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CONSTRUCTIONS MODULAIRES ET HORS SITE
RECTOR
SYSTÈME D’INFRASTRUCTURES PRÉFABRIQUÉES (SIP)
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Le SIP connaît un essor considérable ces dernières années. Et pour cause, face aux phénomènes climatiques contemporains, le système prend tout son sens.
Le SIP limite de propriété.
«
L
es fondations ne se voyant pas ne suscitent que peu d’intérêt alors même qu’elles sont fondamentales. Il y a de plus en plus de maisons fissurées. Avec la sécheresse, le phénomène de retraitgonflement des argiles (RGA) s’accélère et ébranle le budget
du régime des catastrophes naturelles, pour atteindre 2,5 milliards d’euros en 2022 », commente Romain Patoux, chef de produits marketing stratégique de Rector. Face à cela, et dès 2020, la loi ELAN réglemente les dispositions sur les fondations en appliquant soit la méthode forfaitaire, soit les dispositions d’une étude de sol G2. La première ne tient pas compte de la nature du sol, est onéreuse et n’est pas applicable en limite de propriété. L’approche de Rector, basée sur la nature du
sol et l’ancrage des fondations à une profondeur adéquate, permet de se soustraire aux variations hydriques en assurant la pérennité de l’ouvrage. On traite ainsi, dès la phase de conception, les risques liés aux argiles tout en permettant aux constructeurs de répondre sereinement à l’attestation d’achèvement des travaux sur les risques RGA qui sera obligatoire au 1er janvier 2024.
Simplicité et efficacité Avec le SIP, l’assemblage des éléments est un véritable jeu de construction. Ce système permet d’assembler « à sec » l’ensemble du soubassement
(plots et longrines PCS avec le plancher). Le tout en une seule opération. Une innovation brevetée qui permet d’installer un vide sanitaire (tout-terrain et bas carbone) en toute sécurité, des fondations au plancher. « Tout est étudié pour faciliter la mise en œuvre, optimiser la logistique, diminuer les délais et l’impact carbone », conclut Romain Patoux.
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EXPÉRIMENTER ET INNOVER !
Dans un monde en constante évolution, le secteur de la construction se retrouve face à des défis majeurs, dont celui de sortir un peu des « sentiers battus ». Si le hors site s’avère une solution prometteuse, reste qu’il est confronté à un problème de légitimité…
C
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ertains bureaux d’étude, ancrés dans des méthodes traditionnelles, hésitent à s’aventurer hors des normes établies. Parallèlement, les industriels manquent souvent de ressources internes en ingénierie pour justifier leurs « concepts ». Ils se voient ainsi coincés entre la réticence de leur BET et la méfiance des contrôleurs techniques.
Elia Abou Chaaya, directeur de l’activité hors site et modulaire, BTP Consultants. VI / Le Moniteur 10 novembre 2023
La vérification par l’expérimentation De fait, lorsqu’une technique n’est pas explicitement codifiée en France, et même si elle a fait ses preuves ailleurs, il règne une certaine
appréhension à son adoption. « Cela ralentit l’innovation et le développement », commente Elia Abou Chaaya, directeur de l’activité hors site et modulaire. Et d’ajouter : « La construction se base sur des règles et normes qui n’ont pas été mises à jour, pour certaines, depuis des années ; nous avons encore des documents techniques unifiés datant des années 90… ». Selon Elia Abou Chaaya, « pour démocratiser des méthodes moins conventionnelles, il faut miser sur la vérification par l’expérimentation. Et pour cela, il est nécessaire d’avoir des ingénieurs audacieux et bien formés, des contrôleurs
techniques à l’esprit ouvert et des laboratoires d’essais à la fois réactifs et facilement accessibles. Les industriels, quant à eux, doivent être prêts à investir pour défendre leurs innovations, car personne d’autre ne le fera à leur place… » En France, le permis d’expérimenter et le permis d’innovation sont en faveur de cette démarche. Et s’il était temps d’y aller ?
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