. G. : Quels sont vos projets ? P. T. : En France, c’est l’ouverture d’un corner (espace dans un rayon spécifique) au Bon Marché. Et au Japon, à Ginza, nous venons d’ouvrir un nouveau corner, dans une boutique qui distribuait notre marque auparavant. Nous avons de nombreux projets déjà bien avancés pour le Japon qui se veut une sorte de laboratoire pour nos produits. Nous allons y proposer des horloges, des tissus, des mouchoirs, des céramiques. Mais à l’horizon plus lointain. n



84 reportage Entreprise familiale créée en 1956, l’Imprimerie de l’Éperon implantée à Preyssac-d’Excideuil (Dordogne), au nord de Périgueux, fête cette année son soixantième anniversaire. Spécialisée dans la production d’étiquettes – à plat et en continu – pour le secteur agroalimentaire, elle vient d’investir à nouveau en numérique avec HP et en finition avec ABG International. Outre le numérique, son parc d’impression se compose de presses flexo rotatives et offset feuilles. Par rodolphe Pailliez

IMPRIMERIE DE L’ÉPERON

Un des fleurons

I

nstallée dans la France « profonde », l’Imprimerie de l’Éperon a, en l’espace de soixante ans, tout connu ou presque, qu’il s’agisse de produits ou de technologies de production pour être aujourd’hui dans son secteur – l’étiquette – l’une des entreprises de référence en France. Après avoir débuté son activité par la fabrication d’emballages pour les produits laitiers, notamment beurriers, et s’être ensuite tournée pendant vingt ans vers la production de liasses carbonées, l’entreprise s’est spécialisée, au début des années 1980, dans la réalisation de forfaits de remontées mécaniques. En l’espace de cinq

ans, elle est ainsi devenue le premier fournisseur français de sociétés dans ce secteur, raflant au passage 60 % du marché des stations de ski françaises ! Elle s’est ensuite tournée vers les marchés de l’ordonnance médicale et celui des produits personnalisés pour de grands groupes bancaires. En 1995, l’Imprimerie de l’Éperon investit pour la première fois dans une flexo, une rotative 6 couleurs du constructeur canadien Aquaflex. À partir de ce moment-là, l’entreprise qui a entre-temps emménagé dans de nouveaux locaux, va poursuivre une stratégie de développement plus « linéaire » et se concentrer

Fiche d’identité • Date de création: 1956 • Effectif: 71 salariés • Chiffre d’affaires: 12 millions d’euros • Marchés: agroalimentaire • Territoire commercial: national • Certifications et labels: ISO 9001, FSC, PEFC, Imprim’vert

En pleine campagne Preyssac-d’Excideuil est un petit village de moins de 200 habitants, à quelque 35 kilomètres au nord de Périgueux (Dordogne). C’est là que l’entreprise s’est installée en 1983 après avoir quitté des locaux exigus dans le bourg voisin d’Excideuil. Elle emménage alors dans des bâtiments plus spacieux d’une superficie de 1 700 mètres carrés, aujourd’hui portée à quelque 7 000 mètres carrés. Pour la petite histoire, l’imprimerie fait face à l’ancienne gare de la ligne Périgueux – Saint-Yrieix-la-Perche qui appartenait aux Chemins de fer du Périgord et qui fut en service de 1887 à 1949.

_346 avril - mai 2016


reportage 85

de l’étiquette progressivement sur une activité dédiée entièrement à la production d’étiquettes. Certes les presses typo subsistent toujours pour la réalisation de têtes de lettres, d’enveloppes et de cartes de visite ; certes l’impression offset est encore présente dans l’entreprise via une presse 4 couleurs, mais désormais, le chiffre d’affaires de l’imprimerie se partage entre impressions flexo (70 %) et impressions numériques (30 %). Depuis maintenant un peu plus de vingt ans, le parc flexo s’est largement étoffé et modernisé, permettant à l’entreprise de glaner dans ce domaine plusieurs distinctions avec des étiquettes adhésives destinées à accompagner des

produits alimentaires, le créneau de prédilection de l’imprimerie. Dans le cadre de l’évolution générale de l’Imprimerie de l’Éperon, l’année 2004 constitue une étape charnière. C’est, en effet, cette année-là que le premier investissement numérique a été effectué. Depuis, les acquisitions se sont là aussi succédées avec, en parallèle, une attention toute particulière portée aux matériels de finition, parmi les plus performants et les plus sophistiqués qui soient. Pour autant, l’entreprise garde bien les pieds sur terre et se fait un devoir d’être extrêmement vigilante vis-à-vis de tout ce qui a trait à la protection de l’environnement. n

Perso et données variables

Aux commandes depuis 2015 Entreprise familiale créée en 1956 par lucien ruesch, puis dirigée par son fils Patrice, de 1998 à 2015, l’imprimerie de l’Éperon n’a pas toujours été spécialisée dans la production d’étiquettes, mais il s’agit aujourd’hui de son activité principale. Nouveau PDG de l’entreprise depuis le mois de juillet 2015, mais présent dans l’entreprise depuis quinze ans, Christophe vavassori (photo) poursuit la tradition familiale « par alliance ». au cours de ses soixante ans d’existence, l’imprimerie a parfaitement traversé les multiples évolutions et défis qui se sont présentés à elle.

l’imprimerie de l’Éperon s’est tournée, dès 2004, vers le numérique en investissant dans une presse HP WS4000 en 7 couleurs. « Nous avons été à l’époque parmi les trois ou quatre premières entreprises françaises à investir dans une presse de ce type », rappelle Christophe vavassori. après avoir fait l’acquisition, entre-temps, d’une presse feuille HP indigo 5000 et, en 2011, d’une presse HP WS6000 en 7 couleurs, elle vient de remplacer la WS4000 par la nouvelle HP WS6800 (photo) permettant notamment de répondre aux demandes de personnalisation et d’impression de données variables.

Finition avec laser intégré Outre la nouvelle presse HP WS6800, l’imprimerie de l’Éperon a également investi récemment dans le domaine de la finition avec aBG international. Tout d’abord dans une nouvelle rembobineuse Omega Sri en 330 mm de laize, avec système d’inspection et de contrôle par visionnage «Fleye vision» à une vitesse pouvant aller jusqu’à 350 m/minute. Ensuite, dans une nouvelle ligne de finition «Digicon Omega Systems Series 3» (photo) avec laser intégré et modules de pelliculage et dorure à froid.

_346 avril - mai 2016


86 reportage Le vaisseau amiral Qualifiée de « vaisseau amiral » de l’atelier flexo, la presse Omet Flex X6 a été installée fin 2012. Elle est équipée de 9 groupes d’impression Uv en 420 mm de laize. Elle permet également de réaliser en ligne des impressions sérigraphiques et de la dorure à froid. C’est elle qui, aujourd’hui, permet incontestablement à l’entreprise de maintenir un très haut niveau de qualité en flexo, et ce, à des vitesses de production élevées pouvant aller jusqu’à 120 m / minute.

La flexo, premier procédé la flexo constitue le premier procédé d’impression de l’entreprise et représente environ 70 % de la production. Depuis 1995, elle a régulièrement investi dans ce domaine, s’équipant de plusieurs rotatives en 2, 6 et 8 couleurs, en laizes de 254 mm, dont une rotative 6 couleurs Uv du constructeur mark andy. À noter que la rotative aquaflex en 8 couleurs, qui a été le premier investissement flexo de l’entreprise, est toujours présente dans l’atelier et ne fait pas que de la figuration !

La réactivité avant tout le client le plus important de l’imprimerie de l’Éperon ne pèse que 2,5% du chiffre d’affaires. le reste de l’activité est constitué de très nombreuses commandes avoisinant les 2000 à 3000 exemplaires. «la commande moyenne est de l’ordre de 800 euros environ», confie Christophe vavassori. D’où l’importance de la réactivité, de l’organisation des plannings et de la gestion face à une multiplication toujours grandissante des séries.

Inspection et contrôles En aval de l’impression, les opérations d’inspection et les contrôles représentent un poste important de l’activité de l’imprimerie. En effet, comme le rappelle Christophe vavassori, il s’agit non seulement de répondre aux défis de qualité et de rapidité imposés par les clients de l’agroalimentaire, mais aussi de livrer des produits parfaitement conformes et fiables.

_346 avril - mai 2016


gérer 87 SIMPLIFICATION

la nouvelle présentation du bulletin de paie Un décret et un arrêté publiés au Journal officiel du 26 février 2016 ont défini les nouvelles règles de présentation du bulletin de paie, qu’il faudra obligatoirement respecter à partir de 2017 ou 2018, selon l’effectif de l’entreprise.

l

est prévu que les entreprises volontaires puissent mettre en œuvre ce nouveau bulletin de paie à compter du 1 er mars 2016. Les cotisations et contributions seront regroupées par risques, celles exclusivement à la charge de l’employeur feront l’objet d’une seule ligne et de nouvelles mentions viseront à mieux informer le salarié sur le coût du travail.

le CAleNDRIeR D’eNTRÉe eN VIGUeUR Les nouvelles dispositions s’appliqueront, à compter du 1er janvier 2017, aux employeurs d’au moins 300 salariés et, à compter du 1er janvier 2018, aux autres employeurs. Toutefois, les employeurs qui le souhaitent peuvent remettre à leurs salariés un bulletin de paie conforme à ces nouvelles règles, dès le 1er mars 2016. Au plus tard, le 1er septembre, les ministres chargés du Travail et de la sécurité sociale dresseront un bilan de la phase de volontariat. UN BUlleTIN De PAIe sImPlIfIÉ La référence de l’organisme auprès duquel l’employeur s’acquitte des cotisations de Sécurité sociale, ainsi que le numéro sous lequel ces cotisations sont versées, seront supprimés. Le bulletin de paie devra comporter le code NAF, comme aujourd’hui, et, pour les employeurs concernés,

le numéro d’inscription au répertoire Sirene. Jusqu’alors, cette dernière mention n’était pas formellement exigée par le Code du travail. Désormais, dans un but de clarté et de lisibilité pour le salarié, le bulletin de paie devra indiquer : – le montant, l’assiette et le taux des cotisations et contributions d’origine légale et conventionnelle, à la charge de l’employeur et du salarié, avant déduction des exonérations et exemptions correspondant à une série de dispositifs listés par arrêté ; – le montant total de ces exonérations et exemptions ; – le montant total versé par l’employeur, à savoir la rémunération brute, majoré des cotisations et contributions patronales, mais diminué des exonérations et exemptions dont il a bénéficié. S’agissant des exonérations et exemptions de cotisations prises en compte, il s’agit de la réduction générale dégressive, dite réduction Fillon ; de la réduction sur les taux de cotisations d’allocations familiales ; ainsi que des diverses exonérations liées aux implantations géographiques des entreprises (zones de restructuration de La Défense, à Paris, par exemple). Il sera également inséré une mention relative à la rubrique dédiée au bulletin de paie sur le portail : www.service-public.fr.

Le Groupement des métiers de l’imprimerie (GMI) est l’organisation patronale représentative de l’ensemble des entreprises de la filière graphique. À travers son puissant réseau professionnel, le GMI affirme, depuis 1924, son rôle de porte-parole et de défenseur des professionnels du secteur.

Des COTIsATIONs eT CONTRIBUTIONs ReGROUPÉes Les lignes de cotisations de protection sociale devront être regroupées par risque couvert, ainsi que les contributions à la charge de l’employeur. La CSG et la CRDS pourront être agrégées, comme c’est déjà souvent le cas (d’un côté la CSG et la CRDS non déductibles imposables à l’impôt sur le revenu, de l’autre, la CSG déductible non imposable). Il est actuellement possible, à titre optionnel, de regrouper les cotisations salariales et patronales, sous certaines conditions. Dans ce cas, l’employeur doit envoyer un récapitulatif annuel au salarié. Cette obligation sera désormais supprimée. Un nouveau modèle de présentation des informations devant figurer sur le bulletin de paie avec un modèle de regroupement des cotisations, d’une part, pour un salarié non-cadre, d’autre part, pour un salarié cadre, est désormais disponible. Étant précisé que la rubrique « Autres contributions dues par l’employeur » agrège les contributions dues seulement par l’employeur, notamment le versement transport, la contribution au Fonds national d’aide au logement, la contribution solidarité autonomie, le forfait social, la taxe d’apprentissage et la contribution patronale au financement des organisations syndicales. n PLuS d’INFOS Sur :

www.gmi.fr

_346 avril - mai 2016


88 dans le rÉtro

Mars - avril 2016 2 Mars 2016

Pour superviser cette vente, Kodak a mandaté Sagent Advisors, une banque d’investissement, et DC Advisory, une société européenne de conseil en finance d’entreprise.

À Düsseldorf (Allemagne), dans le Centre de congrès du parc d’exposition de la ville où se tiendra la prochaine Drupa, du 31 mai au 10 juin, prennent fin trois journées durant lesquelles quinze fournisseurs ont présenté à la presse spécialisée internationale les nouveautés qu’ils exposeront sur le salon. Les mots packaging, jet d’encre et cloud sont ceux qui reviennent le plus souvent dans la bouche des intervenants parmi lesquels des représentants des sociétés Canon, EFI, Epson, Fujifilm, HP, Kodak, Konica Minolta, Ricoh Europe et Xerox.

2

Dans un communiqué, le groupe Infopro Digital, dont fait partie France Graphique, annonce l’acquisition de la société 656 Éditions, organisateur notamment des salons C !Print et CTCO à Lyon et Madrid (Espagne) et éditeur des revues C !News et Visible. En complément du salon C !Print, 656 Éditions propose un moteur de recherche destiné au marché de l’impression numérique (C !Print Sourcing). Cette acquisition vient consolider la position du groupe Infopro Digital dans les salons professionnels des secteurs de l’industrie.

8

Ancien PDG de l’Imprimerie moderne de l’Est (IME), à Beaume-les-Dames (Doubs), Laurent Labat décède des suites d’un accident vasculaire cérébral à l’âge de 47 ans. Fils de GuyVictor Labat, fondateur de l’imprimerie en 1959, il avait été nommé directeur général de l’entreprise en _346 avril - mai 2016

21

2009 avant que de succéder à son père à la tête de l’entreprise. Après avoir connu des difficultés en 2013, IME a été reprise en juillet 2014 par les dirigeants d’Estimprim.

14

Les organisateurs du salon Ipex annoncent les dates de la prochaine édition du salon : du 31 octobre au 3 novembre 2017, soit trois ans et demi après la dernière édition (24 au 29 mars 2014). Par ailleurs, après avoir abandonné, en 2014, le « fameux » parc d’exposition NEC de Birmingham, où se tenait traditionnellement et historiquement le salon, pour le centre ExCel de Londres, les organisateurs font machine arrière en revenant à Birmingham.

15

Kodak annonce que son activité jet d’encre est à vendre et que plusieurs entreprises seraient déjà sur les rangs. Cette activité comprend la plateforme d’impression Prosper ainsi que les têtes d’impression Prosper S.

2 mars : le groupe Infopro Digital annonce s’être porté acquéreur du groupe 656 éditions, notamment organisateur du salon C !Print.

À l’occasion d’une visite en Normandie, le ministre de l’Économie, de l’industrie et du numérique Emmanuel Macron se rend notamment à l’imprimerie Corlet située à Condé-sur-Noireau (Calvados). Après avoir visité les différents ateliers de l’entreprise, guidé par le PDG Jean-Luc Corlet, il a remis les insignes de chevalier dans l’ordre de la Légion d’honneur à Charles Corlet qui, en 1961, avait repris la petite imprimerie familiale de huit salariés. Le groupe en compte aujourd’hui 410 au travers de neuf sociétés et dix sites géographiques.

21

Lors d’un voyage pré-Drupa, en Israël, destiné à la presse spécialisée internationale, HP présente sur ses sites de Ness Ziona et Kiryat Gat, au sud de Tel Aviv, l’ensemble de ses nouveautés HP Indigo à destination des secteurs, d’une part, de l’impression commerciale et, d’autre part, de l’étiquette et de l’emballage.

21

La quatorzième Nuit du livre a, pour la deuxième année consécutive, comme cadre l’Odéon-Théatre de l’Europe. Plus de 400 professionnels assistent à cette remise de trophées (quatorze au total) récompensant, dans chacune des catégories rassemblant toutes les formes d’édition, un auteur et un fabricant. Le Grand Prix du jury est remis


dans le rÉtro 89

au livre Champs de Bataille constitué de photographies de Yan Morvan, paru aux éditions Photosynthèses, le… 11 novembre 2015.

23 avril : à l’occasion de la Fête de la librairie indépendante, les clients des librairies participantes se sont vus offrir un livre d’art petit format.

31

Dans le cadre de la dixième édition du salon du dessin contemporain Drawing Now Paris, qui se déroule au Carreau du Temple et dont Inapa est partenaire depuis une demi-douzaine d’années, le distributeur européen de papiers, packaging et supports de communication visuelle présente trois nouveautés exclusives destinées au monde de la création : Multiloft du producteur américain Convertible Solutions, nouveau partenaire d’Inapa, Crush et Remake du papetier italien Favini. Comme le rappelle à cette occasion Alexis Dormoy, directeur ventes et marketing d’Inapa France, « l’innovation fait partie de notre ADN ».

12 aVrIl

La septième édition du Grand Prix du Brand Content récompensant les meilleures stratégies de contenu de marques a primé la banque d’images Fotolia dans la catégorie convoitée « Livre de marque » pour son projet Sooon by Fotolia, guide prospectif sur le futur du design. Initié par Fotolia, en octobre dernier, ce guide est composé d’un livre imprimé relié par une commande vocale à un site web dédié, mêlant ainsi l’univers tangible au numérique.

14

Le jury de la seconde édition du concours des Creative Awards by Saxoprint se réunit au siège de l’ONG environnementale WWF France, à Paris, pour juger les créations

présentées, axées cette année sur la protection des océans. Au total, les responsables du concours ont réceptionné plus de 900 créations, en augmentation de 13 % par rapport à 2015. Après une présélection, les membres du jury ont eu à se pencher sur 45 œuvres. Les résultats seront proclamés le 15 juin.

14

Komori Corporation et Screen Holdings Co Ltd, annoncent la conclusion d’un accord commercial stratégique entre les deux constructeurs japonais sur le marché européen. Après avoir conclu récemment un contrat de vente pour les marchés belge, français, allemand, italien, néerlandais et britannique portant notamment sur la distribution de la presse rotative jet d’encre Trepress JET520HD de Screen, les deux sociétés s’accordent à dire qu’en combinant l’expertise de Komori Europe et celle de Screen GP Europe, elles aideront non seulement les imprimeurs à atteindre leurs objectifs commerciaux,

mais elles renforceront de surcroît leurs propres parts de marché en augmentant leurs ventes de presses numériques et offset.

19

À l’occasion de sa conférence de presse annuelle, le Mouvement de l’intersecteur papier carton (MIP) présente les chiffres de l’année 2015 et établit une feuille de route pour 2016. Si la production de papiers et de cartons pour emballage (+2,7%) et celle des papiers d’hygiène (+1,3%) affichent des résultats positifs, en revanche, la production de papiers à usage graphique affiche une baisse de 9,2%.

23

Comme depuis maintenant plusieurs années, le producteur de papier Arctic Paper participe à la Journée mondiale du livre avec les librairies indépendantes associées à l’événement «Un livre, une rose». À l’occasion de cette dixhuitième édition de la Fête de la librairie indépendante, l’association Verbes, en partenariat avec les éditions Diane de Selliers, offre aux clients des librairies participantes le livre Amour & Psyché. Tiré de L’Âne d’or ou les Métamorphoses d’Apulée, ce livre d’art petit format est illustré par les quarante-quatre somptueux vitraux de la galerie de Psyché du musée Condé, à Chantilly (Oise). Imprimé sur papier couché mat et bouffant Arctic Volume White 130 g/m2, il est revêtu d’une couverture en Munken Kristall 300 g/m2, la nouvelle teinte extrablanche de la gamme Munken Design d’Arctic Paper. n _346 avril - mai 2016


90 index n Entreprises et institutions traitées 1 2 3 applications . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 académie de la couleur . . . . . . 18, 19, 22 agence architecture-couleur . . 19, 20, 22 agfa Graphics . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52 antalis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57 asahi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68 Besserat de Bellefon . . . . . . . . . . . . . . 32 Bobst . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 Canon. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53 CCFi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19 Cerm . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76 Chili-Publish . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50 Dyptique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30 Éditions Photosynthèses . . . . . . . . . . . 10 Éditions Eyrolles . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 Epson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46 Esko . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58

Fujifilm . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59 Futec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70 Global Graphics . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51 Goss . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70 GSE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43 Heidelberg . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8, 40 HP indigo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78 imprifrance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 imprimerie Corlet . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 imprimerie de l’Éperon . . . . . . . . . . . . 78 iST metz . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 Kama . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 KBa . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73 Kodak . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47 Komori . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72 Konica minolta . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61 Kurtz . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43

landa . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65 manroland . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 mGi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48 Papier Tigre . . . . . . . . . . . . . . . 90, 81, 82 Perfecta . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74 Pitney Bowes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 Polar . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 ricoh . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54 Saxoprint . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 Scodix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 Tecnau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57 WWF France . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 Xanté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48 Xeicon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55 Xerox . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62 X-rite-Pantone . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63

n Glossaire Termes usuels

3D : trois dimensions Cloud computing : informatique en nuage Code Qr (Quick Response) : code à réponse rapide Cross-canal (« canal croisé ») : évolution du multicanal utilisant plusieurs canaux de distribution (magasin, internet, téléphone) en relation les uns avec les autres CTP (Computer to Plate) : système de plaque « de l’ordinateur à la plaque » DPI (Dots Per Inch) : points par pouce (PPP) erP (Enterprise Resource Planning) : progiciel de gestion intégré Fogra : principal organisme allemand de normalisation de l’industrie graphique H-uV (High Sensitivity UV Ink Curing System) : dispositif de séchage instantané à ultraviolets leD (Light-Emitting Diode) : diode électroluminescente PDF (Portable Digital Format) : format portable numérique PsO (Processus standard offset) : certification industrielle pour l’impression rIP (Raster Image Processor) : logiciel de conversion avant impression sCOP : Société coopérative et participative uV : ultraviolets Web-to-print : webimpression Workflow : flux de production

OrganIsmes

Acidd : association communication et information pour le développement durable AFDPE : association française des distributeurs de papier et d’emballage Agefos PME-CGM : association pour la gestion de la formation des salariés des petites et moyennes entreprises de la communication graphique et du multimédia atep : association des techniciens de l’édition et de la publicité aTF : association technique française de flexographie CCFI : Compagnie des chefs de fabrication de l’imprimerie CIP4 (international Cooperation for the integration of Processes in Prepress, Press and Postpress) : organisation internationale de coopération pour l’intégration des process dans les opérations prépresse, presse et postpresse CnaP : Centre national des arts plastiques Cofepac : Comité français de l’emballage papier carton Comité 21 : Comité français pour le développement durable Copacel : Confédération française de l’industrie des papiers, carton et celluloses CTP : Centre technique du papier Fespa (Federation of European Screen Printers association) : Fédération européenne de l’impression numérique

n Table des annonceurs

agfa . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 asahi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51 Bobst . . . . . . . . . . . . . . . 4e de couverture Clip . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 Duplo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71 Drupa . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 EFi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 Etac . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74 Exaprint . . . . . . . . . . . . . 3e de couverture Ferag . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76 _346 avril-mai 2016

Grenoble iNP-Pagora . . . . . . . . . . . . . . 60 Heidelberg . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 HP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 idep . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60, 83 imprim’vert . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60 Kodak . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 Komori . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49 Konica minolta . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45 Konica minolta Sensing . . . . . . . . . . . . 37 Kurtz . . . . . . . . . . . . . . . 2e de couverture

Finat : Fédération internationale des fabricants et fournisseurs d’étiquettes adhésives FsC (Forest Stewardship Council) : Conseil de sauvegarde de la forêt (éco-label) gmI : Groupement des métiers de l’imprimerie grafipolis : école des métiers graphiques et plurimédia, à Nantes (loire-atlantique) grenoble InP Pagora : branche de l’institut national polytechnique de Grenoble (isère) consacrée au papier, à l’impression, à l’emballage et à l’environnement Idep : institut de développement et d’expertise du plurimédia mIP : mouvement de l’intersecteur papier carton PeFC (Programme for the Endorsement of Forest Certification Schemes) : Programme de reconnaissance des certifications forestières (éco-label) revipap : Groupement français des papetiers utilisateurs de papiers recyclables sIn : Syndicat de l’impression numérique et des services graphiques sIPg : Syndicat national des fournisseurs d’équipements pour les industries papetières et graphiques sne : Syndicat national de l’édition unFea : Union nationale des fabricants d’étiquettes adhésives unic : Union nationale de l’imprimerie et de la communication WWF (World Wide Fund) : Fonds mondial pour la nature

Onlineprinters . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 Pack & Gift . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79 Portucel Sporcel - Soporset . . . . . . . . . 33 Sappi&You . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56 Saxoprint . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 SwissQprint . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75 UNiiC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60 viscom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77 Xanté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64




Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.