Magazine IT n° 948

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découvreZ la Fabrication d’une puce 3d en vidéo

N°948ccOCTOBRE 2012 - 11

www.industrie-technologies.com

COMPOSANTS ÉLECTRONIQUES

ZÉro Watt… oU PreSQUe

ccPAGE 22

Portrait ccPAGE 62

GuiDe D’achat ccPAGE 48

Il injecte l’innovation dans les plastiques

Choisir son logiciel de supervision énergétique

alexandre guichard, pdg de roctool

quatre familles de produits à partir de 10 000 euros



www.industrie-technologies.com

EDITO

La simplicité, c’est high-tech!

ccMUrieL De VericoUrt rÉdactrice en cheF

THOMAS GOGNY POUR IT

mdevericourt@industrie-technologies.com

Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? Les inventeurs d’un produit peuvent apporter plusieurs réponses à cette question. Certains sont soucieux d’offrir une large palette de fonctionnalités, d’autres souhaitent satisfaire le goût de leurs clients pour une certaine sophistication, d’autres encore… n’ont tout simplement pas le temps, ou les moyens, de pousser la démarche de développement jusqu’au fignolage qui fait oublier la technologie au bénéfice des seules valeurs d’usage. Car rendre un objet plus facile à utiliser, plus économe ou plus robuste, c’est bien innover. Il a fallu tout le savoirfaire de concepteurs talentueux pour développer la Ford T, les rasoirs Bic, les piles Duracell, les briques Tetra Pak ou la 2 CV. Quant aux produits d’Apple, c’est d’abord sur leur exceptionnelle ergonomie, synonyme de simplicité apparente pour l’utilisateur, qu’ils ont construit leur succès. Autant d’exemples qui mettent à mal une représentation étroite du progrès technologique comme impliquant nécessairement une Le progrès technologique n’implique pas complexification. Le secteur de l’électronique est à cet égard nécessairement emblématique. D’un côté, il insuffle une foule une complexification. de nouvelles capacités à des biens variés. Les téléphones et les téléviseurs apprennent ainsi à se rendre sur Internet, les voitures gagnent en puissance et en fiabilité grâce à l’inflation de systèmes embarqués bardés de composants et les défibrillateurs ou les pacemakers deviennent communicants. De l’autre, il soutient les industriels désireux de proposer des appareils recentrés sur leurs fonctionnalités essentielles, misant sur la sobriété ou la durabilité. Et donne ainsi raison à Léonard de Vinci, qui soutenait que « la simplicité est la sophistication extrême ». cm

OCTOBRE 2012ccN°948

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SOMMAIRE

TENDANCES

EN COUVERTURE Tout watt gagné vaut de l’or

caLcuL

La french touch de l’animation 3D

cc PAGE 24

cc PAGE 10

1. rePeNSer

l’architecture des circuits et des composants

embaLLaGe

Fabrication ultrarapide de coussins d’air

cc PAGE 28

cc PAGE 12

2. booSter

automobiLe

les performances des matériaux

6 % d’émissions de CO2 en moins pour les moteurs Diesel

cc PAGE 30

3. DiVerSiFier

cc PAGE 13

les sources d’énergie

éLectrotechNiQue

Du courant continu pour bâtir les autoroutes de l’énergie

cc PAGE 34

Pour aLLer PLuS LoiN

cc PAGE 14

L’enquête continue sur Internet

iNFormatiQue

Curiosity : de Mars… aux puits de pétrole

cc PAGE 36

cc PAGE 15

Sécurité

Les seuils de toxicité des nanomatériaux confirmés cc PAGE 16

Le KioSQue cc PAGE 17

éNerGie

Hydrolienne : EDF affine ses briques technos

cc PAGE 18

StocKaGe

Du gaz pour conserver l’électricité

cc PAGE 19

ProDuctioN

Injection de titane en continu

cc PAGE 20

Composants électroniques Trois voies vers le zéro watt L’électronique se glisse dans de très nombreux objets avec toujours plus de fonctionnalités… et de consommation énergétique. Les fabricants de composants électroniques développent des trésors de créativité pour proposer aux industriels des solutions capables de rendre leurs produits moins énergivores. Découvrez les trois voies qu’ils explorent pour tendre vers la consommation zéro. ccPAGE 22 Cet émetteur-récepteur optique d’Intel fournit un débit de 50 Gbit/s.

4

N°948ccOCTOBRE 2012


SOMMAIRE

EXPÉRIENCES

PRODUITS GuiDe D’achat

PARCOURS LeS 3 DimeNSioNS De

Choisir son logiciel de supervision énergétique cc PAGE 48

Alexandre Guichard PDG de Roctool cc PAGE 62

NouVeautéS

Notre sélection de produits classés en 6 secteurs de référence Électrotechnique

Débat

cc PAGE 52

eNQuÊte

Obsolescence : faut-il souhaiter longue vie aux produits ?

Emballage-logistique

ISO 50 001 : pilotez vos performances énergétiques

cc PAGE 54

cc PAGE 66

Mesure

cc PAGE 42

cc PAGE 56

Jeux

Télécoms

caS D’eNtrePriSe

Virbac passe à la désinfection aérienne

INTELLIGENCES

L’énigme

cc PAGE 57

cc PAGE 68

Équipements de production

cc PAGE 44

cc PAGE 58

Matériaux-chimie cc PAGE 60

CE NUMÉRO COMPORTE : - UN ENCART ABONNEMENT BROCHÉ DE 4 PAGES ENTRE LES PAGES 2 ET 71 - UN PUBLI-DOSSIER «PROGICIELS» DE 5 PAGES CRÉDITS PHOTOS COUVERTURE : INTEL. SOMMAIRE : DYNAMIXYZ ; ARMOR ; SIPA ; REUTERS ; T.GOGNY ; D.R.

LA PHOTO-TECH

miSe À Nu

L’ESSENCE DU JEU

La filière nucléaire prépare son avenir… en creusant sa tombe.

cc PAGE 70

cc PAGE 38

U NOUVEA

TAPIS ANTI-FATIGUE NOUVEAU TAPIS ANTI-FATIGUE SOLCLIP 18 WATTELEZ, l’élastomère industriel, présente un nouveau tapis anti-fatigue développé pour le travail en position debout. Modulable grâce à son principe d’attache en puzzle, il s’adapte efficacement à la géométrie du poste de travail. Le tapi anti-fatigue SOLCLIP 18 fait partie de la gamme ERGONOMIE BY WATTELEZ. WWW.WATTELEZ.COM

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INDEX

Une publication de pour joindre vos correspondants, composez 01-77-92, suivi des quatre chiffres entre parenthèses indiqués après chaque nom.

président directeur général Christophe Czajka directeur général délégué Julien Elmaleh rÉDaction directeur des rédactions Thibaut De Jaegher (9483) directrice adjointe de la rédaction Anne Debray (9251) rédactrice en chef Muriel De Vericourt (9957) assistante de la rédaction Marielle Flèche (9425) rédacteur en chef adjoint Jean-François prevéraud (9458) (Bureaux d’études, design, CAO, lettre Web) rédacteurs ludovic Féry (9482) (Biotechnologies, matériaux, chimie et qualité) hugo leroux (9481) (Énergie, environnement, électrotechnique et sécurité) didier ragu (9435) (Nouveaux produits) ont coLLaBorÉ À ce nUMÉro Pierrick Arlot, Mathieu Brisou, Antoine Cappelle, Alexandra Chavarot, et Corinne Zerbib rÉaLiSation secrétariat de rédaction Nicole Torras (9493), première secrétaire de rédaction directeur artistique Gérard Quévrin (9494) service photo Bernard Vidal (9490) infographie Florent Robert (9495) conception graphique Rampazzo & Associés coMMerciaL directrice commerciale du pôle industrie Béatrice Allègre (9362) directeur adjoint de la publicité Dominique Tran (9578) chef de publicité Flora Morel (9361) régions Thierry Borde, directeur (04-72-84-27-54) est Clarisse Michel (03-88-84-36-06) italie : Piero Tomassi (9690) allemagne/suisse/autriche : Axelle Chrismann (9259) benelux : Huson International Media (Rodric Leerling) +31 (0) 229 841 882 grande-bretagne : Huson International Media (Stuart Payne) +44 (0) 1932 564 999 états-unis : Huson International Media +1 212 268 3344 espagne : B2B Communication (Juan Jose Bellod) +34 91 319 8177 espace industrie - Contact Industrie - Service publicité Elodie Merat (9985) La direction se réserve le droit de refuser toute insertion sans avoir à justifier sa décision. conFÉrenceS-eVÉneMentS (9290) aDMiniStration-geStion directeur administratif et financier Stéphane Deplus (9402) responsable juridique Mireille Monnier (9744) directeur des affaires sociales Frédéric Sibille (9444) directrice fabrication et achats Fabienne Couderc (9314) MarKeting, DiFFUSion-aBonneMentS directeur Jean-Baptiste Alline (9781) abonnements Laurence Vassor (9788) promotion Marie-Sophie Leprince ( 9808) et Isabelle de Goüyon Matignon (9811) marketing Damien Delhomme (9786) tariFS aBonneMentS France (tVa 2,10 %) 1 an, 11 numéros + accès Web : 129 euros ttc etudiant 51 euros TTC (sur justificatif) etranger nous consulter règlement à l’ordre d’industrie et technologies pour l’ue, préciser le numéro de tva intracommunautaire librairie (vente des numéros déjà parus et des annuaires) 4288 annuaires (tva 5,5 % incluse) «l’atlas des usines»: 230 euros ttc (papier) 650 euros (format xls)

Numéro de commission paritaire : 0612T81775. Numéro ISSN : 1633-7107. Dépôt légal : à parution. Impression : Imprimerie de Compiègne, 60205 Compiègne. Industrie et Technologies est édité par Groupe Industrie Services Info SAS au capital de 38628352 euros. Siège social: 10 place du général de Gaulle 92160 Antony. RCS Nanterre 442.233.417. 10. Siret: 442 233 417 00041. TVA: FR29442233417. Principal actionnaire ETAI. Toute reproduction, représentation, traduction ou adaptation, qu’elle soit intégrale ou partielle, quels qu’en soient le procédé, le support ou le média, est strictement interdite sans l’autorisation de l’éditeur, sauf dans les cas prévus par l’article L.122-5 du code de la propriété intellectuelle. Seules sont autorisées les reproductions réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et les analyses et courtes citations justifiées par le caractère scientifique ou d’information de l’œuvre dans laquelle elles sont incorporées. (loi du 11 mars 1957, art. 40 et 41, et code pénal, art. 425). Copyright Groupe Industrie Services Info SAS. Tous droits réservés directeur de la publication Christophe Czajka

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N°948ccOCTOBRE 2012

Les entreprises et les établissements cités 3s Photonics . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28 ccA

ccD

ccI

ccR

D2T . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

IDTechEx

36

Realviz . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

Danone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

IFP Energies Nouvelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

Robotic Drilling Systems AS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

...............................

ABB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

Darpa . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

Académie des sciences de Pékin. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30

Disney Research . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

Inria

10

Rockwell . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48

Duracell . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66

Inserm . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

Roctool. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62

Ademe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42

Dynamixyz . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

Institut d’électronique, de microélectronique et de nanotechnologie . . . 30

RTE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48

Afnor . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38 Airbus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 Alstom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 Amazon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 Amis de la Terre . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 Antengrin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35 Apple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18, 19, 66 Applied Micro . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28 Arc Informatique . . . . . . . . . . . . . . . 48 Areal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48 Areco . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 Areva . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19 Arkema . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 Armor . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 Autodesk. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10, 12 ccB Bird . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62 Boeing . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38 Boston Dynamics. . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 Bureau Veritas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 ccC Camfil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42

ccE E.ON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19 École polytechnique . . . . . . . . . . . . . 30, 66 EDF. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42, 48 Edison. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 Elpida. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28 EMC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 Empa . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 Enerdis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48 EnOcean. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34 EPFL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30

........................................

Institut de technologie de la cuisson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38 Institut Mines-Télécom . . 10

Siemens. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14, 48

Intel. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24, 28

SNCF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 Socomec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48 Soitec. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28, 30

ccJ JouleX. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48

STMicroelectronics . . . . . . . . . . . . . . . . . .

ccL Laboratoire d’électronique et structures à l’échelle nanométrique (Lanes) . . . . 30 Laseleap . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

Fixit AG. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 Foxconn . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 FP International . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 ccG General Electric . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 Gigabyte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .30 Golaem . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 Greman. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30 Groupement des interprofessionnels des fabricants d’appareils ménagers (Gifam) . . . . . . . . . . . . . 66

Cap Digital. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

ccM Mercernaries Engineering . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

ccH

CEA-Leti . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28, 30

Hipeac

Centre technique des industries aérauliques et thermiques (Cetiat) . . . . . 42

Humdinger . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34

....................................

36

HP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28

Codra . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48

24, 28, 30, 34, 48

Supélec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 ccU Université de Fribourg (Allemagne) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 Université de Montpellier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 Université de Tsinghua (Chine). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30

Méta Productique . . . . . . . . . . . . . . 48

US Air Force . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38

Micropelt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34 Modern Meadow . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 MTC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

ccV Virbac . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 ccW

ccN Nasa . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

Westinghouse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

Nevrax . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

Wonderware . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48

Norsk Titanium . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 ccO Orange labs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

Certem+ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30 CNRS . . . . . . . . . . . . . . . . 10, 18, 30, 66

....................

Mersen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42

Nichia . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26

CEA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24, 34

SolidAnim . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 Sony . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70

Legrand . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

ccF

ccS Schneider. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48

ccP Pernod Ricard . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

Condat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42

Perpetuum . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34

Cree . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26

PSA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 PSA Peugeot Citroën

.......

13

Peugeot Cycles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62


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Le BLoc-noteS De La rÉDaction d’être submergé par le raz-de-marée des données à votre disposition ?

Pas étonnant : en 2012, l’humanité produit autant d’informations en deux jours qu’entre les débuts de la civilisation et 2003 ! C’est le phénomène du Big Data. Au-delà du risque de migraine, il s’agit d’une bonne nouvelle. La preuve, cette avalanche ouvre la voie à l’amélioration d’une foule de services, de la géolocalisation, au suivi des électro-cardiogrammes, en passant par celui d’animaux migrateurs, ou de mouvements sismiques. Pour rendre plus concret ce concept en vogue, EMC, spécialiste du stockage Pour être comme un poisson de données, a confié dans l’eau dans cet à une centaine de journalistes océan de données. et photographes la réalisation d’un ouvrage intitulé « The human face of big data ». Un visage humain, vraiment ? En fait, le projet illustrera surtout la diversité des activités humaines concernées par la disponibilité de données en grand nombre. Pas vraiment une tête, mais plus de mal de tête. cm

WiiMnaStiQUe.

Les cosmonautes vous le diront : un long séjour en apesanteur, ça vous chamboule le sens de l’équilibre.

Pour se réconcilier avec la Terre, des chercheurs de l’université Et que se passerait-il de Fribourg (Allemagne) ont trouvé s’ils jouaient en plus le remède : une bonne partie de Wii à « Mario, Bowser et son fameux plateau en apesanteur » de gymnastique Wii-fit. Hula-hoop, sur la Wii ? tennis ou aérobic virtuels seraient le nec plus ultra pour rester vif et alerte. Restait juste à sangler le joueur en apesanteur pour cadrer l’entraînement. Plus terre à terre que lunaires, les chercheurs préparent déjà des applications pour la réhabilitation fonctionnelle des accidentés. cm

FenD-La-BiSe. Voilà une auto bien dans le vent. Ses carburants s’appellent brises,

courant d’air et autres zéphyrs ! L’énorme turbine placée sur le nez du bolide en mouvement génère de l’électricité et alimente sa propulsion. Malin et économe. Son concepteur, un fermier chinois féru de mécanique, n’a eu besoin que de 90 jours et 1 600 dollars pour la mettre au point. Et il entend bien révolutionner l’automobile. Espérons qu’il en souffle un mot aux industriels. cm

carton L’INDÉPENDANCE ÉNERGÉTIQUE, roUge C’EST POUR PLUS TARD S’il fallait désigner un puni lors de la première conférence environnementale tenue par le gouvernement, les 14 et 15 septembre, ce serait l’énergie. Entre la fermeture confirmée de Fessenheim, l’interdiction d’accès au filon des gaz de schiste, les engagements timides sur le renouvelable, l’énergie a connu des rentrées moins difficiles. L’économie, avec l’amélioration de l’isolation du parc immobilier français, a bien été évoquée, mais on attend encore de savoir à quoi rouleront demain les voitures tricolores…

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Une voiture dans l’air du temps.

ABACA ; HOFFMANN / MULTHAUPT DLR ; D.R.

DataViZ. Vous craignez

cHiMÉriQUe. Remee promet

un monde sans cauchemar. Paré de ce masque

de nuit high-tech, vos rêves deviendraient aussi faciles à contrôler que vos actions quotidiennes. Le principe? Durant la phase de sommeil paradoxal, des LED rouges s’allument et apparaissent comme des anomalies visuelles dans l’univers onirique du dormeur, lui faisant ainsi prendre conscience de son état. Libre à lui ensuite de décider de ses actions, qu’il s’agisse de voler comme un oiseau, d’humilier Alain Bernard au cent mètres nage libre, ou d’aller explorer Mars. cm


La PenSÉe DU MoiS Peu de personnes y pensent ou en sont conscientes, mais aucun objet fabriqué par des humains ne fait l’économie d’une décision sur son design.

WEB

Bill Moggdrige (1943-2012), designer, inventeur de l’ordinateur portable

c www.industrie-technologies.com

CONCEPTION Simulation des systèmes complexes

VÉgÉtÉractiF.

Pourquoi cliquer avec une souris quand on peut utiliser une orchidée ?

IFP Énergies Nouvelles et sa filiale ingénierie moteur D2T proposent avec xMOD une plate-forme de simulation permettant à des modèles numériques hétérogènes d’interagir, pour mieux approcher le fonctionnement réel de systèmes complexes. Elle s’intègre aussi avec les bancs de validation de type Hardware in the Loop. cm

Est-ce-que l’ordinateur plantera moins ?

Le laboratoire Disney Research a eu la main verte jusqu’en informatique : Il a intégré des plantes comme périphérique d’ordinateur. Une électrode plantée dans le pot suffit à générer tout un panel d’interactions : « glissé » sur la tige, détection tactile dans l’espace ou nombre de contacts (multitouch). Qui a dit Green IT ? cm

rubrique : simulation

AGROALIMENTAIRE De la viande imprimée La société américaine Modern Meadow a développé une technologie de dépôt de plusieurs types de cellules sur un substrat en agarose pour imprimer de la viande destinée à la consommation humaine… La viande sans animal! Et on dit que c’est la vache qui est folle! cm

SPrintator. Usain Bolt a trouvé son maître.

rubrique : agroalimentaire

START-UP Une seringue sans aiguille Laseleap, une spin-off de l’université portugaise de Coimbra, utilise des ultrasons de haute fréquence pour délivrer des composés thérapeutiques à travers la peau, sans la perforer. Une exposition d’une à deux minutes suffirait à administrer un vaccin, sans douleur ou effet secondaire. La commercialisation est prévue pour 2013. cm rubrique : santé

Imbattable sur tapis roulant, Cheetah doit maintenant se frotter au monde extérieur. Pour cela, il devra se débarrasser de la pompe hydraulique et porter la batterie qui l’alimente. Guère sensible à la seule beauté du sport, l’agence de recherche pour la défense américaine (Darpa), qui finance les recherches, espère bien récupérer les formidables capacités de Cheetah pour améliorer les robots d’assistance aux soldats. cm

CHAQUE SEMAINE suivez l’actualité de l’innovation sur www.industrie-technologies.com avec nos deux newsletters:

D.R.

Cheetah, le robot sur pattes conçu par Boston Dynamics, a atteint la vitesse de 45,5 km/h. Le champion jamaïcain avait plafonné à 44,6 km/h lors de son record du monde au cent mètres. Pour réaliser l’exploit, les chercheurs ont puisé l’inspiration dans la nature : leur guépard (Cheetah en anglais) artificiel possède, comme son modèle naturel, un dos qui se tend et se détend à chaque foulée pour accroître sa vitesse.

l’Hebdo de la Techno le mardi et la Lettre de la Conception et du Design le jeudi.

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TENDANCES

retrouvez les technologies d’animation 3d en mouvement.

Calcul La french touch de l’animation 3D Sur le marché de l’animation 3D, une kyrielle de petites entreprises françaises se distinguent grâce à des technologies qui améliorent la production d’images. Hugo Cabret, Harry Potter ou le nouvel Astérix portent la marque de ce savoir-faire, qui trouve aussi des applications dans des secteurs industriels variés.

Le dompteur du rendu 3D réaliste Société : Mercernaries Engineering Origine : Nevrax (jeu vidéo) Outil : Guerrilla Render

c TECHNOLOGIE : Pour calculer les images 3D en y incorporant des effets réalistes (reflets, textures, peau…), des algorithmes appliquent des modèles physiques, par exemple celui du rebond de la lumière, sur les décors ou personnages de l’image numérique. c BÉNÉFICES : Gain de temps, réalisme, flexibilité. c AUTRES DÉBOUCHÉS : Architecture, design.

Le maestro du mouvement 3D

c TECHNOLOGIE : Grâce à des algorithmes adaptés, ce dispositif intègre éléments virtuels et réels à l’aide d’une simple caméra reliée à un logiciel qui enregistre les mouvements. Le réalisateur visualise pendant le tournage les avatars et décors virtuels.

Société : SolidAnim Origine : MTC (motion capture) Outil : Solid Track

c BÉNÉFICES : Équipement réduit, superposition en simultané de la 3D sur un environnement réel, gain de temps en production.

es dessinateurs français ne sont pas les seuls à avoir la cote à Hollywood. Les ingénieurs et les développeurs de PME hexagonales retiennent aussi l’attention des studios en proposant des outils pour faciliter la production d’images 3D, la rendre plus réaliste, plus rapide ou plus rentable. Un marché dominé par les programmes de l’américain Autodesk, mais dans lequel les Français se sont ménagé une place de choix en proposant des briques technologiques visant à optimiser les logiciels du poids lourd du secteur. Le début de l’épopée des produits français à l’export remonte à 2008, avec le rachat de Realviz par Autodesk. Cette spin-off de l’Inria développait à l’époque

L

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des programmes pour produire du contenu 3D et des effets visuels à partir d’images 2D. La fonctionnalité est désormais intégrée aux différents logiciels de l’éditeur américain. «Dans l’animation 3D en France, beaucoup d’innovations viennent des laboratoires», constate Patrick Cocquet, délégué général du pôle de compétitivité Cap Digital. cc Une

interface intuitive pour reproduire la foule

À la suite de Realviz, deux autres sociétés positionnées sur ce créneau ont ainsi vu le jour à l’Inria : 4D View Solutions, qui a émergé fin 2007 du centre de Grenoble, pour offrir la reconstruction de personnages réels en modèles 3D, et Golaem. Cette

start-up fondée en 2009 à Rennes destine au départ ses produits à l’industrie manufacturière. L’outil de Golaem, en peuplant des environnements virtuels d’humanoïdes aux mouvements et trajectoires réalistes, peut améliorer la conception des usines, par exemple d’une chaîne d’assemblage. La spin-off diversifie néanmoins rapidement son activité en ciblant le marché de l’animation, sur les conseils d’un de ses partenaires. Ce dernier manque en effet d’une solution pour simuler des mouvements de foule complexes. C’est le point de départ de Golaem Crowd : via une interface intuitive, les animateurs contrôlent les mouvements des individus d’un même groupe, chaque élément disposant d’une intelligence artificielle propre. « Le seul outil concurrent,

SOLIDANIM ; MERCENARIES ENGINEERING

c AUTRES DÉBOUCHÉS : Publicité, réalité augmentée.


TENDANCES

Le virtuose des expressions faciales Société : Dynamixyz Origine : Orange labs, Supélec Outil : Performer c TECHNOLOGIE : Une trentaine d’expressions filmées sur un visage d’acteur sont transposées sur un avatar. Le modèle statistique utilisé s’appuie sur quinze ans de recherche en mathématiques appliquées et traitement du signal. c BÉNÉFICES : Réalisme, production 3D en temps réel, facilité de prise en main. c AUTRES DÉBOUCHÉS : Biométrie, rééducation faciale, marketing émotionnel.

Le marionnettiste des foules Société : Golaem Origine : Inria Outil : Golaem Crowd

c TECHNOLOGIE : Contrairement à c BÉNÉFICES : Réalisme, rapidité, l’unique autre outil de simulation facilité d’utilisation. des foules, ce logiciel ne nécessite pas de programmer individuellement c AUTRES DÉBOUCHÉS : Publicité, transports publics, architecture, le déplacement de chaque individu, défense. chacun étant doté d’une intelligence artificielle. L’outil permet même depuis peu de simuler une explosion.

Massive, est difficile à prendre en main et nécessite une formation », souligne Stéphane Donikian, PDG de Golaem.

l’avance technologique sur les concurrents

GOALEM ; DYNAMIXYZ

cc Garder

Si les ingénieurs et développeurs de la jeune pousse se consacrent surtout à la mise à jour de Golaem Crowd, ils peuvent aussi modifier le logiciel pour l’adapter aux besoins d’autres clients. En 2010, la société a ainsi fourni à la SNCF un outil de simulation des flux de passagers, afin d’optimiser la gestion des trains en Ile-de-France. Golaem dispose aussi de contrats avec la Défense, où ses programmes servent de modules d’entraînement virtuel. Également basée à Rennes, la start-up Dynamixyz

marQueur De maturité it

développe un logiciel au moins aussi polyvalent que Golaem Crowd. Baptisé Performer, il modélise les expressions du visage. Pas besoin de machines surpuissantes pour le faire fonctionner, son intelligence reposant dans les dizaines d’algorithmes à même de discriminer les différentes émotions humaines. Les débouchés sont nombreux: biométrie, annonces publicitaires sur mesure ou rééducation de patients paralysés de la face, comme dans le projet de recherche Replica mené avec les hôpitaux de SaintMaurice (Val-de-Marne). « Les grands studios sont toujours prêts à tester des outils et à les acheter s’ils sont meilleurs que la concurrence. Mais on est immédiatement remplacé si on ne conserve

recHercHe

développement

pas une avance technologique », note Renaud Séguier, un des co-fondateurs de Dynamixyz, qui évalue l’avance de Performer sur ses rivaux à seulement six mois. Ces jeunes pousses peuvent néanmoins s’ouvrir à d’autres marchés par le biais des projets collaboratifs, encouragés par les pôles de compétitivité. L’Agence de doublure numérique, qui crée des clones virtuels de célébrités pour le cinéma ou l’événementiel, va pouvoir s’exporter plus spécifiquement sur le secteur du jeu vidéo grâce au projet ADN T-R, labélisé par Cap Digital. Jusque fin 2014, la société peut externaliser l’effort de recherche dans des laboratoires du CNRS et l’Institut MinesTélécom, sans prélever un temps précieux sur ses autres contrats. ccL. F.

production

Grâce à cet indicateur, repérez le stade de développement des innovations que nous avons sélectionnées.

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TENDANCES

Informatique industrielle Autodesk met le cap sur les nuages

Pour permettre à toute entreprise d’intégrer des opérations de simulation dans ses processus de conception et d’ingénierie, Autodesk a conçu une panoplie complète d’outils déployés dans le cloud. La puissance virtuellement infinie du cloud permet de réaliser des simulations complexes jusqu’alors réservées aux experts des grandes entreprises. Disponibles selon un modèle de tarification à l’usage, les éléments de cette boîte à outils sont regroupés sous l’appellation Autodesk Simulation 360. cm Le cloud permettra de démocratiser les opérations de simulation complexes.

Emballage Fabrication ultrarapide de coussins d’air Jusqu’à 36 mètres de film produits à la minute. Avec sa cadence de

trente cartons préparés par minute, la machine Power Pak’r de l’américain FP International devient la plus rapide du marché. L’automate peut alimenter plusieurs postes d’emballage sur une ligne de conditionnement, que ce soit pour enrober des produits, les caler dans des cartons ou simplement en combler les vides. Le Power Pak’r est compatible avec six types de coussins d’air 100% recyclables, dont le Pilow Pak Green, constitué à 12% de polyéthylène recyclé. La machine se destine avant tout aux industriels qui ont besoin de protéger ou d’enrober leurs produits, fabriqués en masse, notamment les producteurs de composants électroniques, de cosmétiques, ou encore de porcelaines. cc L. F.

marQueur De maturité it

recHercHe

développement

production

Alimentation de l’Innovation: Le Moteur en Électronique! - Convertisseurs CC/CC et CA/CC - Régulateurs à découpage - Drivers de LED - 0.25 à 60 Watts - Isolation jusqu’à 10kVDC

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- Rendements excellents - Boîtiers compacts - Conforme à la norme EN/UL - Garantie 3 ou 5 ans

La Power Pak’r est adaptée aux lignes de conditionnement à grande vitesse expédiant de très nombreux colis.

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pour tout savoir sur les nouveaux moteurs diesel de psa.

TENDANCES

Automobile 6 % d’émissions de CO2 en moins pour les moteurs Diesel

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Matériaux Un crépi isolant venu de l’espace

Pour afficher des niveaux de CO2 particulièrement faibles, PSA Peugeot Citroën mise sur une batterie d’innovations. Produits sur le site de l’usine fran-

çaise de Trémery, en Moselle, les moteurs Diesel 1,6 HDi de 92 et 115 chevaux, qui équipent les Citroën C4 Picasso, C3 et Peugeot 208 intègrent diverses innovations depuis septembre. Une pompe à huile à débit variable ajuste l’effort prélevé sur le moteur au strict nécessaire. Des huiles moteur à faible viscosité réduisent les déperditions d’énergie par frottements. Les joints d’étanchéité de vilebrequin diminuent l’effort de serrage, donc les frottements. La poulie de courroie d’alternateur, redessinée, diminue la tension de la courroie. La pompe à vide à bas frottements, enfin, limite les pertes énergétiques. Toutes ces améliorations réduiront la consommation de carburant et les émissions de CO2 de 6 %. cc J.-F. P.

Le laboratoire Empa et l’entreprise Fixit AG ont développé un crépi qui possède un pouvoir isolant double de celui des matériaux actuels. Ce produit, qui sera commercialisé début 2013, incorpore un aérogel initialement développé pour les combinaisons spatiales. Il pourrait s’imposer dans la rénovation thermique des bâtiments anciens, où l’esthétique prévaut. cm

Le moteur Diesel 1,6 HDi de PSA Peugeot Citroën équipera de nombreux modèles du constructeur.

marQueur De maturité it

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Applications: Énergie, Technologie Médicale, Commande Automatique,Transport, Technique Ferroviaire, Avionique, Système d'Éclairage

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TENDANCES

Électrotechnique Du courant continu pour bâtir les autoroutes de l’énergie ès l’année prochaine, les centrales hydroélectriques de Nuozhadu, au sud-est de la Chine, alimenteront directement la province du Guangdong… à 1500 km de là. Pour relever le défi, Siemens va livrer une véritable autoroute électrique. Fonctionnant en courant continu, ses lignes transmettront quelque 5000 MW –cinq tranches nucléaires – à une tension de 800 kV. Ce projet pharaonique est un exemple parmi d’autres d’une tendance des réseaux électriques : le transport d’électricité en courant continu à très haute tension. « Sur de longues distances, le courant continu dissipe beaucoup moins d’énergie. Les lignes HVDC (high voltage direct current) affichent jusqu’à 30 % de pertes en moins par rapport à des lignes classiques en courant alternatif », explique Jeorg Dorn, chef du développement HVDC chez Siemens. C’est pendant la « guerre du courant », opposant les compagnies Edison et Westinghouse dans les années 1880 aux ÉtatsUnis que le courant continu a été délaissé.

D

Mais les récents développements technologiques dans l’électronique de puissance ont viabilisé son usage à grande échelle. Entre les pays émergents qui bâtissent leur réseau et les pays riches qui sont amenés à le moderniser, le marché de la technologie HVDC est estimé à quelque 3 milliards de dollars par an dans les cinq prochaines années. cc Des

convertisseurs de source de tension

Les spécialistes de la haute tension, Siemens, ABB et Alstom en tête, sont sur le pied de guerre. Cœur de ce marché : les liaisons dites « point à point ». Celles-ci établissent un pont entre deux réseaux déconnectés. Le courant alternatif passe d’abord en courant continu dans un poste de conversion. Il est transmis via une ligne à très haute tension avant d’être reconverti en courant alternatif dans le poste d’arrivée. Principes même des «autoroutes énergétiques», les liaisons HVDC point à point sont un must sur de longues distances, mais

Alstom installe des convertisseurs de source de tension (VSC) : une technologie HVDC de nouvelle génération, plus compacte que celle basée sur les convertisseurs traditionnels.

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recHercHe

manquent de souplesse pour des applications plus dynamiques comme la connexion des immenses champs éoliens offshore en Europe. La faute à l’électronique de puissance. Cet élément névralgique contrôle et convertit l’énergie électrique par des dispositifs semiconducteurs. Dans le cas du « point à point », ce sont des commutateurs dits thyristors qui s’accommodent mal des variations dans les caractéristiques du courant entrant. Les électriciens ont donc plus récemment développé des convertisseurs de source de tension (VSC). À l’inverse des thyristors, ce type d’équipement génère sa propre forme d’ondes de tension. Il s’économise ainsi un arsenal d’équipements complémentaires destinés au calibrage du courant, qui peuvent représenter jusqu’à la moitié de l’équipement d’une station. Plus souple et plus réactif, le VSC ouvre surtout une perspective inédite : pouvoir connecter plus de deux points en courant continu. En creux se dessine le fameux supergrid européen, un « super-réseau » en courant continu qui chapoterait les réseaux nationaux pour équilibrer les énergies d’un bout à l’autre du continent européen. Vue de l’esprit ou réalité? «Sur la base de la technologie VSC, on peut actuellement envisager de connecter jusqu’à 10 points en courant continu», tempère Jeorg Dorn, chef du développement HVDC chez Siemens. Outre une réelle demande du marché, l’avènement d’un supergrid nécessite encore de nombreux progrès en électronique de puissance, ainsi que dans l’intelligence logicielle capable de répartir les immenses flux d’énergie en temps réel. Sans compter les véritables ruptures technologiques, comme un disjoncteur pouvant cloisonner des dizaines de lignes en courant continu. cc H. L.

développement

production

ALSTOM

Le courant continu à haute tension se présente comme la technologie clé pour le transport massif d’électricité sur de longues distances.


TENDANCES

Le N°1 mondial des salons de sous-traitance industrielle

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Informatique Curiosity : de Mars… aux puits de pétrole

Bardé d’intelligence logicielle, le robot d’exploration de Mars Curiosity intéresse de près les compagnies pétrolières.

L’entreprise norvégienne Robotic Drilling Systems AS a ainsi conclu un accord avec la Nasa pour développer des programmes d’aide à la décision pour le forage. Ils permettront de mener des opérations entières sans intervention humaine: atteindre un lieu cible, monter l’installation de forage, remballer le matériel et migrer jusqu’au prochain site. Si les tests sont positifs, la première plate-forme automatisée devrait être commercialisée en 2013 et officier jusqu’à 3000 mètres de fond. ccH. L.

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Les exercices effectués par le robot Curiosity pourraient conduire à des platesformes pétrolières plus précises et plus efficaces.

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Matériaux Un polymère dédié aux textiles techniques

Avec une résistance à la rupture 25% supérieure à celle des fibres classiques et une durée de vie dix fois supérieure aux matériaux non dérivés La résine Kynar 705 est dédiée à la production de fibres de produits fluorés, multifilaments continues. le Kynar 705 d’Arkema a tout pour séduire les fabricants de textiles techniques. Ce nouveau grade de polyfluorure de vinylidène (PVDF) se distingue aussi par sa faible sensibilité aux intempéries et aux UV. Il pourrait servir de base à la fabrication de matériaux filtrants pour l’eau, l’air et le gaz, de séparateurs de batterie, de nettoyants chimiques ou encore de toiles tendues architecturales. cm

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• Transformation des métaux • Transformation des plastiques, caoutchouc, composites • Transformation du bois • Transformation des autres matières et matériaux • Électronique et électricité • Microtechniques • Traitements de surfaces • Fixations industrielles • Services à l’industrie • Maintenance industrielle

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TENDANCES

retrouvez une sélection d’aricles sur la sécurité des nanomatériaux.

Électronique Les tissus intelligents sonnent l’alarme

Depuis le scandale de l’amiante et le consensus sur la dangerosité des fibres comprises entre 10 et 20 micromètres, les fabricants de nanomatériaux évitent cette dimension. Ils pren-

Des chercheurs allemands ont développé un système antivol reposant sur un tissu qui sonne l’alarme lorsqu’il est déchiré par des cambrioleurs. Issu de l’institut Fraunhofer et de la société spécialisée en textiles techniques Ettlin, ce tissu intelligent composé d’un fin treillis de fils conducteurs peut être produit industriellement par un procédé de tissage classique. Il pourrait conquérir des applications dans la surveillance des bâtiments ou des camions. cm

Des fils conducteurs reliés à une puce sont intégrés au tissu.

marQueur De maturité it

nent même souvent une marge de sécurité supplémentaire. Exemple : les nanotubes de carbone d’Arkema ne dépassent pas un micromètre de long. Le biologiste écossais Ken Donaldson vient de confirmer l’intérêt de ces seuils, en démontrant que des souris à qui l’on injecte des particules de plus de quatre microns développent rapidement une inflammation pulmonaire. Même si les résultats recHercHe

développement

n’évoquent rien de comparable aux effets cancérogènes de l’amiante, ils valident toutefois l’intérêt des précautions prises par les fabricants de nanomatériaux. Un autre constat plus dommageable peut être tiré de l’étude : le manque de données toxicologiques fiables. Comme le montre une publication parue en août dernier dans la revue scientifique Nature Nanotechnology, on ne peut établir aucune comparaison entre les résultats obtenus avec un même type de nanomatériau, tant les méthodes d’analyse et le vocabulaire varient d’une étude à l’autre. cc L. F.

D.R.

Sécurité Les seuils de toxicité des nanomatériaux confirmés

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TENDANCES

LE KIOSQUE Q Presse Les robots au travail

Votre voisin de bureau est humain, mais quid de celui qui a assemblé votre ordinateur ? Le magazine Technology Review s’interroge sur l’avenir des robots dans les usines. L’employeur pionnier en ce domaine est sans doute Amazon, qui a revu sa logistique pour plus de productivité en investissant dans des plates-formes mobiles qui déplacent les produits jusqu’aux magasiniers. Ceux-ci n’ont plus qu’à les emballer et les envoyer. L’autre acteur qui y songe est le sous-traitant mondial de l’électronique Foxconn, qui emploie près d’un million d’employés sur ses chaînes d’assemblages. Malgré les cadences infernales imposées par l’industriel taiwanais, un ouvrier reste deux à quatre fois moins productif qu’un robot. Le changement n’est toutefois pas pour demain : l’automatisation pousserait en effet Foxconn à revoir entièrement son procédé de production. cm c cRÉFÉRENCES : Technology Review, octobre 2012, « The future of work »

Avis d’expert Parlez-vous le big data ?

Le big data est l’exploitation statistique de bases de données gigantesques, représentant des millions, voire des milliards de gigabits. La revue britannique The Manufacturer donne la parole à un expert qui analyse l’intérêt de la démarche pour les industriels. L’important, d’après le spécialiste, est d’identifier les attentes mises dans le big data avant même de s’y engager. L’outil peut ainsi servir à de l’analyse de marché, à l’amélioration de la supply-chain, ou à mesurer l’efficacité d’une procédure récemment mise en place. Une fois cet objectif fixé, l’industriel doit éviter deux écueils principaux : éviter les périodes de temps trop courtes pour être significatives et ne pas confondre lien de causalité et simple corrélation dans l’interprétation des données. cm

Web Les algues, un océan d’innovations

Biofuels digest, la newsletter référente sur les biocarburants, a recensé différents projets mondiaux utilisant les algues marines à des fins énergétiques. Si c’est vraisemblablement aux États-Unis que l’industrialisation débutera, beaucoup d’autres pays leur emboîtent le pas : le Brésil, les Pays-Bas, la Norvège, Israël, l’Australie, l’Inde… Tout l’enjeu, souligne le magazine en ligne, est de savoir si les investissements et la R&D peuvent être déplacés des ressources rares vers les plus abondantes. cm

c cRÉFÉRENCES : Biofuels Digest, sept 2012, « Aquadudes : 15 saltwater-based energy technologies here to save the day » http://tinyurl.com/8ctq4uc

c cRÉFÉRENCES : The Manufacturer, « Big Data : big headache or big opportunity ? » sept 2012. www.themanufacturer.com/articles/big-data-bigheadache-or-big-opportunity/

D.R.

bonus c Un avion à pédales remporte le challenge Icarus http://tinyurl.com/94ofsho

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TENDANCES

INDUSTRIE

Énergie Hydrolienne : EDF affine ses briques technos

> Outils pneumatiques

La première hydrolienne française, développée par openHydro sous l’égide d’EDF, entame sa seconde phase d’essai au large de Paimpol (Côtes d’Armor). À

l’heure de replonger leur turbine destinée à récolter l’énergie de la houle, les partenaires sont optimistes sur la maturation de leur bébé. Premier soulagement : sa structure tient bien le choc. Celle-ci ne contient aucune partie étanche afin de limiter toute opération de maintenance sousmarine. Des doutes subsistaient sur la tenue du rotor, logé dans la carène via un simple film d’eau. Dans cette architecture amphibie, la sécurité du système électrique pose plus de défis. Pour brancher son hydrolienne par le fond, EDF développe des prises inspirées de la connectique des stations offshore. Autre priorité : rendre le convertisseur submersible. Il sera indispensable pour raccorder le site d’essai sur le réseau électrique d’ici 2014. cc H. L.

Pour métaux et plastiques

Coupe droite Coupe d'angle Coupe en bout Sertissage Cintrage Goupillage Pose de cosses nues ou isolées Poinçonnage Pliage, etc.

cc eN breF

Électronique grand public Une finition au micron près

C’est peut-être la seule véritable innovation de l’iPhone 5: selon Apple, jamais la production en masse d’un appareil grand public n’avait atteint un tel degré de précision. La firme à la pomme a dévoilé qu’un système d’analyse et de mesure automatisé assurait une sélection au micron près des pièces complémentaires. Quant au châssis, il est fabriqué par usinage d’un bloc d’aluminium avant une phase de polissage par abrasion. cm

Matériaux Graphène super-hydrophobe

7 dimensions de blocs moteurs Très grand choix d'outils

La goutte d’eau rebondit quand elle frappe le matériau.

Vous souhaitez recevoir notre catalogue, rendez-vous sur notre site internet

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création agence execom

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Une équipe de recherche sino-américaine a mis au point un nouveau matériau superhydrophobe, à partir de graphène recouvert de téflon et d’une matrice de nickel. L’angle de contact formé entre cette mousse de graphène et une gouttelette d’eau est de 163 degrés, tandis que celle-ci rebondit entièrement quand elle frappe la surface du solide. Le matériau pourrait donner naissance à des revêtements antiadhésifs, autonettoyants ou encore anticorrosifs. cm

recHercHe

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développement

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production

D.R.

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TENDANCES

Doué en langues

(parler plusieurs langues est un réel avantage)

Stockage Du gaz pour conserver l’électricité

En utilisant le principe de l’électrolyse, E.On convertit le surplus d’énergie produit par les éoliennes en hydrogène.

E.on, l’électricien allemand a entamé la construction d’un site de stockage d’énergie par voie « power-to-gas ». L’idée :

utiliser l’électricité excédentaire des éoliennes pour produire de l’hydrogène et stocker ce gaz combustible directement… dans le réseau de gaz naturel. À tout moment, le gaz peut ensuite être consommé par n’importe quelle centrale thermique. Le pilote sera construit à Falkenhagen, dans le nord-est de l’Allemagne, en 2013. L’opération devra lever les incertitudes liées à une modification de la composition du gaz du réseau, soumise à des spécifications strictes. S’il fait ses preuves, ce moyen de stockage reposerait sur les infrastructures gazières existantes… limitant ainsi les besoins d’investissements. cc H. L.

S‘intégrer partout ! Imaginez une entreprise française fournissant à un groupe international son système équipé d‘entrées sorties SLIO ainsi que d‘un API VIPA 315, ce client exigera pour l‘Europe PROFINET comme support pour les communications. En revanche, pour les applications destinées au marché américain, la seule possibilité sera d‘implémenter Ethernet / IP. Pour l‘Asie enfin, tout devra passer sur EtherCAT. Les SLIO pourront être utilisés partout: seule la tête de station devra être changée. • Taille compacte pour bénéficier d‘un gain de place important • LED de diagnostic et repérage pratique des voies • Installation et maintenance simplifiées • Performances les plus élevées

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Classement Pernod Ricard et Danone devant Apple

Parmi les 100 entreprises les plus innovantes selon le magazine Forbes, 9 sont françaises. C’est ainsi que Pernod Ricard et Danone, respectivement 15e et 25e, devancent Apple, à la 26e position. Cependant Areva et Legrand disparaissent cette année du classement. Malgré tout, la France s’en sort bien puisqu’avec ses 9 entreprises elle y occupe la deuxième place devant le Japon (7) et l’Allemagne (6). cm

le classement Forbes des entreprises Françaises les plus innovantes Score en %*

Entreprises

Position

c Pernod Ricard

15

39

c Danone

25

35,8

c Essilor

28

35,2

c L’Oréal

34

33,6

c Dassault Systèmes

40

31,9

c Technip

41

31,8

c LVMH

71

22,7

c Christian Dior

88

18,7

c Air liquide

96

16,6

Compact mais puissant comme un grand ! Lancez-vous avec la nouvelle unité centrale API 200V. Avec ses ports MPI et Ethernet intégrés, la nouvelle 214PG/215PG se sent à l’aise dans presque toutes les situations. Elle s’associe parfaitement avec nos nouveaux eco panels VIPA, s’y raccorde en un clin d’œil et dispose de nombreux modules d’entrées sorties, de fonction et de communication.

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des investisseurs en fonction d’estimations sur les résultats futurs de la société (nouveaux produits, services et marchés)

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TENDANCES

Concours Airbus veut donner des ailes aux étudiants

Production Injection de titane en continu

Pour inventer une aviation plus durable, Airbus sollicite l’imagination des étudiants du monde entier. Les équipes peuvent proposer leurs créations et leurs designs, qui restent leur propriété, sur le site web du concours. Les candidatures doivent être déposées avant le 7 décembre 2012, en vue d’être sélectionnées pour l’étape suivante de cette compétition. L’équipe lauréate remportera 30 000 euros. Elle accueillera en outre sur son campus des experts de l’Innovation Cell d’Airbus pour une semaine d’échanges. cm c Date limite de dépôt des candidatures : le 07 décembre 2012 http://www.airbus-fyi.com/

La fabrication de pièces en titane va être facilitée. Le

norvégien Norsk Titanium la réalise en utilisant une technique qui repose sur la fusion de fils de titane alors qu’elle requiert normalement la mise en forme de tôles, de blocs ou de tiges du métal brut. Injectés en continu dans une presse, les fils de titane prennent la forme de la pièce une fois fondus dans le moule. Suivant les paramètres configurés au début de la réaction, Norsk Titanium peut produire des pièces en titane d’une taille comprise entre cinq centimètres et deux mètres. Ce procédé de moulage par injection économiserait 10 à 20 % de rebuts sur les techniques de fabrication traditionnelles, avec des coûts de production 30 à 50 % inférieurs. Les secteurs de la défense, de l’aéronautique et de la raffinerie sont les plus concernés par cette innovation. cc L. F.

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Unité de production de pièces en titane chez Norsk Titanium.

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1. rePeNSer Tout watt l’architecture gagné circuits vaut de l’or des et des cc PAGE 24

composants cc PAGE 28

2. booSter

les performances des matériaux

cc PAGE 30

3. DiVerSiFier

les sources d’énergie cc PAGE 34

Pour aLLer PLuS LoiN

L’enquête continue sur Internet cc PAGE 36


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COMPOSANTS ÉLECTRONIQUES

Trois voies vers le zéro watt Des dispositifs de récupération de l’énergie de freinage de certains véhicules aux mémoires des appareils photos en passant par les vérins, les valves ou les moteurs électriques dits intelligents, l’électronique s’insinue dans un nombre exponentiel d’objets. À la clé : une véritable explosion de leur palette de fonctionnalités… et de leur consommation énergétique. Conscients de cette réalité, les industriels s’intéressent de plus en plus aux composants capables de rendre leurs produits moins énergivores. Après avoir séduit les fabricants d’ordinateur, nombreux à miser sur le « Green IT », cette tendance gagne la conception de biens variés, qu’il s’agisse d’appareils électroménagers, de téléviseurs, ou encore de téléphones. Pour s’adapter aux besoins de chacune de ces filières, les fabricants de composants électroniques développent des trésors de créativité. Découvrez les trois voies qu’ils explorent pour tendre vers la consommation zéro. cm

La technologie Oled est emblématique des efforts des entreprises (ici Novacel) pour allier performances technologiques de pointe et économies d’énergie.

SIPA

366 TWH PAR AN C’est l’économie espérée par la commission européenne dès 2020 grâce à l’écoconception des produits électroniques.

OCTOBRE 2012ccN°948

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la consommation de quelques appareils électroniques à la loupe.

Tout watt gagné vaut de l’or Après avoir touché l’informatique, le verdissement de l’électronique a des retombées positives dans une foule de secteurs, dont l’électroménager. Pour réduire la consommation énergétique des composants, les industriels multiplient les tentatives et explorent toutes les pistes.

MATCH NUL en 10 ans, l’explosion de la dépense électrique des téléviseurs et des ordinateurs a annulé les économies liées à l’éclairage et à l’électroménager. Source Ademe

N

égawatt: le vocable, popularisé par des associations prônant la sobriété énergétique, évoque plutôt le secteur du bâtiment ou les réseaux urbains que les appareils électroniques au sens large. Pourtant, la logique d’économie d’énergie, voire d’autosuffisance auquel il fait allusion irrigue aujourd’hui largement l’industrie des composants. Une véritable rupture conceptuelle. Pendant près d’un demi-siècle, en effet, la recherche d’excellence en électronique a été synonyme d’un seul et unique mot : miniaturisation. Mais la loi de Moore, du nom du cofondateur d’Intel qui avait tablé dès 1965 sur l’augmentation continue de la

quantité de transistors sur une puce, avant d’aller, en 1975, jusqu’à prédire un doublement tous les deux ans a déjà presque atteint ses limites physiques. Corollaire: l’industrie cherche à progresser en misant sur d’autres atouts. Si les smartphones, qui mettent les fonctionnalités d’un PC et celles d’un téléphone dans notre poche, sont le spectaculaire symbole des progrès de la miniaturisation, leurs chargeurs matérialisent quant à eux l’explosion de la consommation énergétique dont l’innovation électronique s’est accompagnée. Le secteur s’intéresse donc aujourd’hui de près à une préoccupation majeure de ses clients : leur volonté d’améliorer l’efficacité énergétique de leurs produits, à

la fois pour limiter les coûts induits par leur gourmandise et pour répondre à une demande sociétale. Diffusantes, les technologies mises au point par les industriels de l’électronique pour répondre à cet impératif touchent directement la consommation dans tous les secteurs d’activité. Si, à l’origine, cette vague verte a surtout concerné le matériel informatique, via la généralisation de ce qui a été baptisé le « green IT », ou informatique verte, ce sont aujourd’hui tous les produits, de plus en plus nombreux, dotés d’intelligence, qui sont visés. cc L’Europe

pousse les entreprises a écoconcevoir leurs produits

D’autant plus que la réglementation accompagne et stimule cette évolution. Dès 2005, les institutions européennes ont publié une directive-cadre portant sur l’écoconception, pour pousser l’industrie à produire des appareils plus sobres. Elle concernait non seulement l’électronique grand public et l’équipement de

ÉLECTROMÉNAGER : LA TENDANCE EST À LA SOBRIÉTÉ Consommations énergétiques annuelles par type d’appareils électroménagers en petajoules (1015), aux États-Unis. Lave-vaisselle 3 300

3 270

3 270

Éclairage

Réfrigérateur

2 500

1 300

2 300

1 230

2 250

3 160

3 200

1 210

1 200

3 100

1 690

3 000 2009 2010

2015

1 500 2009 2010

Le recours à des composants électroniques moins gourmands contribue à reduire les consommations de certaines familles d’appareils électroménagers

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2015

1 100

1 170

1 000 2009 2010

2015

SOURCE ANNUAL ENERGY OUTLOOK, 2012

D.R.

2 000


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COMMENT L’ÉLECTRONIQUE MET LES VOITURES AU RÉGIME Vis-à-vis des performances énergétiques des véhicules, l’électronique fait figure de Janus. Son explosion nourrit l’embonpoint des berlines, donc leur gourmandise, mais certains composants tirent la consommation à la baisse.

Le recours aux LED, plus économes que les éclairages classiques, rend les phares moins gourmands.

Ce module électromagnétique transforme une simple pression sur un bouton en électricité. Il permet un contrôle sans fil du faisceau de câbles à moindre coût énergétique.

Les calculateurs d’injection électronique utilisent les informations issues de nombreux capteurs pour régler la consommation au plus juste.

Gourmands, les GPS permettent toutefois d’économiser l’énergie en choisissant l’itinéraire le plus court, ou celui qui requiert le moins de carburant.

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Contrôlé électroniquement, le dispositif destiné à couper le moteur lorsque le véhicule ne circule pas (stop and start) économise le carburant.

Dans cet amplificateur autoradio, le signal est transmis via un codage numérique, sous forme de 0 et de 1, ce qui limite les pertes énergétiques.

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Des écrans moins gourmands sur le plan énergétique que les anciens écrans LCD. Côté éclairage, les recherches se poursuivent pour augmenter la luminosité des LED. Un rendement d’environ 250 lumens par watt a été atteint par les sociétés Cree et Nichia, avec des LEd de 2 watts. Produire plus de lumière qu’avec une ampoule à incandescence de 40 watts est désormais possible (une telle ampoule produit 400 lumens). La recherche en matière d’efficacité des LED anime de nombreuses équipes : orientation et type de matériaux ou structures spatiales font partie des axes de recherche pour des LED toujours plus efficaces donc pour des dispositifs d’éclairage et d’affichage à consommation réduite pour une luminosité identique. ccM. B.

bureau, mais aussi le secteur de l’électroménager et certaines pièces détachées. Et le nombre d’industries visées par ce texte est allé en s’élargissant. Le mode veille de tous les appareils, les boîtiers multimédias, l’éclairage, les alimentations externes, les réfrigérateurs, les téléviseurs, les ventilateurs et les machines à laver ont été intégrés au fil des années, jusqu’aux climatiseurs en mars 2012. En janvier 2012, les cafetières électriques, les consoles de jeux ainsi que des équipements industriels ou collectifs variés, comme les machines-outils ou les ascenseurs ont été désignés comme étant également concernés par l’écoconception. cc Le

développement durable: un formidable moteur d’innovation

La demande de ces secteurs, et des applications émergentes comme le transport électrique, la télémédecine ou encore les réseaux électriques intelligents pour des composants plus compatibles avec les exigences du développement durable s’impose comme un formidable moteur d’innova-

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N°948ccOCTOBRE 2012

Cet écran Amoled pour matrice active Oled, outre ses grandes dimensions, offre une faible consommation électrique par rapport aux écrans à matrice passive.

L’AFFICHAGE D’UN ÉCRAN OLED SE PASSE DE RÉTROÉCLAIRAGE ET LIMITE D’AUTANT SA CONSOMMATION (40 W PAR HEURE, CONTRE 133 POUR UN ÉCRAN LCD CLASSIQUE).

tion. Une tendance qui accompagne, stimule et se nourrit des autres mouvements de fond à l’œuvre dans l’électronique, comme l’intégration –elle-même propice aux économies d’énergie– et la multiplication des fonctionnalités. Dans le monde des smartphones en particulier, Jean-Marc Chery, vice président exécutif chez STMicroelectronics, souligne « les possibilités quasiment infinies : applications, transmission de données, capteurs (pression, température, altitude), limitées uniquement par l’autonomie de la batterie et la quantité de chaleur qui peut être dissipée. »

En effet, renchérit Jean-René Lèquepeys, chef du département Composants silicium au CEA, « réduire la consommation électrique des composants permet de compenser la diminution d’autonomie due à la grande puissance de calcul nécessaire au fonctionnement des applications. Sans oublier les enjeux liés à l’environnement, notamment pour les technologies de l’information et de la communication ». Plusieurs pistes s’ouvrent pour relever le défi. Repenser l’architecture des composants et des circuits, opter pour des matériaux innovants voire concevoir des systèmes capables de récupérer l’énergie ambiante ou d’en produire sont autant de sillons creusés par les industriels de l’électronique. Avec un objectif: inventer des produits qui consomment zéro watt… ou presque. cm cc MURIEL DE VERICOURT, ALEXANDRA CHAVAROT ET MATHIEU BRISOU mdevericourt@industrie-technologies.com

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c Les écrans affichent de belles performances en termes d’efficacité énergétique. Si le remplacement des tubes cathodiques par les technologies à écran plat à cristaux liquides et à plasma s’est traduit par une multiplication par deux des consommations électriques en dix ans, les progrès de l’électronique ont toutefois limité ce phénomène. Entre 2003 et 2010, la gourmandise des écrans plats a été réduite d’environ 85 % en fonctionnement. En veille, un gain de 63 % a été obtenu pour les LCD, tandis que les économies des écrans à plasma ont progressé de 41 %. De plus, la prochaine génération d’écrans Oled annonce de meilleures performances


INFO-COMMUNIQUÉ

LE PROGRAMME ETV ENVIRONMENTAL TE CHNOLOGY VERIFIC ATION

RENFORCER LA CRÉDIBILITÉ DES PERFORMANCES D’UNE ÉCO-TECHNOLOGIE INNOVANTE

La vérification par le dispositif ETV

Auteur : Pierre KERDONCUFF, ingénieur à l’ADEME, en charge de la mise en œuvre en France du dispositif européen ETV de vérification des performances d’éco-technologies innovantes

Il n’est pas toujours facile pour une entreprise de convaincre des clients de l’efficacité d’une technologie, surtout lorsque celle-ci n’a pas encore de référence commerciale. D’où l’intérêt du programme pilote ETV (Environmental Technology Verification), lancé par l’Union européenne dans le cadre de son plan d’actions en faveur des éco-technologies (ETAP). Ce programme propose aux entreprises, qui vendent des éco-technologies innovantes, la vérification de leurs allégations de performance par un organisme reconnu et indépendant. Cela leur permet de renforcer leur argumentaire de vente. Sur la base de sept familles d’éco-technologies (voir encart ci-dessous), ce programme européen se focalise sur trois d’entre elles (Eau, Déchets et Energie), les familles non sélectionnées à ce stade pouvant être intégrées par la suite dans le programme.

LES SEPT FAMILLES D’ÉCO-TECHNOLOGIES DÉFINIES PAR LA COMMISSION EUROPÉENNE Surveillance et traitement de l’eau Surveillance et traitement de l’air Surveillance du sol et des nappes phréatiques Réhabilitation des sols pollués Matériaux, déchets et ressources Technologies de production de l’énergie Technologies environnementales dans l’agriculture Process et productions vertueuses

LES GRANDES LIGNES DE LA DÉMARCHE POUR LES ENTREPRISES CANDIDATES À UNE VÉRIFICATION Les entreprises volontaires prennent contact avec l’un des organismes de vérification accrédités(1). Elles mettent à sa disposition toutes les informations et données de tests concernant la technologie à examiner. L’organisme jugera, à partir de ces éléments, si les allégations de performance mises en avant par l’entreprise sont justifiées. Il pourra demander des tests complémentaires pour pouvoir statuer, si nécessaire. Il rédigera ensuite un rapport de vérification, qui pourra être utilisé par l’entreprise pour convaincre ses premiers acheteurs, voire ses investisseurs. En France, le Laboratoire national de métrologie et d’essais (LNE) et l’entreprise RESCOLL ont répondu à l’appel à candidatures européen lancé par la Commission européenne.

(1)

V Principes du dispositif ET Organismes de vérification

Procédures de vérification Allégation vérifiée Développeur ou vendeur d'éco-technologies innovantes

Structures de test

Acheteur d'éco-technologie

Si des tests supplémentaires sont nécessaires

QUELQUES CHIFFRES CLÉS

COMMENT FAIRE APPEL AU DISPOSITIF ETV ?

Les coûts d’une vérification ETV varient selon la technologie concernée, son degré d’innovation et la qualité des données de tests existantes. Le dispositif ETV danois, très proche du dispositif européen, est actif depuis 2009 sur cinq familles technologiques. Basé sur 21 vérifications effectuées entre 2009 et 2010, le coût moyen pour la vérification des technologies était de l’ordre de 28 k€ sans les tests complémentaires, qui, eux, étaient de l’ordre de 25 k€.

Au niveau européen, les organismes de vérification sont en cours d’accréditation. En France, l’ADEME vient de clore un premier appel à manifestation d’intérêts sur les familles d’éco-technologies non couvertes par le programme européen. Elle relancera en 2013 un nouvel appel à manifestation d’intérêts sur l’ensemble des technologies.

etv.fr l’évolution du programme : www.verificationPour en savoir plus et vous tenir informé de : etv@ademe.fr Pour toute question, vous pouvez contacter

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LE CONTEXTE DE LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF EUROPÉEN ETV


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la fabrication d’une puce 3d en vidéo.

pour tout savoir sur le FinFet.

1. Repenser l’architecture des circuits et des composants Il faut partir d’une feuille blanche, ou presque. Pour améliorer l’efficacité énergétique des produits électroniques, repenser la conception et l’architecture des circuits et des processeurs, transistors, puces et substrats en fonction de cet impératif est essentiel. Une voie explorée tous azimuts par les poids lourds du secteur. Explications.

ÉCONOMIQUE Le recours à des processeurs multicœurs permet une réduction de la consommation énergétique allant jusqu’à 70 %.

T

raiter des masses de données de plus en plus importantes, réaliser de plus en plus vite des calculs de plus en plus complexes, le tout en réduisant les consommations énergétiques… Posé ainsi, le problème auquel font face les professionnels de l’électronique paraît insoluble. Mais c’est sans compter les progrès dans l’architecture et le fonctionnement des circuits et des composants qui les constituent. Ainsi, le suivi en temps réel des besoins permet de doser la tension appliquée au circuit, de réguler la fréquence d’horloge et de contrôler la polarisation de la face arrière des transistors. Quant à la consommation liée aux courants de fuite, elle peut être limitée par l’introduction de blocages dans l’architecture du circuit,

en se basant sur la modélisation du fonctionnement du transistor. Technologie de rupture, l’opto-électronique vise quant à elle à remplacer les traditionnelles interconnexions électriques par des liaisons optiques. Une voie qui fait disparaître les contraintes liées à l’échauffement et permet d’optimiser l’exploitation de la puissance des processeurs. cc Opter

pour une structure planaire ou tridimensionnelle

Les processeurs multicœurs constituent une autre voie prometteuse, grâce à leur capacité à adapter leur régime aux besoins, notamment en termes de puissance de calcul. En combinant plusieurs cœurs, fonctionnant ou non simultanément, et en ajustant la tension et la fré-

quence, la puissance de traitement est augmentée et la consommation énergétique réduite, jusqu’à 70 % ! Mais cette solution implique une programmation plus complexe et une synchronisation des cœurs extrêmement précise. L’architecture interne des composants est un autre levier de progrès. Longtemps, l’amélioration des performances énergétiques de ces derniers a été un simple corollaire de la miniaturisation. Une logique qui atteint aujourd’hui ses limites, notamment parce que le rapprochement de la source et du drain entre lesquels circulent les électrons entraîne une augmentation des phénomènes électrostatiques parasites. Plusieurs pistes s’ouvrent alors : remplacer le substrat classique de silicium par un substrat silicium sur isolant à déplétion totale (dit FD-SOI, pour fully depleted silicon on insulator) et retravailler l’architecture, en optant pour une structure planaire ou tridimensionnelle (transistors FinFET et Tri-Gate, empilements de puces). STMicroelectronics a fait le choix des supports FD-SOI et d’une architecture à

UNE CONCEPTION OPTIMISÉE REND LES PRODUITS MOINS GOURMANDS

c La consommation électrique des puces ARM X-Gene 64 bits, intégrant des transistors 3D/ SOI, est limitée à 2 watts par cœur de calcul et seulement 300 mW au repos. (Source Applied Micro)

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Amplificateur numérique

c Les amplifi amplificateurs cateurs de classe D transmettent le signal sous un format numérique. Ce qui limite les pertes énergétiques du matériel, comme des enceintes Hi-Fi, qui les intègrent.

Puce laser

c Conçue pour optimiser la jonction avec le boîtier dans lequel elle est intégrée, la puce laser de 3s Photonics, dédiée à l’amplification du signal dans les réseaux de fibres optiques, a une consommation énergétique réduite de 20 à 80 % par rapport aux modèles classiques.

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Transistor 3D


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La quête de la mémoire parfaite c Contrairement aux mémoires non volatiles, qui conservent leurs données lorsque l’alimentation est coupée, la mémoire dynamique est vorace en énergie. C’est la contrepartie de sa réactivité, garante de sa rapidité d’accès. Assez lentes, les mémoires non volatiles présentent un autre handicap: le nombre de cycles de lecture et d’écriture des données est limité. Les chercheurs tentent donc de mettre au point un type de mémoire qui réunirait tous les avantages: rapidité, économie d’énergie et non volatilité sans limitation des cycles d’accès

à l’information. Les F-Ram et M-Ram (mémoires ferromagnétiques et magnétiques) tendent à remplir ce contrat. Pourtant la surprise pourrait venir d’un autre type de composant: le memristor. Théorisé en 1971, ce composant voit sa résistance modifiée en fonction du courant appliqué, ce qui lui permet de stocker de l’information. Il aura fallu attendre avril 2008 pour qu’une équipe de HP parvienne à en mettre au point un prototype fonctionnel. Les sociétés Hynix et Elpida ont annoncé la production en volume de ReRam pour l’année 2013. cc M. B.

Cette mémoire RAM magnétorésistive de 4 Mbits commercialisée par Freescale affiche une endurance illimitée.

D.R.

IT / F. ROBERT

deux dimensions. Les essais, réalisés pour et seulement 300 milliwatts au repos. architecture à plat, sur une puce parcouune finesse de gravure de 22 nm en colla- L’empilement, autre façon de réaliser des rue par un fil horizontal, les connexions boration avec le CEA-Leti et Soitec, ont architectures en trois dimensions, « per- seront longues. Si maintenant on la coupe permis d’observer qu’à performance met d’aller vers des systèmes plus com- en quatre et qu’on superpose les morceaux, égale, la consommation était 30 % plus pacts et moins gourmands» explique Jean- on pourra avoir des connexions verticales faible. Dans une optique de production René Lèquepeys, chef du département courtes, assurées par des vias traver(à 28 nm), une économie de 30 % de Composants silicium au CEA. « Dans une sants. ». l’autonomie des batteries a été obtenue. En empilant les circuits de cette façon, le Les structures tridimensionnelles de débit entre le processeur et la mémoire est type FinFET et Tri-Gate visent à limiter le L’ARCHITECTURE 3D supérieur, la consommation énergétique LIMITE LA PERTE D’ÉNERGIE courant de fuite. Pour ce faire est réduite, du fait de la dimile canal entre la source et le nution des pertes par échaufImpulsion électrique drain est orienté verticalefement et les effets parasites Grille ment par rapport au substrat. sont diminués, ce qui améAinsi, la zone de contact entre liore les performances du sysDrain ce dernier et le flux d’électème. Pour renforcer cette Source trons est réduite. Les pertes technique, il faudra toutefois également. optimiser l’empilement en Le FinFET se différencie touréalisant des TSV (throughtefois du Tri-Gate d’Intel, car silicon vias) de plus en plus il se base sur un substrat SOI fins (2-3 microns) et denses qui crée une couche très fine (un millier par mm2). de silicium, limitant intrinsèQuelle que soit l’approche quement le courant de fuite. considérée, les défis technoloLe surcoût de production giques ne manquent pas. Mais serait d’environ 10 %, au les possibilités sont telles que Substrat Perte Canal Fin Électron bénéfice d’une efficacité énerla recherche d’applications Lors de leur circulation de la source gétique supérieure selon ses capables d’en profiter va devepromoteurs. La société Applied Micro au drain, certains électrons « s’échappent » nir rapidement un enjeu crucial. cm vers le substrat. Dans les transistors FinFET, évoque ainsi, pour ses puces ARM X-Gene la cc ALEXANDRA CHAVAROT position verticale du canal réduit ET MATHIEU BRISOU 64 bits, une consommation électrique la surface de contact avec le substrat, redaction@industrie-technologies.com limitée à 2 watts par cœur de calcul limitant ce courant de fuite. OCTOBRE 2012ccN°948

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découvrez le circuit intégré en graphène mis au point chez ibm.

Composante clé de l’efficience des composants électroniques, les matériaux qui les constituent font l’objet de nombreux travaux de recherche. L’enjeu consiste non seulement à améliorer les performances du silicium mais aussi à tester de nouveaux semi-conducteurs, qui constituent des candidats prometteurs pour des applications variées.

RENDEMENT Le recours au carbure de silicium peut faire passer à 97% le rendement énergétique de certains convertisseurs, contre 90% habituellement. Source STMicroelectronics

E

Entre les usages exponentiels du numérique et de ses gigantesques data centers, les besoins de puissance décuplés des nouveaux véhicules hybrides et électriques et l’essor des systèmes de captation et de transformation des énergies renouvelables, la fourniture d’énergie électrique pourrait devenir insuffisante. C’est pourquoi les limites des matériaux classiques constituant les composants électroniques ont incité les industriels et laboratoires de recherche à investir fortement pour en améliorer l’efficience et trouver de nouveaux matériaux. L’enjeu est simple : il s’agit de trouver des gisements d’économie d’énergie à un coût de fabrication raisonnable, en utilisant une ressource fiable et facilement disponible. Une

équation sur laquelle planchent de très nombreux chercheurs dans le monde, générant à la fois une richesse d’innovation et une forte concurrence. cc

Améliorer la conductivité du silicium

Le silicium reste pour l’instant de loin le premier matériau semi-conducteur utilisé. Les travaux se poursuivent sur ce matériau afin d’en améliorer les performances, en particulier en matière de consommation d’énergie. Ainsi, tout récemment, des physiciens français du laboratoire Physique de la matière condensée (CNRS / École polytechnique) et de l’Institut d’électronique, de microélectronique et de nanotechnologie (CNRS / université de Lille 1 / université

Valenciennes / ISEN / École centrale de Lille) associés à de physiciens suisses viennent de montrer que la technologie du silicium sous contrainte n’a pas encore atteint ses limites. Ils ont ainsi mesuré une amélioration de la conductivité du silicium au-delà de la pression d’un gigapascal en utilisant des échantillons de silicium épais de 400 micromètres et d’une surface de l’ordre du millimètre carré, tout en leur appliquant une pression pouvant atteindre jusqu’à 3 gigapascals. Les déformations du cristal de silicium sous l’effet de contraintes locales améliorent la mobilité des électrons : les composants sont alors plus rapides et moins énergivores. En repoussant ainsi les limites du silicium, ce dernier devrait-il alors remplacer tous les autres matériaux, comme l’arséniure de gallium dans les composants radiofréquences ? En photonique, il pourrait servir à réaliser des composants passifs. Mais pas des composants actifs comme les diodes laser ou les LED. Pour les diodes, comme d’ailleurs pour les composants de puissance en nitrure de

LES MATÉRIAUX RÉDUISENT LA CONSOMMATION DES APPAREILS ÉLECTRONIQUES

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Transistor Mosfet en métal-oxyde

Transistor en molybdénite

Condensateur solide en polymère conducteur

c Les transistors de puissance à effet de champ et structure « métal-oxyde » (Mosfet) rendent les systèmes de commande électronique automobile moins gourmands.

c Plus rapidement activés et désactivés, les transistors en molybdénite peuvent être placés en un mode veille plus complet que leurs équivalents traditionnels, avec une consommation 100 000 fois inférieure ! De quoi rendre les circuits intégrés plus économes.

c Les fabricants de cartes mères intégrant un condensateur solide, reposant sur l’utilisation d’un polymère conducteur, affirment obtenir une réduction de 29 % des pertes thermiques. (Source Gigabyte)

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D.R.

2. Booster les performances des matériaux


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DU GRAPHÈNE POUR DOPER LE CARBURE DE SILICIUM Impulsion électrique Graphène

Drain Grille

Source

Électron

D.R.

Le graphène, composé d’atomes de carbone arrangés selon un motif hexagonal, offre une exceptionnelle conductivité électrique.

gallium, les recherches visent plutôt à utiliser le silicium comme substrat. L’intérêt est de réduire les coûts en les fabriquant sur des plaquettes de 6, 8 ou 12 pouces, comme pour les puces électroniques, alors que les LED actuelles sont produites sur des substrats en saphir de seulement 4 pouces. Ces composants conserveront encore pour longtemps leurs matériaux propres. Le tout silicium n’est pas pour demain.

Diodes électroluminescentes

c À capacité d’éclairage égale, la consommation d’une ampoule à diodes électroluminescentes (LED) est réduite de 88 % par rapport à une ampoule à incandescence. (Source Philips)

IT / F. ROBERT

Flux

Substrat en SiC

Excellent conducteur, le graphène transmet un flux d’électrons très important en un temps record, limitant les pertes énergétiques. Un transistor au graphène pur transmettrait toutefois les électrons même en position fermée. Pour y remédier, une piste émergente consiste à utiliser ce matériau pour doper du carbure de silicium (SiC).

Les composants de puissance constituent un champ déterminant pour l’amélioration de l’efficacité énergétique des équipements et réseaux de distribution électriques. L’utilisation de nouveaux matériaux dans la fabrication de ces composants contribuera majoritairement aux économies d’énergie. À Tours, STMicroelectronics s’est particulièrement investi dans les diodes de puissance afin de réduire les pertes électriques tout en augmentant les tensions produites dans les convertisseurs d’énergie. Au cœur de l’innovation, le carbure de silicium : « Les technologies à base de diodes en silicium sont matures et couramment utilisées. Cependant, dans les nouvelles applications, comme les énergies renouvelables et le véhicule électrique, ces diodes ne satisfont pas les exigences des utilisateurs », explique Thierry Castagnet, responsable du marketing stratégique de la division ASD (Application Specific Devices) et Ipad (Integrated Passive and Active Devices) chez STMicroelectronics à Tours (Indre-et-Loire). « Les diodes en carbure de silicium peuvent commuter rapidement entre les états passant et bloqué, sans pâtir du phénomène de recouvrement inverse qui survient lors

de la commutation de diodes bipolaires classiques. En utilisant le carbure de silicium, on va pouvoir exporter la structure et les caractéristiques des diodes Schottky en silicium de tensions inférieures à 200 V vers des tensions de 600 à 1 200 V voire 2 kV. » Résultat : le rendement énergétique du convertisseur passe de 90 % à 95 voire 97 % et sa taille est réduite d’environ 50 %. L’innovation est déjà bien avancée : la production, commencée depuis 2008, franchit un cap supplémentaire vers l’utilisation de masse avec l’introduction de séries 650 V et 1 200 V. cc

Les promesses du carbure de silicium et de la molybdénite

Le carbure de silicium constitue également un des trois axes des recherches réalisées par le Certem+ à Tours, qui opère ses tests dans les locaux mêmes de STMicroelectronics. Le laboratoire s’inscrit dans le nouveau programme Tours 2015, sur 5 ans (2012 – 2016), qui vise l’étude et le développement de composants nouveaux destinés à la maîtrise avancée de l’énergie dans les dispositifs électroniques. « Le silicium atteint ses limites », considère le professeur Daniel Alquier, directeur adjoint du Greman et OCTOBRE 2012ccN°948

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EN COUVERTURE

Une LED à la luminosité augmentée c Opter pour le graphène permet de renforcer la luminosité des LED verticales, donc de limiter leur consommation à brillance égale. C’est ce qu’a constaté une équipe de chercheurs de l’académie des sciences de Pékin et de l’université de Tsinghua. Contrairement à leurs homologues classiques, les LED verticales empilent les couches afin de contrôler le flux d’électrons. Problème: l’opacité de la couche conductrice supérieure limite l’émission de photons. Les scientifiques ont mis au point un procédé pour réaliser cette couche en graphène. Sur un substrat de saphir, des couches de nitrure de gallium sont déposées puis recouvertes d’un miroir métallique puis d’une couche de cuivre. Le substrat de saphir est ensuite ôté.

Ces courbes enregistrent l’effet du graphène sur la luminosité de cette LED verticale.

Une couche conductrice en graphène prend alors sa place et reçoit une électrode. Les tests réalisés démontrent une luminosité augmentée d’environ 25%. La LED ainsi réalisée supporte jusqu’à 9,35 volts pour 1000 mA. ccM. B.

Parmi les autres matériaux prometteurs, la molybdénite (sulfure de molybène, MoS2) figure en bonne place. Alors que le silicium ne permet pas de faire des couches plus fines que 2 nanomètres, le minéral peut être travaillé en couches d’une épaisseur de trois atomes seulement. Mais surtout, les transistors en molybdénite peuvent être enclenchés et déclenchés beaucoup plus rapidement. Ces résultats ont été obtenus par Andras Kis, professeur assistant au Laboratoire d’électronique et structures à l’échelle nanométrique (Lanes) au sein de l’EPFL à Lausanne. Son équipe a mis au point un circuit intégré composé de transistors réalisés en MoS2. cc Prochaine

étape : les composants optiques

Création chez Soitec de la couche isolante des galettes de silicium dans le four d’oxydation porté à 1 000 °C.

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«La molybdénite est un minéral facile à trouver, et déjà utilisé dans l’industrie, un atout très important», explique Andras Kis. «J’ai choisi de travailler sur ce matériau car il présente de nombreux avantages par rapport aux matériaux classiques: outre son épaisseur très fine, il permet une consommation d’énergie réduite, et présente des propriétés mécaniques bien meilleures que

le silicium.» Pour l’instant, le chercheur ne voit pas de limite aux applications de ce matériau qui pourrait en principe remplacer tout circuit électronique aujourd’hui fabriqué en silicium. La prochaine révolution qui se prépare activement transformera un grand nombre de composants électroniques en composants optiques. Le silicium servira de support au transport à très haut débit des communications entre les différents éléments du circuit imprimé. La photonique sur silicium permettra ainsi une très forte augmentation des capacités de ces circuits, en consommant beaucoup moins d’énergie. « Le silicium devient alors un excellent guide optique, d’autant qu’on peut multiplexer dans un même guide 8 à 16 longueurs d’onde », explique Bruno Mourey qui dirige le département d’optronique au CEA-Leti. « Cette année, la consommation des data centers représente 3 % de la consommation électrique des États-Unis. C’est dire l’enjeu de cette technologie ! » cm cc CORINNE ZERBIB redaction@industrie-technologies.com

D.R.

directeur scientifique du Certem+. « Nous travaillons sur le carbure de silicium (SiC) et le nitrure de gallium (GaN). Ces matériaux sont certes très anciens, mais bénéficient récemment de progrès technologiques importants réalisés par leurs fabricants. Désormais, ils sont accessibles à des coûts qui commencent à être raisonnables et à des diamètres de plaquettes intéressants. » Le SiC, jusqu’ici disponible seulement en plaquettes de 50 mm, est aujourd’hui fourni en 100 et bientôt en 150 mm et le matériau est désormais crédité du zéro défaut, donc utilisable pour les applications industrielles. Le GaN, connu pour ses propriétés optiques, et adapté aux composants de puissance, est actuellement utilisé pour les LED bleues en particulier et voit sa qualité également améliorée. « En utilisant des diodes SiC ou GaN dans les convertisseurs de puissance, qu’on retrouve notamment dans les alimentations des serveurs et des PC, on peut gagner quelques watts », indique le professeur Alquier. « Certes, 6 ou 7 watts par rapport aux 400 consommés, c’est peu, mais si on multiplie ce petit gain par le nombre d’appareils installés dans le monde, on économise la production d’une centrale électrique ! »

soitec mise sur le nitrure de gallium pour augmenter l’efficacité des led.



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comment Fujitsu cherche à capter l’énergie du milieu.

3. Diversifier les sources d’énergie C’est l’étape ultime sur la voie du zéro watt! Qu’ils récupèrent l’énergie thermique, lumineuse ou mécanique de leur environnement ou qu’ils génèrent eux-mêmes du courant, les dispositifs autonomes sont la dernière botte explorée par les fabricants de composants électroniques désireux d’aider leurs clients à améliorer le bilan énergétique de leurs produits.

MICROGISEMENT Pour exploiter les puissances de quelques dizaines de microwatts générées en récupérant l’énergie ambiante, les industriels de l’électronique repensent les composants.

D

es appareils qui n’ont pas à être rechargés : vous en avez rêvé. Les industriels de l’électronique y travaillent. Ne nécessitant pas de connexion au réseau électrique, ils feraient l’économie des pertes de conversion de courant liées aux adaptateurs secteur. Et diminueraient drastiquement la consommation énergétique, tout en bénéficiant d’une durée de vie allongée. « Notre objectif ? Fournir des solutions d’énergie perpétuelle pour des applications allant de l’implant médical à des cartes de crédits dites actives, dotées d’un écran et d’un clavier, en passant par des capteurs autonomes dont des microcontrôleurs ou des systèmes radios », détaille Igor Bimbaud, qui dirige l’unité « nouvel-

les sources d’énergie » de STMicroelectronics, une équipe de quinze chercheurs basés à Tours (Indre-et-Loire). cc Valoriser

un écart de température ou une vibration

L’industriel planche à la fois sur des batteries lithium-ion solides et épaisses de quelques centaines de micromètres à peine et sur des dispositifs exploitant l’effet «Seedbeck ». À savoir l’apparition d’un différentiel électrique à la jonction de deux matériaux soumis à une différence de température. Certes, les puissances générées ne sont que de l’ordre de 100 microwatts, trois mille fois moins que la consommation habituelle d’un appareil électroménager en mode veille. « Mais en travaillant sur la diminution de consom-

mation des composants, nous parvenons à alimenter complètement un microsystème avec cette source d’énergie », se félicite Igor Bimbaud. « En parallèle, le rendement de ces technologies de récupération progresse, notamment grâce à la miniaturisation, qui augmente la quantité d’énergie collectée par unité de surface ». Une approche d’autant plus prometteuse qu’elle peut reposer sur des matériaux bien connus, comme le prouve le thermogénérateur en silicium de la société Micropelt. Celui-ci produit une tension de 2 volts et 4 milliwatts pour une température de 20 degrés Celsius. Autre énergie disponible: celle des mouvements. On peut notamment transformer les vibrations en courant par des systèmes magnétoélectriques, via un aimant se déplaçant au sein d’une bobine. La société Perpetuum propose des dispositifs de ce type. Quant au module Eco 200 de la société EnOcean, il peut alimenter un module de transmission sans fil en captant des déplacements linéaires. L’autre façon de valoriser les vibrations passe par le recours à des matériaux, dits piézoélectriques, qui pro-

LA RÉCUPÉRATION D’ÉNERGIE OUVRE LA VOIE AUX PRODUITS AUTO-ALIMENTÉS

c Le capteur sans fil TE-Power Node est autonome, grâce à l’intégration d’un micro-générateur produisant une tension sous l’effet d’une différence de température.

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Dispositif électromagnétique de récupération de l’énergie vibratoire

c La conversion des mouvements d’un aimant sous l’effet des vibrations en électricité suffit à alimenter un système de surveillance des roulements de roues d’un train.

Convertisseur d’énergie éolienne

c En transformant en courant les vibrations d’une corde sous l’effet d’un courant d’air, il est possible d’alimenter un réseau de capteurs sans fil.

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Microgénérateur thermoélectrique


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L’antenne zéro watt

Protégée de la foudre par un socle en bois composite, cette antenne ne consomme aucune énergie.

trois : Jusqu’à NOUVEAU set ec le chip écrans av 77 Intel® QM

c Une

antenne de réception TNT sans circuit d’amplification : la technologie proposée par la société Antengrin, installée à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), a nécessité trois ans de travail et une avalanche de prototypes successifs. Élaborée par Kham Bounpraseuth, électronicien de formation et antenniste, elle amplifie pourtant le signal à hauteur de 7 dBi. Selon son concepteur, elle s’assimile à une antenne râteau dont le dipôle aurait été replié et doté d’un déflecteur. Résolument écologique, elle utilise un boîtier compact à base de fibre de bois. Antengrin développe actuellement un modèle doté d’un amplificateur. Mais plutôt que d’en passer par un bloc secteur, elle disposera d’une alimentation solaire pour fournir l’énergie nécessaire au circuit. ccM. B.

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duisent du courant sous l’effet d’une déformation mécanique. «Mais toute la difficulté est de trouver un mouvement dont la fréquence génère suffisamment d’énergie et qui permette de produire en continu», note Fréderic Gaillard, responsable des recherches sur le sujet au laboratoire d’innovation pour les technologies des énergies nouvelles (Liten) du CEA. « À l’inverse, l’énergie photovoltaïque solaire ou issue de l’éclairage que nous nous attachons à récupérer et à stocker est toujours disponible.». Autre microsource d’énergie renouvelable: l’éolien. De miniturbines valorisent les courants d’air, par exemple au sein de conduites d’aération ou de cheminées. On peut aussi convertir en courant les vibrations d’une corde sous l’effet des déplacements d’air, comme le fait la société Humdinger, qui indique obtenir 0,2 mW pour un courant d’air de 3,5 m/s et 5 mW pour une vitesse de 7,5 m/s. Autant de pistes qui devraient contribuer à affranchir tout à fait les appareils électroniques de leur dépendance à l’énergie électrique. cm

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Zéro watt… ou presque Notre enquête continue sur Internet Pour tirer les consommations à la baisse, les fabricants de composants innovent tous azimuts. Mode de transmission du signal, choix des matériaux, ajout de dispositifs capables de collecter l’énergie : ces trois pistes génèrent des innovations en cascade. Pour rester informé des dernières avancées et faire le point sur cette tendance, consultez notre site Internet.

Article Un réseau de recherche imagine des circuits moins gourmands Des industriels et des laboratoires de recherche, organisés en réseau, planchent sur le futur des dispositifs informatiques. Rassemblés dans le cadre du

projet de recherche Hipeac (pour European Network of Excellence on High Performance and Embedded Architecture and Compilation), ils s’intéressent en particulier à la réduction des consommations en travaillant sur des circuits intégrés à la conception novatrice. cm

Vidéo Vers l’autosuffisance des composants L’« energy harvesting » cherche à tirer profit de toutes les sources d’énergie disponibles, même les plus modestes.

Graphiques La soif d’énergie de l’électronique grand public La multiplication des appareils électroniques grand public dans la majorité des foyers français a conduit à une explosion des consommations. Télévi-

Pour réduire la consommation des appareils électroniques ce principe met en œuvre la récupération de la moindre énergie. Une démarche présentée en détail par le PDG de la société de conseil britannique IDTechEx, Raghu Das. cm

seurs, machines à café, chaînes Hi-Fi, ordinateurs, box Internet, rétroprojecteurs, tous sollicitent grandement le réseau. Au niveau de chaque appareil, au contraire, la tendance est plutôt à l’amélioration des performances énergétiques. Une sélection de chiffres et de courbes pour faire le point sur la question. cm

it n° 933, mai 2011

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CONCEVOIR POUR RECYCLER Comment les producteurs d’appareils électriques peuvent-ils s’adapter à la directive relative à la fin de vie des équipements qu’ils produisent ? En misant sur l’écoconception. Explications.

it n°946, juillet 2012

TOUT SUR LA RÉCUPÉRATION D’ÉNERGIE Des dispositifs de cueillette permettent de valoriser les pertes d’énergie et de tirer profit des petites sources d’énergie. Replongez-vous dans notre dossier complet.

it 940, janvier 2012

D.R.

L’ÉLECTRONIQUE DU FUTUR Présentation de dix composants électroniques prometteurs qui pourraient s’imposer dans les secteurs les plus variés, de la mobilité aux réseaux électriques ou à l’e-santé .



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PHOTO-TECH

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PHOTO-TECH

Cimetière radioactif

reuters

La filière nucléaire prépare son avenir… en creusant sa tombe. Situé près de Bure, sous le laboratoire expérimental de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), ce site a été choisi pour les qualités géologiques du sol, qui limitera la migration des radionucléides. Il doit accueillir dès 2025, à 500 mètres sous terre, des déchets radioactifs de moyenne activité et à vie longue, pour un stockage réversible de 100 ans au moins.

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www.industrie-technologies.com le vol du X-51a

La cuisson haute en couleur À l’Institut de technologie de la cuisson, on ne plaisante pas avec la nourriture. Dans ce centre de R&D localisé à Bremerhaven en Allemagne, un chimiste teste un conservateur à même de préserver la couleur violette d’une variété rare de pomme de terre. L’aliment sera ensuite intégré dans des recettes de pâtisseries.

Le challenge du vol hypersonique

reuters ; réa

Ce photo-montage représente le X-51A Waverider, le prototype d’avion hypersonique de l’US Air Force (en blanc) construit par Boeing. Propulsé par un statoréacteur, il vise la vitesse de Mach 7, soit 8 575 km/h. Le dernier essai en vol, mené le 14 août 2012 au-dessus de la Californie espérait atteindre Mach 6. Il s’est terminé prématurément par la destruction de la navette, suite à un défaut d’empennage. L’US Air Force dispose encore d’un prototype sur les quatre du programme.

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expliqué en animation.


PHOTO-TECH

La fin des balles perdues

réa

Dans cette usine du New Hampshire, aux États-Unis, un code chiffré est apposé sur des douilles à l’aide d’une technologie de micromarquage au laser. Ces marques peuvent être analysées par la police et les experts en balistique.

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EXPÉRIENCES

ENQUÊTE

ISO 50 001 : pilotez vos performances énergétiques La norme ISO 50 001, publiée il y a un peu plus d’un an, vise à maîtriser les consommations énergétiques de l’entreprise. Encore mal connue dans l’industrie française, elle permet pourtant de structurer sa politique énergétique. Et de réaliser des économies substantielles, à condition de s’y prendre méthodiquement. Mode d’emploi.

près l’environnement ou la qualité, les systèmes de management s’attaquent à l’énergie. L’outil : la récente norme ISO 50001. Pour CharlesPierre Bazin de Caix, chef de projet à l’Afnor, ce texte est incontournable. «Alors que les préconisations d’un audit énergétique peuvent rester dans les tiroirs, un système de management offre un cadre pour structurer son plan d’action. On touche à un des nerfs de la compétitivité: l’efficacité énergétique.» Reste qu’un an après sa sortie, l’ISO 50 001 décolle doucement. «Malgré leur intérêt croissant, les industriels

A

hésitent encore. Si les coûts de l’énergie continuent de grimper, cette norme aura du succès », estime Jean-François Lucas, du Centre technique des industries aérauliques et thermiques (Cetiat). Le jeu en vautil la chandelle ? Pour le savoir, suivez le guide.

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Réfléchissez avant de sauter

Si la norme est ouverte à toute entreprise, organiser un système de management engendre des dépenses en audits de certification, formation et réorganisation interne. L’ISO 50 001 s’adresse donc aux industriels pour qui l’énergie est un enjeu fort.

Gros consommateurs d’énergie, le papetier Condat, les usines et fonderies PSA de Mulhouse ou encore le fabricant d’encres Armor comptent parmi les premiers certifiés. Grâce à une politique suivie entre 2006 et 2011, cette dernière entreprise a ainsi réduit ses consommations électriques de 20 à 15,5 kWh/1 000 m2 et celles de gaz de 19 à 11,1 kWh. Les candidats mettent aussi en avant un choix stratégique. «Nos clients, comme EDF, travaillent pour la plupart au cœur de l’efficacité énergétique. Cela fait donc sens d’améliorer notre propre performance», explique Sébastien Davion, responsable environnement du site lyonnais

ccPRATIQUE

ISO 50 001 c’est quoi ? La norme balise la mise en place d’un système de management de l’énergie dans l’entreprise pour maîtriser les consommations d’énergie grâce à un suivi régulier.

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Elle a été publiée le 15 juin 2011. Elle est la déclinaison internationale de la norme européenne EN 16 001, qui existait depuis le 1er juillet 2009.

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Sa structure est très similaire à celles des « grands classiques » en matière de système de management qualité (ISO 9 001) et environnement (ISO 14 001)

Comme ces dernières, elle définit un cycle d’amélioration continue en quatre temps : Plan, Do, Check, Act (planification, mise en œuvre, vérification, action)

Les sites industriels français l’ayant adoptée sont encore peu nombreux. C’est pourtant un outil efficace pour réduire ses coûts énergétiques.

de Mersen, qui fabrique du matériel électrique. Reste que la complexité d’une norme peut décourager. Heureusement, l’organisation ISO 50001 s’intègre facilement sur des systèmes de management déjà en place, comme ceux des normes 9001 (qualité) ou 14001 (environnement). Dernier élément à prendre en considération : les dispositifs fiscaux incitatifs. L’arrêté du 28 mars 2012 permet ainsi d’obtenir une bonification de 50 % à 100 % sur les certificats d’économie d’énergie (voir encadré).

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Partez sur des bases solides

Une fois lancé, réaliser un état des lieux énergétique sérieux est capital. «Pour que la norme porte ses fruits, il faut disposer d’une photographie initiale des consommations suffisamment exhaustive pour planifier des actions à trois ou cinq ans », estime Jean-François Lucas. Pour établir ce diagnostic, le document de référence de l’Ademe (BPX 30-120) fournit une base de travail. Le recours à

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60 % C’est la part des consommations énergétiques mondiales sur lesquelles l’ISO 50 001 peut avoir un impact. Source : Afnor


EXPÉRIENCES

Le fabricant d’encres Armor récupère la chaleur de ces compresseurs d’air pour préchauffer l’eau de son process industriel. Une étape dans son plan ISO 50001.

Armor amortit ses investissements grâce à la certification

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c L’arrêté du 28 mars 2012 est peut-être le dispositif incitatif qui manquait à la popularisation de la norme. Que dispose-t-il? Que toute entreprise certifiée ISO 50 001 peut doubler ses certificats d’économies d’énergie (C2E) ! Pour rappel les C2E sont des subventions délivrées par les fournisseurs d’énergie après un investissement pour renforcer son efficacité énergétique. Le fabricant d’encres Armor, certifié

un prestataire, œil extérieur et spécialiste, peut aussi se révéler un choix judicieux. Autre point à ne pas négliger: le comptage des performances économiques. « Au contraire des indicateurs environnementaux de la norme 14 001, les retours sur investissement liés à l’énergie sont toujours quantifiables », souligne Phillippe Torchet du cabinet de certification LRQA. Des indicateurs de

depuis mars 2012, ne se l’est pas fait dire deux fois. Le plan d’amélioration continue de son site nantais incluait l’installation d’un réseau de récupération de la chaleur dégagée par les compresseurs d’air de son procédé. Un investissement de 51 000 euros sur lequel Armor va récupérer 37 000 euros en C2E. De quoi accélérer l’amortissement. Il en aurait récupéré moitié moins sans l’ISO 50 001.

performance clairs et une instrumentation du procédé garantissent un suivi efficace des actions d’amélioration. Enfin, le succès de tout système de management repose sur l’adhésion du personnel. « C’est lui qui s’approprie les bonnes pratiques et fait remonter les problèmes, de la maintenance à l’administration », explique Sandra Adrian, pilote énergétique du site PSA Mul-

house. Pour faire adopter la démarche à ses quelque 8300 employés, la direction a dû déployer une véritable stratégie de communication interne et de formation.

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Allez-y à votre rythme

Vis-à-vis des équipes comme au niveau du management du projet, trouver le bon tempo s’avère fondamental. Quant à l’investissement, il peut être étalé. « L’objectif de performance est fixé sur une base volontaire. La norme n’impose pas non plus le rythme des actions d’amélioration. Le tout est de définir un plan, d’organiser le suivi et de s’y tenir», explique Vincent Decoorne, chargé d’affaire chez Bureau Veritas. Le B-A-BA pour commencer en douceur? Les «bonnes pratiques». Détection systématique des fuites, relevé des anomalies aux compteurs, meilleure gestion de l’éclairage… chez Mersen, on chiffre à 7% l’économie d’électricité obtenue grâce à la seule «éco-sensibilisation» du personnel.

Autre démarche gagnante : s’assurer régulièrement que votre consommation colle toujours à vos besoins. «Si l’activité a évolué, il peut être intéressant de renégocier le contrat énergétique avec votre fournisseur», propose Phillippe Torchet. Sur son site de Saint-Martin Longueau (Oise), le fabricant de filtres Camfil a réorganisé l’éclairage et redimensionné la chaufferie. Au moment du renouvellement des appareils en fin de vie, le plan d’action peut aussi donner la priorité à l’efficacité énergétique. Des variateurs de vitesse sur les compresseurs ou les groupes froids, plus chers à l’achat, s’amortissent ainsi rapidement. Sur le long terme, l’accumulation d’actions peut enfin dégager des économies pouvant être réinvesties sur des travaux plus conséquents: modification des procédés, récupération de chaleur, travaux d’isolation… de quoi avancer pas à pas vers l’excellence énergétique. cm ccHUGO LEROUX hleroux@industrie-technologies.com

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EXPÉRIENCES

la technologie de nébulisation d’areco détaillée en vidéo.

CAS D’ENTREPRISE Virbac passe à la désinfection aérienne ProceSS

ccVIRBAC EN BREF

Cette entreprise française spécialisée dans la production de vaccins et d’antibiotiques pour la santé animale comptait 3500 employés en 2011, en France et dans ses 28 filiales. Son chiffre d’affaires est de 623 millions d’euros en 2011.

Via les centrales de traitement de l’air, le système d’Areco désinfecte sous forme de brouillard très fin de peroxyde d’hydrogène l’ensemble des installations de Virbac.

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ccLE PROBLÈME

ARRÊT DE PRODUCTION D’UN BIOCIDE

La production de lots pharmaceutiques nécessite de désinfecter régulièrement les laboratoires, de façon préventive pour la formulation de principes actifs, ou curative après l’utilisation d’un germe. Le formol reste l’un des composés les plus utilisés dans ce contexte. Mais la décision de l’OMS en 2004 de le classer parmi les substances dites CMR (cancérigène, mutagène, reprotoxique) complique fortement la donne. Dès 2007, les fabricants européens arrêtent sa production. Le laboratoire Virbac se met alors en quête d’un nouveau biocide. L’entreprise

choisit le peroxyde d’hydrogène, moins toxique que le formol. Autre atout: il donne des produits de dégradation, eau et oxygène, neutres pour l’environnement. L’industriel s’adresse à plusieurs sociétés qui fournissent des systèmes de diffusion avec ce biocide, mais ne retient pas leur proposition devant les coûts d’installation prohibitifs. ccLA SOLUTION

LA NÉBULISATION AÉRIENNE

Virbac se tourne alors vers une solution de désinfection issue de l’agroalimentaire, proposée par Areco : la nébulisation aérienne. Elle consiste à générer un brouillard de fines particules grâce aux ultrasons. Le laboratoire l’adopte. D’abord, parce qu’elle est plus sûre que la vaporisation, autre mode de diffusion disponible, le peroxyde d’hydrogène risquant de s’enflammer si l’on chauffe le produit. La nébulisation fonctionne, elle, à température ambiante. De plus, Areco a la possibilité d’intégrer le système à la centrale de traitement d’air du bâtiment. «Il n’y a pas besoin de faire entrer les machines de désinfection dans le laboratoire, donc pas d’interruption du cycle de production», souligne Fabien Guerrin, responsable des applications industrielles chez Areco. Autre atout, souligne Patrick Castagné, responsable projet validation et qualification de Virbac, «la nébulisation fonctionne quel que soit le produit de désinfection. Nous pouvons donc nous adapter en cas

de changement réglementaire.» En 2009, la technologie d’Areco est mise à l’essai dans le laboratoire de bactériologie de Carros (Alpes-Maritimes). «Nous avons rencontré quelques problèmes lors de la mise en œuvre, notamment de compatibilité matérielle», témoigne Patrick Castagné. « En effet, le biocide dégradait les peintures et les revêtements. Il nous a fallu trouver une solution de flocage avec notre fournisseur pour protéger les surfaces.» ccLE RÉSULTAT

MOINS D’IMPACT SUR LA PRODUCTION

Après deux ans d’essais, Virbac a étendu la nébulisation à l’ensemble de ses laboratoires, soit 21 installations, pour un prix de 50 000 à 70 000 euros chacune. Les volumes stérilisés varient de 80 à 800 m3. Cette technologie apporte plus de flexibilité aux manipulateurs: le temps de cycle est passé de 24 heures, à une fourchette de 12 et 16 heures. Il est aussi possible de travailler à côté d’un laboratoire en cours de désinfection, alors qu’avec l’ancienne solution il fallait quitter le bâtiment. Les deux partenaires travaillent encore à améliorer la technique. Virbac recherche un adjuvant pour le biocide, afin de passer à un cycle de stérilisation de 8 heures, plus compatible avec sa production. Areco cherche quant à lui à économiser le peroxyde nébulisé. cm ccLUDOVIC FÉRY lfery@industrie-technologies.com D.R.

Après l’arrêt de production du formol, Virbac a dû trouver un produit de substitution pour stériliser ses laboratoires. Il a choisi la technologie de nébulisation aérienne de la société Areco. En optant pour un biocide moins toxique que le formol, Virbac a réduit ses temps de cycle de plus d’un tiers.


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Spécialisé dans le développement intelligent de systèmes d’informations, nous accompagnons les entreprises en leur proposant notre expertise dans la méthode Agile et les solutions Open Source à valeur ajoutée que nous avons sélectionnées. Nos compétences au service du succès des projets de nos clients :

Les produits que nous proposons : ERP : analyse de processus, gestion du changement, intégration.

ESB : communication « intergicielle » entre applications hétérogènes.

GED : processus de travail collaboratif, de capitalisation et d’échanges d’informations.

ECommerce : développement de solutions BtoB, BtoC, Edi.

Nos informations de contacts : www.pcsolfrance.com | http://blog.pcsolfrance.com | info@pcsolfrance.com

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Maitrise de l’incertitude liée à tout projet complexe. Vision stratégique, compréhension des besoins et des priorités. Orientation business afin de transformer l’intégration technologique en création de valeur pour votre entreprise.


PUbLIDOSSIER Informations commerciales

n

Octobre 2012

Le salon Progiciels à Annecy rassemble chaque année en octobre plus de 2 500 industriels et professionnels de la performance et des logiciels pour l’industrie.

PROGICIELS

Des solutions pour concilier innovation et gain de temps

Thésame

Faire plus, faire mieux tout en maîtrisant les coûts, c’est la tendance qui guide les éditeurs de l’informatique industrielle. Des évolutions majeures se profilent sur un secteur qui préfère une certaine stabilité.

Dossier réalisé par Archipresse Média Consulting en partenariat avec

A

l’occasiondusalonProgiciels qui se tiendra le 18 octobre prochainàAnnecy,retoursur les nouvelles tendances des ERP dans l’industrie. Parmi les secteurs de l’informatique industrielle quirésistentencoreauCloudComputing,celuidel’ERPestprobablementle plus significatif. Le Cloud, avec son nouveau modèle économique (qu’on parledeSaaSoudemodehébergé),s’attaque cependant à ce segment même s’ilmontreunecertainelenteuràs’imposer. Les solutions et les réalisations en la matière restent mineures, mais les rapprochements auxquels on

assisteducôtédeséditeursannoncent les prémices d’un phénomène qui devrait prendre de l’ampleur. «Le CloudComputingchangelafaçondepenser l’informatique. La crise en médiatise l’intérêtpuisqu’ainsilatrésoreriesetrouve libérée»,expliqueAlineBergerdeThésame.«LaPMIinvestit,nonplusenmatériel ou logiciels mais en coût de possession par utilisateur. Accéder à un équipement neuf haut de gamme ou à la dernière versionlogicielledevientpossible.»

Innover

La thématique de la traçabilité vient également modifier la donne

333


PUbLIDOSSIER PROGICIELS 333

de l’informatique industrielle. Les industriels veulent être à même d’assurer un suivi jusqu’au client final alors qu’ils n’ont pas toujours de contact avec lui. Le code barres qui permettait d’assurer cette fonction cède la place à la RFID, une technologie plus chère mais qui apporte un niveau d’information plus élevé correspondant mieux aux obligations réglementaires. En outre, la RFID va de pair avec les besoins de mobilité qui s’affichent dans la sphère industrielle : les produits bougent, les utilisateurs aussi. L’interopérabilité des solutions, des données et des équipements devient un vrai critère de choix.

‘‘

‘‘

Le Cloud Computing change la façon de penser l’informatique.

Les questions du développement durable et de la dématérialisation gagnent du terrain. Ainsi un éditeur MES (Manufacturing Execution System) de suivi de production propose-t-il désormais de supprimer l’impression dans les ateliers grâce à l’association dans sa suite

SalonProgiciels: lerendez-vousde laperformance industrielle

Le 18 octobre prochain, Annecy accueille la 17e édition du salon Progiciels organisé par Thésame. 80 exposants, éditeurs de logiciels et experts en performance industrielle, présentent quelque 400 produits et outils destinés au système d’information des PME. Solutions 3D, Méthode

II

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logicielle initiale d’un module de GED (Gestion Electronique de Documents). Le système affiche l’ensemble des documents de production dont l’opérateur a besoin, ce dernier s’affranchit de toute impression papier. Faciliterlequotidiendesutilisateurs en environnement industriel est enfin devenu un critère d’innovation. «Les industriels ne peuvent se permettre d’avoir à former des utilisateurs au gré des nouvelles versions logicielles, poursuitAlineBerger.Constatantque ces utilisateurs ont pris l’habitude de se serviràtitrepersonneldecertainesapplications (sur leurs smartphones ou autres), les industriels sont sensibles au faitderetrouverlemêmetyped’interface dansleurslogicielsmétiers,cequiestune attente très nouvelle.» Ainsi un éditeur de GMAO a-t-il développé Carl Touch, une application mobile qui s’implémente sur un smartphone Android ou une tablette numérique. Les techniciens disposent ainsi d’un terminal mobile personnel, simple d’utilisation et multimédia qui modifie radicalement leur appréhension et leur exploitation de la GMAO. Alertes, envoi de comptes rendus multimédias, géolocalisation des installations, renseignements en temps réel de la base, ils effectuent simplement des tâches chronophages mais indispensables. n

Agile, l’innovation a rendezvous avec les 2500 visiteurs attendus pour ces rencontres d’affaires. De nombreuses conférences sont également prévues, avec une alternance de retours d’expériences d’utilisateurs et de présentations sur l’état de l’art des nouvelles technologies. ERP, supply chain, Lean Management, etc. s’exposent le temps d’un salon. En savoir plus et s’inscrire gratuitement en ligne : www.expo-progiciels.com

s

Gestion

Ergonomieetweb2.0 àl’ordredujourdes progicielsdegestion L’ERP (Enterprise Resource Planning), longtemps fermé, devient mobile avec le Cloud Computing et le Web 2.0.

L

’univers de l’ERP réserve toujours un accueil mitigé aux sauts technologiques. Développements, paramétrages, impacts sur la production ou nécessité de former les personnels, les raisons de cette frilosité sont connues. Alors que sur d’autres marchés applicatifs, on ne parle que Cloud Computing et de SaaS (Software as a Service), ici les entreprises s’y intéressent mais de loin, attendant que certains précurseurs essuient les plâtres. « L’actualité concrète des entreprises concerne plutôt l’intégration dans ces progiciels de nouvelles fonctionnalités », indique Denis de Boissieu, du cabinet conseil BELIER ASSOCIES. « Gestion du workflow ou intégration du web 2.0, les versions de l’année étendent la portée de ces solutions. » L’intégration simplifie l’accès aux données,garantit leurhomogénéité et évite les redondances. Désormais, l’ERP intègre par exemple la gestion des données techniques, ce qui apporte une vraie flexibilité d’utilisation.

Une richesse fonctionnelle

Il est important de noter les progrès des solutions destinées aux PMI : « Elles possèdent en standard des fonctions qui étaient jusqu’à présent réservées aux grands comptes ou imposaient des développements spécifiques , poursuit Denis de Boissieu. La contrepartie fait que ces solutions sont moins polyvalentes

et plus attachées à un métier. Il n’empêche, elles mettent à disposition des PMI une richesse fonctionnelle inégalée à laquelle elles n’étaient pas habituées. » Enfin, l’apparition de terminaux mobiles impose l’ouverture aux ERP, encore un changement majeur pour des progiciels plutôt fermés. n

„ Quoi de neuf ? Trois marques dédiées à l’informatique industrielle La segmentation métier est au cœur de la stratégie du groupe Cegid, c’est pourquoi l’éditeur a choisi de réorganiser son offre, autour de trois marques et produits complémentaires. Yourcegid Manufacturing, Yourcegid Trade et Yourcegid Services adressent désormais le métier des fabricants, des négociants et des professionnels du service. Proposées en mode Cloud, ces nouvelles solutions ont été enrichies du retour de clients et d’utilisateurs pour répondent aux besoins des entreprises en termes d’ERP métier. Pour en savoir plus : www.cegid.fr


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Logistique

Lesprogicielsdefabrication La supply chain à la àl’heuredesPME recherche d’un modèle

O

Le PLM organise des liens d’objet à objet.

T

rop peu de PME possèdent actuellement une solution de type PLM pour gérer leur CAO alors que les ERP y sont largement répandus. Cet outil dont l’efficacité n’est plus à prouver répond parfaitement aux exigences des grands comptes :

„ Quoi de neuf ?

PCSol s’implante à Annecy

Spécialisé dans le développement intelligent de systèmes d’informations, PCSol accompagne les entreprises en leur proposant son expertise dans la méthode Agile et les solutions Open Source liées à ses domaines d’intervention : ERP (OpenERP), ESB, GED (Nuxeo), ECommerce (Magento). Dans le cadre du Salon Progiciel d’Annecy, PCSol anime deux conférences sur les thèmes : «OpenERP, l’ERP idéal pour votre entreprise ?» et «Comment maîtriser l’incertitude des projets ERP lors de leur mise en place ?». Pour en savoir plus : info@pcsolfrance.com www.pcsolfrance.com

IV

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il permet à des groupes, y compris sur sites distants, de partager en temps réel les dernières données liées au développement d’un produit. «Gestion collaborative, référencement homogène, nomenclature unifiée et lisibilité des données, le PLM structure une organisation de conception, précise Patrick Pignot, parrain du Club PLM de Thésame. L’entreprise a gagné en rigueur ce que l’utilisateur a peut-être perdu en souplesse.» Et c’est cette ergonomie encore perfectible qui laisse un peu les PME de côté. «Le PLM organise des liens d’objet à objet, il impose donc de connaître le modèle de données par cœur pour s’y retrouver ou bénéficier d’une souplesse de manipulation, poursuit Patrick Pignot. Les développeurs cherchent encore à donner des vues parlantes aux équipes mais cela s’avère complexe.»

Des solutions inédites

Les éditeurs de PLM cherchent des solutions pour répondre aux besoins desimplicitéet de rapidité de mise en œuvredesPME.Plusieursd’entreeux commencent à sortir des solutions, l’un en s’appuyant sur Microsoft, l’autre en optant pour une solution inéditebaséesurlemodeCloudComputing.Depremièresinitiativesdonc pour des solutions dont personne ne remet en cause l’efficacité : les entreprises qui les mettent en œuvre réduisent sensiblement leur délai de conceptionetdemisesurlemarché. n

uvrir, homogénéiser, dialoguer, le besoin réglementaire de traçabilité impose de repenser les solutions. La supply chain entre dans l’ère de la mobilité et du Cloud Computing. Souvent simple déport sur des terminaux de type PDA, les solutions de mobilité, liées à la supply chain sont trop souvent des briques applicatives isolées, qui s’interfacent peu ou mal avec des applications plus globales. Smartphones, PC portables et tablettes font une vraie percée dans la sphère professionnelle : «Les nouvelles solutions bénéficient du modèle Appstore ou Android Market, adaptéàdestâchesindustriellesoulogistiques, avec une ergonomie (re)pensée et centrée sur l’utilisateur pour lui faciliter le travail», indique une étude CXP.

„ Quoi de neuf ?

Des connecteurs EDI pour les ERP

Éditeur de la suite Web EDI eCar, TENOR a développé des partenariats avec les principaux fournisseurs d’ERP à destination des PMI. «Sage X3, Cegid ou Silverprod (Microsoft AX), nous avons développé des connecteurs software standards pour amener les services EDI à ces ERP», explique André Ferrari, pdg de TENOR. Gestion des liens télécoms et des flux de données, eCAR est proposé en mode Cloud (SaaS), ce qui en fait une solution plus simple à déployer et moins chère à exploiter. Pour en savoir plus : www.ediservices.com

« Poussé par les applications grand public, le monde de la supply chain souhaite une ergonomie, une intuitivité nouvelle, précise Aline Berger de Thésame. Bon nombre d’applications anciennes, conçues sous AS/400 semblent moins adaptées à l’utilisateur de 2012.»

Repenser le modèle de développement

Larecherchedenouveautédépassele simple cadre de l’interface, certains acteurs repensent entièrement leur modèlededéveloppement.Pourcela ils s’appuient sur la flexibilité que leurconfèreleweb2.0,àl’instardela Mestria,uneplateformefrançaisede développementissued’unprojetcollaboratif.LabelliséparleClusterEdit, Mestria regroupe cinq entreprises partenaires qui partagent la même norme sémantique. «Ces cinq partenaires conçoivent des applications à la couverturefonctionnellecomplémentaire, poursuit Aline Berger. Les entreprises clientesontàdispositiondessolutionstrès spécialisées.»Selonchaqueprocessus, l’utilisateurchoisitdanslecatalogue commun les briques fonctionnelles quil’intéressent. n

Poussé par les applications grand

public, le monde de la supply chain souhaite une intuitivité nouvelle.


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PRODUITS

téléchargez le protocole régissant la mise en place des logiciels de supervision énergétique.

GUIDE D’ACHAT Choisir son logiciel de supervision énergétique Contrairement aux logiciels de supervision de production, qui ont déjà conquis une grande partie des usines, les outils de supervision énergétique ne sont pas encore entrés dans les mœurs. des logiciels dédiés offrent pourtant un accompagnement précieux dans une démarche d’optimisation énergétique, en donnant une vision précise de la consommation.

2,3 % C’est la hausse de la consommation électrique des PME en France en 2011. (Source : RTE)

’informatique s’invite dans la course à l’efficacité énergétique. Dans le cadre d’une démarche intégrée de réduction de la consommation, adopter une vision globale s’avère en effet primordial. Pour piloter une telle entreprise, du choix des appareils jusqu’aux changements de comportements en passant par la politique globale d’investissement, des logiciels adaptés constituent un soutien précieux. Ils visent à s’intégrer au sein de la palette logicielle dont disposent déjà les usines. Celles-ci sont en effet

L

largement informatisées à tous les niveaux : les machines communiquent avec des logiciels de supervision de production, les commandes sont gérées à travers les progiciels de gestion intégrée et ces différentes briques peuvent facilement s’interfacer entre elles. cc Analyser

et optimiser sa consommation

Les logiciels de supervision énergétique complètent cet ensemble d’outils de pilotage et de gestion des données. Ils utilisent à la fois des informations spécifiques,

LES QUATRE FAMILLES 1.LeS LogicieLS DÉDiÉS

PanoraMa e

2

codra

Ils s’installent indépendamment d’autres systèmes informatiques.

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2. LeS MoDULeS

corPorate energY ManageMent Wonderware

Ces briques logicielles s’ajoutent à un logiciel de supervision généraliste.

N°948ccOCTOBRE 2012

3. LeS PLateSForMeS De DÉVeLoPPeMent

e.onLine 2 enerdis

Elles sont incluses dans certains logiciels de supervision généralistes.

4. LeS SoLUtionS SPÉciaLiSÉeS

energY ManageMent JouleX

Ces logiciels sont dédiés à des secteurs spécifiques, comme les data centers ou le bâtiment.

comme les mesures des consommations d’électricité, d’eau ou de gaz, et les données d’ordre général liées à la production. À la clé: un suivi précis, qui fait souvent défaut dans les entreprises. « Une grande partie des industriels ne fait pas de surveillance en continu », constate Alain Josse, chef de produit système de gestion d’énergie chez Enerdis, l’éditeur d’E-Online. L’appui d’un logiciel s’avère alors bienvenu. « Il aide à comprendre et analyser la consommation », note Frank Piolet, responsable marketing chez Socomec, qui propose Vertelis Hyperview. «Cela permet une prise de conscience et la mise en place de bonnes pratiques. » C’est ce qu’a entrepris STMicroelectronics depuis 2004, avec la plate-forme Wonderware: «Nous avons pour objectif de réduire de 10 % par an notre consommation électrique », explique Patrice Cognet, responsable de l’instrumentation et des automatismes. «Notre logiciel de supervision nous permet de calculer les retours sur investissement de différentes stratégies d’économies et ainsi d’orienter nos choix. » La supervision sert également à suivre les effets d’une action. Par exemple : analyser la relation entre consommation d’énergie et production. Ces informations peuvent être adressées aux différents acteurs de la production. Connaître l’impact de gestes comme le fait d’éteindre les


Les critères déterminants les ressourCes À Mesurer c l’électricité est généralement la cible principale

de la supervision énergétique. Mais dans certains cas, il est intéressant de surveiller les consommations d’eau, de gaz ou d’autres fluides.

l’interFAÇAge c il peut être utile de relier le logiciel

de supervision avec d’autres systèmes, comme un progiciel de gestion intégrée. Tous les logiciels spécialisés ne le permettent pas.

le déploieMent c le logiciel peut être installé sur place,

sur des ordinateurs, ou centralisé sur un serveur. Certains fournisseurs proposent de l’installer sur leurs propres serveurs et transmettent les analyses.

lA préCision c plus il y a de mesures,

meilleure est la précision. Mais le nombre de points à instrumenter dépend de la taille de l’usine et de l’ampleur du projet.

ordinateurs la nuit peut par exemple inciter des salariés à modifier leur comportement. Le logiciel guide et accompagne ainsi les changements de pratiques.

Le budget à prévoir c Selon la taille du projet, qui dépend notamment du nombre de points de mesure et de licences, il faut prévoir entre 10 000 euros et plusieurs millions. Outre le prix du logiciel, ce budget inclut le matériel éventuel, comme les compteurs ou le réseau, et leur installation. Ce paramètre varie d’un site à l’autre selon le taux d’équipement de départ. prinCipAl poste dAns un proJet CoMplet : le MAtériel de Mesure matériel de mesure et installation : 70 %

sa facture énergétique

d.R.

cc Décrypter

Mais au-delà des prévisions et des bilans, la supervision aide à optimiser en temps réel la consommation des équipements de production. « Une fonction nous permet de connaître à tout moment la meilleure configuration possible pour la production d’eau glacée : nous pouvons échelonner la mise en marche de groupes de froid de différentes tailles en fonction des besoins et ainsi minimiser la consommation électrique. De même, nous pouvons déterminer

contrat de maintenance et expertise sur site : 4 %

installation et accessoires liés au réseau : 13 %

logiciel : 8 % configuration, mise en service et formation : 5 % SOURCE : ENERDIS

Le logiciel Panorama E² de Codra contrôle et pilote l’ensemble des consommations énergétiques des équipements de la SNCF.

s’il est plus intéressant de faire fonctionner un groupe à récupération de chaleur plutôt qu’une chaudière », détaille Patrice Cognet. Et lorsqu’une consommation anormale est repérée, le système envoie des alarmes aux personnes concernées, leur permettant de réagir rapidement. Même s’il permet à terme de faire des économies, le dispositif de gestion de l’énergie s’avère coûteux lors de sa mise en place. D’où l’importance de faire le bon choix. Pour ce faire, le projet doit commencer par un pré-diagnostic, « en décryptant la facture énergétique. C’est une vraie jungle, il arrive que les entreprises paient des pénalités sans le savoir », explique Frank Piolet. Cela permet de cerner les plus gros postes de consomma-

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PRODUITS

GUIDE D’ACHAT Choisir son logiCiel de supervision énergétique

Pompes de refroidissement des équipements de production (250 kW) chez STMicroelectronics. L’entreprise a retenu l’offre de Wonderware pour la gestion de son énergie.

Une fois cette décision prise, reste à déterminer le logiciel le plus adapté. D’un éditeur à l’autre, « l’acquisition et l’analyse des données reposent généralement sur le même principe », remarque Gérard Badard. Pour lui, « c’est plutôt l’ensemble de l’offre qui fait la différence. » En effet, certains logiciels sont vendus par des fabricants de matériel

généraliste ou spécialisé ? Certains logiciels de supervision généralistes offrent la possibilité d’intégrer la supervision énergétique, soit par des modules dédiés, soit en proposant à l’utilisateur de programmer ses propres fonctions. d’autres logiciels sont spécialisés sur la supervision énergétique.

FoUrniSSeUrS

Superviseurs généralistes

c JeM (JouleX) c vertelis hyperview (socomec) c e-online (enerdis) c Corporate energy management (Wonderware) c Factorytalk energymetrix (rockwell)

c struxureWare power Monitoring (schneider) c pCvue énergie (Arc informatique) c MApe (Courbon, pour edF) c topkapi (Areal) c b.data (siemens) c simatic powerrate (siemens) c panorama e2 (Codra)

✔ ✔ ✔

Logiciels spécialisés

✔ ✔ ✔ ✔ ✔ ✔ ✔ ✔

Méthodologie : Les logiciels présentés ici sont ceux adaptés à la supervision énergétique de la production. Les solutions spécialisées dans la gestion de la consommation du parc informatique ou des bâtiments n’ont pas été pris en compte.

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électrique, voire des fournisseurs d’énergie comme EDF, et inclus dans des offres globales avec un service d’expertise. cc Opter

pour une solution intégrée ou dédiée

Il convient par ailleurs de choisir entre les solutions généralistes et celles qui sont dédiées à la seule supervision énergétique. Les premières sont connectées aux machines et interagissent avec elles. De nombreuses usines en sont déjà équipées. Parmi ces logiciels généralistes, on distingue ceux qui intègrent par défaut des modules dédiés à l’énergie, ceux qui les proposent en complément sur catalogue et ceux pour lesquels il n’existe pas de fonctions spécifiques, mais une plate-forme de développement permettant à l’utilisateur de programmer ses propres fonctions. Dans tous les cas, les informations liées à la production sont exploitées à des fins d’optimisation énergétique. Les solutions de supervision énergétique fonctionnent en revanche de façon indépendante. Certaines d’entre elles ne s’adressent pas à la production, mais à des applications plus spécifiques, comme le contrôle de l’éclairage ou du chauffage des bâtiments, ou de l’informatique. Un cas particulier, en termes d’installation : « Notre plate-forme s’appuie uniquement sur le réseau pour effectuer des mesures et contrôler les équipements », précise

d.R.

tion et de définir l’instrumentation nécessaire, très variable d’une usine à l’autre. Les sites industriels récents sont en général déjà équipés de compteurs électriques communicants. Mais il est possible d’en ajouter pour obtenir plus de points de mesure. Pour l’eau et le gaz en revanche, les mesures disponibles sont généralement peu précises. Ajouter des compteurs de ce type peut nécessiter des travaux. Enfin, il arrive qu’il faille revoir le réseau de communication de l’usine pour assurer la transmission des données. Quant au logiciel, selon la taille de l’entreprise, l’usage, ou la politique de la direction informatique, il peut être installé sur des serveurs ou des ordinateurs individuels sur le site, ou chez le fournisseur, d’où les analyses sont accessibles via Internet. « Pour les petits sites, l’analyse à distance se généralise », constate Gérard Badard, directeur général de Méta Productique qui réalise l’intégration de logiciels de supervision énergéqtique.


PRODUITS

ccPatrice cognet responsable de l’instrumentation et des automatismes chez stmicroelectronics

« Des fonctions sur mesure » « Afin de corréler les données énergétiques à l’état de nos machines, nous voulions un système centralisé, regroupant le pilotage des machines et la mesure de l’énergie. Nos équipements sont hétéroclites, et utilisent beaucoup de protocoles de communication différents. Ainsi une solution prête à l’emploi n’aurait pas pu nous convenir, et nous ne voulions pas d’une solution liée à un fabricant de machines. Notre choix a été orienté notamment par le volume de données à traiter, le nombre de points de mesures et la durée d’historisation. Le système devait nous permettre de développer nos propres fonctionnalités. Notre choix s’est porté sur la plate-forme Wonderware, à l’aide de laquelle nous avons donc développé nous-mêmes les fonctions dont nous avions besoin, ce qui nous a permis d’obtenir une supervision sur mesure. »

TUEUR DE TEMPS ANNEXES

d.R.

Vincent Gonin, responsable technique chez JouleX. Le logiciel JouleX Energy Manager, destiné à l’origine aux data centers, s’adresse désormais également à la production. « L’interfaçage avec un progiciel de gestion intégrée se fait de plus en plus, mais cette opération est difficile car les logiciels consacrés à l’énergie sont techniquement différents », explique Gérard Badard. Pour lui, l’avenir est à l’intégration de la partie énergétique dans progiciels de gestion intégrée. cm

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disjoncteurs à haut pouvoir de coupure

Vous trouverez en page 61 un lexique des unités utilisées dans cette rubrique.

Vous PouVez adresser Vos informations de presse concernant de nouveaux produits par e-mail (en joignant une photo) : produitsnouveaux@ industrie-technologies.com

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Les disjoncteurs NZML2 et NZML3 se caractérisent par un fort pouvoir de coupure sous courant assigné d’emploi de 690 V. Leurs unités de déclenchement vont respectivement jusqu’à 160 et 400 A maximum, offrant un pouvoir de coupure de 80 kA. Ces disjoncteurs sont proposés en version VE, avec un déclencheur électronique à court retard, de haute qualité, et une interface de communication. Ils sont garantis pour 10000 opérations mécaniques pour NZML3, et 15000 pour le NZML2. Tous sont conformes aux dispositions prévues par la norme IEC 60947-2 et bénéficient d’un large éventail d’agréments et de certificats. Fournisseur eaton electric

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solution de sécurité électrique

Conçu et fabriqué pour répondre aux exigences les plus élevées en terme de raccordement et de mise à la terre des câbles armés et blindés, ce système d’entrée de câbles assure une protection contre les intempéries, les déflagrations, les rongeurs et les incendies. La solution BG est adaptée pour le raccordement et la mise à la terre en basse tension, moyenne tension et même haute tension. Elle bénéficie d’une certification pour les sites dangereux (Ex) et la protection contre la foudre. Associée à un kit normalisé, une réservation unique dans un bâtiment, elle peut accueillir jusqu’à 32 câbles et remplacer 32 presse-étoupes. Fournisseur roxtec France

Connecteurs mezzanine

Ces connecteurs représentent une solution compacte, robuste et flexible pour une large gamme d’applications « carte à carte » et « carte à câble » dans la technologie SMT. Les différentes hauteurs possibles de ces connecteurs mezzanine et les longueurs de câble flexibles des connecteurs IDC pour des applications « câble à carte » offrent un haut degré de liberté dans la conception des systèmes. Les produits har-flex sont basés sur un pas de 1,27 mm. Avec des variantes coudées et droites supportant quatre hauteurs différentes et une gamme de connecteurs de câble, un large choix de configurations entre six et cent contacts est disponible. Fournisseur Harting

cc Composants et appareillages

Connecteurs miniatures étanches

Ce système de connexion fil à fil miniature étanche, offre un degré de protection IP67 contre l’eau et la poussière, et est particulièrement adapté aux applications des secteurs automobile, industriel et des biens de consommation qui concentrent des équipements électroniques de plus en plus perfectionnés dans des espaces de plus en plus réduits : notamment des cavités et des articulations de très petite dimension. Des ressorts plats amortissent les éventuels écarts de pression et autres flexions. Les connecteurs Mizu-P25 existent en version basse tension (tension nominale maximale 125 V), et en version haute tension (tension nominale maximale 250 V). Les deux proposent de faibles diamètres de raccordement pour que la solution puisse être insérée dans des charnières, orifices et espaces de plus en plus petits. Ils facilitent le montage avec un code de couleurs des boîtiers, des bornes à faible insertion, des options d’autoverrouillage et de polarisation pour éviter tout risque de mauvais branchement. Fournisseur molex France

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références Mizu-P25 Caractéristiques Connecteurs

miniatures étanches fil à fil proposés en deux versions: basse tension, jusqu’à 125 V et haute tension, jusqu’à 250 V.

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Grâce à sa large gamme de tension d’entrée de 380 à 690 V, l’alimentation à découpage BAE00EM se connecte directement à la tension du générateur sans transformateur intermédiaire. L’élimination du transformateur triphasé habituellement utilisé dans les équipements éoliens, présente des avantages tels qu’une installation plus rapide, la réduction du nombre d’éléments pouvant tomber en panne et l’amélioration du rendement système grâce à la réduction des pertes thermiques. L’alimentation BAE00EM s’adapte automatiquement aux charges dynamiques et fonctionne ainsi en continu même en présence de charges élevées. Des capteurs associés à un microcontrôleur supervisent en permanence les facteurs d’usure de l’alimentation. Fournisseur balluff

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Enrichies de deux nouveaux modules conçus pour les applications de sécurité de niveau d’intégrité de sécurité SIL3, ces alimentations permettent de construire une boucle SIL3 avec un seul transmetteur, alors qu’auparavant deux boucles séparées et contrôlées en redondance étaient nécessaires pour ce type de montage. Les alimentations pour transmetteurs simple voie KCD2-STC-Ex.1ES et KFD2-STC4-Ex1 ont des largeurs de modules respectives de 12,5 mm et 20 mm et proposent des sorties de courant passives ou actives, ainsi qu’une sortie 1 à 5 V vers le système de contrôle. Les alimentations développées pour le système H se montent sur des platines pré-câblées dont ils occupent de 12,5 mm à 18 mm seulement. Fournisseur pepperl+Fuchs

alimentations externes économes en énergie

La gamme économique VEH d’alimentions AC-DC externes, de 20, 40, 60, 90 ou 120 W, fournit de 12 à 48 V en sortie. Elle répond au niveau V et son rendement atteint 89%. Elle est conforme aux normes d’économie d’énergie comme l’Eisa2007, CEC2008 et la directive européenne ErP pour la consommation à vide < 0,5 W. Elle satisfait aux normes internationales de sécurité IEC/UL/EN/CSA 60950-1 et à la EN55022 classe B pour les émissions et les rayons. Fournisseur Xp power

PRODUITS

cc entraÎnements micromoteurs CC à commutation graphite

Ces micromoteurs CC à commutation graphite proposent une densité de puissance de 120 mNM de couple continu. Ils ne mesurent que 32 mm de diamètre et 72 mm de long. La puissance provient de leur bobine de rotor perfectionnée, 312 grammes, sans noyau et en porte à faux. Elle assure un couple élevé et une pente plate de courbe n/M en tension nominale de 12 à 48 V. Déclinés en gamme, ils ont été conçus sous le concept de construction modulaire. L’entraînement se combine avec un codeur trois canaux ou en option avec une gamme de réducteurs de précision. La commande pour le réglage de régime ou le mode de positionnement se réalise via un contrôleur de vitesse (SC5008) ou de mouvement (MCDC3006). Fournisseur Faulhaber France


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PRODUITS

cc embaLLaGe-LoGiStiQue

Codeur laser CO2 de marquage

Ce codeur laser est spécialisé dans le marquage des yaourts et des sticks. Avec sa densité énergétique plus forte (30 watts), il offre une qualité d’impression sur des surfaces pouvant aller jusqu’à 415x415 mm selon la lentille. La cadence peut atteindre 800 produits par minute. Il inclut une connexion Ethernet et un port USB. Il est certifié IP65. Le 7031HD bénéficie d’une conception modulaire (contrôleur, câble et tête laser), d’une interface utilisateur intuitive avec un écran tactile et un système de refroidissement de la tête laser fonctionnant sans air usine, ni eau. Un bouton d’arrêt d’urgence est facile d’accès. Fournisseur markem

Imprimantes pour points de vente

Respectueuses de l’environnement, ces imprimantes pour tickets de caisse sont dotées de fonctions impression, mise en veille et pause qui permettent de diminuer la consommation d’énergie. De même, des options de réglage de la marge supérieure, de l’interligne et de compression de police assurent l’économie de papier. Le CT-S31011 de Citizen bénéficie d’une tête d’impression qui affiche une durée de vie de 150 km, portée à 200 km grâce à la technologie brevetée LLP (Long Life Print). Elle se démonte facilement de même que le massicot automatique qui est conçu pour effectuer deux millions de cycles. Les composants doivent être remplacés moins souvent. L’imprimante est habillée d’un boîtier sans halogène et livrée dans un emballage recyclable. Fournisseur citizen systems europe

cc manutEntion

Élévateur à ciseaux pour espaces intérieurs Doté de roues motrices à l’avant et d’un rayon de braquage intérieur nul, ce ciseau automoteur électrique est une solution pour manœuvrer dans les environnements de travail exigus sur de grandes hauteurs. Il affiche une vitesse de déplacement de 3,1 km et une capacité de franchissement de plus de 25% qui lui permet de gravir des rampes de camion. La batterie 24 V 300 Ah apporte une puissance supérieure sans recharge pendant 8 heures. Le GS-4047 soulève jusqu’à 350 kg avec une hauteur de travail maximale de 13,93 m. Le châssis est compact avec seulement 2,44 m de long et 1,19 m de large en position repliée. Il intègre un nouveau système de commande SmartLink offrant le choix entre deux vitesses d’élévation. Le système de freinage quatre roues se compose d’un double freinage arrière, à desserrage hydraulique à ressort et d’un freinage dynamique hydraulique avant pour gagner en réactivité. Fournisseur genie France

cc DESCRIPTION

cc POINTS FORTS

Références GS-4047 Caractéristiques Ce ciseau

automoteur électrique est conçu pour répondre aux exigences de travail en grande hauteur et en intérieur confinés.

L’engin atteint 13,75 m de hauteur de travail en moins de 70 secondes. Avec 91 cm d’extension de plate-forme, il offre aux opérateurs plus d’espace en nacelle.

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D.R.

cc maRquagE


PRODUITS

23-24-25 Octobre 2012

Parc des Expositions de Toulouse Hall 5 et 6

cc EmballagE Système de distribution automatique

Ce système de distribution alimente automatiquement un ou plusieurs postes d’emballage en coussins d’air gonflés : il les transporte rapidement de la machine à la table d’emballage. Robuste, il est très utile dans les espaces limités tels que les centres de courrier ou les entrepôts. Modulaire et flexible, il s’intègre à toute configuration d’emballage existante. Le Mini-ADS est ultracompact. Grâce à son faible encombrement (1 200 mm x 600 mm), son réglage en hauteur (de 2 350 mm à 2 700 mm) et à son design ergonomique, il peut être utilisé sur un convoyeur ou à la table d’emballage. Un détecteur très précis veille à ce qu’il y ait toujours assez de produits dans le silo et déclenche son remplissage automatique. Fournisseur Fp international

Enregistreur de température

D.R.

Ce petit enregistreur contrôle la température sur un colis lors d’un transport. Il peut s’agir de produits pharmaceutiques, chimiques, agroalimentaires ou bien de respect de la chaîne du froid. Une simple pression du doigt sur un écran LCD suffit pour savoir si une température critique a été atteinte, pendant combien de temps et s’il y a lieu d’émettre des réserves. Le Tempmark 8 est un produit intermédiaire entre l’indicateur de température tout ou rien et l’enregistreur de température classique. Il enregistre 8 niveaux d’alarmes possibles. Il peut faire un échantillon par minute avec une tolérance de ± 0,5 °C. Fournisseur tilt-import

cc logistiquE

manutEntion Chariot automatique à mât rétractable

Ce chariot à mât rétractable d’une capacité de charge de 1400 à 2500 kg facilite la manutention des marchandises grâce à la technologie du géoguidage. Flexible, il autorise des changements tant dans les tâches à réaliser que dans la configuration des circuits. Il permet la dépose de palettes ouvertes ou fermées, à grande hauteur sans longerons, et le transport de bobines, sans support de charges, jusqu’à 1000 kg. Ce chariot à mât de levage hydraulique autorise le gerbage jusqu’à 12 m de palettes de 2,5 t. Adapté pour les stocks de haute densité, il convient au transfert de marchandises. Un simple bouton permet le retour en mode manuel. Fournisseur balyo

Salon des Partenaires de l’Industrie du Grand Sud

◗ Le carrefour des preneurs et donneurs d’ordres ◗ Des rendez-vous d’affaires personnalisés ◗ Une large ouverture sur les secteurs économiques en ◗ Une offre diversifiée dans les métiers et les savoir-faire ◗ Une présentation des innovations technologiques de production ◗ Une veille technologique adaptée au service des PMI Au SIANE : les entreprises de production sont visibles par les acheteurs de nombreux secteurs d’activités. Au SIANE : les technologies innovantes ont rendez vous avec les hommes de production

NOUVEAU : Création d’un pôle Outillage Industriel

Cabines pour chariots élévateurs

Ces cabines haut de gamme, inclinables électriquement vers l’arrière et entièrement suspendues, protègent les opérateurs des chariots élévateurs contre les intempéries, et les températures extrêmes. Elles conviennent aux chariots thermiques gaz ou diesel DP/GN de 2 à 5,5 tonnes. La cabine « Deluxe » est en parfaite adéquation avec la gamme Cat Lift Trucks. Elle complète les habillages cabine rigide ou en PVC. Montée sur quatre silent-blocs, elle garantit des niveaux de bruit et de vibrations très faibles. L’intérieur capitonné est précâblé pour recevoir un système audio. Le pare-brise avant, laminé avec un verre teinté antireflet, offre une bonne visibilité. Le choix va du toit haute visibilité, aux cabines d’opérateurs partiellement ou entièrement fermées. Des portes rigides en acier ou souples en PVC sont disponibles. Fournisseur aprolis

OCTOBRE 2012ccN°948

■ Marché de l’équipement de production et de l’équipement d’atelier ; ■ Savoir faire et expertise en petits ou grands outillages : • Outillages de fabrication, • Outillages de mesure, gabarit, contrôle, • Outillages de peinture, chariots & palonniers de manutention • Outillages de montage, aménagements ou installations de levage et de manutention • Outillages de collage/finition (Aluminium, composites…) • Outillages d’usinage, d’assemblage, outils coupants • Poste de travail, ... ■ Conception-réalisation ou en sous-traitance ; ■ Partenaires d’entreprises industrielles, grandes ou petites.

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d’infos

Ce testeur portatif pour fibre optique monomode peut contôler des liaisons sur une distance pouvant aller jusqu’à 23 kilomètres. Il détecte des liaisons à perte élevée provenant de cassures ou de raccords défectueux en quelques secondes. Extrêmement intuitif, il s’utilise avec un seul bouton. Le Fiber oneShot PRo est l’outil de premier diagnostic des réseaux de fibre optique par excellence.

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Module de commande et de contrôle de température

Ce module à circuits multiples fournit un contrôle de mesure de température pour 18 circuits de détection de chaleur. Il délivre une alarme pour une température élevée et basse, pour un courant élevé ou bas, pour des fuites de courant ou pour des dysfonctionnements sur les circuits. Il affiche à la demande sur son écran numérique les températures minima et maxima. Le TC1818a fonctionne de manière autonome. Il peut se connecter à des réseaux de données pour un travail à distance à travers un ordinateur. Il est doté d’un clavier tactile de commande de 16 touches permettant de modifier tous les paramètres de commande. Il peut être converti de 120 V AC à 208 V AC via un commutateur. Il est fourni avec un port RS-485 pour se connecter à un PC. Fournisseur thermon France

Débitmètre massique thermique

Ce débitmètre massique thermique utilise la technologie de dissipation thermique à travers deux sondes à résistance de platine. La différence de température entre les sondes est proportionnelle au débit. Il est construit dans un acier Inox robuste avec des sondes entièrement soudées. Il se monte en insertion sur une conduire allant de 51 mm à 610 mm. Il offre une plage de mesure de 1 à 100 avec une précision de plus ou moins 2% avec une perte de charge négligeable. Le FCI ST51 peut voir son électronique compacté ou déporté avec ou sans affichage LCD. Il est équipé de deux sorties 4-20 mA analogiques, d’une sortie à impulsion et d’un protocole de communication RS-232C. Il est conforme aux normes standard CE, Atex zone 1, FM et CSA. Fournisseur engineering mesures

Détecteur de couleurs vraies

Sensible aux moindres nuances, aux dégradés très fins et aux modifications les plus infimes des propriétés de surface, ce détecteur distingue avec précision tout type d’objet qui lui est soumis. Il commute à la fréquence de 1,5 kHz et signale jusqu’à sept objets sur ses sorties. Une fibre optique résout les applications en espace confiné. Utilisé en robotique, assemblage automatisé, emballage et conditionnement, dans l’imprimerie ou dans l’industrie du bois, le détecteur de couleurs BFS 33M lit chaque teinte de l’espace colorimétrique. Grâce à une lentille optionnelle, il accède aux portées atteignant 400 m et plus. La charte de couleurs peut être transférée via une interface série et tous les réglages peuvent s’effectuer via un logiciel convivial. Fournisseur balluff

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D.R.

cc InstrumentatIon et traItement Testeur portatif pour fibre optique monomode


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PRODUITS

cc téLécomS cc Internet Commutateurs

facilement à une pile de châssis virtuel pour que le trafic soit acheminé sans rupture vers un autre commutateur en cas de défaillance. Fournisseur allied telesis France

Disponibles en 24 ou 48 ports, ces commutateurs sont empilables à raison de huit unités par pile au lieu de quatre avec la précédente série. Ils prennent en charge la norme PoE+ haute puissance, ce qui leur permet de délivrer jusqu’à 30 W de puissance par port contre seulement 15,4 auparavant. La série x610 est proposée avec un choix de trois alimentations électriques. Une alimentation de 250 W sans PoE, une alimentation 800 W avec au moins 480 W d’alimentation PoE, et une 1 200 W avec au moins 800 W d’alimentation PoE. La série x610 s’intègre

cc rÉseauX Points d’accès Wi-Fi

Disponibles en modèle double bande ou double bande et double radio, ces points d’accès 802.11n fonctionnent en tant qu’AP seul ou en tant qu’AP contrôlé, et supportent les fonctions de contrôleur Wi-Fi hybride et de serveur Radius. Paramétré en contrôleur, le NWA3160-N (double bande) ou le NWA3560-N (double bande et radio) contrôle de manière centralisée jusqu’à 24 points d’accès de la série NWA3000 pour diverses applications. Aucune donnée n’est stockée sur le point d’accès. Fournisseur ZyXel

Destinées aux moyennes entreprises, clients grands comptes et fournisseurs de services applicatifs et de SaaS, les trois appliances de sécurité FortiGate offrent une protection intégrale à partir d’une solution unifiée: pare-feu, système de prévention d’intrusion, VPN, lissage de trafic, antivirus, antispyware, antispam, filtre Web et contrôle applicatif. Elles sont basées sur le système d’exploitation FortiOS 4.3 dédié. Dotée de 8 ports FortiAsic, l’appliance FortiGate-300C offre 8 Gbit/s de débit de pare-feu pour supporter un million de sessions simultanées, 4,5 Gbit/s de débit IPSec pour prendre en charge 10000 clients nomades et 6000 tunnels IPSec au travers d’un seul appareil. La FortiGate-600C dispose de seize ports Ethernet Gigabit et de quatre connecteurs Ethernet/SFP à 1 Gbit. Sa capacité de stockage interne est de 64 Go. La FortiGate-1000C est la plus puissante, avec une capacité de stockage interne de 128 Go. Fournisseur Fortinet

cc DESCRIPTION

cc POINTS FORTS

Références Appliances de sécurité

FortiGate 300-C, 600-C, 1000-C. Caractéristiques Ces 3 appliances de sécurité de milieu de gamme ont entre 8 et 22 ports réseau.

Ces appliances s’appuient sur le système d’exploitation très complet FortiOS 4.3 qui offre une vaste suite de services de sécurité (pare-feu, prévention d’intrusions, anti-virus…)

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PRODUITS

cc éQuiPemeNtS De ProDuctioN

Machine d’essais thermiques pour plastiques

La machine d’essais thermiques Ceast Aioxide détermine le point de ramollissement Vicat et la température de fléchissement sous charge (HDT) des plastiques de 50 à 500 °C, ce qui permet d’évaluer même les thermoplastiques résistants aux hautes températures tels que les polymères à cristaux liquides (LPC), le polyétherimide (PEI) ou le polyéther éther cétone (PEEK). Au lieu d’utiliser un bain d’huile conventionnel (qui ne peut dépasser 300 °C), cette machine régule le chauffage des échantillons au moyen d’un lit fluidisé de poudre d’oxyde d’aluminium à haute conductivité thermique. Ce vecteur qui refroidit plus rapidement que l’huile, permet des temps de cycle plus courts. Fournisseur instron

Outils à dresser et à couper les tubes

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La base de données de l’industrie et de ses décideurs : 3 900 usines et 6 000 sièges d’entreprises

1 AN - 245

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Conçue pour préparer des tubes avant assemblage, cette gamme comporte quatre outils à dresser et un à couper. Les outils à dresser les tubes produisent des extrémités planes, lisses, d’équerre, sans bavure ni chanfrein. Disponibles dans quatre tailles, ils conviennent pour des tubes aux parois minces, de diamètres compris entre: 3 et 25 mm; 3 et 38 mm; 6 et 63 mm; 12 et 114,3 mm. L’outil de coupe, quant à lui, est utilisable sur des tubes ou des coudes aux parois minces d’un diamètre allant jusqu’à 114,3 mm. Tous ces outils acceptent des tubes en acier Inox 316, acier au carbone, titane ou alliages à base de nickel. Un système de changement rapide du collet facilite leur mise en place. Fournisseur swagelok

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cc Outils-Outillages Table de positionnement pour charges lourdes

Destinée aux lignes d’assemblage de carrosserie automobile, la Fibromat est une table modulaire de positionnement pour charges lourdes. Lubrifiée à vie et sans entretien, elle est entraînée par un réducteur à engrenages droits qui n’est pas auto-inhibiteur, ce qui évite tout risque d’endommagement du mécanisme du plateau rotatif en cas d’arrêt intempestif. Elle est proposée en standard, avec un plateau de 1 000, 1 250 ou 1 600 mm de diamètre. Le petit modèle accepte des charges allant jusqu’à 12 tonnes et de 6 m de diamètre, avec une vitesse maximum de 8 tr/min, pour un moment d’inertie 16 000 kg/m². Le plateau rotatif est actionné avec un ou deux moteurs, avec un robot ou encore manuellement. Il est doté en standard d’un roulement à rouleaux simples, et en option, d’un roulement à rouleaux croisés optimisé en rigidité. En version de base, la table de positionnement est équipée d’un servo-réducteur asynchrone avec convertisseur de fréquence préconfiguré. La précision d’indexation est de ± 30’’ d’angle, avec une reproductibilité de 15’’ d’angle. Fournisseur Fibro

cc DESCRIPTION

Références Fibromat Caractéristiques Table de

positionnement modulaire pour charges lourdes ccPOINTS FORTS

Lubrifiée à vie. Le réducteur de cette table n’est pas auto-inhibiteur, de sorte que

la force n’est pas transférée à la came en cas d’arrêt d’urgence. Cela évite d’endommager le mécanisme du plateau rotatif. La table n’oscille pas durant le positionnement, même en

supportant des superstructures sur son plateau.

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D.R.

cc Machines


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Dispositifs antistatiques sans réglage

Grâce à un procédé à courant alternatif pulsé, les dispositifs antistatiques de la série SJ génèrent une grande quantité d’ions à charges contraires, avec une fréquence de cycle de 66 Hz. La quantité optimale de charges à produire, qui dépend des conditions environnementales et des paramètres de fabrication, est calculée automatiquement. L’utilisateur n’a aucun réglage à effectuer. Trois types principaux d’appareils sont disponibles: rideaux d’air pour les zones étendues ; souffleurs pour les volumes; spots pour des actions ponctuelles.

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cc ROBOtiQue Robot Delta rapide et flexible

Alliant fonctionnalités de programmation sur mesure, configurations sur tous les axes, vitesses élevées et accélérations importantes, ce robot Delta est adapté aux applications intensives, comme les processus d’emballage automatisés. D’un faible encombrement, pesant 45 kg, il arbore un rayon d’action de 1130 mm et manipule des charges jusqu’à 3 kg. Presque sans maintenance, il ne nécessite aucune lubrification. Toute une gamme d’accessoires est proposée : réducteurs, servomoteurs, servocommandes, contrôleurs de mouvement. Un seul câble hybride connecte l’armoire électrique au robot, ce qui réduit le temps de câblage. Fournisseur parker Hannifin ipd

Fournisseur Keyence

Partout dans le monde, MINILAMPE met en lumière vos émotions.

RCS : 522 326 644 00021. Crédit photo : GettyImages. Photo non contractuelle.

La source lumineuse est au cœur de l’activité de MINILAMPE qui poursuit une trajectoire internationale depuis 1951. Cette expertise française en matière de signalisation et d’éclairage s’étend depuis la conception à la fabrication et la distribution. MINILAMPE apporte des solutions innovantes en répondant aux grands enjeux d’aujourd’hui et de demain.

PRODUITS

cc ROBOtiQue

Robots palettiseurs 5 axes

tion le parallélogramme 4 axes a été abandonné pour un robot 5 axes. Les intervalles de maintenance et la durée de vie ont été ainsi considérablement allongés. Fournisseur Kuka France

cc Outils-Outillages

Système d’ébavurage par électro-broche

Cette gamme de robots palettiseurs 5 axes supporte 120, 180 ou 240 kg de charge. Elle est équipée d’un poignet creux (60 mm de diamètre) pour une alimentation simple du préhenseur. Le rayon d’action de 3200 mm permet de gérer jusqu’à 4 palettes simultanément. Ces robots sont très rapides: avec 180 kg de charge on obtient 27 cycles ISO par minute (400 mm + 2 000 mm + 400 mm). Pour gagner en vitesse et en accéléra-

La Compliance Cutting SPF 50 comporte une électrobroche Hen 50, et une liaison par rotule autorisant des petits déplacements dans le plan XY perpendiculaire à l’axe de la broche. Ceux-ci sont maîtrisés par un système d’amortissement pneumatique qui ramène la broche dans son axe à effort constant. Ce dispositif est utilisé pour l’ébavurage robotisé des pièces aux dimensions et formes irrégulières. Fournisseur precise France

Optical Semiconductors for Automotive Applications S e n s e t h e rain Si Photodiode Infrared LED

S e n s e t h e G l a re Photo IC Diode

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PRODUITS

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cc matĂŠriaux-chimie

Colle cyanoacrylate pour charges lourdes

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E TTC

Fournisseur tesa

En soulevant pendant 1 heure une charge de 8,1 tonnes, la colle cyanoacrylate 3M Scotch-Weld PR 100 remporte le record mondial de la charge la plus lourde jamais portĂŠe par une colle. Un montecharge est restĂŠ suspendu dans l’air maintenu par deux cylindres de 7 cm de diamètre fixĂŠs avec cette colle. Ce record entrĂŠ aux Guinness World Records tĂŠmoigne aussi de la puissance et de la rapiditĂŠ d’adhĂŠsion de la colle qui se destine Ă une large gamme d’applications dans le milieu industriel. Sans odeur et rĂŠsistante aux fortes tempĂŠratures, cette colle est une alternative aux solutions d’assemblage telles que les rivets, les vis ou la soudure. Quelques gouttes suffisent pour assembler toutes sortes de mĂŠtaux, plastiques et caoutchouc en quelques secondes, et en seulement une heure le joint atteint 80% de ses performances finales. Cette colle convient aussi au bois et Ă la cĂŠramique, ainsi qu’aux matĂŠriaux poreux comme le papier, le tissu ou le cuir.

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roctool donne les dernières tendances de l’injection plastique.

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LES

Alexandre Guichard pdg de roctool

ême si son CV dit le contraire, Alexandre Guichard ne se considère pas comme un serial entrepreneur. Plutôt comme quelqu’un qui mène ses projets jusqu’au bout. Le vieux dicton « se méfier des apparences » se vérifie avec ce patron au parcours atypique. N’ayant ni le profil ni la formation d’un technicien, le businessman quadragénaire a choisi une voie plutôt surprenante pour se lancer dans les affaires : l’industrie lourde, et l’univers très fermé de la plasturgie. À regarder sa vie, on pourrait penser que ce choix vient d’un simple concours de circonstances. Mais Alexandre Guichard ne serait jamais arrivé à sa place sans la volonté qui l’anime.

M

L’HOMME

cc Un

self-made man

La musique et le sport sont les deux activités qui ont structuré l’enfance d’Alexandre Guichard. Suivant les pas de son grandpère musicien, l’adolescent intègre le lycée musical puis l’orchestre du conservatoire de Lyon, dans lequel il joue de la flûte traversière. Il pratique en même temps le vélo à un haut niveau, sur piste et sur route, activité complémentaire qui lui permet d’entraîner sa respiration. À 22 ans, le jeune homme change complètement de cap : « j’étais doué pour la musique, mais pas passionné », justifie Alexandre Guichard. Peu de temps après avoir quitté le

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par des voyages à l’international, il peut au moins cultiver son goût inconditionnel pour le design et l’architecture, deux métiers qu’il aurait aimé exercer dans une autre vie. Une vocation dont il a eu un aperçu en faisant construire sa maison sur les hauteurs d’Aix-les-Bains, avec l’aide d’un architecte.

conservatoire, une blessure rédhibitoire au genou l’écarte définitivement du sport de compétition. Il est alors embauché chez un fabricant d’articles haut de gamme en carbone, dont des cadres de vélo. Un an plus tard, poussé par son ambition, il crée L’INNOVATEUR sa propre entreprise avec deux collègues cc Il déjoue les obstacles plus chevronnés que lui. Bird fabriquera Depuis près de vingt ans pilote de l’innodes cadres en plastique : « il n’y avait à vation, Alexandre Guichard sait combien l’époque pas de produit sur le marché qui la tâche est difficile. Certes, sa société soit intermédiaire entre le haut de gamme Bird, en proposant un produit unique au et les cadres métalliques ». Sans véritable monde, suscite dès le départ la convoitise mentor ni modèle, Alexandre Guichard des industriels. Elle trouve ainsi comme avoue sa propension naturelle au lea- preneur de ses cadres de vélo en plastique dership, qui le pousse à prendre la respon- le français Peugeot Cycles. Mais les sabilité de la création d’une société. Impos- contrariétés ne tardent pas à arriver. sible néanmoins de Après quelques milliers désavouer l’héritage du « J’ADMIRE d’unités fabriquées, l’inLES PERSONNES père, qui a lui-même dirigé QUI dustriel met un coup CRÉENT plusieurs petites entrepri- LEUR BOÎTE d’arrêt à la production et ses industrielles. « J’ad- ET LANCENT veut renégocier les royalmire les personnes qui UN PRODUIT ties. Le jeune patron ne LEADER créent leur boîte et lan- DANS LE MONDE. » se démonte pas : l’affaire cent un produit leader se poursuit au tribunal. dans le monde », reconLa start-up parvient à naît l’homme d’affaires. D’où son attirance s’en sortir en se diversifiant dans les secpour les procédés industriels qui permet- teurs du loisir et de l’industrie textile. À tent de fabriquer des millions de pièces. l’issue du procès qui donne gain de cause C’est le challenge qu’il tente de relever à Bird, Alexandre Guichard a l’opportudans la plasturgie, en créant Roctool à la nité de faire de sa société un important veille de ses trente ans. Douze ans plus bureau d’études. Mais il a en tête un protard, son bébé technologique occupe jet qu’il croit plus prometteur : vendre encore le plus clair de son temps. « Je fais aux moulistes un procédé de fabrication du vélo dès que possible pour m’entretenir, plus efficace et moins énergivore. « Pour mais je n’ai pas le temps de laisser retom- faire une pièce comme un toit de voiture, ber la tension après l’effort », regrette l’an- il faut chauffer un moule de cien sportif de haut niveau. Souvent pris plusieurs tonnes afin de

T. GOGNY POUR INDUSTRIE ET TECHNOLOGIES

À tout juste quarante et un ans, Alexandre Guichard a déjà à son compte la création de deux entreprises. La seconde, Roctool, lui vaut de s’être fait un nom dans le monde très technique de la plasturgie. Deux secrets pour ce défenseur de l’innovation industrielle : intuition et ténacité.


PARCOURS

cc SES 3 DATES

vidéo c Regardez l’intervention d’Alexandre Guichard au dernier Innovative Molding Technologies Update.

1994 Création de Bird, société spécialisée dans le design et le développement de pièces composites (premier cadre de vélo en plastique au monde). 2000 Il fonde Roctool, qui fournit aux plasturgistes une technologie de chauffage des moules par induction magnétique. 2009 Lancement commercial de 3iTech, première technologie de moule avec des inducteurs intégrés au plus près de la pièce à injecter. Organisation de l’événement Innovative Molding Technologies Update à l’étranger.

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PARCOURS

SON HAMAC Acheté chez un designer en France, ce hamac japonais trône depuis quelque temps dans le jardin d’Alexandre Guichard. Le patron de Roctool attend encore le moment idéal pour l’essayer.

Une bonne innovation est une association de choses existantes.

SA PHOTO D’ART Son auteur est originaire d’un autre pays qui passionne Alexandre Guichard: la Nouvelle-Zélande. Dans cette photographie intitulée «The red couch», il apprécie particulièrement le contraste entre les paysages somptueux et les objets pittoresques.

SA CLOCHE PORTE-BONHEUR Rapportée d’un temple de Tokyo, cette cloche est censée protéger la maison des mauvais esprits et y insuffler un bon karma. Ce souvenir rappelle à Alexandre Guichard ce qu’il aime le plus au Japon: ses traditions.

chauffer quelques centaines de grammes ment semblent souvent trop ambitieux, de matière. L’idée de Roctool était de le mais qui va y croire si ce n’est les fondafaire sans chauffer le moule. Avec un tel teurs eux-mêmes ? » procédé générique, on peut faire potentiellement plusieurs milliers d’objets différents. » Il compte pour cela transférer LE DIRIGEANT une technologie existante, l’induction cc Entrepreneur plus que manager magnétique, dans les presses d’injection. Alexandre Guichard assume davantage son La transformation du concept en réalité rôle d’entrepreneur que celui de manager, s’avère beaucoup plus complexe que qui renvoie trop, à son goût, aux fonctions prévu : temps de cycle trop long, difficulté de gestionnaire. Un jour sur deux en déplacement, le plus souvent à à contrôler la tempérabord de vols long-courrier, ture des pièces produi- « J’ESSAIE le patron de Roctool se tes… L’entrepreneur se DE SYNTHÉTISER rend régulièrement dans raccroche au succès d’es- ET DE SIMPLIFIER VISION les villes où il veut dévetime rencontré auprès des LA DE CHACUN lopper son activité: Tokyo, plasturgistes. « On disait SUR LE BUT Taïwan, Atlanta… «Ce qui que ce n’était pas gagné, À ATTEINDRE. » distingue Alexandre mais aussi qu’il fallait parmi les autres entreprenous suivre », se souvientil. « Alexandre est quelqu’un de solide, neurs du domaine, hormis sa forte personconstant et persistant », témoigne Frédé- nalité, c’est sa curiosité et son ouverture rique Mutel, présidente du groupe de pro- aux autres cultures. Cela a son importance motion des composites JEC, qui le fré- dans des pays où les affaires se nouent sur quente depuis les débuts de Roctool. Les le long terme et marchent à la confiance. verrous technologiques sont finalement C’est plus particulièrement le cas en Asie», levés et le premier produit voit le jour souligne Frédérique Mutel. Le dirigeant après dix ans de développement et 15 mil- joue aussi de son charisme pour attirer les lions d’euros investis. Le statut d’Alexan- talents au sein de son entreprise. Son actuel dre Guichard lui vaut maintenant d’être directeur du développement commercial consulté par des fonds d’investissements vient par exemple du cabinet qui a étudié sur des candidats à l’activité voisine de la pour Roctool les possibilités d’implantation sienne. L’industriel fait toujours preuve sur le territoire américain. De même, il a d’indulgence : « les plans de développe- trouvé son directeur technique sur un salon

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en Chine, en la personne de son voisin de stand. Ces deux-là forment, avec le directeur de la R&D et le responsable du bureau d’études, le cercle de confiance d’Alexandre Guichard. Les échanges sont quotidiens via Skype, quand le dirigeant n’est pas à son bureau. Même s’il a le vernis technique, il se contente de fixer des objectifs. Ses collaborateurs restent libres sur la mise en œuvre. «J’essaie de synthétiser et de simplifier la vision de chacun sur le but à atteindre», explique le dirigeant. Le reste de son temps est consacré au réseautage. Sa plus grande fierté est l’Innovative molding technologies update, un rendez-vous pluriannuel qui se tient au siège de Roctool et à l’étranger. Les participants sont assurés d’y trouver du contenu technique, et les speakers invités tenus d’éviter la promotion. «Les gens viennent avant tout pour voir les technologies et les applications innovantes que nous leur présentons ». La PME de 25 salariés a réuni ainsi jusqu’à 500 participants. Maintenant que les contrats tombent pour Roctool, l’entrepreneur aimerait pouvoir doubler l’effectif de sa société. Il passerait alors plus de temps avec sa femme et ses deux enfants. Et peut-être se paiera-t-il le luxe de profiter d’un objet acheté à un designer en France, qui l’attend patiemment dans son jardin: un hamac japonais. cm ccLUDOVIC FERY lfery@industrie-technologies.com

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INTELLIGENCES

DÉBAT

ccL’ENJEU

obsolescence : faut-il souhaiter longue vie aux produits ? L’obsolescence programmée revient régulièrement dans le débat public. Cette idée selon laquelle les produits sont sciemment conçus pour se détraquer à une échéance prédéterminée sonne comme un reproche aux industriels, accusés de peu se soucier de durabilité. Face à l’exigence d’innovation, faut-il absolument construire pour durer ?

3 % pAr An C’est le taux de croissance du flux de déchets électroniques et électroménagers en France. (Source : ministère de l’Environnement)

ercredi 12 septembre 2012. Tim Cook, nouveau PDG d’Apple, a à peine dévoilé l’iPhone 5 que déjà pleuvent les critiques des associations environnementales. En cause: la nouvelle connectique du téléphone. Les utilisateurs Apple devront acquérir un adaptateur ou renouveler leurs périphériques avant l’heure. La firme à la pomme n’en est pas à sa première accusation. Elle se voit régulièrement reprocher des choix de conception

M

ccL’aViS De

cccHriStoPHe MiDLer directeur de recherche en manaGement de l’innoVation, cnrs –polYtechniQue

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qui rendent ses produits difficilement réparables: imbrication de l’écran tactile sur sa dalle en verre, batteries moulées dans la coque, etc. Des inconvénients matériels auxquels s’ajoute l’implacable effet de mode qui pousse les «Apple-addicts» à renouveler fréquemment leurs iPhone, iPad et autres iPod. À peine sortis et déjà dépassés commercialement ou techniquement, les produits Apple cristallisent en fait les accusations d’«obsolescence programmée». Derrière ce vocable se dessine en creux un reproche porté aux industriels: celui de participer, par des choix volontaires, au renouvelle-

ccL’aViS De

La fiabilité des produits a augmenté, mais leur durée de vie économique a diminué sous l’effet d’une innovation constante.

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ccÉric aLLoDi cabinet de conseil epea

La production industrielle aura un impact positif si l’on tend vers des produits 100% recyclables.

ment toujours plus soutenu des biens de consommation et d’équipement. Avec la raréfaction des matières premières et les impacts environnementaux que cela induit. Quelle est la responsabilité réelle des industriels dans ce phénomène? Et doivent-ils réellement construire pour durer?

cc

L’innoVation À toUS crinS

Premiers phénomènes sur la sellette: les ententes industrielles pour limiter sciemment la durée vie des produits. Le cartel de Phébus, regroupant les principaux constructeurs d’ampoules, a ainsi planifié dans les années trente l’abaissement de la durée de vie de ces produits. Une entente illicite dévoilée et condamnée en justice. Cependant, la formation de tels cartels se justifie rarement. Pour échapper à la concurrence, dans la majorité des cas, les entreprises misent plutôt sur la différenciation, notamment en jouant sur l’innovation. Dans un contexte où les marchés des pays développés atteignent la saturation, l’innovation à tous crins devient ainsi un impératif de survie pour beaucoup d’industries. «Dans l’automobile comme dans d’autres secteurs, les fabricants sont passés de marchés tirés par la demande à des marchés tirés par l’offre. Grâce à une politique d’innovation constante, ils créent de nouvelles fonctionnalités pour pousser les consom-

D.R.

un Français achète six fois plus d’équipements électriques et électroniques (eee) qu’au début des années 1990. lesquels générèrent annuellement de 16 à 20 kg de déchets. pour la société, c’est autant de coûts externes liés à la pollution ou à la raréfaction à long terme des matières premières. d’un autre côté, les industriels doivent sans cesse innover pour s’imposer sur des marchés tirés par l’offre. source : « L’obsolescence programmée, symbole de la société du gaspillage », de l’association les Amis de la terre

le cradle-to-cradle, mode d’emploi en vidéo.


INTELLIGENCES

l’iphone

cLa cadence soutenue de l’innovation rend souvent les téléphones mobiles économiquement obsolètes avant d’être physiquement hors-service.

cLes associations écologistes pointent régulièrement Apple du doigt pour l’absence de démarche d’éco-conception de ses produits.

le téléviseur cLa durée de vie des dalles LCD est deux fois inférieure à celle des écrans à tubes cathodiques.

cLes technologies d’écrans ont progressé de façon spectaculaire, notamment avec l’apparition des écrans plats.

cL’analyse du cycle de vie plaiderait plutôt pour la conservation des appareils qui fonctionnent encore.

cLes modèles récents sont moins énergivores et moins bruyants.

le réFrigérAteur les fabricants à se pencher au moins sur la « réparabilité » de leurs appareils.

mateurs à renouveler leurs machines. À ce moment, l’obsolescence économique des produits a dépassé l’obsolescence technique», résume Christophe Midler, directeur de recherche en management de l’innovation au CNRS et à l’École polytechnique.

cc

D.R.

Un arBitrage nÉceSSaire

Parallèlement se développe l’analyse de la valeur. Née dans l’après-guerre chez General Electric dans un souci d’optimisation des ressources, cette méthode vise à concevoir des solutions qui répondent uniquement aux fonctions attendues du produit. En clair, elle pousse à effectuer un arbitrage entre plusieurs qualités, en fonction des attentes du client. Si certains industriels font de la robustesse leur argument de vente (les piles Duracell qui durent longtemps), d’autres vont privilégier un coût bas ou une esthétique novatrice… quitte à reléguer la durabilité au second plan. Le renouvellement prématuré des produits électriques serait également souhaitable à l’aune de l’efficacité énergétique. C’est l’argument que défend le Groupement des interprofessionnels des fabricants d’ap-

cc

DeS MoDÈLeS aLternatiFS

pareils ménagers (Gifam). Son document intitulé «L’innovation, le choix gagnant», montre par exemple que la consommation d’un lave-vaisselle de classe A acheté en 2009 a baissé ses consommations d’eau et d’électricité de respectivement 50% et 34% par rapport à un appareil de classe C acheté en 1999. Avec un bénéfice collatéral: l’allégement de la facture du client. Du côté des associations environnementales, on est plus prudent sur la question : « Si l’on analyse le cycle de vie complet jusqu’à l’extraction des matières, les études existantes montrent plutôt qu’il vaut mieux conserver un vieil appareil », explique Camille Lecompte, chargée de campagne modes de production et consommation responsable aux Amis de la Terre. L’association demande une loi pour allonger à 10 ans la garantie sur les biens de consommation. Une manière de presser

Reste que certains modèles industriels concilient production de masse et durabilité. La méthode «cradle-to-cradle» (littéralement, «du berceau au berceau») vise des produits 100% biodégradables ou recyclables. But ultime: instaurer une économie circulaire dans laquelle un produit en fin de vie engendre un produit neuf, moyennant une énergie de transformation d’origine renouvelable. Une autre proposition forte vient de l’«économie de fonctionnalité»: vendre non plus des produits, mais des services. Le fabricant reste ainsi propriétaire du matériel. Pour optimiser son utilité auprès des clients, et donc son bénéfice, il doit assurer sa longévité. De ces concepts, des applications industrielles commencent à voir jour. Et peuvent paver une voie alternative face à l’épuisement des matières premières. cm cc HUGO LEROUX hleroux@industrie-tecnologies.com

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LES JEUX

ccL’ÉNIGME

La logique des yeux fermés proposée par cc PIERRE BERLOQUIN

Je possède deux petits sacs qui ont un contenu identique. Il y a dans chacun quatre billes rouges, quatre billes vertes et quatre billes bleues. En fermant les yeux, je plonge la main dans le premier sac et en retire exactement assez de billes pour être certain de prendre : - au moins deux billes d’une même couleur - au moins une bille d’une autre couleur. Sans les regarder, je mets ces billes dans le second sac. Enfin, toujours sans regarder, je transfère du second sac dans le premier suffisamment de billes pour être certain que celui-ci aura au moins une bille de chaque couleur. Dans ces conditions, combien reste-t-il de billes dans le deuxième sac ?

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ccPHOTO-QUIZ Que représentent ces photos étonnantes ?

A. Le soudo-brasage de deux pièces métalliques B. Le traitement de surface d’une céramique C. Le test de résistance à la grêle d’un plastique

3 A. Des spirales de nanoparticules d’or encapsulées dans un cristal liquide B. Une puce RFID au design retravaillé d’un emballage de cosmétique C. Une plaque microélectronique innovante

SOLUTION :

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A. Un catalyseur poreux B. Un modèle de métamatériau C. Une puce 3D

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1 B ; 2B ; 3A

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23 | 24 | 25 OCTOBRE 2012

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1. ÉCLAIRAGE DE JOUR OU DE NUIT L’écran format panoramique d’une diagonale de 12,7 centimètres affiche 960 x 544 pixels, un record pour une console portable. Il convainc quelle que soit la luminosité extérieure, car chaque sous-pixel émet de la lumière.

6. L’ENGIN CARBURE GRÂCE À 4 COMPOSANTS PRINCIPAUX Le moteur est un circuit intégré très novateur : son boîtier réunit divers éléments comme le processeur, le contrôleur graphique ainsi que de la mémoire vive. Ils sont empilés et reliés les uns aux autres à l’aide de connexions miniatures.

1 2. UN PILOTAGE DU BOUT DES DOIGTS Les touches reprennent les classiques de l’univers Sony. Croix, carré, rond et triangle constituent une signature stylistique de la marque. On retrouve en sus deux manettes analogiques. La PS Vita propose une nouvelle approche des contrôles de jeu avec un écran et une face arrière tactiles. L’intégration d’un gyroscope et d’un accéléromètre fait que la position de la console dans l’espace peut influer sur les jeux.

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5. UNE AUTONOMIE RECORD Le suréquipement est souvent synonyme de surconsommation. Sony a donc fait le choix d’intégrer une batterie puissante pour une autonomie continue de 4 à 5 heures de jeu.

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Caméras

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3. UN ÉQUIPEMENT DE HAUT NIVEAU Le multimédia n’est pas en panne ! La PS Vita possède des caméras avant et arrière, un micro et deux haut-parleurs. À tout cela, elle ajoute le Wi-Fi, le Bluetooth et propose même de communiquer sur les réseaux GSM/3G. L’utilisation d’une carte SIM est requise pour utiliser les réseaux de téléphonie sans fil ; un emplacement dédié à cet effet est prévu.

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N°948ccOCTOBRE 2012

Face arrière tactile

4. LE CHÂSSIS FACILITE LA MAINTENANCE Choisies en fonction d’un prix de vente prédéterminé, les pièces détachées s’intègrent de façon parfaitement rationnelle au sein de la coque. En cas de panne, une intervention de maintenance ne demande qu’un minimum de temps en atelier.

IFIXIT

Haut-parleurs



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