#845 • Mars • 2016
© Accenture
Automobile
ÉVÉN E M E NT P 6 es
12 journées de l’Environnement, une édition très riche…
ENQUÊ TE P 50
Industrie et services © CEA
DO SS I E R P 24
ÉDITORIAL EDITORIAL
Voahirana Rakotoson, rédactrice en chef
Faire la course
C
omment livrer des produits différenciants, moins chers dans des délais toujours très courts ? C’est la course aux exigences croissantes des clients. À l’arrivée, proposer plus d’innovations dans les offres en termes de produits-process, technologies, services. L’exercice est acrobatique. Mecabor, fabricant de blocs hydrauliques, a trouvé la parade avec la méthode QRM (Quick Response Manufacturing). Comme l’acronyme le laisse entendre, le facteur temps, ou délai, est la pièce maîtresse de la démarche. Première entreprise française à l’adopter en mai 2014, « le QRM a d’abord été envisagé dans une perspective commerciale, comme le moyen d’offrir des délais courts pour accroître notre compétitivité, témoigne Lye Cortegoso du service commercial. La réduction des coûts est un corollaire, poursuit-elle ». Autrement dit, QRM mise sur la réduction des délais d’exécution de toutes les tâches, en interne et en externe pour abaisser les coûts et améliorer la qualité des produits, le service et les chiffres d’affaires. Dominique Andreux, après un parcours industriel international dans l’automobile ou l’agroalimentaire, a fondé Quick Response Enterprise. Il illustre le concept : « Si vous suivez le flux d’une commande, seulement 5 % du temps lui sont consacrés et 95 % du temps inutile. Avec QRM, Mecabor a réduit ses délais de 25 % et s’apprête à conquérir de nouveaux marchés ». Encore très peu connue en France, QRM a fait ses preuves depuis une vingtaine d’années aux États-Unis. Pour la partie stratégie, des PME ou des TPE mécaniciennes trouvent leur salut dans des structures comme Acamas (nom d’un général grec). « Sans Acamas, je ne sais pas si l'entreprise existerait toujours », témoigne Benoît Henry à la tête de l’entreprise de mécanique Henry SARL, à La Ferté-Saint-Aubin dans le Loiret. L'entreprise était « en mode survie » depuis la crise. La démarche est structurante. Jean-Christophe Collin de la société Protec Industrie, témoigne : « Nous avions eu une approche d’offre de technologie et nous avons maintenant une approche orientée marché avec des choix positionnement par client. J’ai trouvé dans cette action un accompagnement très efficace qui m’a permis d’engager, avec succès, mes équipes dans un véritable projet d’entreprise qui nous permet de piloter notre développement vers des activités à plus fortes valeurs ajoutées ».Avoir une vision, une stratégie à cinq ans, un plan d’actions ciblées… Ailleurs, sur d’autres continents, la course a déjà commencé. n
Le temps,
c’est plus que de l’argent
GALVANO-ORGANO N° 845 - Mars 2016
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SOMMAIRE - N° 845 - MARS 2016 3 Revue éditée par ETAI Antony Parc 2 - 10, place du Général-de-Gaulle BP 20156 - 92186 Antony Cedex Tél. : 01 77 92 92 92 Site internet : www.galvano.fr Pour joindre vos correspondants, composez le 01 77 92, suivi des quatre chiffres indiqués après chaque nom.
Directeur de publication : Christophe Czajka Directrice générale déléguée : Isabelle André Directeur du pôle magazines spécialistes : Pierre-Dominique Lucas Directrice de la rédaction : Sylvie Latieule - slatieule@infopro-digital.com Rédactrice en chef : Voahirana Rakotoson (95 82) vrakotoson@infopro-digital.com Secrétaire de rédaction : Michèle Menesclou (95 84) mmenesclou@infopro-digital.com Fax rédaction : 01 77 92 98 28 Collaborateurs : Michel Ruimi (formation, aéronautique), L’équipe de rédaction de Chimie-Pharma Hebdo : Julien Cottineau, Audrey Fréel, Aurélie Dureuil, Dinhill On. Directeur Studio magazines : Thierry Michel Maquette - Rédactrice Graphiste : Laure le Segretain du Patis Directrice commerciale pôle industrie magazines spécialistes : Patricia Raphel Directeur de la publicité : Pascal Muelle (96 38) - pmuelle@infopro-digital.com Assistante : Martine Szuba (96 44) - mszuba@infopro-digital.com Fax publicité : 01 77 92 98 28 Marketing, diffusion, abonnements : Directeur : Guillaume de Corbière Directrice Marketing direct & diffusion : Laurence Vassor Marketing : Christine Guitari Abonnements : Nadia Clément
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24 DOSSIER
ÉDITORIAL
Faire la course
ÉVÉNEMENT 6 Journées techniques UITS 12es Journées de l’Environnement, une édition très riche
PANORAMA 8 Automobile
MARCHÉS
10 Industrie du Futur Bilan d’étapes
11 Drones
Un marché en devenir
12 Ferroviaire
L’avenir des TET
ENTREPRISES 14 Workshops
Surcar se mobilise en Asie
15 Développement
Le groupe IS se diversifie
16 Bilans et perspectives
L’excellente réussite de l’exercice 2015 pour Henkel
17 Acquisition Segula Technologies s’étend
18 Partenariat Collaboration réussie entre Deroure et Thales
19 Financement Le fonds Predirec atteint la barre des 100 M€
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ENQUÊTE
INDUSTRIE ET SERVICES
ACTUS VERTES 20 Normes Les normes sont bonnes pour l’économie française
21 Politique de l’eau Le bassin Seine-Normandie et le changement climatique
22 Énergies renouvelables Taipower va investir plus de 400 Mrds TWD
23 Qualité de l’air
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Un accord de coopération entre
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Il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement la présente publication sans autorisation de l’éditeur ou du Centre français du droit de copie – 20, rue des Grands Augustins - 75006 Paris. " La direction se réserve le droit de refuser toute insertion sans avoir à justifier sa décision ".
Environnement S.A et Cuba
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AUTOMOBILE UN SECTEUR PERFORMANT L’industrie automobile retrouve des couleurs. Les dernières statistiques le démontrent. Les propos de François Roudier, directeur de la communication du CCFA, à la veille du Salon de Genève, le confirment : « Le marché automobile français truste les premières places ». Une compétitivité retrouvée grâce à une mobilisation de la filière organisée autour d’alliances et de partenariats. Si l’industrie automobile en est un des premiers marchés cibles en termes de volume, les retombées des investissements sont transposables à bien d’autres secteurs tels
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l'aéronautique, l'énergie, ou les sports.
DOSSIER
25 Client-fournisseur Des relations de qualité avec des améliorations possibles
26 Stratégie RIAG, de Thurgovie vers le monde entier
28 Congrès international Tendances Décors et Matières
32 Environnement De l’alcool modifié à la place du perchloroéthylène
34 Performances Aria Pays de Loire, un réseautage plébiscité
36 International Des perspectives prometteuses au Maroc
38 Tribune La conception agile
GALVANO-ORGANO N° 845 - Mars 2016
TECHNOLOGIE
40 Revêtements
Abcite, une gamme robuste et résistante
41 Fixations
Des inserts métalliques facilitent les assemblages
Équipements
GigE, une nouvelle caméra pour la vision industrielle
42 EPI
Q-Safe lance une nouvelle gamme en 2016
44 Technologies durables
Liquides ioniques, assurer leur développement
PROFESSION 52 Carnet
Le Groupe CMI CMI conçoit, modernise et entretient des équipements dans les domaines de l’énergie, de la défense, de l’industrie et de l’environnement. Ses atouts sont nombreux : une combinaison unique d’expertises en ingénierie, en maintenance et en gestion de projets techniques internationaux, un vaste rayonnement géographique et technologique et une capacité d’innovation centrée sur les besoins concrets de ses clients. Les solutions proposées par CMI contribuent à améliorer les performances économiques et techniques des outils de production, tout en réduisant leur empreinte environnementale. Basé à Seraing en Belgique, le Groupe CMI compte plus de 4000 collaborateurs expérimentés et est implanté en Europe, aux Etats‐Unis, en Afrique, au Brésil, en Russie, en Inde et en Chine. CMI Sleti, votre concepteur de chaines et d’équipements de traitement de surface Concepteur ensemblier reconnu pour ses équipements de galvanoplastie, CMI Sleti conçoit et met en œuvre des installations de traitement de surface électrolytiques et chimiques sur-mesure clé en main, intégrant une robotique de manutention de dernier cri gérée par un système informatique performant (CATS) et propose conjointement d’optimiser l’exploitation des matériels de production et de traitement des effluents. Fort de ses 40 années d’expérience, CMI Sleti a acquis une connaissance approfondie des secteurs et des métiers qui lui confère une réelle compréhension de ses clients et de leurs projets dans des domaines d’activités extrêmement variés : automobile, aéronautique, défense, nucléaire, électronique, verrerie, cosmétique et décoration, bâtiment, circuit imprimé, etc. CMI Sleti emploie une quarantaine de personnes dans la région de Lyon en France et réalise un chiffre d’affaires annuel de l’ordre de 13 millions d’euros. L’intégration de CMI Sleti permet au Groupe CMI d’élargir son offre en matière de traitement de surface, déjà bien ancrée dans les solutions de traitement de la tôle en continu avec CMI Beugin. CMI Sleti pourra de son côté s’appuyer sur la longue expérience et les compétences du Groupe pour conquérir de nouveaux marchés en France et à l’export et renforcer les coopérations déjà existantes avec les entités CMI Proserpol et CMI Europe Environnement. CMI Sleti 11 Porte du Grand Lyon 01700 Neyron, France Tél. : +33 (0)4 72 01 02 03 Email : sleti@cmigroupe.com
53 Manifestations 54 Formations 56 Petites annonces 59 Répertoire des fournisseurs
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L’ÉVÉNEMENT JOURNÉES TECHNIQUES UITS
12es journées de l’Environnement, une édition très riche… … et incontournable pour l’ensemble des acteurs de la profession des Technologies des surfaces. L’UITS a réuni, le 4 février dernier, près de 80 personnes, membres de l’UITS et non membres, à la Cité des entreprises à Lyon. Retour sur les points forts de la journée qui s’est tenue autour de l’impact des exigences règlementaires dans les entreprises.
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étant extrêmement vigilante et active face à la profusion des textes et lois régissant l’activité du traitement des surfaces. L’introduction de France de Baillenx, directrice environnement de la FIM,sur les futures règlementations issues de la COP21 et la loi sur la transition énergétique l’atteste.
Apporter de la visibilité à long terme Après avoir résumé le bilan de l’accord de Paris (ou COP21),France de Baillenx, évoque certains impacts éventuels pour les entreprises mécaniciennes :« La ratification de cet accord entre en vigueur en avril 2017 et, les entreprises ont intérêt à inscrire le changement climatique dans leur stratégie,car la prise en compte des enjeux climatiques va cascader de toutes parts », via les exigences des clients ou des investisseurs. De la conférence de la COP21 à Paris,France de Baillenx rapporte : « Un jour, on demandera aux entreprises non seulement leurs émissions de l’année passée, mais aussi leurs prévisions pour les dix prochaines années ». Pour rappel, le bilan
Anne-Sophie Maze, UITS, (à gauche) et Leila Djebbar, Galion. 6
de GES (gaz à effet de serre) est obligatoire pour les entreprises comptant plus de 500 salariés.En prévision d’une éventuelle règlementation, la FIM, en partenariat avec l’Ademe, publiera un guide pour aider les entreprises mécaniciennes à la réalisation d’un bilan des GES. L’enjeu : leur apporter la visibilité à long terme dont ils ont besoin pour développer leurs projets d’investissement. Lors de la seconde intervention de la journée,Anne-Sophie Maze,responsable technique et réglementaire de l’UITS, Lisa Noury, juriste environnement à la FIM,et France de Baillenx, ont dressé un tour d’horizon des textes règlementaires parus ou en cours de discussions en 2015. Concernant la règlementation sur le compte de pénibilité,Anne-Sophie Maze résume l’impact :« les entreprises sont tenues de faire l’évaluation de la pénibilité par rapport aux quatre critères en vigueur pour l’année 2015 et de le déclarer dès lors que les seuils sont dépassés ; et surtout, il convient de garder une trace de son évaluation dans le document unique ».
France de Baillenx (à gauche) et Lisa Noury, FIM.
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artenaire des entreprises,l’UITS (Union des industries des technologies des surfaces) organise, depuis douze ans maintenant,les journées de l’environnement. Informer, conseiller et faciliter le dialogue entre les acteurs de la profession,tels sont les objectifs de cette journée annuelle. Cette année,CMI Sleti,du groupe CMI, s’est associée à l’UITS en organisant la veille de la journée, un cocktail dînatoire,qui a permis àThierry Bataille,directeur commercial de CMI Sleti, de présenter l’évolution de la société CMI Sleti au sein du groupe CMI qui compte 4 000 personnes à travers le monde pour un CA de 200 M€. Ces moments d’échanges conviviaux entre professionnels d’un secteur d’activité sont toujours très appréciés et cette soirée passée sur les hauteurs de Lyon n’y a pas dérogé. Jérôme Malian, directeur commercial de la société Chromalpes, basée à Lyon et délégué régional UITS de la région Rhône-Alpes, a introduit la journée,studieuse,conviviale,et rythmée par les exposés sur les évolutions des exigences règlementaires ; l’UITS
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L’ÉVÉNEMENT
Et les substances impactées par REACh ? Depuis sa publication,le règlement européen REACh sur les substances chimiques inquiète la profession et plus largement le monde de la mécanique. DenisThéry,délégué général de l’UITS, a rendu compte des difficultés et des impacts pour la profession pour les sels métalliques largement utilisés. Parmi ceux-ci,les sels de nickel pour lesquels l’UITS a travaillé en amont avec le Nickel Institut et ses partenaires ;« Un travail colossal a été réalisé », rappelle DenisThéry et,de continuer :« L’Anses a remis ses conclusions sur les analyses des options de gestion des risques ou RMOA, mais la meilleure option à retenir est encore à définir ». Quant au trioxyde de chrome qui figure à l’annexe XIV du règlement REACh,le calendrier est très chargé ;la profession est en attente des conclusions des deux comités de l’ECHA sur les dossiers d’autorisation qui ont été déposés, en particulier par le consortium CTAC SUB, sur le principe « d’upstream application ». La commission européenne devra ensuite émettre un projet de décision sur les dossiers d’autorisation, certainement en 2017 ;l’agence reconnait toutefois la complexité et la quali-
Présentation de Denis Théry sur l’impact de REACh pour la profession. GALVANO-ORGANO N° 845 - Mars 2016
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Toujours dans une démarche d’information et de conseil, Anne-Sophie Maze a également détaillé les enjeux de la directive Seveso III faisant suite à la refonte complète du champ d’application de la directive Seveso II. Un contexte règlementaire compliqué dans son application,notamment dans la prise en compte du règlement CLP (classification, étiquetage, emballage). Comment appréhender Seveso III,dont l’application est obligatoire pour les mélanges depuis juin 2015 ? Le témoignage de Leila Djebbar,correspondante environnement de Galion,est une traduction concrète de cette règlementation : « Avec plus d’une centaine de FDS dans notre base de données,nous sommes tenus de rationaliser son application ; une requalification des procédés étant chronophage et coûteuse ». En effet,les données contenues dans la FDS servent de point de départ aux calculs nécessaires pour déterminer le classement du mélange. Pour aider ses adhérents à déterminer leur statut dans Seveso III, l’UITS, en partenariat avec la société Infodyne, propose l’accès à un logiciel d’étiquetage des mélanges. Une trentaine de sociétés l’utilisent depuis avril 2015. Un point additionnel aux exigences réglementaires déjà nombreuses pour les sites classés seuil bas ou Seveso pointé par Leila Djebbar est la sûreté des sites ;un texte réglementaire supplémentaire pointe son nez. L’UITS y veille et a pris les devants en actualisant le guide des risques dédié à la profession de technologies des surfaces que Philippe Bontemps,directeur de l’entreprise Graindorge, a présen-
té :« Ce guide permet aux industriels de disposer d’un outil pour évaluer la maîtrise de la gestion des risques et de démontrer aux assureurs que les risques sont pris en compte ». Ce guide est constitué de grilles d’audit et de fiches mémo permettant à l’industriel d’appréhender la malveillance, les risques professionnels, environnementaux et le risque incendie.
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Seveso III, une préoccupation du moment
Le déjeuner, toujours un moment convivial et d’échanges.
té des études menées par le consortium dont une trentaine d’adhérents de l’UITS est membre,l’UITS ayant le rôle de porte-parole de la France pour le secteur concerné.Dans l’attente d’une décision sur l’autorisation de cette substance, Denis Théry évoque des délais d’autorisation certainement raccourcis ou des usages et utilisations qui pourraient être partiellement couverts. D’autres sujets ont également été abordés tels que l’évolution de la norme ISO 14001,le gain d’énergie réalisé grâce à la nouvelle générale de générateur électrique, la mise en œuvre de nouvelles techniques pour diminuer au maximum les niveaux d’émissions de polluants,aussi bien dans l’air que dans l’eau avec un enjeu majeur pour la profession, la réduction du chloroforme dans les effluents. Un participant confie : « Cela fait douze ans que ces journées techniques dédiées à l’environnement mobilisent toute notre profession et l’UITS est un véritable outil de veille. On gagne du temps en y participant. Et on a une vue globale de ce qui nous attend et de ce qui reste à faire ». Prochain rendez-vous le jeudi 2 février 2017 ! n Voahirana Rakotoson 7
PANORAMA
AUTOMOBILE
Chaque mois, le Comité des constructeurs français de l’automobile (CCFA) recense le nombre de véhicules neufs immatriculés dans l’Hexagone. Il fournit un chiffre global et une répartition par constructeur. Malgré des marchés très fluctuants, l’industrie automobile reste l’un des piliers forts de l’économie française, mais aussi tous leurs fournisseurs. Dans l’ensemble, 2015 est un bon
L’évolution sur quatre années du marché mensuel français, % de variation par rapport au même mois de l’année. En janvier 2016, ce marché a augmenté de 3,5 % soit 137 788 véhicules. Source : CCFA.
Marché français par groupe en janvier 2016. Source : CCFA.
Marché français en diesel en évolution mensuelle 2014-2016 (2 ans glissants). Source : CCFA.
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PANORAMA
cru pour les ventes de voitures neuves en France (VL, VP, VUL, VI). 2016 serait sur la même pente. Un bon dynamisme qui se retrouve sur le marché européen avec une prévision de croissance à 2 %. Zoom sur le marché des voitures particulières (VP).
Marché français par type d’énergie en janvier 2016.
*Hybride : carburant et batterie ou tout autre dispositif de stockage d'énergie électrique. **Hybride rechargeable : véhicule électrique hybride rechargeable de l’extérieur, disposant d’une autonomie déclarée en mode électrique simple. Source : CCFA/AAA-DATA.
Marché français par gamme en janvier 2016. Source : CCFA/AAA-DATA.
Marché français par carrosserie en janvier 2016. Source : CCFA/AAA-DATA.
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PANORAMA - MARCHÉ
INDUSTRIE DU FUTUR
Bilan d’étapes
L'Alliance pour l'industrie du futur, présidée par Philippe Darmayan a présenté le 9 février dernier sa feuille de route technologique. Le partenariat avec l’enseignement supérieur et la recherche est un pilier important pour le développement de l’Industrie du Futur.
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Robotique, réalité virtuelle et augmentée, capteurs et logiciels, traitement des données, fabrication additive… : autant de technologies pour l’usine de demain.
dustrie » qui vise à créer un portail Internet pour informer les élèves et leurs familles sur les métiers, les formations et les besoins de recrutement de l’industrie du futur,en lien avec les entreprises.
termes d’efficacité énergétique),d’Air Liquide (digitalisation des centres de production) et de la SNCF (maintenance industrielle des matériels roulants).
Élargissement de l’Alliance
Depuis mai 2015, plus de 1200 PME et ETI se sont engagées dans la démarche pour bénéficier du diagnostic personnalisé proposé par les conseils régionaux sur un objectif de 2000 à fin 2016. Emmanuel Macron a confirmé,en lien avec Bpifrance,le redéploiement de 100 M€du programmed'investissement d'avenirpermettantune augmentation de 1 Mrd €du volume de prêts de soutien aux entreprises attribués dans le cadre du programme « Industrie du futur ». Ces prêts sans garantie viendront compléter les financements de partenaires bancaires et seront cumulables avec les autres dispositifs de prêts sans garantie de Bpifrance.
Emmanuel Macron a accueilli l'adhésion de nouveaux membres de l'Alliance pour l'industrie du futur,parmi lesquels l’Union pour l'industrie chimique, la Fédération de la plasturgie et la Plateforme automobile. Ils ont évoqué avec eux l'ensemble des outils mis à la disposition des entreprises pour les accompagner tout au long de leur modernisation.L'Alliance pour l'industrie du futur a pour sa part annoncé la labellisation de trois vitrines, ayant valeur d'exemplarité et visant à valoriser les meilleures pratiques. Il s'agit de Bosch à Rodez (investissements en
Accompagnement des entreprises
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À
cette occasion, Emmanuel Macron et Thierry Mandon ont rappelé l'enjeu essentiel d'une étroite collaboration entre les centres de recherche et les entreprises sur les principales technologies de l'industrie du futur, essentielles pour réussir la modernisation des outils industriels des entreprises. Sur demande des ministres, quatre technologies prioritaires feront l’objet de travaux lors du 1er semestre : la fabrication additive, la cybersécurité, la digitalisation de la chaîne de valeur (ou « continuité numérique ») et l’efficacité énergétique. Les ministres ont demandé aux Instituts Carnot, et en particulier à ceux qui sont membres de l’Alliance (CETIM; CEA Tech; M.I.N.E.S; Télécom), de renforcer leur action de transfert de technologies de manufacturing avancé vers les PME et les ETI. Les ministres ont en particulier annoncé la signature d’un accord franco-allemand entre l’Institut Mines Télécom et la Technische Universität München pour mettre en œuvre une académie franco-allemande pour l’Industrie du Futur pour le développement, de part et d’autre du Rhin, des usages du numérique les plus innovants dans l’industrie et ses filières. Emmanuel Macron et Thierry Mandon ont également souligné la nécessité d'accompagner la transformation des sites de production en formant les salariés aux nouvelles technologies. Ils ont annoncé,en lien avec le CGI (Commissariat général à l'investissement),la sélection du projet « Osez l'in-
Emmanuel Macron a déclaré :« L’Industrie du Futur permet de stimuler les PME et les ETI pour moderniser leur appareil productif et monter en gamme. Il faut donner une forte visibilité à ce mouvement et je souhaite donc que les professionnels organisent un grand salon de l'Industrie du futur qui pourrait se tenir à Paris fin 2016 ». Il a également annoncé sa participation à la foire de Hanovre qui se tiendra fin mars.Philippe Darmayan a déclaré à cette occasion :« Près de sept mois après son lancement officiel, l’Alliance Industrie du Futur est fière des résultats acquis et de la dynamique nationale engendrée par son action… Le label“Industrie du Futur”attribué aujourd’hui à Air Liquide, Bosch et SNCF couronne l’excellence et l’avance technologique de ces entreprises, et sera, je l’espère, source d’inspiration pour les 1200 PME d’ores et déjà engagées dans la modernisation du tissu industriel ». n
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PANORAMA - MARCHÉ
DRONES
Un marché en devenir militaires et a vendu pour quelque 4,6 milliards de drones tactiques (d’observation) ou stratégiques (dotés de capacités offensives) entre 2005 et 2012.À titre de comparaison,lesfirmesaméricaines, traditionnellement tournées vers leur marché domestique, arrivent en seconde position, avec un chiffre à l’exportation de 2,9 Mrds $ sur la période.Sur la période 2005-2015,le marché des drones militaires a été estimé à 100 Mrds €. S’agissantdelaproductionde drones civils, le rapport d’UVS « The global perspective » de 2013 dénombrait à l’échellemondiale 1708 types de drones différents, développés et fabriqués par 471 constructeurs (dont566 types développés et fabriqués par 176 constructeurs en Europe).Toujours selonTeal Group, les drones civils de-
vraient représenter 34 % du marché totalà l’horizon 2020. Le cabinet BI Intelligence estimait quant à lui que le marché mondial devrait croître jusqu’à atteindre 1 Mrds €en 2024.Lesestimationsconcernant la production de drones civils s’établissent donc dans une fourchette de 1 à 3 Mrds €par an d’ici quelques années.
Le marché européen et français L’Association européenne des industries de l’aéronautique,de l’espace et de la défense (ASD) a estimé que le marché des drones européens devrait développer quelque 150 000 nouveaux emplois d’ici 2050 sans compterceuxproduitsparles services liés aux exploitants. Le marché français a fait lui aussi l’objet d’études spécifiques. La réglementation
En juin 2013 au Salon du Bourget, Dassault Aviation, Airbus Defence & Space et Finmeccanica ont décidé de collaborer sur un drone MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance).
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l La mission relative aux enjeux et perspectives des drones civils,dont le rapport a été publié par le ministère de l’Écologie, a dressé entre autres un état du marché à mi-2015. La plus-value apportée par la mise en œuvre de drones télépilotés dans certains secteurs, par exemple pour développer une agriculture de précision ou pour inspecter des ouvrages d’art, laisse augurer qu’une généralisation de leur usage pourrait à terme représenter une activité industrielle non négligeable.À court terme, la Commission estime que le marché le plus prometteur se situe dans des secteurs tels que la surveillance des infrastructures ou la photographie,le transport de marchandises, le transport de personnes ne pouvant intervenir que dans un futur plus éloigné. Les études de marché dont la mission a eu connaissance mettent en avant que le marché des drones militaires est aujourd’hui bien plus important que celui des drones civils. Un rapport présenté début février 2012 à Londres par l’Institut international d’études stratégiques (IISS) soulignait que le marché des drones militaires était en forte croissance. Ce marché est dominé par les États-Unis (50 %) et par Israël (25 %). À noter qu’Israël est le premier exportateur mondial de drones
mise en place en avril 2012 a encadré en France la possibilité d’utiliser et a permis le développement d’une filière drone. On compte aujourd’hui en France plusieurs dizaines de constructeurs,près de 1500 exploitants professionnels exploitant environ 4000 drones,et plus de 2000 télépilotes. Cette filière aurait d’ores et déjà permis de créer 2 500 emplois. Selon l’étude « Le marché des drones civils,prévisions 2015 et perspectives à moyen terme,paysage concurrentiel et mutations de l’offre » réalisée par Flavien Voltero et Pierre Paturel,le chiffre d’affaires généré par les activités civiles s’élevait en France à 62 M€en 2012, à 93 M€en 2013 et devrait tripler pour atteindre 280 M€à l’horizon 2015. L’essentiel du marché actuel du drone civil (64 % des ventes) est celui des drones utilisés pour les loisirs.Les drones utilisés pour des applications professionnelles (36 % du marché) sont aujourd’hui essentiellement utilisés pour des applications dans l’audiovisuel (90 % du secteur :journalisme,photos aériennes,agences immobilières, événements sportifs dans un marché qui pourrait rapidement arriver à maturité). Les usages industriels (agriculture de précision, surveillance d’ouvrages d’art…) sont encore souvent dans des phases de test et d’évaluation. n
SIDÉRURGIE
Concurrence déloyale l Le Parlement européen, dans une proposition de résolution, demande à la Commission de renforcer les mesures antidumping et de défense commerciale existantes dans le respect des traités, et d'introduire des mesures, notamment financières,en faveur des produc-
teurs sidérurgiques européens. La sidérurgie européenne génère aujourd'hui un chiffre d'affaires annuel avoisinant les 180000 Mrds € et compte plus de 500 aciéries réparties dans 23 États membres, mais elle est en perte de vitesse par rapport à 2007,lorsque l'Union euro-
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péenne représentait 15,7 % de la sidérurgie mondiale.La Chine, avec une surcapacité de production de près de 340 millions de tonnes et une pénétration des marchés européens au moyen de prix cassés,représente le principal danger pour la production d'acier dans
l'Union.Pour protéger leurs industries sidérurgiques locales, les pays tiers, dont la Chine,ont introduit des mesures de protectionnisme local ainsi que des pratiques commerciales déloyales, telles que la vente à perte, afin d'exporter l'excédent de production. n 11
PANORAMA - MARCHÉ
FERROVIAIRE
l LaFédérationdel’industrie ferroviaire,FIF,a souhaité réagir,à la suite de la conférence de presse du secrétaire d’État aux Transports,Alain Vidalies,le 19 février dernier, surl’avenirdesTrainsd’équilibre du territoire (TET). La FIF a bien noté :la confirmation du 1,5 Mrd €d’investissement de l’État pour le renouvellement d’une partie du parc TET, montant déjà annoncé en juillet dernier par Emmanuel Macron lors de la réunion du Comité stratégique de la filière ferroviaire (CS2F), le rappel des 34 rames Regiolis déjà commandées en 2013,la décision de lancer un appel d’offres, via SNCF Mobilités, afin de disposer des premières rames à partir de 2020 sur 4 lignes structurantes, avec l’exception de la ligne Paris-Caen-Cherbourg pour laquelle des rames
Bombardier pourraient éventuellement être commandées via un marché existant, et la commande de 30 nouvelles rames auprès d’Alstom, destinées à circuler sur les autres lignes TET à partir de 2018. Elle note avec intérêt que l’État se décide à ouvrir certaines lignes de nuit à la concurrence en lançant un appel à manifestation d’intérêt. La FIF constate toutefois que ces annoncesnesontpaslahauteur des recommandations du rapport de la Commission Duron. Le montant des investissements annoncé se situe en deçà même du bas de la fourchette (entre 2,5 et 3,2 Mrd €d’investissement) des préconisations de ce rapport. La FIF note également que les efforts vont porter pour l’essentiel sur les 4 lignes structurantes, ce qui sous-entend un taux de re-
Depuis plus de 30 ans, Alstom fournit des amortisseurs sur mesure pour les caisses et les bogies, adaptés à tous types de trains.
nouvellement plus faible pour les autres lignes, notamment celles du Grand Bassin parisien (ParisRouen, Paris-Chartres, Paris-Saint-Quentin, ParisSens…), ceci, en décalage avec les ambitions du Grand Paris. Par ailleurs, la FIF estime que le lancement d’un appel d’offres pour les lignes dites structurantes avec un objectif de livraison à partir de 2020 est, en soi, irréaliste compte tenu des délais liés à
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L’avenir des TET
ce type de procédure plus proches de 6 à 7 ans que de 4 ans. De tels délais auront pour effet de menacer directement la survie de sites industriels français concernés, notamment celui de Reichshoffen. Au-delà, les milliers d’emplois de l’ensemble de la supply-chain ferroviaire liée à ces sites ainsi que le savoir-faire de toute une filière industrielle d’excellence seront gravement impactés. n
ÉCONOMIE
La Chine vise une croissance d’environ 7 % « zombies ». Même si la deuxième économie mondiale restera sous « forte pression » au premier trimestre, l'objectif de croissance du PIB sur l'ensemble de l'année est atteignable, a expliqué lors d'une conférence de presse le président de la NDRC,Xu Shaoshi,cité par l'agence Bloomberg. La commission nationale du
Xu Shaoshi, président de la National Development and Reform Commission (NDRC). 12
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l LaChines'estdonnéepour 2016 un objectif de croissance économique entre 6,5 % et 7 %, a assuré la NDRC (National Development and Reform Commission), la puissante agence de planification du pays, qui a également évoqué des mesures supplémentaires pour réduire les sévères surcapacités industrielles et les firmes
développement et de la réforme (NDRC) est en charge de superviser les politiques économiques du géant asiatique.C'est la première fois depuis le 8e plan quinquennal,qui s'est achevé en 1995,que le gouvernement chinois se fixe comme niveau cible de croissance une fourchette, et non un chiffre précis, rapportait Bloomberg. Pékin visait en 2015 une croissance d'environ 7 %, mais a finalement annoncé en janvier avoir enregistré une performance de 6,9 %, au plus bas depuis un quart de siècle,sur fond d'assombrissement persistant de la conjoncture. Un panel d'analystes consultés mijanvier par l'AFP tablait en moyenne sur une expansion de 6,7 % de l'économie chinoise en 2016, soit peu ou prou en ligne avec l'objectif dévoilé. Pour certains ana-
lystes,la fourchette de croissance évoquée par la NDRC pourrait cependant s'avérer trop ambitieuse, étant donné la dégradation de l'économie. « Une telle fourchette représente un défi trop difficile, il faudrait des mesures d'assouplissement bien plus poussées pour y parvenir »,a indiquéYang Zhao, un analyste de la banque Nomura. Xu Shaoshi,lors de la conférence de presse de la NDRC, a par ailleurs indiqué que les autorités allaient également intensifier leurs mesures pour réduire les colossales surcapacités qui minent le secteur industriel et gonflées par une demande terne, la stagnation des investissements immobiliers, et une contraction de l'activité manufacturière. La sidérurgie et les groupes miniers avaient été régulièrement pointés du doigt. n
N° 845 - Mars 2016 GALVANO-ORGANO
ENTREPRISES WORKSHOPS
Surcar se mobilise en Asie
Événement de référence internationale, Surcar est désormais résolument présent en Asie. Surcar propose cette année plusieurs rendez-vous en Chine et au Japon, avant la 3e édition du Congrès de Shanghai qui se tiendra en avril 2017. L’objectif : renforcer sa présence sur le marché asiatique.
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F
Les participants au Surcar Shangai les 16 et 17 septembre 2015 à Okura Garden Hotel à Shangai.
Burger,responsable des événements Surcar. 2016 sera également marquée par le lancement des Surcar International Awards, qui se tiendront à Shanghai en septembre 2016 ».L’occasion de mettre sur le devant de la scène les innovations majeures du secteur et les col-
Plus de 230 délégations venant de différents pays (Chine, Japon, Corée du Sud, Inde, France, Allemagne, Italie, USA, Canada…) ont participé à Surcar Shangai 2015. 14
© Infopro Digital
ort du succès du Congrès de Shanghai, Surcar souhaite répondre aux demandes exprimées par plusieurs constructeurs automobiles et fournisseurs d’équipements et de peinture de se rencontrer plus fréquemment afin d’échanger leur point de vue sur des problématiques clés du secteur : environnement, maîtrise des coûts, émergence de nouvelles technologies… Constructeurs et fournisseurs d’équipements et de procédés chimiques pourront ainsi se retrouver régulièrement courant 2016 en groupes restreints afin de débattre sur les nouveaux procédés mis en œuvre en Europe et en Asie, de bénéficier des retours d’expériences des utilisateurs et de maîtriser ainsi les points clés incontournables pour réussir leur déploiement au sein de leurs usines. « Un format plus court et en plus petit comité pour permettre aux décideurs d’échanger de façon concrète sur des problématiques pointues et opérationnelles, annonce Nicolas
laborations constructeurs/ fournisseurs les plus efficaces.
Le marché asiatique connaît toujours une forte croissance Malgré le ralentissement de son économie,la Chine reste le premier marché pour les constructeurs automobiles en 2015 avec une croissance de 7,7 % en janvier selon l’estimation de la CAAM, association des constructeurs automobiles en Chine. Le mois de janvier est le troisième mois consécutif durant lequel le marché chinois a enregistré une croissance soutenue : +20 % en novembre et +15 % en décembre. Sur l’ensemble de l’année 2016,la CAAM table sur un marché en hausse de 6 % correspondant à 26 millions de véhicules.La Corée du Sud n’est pas en reste avec 4,56 millions de véhicules fabriqués l’année der-
nière, la plaçant ainsi cinquième en termes de production.Selon la KAMA,association des constructeurs coréens,la Corée détient 2 % de part de marché des ventes de véhicules dans le monde l’an dernier ; le dynamisme de l’activité automobile continuera. L’Asie poursuit son essor avec le Japon qui retrouve un élan de croissance et qui reste le pays détenant le plus grand nombre d‘usines à l’étranger,dans les pays asiatiques notamment. Hormis la croissance soutenue de la production automobile en Chine, Corée ou au Japon,le marché de l’Asie du Sud-Est, comme la Thaïlande ou leVietnam,est un marché à forte croissance dans les prochaines années. Les nouveaux événements de la marque Surcar s’inscrivent dans cette logique pour offrir aux acteurs du secteur d’autres innovations et défis. n
N° 845 - Mars 2016 GALVANO-ORGANO
ENTREPRISES
DÉVELOPPEMENT
© IS
Le groupe IS se diversifie
Sylvain de Lescazes (IS), à gauche, et Claude Trink (PPE) lors de la signature de l’accord.
l Sylvain de Lescazes, président du groupe Institut de Soudure,IS,a signé,le 25 février dernier, avec Claude Trink, président du Pôle de Plasturgie de l’Est, PPE, un accord qui renforce l’implantation du groupe IS sur le marché des composites et lui permet d’étendre ses activités essentiellement axées sur les matériaux métalliques et composites. Le groupe se positionne ainsi sur un marché en forte croissance,particulièrement dans le secteur de l’aéronautique ou de l’automobile. Sylvain de Lescazes explique : « Cet accord s’inscrit dans la stratégie du groupe qui passe par des opérations de croissance externe et la poursuite de son effort en matière de recherche et d’innovation. Il permet au groupe de développer son expertise et son soutien aux industriels dans les domaines des matériaux, des assemblages et des techniques connexes.Grâce à la force du réseau du groupe, l’accord contribue également à la pérennité des emplois des salariés sur le bassin d’emploi de Saint-Avold et de Porcelette ». Grâce à son maillage territorial et national et son portefeuille de plus de 8 000 clients, cette opération contribue fortement au développement du groupe IS
dans le secteur des matériaux composites.Son ambition est de devenir à terme un leader dans les domaines de l’assemblage multimatériaux et des contrôles non destructifs (CND) associés. Le groupe IS et PPE ont des activités complémentaires et coopéraient déjà depuis 2007 sur des projets européens de R&D et aussi à travers leur filiale commune créée en 2010, Composite Integrity,spécialisée dans le CND des pièces en composite. Cet accord permet au groupe IS d’acquérir le contrôle total de cette filiale qui sera dotée d’un laboratoire d’essais mécaniques et d’analyses pour les matériaux composites cédé par PPE.Ce laboratoire fait l’objet d’un investissement conséquent pour la mise à niveau de ses certifications aéronautiques et l’acquisition de nouveaux équipements de caractérisation chimique et mécanique. Il sera opérationnel dans les prochaines semaines.La plateforme composite qui permettra le développement des procédés de transformation des matériaux composites à fibres continues vient compléter les plateformes assemblage, mécanique & corrosion et maintenance industrielle. n
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ENTREPRISES
BILANS ET PERSPECTIVES
L’excellente réussite de l’exercice 2015 pour Henkel 4,4 % par l'évolution des opérations de change. Organiquement,c'est-à-dire après ajustement des effets liés aux opérations de change et aux acquisitions/désinvestissements, Henkel a enregistré une solide croissance de 3 %. Pour l’activité Adhesive Technologies, la croissance organique s'est élevée à 2,4 %. Nominalement, les ventes ont augmenté de 10,6 % par rapport à l'année précédente, passant de 8 127 M€ à 8 992 M€.L'Amérique latine a enregistré une très forte hausse. Malgré la situation politique toujours aussi difficile et les défis des conditions économiques, les régionsAfrique/Proche-Orient et Europe de l'Est ont enregistré une forte croissance de leurs ventes.L'Asie (hors
Japon) a évolué de manière positive. Les marchés matures ont enregistré une croissance positive de leurs ventes avec notamment des développements positifs en Europe de l'Ouest et en Amérique du Nord.Une solide croissance a été atteinte dans les marchés matures de la région Asie/Pacifique.
Perspectives pour 2016 Dans un environnement de marché difficile,le groupe atteint d'excellents résultats,et a continué à déployer sa stratégie avec succès et ainsi créé unebasesolidepoursonavenir. « Au terme des trois premières années de notre cycle stratégique qui en comporte quatre, nous sommes sur la bonne voie pour atteindre nos principaux objectifs pour 2016 », indique Kasper
Rorstedpourrésumerla performance réalisée par Henkel. En ce qui concerne les objectifs financiers pour 2016, Kasper Rorsted a précisé:«Lecontexteéconomique et politique sera encore difficile cette année. C'est la raison pourlaquellenousallonscontinuer à adapter nos process et nos structures aux conditions du marché,pour pouvoir agir avec plus de flexibilité et d'efficacité. Nous tablons sur une croissance organique des ventes comprise entre 2 et 4 % pour l'exercice 2016.Avec une croissance moyenne annuelle de l'EPS de 9,7 % pendant la période de 2013 à 2015, nous considérons être sur la bonne voie et nous sommes fermement décidés à atteindre l'objectif d'une croissance moyenne annuelle de 10 % pour le cycle stratégique actuel. » n
Les chiffres clés trimestriels 2015 et ceux de décembre 2015, en millions d’euros, du groupe Henkel. 16
© Henkel
l Les ventes, le résultat par action et les dividendes proposés ont enregistré une croissance à deux chiffres. Kasper Rorsted, président du comité de direction, explique : « Les trois secteurs d'activité (cosmétiques, AdhesiveTechnologies,détergents et produits d’entretien) ont augmenté organiquement leurs ventes et amélioré sensiblement leur résultat. Les marchés émergents ont à nouveau apporté une contribution majeure à notre bonne performance. Notre progression organique s'est également poursuivie sur les marchés matures ». Durant l'exercice 2015, les ventes se sont inscrites en sensible hausse, +10,1 %,par rapport à l'année précédente, soit 18 089 M€. Elles ont été impactées de manière positive de
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ENTREPRISES
ACQUISITION
Segula Technologies s’étend une offre technique large, des projets études et de développement d'installations jusqu'à leur mise en œuvre et leur maintenance. Cette opération vient également enrichir ses champs de compétences dans l'aéronautique, au travers d'une expertise spécifique dans les bancs de tests. Segula Technologies accompagne les acteurs majeurs du secteur sur de nombreux projets, en France et à l'international.Les synergies avec les savoir-faire de Secomat permettront de développer sa capacité à proposer une large gamme de services à
ses clients, allant du conseil à la réalisation de projets clés en main ou de « work package » (forfait). Le groupe, déjà présent sur 80 implantations dans le monde afin de favoriser la proximité avec ses clients, verra aussi son empreinte géographique étendue en France ainsi qu'à l'international, particulièrement en Afrique. Segula Technologies examine actuellement les conditions de reprise d'une partie des salariés de Secomat. Le périmètre concerne 239 collaborateurs sur un total de 322,actuellement répartis sur plusieurs
sites (10 en France, 2 à l'international).Ce volet devrait être finalisé au premier trimestre 2016.Le montant de l'opération n'est pas communiqué. Le groupe a été accompagné par Arka Finance dans le cadre de cette acquisition. Présent dans 22 pays et fort de ses 80 implantations dans le monde, le groupe privilégie une relation de proximité avec ses clients grâce aux compétences de ses 8 500 collaborateurs pour mener des projets d'envergure, allant des études jusqu'à l'industrialisation et la production. n
© Segula Technologies
l SegulaTechnologies,groupe d'ingénierie au service de la compétitivité des grands secteurs industriels, procède à l'acquisition de la société Secomat Ingénierie Industrielle et de deux de ses filiales : Secomat Ingénierie GabonetSecomat Ingénierie Congo.Cette opération renforce sensiblement la présence du groupe dans les secteurs de l'énergie et de la pétrochimie, tout en développant ses compétences dans l'ingénierie des procédés (réalisation d'ouvrages industriels, d'usines ou de systèmes), où Segula Technologies propose déjà
Segula Technologies est un des seuls ingénieristes français à posséder ses propres capacités de production, à travers Simra Production qui offre des solutions de production globale de la fabrication de pièces élémentaires à la livraison de grands sous-ensembles d’aérostructures.
Corvaisier rejoint le groupe Galilé l Trois mois après MA Industrie, Corvaisier, un des leaders français dans le secteur des moules de soufflage, rejoint Galilé, groupe français indépendant qui revendique savoir-faire et excellence à travers ses 16 entités. Objectifs recherchés : développer des synergies avec l’usine Farman, située à proximité en Indre et Loire, optimiser l’expertise technologique et la compétitivité du pôle industrie de Galilé et affirmer la présence du groupe en France et à l’international. Le 22 décembre 2015, la société Corvaisier en difficulté a été reprise parle groupe,sauvant
ainsi 24 emplois dans la région. Frédérick Richard, antérieurementauseindelasociété,a été nommé directeur général de Corvaisier en janvier 2016 et travaillera en étroite collaboration avec Jean-Claude Boyer,directeur général du pôle industrie. Pour Éric Michoux, p-dg et fondateur du groupe Galilé, « le rachat de Corvaisier permet à Galilé de renforcer les compétences techniques de son pôle industrie dans les domaines de l’aéronautique et développer des unités de fabrication de haute technologie. Autre avantage notable de cette acquisition : consolidation de la dimension financière du
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pôle industrie,notamment visà-vis des grands donneurs d’ordres de l’industrie aéronautique et automobile, et je tiens également à préciser,que les salariés de Corvaisier,dans leur grande majorité, ont été maintenus dans leur emploi ». Créée en 1946 par Monsieur Corvaisier et située à Larçay (37),lasociétéestclasséeparmi les leaders français depuis plusieurs années. Elle a développé une expertise très pointue dans les moules de soufflage et les matrices d’emboutissage de haute technicité. Comptant 24 salariés, la société prévoit de réaliser un CA de 4 M€en 2016. Secteurs d’activité
concernés :l’aéronautique et l’automobile. Parmi les défis 2016 de Corvaisier :favoriser les synergies avec les autres entités du pôle industrie Galilé, constitué par les sociétés Farman, Escofier, Provéa, ManuSystems, PI System Automation et MA Industrie, depuis octobre 2015, pérenniser le leadership de Corvaisier au niveau national et international, poursuivreledéveloppement à l’export (Belgique,Espagne, Allemagne,Angleterre), développer la sous-traitance et les activités existantes, optimiser la veille technologique, la qualité et le suivi de fabrication, et le service client. n 17
ENTREPRISES
PARTENARIAT
l Le groupe Deroure signe un nouveau contrat avec Thales sur le Rafale. Après l'entrée en vigueur des contrats Rafale Égypte et Qatar et alors qu'un protocole d'accord intergouvernemental pour l'acquisition de 36 Rafale par l'armée indienne a été signé à Delhi par le Président Hollande, les partenariats en France autour du programme se consolident entre grands groupes et PME. Ainsi, le groupe Deroure vient de signer avec Thales un contrat portant sur un équipement du Rafale.Ce contrat de trois années et de plusieurs millions d'euros va permettre de pérenniser l'activité sur le long terme pour Deroure, renforçant ainsi un partenariat déjà solide avec le groupeThales.Pour la filiale de la PME,ANJOU Electronique, spécialisée en câblage filaire et intégration d'équipements électriques et électroniques,c'est l'opportunité de repenser l'équipement en partenariat avec son client.
Anne-Charlotte Fredenucci, présidente du groupe Deroure fondé par son père il y a trente ans.
« Notre collaboration avec des acteurs nationaux comme le groupe Deroure s'inscrit dans la volonté deThales d'associer pleinement les PME et ETI françaises et ainsi poursuivre ensemble l'amélioration de la compétitivité sur ce programme et bénéficier de leur savoir-faire et de leur expertise. Le groupe Deroure est reconnu
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Collaboration réussie entre Deroure et Thales
dans le milieu de la défense pour sa maîtrise des technologies innovantes et nous travaillons déjà avec lui dans le cadre du programme Rafale France,» indique Pierre Éric Pommellet, directeur général adjoint de Thales, Systèmes de mission de défense.«Thales a su nous donner la visibilité qui nous a permis de formuler ensemble
des propositions d'amélioration de compétitivité sur cet équipement », explique Anne-Charlotte Fredenucci, présidente du groupe Deroure.Ces axes d'amélioration incluent une bonne maîtrise de la supply chain, comme la renégociation avec les fournisseurs de matière et la sélection de nouveaux fournisseurs.Thales a également accepté des modifications de processus industriels, pour optimiser les temps et les coûts de matière, notamment à travers un programme de séquencement. « Avec Thales, nous rencontrons un partenaire à l'écoute des PME, agile dans la mise en place de solutions d'amélioration », ajoute Anne-Charlotte Fredenucci.Grâce à sa filiale AMETRA Ingénierie, qui travaille en synergie avec ANJOU Electronique, le groupe Deroure peut être force de proposition sur la compétitivité d'un équipement,depuis l'étude jusqu'à la fabrication en série. n
Figeac Aéro en contrat avec Messier-Bugatti-Dowty Agreement avec MessierBugatti-Dowty du groupe Safran pour la fourniture d’un kit de pièces constituant un ensemble du train d’at-
Jean-Claude Maillard, p-dg et fondateur de Figeac Aéro. 18
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l Le groupe Figeac Aéro, partenaire de référence des grands industriels de l’aéronautique, annonce la signature d’un contrat LongTerm
terrissage avant. MessierBugatti-Dowty,leader mondial des fonctions d'atterrissage et de freinage pour aéronefs, a sélectionné le groupe Figeac Aéro pour la production de pièces de haute précision en aluminium, titane et acier. La pièce la plus imposante concerne un compas en aluminium de 1,50 m x 1,40 m. La prestation de FigeacAéro couvre l’activité d’usinage et le montage de petits sous-ensembles pour construire ce kit. Ce contrat Long Term Agreementestvalorisé16M€ et sera entièrement réalisé sur le site de Figeac. « Nous sommes très heureux que Messier-Bugatti-Dowty nous renouvelle sa confiance et conforte la position de Figeac Aéro comme un des princi-
paux sous-traitants capables de développer des pièces de haute précision pour un train d’atterrissage avant de nouvelle génération » commente Jean-Claude Maillard, p-dg et fondateur de Figeac Aéro qui confirme son nouvel objectif à mars 2020 avec un chiffre d’affaires attendu entre 650 et 750 M€et une stabilité de ses niveaux de marges actuels1. Groupe international, fort d'un effectif de plus de 1 800 salariés, Figeac Aéro est présent en France, aux États-Unis, au Maroc, au Mexique et en Tunisie.Au 31 mars 2015, le groupe a réalisé un chiffre d'affairesannuelde204M€et leportefeuilledecommandes s'élève à 3,7 Mrds €. n 1 Sur la base d’une parité €/$ de 1,18.
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ENTREPRISES
FINANCEMENT
Le fonds Predirec atteint la barre des 100 M€ l Dédié au financement des équipementsindustrielsstratégiques, le fonds de dette Predirec Leasing Stratégique est le fruit d’un partenariat entre ACOFI, précurseur pour la création et la gestion de fonds de prêts à l’économie et ChetWode,spécialiste reconnu des financements industriels. C’est en compagnie de l’équipementier automobile Saint Jean Industries,avec 15,8 M€déployés à l’occasion d’une opération de sale and leaseback (cession-bail), que le fonds Predirec Leasing Stratégique vient de franchir la barre des 100 M€d’opérations financées. Ce fonds
issu d’un partenariat conclu entreACOFI et ChetWode a réuni,en deux closing à l’été 2014 et début 2015, plus de 200 M€auprès d’investisseurs institutionnels.Quand l’outil de production se fait levier de croissance avec des opérations unitaires comprises entre 5 et 25M€, le fonds est dédié aux financements des actifs industriels des PME et ETI. Nolwenn Simon, directeur du fonds pour ACOFI Gestion : « Ce succès repose sur un savoir-faire combinant la maîtrise de la technique des fonds de prêts et une expertise reconnue dans les métiers du leasing et plus
précisément celui dit des équipements stratégiques.Un savoir-faire qui confère au collatéral une sûreté complémentaire et permet au fonds d’afficher un couple rendement/risque très attractif sur une durée courte ». JeanBaptiste Magnen,président de ChetWode, ajoute : « Reposant sur les fondamentaux de l’analyse financière,le fonds se distingue par une approche originale centrée sur la valorisation des équipements industriels rachetés et mis en collatéral, et une connaissance intime du business model de l’entreprise. Le risque crédit est spécifiquement protégé par un ac-
tif parfaitement maintenu car stratégique, valorisable sur des marchés secondaires spécifiques,et dont l’obsolescence est lente ». À ce jour, le fonds Predirec Leasing Stratégique a financé 10 entreprises, implantées dans plusieurs pays européens ( Fr a n c e, A l l e m a g n e, Belgique…) et opérant dans divers secteurs d’activité (automobile,papier,emballage, énergie…). Elles devraient être rejointes au premier semestre 2016 par une dizaine d’autres ETI de l’agroalimentaire,du textile et de l’énergie,dont les dossiers sont d’ores et déjà en cours d’analyse. n
INVESTISSEMENT
l DuPont Performance Materials a annoncé,en janvier,un investissement pour produire le polymère Zytel® HTN PPA sur son site d’Uentrop dans la ville de Hamm en Allemagne. Il s’agira de la première unité de production du polymère Zytel® HTN en Europe. La construction a déjà commencé et la nouvelle usine entrera en service à l’été 2016.Cette augmentation de la capacité de production de Zytel® HTN est dictée par la hausse de la demande mondiale sur les marchés de l’automobile, du secteur électrique et de l’électronique grand public.« La décision d’investir dans la production de Zytel® HTN en Europe reflète notre profond engagement en faveur du marché européen,et notre détermination à répondre à la demande croissante des clients européens en leur offrant les approvisionnements et les services locaux dont ils ont besoin. Notre activité Nylon vit actuellement de
grands moments : en 2015, nous avions déjà annoncé une augmentation de 10 % de la capacité de production du polymère Zytel® HTN sur notre site de Richmond,Virginie (États-Unis), ainsi qu’une augmentation de 20 % de la capacité de production des compounds Zytel® PA 66 et PA 6 sur le site d’Uentrop », a déclaré Richard Mayo, directeur mondial des activités nylon et polyester de DuPont Performance Materials. « Associés à des capacités de pointe en matière de développement d’applications, le PPA Zytel® HTN et d’autres produits novateurs de la gamme proposée par DuPont Performance Materials aident les ingénieurs en conception à trouver des solutions ingénieuses pour remplacer le métal par des matériaux légers dans de nombreuses industries », a ajouté R. Mayo. DuPont a commercialisé le PPA Zytel® HTN en 1994 afin de combler rentablement la différence de performance entre
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© DuPont
DuPont investit en Allemagne, une première en Europe
DuPont va produire le polyamide de hautes performances Zytel®HTN sur son site de Hamm-Uentrop en Allemagne.
les résines plastiques conventionnelles et les polymères de spécialité haut de gamme. Les grades de PPA Zytel® HTN conservent leur rigidité, leur robustesse et leurs propriétés mécaniques même exposés à des températures élevées, aux produits chimiques et à l’humidité, ce qui les rend idéaux pour les composants
et systèmes sous capot, les connecteurs et les coussinets du secteur automobile. Dans l’électronique grand public, le polyamide de hautes performances Zytel® HTN permet de créer des produits plus légers et plus minces lors de la conception de téléphones mobiles, tablettes et autres dispositifs portables. n 19
ACTUS VERTES NORMES
Les normes sont bonnes pour l’économie française
Contredisant le cliché sur les normes qui pénaliseraient les entreprises, une étude Afnor inédite publiée en janvier et réalisée par le BIPE, société indépendante d'études économiques et de conseil en stratégie auprès des entreprises privées et des pouvoirs publics, démontre au contraire que la normalisation volontaire est un levier de développement économique.
L
es normes accroissent le chiffre d’affaires à plus de 20 % ; c’est le surcroît de croissance annuelle du chiffre d’affaires des entreprises participant à l’élaboration des normes : elles affichent un taux de croissance annuel de 4 % contre les 3,3 % de moyenne recensés pour l’ensemble des entreprises. Celles qui s’engagent dans le processus de création des normes volontaires sont résolument mieux préparées pour affronter la concurrence économique. Les normes agissent en accélérateur de croissance. Le surcroît de chiffre d’affaires à l’export
observé dans les entreprises acheteuses de normes ou parties prenantes des commissions de normalisation est de +19 % :leur taux d’export est de 18,2 %, contre 15,3 % dans l’ensemble des entreprises. Et l'organisme de normalisation d'affirmer que « les normes volontaires sont incontestablement un passeport pour mieux vendre hors de ses frontières. Les normes volontaires permettent de se présenter à l’export avec une technologie, un service ou une organisation reconnue et partagée.Ce langage commun qui se joue des frontières géographiques est une solution
de référence fiable dont la légitimité est garantie.C’est un gage de confiance pour accéder à un marché, doublé d’un attribut d’image et d’un gain de temps. De plus, les normes volontaires ouvrent les portes de l’interopérabilité entre différents acteurs proposant différents produits et services. Un bénéfice qui rassure le client, qu’il soit professionnel ou particulier,évitant à celui-ci de se sentir « prisonnier » d’une technologie ou d’un système fermé. Déployé à l’échelle européenne ou internationale,le processus d’élaboration des normes est,pour les entreprises nationales qui y
Les principaux résultats des analyses bibliographiques sur l’impact des normes dans différents pays réalisées par le Bipe pour la première partie de l’étude Afnor. PTF : productivité totale des facteurs. Source : Afnor/Bipe. 20
prennent part,un moyen de développer leur réseau d’influence et d’alliances,pour in fine soutenir et renforcer leurs positions, ainsi que l’image de leur pays.
Les normes favorisent la production L’effetdesnormes:+15Mrds € de la production française totale, entendue comme le chiffre d’affaires cumulé de toutes les entreprises françaises.Autrement dit, si les entreprises n’appliquaient pas les normes pour leurs produits et services, elles vendraient moins,donc produiraient moins. En définitive, le jeu en vaut la chandelle : s’impliquer dans la normalisation est un investissement qui se révèle payant ! De même,si on rapporte cette production aux ressources mises en œuvre pour l’obtenir (travail, capital, consommations intermédiaires), les normes volontaires figurent parmi les meilleures alliées de la productivité.Participer en amont à l’élaboration des normes, et influer sur leurs évolutions, permet de gagner du temps. L’entreprise produira davantage, plus vite, plus tôt,et arrivera parmi les premières sur les marchés concernés.Autre point :qu’il s’agisse de biens ou de services,les normes volontaires permettent d’optimiser l’utilisation et la maintenance des installations, en harmonisant les outils de production de l’entreprise sur ses différents sites.Elles offrent également la possibilité de suivre, donc de réduire, certaines consommations. n
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ACTUS VERTES
POLITIQUE DE L’EAU
Le bassin Seine-Normandie et le changement climatique l Jean-François Carenco, préfet de la région Île-deFrance, préfet coordonnateur de bassin,président du conseil d’administration de l’Agence de l’eau SeineNormandie, et François Sauvadet, président du conseil départemental de Côte-d’Or, président du comité de bassin SeineNormandie, ont lancé le 9 février 2016, les travaux d’élaboration du plan d’adaptation du bassin Seine-Normandie au changement climatique. Le préfet a encouragé tous les participants à se mobiliser « afin de limiter les impacts du changement climatique sur le bassin de la Seine ». François Sauvadet a insisté sur la nécessaire implication des maires à cette démarche, ils en sont les premiers acteurs. Composé de représentants des services de l’État, du comité de bassin et du comité de pilotage du plan Seine (collectivités territoriales,différents usagers, grands opérateurs du bassin),ce comité de pilotage est chargé de définir les grandes orientations du plan et l’organisation de son élaboration,pour une adoption d’ici la fin de l’année. Mise en place d’un plan pour lutter contre les baisses de débit du bassin de la Seine,contre les crues, mais surtout contre leurs effets :s’adapter est nécessaire. Les simulations sur les impacts du changement cli-
matique en matière d’eau montrent des baisses de débit, qui pourraient être de l'ordre de 30 % sur le bassin de la Seine, d'ici la fin du siècle. Une crue de type 1910 serait une catastrophe dont on mesure mal l’ampleur. Ce plan vise ainsi à apporter aux gestionnaires des territoires des propositions d’actions ciblées dans le domaine de l’eau portant sur les ressources en eau,la qualité de l’eau,la biodiversité, les milieux aquatiques et les zones humides, les inondations et le littoral, avec une vision globale et cohérente à l’échelle du bassin.Ces actions pourront par la suite être déclinées dans les documents de planification et de programmation du bassin.
Une stratégie globale et commune À l’échelle du bassin hydrogéographique, cette stratégie s’inscrit dans le prolongement du premier plan national d’adaptation au changement climatique dont l’évaluation montre la nécessité de poursuivre les actions engagées en particulier dans le domaine de l’eau. Il s’inscrit également dans le prolongement des engagements pris lors de la COP21 pour atténuer les effets du changement climatique.À la suite des recommandations inscrites dans le Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDA-
GE) et le Plan de gestion des risques d’inondation (PGRI) et se fondant sur un important socle de connaissances, ce plan s’appuiera sur les expériences et propositions locales et son élaboration impliquera les structures de concertation du bassin. Un comité de bassin dédié au changement climatique se tiendra le 31 mars, sous la présidence de François Sauvadet et s’attachera notamment à présenter l’état des connaissances en la matière pour initier les réflexions locales sur les mesures d'adaptation qui pourraient être inscrites dans le plan d'adaptation. Cette réunion se tiendra en présence de Jean Jouzel. « L’impact du changement climatique est un enjeu majeur qui appelle la mobilisation de tous et une action coordonnée », insiste le préfet Carenco. Le bassin SeineNormandie, 95 000 km² soit 18 % du territoire national, comprend plus de 18 M d'habitants. Il accueille un quart des établissements industriels français et un cinquième de la production brute agricole y est réalisé. La Seine est un fleuve soumis à de fortes pressions ; 3 Mrds m3 d'eau sont prélevés chaque année sur le bassin. La Seine a le plus faible débit des grands cours d’eau du pays, avec un pouvoir de dilution de 700 litres/jour/habitant contre 17 000 pour le Rhône, soit 25 fois plus. n
Les objectifs du Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux, SDAGE, 2016-2021. *substances ubiquistes : polluants chimiques provenant de la pollution de l’air, présents partout et dont les actions sur les sources ne relèvent pas pour l’essentiel de la politique de l’eau. (par ex. : hydrocarbures aromatiques polycycliques et phtalates).
Source : eau-seine-normandie.
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ACTUS VERTES
ÉNERGIES RENOUVELABLES
lTaïwan Power (Taipower), la compagnie nationale d’électricité,a annoncé vouloir investir au cours des 15 prochaines années plus de 400 milliards de dollars taïwanais (TWD) pour le développement des énergies renouvelables. Son objectif est de faire passer,d’ici 2030, sa capacité de production installée à 180 mégawatts (MW) pour l’éolien offshore, à 100 MW pour le solaire et à 70 MW au total pour l’éolien terrestre et l’énergie hydraulique. Au cours des 15 dernières années,
En mai 2009, le stade national de Zuoying à Taiwan a été équipé de 141 panneaux photovoltaiques d’une capacité de 1 MW.
Taipower a réalisé six projets éoliens pour un total de 169 turbines. La capacité installée en éolien et en solaire atteint aujourd’hui environ 30 MW, a indiqué la compagnie. Un champ éolien offshore doit être
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Taipower va investir plus de 400 Mds TWD
construit par Taipower au large du district de Changhua à partir de 2018, pour un montant total d’investissements de 45 milliards de dollars taïwanais. Taipower indique vouloir également tirer parti des
ressources géothermiques des régions deTaitung et de Yangmingshan. Les études de faisabilité de plusieurs projets hydrauliques ont en outre été achevées, notamment pour les retenues d’eau de Liyutan à Miaoli, de Hushan à Yunlin et de Jiji Weir à Nantou. Pour Liyutan, les travaux devraient commencer en 2017 pour une mise en service en 2020.Ces objectifs sont ceux de la compagnie nationale d’électricité.Taïwan compte également des producteurs d’électricité privés. n
ÉOLIENNES EN MER
Adwen a sélectionné Sameto Technifil la société Adwen renforce son réseau de sous-traitants français et accompagne l’arrivée de SametoTechnifil au sein de la filière de l’éolien en mer.Trois nouveaux emplois seront créés pour la production des pièces mécano-soudées ouvragées qui équiperont le rotor des turbines. Ces composants de géométrie complexe et de grandes dimensions qui fixent le capot composite du rotor des turbines font appel au savoir-faire de la PME bretonne.Ce partena-
Adwen à l’EWEA (European Wind Energy Association) Offshore 2015 au Danemark qui a implanté le premier parc éolien offshore au monde. La plus grande conférence et exposition du monde sur l’énergie éolienne offshore qui réunit l’ensemble de la chaîne de valeur de la filière. 22
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l Adwen, une coentreprise créée en 2015 par Areva et Gamesa pour la conception, la fabrication, l’installation, la mise en œuvre et la maintenance en mer a choisi la société bretonne Sameto Technifil pour fabriquer les arcs de support de moyeu qui équiperont les 70 éoliennes en mer de 5 MW que la société va installer sur le parc éolien en mer de Wikinger, un projet de 350 MW développé par Iberdrola au large des côtes allemandes.Avec cet accord,
riat industriel avec Sameto Technifil est le fruit de plus de trois ans de discussions et de travail conjoint entre les deux sociétés. « J’ai rappelé à de nombreuses reprises notre engagement en faveur du développement de la filière industrielle française de l’éolien en mer,engagement qui se voit aujourd’hui concrétisé.Ce partenariat avec Sameto Technifil, qui concerne un projet allemand équipé de l’éolienne Adwen de 5 MW, concrétise nos engagements et va même au-delà. Nous restons engagés à développer d’autres partenariats similaires, contribuant à tisser un solide réseau de fournisseurs en France, qui viendront renforcer la filière industrielle hexagonale de l’éolien en mer », a expliqué Luis Álvarez, directeur général d’Adwen. Sameto Technifil a démarré la production des pièces mécanosoudées ouvragées au début de l’année 2016. Les premières livraisons des pièces, à destination de l’usine allemande de Bremerhaven où seront assemblées les turbines,sont prévues pour février 2016.Adwen et Sameto Technifil poursuivent leur
discussion en vue de la qualification de Sameto Technifil en tant que fournisseur d’éléments de la turbine de 8 MW développée parAdwen,qui sera produite dans la future usine du Havre.Après la sélection des entreprises normandes ACMH pour la fabrication du capot du générateur de 5 MW, et ACN pour alimenter l’outil de pré-assemblage destiné aux roulements de la pale de son prototype de 8 MW, ce nouvel accord industriel étoffe le portefeuille de fournisseurs français retenus par Adwen pour la fabrication des éléments de ses éoliennes. Serge Menec, président de SametoTechnifil, félicite ce partenariat industriel « qui représente une véritable opportunité de diversification industrielle en direction des énergies renouvelables pour SametoTechnifil.Nous espérons poursuivre cette fructueuse collaboration avec Adwen en participant à la réalisation des pièces de l’éolienne de 8 MW qui équipera les trois parcs éoliens en mer français de Saint-Brieuc, de Yeu-Noirmoutier et de Dieppe Le Tréport ». n
N° 845 - Mars 2016 GALVANO-ORGANO
ACTUS VERTES
QUALITÉ DE L’AIR
Un accord de coopération entre Environnement S.A et Cuba de laquelle Environnement S.A était représentée dans la délégation officielle par
Signature de l’accord entre Celso Pazos Alberdi, directeur général de l’institut météorologique de Cuba (INSMET), à gauche, et Christophe Chevillon, directeur général d’Environnement SA d’Environnement S.A.
© Environnement S.A
l À la suite de la visite d’État de François Hollande le 10 mai 2015 à Cuba,au cours
son président, François Gourdon, des échanges fructueux se sont poursuivis à Paris pendant la COP21. À l’occasion de la visite officielle en France, début février,de Raúl Castro, président du Conseil d’État et du Conseil des ministres de la République de Cuba, et dans le cadre d’un Forum d'affaires exceptionnel France-Cuba organisé par le MEDEF International, Environnement S.A a le plaisir d’annoncer la signature d’un protocole d’accord technico-commercial avec l’Institut de la météorologie du ministère de la Science, de la Technologie et de l'Environnement de la République cubaine. Christophe Chevillion, directeur général d’Environnement S.A a signé ce protocole le 2 février au siège du MEDEF en présence de Ricardo Cabrisas Ruiz,
vice-président du Conseil des ministres,en charge des relations économiques internationales et de Rodrigo Malmierca Diaz, ministre pour le commerce extérieur et l'investissement étranger. Cet accord porte sur le renforcement des compétences et des capacités de Cuba à évaluer le niveau de la qualité de l’air et prévoit une assistance technique en vue de concevoir un système de mesure et de prévision de la pollution de l’air au niveau national. Ce forum exceptionnel s’inscrit dans le cadre d’une nouvelle étape dans la consolidation des relations entre Cuba et la France,Environnement S.A étant particulièrement fière d’y apporter sa contribution dans son cœur de métier. Environnement S.A est un acteur de référence dans la mesure de l’environnement. n
ENVIRONNEMENT
Bpifrance et Eurefi investissent pour le groupe LHP l Bpifrance et Eurefi annoncent avoir investi 1,5 M€ dans le groupe LHP, un ensemble de laboratoires spécialisés dans l’étude et l’analyse chimique de polluants,aux côtés des associés fondateurs. Ronan Frefield, investisseur de Bpifrance, souligne : « Savoir-faire incontestable,profondeur de la gamme des services,qualités des conseils : nous sommes convaincus du potentiel d’excellence de cette belle entreprise,qui peut devenir un acteur incontournable du secteur. Bpifrance se réjouit d’accompagner le projet de croissance du groupe LHP ». Le groupe LHP,composé de trois laboratoires, est spécialisé dans le marché de l’analyse et du contrôle de l’environnement, de l’ali-
mentation humaine et de la nutrition animale.Pour l’environnement, son savoirfaire est multiple : contrôle des rejets,quantification des émissions diffuses de poussières et de gaz…, contrôle des sites et sols pollués, contrôle des effluents liquides et solides, caractérisation des déchets industriels…, spéciation des métaux (As,CrVI,Se).Outre des analyses pointues en recherche de polluants,ses laboratoires peuvent proposer des services associés de conseil, de R&D et d’ingénierie. À l’origine composé uniquement de Micropolluants Technologie, cet ensemble a été fondé en 1998 par trois anciens chercheurs, docteurs en Physique-Chimie devenus
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entrepreneurs. Adam Hachimi, l’un des fondateurs déclare : « Nous sommes très heureux d’aborder cette nouvelle étape avec Bpifrance et Eurefi. Grâce à leur soutien, nous pourrons mettre en œuvre sereinement notre stratégie de croissance ambitieuse pour acquérir une envergure internationale ».Attaché à ses valeurs de proximité,d’excellence et de flexibilité,LHP cherche à se développer et accroître sa présence en France et à l’étranger.Laurent Baré,directeur d’investissement chez Eurefi décrit le développement du groupe : « Il s’est construit et développé au fil des années tant par croissance organique que par croissance externe,ce qui lui a permis d’étendre régu-
lièrement ses domaines d’expertise et de gagner en notoriété et légitimité ». Le groupe demeurera ainsi attentif aux opportunités de croissance externe. Celui-ci ambitionne de porter son chiffre d’affaires, aujourd’hui de 8 M€, à 15 M€dans les cinq prochaines années. Sa stratégie de croissance interne reposera sur trois leviers :des investissements pour augmenter les capacités de production, une diversification en termes de produits et services (éthanol, hydrobiologie,rapports en langue anglaise…), et une diversification clients et l’acquisition de nouveaux marchés (industrie agroalimentaire, assurances, associations de consommateurs, tribunaux…). n 23
DOSSIER AUTOMOBILE
DOSSIER
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Un secteur performant 25
CLIENT-FOURNISSEUR Des relations de qualité avec des améliorations possibles
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PERFORMANCE Aria Pays de Loire, un réseautage plébiscité
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STRATÉGIE RIAG, de Thurgovie vers le monde entier
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CONGRÈS INTERNATIONAL Tendances Décors et Matières
INTERNATIONAL Des perspectives prometteuses au Maroc
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TRIBUNE La conception agile
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ENVIRONNEMENT De l’alcool modifié à la place du perchloroéthylène
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CLIENT-FOURNISSEUR
Des relations de qualité avec des améliorations possibles Pour la première fois est analysée la qualité des relations entre clients et fournisseurs de la filière automobile. À l’invitation de la Plateforme de la filière automobile (PFA), 194 entreprises ont participé à une enquête réalisée en 2015. L’opération est reconduite pour 2016. En attendant, la PFA révèle les premiers résultats 2015. examinant le nuage de points des réponses,il est possible de constater que des bonnes pratiques existent au sein de la filière avec un groupe significatif de répondants centré sur 85/100.A contrario,des points ou situations particulières ressortent comme devant être améliorés.
Les points forts
Qualité de la relation (niveau de maîtrise des 18 compétences relationnelles)
Les fondamentaux de la relation client-fournisseur sont en place :processus de contractualisation,outils informatiques permettant de faciliter la relation, compétences des personnes… Cela est d’autant plus intéressant que ces fondamentaux sont les éléments les plus difficiles, longs et coûteux à mettre en place. Le professionnalisme entre les partenaires ressort également, avec une culture de l’engagement et de la qualité (évaluation à 73/100). De même, la disponibilité des interlocuteurs clients est reconnue comme au bon niveau (73/100). Les relations sont durables, avec les trois quarts des réponses qui font état de collaborations suivies depuis plus de 15 ans : une différence notoire avec d’autres filières. L’évaluation du CPBP (Code de performance et de bonnes pratiques) confirme : une progression notoire de certains points comme celui autour de la question relative aux Niveau des Bénéfices perçus délais de paiement En examinant le nuage de points des réponses, des se révèle avoir obtebonnes pratiques existent au sein de la filière avec un nu la meilleure notagroupe significatif de répondants centré sur 8,5/10. A contrario, des points ou situations particulières ressortent tion (80/100), le respect de la bonne comme devant être améliorés. pratique concernant Source : extrait PEAK pour PFA.
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l’absence de pénalités unilatérales (76/100).
Des points d’amélioration
L’enquête révèle également des points d’amélioration d’ordre à la fois organisationnel et relationnel. Les résultats démontrent clairement que 80 % de l’amélioration de la qualité des relations est liée à une meilleure application des normes relationnelles et 10 % à la capacité de savoir partager des objectifs clairs et des perspectives à long terme. Ces points doivent être analysés en détail,ils sont évalués autour de 60/100 et concernent principalement les sujets suivants :la consistance des messages et échanges et sa difficulté à la gérer dans le cadre d’une relation durable entre entreprises,la proactivité du partenaire en cas de difficulté, la capacité du partenaire à mesurer et prendre en compte ce qui est positif avant les points d’amélioration. L’évaluation du CPBP montre par exemple que des annulations de commande ou la non-atteinte des volumes prévisionnels représentent des sujets de préoccupation pour nombre de chefs d’entreprise, que la phase qui tourne autour des négociations de nouveaux contrats peut être améliorée. En synthèse, cette démarche est riche d’enseignements et montre qu’il faut prendre en compte les points positifs comme négatifs en sachant raisonner sur la globalité du projet entre le client et son fournisseur. L’objectif est d’engager la PFA et les entreprises de la filière dans une démarche d’amélioration continue, dont cette enquête constitueunoutildemesuresolide.2016 sera l’année de reconduite de l’enquête qui,sur la durée,permettra de bénéficier d’une analyse plus approfondie et surtout de suivre l’évolution. n 25
DOSSIER AUTOMOBILE
E
xposée à une concurrence internationale toujours plus forte,la filière automobile française doit plus que jamais réussir sa mutation collective. Des relations client-fournisseur de qualité,durables et mutuellement bénéfiques en sont une des clés. Pour apprécier de façon objective, indépendante et pérenne cette qualité des relations, la PFA filière automobile et mobilités a choisi le référentiel du PEAK Collaborative Index©,faisant de l’automobile la première filière en France à utiliser de façon globale ce référentiel.L’enquête a été lancée en janvier dernier et près de 200 entreprises y ont répondu,dont 11 % de PME, 22 % d’ETI et 67 % de grandes entreprises. Cette première enquête, pilote pour la filière, permet de situer l’industrie au même niveau que l’ensemble du secteur industriel. Quand la qualité de la relation est évaluée à 72/100 pour l’ensemble de l’industrie française, les fournisseurs la notent à 66/100 dans l’automobile.En
STRATÉGIE
RIAG, de Thurgovie vers le monde entier
Des services performants qui traversent les frontières
Chaque jour, une équipe composée de spécialistes s’engage au service des clients et veille à leur approvisionnement dans le monde entier.Les clients traitent des produits issus de tous les secteurs industriels clés. Plus de 250 lots quittent l’usine chaque mois.Ceci représente plusieurs milliers de tonnes par an. Les clients n’ont pas besoin de constituer des stocks élevés, car RIAG est en mesure de leur assurer une livraison rapide grâce à ses processus logistiques. Les clients apprécient avant tout la qualité, le 26
conseil spécialisé, le suivi personnalisé et la sécurité d’approvisionnement.« Nous avons une compréhension précise des processus qui se déroulent lors du traitement des matières premières. Ils sont parfois très complexes. Cependant,nous nous sommes fixé pour objectif de garantir à nos clients les meilleures conditions pour qu’ils puissent bénéficier d’une sécurité maximale dans la production en série et obtenir une qualité de produit exceptionnelle », souligne le directeur général, Roland Ratschiller. Les exigences posées aux « mélanges spéciaux » varient fortement selon la matière. Quant aux marchés,ils évoluent très vite,à l’image de la tendance vers les constructions légères constatée dans l’industrie automobile.
Le directeur général Roland Ratschiller conseille les clients dans le monde entier sur les produits chimiques utilisés dans les process.
Les exigences sont nombreuses
C’est pourquoi RIAG mène en permanence des activités de recherche, se remet en question et se perfectionne pour atteindre ses ambitions. Le meilleur exemple de cette stratégie est le marché du nickel chimique
Le directeur des ventes, Enrico Hess (à droite), s’entretient avec le collaborateur du service externe, Andreas Bayer.
© RIAG
DOSSIER AUTOMOBILE
L
e cadre dans cette région du sud du canton de Thurgovie est idyllique : des paysages séduisants, qui respirent la douceur de vivre, dans une région loin d’être isolée, idéalement située au cœur de la Suisse entre Zürich et Saint-Gall. C’est ici,dans cette partie de la Suisse idéalement desservie par les transports entre l’Allemagne et l’Autriche, que se trouve la société de traitement de surface RIAG Oberflächentechnik AG, filiale du groupe AHC dont 50 % de son activité est dédiée à l’industrie automobile. RIAG développe et livre à l’échelle mondiale des produits chimiques haut de gamme utilisés dans les procédés de traitement chimique et électrochimique des métaux. Fondée en 1988, la société RIAG Oberflächentechnik AG a en stock plus de 800 matières premières sur son site de production moderne.Dans le cadre d’un processus d’une précision toute « suisse »,ces matières premières sont mélangées pour former des produits chimiques performants.
© RIAG
La société de traitement de surface RIAG Oberflächentechnik AG est une entreprise commerciale qui est à la fois un fournisseur performant de services complets et une société à la pointe du développement et de l’innovation dans le domaine des produits chimiques utilisés dans les processus de finition industriels. Une stratégie gagnante qui la porte à travers le monde entier.
que RIAG a conquis en collaboration avec AHC Oberflächentechnik via le procédé DURNI-COAT® et toutes ses variantes. Ce procédé occupe désormais une place dominante en Europe, au profit des clients. « Les exigences augmentent en permanence, qu’elles concernent les propriétés des couches,le remplacement des substances problématiques, l’efficience énergétique, la pression sur les coûts ou les conditions légales. Nous ne pouvons pas nous reposer sur nos lauriers. Nous avons encore une très grande marge de développement », précise Mathias Schnippering, directeur du secteur R&D nickel chimique. Les exigences élevées doivent tout d’abord être satisfaites par les fournisseurs de matières premières,qui sont vérifiés par RIAG. Au final, la qualité de ces matières premières est un critère indispensable pour garantir la production
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La recherche et l’innovation, des piliers de la stratégie
Une proximité forte avec les clients
Chez RIAG, les relations commerciales sont marquées par la constance et par un lien personnel avec le client. RIAG est toujours aux côtés de ses clients pour leur apporter des conseils, quel que soit le thème. Une démarche à forte valeur ajoutée appréciée par les clients. Enrico Hess, responsable des ventes, décrit cette démarche à forte valeur ajoutée : « Nos clients apprécient beaucoup le fait de pouvoir s’appuyer sur des interlocuteurs personnels qui se rendent sur place, au plus près de l’installation de traitement de surface, pour trouver avec le client des solutions au problème. Nous entretenons avec nos clients une relation commerciale intensive,qui s’inscrit dans la durée ». À l’avenir, RIAG ne modi-
Une petite partie du grand entrepôt à rayonnages hauts de RIAG. Pour les clients, un tel entrepôt est synonyme de sécurité d’approvisionnement élevée.
fiera en rien cette philosophie basée sur la proximité avec le client et sur la collaboration étroite, même pour les clients basés en Asie ou en Australie. L’entreprise reste fidèle à son approche, de Thurgovie vers le monde entier ! n Voahirana Rakotoson
DOSSIER AUTOMOBILE
RIAG est très bien armé pour relever ces défis réglementaires, environnementaux et économiques. Dans le laboratoire, l’entreprise suisse dispose de multiples possibilités d’analyses qui permettent de tirer des enseignements précis sur les processus chimiques. Dans ce cadre, RIAG travaille en étroite collaboration avec le département Technologie des processus de la sociétéAHC et entretient des liens étroits avec des hautes
écoles et des instituts de recherche européens comme le confirme Robert Gerke, responsable de laboratoire et directeur du département R&D Technique de galvanisation traditionnelle : « Nous menons des activités de recherche intensives et ceci est une nécessité pour rester dans la course.Nous accordons une importance toute aussi grande à la gestion de la qualité,et ce,dès la première étape ».
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de produits chimiques fiables. L’entreprise suisse est également résolument tournée vers l’avenir. Des étapes importantes ont été engagées avec la mise en œuvre échelonnée et couronnée de succès de la directive REACh. Concernant les procédés de nickel chimique évoqués ici, tous les procédés sont pleinement conformes aux dispositions du règlement REACh.Roland Ratschiller,directeur général du RIAG Oberflächentechnik AG,suit ce sujet depuis plus de 10 ans, notamment en tant que président de la commission du groupe de travail REACh de la Fondation suisse pour Oberflächentechnik SSO.
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CONGRÈS INTERNATIONAL
Tendances Décors et Matières Ce congrès international sur la décoration des pièces plastiques organisé par la SIA et la SFIP a rassemblé, les 7 et 8 octobre 2015 à la Fonderie, université de Haute-Alsace à Mulhouse, plus de 180 personnes. Extrait du compte rendu du congrès diffusé dans le SFIP Infos n° 21 et rédigé par Xavier Duteurtre, chargé de mission du CNEP1 et membre du comité d’organisation pour la SFIP. tomobile),et Gérard Liraut,président de la SFIP (Société française des Ingénieurs des plastiques), qui ont présenté brièvement leurs organisations. Chacune des journées a été introduite par des conférences réalisées par Guerlain et PSA le premier jour, par Renault le deuxième. Au total, vingt-deux conférences ont permis d’établir un état des lieux du domaine et de voir les tendances et évolutions en cours ou à prévoir pour les prochaines années. Par ailleurs, durant les deux jours, une salle d’exposition a permis aux sociétés Covestro, Exotest, Faurecia, Mac Dermid, Merck, Mold Tech, Plastivaloire, Protechnic, Sarrel et SGS de présenter leurs activités et leurs produits.
Design, décoration et tendances matières
La première conférence d’introduction a été présentée par des designers du groupe PSA, Benoît Morin (Peugeot) et Christophe Poinlane (DS).
Le congrès avec présentation des présidents SFIP et SIA. 28
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DOSSIER AUTOMOBILE
L
es organisateurs et les participants ont pu constater l’incroyable succès de cette première édition qui a réuni 81 entreprises industrielles,et 8 organismes professionnels,laboratoires et instituts avec une participation internationale importante - des représentants de sociétés japonaises, allemandes, britanniques, italiennes, roumaines, espagnoles, portugaises et slovaques. L’objectif du congrès était d’échanger sur quatre thèmes et disciplines qui construisent un design attractif à savoir les attentes clients, les innovations produits et décors, les procédés innovants et les impacts environnementaux. Les propositions de contributions ont permis d’établir un programme de deux jours articulé en quatre sessions : Design, décoration et tendances matières, Contributions matériaux et procédés, Décoration et revêtement et Personnalisation grâce aux films. Le congrès a été ouvert par Daniel Pfrimmer, directeur de la SIA (Société des ingénieurs de l’au-
Ils ont choisi de montrer comment deux marques, à l’histoire et aux objectifs très différents,peuvent coexister au sein d’un tel groupe et comment, grâce au levier des Couleurs & Matières,l’esprit DS a été créé et l’histoire de Peugeot continue à s’écrire. Les grandes tendances de grains, de décors,de garnissages ainsi que celles des teintes de caisse ont été évoquées. Dans la seconde conférence d’introduction,Marie-FlorenceArvieu a rappelé les fondamentaux de Guerlain en décrivant la complexité des emballages,en particulier l’aspect matériaux. Les packagings, créés et développés en interne,portent l’innovation basée entre autres sur les challenges technologiques pour créer de nouveaux produits pouvant répondre à des avancées scientifiques et à la pointe des dernières technologies (produits connectés, beauty device…), tout en alliant fonctionnalité et esthétisme dans le respect du développement durable.Pour cette session,quatre conférences se sont succédé. Guillaume Basquin et Cédric Habert ont montré comment Faurecia Interior Systems (FIS),fort de son expérience des moyens de transformation de surfaces, propose des solutions de surfaces de décorations complexées et préformées pour habiller des pièces d’intérieurs de véhicules. Les notions d’attention à l’aspect et au toucher des pièces, d’authenticité et de développement durable sont inscrites dans les gènes de leurs produits. La technologie Ligneos, complexe réalisé à partir d’une feuille de bois flexibilisée et déclinée dans un grand nombre de finitions possible, a été développée. Dominique Manceau du groupe Plastivaloire a présenté une synthèse des principales technologies utilisées dans la décoration des pièces plastiques en faisant un descriptif
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Contributions matériaux et procédés
Judith van Vliet a montré comment Clariant traduisait les tendances sociétales dans l’esthétique de la décoration à l’aide du concept « ColorForward ». Des exemples de nouveaux effets ou des couleurs « Tendance » qui inspirent les designers et les experts en marketing ont été montrés.Frédéric David de MCPP a présenté la finition « Grand brillant » obtenue par extrusion en une seule étape. En effet, la technologie « Cast film » permet d’obtenir ces finitions à des coûts raisonnables à condition que le matériau extrudé soit de haute qualité, déterminant pour l’aspect final des pièces. Denis Bouvier de BASF a fait l’historique du GALVANO-ORGANO N° 845 - Mars 2016
codéveloppement avec PSA des panneaux extérieurs de protection de la Citroën Cactus.Les panneaux en PPU sont soudés sur une doublure en PCABS qui assure la résistance mécanique. Cette réalisation constitue une première mondiale et plusieurs brevets ont été déposés par PSA et l’équipementier Rehau. Didier von Zeppelin, de la société Arburg, a montré comment la fabrication additive permet de fabriquer industriellement des pièces à l’unité ou de personnaliser en inscrivant par exemple un numéro de série spécifique conférant un caractère unique à une pièce. Une personnalisation possible sur des pièces injectées de grande série grâce au surmoulage avec une machine de fabrication additive, selon le procédé AKF. Des exemples de petites pièces éventuellement bimatière ont été présentés. Mike Miller de Standex et Arnaud Wartel de Mold Tech ont exposé sur la possibilité de réaliser des décors dans les habitacles automobiles en s’inspirant de la nature, de l’architecture, mais aussi de la mode ou du monde du sport. Des textures et des aspects nouveaux peuvent alors être obtenus grâce aux techniques de gravage chimique, de gravage laser, de prototypage rapide des textures. De nombreux exemples ont été présentés sur différents supports. Pour clore cette première journée,Veronica Savu de Morphotonix a présenté le développement d’une pièce plastique présentant un décor holographique obtenu à l’aide d’un moule dans lequel un marquage submicronique a été réalisé. La réplication de l’empreinte sur le plastique lui confère cet
effet de type holographique, réalisé sans additif ni post-traitement. On peut inclure dans l’empreinte une marque invisible pour se prémunir de la contrefaçon.
Décoration et Revêtement
Dans leur conférence d’introduction, Karine Loyer et Patrick Durand, de Renault, sont partis du constat que chez un constructeur généraliste et mondial qui doit intégrer des contraintes multiples,la réponse au design ne peut pas toujours se faire par une seule technologie.Il est alors judicieux d’utiliser une combinaison des technologies dont l’enjeu est de proposer, sur un design donné, de nouveaux aspects et textures à partir de technologies disponibles chez les fournisseurs.Après avoir évoqué quelques exemples, ils ont montré la possibilité d’utiliser les pièces décor comme vecteurs de nouvelles prestations,en particulier par l’intégration de fonctions électroniques et d’affichages.Christine Tonellato de la société Trèves a présenté les nouvelles tendances et fonctionnalités des textiles dans l’automobile. Pour le design, l’univers du sport est une source d’inspiration, où les mailles 3D et les applications de motifs réfléchissants peuvent répondre aux exigences des clients.L’écologie visible est aussi un thème important ;les produits à base de Tencel (matériau 29
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succinct de chaque procédé,des avantages,inconvénients et limites d’utilisation. Les dernières innovations décors obtenues par le croisement de technologies, chromage teinté par laquage (avec ou sans immersion) ou encore les nouvelles solutions d’éclairage d’ambiance obtenues par la décoration laser ont été présentées.Alain Choquet et Jean-Yves Coustenoble de Reydel - ont présenté le système d’impression jet d’encre DecoPrint™ pour la décoration des pièces plastiques. L’impression numérique a été choisie pour sa précision,sa répétabilité,sa capacité à produire des textures et son extrême rapidité à réaliser des prototypes « bonne matière » pour traiter les pièces de l’habitacle. Ils ont conçu une machine unique au monde et les premiers résultats sur pièces commercialisables ont été présentés.
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Vues du hall des stands.
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cellulosique) s’inscrivent dans cette tendance.Enfin,l’utilisation de traitements antitaches, appliqués par plasma ou par enduction, permet de garder propre plus longtemps un habitacle clair et de répondre ainsi à une préoccupation majeure du consommateur. Rodewig Naegele, Thomas Kleber et Michael Pietrek de la division cuir de Bader ont présenté le « Pellimer », matériau basé sur des fibres de cuir broyées et incluses dans une matrice polymère thermoplastique (PP, PE) pour des pièces diverses d’ébénisterie automobile injectées. Pascal Marly de Kemone, a montré deux exemples de revêtements des
SFIP – SIA La SFIP, Société française des ingénieurs des plastiques, est une association régie par la loi de 1901, créée en 1983. Elle rassemble les acteurs de la filière de la plasturgie, issus des secteurs de l’automobile, de l’emballage, du bâtiment, des équipements électriques & électroniques, des sports et loisirs et de l’aéronautique. La SFIP organise des congrès scientifiques dans le domaine des polymères-procédésapplications, avec des sujets à caractère sociétal, santé, environnement, des journées d’étude avec conférences et visites de centres de recherche de sociétés ainsi que des dîners débats. La SIA, Société des ingénieurs de l’automobile fondée en 1927, compte 1 200 membres (entreprises, établissements d’enseignement, associations et institutions et 10 sections techniques, groupe motopropulseur, carrosserie et habillage…). La SIA assure le secrétariat technique du comité technique de la Plateforme de la filière automobile et, membre de l'EAEC (European Automotive Engineers Cooperation) et de la FISITA (Fédération internationale des sociétés des ingénieurs de l'automobile). 30
pièces PVC développés pour répondre à une innovation design en décoration intérieure :un système de peinture directement dans le moule pour la réalisation de pièces bicolores en respectant la continuité du grain,un système d’impression dans le moule en 3D qui permet l’impression en sommet de grain, l’impression de fausse couture, et l’insertion d’une image pour moderniser le design. Naoufl Menadi de Safe DEMO a présenté différentes solutions innovantes de décoration des plastiques utilisant la métallisation par sputtering PVD. Ces traitements sont réalisés soit entre le plastique et le vernis soit,s’il y a une base, entre la base et le vernis. Les pièces traitées ont des brillances élevées. Quant à Sébastien Roussel, de Pegastech,il a évoqué une autre technique de métallisation des plastiques, exempte de chrome, substance visée par la réglementation REACh. Pegastech a développé une gamme, sans chrome et sans palladium, qui permet une métallisation par voie chimique écoperformante. Orsina Visconti et Adrien Criqui, de Mäder, ont présenté trois domaines dans lesquels ils travaillent pour répondre au marché en termes de fonctionnalité et d’aspect : la technologie de peinture « UV process » moins polluante conduisant à des pièces plus résistantes où l’usage des LED UV permet d’envisager son application aux pièces 3D et aux composites, les peintures autocicatrisantes pour la réparation des rayures superficielles, et le développement de peintures polyuréthanes biosourcées à base de résines naturelles et de colorants végétaux.
Des perspectives prometteuses
Plusieurs conférences étaient orientées sur le design des pièces et des habitacles automobiles. Soucieux de proposer des designs sans cesse re-
Deux photos : © SFIP
Stand de Plastivaloire (ci-dessus) et de Sarrel (à droite).
nouvelés avec toujours plus de personnalisation, le monde de l’automobile va puiser son inspiration dans d’autres domaines,la nature avec l’approche par biomimétisme, la mode, l’architecture,la cosmétique,l’électroménager, le sport… On peut parler d’« hyperchoix » entre toutes les technologies produit/procédé de peintures, de métallisation, de revêtements, de films avec des grains, des textures et des effets très divers, des peintures et des décors dans le moule… On voit aussi se développer les textiles intelligents, des techniques d’animation des habitacles avec de la lumière ponctuelle ou linéaire amenée par des LED et véhiculée par des fibres optiques. Bien que le contenu technique des conférences ait été très variable sur l’aspect matériau, ce dernier reste le support qui va orienter le choix de la technologie et du procédé adoptés, dans une approche qui intègre le développement durable par l’utilisation de matériaux naturels, biosourcés ou recyclés. Toutes ces technologies permettent de fabriquer des pièces qui présentent des propriétés initiales conformes aux cahiers des charges (aspect, adhérence, tenue à la rayure…). Leur durabilité doit être évaluée avec rigueur pour assurer aux clients une fonctionnalité et un aspect pérennes dans le temps. Au-delà des conférences, les échanges autour des stands, pendant les pauses en particulier, ont été très nombreux et fructueux, montrant par là même l’existence d’une filière décoration dans l’automobile, très vivante et qui cherche à s’enrichir des réalisations d’autres domaines de l’industrie. n 1 Centre national d’évaluation de photoprotection est un laboratoire de transfert technologique dans le domaine d’exploitation des concepts de base de la photochimie, qui concerne le comportement à long terme des matériaux polymères. Le CNEP collabore avec environ 300 entreprises.
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ENVIRONNEMENT
De l’alcool modifié à la place du perchloroéthylène L'augmentation des capacités et les préoccupations environnementales ont été, pour SFS intec AG, les critères décisifs pour remplacer une installation au perchloréthylène dans son usine suisse de Flawil. SFS intec AG a opté pour la solution Dürr Ecoclean. Résultats : une cadence doublée et une meilleure rentabilité.
© SFS intec
Une technologie innovante qui permet de doubler la cadence et de réduire les coûts unitaires tout en offrant une qualité de nettoyage optimisée. Dürr Ecoclean fournit aux constructeurs et équipementiers automobiles ainsi qu’à l’ensemble du marché industriel la dernière technologie de nettoyage et des systèmes pour le traitement et l’activation des surfaces.
La propreté pour les pièces automobiles de sécurité
Le programme de nettoyage spécifique aux pièces est sélectionné automatiquement après lecture du code-barres. Le système de commande offre 50 programmes différents en réponse à la diversité des pièces chez SFS intec.
Les composants de sécurité sont produits au siège en Europe, mais aussi en Asie et en Amérique du Nord. L'usine de Flawil située dans l'ouest de la Suisse, dans le canton de SaintGall, fabrique des pièces embouties et extrudées en différents métaux comme l'acier, les feuillards d'acier
nickelé, le cuivre, le laiton et l'aluminium.Elles sont nettoyées après l'emboutissage. « Le nettoyage doit respecter les exigences des clients en termes de propreté particulaire. Bien entendu, les pièces doivent aussi être exemptes de toute graisse », explique Markus Stäheli, le directeur technique de surface chez SFS intec à Flawil. Étant donné qu'en plus des particules,copeaux,émulsions et liquides de presse et d'extrusion,les huiles d'usinage chlorées doivent également être enlevées, la société utilisait une installation de nettoyage au perchloréthylène.
Cadence et protection de l'environnement dans le point de mire © SFS intec
DOSSIER AUTOMOBILE
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'histoire de SFS a débuté en 1928, avec la quincaillerie Stadler àAltstätten.Aujourd'hui, le groupe suisse SFS Group AG est le leader mondial des systèmes de fixations mécaniques et des pièces moulées de précision.Ils sont utilisés dans l'industrie automobile, le bâtiment, les ferrures, les industries électrique, électronique et aéronautique ainsi que dans le génie biomédical. Pour l'industrie automobile et ses équipementiers, SFS intec AG fabrique des pièces par frappe à froid, emboutissage et injection plastique ainsi que des composants,entre autres,pour les airbags, dispositifs de retenue, freins et de sécurité active et passive. La société a choisi EcoCCore de Dürr Ecoclean, qui correspond parfaitement à aux exigences spécifiques de SFS intecAG.Le nouveau système de nettoyage fonctionne à l'alcool modifié à la place du perchloroéthylène.
L'installation conçue sur mesure aux exigences imposées est équipée d'un troisième réservoir. Ce module supplémentaire s'adapte parfaitement avec un design tout en transparence. 32
L'installation existante était arrivée à ses limites de capacité, il a donc été décidé d'investir dans une installation neuve. Celle-ci devait proposer une certaine réserve de capacité pour le futur. En plus, chez SFS intec à Flawil, on ne voulait plus de perchlo-
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« Dürr Ecoclean nous a renseignés en détail sur les possibilités qu'offre cette nouvelle installation et sur l'utilisation de l'alcool modifié.Ainsi,nous avons pu atteindre notre objectif de protection de l'environnement », déclare Markus Stäheli. Toujours est-il que le challenge était le nettoyage des huiles chlorées.Défi relevé haut la main avec Solvadis, le fournisseur de produits chimiques,après avoir réalisé des batteries de test de compatibilité des huiles et des analyses de solvants. L'objectif est atteint avec un alcool spécialement modifié et stabilisé.SFS intec contrôle régulièrement la qualité du solvant avec une valise de test fournie par le fournisseur de produits chimiques. Si besoin, l'ajout d'un stabilisant adapté permet de retrouver un réglage optimal pour une longue durée de vie. Les résultats ont été vérifiés et garantis par des tests de nettoyage réalisés avec l'EcoCCore dans un des centres technologiques du fabricant. « Dürr Ecoclean nous a apporté un réel soutien lors du passage du per au solvant partiellement polaire », raconte Markus Stäheli.
Augmentation de la cadence en série
Pour le deuxième objectif,à savoir augmenter la cadence avec un potentiel évolutif, l'EcoCCore réunit à l'origine les conditions optimales pour l'atteindre. La chambre de travail qui est conçue en série pour les réservoirs de lavage mesurant jusqu'à 670 x 480 x 400 mm offre un volume de charges 30 % supérieur à celui de l'ancienne version. SFS intec utilise principaleGALVANO-ORGANO N° 845 - Mars 2016
Les accès de maintenance sont conçus avec des portes rideau du fait de la contrainte d'espace chez SFS intec.
ment des paniers de nettoyage de dimensions 480 x 320 x 200 mm, désormais une charge rassemble non plus deux mais quatre paniers, la cadence s'en voit alors doublée.Le poids maximum des charges se situe aux alentours de 200 kg. Les paniers existants sont de dimensions 670 x 480 x 300 mm.Ils peuvent toujours être utilisés, mais avec un adaptateur spécial pour la nouvelle installation.
Une installation conçue sur mesure
« En plus de la hausse de capacité,l'installation permet aussi une petite économie sur les temps de cycle du fait de l’augmentation de la cadence », ajoute Markus Stäheli. L'EcoCCore est justement conçue dans un esprit de grandes performances et qualité de nettoyage. Par exemple, elle est équipée d'un système innovant de dégraissage à la vapeur.Le distillat chargé d'huile n'est plus conduit dans le réservoir comme avant mais directement dans le système de distillation d'une capacité quasiment doublée. Les dépôts d'huile dans le réservoir sont alors minimisés, ce qui permet de contrer l'enrichissement du solvant en huile. L'installation a été conçue sur mesure afin de répondre exactement aux exigences élevées de SFS intec en termes de propreté. Ainsi,l'installation est équipée en série du lavage par turbulences forcées avec un dispositif ultrasons. La nouveauté, c'est le fonctionnement simultané des ultrasons avec la filtration, avec un débit volumique régulé par fréquences. Les particules décollées sont exportées et ne peuvent pas se déposer dans la chambre de travail. Le réservoir 1 est équipé d'un filtre à poche avec dispositif magnétique et
d'un filtre à bougie à suivre. Le réservoir 2 est équipé de filtres à bougie. En option proposée et pour laquelle SFS a opté,un module complémentaire est installé pour servir de troisième réservoir pour la conservation.Tous les réservoirs en inox sont conçus sans chauffage encastré,ce qui empêche la formation de résidus de copeaux et d'impuretés. Par contrainte d'espace disponible chez SFS intec, des portes rideau spécialement conçues servent d'accès pour la maintenance.
Un process entièrement automatisé L'installation est alimentée par un convoyeur à rouleaux à deux voies sur lequel sont placées les charges. L'opérateur prend les gammes de travail et scanne le code-barres avec un appareil de lecture. Le système de commande de l'installation sélectionne automatiquement le programme de nettoyage adapté à la pièce et le démarre dès que la porte de la chambre de travail est fermée. Compte tenu de la grande diversité des pièces, SFS intec travaille avec près de 50 programmes de nettoyage.Les différents paramètres process comme les temps et intervalles pour le lavage par turbulence forcée et le dégraissage à la vapeur, pour la puissance des ultrasons et leur durée ainsi que pour le séchage peuvent être définis avec exactitude en fonction des pièces à nettoyer.« Pour des temps de nettoyage entre six et neuf minutes, l'EcoCCore nous fournit une excellente qualité de nettoyage. De plus, le process de nettoyage est devenu nettement plus économique », conclut Markus Stäheli avec la plus grande satisfaction.n 33
DOSSIER AUTOMOBILE
Passer du per à l'alcool modifié
© SFS intec
réthylène, surtout pour le respect de l'environnement. Ces exigences définies, la société s'est tournée vers trois concurrents, et c'est Dürr Ecoclean GmbH qui a remporté le marché. Près de 25 installations de nettoyage de ce fabricant, dont six EcoCCore, sont déjà utilisées par des sociétés partenaires de SFS dans le monde entier. L'installation de nettoyage au solvant,innovante et au design transparent, peut aussi bien fonctionner aux hydrocarbures qu'aux alcools modifiés. Elle travaille en vide complet et dispose d'un équipement de série riche et varié, comme, les deux réservoirs, la récupération de chaleur, la filtration intégrale et Bypass et encore d'autres systèmes pour optimiser la puissance et la qualité de nettoyage tout en réduisant les coûts unitaires.
PERFORMANCE
Aria Pays de la Loire, un réseautage plébiscité Représentant officiel de la plateforme automobile (PFA), l’Institut Automobile du Mans, Aria (Association régionale de l’industrie automobile) des Pays de la Loire renforce et accroît la performance et la compétitivité des entreprises du territoire. À cet effet, l’institut leur crée un terreau favorable, le réseautage. L’action porte ses fruits et est plébiscitée par les entreprises de la filière. la filière automobile, OAM-Group a vu le jour en 2009. Les six patrons réunis se sont ainsi découvert des affinités et des complémentarités. Représentant plus de 140 salariés au total et 15 M€de chiffre d'affaires, le groupement a déjà permis à ces entreprises, qui ont pu accéder directement aux plus gros donneurs d'ordres, d'enregistrer une augmentation significative de leur chiffre d’affaires.
et les compétences. Éric Texier, chef de projet à l’Institut qui anime, avec succès,le groupe de moulistes,dévoile : « À l’image des moulistes qui profitent pleinement de cet outil de réseautage, un projet de grappe similaire est en cours de lancement autour du métier du traitement de surfaces (TS) et peintures ». Porté par l’espace entreprises 53,la communauté de communes des Coëvrons et animé par l’Institut, ce projet a pour principal objectif d’aider les industriels à créer des conditions favorables à des alliances entre entreprises duTS et de la peinture industrielle.
Le réseau « TS et peinture » se met en place
OAM-Group agirait comme tête de pont et servirait à mettre en commun certaines ressources et services ; exemple, qualité, commercial ou achats. L’objectif premier de ces grappes d’entreprises est d’être plus réactif vis-à-vis des clients. La complémentarité des entreprises dans l’offre proposée étant une des clés de la réussite pour chacune d’entre elles. Pour cela, l’IAM est un lieu d’échange sur les bonnes pratiques qui met en musique les moyens à mettre en œuvre afin de mutualiser les moyens
Meilleures mondiales
© Midest
DOSSIER AUTOMOBILE
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'importance du secteur automobile en région en termes d'entreprises et d'emplois et les enjeux d'une filière en pleine mutation amènent l'Institut automobile du Mans à les accompagner dans une démarche d’excellence. L’Institut automobile du Mans, IAM, porte les enjeux communs de la filière de la région. Un des leviers stratégiques mis en place par la PFA et relayé par les Aria régionaux,dont celui des Pays de la Loire, est la mise en réseau des entreprises. Un programme de réseautage qui regroupe des industriels autour des thèmes majeurs que sont l’efficacité opérationnelle, la maintenance, le développement international par l’innovation, le packaging et les différents métiers comme le moulage ou l’emboutissage. Lors du dernier salon Midest,le regroupement de six moulistes de la région Pays de Loire, OAM-Group (Ouest Alliance Moulistes) a remporté l’un des trophées de la sous-traitance industrielle décernés en novembre dernier dans la catégorie « partenariat-alliance ». Initié par l’Institut automobile du Mans pour évoquer les enjeux de
OAM-Group recevant le trophée pour la catégorie Partenariat et Alliance. Au micro, Benoît Redais, dirigeant de CERO et les cinq autres moulistes : Choletaise Moules Outillages, Euromoule, Moules Outillages de l’Ouest, Moul’Anjou Industrie, Simop. 34
Que le traitement de surface soit une activité périphérique, principale ou exclusive,la parfaite maîtrise de l’ensemble des procédés s’impose à tous les acteurs en raison du coût global des équipements, mais également en raison du critère de différenciation que constitue la qualité de finition des produits, sans oublier la prise en compte croissante des exigences environnementales. Les porteurs de ce projet, initié à la demande des industriels, décryptent les enjeux : « Maîtriser des technologies avancées et des compétences spécifiques dans un marché atomisé et fluctuant nécessite une approche collaborative entre des entreprises positionnées sur des marchés complémentaires ». Sur le plan national,neuf grappes d’entreprises ont été mises en place dans six régions ;elles regroupent au total 97 entreprises dont 79 PME/ETI et 18 grandes entreprises.À la clé :positionner cellesci parmi les meilleures mondiales tout en aidant chaque site industriel à atteindre l’excellence. n Voahirana Rakotoson
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INTERNATIONAL
Des perspectives prometteuses au Maroc La demande et l’offre mondiales dans le secteur de l’automobile basculent vers les pays émergents. La direction des études et des prévisions financières (DEPF) du ministère de l’Économie et des Finances du Royaume du Maroc a publié en 2015 une étude sur le positionnement de la filière automobile marocaine dans la chaîne de valeur mondiale. Extrait.
DOSSIER AUTOMOBILE
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éalisant un CA annuel de 2 000 Mrds €, l’industrie automobile est érigée en tant que 6e activité économique mondiale.À l’horizon 2020, le taux de croissance moyen estimé du secteur serait de l’ordre de 5 %, soutenu, particulièrement, par le développement du parc automobile dans les pays émergents, traduisant un déplacement de la production et des ventes vers les zones à plus forte croissance. Selon une enquête de l'institut KPMG, menée en 2013 auprès de 200 dirigeants du secteur automobile dans le monde, la chaîne de valeur automobile mondiale pourrait être bouleversée au profit des équipementiers dans les années à venir et les constructeurs pourraient voir leur place changer dans la chaîne de création de valeur du secteur automobile. Deux facteurs semblent aller en ce sens : les changements technologiques qui seraient à l'origine des modifications de l'ordre établi et les stratégies d'alliance entre constructeurs, équipementiers et acteurs de niche. Selon l'enquête, 68 % des acteurs privilégient, dans le nouveau contexte de développement des nouvelles technologies dont l'hybri-
de et l’électrique sont les figures phares,la négociation de partenariats stratégiques.En conséquence,les rapports entre les constructeurs et leurs fournisseurs (équipementiers 1re monte,mais aussi les autres) pourraient se trouver modifiés en faveur des seconds. La place de marque dans le secteur serait ainsi amenée à être remise en question.Toutefois, ces évolutions se feront de manière progressive, selon l’étude. Dans ce sillage, et en raison du rôle accru des équipementiers et de l'accélération du changement technologique,la stratégie de chaque constructeur doit être repensée pour lui permettre de conserver le leadership technologique,le savoirfaire et l’image de marque.
Positionnement du Maroc sur la carte mondiale
La figure 1 présente la chaîne de valeur traditionnelle de la filière automobile (activités dans la boîte grisée), ainsi que les activités également intégrées dans la chaîne, mais plus en amont (R&D sur les matériaux et composants, puis production de ces
Figure 1 - Chaîne de valeur automobile et positionnement du Maroc. Source : Mutations économiques dans le domaine automobile, PIPAME. 36
intrants de la chaîne de valeur automobile) et en aval (services connexes, y compris services de mobilité, crédit auto et assurances, et entretien réparation). Une quatrième filière se dégage aujourd’hui, toujours reliée à la filière principale, celle de la collectedémantèlement, recyclage-valorisation et/ou broyage. Plus ou moins liée à la filière production, cette filière de traitement des véhicules en fin de vie est en cours de constitution, et présente des caractéristiques spécifiques. Le Maroc est principalement présent sur la chaîne de valeur traditionnelle du secteur, se focalisant ainsi sur les composants et autres intrants,l’assemblage automobile qui a connu un développement notable ces dernières années avec l’implantation du constructeur Renault,ainsi que la distribution et certaines activités connexes. Par ailleurs, le développement des équipementiers de rangs 2 et 3 constitue un défi majeur qui nécessite des efforts accentués, notamment dans le contexte de la nouvelle donne économique, encourageant le bouleversement de la chaîne de valeur automobile mondiale. Par segments de la chaîne de valeur auto-
Figure 2 - Structure des exportations par segments en Mrds de dirhams. Source : Données Office des Changes, élaboration DEPF (direction des études et des prévisions financières).
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mobile nationale,une dynamique globale concernant l’ensemble des segments est à constater sur la période 2007-2013,tout en se positionnant sur les segments du câblage (50 % du total des exportations automobiles en 2013 et unTCAM, de 7,68 % sur la période 2007-2013) et de la construction automobile (40 % du total des exportations automobiles en 2013 et un TCAM de 70,1 %).Toutefois, force est de constater que l’année 2014 témoigne du changement de la structure des exportations du secteur avec une prédominance de la construction qui a atteint la première position avec un CA à l’export de 19 Mrds MAD (dirhams marocains), 1,8 Mrds €, une part de 48,7 %, contre 17,2 Mrds MAD (1,6 Mrds €) pour le segment du câblage (une part de 43 %).
Défi de l’intégration locale avec des perspectives prometteuses
DOSSIER AUTOMOBILE
Les échanges de l’industrie automobile avec les principaux partenaires du Maroc se caractérisent par un solde positif,mais qui n’atteint pas les objectifs escomptés bien qu’en nette amélioration. Cette situation est imputée, prin-
cipalement,à l’importante hausse des importations du secteur notamment sur la période 2009-2013 avec unTCAM de 24 % pour accompagner la forte dynamique enclenchée par le grand projet de Renault-Tanger. Ces importations proviennent principalement du marché de l’UE qui représente près de 93 % du total des importations du secteur : France (38,4 %),Espagne Figure 3 - Croisement du rythme de croissance et du poids du marché pour 2007-2013. (23 %),Allemagne (13 %), Source : Données Office des Changes, élaboration DEPF (direction des Italie (4 %). Il est égale- études et des prévisions financières). ment à signaler une percée des imà plus de 10 Mrds €avec des besoins portations à partir des États-Unis de sous-traitance estimés à plus de (54 %/an), de la Turquie (36 %/an) et 1 Mrds €: prestations logistiques 100 de la Tunisie (30 %/an). Ce constat M€, conception/réalisation de mapose le défi de l’intégration locale de chines spéciales 50 M€,outillages (inl’industrie automobile nationale qui jection, emboutissage 40 M€, ingéest considérée parmi les principaux nierie 20 M€, pièces de rechange 10 enjeux du secteur, avec des perspecM€, divers 25 M€…La 3e édition du tives de développement,notamment, Salon de la sous-traitance automobidans le cadre du nouveau plan d’acle à Tanger, du 22 au 24 avril procélération industrielle 2014-2020. chains, organisée par l’AMICA (Association marocaine pour l’inEn 2015,le secteur automobile marodustrie et le commerce de l’automocain a connu une croissance de plus bile), verra la consolidation des écode 20% qui a atteint plus de 5 Mrds € systèmes automobiles pour une à l’export. D’ici 2020, le CA est estimé meilleure compétitivité du secteur. n
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TRIBUNE
La conception agile Kirk Gutmann, vice-président principal en charge de la stratégie industrielle chez Siemens PLM Software, décrit l’évolution du comportement des consommateurs sur le marché de l’automobile et son impact dans l’industrie automobile en matière de conception et d’innovation. Extrait.
L’ère de l’innovation
De tous les défis auxquels l’industrie automobile est confrontée, la réglementation environnementale est peutêtre le plus important. En effet, d’ici 2025,les émissions polluantes devront être réduites de moitié, et les économies de carburant multipliées par deux.Cela signifie que,dans les dix ans à venir, l’amélioration devra être quatre fois plus importante qu’au cours de la précédente décennie. Ces nouveaux objectifs exigent de nouvelles approches. En effet, de nombreux éléments laissent à penser que le modèle actuellement suivi par les constructeurs - qui consiste à améliorer graduellement les conceptions existantes - doit être remplacé par une nouvelle approche basée sur la 38
Le secteur de l’automobile est l’un des plus importants au monde. Il emploie près de 12,9 millions de personnes en Europe.
conception à partir de zéro,afin de permettre les importantes réductions de poids qui contribueront à la diminution des émissions. L’idée est de réinventer l’ensemble des processus de développement des véhicules et de trouver des moyens de rechercher des solutions à chaque étape de la conception d’une automobile. Le fait que les constructeurs utilisent de plus en plus l’aluminium,les composites et d’autres matériaux nouveaux dans les carrosseries et demandent à leurs fournisseurs de trouver des moyens de réduire de 15 à 25 % le poids de leurs pièces est un bon exemple de cette nouvelle approche. Parallèlement à cette quête de l’allégement,l’industrie automobile est engagée dans une grande course à l’innovation afin de rendre les véhicules plus intelligents pour améliorer notre expérience de la conduite. Les constructeurs investissent massivement dans la création d’équipes spécialisées dans la conception d’interfaces embarquées conviviales,capables de présenter une fou-
© Siemens
DOSSIER AUTOMOBILE
L
e secteur de l’automobile est l’un des plus importants au monde. Il dépense plus de 100 Mrds de dollars par an en R&D1, il emploie près de 12,9 millions de personnes en Europe2, et son poids étant évalué à plus de 2 trillions de dollars par an3, seules quatre économies mondiales le surclassent en importance. Mais, malgré son succès, le secteur est confronté à plusieurs défis. La réglementation – notamment environnementale – nécessite des changements radicaux dans la conception des véhicules. L’évolution du comportement des consommateurs génère une demande pour des automobiles connectées,intelligentes et autonomes. Une voiture moderne est une machine de haute technologie et les constructeurs déploient tous leurs efforts pour essayer de réinventer notre expérience de la conduite. Kirk Gutmann aborde ces défis et évoque les façons dont les constructeurs peuvent améliorer leurs processus de conception et de fabrication afin d’innover plus vite et de conserver une longueur d’avance sur leurs concurrents.
le d’informations de manière simple, pratique et utile et sans compromettre la sécurité. Les voitures haut de gamme comportent déjà plus de 100 millions de lignes de code – soit davantage qu’un avion de chasse –, et l’importance des logiciels ne fera que croître à mesure que nous progresserons vers des véhicules complètement autonomes.
De nouvelles façons de travailler sont nécessaires
Étant donné qu’un nombre croissant de véhicules de nouvelle génération est mis en circulation, les constructeurs automobiles doivent simplifier les processus de développement de leurs véhicules et raccourcir leurs cycles de développement en recourant au prototypage de façon plus agile et plus efficiente.Pour devenir plus agile, il suffit de créer des clones numériques des nouveaux modèles,raccourcissant ainsi le cycle de concepN° 845 - Mars 2016 GALVANO-ORGANO
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Le Smart Innovation Portfolio, des logiciels dédiés à l’innovation intelligente. GALVANO-ORGANO N° 845 - Mars 2016
Le secteur automobile dépense plus de 100 milliards de dollars par an en R&D.
conceptions s’effectue de façon itérative. Il est impératif de simplifier considérablement la création, la documentation, le stockage et le test du code informatique.Un environnement intégré d’ALM (gestion du cycle de vie des applications) et de PLM est alors nécessaire pour réduire la complexité, optimiser l’efficience et maîtriser les coûts dans les processus de développement des logiciels embarqués ; • exécuter les modifications : étant donné le nombre énorme de demandes de modification générées au cours d’un programme international, il est crucial de mieux relier les systèmes d’ingénierie et de fabrication. Ces deux disciplines doivent collaborer afin de déterminer quels changements d’outillage et quelles modifications opérationnelles sont nécessaires. Par exemple, prenons l’installation des rétroviseurs dans une chaîne d’assemblage. Il existe de nombreux types de rétroviseurs : électriques,manuels,chauffants,avec assistance aux angles morts,etc.Leurs séquences de montage diffèrent et nécessitent des étapes de montage électrique et mécanique différentes. Avec une plate-forme numérique de gestion de projets, il est plus facile de combiner l’ingénierie produits, l’ingénierie de fabrication et l’exécution en atelier sous forme de systèmes intégrés. La visibilité et le contrôle que permet le regroupement de ces fonctionnalités dans une même interface aident à réduire la complexité afin de raccourcir le délai de commercialisation et de garantir que, lors du lancement du produit, les processus – et leurs contrôles – appropriés ont bien été mis en place ;
• intégrer des systèmes de contrôle qualité et des outils d’analyse :un ensemble complet d’outils d’analyse et de contrôle qualité peut fournir des informations sur la manière dont les conceptions sont traduites lors de la production et signaler s’il existe des différences entre la qualité prévue et la qualité réelle des produits – par exemple, la marge d’erreur dans les joints de carrosserie. Ces données contribueront à améliorer la qualité de la production et pourront être injectées dans le processus de conception afin de favoriser l’amélioration permanente de l’ingénierie des véhicules ainsi que de la production et de l’assemblage de leurs composants. • intégrer la complexité : et si la technologie, qui prend la forme d’interactions logicielles compliquées,est l’une des causes premières de ce problème, elle en constitue également la solution. Grâce à notre suite cohérente d’outils, qui couvre la conception, les tests, la simulation, la production et l’analyse de l’exécution, il est beaucoup plus facile de gérer des équipes virtuelles, de maîtriser les coûts, et d’automatiser et valider les processus de développement. Alors que le secteur entre dans une période d’investissements et de compétition d’une intensité qu’il n’a jamais connue, Smart Innovation Portfolio, notre gamme de logiciels dédiés à l’innovation intelligente, peut aider les constructeurs à concevoir, réaliser et fabriquer, et, ce qui est encore plus important, à innover. n http://www.autoalliance.org/auto-innovation/ randd-investments 2 http://www.acea.be/ 3 Source : OICA. 1
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Selon moi, pour digitaliser leur processus de développement de véhicules, les constructeurs automobiles peuvent : • recourir davantage à la conception à partir de zéro : cette approche est très utilisée dans l’aérospatiale. Les industriels du secteur gèrent leurs projets, leurs équipes et leurs fournisseurs à l’aide d’un ensemble modulaire, mais intégré, d’outils de PLM (gestion du cycle de vie des produits) afin de pouvoir réinventer chacune des caractéristiques de l’appareil. Bien que le PLM soit très utilisé dans l’industrie automobile, nous pensons que sa portée et ses fonctionnalités doivent évoluer.Les outils doivent faciliter l’unification des logiciels de développement hétérogènes en un environnement de conception et de simulation de produits unique ; la création et la mise à jour de la documentation technique ; la configuration et la gestion des nomenclatures ; et la coordination des personnes et des processus en vue d’atteindre les objectifs communs. Il faut également des fonctionnalités qui couvrent tous les aspects du développement d’un véhicule,des composants mécaniques et électriques aux composants logiciels ; • intégrer l’IAO et la CAO :les modèles numériques 1D et 3D lors du prototypage des véhicules permettent d’économiser beaucoup de temps,car il est impossible de valider physiquement tous les composants, conceptions et pièces lorsque la validation des
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tion,de test et d’approbation.Pour un développement de produits plus rapide et plus efficient, nous sommes convaincus qu’il est indispensable de créer une entreprise numérique robuste conçue pour favoriser l’innovation.
TECHNOLOGIE REVÊTEMENTS
Abcite, une gamme robuste et résistante
Les peintures en poudre thermoplastiques Abcite 1060 et Abcite X60, fabriquées par Axalta Coating Systems, un des principaux fabricants mondiaux de peintures liquides et en poudre, offrent une protection optimale et extrêmement durable contre la corrosion, pour les structures en acier, aluminium, cuivre et autres métaux, même dans les conditions les plus difficiles.
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© Axalta
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es produits Abcite 1060 etAbcite X60 appartiennent à la gamme des revêtements thermoplastiques en poudre Abcite,ils sont spécialement formulés pour être à la fois robustes, résistants aux chocs et hautement adhérents sur les métaux sans devoir recourir à l’application d’un apprêt. Ces peintures fournissent une excellente protection contre la corrosion et peuvent être appliquées par pulvérisation électrostatique ou au trempé par bain fluidisé. Outre une protection optimale contre la corrosion,les revêtements thermoplastiques Abcite 1060 et Abcite X60 offrent une excellente résistance aux intempéries et aux UV, pour une exposition extérieure à long terme. La couche appliquée fournit une excellente résistance contre les agressions mécaniques et chimiques, ainsi qu’aux attaques acides ou alcalines. Ce revêtement permet une utilisation durable et sans opération de maintenance pour des pièces et structures, permettant ainsi de réduire les coûts d’exploitation.Philippe Leire,directeur des ventes au sein de la division poudre d’Axalta pour la France, a déclaré : « Les revêtements thermoplastiques Abcite 1060 et Abcite X60 peuvent réellement permettre à nos clients d’obtenir des performances inégalées en anticorrosion,résistance à l’abrasion et aux chocs ».Avec près de 150 ans d’expérience dans l’industrie de la peinture et environ 12 800 colla-
Une des gammes Abcite, l’Abcite X60 appliquée au moyen d’un pistolet électrostatique, est particulièrement avantageuse pour les grandes pièces ou géométriquement complexes.
borateurs,Axalta continue à trouver tous les jours de nouveaux moyens de mieux répondre aux besoins de plus de 120 000 clients dans 130 pays, avec les meilleurs revêtements, systèmes d’application et technologies.
Des domaines d’application très variés Abcite 1060 peut être appliquée en utilisant la technique du trempage par bain fluidisé, tandis qu’Abcite X60 est appliquée au moyen d’un pistolet électrostatique, particulièrement avantageux pour les grandes pièces
ou géométriquement complexes.Dans le cadre de ces deux processus, le revêtement en poudre est appliqué sur la pièce préchauffée. La chaleur accumulée dans le métal fait fondre la peinture en poudre et entraîne la création d’un revêtement homogène non poreux. L’épaisseur moyenne obtenue au cours d’une seule application est de 300 µm à 600 µm. Les revêtements thermoplastiques Abcite 1060 et Abcite X60 permettent d’obtenir des performances exceptionnelles dans les environnements marins de bord de mer et in-
dustriels extrêmement corrosifs et abrasifs. Les revêtements Abcite, certifiés conformes aux normes ISO 12944-6 [C5-M (High) et Im3] et ISO 20340 [C5-M], offrent également une excellente protection contre la corrosion dans d’autres secteurs. Ils sont utilisés avec succès sur les composants et canalisations (aux niveaux interne et externe) des systèmes d’alimentation en eau potable et de transport des eaux usées, sur les équipements routiers et de circulation tels les feux de circulation et les panneaux de signalisation, sur les bateaux, les bâtiments et les usines industriels,ainsi que sur les clôtures et le mobilier d’extérieur. Des véhicules légers de première monte, véhicules utilitaires et applications de réparation automobile aux moteurs électriques, au bâtiment et aux gazoducs et oléoducs, « les revêtements d’Axalta Coating Systems sont conçus pour protéger contre la corrosion,pour accroître la productivité et pour permettre aux matériaux que nous revêtons de durer plus longtemps », conclut Philippe Leire. Les peintures en poudre Axalta Coating Systems, sans composés organiques volatils ni polluants atmosphériques dangereux, sont aujourd’hui la solution peinture la plus compétitive du XXIe siècle. n Société : Axalta Coating Systems France Contact : Liliane Durris Tél. : 04 77 96 70 33 E-mail : liliane.durris@axaltacs.com
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TECHNOLOGIE
FIXATIONS
Des inserts métalliques facilitent les assemblages
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pour l'industrie médicale, automobile,aérospatiale,des transports et des loisirs. La ligne de produits comprend des inserts à poser par ultrasons, par surmoulage, ou en utilisant une presse à chaud, des types moulés à poser pendant le processus de surmoulage ainsi que des types à presser à installer au moyen d’une presse dans un trou percé ou moulé au préalable.Tous s'installent de manière permanente dans les matières plastiques. Les inserts taraudés SI® sont disponibles en différents modèles et longueurs, y compris en version microinserts à partir de M1, ainsi qu’en filetage métrique ou unifié. Penn Engineering & Manufacturing Corporation, fondé en 1942 à Doylestown en Pennsylvanie aux ÉtatsUnis,est le leader mondial de la conception et fabrication d’éléments de fixations et de systèmes de pose en tôle fine. L'entreprise est le concep-
©
l Les inserts taraudés SI® de PennEngineering® offrent des filets métalliques durables et réutilisables dans des matières plastiques et permettent le démontage de l'assemblage à tout moment. Contrairement aux méthodes d'assemblage fixes et peu flexibles, comme les colles ou rivets, les inserts offrent intrinsèquement la possibilité de monter, démonter et remonter les composants plastiques en toute facilité, sans risque d'endommager les filets, compromettre l'intégrité de la fixation ou impacter de quelque manière que ce soit l'assemblage.Ils sont disponibles en laiton, en inox et en aluminium.Parmi les applications des inserts taraudés SI®, on peut citer, entre autres, les produits électroniques comme les objets connectés les Smartphones et les appareils portables ainsi que les équipements ou composants en plastique
Parmi les applications des inserts taraudés SI figurent les smartphones ou les composants plastiques pour le médical, l’automobile ou l’aérospatiale.
teur et l'unique fabricant de tous les inserts de la marque PEM® : fixations par clinchage, brochage, montage en surface, soudage, entre autres.L'entreprise possède des sites de production et centres techniques dans
deux villes américaines,ainsi qu'à Galway,en Irlande,et à Kunshan,en Chine. n Société : PennEngineering Contact : Liam Foy Tél. : +353 91 7471186186 E-mail : lfoy@pemnet.com
ÉQUIPEMENTS
GigE, une nouvelle caméra pour la vision industrielle
© Stemmer
l Teledyne DALSA lance une nouvelle caméra GigE pour la vision industrielle : la Genie
Nano.Simple d’utilisation,cette caméra offre des fonctionnalités qui la rendent extrêmement performante et économique. Grâce à une palette impressionnante de modes d’acquisition des données, la Genie Nano élargit les possibilités d’applications industrielles et atteint un débit de transmission de données dépassant les limites GigE. Une plage de température de fonctionnement accrue ainsi qu’une fiabilité éprouvée sont fournies dans un boîtier compact et lé-
Les multiples possibilités de configurer l’éclairage d’un objet permettent, par exemple, d’améliorer la détection de défauts ainsi que la sécurité de la production. GALVANO-ORGANO N° 845 - Mars 2016
ger qui permet d’installer la caméra dans des espaces restreints. Les caméras Genie Nano livrent des images d’une excellente qualité, grâce aux nouveaux capteurs Sony Pregius IMX174 et IMX249 CMOS,disponibles en version couleur ou monochrome,ainsi qu’un taux exceptionnel d’acquisition et de transmission des données. Pour accélérer l’acquisition d’images,les modes rafale et cyclique peuvent être activés ainsi que le mode ROI (multiple regions of interest). Reposant sur la technologie TurboDrive™ de Teledyne DALSA, ces nouvelles caméras sont capables d'effectuer des transferts de données à des vitesses bien supérieures à la vitesse de transmission normale des GigE Vision. La technologie TurboDrive utilise une analy-
se de pixels et une méthode d’encodage d’images de pointe qui permettent un transfert des données deux fois plus rapide que pour les caméras GigEVision standard (en fonction de l’image). Le dispositif éprouvé « Trigger-to-ImageReliability » de DALSA assure un contrôle très fiable d’acquisition tout au long du processus de capture et de traitement d'image,sans perte de données.Supportant des températures allant de -20 °C à +60 °C,ces caméras peuvent être utilisées dans des environnements extrêmes ; elles ont une durée de vie étendue et une excellente fiabilité à long terme. n
Société : Stemmer Imaging France Contact : Baptiste Guldner Tél. : 01 45 06 95 60 E-mail : info@stemmer-imaging.fr
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TECHNOLOGIE
EPI
Q-Safe lance une nouvelle gamme en 2016
l Brammer, leader européen de la fourniture industrielle de produits et services MRO, distributeur exclusif de la marque d’EPI Q-Safe, lancée il y a tout juste un an en France,annonce la création d’une nouvelle gamme consacrée à la chaussure de sécurité, référencée dans la nouvelle version du catalogue. Q-Safe, une marque d'équipements de protection
individuelle distribuée en exclusivité par l'intermédiaire de Brammer,propose une solution complète en réponse aux besoins de protection individuelle des professionnels de la santé et de la sécurité,ainsi qu’aux utilisateurs, techniciens de tous les environnements industrielsetdefabrication.Offrant une combinaison gagnante basée sur des produits dont la fonc-
©
QSa f
e
La gamme Q-Safe.
tion est la protection,le choix (7 gammes, 350 références) et un excellent rapport qualité-prix, l’offre Q-Safe est complète et comprend des produits de protection de la tête,de la main,oculaire,auditive,respiratoire,des vêtements de travail à usage unique et des chaussures de sécurité.Q-Safe a été conçue pour répondre aux besoins de professionnels pragmatiques et de responsables des coûts des secteurs de la maintenance,de la santé et de la sécurité,qui auront également la garantie de bénéficier de produits entièrement normalisés. Grâce à son centre logistique européenàGuyancourt (78),Brammer s’engage sur la livraison de ses produits à J+1 en France et à J+2 partout ailleurs en Europe. Cependant, les produits Q-Safe sont facilement stockables dans les distributeurs automatiques industriels Brammer Invend™,qui per-
mettent : de réduire le budget des consommables et des EPI, de diminuer les coûts de stockage,d’améliorer le besoin en fonds de roulement et enfin, d’augmenter la productivité ! 81 % des entreprises ayant choisi la solution Invend™ l’utilisent pour la distribution d’EPI. Les produits Q-Safe sont conçus pour des professionnels travaillant dans des environnements industriels et de production exigeants. La marque allie une gamme complète à un bon niveau de protection et de qualité,ainsi qu’à un rapport qualité-prix exceptionnel. Elle représente une solution éprouvée et efficace pour toute entreprise qui doit réduire ses coûts globaux d'achat sans toutefois faire de compromis au niveau de la sécurité. n Société : Brammer
Contact : Géraldine Ferran Tél. : 01 69 80 20 24
MARQUAGE
l Spécialiste mondial des solutions de marquage et de traçabilité, SIC Marking a une fois encore fait parler de lui par delà les frontières. En effet,une entreprise suédoise,la société SVIA,a dernièrement sélectionné une tête de marquage du groupe SIC Marking pour équiper l’un des produits d’un leader mondial de la robotique :ABB Robotics.Avec plus de 250 000 robots livrés à travers le monde, cette société est un acteur phare des nouveaux standards pour l’automatisation des machines-outils. Et sa solution robotique FleMT,récemment mise sur le marché, s’impose comme une solution clef pour accroître l’utilisation d’une machine tout en réduisant les coûts de main-d’œuvre.En sélectionnant la tête de marquage i52 de SIC Marking, et 42
maintenant l’a i53,l’entreprise en a ainsi fait une référence incontournable pour les intégrateurs désireux de mettre en place des fonctions de marquage et de traçabilité sur un centre d’usinage.Le partenaire suédois de SIC Marking, DANKAB, a su mettre en évidence les atouts clefs de l’a i52 : un design compact 100 % pratique, un temps de cycle réduit, une robustesse sans faille, la fonctionnalité plug & play du contrôleur e10. Dernier atout, et non des moindres, les machines SIC Marking communiquent avec les principaux réseaux bus de terrain : Profinet et Profibus, Eternet/IP.Parmi les trois leaders mondiaux dans le secteur du marquage industriel, SIC Marking, basée en RhôneAlpes, a, en moins de vingt ans, su conquérir le monde
© SIC Marking
L’i53 sur le marché mondial
La tête de marquage i52 : un design compact et d’une robustesse sans faille.
entier à travers ses différentes filiales implantées aux USA, Canada,AllemagneetenChine. Maisc’estencoreettoujoursen France que SIC Marking marquevraimentsadifférence grâce à un outil de production
d’une qualité exceptionnelleet undépartementR&Dàlapointe de l’innovation.n Société : SIC Marking Contact : Patrice Bartholet Tél. : 04 72 54 80 00
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TECHNOLOGIE
TECHNOLOGIES DURABLES
Liquides ioniques, assurer leur développement
Les équipes pluridisciplinaires de l’Ineris étudient, depuis la fin des années 2000, la sécurité des liquides ioniques (LI), dans une démarche de « safety by design », afin de contribuer à la conception et à la mise en œuvre de produits plus sûrs et moins polluants. Les LI représentent une famille de produits qui démontre des applications industrielles nombreuses et variées. Extrait du rapport scientifique de l’Ineris. G. Marlair1, A.O. Diallo1,2, C. Len2, W. Sanchez1,3, D. Luart2, P. Pandard1, A. Bado-Nilles1,3 1 Ineris / 2UTC-ESCOM / 3UMR I 02 SEBIO
P
our autant,il n'y a pas encore de réel déploiement industriel à grande échelle,même si quelques unités de production commencent à synthétiser des quantités non négligeables. Le marché mondial actuel,difficile à estimer,se compterait en quelques centaines de millions d'euros. La démarche de l’Ineris s’inscrit doncdansunedémarched'aideàlaconception sûre des produits et procédés « safety by design », à un stade suffisamment précoce,pour limiter les risques liés à une utilisation exponentielle de technologies insuffisamment éprouvées du point de vue de leur sécurité.En cohérence avec les exigences renforcées de maîtrise des risques imposées par les
Approche raisonnée du profil des dangers utile au développement des liquides ioniques.
Source : Ineris.
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réglementations européennes, l’Institut mène des travaux depuis l’identification des dangers inhérents à ces composés chimiques jusqu’à l’évaluation de leurs effets à long terme sur l’environnement.Ces travaux soulignent la nécessité d’évaluer les propriétés dangereuses des liquides ioniques dès leur conception et de bien calibrer leur structure moléculaire (association anion-cation). Cette évaluation peut ainsi permettre de limiter les risques d’accident et les impacts sur les écosystèmes,mais aussi d’optimiser leurs performances en fonction des applications visées.
Introduction Depuis une quinzaine d’années, les industriels s’intéressent au potentiel de développement des LI, sels fondus à bas point de fusion formés par l’association d’un cation et d’un anion. Ces composés, dont les propriétés physico-chimiques peuvent être mises au service des innovations technologiques,présentent comme principal avantage d’être ajustables « sur mesure », en fonction des usages que l’on veut en faire. Les LI offrent un intérêt pour de multiples applications en chimie, électrochimie et biotechnologie dans une perspective durable.Certains pourraient en effet répondre aux besoins d’une chimie plus durable, qui recommande de recourir à des solvants et auxiliaires moins polluants. Les LI sont notamment utilisables dans le traitement de la biomasse,mais aussi dans le domaine du stockage électrochimique de l’énergie et dans la dépollution de traitement des effluents. Avec la mise en œuvre des règlements européens et CLP, qui renforcent les exigences de sécurité vis-à-vis des substances chimiques, plusieurs équipes scientifiques ont toute-
fois pointé la nécessité d’approfondir les connaissances sur les propriétés physicochimiques dangereuses (inflammabilité, explosibilité…), toxiques et écotoxiques des LI.
La mise au point d’un modèle de combustibilité En collaboration avec l’UTC et l’Escom, l’Ineris a travaillé sur les propriétés de danger liées au phénomène de combustion, afin d’analyser plus finement la réputation d’ininflammabilité des LI. Les conclusions pointent l’importance de bien évaluer les propriétés des LI dès la phase de conception pour « calibrer » leur potentiel énergétique. En effet, les travaux expérimentaux effectués principalement sur des imidazoliums et des phosphoniums montrent que ces LI manifestent une bonne résistance à l’inflammation, mais qu’un phénomène de combustion est possible dans tous les cas.Parmi les autres enseignements,l’Institut constate qu’une analyse fine de l’association anion-cation peut permettre de réduire les risques. En effet, pour une même famille de cations, le choix de l’anion et la longueur de la chaîne alkylée jouent un rôle important dans la maîtrise du risque incendie et du risque de dégagement d’émissions toxiques. Par ailleurs, il apparaît nécessaire d’évaluer chaque liquide au cas par cas, y compris dans une même famille. Quelques cas de liquides très réactifs ont été observés, même si la puissance de feu des LI est globalement plus modérée que celles des feux d’hydrocarbures ou de solvants organiques. Enfin la libération de chaleur indique un comportement plus proche d’un feu de solide que d’un feu de liquide.Ce constat suggère que l’utilisation de la mesure du point d’éclair comme l’un des tests réglementaires standard pour déterminer l’inflammabilité n’est pas forcément pertinente dans le cas des LI. À l’occasion de ces travaux, l’Ineris a développé un modèle prédictif pour estimer la chaleur de combustion à partir de la structure élémentaire d’un LI.Ce modèle,qui s’appuie sur les mé-
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TECHNOLOGIE
peut dans certains cas contribuer à la stabilité thermique du LI).
Accompagner la chimie verte dans le cadre du REACh
Un aperçu des moyens expérimentaux mis en œuvre pour caractériser les LI.
Source : Ineris.
thodes mathématiques QSPR (Quantative Structure-Property Relationship), est conforme aux exigences du règlement REACh.
Impact sur les écosystèmes L’Ineris étudie les propriétés écotoxiques des LI,afin d’aider au développement des LI dont l’impact à court et à long termes sur les écosystèmes (faune et flore) soit limité. Deux séries de tests sur des imidazoliums et des phosphoniums, ont été conduits : toxicité aiguë des LI sur la mobilité d’un petit crustacé d’eau douce, la daphnie (Daphnia magna) ; analyse de l’impact des LI sur les fonctions de défense immunitaires d’un poisson commun des rivières françaises, l’épinoche à trois épines (Gasterosteus aculeatus). Les premières conclusions confirment que,quels que soient le type d’espèces et sa position dans la chaîne alimentaire,les LI peuvent avoir un impact avéré sur les écosystèmes aquatiques.La sélection du cation,puis le choix de l’anion sont déterminants pour réduire l’impact sur les écosystèmes, en vue de se conformer aux exigences du règlement européen. En effet, la nature du cation et la longueur de la chaîne alkylée semblent jouer un rôle non négligeable dans le degré de toxicité plus ou moins fort d’un LI. Par ailleurs, au sein d’une même famille des LI, des variations dans les effets biologiques se manifestent en fonction du type d’anion.
Un potentiel prometteur : bioraffinage, stockage de l’énergie Les travaux conduits par l’Ineris sur les propriétés inflammables des LI ont été poursuivis sur des LI biosourcés étudiés, dans le cadre d’un projet de la SAS Pivert
sur le développement d’imidazoliums dérivés d’acide gras végétal.Les conclusions indiquent que les LI biosourcés, comparés aux LI classiques, n’augmentent pas significativement le risque thermique. Dans le cadre d’un autre projet de recherche sur le bioraffinage, le projet Ecorbio,l’Ineris a étudié la corrosivité des LI, en collaboration avec le Cetim, l’UTC, l’Escom, l’UPJV, Maguin et le Lerem. Les conclusions préliminaires des essais confirment que la structure chimique des LI a une forte influence sur leurs propriétés corrosives. Plus la chaîne alkylée du cation est courte, plus la capacité des LI à engendrer un phénomène de corrosion est forte. En outre, la présence d’eau peut faire varier considérablement le potentiel corrosif des LI. L’interaction avec l’eau présente donc un potentiel fort puisque l’utilisation des LI en milieu aqueux est une manière de réduire potentiellement leur coût d’utilisation. L’Ineris étudie, en collaboration notamment avec l’université de Lyon, le CEA et l’UTC l’intérêt de l’utilisation des LI comme électrolytes pour les batteries lithiumion. Les imidazoliums et des pyrrolidinums étudiés se révèlent stables jusqu’à 300 °C et sont très faiblement combustibles, notamment les imidazoliums. Même lorsque la combustion est amorcée, le dégagement calorifique est nettement moindre que dans le cas des électrolytes conventionnels. En revanche, on constate la formation d’émissions toxiques lors du processus de décomposition thermique :le couplage d’un anion d’une autre nature que l’anion fluoré permettrait de réduire le risque d’émission d’acide fluorhydrique en cas de risque de combustion avéré (à évaluer au cas par cas,car le fluor
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Les LI sont des sels fondus à bas point de fusion classés comme sous-catégorie de la famille des sels d’onium. Le premier d’entre eux,le nitrate d’éthyl ammonium, est synthétisé en 1914 par Paul von Walden ; le plus ancien brevet d’une application industrielle des LI est déposé aux États-Unis en 1934. Depuis une quinzaine d’années, les industriels et la communauté scientifique s’intéressent à nouveau à ces produits chimiques, dont les propriétés peuvent être mises au service des innovations technologiques. Le principal avantage des LI réside dans la possibilité d’ajuster « sur mesure » leurs propriétés physico-chimiques,en fonction des usages que l’on veut en faire.Les LI offrent un potentiel de développement important, à la condition que les coûts de production actuels diminuent. Le nombre de publications scientifiques par an sur le sujet a ainsi augmenté d’environ 400 en 2002 à plus de 10 000 en 2012 (source : ISI Web of Knowledge).
Quel lien entre liquides ioniques et technologies durables ? Les LI présentent un intérêt pour de multiples applications en chimie, électrochimie et biotechnologie :analyses,procédés de traitement (séparation-extraction),ingénierie des fluides, additifs pour poly-
L’INERIS EN BREF L’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris) a pour mission de contribuer à la prévention des risques que les activités économiques font peser sur la santé, la sécurité des personnes et des biens, et sur l’environnement. Il mène des programmes de recherche visant à mieux comprendre les phénomènes susceptibles de conduire aux situations de risques ou d’atteintes à l’environnement et à la santé, et à développer sa capacité d’expertise en matière de prévention. Ses compétences scientifiques et techniques sont mises à la disposition des pouvoirs publics, des entreprises et des collectivités locales afin de les aider à prendre les décisions les plus appropriées à une amélioration de la sécurité environnementale. Créé en 1990, l’Ineris est un établissement public à caractère industriel et commercial, placé sous la tutelle du ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer. Il emploie 600 personnes, basées principalement à Verneuilen-Halatte, dans l’Oise. 45
© Ineris
TECHNOLOGIE
Un des bâtiments de l’Ineris, à Verneuil-en-Halatte dans l’Oise, certifié HQE.
mères, revêtements, traitement des métaux, procédés de synthèse et de catalyse… Ces produits chimiques sont en particulier prometteurs dans le domaine des technologies durables. Certains peuvent être produits de manière biosourcée, au moins partiellement. Plus globalement, certains LI pourraient en effet répondre aux besoins d’une chimie plus durable,qui recommande de recourir à des solvants et auxiliaires moins polluants.Une des principales caractéristiques physico-chimiques de cette famille de produits est sa très faible volatilité1, ce qui limite les risques de dispersion dans l’environnement,d’où le surnom de « solvants verts » parfois donné aux LI.
Les domaines d’application des LI dans la chimie durable Les LI sont utilisables dans les procédés de bioraffinage, tant pour le développement de la chimie végétale que dans la production de biocarburant. Ils permettent le prétraitement de la biomasse lignocellulosique (séparation cellulosehémicellulose-lignine),la transformation de la cellulose (glucose,pulpe de papier…), la production de saccharides, la séparation-extraction de sous-produits comme les biocarburants (éthanol,butanol…).Les LI ont également révélé leur utilité pour relever d’autres défis en lien avec la transition énergétique. En effet, ces produits ont un rôle à jouer dans la synthèse de matériaux pour le stockage électrochimique de l’énergie : batteries électriques et supercapacités. Dans le cas des batteries Lithium-Ion, les LI sont étudiés comme électrolytes et comme réactifs dans la synthèse de matériaux pour les électrodes (anode et cathode). D’autres applications émergent, par exemple dans le domaine 46
des nanotechnologies où les LI servent à la production de nanoparticules et de nanorevêtements.
Les enjeux de sécurité liés à REACh Depuis le milieu des années 2000, les règlements européens REACh et CLP2 renforcent les exigences de sécurité vis-à-vis des substances chimiques. La procédure d’enregistrement du règlement nécessite de produire des données sur les risques, pour la santé humaine,les biens matériels et l’environnement, qui pourraient être générés par les substances et mélanges chimiques. Le règlement CLP modifie la classification des dangers des substances en améliorant la définition des classes de danger toxiques et écotoxiques et en affinant les classes de dangers physiques. Dans ce contexte qui renforce la nécessité d’évaluer précisément les risques, la question de la sécurité des LI se pose si ces produits chimiques sont amenés à se développer largement. Sur le plan des risques, peu d’études ont été réalisées avant le milieu des années 2000. Les LI étant faiblement volatiles, les risques de toxicité par inhalation sont considérés comme limités.Les LI sont également réputés faiblement inflammables et disposant d’une bonne stabilité thermique,chimique et électrochimique. Compte tenu du caractère ajustable de ces produits,plusieurs équipes scientifiques ont pointé, à partir de 2006, la nécessité d’approfondir les connaissances sur leurs propriétés physico-chimiques dangereuses (inflammabilité,explosibilité…).Par ailleurs,des études plus globales sur la toxicité et l’écotoxicité ont commencé à mettre en évidence des effets potentiels,en lien avec la structure moléculaire de ces substances.
Liquides ioniques : quel impact environnemental ? La recherche sur les LI ne s’est concentrée que récemment sur les risques potentiels des LI pour l’environnement.En effet,certaines propriétés d’intérêt de ces composés (solubilité,stabilité chimique…) pourraient favoriserlacontaminationdesmilieuxaquatiques via les effluents d’activité industrielle ou par le biais d’une dispersion accidentelle.De premiers travaux sur les effets ont pointé la pertinence d’étudier en particulier l’impact sur le système immunitaire des espèces aquatiques.Par ailleurs,d’autres travaux ont montré que ces effets écotoxiques étaient très dépendants de la structure chimiquedesLI:celasuggèrelapossibilitéd’intégrer les préoccupations environnementales dès la conception du produit, afin de créer des LI dont les propriétés engendrent le moins de risques pour les écosystèmes. L’approche de l’Ineris vise à acquérir des connaissances sur les mécanismes d’action des LI sur les organismes aquatiques.Mais il s’agit aussi pour l’Institut de développer une méthodologie d’évaluation des risques écotoxiquesquisoitutilisabledansun cadre réglementaireglobal,àlafoisdansuneperspective de prévention des risques lors de la conception du produit,pour limiter son impact, et dans une optique de surveillance, afin de préserver la qualité des milieux lors de son utilisation. n Plus précisément, les LI ont une très faible pression (ou tension) de vapeur saturante (Psat). Cette caractéristique physico-chimique désigne le niveau de pression auquel la phase gazeuse d’une substance est en équilibre avec sa phase liquide ou solide. 2 CLP : Classification, Labelling and Packaging, règlement CE n° 1272/2008 du Parlement européen et du Conseil du 16 décembre 2008 relatif à la classification, à l’étiquetage et à l’emballage des substances et des mélanges. 1
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TECHNOLOGIE
INNOVATION
Biomimétisme, le CESE a voté son avis
S’inspirer de la nature pour innover durablement. En effet, depuis les temps les plus reculés, l’homme imite la nature. Selon le Conseil économique, social et environnemental (CESE), c’est cette capacité d’adaptation et cette exigence de durabilité qui pourraient faire du biomimétisme un outil de nos transitions énergétique et écologique, source d’inspiration et de solutions.
L
plénière du CESE et adopté à l’unanimité de 164 votants.
Donner de la visibilité au biomimétisme Si un nombre croissant d’entreprises s’intéresse avec succès au biomimétisme pour leur R&D, le CESE souligne que le mouvement reste à développer, comme aux États-Unis et en Allemagne par exemple. Il préconise en conséquence de recenser les entreprises et les équipes françaises de recherche concernées, et de réaliser une étude de marché nationale, voire internationale pour rendre plus visible le potentiel économique du biomimétisme. Cette étude devra être complétée par la suite afin d’identifier les outils permettant d’évaluer et d’anticiper les retombées économiques et les impacts sur l’emploi. La création du Centre européen d’excellence en biomimétisme de Senlis (CEEBIOS) est venue en partie combler l’absence d’espace commun d’échange et de réflexion sur le sujet. Face à l’ampleur du travail de cartographie des acteurs,compétences et travaux de recherche en cours, le CESE préconise de faire bénéficier le CEEBIOS
d’un amorçage financier pour structurer la filière. L’objectif d’une telle préconisation est de permettre au Centre d’animer le réseau et de produire ses premières études. À terme, il est aussi de constituer une plateforme de compétences sur le biomimétisme, avec une ouverture sur l’ensemble des financements de recherche existants et des synergies avec les réseaux actuels ou à venir. Le champ lexical relatif au biomimétisme est aujourd’hui souvent inconnu du grand public et confus pour les autorités politiques et les décideurs économiques. Pour pallier ces imprécisions qui nuisent à son développement,le CESE souhaite que le champ et la nature du biomimétisme soient clarifiés afin qu’il devienne un outil clairement identifié de transformation durable des modes d’innovation et de production. Il convient en effet selon le CESE de s’inspirer des fonctions et de l’organisation du vivant pour viser une réconciliation de la technosphère et de la biosphère.
Lever les obstacles Toute innovation étant susceptible de se heurter à l’environnement normatif, ins-
© CEEBIOS
e principe fondateur du biomimétisme est une démarche moderne qui consiste à observer et à reproduire des propriétés essentielles d’un ou plusieurs systèmes biologiques, pour mettre au point des formes,des matériaux et des procédés dans une approche innovante et durable. Depuis 3,8 milliards d’années, la vie a su s’adapter à son environnement. En proposant d’examiner les applications actuelles du biomimétisme et en identifiant les freins à son développement, le CESE insiste pour que la France s’intéresse plus fortement à cette démarche et en fasse la promotion.Au travers de préconisations concrètes,le CESE rappelle que la France possède à la fois les savoirs et les compétences indispensables qui pourraient faire fructifier le biomimétisme. L’avis « Le biomimétisme : s’inspirer de la nature pour innover durablement » a été présenté le 9 septembre dernier par sa rapporteure Patricia Ricard (Groupe des personnalités qualifiées),en présence de la présidente de la section de l’environnement, Anne-Marie Ducroux (Groupe environnement et nature). Il a ensuite été soumis au vote de l’assemblée
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TECHNOLOGIE
Nombre de Financement Financement projets de moyen pour moyen pour 36 mois ou un projet de un projet de moins 42 mois ou plus 38 mois ou moins 8 500 000 € 312 541 € 8 664 819 € 329 487 € 2 1 124 447 € 428 486 € 8 200 000 € 408 599 € 2 599 991 € 487 500 € 6 242 671 € 6 902 522 € 451 290 € 2 521 034 € 271 166 € 1 428 670 € 148 044 €
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Janvier – 1 1 204 880 € juin 2015 À titre indicatif, le nombre de projets financés dont le sujet concerne en partie le biomimétisme.
Source : ANR.
titutionnel ou technique qui lui préexiste et de bouleverser des habitudes, il est indispensable selon le CESE d’enclencher une dynamique d’ouverture au biomimétisme. Dans le secteur de l’agriculture, le biomimétisme prend pour modèle les écosystèmes naturels.Le CESE préconise notamment d’améliorer les connaissances relatives aux pratiques agricoles biomimétiques telles que la permaculture et d’en inclure la thématique dans les programmes officiels des lycées agricoles et des formations continues.En matière d’architecture,le CESE préconise d’ouvrir des espaces d’expérimentation et recommande une certaine souplesse réglementaire, nécessaire aux innovations de rupture. Il incite également les industriels à recourir plus souvent à des procédés innovants inspirés de la nature,laquelle présente d’importants avantages environnementaux : économies en matières premières et en énergie, polluant peu et générant peu de déchets.
Ancrer le biomimétisme dans le paysage éducatif Fort du constat que les graines du biomimétisme peuvent être semées dès l’école, le CESE encourage la sensibilisation des élèves à la biodiversité dès la maternelle par l’observation de nature, puis de manière plus approfondie au collège et lycée autour de la thématique de la biodiversité. Des cursus d’enseignement supérieur ou formations au biomimétisme existent dans certains pays européens comme en Allemagne. Le CESE souhaite que soient identifiés et recensés les enseignements en rapport avec le biomimétisme et que leur mise en réseau soit ensuite organisée.Il préconise que soit ensuite développé un réseau d’éducation numérique entre les disciplines et acteurs du biomimétisme : ingénieurs, chercheurs, designers… qui permettra de répondre aux besoins de transdisciplinarité.Enfin,le CESE insiste pour que des professionnels capables de
servir de pont entre la biologie et d’autres métiers soient formés,le biomimétisme se situant au croisement de la science du naturaliste,du biologiste et de l’ingénieur.En matière de recherche comme d’enseignement supérieur,aucune cartographie complète des laboratoires,des structures universitaires ou des formations impliquées dans le biomimétisme n’a été établie à ce jour. Ce travail d’identification est rendu complexe par le fait que le biomimétisme n’apparaît pas toujours comme un objectif d’enseignement ou comme une méthode de recherche.L’inventaire de l’existant et des besoins en formation, en particulier de ceux des entreprises dans l’enseignement scientifique et technologique, reste à réaliser. En 2012, la recherche liée au biomimétisme mobilisait en France près de quarante-cinq équipes, quatre-vingt-dix en 2015 selon la plus récente estimation, ce qui semble refléter le dynamisme de la démarche. En 2012, le CGDD (Commissariat général au développement durable) indiquait qu’il n’existait officiellement en France qu’une seule formation universitaire en biomimétisme. La recherche française est dynamique,mais elle semble en ce domaine encore insuffisamment organisée et structurée.Les collaborations entre laboratoires sont encore trop peu nombreuses,et le besoin de transdisciplinarité doit être une fois de plus souligné.
Progresser vers la durabilité Convaincu que le biomimétisme est l’occasion de mettre l’écologie au service de l’économie, le CESE fait le choix de promouvoir un biomimétisme orienté vers la recherche d’une plus grande durabilité.Il propose ainsi que les entreprises réalisent des analyses de cycles de vie des produits et technologies biomimétiques afin de tendre notamment vers une économie circulaire sobre en énergie, conformément aux principes du développement durable Le biomimétisme étant l’une des dé-
GALVANO-ORGANO N° 845 - Mars 2016
CEEBIOS EN QUELQUES MOTS Le CEEBIOS, Centre européen d’excellence en biomimétisme de Senlis, est créé à l’initiative de la ville de Senlis avec le soutien de l’État via le Plan local de redynamisation, les pôles de compétitivité IAR (industries et agroressources), UpTEX (textiles innovants) et Matikem (matériaux et chimie verte), la CCI de l’Oise, la Fondation UNIT, Biomimicry Europa, l’Institut Inspire et l’ACDV (Association de la chimie du végétal). Le centre vise à créer un ensemble d’activités complémentaires liées à une discipline en plein essor : le biomimétisme. Dans un esprit campus, le centre favorise les échanges et la coopération entre des scientifiques, des équipes de R&D de grands groupes industriels, des ingénieurs, des start-up spécialisées, des enseignants et des étudiants. Depuis octobre 2015, CEEBIOS est présidé par Antonio Molina, président du pôle de compétitivité Matikem et représentant du groupe Mäder (peintures industrielles et composites). Il succède à Gille Bœuf, premier président du centre. Ce passage de relais entre le scientifique et l’industriel est également révélateur de la montée en puissance du CEEBIOS qui, depuis quelques mois, accueille de nouveaux membres industriels, développe les initiatives, participe à la promotion du biomimétisme, propose son rôle d’animateur et de fédérateur de cette nouvelle « filière » en création, et lance des groupes de travail science-industrie (habitat bio-inspiré, matériaux composites…).
Antonio Molina
© CEEBIOS
Année
Nombre total Nombre de de projets projets de financés 42 mois ou par l’ANR plus 10 2 11 3 3 1 9 1 3 1 6 12 6 4 2 11 10
marches les plus prometteuses le CESE estime plus que jamais nécessaire d’inscrire la connaissance,la protection et l’étude de la biodiversité parmi les priorités des politiques publiques. « L’économie linéaire maximise et rejette, quand la nature optimise et réutilise.Il faut s’en inspirer ! Décrypter une énigme de plusieurs milliards d’années demande un sérieux travail d’équipe : tout est sous nos yeux ou nos microscopes… façon puzzle.À nous de décider si nous voulons voir se dessiner une belle image de notre futur… »,souligne la rapporteure de l’avis, Patricia Ricard. n 49
ENQUÊTE INDUSTRIE ET SERVICES
Vers un changement de paradigme
La frontière entre industries et services est de plus en plus ténue, bousculant ainsi les anciens schémas. Le nombre d’entreprises manufacturières françaises produisant des services augmente. L’outil numérique, dont la montée en puissance est annoncée, bouleversera le business model des entreprises. Les enjeux à travers des retours d’expérience.
Volum-E, lauréate des Pépites RTI 2015 : une machine de fabrication additive métallique en cours de lasage.
sur-Bresle,peut se targuer d’être le premier acteur à être qualifié Production, en 2015, pour de la fabrication additive métallique par le groupe Safran (cf. GO n° 843).Autre constat de cette enquête de Pwc :les solutions techniques ne sont plus l’unique priorité en termes
Les entreprises françaises et le numérique. Autre constat : la robotique de pointe est une technologie peu diffusée dans les PME ; seuls 21 % affirment en faire usage. Un constat cohérent avec le taux d’automatisation moyen des processus de production et de support, qui n’excède pas 36 % dans les entreprises interrogées.
Source : Enquête McKinsey, 2014.
50
© Volume-E
L
e paysage industriel de 2015 n’est plus celui de 2009 qui a créé,lors des états généraux de l’industrie, une mobilisation sans précédent des entreprises, fédérations professionnelles, représentants de la recherche et de l’enseignement et partenaires sociaux. Plus de 1 000 propositions d’actions en faveur de l’industrie ont été évoquées. Parmi les leviers d’actions, cités à l’époque, figure en premier lieu l’innovation industrielle pour la montée en gamme des produits fabriqués en France afin de conquérir de nouveaux marchés.Quelques années plus tard, l’innovation technologique fait toujours partie de la stratégie des entreprises.Dans le secteur aéronautique, défense & sécurité, l’enquête réalisée en 2014 par Pwc révèle que l’innovation est bien perçue comme essentielle par les dirigeants du secteur et le sera encore davantage dans les prochaines années. Aujourd’hui, l’impression 3D ou la fabrication additive et les robots s’invitent dans les usines ; 90 pièces d’un F-18 ont été imprimées en 3D. Dans ce secteur,la PMEVolum-E frappe fort ; l’entreprise, basée à Blangy-
d’innovation. En effet, 32 % des dirigeants interrogés espèrent des innovations de rupture dans la création de nouveaux business models. Dans l’industrie automobile, 8 dirigeants sur 10 estiment que leur business model va changer d’ici cinq ans. Pour Laurent des Places,associé KPMG,responsable du secteur automobile en France, le constat est sans appel :« L’industrie automobile vit un changement en profondeur. On peut même parler d’un compte à rebours ». Pour renforcer leur valeur ajoutée, les industriels devront développer les services qui permettent de conserver la relation client que permettent les robots ou la fabrication additive.Franck Estoquié,directeur marketing de Michelin Solutions, va plus loin : « On ne parle plus que de kilomètres, on ne va plus parler du produit et du service,mais de son usage et du bénéfice que la société veut en avoir ».
Triptyque gagnant : produits, technologies, services La tendance est aujourd’hui à la création de nouveaux business models qui s’inscrit dans une démarche d’innovaN° 845 - Mars 2016 GALVANO-ORGANO
ENQUÊTE
re de la digitalisation un avantage compétitif de notre entreprise.Ceci nous permettra de mieux servir nos clients et d'augmenter notre niveau d'efficience. Ce recrutement nous permettra de piloter cette transformation ».
Un logisticien qui devient fabricant industriel À Neckarsulm,Bade-Wurtemberg,une chaîne automatisée assure la production de l’Audi A6. Une fois la carrosserie peinte, les portières sont démontées et envoyées dans l’usine d’un sous-traitant à Offenau, à 10 km de là, où sont réalisées les opérations de montage fortement consommatrices de main-d’œuvre : pose des équipements, des garnitures et des rétroviseurs. Les portières équipées doivent revenir à temps dans l’usineAudi pour être remontées sur la voiture qui a continué entre-temps de suivre son processus de finition.Elles doivent impérativement être remontées sur la carrosserie avec laquelle elles ont été peintes, sinon, des différences de teintes peuvent être perçues. Recentrant l’économie sur le client, c’est tout un système de coordination entre les deux usines, grâce à la numérisation,qui a été mis en place pour suivre en temps réel la progression des tâches et la localisation des portières. Le sous-traitant d’Audi n’est pas une entreprise industrielle, mais un logisticien, la société DHL, filiale de la poste allemande.Deux raisons permettent d’expliquer ce choix.L’équipement des portières est un vrai défi logistique compte tenu du nombre de pièces à approvisionner, justifiant le recours à l’expertise d’un partenaire logistique. Le logisticien est devenu assembleur, voire un producteur de la taille d’une entreprise du Mittelstand qui fabrique également des éléments de pare-chocs
La France se situe en milieu du classement sur les dimensions du « poids du numérique dans le PIB » et « investissement annuel en capital numérique ».
Source : : IDC, Euromonitor, Forrester, Gartner, INSEE, OCDE, Pyramid Research, Strategy Analytics, UNCTAD, Xerfi, analyse McKinsey GALVANO-ORGANO N° 845 - Mars 2016
© Fives
tion axée à la fois sur les produits,technologies et services. Comment ? Interrogés par Pwc, la grande majorité des dirigeants du secteur aéronautique répondent se concentrer en premier lieu sur l’amélioration de l’expérience client, et une partie s’attache à rechercher de nouveaux moyens de monétiser leurs produits et services. « 91 % des dirigeants interrogés envisagent de travailler en collaboration avec leurs clients. L’objectif : mieux comprendre les besoins des clients finaux pour concentrer les efforts d’innovation sur ce qui crée le plus de valeur pour eux », explique Guillaume Rochard,responsable mondial de l’activité aéronautique, défense & sécurité de Pwc. Mais la révolution numérique surprend par sa rapidité. Le digital bouleverse les priorités. Selon KPMG,les dirigeants de l’industrie automobile et les consommateurs considèrent que le digital est désormais la priorité numéro 1 du secteur pour 2025. L’innovation ou la rupture technologique impactent toute la chaîne de valeur : R&D, marketing, production, logistique et stockage, maintenance ou réparabilité (jeter versus réparer) pour produire et consommer autrement. KPMG estime par ailleurs que pour 20 % des dirigeants du secteur automobile, la plupart issus des marchés émergents, il est probable que, d’ici 2025, les grands constructeurs d’aujourd’hui deviendront les sous-traitants des Gafa (Google, Apple, Facebbok, Amazon). De nouvelles compétences émergent au sein des entreprises comme la création de postes de « chief digital officer » chez LVMH ou PSA.Pour Carlos Tavares, « la digitalisation du monde qui nous entoure est en marche, celle de PSA Peugeot Citroën aussi.Dans un contexte externe en constante évolution, il est essentiel d'accélérer et de fai-
Un poste de remplissage des fluides en fin de montage dans une usine de PSA réorganisée autour des hommes entre un processus 100 % humain et 100 % automatisé.
ainsi que des sièges pour Recaro qui sont ensuite montés dans des voitures sportives de luxe. La seconde raison illustre l’impact que peut avoir la recomposition de la chaîne de production sur les relations industrielles. Les salaires conventionnels de la branche logistique y sont de 20 % inférieurs à ceux de la métallurgie allemande. Le numérique serait porteur, selon l’étude du cabinet Berger, soutenue par Google et Cap Digital, d’une croissance très importante ; un usage plus poussé du numérique pourrait doubler le taux de croissance des entreprises françaises. Si ces technologies étaient pleinement déployées,elles pourraient engendrer une gigantesque valeur économique, estimée à près de 1 000 milliards d’euros en France d’ici 2025. Cette valeur proviendrait à la fois de la valeur ajoutée générée par les entreprises et du « surplus » capté par les consommateurs. Contrairement aux plans allemands ou américains,qui accordent une place prépondérante à l’industrie 4.0 ou à la smart industry, le plan français est beaucoup plus vaste, puisqu’il s’intéresse de près à la place de l’homme dans l’usine digitalisée ou du futur. Mais l’industrie du futur n’a pas de frontière. Un accord franco-allemand a été signé entre l’Institut Mines Télécom et la Technische Universität München pour mettre en œuvre une académie franco-allemande pour l’Industrie du Futur. Donnant suite aux conclusions de la conférence numérique franco-allemande du 27 octobre dernier, cette académie visera à favoriser, de part et d’autre du Rhin,le développement des usages du numérique les plus innovants dans l’industrie et ses filières. n Voahirana Rakotoson 51
PROFESSION CARNET APS COATING SOLUTIONS
FEDEREC
RENAULT
PSA PEUGEOT CITRÖEN
Directeur commercial
Secrétaire général
Directeur délégué à la performance
Membre du conseil de surveillance
52
l Précédemment administrateur de Federec en tant que président de la commission Broyeurs, Manuel Burnand occupe,depuis le 1er février 2016, le poste desecrétaire général,directement rattaché au président de la Fédération.Ingénieur mécanique et aéronautique diplômé de l’EMSMA Poitiers. Manuel Burnand a été cadre chez Renault pendant 13 ans, puis a rejoint le groupe Derichebourg en 2000, en tant que directeur Environnement et R&D,qu'il a quitté fin 2015. Fort de ses 35 ans d’expérience dans le secteur du recyclage, il est par ailleurs expert auprès de la commission européenne sur le Recyclage des Véhicules hors d’Usage (VHU) + Référentiel des meilleuresTechniques pour le traitement des déchets. Il est également président du groupement européen des broyeurs au sein de la confédération des industries européennes du recyclage EuRIC, président du comité Broyeur du Bureau international du recyclage ; président du Comité Énergie de l’Institut de Recherches IRTM2P…
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l Depuis le 4 janvier 2016, Fabrice Freitag est nommé directeur commercial d’APS Coating Solutions. Électrochimiste de formation, il a commencé sa carrière dans le secteur électronique durant neuf ans, dont trois ans au Laboratoire d'Electronique Philips (cartes à puce, sérigraphie…), et six ans comme responsable R&D de Mektron France (groupe américain Rogers Corporation) sur la gravure chimique du cuivre en fortes épaisseurs, les lampes électroluminescentes, le TS… avant de prendre la direction technique puis la présidence d’un atelier de TS (traitement de surfaces) voie humide pendant 12 ans, Finimetaux et Tegma. Après 4 ans en tant que consultant indépendant de la société GBS, Fabrice Freitag a intégré le Cetim pendant huit ans où il a participé au fort développement commercial tant métier au sein du pôle Matériaux métalliques et surfaces que responsable grand compte General Electric.
Catherine Bradley
Stefan Mueller
Manuel Burnand
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Fabrice Freitag
l Depuis le 1er mars 2016, Stefan Mueller, directeur des Opérations de la région Europe, est nommé directeur délégué à la Performance. Né le 27 août 1960, Stefan Mueller est diplômé de l’université de Würzburg et de l’université de New York (MBA). Il a la double nationalité allemande et suisse,et commence sa carrière en 1986 à la direction Commerce et Marketing de BMW AG, à Munich. En 1988, il rejoint la division commerciale Amérique du Nord et devient directeur en charge du développement du réseau aux États-Unis en 1992.Il revient enAllemagne deux ans plus tard pour s’occuper des flottes et de la clientèle directe. Il rejoint le groupe Ford en 1999 en tant que responsable de la marque et du développement de la distribution pour « Premier Automotive Group » à Londres,avant de devenir président Allemagne et président de la région Europe centrale pour la marque Volvo, à Cologne. En 2003, il rejoint le groupe Volkswagen pour occuper la fonction de directeur exécutif pour le marché allemand pour la marque Audi, puis celle de président de Volkswagen Retail GmbH. En 2008, il rejoint le groupe ADAC dont il devient p-dg. En 2012, Stefan Mueller rejoint le groupe Renault.
l Lors de sa réunion du 23 février 2016, le Conseil de Surveillance, sur avis du comité des nominations,des rémunérations et de la gouvernance, a coopté Catherine Bradley en qualité de membre du conseil de surveillance en remplacement de Dominique Reiniche, démissionnaire. La cooptation de Catherine Bradley sera soumise à la ratification de l’assemblée générale des actionnaires du 27 avril 2016. Diplômée d'HEC Paris, Catherine Bradley a effectué l'essentiel de sa carrière dans le milieu bancaire et siège actuellement au board du Financial ConductAuthority, l'autorité de régulation des activités bancaires britanniques. RENAULT
Zineb El Jazouli
Directrice de la communication et de la responsabilité sociale l Zineb El Jazouli a été nommée directrice de la communication et de la responsabilité sociale de Renault au Maroc.À ce titre,elle pilote la communication interne et externe de la marque sur ce marché. Diplômée de l’université Concordia de Montréal (Canada),El Jazouli a débuté sa carrière en tant que responsable de la communication de Renault Maroc, en 2008, avant d’être nommée trois ans plus tard chef de produit gamme I à la direction du marketing de Renault Maroc. Zineb El Jazouli remplace ainsi M’HamedTazi,promu directeur de la communication et des relations publiques de la région Afrique du Nord et Égypte du groupe Nissan, après une brillante carrière à la direction de la communication de Renault Maroc.
N° 845 - Mars 2016 GALVANO-ORGANO
PROFESSION
MANIFESTATIONS
TRAITEMENT DE SURFACE
Les Rendez-vous de la mécanique en Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées auront pour thème le 11 avril prochain : Traitement de surface. Les nouveautés pour plus de performances des produits. Organisée par le Cetim et la FIM, en partenariat avec Madeeli et Mecanic Vallée, la réunion se tiendra dans l’amphithéâtre de l’IUT à Figeac. Parmi les intervenants, Jean-Pierre Lavoute, ingénieur matériaux chez Figeac Aéro. Il présentera les solutions de substitution à l’utilisation du CrVI, Olivier Brucelle, head of metallic materials and special processes – Actuation & propeller systems à l'UTC Aerospace Systems, exposera sur le remplacement de l’oxydation anodique chromique, Denis Théry, délégué général de l’UITS, présentera les actualités sur REACh et les impacts sur les procédés utilisés en technologies des surfaces. Quant à Viviane Turq, maître de conférences, spécialiste en mécanique des surfaces à l'Institut Carnot Cirimat, elle détaillera la recherche et l’ingénierie dans le domaine des surfaces multifonctionnelles pour la mécanique, et Jean-Marc Belot, responsable de la veille revêtements et traitements de surface au Cetim qui présentera les nouvelles technologies et les progrès les plus importants identifiés par la veille technologique du Cetim, comme les surfaces défensives (fonctions anti) : antifrottement, antiusure, isolation, bactéricide, antirayure… ou les surfaces offensives (fonctions pro) : adhérent, frottant, conduction, biorelargage, autoréparant… Contact : Christine Desriac Tél. : 0559903630 Christine.desriac@cetim.fr
15 MARS, ARTS ET MÉTIERS PARIS TECH, PARIS
Initiative Fabrication additive
Suite à un premier travail autour de la fabrication additive début janvier, l’Alliance pour l’Industrie du Futur organise une réunion plénière, ouverte à tous, de partage, d’échange et de synthèse. L’objectif est de construire ensemble une filière fabrication additive française forte. Au programme : présentation de la synthèse des contributions de chacun des participants de la réunion de l'Alliance pour l'Industrie du Futur de début janvier, proposition de plan d'action et de mise en œuvre (actions, calendrier…), présentation de la méthodologie et pilotage de la réflexion. Différents ateliers permettront de travailler sur les points de débats. http://aif.diwi.org 21 MARS, ÉTS MARLE, NOGENT
Maîtrise de la chaîne numérique
Les Rendez-vous de la mécanique en Alsace-ChampagneArdenne-Lorraine organisent une journée sur la maîtrise de chaîne numérique de la conception à la pièce finie. Parmi les exposés : la maîtrise des outils de numérisation 3D, la diminution des temps de traitement, l’optimisation des développements. Sébastien Pillot, ingénieur R&D de CetimCertec, et Pascal Sabourin, responsable bureau d’études de Cetim-Certec, feront une présentation détaillée des procédés de fabrication additive : nouvelles approches de design GALVANO-ORGANO N° 845 - Mars 2016
possibles, modélisation/simulation, matériaux/matières premières, mise en forme/optimisation process, posttraitement (parachèvement, traitement thermique, traitement de surface, usinage, nettoyage, etc.). Une visite des Éts Marle est prévue pour les participants. Tél. : 0344673516 Philippe.thoquenne@cetim.fr 23 MARS, CCFA, PARIS
Les progrès sur les transmissions, applications aux véhicules hybrides
L’objectif de la conférence, organisée par la SIA (Société des ingénieurs de l’automobile) est de faire un point sur l’offre transmissions et les tendances par grands marchés, les évolutions attendues avec un focus particulier sur les technologies associées aux concepts d’hybridation. Nicolas Fremau, Expert of Hybrid Traction Energy, Renault SA et Jean Personaz, responsable des Avant-projets GMP adaptés - PSA Peugeot Citroën seront les conférenciers. À l’heure où l’automobile devient une industrie globale, avec une demande produit toujours plus individualisée, interconnectée et performante, la compétition pour la meilleure transmission ou la meilleure chaîne de traction a pris une dimension considérable, en particulier du fait de la complexification du groupe motopropulseur et de son électrification. La chaîne de traction doit désormais être conçue et intégrée dans le concept plus global du véhicule, en prenant davantage en compte son environnement et l’utilisateur final, de manière à maximiser la performance énergétique le confort et la sécurité. La chaîne de traction doit présenter un bon ratio coût/valeur tout en étant compacte et légère, mais en premier lieu elle doit aider à atteindre les objectifs ambitieux des futurs standards en matière d’émission de CO2. Tél. : 0141449372 www.sia.fr 9-12 MAI, PÉKIN, CHINE
Achema Asia
C’est LE salon incontournable de la communauté des professionnels de l’industrie des procédés chimiques et des biotechnologies en Chine. Déclinaison asiatique de l’Achema [Francfort], le plus grand rendez-vous mondial des fournisseurs d’équipements de process et services associés pour l’industrie chimique. Achemasia a réuni en 2013, lors de sa dernière édition, 418 exposants provenant de 23 pays différents et 12470 visiteurs professionnels. La Chine constitue de loin le premier marché chimique mondial. Le pays réalise un tiers du chiffre d’affaires de la chimie mondiale [1047 Mrds € en 2013], le double du marché américain ou de l'Union européenne. Elle réalise le plus de dépenses en capitaux au monde pour développer et moderniser ses sites de production : 66,7 Mrds € investis en 2013, soit 50 % des investissements réalisés dans le monde par l'industrie chimique. Ce qui en fait le 2e pays en termes d'intensité capitalistique. Business France organise pour la 4e fois en 2016 un pavillon France pour 15 à 20 entreprises françaises. Tél. : 0140733452 http://export.businessfrance.fr 53
PROFESSION
Atex
19 mars 2016 à Verneuil-en-Halatte (Ineris)
Les polymères et le feu : Formulation, évaluation du risque incendie, normes
21 et 22 mars 2016 à Paris (Atomer)
Fabrication de l’eau déminéralisée en traitements de surface
21 et 22 mars 2016 à Candes-Saint-Martin (Lambert Formation)
Fabrication de l’eau déminéralisée en traitements de surface
21 au 22 mars 2016 à Saumur (Dougé Formation Conseil)
Technologie de l’anodisation
21 au 23 mars 2016 à Candes-Saint-Martin (Lambert Formation)
Méthodologie en traitements de surface
21 au 25 mars 2016 à Candes-Saint-Martin (Lambert Formation)
Méthodologie en traitements de surface
Chimie verte : Stratégies et nouvelles méthodes de synthèse organique
28 au 31 mars 2016 à Paris (Atomer)
Collage industriel pour opérateurs
29 au 31 mars 2016 à Candes-Saint-Martin (Lambert Formation)
Techniques et aspects industriels des peintures et vernis
4 et 5 avril 2016 à Paris (Atomer)
Les traitements de surface en aéronautique
4 au 6 avril 2016 à Saumur (Dougé Formation Conseil)
Les traitements de surface en aéronautique
4 au 6 avril 2016 à Candes-Saint-Martin (Lambert Formation)
Les traitements de surface des alliages d’aluminium et de titane
5 et 6 avril 2016 à Paris (A3TS)
La rétrosynthèse et ses applications dans l’élaboration des nouvelles molécules
21 au 25 mars 2016 à Saumur (Dougé Formation Conseil)
6 au 8 avril 2016 à Paris (Atomer)
Traitements thermiques des alliages d’aluminium
Technologie de l’assemblage par collage
22 et 23 mars 2016 à Paris (A3TS)
Métallurgie et métallographie des fontes
22 au 25 mars 2016 Consulter nos sites : www.a3f-forge-fonderie.fr ou www.atf.asso.fr
Évaluation et prévention des risques chimiques, cancérigènes, mutagènes, reprotoxiques (CMR)
23 au 25 mars 2016 à Paris (Atomer) 54
11 et 12 avril 2016 à Candes-Saint-Martin (Lambert Formation)
Compréhension des phénomènes des traitements thermiques des aciers
18 au 22 avril 2016 à Candes-Saint-Martin (Lambert Formation)
Compréhension des phénomènes des traitements thermiques des aciers
Connaître les peintures industrielles, les procédés d’application et de contrôles
11 au 13 avril 2016 à Candes-Saint-Martin (Lambert Formation)
Chef d’équipe ou Chef de chantier
11 au 14 avril 2016 à Saumur (Dougé Formation Conseil)
Opérateur exécutant
11 au 14 avril 2016 à Saumur (Dougé Formation Conseil)
Vernissage sur cartes électroniques
11 au 15 avril 2016 à Candes-Saint-Martin (Lambert Formation)
Les matériels d’application en peinture
11 au 15 avril 2016 à Candes-Saint-Martin (Lambert Formation)
Les matériels d’application en peinture
11 au 15 avril 2016 à Saumur (Dougé Formation Conseil)
Chimie organique générale - Initiation
12 au 15 avril 2016 à Paris (Atomer)
Technologie de la phosphatation
11 et 12 avril 2016 à Candes-Saint-Martin (Lambert Formation)
Technologie de la phosphatation
11 au 12 avril 2016 à Saumur (Dougé Formation Conseil)
Connaître les peintures industrielles, les procédés d’application et de contrôles
11 au 13 avril 2016 à Saumur (Dougé Formation Conseil)
COORDONNÉES DES ORGANISMES DE FORMATIONS
FORMATIONS
18 au 22 avril 2016 à Saumur (Dougé Formation Conseil)
Caractérisations mécanique et rhéologique des polymères - Réalisation et interprétation des essais
19 au 21 avril 2016 à Paris (CNAM)
CQPM Opérateur matériaux composites haute performance
25 avril au 10 juin 2016 à Saumur (Dougé Formation Conseil)
Défauts, causes et remèdes en peinture industrielle
23 au 24 mai 2016 à Saumur (Dougé Formation Conseil)
Le contrôle des dépôts en peinture pour techniciens
23 au 27 mai 2016 à Saumur (Dougé Formation Conseil)
Maîtrise opérationnelle des traitements de surface en aéronautique
23 au 27 mai 2016 à Saumur (Dougé Formation Conseil)
A3F A3TS Atomer CNAM Dougé Formation Conseil Ineris Lambert Formation
01 71 16 12 06 www.a3ts.org 01 39 84 15 87 01 40 27 23 30 02 41 51 19 39 03 44 55 65 01 02 47 98 55 55
N° 845 - Mars 2016 GALVANO-ORGANO
GALVANO-ORGANO N째 845 - Mars 2016
PETITES ANNONCES
OFFRE D’EMPLOI Recherche Technico-Commercial Région Centre Ouest TS & Peinture Expérience souhaité Ecrire à la revue qui transmettra Réf 844/1
Metalor Technologies France, filiale du groupe Metalor basé en Suisse, un des leaders mondiaux des Métaux Précieux, recrute pour sa Business Unit Advanced Coatings (Procédés de dépôts de Métaux Précieux Au, Ag, Pd, Pt, Rh, Sels et Anodes de Métaux Précieux, Traitements et Affinage de déchets de Métaux Précieux) :
1 Responsable Service Technique (H/F)
Missions : Partie intégrante de notre équipe Technico-Commerciale France, la personne retenue sera autonome pour : - Assurer le suivi technique des procédés installés chez nos Clients - Installer les nouveaux procédés chez les Clients ou Prospects - Adapter un procédé existant aux besoins spécifiques d’un Client - Participer à la R&D de certains procédés Profil : - BTS/DUT Chimie/Traitements de Surface ou Ingénieur Chimiste - Très bonne connaissance de la Galvanoplastie - Expérience professionnelle : 10 ans minimum - La connaissance des Métaux Précieux serait un plus - Anglais impératif Poste : - Basé dans nos Laboratoires de Lyon (Oullins) - Déplacements dans toute la France à prévoir
DEMANDE D’EMPLOI
Si une opportunité de carrière au sein d’un Groupe dynamique vous intéresse, merci de nous adresser une candidature complète : lettre de motivation avec prétentions de salaire + CV
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Responsable atelier, production ou laboratoire Expérience : 6 ans Poste occupé : responsable qualité / process / méthodes. Gestion des enceintes BS, de la métrologie, du process, des analyses de bain, des résolutions de problématique liée aux NC interne et externe sur des chaines de traitement : Zinc / nickel, zinc alcalin, zinc acide phosphatation zinc fer, zinc calcium, manganèse - OAS, Surtec 650, cataphorèse, galvanisation à chaud, zinc lamellaire. Formation des responsables laboratoire, des opérateurs / co-pilote certification EN 9100 validation d’audit ISO 9001 et ISO TS 16949 / auditeur interne / management LEAN / relation clients, fournisseurs / résolution de NC sous format 8D, utilisation 5P, Kaizen, FTA / création de gamme de fabrication et EI / gestion du laboratoire. Contact : 06-72-81-59-20
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LISTE DES ANNONCEURS
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ABT DOUBLE LIAISON ........................................... ABT FORMULE VERTE ........................................... ABT GALVANO ORGANO........................................ ACORE INDUSTRIE ................................................. CMI SLETI.................................................................. CMI PROSERPOL...................................................... COVENTYA ................................................................ DOERKEN .................................................................. EUROCOAT ................................................................ GUIDE TRAITEMENT DE SURFACES .................. INDUSTRIE PARIS ................................................... L’EXPO PERMANENTE « SOS FOURNISSEURS » ......................................... MICRONICS SYSTEMS ............................................ PAINT EXPO.............................................................. PROLECTRO .............................................................. RED ON LINE ............................................................ SURFAIR.....................................................................
56 47 55 39 1e de couv. 21 13 27 43 3e de couv. 15
GALVANO-ORGANO N° 845 - Mars 2016
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240 € H.T. les 2 premières rubriques (minimum de facturation) 95 € H.T. par rubrique supplémentaire
* Pour ce répertoire il n'est pas concédé de commission d'agence
FINITIONS MÉTALLIQUES Acide chromique (séparateurs) CMI EUROPE ENVIRONNEMENT (68)
Acides divers SOLVAY (75)
Additifs pour étain & alliages COVENTYA (92) UMICORE (92)
Analyses de bains LABO DUBOIS FRANCE (25) METALOR (69) RADIOMETER ANALYTICAL (69)
Anodisation aluminium (produits) ENTHONE SAS FRANCE (77)
Anti-corrosion (produits de protection) ATOTECH (95) COVENTYA (92) ENTHONE SAS FRANCE (77) PENN CHIMIE (91) SOCOMOR (56) SPCA (94)
Aspirations acides
Brillanteurs pour nickelage, chromage, cuivrage ATOTECH (95) COVENTYA (92) ENTHONE SAS FRANCE (77) METALOR (69)
Brillanteurs pour zingage et cadmiage ATOTECH (95) COVENTYA (92) ENTHONE SAS FRANCE (77)
Bureaux d’études expertises LABO DUBOIS FRANCE (25)
Cellule de Hull
Bacs et cuves en polyéthylène AQUACONTROL (95)
ATOTECH (95) COVENTYA (92) ENTHONE SAS FRANCE (77) METALOR (69) ROHM AND HAAS EM (75/69) UMICORE (92)
Circuits imprimés (produits chimiques) COVENTYA (92)
Chargement automatique W&K INDUSTRIE (68)
Chaudronnerie plastique A.C.S. PLASTURGIES (68) ALPHAPLAST SCES (95)
ENTHONE SAS FRANCE (77) INVENTEC (94) METALOR (69) ROHM AND HAAS EM (75/69) UMICORE (92)
CORELEC (01) E.R.O.P.A. (44) GARHIN FITEC (68) INGEDUSTRIE-SESSLER France (59)
Chauffage bains d’électrolyse
STS (CH)
Circuits imprimés (procédé)
MASSON’S STEEL (92)
STE GREENPRO (67)
INGEDUSTRIE-SESSLER France (59)
INGEDUSTRIE-SESSLER France (59)
ACHESON FRANCE (67)
NICOU ENVIRONNEMENT (91)
CORELEC (01)
CORELEC (01)
ELECTRO-FINISH (38)
CMI EUROPE ENVIRONNEMENT (68)
Automates
Chromatation (installations)
Circuits imprimés (protection) INVENTEC (94)
Compteurs ampères-heures
AZ ÉQUIPEMENTS (78)
ACORE INDUSTRIE (38)
ELECTRO-FINISH (38)
ELECTRO-FINISH (38)
E.R.O.P.A. (44) SECATHEN (67)
Chromage dur (installations) INGEDUSTRIE-SESSLER France (59)
Conductivimètres AQUACONTROL (95)
Contrôle non destructif (produits) SPCA (94)
Courant Pulsé KRAFTPOWERCON (Suède)
Cuivre (sels et anodes) AMPERE (95)
Cuves métalliques CORELEC (01)
Cuves en plastique A.C.S. PLASTURGIES (68) ALPHAPLAST SERVICES (95) AZ ÉQUIPEMENTS (78) CORELEC (01) GARHIN FITEC (68) MASSON’S STEEL (92) NICOU ENVIRONNEMENT (91)
Cuves (revêtements) ALPHAPLAST SERVICES (95) CORELEC (01)
Décalaminage-dérouillage ATOTECH (95)
Compteurs d’eau
COVENTYA (92)
ANJOU POMPES BECOT SA (49)
PENN CHIMIE (91)
AQUACONTROL (95)
V3 CHIMIE DEVELOPPEMENTS(69)
Mars 2016 • GOTS • 59
Décapage (produits)
Dégraissage par ultrasons (produits)
ALCAN BAUXITE ET ALUMINE (13) ATOTECH (95) ATOTECH (95)
COVENTYA (92)
Eaux résiduaires (traitements) AZ ÉQUIPEMENTS (78) CALLISTO (87)
ENTHONE SAS FRANCE (77)
ENTHONE SAS FRANCE (77)
INVENTEC (94)
CORELEC (01)
METALOR (69)
HYTEC INDUSTRIE (95)
PENN CHIMIE (91)
KMU LOFT (67)
SOCOMOR (56)
NEO CHIMIE (95)
SOLVAY (75)
SFTE (78)
STS (CH)
SOLVAY INTEROX (75)
V3 CHIMIE DEVELOPPEMENTS (69)
TECHNOS (92)
PEM ABRASIFS-REFRACTAIR. (92) PENN CHIMIE (91) SEMANAZ (94) SOCOMOR (56) SOLVAY (75) SPCA (94) V3 CHIMIE DEVELOPPEMENTS (69)
Déchets électrolytiques (récupération et recyclage) CHIMIE CIRCUIT (92) METALOR (69) CMI PROSERPOL (78) WRC GMBH (92)
Démétallisation (nickel, cadmium)
COVENTYA (92)
GEINSA (94) RöSLER FRANCE (89) SINAPTEC (59)
Dégraissage (produits) ATOTECH (95) COVENTYA (92)
Déminéralisateur Osmose inverse AQUATEC PERRIER (69) CORELEC (01) HYTEC INDUSTRIE (95) KMU LOFT (67)
V3 CHIMIE DEVELOPPEMENTS(69)
Doseur automatique de brillanteur ELECTRO-FINISH (38)
Eaux d’alimentation (traitements) CORELEC (01) HYTEC INDUSTRIE (95)
ENTHONE SAS FRANCE (77)
METALOR (69) PENN CHIMIE (91) PROLECTRO (69) SOCOMOR (56) SOLVAY (75) SPCA (94) V3 CHIMIE DEVELOPPEMENTS (69)
Dégraissage par ultrasons (matériel) SINAPTEC (59)
WMV FRANCE (68)
Etain/Etain-Plomb (bains) ATOTECH (95) COVENTYA (92) ROHM AND HAAS EM (75/69) UMICORE (92)
Evaporateurs sous vide
HYTEC INDUSTRIE (95)
CORELEC (01)
CMI PROSERPOL (78)
KMU LOFT (67)
Echangeurs d'ions AQUATEC PERRIER (69) CORELEC (01) KMU LOFT (67)
Fil d’or et d’argent METALOR (69)
Filtres épurateurs
SFTE (78) MFVTA (78)
Echangeurs téflon AZ ÉQUIPEMENTS (78)
Economiseur d’eau HEITO (75)
SIEBEC SAS (38) SOMEFLU (93)
Filtres presses SFTE (78)
Eaux de rinçage (recyclage)
Electrodes pH/Redox
Flotteurs sphériques
METTLER-TOLEDO (analyse Industrielle) (75)
AZ ÉQUIPEMENTS (78) ELECTRO-FINISH (38)
Electrolyse sélective (tampon et circulation) DALIC (35)
Formation LAMBERT FORMATION (37)
UMICORE (92)
Electrolyseurs
Fours de polymérisation
AQUATEC PERRIER (69)
GEINSA (94)
CHIMIE CIRCUIT (92)
METALOR (69)
AQUATEC PERRIER (69) AZ ÉQUIPEMENTS (78) CORELEC (01)
METALOR (69)
FAIRTEC (92) HYTEC INDUSTRIE (95) KMU LOFT (67) CMI PROSERPOL (78) SIVA (26) TAMI INDUSTRIES(26)
NICOU ENVIRONNEMENT (91)
Eprouvettes métalliques (pour laboratoires de recherches et d’essais) MASSON’S STEEL (92)
TECHNOS (92)
Epuration des gaz
60 • Mars 2016 • GOTS
RöSLER FRANCE (89)
ACORE INDUSTRIE (38)
KMU LOFT (67)
INVENTEC (94)
Eaux résiduaires (entretien station)
Essoreuses
ENTHONE SAS FRANCE (77)
SFTE (78)
Dégraissage (matériel)
CMI PROSERPOL (78)
AZ ÉQUIPEMENTS (78) ATOTECH (95)
NICOU ENVIRONNEMENT (91)
AQUATEC PERRIER (69)
COVENTYA (92)
INVENTEC (94)
Equipement de cuves
Génie industriel (engineering) CMI PROSERPOL (78)
Inverseurs de polarité ACORE INDUSTRIE (38)
Laveur de gaz
CMI EUROPE ENVIRONNEMENT (68)
CMI EUROPE ENVIRONNEMENT (68)
GARHIN FITEC (68)
GARHIN FITEC (68)
Mastic (produits, étanchéité) SOCOMOR (56) SPCA (94)
Mesures des épaisseurs CEGELEC NDT (91) FISCHER INSTRUMENT. (78) TESTWELL (78)
Métallisation des plastiques (produits chimiques) ATOTECH (95) COVENTYA (92) ENTHONE SAS FRANCE (77) STE PEGASTECH (91) ROHM AND HAAS EM (75/69)
Métallisation des plastiques Satinage 100 % sans chrome STE PEGASTECH (91)
Métaux précieux (bains) ATOTECH (95) COVENTYA (92) ENTHONE SAS FRANCE (77) METALOR (69) ROHM AND HAAS EM (75/69) UMICORE (92)
Métaux précieux (fonderie et affinage) CHIMIE CIRCUIT (92) METALOR (69) UMICORE CLIMETA SAS (68)
Métaux précieux (installations de petite capacité) ENTHONE SAS FRANCE (77) UMICORE (92)
Métaux précieux (sels et anodes) ATOTECH (95) COVENTYA (92) METALOR (69) ROHM AND HAAS EM (75/69) UMICORE (92)
Métaux précieux (procédés de récupération pour) CHIMIE CIRCUIT (92) METALOR (69) UMICORE (92)
Montages pour anodisation E.R.O.P.A. (44)
Montages électrolytiques E.R.O.P.A. (44) SERME (94)
Nickel (bains) ATOTECH (95) COVENTYA (92) ENTHONE SAS FRANCE (77) METALOR (69) ROHM AND HAAS EM (75/69)
Nickel (sels et anodes)
Nickel chimique
Pompes magnétiques
ATOTECH (95)
MFVTA (78)
COVENTYA (92)
SOMEFLU (93)
ENTHONE SAS FRANCE (77) ROHM AND HAAS EM (75/69) UMICORE (92)
Paniers titane ATOTECH (95) E.R.O.P.A. (44)
Papiers-filtres
SIEBEC SAS (38)
Pompes de transvasement ELECTRO-FINISH (38) FLUX (78)
Potentiostats et appareils associés RADIOMETER ANALYTICAL (69)
SIEBEC SAS (38)
Passivation ATOTECH (95) COVENTYA (92) ENTHONE SAS FRANCE (77) GEINSA (94) PENN CHIMIE (91) PROLECTRO (69)
Procédés spéciaux ATOTECH (95) COVENTYA (92) METALOR (69)
Produits chimiques INVENTEC (94) SOCOMOR (56)
pH-mètres AQUACONTROL (95) AZ ÉQUIPEMENTS (78) HEITO (75) METTLER-TOLEDO (Analyse Industrielle) (75) RADIOMETER ANALYTICAL (69)
Polissage électrolytique
SOLVAY (75)
Produits de protection et évidemment « Zinc Lamellaire » DOERKEN SAS (68)
Protection des montages SERME (94)
Radia plaques AQUACONTROL (95) FLUX (78)
COVENTYA (92) ENTHONE SAS FRANCE (77) METALOR (69) UMICORE (92)
Sacs à anodes AZ ÉQUIPEMENTS (78) ELECTRO-FINISH (38)
Thermoplongeurs AZ ÉQUIPEMENTS (78) ELECTRO-FINISH (38) E.R.O.P.A. (44)
Titane Platine (Anodes) MASSON’S STEEL (92)
Tonneaux électrolytiques AZ ÉQUIPEMENTS (78) ELECTRO-FINISH (38) ERLA TECHNOLOGIE (72) INGEDUSTRIE-SESSLER France (59) TSCHERWITSCHKE (Allemagne)
DICOPLAST (94)
COVENTYA (92)
Pompes
Rhodiage (bains)
SECATHEN (67)
Récupération/Recyclage
Tonneaux de phosphatation INGEDUSTRIE-SESSLER France (59) TSCHERWITSCHKE (Allemagne)
Traitement électrolytique en continu (installations)
PCM POMPES (92)
NICOU ENVIRONNEMENT (91)
P.C.R. (53)
METALOR (69)
ATOTECH (95)
WRC GMBH (92)
CORELEC (01)
SIEBEC SAS (38) SOMEFLU (93)
Pompes doseuses à membrane ELECTRO-FINISH (38)
Pompes doseuses péristaltiques EAP (91) ELECTRO-FINISH (38) PCM POMPES (92) P.C.R. (53)
Pompes doseuses proportionnelles sans électricité ANJOU POMPES BECOT SA (49) DOSATRON (33)
Redresseurs de courant ACORE INDUSTRIE (38) INGEDUSTRIE-SESSLER France (59) KRAFTPOWERCON (Suède) MICRONICS SYSTEMS (38)
Refroidisseurs de bains AZ ÉQUIPEMENTS (78)
Réparation de matériel élect. ACORE INDUSTRIE (38)
Revêtements anti-acide DICOPLAST (94)
ERLA TECHNOLOGIE, (72) MAC DERMID FRANCE (01) STS (CH)
Traitement électrolytique sur site DALIC (35)
Traitements par vibration (matériel) STS (CH)
Tréfilage (produits de traitement de surface) PENN CHIMIE (91)
AMPERE INDUSTRIE (95)
Mars 2016 • GOTS • 61
Ultrafiltration dégraissage HYTEC (95) CMI PROSERPOL (78) SFTE (78) SIVA (26) TAMI INDUSTRIES (26)
Variateurs de tension ACORE INDUSTRIE (38)
Ventilation (poussières et buées) CERMAP (94) CMI EUROPE ENVIRONNEMENT (68) GETRASUR BLASTÉCO (77) STE GREENPRO (67)
Vernis conducteurs UMICORE (92)
Vernis épargnes
Si vous souhaitez figurer dans ces pages, contactez Pascal Muelle au 01 77 92 96 38 pmuelle@infopro-digital.com
SOCOMOR (56)
TRAITEMENTS MÉCANIQUES Abrasifs ALCAN BAUXITE ET ALUMINE (13)
Ebavurage (matériel et produits)
AMPERE ALLOYS (69)
RöSLER FRANCE (89)
PEM ABRASIFS-REFRACTAIR. (92)
WHEELABRATOR GROUP (91)
POLY-ECLAT (69) RöSLER FRANCE (89) SEMANAZ (94) WHEELABRATOR ALLEVARD (38) WHEELABRATOR GROUP (91)
Abrasifs pour plastique POLY-ÉCLAT (69) SPCA (94) WHEELABRATOR GROUP (91)
Billes céramiques • pour décapage ébavurage RöSLER FRANCE (89) SEPR (92) WHEELABRATOR GROUP (91)
• pour grenaillage de précontrainte
Formation LAMBERT FORMATION (37)
Grenaillage (matériel) AGTOS (77) AMPERE ALLOYS (69) GEORG FISCHER DISA (91) GRESAS (Belgique) LEHMANN (08)
Grenailles AMPERE ALLOYS (69)
ALCAN BAUXITE ET ALUMINE (13)
GEORG FISCHER DISA (91)
LIPPERT-PELISSIER (68)
SEMANAZ (94)
PEM ABRASIFS-REFRACTAIR. (92)
RöSLER FRANCE (89)
POLY-ÉCLAT (69)
WHEELABRATOR GROUP (91)
SEMANAZ (94)
Matériel pour traitement de l’eau DOSATRON (33) MASSON’S STEEL (92)
Microbillage (mat. et inst.)
SOFEVAL (36)
SEMANAZ (94)
SONATS (44)
RöSLER FRANCE (89)
WHEELABRATOR GROUP (91)
WHEELABRATOR GROUP (91)
Grenaillage contrôlé Etudes d’Application et Service
Microbilles de verre ERICHSEN (92)
SEPR (92)
SFGP (01)
WHEELABRATOR GROUP (91)
SONATS (44) WHEELABRATOR GROUP (91)
Grenaillage de précontrainte AGTOS (77) GEORG FISCHER DISA (91)
LIPPERT-PELISSIER (68)
Chargement automatique W&K INDUSTRIE (68)
62 • Mars 2016 • GOTS
PEM ABRASIFS-REFRACTAIR. (92)
RöSLER FRANCE (89)
WHEELABRATOR GROUP (91)
Brosserie industrielle
WHEELABRATOR GROUP (91)
GRESAS (Belgique)
RöSLER FRANCE (89)
METAL IMPROVEMENT C° (45)
WHEELABRATOR GROUP (91)
GRESAS (Belgique)
OMIA (16)
RöSLER FRANCE (89)
SEPR (92)
ALCAN BAUXITE ET ALUMINE (13)
AMPERE ALLOYS (69)
RöSLER FRANCE (89)
RöSLER FRANCE (89)
Sablage-grenaillage
AGTOS (77)
OMIA (16)
AGTOS (77)
• pour shot peening
Polissage (produits)
METAL IMPROVEMENT C° (45) RöSLER FRANCE (89)
Pâtes à polir ABC SWISS TECH (ch) RöSLER FRANCE (89)
Polissage (machines auto) POLY-ÉCLAT (69)
Polissage (matériel)
Sablage (matériel. et installations) AMPERE ALLOYS (69) GRESAS (Belgique) RöSLER FRANCE (89) WHEELABRATOR GROUP (91)
Tonneaux de polissage CAPOL (Proc.) (38)
Traitements à façon RöSLER FRANCE (89) WHEELABRATOR GROUP (91)
Vibrateurs (pour ébavurage et polissage)
SFGP (01)
POLY-ECLAT (69)
SONATS (44)
RöSLER FRANCE (89)
RöSLER FRANCE (89)
WHEELABRATOR GROUP (91)
WHEELABRATOR GROUP (91)
WHEELABRATOR GROUP (91)
FINITIONS ORGANIQUES Automates DeVILBISS RANSBURG (26)
Bureaux d’études expertises TRAIMA (27/78)
Cabines de peinture API Technologies BELMEKO (Belgique) CEST AND PI (94) DeVILBISS RANSBURG (26) EISENMANN (78) GEINSA (94) HADEN DRYSYS SA (95) OMIA (16) SUNKISS (69) WEINMANN (67)
Cabines à rideau d’eau API TECHNOLOGIES DeVILBISS RANSBURG (26) EISENMANN (78) GEINSA (94) OMIA (16) WEINMANN (67)
Cabine de poudrage électrostatique BELMEKO (Belgique) CEST AND PI (94) EISENMANN (78) GEINSA (94) SAMES (38) SOFEVAL (36)
Convoyeurs aériens EISENMANN (78)
Convoyeurs au sol EISENMANN (78)
Décapage (produits) INVENTEC (94) PENN CHIMIE (91) SOCOMOR (56) SOLVAY (75)
Décapage peintures & poudres SOCOMOR (56) SPCA (94) V3 CHIMIE DEVELOPPEMENTS (69)
Dégraissage (matériel) CEST AND PI (94) GEINSA (94)
Dégraissage (produits) INVENTEC (94) HENKEL SURFACE TECHNOLOGIE (77) PENN CHIMIE (91) SOCOMOR (56) SOLVAY (75) V3 CHIMIE DEVELOPPEMENTS (69)
Dégraissage (installation) EISENMANN (78) GEINSA (94)
Deshuilage par centrifugation CRM (27)
Eau déminéralisée (osmose inverse)
Peinture aux résines époxy STE TIGER S. A. R. L. (69)
SFTE (78)
Eaux de rinçage (recyclage sur résines EI) SFTE (78)
Eaux de rinçage (physico chimique) SFTE (78)
Eau de rinçage (rejet liquide nul par évapo concentration) SFTE (78)
Eaux, effluents (contrôle procédés) HACH LANGE France S.A.S (93) ROSLER FRANCE (89)
Electrodialyse par cataphorèse NICOU ENVIRONNEMENT (91)
Electrophorèse (installations de peinture)
Peintures électrostatiques NOUVION (21) STE TIGER S. A. R. L. (69)
Peintures électrostatiques (installation) DeVILBISS RANSBURG (26) SAMES (38)
Peintures en poudres STE TIGER S. A. R. L. (69)
Peintures hydrosolubles BECKER INDUSTRIE (42) NOUVION (21)
Peintures industrielles AKZO NOBEL POWDER COATINGS (91) BECKER INDUSTRIE (42) DUPONT POWDER COATINGS FRANCE (42) NOUVION (21) RHENACOAT (60) VERILAC GPE AKZO NOBEL (69)
EISENMANN (78)
Etuves et fours à convection API Technologies BELMEKO (Belgique) CEST AND PI (94) EISENMANN (78) GEINSA (94) INGEDUSTRIE-SESSLER France (59) OMIA (16) SOFEVAL (36) WEINMANN (67)
Etuves & tunnels à rayonnements EISENMANN (78) SUNKISS (69)
Etuves et tunnels thermoréacteurs
Peintures métallisées STE TIGER S. A. R. L. (69)
Peintures pour prélaquage industriel BECKER INDUSTRIE (42) RHENACOAT (60)
Peintures texturées NOUVION (21)
Phosphatation GEINSA (94) PENN CHIMIE (91) PROLECTRO (69)
SUNKISS (69)
Filtration dégraissant (alcalin ou phospatant) SFTE (78)
Four avec post-combustion des solvants EISENMANN (78)
Lubrifiants PENN CHIMIE (91)
Mesures des épaisseurs CEGELEC NDT (91) FISCHER INSTRUMENT. (78) TESTWELL (78)
Peintures à deux composants BECKER INDUSTRIE (42) NOUVION (21) VERILAC GPE AKZO NOBEL (69)
Peintures à fort extrait sec BECKER INDUSTRIE (42)
NOUVION (21)
Pistolets électrostatiques DeVILBISS RANSBURG (26) KREMLIN (93) SAMES (38)
Pistolets pneumatiques DeVILBISS RANSBURG (26) KREMLIN (93)
Peinture riche en zinc STE TIGER S. A. R. L. (69)
Pistolets sans air DeVILBISS RANSBURG (26) KREMLIN (93)
Polymérisation par rayonnements infra-rouge CEST AND PI (94) GEINSA (94) SUNKISS (69)
Polymérisation par rayonnements infrarouge catalyt. SUNKISS (69)
Poudrage électrostatique (matériel) KREMLIN (93) SAMES (38)
Poudres thermodurcissables AKZO NOBEL POWDER COATINGS (91) DUPONT POWDER COATINGS FRANCE (42) NOUVION (21)
Produits de protection DOERKEN SAS (68)
Robots
DeVILBISS RANSBURG (26) EISENMANN (78) SAMES (38)
Solvants INVENTEC (94) SOCOMOR (56) SOLVAY (75)
Traitements de l’air EISENMANN (78) TRAIMA (27/78)
Traitements des eaux AQUATEC PERRIER (69) CALLISTO (87) CMI PROSERPOL (78) EISENMANN (78) HYTEC INDUSTRIE (95) INGEDUSTRIE-SESSLER France (59) INVENTEC (94) NEO CHIMIE (95) SFTE (78) SOLVAY (75) TECHNOS (92) V3 CHIMIE DEVELOPPEMENTS (69)
Trempé (installations) EISENMANN (78) INGEDUSTRIE-SESSLER France (59)
Tunnels de dégraissage ou de phosphatation BELMEKO (Belgique) CEST AND PI (94) EISENMANN (78) GEINSA (94) OMIA (16) SOFEVAL (36) TRAIMA (27/78)
Ultrafiltration dégraissage EISENMANN (78) CMI PROSERPOL (78) SFTE (78)
Vernis NOUVION (21)
Mars 2016 • GOTS • 63
CLASSEMENT ALPHABÉTIQUE DES FOURNISSEURS A
C
ACHESON FRANCE, ZI Ouest, rue Georges Besse - BP 68 67152 Erstein cedex Tél. : 03 88 59 01 23 - Fax : 03 88 59 01 00
CALLISTO, 68, rue Paul-Claudel - PA Limoges Sud - 87000 Limoges Tél. : 05 55 06 09 96 - Fax : 05 55 30 55 14 CEGELEC NDT ZI du bois des Bordes - Le Plessis Pâté 91229 Brétigny-Sur-Orge Cedex Tel. : 01 69 88 67 06 Email : contact.cndt@cegelec.com CEST AND PI, ZA de Ponroy, 20, avenue Clément-Ader 94420 Le Plessis Trévise - Tél. : 01 49 62 78 94 - Fax : 01 49 62 79 16 E-mail : alain.mansard@cest.fr Internet : www.cest-and-pi.fr
ACORE INDUSTRIE, BP 35 - Z.I. de Tharabie - rue du Ruisseau St-Quentin-Fallavier - 38295 La Verpillière cedex Tél. : 04 74 94 33 33 - Fax :. 04 74 95 63 25 Bureau de Paris : 15 bis, rue Gambetta - 93360 Neuilly Plaisance Tél. : 01 43 00 02 65 A.C.S. PLASTURGIES, rue des Celtes - 68510 Sierentz Tél. : 03 89 83 98 21 - Fax : 03 89 83 98 75 AKZO NOBEL POWDER COATINGS, ZI de la Gaudrée - BP 67, 91416 Dourdan cedex Tél. : 01 60 81 81 81 - Fax : 01 64 59 80 64 ALPHAPLAST SERVICES, ZA Le Paradis - 5, avenue Elie Baylac 95660 Champagne s/Oise - Tél. : 01 34 70 34 00 - Fax : 01 34 70 38 48 ALCAN BAUXITE ET ALUMINE, Alumine de Spécialité Europe Alcan Abrasifs Refractaires Céramiques (ARC) BP 43 13541 GARDANNE cedex Tél. : 04 42 65 48 30 - Fax : 02 42 51 41 79 E-mail : gildas.fontaine@alcan.com Web : www.specialty-aluminas.alcan.com AMPERE ALLOYS — Départements Abrasifs, 7, rue Pierre Devaux 69360 Sérézin-du-Rhône Tél. : 04 78 02 33 74 - Fax : 04 78 02 00 20 E-mail : abrasifs@amperealloys.com AMPERE INDUSTRIE, ZI des Bethunes, 5/7 rue de Bretagne BP 59177 - ST Ouen l’Aumone - 95075 Cergy Pontoise cedex Tél. : 01 34 32 38 00 - Fax : 01 30 37 14 96 E-mail : cialtsn@ampere.com - Internet : www.ampere.com Service commercial Sud : 7, rue Pierre-Devaux, 69360 Serezin du Rhône Tél. : 04 78 02 32 00 - Fax : 04 78 02 13 43 E-mail : anodes@ampere.com ANJOU POMPES BECOT SA, Rue du chêne vert 49124 St Barthélemy d’Anjou Tél. : 02 41 43 60 20 - Fax : 02 41 43 05 99
CMI Europe Environnement, 1 rue des Pins, Parc d’Activités du Pays de Thann 68700 Aspach-le-Haut - Tél. : +33 3 89 37 41 41 - Fax : +33 3 89 37 47 30 E-mail : europe.environnement@cmigroupe.com Internet : www.cmigroupe.com CORELEC, 9, chemin de Thil - 01700 St Maurice de Beynost Tél. : 04 78 54 56 57 - Fax : 04 72 34 56 96 E-mail : mail@corelec.fr Internet : www.corelec.fr Agence de Paris CORELEC TUBALEX, ZI de l'Eglantier, 11 Rue de l'Eglantier - CE 2803 Lisse - 91028 EVRY Cedex Tél. : 01 60 86 12 36 - Fax : 01 64 97 58 96 E-mail : mail@corelec.fr COVENTYA SAS PA Des Chanteraines - 7, rue du Cdt d’Estienne d’Orves 92390 Villeneuve la Garenne Cedex Tél. : + 33 1 47 15 73 41 - Fax : + 33 1 42 70 12 65 E-mail : coventyas_fr@coventya.com Internet : www.coventya.com CHIMIE CIRCUIT, Entreprises La Radio - F28100 DREUX Tel. : 02 37 38 30 28 - E-mail : infos@chimie-circuit.fr Internet : www.chimie-circuit.fr CMI PROSERPOL, 38 Boulevard Paul Cézanne - CS 60731 Les Miroirs - 78286 Guyancourt cedex Tél. : 01 30 45 90 20 - Fax : 01 30 45 90 50 E-mail : proserpol@cmigroupe.com Internet : www.cmigroupe.com
E-mail : p.becot@anjoupompes.fr
D
API Technologies, BP 2040 - 29 Av Ashton Under Lyne 52902 CHAUMONT Cedex - Tél : 03 25 01 19 19 - Fax : 03 25 01 19 13 E-mail : service.commercial@api-technologies.com Web. www.api-technologies.com
DALIC, BP 90139 - 41, rue des Eaux - 35501 Vitré cedex. Tél. : 02 99 75 53 80 - Fax : 02 99 74 49 31 E-mail : service@dalicworld.com Internet : www.dalicworld.com DICOPLAST, 16, rue des Sablons - 94478 Boissy St Léger cedex Tél. : 01 45 69 78 40 - Fax : 01 45 99 27 26
ATOTECH FRANCE, ZA du Vert Galant - 29 avenue de l’Eguillette BP 20731 Saint Ouen l’Aumone - 95004 Cergy Pontoise Cedex Tél. : +33 1 34 30 20 60 E-mail : atotech.france@atotech.com Internet : www.atotech.com AQUACONTROL, ZI du Bac des Aubins - Chemin de la Grille des Champs - 95820 Bruyères s/Oise - Tél. : 01 34 70 02 19 Fax : 01 39 37 95 68 AQUATEC PERRIER, ZAC du Chêne - 25, rue du 35e régiment d'aviation 69500 Bron - Tél. : 04 72 37 36 46 - Fax : 04 72 37 37 46 AZ ÉQUIPEMENTS - ZA des Garennes - 13, rue Denis Papin 78130 Mureaux - Tél : 01 30 22 12 12 - Fax : 01 34 75 68 84 E-mail : az-equipements@wanadoo.fr Internet : www.azequipements.com
B BECKER INDUSTRIE, BP 34 - Savigneux - 42601 Montbrison cedex Tél. : 04 77 96 70 50 - Fax : 04 77 96 70 70 BELMEKO, Siemenslaan 5 - 8020 Oostkamp - Belgique Tél. : 0032/ 50 83 11 83 - Fax : 0032/ 50 83 11 84 E-mail : info@belmeko.be Internet : www.belmeko.be
64 • Mars 2016 • GOTS
DOERKEN SAS, 4, rue de Chemnitz - 68059 Mulhouse 2 cedex 2. Tél. : 03 89 56 22 66 - Fax : 03 89 56 40 25 E-mail : mks@doerken.fr Internet : www.doerken-mks.com DOSATRON INTERNATIONAL, BP 6 - Rue Pascal 33370 Tresses (Bordeaux) Tél. : 05 57 97 11 11 - Fax : 05 57 97 11 28 - http://www.dosatron.com DOW ELECTRONIC, La Tour de Lyon - 185, rue de Bercy - 75579 PARIS Cedex 12 - Tél. : 01 40 02 54 00 - Fax : 01 40 02 54 08 DUPONT POWDER COATINGS FRANCE, BP 33 - ZI Croix Meyssant 42601 Montbrison cedex - Tél. : 04 77 96 70 00 - Fax : 04 77 96 70 10 Internet : www.alesta.dupont.com
E EISENMANN FRANCE, Espace Lumière - 2, rue Emile Pathé 78406 Chatou Cedex - Tél. : 01 30 15 98 00 - Fax : 01 30 53 10 09 ELECTRO-FINISH, 8, rue Guy-Moquet - BP 76 38602 Fontaine cedex. - Tél. : 04 76 27 34 45 - Fax : 04 76 27 77 88 ENTHONE SAS FRANCE, 19 Rue Léon Jouhaux - CS 30605 Croissy Beaubourg - 77437 Marne La Vallée Cedex 2 Tél. : 01 60 05 93 60 - Fax : 01 60 17 13 29
ERICHSEN, 4, passage St Antoine - 92508 Rueil Malmaison Tél. : 01 47 08 13 26 - Fax : 01 47 08 91 38 E.R.O.P.A., Chemin du Petit-Marais - 44330 La Chapelle Heulin Tél. : 02 40 06 78 42 - Fax : 02 40 06 78 43 E-mail : christian.leduin@wanadoo.fr
L LABO DUBOIS FRANCE, 31, rue des Tilleuls - 25450 Damprichard Tél. : 03 81 44 26 46 - Fax : 03 81 44 25 96 LAMBERT FORMATION, 46, route de Compostelle 37500 Candes St-Martin - Tél. : 02 47 98 55 55 - Fax : 02 47 95 83 09
F
LIPPERT PELISSIER, ZI - BP 2 - 68830 Oderen Tél. : 03 89 82 64 03 - Fax : 03 89 82 19 30
FISCHER INSTRUMENTATION ELECTRONIQUE,
M
Parc d’Activités Nord de Bois d’Arcy - 7, rue Mickael-Faraday 78180 Montigny-le-Bretonneux Tél 01 30 58 00 58 - Fax : 01 30 58 89 50 FLUX FRANCE SAS, 117, Route de Maisons - 78400 Chatou Tél 01 39 52 01 90 - Fax : 01 30 53 40 36 E-mail : info@flux-pompes.com www.flux-pompes.com
G GARHIN FITEC, ZI, F-68830 ODEREN Tél. +33 (0) 3 89 38 28 97 - Fax : +33 (0) 3 89 38 76 05 GEINSA, 45, rue de Villeneuve - 94573 Rungis Tél. : 01 41 73 54 66 - E-mail: geinsa@geinsa.com Internet : www.geinsa.fr GEMA, ZA Les Plaines - Rue du Commerce - 26320 St Marcel les Valence Tél. : 04 75 60 29 40 - Fax : 04 75 57 03 22 www.gemapowdercoating.com GEORG FISCHER DISA S.A., 2 bis, rue Léon-Blum 91124 Palaiseau Cedex - Tél. : 01 69 19 43 53 - Fax : 01 69 19 43 69 Sté GREENPRO, 5, Rue Pierre et Marie Curie, 67540 Ostwald Tél. +33(0)3 88 68 51 41 - Fax: +33(0)3 88 68 56 02 e-mail: commercial@greenpro.fr - http://www.greenpro.fr GRESAS (Sté), 210, rue Sainte-Henriette B-7140 MORLANWELZ Tél. : 00 32 64 45 80 70 - Fax : 00 32 64 44 10 79
H HEITO, 5, rue Gramme - 75015 Paris Tél 01 48 28 47 02 - Fax : 01 48 28 34 69 HYTEC INDUSTRIE, BP 19060 - 95071 Cergy-Pontoise Cedex Tél. : 01 34 30 84 00 - Fax : 01 34 30 84 01 E-mail : info@hytec-industrie.com Internet : www.hytec-industrie.com
MASSON’S STEEL, 39, rue Jules Michelet - 92170 Vanves Tél. : 01 64 21 76 93 - Fax : 01 47 36 49 79 worldmetal@wanadoo.fr www.massons-steel.com METAL IMPROVEMENT COMPANY, Siège usine : ZI d’Amilly - 45200 Montargis Tél. : 02 38 85 58 07 - Fax : 02 38 98 33 76 Usine : Quartier Saint-Etienne - Rue de Cazenave - 64100 Bayonne Tél. : 05 59 55 42 52 - Fax : 05 59 55 65 67 METALOR TECHNOLOGIES France, 11, rue Louis Aulagne - B.P. 63 - F - 69922 Oullins Tél. : 04 72 66 32 10 - Fax : 04 72 66 37 20 METTLER-TOLEDO ANALYSE INDUSTRIELLE, 30, Bd de Douaumont - 75017 Paris Tél. : 01 47 37 06 00 - Fax : 01 47 37 46 26 MFVTA, 117, Route de Maisons - 78400 Chatou Tél. : 01 30 71 40 19 - Fax : 01 30 71 60 29 MICRONICS SYSTEMS, ZA rue des Émeraudes - BP 33 38280 Villette d’Anthon Tél. : 04 72 93 04 80 - Fax : 04 72 93 04 81 Agence de Paris : 77, av. de la Cour-de-France - F-91260 JUVISY SUR ORGE Tél. : 01 69 21 07 74 - Fax : 01 69 45 11 47
N NEO CHIMIE, P.A. du Vert Galant - 5 rue Antoine Balard CS 17115 Saint-Ouen l’Aumône - F-95054 Cergy-Pontoise Cedex Phone : +33 (0)1 34 40 33 00 www.neochimie.com NICOU ENVIRONNEMENT, 61, rue du Général Leclerc 91420 Morangis - Tél. : 01 69 09 42 00 - Fax : 01 69 09 30 29 NOUVION, 2, rue du Cours-Fleury - BP 26 - 21001 Dijon cedex Tél. : 03 80 73 64 33
O/P
I
OMIA, ZI no 3, avenue Maryse-Bastié - 16340 L’Isle d’Espagnac Tél. : 05 45 20 51 51 - Fax : 05 45 20 51 80
INVENTEC, 26, avenue du Petit Parc - 94683 Vincennes cedex Tél. : 01 43 98 75 00 - Fax : 01 43 98 21 51
PCM POMPES, 17, rue Ernest Laval - BP 35 - 92173 Vanves cedex Tél. : 01 46 45 21 88 - Fax : 01 46 42 90 06
K
Sté PEGASTECH, 86, rue de Paris Bât Erable, 91400 ORSAY
KMU LOFT France, Au sein de fournisseurs Parc Tertiaire - 15, rue du Parc - CS 60022 OBERHAUSBERGEN F – 67088 STRASBOURG CEDEX 2 Tél. : +33 (0)3 88 10 97 97 - Fax : +33 (0)3 88 10. 97 77 E-mail : info@kmu-loft.fr - Internet : www.kmu-loft.fr
PEM ABRASIFS - REFRACTAIRES, Tour Manhattan 92087 Paris la Défense cedex Tél. : 01 47 62 88 00 - Fax : 01 47 74 80 85 www.pemar.pechiney.com
KRAFTPOWERCON, Bruksvägen 4 - PO Box 2102 - 445 02 Surte – Suède Tél. : + 46 (0) 31 97 97 00 - Mob. : + 46 (0) 723 68 83 95 Jean-Christophe.Matte@kraftpowercon.com - www.kraftpowercon.com KREMLIN, BP 39 - 150, avenue de Stalingrad - 93240 Stains. Tél. : 01 49 40 25 25 - Fax : 01 48 26 07 16
Tél: 06 62 84 80 14 – christian.maennel@pegas-tech.com
PENN CHIMIE, 3, impasse du Quai de l'industrie - 91200 Athis-Mons Tél. : 01 60 48 16 36 - Fax : 01 60 48 02 85 POLY-ÉCLAT, 9, rue Sigmund Freud - ZA la Rize 69518 Vaulx-en-Velin cedex Tél : 04 78 80 63 90 - Fax : 04 72 04 40 27
Mars 2016 • GOTS • 65
POMPES A COMPRESSION RECTILIGNE (P.C.R.), 185, quai Paul-Boudet - 53000 Laval Tél. : 02 43 56 55 81 - Fax : 02 43 49 29 98 E-mail : info@prolectro.com
SOLYMEP (voir Metalor) SOMEFLU, 95, avenue Romain-Rolland - 93260 Les Lilas Tél. : 01 43 63 78 95 - Fax : 01 43 60 51 08 - www.someflu.com SONATS, 1, rue Ile-Macé, CP 2017 - 44406 Rezé Cedex Tél. : 02 51 70 04 94 - Fax : 02 51 70 05 83
PROLECTRO, 34 rue de Verdun - 69100 Villeurbanne Tél. : + 04 78 79 25 11 - Fax : + 04 78 80 57 61 E-mail : info@prolectro.com - http://www.prolectro.com
SPCA, 9, voie de Seine, 94290 Villeneuve-le-Roi, Tél. : 01 49 61 91 91 - Fax : 01 49 61 08 70
PROMAP, Les Portes de la Forêt - Allée du Clos des Charmes 77090 Collégien - Tél. : 01 60 17 16 88 - Fax : 01 60 17 25 32
SUNKISS, 6 à 10, boulevard des Monts d’Or - 69580 Sathonay Camp Tél. : 04 72 27 21 21 - Fax : 04 72 27 19 91
PROSERPOL : voir CMI PROSERPOL
T
R
TAMI INDUSTRIES, ZA Les Laurons - 26110 Nyons Tél. : 04 75 26 47 69 - Fax : 04 75 26 47 87 Mail : tami-info@tami-industries.com - Internet : www.tami-industries.com
RADIOMETER ANALYTICAL, 72-78, rue d’Alsace - 69627 Villeurbanne cedex Tél. : 04 78 03 38 38 - Fax : 04 78 68 88 12 RHENACOAT, ZI Les Bas Prés - BP 90151 - 60760 Montataire Tél. : 03 44 31 38 89 - Fax : 03 44 31 37 80
TECHNOS, Centre de régénération de résines - Rue des frères Lumière Z.I. du moulin à vent - 77290 Mitry Mory Tél. : 01 64 27 16 96 - Fax : 01 64 27 50 71 TESTWELL, Immeuble Strategy Center - 10, rue des Gaudines 78100 Saint-Germain-en-Laye Tél. : 01 39 73 02 54 - Fax : 01 39 73 25 78
ROHM AND HAAS ELECTRONIC MATERIALS Division Packaging and Finishing Technologies Voir Dow Electronic
Sté TIGER S. A. R. L., Zone Industrielle Sud, F-69480 Anse / France Tél. : 04 74 67 96 72 - Tél. : 04 74 67 13 70 -Fax 04 74 67 10 42 e-mail: katharina.luy@tiger-coatings.com - Internet: www.tiger-coatings.com
RöSLER FRANCE, BP 513 - ZI de la Fontaine d'Azon St-Clément - 89105 Sens cedex - Tél. : 03 86 64 79 79 - Fax : 03 86 65 51 94 E-mail : rosler@rosler.fr
TRAIMA, ZAC des Coudrettes - 27930 Gravigny Tél 02 32 38 02 02 - Fax : 02 32 38 13 05 Région parisienne : 197, avenue du Gal Leclerc - 78220 Viroflay Tél. : 01 39 24 80 83 - Fax :. 01 39 24 80 90
S
TSCHERWITSCHKE Richard Tscherwitschke GmbH, Kunststoff-Apparatebau und Ablufttechnik - Dieselstraße 19-21 D-70771 Leinfelden-Echterdingen Tel. : +49 (0) 711 79 73 41 -0 - Fax : +49 (0) 711 79 73 41-70 Mail : tscherwitschke@tscherwitschke.com Internet : www.tscherwitschke.com
SAMES TECHNOLOGIE, BP 86 - 38243 Meylan cedex Tél. : 04 76 41 60 60 - Fax : 04 76 41 60 90 mail : info@sames.com - www.sames.com SECATHEN, Route de Harskirchen - BP 51 - 67260 Sarre Union Tél. : 03 88 00 11 01 - Fax : 03 88 00 33 34 SEMANAZ, 107, quai du Rancy - 94388 Bonneuil-sur-Marne cedex Tél. : 01 43 39 52 00 - Fax : 01 49 80 31 89 SERME, ZI la Haie Griselle - 19, rue du 8 Mai 1945 94478 Boissy-St-Léger cedex Tél. : 01 45 99 24 30 - Fax : 01 45 99 27 26 S.F.G.P (Sté Française de grenaillage de précontrainte), BP 1 - 01800 Meximieux - Tél. : 04 74 61 02 45 SFTE, ZI des Garennes - 5, rue Langevin - 78130 Les Mureaux Tél. : 01 34 92 94 49 - Fax : 01 30 22 18 78 SIEBEC SAS, ZAC Vence Ecoparc - 9, rue des Platanes 38120 Saint-Égrève - Tél. : 04 76 26 12 09 - Fax : 04 76 27 04 82 Mail : contact@siebec.com - www.siebec.com SINAPTEC, Synergie Park - 7, avenue Pierre-et-Marie-Curie 59260 Lezennes - Tél. : 03 20 61 03 89 - Fax : 03 20 61 72 98 SIVA, ZA Les Laurons - 26110 Nyons Tél : 04 75 27 09 47 - Fax : 04 75 27 09 48 Mail : info@siva-unit.com - Internet : www.siva-unit.com SOCOMORE, ZI du Prat - CS 23705 - 56037 Vannes cedex Tél : 02 97 43 76 94 - Fax : 02 97 43 76 86 Email : socomor@wanadoo.fr SOFEVAL, Route de Châteauroux- 36600 VALENCAY Tél. 02 54 00 12 58 - Fax : 02 54 00 06 55 Mail : sofeval@sofeval.com - Internet : www.sofeval.com SOLVAY, 12, cours Albert 1er - 75383 Paris cedex 08 Tél. : 01 40 75 80 00 - Fax : 01 45 63 57 28. Email : André.Piernaz @solvay.com STS INDUSTRIE SA, Certified ISO 9001:2008 Chemin des Cerisiers 27 - 1462 Yvonand - Switzerland Tél : +41 (0)24 430 02 80 - Fax : +41 (0)24 430 02 81 www.stsindustrie.com
66 • Mars 2016 • GOTS
U UMICORE, Les Mercuriales - Tour du Ponant 40, rue Jean Jaurès 93176 Bagnolet Tél. : 01 49 72 42 39 - Fax : 01 49 72 43 14 E-mail : galvano.france@eu.umicore.com Internet : www.umicore-galvano.com
V VERA CHIMIE DEVELOPPEMENTS, "Chassieu Park" - 96, avenue du Progrès - 69680 Chassieu Tél. : 04 78 90 52 52 - Fax : 04 78 90 33 20 VERILAC - GROUPE AKZO NOBEL, 12, bd des Belges - BP 6052 69412 Lyon cedex 06 - Tel. 04 72 69 85 85 - Fax : 04 72 69 85 80
W WEINMANN INDUSTRIE, 3, rue de la Gare - 67980 Hangenbieten Tél. : 03 88 59 50 00 - Fax : 03 88 96 58 50 WHEELABRATOR SISSON LEHMANN, 24, rue Camille Didier - BP 39 08001 Charleville Mézières - Tél. : 03 24 33 63 08 - Fax : 03 24 37 39 37 E-mail : contact@wheelabratorgroup.fr - www.wheelabratorgroup.fr WHEELABRATOR ALLEVARD, BP 3 - 38570 Le Cheylas Tél. : 04 76 92 92 60 - Fax : 04 76 92 92 69 WHEELABRATOR GROUP, 28-30, rue de Tournenfils - BP 19 91541 Mennecy - Tél. : 01 64 57 21 21 - Fax : 01 64 57 05 59 E-mail : contact@wheelabratorgroup.fr - www.wheelabratorgroup.fr W & K INDUSTRIE 22a, rue de Thann - 68700 Cernay Tél. : 03 89 75 84 60 - Fax : 03 89 75 84 61 WRC GMBH Tour d’Asnières Batiment B - 4, avenue Laurent Cely - 92600 Asnières Tél. : +33 (0)1.40.86.01.23 - Fax : +33 (0)1.41.21.30.15 E-mail : isabelle.chayrigues@wrc-europe.eu - www.wrc-europe.eu