Magazine IT n° 946

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TESTEZ EN EXCLUSIVITÉ LA MANIPULATION DES MODÈLES 3D DE TFTLABS

N°946ccJUILLET 2012 - 11

www.industrie-technologies.com

ÉNERGIE

Le stockage monte en puissance ccPAGE 22

PORTRAIT ccPAGE 58

GUIDE D’ACHAT ccPAGE 46

L’innovation est son moteur

Choisir un logiciel de conception numérique

Pascal Mauberger, président du directoire de McPhy

Quatre familles de produits, de 0 à 30 000 euros



www.industrie-technologies.com

EDITO

Trois pistes pour faire le plein d’énergie

ccMURIEL DE VERICOURT RÉDACTRICE EN CHEF

THOMAS GOGNY POUR IT

mdevericourt@industrie-technologies.com

Sur le marché des batteries, l’explosion profite à Bolloré. Au sens figuré : l’essor spectaculaire de la demande, liée notamment à l’électrification du transport, a confirmé une intuition qui a conduit le groupe français, il y a presque quinze ans, à s’intéresser au stockage d’énergie. Les Bluecar d’Autolib qui sillonnent la capitale en sont un symbole fort. Au sens propre : après l’embrasement de batteries lithiumion de plusieurs ordinateurs portables, en 2006, l’industriel breton a eu beau jeu de clamer qu’il misait sur une technologie peu susceptible de surchauffe. Cet avantage suffira-t-il à faire la différence ? Indépendamment de cette question, que l’avenir se chargera de trancher, trois points de la stratégie du groupe méritent que l’on s’y arrête. 1- Oser un choix technologique hétérodoxe. Seul industriel à opter pour le lithium-métal polymère, face aux lithium-ion omniprésentes, Bolloré prend le risque d’être exclu d’un marché qui se dévelopL’histoire de la Bluecar perait sans lui. Mais si la technologie qu’il est est d’abord celle le seul à proposer s’imposait, les bénéfices d’une diversification. seraient à la hauteur de ce pari. 2- Se donner le temps de l’innovation. Le rythme de la recherche n’étant pas celui du marché, le groupe a soutenu son projet, jugé prometteur, en profitant de la rentabilité de ses autres activités et de la liberté que donne à ses dirigeants sa structure familiale. Une décision risquée qui pourrait s’avérer payante… à long terme. 3- Se réinventer sans se renier. Qui se souvient que le B d’OCB signifiait Bolloré ? L’histoire de la Bluecar est d’abord celle d’une diversification, de la fabrication de papier à celle de films ultrafins en polypropylène, puis à l’utilisation de ces films dans la fabrication de batteries. Entre un savoirfaire traditionnel et une innovation de rupture, il n’y a parfois qu’une feuille de papier à cigarette. cm

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SOMMAIRE

TENDANCES

EN COUVERTURE STOCKAGE

INNOVATION

SPÉCIAL BUREAU D’ÉTUDES

Watt else ?

FTLabs invente la messagerie instantanée en 3D

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BATTERIES

cc PAGE 10

Cinq technologies à suivre

MESURE

cc PAGE 26

Des atomes refroidis pour augmenter la précision

ORGANISATION

Faites le plein d’heures creuses

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cc PAGE 29

MATÉRIAUX

POUR ALLER PLUS LOIN

Collage à grande vitesse cc PAGE 13

L’enquête continue sur internet

RENCONTRE AVEC

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Florence Ghrenassia, directrice de la valorisation et des partenariats industriels de l’AP-HP « Déposer les brevets avant de communiquer » cc PAGE 14

LE KIOSQUE cc PAGE 16

AÉRONAUTIQUE

Thales primé pour son cockpit cc PAGE 16

MATÉRIAUX

L’avenir du pneu vert passe par les terres rares cc PAGE 17

ÉLECTRONIQUE

Des écrans plus fidèles que le papier cc PAGE 18

ÉNERGIE

Des cellules solaires comme des ailes de papillon

ÉNERGIE Le stockage monte en puissance Pièces maîtresses de nos appareils mobiles, les batteries profitent de l’essor du transport électrique. Les efforts de R&D visent à améliorer leurs performances et à limiter leur poids et leur coût. L’augmentation continue de la consommation et le recours croissant aux énergies renouvelables nécessitent aussi de recourir au stockage. ccPAGE 22

cc PAGE 19

ÉLECTRONIQUE

La guerre des puces mémoire empilées cc PAGE 20

LA PHOTO-TECH Avec sa chaîne à godets, cet excavateur exploite un filon de lignite sur le site de Vattenfall en Allemagne. cc PAGE 32

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Dans son usine de Nersac (Charente), Saft produit des éléments cylindriques pour ses batteries lithium-ion, destinées aux véhicules hybrides.


SOMMAIRE

EXPÉRIENCES

PRODUITS GUIDE D’ACHAT SPÉCIAL BUREAU D’ÉTUDES

Choisir un logiciel de conception numérique

PARCOURS LES 3 DIMENSIONS DE

Pascal Mauberger

Président du directoire de McPhy cc PAGE 58

cc PAGE 46

NOUVEAUTÉS

Quand l’Europe pousse à innover IT vous invite à découvrir chaque mois une réglementation européenne à fort impact sur l’innovation et la technologie. 4. DIRECTIVE DEEE

Comment concevoir pour recycler cc PAGE 36

ENQUÊTE

Notre sélection de produits classés en 8 secteurs de référence Électrotechnique cc PAGE 50

Matériel informatique cc PAGE 51

Composants mécaniques cc PAGE 52

Logiciels cc PAGE 53

Télécoms cc PAGE 54

Bâtiment et travaux publics cc PAGE 54

Équipement général SPÉCIAL BUREAU D’ÉTUDES

cc PAGE 56

INTELLIGENCES DÉBAT

Faut-il manipuler le climat ? cc PAGE 62

PAROLES D’AUTEUR

Ron Adner, professeur à la Tuck School of Business, à Dartmouth College L’innovation est un écosystème cc PAGE 64

JEUX

L’énigme cc PAGE 65

Électronique cc PAGE 57

La conception sort du bureau d’études cc PAGE 40

CAS D’ENTREPRISE

CE NUMÉRO COMPORTE : -UN ENCART ABONNEMENT BROCHÉ DE 4 PAGES ENTRE LES PAGES 2 ET 67 -UN ENCART JETÉ DE 8 PAGES : AGILENT -UN SUPPLÉMENT JETÉ DE 28 PAGES : MBA DOSSIER EMPLOIPRO

SPÉCIAL BUREAU D’ÉTUDES

Conception

Genaris Group mutualise les compétences cc PAGE 44

CRÉDITS PHOTOS COUVERTURE : REUTERS. SOMMAIRE : REUTERS ; T. GOGNY ; ABACA ; P. AVAVIAN / CEA ; P. GUITET ; VÉLOCITY ; VIBRAM ; INFOGRAPHIE F. ROBERT ; D.R.

MISE À NU

LA CHAUSSURE QUI VOUS VA LA COMME UN GANT cc PAGE 66

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Immeuble Antony Parc II 10, place du général de Gaulle BP 20156 92186 Antony Cedex Tél. : 01-77-92-92-92 Fax Rédaction : 01-77-92-98-51 Fax Publicité : 01-77-92-98-50

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INDEX

Une publication de Pour joindre vos correspondants, composez 01-77-92, suivi des quatre chiffres entre parenthèses indiqués après chaque nom.

Président Directeur général Christophe Czajka Directeur général délégué Julien Elmaleh RÉDACTION Directeur des rédactions Laurent Guez (9423) Rédacteur en chef Muriel De Vericourt (9957) Rédactrice en chef Editing Anne Debray (9251) Assistante de la rédaction Marielle Flèche (9425) Rédacteur en chef adjoint Jean-François Prevéraud (9458) (Bureaux d’études, design, CAO, lettre Web) Secrétaire générale de la rédaction Christine Bradu (9496) Rédacteurs Ludovic Féry (9482) (Biotechnologies, matériaux, chimie et qualité) Hugo Leroux (9481) (Énergie, environnement, électrotechnique et sécurité) Didier Ragu (9435) (Nouveaux produits) ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO Mathieu Brissou, Antoine Cappelle, Alexandra Chavarot, Erick Haehnsen / TCA-innov24 et Philippe Richard RÉALISATION Secrétariat de rédaction Nicole Torras (9493), première secrétaire de rédaction Directeur artistique Gérard Quévrin (9494) Service Photo Bernard Vidal (9490) Infographie Florent Robert Conception graphique Rampazzo & Associés COMMERCIAL Directrice commerciale du pôle Industrie Béatrice Allègre (9362) Directeur adjoint de la publicité Éric Talley (9578) Chef de publicité Flora Morel (9361) Régions Thierry Borde, directeur (04-72-84-27-54) Est Clarisse Michel (03-88-84-36-06) Italie : Piero Tomassi (9690) Allemagne/Suisse/Autriche : Axelle Chrismann (9259) Benelux : Huson International Media (Rodric Leerling) +31 (0) 229 841 882 Grande-Bretagne : Huson International Media (Stuart Payne) +44 (0) 1932 564 999 États-Unis : Huson International Media +1 212 268 3344 Espagne : B2B Communication (Juan Jose Bellod) +34 91 319 8177 Espace Industrie - Contact Industrie - Service publicité Elodie Merat (9985) La direction se réserve le droit de refuser toute insertion sans avoir à justifier de sa décision. CONFÉRENCES-EVÉNEMENTS (9290) ADMINISTRATION-GESTION Directeur administratif et financier Stéphane Deplus (9402) Responsable juridique Mireille Monnier (9744) Directeur des affaires sociales Frédéric Sibille (9444) Directrice fabrication et achats Fabienne Couderc (9314) MARKETING, DIFFUSION-ABONNEMENTS Directeur Jean-Baptiste Alline (9781) Abonnements Laurence Vassor (9788) Promotion Marie-Sophie Leprince ( 9808) et Isabelle de Goüyon Matignon (9811) Marketing Damien Delhomme (9786) TARIFS ABONNEMENTS France (TVA 2,10 %) 1 an, 11 numéros + accès Web : 105 euros TTC Etudiants/Demandeurs d’emploi 55 euros TTC (sur justificatif) Etranger nous consulter Règlement à l’ordre d’Industrie et Technologies Pour l’UE, préciser le numéro de TVA intracommunautaire Librairie (vente des numéros déjà parus et des annuaires) 4288 Annuaires (TVA 5,5 % incluse) « L’Atlas des usines » : 230 euros TTC (papier) 650 euros (format xls)

Numéro de commission paritaire : 0612T81775. Numéro ISSN : 1633-7107. Dépôt légal : à parution. Impression : Imprimerie de Compiègne, 60205 Compiègne. Industrie et Technologies est édité par Groupe Industrie Services Info SAS au capital de 38 628 352 euros. Siège social : 10 place du général de Gaulle 92 160 Antony. RCS Nanterre 442.233.417. 10. Siret : 442 233 417 00041. TVA : FR29442233417. Principal actionnaire ETAI. Toute reproduction, représentation, traduction ou adaptation, qu’elle soit intégrale ou partielle, quels qu’en soient le procédé, le support ou le média, est strictement interdite sans l’autorisation de l’éditeur, sauf dans les cas prévus par l’article L.122-5 du code de la propriété intellectuelle. Seules sont autorisées les reproductions réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et les analyses et courtes citations justifiées par le caractère scientifique ou d’information de l’œuvre dans laquelle elles sont incorporées. (loi du 11 mars 1957, art. 40 et 41, et code pénal, art. 425). Copyright Groupe Industrie Services Info SAS. Tous droits réservés Directeur de la publication Christophe Czajka

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Les entreprises et les établissements cités 4CS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46 ccA A123 system . . . . . . . . . . . . . . . . 24, 26 Aerospace Marshall . . . . . . . . . 62 Aerospatiale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58 Agence européenne des médicaments. . . . . . . . . . . . . . 14 Agende nationale de la recherche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62 Air liquide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26, 58 Alibre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46 Ansys . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46 Apple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12, 40 Aquitaine Pharm International . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 Archway Systems . . . . . . . . . . . . . . 46 Areva . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24, 40 Ashlar-Vellum. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46 Ashlawn Energy . . . . . . . . . . . . . . . . 26 Assistance publiqueHôpitaux de Paris (AP-HP) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 Astrium. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 Auto-des-Sys . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46 Autodesk. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40, 46 Axane . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 ccB Batscap. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 Beckman Coulter . . . . . . . . . . . . . . . 14 Beneteau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46 BEPS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 Bertin Pharma . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 Bodet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36 Bolloré . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 BYD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 ccC CEA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17, 24, 26 CEA-List . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 Cellstrom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 Cetim . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 CNRS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58 Comité français du test logiciel (CFTL) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 Comsol . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46 Construction navale de Bordeaux (CNB) . . . . . . . . . . . . 46 Corning . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 Coved . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36 Cristopia . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 Cryospace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58 ccD Daewoo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 Daimler . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 Dassault Systèmes. . . . 40, 46

ccE EADS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58 Écocéane . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46 École mines ParisTech . . . . . 40 Ecosystems. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36 EDF. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24, 26, 29 Enea . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 Enea consulting. . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 Energy Pool . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24, 29 Epsys. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 Essilor . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 European telecommunications standards institute (Etsi) 12 Evea. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36 ccF Faber Novel. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64 Facebook. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64 Fagor Brandt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36 Fédération des industries électriques, électroniques et de communication (Fieec). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36 Fuji Xerox . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 ccG GDF Suez . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 Genaris Group. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 General Motors . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 Giec. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62 Google . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46 Gräbert. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46 Greenpeace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62 ccH Harp . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 Helion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 Hitachi High Technologies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 Hôpital Armand-Trousseau . . . . . . . . . . . 14 ccI IBM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24, 26 Imsi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46 Inserm . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 Institut d’optique de Palaiseau. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 Institut français du design . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 Institut Fraunhofer . . . 11, 32 Institut national d’optique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 Institut Pierre Simon Laplace des sciences de l’environnement (IPSL) . . . 62 Intel. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 Ioxus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24

ccJ Jedec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 Johnson & Johnson . . . . . . . . . . 14 JPR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46 JSP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 ccL La Poste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 Laboratoire de réactivité et chimie des solides . . . . . . . 26 Lanxess. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 Liten . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 ccM Maxwell Technologies . . . . . 24 McPhy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26, 58 Medtronic . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 Méta IT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36 Metra . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 Micron . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 Microsoft . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 Missler Software. . . . . . . . . . . . . . . . . 46 Motorola. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 MSC Software . . . . . . . . . . . . . . 19, 46 Multiplast. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46 Muquans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 ccN Nippon Paper . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 Nokia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 ccO Office du transfert de technologie et des partenariats industriels (OTT&PI). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 Orange . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 Oxylane . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 ccP Peter Pribilla Foundation 40 Prooftag . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 Ps_testware SAS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 PSA Peugeot Citroën . . . . . . . . 40 PTC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40, 46 ccR RATP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 RedT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24, 26 Renault . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 RIM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 RS2E . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 ccS Saft . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24, 26 Samsung . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 Schlumberger . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 Schneider Electric. . . . . . . . . . . . . . 36 SEB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36 Shazino . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

Siemens. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 Siemens PLM Software . . . . . . . . . . . . . . . 40, 46 Sita DEEE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36 SkyCenter . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 SMTC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 SNCF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 Soitec. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58 Spice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62 Steinbichler. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 STMicroelectronics . . . . . . . . . . . . 40 SymbioFCell . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 ccT Tebaldo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 Terra Nova . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36 TFTLabs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 Thales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 Thales Avionics . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 ccU Université d’Edimbourg. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 Université de Calgary. . . . . . . 62 Université de Corse . . . . . . . . . . . 24 Université de Harvard. . . . . . . . . 8 Université de Princeton . . . . . 8 Université de Shanghai Jiao Tong (Chine) . . . . . . . . . . . . . . . 19 Université de Stanford . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 Université de Twente . . . . . . . 11 Université de Victoria (Canada) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 Université du Missouri . . . . . 26 Université Paris Descartes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 Université Pierre et Marie Curie . . . . . . . . . 26 Université Toulouse-III . . . 26 ccV Vallourec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 Vattenfall . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 Veolia DEEE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36 Vertexi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 Vibram . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 Vinci Consulting. . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 ccY YellowCAD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46 ccZ Zeosys . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 Zins Beauchesne & Associés (ZBA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 Zodiac Aerospace . . . . . . . . . . . . . . 40 Zoomlion. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12


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23 | 24 | 25 OCTOBRE 2012

P a r i s e x p o P o r t e d e Ve r s a i l l e s - H a l l 1 w w w. e n ova - ev e n t . c o m

VOIR

4 FOIS

PLUS

GRAND

Dans le cadre de l’événement de l’innovation pour la recherche et l’industrie


Les règles du jeu

www.industrie-technologies.com de l’origami à ADN en vidéo.

LE BLOC-NOTES DE LA RÉDACTION PÉTILLANT.

ENFANTIN.

La maison Barons de Rotschild n’est pas avare de bulles.

Il n’y a pas d’âge pour jouer aux petites voitures.

Pour garantir l’origine de ses champagnes, elle a placé sur ses bouteilles un code développé par Prooftag, composé d’un nuage de bulles générées par réaction physique dans un polymère translucide. Des bulles Chaque code, unique et non pour coincer reproductible, est enregistré les contrefacteurs. dans une base de données, consultable par Internet. Soit un moyen de savoir avec certitude à qui se plaindre en cas de mal au crâne. cm

Niklas Demel, 18 ans, l’a bien compris. Sa « Robby car » à l’allure désuète est bien plus intelligente qu’elle n’en a l’air. Doté d’un système de commande électrique et d’une direction assistée hydrauliDeutsche Qualität que, le véhicule miniature embarque und Technologie. un ordinateur et une webcam pour filmer les obstacles et les panneaux de signalisation qui se dressent sur sa route. Le logiciel procède à l’analyse d’images capturées par la caméra en temps réel et asservit les commandes de l’engin en fonction de la consigne à respecter. Au panneau « stop », la voiture autoguidée a obéi. L’inventeur n’a pas volé son prix, obtenu lors de la compétition allemande des jeunes chercheurs. Peut-être le top départ d’une brillante carrière dans l’automatisme automobile ! cm

PLANANT. Vous rêvez de vous retrouver aux commandes d’un avion ? SkyCenter vous propose de piloter un Boeing 777.

CARTON

ROUGE

BIOCARBURANTS : PAS SI VERTS !

Les atouts environnementaux des biocarburants n’en finissent pas d’être remis en cause. Keith Smith, de l’université d’Edimbourg et Timothy Searchinger, de l’université de Princeton, viennent de publier un article qui critique le mode de calcul de l’analyse de cycle de vie. Celle-ci comporte selon eux deux biais : d’une part, l’idée que les plantes absorbent durant la culture autant de CO2 que ce qui est réémis lors du raffinage et de la combustion du carburant et, d’autre part, l’omission dans le bilan environnemental de gaz bien plus réchauffants que le CO2, du fait de l’utilisation d’engrais azotés. Une raison de plus de passer à la seconde génération de biocarburants, qui repose sur l’utilisation de plantes entières, d’où une meilleure valorisation de l’azote éventuellement utilisé pour leur culture.

8

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BONDWARE.

Les tribulations du plus célèbre des agents secrets ont inspiré le vice-président du Comité français du test logiciel (CFTL), Olivier Denoo. Cet ingénieur de formation, aujourd’hui directeur de la filiale française du groupe ps_testware SAS, a imaginé les aventures de Boeren Bond, alias double zéro. Ces trois nouvelles – l’auteur en prépare une quatrième – se veulent ludiques et didactiques. Tester n’est pas jouer, Permis de tester et L’homme au pistolet dort seront disponibles prochainement en libre téléchargement sur le site Internet du CFTL. cm

SIPA ; D.R.

Décollage immédiat… Sensations fortes garanties.

La société vient d’installer un simulateur de vol FlightAdventures au centre de l’aéroport international de Strasbourg–Entzheim, destiné aux particuliers. Il reconstitue les conditions de vol les plus réalistes possibles dans un cockpit à la taille réelle avec un écran de 10,6 m de long qui offre une vision à 220°. Au cours d’un briefing avec un instructeur pilote professionnel, vous choisirez parmi les 20 000 destinations proposées et vous définirez le scénario et les conditions climatiques du vol. Vous pourrez décoller, voler et atterrir lors d’une session d’une durée de 30 minutes à 3 heures. Prévoyante, l’entreprise assure aussi le service après-vente : à l’automne, elle proposera aussi des stages de gestion du stress pour ceux qui ont peur en avion. cm


LA PENSÉE DU MOIS Je n’ai pas échoué. J’ai juste trouvé 10 000 moyens qui ne fonctionnent pas.

WEB

Thomas Edison (1847-1931), inventeur et industriel

c www.industrie-technologies.com

CONCEPTION Ansys se lance dans la simulation système Ansys, dont les technologies de simulation couvrent tous les aspects matériels des produits, entend compléter son offre en intégrant les logiciels embarqués via l’acquisition de l’éditeur français Esterel Technologies. But : proposer une solution pour optimiser les deux aspects en réduisant les cycles et les coûts de développement. cm

SUPERCALCULETTE. Finie la corvée de comptage des bactéries. La société Shazino

a inventé l’application pour iPhone qui dénombre automatiquement les colonies d’une boîte de Pétri, grâce à de puissants algorithmes. Fast Counter fonctionne avec des colonies sombres sur fond clair, et inversement. Cette application propose également à l’utilisateur d’analyser et d’enregistrer ses résultats… puis de les partager sur Twitter. cm

Un assistant de laboratoire électronique pétri de bonnes intentions !

Rubrique : Informatique industrielle ou Logiciel

ÉLECTROTECHNIQUE Une turbine électrique pour les cours d’eau Une turbine à axe vertical, capable de générer de l’électricité à partir des cours d’eau sera testée dans le Sud de la France en 2013. Instream Energy Systems, la société qui développe ce dispositif adapté à des courants de 1,5 à 3 m/s, souhaite commercialiser prochainement un module standard capable de produire entre 10 et 30 kW d’électricité. cm

LUDIQUE. C’est un jeu de construction un peu particulier qu’ont inventé Peng Yin, de l’université de Harvard, et son équipe.

Rubrique : énergie ou turbine

START-UP Oya Light rend l’éclairage à LED modulaire La start-up bretonne Oya Light développe et fabrique en France des dalles d’éclairage de 20 à 40 watts. Leur particularité tient à la conception autour de quatre modules aisément remplaçables, constitués de barrettes d’une centaine de LED. cm

En synthétisant des séquences précises d’ADN simple brin, ces scientifiques sont parvenus à leur faire prendre des centaines de formes différentes : des lettres, des smileys, des images. Conçus avec des séquences complémentaires destinées à se placer face à face, les brins se replient, prenant la forme de petits blocs à la géométrie contrôlée. Ces derniers s’assemblent ensuite entre eux, de la même façon, jusqu’à créer des formes complexes. Les chercheurs n’ont pas fini de jouer : ils espèrent désormais créer de toutes petites voitures pour acheminer des médicaments à l’intérieur du corps. cm

Rubrique : Éclairage ou Led

D.R.

CHAQUE SEMAINE suivez l’actualité de l’innovation sur www.industrie-technologies.com avec nos deux newsletters :

l’Hebdo de la Techno le mardi et la Lettre de la Conception et du Design le jeudi.

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www.industrie-technologies.com

TENDANCES

Découvrez la présentation vidéo des outils 3D de TFTLabs.

SPÉCIAL BUREAU D’ÉTUDES

Informatique TFTLabs invente la messagerie 3D instantanée

ravailler à distance avec un partenaire industriel sur des modèles 3D, transférables aussi facilement qu’un simple mail grâce au cloud computing : c’est la révolution que propose la start-up lyonnaise TFTLabs. Déjà à l’origine d’une technologie passée dans le giron d’Adobe en 2006, qui avait servi de base au PDF 3D, l’équipe d’une quinzaine de développeurs récidive. « Dans les années 2000, nous avions créé des outils de visualisation s’affranchissant des logiciels de CAO servant à créer les modèles 3D. Nous obtenions à l’écran des assemblages ultralégers composés de

T

modèles issus de systèmes hétérogènes. Aujourd’hui, les avancés de la technologie se font sur le Web et le cloud computing. C’est pourquoi ils sont au cœur de notre offre », explique Jean-Luc Brocard, directeur général et cofondateur de la société. cc Des

données accessibles et manipulables sur le Web

Pour relever le défi, l’équipe est partie voici deux ans d’une feuille blanche, avec en tête la volonté de proposer un service aussi ouvert que possible. « Pour bien communiquer, il faut que les données 3D soient accessibles et manipulables à travers n’importe quel navigateur Web, sur n’importe quelle plate-forme, même nomade, avec un bon

MODIFIER UN MODÈLE 3D SUR SON SMARTPHONE c L’utilisation

des outils standard du Web et le fort taux de compression du format JSON (1/50) autorisent la visualisation et la manipulation de modèles complexes même sur des plates-formes nomades. Moyennant une simple connexion 3G, l’utilisateur peut ainsi disposer à distance, sur son smartphone ou sa tablette, du modèle complet en trois dimensions Un modèle 3D complexe peut se visualiser sur un smartphone. d’un équipement.

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À VOUS DE JOUER ! Industrie & Technologies vous propose de tester en exclusivité l’offre de TFTLabs. Pour accéder à des modèles en trois dimensions et les manipuler, rendez-vous sur notre site Internet www.industrie-technologies.com. Vous y retrouverez la vignette ci-contre. Lorsque vous cliquerez dessus, les capacités 3D de votre navigateur seront automatiquement vérifiées. En cas de besoin, il sera mis à niveau. Vous pourrez alors manipuler les modèles en trois dimensions de la galerie gratuite de TFTLabs.

niveau de sécurité. C’est pourquoi toute notre technologie est basée sur des standards du Web (notamment HTML 5, Javascript et WebGL), le format compressé JSON (Javascript object notation), qui est un standard ouvert, et des interfaces de programmation en Javascript/ representational state transfer (Rest), qui garantissent la pérennité de l’accès aux données des utilisateurs », explique François Chrétien, président, cofondateur et responsable du développement de TFTLabs. cc Un

format compatible quel que soit l’outil CAO

L’offre de TFTLabs se décline en quatre produits. TFT4iT est destiné aux éditeurs d’outils de création de modèles 3D. Il leur permet d’adopter cette technologie de visualisation pour l’intégrer à leur offre. Ce « tools kit » autorise la sauvegarde

D.R.

La start-up lyonnaise TFTLabs utilise les technologies Web standards pour proposer une gamme d’outils de visualisation en trois dimensions. Basée sur le cloud computing, elle simplifie la communication entre partenaires autour de modèles volumiques. Au point de la rendre aussi simple à utiliser que le mail.


MARQUEUR DE MATURITÉ IT

RECHERCHE

DÉVELOPPEMENT

PRODUCTION

TENDANCES

Grâce à cet indicateur, repérez le stade de développement des innovations que nous avons sélectionnées.

Matériaux Les zéolithes jouent les collecteurs thermiques La chaleur des usines de biogaz pourrait être mieux récupérée grâce aux zéolithes. Des

hébergé sur le cloud ou au sein de l’outil de gestion des données techniques de l’entreprise.

déclinaison pour les produits nomades

D.R.

cc Une

directe des modèles 3D en format JSON. Accessible via le Web, il ne nécessite pas d’installation et de mise à jour de bibliothèques graphiques. Et évite donc l’écueil des sauts de versions que cela suppose pour les clients. En outre, les modèles sont « nettoyables », pour ne communiquer que l’information souhaitée aux partenaires. TFTWeb permet à tout utilisateur d’outils de CAO 3D de bénéficier de cette technologie, même si l’éditeur n’a pas encore sauté le pas. Il suffit de se connecter sur le site de TFTLabs et de créer un compte. Plus de vingt formats CAO sont déjà compatibles : on peut donc ouvrir presque tous les fichiers et les partager en format JSON. Le serveur Web TFTSrv, sur lequel ont lieu ces échanges, peut être

Au-delà du simple partage de fichiers, TFTWeb propose de créer des pages Web actives personnalisables incluant des modèles 3D animables, des annotations ou des cotations. Partagées en temps réel, ces pages peuvent servir à conduire des réunions au cours desquelles les modifications apportées au modèle original par son créateur sont visibles par le destinataire dès leur sauvegarde. Les traces peuvent être stockées dans l’outil de gestion des données techniques de l’entreprise. Soit « un véritable système de messagerie instantanée en 3D », selon Jean-Luc Brocard. Le coût est indexé sur la quantité d’informations traitée par l’application, avec un système de forfaits incluant des volumes et des services progressifs. Leurs prix devraient se situer entre 60 et 100 euros par mois. TFTPad est la déclinaison de l’outil de visualisation des fichiers JSON 3D sur smartphone ou tablette fonctionnant sous Android ou iOS. Cette application gratuite permet d’accéder à n’importe quel modèle en format JSON mis en ligne. Mais aussi de le manipuler (par exemple : rotation ou zoom) et de le stocker en local. La prochaine étape pourrait être la constitution d’un écosystème d’applications et de contributions d’une communauté proposant des services autour de ces visualisations. cc J.F.P.

chercheurs de l’Institut Fraunhofer d’ingénierie des interfaces et de biotechnologies de Stuttgart ont eu l’idée d’utiliser ces minéraux à la place des traditionnels réservoirs d’eau. Fournies par la société Zeosys, les zéolithes font un bien meilleur collecteur thermique que le liquide. Trois à quatre fois plus de chaleur issue de la combustion du biogaz peut être piégée dans le matériau microporeux. En outre, il se révèle être une source de stockage plus stable que l’eau sur la durée. Différents bioréacteurs ont été construits pour démontrer la fiabilité de la technologie, avec des capacités respectives de 1,5, 15 et 750 litres. Les chercheurs ont démontré que leurs unités pouvaient fonctionner pendant plusieurs milliers de cycles, sans problème majeur. La prochaine étape est d’optimiser le système pour des applications industrielles, mais aussi des habitations collectives. cc L. F.

Énergie La piézoélectricité intégrée aux routes L’énergie motrice des véhicules peut alimenter les feux de circulation. Des chercheurs de

l’université de Twente ont installé une bande piézoélectrique sur une route nationale des Pays-Bas. Testé sur plusieurs mois, Le matériel piézoélectrique le matériel a généré de a été testé sur la N 34 aux Pays-Bas. l’électricité à partir des vibrations de la chaussée. La quantité d’énergie n’est pas suffisante pour faire fonctionner directement des feux tricolores ou des éclairages publics. En revanche, avec des batteries ou des accumulateurs adaptés, il serait possible d’alimenter des détecteurs de mouvement, qui peuvent contrôler l’allumage des feux de circulation. Reste à améliorer la résistance du système, qui a cédé après quelques mois d’expérimentation. Les chercheurs envisagent du coup de l’installer au niveau des joints de dilatation des ponts et viaducs. cc L. F.

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www.industrie-technologies.com

TENDANCES

cc en BReF

BTP Une grue à bras télescopique Le béton prend de la hauteur, grâce au fabricant d’équipements de BTP chinois Zoomlion. Sur un chantier de la province de Shanxi, sa grue munie d’un bras télescopique La grue est dotée de 80 mètres d’un bras a hissé le matériau téléscopique en à 60 mètres de haut, fibres de carbone. avec un débit de 200 mètres cubes par heure. Pour alléger le bras, le constructeur a opté pour des fibres de carbone plutôt que pour du métal. cm

Télécoms Les nano-cartes SIM ont leurs spécifications

Mesure Des atomes refroidis pour augmenter la précision La technologie des atomes refroidis sort des laboratoires. La société Muquans, spin-off de

l’Institut d’optique de Palaiseau, commercialise des horloges et des gravimètres reposant sur ce savoir-faire. Le principe ? Des atomes de rubidium sont concentrés en un point d’une chambre à vide et refroidis par un faisceau laser. Après arrêt du laser, l’horloge, en mesurant la fréquence correspondant à la transition entre deux niveaux d’énergie des atomes, donne une indication de temps ultraprécise. C’est le même type de technique qui sert actuellement à fixer la seconde en tant qu’unité. L’horloge atomique de Muquans s’adresse aux marchés des télécommunications et de La Défense, pour la navigation radio. Le gravimètre atomique se destine quant à lui à l’exploration de sous-sols, ou encore au suivi de paramètres géologiques durant l’extraction de gaz ou de pétrole. Il apporte la même précision que des outils mécaniques, mais se veut plus mobile et simple d’entretien. cc L. F.

Connue pour ses dalles Gorilla et Gorilla 2 qui protégent les écrans tactiles de certains smartphones, la société Corning a présenté début juin au salon américain SID (Society for Information Display) un procédé permettant de fabriquer des verres révolutionnaires. Baptisés Willow Glass, ils sont

à la fois très fins (100 µm) et souples. De plus, ils résistent à la chaleur au-delà de 500 degrés, contrairement aux substrats polymères actuels, dans lesquels l’apparition de nanocristaux perturbe l’affichage à cette température. Jusqu’à présent, ce type de verre ne mesurait que quelques centimètres et la fabrication se faisait feuille par feuille. Grâce à son procédé dit « roll-to-roll », Corning est capable de réaliser des Willow Glass de 1 mètre de large sur 300 mètres de long. Et ce, en quantités industrielles, comme s’il s’agissait d’un journal dans une imprimerie. Les applications sont nombreuses : terminaux mobiles souples, éclairage, panneaux solaires… La production devrait commencer cet automne. cc P. R.

face à des solutions défendues par Motorola, Nokia et RIM. L’European telecommunications standards institute (Etsi) a validé la quatrième version des spécifications des cartes SIM : le format 4FF repose sur les travaux de la firme à la pomme. Compatibles avec les anciens équipements, les cartes dites nano-SIM sont 40 % plus petites que celles au format miniature actuel. Leurs dimensions s’établissent à 12,3 par 8,8 mm pour une épaisseur de 0,67 mm. cm

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Cette horloge atomique génère une référence de temps extrêmement stable.

Production Un verre flexible et résistant

Sous le sigle 4FF, la nano-SIM Les cartes SIM mesure : d’Apple s’imposent 12,3 x 8,8 x 0,67 mm.

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Regardez la fabrication du verre enroulable.

D.R.

Le verre flexible résistant et ultrafin de Corning.

MARQUeUR de MATURITÉ IT

RECHERCHE

DÉVELOPPEMENT

PRODUCTION


TENDANCES

SERAPID, des applications de transfert de charge optimisées

Matériaux Collage à grande vitesse

RollBeam

Ultrarapide et écologique, le procédé de collage développé par la société SMTC, spécialiste des panneaux techniques pour le ferroviaire, a obtenu en mars la certification DIN 6701-2. Baptisé Vacuum Fast Bond, il est destiné

Vérin mécanique télescopique

c comme c_www.c-comme-c.fr

à l’assemblage de structures composites contrecollées sur nids d’abeilles pour les trains à grande vitesse à deux étages. Ses atouts résident dans sa rapidité de mise en œuvre (15 minutes à peine au lieu d’une heure pour les procédés classiques) et sa grande économie en termes de solvants et autres produits chimiques. Pour obtenir cette certification, exigée en Allemagne dans le domaine ferroviaire, SMTC s’est fait accompagner par le Cetim. cc A. Ch.

www.serapid.fr STI SERAPID Group Tél. 02 32 06 35 60 info-fr@serapid.com

La SMTC habille les trains de panneaux composites.

Le parvis de versaiLLes

cc Agenda

En toutes circonstances et en tous lieux, minilampE met en lumière vos émotions.

R&D, sous-traitance, technologies de la production : rien de ce qui touche aux microtechniques et à la précision n’est étranger au salon professionnel biennal Micronora, qui abritera la 8e édition des rencontres technologiques européennes Micro & nanotechnologies, dédiées aux rendez-vous d’affaires les 27 et 28 septembre. Lors de la précédente édition de Micronora, en 2010, plus de 14 000 visiteurs avaient visité les stands de 565 exposants. c Du 25 au 28 septembre Parc des expositions Micropolis, Besançon http://www.micronora.com

RCS : 522 326 644 00021. Crédit photo : Arnaud Guichard. Photo non contractuelle.

Micronora La biennale des microtechniques

cc EN BREF

D.R.

Production Une presse dédiée à l’allégement automobile À Eschenau, en Allemagne, le fabricant de matières plastiques JSP a inauguré un moule à destination de ses clients de l’industrie automobile, pour expérimenter la production de pièces en polypropylène expansé. Les capteurs, identiques à ceux utilisés en Formule 1, mesurent l’utilisation d’énergie, la précision du moulage ou encore le temps de cycle. cm

La source lumineuse est au cœur de l’activité de MINILAMPE qui poursuit une trajectoire internationale. Ce savoir-faire français de précision rayonne dans la conception et la fabrication de lampes depuis 1951. MINILAMPE affiche une capacité d’expertise doublée de réactivité pour apporter des solutions sur mesure, quel que soit le défi à relever.

LA LuMIèrE C’Est LA vIE. w w w. m i n i l a m p e . c o m

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TENDANCES

Rencontre avec Florence ghrenassia

DIRECTRICE DE LA VALORISATION ET DES PARTENARIATS INDUSTRIELS DE L’AP-HP

Déposer les brevets avant de communiquer la neuvième édition d’APInnov, le rendez-vous d’affaires de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), le 2 juillet 2012, met en avant les innovations des pharmaciens et des médecins hospitaliers. Deux professions qui apprennent peu à peu à dialoguer avec l’industrie, explique Florence ghrenassia. Comment définiriez-vous le rapport des acteurs du secteur biomédical à l’innovation ?

L’innovation fait partie intégrante du quotidien des médecins et des pharmaciens hospitalo-universitaires. Ils conseillent souvent sans le savoir les visiteurs médicaux sur les voies de recherche d’avenir. Ce sont aussi des professionnels désireux de parler de leurs travaux, que ce soit par le biais de publications scientifiques, de conférences données dans des congrès, ou même en s’adressant directement au grand public par les médias. Lorsqu’il s’agit d’une invention, ils donnent malheureusement beaucoup trop de détails, en transmettant parfois directement un powerpoint. Une manne pour les industriels qui les repèrent grâce à la veille concurrentielle.

L’AP-HP n’a pas vocation à rentabiliser seule une innovation. L’intérêt du brevet est de poser les jalons pour nos futurs partenaires en vue du développement. C’est ensuite aux industriels de composer une famille de brevets pour renforcer une invention, accroître sa protection et mettre en place une stratégie pour un déploiement à l’échelle du territoire. Nous devons tout de même nous prémunir contre des partenaires mal intentionnés : les contrats contiennent pour cette raison une clause qui oblige à exploiter un brevet, afin d’éviter tout blocage d’un industriel qui développerait déjà une technologie concurrente de son côté.

Comment les alertez-vous sur le sujet ?

Environ huit brevets sur dix portent sur des molécules déjà brevetées : les « inventeurs » enregistrent dans ce cas une nouvelle application pour un médicament existant, ou une combinaison de plusieurs molécules thérapeutiques. Ces brevets peuvent donner lieu à une licence d’exploitation exclusive, si une firme pharmaceutique est intéressée, ou à la création d’une jeune entreprise si le marché ciblé n’est pas d’intérêt commercial pour les firmes existantes. Nous arrivons souvent à susciter l’intérêt des big pharma : comme l’AP-HP apporte la preuve de concept d’une nouvelle thérapie chez l’homme, et qu’en plus les produits

Notre mission consiste à les accompagner. Nous le faisons notamment en rappelant l’intérêt du dépôt de brevets, avant même la publication. Ce rôle de conseil est rempli par notre structure, l’Office du transfert de technologie et des partenariats industriels (OTT&PI), depuis sa création en 1992. Notre mission s’est par ailleurs renforcée depuis les années 2000, avec la volonté de la part de la direction de l’Assistance publiqueHôpitaux de Paris (AP-HP) de disposer d’une structure rentable. Une nécessité pour tous les hôpitaux depuis que l’État s’est désengagé de leur financement.

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On sait que le brevet ne suffit pas toujours à protéger une découverte. Quelle ligne de défense adoptez-vous ?

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Dans quel domaine déposez-vous le plus de brevets ?

ont déjà été validés par les autorités de santé, la validation clinique avant la mise sur le marché est accélérée. Sur un partenariat, un important laboratoire pharmaceutique a par exemple réorienté un médicament, développé pour traiter une maladie orpheline, contre la sclérose en plaques. Que viennent chercher les entreprises qui s’adressent à vous ?

Nos partenaires viennent chercher deux types de services. D’une part, de grands acteurs de l’industrie pharmaceutique collaborent surtout avec nous dans le champ des maladies orphelines. Ces dernières représentent des niches intéressantes pour eux, car il n’y a en général pas de brevets sur le point de tomber dans le domaine public. D’autre part, nous collaborons avec des PME et des PMI, essentiellement dans les dispositifs médicaux. Les personnels des hôpitaux maîtrisent le chevauchement technologique : les radiologues développent des molécules qui se combinent à l’imagerie, les cliniciens adaptent de l’électronique sur les prélèvements ou les produits thérapeutiques pour garantir leur traçabilité… En passant par nous, les petites entreprises peuvent s’introduire dans le marché du dispositif médical en apportant une valeur ajoutée, par rapport à des géants, comme Medtronic ou Johnson & Johnson. Les investissements d’avenir sont au centre de la journée APInnov du 2 juillet. Quel est leur impact sur l’innovation dans votre secteur ?

L’AP-HP est concernée par trois instituts hospitalo-universitaires, souvent associés dans ces projets à des unités Inserm. On peut les considérer comme des plates-formes ouvertes aux industriels, qui vont pouvoir accéder à des patients, des équipements, et des banques biologiques, pour des utilisations principalement en imagerie et en neurologie en ce qui nous concerne. Cela signifiera donc certainement des retombées


Innovation

cc SES 3 DATES

1992 Pharmacienne au laboratoire de biochimie de l’Hôpital Armand-Trousseau (Paris) 1997 Chargée des programmes de R&D innovants pour la société Beckman Coulter 2000 Directrice de l’Office du transfert de technologie et des partenariats industriels

T. gogny pour industrie et technologies

cc Office du Transfert de Technologie et des Partenariats Industriels

L’équipe de valorisation de l’Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) traite un portefeuille de 442 familles de brevets, 609 partenariats de R&D, et près de 167 licences. En 2011, l’OTT&PI a généré 22,4 millions d’euros de revenus pour l’AP-HP.

plus nombreuses pour nous en termes de de brevets et de licences d’exploitation. Le modèle français est-il envié à l’étranger ? Le côté avantageux ou non d’un modèle

d’innovation dépend de la façon dont le pays gère sa propriété intellectuelle. Même si notre système convient bien aux médecins français, il faut reconnaître que les États-Unis ont un modèle exemplaire. Làbas, le statut d’inventeur est tout d’abord reconnu dans la Constitution… et est attribué au premier découvreur. C’est très enviable, puisque ce dernier dispose d’une fenêtre d’un an pour parler librement de son invention et nouer des partenariats. Dans le reste du monde, c’est avant tout le déposant du brevet qui est reconnu comme l’inventeur. Ce privilège ne durera pas éternellement, puisque depuis septembre le système américain va s’aligner sur le modèle du « first-to-file ». cm

AMB 2012 vous offre de nouvelles perspectives pour les techniques de production. Plus de 1000 exposants des filières machines-outils et outillage – dont tous les leaders du marché mondial – présenteront leurs dernières innovations. Les grands thèmes de l’exposition : machines-outils avec enlèvement de copeaux et enlèvement de matière outils de précision CAD/CAM/CAE, PLM et logiciels techniques technique de mesure et assurance qualité robots, technique de maniement de pièces et d‘outils Le salon leader du secteur en 2012 vous attend ! À CÔTÉ DE L’AÉROPORT DE STUTTGART Pour plus d’informations (offres de voyages, services …), nous vous invitons à consulter le site www.amb-messe.de

Propos recueillis par Ludovic Fery

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Votre contact en France : Mme Ulrike Mayer, Chambre Franco-Allemande de Commerce et d‘Industrie, Tél. +33 (0)1 40583585, umayer@francoallemand.com


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TENDANCES

LE KIOSQUE Q Xx Xx Presse Xx La renaissance des usinesxxxxxxx Xx

Aéronautique Thales primé pour son cockpit

cc EN BREF

Le Financial Times signe une série sur Xx la tendance mondiale à la réindustrialisation, Xx dans un contexte de troubles économiques. Xx Reportage à l’appui dans une usine de l’allemand Siemens basée en Caroline du Nord, le journaliste cc FICHE Peter Marsh recense sept leviers qui peuvent redonner à l’industrie son rôle de soutien à la croissance et à l’emploi.XxSiXxtous les critères ne surprennent pas – cela fait des années que les entreprises orientent leurs produits vers des marchés de niches, délocalisent certains savoir-faire, ou innovent sur le plan écologique – certains semblent novateurs. C’est le cas Xx de la production personnalisée, de plus en plus en vogue chez Essilor, de la combinaison de technologies adoptée par un fabricant de machines suisse ou encore de la coopération avec des fournisseurs et des partenaires à l’échelle locale, pour un grand constructeur de montures italien. cm

Thales Avionics voit son projet de cockpit du futur Odicis, mené avec le cabinet Felix & Associés, récompensé par un Janus de la Prospective. Un label d’ex-

Web L’avion composite, casse-tête des ingénieurs Après l’âge d’or des métaux dans l’aéronautique, voici venu celui des matériaux composites. Mais leur essor amène aussi son lot de questions techniques, au premier rang duquel se trouve la résistance. La plus grande difficulté pour les ingénieurs est de prédire le comportement des composites en vol, car les propriétés mécaniques varient en fonction de la taille des pièces. L’outil de choix en la matière, raconte The Engineer, reste la modélisation. Celle-ci permet de projeter les résultats obtenus à partir de tests sur des échantillons à de grandes structures. Comme cela ne suffit pas, les ingénieurs prennent en général une marge de sécurité en ajoutant plus de matériau aux zones les plus sollicitées, ce qui ne va malheureusement pas dans le sens de l’allègement. cm c cRÉFÉRENCES : The Engineer, 11 juin 2012, « In the line of fibre », http://tinyurl. com/c3uu65o

Publication Le stockage géologique du CO2 cause-t-il des séismes ?

Des chercheurs de l’Université de Stanford contestent l’intérêt du stockage géologique du CO2, qu’ils qualifient de risqué pour une faible probabilité de réussite. Dans un article publié dans la revue PNAS, les géophysiciens arguent que l’injection de dioxyde de carbone dans des formations sous-terraines peut causer des séismes, au même titre que l’activité de forage. Surtout, même avec des séismes de faible amplitude, le CO2 risque de s’échapper par des brèches et d’être réémis dans l’atmosphère. Des recherches qui invitent à la prudence, alors que plusieurs expérimentations sont en cours. cm c cRÉFÉRENCES : PNAS, 18 juin 2012, « Earthquake triggering and large-scale geologic storage of carbon dioxide »

BONUS c

La raquette de tennis qui permet de se comparer aux meilleurs mondiaux www.babolat.com/#/tennis/fr/whatshot/685

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MARQUEUR DE MATURITÉ IT

RECHERCHE

Internet Lancement réussi de l’IPv6 La transition vers le nouveau protocole de communication Internet IPv6 a officiellement débuté le 6 juin. Plusieurs grands noms de l’Internet ont adopté définitivement ce corpus de règles de communication, qui prévoit un codage des adresses IP sur 128 bits. Une migration en principe transparente pour les utilisateurs, qui présente l’avantage de créer un stock à peu près inépuisable de 1036 adresses (contre 32 bits pour 4,3 milliards d’adresses avec l’actuel IPv4). Lors de la journée du 6 juin, destinée à lancer le mouvement de l’adoption du nouveau protocole par l’ensemble des acteurs, une forte hausse du trafic IPv6 a bien été observée sur certains points d’interconnexion. Mais la migration complète de l’ensemble du réseau prendra plusieurs années. cc M. V. DÉVELOPPEMENT

PRODUCTION

D.R.

c cRÉFÉRENCES : Financial Times, 10 juin 2012, « Industry: Future factories »

cellence décerné par l’Institut français du design. Ce démonstrateur, adaptable à tout hélicoptère et avion civil ou militaire, est basé sur un unique écran tactile. Il offre une flexibilité dans l’architecture du cockpit, une grande visibilité, une optimisation de la surface disponible et une continuité de l’information. But : améliorer la sûreté de fonctionnement, mais aussi la commuCe démonstrateur nication hommede cockpit est doté machine, en réduid’un écran tactile. sant le coût de développement. Le jury a apprécié la mise de la technologie au service du pilote et le scénario d’usage, proche d’une fonctionnalité grand public, en rupture avec les cockpits actuels. cc J.-F. P.


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sur la technologie de pneu vert de Lanxess.

TENDANCES

Matériaux L’avenir du pneu vert passe par les terres rares

cc EN BREF

sion car présent en quantité dans les éoliennes et les moteurs des véhicules électriques, pourrait devenir encore plus recherché avec la mise en place d’ici fin 2012 d’un étiquetage environnemental des pneumatiques en Europe. Ce métal sert en effet de catalyseur au chimiste Le caoutchouc butadiène catalysé allemand Lanxess, qui produit deux au néodyme est le matériau de base ce pneu. molécules stratégiques pour la fabrication de pneumatiques plus économes en carburant. L’industriel se veut rassurant. « Nous aurons assez de néodyme et de butadiène pour assurer la production de nos molécules de valeur ajoutée », a assuré le PDG Axel C. Heitman, à l’occasion d’une conférence de presse donnée dans l’usine Lanxess de Port-Jérôme (Seine-Maritime). Mais avec une croissance de 10 % au niveau mondial, le marché du pneu vert risque bel et bien de perturber l’approvisionnement en néodyme, selon les spécialistes de ce secteur. cc L. F. MARQUEUR DE MATURITÉ IT

RECHERCHE

Une centaine de paramètres mesurés, contre 18 anciennement. Le cytomètre de masse, inauguré le 5 juin 2012 Le cytomètre de masse sur le site du CEA servira aux recherches de Fontenay-aux-Roses sur les vaccins et les (Hauts-de-Seine), maladies infectieuses. a pour but d’identifier de nouveaux marqueurs biologiques à la surface des cellules. Cet équipement unique en Europe sera utilisé principalement par des compagnies pharmaceutiques pour accélérer le développement de molécules thérapeutiques. cm

DÉVELOPPEMENT

PRODUCTION

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La liste des écotechnologies dépendantes des terres rares s’allonge. Le néodyme, élément sous ten-

Mesures Bertin Pharma inaugure un scanner pour cellules


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TENDANCES

Électronique Des écrans plus fidèles que le papier

cc EN BREF

Optique Des cristaux liquides en micro-gouttes

cc AGENDA

Prix Les entreprises vertes à l’honneur

Fuji Xerox a mis au point un papier électronique moins terne et offrant un meilleur rendu des couleurs que les technologies disponibles sur le marché.

Des cristaux liquides ont été fragmentés en gouttelettes microscopiques par des chercheurs de l’Institut national d’optique, en Italie. Ils sont parvenus à manipuler d’infimes quantités de cette substance en la déposant sur un substrat de niobate de lithium recouvert de polydiméthylsiloxane, puis en induisant un champ électrique par effet pyroélectrique. Des microlentilles à focales variables pourraient ainsi être produites. cm

Ce support a été lancé lors du salon américain de l’organisation interprofessionnelle society information display (SID) 2012, à Boston (États-Unis). Dépourvu de filtres, cet « e-paper » exploite la technologie de l’électrophorèse, qui assure le déplacement des particules d’encre sous l’effet d’un courant électrique. Ce prototype de 5 pouces de diagonale propose 600 par 800 pixels (200 dpi) et reflète environ 30 % de la lumière reçue. La technologie utilisée repose sur des particules rouges et bleues réparties dans un bain blanc. Fuji Xerox veut améliorer son procédé par ajout du jaune. Objectif : obtenir un spectre des couleurs supérieur à celui offert par l’impression sur papier. cc M. B. MARQUEUR DE MATURITÉ IT

Le prototype présenté offre une définition de 600 x 800 pixels. Son contraste est de 10 : 1 et il renvoie environ 30 % de la lumière reçue.

RECHERCHE

c Dépôt des dossiers ouvert jusqu’au 14 septembre. http://www.developpementdurable.gouv.fr/ Prix-Entreprises-etEnvironnement,27930.html D.R.

Ces microgouttes de cristal liquide peuvent devenir des microlentilles à focales variables.

Comme chaque année depuis vingt-cinq ans, les prix entreprises et environnement distingueront les industriels les plus vertueux en termes de développement durable. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 14 septembre 2012 dans cinq catégories : écoproduit pour le développement durable, technologies économes et prores, innovation dans les écotechnologies, management et initiatives pour le développement durable et biodiversité et entreprises. Les prix seront décernés le 27 novembre à Lyon-Eurexpo, dans le cadre du salon Pollutec. cm

DÉVELOPPEMENT

PRODUCTION

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TENDANCES

Énergie Des cellules solaires comme des ailes de papillon

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grâce aux équipements et produits présentés sur le salon Equip’Usine ! La structure en écailles des ailes de papillons leur permet de collecter les rayons du soleil.

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Pour lire l’avenir des cellules solaires thermiques, le professeur Tongxiang Fan, de l’université de Shanghai Jiao Tong (Chine), a choisi de plonger au cœur de la structure des ailes de deux espèces de papillons noirs asiatiques. Il a ainsi découvert la clé de

EUREXPO LYON

18-19 SePteMbre 2012

leur capacité à emmagasiner la chaleur. La mélanine, un pigment foncé, n’en est pas la seule responsable. Les écailles, qui se chevauchent comme les tuiles d’un toit, sont constituées de deux couches : celle du dessus est constellée de petits trous aux parois abruptes, qui emmènent la lumière jusqu’à la couche inférieure. Les grandes longueurs d’onde sont absorbées par les parois, tandis que les plus courtes sont capturées par la membrane située sous les écailles. Les prototypes créés à partir de ce modèle ont permis de produire deux fois plus d’hydrogène que les modules solaires classiques. ccA. CH.

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L’éditeur de simulation numérique MSC Software a annoncé qu’il doterait chaque trimestre trois chercheurs de licences de ses logiciels pour mener à bien leurs travaux. La première promotion est constituée de scientifiques chinois, américain et sud-africain. Leurs projets visent respectivement à améliorer la dynamique d’un système d’amarrage de vaisseaux spatiaux, gérer l’analyse mécanique du projet de véhicule militaire américain AVM et étudier la mécanique cardiaque après un infarctus du myocarde. cm

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TENDANCES

cc EN BREF

Électrotechnique Une prise pilotée à distance

Regardez la présentation du microscope Stehm.

Électronique La guerre des puces mémoire empilées

Disponible depuis le 4 juin, la prise électrique My Plug d’Orange se pilote par SMS. Il est possible de la mettre en ou hors fonction, de savoir si un appareil y est relié, d’obtenir un suivi de consommation sur les dernières 24 heures. Ce produit comprend un abonnement SMS illimité valable 3 ans après activation. cm

Imagerie Un microscope à la puissance inégalée

L’Hybrid Memory Cube est composé d’un empilement 3D de couches de mémoire vive.

Une technologie de puces mémoires en 3D alternative à l’Hybrid Memory Cube a été récemment présentée par le comité en charge de la définition des standards ouverts en matière de mémoire, le Jedec. Défendu par des

acteurs de premier plan (Intel, Micron, Microsoft ou Samsung notamment), le système Hybrid Memory Cube consiste à empiler des puces de mémoire au sein d’un seul et même composant. En passant de 2 à 3 dimensions, densité de stockage et bande passante progressent. Pour ses pro-

Des capacités 20 millions de fois supérieures à celles de l’œil humain.

L’université de Victoria, au Canada, a accueilli début juin un microscope d’une puissance inédite, construit spécialement par Hitachi High Technologies. Le Stehm (Scanning transmission electron holography microscope) combine un faisceau d’électrons à vortex, 50 lentilles et plusieurs techniques holographiques. Il peut atteindre une résolution de l’ordre du picomètre, indiquer la nature des atomes observés et assurer leur manipulation. cm

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moteurs, ce système se destine dans un premier temps aux serveurs. Une approche contestée par le Jedec, qui soutient un concept concurrent, le Wide-IO. Celui-ci conserve le système 3D d’empilement des puces, mais reprend l’essentiel des technologies actuelles afin d’en limiter les coûts et d’en accélérer l’adoption par le marché. Objectif : une mise en œuvre dès 2014 dans les ordinateurs personnels, téléphones portables et autres terminaux. À terme, les barrettes mémoire pourraient laisser place à des composants inspirés des microprocesseurs. cc M. B.

Énergie Prospection sismique en trois dimensions Pour explorer, caractériser depuis une zone proche de la surface et planifier l’intégrité des puits d’hydrocarbures marins, le groupe de services pétroliers Schlumberger propose une technologie sismique innovante.

À l’inverse des méthodes classiques (en haut), IsoMetrix analyse l’intégralité d’une zone (en bas).

Fruit de dix ans de R&D, IsoMetrix fournit des images d’une précision inégalée en captant en trois dimensions le champ des ondes générées pour les besoins de l’exploration et réfléchies par le milieu analysé. Le recueil de ces données est effectué par une antenne acoustique sismique qui intègre des multicapteurs microsystèmes électromécaniques (Mems). La société a également peaufiné les algorithmes destinés à traiter le volume sans précédent des données ainsi obtenues. Selon Schlumberger, cette technologie, validée lors d’essais sur le terrain, devrait permettre de mener des explorations actuellement impossibles. cc M. V.

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Stockage

Watt else ? ccPAGE 24

Batteries

Cinq technologies à suivre ccPAGE 26

Organisation

Faites le plein d’heures creuses ccPAGE 29

Pour aller plus loin

L’enquête continue sur internet ccPAGE 31


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EN COUVERTURE

ÉNERGIE

Le stockage monte en puissance Pièces maîtresses de nos appareils mobiles, les batteries profitent aussi de l’essor du transport électrique. Les efforts de R&D visant à améliorer leurs performances et à limiter leur poids et leur coût s’intensifient. Du côté des gestionnaires de réseau électrique, l’augmentation continue de la consommation et le recours croissant aux énergies renouvelables, qui produisent en dents de scie, nécessitent également de recourir au stockage. Signe des temps : les industriels peuvent désormais être rémunérés s’ils développent une stratégie visant à consommer hors des pics de demande. Une tendance à surveiller pour maîtriser ses coûts. cm

Conçu par le CEA, ce réservoir de stockage d’hydrogène sous forme d’hydrures métalliques est destiné à une pile à combustible.

P. AVAVIAN / CEA

DOUBLEMENT Intermittentes, les EnR nécessiteront de doubler la capacité de stockage énergétique d’ici 2030, selon l’union française de l’électricité.

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EN COUVERTURE

Saft mise sur les énergies renouvelables pour exporter ses batteries.

Stockage Watt else ? À mesure que le réseau électrique se complexifie, assurer l’équilibre entre l’offre et la demande devient un casse-tête. Entre les gestionnaires de réseau et les producteurs d’électricité, la place est libre pour des acteurs capables de lisser les écarts de puissance. Pour assurer ce rôle de tampon, les technologies de stockage s’affûtent. Des transports à l’usine en passant par le stockage dédié, revue de détail.

cc Des batteries de plusieurs

n matière énergétique, la logique du flux tendu a du plomb dans l’aile. Contrairement à l’idée selon laquelle stocker l’énergie est coûteux et générateur de déperdition, le stockage intéresse un nombre croissant d’industriels. D’une part, l’explosion des technologies nomades et la volonté de faire démarrer la voiture électrique donnent du souffle aux recherches sur les batteries.

D’autre part, l’essor des énergies renouvelables soumet l’offre d’électricité au soleil et au vent et l’électrification des transports redessine la courbe journalière de demande électrique. Continuer à répondre à tout moment à la demande dans ce contexte constitue, pour les gestionnaires de réseau et les producteurs d’électricité, un véritable défi. Or le stockage peut les y aider. Ils pourraient ainsi soutenir les acteurs émergents

Un électrolyseur permet de fournir l’énergie solaire à la demande c Pour

s’insérer harmonieusement dans les réseaux électriques existants, les énergies d’origine renouvelables doivent soutenir le réseau au moment des pics de demande plutôt que d’y intégrer massivement de l’énergie lors des pics de production. Pour relever le défi, Helion, filiale d’Areva, a lancé avec l’université de Corse et le CEA la plate-forme Myrte (pour mission hydrogène renouvelable pour l’intégration

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au réseau électrique). Située à Ajaccio, cette installation inaugurée début 2012 vise à limiter le recours aux centrales thermiques en développant le stockage de l’énergie photovoltaïque. La plate-forme permettra d’évaluer la pertinence de miser sur un électrolyseur pour convertir l’électricité en hydrogène et oxygène pendant les heures de faible consommation. Lors d’un pic de demande,

une pile à combustible reconvertit l’hydrogène et l’oxygène en électricité. Le projet de recherche inclut également l’étude du vieillissement des matériaux et des systèmes et l’évaluation de l’efficacité d’un panel de stratégies de commande. Il comprend enfin un volet de validation des résultats d’un logiciel développé par l’université de Corse pour simuler la répartition des flux énergétiques.

millions de watts

« Le premier service pour soulager le réseau sera de stocker du mégawattheure de puissance pour le restituer plus tard », prévoit Olivier Lacroix, directeur de l’activité innovation chez Enea consulting. Ce stockage de moyenne ou grande échelle, dit stationnaire, repose sur le développement de technologies appropriées. Plusieurs sont en lice. En pôle position, les batteries lithium-ion jouissent de la maturité acquise dans les

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E

capables d’absorber l’électricité des pics pour la restituer ou de consommer pendant les creux (voir encadré). Pour les industriels, accompagner cette évolution pourrait se révéler rentable.

La plate-forme Myrte convertit l’électricité produite par les panneaux solaires en hydrogène et en oxygène pendant les heures de faible consommation. L’énergie est ensuite restituée via une pile à combustible.


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transports et l’électronique grand public. Le fabricant Saft a ainsi développé une gamme dédiée au stockage stationnaire. Ses conteneurs Intensium Max sont en ce moment à l’essai pour stocker respectivement 1 MW et 1,6 MW d’énergies renouvelables à Hawaii et en Arizona. Tous les géants du lithium-ion, comme A123 system ou BYD, suivent cette tendance à la montée en puissance. Sur ce terrain, des technologies moins denses mais plus robustes pourraient cependant s’imposer. Exemple : les batteries semi-liquides. En lieu et place des électrodes solides, celles-ci mettent en œuvre deux liquides différemment chargés en ions, qui génèrent un courant électrique via une membrane. Pionnière en la matière, la société irlandaise RedT expérimente plusieurs pilotes de 5 kW. Sa batterie au vanadium supporterait un nombre de cycles de charge et de décharge plus de dix fois supérieur à ce que peut encaisser le lithium-ion. Les procédés industriels ont également un rôle direct à jouer : « l’usine peut faire office de batterie en déplaçant ses consommations en heure creuse et vendre ce ser-

vice auprès des opérateurs de réseaux », explique Olivier Lacroix. Une stratégie dite d’effacement dont certains acteurs, comme la start-up Energy Pool, se sont fait une spécialité. L’entreprise agrège les reports de consommation de plusieurs industriels pour vendre des paquets d’effacement aux heures de pointe à EDF. « Il est déraisonnable de financer des centrales à gaz utilisées quelques heures par an pour combler les pointes de demande, quand il suffit de financer de l’effacement », justifie son PDG Olivier Baud. Pour l’heure réservé aux industries boulimiques d’électricité, ce type de service pourrait bénéficier à un nombre croissant de procédés à mesure que le pilotage des effacements s’affine et que les incitations financières se développent. cc Des

technologies émergentes et prometteuses

Reste le secteur en plein essor des transports électriques. Intelligemment piloté, l’appel de puissance généré pendant leur recharge pourrait s’effectuer en douceur et ménager le réseau. À condition que les véhicules soient dotés de batteries suffisamment denses en énergie et capables d’encaisser un meilleur appel de puissance. La batterie lithium-ion, aujourd’hui largement majoritaire, n’a pas dit son dernier mot. La baisse de ses coûts est conditionnée par une montée en régime industrielle. Des progrès incrémentaux sont attendus pour augmenter sa densité énergétique. Pour trouver une véritable rupture en matière d’autonomie, talon d’Achille du transport électrique, des acteurs académiques d’ampleur mais aussi des industriels tels que General Motors et IBM explorent les batteries lithium-air. En utilisant une électrode en carbone et de l’air, en lieu et place de composés lourds, elles ont le potentiel de réduire considérablement le poids et de tripler la densité massique d’énergie. Les supercondensateurs visent à compenser une autre faiblesse majeure du lithiumion. À savoir : son manque de réactivité lors de charges ou de décharges massives et rapides. Compromis entre la puissance d’un condensateur et la capacité de stockage d’une batterie, les supercondensateurs bénéficient de progrès qualitatifs significatifs chez des fournisseurs comme Ioxus ou Maxwell Technologies. Ils permettraient de

ccOlivier Lacroix Directeur de l’activité innovation chez Enea Consulting

« La loi Nome va favoriser les stratégies de stockage » Les mécanismes de marché en place ne sont pas suffisants pour inciter à l’investissement dans des systèmes de production de pointe. Pour y remédier, la loi Nome (Nouvelle organisation des marchés de l’électricité) prévoit la mise en place d’une obligation de capacité pour les fournisseurs d’électricité. Ceux-ci devront être en mesure de disposer en permanence de suffisamment de puissance pour l’ensemble de leurs clients. Cette loi prévoit également la création d’un marché de capacité, permettant aux différents acteurs d’externaliser cette obligation. Cette évolution du marché, dont les détails de la mise en œuvre ne sont pas encore connus, permettra de promouvoir le développement de dispositifs d’effacement dans des industries énergivores et de systèmes de stockage d’énergie en plus des actuelles centrales de pointe.

généraliser des applications comme la récupération d’énergie au freinage des transports lourds. La filière hydrogène, enfin, joue le grand écart. Elle ambitionne de convertir l’électricité sous forme d’hydrogène – par une opération chimique d’électrolyse de l’eau – pour la consommer à l’autre bout dans des transports ou logements équipés de piles à combustible. L’avenir se chargera sans doute de faire le tri parmi cet éventail de technologies émergentes. Pour les industriels, il est en tout cas temps de s’intéresser au stockage énergétique. cm ccHugo leroux hleroux@industrie-technologies.com

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www.industrie-technologies.com RedT industrialise

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la batterie liquide.

Batteries Cinq technologies à suivre La technologie lithium-ion a beau régner sans partage dans le domaine des batteries, son amélioration fait pourtant l’objet d’intenses recherches. En parallèle, des technologies concurrentes séduisent industriels et chercheurs. Selon les usages, le stockage pourrait miser, à l’avenir, sur l’une ou l’autre de ces cinq technologies à suivre de près. ccHUGO LEROUX ET ANTOINE CAPPELLE hleroux@industrie-technologies.com

1. Les lithium-ion s’allègent La densité énergétique des batteries lithium-ion ne cesse de progresser. C’est notamment l’introduction de nouveaux matériaux, dont le silicium, qui a permis d’augmenter la quantité d’énergie délivrée à poids égal. Plus rarement, l’innovation porte sur l’électrolyte intermédiaire : la batterie de la voiture en libre-service Blue Car, fonctionnant à chaud, utilise des polymères. L’amélioration de la densité d’énergie pouvant nuire à la longévité ou à la densité thermique, les constructeurs font des compromis en fonction des usages.

c Points forts Leur densité énergétique surpasse celle de l’ensemble des autres technologies exploitables. Elle peut atteindre environ 250 Wh/kg.

c Points faibles Sur les véhicules, l’autonomie est limitée à 180 km environ pour 200 kg de batterie. Quant à la longévité, elle est d’une dizaine d’années maximum.

c Applications Omniprésente dans l’électronique portable grand public avec les baladeurs, ordinateurs ou téléphones, cette technologie a conquis les véhicules et le stockage stationnaire, qui compense l’intermittence des énergies renouvelables. On la trouve également dans le spatial et le militaire.

Cette batterie lithium-ion signée Johnson Controls-Saft se range sous le capot de la Mercedes S400 hybride. Ses 36 éléments occupent peu ou prou le même volume qu’une batterie 12 V au plomb classique et ne pèsent que 27 kg.

Les sociétés Saft et A123 sont incontournables. Côté recherche, le Liten, le CEA-List et le Laboratoire de réactivité et chimie des solides s’intéressent de près à cette technologie. En France, le RS2E (réseau sur le stockage électrochimique de l’énergie) fédère les chercheurs et les industriels du secteur.

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P. GUITTET

c Principaux acteurs


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2. Prometteuses, les solutions métal-air doivent faire leurs preuves Le projet « Battery 500 » d’IBM vise la mise au point d’une batterie (en test sur la photo ci-contre) offrant à une voiture électrique une autonomie de 800 km.

Cette technologie émergente repose sur l’utilisation de l’air comme réactif pour produire des ions qui oxydent un métal et récupérer l’énergie issue de cette réaction. La possibilité de recharger ces batteries a été démontrée, mais les performances sont encore loin des modèles théoriques. Reste à trouver des matériaux suffisamment stables pour garantir la longévité. Pour limiter les coûts, le zinc pourrait se montrer plus avantageux que le lithium.

c Points forts Leur légèreté est garantie par le recours à l’air, d’où une densité d’énergie qui pourrait atteindre 1 000 Wh/kg, soit bien plus que celle des batteries actuellement disponibles sur le marché.

c Points faibles Leur coût est encore trop élevé.

c Applications Le transport est le principal secteur ciblé. Avec une seule charge, une voiture pourrait parcourir jusqu’à 800 km.

c Principaux acteurs Les chercheurs du Laboratoire de réactivité et chimie des solides et de l’université du Missouri, mais aussi ceux d’IBM, s’y intéressent de près.

3. Les batteries liquides lissent les énergies renouvelables Cinq pilotes de cette technologie, qui repose sur la différence de potentiel chimique entre deux solutions liquides chargées, seront inaugurés cette année par la société RedT. L’industriel a déjà installé l’une de ses batteries liquides à Oxford. Celle-ci absorbe l’excès de production d’une centrale photovoltaïque pour les revendre la nuit. RedT prévoit de commercialiser des modèles de 5 kW d’ici deux ans.

c Points forts

REDT ; IBM

Le nombre de cycle est infini. Contrairement au lithium, le vanadium n’est pas un élément rare. Basée sur une technologie dite semi-liquide au vanadium, cette batterie a été conçue par RedT. Ses électrodes sont deux solutions différemment chargées en vanadium et séparées par une membrane.

c Points faibles L’architecture de ces batteries est complexe et leur volume, important.

c Secteur ciblé Le stockage de l’énergie renouvelable.

c Principaux acteurs Trois sociétés s’intéressent à cette technologie : RedT (Irlande), Ashlawn Energy (États-Unis) et Cellstrom (Autriche).

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Interview de Florence Lambert (CEA) : « La technologie des piles à combustible est mature. »

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4. Les supercondensateurs décuplent la puissance Complémentaires des batteries, les supercondensateurs stockent peu d’énergie mais fournissent de la puissance. Selon des travaux récents, des électrodes de carbone nanoporeuses augmentent la quantité d’énergie qu’ils stockent. La recherche s’oriente donc vers l’optimisation des matériaux.

c Points forts La puissance fournie est importante. De plus, leurs composants ne sont pas altérés par les cycles de charge et décharge.

c Points faibles Ils stockent une quantité d’énergie très limitée.

c Applications Précieux dans les transports en complément des batteries, ils fournissent la puissance nécessaire aux accélérations et peuvent être rechargés par freinage. Ils conviennent plus largement aux utilisations brèves, comme les flash.

c Principaux acteurs Les supercapacités de Batscap absorbent et restituent de fortes puissances électriques sur des temps très courts (quelques secondes ou dizaines de secondes).

Batscap, émanation du groupe Bolloré dans laquelle EDF a pris une participation de 20 % en commercialise. L’université Pierre et Marie Curie et l’université Toulouse-III travaillent à leur optimisation.

5. La pile à combustible passe du labo à l’usine Côté utilisateur, Daimler prépare les voitures à hydrogène de série pour 2014. Côté producteur, le CEA s’apprête à construire une ligne pilote de fabrication de piles à combustible, pour accélérer le transfert vers l’industrie. En parallèle, la recherche pour limiter la quantité de platine, métal précieux employé dans le catalyseur, se poursuit.

c Points forts Les technologies de fabrication des cœurs de pile, basées sur de l’emboutissage de tôle, sont déjà bien maîtrisées. La densité énergétique et la puissance sont importantes.

c Points faibles Cette technologie reste trop chère pour qu’une voiture y recoure exclusivement. Seuls des prolongateurs d’autonomie, qui alimentent les véhicules en complément d’une batterie sont envisageables. L’hydrogène étant reformé à partir de gaz naturel, cette technologie n’est de plus pas renouvelable. Enfin l’intégration des piles dans les appareils destinés à les utiliser reste à effectuer.

c Applications Le recours à des piles à combustible est envisagé pour les transports de fortes puissances et le stockage d’énergies renouvelables. Le CEA travaille sur les cœurs de piles, la société McPhy s’intéresse au stockage, l’entreprise SymbioFCell planche sur l’ingénierie et Air liquide est impliqué dans le développement de piles à combustibles via sa filiale Axane.

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Le CEA-Liten développe des piles à hydrogène pour l’automobile, avec des membranes échangeuses de protons (PEMFC, pour Proton exchange membrane fuel cell).

CEA ; BATSCAP

c Principaux acteurs


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Le sidérurgiste MSSA mise sur le trading énergétique.

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Organisation Faites le plein d’heures creuses Un site industriel peut fabriquer ses produits intermédiaires en périodes creuses, pour les utiliser en période de pointe. Décaler sa consommation d’électricité constitue une stratégie payante pour soulager les opérateurs d’électricité face aux pics de demande. Ou quand optimisation de procédé et trading énergétique font bon ménage… Mode d’emploi.

P

roduction de chaleur, de froid, broyage de matière première, galvanisation de métaux… le point commun entre tous ces procédés ? Ce sont des opérations intermédiaires énergivores. Et elles peuvent être opportunément déplacées, pour alléger la facture d’électricité. Tenus d’assurer l’équilibre entre la demande et l’offre d’énergie sur un réseau de plus en plus complexe, gestionnaires de réseaux et producteurs d’électricité vont déployer de plus en plus d’incitations pour utiliser les procédés industriels comme un stock d’énergie. À la seule condition pour ces procédés d’améliorer leur flexibilité !

La première carte à jouer est celle de l’optimisation tarifaire. « C’est le principe du ballon d’eau chaude : vous reportez une opération énergivore au moment où les tarifs sont incitatifs, moyennant des stockages intermédiaires. Bien sûr, la stratégie est plus complexe sur un procédé industriel mettant en jeu des dizaines de machines et optimisé depuis 30 ans », explique Louis Jacquelin du cabinet de conseil en énergie Enea. À ce niveau, le stockage thermique a déjà prouvé sa viabilité. La société Cristopia installe chez des industriels des cuves de stockage permettant de décorréler une production de froid de son utili-

sation. « Cet investissement peut générer des économies significatives chez les gros consommateurs de froid en agroalimentaire, chimie ou pharmacie », souligne Fabien Balzana, directeur marketing de Cristopia. Grâce à un tel dispositif de stockage, la brasserie Harp, à Dublin, a ainsi réduit sa demande électrique en période de pointe de 45 %, reportant 10 000 kWh journaliers en tarifs nocturnes. cc Jouez

sur les tarifs de l’électricité

À l’image du froid, toute fabrication de produit intermédiaire s’effectuant de manière intermittente et intense en énergie peut être mise à profit. Le cas du papetier Nippon Paper de Port Angeles, aux États-Unis, fait école. Cet énorme consommateur d’électricité a déplacé le gros du broyage de copeaux vers une période de creux sur le réseau électrique. Stockant la pulpe de papier pour son utilisation ultérieure, il

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La cuve de 94 m3 d’Aquitaine Pharm International stocke une énergie frigorifique de 5 000 kWh utilisée pour lisser la consommation électrique.

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COMMENT L’INDUSTRIE SOULAGE LE RÉSEAU

IMPORTATIONS

RENOUVELABLE

Cinq questions à se poser

Les producteurs d’énergies et le gestionnaire de réseau (RTE) assurent l’équilibre entre l’offre et la demande à tout moment.

L’agrégateur de capacité rassemble les possibilités d’effacement de plusieurs industriels et vend un « lot » d’effacement.

CONSOMMATION HAUTE

59 300

47 800

RTE

0

CONSOMMATION BASSE

6

12

18

24

Quelles sont les étapes intermittentes de mon procédé ? Ce sont les plus faciles à déplacer ou flexibiliser.

2.

Quels éléments interviennent ? Repérer les plus faciles à stocker.

3.

Quels niveaux d’énergie sont mis en jeu ? Privilégier les plus intensifs en énergie.

4.

Quelles sont les contreparties du stockage ? Évaluer les pertes de souplesse opérationnelle et l’investissement ?

1.

Quelles sont les voies de valorisation de cet investissement ? On peut jouer sur les tarifs variables de l’électricité ou sur la rémunération de services auprès du fournisseur d’électricité en termes de modulation de la demande.

heures

Production aux heures pleines Production aux heures creuses

AGRÉGATEUR

Chaque industriel instrumente et aménage son procédé pour s’effacer sur commande de l’agrégateur. ENTREPRISE

soulage ainsi l’opérateur de réseau de quelque 25 MW de consommation en période de pic. Reste qu’en dehors des « Pantagruel de l’énergie » qui jouent sur des économies d’échelle, miser sur le tarif nocturne ne compense pas toujours l’investissement pour chambouler un procédé. D’autres stratégies rémunératrices peuvent alors être envisagées. cc Monnayez

votre souplesse aux fournisseurs d’énergie

Via le système d’effacement jours de pointe (EJP), EDF rémunère les industriels capables d’« effacer » leur consommation sur demande. Longtemps resté lettre morte car des sites industriels seuls peinaient à se mettre à la diète avec un seul jour de préavis, ce mécanisme connaît un essor nouveau grâce à l’apparition d’un acteur intermédiaire : l’agrégateur de capacités. La start-up française Energy Pool agrège les créneaux d’effacement de gros

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1.

MW

Pour atténuer les pics de demandes, producteurs et gestionnaires de réseau rémunèrent les « non-demandes » : l’effacement.

DEMANDE D’ÉLECTRICITÉ EN FRANCE

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ENTREPRISE

ENTREPRISE

consommateurs. Elle vend ainsi des « lots » d’effacement uniformes et rémunère chaque client en retour. « En relation avec les clients industriels, nous regardons comment piloter le procédé et moduler sa demande énergétique sur commande », précise Olivier Baud, PDG d’Energy Pool. Mariant l’optimisation de procédés et le trading énergétique, les agrégateurs aident ainsi leurs clients à valoriser les reports judicieux qu’ils opèrent dans leurs procédés. Si Energy Pool s’intéresse uniquement pour le moment aux « grands comptes », les incitations à l’effacement devraient toucher de plus en plus d’industries grâce à la loi adoptée en 2010, dite Nouvelle organisation des marchés de l’électricité (Nome). « Elle prévoit l’instauration à moyen terme d’un marché de capacité qui poussera les fournisseurs à rémunérer plus largement l’effacement », explique Bernard Declercq, chef du département éco efficacité des procédés industriels chez EDF R&D.

La branche prospective d’EDF évalue déjà la faisabilité technique d’instrumenter et de piloter à distance plusieurs dizaines d’opérations industrielles indépendantes. « Broyage de cailloux en cimenterie, gestion des fours à arc en aciérie, froid agroalimentaire… chaque opération, même de consommation moyenne, est potentiellement valorisable si elle est agrégée dans un tout. À condition d’opérer l’effacement en bonne intelligence avec l’industriel », estime Bernard Declerck. En attendant l’avènement des mécanismes financiers adéquats, rien n’empêche d’évaluer d’ores et déjà la flexibilité de son procédé et sa capacité à absorber l’énergie. cm ccHUGO LEROUX hleroux@industrie-technologies.com

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CENTRALES


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Stockage de l’énergie Notre enquête continue sur Internet Smart grid, généralisation des véhicules électriques, essor des énergies renouvelables, explosion des appareils nomades : dans un contexte en pleine évolution, les technologies de stockage de l’énergie intéressent un nombre croissant d’acteurs. Pour en savoir plus sur, rendez-vous sur notre site Internet, rubrique « l’enquête continue ».

Rapport Petit guide pratique du stockage

Vidéo 1 min 46 s chez A123 Systems

Le cabinet de conseil en énergie Enea consulting a publié un état des lieux pratique sur les technologies de stockage de l’énergie. En prolongement

Comment sont fabriquées les batteries lithium-ion ? Comment sont-elles assem-

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de son dossier dédié au stockage d’énergie, IT vous en propose la lecture. De la batterie lithium-ion aux volants d’inertie : à chaque technologie de stockage de l’énergie ses perspectives technologiques et ses marchés potentiels. Ce rapport propose en 16 pages synthétiques un aperçu des différentes technologies, de leur maturité et de leurs perspectives industrielles. Le document présente des graphiques clairs et des focus sur quelques applications marquantes. cm

Article Une batterie de solutions Saft, BYD, A123, NGK : la bataille fait rage entre les fabricants de batteries.

Enjeu : s’affirmer sur le marché émergent du stockage des énergies renouvelables pour absorber et lisser l’effet « montagne russe » qu’elles produisent sur le réseau. Une composante essentielle des futurs « réseaux intelligents » ou smart grids. De la Chine à l’Arizona en passant par Hawaï ou le Japon, les industriels spécialistes du stockage stationnaire courent le monde pour proposer leurs installations dédiées. cm

blées en pack ? En vue de leur utilisation dans des véhicules électriques ? Pour le savoir, poussez les portes du site de l’industriel américain A123 Systems, dans le Michigan. Dans cette usine dédiée à la production de packs de batteries destinés aux véhicules électriques, vous pourrez observer le circuit d’assemblage d’un pack. cm

DE L’INTELLIGENCE DANS LE RÉSEAU Un dossier complet sur les promesses et les défis du smart grid, qui vise à affiner le pilotage de l’énergie pour associer de façon souple lignes électriques, informatiques et télécoms.

LE PÈRE DE LA BATTERIE AU LITHIUM La saga des batteries lithium-ion, aujourd’hui omniprésentes dans notre quotidien, a débuté en 1977, avec le dépôt d’un brevet.

TRANSFORMER SON CORPS EN BATTERIE Vous pensez connaître tous les types de batteries exisants ? Et si c’était votre corps qui constituait un réservoir d’énergie ? Une piste qui mobilise les scientifiques depuis la fin des années 1990.

IT n°929, janvier 2011

IT n°881, septembre 2006

IT n°920, mars 2010

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PHOTO-TECH

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PHOTO-TECH

Mine sombre

abaca

Cet excavateur à chaîne à godets exploite un filon de lignite sur le site de Vattenfall situé dans la région de Lausitz, à l’est de l’Allemagne. Pour limiter l’impact paysager de ses activités d’extraction de lignite, destiné à la production d’électricité dans des centrales à charbon, Vattenfall a élaboré un programme de remise en culture de ses mines à ciel ouvert.

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www.industrie-technologies.com Regardez nager

PHOTO-TECH

Un scanner au pied marin À l’aide de ses pieds ventouses, le scanner conçu par des chercheurs de l’Institut Fraunhofer de mathématiques industrielles, en Allemagne, s’attache aussi bien à la verticale qu’à l’horizontale. Il peut inspecter, par la technologie des ultrasons, des pièces métalliques de 45 centimètres d’épaisseur et détecter des fissures de l’ordre de quelques millimètres, y compris sur les surfaces incurvées. Ce qui manque le plus souvent à l’inspection manuelle avec une sonde.

Plus vrai que nature

FRaUnhOFeR ; aFP

Ce poisson cyborg imite à merveille la silhouette, les reflets et la nage du pagre. Il est l’un des robots marins développés par le constructeur naval sud-coréen Daewoo dans le cadre de l’exposition mondiale Yeosu 2012, qui se déroule sur une ancienne zone portuaire jusqu’au 12 août. Les visiteurs pourront y découvrir et toucher 73 robots issus de sociétés américaines, anglaises et françaises.

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le poisson cyborg.


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Grande dame

Image China

En 2014, après avoir revêtu son manteau vitré, cette dame de verre regardera de haut notre dame de fer, presque deux fois plus petite. Avec ses 632 mètres, la Shanghai Tower se hissera sur la deuxième marche du podium des tours les plus hautes du globe, juste après la Burj Khalifa de Dubaï. Mitsubishi Electric a conçu l’ascenseur le plus rapide du monde pour équiper cette construction spectaculaire, dont la conception repose sur des structures tubulaires concentriques qui se rejoignent au sommet.

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EXPÉRIENCES

Suivez le recyclage des DEEE de A à Z chez Veolia.

DIRECTIVE DEEE

La réglementation européenne n’est pas qu’une contrainte. C’est aussi une opportunité pour innover. Comment les industriels en profitent pour réinventer leurs produits, leurs process et leur organisation ? IT vous invite à le découvrir à travers une série de quatre réglementations européennes à fort impact sur l’innovation et la technologie.

DÉJÀ PARU EN AVRIL

1. Règlement Reach : Les industriels inventent des molécules plus sûres EN MAI

2. Directive ERP : Créer des produits plus sobres en énergie EN JUIN

3. Directive machines : Mieux sécuriser les équipements 36

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Comment concevoir pour recycler Pour répondre aux nouvelles exigences de la directive relative aux déchets des équipements électriques et électroniques, dite DEEE, les professionnels du recyclage doivent innover. Quant aux producteurs d’appareils électriques, ils ont intérêt à miser sur l’écoconception.

l est temps de prendre le problème des DEEE à bras-le-corps. Avec 1,3 million de tonnes par an, ils représentent 5 % des déchets ménagers produits en France. Les objectifs de la directive européenne DEEE, qui imposait dès 2003 la responsabilité de la gestion de ces flux de déchets en forte croissance (2 à 3 % par an) aux producteurs, vont se durcir. Entérinée prochainement en seconde lecture au Parlement européen, la nouvelle version du texte sera transposée en droit français dans les 18 mois. Les taux de collecte, actuellement fixés à 30 %, devront se hisser à 45 % en 2016 puis 65 % en 2019. Financés par les producteurs, les éco-organismes sont chargés d’organiser la filière pour répondre à ces objectifs. Jusque-là cantonnés aux déchets ménagers, ils se chargeront désormais de collecter les DEEE professionnels à la place des producteurs. Audelà du défi organisationnel, cette évolution implique une mise à jour des procédés indus-

I

triels. Les taux de recyclage et de valorisation, actuellement établis par familles d’équipement entre 50 et 75 %, seront augmentés de 5 % six ans après l’entrée en vigueur de la nouvelle directive. Pas la mer à boire, certes : « La France est plutôt en avance sur ces performances », admet Christian Brabant, président de l’éco-organisme Ecosystems. « Reste que des défis en termes de R&D subsistent pour mieux traiter les différents flux de déchets. » Les industriels du démantèlement et du recyclage doivent donc moderniser leurs procédés. Quant aux producteurs, ils peuvent jouer l’écoconception pour ne pas se contenter de payer leur contribution aux éco-organismes.

1

Comprenez les défis des éco-organismes

Pour mieux appréhender les problématiques des éco-organismes, donc mieux concevoir, il est possible de contacter leurs experts techniques, ou de demander à visiter les sites de démantèlement et de recyclage. La directive DEEE

définit quatre types de flux : gros électroménager froid, gros électroménager hors froid, écrans, petits appareils en mélange… Hétéroclites, ils réunissent un grand nombre de matières pas toujours faciles à séparer. « Les petits appareils électroménagers constituent une catégorie un peu fourre-tout où l’on retrouve des plastiques de natures très diverses », note ainsi Sabine Zariatti, directrice technique chez Sita DEEE, la filiale de Suez Environnement dédiée au recyclage. Le triage des plastiques constitue un problème majeur. Séparer les plastiques dits techniques, comportant des additifs fonctionnels comme des retardateurs de flamme bromés, s’avère difficile. Ils finissent sous forme de déchets dangereux. Ce qui limite la valorisation. Quant aux plastiques sombres, ils sont difficiles à discriminer par les méthodes de tri optiques actuelles. Pour y remédier, les fabricants de machines de tri développent des technologies innovantes. Cel-

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Quand l’Europe pousse à innover


EXPÉRIENCES

ccRAPPEL

DEEE, c’est quoi ? c La directive européenne 2002/96/CE du 27 janvier 2003, relative aux déchets d’équipements électriques et électroniques, confie la responsabilité de la collecte et de la gestion de fin de vie de ces déchets aux producteurs. Un texte remanié est actuellement en seconde lecture au Parlement européen. Sa transposition en droit national interviendra 18 mois après son adoption. Elle imposera notamment des objectifs de collecte très ambitieux, ainsi qu’une amélioration des taux de recyclage et de valorisation deS matières collectées.

Le lave-linge Water Saver de Brandt recycle une partie de l’eau de rinçage. Pour cela, un réservoir 100 % recyclable et antibactérien a été développé.

Fagor facilite la vie des recycleurs guide d’écoconception de Fagor pourrait soulager un peu la vie des recycleurs. « Nous avons décidé de mettre en relation étroite les ingénieurs chargés de concevoir chaque produit avec les industriels du démantèlement et du recyclage », explique Odile Thoré, responsable environnement produit chez Fagor Brandt. Pour intégrer la notion de la fin de vie dans sa « culture » R&D, le groupe a produit un guide. Ses recommandations sont passées en revue lors de la conception d’un produit. Leur application reste basée sur le volontariat, mais certaines s’imposent presque systématiquement. « Sur la plupart de nos produits, nous avons par exemple réduit le nombre de familles de plastique utilisées, un point problématique du recyclage des matières », assure ainsi Odile Thoré.

P. GUITTET ; D.R.

c Le

les-ci misent sur l’infrarouge proche, doublé de caméras optiques pour distinguer plus finement les couleurs et de

rayons X pour repérer les additifs halogénés… Les recycleurs se livrent à une véritable course pour établir le juste

enchaînement de ces briques technologiques et convaincre les éco-organismes de leur confier leurs déchets. « Jusqu’à quel niveau de pureté doit-on aller ? Trouver le procédé optimal résulte d’un fin calcul », souligne Sabine Zariatti de Sita DEEE. Pour calibrer son procédé, la société est en discussion avec d’importants fabricants susceptibles d’utiliser le plastique recyclé, dont SEB et Schneider. De son côté, Veolia DEEE teste sur son site d’Angers une unité capable à terme de traiter 15 000 à 17 000 tonnes de plastiques par an. Les plastiques ne sont pas les seuls à donner du fil à retordre aux recycleurs. Les solutions de fixation (colle ou vis, par exemple) non uniformisées de

certains appareils démantelés à la main ralentissent leur traitement. Quant aux lampes au mercure des écrans plats ou les fluides frigorigènes des équipements de froid, leur toxicité les rend difficiles à dépolluer. Autant d’« obstacles de fin de vie » sur lesquels vous renseigneront les éco-organismes.

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Pensez à l’écocontribution

La résolution de ces problèmes n’est pas l’apanage des professionnels du recyclage. Les producteurs peuvent apporter leur pierre à l’édifice en optant pour l’écoconception, qui élimine ces obstacles en amont. Alors que le texte original de la directive n’inclut qu’un

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EXPÉRIENCES

Deux champions du recyclage Cinq pièces d’aluminium quatre composants électroniques et la connectique : cet ordinateur épuré s’affiche vertueux et sobre de bout en bout du cycle de vie.

La priorité au clipsage et l’homogénéisation des vis facilitent le démantèlement de la badgeuse. Pour la coque, des mélanges simplifiés de plastiques ont été retenus.

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Misez sur l’expertise

En attendant cette écocontribution élargie, les professionnels ont tout intérêt à apprivoiser les réflexes de l’écoconception, grâce à des échanges réguliers avec les éco-organismes. « Leurs experts techniques ont une bonne vue d’ensemble de la filière », remarque Odile Thoré, responsable de l’environnement et des produits chez Fagor Brandt. L’entreprise a édité un guide d’écoconception en faisant dialoguer de

façon étroite ses concepteurs produits et les professionnels du recyclage (voir page 41). Forts des préconisations de ce guide, les nouveaux produits de l’industriel recourent à un nombre de plastiques limité et évitent l’utilisation de fluides frigorigènes. Les plus volontaristes s’appuieront enfin sur un cabinet spécialisé en écoconception pour soigner la fin de vie des appareils. « La tendance est à la convergence des réglementations, comme RoHS, DEEE,

L’aiguille des métaux précieux dans la botte de foin des déchets c La directive DEEE ne l’exige pas encore. Mais le recyclage des métaux rares devient de plus en plus intéressant économiquement, dans un contexte géopolitique incertain. Dans le Pas-de-Calais, l’affineur Terra Nova recycle ainsi les cartes électroniques. Il vaporise leur partie plastique pour isoler un concentré des métaux rares, notamment l’or, l’argent, le cuivre et le platine.

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Son objectif : traiter 30 000 tonnes d’ici fin 2013. Un autre pionnier français, Coved, s’attaque à l’indium des écrans plats, menacé de pénurie mondiale à l’horizon 2017. L’industriel a développé un procédé de puissance pulsée capable de détacher l’indium du verre. Il va installer sur son site de Riom (Puy-de-Dôme) une unité de traitement préindustrielle des dalles LCD de 2 000 tonnes/an.

mais aussi la directive ERP, initialement dédiée à efficacité énergétique et qui s’élargit à ensemble du cycle de vie » note Marie Gaborit, du cabinet d’écoconception Evea. Pour alléger le cycle de vie de sa nouvelle pointeuse électronique, l’horloger Bodet s’est appuyé sur l’expertise du cabinet. Prévue pour 2014, elle offrira des fonctionnalités élargies pour un impact global équivalent. Schneider Electric a également pris acte de la convergence des réglementations. Alors que seuls 10 % de ses produits sont directement concernés par la directive, le groupe français met notamment à disposition de ses clients des instructions de fin de vie à travers son offre Green premium. Ces recommandations permettent d’identifier et de localiser les sous-ensembles ou composants afin de les recycler par des processus adéquats et respectueux de l’environnement.cm ccHUGO LEROUX hleroux@industrie-technologies.com

D.R.

encouragement à cette pratique, sa transposition en droit français est plus incitative. L’écocontribution qu’elle instaure, appliquée depuis juillet 2010, s’établit en fonction de critères liés à la fin de vie des appareils. Composants bromés, fluides frigorigènes, lampes au mercure, chargeurs universels… les composants inadaptés au recyclage se retrouvent ainsi épinglés d’une surtaxe sur l’étiquette du consommateur. Un critère qui incite les industriels à se positionner sur un créneau « vert ». « En tant que frein à l’achat, la pénalité économique est limitée », concède Florence Monnier, responsable environnement à la Fédération des industries électriques, électroniques et de communication (Fieec). « En revanche, l’écocontribution joue sur la sensibilité du consommateur. Elle peut se transformer en facteur différenciant ». Une possible écocontribution au niveau européen est d’ailleurs en discussion à Bruxelles. Elle pourrait incarner une incitation autrement ambitieuse aux efforts d’écoconception.

La badgeuse numérique de Bodet et les ordinateurs « tout alu » de Méta IT ont été conçus avec le souci de la durabilité.


L’éclairage complet sur l’actualité environnementale Retrouvez chaque jour : toute l’actualité environnementale, les mises à jour réglementaires HSE, les alertes sécurité alimentaire

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Plus d’informations sur le tricycle Velocity.

SPÉCIAL BUREAU D’ÉTUDES

L’innovation ne se cantonne pas à la technologie. Les entreprises les plus en pointe s’attachent aussi à renouveler les méthodologies de travail de leurs bureaux d’études. Et cherchent leurs idées non seulement en interne, mais au-delà, du côté de leurs partenaires ou même de leurs clients. Un domaine en pleine effervescence mêlant réseaux sociaux, analyse sémantique et plates-formes d’innovation communautaire. reva, Astrium, GDF Suez, La Poste, Zodiac Aerospace : la liste des groupes organisateurs de journées de l’innovation ne cesse de s’allonger. « Tous les grands groupes industriels ou de services sont en recherche d’innovation et de technologies pouvant faire évoluer leurs offres. Ces journées alimentent leur créativité en permettent à un certain nombre de partenaires externes de présenter leurs

a

Oxylane, qui gère la marque B’Twin, a lancé un concours de design via la plate-forme de Crowd Innovation de Local Motors pour concevoir son prochain vélo électrique. C’est le Velocity de John Bukasa qui a été sélectionné parmi les 90 projets présentés. Il recevra 7 500 dollars et son projet sera construit.

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idées », décrypte Olivier Feindgold, consultant chez Vinci Consulting. cc Chercher à l’extérieur

l’innovation de rupture

Le plus souvent placés sous la responsabilité des directions de l’innovation, ces événements rassemblent des participants extérieurs ou internes à l’entreprise, sélectionnés en fonction des problématiques à résoudre. Charge aux directions de l’innovation de canaliser cette démarche d’innova-

tion ouverte pour faire émerger des idées transversales, susceptibles d’intéresser l’ensemble des divisons. Ce qui est présenté peut aller du simple concept au démonstrateur. Mais il ne s’agit pas d’ouvrir la porte à tous les inventeurs. C’est pourquoi ces groupes font souvent appel à des cabinets d’observation de tendances qui les aident dans leur choix, en faisant le lien avec des « offreurs de technologies ». C’est ainsi que La Poste a sollicité le cabinet Tebaldo.

Mission : évaluer l’intérêt d’affiches en papier électronique. Susceptibles d’être mises à jour via l’Internet, elles simplifieraient la mise à disposition des grilles tarifaires dans les multiples bureaux de poste. « Notre rôle est d’aider les entreprises à trouver des technologies leur permettant de faire des innovations de rupture. Nous scrutons en permanence le marché de l’électronique et nous sommes à l’écoute des besoins exprimés par les directions de l’innovation. Nous essayons donc de trouver des opportunités de collaboration et de qualifier des applications innovantes en faisant réaliser des preuves de concept dans le contexte du besoin des grands groupes », explique Bruno Rives, président de Tebaldo. Ce besoin d’innovation externe peut aussi venir de la volonté d’un groupe industriel de conquérir de nouveaux marchés à l’international. « C’est par exemple le cas d’Astrium, qui monte un réseau de partenaires d’innovation en Asie », constate Olivier Feindgold, de Vinci Consulting. Le plus souvent, ces collaborations extérieures se font indépendamment des projets en cours. Elles sont donc traitées en dehors des traditionnels outils de gestion des cycles de développement tels le PLM. « Il s’agit d’être agile,

D.R.

La conception sort du bureau d’études


EXPÉRIENCES

De l’innovation ouverte au produit de série Dans le cadre de sa politique d’Open Innovation, le groupe PSA Peugeot Citroën fait évaluer chaque mois par un jury d’experts techniques et de décideurs les inventions des ingénieurs du groupe ayant donné lieu à un brevet. Chaque idée primée vaut 3 500 euros à son inventeur et passe en développement. Comme ce gicleur d’essuie-glace, primé en 2011, qui sera monté LA PROBLÉMATIQUE en série en 2014.

S. SINDEU

c Les traditionnels gicleurs de lave-glace induisent des contraintes de style, ne sont pas forcément efficaces à haute vitesse, provoquent une perte de visibilité temporaire et ont une consommation d’eau importante.

réactif et innovant. Il ne faut donc pas être contraint par la lourdeur d’un système d’information. Mais cela ne veut pas dire non plus qu’il faille se lancer en dehors de tout cadre », prévient Olivier Feindgold. Ainsi le cabinet Québécois Zins Beauchesne & Associés (ZBA) propose-t-il un ensemble d’outils et de méthodologies autour de la gestion de l’innovation ouverte. Il met notamment en place dans les entreprises des tournois de l’innovation. Ces sessions plénières rassemblent jusqu’à 200 participants. Comme dans certaines émissions de télévision, ils donnent leur avis en temps réel via un boîtier de vote électronique. Une méthodologie qui permet

Le gicleur d’essuie-glace primé par un jury sollicité par PSA Peugeot Citroën dans le cadre de sa politique d’open innovation. L’IDÉE

L’INTÉRÊT

c Un gicleur est intégré au capuchon à l’extrémité de la raclette plate d’essuie-vitre. Lors d’une commande de lavage du pare-brise, il dépose un filet d’eau le long de la lame de la raclette avant son départ.

c Pour le conducteur, la visibilité est maintenue lors du lavage, qui est efficace et sans traces. La consommation de laveglace est divisée par 2, ce qui permet de réduire de 1 kg la masse du bocal et les rejets d’alcool dans l’atmosphère.

d’impliquer de nombreux salariés de l’entreprise.

d’autant plus vrai lorsque l’on travaille sur un produit qui n’existe pas et dont il faut invencc Associer l’utilisateur ter l’usage », tempère Pascal Le pour le rendre créatif Masson, en charge du CurricuAu-delà des partenaires, la ten- lum Engineering Design à dance à impliquer clients et l’École mines ParisTech (lire prospects se développe. Le page 43). Un exemple ? « Ingi retour de ces derniers a toujours Brown, chercheur spécialiste de été déterminant pour dévelop- la conception, a montré que le per des produits répondant à kit de développement logiciel leurs attentes. Mais la montée pour les Apps d’Apple est très en puissance des réseaux directif sur certaines dimensociaux accélère la tendance. sions critiques, où il fixe plein Au point de donner l’impres- de contraintes. Il laisse en revansion que les utilisateurs peu- che des degrés de liberté sur les vent être inclus dans les proces- dimensions où l’usager apporsus de développement en temps tera ses contenus. » L’enjeu ? Perréel. « C’est en réalité très diffi- mettre au concepteur d’être surcile, car il n’existe de fait que pris par l’usager. Il ne s’agit pas peu de liens entre un concep- pour autant de proposer des teur et un utilisateur. Et c’est solutions à la place du concep-

teur. Plutôt de l’inciter à se poser les bonnes questions, tout en aidant l’usager à être plus créatif. La difficulté est qu’il faut tout à la fois stimuler l’usager et le concepteur, sans être directif, pour que des concepts novateurs émergent. Et il ne faut pas non plus envisager cette relation sur un mode « One to one » car les utilisateurs sont multiples et certains objets ou services peuvent s’adresser à des communautés. Là aussi la démarche collective, la Crowd Innovation des anglosaxons, est bien supérieure à la somme des talents des individus, car les usagers se stimulent mutuellement. La démarche est difficile car il ne faut surtout pas entrer

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EXPÉRIENCES

L’open innovation vue par Philippe Letellier, directeur de l’innovation de l’Institut Télécom.

uN outIl dE CRÉatIoN aSSItÉE À PEtIt PRIX

loppée à Mines ParisTech pour créer de tels outils. C’est ainsi qu’Ingy Brown a développé le prototype C-K Power. À l’aide de la base de données lexicale WordNet, celui-ci fait une analyse sémantique du problème exprimé. Il propose des pistes de réflexion en faisant des analogies. « Cela fonctionne, mais n’est pas encore assez robuste tant en termes de nature des objets manipulés que d’architecture informatique. Les développements se poursuivent », avoue Pascal Le Masson. Solid Edge a mis au point pour Local Motors une version allégée de son outil de CAO, Solid Edge Design One. Véritable outil de création de concept, très simple à utiliser, elle dispose uniquement de la technologie de modélisation libre Synchronous et est disponible à la location pour moins de 20 dollars par mois.

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termédiaires entre les « Seekers » et les « Solvers » : les « Brokers », qui misent sur l’effet d’un grand nombre de relations ; les « Networkers », qui pratiquent la mise en relation fine de gens issus de leur carnet d’adresses ; les « Architects » qui, à partir d’un champ d’innovation, organisent un processus qui aboutit à l’identification de questions et

recherche sémantique

d’acteurs pertinents, voire contribuent à l’apprentissage et la formation des deux partis avant leur mise en relation. Des thèses menées actuellement par Ingy Brown et Marine Agogué à Mines ParisTech, ainsi que les travaux de Mathieu Cassotti à l’université Paris Descartes montrent comment on peut utiliser la méthode C-K déve-

Les grands éditeurs d’outils de conception ne sont pas insensibles à ces nouvelles approches. Dassault Systèmes est d’ailleurs l’un des sponsors industriels de la chaire Théorie et méthodes de la conception innovante de l’École des mines ParisTech, aux côtés de la RATP, la SNCF, Renault, STMicroelectronics, Thales et Vallourec. « Nos logiciels servent à développer virtuellement des

ISO 13 407 : la conception centrée sur l’utilisateur c La norme ISO 13407 détermine

les exigences auxquelles le développement d’un projet informatique doit répondre pour être considéré comme ‘‘centré sur l’humain’’. Elle met les utilisateurs et leurs besoins, notamment en termes d’ergonomie, au centre des préoccupations des développeurs tout au long du cycle de développement. Elle inclut un ensemble de méthodes

spécialisées, destinées à recueillir des entrées des utilisateurs et à les convertir en choix de conception. Cinq principes sont nécessaires à sa satisfaction : une prise en compte amont des utilisateurs ; leur participation active ; une répartition appropriée des fonctions entre les utilisateurs et la technologie ; l’itération des solutions de conception et l’intervention d’une équipe de conception multidisciplinaire. D.R.

dans un processus de validation de variantes de type « j’aime/je n’aime pas », mais vraiment dans une spirale vertueuse de codéveloppement, sans braquer aucune des parties. Une telle démarche peut-elle passer par les réseaux sociaux ? Rien n’est moins sûr. Les premiers retours d’expériences montrent que si l’on se contente de faire valider des variantes aux usagers cela peut marcher. « Toutefois, il ne faut pas être naïf : l’élaboration collective de concepts en ruptures grâce à ce type de média reste très difficile », estime Pascal Le Masson. Bref, il faut être derrière l’usager en permanence pour le forcer à réagir et décrypter ses retours. D’où la nécessité d’intermédiaires pour l’innovation ouverte. D’ailleurs, un programme européen de recherche sur les « intermédiaires de l’innovation collective » a été lancé sous l’égide d’un organisme allemand, la Peter Pribilla Foundation. Ces travaux montrent qu’il existe plusieurs types d’in-

cc S’appuyer sur la


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EXPÉRIENCES

produits innovants. Mais il y nes et externes. Il permet aux a beaucoup à apprendre de la entreprises de mettre en synervraie vie, source d’information gie les compétences des collaincontournable pour créer le borateurs de l’entreprise, des futur », estime Laurent clients, des partenaires, des Couillard, directeur général de fournisseurs et des consommala marque Exalead chez Das- teurs pour innover, apporter de sault Systèmes. « Notre moteur la valeur, partager ses expériende recherche sémantique per- ces et mettre en avant des idées. met d’accéder à l’information, « Les entreprises disposent de la traiter très rapidement et ainsi d’une vue unifiée à 360° de la mettre à disposition dans de leurs activités et de leurs le contexte d’un système déci- interactions. 3DSwYm devient sionnel. Des informations qui un référentiel dynamique peuvent être stocsocial d’entrekées dans de mul- « Il s’agit   prise. C’est aussi un environnetiples silos, dans de décupler   des formats hété- les capacités ment d’aide à la prise de décisions rogènes et sur des d’innovation d’un bureau et d’actions tirant médias divers. De d’études. » fait, c’est le moteur Pascal Devatine parti de l’innovation sociale », de recherche qui va comprendre la estime Sophie question qui lui est posée et Planté, directrice générale de la qui va aller chercher les bon- marque 3DSwYm chez nes informations et les agré- Dassault Systèmes. 3DSwYm ger intelligemment pour faire s’intègre aux systèmes apparaître des valeurs ou des d’information et aux processus comportements auxquels l’uti- métier existants, ainsi qu’à lisateur ne s’attendait pas for- la plate-forme collaborative Enovia. cément », explique-t-il. Chez Siemens PLM Software, cc Solliciter les usagers l’entité Solid Edge est très en avec des modèles CAO pointe sur la Crowd InnovaCes jeux de données exhaus- tion. Elle a en effet développé tifs peuvent alors être utilisés une version allégée de Solid pour nourrir des systèmes de Edge, utilisable simplement prédimensionnement tant par les internautes pour répondans Simulia, pour la concep- dre aux concours d’innovation produit, que dans Delmia tions lancés par la plate-forme ou Intercim pour les lignes de Local Motors (voir encadré). production et leur contrôle. « La social innovation va être L’analyse des informations au cœur de notre offre Velocity. non-structurées renseigne Nous annoncerons mi-juin la aussi sur l’usage de certaines version 5 de Solid Edge ST comfonctionnalités du produit. plétée par le module InSigh XT. Elle guide les concepteurs Nous intégrerons une partie du dans le développement des savoir-faire en innovation collective, développé en collaboversions futures. Combiné au moteur de ration avec Local Motors, au recherche sémantique Exalead, niveau de l’utilisation de la l’environnement 3DSWYM maquette numérique et du tra(see what you mean) capitalise vail collaboratif », détaille Paset rend disponible dynamique- cal Devatine, responsable de ment les connaissances inter- Velocity en France.

ccPascal le Masson En charge du curriculum Engineering Design à l’École des Mines ParisTech

« Il faut stimuler la créativité de l’usager sans le brider » « Toute la difficulté de la Crowd Innovation consiste à stimuler un utilisateur pour qu’il apporte des idées nouvelles sans le brider dans un carcan déterministe qui fausse les choses. C’est pourquoi il faut simplifier les tâches où il n’a pas besoin d’être bon, tout en l’aidant à être plus créatif sur ses sujets d’intérêt. L’usager ne fera pas tout le travail d’innovation tout seul. Ce doit être un échange suivi entre le concepteur et lui, duquel sortiront les bonnes questions que doit se poser le concepteur. Charge alors à celui-ci de trouver les bonnes réponses à apporter pour innover. C’est pourquoi les expériences de Crowd Innovation montées à travers les réseaux sociaux sont rarement couronnées de succès, car il n’y a pas cette capacité à renchérir en permanence pour stimuler la créativité ».

Une démarche que l’on retrouve aussi au cœur de la plate-forme de collaboration Teamcenter Community basée sur SharePoint. Celle-ci permet de gérer conjointement des informations stockées dans le PLM et des informa-

tions issues de documents ou de blogs. Cet outil permet aussi de faire de la recherche morphologique dans Teamcenter, grâce à l’outil Geolus. Une façon de ne pas réinventer la roue. « Nous pouvons ainsi réunir autour d’une table virtuelle de multiples intervenants, du spécialiste au passionné. Ils mettent leur savoirfaire au service de l’innovation autour d’un produit, quelle que soit leur localisation dans le monde. Il ne s’agit pas de remplacer le bureau d’études, mais de décupler ses capacités d’innovation, afin de développer des produits qui répondent aux attentes des clients. », concut Pascal Devatine Autodesk n’est pas en reste. L’éditeur a fait l’acquisition voici quelques mois de la communauté de partage en ligne Instructables, qui propose régulièrement des concours d’innovation à ses membres. Autodesk va leur proposer d’utiliser ses logiciels SketchBook, 123D et Homestyler. Il entend ainsi aider ses clients à profiter de ce qu’il appelle « l’intelligence ambiante ». Enfin, PTC de son côté intègre dans sa stratégie toute une offre couvrant les besoins en service des entreprises, les SLM Solutions, qui inclut notamment la remontée des informations d’après-vente pour aider les concepteurs à cerner les problèmes et à innover. La CAO traditionnelle va donc bientôt laisser la place à l’innovation assistée par ordinateur (IAO). La géométrie ne sera plus une fin en soi. Elle redeviendra juste le support matériel des idées. cm cc Jean-françois prevéraud jfpreveraud@industrie-technologies.com

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EXPÉRIENCES

SPÉCIAL BUREAU D’ÉTUDES

CAS D’ENTREPRISE

Genaris Group mutualise les compétences CONCEPTION

Les techniciens de l’atelier de Genaris adaptent un véhicule existant pour tester un nouveau réseau de câbles.

ccGENARIS EN BREF

Cluster d’entreprises, Genaris mutualise les moyens (locaux, informatique…) et assure la synergie des compétences de cinq PME. BEPS, Metra, Epsys, Vertexi et Steinbichler rassemblent une centaine de personnes, réalisant un chiffre d’affaires de l’ordre de 10 millions d’euros, en croissance de 80 % en 2011.

ccLE PROBLÈME

TROP PETIT POUR SÉDUIRE LES GRANDS

Pas facile, pour une PME, de retenir l’attention des grands groupes industriels. BEPS, bureau d’études et réalisations de projets industriels, Metra, qui propose du contrôle et du scan tridimensionnel, Epsys experte en électronique embarquée et câblage, Vertexi capable d’effectuer une simulation numérique autour des écoulements, des structures, de l’optique et de la rhéologie et Steinbichler, spécialiste de la mesure optique, disposent, chacune dans leur domaine, de compétences précieuses. Mais elles souffraient d’un manque de notoriété. ccLA SOLUTION

UN POUR TOUS ET TOUS POUR UN

Pour mutualiser les ressources et les efforts de démarchage commercial, Gérard Dalle, qui

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travaille pour Metra et Epsys, décide en février 2011 de créer un cluster. « Je voulais offrir à des TPE et PME une structure d’accueil permettant de partager à la fois des moyens, des services et des compétences auxquels, seules, elles ne pourraient avoir accès », explique ce bon connaisseur de l’ingénierie automobile, aujourd’hui président de Genaris Group. Un an et demi plus tard, Genaris Group regroupe cinq entreprises aux compétences complémentaires dans 1 000 m2 de bureaux et 1 800 m2 d’ateliers sécurisés totalement câblés, avec notamment un accès au réseau des professionnels européens de l’automobile, ENX, et de gros serveurs de calcul. Le tout en préservant l’indépendance de chacun, via quatre accès séparés et des box clients confidentiels. Chacun assure la promotion de l’offre du groupe auprès de sa clientèle, ce qui permet à ses confrères de développer leurs affaires. De plus, le groupe peut prendre en son nom des affaires pour lesquelles il monte des équipes de spécialistes des différentes entités. ccLE RÉSULTAT

L’UNION FAIT LA FORCE

Grâce à leur appartenance au cluster, les PME membres ont accru leur visibilité. D’où des recrutements facilités et de meilleures relations commerciales, notamment grâce à l’élargissement de l’offre de prestations. « La spécificité de nos spécia-

listes, combinée à notre synergie et à cette agilité ont séduit plusieurs grands donneurs d’ordres avec lesquels nous travaillons en direct, alors qu’aucune de nos structures n’aurait pu l’envisager individuellement », souligne Gérard Dalle. Une entrée dans les panels qui permet à Genaris d’être sollicité pour les dossiers difficiles nécessitant de multiples compétences, à la fois en ingénierie et en production. « Nous travaillons par exemple sur des prototypes ou des véhicules électriques de présérie. » Résultat : le cluster affiche une croissance de 80 % en 2011 ! Un exploit qui devrait susciter les vocations. « Nous avons effectivement encore des locaux disponibles tant en bureaux qu’en ateliers. Pour compléter notre offre nous aimerions attirer des entrepreneurs dans les domaines du design, de la communication, de l’intelligence économique ou de l’électronique et de l’environnement ». En attendant des implantations en province et à l’étranger. Et pour l’avenir ? Gérard Dalle ne manque pas d’idées novatrices. « J’aimerais mutualiser des actions de R&D à la fois au service des projets des partenaires, voire de projets propres ou de jeunes créateurs dans les domaines de la dépendance ou des technologies de l’éclairage », conclut-il. cm cc JEAN-FRANÇOIS PREVÉRAUD jfpreveraud@industrie-technologies.com D.R.

Pour répondre aux demandes des grands donneurs d’ordres, le cluster d’entreprises réunit cinq PME spécialistes de la conception qui mettent en commun locaux, moyens et compétences. Une démarche d’ouverture qui a permis à ces petites structures de devenir fournisseurs de grands groupes industriels.


© Thierry CRON

© Thierry CRON

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Vidéo : http://www.electronique-mag.com/article5777.html Facebook : CLASS40-ECOELEC

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Informations et participation, organisation d’incentives... Eric Darni / Skipper Class40 ECOELEC - Port : +33 (0)6 09 68 47 78 - Email eric_darni@yahoo.fr


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PRODUITS

SPÉCIAL BUREAU D’ÉTUDES

Découvrez NX8, de Siemens PLM Software et Catia v6, de Dassault Systèmes.

GUIDE D’ACHAT

Choisir un logiciel de conception numérique Grâce aux logiciels de conception d’entrée de gamme, les entreprises peuvent faire leurs premiers pas. De quoi aller progressivement vers la «haute couture» de la conception et de la simulation numérique. Tirer parti de la gestion du cycle de vie des produits (PLM) permet, par ailleurs, d’impliquer tous les services dans leur conception.

es solutions téléchargeables gratuitement, comme Sketch-up de Google ou Felixcad LT de Gräbert aux licences commercialisées à plusieurs dizaines de milliers d’euros comme Catia, de Dassault Systèmes, choisir son logiciel de conception est lourd de conséquences pour l’entreprise. Par ailleurs, qu’elle soit en deux dimensions, encore majoritaire, ou en trois dimensions, comme dans 40 % des cas, la conception devient la cheville ouvrière d’une chaîne de valeur informatique de plus en plus stratégique. Laquelle comprend également la simulation numéri-

D

que, la visualisation 3D avec rendu réaliste et le PLM (Product Life-cycle Management, ou gestion du cycle de vie des produits). cc Les

premiers pas en CAO pour moins de 1 000 euros

Dans l’industrie, le premier maillon de cette chaîne de valeur reste bien la conception assistée par ordinateur (CAO). Selon JPR, ce secteur fourmille d’offres d’entrée de gamme. Citons Cobalt (un peu plus de 2400 euros) d’Ashlar-Vellum, TurboCAD (près de 645 euros) d’IMSI, VersaCAD (entre 640 et 810 euross) d’Archway Systems. Ajoutons Alibre Design

LES QUATRE FAMILLES 1. LE FREE FORM

3. LA SIMULATION NUMÉRIQUE

4. LE PLM

PTC

SIEMENS

AUTODESK

Product Design Suite

DASSAULT SYSTÈMES Enovia

Il permet de modeler des formes de façon intuitive.

Elle définit une entité grâce à des paramètres modifiables et offre un historique des traitements.

Elle reproduit virtuellement des phénomènes physiques.

Il met les données de la CAO à la disposition des autres services de l’entreprise.

Creo

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2. LA CAO PARAMÉTRIQUE

Plm-landing

N°946ccJUILLET 2012

(de 200 à 2 500 euros) d’Alibre et Yellowcad Pro (800 euros) de Yellowcad, qui propose aussi une solution en réseau à partir de deux postes. Intérêt majeur de ces logiciels : faire ses premiers pas dans le monde de la CAO sans se ruiner. En revanche, ils se cantonnent à des assemblages mécaniques relativement limités. Mais ils tendent à progresser. Un ensemble de logiciels de milieu de gamme destiné aux PME existe : Solidworks, Inventor, Solidedge, Topsolid. Au-dessus, Catia (Dassault Systèmes), Creo (PTC), nouveau nom de «Pro Engineer», ou NX (Siemens PLM Software) sont basés sur des architectures informatiques très puissantes. Ce qui leur permet de supporter la conception d’un paquebot, d’un avion de ligne ou d’une gamme d’automobiles. Très coûteuse, la licence est toutefois réservée, dans la plupart des entreprises qui l’utilisent, aux seuls projets qui la nécessitent. Point fort du logiciel phare de conception de chez Dassault, à côté de sa solution moyen de gamme Solidworks : sa capacité à modéliser des formes très complexes avec énormément de facettes. Idem pour Creo, de PTC : « Nous avons la capacité d’ouvrir des assemblages de plus de 22 000 composants ! » s’enthousiasme ainsi Wilfried Cadiou, chef de projet PLM et responsable de la filière

D.R.

CROISSANCE. 7 milliards de dollars : c’est le poids du marché global de la CAO en 2011, contre 6 milliards en 2010. Source : cabinet JPR


QUATRE CRITÈRES DÉTERMINANTS LE PLM

LA COMPATIBILITÉ

c Optez pour ces logiciels indépendants

c Veillez à ce que la compatibilité persiste

de la solution de conception pour que les différents services de l’entreprise puissent apporter leur contribution à la conception des produits et des services associés.

d’une version à l’autre de votre logiciel. Chez certains éditeurs, il arrive qu’on ne puisse pas ouvrir avec la version 5 un fichier élaboré avec la version 4 !

LA MODULARITÉ c Vérifiez que les modules métier

c Téléchargez les versions

d’évaluation pour comparer plusieurs logiciels d’entrée de gamme, qui se cantonnent à des assemblages limités. Seules les solutions haut de gamme donnent accès aux assemblages complexes.

numérique chez Construction navale de Bordeaux (CNB, groupe Beneteau).

modules spécialisés des solutions haut de gamme

D.R.

cc Les

Autre atout des solutions haut de gamme : elles disposent de modules métier très intégrés. Comme le «piping» (réseau de tuyaux) et le «cabling» (réseaux d’électricité). « Pour notre part, nous utilisons le module «Ship Structure» de Catia, dédié à la conception structurelle de bateaux en aluminium ou en acier », décrit Benjamin Lerondeau, directeur technique chez Écocéane. Ce fabricant de bateaux de dépollution utilisait auparavant Autocad d’Autodesk et TopSolid de Missler Software. « Tout au long de la phase

Le budget à prévoir c En fonction du type d’objet que l’on souhaite concevoir, les solutions à adopter peuvent être entièrement gratuites, disponibles gratuitement en visualisation ou au contraire culminer à 30 000 euros pour une licence monoposte hors module complémentaire. En général, le prix de la licence de PLM n’est pas inclus dans celui de la conception. Avec Autodesk, le PLM commence à 85 euros par mois et par utilisateur en mode Software as a Service. LES NIVEAUX DE PRIX VARIENT SELON LA COMPLEXITÉ DES OBJETS À CONCEVOIR 30 000

30 000 Euros

LES DIMENSIONS

en conception ou en simulation correspondent à vos besoins. Certains éditeurs, attractifs sur le prix de la licence, reviennent très cher avec leurs différents modules.

20 000

10 000 6 500

5 000 1 200 0 400

Faible

6 500

2 500

Moyen

Élevé

Niveau de complexité

Catia Imagine & Shape de Dassault Systèmes permet de créer, modifier et valider tout type de formes complexes. Ici, le designer de l’aspirateur crée des variantes en quelques secondes.

de conception, il y a un lien constant entre l’esquisse de départ et la maquette numérique. C’est intéressant car nos bateaux sont en perpétuelle évolution, en raison de la demande des clients ou du chantier de construction. Lorsque nous faisons une modification, nous n’avons plus besoin de remonter «à la main» toute la chaîne de conception paramétrique. Nous gagnons 50 % en temps de conception. Surtout, nous évitons bien des oublis et des erreurs. » Écocéane extrait un modèle 3D conception pour la visualisation avec rendu réaliste, ainsi qu’un modèle 3D de fabrication qui détaille les opérations de production. « Si on modifie le modèle de conception, celui de la fabrication est mis à jour de façon

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PRODUITS

GUIDE D’ACHAT CHOISIR UN LOGICIEL DE CONCEPTION NUMÉRIQUE

cc Au-delà

de la conception : la simulation et le PLM

Quant à la simulation numérique, elle est proposée par des editeurs généralistes comme Dassault Systèmes (Simulia), PTC (Creo Advanced Simulation) ou Siemens PLM Software( NX for Simulation. MAis

aussi par des éditeurs spécialisés comme MSC Software, Ansys ou Comsol. Calcul de structures, interactions fluides/structures, crash tests, écoulements fluidiques, thermodynamique permettent de réduire le nombre de prototypes physiques à fabriquer. Et d’accélérer le cycle de conception. « On teste des comportements anormaux. Par exemple, le temps que l’aile d’un avion va tenir lorsqu’apparaît une fissure », indique Nicolas Croué, responsable simulation chez l’intégrateur Keonys, une filiale de Dassault Systèmes. Séduisant, à condition d’y mettre le prix : 150 000 euros (serveur de calcul, licences, conseil et formation inclus) pour le module Computation Fluide Dynamic de Simulia chez Écocéane. Ce qui rend attractives les solutions de moyenne gamme. Par exemple : Solidworks de Dassault Systèmes ou Autodesk Product

QUATRE ÉDITEURS PROPOSENT UNE OFFRE COMPLÈTE ÉDITEURS

PRODUITS c Product Design Suite

c Autodesk

c Factory Design Suite c Catia

Systèmes

c Simulia c Enovia c Creo

c PTC

c Creo Advanced Simulation c Creo Elements/Direct c Windchill c NX8

c Siemens PLM Software

Compatibilité avec les versions antérieures

c PLM 360 c Simulation

c Dassault

Assemblages complexes

✔ vient de démarrer

✔ ✔ ✔ ✔ ✔ ✔ ✔ ✔ ✔ ✔

✔ ✔ ✔entre v5 et v6 NC

✔ ✔ ✔ ✔ ✔

✔ ✔ ✔ ✔ ✔ ✔ ✔

c NX Nastran c NX Synchronous Technology c Teamcenter

✔ ✔

MÉTHODOLOGIE : Nous avons sélectionné les éditeurs généralistes qui proposent à la fois la conception free form, la conception 3D paramétrique, la simulation et le PLM.

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NC

Mode SaaS

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✔ ✔

✔ cCAO cCalcul cPLM

Le voilier Groupama a été créé par Multiplast avec Catia de Dassault Systèmes.

Design Suite et Autodesk Factory Design Suite. Celles-ci incluent dans leur version standard le calcul d’effort et l’analyse vibratoire. Quant aux autres modules de simulation, il faut les acquérir à part… Pour mettre les données de la PAO à disposition des autres services de l’entreprise et les impliquer dans la conception, le recours à la PLM constitue une solution efficace. « Après l’ERP (Progiciel de gestion d’entreprise), Le PLM s’impose comme le second centre de gravité des informations stratégiques de l’entreprise. Il permet de faire collaborer les services du bureau d’études, de la fabrication, des approvisionnements, du service après-vente, des ventes, du marketing… », analyse James Heppelmann, PDG de PTC. L’éditeur s’est taillé un succès planétaire avec Windchill face à Teamcenter de Siemens PLM Software et Enovia de Dassault Systèmes. « L’enjeu, c’est de concevoir la qualité du produit en même temps que celle de son service après-vente ». Sur ce terrain, PTC a étoffé sa compétence PLM en rachetant 4CS. Les logiciels acquis dans le cadre de cette opération facilitent la mise en place d’un écosystème de services support avec des procédures intuitives, des listes de pièces détachées en 3D et des modules de formation interactifs. Autre signe de cette évo-

MULTIPLAST ; D.R.

quasi automatique », reprend Benjamin Lerondeau. Reste que les modules spécialisés peuvent revenir très cher. Un paramètre à prendre en compte avant de faire son choix. « Pour avoir le cabling et le piping, j’ai payé, en tout, 2 000 euros chez PTC. Chez d’autres éditeurs, on m’a demandé 10 fois plus ! », raconte Yann Penfornis. Le directeur général de Multiplast précise avoir déboursé, pour chacun de ses huit concepteurs, entre 6 000 et 7 000 euros pour une solution de conception 3D assortie du PLM Windchill de PTC.


PRODUITS

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26 % de rĂŠduction

ccYANN PENFORNIS ARCHITECTE NAVAL, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE MULTIPLAST

ÂŤ Une solution dictĂŠe par le marchĂŠ Âť

J 11 numĂŠros du magazine

ÂŤ Notre sociĂŠtĂŠ, spĂŠcialiste des composites, s’est ĂŠquipĂŠe de la solution de conception 2D/3D Catia de Dassault Sytèmes, indispensable dans le cadre de notre diversification dans le domaine aĂŠronautique et militaire. Nous n’avions pas le choix : les appels d’offres stipulent qu’il faut remettre les plans et modèles au format Catia‌ Le prix d’acquisition (plusieurs dizaines de milliers d’euros) et les mises Ă jour obligatoires ĂŠtant très ĂŠlevĂŠs, nous n’avons ĂŠquipĂŠ qu’un seul poste. ÂŤ Ceci dit, nous apprĂŠcions particulièrement le module “Compositesâ€? qui permet d’anticiper la manière avec laquelle les tissus de carbone vont ĂŞtre positionnĂŠs dans le moule. Mieux, cette simulation est ĂŠgalement prise en compte par la machine de dĂŠcoupe numĂŠrique des tissus chez notre sous-traitant. Âť

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Stimulez vos capacitÊs d’innovation 

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hebdomadaires + l’accès rĂŠservĂŠ au site www.industrie-technologies.com ITE 2A01 pour 195 ETTC* au lieu de 264 ETTC soit 26 % de rĂŠduction.

lution, Autodesk vient de lancer PLM 360, sa propre offre de PLM dans le cloud. C’estĂ -dire en mode locatif Ă la demande sur Internet (85 euros par mois et par utilisateur). Une solution intĂŠressante, sachant que PLM et CAO peuvent ĂŞtre de marques diffĂŠrentes. Prochain dĂŠďŹ du PLM : convaincre les industriels de maĂŽtriser, dès la conception, l’empreinte carbone de leurs nouveaux produits et leur recyclabilitĂŠ en ďŹ n de vie. Les technologies sont dĂŠsormais disponibles. Reste Ă adapter les organisations. C’est le plus gros chantier. cm

î ? ÉTUDIANTS : 11 numĂŠros pour 51 ETTC* soit 61 % de rĂŠduction. (Je joins obligatoirement une photocopie de ma carte ĂŠtudiant)

Je vous indique mes coordonnĂŠes :

m Mme

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ITE ETU01

m M.

Nom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PrĂŠnom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . SociĂŠtĂŠ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ActivitĂŠ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Code Postal

Ville . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Service . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . TĂŠl.

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49 3-88x248 - IT 1109.indd 1

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Notre sélection de produits classés en 8 secteurs de référence cc énergie

Contrôleur d’isolement convivial

composants mécaniques cc PAGE 52

Logiciels cc PAGE 53 télécoms cc PAGE 54 Bâtiment Et travaux publics cc PAGE 54 Équipement général cc PAGE 56 Électronique cc PAGE 57

Le contrôleur d’isolement PMD s20 surveille la résistance d’isolement des systèmes AC/DC non reliés à la terre, en tension ou hors tension (blocs opératoires, platesformes off-shore, installations d’électrochimie…). Le paramétrage des valeurs complètes s’effectue simplement et en sécurité avec le bouton-poussoir « turn and push » situé en façade. Un affichage en texte clair assiste l’utilisateur lors du paramétrage et donne un diagnostic convivial. Il est possible d’enregistrer les valeurs paramétrées sur une carte à puce. Leur récupération réduit le temps et les coûts liés au remplacement des appareils et de leur mise en service. Fournisseur Pilz France Electronic

cc Entraînements Motoréducteur planétaire

Vous trouverez en page 54 un lexique des unités utilisées dans cette rubrique.

Vous Pouvez adresser vos informations de presse concernant de nouveaux produits par e-mail (en joignant une photo) : produitsnouveaux@ industrie-technologies.com

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La combinaison d’un moteur courant continu (12 ou 24 VDC) avec un réducteur planétaire de 40 mm de diamètre font de ce motoréducteur un produit idéal pour les applications où fiabilité, durée de vie et couple sont des paramètres essentiels. Le moteur est équipé de balais performants et d’un système VDR pour retirer les étincelles à la commutation. Disposant de matériaux et de composants internes conformes à la norme UL et classe H, le moteur s’utilise sur de nombreux équipements industriels,

scientifiques, etc. Le réducteur planétaire supporte une charge radiale de 200 N et travaille dans les deux sens de rotation. La charge axiale est de 100 N. Il est disponible dans 14 rapports de réduction de 3:1 à 625 :1. En fonction du réducteur choisi, le couple est de 15 Ncm à 300 Ncm. Les vitesses de rotation à vide vont de 6 tr/min à 1 100 tr/min. Fournisseur Mclennan Servo Supplies

Moteurs à haute efficacité énergétique Avec des puissances allant de 0,75 kW à 22 kW, ces moteurs de classe IE2 offrent la même souplesse d’utilisation et de fiabilité que la génération précédente avec en plus des économies d’énergie significatives. Ceci grâce à l’utilisation pour leur fabrication de matériaux différents (cuivre

au lieu d’aluminium) ou de meilleure qualité, et plus de matériaux actifs. Les couples de démarrage et de décrochage ont été augmentés afin d’optimiser la conception et de réduire, voire de supprimer les facteurs de sécurité car le moteur dispose lui-même de réserves dans la durée. L’utilisation constante de ces réserves conduit aussi à des économies car souvent des tailles de moteurs plus petites peuvent être envisagées. Amélioration du rendement, diminution de l’échauffement et augmentation de la durée de vie sont les atouts principaux de cette nouvelle gamme de moteurs. Fournisseur Bonfiglioli Transmissions

cc Entraînements Variateurs de fréquence connectivité EtherCAT

Le bus terrain Ethernet présente des avantages importants, notamment pour les réseaux étendus comme les systèmes de convoyage. Ce boîtier EtherCAT peut connecter un grand nombre de variateurs de fréquences sur une même ligne de bus. Il se monte soit directement sur l’interface du variateur de fréquence, soit à distance avec un kit de montage mural. La ligne de bus EtherCAT est reliée au boîtier via un connecteur enfichable M12. Le boîtier EtherCAT pour variateurs de fréquence SK 200E sur moteur Nord, peut adresser jusqu’à 4 variateurs. Une interface RS232/RS485 intégrée offre l’accès aux paramètres du module bus et des variateurs de fréquence connectés. Les variateurs SK 200E disposent d’une commande vectorielle de courant sans capteur, d’un hacheur de freinage et d’un module de commande pour frein électromagnétique. Fournisseur Nord Drivesystems

cc description

Référence Variateurs SK 200E Caractéristique Cette gamme de

variateurs de 0,25 à 22 kW dotée de nombreuses options répond aux besoins d’un large spectre d’applications automatisées.

cc points forts

- Module de mémoire enfichable (Eeprom) - Sécuité fonctionnelle - Entrée pour codeur incrémental - Commande de positionnement - Modules décentralisés

D.R.

Matériel INFORMATIQUE cc PAGE 51

cc électrotechnique

D. R.

Électrotechnique cc PAGE 50


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cc MAtériel inForMAtique cc ordinatEUrs

disque dur 1 to en 500 Go par plateau

Avec une épaisseur de 9,5 mm, ce disque dur interne peut facilement s’intégrer dans des dispositifs informatiques. Doté de deux plateaux de 500 Go, il dispose d’un espace de stockage d’1 To. La densité élevée par plateau qui réduit le nombre de composants contribue à augmenter la vitesse de lecture/écriture de 7 % et à une baisse de la consommation électrique de 8 %. Le Spinpoint M8 est équipé d’une interface SAT de 3 Go/s, d’une mémoire tampon de 8 Mo et intègre des fonctions avancées qui minimisent le niveau sonore. La conception du disque favorise une meilleure résistance aux chocs et protège plus les données. Fournisseur samsung electronics France

serveur lame « scale-out » pour le marché HPC

Comparé à la génération précédente, le serveur Altix ICE 8400 se distingue part un réseau d’interconnexion Infi niband QDR et un fond de panier améliorant d’un rapport de 3 la bande passante entre les nœuds et le calcul. Ce super calculateur supporte jusqu’à 1 536 cœurs par rack avec des processeurs de 130 W par socket. Les 3 lames Mellanox ConnectX-2 Infi niband HCA disponibles incluent des chipsets de types single-port, dual-port ou 2 single-port. L’Altix ICE 8400 repose sur les architectures x86 et utilise les systèmes d’exploitation Linux Novelle Suse ou Red Hat. Grâce à sa conception innovante de lames, il évolue facilement jusqu’à 65 536 nœuds de calcul avec un réseau d’interconnexion simple ou double plan de type InfiniBand. Côté performance, l’Altix ICE 8400 a battu le record SPECmpil_2007 avec un résultat de 51,3 contre 43,3 obtenu par son prédécesseur l’Altix ICE 8200.

PC industriel en rack 19 pouces

Ce PC industriel, monté en rack 19 pouces, est d’abord une plateforme embarquée puissante avec l’intégration du processeur Core i7 ou i5. Robuste (certifi é MIL-STD810F), il résiste aux vibrations et aux chocs. Déjà sans disque dur, il se décline en option sans ventilateur. Il est équipé de tous les ports ou interfaces sensibles et pratiques à l’exploitation en réseau : PCIe, extension Mini PCIe, 2 HDMI et 2 USB en face avant. L’Antares ICE 1U se propose d’être l’outil approprié pour les applications de contrôle de machine, de communication, de surveillance des équipements ou de serveur média. Même en cas d’arrêt du système d’exploitation, la gestion à distance du système reste disponible. Fournisseur eurotech France

Produits

cc péripHériQUEs solutions de stockage réseau nas via le cloud

Ces deux serveurs NAS, StorCenter ix-200 et ix4-200d Cloud Edition, proposent l’administration de données, l’accès à distance grâce à une adresse Internet personnalisée et la prise en charge de caméras IP de sécurité (jusqu’à 5) pour une solution de vidéosurveillance de base. Basé sur une technologie de stockage professionnel, l’archivage s’effectue effi cacement via l’accès iSCI au niveau des blocs et avec différentes possibilités de confi guration en RAID. Ils permettent de partager des fichiers volumineux sous une excellente sécurité. De nombreuses fonctionnalités comme le chiffrement RSA BSAFE ou la récupération après sinistre participent à la protection efficace des données. Une suite logicielle complète et téléchargeable, comprenant un service de sauvegarde en ligne ou un logiciel de sécurité Internet, supporte la solution globale. Les disques sont remplaçables par l’utilisateur pour la continuité de l’activité. Fournisseur iomega international

Fournisseur silicon graphics

Choisissez les fixations à sertissage automatique MicroPEM™ pour répondre aux problèmes d’assemblage des appareils électroniques ultra-compacts. Avec un diamètre de 1 mm et une hauteur de 2 mm, les fixations microPEM diminuent les coûts d’assemblage, réduisent l'encombrement et éliminent tout desserrage du matériel.

Les produits PEM® sont disponibles en France uniquement auprès de

www.pemnet.com

www.titanox.fr

Suiveznous

JUILLET 2012ccN°946

PEM et PEMSERTER sont des marques déposées de PennEngineering - PEM103

Innovation PEM®®

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Produits

cc coMPoSAntS MécAniqueS

La gamme Idea d’actionneurs linéaires programmables s’enrichit d’un élément de taille 17, doté d’une commande électronique intégrée et d’une liaison RS485. Il est conforme RoHS et adapté aux systèmes compacts. La commande permet de programmer le courant du moteur jusqu’à 2,6 A effi caces par phase (3,68 A crête), sous une tension d’alimentation de 12 à 48 Vcc. Cet actionneur comporte huit entrées/sorties universelles optoisolées. Les entrées sont prévues pour 5 à 24 Vcc, avec 4 mA maxi par entrée. Les sorties sont à collecteur ouvert, entre 5 et 24 Vcc, avec 200 mA maxi par sortie. Fournisseur haydon Kerk Motion

systèmes de fixation indesserrables

Ces procédés de fixation pour assemblages permanents, goujons à sertir TriPress et systèmes de vissage LocTec, garantissent une protection effi cace contre le démontage et le vol. Les goujons sont pourvus d’une section trilobée. Lorsqu’ils sont enfoncés dans un trou rond, le trou se déforme et prend la forme du goujon. Cette déformation réduit la force à appliquer et donne à la fi xation une résistance élevée à l’arrachement et à l’extraction. Les goujons TriPress sont particulièrement indiqués pour les métaux légers et les plastiques ductiles. Le système de vissage LocTec associe une géométrie de tête de vis spécifi que et l’outil adapté. La forme particulière du profi l creux de la tête de vis interdit toute tentative de desserrage, même avec l’outil spécifi que. Le système LocTec s’utilise pour les assemblages fi letés dans tous les matériaux industriels. Fournisseur arnold technique France

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table rotative à entraînement par courroie

La ServoBelt Rotary est une table rotative modulaire à entraînement par courroie. Ultra-précise et robuste, elle offre jusqu’à 6,6 Nm de couple, une vitesse limite de 800 tr/min, une charge axiale maxi de 14 kN, ainsi qu’une résolution entre 2,9 et 16 pouces. La ServoBelt Rotary est dotée d’une grande ouverture traversante de 100 mm de diamètre qui facilite l’intégration de divers accessoires. Proposée selon plusieurs confi gurations, elle dispose d’un choix de moteurs de type Nema 23, pas à pas ou brushless ainsi que d’encodeurs, connecteurs, etc. Les cartes de commande sont disponibles dans différentes versions pour un pilotage adapté aux besoins des applications. Fournisseur Mclennan servo supplies

accouplements miniatures pour le médical

Destinés aux appareils médicaux, ces accouplements miniatures rigides en torsion, transmettent des couples élevés. Avec des diamètres d’alésage à partir de 3 mm, ils sont disponibles en acier au carbone, en aluminium de qualité pour une faible inertie et en acier inoxydable 303. Ils sont conformes aux réglementations RoHS et Reach. Ils présentent des alésages de précision rodés. Ils sont équipés d’une visserie Nypatch empêchant le desserrage en présence de vibrations. Les applications concernent les systèmes d’essais et de mesures, l’imagerie, le positionnement des patients, la manipulation de liquides (par exemple en chromatographie), etc. Fournisseur Michaud chailly (ruland)

Bouchons pour connecteurs rapides

La gamme de protecteurs standards Kapsto s’étoffe avec les bouchons GPN245 pour connecteurs rapides. Réalisés en polyéthylène haute densité de teinte nature, ils sont résistants aux produits chimiques et aux chocs. Ils sont adaptables aux dimensions SAE de 8 - 10 - 12,7 et 14,2 mm. Ils se montent aisément dans le connecteur par simple pression de la main. Le maintien est assuré par un joint torique. Une nervure circulaire sur la tête du bouchon le rend facilement démontable. Ces bouchons GPN245 sont destinés à la protection des conduites de carburant et de frein dans les véhicules, ils protègent les connecteurs contre les détériorations et la pénétration des corps étrangers. Fournisseur plastiques pöppelmann

Vérins rotatifs pignoncrémaillère compacts

Ces vérins rotatifs hydrauliques haute pression (210 bar) de la série HTR, de type pignon-crémaillère, délivrent un couple élevé et uniforme dans les deux sens de rotation. Compacts, ils sont disponibles dans une gamme étendue de dimensions. Ils atteignent 68 000 Nm tout en offrant une excellente étanchéité par l’absence de surfaces dynamiques exposées. Trois rotations de 90, 180, et 360° existent en standard, cinq et plus en versions spéciales. En option, sont proposés des amortisseurs de décélération, différents types de joints d’étanchéité ainsi que des capteurs intégrés destinés au contrôle de position et de vitesse de déplacement. Fournisseur parker hannifin

cc HydraULiQUE Centrales hydrauliques compactes et autonomes

Développées sous forme de modules compacts et autonomes, ces centrales hydrauliques fonctionnent sans système centralisé. Elles nécessitent uniquement d’être raccordée à un actionneur et à une alimentation électrique. Supportant jusqu’à 240 bar, chacune d’elles comporte un moteur CC, une pompe, un réservoir, des soupapes, des dispositifs de retenue et des vannes de décharge. Ces centrales s’utilisent avec toutes les grandes marques d’actionneurs, dans des applications allant des tables élévatrices aux transpalettes en passant par les systèmes de correction d’inclinaison, les pinces articulées des machines-outils, les commandes de presse, etc. Des versions marines sont disponibles. Fournisseur parker hannifin

Pompes péristaltiques précises

Cette gamme de pompes péristaltiques RealAx, avec sabots ou galets, couvre des débits de 0,16 ml/rev à 20 ml/rev. Elle comporte des versions spécifiques pour l’agroalimentaire et la pharmacie. Avec une précision de dosage de ± 3 %, une hauteur d’aspiration allant jusqu’à 9 m, ces pompes, qui fonctionnent à sec et résistent à l’abrasion, sont réversibles et auto-amorçantes. Seul en contact avec le produit, le tube logé dans le corps de la pompe peut avoir besoin d’être changé, ce qui facilite et réduit la maintenance. Il est disponible dans différents types d’élastomères ou thermoplastiques. Les applications vont des boues aux jus de fruits en passant par les peintures, colles, encres, etc. Fournisseur axFlow

D.R.

cc mécaniQUE actionneur linéaire programmable


Produits

cc LOGICIELS cc Logiciels de systèmes Gestion d’infrastructure de serveurs

données au calculateur via un bus CAN ou une liaison Ethernet. Les données routières prédictives comme les rayons de virages et les vitesses maximales se sélectionnent rapide­ment et se connectent aux fonctions d’aide à la conduite activées dans le modèle Simulink sur PC. Fournisseur Dspace

Gérant des infrastructures de dix à cent serveurs, ce logiciel offre aux administrateurs des fonctions d’alertes en temps réel des pannes machines ou applicatives, des outils de visualisation des problèmes à régler par ordre de priorité, de surveillance des performances des composants des serveurs, et de gestion des droits d’action des profils utili­ sateurs. L’ensemble de la solution NEC System Manager se déploie et se paramétre en trois jours maximum. L’installation des agents de surveillance de chaque serveur peut s’effectuer sous Windows, Linux, Solaris et HP-U. L’interface graphique visualise l’ensemble des serveurs et un nouveau serveur installant un agent est immédiatement pris en compte. L’historique des problèmes et des interventions est archivé avec des tailles limitées de fichiers. Fournisseur Nec France

D.R.

cc Logiciels d’application Aide à la conduite prédictive

Destiné au développement de systèmes d’aide à la conduite, cet ensemble de blocs logiciels développés en environnement Simulink, réalise le traitement des données routières prédictives provenant d’un système de navigation ou d’un calculateur spécifique, et transmises par le protocole Adasis v2. Il permet une implémentation rapide de fonctions applicatives. Utilisé avec un système de prototypage rapide, l’Adasis v2 HR Blockset développe, directement dans le véhicule, un système d’aide à la conduite depuis une carte routière qui transmet ses

Gestion de production pour PMI

Basé sur la technologie .Net, cette solution de gestion de production met à disposition des PMI un système d’information exhaustif couvrant l’intégralité de leurs besoins de production. Fonctionnelle et évolutive, elle s’adresse à toutes les PMI, quel que soit leur corps de métier. Sage 100 Gestion de Production i7 se déploie facilement et propose quatre fonctionnalités clés qui sont la préparation des dossiers de fabrication en quelques clics, la planification manuelle ou automatique des ordres de fabrication via une interface graphique intuitive, la maîtrise du volume et de la disponibilité des stocks, et enfin le contrôle des processus de production. Fournisseur Sage

Programmation pour fabrication assistée par ordinateur

Ce logiciel de pointe pour la programmation de la fabrication assistée par ordinateur (FAO) en fraisage 2 à 5 axes, en tournage 2 à 22 axes, en électroérosion à fil 2 à 5 axes, et en usinage à grande vitesse 3 et 5 axes, présente des nouveautés dans toutes les disciplines d’usinage et garantit une programmation puissante pour les machines multibroches, multitourelles et multitâches. En tournage, le cycle

cc Logiciels d’application Système d’exploitation en temps réel

Ce système d’exploitation en temps réel de nouvelle génération intègre des fonctionnalités de gestion de l’alimentation qui utilisent de façon transparente des fonctions matérielles comme le DVFS (Dynamic voltage and frequency scaling). Il est de ce fait très utilisé pour des applications alimentées par batterie cherchant à réduire la consommation d’énergie, comme les téléphones mobiles. Il a été étendu à la plate-forme embarquée Nucleus ReadyStart intégrant l6Ip logicielle et les outils de développement. Le RTOS Nucleus supporte un ensemble complet d’architectures et de familles de processeurs, incluant ARM, MIPS, Power PC et SuperH, ainsi que les DSP et des cœurs de processeurs sur les FPGA. Côté connectivité, sont inclus les protocoles de sécurité et de réseau certifiés « IPv6 Ready », ainsi que des options de communication sans fil telles Wi-Fi, bluetooth et Zigbee. Optimisant l’utilisation des ressources, ce système d’exploitation convient particulièrement aux appareils à ressources (CPU et mémoire) restreintes. Fournisseur Mentor Graphics France cc description

cc points forts

Référence RTOS Nucleus Caractéristique Ce système

Les améliorations sont

« parking » a été repensé dans Esprit 2012 pour permettre à la tête de fraisage ou à la tourelle d’être parquée. Concernant le fraisage, une nouvelle méthode est proposée pour traiter les séquences utilisées dans le cadre d’opérations de contournage.

nées uniforme pour constituer une solution intégratrice XL d’ingénierie. Intégration est le mot clé commun à tous les éléments de la plate-forme Eplan. Transfert direct de données aux machines à commande numérique, routage des conducteurs au sein d’une architecture 3D et préparation des câbles, accélèrent le processus de développement. Côté fiabilité de conception, Eplan Pro Panel 2.1 présente deux atouts notables : l’information de production n’est entrée qu’une fois les données maître et les composants saisies. Les données CN sont automatiquement intégrées dans l’architecture de montage.

d’exploitation en temps réel dote les développeurs d’un RTOS compact, rapide et convivial pour créer des applications embarquées.

Fournisseur DP Technology Europe

Architecture d’armoires électriques

Destiné à la réalisation d’architectures d’armoires électriques, cet outil interdisciplinaire couvre les exigences propres à chaque discipline. Conception, architecture 3D, production et montage se fondent en une base de don-

essentiellement axées sur la vitesse, la taille et la simplicité d’emploi.

Fournisseur Eplan France

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Produits

cc télécoMS

cc BÂtiMent et trAVAuX PuBlicS

cc résEaUX

cc constrUction extracteur d’air hygroréglable

Conçu pour fonctionner en environnement industriel perturbé, ce switch est protégé contre la réception d’un nombre anormalement grand de paquets d’émission. Il élimine automatiquement les paquets de broadcast ou de multicast si leur nombre dépasse un seuil dans une période prédéfi nie d’environ 800 ms. À expiration de cette période, le switch EHG2308 reprendra la réception de ces types de paquets jusqu’à ce que le seuil soit de nouveau atteint. Il est équipé de deux alimentations redondantes de 0 à 48 V et d’une interface Ethernet. Doté d’un boîtier métallique résistant pour un montage mural ou sur rail DIN, l’EHG2308 supporte des températures de – 10 à + 70 °C.

Cet extracteur d’air hygroréglable se déclenche et s’arrête automatiquement en fonction du taux d’humidité dans la pièce. Grâce à ses performances aérauliques élevées (débit de 95 m3/h), il est conçu pour les pièces humides et salles d’eau jusqu’à 7 m² de surface. Grâce à la sonde intégrée, il se déclenche lorsque l’humidité atteint 75 % et s’arrête dès qu’elle retombe en dessous. L’Air Déco s’installe au mur ou au plafond, avec une sortie directe ou un conduit court droit, avec un diamètre de perçage de 100 mm. Il est équipé d’une hélice hélicoïdale pour un débit plus important. Grâce à un moteur à roulement à billes, il est très silencieux (26,7 dB(A) à 3 m). Un clapet antiretour monté à l’arrière évite les retours d’air à l’arrêt. Garanti deux ans, il bénéfi cie d’une protection électrique classe II-IP24 et il est marqué CE.

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Fournisseur imerys structure

Ce système de contrôle d’accès se compose d’une plaque béquille contrôlée sur laquelle est intégré un lecteur de badge. La béquille s’embraye uniquement si le badge présente les autorisations d’accès nécessaires. Celles-ci sont attribuées ou modifi ées soit en mode autonome avec un badge maître ou un outil de transfert style notebook (qui peut gérer jusqu’à 3 000 béquilles) soit en ligne via un PC. Optimal Hand Il permet d’organiser différentes hiérarchies de verrouillage pour limiter l’accès à certaines zones selon 32 plages

LES UNITÉS DE MESURE DU SYSTÈME INTERNATIONAL

Échafaudage de façade

modem routeur adsL haut débit

Fournisseur aDM21/Moxa France

La pose intuitive de cette tuile à emboîtement offre un gain de temps par rapport à une tuile plate. Les professionnels vont améliorer considérablement les temps de pose, proposer une fi nition haut de gamme avec un haut niveau d’étanchéité. Elle s’intègre à toutes les toitures. Reproduction des modèles « petits moules », Neoplate est issue des gammes dites « des doubles ». Ce produit, trois en un, dont le brevet a été déposé, permet la pose de 20 unités au m2 de toit au lieu de 60. Un gain de temps important puisqu’il est évalué à 35 % par rapport à la pose classique de tuile « petit moule ».

Béquille électronique autonome ou en réseau

Fournisseur acova

Fournisseur Ql3D

Ce modem routeur ADSL2+ est équipé d’un port Ethernet et d’un port série connecté à une passerelle intégrée Serial Port. Il permet l’accès à distance à tout dispositif avec un port Ethernet comme les terminaux, les caméras de surveillance… Il est alimenté par basse tension DC ou sources d’alimentation CA. Le modem ADSL-2401M.S remplace les modems réseau commuté et ligne louée et offre des communications Ethernet haut débit tout en maintenant la connectivité aux périphériques avec un port série. Comme tout équipement connecté à l’Internet public, il assure la sécurité avec des fonctionnalités telles VPN IPsec et contrôle d’accès.

tuile à emboîtement grand format

Ce système d’amarrage est conçu pour les travaux d’isolation par l’extérieur. Il permet d’augmenter l’espace entre l’échafaudage et la façade à traiter pour permettre la mise en place de l’isolation. Il assure la stabilité de l’échafaudage et reprend les efforts supplémentaires allant jusqu’à 500 kg, apportés par le plus grand déport de la structure. Il préserve l’intégrité de l’isolation grâce à une emprise très faible sur la façade et un gabarit de perçage intégré. Fournisseur layher

A A/m Bq °C C cd cd/m2 F h H Hz J K kg lm lx m m2 m3 m/s m/s2 min mol N Nm Pa Pl rad s T

ampère ampère par mètre becquerel degré Celsius coulomb candela cd par mètre carré farad heure henry hertz joule kelvin kilogramme lumen lux mètre mètre carré mètre cube mètre par seconde m/s par seconde minute mole newton newton-mètre pascal poiseuille radian seconde tesla

V VA W Wb Ω

volt voltampère watt weber ohm

Autres abréviations Å atm bar dB dpi g cal ch c/s eV Go gr Kbit km/h Ko kWh l Mo Mx Po t tr tr/min

angström atmosphère bar décibel point par pouce gramme calorie cheval vapeur cycle par seconde électronvolt giga-octet grade kilobit kilomètre par heure kilo-octet kilowattheure litre méga-octet maxwell poise tonne tour tour par minute D.R.

switch gigabit 8 ports pour environnement perturbé


Produits

horaires. Monté à l’extérieur, le lecteur est alimenté par deux piles et dispose d’une autonomie de 100 000 cycles ou 5 ans si le cylindre n’est pas utilisé. Une alarme se déclenche quand les piles sont usées. Utilisant la technologie de proximité 125 kHz, il s’intègre dans les systèmes existants (système d’alarme, contrôle vidéo).

Baie coulissante à rupture de ponts

En profilés aluminium à rupture de pont thermique complets avec barrettes élargies, elle offre de très hautes performances thermiques afin de répondre aux exigences BBC et RT 2012. Elle propose

un coefficient Uw de 1,4 W/m².K (double vitrage) ou de 1,1 W/m².K (triple vitrage) selon les dimensions Acotherm de 2350 x 2 180 mm et un facteur solaire Sw de 0,48 et TLw de 67 %. L’étanchéité à l’air renforcée est

classée A*3E*6BV*A3. Les faces vues d’aluminium sont réduites (montant central de 40 mm) pour favoriser les apports solaires et laisser pénétrer au maximum la lumière naturelle. Fournisseur K-Line

Fournisseur Deny Fontaine

Grille d’amenée d’air frais en façade

Cette grille s’installe en façade extérieure des bâtiments pour l’aération naturelle et le désenfumage, en complément d’autres systèmes dédiés. Initialement fermée, elle ne s’ouvre qu’en cas de détection d’incendie. Dans ce cas, elle permet d’évacuer les fumées et le gaz, présents dans les conduits et/ ou d’amener de l’air neuf et frais. Étanche, elle dispose de joints entre les lames. La Grof est fabriquée en aluminium anodisé en teinte naturelle avec des profils extrudés en alliage aluminium (laquage RAL en option). Elle propose des dimensions sur mesure (de 300 à 3 000 mm de largeur, de 294 à 1 966 mm de hauteur) pour une surface de passage d’air allant de 3,4 à 437,3 dm3. Le déclenchement peut s’effectuer en mode manuel (avec un câble à distance) ou télécommandé (à l’aide d’un vérin pneumatique, d’un servomoteur ou d’un système électromagnétique). Fournisseur Autogyre

KISS Family

CB Series

Micro Client IIA

Nano Client

Pico Client

En quête quête de de plus plus de de support support pour pour vos vos » En PC industriels industri triels ? « PC En tant que leader du marché, vous êtes en droit d’attendre, non seulement un petit peu plus de notre part, mais beaucoup plus. Nous vous offrons plus de services d’assistance et de support de proximité, plus de fiabilité et plus de disponibilité à long terme. Avec Kontron et ses PC industriels, vous pouvez compter sur un savoirfaire technique plus pointu et sur plus d’expérience. Qui plus est, vous pouvez gagner encore plus de temps et économiser encore plus d’argent. Alors, que pouvez-vous demander de plus ? Kontron !

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Produits

cc équiPeMent GénérAl cc sécUrité Gants de protection

Ces gants bénéfi cient d’une protection contre la coupure sans se départir de leur légèreté et de leur confort. Une sécurité passive qui s’ajoute à la résistance à la coupure et à l’usure par l’abrasion. En effet, la souplesse, la tactilité ou la sensation de fraîcheur évitent que les utilisateurs ne retirent leurs gants lors de tâches à risques. Vendue sous licence, la technologie brevetée Dyneema Diamond appliquée à un tricotage fi n sur jauge 13 avec du polyamide et de l’élasthanne permet d’obtenir un gant de résistance à la coupure de niveau 4 selon la norme EN388. La fi bre Dyneema est une fi bre de polyéthylène à très haut poids moléculaire qui, à poids égal, est 15 fois plus résistante que l’acier et 40 % plus solide que les fi bres d’aramide. Fournisseur DsM engineering plastics

Vidéo iP d’entrée de gamme

Ce système de vidéo IP a été conçu pour enregistrer des images nettes d’objets, de personnes et d’activités. Il permet à l’opérateur d’affi cher les vidéos enregistrées avant, pendant et après une alarme mais aussi en direct. Simple à installer à l’aide d’un logiciel et des licences nécessaires, il permet aux petites et moyennes entreprises de passer de la vidéo analogique vers l’IP. Le Maxpro NVR XE fait partie de la gamme des enregistreurs vidéo numériques, compatible avec les caméras de la gamme Performance. Il propose huit ou seize canaux, un écran de surveillance local et prend en charge le format HD. Conforme aux normes vidéo Psia et Onvif, il inclut la fonction brevetée Video Surround qui permet aux personnels de sécurité de suivre le déplacement d’intrus sur les lieux. Fournisseur honeywell security group

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exposimètre acoustique individuel

Cet exposimètre acoustique petit et léger (71 g) se fi xe directement à l’épaule sans aucun câble entre le boîtier de l’appareil et le micro. Sans gêner les opérateurs, il mesure et stocke les niveaux de bruit auxquels le salarié est exposé. Il est doté d’une capacité d’enregistrement de 180 heures, d’une batterie d’une autonomie de 28 heures, rechargeable en 90 min, et d’un écran avec l’affichage du niveau de pression acoustique. Le DoseBadge type 4448 existe aussi en version Atex pour les zones sensibles. Il effectue aussi le comptage du nombre de crêtes dépassant 135, 137 et 140 dB(C). Il peut être utilisé pour déterminer l’exposition au bruit en milieu professionnel (au sens des normes NF S31-084 et NF EN ISO 9612). Le post-traitement des données se fait avec un logiciel Protector 7825. Fournisseur Brüel & Kjaer

système de contrôle d’accès

Ce système de contrôle d’accès a été mis au point pour éviter les problèmes de court-circuit des dispositifs de sécurité. Il est constitué d’une clé électronique à transpondeur RFID et d’un adaptateur pour la clé, équipé d’un lecteur. Compacte et robuste (protection IP67), cette solution est destinée à protéger des machines ou toute autre installation décentralisée. La version FSA de l’EKS Light a été spécialement étudiée pour

les applications de sécurité en association avec la sélection de mode. Des droits d’accès sont alloués à l’utilisateur qui peut choisir le mode opérationnel souhaité, en utilisant un autre dispositif comme un commutateur ou un écran tactile. La FSA dispose d’une sortie commutée transistorée fl ottante supplémentaire qui peut servir de signal d’arrêt de sécurité (selon la catégorie 3 de la norme EN 13 849-1). Fournisseur euchner France

détecteur laser de présence/absence

Avec ce détecteur laser de classe 1, l’opérateur identifi e d’un seul coup d’œil une perturbation de la détection : tous les capteurs indiquent la valeur 0 en l’absence de pièce, ou la valeur 100 en sa présence. Une fonction de calibrage ajuste automatiquement le seuil de détection en fonction des variations de l’intensité lumineuse, ce qui permet de conserver une détection stable. La série LV Neo propose plusieurs modes de fonctionnement dès que l’appareil est mis sous tension : détection de zone, effacement d’arrière-plan, anti encrassement et maintenance automatique. Les modèles correspondent aux différents besoins de détection, quelles que soient les conditions environnementales : temps de réponse de 80 µs, distance de détection de 35 m, cellules miniaturisées à l’extrême, spots laser de 50 µm etc. Fournisseur Keyence

cc sécUrité dômes réseaux de haute définition et mégapixels

Ces dômes intègrent une caméra de 1,3 mégapixel avec un objectif varifocal motorisé. Ils génèrent des images en haute définition (HD) de jour comme de nuit. Utilisés pour la surveillance 24 heures sur 24, ils sont équipés d’un processeur qui fournit des algorithmes d’analyse vidéo intelligente, tels que les détections de franchissement de ligne, de direction d’entrée sortie et d’apparition/disparition pour détecter les mouvements d’objets. Le SNV -5 080 R peut capturer les images d’objets jusqu’en 1280 x 1 024 et HD jusqu’à 15 m, même dans l’obscurité totale, grâce à ses 15 LED IR intégrées. Le SNV-7080R intègre une caméra compatible Onvif de 3 mégapixels à plage dynamique large (mode 2MP) capable d’afficher des multiples résolutions jusqu’en 2 048 x 1 536 et Full HD 1 080 pixels. Les processeurs WiseNet 1 et 2 de Samsung donnent une possibilité de flux vidéo en utilisant les formats de compression H 264, Mpeg4, Mpeg et Jpeg permettent de transférer des images vers plusieurs endroits à des cadences et à des résolutions différentes. Le SNV-7080R incorpore aussi la technologie de compression Smart Codec qui permet de capturer certaines zones d’intérêt à d’une scène à une résolution plus élevée que le reste. Fournisseur samsung electronics France cc dEscriPtion

référence SNV-7080R Caractéristique Caméra réseau

3 mégapixels.

cc Points forts

- Prise en charge du format

d’affichage 16:9 Full HD

- Objectif varifocal motorisé - DEL infrarouge intégrée - Double codec H.264 / MJPEG et

flux vidéo multiple


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Produits

cc électronique cc composants Paire de mosfet complémentaires de puissance

Destiné au contrôle des petits moteurs sans balais (à courant continu, mono et triphasés), ce boîtier inclut deux Mosfet complémentaires caractérisés par une bonne similitude des résistances passantes (RDSON) des deux transistors. Ils supportent une tension drain-source nominale de 40 V et présentent un RDSON de 50 mΩ pour un VGS de 10 V. Le DMC4040SSD fournit un courant nominal de 6 A et des pointes de 29 A, ce qui permet de supporter des appels de courant 5 fois supérieurs au courant nominal au démarrage du moteur. La faible valeur du RDSON associé à l’équilibrage des deux transistors réduit les pertes dans les moteurs à courant continu. Encapsulé en boîtier SO-8, le composant peut s’associer au contrôleur de moteur simple phase ZXBM101x et aux capteurs à effet Hall associés. Fournisseur Diodes incorporated

mémoires de masse sata pour l’embarqué

Présentées dans un boîtier plastique à billes de 32 x 28 mm, ces deux composants de stockage Sata, premiers d’une nouvelle famille, intègrent respectivement 37 et 75 Go de mémoire Flash Nand. Ces dispositifs sont adaptés aux applications embarquées et sécurisées (défense, aérospatial) que ne peuvent s’accommoder des systèmes standards en format 2,5 pouces. N’exigeant ni batteries ni supercondensateurs pour le maintien des informations, les circuits MSM37 et MSM75 disposent d’une interface hôte Sata 1,5 et 3 Gbit/s. Ils intègrent un cryptage AES-128 fonctionnant en mode CTR, une fonction d’autodestruction et une protection en cas d’interruption de l’alimentation. Ils supportent les protocoles militaires. Fournisseur actel/Microsemi

Kits pour cartes à mémoire Cfast

amplificateur rf à gain variable pour stations de base

Fonctionnant dans une bande de fréquence comprise entre 1450 et 2750 MHz, cet amplifi cateur à gain variable en technologie HEMT à l’arséniure de gallium est fourni dans un boîtier de 6 x 6 x 1 mm. Doté d’une linéarité élevée, il fournit une plage dynamique de 38 dB avec une commande de gain variant de 0 à 3,3 V et ne consomme que 383 mA. Destiné aux stations de base (BTS), le module ALM-81224 présente un faible bruit de 2 dB au gain maximal (23,8 dB) et 16 dB au gain minimal. À +16,5 dBm, la linéarité s’établit à -65 dBc d’ACLR (résidu dans le canal adjacent) avec deux canaux W-CDMA à l’entrée. L’entrée est adaptée à 50 Ω et la sortie peut être réglée de manière à atteindre des performances optimales sur une bande de fréquences particulière, réduisant le nombre de composants externes.

Conformément au standard CFast de l’association CompactFlash, ces kits de cartes et connecteurs fournissent les interfaces parallèle et série, nécessaires au stockage à haut débit. Le boîtier comprend une armature en plastique moulée autour de chaque couvercle en acier Inox. Après assemblage, la soudure par ultrasons forme un joint continu à la périphérie. Les kits de cartes CFast sont personnalisables pour toute application. Ils incluent une isolation optionnelle en mylar et existent en boîtiers Type I et Type II conformes RoHS. Le fabricant fournit aussi une ligne complète d’assemblage et de soudage aux ultrasons pour ces produits. Fournisseur itt interconnect solutions

Fournisseur avago technologies

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PARCOURS

3DIMENSIONSDE

LES

Pascal Mauberger PRÉSIDENT DU DIRECTOIRE DE McPHY

nfant, il a rêvé de marcher sur la lune. Vingt ans plus tard, chef de projet chez Air Liquide, il a construit une pièce maîtresse d’Ariane 5 : son réservoir d’hydrogène. « J’avais 12 ans le 21 juillet 1969. Il était 4 heures du matin, c’était ma première nuit blanche devant la télé avec mes parents », se rappelle Pascal Mauberger en effleurant la maquette de fusée décorant son bureau, situé dans les locaux de l’Association française de l’hydrogène énergie Afhypac. Après avoir gravi les échelons d’Air Liquide jusqu’à devenir directeur de son ingénierie et avoir accompagné le succès des composants électroniques de Soitec en tant que directeur général, le voilà président du directoire de McPhy. À la tête de cette start-up spécialisée dans l’hydrogène, il aime à s’imaginer comme un artisan de notre mutation énergétique. Son histoire, il la raconte à grands renforts d’anecdotes. Et comme dans toute bonne histoire, on y retrouve un fil directeur : sa passion pour les aventures technologiques et humaines.

E

L’HOMME cc Navigateur

Sourire facile, l’homme qui a supervisé jusqu’à 2 000 personnes au département ingénierie d’Air liquide s’avère d’un contact très simple. Ce qui frappe au fil de la conversation, c’est son enthou-

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siasme contagieux, salué également par ses collaborateurs : « Tout est plus simple quand on possède une flamme intérieure comme Pascal », confie son associé de Mc Phy, Adamo Screnci. Son caractère de capitaine, Pascal Mauberger l’a en partie forgé en mer. Enfant de la campagne, il s’initie aux plaisirs de la voile dès ses 13 ans, un mois béni par an où sa famille se rend en vacances sur la côte. Plus qu’un hobby, il attribue à la voile un caractère initiatique qu’il partage avec ses proches. « J’aime l’idée d’être en équipe resserrée au milieu de l’immensité de la mer. Au-delà de la performance sportive, il y a cette proximité qui s’instaure, où chacun sait qu’il faut donner de sa personne pour arriver à bon port. » Fasciné dans sa tendre enfance par la technologie depuis la conquête de la lune, ce père de famille a su transmettre sa passion à ses enfants. Sur trois, deux sont devenus ingénieurs. Bercé aux histoires du programme Ariane 5, l’un s’est même spécialisé dans l’aéronautique. Du reste, Pascal Mauberger semble animé par une capacité à embrasser des sujets très divers : « Il est d’une grande curiosité intellectuelle », salue son ami Michel Masson. Son ancien patron d’Air liquide évoque les grandes discussions métaphysiques qui animaient leurs soirées communes de chantier en Afrique du Sud.

Modeste, Pascal Mauberger ne s’étend pas sur la trajectoire académique qui l’a amené à occuper ce type de poste. « C’est le parcours assez classique d’un bon élève », résume-t-il sobrement. Bon élève en effet et même brillant dans les disciplines scientifiques, il a été poussé par ses parents agriculteurs à intégrer la classe préparatoire du lycée Descartes à Tours. Ces deux années resteront les meilleures de sa vie. Nostalgique, il évoque l’esprit de camaraderie et l’entraide à l’internat, qui l’emportaient sur l’esprit de compétition.

L’INGÉNIEUR cc Il

mène sa barque

Admis à Polytechnique, il se passionne d’emblée pour la mécanique des fluides et la thermodynamique, qu’il relie instinctivement à son attirance pour les bateaux. « J’aurais tout aussi bien pu embrasser une carrière d’architecte naval », souffle-t-il. C’est finalement son envie de voir du pays qui pousse Pascal Mauberger vers le secteur international de la pétrochimie. Quelques tâtonnements chez Mobil, à conduire des raffineries qu’il trouve un peu austères, le précipitent dans les bras d’Air liquide. C’est que le chimiste lui offre le job de ses rêves au sein de son « équipe démarrage ». Lui qui n’a jamais quitté la France se retrouve à lancer des installations gargantuesques vers la phase opérationnelle en Argentine puis en Turquie. « C’était vraiment l’esprit pionnier : on était largué à des milliers de kilomètres des patrons, avec notre trousse à outils et des clients sur le dos… Avec pour tout moyen de communication un télex à 60 kilomètres de notre lieu de travail ! », rigole-t-il.

T. GOGNY POUR INDUSTRIE ET TECHNOLOGIES

Après un parcours sans faute au sein de grands groupes industriels, Pascal Mauberger a choisi de se lancer dans l’entreprenariat par goût de l’innovation. Cet ancien directeur de l’ingénierie du géant de la chimie Air liquide met aujourd’hui ses compétences au service de la start-up McPhy et de sa technologie de rupture pour le stockage d’hydrogène. Retour sur le parcours étonnant d’un ingénieur dans l’âme et d’un meneur d’hommes, que ses amis n’hésitent pas à qualifier de « capitaine de navire ».


PARCOURS

cc SES 4 DATES

1979 Il est diplômé de l’École polytechnique 1993 Il dirige l’ingénierie du groupe Air liquide 2003 Il devient directeur général de Soitec 2010 Il prend la tête du directoire de la start-up McPhy

VIDÉO c Pascal Mauberger présente le stockage d’hydrogène de McPhy à l’occasion des rencontres innov’eco. JUILLET 2012ccN°946

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PARCOURS

LE LIVRE : « LE CRABE-TAMBOUR » Jean Rochefort, Claude Rich et Pierre Schœndœrffer lui ont dédicacé ce livre dont ils ont tourné une adaptation pendant son service militaire, dans le navire sur lequel il servait.

Seuls les projets à fort contenu technologique m’ont attiré

LA FUSÉE DE TINTIN Elle lui rappelle la plus technologique des aventures du héros de son enfance. Elle a façonné son goût pour l’ingénierie.

UN COMPAS L’outil favori de ce féru de navigation… qui ne dédaigne pas le GPS. Mais cartes et compas sont pour lui des instruments rassurants qui permettent de s’approprier un environnement vaste et hostile.

Son souvenir le plus fort reste l’Afrique tueuse lui vaut finalement la direction du Sud. Et son premier défi technologique mondiale de l’ingénierie d’Air liquide. hors normes : démarrer la plus grosse unité d’oxygène et d’azote au monde. Le contexte L’ENTREPRENEUR historique n’y est pas étranger. Mise au ban cc Il garde le cap des échanges mondiaux sur fond d’apar- De ses sept ans à la direction de l’ingénierie, theid, l’Afrique du Sud industrialise alors Pascal Mauberger retient surtout l’adrénades procédés de gazéification pour synthé- line des négociations pour remporter de tiser des carburants à partir du charbon. gros contrats. Un exercice délicat consistant Le procédé nécessite des apports massifs à satisfaire les exigences du client sans d’oxygène. Michel Masjamais se surestimer. « C’est une sensation bien son, qui dirige le projet, « J’AI CHOISI à part de rentrer à la mairemarque d’emblée son L’ÉNERGIE OU esprit constructif : « c’est L’ENVIRONNEMENT, son et d’annoncer aux quelqu’un qui avait une ASSURÉMENT équipes que le carnet de PLUS GRANDS commandes est plein pengrande humilité face à la LES DÉFIS DE NOTRE dant 12 mois », sourit-il. technique, n’hésitant pas CIVILISATION. » L’histoire aurait pu s’arrêà se remettre en cause ter là. Mais c’eût été tirer devant les faits. Il était aussi doté d’un sens physique inné, cette un trait définitif sur le goût de l’aventure aptitude à exprimer un problème très technologique qui l’animait jeune ingénieur. Il renoue avec une technologie en complexe sous forme schématique. » Après des séjours en Espagne et au pleine expansion chez Soitec. En 2003, la Canada en tant que chef de projet, Pascal technologie de silicium sur isolant du Mauberger se voit offrir la direction de groupe est encore jeune mais déjà prometl’ingénierie Amérique d’Air liquide… Qu’il teuse. Sous ses rennes de directeur général, décline. Pour un programme autrement entre 2003 et 2008, l’entreprise passera de stimulant : Ariane 5. Il finit par intégrer 40 à 400 millions d’euros de chiffre d’affaile groupe Cryospace formé avec Aerospa- res et quadruplera ses effectifs. Alors que le tiale (ex-EADS), chargé de concevoir le groupe croule sous les commandes, il lui réservoir d’hydrogène de la fusée. Le déve- incombe de piloter la course contre la monloppement de sa technologie de rupture, tre pour honorer chacune en temps et en le stockage cryogénique, l’occupe de 1986 heure. De cette période faste naît son goût pour à 1993. Pari gagnant : il est d’abord promu à la tête de Cryospace. L’aventure fruc- l’entreprenariat : « Malgré son statut d’en-

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treprise intermédiaire, Soitec était dirigée en triumvirat. Il y avait ses deux cofondateurs, André-Jacques Auberton et JeanMichel Lamure, et moi-même. En quelques heures, on prenait des décisions qui nécessitaient des semaines dans un grand groupe », souligne Pascal Mauberger. Après son départ de Soitec en 2008, l’évidence s’impose : il ne retournera pas vers ces grands groupes. Il décide de se consacrer à des technologies en devenir. « J’ai choisi l’énergie ou l’environnement, assurément les plus grands défis de notre civilisation », confie-t-il. En contact avec des fonds de capitauxrisqueurs, il finit alors par tomber sur McPhy et sa technologie de rupture issue du CNRS – un stockage de l’hydrogène via une structure solide. Du reste, la pirouette est belle : renouer avec ses premières amours de l’hydrogène tout en s’attaquant au stockage de l’énergie. Plus que jamais capitaine de navire, Pascal Mauberger aborde les projets avec une équipe soudée. « Il parvient à fédérer l’équipe autour d’une vision sans pour autant marquer de relations hiérarchiques fortes », salue son collègue Adamo Screnci. Accaparé par l’aventure, Pascal Mauberger confesse avoir vendu son voilier personnel. Plus le temps de naviguer. Pour l’hydrogène, le voilà en revanche toutes voiles dehors. cm ccHUGO LEROUX hleroux@industrie-technologies.com

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INTELLIGENCES

DÉBAT

ccL’eNJeu

À l’heure de la conférence internationale sur le développement durable Rio +20, les efforts pour maîtriser les émissions de gaz à effet de serre n’ont pas porté leurs fruits. L’objectif de contenir le réchauffement à 2 °C à l’horizon 2050 apparaît de plus en plus compromis. En parallèle, les publications scientifiques sur les techniques de géo-ingénierie se multiplient. Plus directes, elles consistent à refroidir artificiellement le climat en reflétant le rayonnement solaire reçu par la terre, ou en fabriquant des puits de carbone artificiels.

En vidéo : une conférence de David Keith, célèbre défenseur de la géo-ingénierie.

Faut-il manipuler le climat ? Pour lutter contre le réchauffement, le recours à des techniques de refroidissement du climat est de plus en plus sérieusement considéré. Leurs adversaires, qui pointent leur efficacité hasardeuse, redoutent également qu’elles ne deviennent un alibi pour se soustraire à la réduction des émissions de gaz à effets de serre.

4 °c C’est le réchauffement moyen du climat probable à l’horizon 2050, d’après le responsable climat à la commission européenne.

baisser le thermostat de la Terre est possible. La preuve : l’éruption, en 1991 aux Philippines, du volcan Pinatubo a engendré un nuage de cendre qui a refroidi de 0,5 °C la température moyenne du globe pendant deux ans. Pourrions-nous reproduire ce phénomène pour limiter le réchauffement ? La question est étudiée par un nombre croissant de scientifiques. La piste phare de ce domaine émergent, la géo-ingénierie, consisterait à injecter dans la stratosphère de fines particules pour réfléchir le rayonnement solaire.

A

Une solution spectaculaire, dont les effets précis sont difficiles à évaluer. C’est pour cette raison que le Groupement d’experts intergouvernemental sur le climat (Giec) intégrera dans son prochain rapport l’évaluation des nombreux concepts scientifiques de ce domaine émergent. Une première catégorie vise à limiter le rayonnement solaire. Parmi les solutions les plus citées : peindre les toits en blanc pour reproduire l’effet réfléchissant des glaciers, « blanchir » les nuages grâce à des aérosols d’eau… voire placer de gigantesques miroirs en orbite terrestre. Autre voie : développer les puits de carbone par la reforestation d’espaces désertiques, la fertilisation des océans par

des particules de fer capables de stimuler la croissance du phytoplancton et sa « soif » naturelle de carbone, ou encore par la fabrication d’arbres artificiels, véritables machines à capter le CO2 atmosphérique. « Certaines techniques comme la reforestation ou la capture artificielle du carbone sont déjà explorées sans risque. Ce sont les plus directes, comme l’injection de particules ou la fertilisation des océans, qui soulèvent de grandes incertitudes », souligne Jean Jouzel, climatologue et membre du Giec. Autre crainte : la récupération de ces travaux par les lobbies opposés à la baisse des émissions de gaz à effet de serre.

cc

ccDaviD KeitH CLIMATOLOGUE

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une efficacité Qui Divise les eXPerts

ccl’avis De

ces techniques permettront de repousser les effets du réchauffement climatique, le temps de stabiliser nos émissions de gaz à effet de serre.

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ccJean JouZel CLIMATOLOGUE, MEMBRE DU GIEC

il ne faudra pas laisser l’évaluation de ces techniques aux charlatans. cependant, je reste sceptique quant à leur efficacité.

Le physicien canadien David Keith, célèbre héraut d’une recherche ambitieuse en faveur de ces techniques, a consacré une partie de sa carrière à simuler l’injection de particules atmosphériques à l’université de Calgary. Il se défend de tout lobbying : « Les conséquences néfastes du réchauffement commencent à poindre. Elles ne feront qu’empirer. Nous devons donc étudier sérieusement les techniques de géo-ingénierie, afin de déterminer si, oui ou non, nous pouvons en atténuer les conséquences. Mes travaux me portent à penser qu’elles nous donneraient effecti-

J.L. BERTINI ; D.R.

ccl’avis De


INTELLIGENCES

Quatre techniques pour refroidir le climat 1. Injecter du soufre dans la stratosphère, pour réfléchir des rayons de soleil. Au-delà du défi technologique, les effets secondaires sur la couche d’ozone sont difficiles à prévoir. 2. Placer des miroirs géants en orbite terrestre. Cette réflexion directe du rayonnement solaire paraît difficile à mettre en œuvre dans l’immédiat. 3. Fertiliser les océans. L’injection de particules de fer favorise la croissance des phytoplanctons, dopant leur rôle de « puits de carbone ». Avec une efficacité à long terme incertaine et un risque de déstabilisation des écosystèmes. 4. Construire des « arbres artificiels ». Plusieurs start-up développent des dispositifs absorbant le carbone atmosphérique. La fraction du CO2 dans l’air ne représentant que 0,04 %, les rendements sont limités.

Spice, l’expérience qui vole haut

D.R.

Peut-on réfléchir le rayonnement solaire en injectant des particules dans la stratosphère ? Le programme Spice, de l’université de Cambridge, mise sur la simulation numérique pour répondre. L’idée ? Arrimer au sol un ballon de 30 à 40 mètres de diamètre flottant à 20 kilomètres de hauteur, par un câble acheminant les particules. Pour valider leurs calculs, les chercheurs pensaient faire décoller cet été à 1 kilomètre du sol un prototype de 19 mètres fourni par Aerospace Marshall, en injectant de simples gouttes d’eau. Cette expérience vient de faire les frais de l’opposition à la géo-ingénierie. « Il s’agit uniquement d’évaluer la faisabilité technique en termes de résistance au vent et de tenue du câble », se défendait Chris Walton, responsable de l’opération chez Aerospace Marshall, peu avant l’annulation officielle.

vement un contrôle raisonnable sur le climat. Mais en aucun cas, ce n’est une excuse pour stopper nos efforts de réduction des émissions. » Une précision qui n’apaisera sans doute pas les inquiétudes des opposants à la géo-ingénierie. D’autant qu’en matière d’efficacité, la partie n’est pas gagnée. « Une diminution de l’apport solaire impliquerait certes une diminution de la température globale. Mais d’après nos simulations, on observerait localement des déséquilibres très forts. En clair, elle n’empêcherait pas

la perturbation du climat », observe Éric Boucher, directeur de recherches à l’Institut Pierre Simon Laplace des sciences de l’environnement (IPSL).

cc

Des effets secondaires à évaluer

Des doutes pèsent par ailleurs sur les éventuels effets secondaires indésirables de ces techniques. Ainsi, les particules de soufre sont néfastes pour la couche d’ozone, selon des études scientifiques.

Quant à la fertilisation des océans pour stimuler la croissance du phytoplancton, elle risque de déséquilibrer les éco­ systèmes marins à long terme, selon Greenpeace. « Même si l’on peut douter de l’efficacité véritable des techniques les plus extrêmes, la communauté scientifique doit se saisir de ces questions. Elle ne peut pas laisser le monopole des connaissances à des lobbies », estime en tout cas Jean Jouzel. En France, l’Agence nationale de la recherche a bouclé le 11 mai 2012 un appel à proposition pour constituer un atelier de réflexion prospective sur le sujet. Réunissant scientifiques, ONG et acteurs privés, ce groupe délivrera vers la fin 2013 ses conclusions, qui conditionneront un éventuel financement de programmes de recherche. Patrick Monfray, qui le coordonne, partage l’analyse de Jean Jouzel. « La France doit se doter des connaissances scientifiques en matière de géo-ingénierie. Ne serait-ce que pour peser contre des orientations néfastes dans les négociations internationales ». Au-delà de la faisabilité, les membres du consortium évalueront l’acceptabilité sociale de la géo-ingénierie. Ainsi que le casse-tête juridique qui surgirait si un pays s’essayait à manipuler le climat. Un programme à suivre de près. cm ccHugo Leroux hleroux@industrie-technologies.com

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INTELLIGENCES

Ron Adner partage ses interrogations sur l’écosystème des portables.

PAROLES D’AUTEUR L’innovation est un écosystème

Avec « The Wide Lens », Ron Adner définit une nouvelle approche pour mener à bien des projets innovants. Plutôt que de se focaliser sur la conduite du projet en interne, qui fait déjà l’objet de théories bien établies, le professeur à la Tuck School of business s’intéresse à ce qu’il y a autour : l’écosystème de l’innovation.

cins surchargés, le passage par l’étape intermédiaire d’un généraliste a découragé les patients. Dans The Wide Lens, Ron Adner invite ême conduites admirablement donc à penser ses projets par le « grand bout en interne, certaines innova- de la lorgnette ». Et souhaite, en introductions échouent. À l’image du tion, « bienvenue dans un monde où le sucsystème PAX de Michelin, permettant de cès de votre innovation dépend de votre rouler avec des pneus à plat, ou de l’inha- capacité à créer un alignement de partenailateur d’insuline en spray de Pfizer, de res qui travaillent ensemble pour transfornombreux produits révolutionnaires lais- mer une idée gagnante en un marché à sucsent un arrière-goût d’échec. Pourquoi ces cès. » Après avoir détaillé le concept innovations font-elles un flop quand d’écosystème de l’innovation, l’auteur explileurs concepteurs ont presque tout bon ? que comment identifier le sien et s’y posiParce qu’ils ont négligé l’écosystème de tionner. Quels sont ses acteurs ? Comment leur produit, répond Ron Adner. réévaluer le risque global ? Comment coordonner ses co-innovateurs ? Enfin, il aborde cc Penser ses projets par le grand les stratégies pour remodeler son écosystème et réduire les risques résultant des bout de la lorgnette « Deux types de risques doivent être pris interdépendances identifiées. en compte dans votre écosystème. Un : la Chaque chapitre illustre une grande co-innovation. Dans quelle mesure le suc- ligne de cette progression à grands cès de votre innovation dépend de la com- renforts d’exemples parlants. À la lumière mercialisation réussie de leurs écosystèmes d’autres innovations ? « BIENVENUE embryonnaires, on redéDeux : la chaîne d’adop- DANS UN MONDE couvre ainsi les faux tion. Vos partenaires OÙ LE SUCCÈS départs des premières DE VOTRE INNOVATION liseuses électroniques ou devront-ils adopter DÉPEND DE VOTRE votre innovation pour CAPACITÉ À CRÉER des premiers téléphones que le client final ait UN ALIGNEMENT 3G. On apprécie encore DE PARTENAIRES. » une chance d’en appréla stratégie salvatrice des cier toute la valeur ? », industries cinématogradétaille Ron Adner. Ainsi, le système PAX phiques, qui ont su accompagner les de Michelin a laissé les garagistes de côté. gérants des salles obscures dans l’adoption Faute d’incitation à acquérir le matériel de la projection numérique. et les compétences pour changer cette Plutôt qu’un manuel exhaustif, cet technologie de pneus émergente, ceux-ci ouvrage concis se veut « l’introduction à ont découragé les clients finaux. L’inha- une nouvelle boîte à outils pour identifier lateur d’insuline ? Un miracle pour les vos sources de dépendance cachées ». Si diabétiques dépendants de leur piqûre… vous pensiez avoir tout lu sur le managesauf que les endocrinologues censés le ment de projets innovants, ce livre pourprescrire n’étaient pas appareillés pour rait bien bousculer vos conceptions. cm effectuer des tests pulmonaires préliminaires. Aux États-Unis, où les consulta- ccHUGO LEROUX tions sont peu remboursées et les méde- hleroux@industrie-technologies.com

ccRON ADNER PROFESSEUR À LA TUCK SCHOOL OF BUSINESS, À DARTMOUTH COLLEGE

ccLE LIVRE

THE WIDE LENS A new strategy for innovation De Ron Adner Editions Portfolio Pinguin 278 pages, 20 euros ccET AUSSI

LA RECETTE FACEBOOK DE L’INNOVATION Malgré ses déboires récents, Mark Zuckerberg demeure un PDG à succès. Il a su développer un esprit de management propice à l’innovation. Le cabinet Faber Novel consacre même une étude à celui qu’il décrit comme un des « plus grands managers de ce début de siècle ». Ou comment Facebook est devenue une entreprise créative et dynamique en quelques points clés. Facebook, la start-up parfaite Faber Novel http://www.fabernovel. com/fr/works/298facebook-the-perfectstartup

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Il a passé la dernière décennie à étudier les racines du succès et de l’échec dans les innovations. Ron Adner est également consultant pour différentes firmes. Il est contributeur régulier aux Financial Times, Wall Street Journal, et Harvard Business Review.

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D.R.D.R.

M


LES JEUX

cc L’ÉNIGME

Sept hommes et un bateau proposée par cc PIERRE BERLOQUIN

Sur le bord d’une rivière se trouvent sept hommes. Pour toute embarcation leur permettant de traverser la rivière, ils ne disposent que d’un bateau pouvant porter au maximum l’un d’entre eux. Dans ces conditions, la traversée des sept serait impossible car si l’un d’eux emporte le bateau sur l’autre rive, rien ne pourrait ramener le bateau pour les

suivants. Ils ne disposent en effet d’aucun autre instrument, corde ou autre permettant de refaire traverser le bateau. Heureusement, deux petits garçons se trouvent aussi avec eux et savent ramer. Or le bateau, qui ne peut porter à la fois un homme et un garçon, peut porter néanmoins les deux garçons à la fois.

Avec l’aide des garçons, quel est le nombre minimum de traversées nécessaires pour porter les sept hommes de l’autre côté de la rivière ?

RETROUVEZ LA RÉPONSE DE CETTE ÉNIGME sur notre site Internet www.industrie-technologies.com en tapant énigme dans le champ de recherche.

ccPHOTO-QUIZ Que représentent ces photos étonnantes ?

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SOLUTION :

A. Une pile osmotique B. Un caisson de décompression pour la plongée sous-marine C. Une pile à combustible

A. Un sommet de bombonne d’azote liquide B. Un disque dur dans une salle blanche C. Une bobine supraconductrice

1B, 2A, 3C

RÉA ; PHISORG

A. Une cuve de malaxeur utilisé dans l’industrie agroalimentaire B. Une bobine d’acier C. Un module d’éolienne

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MISE À NU

Les semelles Vibram à l’épreuve des conditions extrêmes.

Développée à l’intention des navigateurs, pour améliorer l’adhérence sur surfaces mouillées, les chaussures Five fingers se démocratisent dans la course à pied. Exemple avec ce modèle spécialement conçu pour les terrains accidentés.

LA CHAUSSURE QUI VOUS VA COMME UN GANT Durée de vie Estimée à 1 500 kilomètres. Nom Spyridon M4553 de Vibram Prix 139 euros Poids Environ 185 grammes Utilisation Course à pied sur routes et terrains accidentés. la chaussure (pointure 42) ccFICHE TECHNIQUE

ccLUDOVIC FERY lfery@industrie-technologies.com

UN TRAITEMENT ANTI-BACTÉRIEN Même si le port de chaussettes spéciales est recommandé, la semelle interne en polyuréthane est traitée pour éliminer les bactéries et donc les mauvaises odeurs. Le matériau est recouvert de polymères chargés positivement, qui détruisent les micro-organismes. Ce traitement a l’avantage de résister à plusieurs lavages.

UN RENFORT ULTRAFIN Entre la semelle et l’enveloppe extérieure, cette couche de nylon de 4 millimètres, placée au niveau de la voûte plantaire, protège le dessous du pied des chocs douloureux. En cas d’impact, par exemple contre un caillou, elle diffuse l’onde de choc sur toute la surface du pied, plutôt qu’en un seul point.

DES ORTEILS EN LIBERTÉ Les cinq poches à l’extrémité de la chaussure offrent une liberté de mouvement à l’ensemble du pied, ce qui favorise la stabilité générale du coureur. Les orteils jouent aussi mieux leur rôle de propulseurs au moment de reprendre la foulée. Inconvénient : le tissu en polyamide qui constitue chaque enveloppe a tendance à favoriser la transpiration.

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UNE ENVELOPPE MINIMALISTE L’extérieur de la chaussure se résume à une fine couche de caoutchouc. L’épaisseur de 3,5 millimètres est la même partout, y compris au niveau du talon où les chaussures de course disposent habituellement d’un renfort. Ainsi, c’est l’avant du pied qui attaque le terrain, et l’arrière n’a plus à jouer le rôle d’amortisseur. Cette posture a beau être plus naturelle, elle nécessite un entraînement très progressif afin d’habituer le corps.

VIBRAM

UNE SEMELLE DESSINÉE COMME UN PNEU Ces crampons en caoutchouc ne sont pas sans rappeler la roue du VTT. De taille irrégulière, ils pointent dans deux directions opposées, remplissant exactement le même office : ils éjectent la boue et les petits graviers qui viennent s’accrocher à la semelle. Les ingénieurs de Vibram ont ajouté les mêmes protections à l’arrière du talon et sur l’avant des orteils, pour amortir les chocs frontaux.


2 NOUVEAUTÉS INDISPENSABLES SUR LES TECHNOLOGIES DE POINTE NFC (NEAR FIELD COMMUNICATION)

LE TRAITEMENT DU SIGNAL RADAR

Détection et interprétation de l’écho radar

Principes et applications de la communication en champ proche

Renaud CARIOU 2012 ! 360 pages ! 170 x 240 mm !

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Dominique PARET, Xavier BOUTONNIER, Youssef HOUITI À paraitre le 4 Juillet 2012 ! 352 pages ! 170 x 240 mm !

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Le sigle NFC (Near Field Communication) désigne une technologie sans contact dérivée du RFID, mise au point dans un premier temps par Sony et Phillips qui ont par la suite été rejoints par Nokia, Samsung, Microsoft et d’autres.

Les secteurs d’activité qui utilisent le radar sont très variés puisqu’on peut trouver des radars pour des applications militaires, pour les transports maritimes, aéronautiques ou terrestres, pour la télédétection ou la météorologie…

La technologie NFC permet l’échange de données à courte distance et est mise en œuvre dans des domaines aussi divers que :

L’intérêt de cet ouvrage est de présenter l’ensemble du traitement du signal radar sous forme d’une chaîne continue de traitements qui permet de suivre l’évolution progressive du signal depuis sa réception par l’antenne jusqu’à la création d’un écho radar associé.

• le contrôle d’accès (badges d’entreprise, clefs de voiture, billetterie de spectacles, cartes de transport...) • le couponing (bons de réduction ou cartes de fidélité...). Déjà assez répandue en Asie la technologie NFC démarre aux États-Unis et en Europe. Ce marché aurait généré quelque 8 milliards de CA en 2008 et devrait atteindre 30 milliards en 2012. Cet ouvrage offre un état de l’art de cette technologie d’avenir : les principes électroniques sous-jacents, les normes, les applications possibles, les techniques de mise en œuvre, le marché...

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Son autre originalité est d’être conçu avec trois niveaux de lecture : d’abord sans équations pour comprendre intuitivement le traitement considéré, puis graphiquement pour visualiser le signal en sortie après le traitement et enfin avec toute la rigueur de l’intégralité des calculs mathématiques. Cet ouvrage s’adresse aux ingénieurs électroniciens concernés par les applications radars ainsi qu’aux élèves ingénieurs et aux étudiants en master de physique.

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